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Toute l'actualité du bâtiment

255369 actualités disponibles
Il y a 3 ans et 332 jours

Un contrat de facility management de 7 ans et 491 M€ pour Vinci au Royaume-Uni

Vinci Facilities UK Ltd, filiale de Vinci Construction au Royaume-Uni, a remporté le contrat de gestion, de maintenance, d'entretien des terrains et de travaux d'équipement des bâtiments du ministère de la Défense pour la région Sud-Est du Royaume-Uni.
Il y a 3 ans et 332 jours

Qualibat a un nouveau président : Gérard Sénior

Cet architecte représentant l’Union Nationale des Syndicats Français d’Architectes succède à Alain Maugard, président de Qualibat depuis 2009.
Il y a 3 ans et 332 jours

Vers une carte d’identité des bétons végétaux

NG2B a été sélectionné lors de la troisième édition de l’Appel à projet Graine de l’Ademe « Gérer, Produire, Valoriser les Biomasses ». Fruit d’une collaboration entre le Cerema, la Guilde Sable Vert, BioBuild Concept, PAREX GROUP, VICAT, AKTA, UniLaSalle et l’ENTPE, il a démarré le 1er avril 2021 pour une durée de 30 mois.Afin de réduire l’impact du bâtiment particulier lors de la construction, la RE2020 notamment va inciter à un recours plus fréquent au bois et aux matériaux biosourcés. Ils présentent en effet des performances environnementales tout à fait remarquables : renouvelables annuellement, ce sont des puits carbone, disponibles localement et souvent coproduits de l’agriculture non valorisés aujourd’hui.La France s’est positionnée en précurseur depuis une vingtaine d’années sur les bétons végétaux, obtenus à partir de particules végétales (chanvre, miscanthus, lin, balle de riz …). L’expertise et les solutions techniques qui existent en France, permettent dès-à-présent de massifier le marché, d’autant plus que le potentiel de développement est très important avec les coproduits de l’agriculture (colza, tournesol, maïs ...), le recyclage de déchets (bagasse, palettes en bois...) ou la mobilisation raisonnée d’écosystèmes naturels (roseaux, alpha, palmier d’eau …). Pourtant, malgré les nombreux travaux menés, la caractérisation des bétons végétaux n’est encadrée par aucune norme. Cette carence constitue un obstacle majeur aux conditions indispensables d’un développement de marché. L’objectif du projet collaboratif NG2B est d’établir un cadre général de caractérisation et de classification des granulats végétaux en fonction de leurs origines et des caractéristiques qui impactent leurs performances. Ce cadre prendra également en compte les performances environnementales afin de faciliter l’établissement du profil des granulats et des bétons et les possibilités de substitution. NG2B s’inscrit également dans une logique de filière et de territoire : son ambition est de permettre des approvisionnements de proximité.Le projet s’appuie sur les nombreux travaux de R&D déjà réalisés en France mais aussi au niveau international. NG2B visera : à identifier les caractéristiques pertinentes pour qualifier et discriminer ces granulats végétaux, à recenser et préciser les diverses méthodes de caractérisation existantes afin d’en dégager les éléments pertinents et les gammes de variations limites. Ces travaux visent à établir une « carte d’identité » de ces granulats, compilant les spécifications susceptibles d’influencer les caractéristiques techniques et environnementales des bétons végétaux. La démarche prendra soin : de ne pas freiner les potentiels d’innovation qui sont l’une des richesses du domaine, de n’exclure aucune solution, quelle que soit la dimension du marché visé. Le Cerema est impliqué à différents niveaux et s'occupe plus spécifiquement du pilotage du comité scientifique et technique et de la coordination du lot dédié à la validation des procédures et de la caractérisation.L’ensemble des acteurs de la filière des bétons végétaux, depuis l’amont agricole jusqu’aux utilisateurs finaux, sera consulté et associé au processus de décision. Dans ce cadre, la constitution du consortium repose sur une forte complémentarité entre des partenaires issus de la Recherche & Développement, des filières agricoles, des industriels ou encore des applicateurs.
Il y a 3 ans et 332 jours

Le pisé pour un avenir durable au Népal

Narayan Acharya est un architecte qui construit des bâtiments écologiques au Népal par le biais de sa startup nommée Sustainable Future. Son entreprise a déjà construit plus de 50 bâtiments. « Nous utilisons la technologie de la terre battue pour construire les bâtiments. Ces techniques étaient utilisées par nos ancêtres pour construire leurs maisons », explique Acharya. […]
Il y a 3 ans et 332 jours

Venise 2021, le top 10 de la rédac #10 : Au Pays-Bas, un plaidoyer contre la monoculture architecturale

Diplômée de l'Ecole polytechnique de Barcelone, Meritxell Inaraja I Genis fonde son agence en 1995. Remarquée pour ses compositions de façades où contrastent les châssis en bandeau et les grands pans opaques, Meritxell Inaraja livrera les archives régionales de Ribera d'Ebre, del Montsia et de Garraf. Outre des projets de villas […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 332 jours

Biennale de Venise : la tour de Nicolas Laisné Architectes, postulat pour un nouveau “vivre ensemble”

À Venise, Nicolas Laisné Architectes présente “One Open Tower”, une tour dans laquelle une nouvelle... Cet article Biennale de Venise : la tour de Nicolas Laisné Architectes, postulat pour un nouveau “vivre ensemble” est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Cimbat
Il y a 3 ans et 332 jours

Plateformes type Airbnb: la mairie de Paris va réguler les mutations de commerces en meublés touristiques

Ce décret d'application d'un amendement de la loi du 27 décembre 2019 relative à l'engagement dans la vie locale et à la proximité de l'action publique, précise l'application de l'article 55, qui autorise "certaines communes à soumettre à autorisation la location en tant que meublés de tourisme de locaux commerciaux". L'objectif est de "protéger l'environnement urbain et de préserver l'équilibre entre emploi, habitat, commerces et services".Avec l'entrée en vigueur du décret au 1er juillet, "on pourra enfin limiter la transformation de locaux commerciaux en locaux touristiques", s'est réjoui auprès de l'AFP Ian Brossat, maire-adjoint PCF au logement."Il nous reste à définir les règles, à savoir quelles sont les conditions pour obtenir une autorisation", a déclaré l'élu communiste, qui se donne jusqu'à la fin de l'année 2021 pour mettre au point et faire voter une réglementation, opérationnelle début 2022.Contacté par l'AFP, Airbnb a déclaré souhaiter étudier le décret avant de le commenter.Si un propriétaire de logement parisien souhaite louer plus de 120 jours par an sur une plateforme comme Airbnb, Abritel ou HomeAway, il doit demander un changement d'usage de celui-ci, très contraignant. Il doit également compenser la perte de logement en transformant en habitation une surface équivalente - voire double dans certaines zones - ce qui n'est pas encore le cas pour les locaux commerciaux.Jusqu'ici, les propriétaires de ces derniers n'étaient soumis qu'à une déclaration, selon M. Brossat."Nous étions démunis face à ce phénomène", qui "change le paysage de la rue", estime M. Brossat. "Nous préférons des commerces de proximité à des Airbnb qui pullulent", a ajouté l'adjoint.En février, la Ville de Paris a remporté une importante victoire juridique face aux plateformes de location, la Cour de cassation ayant jugé sa réglementation conforme au droit européen, "proportionnée" et justifiée pour lutter contre la pénurie de logements destinés à la location.
Il y a 3 ans et 332 jours

Les villes moyennes proches des métropoles profitent de la crise sanitaire

"En comparaison avec certains territoires métropolitains qui ont connu une forte baisse de leur volume de ventes, ces chiffres montrent plus qu'une résistance des villes moyennes", précise le baromètre co-réalisé par le Conseil supérieur du notariat et la direction du programme ACV.Lancé à la fin 2017 et doté d'une enveloppe de cinq milliards d'euros sur cinq ans, ce programme a pour objectif de revitaliser et soutenir le développement de 222 villes intermédiaires (entre 10.000 et 100.000 habitants).A l'échelle des agglomérations répertoriées par ACV, malgré une année "marquée par une crise sanitaire", le volume des ventes a continué de progresser, passant de 283.290 en 2019 à 296.160 ventes en 2020 (+ 12.870).D'importants volumes de ventes ont été observés à Moulins, Besançon, Pau, Lisieux, Saintes ou Autun, selon le directeur du programme ACV, Rollon Mouchel-Blaisot.Ce constat est particulièrement significatif dans les départements situés à proximité de la région Ile-de-France, tirés par un marché de l'immobilier "particulièrement dynamique", où les achats sont en augmentation.Entre le troisième trimestre 2019 et le troisième trimestre 2020, la part des acquéreurs franciliens a particulièrement progressé dans les départements de l'Yonne (27% d'acheteurs franciliens, +9 points en un an), l'Eure (22%, +6 points) et l'Orne (21%, +6 points)."On peut penser que la restriction de circulation à 100 kilomètres du premier confinement a joué dans la réflexion des acquéreurs", analyse Peggy Montesinos, membre du bureau du conseil supérieur du notariat.Sans parler d'"exode urbain", ces nouveaux acquéreurs ont été "aidés par le télétravail", précise Mme Montesinos."Jusqu'à Limoges en passant par le Cher, le Loir-et-Cher, l'Indre ou la Creuse, il y a eu un intérêt sur ces territoires qui sont bien reliés à Paris", observe M. Mouchel-Blaisot."Les investissement commencent à porter leurs fruits", ajoute-t-il, précisant que les actions du programme ACV continueront à se déployer pour que "le cadre de vie de ces villes à taille humaine soit encore plus attractif".Sur les 5 milliards d'euros du programme Action coeur de ville, quelque 2,1 milliards d'euros ont été engagés sur plusieurs centaines de projets concernant la rénovation de l'habitat, le développement économique ou la transition numérique des villes moyennes.
Il y a 3 ans et 332 jours

Trois nominations chez Vinci Construction

CARNET-NOMINATION. Vinci Construction vient de procéder à trois nominations. Le spécialiste de la construction dispose d'une nouvelle directrice environnement, d'un nouveau directeur de la prospective et de la stratégie et d'un nouveau directeur de la communication. Présentation.
Il y a 3 ans et 332 jours

Crédit immobilier : vers de nouvelles règles contraignantes pour les banques

FINANCEMENT. Les autorités françaises ont annoncé mardi la publication "au cours de l'été" de nouvelles normes contraignantes pour les banques concernant les conditions d'octroi des crédits immobiliers, sans renforcer les contraintes appliquées depuis le début de l'année sous forme de recommandation.
Il y a 3 ans et 332 jours

ITE d’une maison individuelle en PSE Knauf NEXTherm

La société Bonglet (65 ans d’expérience dans l’isolation) a réalisé une ITE lors de la rénovation d’un pavillon situé à Louhans (71500). Les travaux ont porté sur l’isolation de toute l’enveloppe : combles, planchers et murs avec le choix de l’ITE pour les murs. Résultats visés : la consommation énergétique annuelle du bien, établie à 2 500 euros avant sa rénovation sera diminuée de moitié, à 1 121 euros. Une économie  qui se double également d’une réelle valorisation esthétique et financière du bien immobilier. Knauf NEXTherm est un isolant PSE issu de la biomasse. Fabriqué à partir de bio-naphta et de bio-gaz issus de la valorisation de ressources renouvelables, cette nouvelle génération de polystyrène expansé réduit encore l’impact environnemental des PSE Knauf, notamment en termes d’émission de carbone, et inscrit durablement cet isolant dans les modes constructifs actuels, notamment la rénovation et leurs évolutions prochaines, avec la RE2020.
Il y a 3 ans et 332 jours

ITE d’une maison individuelle en PSE Knauf NEXTherm

La société Bonglet (65 ans d’expérience dans l’isolation) a réalisé une ITE lors de la rénovation d’un pavillon situé à Louhans (71500). Les travaux ont porté sur l’isolation de toute…Cet article ITE d’une maison individuelle en PSE Knauf NEXTherm est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 332 jours

Centres commerciaux : la transformation de La Part Dieu arrive à son terme

Le centre commercial lyonnais de La Part Dieu a inauguré un nouveau "rooftop", après quatre ans de travaux au prix d'un investissement de 400 millions d'€ pour Unibail Rodamco Westfield.
Il y a 3 ans et 332 jours

L'OPPBTP pousse le "lean construction", démarche vertueuse pour le BTP

MANAGEMENT. L'organisme professionnel de prévention du BTP (OPPBTP) souhaite faire avancer la cause du "lean construction" dans le secteur, par un partenariat avec l'association Aleco.
Il y a 3 ans et 332 jours

Un architecte nommé à la tête de Qualibat

CARNET-NOMINATION. Du mouvement à la tête de Qualibat : Gérard Sénior, architecte représentant de l'union nationale des syndicats français d'architectes (Unsfa), vient d'en être élu président.
Il y a 3 ans et 332 jours

Val-d’Oise : le site du Centre National d’Études et de Formation pour l’Adaptation Scolaire et l’Éducation Spécialisée se rénove

À Beaumont-sur-Oise, le Centre National d’Études et de Formation pour l’Adaptation Scolaire et l’Éducation Spécialisée (CNEFASES) sera prochainement équipé d’une école et de plusieurs logements dédiés aux étudiants.
GDA
Il y a 3 ans et 332 jours

Pénurie et pénalités : pour le mouvement HLM, c'est aux acteurs locaux de s'entendre

DIFFICULTÉS. C'est au tour de l'Union sociale pour l'habitat (USH) de tirer le signal d'alarme : les professionnels de la filière s'inquiètent des conséquences des pénuries de matériaux qui impactent le secteur du BTP.
Il y a 3 ans et 332 jours

Les crédits immobiliers bientôt soumis à de nouvelles règles plus contraignantes

Fin janvier, le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), qui associe entre autres le ministère de l'Économie et la Banque de France, avait déjà "recommandé" aux banques de limiter le taux maximum d'endettement des emprunteurs à 35% des revenus (assurance comprises) contre 33% auparavant, tout en leur permettant d'étaler, sous certaines conditions, la durée maximum d'endettement jusqu'à 27 ans contre 25 ans auparavant.En outre, cette recommandation permettait aux établissements bancaires de déroger à ces règles sur une part de leur production de crédit pouvant aller jusqu'à 20%.Comme il l'avait déjà annoncé quelques mois plus tôt, le Haut Conseil entend désormais "traduire au cours de l'été cette recommandation en une norme juridiquement contraignante, après publication d'un bilan de l'application de la recommandation", a-t-il fait savoir mardi dans un communiqué.En cas de non respect de ces normes, les établissements bancaires s'exposeront à des sanctions."La production de crédit immobilier reste dynamique tout en reposant sur des bases plus saines. La production annuelle de nouveaux crédits immobiliers a atteint un niveau record en avril et les taux d'intérêt se situent à un plus bas historique", explique le Haut Conseil.Dans le même temps, "la part de crédits présentant des taux d'effort élevés ou des maturités longues a significativement baissé. Comme attendu, les pratiques d'octroi des établissements de crédit convergent vers les critères de la recommandation du 27 janvier 2021, sans que l'accès des ménages au crédit immobilier en soit affecté", ajoute-t-il.De façon plus générale, le Haut Cnseil a également procédé à un examen des risques et des vulnérabilités affectant le secteur financier français dans son ensemble."Il juge que si les risques pour la stabilité financière restent à un niveau élevé, les perspectives se sont améliorées depuis sa séance de mars" et "la situation financière des entreprises françaises a, là encore globalement, été moins affectée que la baisse de l'activité ne pouvait le laisser craindre", explique-t-il.Les autorités ont toutefois décidé de ne pas relever les exigences de fonds propres réglementaires imposées aux banques et n'anticipent pas de modifications en la matière "avant fin 2022 au plus tôt".
Il y a 3 ans et 332 jours

Pénurie et flambée des matériaux: l’État entend les alertes du BTP et annonce de nouvelles mesures

"Nous avons pris une circulaire adressée à tous les acteurs de l'État pour leur demander de ne pas appliquer des pénalités de retard en cas de retard de livraison sur les marchés publics" liés à des pénuries de matières premières, a déclaré M. Le Maire à l'issue d'une réunion avec l'ensemble des organisations patronales et des fédérations professionnelles de la construction et des matériaux.Il a souhaité que les collectivités locales fassent de même, regrettant "l'effet de ciseaux" dans lequel sont prises les entreprises du secteur, moteur de la reprise économique.Elle sont confrontées à la fois à l'abaissement de la production des matériaux pendant la période de la pandémie et à une reprise de la construction "plus rapide que prévue"."Pour une tonne d'acier, les prix sont passés de 500 euros à 1.500 euros" a-t-il expliqué.Le gel des pénalités de retard qui est dû à un "cas de force majeure", concerne toutes les entreprises de la construction, mais surtout les TPE et PME, a lancé le ministre, répondant ainsi à la Confédération des PME (CEPME) qui lui avait demandé cette mesure "à minima jusqu'à fin 2021".En revanche, M. Le Maire n'a pas souhaité maintenir les mesures d'indemnisation du chômage partiel utilisées pendant la crise sanitaire, alors que 30% des chantiers pourraient être menacés si les pénuries continuaient, selon une partie de la profession.Lundi matin, le président du Medef Geoffroy Roux de Bezieux s'était lui aussi ému des "arrêts de chantiers" de certains entrepreneurs du bâtiment, qui travaillent à perte en raison des augmentations de prix.Le ministre a simplement annoncé la mise en place d'un "comité de crise" chargé de faire "remonter les cas de comportements anormaux" au sein de la filière de la construction: "la règle doit être la solidarité" a-t-il dit.Le dispositif de médiation destiné à apaiser les tensions crées par les problèmes d'approvisionnement, annoncé le 20 mai par Bercy, devrait lui, être mis en place dans quelques semaines, selon lui.Il sera piloté, ainsi que le comité de crise, par Pierre Pélouzet, médiateur national inter-entreprises chargé de régler les différends entre entreprises avant de recourir à la voie juridique, a indiqué le ministre."Nous n'avons pas de préoccupations particulière sur la poussée d'inflation, qui est cohérente avec la reprise" a ajouté M. Le Maire.La flambée et pénurie de matières premières menacent la reprise, selon les organisations patronalesLundi, les organisations patronales françaises ont une nouvelle fois alerté sur les conséquences pour les entreprises du bâtiment de la flambée des prix de l'acier et de la pénurie de bois de construction, qui se retrouvent dans l'impossibilité de répercuter ces hausses sur leurs contrats déjà signés et de respecter les délais impartis.Pour le Medef, "il s'agit d'un risque systémique pour les entreprises du secteur, puisqu'il affecte l'ensemble de leurs chantiers et [survient] dans un contexte où les marges opérationnelles dans la construction s'affichent encore en net retrait par rapport à la situation d'avant-crise"."Ces tensions risquent de peser fortement sur la reprise économique", alors que "la filière du bâtiment, fer de lance de la reprise, a embauché 64.000 salariés supplémentaires au 1er trimestre 2021 par rapport à la moyenne de 2019", met en garde cette organisation dans un communiqué.La CPME craint que "les prix élevés et la pénurie des matières premières impactent de manière non négligeable bon nombre d'activités économiques".Après une réunion mardi au ministère de l'Économie avec le Medef, la CPME, l'U2P (artisans) et des fédérations du secteur (CAPEB, FFB...), le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a annoncé avoir "pris une circulaire adressée à tous les acteurs de l'État pour leur demander de ne pas appliquer des pénalités de retard en cas de retard de livraison sur les marchés publics" liés à des pénuries de matières premières.Il a souhaité que les collectivités locales fassent de même, regrettant "l'effet de ciseaux" dans lequel sont prises les entreprises du secteur, avec notamment un prix de l'acier multiplié par trois.Le ministre a aussi annoncé la mise en place d'un "comité de crise" chargé de faire "remonter les cas de comportements anormaux" au sein de la filière de la construction: "la règle doit être la solidarité", a-t-il dit.Le dispositif de médiation destiné à apaiser les tensions créées par les problèmes d'approvisionnement, annoncé le 20 mai par Bercy, devrait lui, être mis en place dans quelques semaines, selon lui.La FFB alerte depuis février 2021La FFB alerte depuis février 2021 sur le choc brutal qui affecte les matériaux de construction. Elle a fait des propositions pour palier l’urgence : versement immédiat du carry back et crédit d’impôt proportionnel au poste « achat de matériaux » pour limiter l’impact des hausses de prix ; gel des pénalités de retard et compensation intégrale du chômage partiel en cas de rupture d’approvisionnement.La FFB reste dans l’attente d’une réponse rapide aux propositions qu’elle a faites.Olivier Salleron, président de la FFB salue « la mise en place du comité de crise annoncée par Bruno Le Maire et espérée pour les prochains jours. Il y a maintenant urgence car de plus en plus d’artisans et entrepreneurs sont contraints d’arrêter les chantiers et de mettre des salariés au chômage partiel ».Pic dépasséBruno Le Maire n'a en revanche pas souhaité maintenir les mesures d'indemnisation du chômage partiel utilisées pendant la crise sanitaire, alors que 30% des chantiers pourraient être menacés si les pénuries continuaient, selon une partie de la profession.Pourtant, la situation "est bien une suite logique du Covid", a argumenté à la sortie de la réunion le président de la Capeb (artisans du bâtiment), Jean-Christophe Repon.Selon lui, "il faut continuer à accompagner" les entreprises en difficulté, qui, sinon vont être obligées de "licencier" des salariés qu'elles "ont mis un an et demi à recruter".Le problème dépasse le secteur de la construction, s'étendant à l'électronique, l'automobile et aux industries utilisant des métaux non-ferreux."La sortie de crise sanitaire a pour nous des conséquences compliquées", a expliqué à l'AFP Georges Devesa, directeur général de Nutrisens, une entreprise lyonnaise spécialisée dans l'alimentation des personnes âgées ou hospitalisées."Viande et légumes augmentent de près de 20%, plastiques, cartons de plus de 40%, avec des délais très importants. Nos marges sont en grand danger du fait de ces hausses d'une ampleur jamais vue", détaille ce dirigeant qui dit qu'il n'aura pas d'autre choix que d'augmenter ses prix.Cette flambée des cours sera-t-elle durable? La question inflationniste hante les esprits, alors que les cours mondiaux sont tirés par les reprises économiques plus vigoureuses et précoces en Chine et aux États-Unis qu'en Europe."Nous avons une augmentation considérable de la demande au moment où les capacités d'offre sont quand même encore un peu réduites", a expliqué à l'AFP Philippe Chalmin, économiste spécialiste des matières premières.Selon lui, "le pic est derrière nous" pour l'acier et le bois, ce qui soulagerait le secteur de la construction, mais les prix du cuivre pourraient rester élevés, ce métal étant "un des bénéficiaires de la transition énergétique".
Il y a 3 ans et 332 jours

Le salon Construction Days prend ses marques

Isabelle Alfano, directrice du salon Construction Days : « Ce rendez-vous s’affiche comme l’évènement de la reprise ». [©DR] Plus que l’été à passer avant de pouvoir se retrouver. C’est un peu le message que font passer Comexposium et Seimat à propos de ses Construction Days. « Ce sera le premier évnement national d’ampleur en 2021 dédié au secteur de la construction », confirme Isabelle Alfano, directrice du salon. Et de poursuivre : « Il offrira aux exposants comme aux visiteurs l’opportunité de retisser des liens et de débattre à nouveau ». Rendez-vous est ainsi donné au Parc Eurexpo-Lyon, du 14 au 16 septembre prochain. Les Construction Days s’affichent donc comme l’évènement de la reprise. Ceci, dans un format inédit qui fera la part belle aux démonstrations. Principalement de matériels de terrassement… Dans ce contexte, tout ou presque se passera en extérieur. Le béton bénéficiera d’une zone dédiée où doivent être regroupés les exposants de la filière. Pour l’heure, peu d’entre eux ont confirmé leur présence. « Mais les inscriptions sont loin d’être closes, remarque Isabelle Alfano.Nous attendons quelque 200 exposants et à mi-juin, un peu plus de 100 ont signé ».   360SmartConnect annonce deux nouveautés PL2M fait partie des participants “béton”. L’industriel a souhaité exposer pour « remplacer notre présence prévue à Intermat, pouvoir renouer des liens et présenter nos nouveautés ». Ainsi, du côté de Lancy, c’est la nouvelle pompe à chape fluide TF400-G qui sera visible “en vrai”. Quant à Putzmeister, il présentera sa pompe à béton compacte tractable P730. Lire aussi : Lancy : Un réseau, deux marques Spécialiste de la banche métallique, Sateco fera aussi le déplacement depuis Poitiers. Il exposera ses outils coffrants et équipements de sécurité pour les chantiers. Et dévoilera un tout nouveau service : l’appli Sateco Tuto. Celle-ci est dédiée à la formation des utilisateurs de coffrage. Lire aussi : Putzmeister lance les nouvelles pompes P720 et P730 Le village “start-up” constitue un des autres temps forts des Construction Days. 360SmartConnect y a déjà confirmé sa présence. Mais surtout annoncé le lancement de deux solutions inédites. Tout d’abord, un système de traçabilité de l’empreinte carbone d’un ouvrage, de la production des matières premières jusqu’à sa livraison (plus d’informations dans Béton[s] le Magazine n° 96 – Septembre/octobre 2021). Ensuite, le 360Sérénité&Contrôle, développé pour permettre la traçabilité des équipements soumis à contrôle.  9 ha d’exposition et de démonstration en extérieur Le programme des conférences du Forum s’est, lui aussi, précisé. « Il y aura deux rendez-vous par jour et un, le jeudi de la clôture », souligne Isabelle Alfano.  “Rationalisation des process : le chantier connecté, un choc de la simplification” est le premier d’entre eux. Suivra “Garantir un environnement de travail sécurisé grâce aux nouvelles technologies”. Le second jour verra la tenue de l’atelier “Un chantier toujours plus vertueux : les nouvelles technologies au service de la transition énergétique”, puis “Comment démarrer/améliorer la transition énergétique”. Enfin, le dernier jour, le “Focus emploi-formation : nouvelles compétences et nouveaux métiers, accompagner la digitalisation” clôturera les conférences.  A l’heure actuelle et sur la base de son expérience d’organisateur de salon, Comexposium table une 10 000 visiteurs, nationaux pour l’essentiel. Ces derniers auront à l’heure disposition 9 ha d’exposition et de démonstration… Ceci, autour de six secteurs d’activité. Outre le “Terrassement, démolition & manutention” et la zone “Filière béton”, il y aura celle dédiée à “Route, Industries des matériaux & fondations”. Puis, celles parlant du “Levage & manutention”, Gros œuvre du bâtiment” et enfin, aux “Nouvelles technologies”.  En dernière minute, Comexposium a dévoilé la tenue d’une vente aux enchères de matériels d’occasion. Cette animation inédite sera opérée par Ritchies Bros.  Frédéric Gluzicki
Il y a 3 ans et 333 jours

Pénurie des matières premières : Le gouvernement annonce trois mesures

Le gouvernement souhaite aider les entreprises à passer le cap des pénuries de matières premières. [Le gouvernement souhaite aider les entreprises à passer le cap des pénuries de matières premières. [©ACPresse] Depuis plusieurs mois, les tensions sur les matières premières mettent à rude épreuve tous les acteurs du bâtiment et des travaux publics. Pour le moment, il reste difficile d’affirmer si cette crise est structurelle ou conjoncturelle. De son côté, la Fédération française du bâtiment (FFB) estime que 30 % des chantiers pourraient être mis en pause, si la hausse des prix conjuguée à la pénurie poursuit sa course folle… En cause, la crise pandémique, bien sûr, mais aussi de multiples incidents qui ont fortement ralenti la production durant l’année 2020. En parallèle, les 6 premiers mois de 2021 ont enregistré une bonne reprise économique et donc une hausse de la demande en matières premières… Lire aussi :Hausse des matières premières : une crise à facteurs multiplesLa pénurie de matériels inquiète le SeimatPénuries sur les matières premières : La Filière Béton résiste Depuis plusieurs mois, les différentes filières affichent leur grande inquiétude face à ce phénomène. Et n’ont pas caché leurs attentes, en termes de mesures étatiques. Le 15 juin dernier, Bruno le Maire, ministre de l’Economie, Emmanuelle Wargon, ministre du Logement, et Alain Griset, ministre délégué au ministre de l’Economie, ont reçu les acteurs du BTP. Trois mesures pour les entreprises du BTP A l’issu de ce rendez-vous, le gouvernement a partagé trois mesures, afin d’accompagner les entreprises du secteur. Ainsi, le ministre de l’Economie a annoncé vouloir adresser une circulaire à tous les acteurs/acheteurs de l’Etat, afin de ne pas appliquer les pénalités de retard en cas de retard dans la livraison des marchés publics. Considérant ainsi les pénuries de matières premières comme un cas de force majeure. Si l’Etat ne peut imposer cette circulaire aux collectivités locales, Bruno Lemaire les appelle à suivre cette même politique. « La deuxième décision que nous avons prise, c’est de mettre en place un Comité de crise qui aura pour mission de faire remonter les cas particuliers en cas de comportements anormaux. » Pierre Pelouzet, le médiateur des entreprises, sera en charge d’animer ce comité, à effet immédiat. « Nous nous réservons toutes possibilités de faire du “name and shame1” en cas de comportements signalés et qui resteraient abusifs. » La FFB dans l’attente… Enfin, pour la troisième mesure, le gouvernement prévoit d’ici quelques semaines de mettre en place une médiation de filière, afin d’amortir le choc pour les entreprises du secteur. Pour le moment, l’Etat ne compte pas activer le chômage partiel. De son côté, la FFB demande à ce que les choses aillent plus vite. La fédération avait proposé plusieurs mesures avant ce rendez-vous : versement immédiat du carry back2. Mais aussi crédit d’impôt proportionnel au poste “achat de matériaux“ pour limiter l’impact des hausses de prix. Tout comme le gel des pénalités de retard et compensation intégrale du chômage partiel en cas de rupture d’approvisionnement. Aujourd’hui, elle reste encore dans l’attente d’une réponse rapide à ses propositions. « La mise en place du Comité de crise annoncée par Bruno Le Maire est espérée pour les prochains jours, déclare Olivier Sailleron, président de la FFB. Il y a maintenant urgence, car de plus en plus d’artisans et entrepreneurs sont contraints d’arrêter les chantiers et de mettre leurs salariés au chômage partiel. » Sivagami Casimir 1Dénoncer publiquement et nommément. 2Reports dans le temps des déficits.
Il y a 3 ans et 333 jours

La qualité de l’air, un enjeu important de la RE2020

Cette prise en compte de l’empreinte carbone du bâtiment durant tout son cycle de vie devrait aller de pair avec un renforcement des objectifs de réduction des consommations d’énergie et conduire notamment à une isolation renforcée.Le SERCE tient cependant à appeler l’attention sur le fait que l’évolution de la réglementation environnementale, si elle est favorable à la réduction des gaz à effet de serre, ne doit pas se faire au détriment du confort et de la santé des usagers de ces bâtiments.Les études de l’Agence pour la Qualité de Construction (AQC) montrent bien les désordres qui peuvent naître dans des bâtiments trop isolés et mal ventilés. Au-delà de l’humidité et des moisissures, des bâtiments trop hermétiques peuvent favoriser l’apparition de maladies respiratoires.Les paramètres liés à la qualité de l’air et à la ventilation sont donc essentiels et devront être intégrés dès la conception du bâtiment. S’ils ne le sont pas dès le départ, il devient plus difficile de mettre en place a posteriori les systèmes permettant de ventiler, piloter, et contrôler la qualité de l’air intérieur.Au-delà des caractéristiques passives liées à l’enveloppe du bâti, il faut donc se préoccuper également de la partie active des systèmes qui prennent en compte en temps réel les conditions d’utilisation des bâtiments et permettent in fine d’optimiser au quotidien la santé, le confort et l’énergie.Il est donc primordial de concevoir dès l’origine les bâtiments de logement et du tertiaire comme des écosystèmes dynamiques nécessitant la mise en place de systèmes pilotés permettant de réaliser et de suivre l’évolution de ses usages et d’en assurer, dans la durée, une bonne exploitation pour un maintien des conditions d’usage et de confort, en hiver comme en été, tout en optimisant en continu les consommations.L’établissement de la future RE2020 doit tenir compte de ces éléments pour obtenir des bâtiments peu consommateurs d’énergie et à faible impact sur le climat tout en favorisant un environnement sain pour leurs occupants, ce qui renforcera l’acceptabilité de cette nouvelle réglementation.
Il y a 3 ans et 333 jours

Le groupe Egis acquiert la société Kern

Collaborateurs d’Egis sur chantier. [©Mario Renzi] Acteur international de l’ingénierie de la construction et des services à la mobilité, Egis poursuit son développement en France. Ceci, avec l’acquisition à 100 % de la société Kern. Cette dernière est spécialisée dans l’organisation et la direction d’opération dans le domaine du bâtiment. Depuis sa création en 2014, Kern apporte son expertise aux maîtres d’ouvrage et aux grandes entreprises du BTP. Ceci, en construction neuve ou en rénovation. Qu’il s’agisse d’ensembles de bureaux, de commerces, d’hôtels ou de programmes mixtes. Kern intègre tout au long de la chaîne de valeur des outils d’ingénierie numérique 3D et 4D. Et ce, avec une approche systémique et collaborative de la gestion de projet (Lean management).  « L’acquisition de Kern va nous permettre de nous renforcer avec des équipes reconnues et de bénéficier des développements d’outils numériques de planification au service de la maîtrise de l’organisation des travaux. Ceci, face à une concurrence accrue et à la consolidation rapide du secteur, dans des métiers où les compétences humaines et techniques sont essentielles pour répondre aux enjeux de nos clients. Enfin, ce sera l’occasion de proposer nos compétences complémentaires à un réseau de clients élargi », conlut Thomas Salvant, directeur exécutif bâtiment d’Egis.
Il y a 3 ans et 333 jours

Méru : réouverture de la rue de la République

Un aménagement provisoire est prévu rue de la République, à Méru, pour permettre une réouverture partielle.
Il y a 3 ans et 333 jours

En 2020, le Covid a déstabilisé la lutte contre le travail dissimulé

TRAVAIL ILLÉGAL. Quelque 605,7 millions d'euros de cotisations ont été redressés par l'Urssaf en 2020, un chiffre en recul de 15% par rapport à l'année 2019 qui trouve son explication dans l'adaptation des services de l'Administration au contexte de crise sanitaire. La lutte contre la fraude au détachement reste "une priorité" pour l'État.
Il y a 3 ans et 333 jours

Imerys intensifie ses efforts de recherche pour se préparer à "l'après-mines"

"On peut imaginer qu'un jour Imerys ne fasse plus du tout d'extraction minière", relève Judith Pommay, une des responsables du centre. "Au vu de la raréfaction des matières premières, c'est quelque chose à laquelle nous devons faire face".Depuis ses origines à la fin du 19e siècle, alors qu'il s'appelait encore Peñarroya, le groupe français a toujours été investi dans l'extraction minière.D'abord dans les minerais non ferreux, puis progressivement dans les "minéraux de performances": argile, kaolin, talc, quartz ou autres corindons que les industriels incorporent, finement broyés, dans leurs produits pour en améliorer la brillance, l'opacité, la blancheur, la dureté ou la durée de vie...Son tournant industriel s'est accéléré en 2017 avec l'acquisition de Kerneos. Cette ancienne filiale de Lafarge produit des ciments à base d'aluminates de calcium obtenus par cuisson à très haute température de chaux et d'alumine.L'opération a fait de la construction le premier marché d'Imerys, avec 32% de ses ventes.De Kerneos, Imerys a aussi hérité son centre de recherche de Vaulx-Milieu (Isère), en grande banlieue lyonnaise, petit bijou technologique un peu perdu au milieu de la plus vaste zone logistique de France."Un labo de classe mondiale", avec ses 93 chercheurs et techniciens, s'enorgueillit son patron Chris Parr. L'un des sept dont dispose Imerys dans le monde.Il est notamment doté d'un microscope électronique à balayage disposant d'une platine chauffant jusqu'à 1.600°, qui permet de visualiser en temps réel la transformation de matières soumises à de très fortes températures. Il n'y en a que trois en France, les deux autres se trouvant dans des centres de recherche académique.La nouvelle extension du centre, lancée dans les prochains jours pour un coût compris entre 3 et 5 millions d'euros, étudiera comment produire certains des minéraux actuellement extraits du sous-sol par Imerys à partir de déchets ou de coproduits."De la même manière qu'un diamant peut être trouvé dans une mine ou synthétisé en usine", souligne M. Parr.Un premier démonstrateur devrait être opérationnel en fin d'année.Béton vertLe centre de recherche continuera par ailleurs à mettre au point de nouvelles solutions permettant de rendre plus "verts" les métiers de la construction - un enjeu majeur de la transition écologique.Une quinzaine de nouveaux produits, développés en partenariat avec les grands clients du groupe, devraient en sortir cette année, jouant sur les qualités uniques des aluminates de calcium.Comme leur capacité à se figer rapidement. Imerys étudie ainsi comment les mélanger au béton pour construire des bâtiments avec des imprimantes 3D. Difficile en effet d'envisager des murs qui "coulent" avant de durcir !Ou leur résistance au feu, qui permet de les utiliser comme isolants. Les produits alternatifs, dérivés du pétrole, dégagent des fumées toxiques en brûlant, comme l'avait montré le catastrophique incendie de la tour Grenfell à Londres en 2017 (71 morts).En mélangeant un "coulis" d'aluminates avec des tensioactifs, Imerys est parvenu à obtenir une mousse légère qui permet de "farcir" des parpaings creux sur le site même d'un chantier. Cet isolant minéral, composé à 95% d'air, présente les mêmes caractéristiques que le polystyrène pour un poids à peine supérieur.La réduction de l'empreinte carbone du béton est une priorité pour l'industrie du bâtiment qui génère 8% du CO2 rejeté dans le monde.En y ajoutant un mélange d'argiles calcinées et de calcaire, son impact carbone peut être réduit de 35%. Problème, ce béton "écolo" met une semaine à durcir, note Hervé Fryda, responsable de la recherche et développement en matière de construction.L'apport de 1% à 2% d'aluminates permet "d'ajuster le temps de prise de quelques secondes à quelques heures", explique le responsable, démonstration à l'appui.
Il y a 3 ans et 333 jours

A Milan, un carrefour routier transformé en place publique

ITALIE. Dans le cadre de l'appel à projets urbains Reinventing Cities, mené par le C40, Nhood a remporté le projet de régénération urbaine de la Piazzale Loreto, à Milan. L'opérateur urbain, qui rassemble la foncière Ceetrus et le promoteur Nodi, a proposé de faire de ce noeud routier un point d'attraction commerciale, autant qu'un espace public rafraîchissant.
Il y a 3 ans et 333 jours

RGE chantier par chantier : l'isolation thermique en tête des demandes

LABEL. Le démarrage de l'expérimentation du RGE chantier par chantier est "très encourageant", assure Qualibat dans un communiqué de presse. La dynamique est notamment tirée par les travaux d'isolation thermique.
Il y a 3 ans et 333 jours

Église de la Trinité: lancement du plus gros chantier de restauration du patrimoine de la ville de Paris

Construite entre 1861 et 1867 par l'architecte Théodore Ballu, cette église massive évoque l'architecture religieuse typique du Second Empire: monumentale, avec un clocher qui culmine à 65 m de hauteur, et pompeuse, avec une riche ornementation.Fragilisée par des pierres de mauvaise qualité, elle aura connu la malédiction de trois campagnes de restauration qui n'auront fait qu'accélérer les dégradations de ses façades.C'est dès ses premières années que certains matériaux se dégradent, en raison notamment de la pollution provenant en partie des poussières de charbon issues de la Gare Saint-Lazare proche.Une première restauration est menée quinze ans après sa construction, une autre entre 1921 et 1924, une dernière s'achève il y a 36 ans. L'insertion de ragréages à base de ciment métallique accélère la détérioration.Pollution, mauvaise qualité des pierres choisies; ce sont les mêmes pathologies principales que rencontrent de nombreuses églises parisiennes construites à la fin du XIXe siècle, observe la mairie de Paris."Avec son échafaudage à 70 mètres du sol, ce chantier bat tous les records pour la Ville. Il est le plus important qui a démarré lors de la précédente mandature et qui se terminera à la suivante, en 2027", a déclaré à l'AFP Karen Taïeb, adjointe à la maire socialiste en charge du patrimoine et des relations avec les cultes.20,2 millions d'euros du chantier de la Trinité seront financés par la Ville et 3,8 millions d'euros par la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) d'Ile-de-France.La première tranche, qui se terminera en octobre 2023, comprend notamment la restauration extérieure et intérieure du campanile, des deux tours lanternes, du mur pignon nord avec sa balustrade.
Il y a 3 ans et 333 jours

"Il faut faire tomber le mythe d'écoles d'architecture et de paysage progressistes en termes d'égalité", collectif Architoo

D'après le collectif Architoo, composé d'une quarantaine d'enseignantes et d'enseignants des écoles d'architecture et de paysage françaises, la situation ne s'améliore pas en faveur de l'égalité des genres et de la diversité dans leur établissements. Pire, ces questions ne seraient pas légitimes pour […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 333 jours

Le sauvetage complexe du château de Villers-Cotterêts, un joyau royal oublié

Dans ce château situé dans l'Aisne, à 85 km au nord-est de Paris, François Ier avait émis en 1539 l'ordonnance imposant le français comme langue de l'administration: un acte fondateur dans l'histoire de France.Depuis un an, 250 ouvriers et artisans s'affairent derrière des bâches de plastique qui couvrent murs et toitures. Avec un financement public de 185 millions d'euros, c'est le deuxième chantier du patrimoine, après Notre-Dame de Paris. Surmonté de la deuxième grue la plus haute de France.Cet été, à plein régime, ils seront 600 artisans de divers corps de métier à y travailler. La première tranche du chantier, avec la finalisation d'un parcours de visite racontant l'histoire de la langue française, doit être achevée au printemps 2022, l'ensemble un an plus tard.Cette ancienne résidence royale gérée par le Centre des monuments nationaux (CMN) doit devenir un lieu à la fois de visites, de recherche, de formation, d'innovation...En pleine forêt de Retz, dans ce Valois d'où est partie l'expansion du royaume de France, Villers-Cotterêts est à sa naissance au XVIe siècle une résidence appréciée des rois qui viennent y chasser et jouer au jeu de paume.Molière, Corneille et Racine y joueront plusieurs de leurs pièces.La famille d'Orléans qui a hérité du château va imposer ensuite ses rénovations architecturales au détriment de l'empreinte Renaissance d'origine. Dépôt de mendicitéAprès la Révolution, le château souffre profondément pendant deux siècles de plusieurs occupations: il sert de caserne, puis de dépôt de mendicité pendant 85 ans, puis d'hôpital militaire, de maison de retraite..."Il nous faut retrouver l'enveloppe architecturale d'origine, en retirant tous les ajouts incongrus, restaurer un monument dans un état de dégradation avancé en un temps très contraint", souligne à l'AFP Xavier Bailly, administrateur du CMN.Il désigne les plafonds ravagés par l'humidité, les bas reliefs avec des salamandres (emblème de François 1er) presque effacées. "Comme les dents cariées, chaque pierre, chaque poutre, est examinée pour décider si elles seront retirées ou sauvées", explique-t-il.Ici, une poutre est renforcée par un piton métallique et comblée avec de la résine. Là un chapiteau sculpté en calcaire provenant d'une carrière de la région attend d'être monté. Les façades Renaissance et trois joyaux -escalier du roi, celui de la reine et chapelle- doivent retrouver toute leur splendeur.Dans la chapelle, le plancher XVIIIe ajouté par le duc d'Orléans sera retiré pour dégager la voûte d'origine sur charpente lambrissée. Pour le reste, les murs intérieurs ajoutés au fil des siècles sont abattus et l'espace est libéré pour des gestes architecturaux novateurs. "Comme il reste peu du passé, cela permettra aux visiteurs d'évoluer dans des espaces contemporains", souligne Valérie Senghor, directrice générale adjointe du CMN.Ce giga-projet, piloté par l'architecte en chef des monuments historiques Olivier Weets, doit réhabiliter 3.600 m2 de toitures, 280 fenêtres, 3.300 m2 de planchers.Quand elle sera achevée en 2023, la "cité internationale de la langue française" offrira, outre le parcours de visite permanent ouvert dès 2022, des salles d'expositions, un auditorium, douze résidences d'artistes. Et un "ciel lexical": sur 600 m2 de verrière, où des mots seront inscrits, dont certains s'éclaireront la nuit.Dans ce département en difficulté économique, Emmanuel Macron voudrait que Villers-Cotterêts devienne "un pôle d'innovation avec des start-ups travaillant sur la langue", indique-t-on à l'Elysée.Pour sa réussite, des partenariats sont noués avec l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), des chaînes comme TV5 Monde et de nombreux autres acteurs francophones.En choisissant Villers-Cotterêts, municipalité passée au Rassemblement national, Emmanuel Macron entend "poser un projet de reconquête républicaine" et "un acte de décentralisation", souligne-t-on à l'Elysée.
Il y a 3 ans et 333 jours

Les sculptures en béton de Joséphine Chevry sauvées par Alphi

En novembre dernier, Béton[s] le Magazine lançait un appel à mécénat pour sauver les œuvres en péril de Joséphine Chevy à La Grande Motte. Et le coffreur Alphi a répondu présent pour la moitié de son budget. Ce mécénat portera sur la rénovation des “Peignes”, sculptures en forme de “I” en béton. « Nous avons souhaité davantage participer à des évènements artistiques et culturels. Tout à commencer avec la photographe Lisa Ricciotti en janvier 2020. Avec la crise sanitaire, les choses ont été ralenties. Mais grâce à Béton[s] le Magazine, nous avons découvert le travail de Joséphine à La Grande Motte. Et nous avons adoré. Je connais d’autant plus cette ville balnéaire que j’ai effectué mes études d’ingénieur à Montpellier. J’ai toujours trouvé remarquable la réalisation architecturale de Jean Balladur, qui a pensé un mode de vie et un vivre ensemble de toutes pièces. Les sculptures de Joséphine sont liées à ce contexte. Elles font partie du visage de La Grande Motte et nous ne pouvions pas les laisser dépérir. Nous avons de plus avec elle un amour commun du béton », s’enthousiasme Alexandre Souvignet, le Pdg d’Alphi. Retour sur l’œuvre de Joséphine Chevry Il est des rencontres quasi-magiques, avec le béton comme élément fédérateur. Par un intermédiaire, je décroche mon téléphone. Pas moyen de se déplacer dans l’atelier-maison pour cause de Covid-19. J’appelle donc sur FaceTime la sculptrice Joséphine Chevry pour une interview. Et tout de suite, ça matche. Le courant passe avec cette dame élégante de 84 ans, à la voix rauque de fumeuse patentée. Là, elle me narre sa rencontre avec le béton. Avec Jean Balladur. Avec tant d’architectes. La Grande Motte (34) et son Jardin Minéral, qui dépérit sous les vents marins salés et corrosifs. Et qu’elle voudrait sauver… Mais commençons par le début de son aventure artistique. Les débuts Quand Joséphine Chevry, dite “Joséphine”, s’est-elle découverte une âme d’artiste ? « A 3 ans, je scarifiais les potirons du jardin de ma nounou. Ou j’arrosais avec une boîte de conserve trouée les cours poussiéreuses. Mes premières performances, si je puis dire… », explique Joséphine. A 16 ans, elle quitte la France pour Edinbourg, au Royaume-Uni, et s’y inscrit aux Beaux Arts. Puis, elle en revient, désirant devenir sculptrice. « Je voulais rentrer aux Beaux Arts de Paris. Maman qui était avant-gardiste, m’a dit “oui”… » Elle trouve déjà un soutien de l’Académie Charpentier, puis dans l’Atelier Marcel Gimond. Tous deux stimulent son travail aux Beaux Arts. C’est la rencontre avec l’architecte Jean Balladur qui l’encourage et lui donne confiance pour se présenter au Grand Prix de Rome, qu’elle décroche en 1966. Val d’Yerres (91), murs Cariatides et soutènement d’un parking, oeuvre réalisée avec l’architecte Jean Maneval. [©Fonds privé de l’artiste]Bernay (27), création de moules en polystyrène pour la réalisation d’une fontaine, oeuvre réalisée avec l’architecte Jean Balladur. [©Fonds privé de l’artiste]Evry (91), clôture des jardins privés du lotissement « les Epinettes », oeuvre rélisée avec l’architecte Jean Balladur. [©Fonds privé de l’artiste] Ses premières réalisations seront le fruit de sa fascination pour le béton. « Boue liquide qui, solidifiée, devient inaltérable », indique Joséphine, avec laquelle elle crée des ouvrages de grandes dimensions. « Joséphine Chevry va vers une matière modeste et primitive, mais moderne : le béton. C’est une boue liquide qui fait prise. Elle se prête avec complaisance à toutes les sollicitations du coffrage qui la contient. Elle utilise alors la souplesse et la force de cette matière contemporaine. La force, dont nous venons de parler, s’augmente par la grandeur que cette sculpture affectionne et qu’autorise la modicité de coût de ce produit. Peu de sculpteurs savent aussi bien qu’elle inscrire leur imaginaire dans la dimension qu’exige l’architecture et son environnement », expliquait alors l’architecte Jean Balladur. Le béton comme emblème Portrait de l’audacieuse Joséphine Chevry. [©Olivier Ramon] « Ma relation à l’objet est le poids, sa massivité. Je n’expose pas mes sculptures en galerie. J’aime voir les gens déambuler dans mon travail, martèle Joséphine. J’aime la proximité du corps. J’aime que chacun puisse toucher mes œuvres. J’aime descendre la sculpture de son socle pour la mettre dans la rue, les jardins, la confondre avec les architectures. Le béton m’a ainsi tendu les bras et répondait parfaitement à mes aspirations. » Les choses s’enchaînent. Au niveau de l’entrée des Beaux Arts de Dunkerque (59), elle réalise un drapé en béton de 6 m de haut. Puis, à la station de ski Puy-Saint-Vincent (05), elle sculpte toutes les coursives… Caen (14), les Mâts, éléments en béton préfabriqué, oeuvre réalisée avec l’architecte H. Ploquin. [©Fonds privé de l’artiste] Joséphine fait partie de ce mouvement de jeunes artistes de l’époque, qui vont se confronter à l’échelle du chantier architectural et urbain. Et apprendre à maîtriser ces outils et matériaux. Inventive, elle crée des moules légers en polystyrène en plusieurs morceaux, qui lui permettent de concevoir des formes par assemblage. La surface du matériau est aussi travaillée. Des empreintes sont gravées au fer de forge. Pour varier les textures et découper les blocs béton, elle utilise un fil chaud. Par contact, ce dernier fond le polystyrène et creuse le support, qui servira pour mouler le béton. Cette technique lui permet de concevoir des formes, dont le registre varie de l’arabesque à l’accident. Les coulées de béton épousent les parois des banches, qui libèrent une variété de concrétions monumentales en relief stratifiées, feuilletées, parfois drapées.  “Bétonner” La Grande Motte La Grande-Motte, 1968, une famille à la plage devant le Jardin Minéral en fond. [©Archives de la Mairie de la Grande Motte] Et nous arrivons à La Grande Motte, qui est son premier grand chantier, en 1968. Et ses œuvres monumentales. C’est Jean Balladur, encore et toujours lui, qui lui confie la réalisation de sculptures sur les dunes du Point Zéro. Il lui propose comme première page d’écriture, la plage de La Grande Motte, avec pour contrainte de fixer le sable. Car il n’y avait que marais et monceaux de sable assez “moches”. « Toute cette côte-là était sauvage dans les deux sens, le bon et le mauvais », se souvient Joséphine. A l’époque, elle arrive avec un seau de sable et des morceaux de carton. « A l’image de l’arbre ou de la concrétion du coquillage, la sculpture de Joséphine Chevry laisse affleurer à la surface de la matière le discours énigmatique du monde des choses », insistait Jean Balladur. Et ces deux-là, vont déambuler dans les dunes, parler art, parler de tout. « Une véritable symbiose. » Création du « Jardin Minéral » en 1968. Archive de la Mairie de La Grande Motte. [©Pierre Pillet paysagiste]Éléments du « Jardin Minéral » dans les dunes du Point Zéro créé par Joséphine Chevry en 1968 à La Grande Motte. [©Fabrice Duvert]Éléments du « Jardin Minéral » dans les dunes du Point Zéro créé par Joséphine Chevry en 1968 à La Grande Motte. [©Fonds privé de l’artiste]Éléments du « Jardin Minéral » dans les dunes du Point Zéro créé par Joséphine Chevry en 1968 à La Grande Motte. [©Fonds privé de l’artiste] Joséphine dessine alors sur le sable les premières formes d’écriture : des “I”, des “O” et des jambages. Elle propose ainsi un alphabet de formes simples en béton préfabriqué. Et un énorme chantier commence, de « folie le chantier ! » Moulés en béton brut, ces modules élémentaires sont préfabriqués en série, avant d’être fixés dans le sol que l’artiste a modelé en pentes douces. Le vent, la dune… Sur la dune, le béton… Joséphine a dessiné un jardin en béton, où l’on peut pique-niquer. Des formes derrière lesquelles se cacher des vents de sable, entre lesquelles courir et s’amuser à écouter les sons du souffle marin… Le Jardin Minéral devient emblématique du Point Zéro. Il figure même dans le label du Patrimoine du XXe siècle. Un jardin de sculptures en béton à sauver Création du « Jardin Minéral » en 1968. Archive de la Mairie de La Grande Motte. [©Pierre Pillet paysagiste] Après plusieurs tempêtes (notamment en 1989) et agressions climatiques, le béton des œuvres monumentales du Jardin Minéral de la Grande Motte a subi de graves lésions. De même que l’invasion de lichens et de mousse. Il est donc urgent de retrouver la “peau d’origine” des sculptures dégradées. En effet, le béton est soumis à l’épreuve du temps et du climat. Les facteurs environnementaux contribuent au développement de pathologies diverses : encrassement des surfaces, éclatement, eau douce (pluviale, acide sulfurique et nitrique) et eau de mer (sulfurique), provoquant dissolutions et décompositions du matériau. Il en est de même du cycle “gel-dégel”, qui entraîne des phénomènes d’écaillages, puis d’éclatement. Bref, il faut sauver ces œuvres en péril. A cette fin, Joséphine a créé l’association “Sous le vent_le béton”, afin d’envisager un chantier de restauration. Les travaux prévus portent sur le désensablage, la restauration des bétons après échantillonnage. Mais aussi sur la reconstitution des Peignes (formes en “I”) et le nettoyage et protection des bétons par hydro-gommage d’origine végétale, peiling et gommage. Enfin, l’étanchéité. La mairie de la Grande Motte soutient le projet et le coffreur Alphi a répondu présent pour le mécénat des Peignes, ce qui représente 50 % du budget de rénovation. C’est pourquoi nous appelons tous nos lecteurs cimentiers, bétonnières, industriels, entreprises générales… à soutenir cette initiative. A bon entendeur… Joséphine Chevry dans son atelier en 2018 en préparation de son exposition pour les 50 ans de La Grande Motte. [©Fonds privé de l’artiste] Association “Sous le vent_le béton”5 rue Marcel Pagnol – 34920 Le CresTél : +33 6 81 13 40 13 contactventbeton@gmail.comSite Internet Muriel Carbonnet 
Il y a 3 ans et 333 jours

IBAT lance sa nouvelle offre IBAT Achat ZEN pour les artisans, PME et TPE du BTP

Les artisans peuvent désormais, en quelques clics, passer leur commande à tous leurs fournisseurs depuis une seule et même application, puis piloter leurs achats. Ils gagnent ainsi beaucoup de temps dans leurs tâches administratives et maîtrisent en temps réel leurs dépenses. Ils peuvent alors se concentrer davantage sur leur cœur de métier.« Lorsque j'étais responsable d'un chantier, je passais mes soirées à vérifier mes factures mais ne savais jamais où j'en étais dans mes dépenses. Aucun outil n'était adapté à mes besoins spécifiques du BTP : je perdais énormément de temps. J'ai voulu créer un outil simple et efficace qui répond pleinement aux besoins des PME, TPE et artisans du BTP. » souligne Mélanie Lehoux, présidente d'IBAT.IBAT Achat ZEN, l'outil indispensable pour rendre plus simple et plus rapide la gestion des achats des PME, TPE et artisansIBAT confirme son engagement auprès des professionnels du BTP, afin de leur apporter toujours plus de services et d'accompagnement avec le lancement d'IBAT Achat ZEN.Grâce à un outil clé en main, simple d'utilisation, intuitif et accessible à tous, IBAT permet ainsi aux artisans de mieux gérer les documents administratifs liés aux dépenses de chantier, en particulier leurs achats auprès de leurs fournisseurs, et d'avoir un contrôle en direct de leur gestion d'entreprise via des reportings, suivi des dépenses...Par ailleurs, l'utilisateur peut géolocaliser les fournisseurs référencés autour de son chantier et passer directement commande en un clic, sans avoir à multiplier les appels téléphoniques pour valider une commande de matériaux ou de fournitures.« Nous sommes la plateforme qui rassemble l'entreprise du BTP et ses fournisseurs. Nous connaissons la valeur du service rendu par les fournisseurs pour une entreprise de bâtiment et leur rôle de conseil technique. C'est pour cela qu'IBAT digitalise les tâches administratives tout en conservant une place centrale à la relation humaine entre les professionnels du BTP et les fournisseurs. Nos partenaires fournisseurs sont les principaux acteurs du marché, ils peuvent se référencer directement sur l'outil et permettre ainsi à leurs clients de passer leurs commandes via l'application. Je précise que nous ne sommes pas une marketplace, nous ne prenons pas de commission sur les ventes et n'interférons pas dans la relation commerciale entre les fournisseurs et les entreprises », précise Mélanie Lehoux.500 000 références sont d'ores et déjà disponibles sur IBAT Achat ZEN dans les domaines d'application suivants :structure/gros œuvre : acier, profilé métallique...négoces matériaux gros œuvre et TP : maçonnerie, isolant, voirie, équipements routiers, bois, produits d'étanchéité, produits de carrière...matériel de chantier : manutention, stockage, matériel de carrière, matériels électriques de chantier...location matériels et véhicules de chantier…fournitures pour second œuvre : plomberie, fournitures électriques, menuiserie, revêtement de sols et murs, terrasse et jardin…outillage et quincaillerie : matériels et consommables électroportatifs, matériels de peinture, quincaillerie...produits chimiques du BTP : traitement des métaux, des joints, des bétons…Avec IBAT Achat ZEN, l’utilisateur peut :créer et personnaliser son espace entreprisechoisir ses articlesfaire une demande de devispasser sa commandesuivre son budget en temps réelAvec cette nouvelle application, la gestion et le suivi d’un chantier se fait en toute sérénité. Le gérant dispose de toutes les clés pour piloter simplement sa dépense et libère du temps pour son cœur de métier. “Avec IBAT Achat ZEN, nous avons tout simplement adapté ce qui existe dans votre vie de tous les jours, à l’activité des professionnels du secteur du bâtiment. Pour vos achats sur chantier, restez ZEN, IBAT s’occupe de tout ”, assure Mélanie Lehoux.
Il y a 3 ans et 333 jours

Villeurbanne va doubler son centre-ville d'ici à 2030

AMENAGEMENT. A Villeurbanne (69), le projet Gratte-ciel centre-ville, initié en 2011, a été légèrement retouché de manière à offrir davantage d'espaces publics aux habitants. Cette opération devrait permettre de doubler le centre-ville d'ici à 2030. Découverte.
Il y a 3 ans et 333 jours

Premier béton à partir d’Anthropocite

Grâce à son procédé breveté de fossilisation, Néolithe a créé une nouvelle matière, l’Anthropocite, qui se présente sous la forme de granulats minéraux issus de la fossilisation de déchets non-recyclables…Cet article Premier béton à partir d’Anthropocite est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 333 jours

Architoo, écoles d'architecture et de paysage : l'égalité, maintenant !

Créé en 2020 par une quarantaine d'enseignantes et d'enseignants des écoles d'architecture et de paysage, le collectif Architoo dénonce dans un manifeste la persistance des pratiques discriminatoires et les violences de genre dans leurs établissements. Le texte réclame de l'administration et de tout le corps enseignant le respect et […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 333 jours

Appel de fonds pour réaménager l'intérieur de la cathédrale de Notre-Dame de Paris

Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, a expliqué vouloir "faire entrer la cathédrale dans le XXIe siècle, tout en maintenant la préservation de son identité propre, dans l'esprit de la Tradition chrétienne".La collecte du "Fonds Cathédrale" effectuée sous égide de la Fondation Notre-Dame, sera désormais consacrée à cet objectif: un vaste programme d'aménagements intérieurs qui "nécessite une nouvelle levée de fonds évaluée pour au moins 5 à 6 millions d'euros".Parmi les artistes retenus, plusieurs feront don de leur création. Du mécénat va être recherché. La fondation américaine "Friends of Notre Dame de Paris" accompagnera cette campagne.La loi de juillet 2019 sur la restauration de l'édifice encadre strictement la souscription nationale, qui porte sur la conservation et la restauration de l'édifice, propriété de l'Etat.La Fondation Notre-Dame, choisie après l'incendie en avril 2019 comme une des quatre fondations habilitées à recevoir des fonds de la souscription nationale, a déjà recueilli 85,8 millions d'euros sur un total de 267,7 millions d'euros de dons qui lui ont été promis. Plus que 800 millions d'euros de dons et promesses de dons ont été récoltés au total pour les travaux sur le monument gravement endommagé par l'incendie du 15 avril 2019.Au 10 juin, 85,8 MEUR de dons ont été recueillis par la Fondation Notre Dame. Le total des engagements de dons à recevoir s'élève à 267,7 MEUR.Le programme d'aménagements intérieurs est lui entièrement à la charge de l'affectataire, l'Eglise. Les travaux viseront notamment à proposer un nouveau parcours de visite aux six millions de fidèles, pèlerins et touristes annuels.Les projets couvrent, entre autres, le mobilier, la mise en lumière, le son, une extension de l'orgue de chœur.Après une phase de plusieurs mois consacrée à la consolidation du bâtiment, les travaux de restauration à proprement dit démarreront après l'été.
Il y a 3 ans et 333 jours

Polynésie: la climatisation maritime de l'hôpital bientôt achevée

Le dernier tronçon du système de climatisation par les eaux froides des profondeurs, permettra au Centre Hospitalier de la Polynésie de faire des économies de 30% sur sa facture d'électricité.
Il y a 3 ans et 333 jours

La part des énergies fossiles au niveau mondial n'a pratiquement pas diminuée en dix ans

Les combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz), sources de l'essentiel du réchauffement climatique, représentaient toujours 80,2% de la consommation d'énergie finale en 2019, contre 80,3% en 2009, pointe ce réseau d'experts dédié aux renouvelables.Dans le même temps, la part des énergies renouvelables (qui ont crû d'environ 5% annuellement) est passée de 8,7% à 11,2% du total, sur fond de croissance de la demande énergétique mondiale, indique ce rapport mondial 2021.Au sein du G20, quatre Etats, plus l'UE, s'étaient fixé en 2020 des objectifs de déploiement de renouvelables incluant tous les usages et secteurs (électricité, transport, chauffage, refroidissement, industrie): Allemagne, Italie, France et Grande-Bretagne, ces deux derniers peinant d'ailleurs à les atteindre."Nous sommes loin du changement de paradigme nécessaire à un avenir énergétique propre, plus sain et plus équitable", souligne le rapport."Avec des subventions aux carburants fossiles qui atteignent 550 milliards de dollars en 2019 - près du double par rapport aux investissements dans les renouvelables - les promesses d'action climatique des dix dernières années se révèlent être surtout des paroles en l'air", estime la directrice de REN21, Rana Adib."L'année 2020 aurait pu changer la donne", mais les plans de relance post-Covid accordent six fois plus d'investissements aux fossiles qu'aux renouvelables.Le secteur de l'électricité en revanche a fait "des progrès considérables". Aujourd'hui, la quasi-totalité des nouvelles installations électriques sont renouvelables, et plus de 256 gigawatts (GW) ont été ajoutés en 2020, dépassant le précédent record de près de 30%.Dans un nombre croissant de régions, dont certaines parties de la Chine, UE, Inde et États-Unis, il est désormais moins coûteux de construire des parcs éoliens ou photovoltaïques que d'exploiter les centrales au charbon existantes, plaide REN21."Les gouvernements ne doivent pas se contenter de soutenir les énergies renouvelables mais aussi mettre rapidement hors service les centrales à combustibles fossiles", insiste Mme Adib. "Pour cela, il faut faire de l'adoption des énergies renouvelables un indicateur clé de performance pour toutes les activités économiques, budgets et marchés publics. Chaque ministère devrait ainsi avoir des objectifs et plans à court et long termes".