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Il y a 4 ans et 228 jours

Une journée en ligne autour de la massification de la rénovation

Alors que le salon ARTIBAT est repoussé d’un an, Jeudi 22 octobre 2020, les organisateurs et NOVABUILD proposent une journée en ligne dédiée aux solutions terrain pour faciliter la massification de la rénovation. Ainsi, alterneront des séquences de présentation des solutions innovantes portées par les 10 lauréats du concours CIRQ 2020 avec des séquences thématiques d‘experts de terrains et des retours d’expériences autour de : l’innovation pour massifier, la rénovation du patrimoine bâti, la massification dans le logement individuel et collectif, l’économie circulaire en rénovation. Marjolaine MEYNIER MILLEFERT, Députée et co-Présidente du PREB (Programme de Rénovation Énergétique du Bâtiment) et Sabine BASILI, Présidente du Programme national pour la qualité de la construction et de la transition énergétique, ouvriront cette journée. Elles nous présenteront le plan rénovation, les moyens alloués par le gouvernement grâce au plan de relance et les solutions proposées par les entreprises. Laurent ROSSEZ, Président de NOVABUILD, et Michel BROCHU, Président de la CAPEB Pays de la Loire, récompenseront en clôture, les 3 premiers lauréats. Les 10 lauréats CIRQ 2020 1er Prix du jury : Isol’En Paille : ISOL’en Paille produit sur mesure une gamme d’isolants de qualité adaptée aux besoins de la construction comme de la rénovation. La botte de paille est l’isolant low-tech open-source le plus abouti ! La Botte de 22, de dimensions innovantes, est une solution de bottes en paille de 22 cm d’épaisseur. Elle est produite dans une usine dédiée et respecte le cahier des charges des règles professionnelles de la construction paille. 2ème Prix du jury : AIR : Signée YLE Architectures, cette solution de végétalisation destinée aux cours d’immeubles haussmanniens garantit l’apport d’air frais dépollué dans les appartements grâce à un système de cheminées solaires basé sur le principe de tirage thermique. La création d’écosystèmes rafraîchissants avec des cours végétalisées selon un principe de strates végétales dépolluantes, couplée au réinvestissement des cheminées raccordées, assure une qualité de l’air optimale des différents lots habitat de la copropriété. 3ème Prix du jury : MAXEEM : Maxeem, plateforme de services numérique, agrège un ensemble de données permettant d’accéder à distance à des informations relatives au bâtiment (surface, nombre d’étage, année de construction…), d’évaluer son potentiel de rénovation, de structurer un préchiffrage travaux ainsi que le montage du plan de financement. Elle identifie les professionnels RGE à proximité pour faciliter la mise en œuvre des projets de rénovation énergétique. Les professionnels sont plus performants grâce à ces outils, développant la confiance avec les donneurs d’ordres. Ces trois lauréats se verront récompensés d’une journée de coaching par OmniGibus (agence spécialisée dans la « Formation Média Training et Prise de parole ») ainsi que d’une dotation de 2 000 € (pour le 1er prix) et 1 000 € (pour les 2ème et 3ème prix). ARTICONNEX : Articonnex apporte aux artisans du bâtiment des solutions pour améliorer leur gestion des matériaux et leurs investissements en machine tout en plaçant l’économie du circulaire au cœur du projet. Articonnex propose un triptique de solutions : une marketplace (revente de matériaux neufs et de réemploi – location d’atelier et matériels de chantiers), un premier entrepôt physique dédié au réemploi et un web magazine pédagogique. BATIRESO : Plateforme de digitalisation et de dématérialisation permettant de contextualiser les échanges entre donneurs d’ordre et entreprises de la construction. Cet outil en ligne est destiné à moderniser les process administratifs de lancement d’appels d’offre et de suivi de chantiers entre professionnels du bâtiment. BATIRESO permet de gagner en productivité en diminuant les tâches administratives liées aux échanges sur un projet de construction. BIModeler : Modélisation BIM semi-automatique des lots architecturaux sur REVIT en LOD 200 / 300 à partir du plug-in BIModeler. Cette solution se caractérise par le suivi de la prestation via une plateforme collaborative full web ainsi que le suivi et le contrôle du process par un expert en modélisation BIM. BIModeler permet une diminution des coûts et délais de modélisation ainsi que des erreurs humaines. BIModeler facilite l’accès au processus BIM. FEELBAT : Les capteurs DELTA Feel permettent de suivre l’évolution des fissures et mouvements d’un bâtiment ou ouvrage d’art via une application dédiée. Le système permet de démocratiser la solution, d’anticiper les désastres sur les balcons et bâtiments. Par leur taille et leur prix ils peuvent couvrir plus de zones que les capteurs actuels. L’ASSECHEUR : Ce procédé assèche tous types de murs : plein/creux, quel que soit le matériau à la suite d’un dégât des eaux : inondation, infiltration, remontées capillaires. Il s’agit d’un traitement naturel de l’humidité du mur : pas de produit chimique, pas d’onde magnétique. L’évolution technologique du syphon atmosphérique par l’utilisation de composants électroniques miniaturisés garantit un volume d’air circulant dans le mur est constant et suffisant pour l’assécher. MON Artiz : Cette initiative structure un réseau d’artisans sélectionnés sous une marque commune pour promouvoir la rénovation énergétique. Elle met à disposition une application numérique pour les accompagner dans leur quotidien et disposer d’une offre élargie par de nouveaux services innovants (possibilité d’intégrer une maquette BIM simplifiée, proposition de variantes pour une rénovation énergétique performante). We Love Réno : Plateforme web collaborative de gestion de travaux, de la gestion commerciale, jusqu’à la réception du chantier. Tous les intervenants du projet peuvent s’organiser, interagir et suivre en temps réel l’évolution du chantier. La plateforme intègre à la fois un CRM, les notices de travaux avec estimatif, un espace d’échange de documents, une planification du suivi de chantier ou encore l’organisation de rendez-vous BtoB. Rendez-vous sur ARTIBAT les 13, 14 et 15 octobre 2021 pour rencontrer « physiquement » les lauréats CIRQ 2020.
Il y a 4 ans et 228 jours

Le Groupe Ramery engage une nouvelle étape de son développement

En 2019, il affichait un chiffre d'affaires de 532 M€, comparable à celui de 2018. Solide et résilient, le groupe familial entame une nouvelle étape de son histoire. Depuis le 17 septembre dernier, Matthieu Ramery en assure la présidence, entouré d'un comité de direction renouvelé.Nouvelle gouvernance, nouvelle organisationEn 2007, Michel Ramery, fondateur du groupe éponyme, confiait à Philippe Beauchamps une double mission : impulser à l'entreprise une nouvelle dynamique et accompagner sa transmission à son fils, Matthieu. 13 années plus tard, la mission est accomplie. Matthieu Ramery a ainsi pris la Présidence du Groupe, le 17 septembre 2020, réaffirmant sa volonté de le maintenir dans le giron familial.Philippe Beauchamps demeure à ses côtés en qualité de Directeur Général, en charge des relations extérieures.Pour poursuivre le développement du groupe, Matthieu Ramery s'entoure d'une nouvelle équipe dirigeante composée de 7 membres aux profils complémentaires :Jérôme Boudier EnergieXavier Deltour Travaux publics – Enveloppe Bâtiment Hauts de FrancePascal Foulon Métiers fonctionnelsLaurent Gibello Contractant & CommerceJean-Louis Robart Bâtiment Normandie & Aquitaine QSSE & Développement Durable MatérielOlivier RomainEnvironnement & MatériauxChristophe ThiébautImmobilierUn groupe solide et résilientPour conforter sa structure financière, le Groupe Ramery a engagé ces dernières années, notamment en 2019, une démarche volontariste visant à retrouver l'équilibre de ses entités les plus fragiles et à accroître sa rentabilité. Les résultats sont au rendez-vous. En 2019, avec un chiffre d'affaires de 532 M€, comparable à celui de 2018, le groupe a affiché un résultat d'exploitation en hausse de 40% passant de 12,8 M€ à 18 M€.Solide, il a pu affronter la crise sanitaire avec le soutien de ses partenaires bancaires et de l'Etat. Dès mai 2020, les premiers chantiers ont repris, participant ainsi à la relance du secteur avec une attention particulière apportée aux délais de règlement des fournisseurs, tout comme les collectivités ont veillé à réduire les leurs. A ce stade, et sous réserve d'aléas climatiques et de recrudescence de la Covid-19, l'année en cours devrait se clôturer avec un chiffre d'affaires en recul de 15% environ, avec une prévision de résultat à l'équilibre.Quelques chantiers emblématiques décrochés en 2020Le court Suzanne Lenglen de Roland Garros (6M€ - conception réalisation - couverture du stade existant)La Chambre des métiers d'Arras (11,7 M€ - construction d'un nouveau bâtiment)L'EHPAD de Saint Amand les Eaux (31 M€ - marché global de performance - 287 lits).Le centre aquatique de Lens (31M€ - marché global de performance).TOTAL Établissement des Flandres à Mardyck (500 K€/an pendant 5 ans - contrat de nettoyage industriel et Gestion Déléguée des Déchets).ECO-MOBILIER (2M€/ an pendant 6 ans - renouvellement du contrat dépt 59/62 de collecte et transformation de déchets d'ameublement - 40 à 50 KT par an)Villa Cofféa - construction ensemble immobilier de 97 logements, parkings, commerces à Mérignac (7,8M€ - gros œuvre étendu).ORANO Cycle LA HAGUE – Projet DFG RESINES bâtiment nucléaire (11,6 M€ travaux de génie civil )Le carrefour du Fer à Cheval à Croix (1,3M€ lot voirie, assainissement, aménagement)Usine Blédina à Steenvoorde (830k€ Voierie Réseaux Divers de la nouvelle unité de filtration)Oncolille Nouveau Centre de recherche en cancérologie à Lille (4, 7M€ CREM – ventilation, gestion des fluides, exploitation et maintenance)Rive Gauche à Haubourdin (15 M€ Programme immobilier 79 logements)
Il y a 4 ans et 229 jours

Fissuration thermique, spectaculaire mais sans gravité

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Faïencage visible, dont la maille est de l’ordre de 15 cm. [©Paul Acker] Un simple bassin de forme cubique, en béton faiblement armé (Fig 1), a été dimensionné sous chargement hydrostatique. La sollicitation majeure à laquelle il est soumis est due à un gradient thermique, de l’ordre de 50 °C.  Situé dans une usine agro-alimentaire, ce bassin-tampon est alimenté en continu par un mélange, très concentré et chaud, d’eau et d’acides gras. La température des effluents varie entre 50 °C et 75 °C. Cependant, le niveau de remplissage oscille en permanence, sur toute la hauteur du bassin. La fissuration et les efflorescences observées sur les parements extérieurs – spectaculaires, mais sans gravité – fournissent des informations précieuses sur les paramètres physiques et géométriques des fissures de retrait. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 229 jours

L’addition, s’il vous plaît !

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Pour apporter une nouvelle propriété, donner une nouvelle couleur, les additions sont nombreuses. [©Surchistes] Cendres volantes, fillers calcaires ou siliceux, fumées de silice, laitiers de hauts fourneaux, métakaolins, pigments et pouzzolanes… Autant de matériaux qui entrent dans la famille des additions pour béton et lui confèrent des propriétés particulières, en suivant la norme NF EN 206/CN. Point sur l’offre actuelle des industriels. Argéco : Pour tous types de matériaux cimentaires Le métakaolin flash d’Argéco participe à l’amélioration des performances mécaniques des bétons.[©Argéco] Argéco est une filiale du groupe Colas. Implanté à Fumel (47), l’industriel est spécialisé dans la calcination flash d’argiles, et dans la conception et la commercialisation de liants prêts à l’emploi. Le métakaolin flash d’Argéco participe à l’améliorer des performances mécaniques des bétons. Il peut ainsi s’utiliser pour la formulation de béton de types BHP, BTHP, Bfup.« Il permet aussi d’augmenter la longévité des bétons, de les rendre plus durables face aux agressions extérieures etde réduire leur bilan carbone, explique Pierre Drelon, responsable technico-commercial. En effet, nos métakaolins flash génèrent un bilan CO26 à 7 fois inférieur à celui du clinker. C’est-à-dire, 139 kg éqCO2/t produite, contre 870 kg éqCO2pour le CEM I, selon l’Ademe. C’est la seule addition réactive du marché à ne pas être un co-produit dépendant d’une industrie “mère”. » Le métakaolin s’utilise dans tous types de matériaux cimentaires. « Il est activé par la portlandite – chaux - libérée par l’hydratation du clinker. Donc, dès qu’il y a du ciment ou de la chaux, le métakaolin est efficace et renforce la structure via la création d’hydrates supplémentaires. » Si elle s’adapte à tous les domaines, aujourd’hui, cette addition est davantage mise en œuvre dans le domaine du BPE et du génie civil. Condensil : De la formulation à la pratique Chantier de Nouvelle Route du Littoral à La Réunion.[©ACPresse] Condensil commercialise de la fumée de silice sous différentes formes, qui est produite en France dans les usines de Ferropem. « Nous accompagnons nos clients sur les aspects techniques d’utilisation de la fumée de silice, explique Franck Besse, directeur de Condensil. De la formulation théorique à l’étude pratique, en partenariat avec le laboratoire Sigma Béton et sur les aspects logistiques avec SATM Transport. » Sur béton frais, ce matériau optimise la maniabilité, la consistance dans le temps. Ou encore la pompabilité sur de grandes distances. « Il permet aussi la réduction de la ségrégation, de la chaleur d’hydratation et de l’exsudation. Sur le béton à l’état durci, la fumée de silice améliore les résistances mécaniques. Mais aussi, la résistance aux attaques chimiques, aux sulfates et aux chlorures, à la corrosion des armatures, aux cycles gel-dégel, aux chocs et à l’abrasion. »Les additions de Condensil peuvent s’utiliser dans différents cas de figure. « Elles sont couramment utilisées dans les Bfup, BTHP et BHP. » La fumée de silice s’adapte aussi à la formulation des bétons projetés, aux bétons d’ouvrages d’art ou exposés à des agressions chimiques. « Son incorporation pour la valorisation de sédiments marins contaminés, comme vu récemment dans le cadre de l’aménagement de la plate-forme de Bessain-Huppain, offre des solutions innovantes et de nouveaux débouchés à cette addition. » GCP Applied Technologies : Toujours dans la tendance Chantier de logements situés à Massy (91).[©GCP Applied Technologies] L’esthétique des bétons est une thématique importante dans l’activité de GCP Applied Technologies. C’est tout naturellement que l’industriel propose des pigments. Si le choix de teintes est vaste, « La gamme standard évolue en fonction des demandes, explique Benoît Baulande, directeur commercial et technique. Elle est le reflet d’un nouvel état d’esprit général. »En effet, les pigments aussi se mettent au vert. Non en termes de couleur, mais dans la démarche écologique, environnementale et de bien-être dans la ville. « Les teintes claires, beige à l’image du Kaolor PF1930 ou ocre/jaune comme le Kaolor PP100 et PP121 font partie de nos best-sellers, alors qu’il y a 10 ans, nous étions sur des bases noires, grises et rouges. Il y a une vraie attente des architectes et des maîtres d’ouvrage autour de la minéralité, du local avec des couleurs de roches régionales. Et la volonté de créer des îlots de fraîcheur à base de Kaolor, contenant des pigments blancs comme le PP 900. »GCP Applied Technologies propose aussi des prémix composés de pigments purs et de métakaolins (gammes PF et PM).« Nous n’utilisons que des métakaolins très clairs, les plus blancs possible. Ils apportent durabilité et réduction des risques d’efflorescence du béton. La part peut aller de 25 à 90 %, selon la demande. »Enfin, il y a un an, GCP a mis à disposition des architectes l’application Pieri. Elle permet non seulement de choisir et de découvrir le nuancier de teintes de l’industriel, mais aussi, de photographier des pierres ou roches et de trouver la couleur disponible la plus proche. Mapei : Des teintes sur mesure Réalisation des zones de parking et de circulation des voiturettes et vélos au Center Parks du Bois aux daims, à Morton (86).[©ATB-Mapei] La spécialisation de Mapei oscille entre les matériaux de construction et la chimie. L’industriel propose une large gamme de produits pour le monde du béton. Optimisation de formules, adjuvantation… Autant de solutions accompagnant les producteurs de matériaux. Parmi ses différents produits, Mapei bénéficie d’une ligne de colorants pour le béton et son esthétique. Sous la marque Mapecolor Pigment, l’industriel propose près de dix teintes standards et une infinité de couleurs sur mesure. En effet, Mapei fournit à ses clients BPE ou préfabricants privilégiés un appui marketing personnalisé. Comme les nuanciers réalisés à partir de leurs matériaux (ciment, additions, granulats).Le conditionnement peut aussi se faire à la demande : big bag, sac papier ou sachet hydrosoluble. Les solutions Mapecolor Pigment peuvent être livrées, en conditionnement standard, entre 48 h et 72 h. D’ailleurs, dans le cadre de sa démarche de développement durable, Mapei s’est engagé dans le programme Fret 21, afin de réduire les émissions de CO2de ses activités de transport. Omya : 136 ans dans le calcaire Omya est spécialisé dans la production de charges calcaires micronisées.[©Omya] Depuis près de 136 ans, Omya est spécialisé dans la production de charges calcaires micronisées. Dans le domaine du béton, l’industriel a développé des additions calcaires sous les marques Betocarb et Betoflow D. « Ces matériaux permettent d’optimiser la compacité des bétons et mortiers. Et d’améliorer la résistance à la ségrégation des compositions, explique Pascal Gonnon, responsable des applications ciment, mortier et béton. Mais aussi, de formuler des liants équivalents, de participer au développement de la résistance mécanique des bétons et de réaliser des mélanges ternaires à faible empreinte carbone. » Les solutions d’Omya peuvent être utilisées pour faire plusieurs types de bétons. « L’évolution des calcaires micronisés industriels et de leurs applications est à corréler avec le développement des bétons innovants, tels que les bétons auto-plaçants depuis les années 2000. »Ces matériaux sont aussi adaptés aux bétons à hautes et à très hautes performances, ainsi qu’à l’impression 3D. « Ces innovations se réalisent dans l’industrie de la préfabrication, des bétons de chantier et prêts à l’emploi. »En ce moment, Omya planche avec l’Afnor sur la mise à jour de la norme NF 18-508 addition calcaire, datant de 1995. « Nous travaillons aussi sur un projet de norme européenne », conclut Pascal Gonnon. Pouzzolanes des Dômes : Léger et isolant Les caractéristiques intrinsèques de la pouzzolane (poreuse et légère) sont des atouts pour les bétons.[©Pouzzolanes des Dômes] La société Pouzzolanes des Dômes exploite et gère une carrière de pouzzolane, située au cœur du Parc régional des volcans d'Auvergne. L’industriel produit près de 120 000 t/an de matériaux utilisés dans de nombreuses applications dont les bétons spéciaux et techniques. Les caractéristiques intrinsèques de la roche (poreuse et légère) sont des atouts pour les bétons. « La pouzzolane apporte de la légèreté et des propriétés isolantes », explique Sébastien Masclet, directeur. La granulométrie choisie est importante dans la confection des bétons réalisés. « Il faut veiller à conserver les bulles d’air naturelles de la roche si l’on veut garantir le caractère isolant. » Ici, les marchés touchés sont à la fois la rénovation et la réhabilitation de bâtiments anciens, pour le côté “béton léger”. Mais aussi, la construction neuve et la maison individuelle pour les “blocs isolants”. L’addition de pouzzolane dans la formulation permet aussi une bonne résistance au gel et aux acides faibles. Côté environnement, la société s’est engagée dans différentes démarches (charte environnement de l’Unicem, “Marque Parc”, relation privilégiée avec le Comité environnemental de l’Impluvium des eaux de Volvic et intervention d’un botaniste sur le site), afin de s’inscrire dans une politique de développement durable en lien avec les enjeux du territoire. Sibelco : Une gamme de plus en plus éco-responsable Le site de Sibelco, en Belgique, dispose désormais d’éoliennes pour ses besoins énergétiques.[©Sibelco] Avec ses 130 sites et ses 5 500 collaborateurs partout dans le monde, le Belge Sibelco est un acteur majeur du traitement des minéraux. Dans la catégorie “additions pour béton”, l’industriel propose différentes formes de sable de silice. « Pour le béton prêt à l’emploi sur chantier ou préfabriqué, nous nous adaptons à la demande, explique Quentin Schotte, responsable marketing construction et fonderie. La granulométrie diffère. Nous avons plusieurs qualités et teintes de sables, qui permettent de jouer sur l’esthétique et de diminuer la part de ciment dans le béton. Et ainsi, de réduire son impact environnemental. »Cette dernière notion est importante pour Sibelco, qui compte bien l’incorporer dans son offre et sa production. « La question de la préservation des matières premières et celle touchant aux émissions de carbone concernent tous les domaines de la construction. Nous travaillons de plus en plus sur des gammes de fillers, de produits pouzzolaniques ou de granulats issus du recyclage. Mais aussi, sur notre façon de produire. Sur notre site en Belgique, nous avons fait implanter des éoliennes pour nos besoins énergétiques et nous mettons en place des parcs de panneaux photovoltaïques flottants sur des lacs de carrières en fin de vie en France et en Belgique. » Sika : Le règne des pigments Sika propose plusieurs gammes et teintes de pigments pour béton.[©Sika] Sika dispose de plusieurs gammes de pigments pour béton. La ligne Sika ColorCrete se présente sous la forme de granulés. Et ce, pour un écoulement fluide, sans dégagement de poussière. Elle est particulièrement adaptée aux bétons architectoniques, à la préfabrication légère, à l’image des pavés, tuiles ou encore bordures… et à la préfabrication lourde. Si Sika propose un large choix de teintes, la version Sika Colocrete Mix permet un service sur mesure.De son côté, le SikaCem Color est un colorant en poudre constitué d’oxydes minéraux. Il convient aux matériaux à base de ciment, de chaux ou de plâtre. La solution de l’industriel suisse se met en œuvre pour la coloration dans la masse des bétons et des mortiers à base de ciment : chapes, jointements, dalles béton ou bétons esthétiques. Le SikaCem Color bénéficie d’une bonne tenue aux UV et n’impacte pas le temps de prise. Il existe en différentes couleurs, telles que le jaune, l’ocre, le bleu, le noir, le rouge ou encore le vert. Et d’autres… Ce “tableau” du marché des additions n’est pas exhaustif. Il existe de nombreux acteurs dans le domaine, à l’image d’Additives, Chryso, Ecocem, Eurotex, Huntsman, Lanxess ou encore Surschiste… Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 230 jours

Vienne : Du “sur mesure” pour un centre aquatique

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. ABP est un spécialiste de la préfabrication sur mesure. [©ABP] En 2003, ABP (Art du béton préfabriqué) s’est installé sur la technopole du Futuroscope pour produire des éléments préfabriqués sur mesure. « Notre usine compte quinze salariés répartis entre l’atelier de production béton et l’atelier de menuiserie, qui réalise les coffrages, indique Audrey Rousselle, technico-commerciale de la marque. Sur demande, nous réalisons des éléments pour les entreprises de gros œuvre, comme les longrines, poutres, poteaux, voiles, balcons et corniches… Nous réalisons aussi des éléments spécifiques pour les entreprises de TP et de génie civil, dalles et corniches de pont par exemple. Et de plus, nous fournissons les entreprises paysagistes pour du mobilier urbain sur mesure. Nous proposons de nombreuses finitions : béton gris, blanc, sablé ou balayé. Nous fabriquons des éléments en béton déco-gravé ou matricé. Pas de standard, pas de produits catalogue, du sur mesure uniquement ! Nous livrons sur les zones de Poitiers, Tours et tout le Grand Ouest. Mais aussi en région parisienne, parfois au-delà… » Ce savoir-faire a été mis à contribution sur le chantier “Balsanéo”, un centre aquatique en construction à Châteauroux. C’est un complexe qui proposera une halle sportive, une halle ludique et un espace de balnéothérapie. Le tout dans un cadre architectural tout en courbes. « Nous avons d’abord fourni les longrines, qui constituent la base du bâtiment. Sont venues ensuite des poutres rampantes et cintrées à diamètres variables. Par ailleurs, nous avons produit bancs, gradins et marches. Ainsi que des voiles “Œil de bœuf” courbes, destinés à laisser passer la lumière entre les bassins, tout en allongeant les perspectives », conclut Audrey Rousselle. Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 231 jours

Hauts-de-Seine : Finir une église inachevée

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. Cibetec a produit deux panneaux en béton de poudre de Carrare poli, pour orner l’entrée de l’église d’Asnières-sur-Seine. [©Cibetec] Voici l’histoire d’une église débutée en 1934, et jamais achevée… Le lieu se nomme Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours et se situe à Asnières-sur-Seine. Interrompue par la Seconde Guerre mondiale, et jamais dotée d’un clocher et d’une façade terminée… En 2019, le diocèse a lancé un concours d’architecture et c’est Archi DS, basée à Versailles, qui a été choisie pour venir au secours de l’église. Le projet prévoyait une façade combinant un immense bas-relief inversé en béton blanc poli encadré d’une verrière. Le bas-relief représentant la Vierge et l’Enfant, selon une icône du XIVe siècle, présent dans l’église.  Les panneaux en béton à base de poudre de Carrare poli ont mobilisé tout le savoir-faire de Cibetec, en charge de leur réalisation. Le bas-relief est en effet constitué de deux panneaux encadrés d’une verrière à caissons. Pour cela, Cibetec a créé deux moules spécifiques dans lesquels a été coulé un mélange de poudre de marbre de Carrare et de ciment blanc Calcia, provenant de l’usine de Cruas – un CEM I 52,5N CP2 NF -. La partie haute mesure 7,00 m x 3,70 m, alors que la partie basse taille 5,00 m x 3,70 m. Le tout pour des poids respectifs de 8,5 t et 7,5 t. La partie haute a été polie à la machine et à la main, alors que la partie basse a été entièrement polie manuellement. Les parties creuses ayant été laissées brutes.  Le choix du béton blanc permet d’obtenir, selon Archi DS, une « évocation de la blancheur de la Vierge immaculée et un matériau de qualité pour le caractère éternel. De plus, le béton poli en marbre de Carrare ne bouge pas dans le temps, et sur lequel les salissures n’ont pas de prise ».  Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 231 jours

Rhône : Un déversoir en deux pièces

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. Le déversoir réalisé par Alkern a été installé par l’entreprise locale Stracchi. [©Alkern] Pendant la période des congés d’été, la métropole de Lyon a lancé un lourd chantier d’assainissement entre Couzon-au-Mont-d’Or et Albigny-sur-Saône. Son but ? Remplacer le dispositif de collecte sous-dimensionné des eaux pluviales. Le tout sur plus de 3 km. Au cœur du projet, la mise en place d’un déversoir d’orage, capable de faire face à toutes éventualités. C’est Alkern et son usine de production d’éléments d’assainissement de Rivas (42), qui l’ont fabriqué.  « C’est un élément que nous avons l’habitude de concevoir et de produire, insiste Guillaume Lermet, en charge du projet pour Alkern. Même si ses dimensions nous ont obligés à le concevoir d’une manière un peu particulière. » En effet, avec une taille de 4,15 m x 4,60 m x 4, 40 m, pour un poids total de 70 t, impossible de faire prendre la route à une telle pièce. « Nous l’avons “découpé” en deux parties au moment de la production, avec des aciers en attente, pour couler sur place une jointure. » Du côté des bétons, pas de formulation particulière pour ce site, qui ne devrait pas être soumis aux attaques chimiques. « Nous avons utilisé un béton auto-plaçant d’assainissement habituellement employé pour ce type de pièces. » L’entreprise locale Stracchi s’est chargée de la mise en place à la grue et du coulage de complément. De son côté, Alkern a aussi livré une chambre à vanne adaptée à un régulateur de bonne dimension, puisque cette seconde pièce pèse 20 t. L’ensemble du chantier devrait être terminé pour l’été 2021. Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 232 jours

"Nous doublerons la capacité de notre usine de plaque de plâtre à Carpentras", DG d'Etex

INTERVIEW. Directeur général d'Etex France (Siniat, Promat, Eternit...), Jean-Michel Desmoutier annonce des investissements dans l'activité plâtre. Il revient également sur le marché actuel et la stratégie digitale du groupe.
Il y a 4 ans et 232 jours

Neovigie propose une solution DATI PTI complète pour une sécurité accrue des travailleurs isolés

Un dispositif global clef en main, fruit de 3 ans de R&DNeovigie se démarque aujourd'hui avec la sortie très attendue d'une solution globale de deux Dispositifs d'Alerte du Travailleur Isolé (DATI) très efficaces comprenant :Une application PTI VigieApp® pour smartphone iOS et AndroidUn terminal DATI VigieLink® utilisant le réseau GSMUne plateforme de gestion web VigieControl® en mode SaaSL'idée de Neovigie est née du constat que le marché français de la protection des travailleurs isolés proposait des solutions incomplètes. Cela obligeant l'employeur à travailler avec plus d'un fournisseur pour satisfaire les besoins d'alerte très spécifiques de chacun des salariés en fonction des contraintes et des risques de leur métier (ouvrier, chef de chantier, commercial, etc.). D'autre part, les DATI existant étaient parfois complexes dans la prise en main des alarmes, voire contraignants, avec pour conséquence un risque de ne pas être utilisé par l'employé.C'est ainsi, qu'il y a un peu plus de deux ans, la R&D de la start-up toulousaine Neovigie, société sœur d'ICOM France (spécialiste de la radiocommunication) se lance dans le développement d'une offre globale de protection des travailleurs isolés après une réflexion approfondie des fonctionnalités indispensables aux professionnels.En 2019, le prototype du boitier DATI remporte le 1er prix du concours Orange Developper Challenge >> organisé avec la SNCF pour la protection des agents dans les gares !Des paramétrages à la carte et une grande facilité d'utilisationLes solutions de sécurité DATI / PTI Neovigie sont livrées déjà paramétrées et ne nécessitent aucune installation.Un fonctionnement en mode SaaS qui fait la différencePour répondre rapidement aux besoins de chaque utilisateur, le portail Web VigieControl® est accessible depuis un simple explorateur Web (mode SaaS, Software as a service). Ainsi, il est possible d'effectuer des paramétrages sur-mesure à distance : réglage d'alarmes spécifiques à chaque utilisateur, définition de procédures d'alarmes en cas d'urgence, etc.L'utilisation de tous les services de la plateforme Neovigie est aussi très intuitive :Visualisation de l'état des terminaux (application et boitier)Suivi des alarmes en coursLocalisation outdoor et indoor des utilisateurs avec historique des parcours, etc.Des connexions sûres et fiablesLes équipements Neovigie, pensés dès leur création dans une optique de résilience et de résistance maximum aux menaces extérieures, offrent un environnement de travail ultra sécurisé pour les salariés et les communications.Grâce au système de visualisation des alarmes disponibles pour toutes les personnes connectées en temps réel, les équipements DATI / PTI permettent à chaque collaborateur de devenir acteur de la sécurité et d'intervenir plus rapidement sans attendre les secours.Une sécurité performante avec "sécurité positive" incluseMode sécurisé :Neovigie propose un haut niveau de protection sur ses dispositifs, avec notamment la possibilité d'activer le mode sécurisé en cas de besoin de sécurité renforcée. Ce dernier permet à l'utilisateur de bénéficier d'une protection renforcée quand il en a besoin.SOS et alarmes automatiques :Le travailleur isolé peut déclencher l'alarme manuelle d'un simple appui sur le bouton d'alerte SOS de l'application ou du terminal. Si son état ne lui permet pas de donner l'alerte, les dispositifs Neovigie sont équipés des alarmes automatiques indispensables à sa protection : perte de verticalité, absence de mouvement, geofencing, et perte de liaison.Sécurité positive :Neovigie se démarque avec la "sécurité positive" native sur ses deux dispositifs, fonction très rarement présente sur les solutions existantes.Ainsi, la plateforme Neovigie contrôle en permanence l'état du smartphone ou du terminal. En cas de perte de liaison, une alarme est automatiquement déclenchée. Cette fonction permet également de surveiller à distance le niveau de la batterie, la qualité du signal GPS, ...pour garantir un traitement efficace en cas d'incident.Une localisation outdoor GPS et une localisation indoor BluetoothParce que la protection des travailleurs isolés doit être effectuée en tous lieux, la localisation en extérieur ET en intérieur est une obligation pour Neovigie.Pour une localisation en extérieur, le terminal VigieLink® équipé d'un GPS ultra-sensible et l'application VigieApp® transmettent la position GPS de l'utilisateur.En intérieur, la localisation se fait grâce à des balises Bluetooth positionnées dans les bâtiments. Elles envoient des signaux aux dispositifs Neovigie qui sont ensuite transmis à la plateforme de gestion.Ainsi, où qu'ils soient les travailleurs isolés équipés Neovigie sont localisables et seules les données nécessaires à leur sécurité sont stockées, conformément à la réglementation (RGPD).Une solution PTI complète sans superflusEn définitive, Neovigie répond aux exigences de protection des travailleurs isolés avec une solution d'alerte adaptée aux besoins spécifiques à chacun conformément à ce que la loi impose (article L4121-1 du Code du Travail >>).Les utilisateurs pourront effectuer leurs missions en toute sécurité, rassurés de savoir qu'ils disposent d'un dispositif d'alerte en cas de problème où qu'ils soient, en France et dans tous les pays du monde.Application PTI VigieApp® et portail Web VigieControl® disponibles dès à présent !Terminal DATI VigieLink® disponible premier trimestre 2021.
Il y a 4 ans et 232 jours

Pigouchet : Jusqu’à Paris

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. Les camions de Pigouchet sont facilement identifiables. Ils participent à l’image de service de l’industriel. [©Michel Roche] « Lorsqu’en 2001, nous avons équipé notre première usine de la même presse Hess RH 2000 que celle présente dans notre seconde unité de production, nous nous sommes retrouvés en surcapacité »,explique René Pigouchet, président de l’entreprise éponyme. Le producteur de blocs béton d’Ozeville (50), qui peinait auparavant à satisfaire la demande locale, a dû étendre sa zone de chalandise ! Outre la Manche et le Calvados (14), les 110 000 t/an de blocs produits sont aussi vendues en Seine-Maritime. Et jusqu’à l’Ile-de-France (78, 91, 92). Ainsi que l’Oise et la Somme. En s’appuyant sur cette stratégie, Pigouchet a établi un dépôt de 28 000 m2à Creully (14). « C’est notre cheval de Troie, qui nous permet de désenclaver l’entreprise », commente Vincent Pigouchet, directeur administratif et financier. Les 13 camions rouges métallisés et autant de chauffeurs ravitaillent ce dépôt, le négoce et le client final. Ceci, dans un rayon de 150 km. Et les camions reviennent à plein, avec du vrac pour la production. C’est la stratégie de René Pigouchet, depuis 1973. La concurrence locale se limite à 4 préfabricants, ne possédant qu’une presse. « Nous ne travaillons pas dans la même catégorie. Ils font du B40 et nous du B60. » Le producteur propose des blocs creux et pleins classiques, mais aussi des blocs rectifiés à coller et des modèles bancheurs. Cette offre est complétée par le négoce : planchers Rector, treillis soudés armatures (Snaam), ciment en sacs, buses, caniveaux, regards…, qui apporte 45 % du chiffre d’affaires (10,5 M€ en 2019). Et pour 2021 ? Le BPE « forcément pour une clientèle locale ». La capacité de production serait de 80 à 100 m3/j, avec un malaxeur danois Haarup. « Les gens nous connaissent pour notre qualité de produit et de service. »Ce seront donc 2 à 3 toupies rouges qui livreront les clients… Michel Roche  Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 232 jours

Total annonce l'arrêt du raffinage à Grandpuits et promet une "plateforme zéro pétrole"

"A horizon 2024, grâce à un investissement de plus de 500 millions d'euros, la plateforme s'articulera autour de quatre nouvelles activités industrielles: la production de biocarburants majoritairement destinés au secteur aérien, la production de bio plastiques, le recyclage de plastiques, l'exploitation de deux centrales solaires photovoltaïques", explique le groupe dans un communiqué."Fin 2023 il n'y aura plus une goutte de pétrole sur ce site", a déclaré lors d'une conférence de presse Bernard Pinatel, directeur général de la branche Raffinage-Chimie de Total. L'arrêt du raffinage est prévu pour le premier trimestre 2021 et la fin du stockage de produits pétroliers fin 2023.Total assure que ce redéploiement n'entraînera aucun licenciement, mais des départs à la retraite anticipés et des mobilités internes vers d'autres sites."Il y aura aussi un plan d'accompagnement des entreprises sous-traitantes", selon M. Pinatel.Seront maintenus 250 postes sur les 400 que compte aujourd'hui la plateforme de Grandpuits et le dépôt associé de Gargenville (Yvelines). Quinze emplois doivent être créés sur le site de Grandpuits dans une unité d'emballage en aval."Le compte n'y est pas", a réagi auprès de l'AFP Thierry Defresne, délégué syndical CGT Total Raffinage Pétrochimie. "Si on compte l'ensemble des postes Total, dont les contractuels absents de l'organigramme, nous sommes à 209 suppressions d'emplois chez Total", sans compter "500 emplois sous-traitants"."Total délocalise le raffinage de Grandpuits et laisse des familles à la rue sous couvert de transition énergétique, mais défonce les parcs naturels au Mozambique pour augmenter les profits", a aussi accusé le délégué CGT à Grandpuits Adrien Cornet sur Twitter.Tuyaux fatiguésCette annonce signe une nouvelle étape de la reconversion des activités de raffinage du groupe, après celles de la plate-forme pétrochimique de Carling-Saint-Avold en Moselle et la transformation achevée l'an dernier de la raffinerie de La Mède dans les Bouches-du-Rhône en usine de biocarburants à base notamment d'huile de palme.A Grandpuits, le projet prévoit la mise en service en 2024 d'une usine de biocarburants d'une capacité de traitement de 400.000 tonnes par an, "alimentée majoritairement par des graisses animales en provenance d'Europe et des huiles de cuisson usagées qui seront complétées par des huiles végétales".Une usine de recyclage de plastiques d'une capacité de traitement de 15.000 tonnes par an doit aussi être mise en service en 2023 ainsi que deux centrales photovoltaïques d'une capacité de 28 mégawatts (MW) à Grandpuits et 24 MW à Gargenville.Grâce à ce site, le groupe ambitionne également de devenir "numéro un mondial dans le PLA (acide polylactique)", en construisant "la première usine européenne" de ce bioplastique fabriqué à partir de sucre."C'est la fuite sur le pipe en février 2019 qui quelque part a déclenché tout ce mouvement", a reconnu M. Pinatel, faisant référence au pipeline d'Ile-de-France (PLIF) qui relie sur 260 km Grandpuits au Havre et permet l'approvisionnement en brut de la raffinerie.Les dommages ont forcé à réduire la pression maximale d'utilisation du pipeline, réduisant l'activité de la raffinerie à 70% de sa capacité, menaçant selon le groupe "la pérennité économique" du site.450 millions à DongesTotal assure que l'arrêt de l'activité de la raffinerie n'aura "aucune incidence sur le bon fonctionnement des stations-service et des aéroports de la région Ile-de-France", qui seront approvisionnés par les raffineries de Normandie et de Donges, près de Nantes, dans laquelle le groupe injecte en parallèle 450 millions d'euros.Alors que les unités tournent au ralenti du fait de la baisse des marges sur les produits pétroliers, le groupe n'est toutefois pas prêt à tourner le dos au pétrole."Total a trois raffineries aujourd'hui en France, qui ont toutes leur place, a assuré M. Pinatel. S'il y en a une dans laquelle on investit 450 millions d'euros, c'est qu'on sait que c'est pertinent. On aura toujours besoin demain d'un mix de raffinage de fossiles et de ces nouvelles énergies."Le groupe s'est engagé à la neutralité carbone en Europe en 2050 et a pour objectif d'installer 25 gigawatts de capacités d'énergies renouvelables d'ici à 2025.
Il y a 4 ans et 232 jours

Ouverture au Burkina Faso de la première usine de panneaux solaires en Afrique de l'ouest

D'un coût de 3,2 milliards de francs CFA (4,9 millions d'euros) et baptisée "Faso Energy", cette usine, construite dans la zone industrielle de Kossodo, en périphérie nord de Ouagadougou, aura une production journalière de 200 panneaux solaires.Selon le promoteur de Faso Energy, Moussa Kouanda, la production annuelle permettra d'installer une puissance de 30 mégawatts, soit 3% de la consommation du pays. Le Premier ministre Christophe Dabiré a souligné l'importance de "l'utilisation des ressources renouvelables, pour éviter de compromettre notre avenir", lors de l'inauguration de l'usine."Nous allons pouvoir offrir à nos concitoyens de l'énergie à bas coût, et faire en sorte qu'ils puissent contribuer au développement économique et social du pays", a-t-il estimé."Aujourd'hui, un rêve devient une réalité", s'est réjoui de son côté le ministre de l'Energie Bachir Ismaël Ouédraogo, soulignant que la production locale de panneaux solaires favorisera la construction en cours de seize centrales solaires, pour un potentiel de 250 mégawatts.Le Burkina a lancé le programme "Yeleen" (lumière) pour construire une série de centrales solaires, profitant du fort ensoleillement de ce pays sahélien.Dans le cadre de ce programme, la construction de nouvelles centrales solaires de 20 et 10 MW a été lancée il y a deux semaines dans les villes de Koudougou et Kaya.Six autres centrales solaires photovoltaïques d'une puissance cumulée de 176 MW sont en projet.Il est prévu dans le cadre du programme Yeleen l'électrification par des systèmes solaires photovoltaïques de 396 centres de santé, écoles et centres d'alphabétisation, de 18 centres hospitaliers et d'un hôpital de district, de 13 maisons d'arrêt et de 7 universités, selon le gouvernement.L'électricité demeure encore une denrée rare pour plus de 80% de la population du Burkina Faso, qui reste dépendant des importations d'électricité de Côte d'Ivoire et du Ghana, qui atteignent jusqu'à 30% de sa consommation.Le Burkina vise à couvrir d'ici 2030 30% de ses besoins en électricité avec le solaire.
Il y a 4 ans et 233 jours

Husqvarna : Devenir le partenaire des spécialistes du béton

Retrouver cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine La solution de compactage de Husqvarna est innovante. [©Husqvarna] Etre l’interlocuteur indispensable et évident dans le domaine des outils pour le béton : telle est l’ambition d’Husqvarna Construction Products. « Nous sommes la plus petite, la plus jeune et la plus rentable des entités du groupe suédois Husqvarna », souligne Olivier Touzé, directeur général de la division. En France, en 5 années, le pôle a vu son chiffre d’affaires bondir de 20 à 33 M€, dont une progression de + 17 % rien qu’en 2019 ! « Et nous voulons aller encore plus loin… » D’un point de vue historique, les choses ont commencé par le sciage, quand le savoir-faire de Diamant Boart a intégré le groupe. C’était en 2002. Aujourd’hui, Husqvarna Construction Products intervient dans cinq spécialités : le compactage, la vibration, le sciage/perçage, le ponçage/lissage et la démolition. Des domaines d’expertise développés au fil des intégrations. A l’image des activités “béton” et “compactage” d’Atlas Copco, opérées en 2018. Ou de l’activité “truelles mécaniques” de Wacker Neuson, reprise fin 2019. « C’est un nouveau champ d’expertise pour nous,confirme Olivier Touzé. Les machines sont en train d’être mises à nos couleurs. Les outils de production intègrent nos usines. L’année 2021 sera celle de la présentation officielle de ces nouveaux équipements… » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 233 jours

Stairs Design Awards : Et les lauréats sont…

Aux vues des restrictions sanitaires, PBM Groupe a adapté le format de la cérémonie de remise des prix de la 2eédition de son concours Stairs Design Awards. Prévue au départ le 2 avril dernier, elle a fini en 100 % live le jeudi 3 septembre dernier, en direct sur Facebook. L’occasion de découvrir les 5 projets lauréats. Pour cette 2eédition, quelque 385 étudiants se sont inscrits et 150 projets ont été reçus. PBM Groupe a invité les internautes et ses salariés à voter pour leur projet favori. Ceci, afin d’élire le prix du public et le prix PBM. Chaque finaliste a présenté son projet dans une vidéo de 3 mn. Retour sur cet évènement virtuel.  Les lauréats des Stairs Design Awards Découvrez en détails les 5 projets lauréats. • 1erprix : Scott Benetto (Ensa Grenoble) pour “Ascension vertébrale” Inspiré par la bio-mécanique, le projet “Ascension vertébrale” reprend le principe structurel d’une colonne vertébrale. Le long d’une poutre en béton en spirale, des “vertèbres” viennent s’appuyer les unes contre les autres. Ceci, pour former un système d’escalier complet. Chaque marche est constituée d’un module duplicable à l’infini. En Bfup, l’escalier est conçu en optimisant la quantité de matière utilisée dans une perspective de durabilité. Le cœur des modules est évidé pour réduire sa masse. Et lui donner une image graphique, presque aérienne. Le 1er prix des Stairs Design Awards a été décerné au projet “Ascension vertébrale”. [©PBM] • 2eprix : Cloé Letellier, Elio Salomon et Killian Rivault (Ensa Paris Val-de-Seine) pour “Binaire” La marche et le limon sont regroupés en un module préfabriqué. La forme de cette pièce en béton permet d’obtenir différents escaliers selon le sens d’assemblage. Placés dans le même sens, ils créent un escalier hélicoïdal. En les alternant, on obtient un escalier droit. Ils peuvent aussi former un palier, en les agençant à la même hauteur. Les modules sont assemblés via deux équerres métalliques. Malgré un matériau massif, cet escalier en béton donne une impression de légèreté grâce à son limon central. Le 2e prix des Stairs Design Awards a été décerné au projet “Binaire”. [©PBM] • 3eprix : Safa Korrich et Christophe Desmazure (MJM Graphic Design Lille) pour “Peel Concrete” Né d’une idée simple, celle d’un mur de béton que l’on éplucherait lamelles après lamelles, le projet “Peel Concrete” est un escalier à la fois graphique et épuré. Fait de béton, l’escalier donne un effet de souplesse et de légèreté à un matériau rigide et massif. Un système de modules préfabriqués en usine facilite son installation par emboîtement. Suspendu, le garde-corps en câbles métalliques vient renforcer cette idée de légèreté, tout en augmentant sa résistance physique. Le 3e prix des Stairs Design Awards a été décerné au projet “Peel Concrete”. [©PBM] • Prix du public : Mélis Cetin (University of East London) pour “Fossil” L’escalier moderne “Fossil” est un exemple de flexibilité du béton avec les marches de forme organique. Il repose sur un socle circulaire en béton entouré d’une bande en bois, qui est la première marche de tout l’escalier. Toutes les marches individuelles sont moulées et montées sur le support intermédiaire en béton. Le design est fini avec une balustrade en bois. Au niveau supérieur, cette dernière est soutenue sur des piles métalliques avec des panneaux de verre. Le prix du public des Stairs Design Awards a été décerné au projet “Fossil”. [©PBM] • Prix PBM : Shanice Aka-Adjo et Olga Golliet (Hepia Genève) pour “Moment présent” Revenir à l’essentiel, vivre l’instant présent. Le projet “Moment présent” prône un retour à l’essence même de l’objet. Et pousse au maximum les capacités du matériau. A savoir, créer un élément simple gardant sa fonction d’origine, alliant science et design. Cet escalier semi-encastré dans un mur est un élément appartenant à l’espace dans lequel il se trouve. Le Bfup permet d’obtenir une épaisseur minimale de 5 cm.  Le prix PBM des Stairs Design Awards a été décerné au projet “Moment présent”. [©PBM]
Il y a 4 ans et 233 jours

Rockwool lauréat du Grand Prix de la Responsabilité Sociétale des Marques

Le prix a été remis à Matthieu Biens, Directeur marketing et développement, et Gaetan Fouilhoux, Responsable des affaires publiques.« Toute la filière est en train de s'engager dans le recyclage. Le gouvernement et la réglementation poussent à le développer, mais aussi nos clients, les architectes et les maîtres d'ouvrage qui ont parfaitement compris la nécessité d'intégrer la notion de recyclage. Parmi les chantiers, il y a du neuf et de la démolition, la tâche est énorme, cela va du plus petit appartement jusqu'aux salles de sports de 10 000m2. Un chantier tellement complexe qu'il faut y aller petit à petit, quitte à ne pas couvrir toutes les problématiques en une seule fois, mais aujourd'hui cela fonctionne. »-Matthieu Biens« C'est une mise en avant de la question de l'économie circulaire, pas comme un concept, mais avec des actions concrètes et avec humilité. On a appris à marcher pas à pas avec nos clients et avec nos partenaires pour en faire un projet qui est aujourd'hui viable. »-Gaetan FouilhouxDans toutes les usines ROCKWOOL, les chutes et déchets de laine de roche sont déjà recyclés. Avec Rockcycle, reconnu des experts du BTP et détenteur de 2 autres récompenses, les Trophées de la Construction 2019 et les Trophées du Négoce 2019, ROCKWOOL propose aux entreprises du bâtiment un service complet de recyclage des chutes de laine de roche, emballages plastiques et palettes bois.Pour la seule année 2019, le recyclage concernait 159.000 tonnes de matière dans le monde et plus de 500 tonnes en France.« Actuellement, les produits ROCKWOOL contiennent environ 25% de matière recyclée. Certaines lignes de production au sein du groupe sont déjà montées à 50 %, et on peut même imaginer atteindre 75 % avec quelques adaptations et surtout suffisamment de laine de roche à recycler. »-Michel Soria, chef de projet enveloppe métallique du bâtimentAvec cette solution de recyclage des déchets issus de ses produits, ROCKWOOL s'inscrit dans une démarche responsable et engagée. Les plastiques sont recyclés, les palettes réutilisées en l'état ou réparées pour une seconde utilisation dans un atelier dédié dans l'usine et la laine de roche est recyclable à l'infini sans se détériorer. Ce service de reprise et de traitement des déchets anticipe les règlementations de demain et leurs contraintes logistiques et financières. Rockcycle a aussi été pensé comme un outil de prescription s'inscrivant dans une logique d'avenir durable des métiers industriels.Rockcycle en préparation pour s'ouvrir aux chantiers de déconstructionJusqu'à présent, Rockcycle concernait uniquement les chantiers neufs des gammes Bardage, Etanchéité (Toitures-terrasses acier et bois) et Façade sous enduit et ventilée. Ce service concernera également les chantiers de rénovation. La logistique dédiée permettra de prendre en charge tous les déchets en laine de roche.Une procédure simple respectant les impératifs des chantiersLe service Rockcycle est adapté à la taille du chantier. Il comprend un pack avec des fiches de consignes de tri, un formulaire de demande d'enlèvement, et des sacs de déchets appelés « big bags ». Il permet ainsi de trier simplement et efficacement sur le chantier les différents déchets liés à l'utilisation des produits. ROCKWOOL vient récupérer les déchets dans un délai de 10 jours après la demande du client. Les chutes de laine de roche sont par la suite directement réintégrées dans le processus de fabrication de nouvelle laine, dans l'usine auvergnate. « Que nous mettions la laine de roche dans des bennes tout-venant ou en big bags, c'est quasiment la même chose. L'avantage, c'est qu'on sait où partent les déchets et comment ils sont retraités », témoigne Olivier Enes, Directeur d'exploitation chez JCP.Pour rappel, le site de production de ROCKWOOL en France, basé à Saint-Eloy-Les-Mines (Auvergne), est détenteur de quatre certifications internationales pour la mise en place de ses systèmes de management liés à ses démarches : qualité (ISO 9001), environnementale (ISO 14001), énergétique (ISO 50001) et enfin santé et sécurité (OHSAS 18001). Elles témoignent de l'engagement du Groupe à déployer une dynamique de progrès continu dans le cadre de sa politique de développement durable.
Il y a 4 ans et 233 jours

Le LAB, une plateforme de diffusion des connaissances pour la réussite des transitions du bâtiment

Accompagner tous les acteurs face aux défis du bâtimentDepuis quelques semaines la France est engagée dans un ambitieux plan de relance incluant des engagements forts en faveur de la rénovation globale des bâtiments et plus largement en faveur des transitions énergétique, environnementale et numérique du secteur de la construction.Face à ces enjeux, le Fonds de Dotation Cercle Promodul/INEF4[1] joue pleinement son rôle et s'investir pour amplifier son action dans l'accompagnement et la montée en compétences des acteurs du bâtiment confrontés à ses nombreux défis environnementaux et sociétaux en mettant ses productions à la disposition du plus grand nombre.Dans ce contexte, pour permettre aux usagers et occupants des bâtiments de comprendre les grands enjeux du secteur, et aux entreprises de les satisfaire, le Cercle Promodul/INEF4 lance aujourd'hui le LAB, une plateforme virtuelle dédiée à la diffusion des connaissances.Le LAB pour tousInédit, le LAB donne accès gratuitement à de très nombreux outils développés pour favoriser la découverte et améliorer les connaissances des différents acteurs aux compétences diverses qui composent le secteur du bâtiment.Ainsi, pour satisfaire les professionnels comme les particuliers, les formateurs et enseignants, comme les étudiants et stagiaires en formation, le LAB propose des contenus diversifiés et une multitude de formats différents :Des questionnaires pensés de manière ludique et instructive, afin de découvrir et comprendre des concepts clés grâce à des réponses documentées. Les deux premiers sujets concernent "L'économie circulaire et l'écoconception dans le bâtiment" ; "Le Confort d'été et l'adaptation des bâtiments au réchauffement climatique".Des outils numériques et de simulation pour appliquer de façon concrète certains concepts. En cours de développement : "Calculez votre autoconsommation photovoltaïque".Une base de connaissances pour reprendre certains principes ou approfondir la compréhension d'éléments théoriques. Organisée en "Wiki", elle s'articule autour des thèmes suivants : Qualité d'air intérieur, Matériaux, Thermique, Quartier et ville bas carbone, Production d'énergie renouvelable.Des fiches pratiques pour comprendre et passer à l'action avec des éléments d'explication concis et clés en mains. Sujets déjà disponibles : Économie circulaire des produits de couverture et d'étanchéité ; L'autoconsommation photovoltaïque.Des guides, rapports et retours d'expériences pour approfondir un concept et aller plus loin dans la démarche. Sujets déjà disponibles : Qualité de vie et confort ; Le rafraîchissement passif et le confort d'été ; Le BIM.Les contenus sont régulièrement mis à jour et alimentés par de nouvelles productions issues des travaux collaboratifs.Enfin, pour faciliter l'accès à l'ensemble de ces ressources, une page thématique dédiée permet de retrouver l'outil approprié à chaque besoin en un simple clic.« Véritable base documentaire, cette plateforme se veut donc instructive et pédagogique, accessible à tous pour contribuer, tant en construction neuve qu'en rénovation, à l'atteinte des objectifs européens et nationaux ambitieux. Mais également pour favoriser l'essor des lieux de vie et de travail sains, performants, durables et confortables. »-Jean-Luc Buchou, Délégué Général du Fonds de Dotation Pour Accéder au LAB, cliquez ici.[1] Le Fonds de Dotation Cercle Promodul/INEF4, grâce à ses Mécènes et par le biais de sa structure opérationnelle, investit les sujets d'aujourd'hui et explore les enjeux de demain pour contribuer au développement du secteur du bâtiment dans l'intérêt général. Pour découvrir ses Mécènes : https://cercle-promodul.inef4.org/nos-soutiens/
Il y a 4 ans et 233 jours

Rehau supprime 106 postes sur son site de Morhange

La filiale française du groupe allemand Rehau a annoncé la suppression de 106 postes sur les 390 que compte son usine de Morhange (Moselle), déficitaire "depuis 2011".
Il y a 4 ans et 234 jours

CIRQ 2020 consacre 10 startups spécialistes de la rénovation

ARTIBAT, salon d’affaires des professionnels de la construction de l’Ouest, et NOVABUILD, l’allié solutions climat des acteurs de la construction et de l’immobilier en Pays de la Loire, s’associent une nouvelle fois pour valoriser les solutions innovantes des startups de la construction. Jeudi 22 octobre 2020, relevons ensemble le défi de la décennie le temps d'une journée 100% en ligne 100% rénovation2020 est l'année zéro, celle d'un point de départ où la question de la crise climatique devient centrale. Part du problème, notre filière est donc aussi une part de la solution. ARTIBAT et NOVABUILD se sont donnés comme ambition avec CIRQ 2020 de faciliter la massification de la rénovation, une « solution climat » en réponse à l'atténuation et à l'adaptation au dérèglement climatique aujourd'hui nécessaire pour notre filière construction. Massifier suppose d'innover : une innovation à la fois technique et organisationnelle pour lever les blocages. C'est la raison pour laquelle ils ont lancé un appel à solutions pour faciliter la rénovation auprès de startups.Le jeudi 22 octobre, ARTIBAT et NOVABUILD vous invitent à un événement dédié aux démarches innovantes et aux retours terrain pour une rénovation de qualité, performante, sur les aspects thermiques, environnementaux et prenant en compte les usagers.Toute la journée, alterneront des séquences de présentation des solutions innovantes portées par les 10 lauréats CIRQ 2020 avec des séquences thématiques d‘experts de terrains et des retours d'expériences autour de : l'innovation pour massifier, la rénovation du patrimoine bâti, la massification dans le logement individuel et collectif, l'économie circulaire en rénovation.Marjolaine MEYNIER MILLEFERT, Députée et co-Présidente du PREB (Programme de Rénovation Énergétique du Bâtiment) et Sabine BASILI, Présidente du Programme national pour la qualité de la construction et de la transition énergétique, ouvriront cette journée. Elles nous présenteront le plan rénovation, les moyens alloués par le gouvernement grâce au plan de relance et les solutions proposées par les entreprises. Laurent ROSSEZ, Président de NOVABUILD, et Michel BROCHU, Président de la CAPEB Pays de la Loire, récompenseront en clôture, les 3 premiers lauréats.CIRQ 2020 consacre 10 startups spécialistes de la rénovationSélectionnés par un jury d'experts après un large appel à candidature, le dispositif CIRQ permet d'accroître la visibilité des porteurs de projets et startups qui innovent pour la filière BTP. L'édition 2020 a tenu toutes ses promesses avec une dizaine de dossiers sélectionnés, dont 3 projets particulièrement remarqués pour leur solution en matière de rénovation.« À l'image des startups que nous valorisons, CIRQ doit être agile et s'adapter au contexte qui l'entoure. Ce sera donc, en 2020, une édition 100% en mode virtuel pour parler de préoccupations réelles : Comment innover en rénovation pour des bâtiments plus respectueux de notre environnement ? »-Valérie Sfartz, directrice du salon ARTIBAT« La massification de la rénovation est un élément clé pour la réussite de la stratégie bas carbone du BTP et de l'immobilier. De nombreuses solutions existent et peinent à s'installer sur le marché. CIRQ sera l'occasion de leur donner de la visibilité et permettra à NOVABUILD de commencer à établir un catalogue de « solutions-climat» utiles pour les acteurs de la construction et de l'immobilier. »-Pierre-Yves Legrand, directeur de NOVABUILDZoom sur les 10 lauréats CIRQ 20201er Prix du jury :Isol'En Paille :ISOL'en Paille produit sur mesure une gamme d'isolants de qualité adaptée aux besoins de la construction comme de la rénovation. La botte de paille est l'isolant low-tech open-source le plus abouti ! La Botte de 22, de dimensions innovantes, est une solution de bottes en paille de 22 cm d'épaisseur. Elle est produite dans une usine dédiée et respecte le cahier des charges des règles professionnelles de la construction paille.2ème Prix du jury :AIR :Signée YLE Architectures, cette solution de végétalisation destinée aux cours d'immeubles haussmanniens garantit l'apport d'air frais dépollué dans les appartements grâce à un système de cheminées solaires basé sur le principe de tirage thermique. La création d'écosystèmes rafraîchissants avec des cours végétalisées selon un principe de strates végétales dépolluantes, couplée au réinvestissement des cheminées raccordées, assure une qualité de l'air optimale des différents lots habitat de la copropriété.3ème Prix du jury :MAXEEM :Maxeem, plateforme de services numérique, agrège un ensemble de données permettant d'accéder à distance à des informations relatives au bâtiment (surface, nombre d'étage, année de construction…), d'évaluer son potentiel de rénovation, de structurer un préchiffrage travaux ainsi que le montage du plan de financement. Elle identifie les professionnels RGE à proximité pour faciliter la mise en œuvre des projets de rénovation énergétique. Les professionnels sont plus performants grâce à ces outils, développant la confiance avec les donneurs d'ordres. Ces trois lauréats se verront récompensés d'une journée de coaching par OmniGibus (agence spécialisée dans la « Formation Média Training et Prise de parole ») ainsi que d'une dotation de 2 000 € (pour le 1er prix) et 1 000 € (pour les 2ème et 3ème prix).ARTICONNEX :Articonnex apporte aux artisans du bâtiment des solutions pour améliorer leur gestion des matériaux et leurs investissements en machine tout en plaçant l'économie du circulaire au cœur du projet. Articonnex propose un triptique de solutions : une marketplace (revente de matériaux neufs et de réemploi - location d'atelier et matériels de chantiers), un premier entrepôt physique dédié au réemploi et un web magazine pédagogique.BATIRESO :Plateforme de digitalisation et de dématérialisation permettant de contextualiser les échanges entre donneurs d'ordre et entreprises de la construction. Cet outil en ligne est destiné à moderniser les process administratifs de lancement d'appels d'offre et de suivi de chantiers entre professionnels du bâtiment. BATIRESO permet de gagner en productivité en diminuant les tâches administratives liées aux échanges sur un projet de construction.BIModeler :Modélisation BIM semi-automatique des lots architecturaux sur REVIT en LOD 200 / 300 à partir du plug-in BIModeler. Cette solution se caractérise par le suivi de la prestation via une plateforme collaborative full web ainsi que le suivi et le contrôle du process par un expert en modélisation BIM. BIModeler permet une diminution des coûts et délais de modélisation ainsi que des erreurs humaines. BIModeler facilite l'accès au processus BIM.FEELBAT :Les capteurs DELTA Feel permettent de suivre l'évolution des fissures et mouvements d'un bâtiment ou ouvrage d'art via une application dédiée. Le système permet de démocratiser la solution, d'anticiper les désastres sur les balcons et bâtiments. Par leur taille et leur prix ils peuvent couvrir plus de zones que les capteurs actuels.L'ASSECHEUR :Ce procédé assèche tous types de murs : plein/creux, quel que soit le matériau à la suite d'un dégât des eaux : inondation, infiltration, remontées capillaires. Il s'agit d'un traitement naturel de l'humidité du mur : pas de produit chimique, pas d'onde magnétique. L'évolution technologique du syphon atmosphérique par l'utilisation de composants électroniques miniaturisés garantit un volume d'air circulant dans le mur est constant et suffisant pour l'assécher.MON Artiz :Cette initiative structure un réseau d'artisans sélectionnés sous une marque commune pour promouvoir la rénovation énergétique. Elle met à disposition une application numérique pour les accompagner dans leur quotidien et disposer d'une offre élargie par de nouveaux services innovants (possibilité d'intégrer une maquette BIM simplifiée, proposition de variantes pour une rénovation énergétique performante).We Love Réno :Plateforme web collaborative de gestion de travaux, de la gestion commerciale, jusqu'à la réception du chantier. Tous les intervenants du projet peuvent s'organiser, interagir et suivre en temps réel l'évolution du chantier. La plateforme intègre à la fois un CRM, les notices de travaux avec estimatif, un espace d'échange de documents, une planification du suivi de chantier ou encore l'organisation de rendez-vous BtoB.Rendez-vous sur ARTIBAT les 13, 14 et 15 octobre 2021 pour rencontrer « physiquement » les lauréats CIRQ 2020.Au sein d'un espace interactif, l'événement CIRQ donnera la parole aux 10 lauréats 2020 qui présenteront leurs solutions et produits aux professionnels visiteurs pendant les 3 jours du salon.
Il y a 4 ans et 234 jours

Industrie : chaleur fatale pour logement social

Dans le cadre de son "Festival Innovation", Engie a présenté au cours d'une table ronde consacrée à la décarbonation de l'industrie un projet de récupération de la chaleur fatale d'une usine pour assurer le chauffage de près de 800 logements sociaux à Vienne.
Il y a 4 ans et 234 jours

PlanRadar choisit Matthieu Walckenaer pour diriger sa filiale française

Cet acteur en forte croissance sur les marchés de la ConTech et de la PropTech propose une solution numérique simple, rapide et efficace pour gagner en productivité et en rentabilité sur tous types de projets. Pour assurer le lancement et la croissance de sa nouvelle filiale, l'entreprise vient de nommer Matthieu Walckenaer Country Manager France.Matthieu Walckenaer a rejoint PlanRadar le 1er juillet au poste de Country Manager France. Basé à Paris, il a pour mission d'orchestrer le développement des activités en France, un marché stratégique pour l'entreprise basée à Vienne depuis 2013.Âgé de 41 ans et père de 3 enfants, Matthieu Walckenaer est diplômé de Neoma Business School. Il est doté d'une solide connaissance du secteur du numérique acquise ces 7 dernières années en tant que co-fondateur et CEO de Nudge APM, éditeur de logiciels dédiés à la gestion des performances des applications.Cette expérience entrepreneuriale menée avec succès jusqu'à la vente de la startup en 2019 lui a permis de développer une véritable expertise multidisciplinaire, à la fois commerciale, marketing, managériale, financière et technique.Il avait auparavant occupé pendant plus de 11 ans des fonctions commerciales à forte dimension internationale chez SAGEMCOM puis SOLUTIONS 30 dont il a assuré la direction commerciale pendant 4 ans. À ce titre, il a notamment été en charge de l'ouverture de nouveaux marchés, de la création de nouvelles filiales en Europe et mené des opérations de croissance externe.Cette nomination s'inscrit dans la stratégie de développement international de PlanRadar qui compte aujourd'hui 7 bureaux dans le monde et affiche de fortes ambitions sur le marché français de la construction et de l'immobilier.« Il est aujourd'hui primordial de travailler et de communiquer en de multiples sites. C'est pourquoi notre rôle dans la numérisation des secteurs de la construction et de l'immobilier est plus que jamais nécessaire. PlanRadar permet aux équipes de suivre, de se connecter et derésoudre les problèmes, du bureau au terrain. Nous sommes ravis d'accompagner nos clients français, anciens et nouveaux, grâce à une équipe pilotée par Matthieu Walckenaer, pour permettre au secteur d'améliorer la qualité, d'optimiser les coûts et de mener à bien les projets plus rapidement. »-Ibrahim Imam et Sander Van de Rijdt, Co-CEOs de PlanRadar« PlanRadar a su développer une solution très intuitive et facile à utiliser qui répond à des besoins clés dans la gestion des projets de construction et d'immobilier. L'atout majeur de cette solution collaborative est de permettre à nos clients d'être plus efficaces dans leur travail au jour le jour. La digitalisation des sociétés et des équipes de ce secteur leur assurera croissance et succès en gagnant en productivité et en qualité, indispensable en cette période compliquée que nous traversons où il faut se réinventer et s'adapter rapidement. Sans oublier que PlanRadar donne une nouvelle image de marque à nos clients pour leur permettre d'attirer de jeunes talents. »« Toutes ces raisons m'ont poussé à intégrer ce projet très ambitieux auquel je vais pouvoir apporter mes connaissances et mon expérience. La France est un des plus grands marchés en Europe en ce domaine, nous allons investir massivement, en particulier en embauchant des équipes commerciales et marketing ; déjà 3 personnes sont arrivées en août et d'autres recrutements sont en cours. Nous avons en outre la chance de pouvoir nous appuyer sur une équipe dynamique et ultra compétente basée à Vienne qui a su démontrer la force de notre solution avec déjà plus de 8.000 clients dans 45 pays. L'ouverture d'un bureau en France va nous permettre d'être proches de nos nouveaux clients et de créer une très grande communauté d'utilisateurs de PlanRadar en France. »-Matthieu Walckenaer, nouveau Country Manager France de PlanRadar Les chiffres clésPlus de 8.000 clients dans 45 paysPlus de 25.000 projets réalisés chaque semainePlus de 100 collaborateurs7 bureaux dans le mondeUne levée de fonds de 30M€ en 2020
Il y a 4 ans et 235 jours

Les emplois délocalisés à l’étranger ne reviendront plus selon des économistes

"La France a de vraies capacités d'avoir des relocalisations industrielles", déclarait à la mi-septembre le ministre de l'Économie Bruno le Maire à l'occasion de la tenue d'un Conseil national de l'industrie.Depuis la crise financière de 2008, la question du "made in France" revient régulièrement sur la table. Car "la France a été le pays européen qui a le plus délocalisé", avec un million d'emplois industriels perdus entre 2000 et 2016, a rappelé le 12 septembre lors des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence la ministre déléguée à l'Industrie Agnès Pannier-Runacher.Avec la crise actuelle, les annonces de fermetures de sites ou de réduction d'effectifs dans l'industrie vont se multiplier, soit en conséquence directe de l'épidémie de coronavirus comme chez Airbus, soit par manque de compétitivité comme chez Bridgestone à Béthune (Pas-de-Calais).Aussi le gouvernement a-t-il prévu dans son plan de relance des aides à la modernisation et à la localisation, mais celles-ci devront être "soutenables économiquement" pour ne pas financer des projets à perte, affirme la ministre.Robotisation"Dans tous les pays riches, l'industrie est un secteur en diminution en terme d'emplois parce qu'il a des gains de productivité plus élevés que le reste de l'économie, notamment du fait de l'automatisation qui est importante", explique Vincent Vicard, économiste au Cepii (Centre d'études prospectives et d'informations internationales).Pour El Mouhoub Mouhoud, professeur d'économie à Paris-Dauphine, il n'est pas toujours nécessaire de distribuer des aides publiques.C'est le cas dans les secteurs "pour lesquels il n'y a pas d'obstacle technique à la robotisation des chaînes d'assemblage et de montage", par exemple "l'automobile, la mécanique, y compris le bois, l'ameublement", détaille l'économiste.Au contraire, des industries intenses en main d'oeuvre et dont les tâches ne sont pas robotisables ne reviendront pas en France."On va recréer des emplois, mais pas ceux qu'on a perdus en délocalisant", résume M. Mouhoud, auteur d'un livre intitulé "Mondialisation et délocalisation des entreprises" (éd. La Découverte).Il existe "des secteurs sur lesquels on avait un savoir-faire qu'on a plus du tout parce que les technologies ont évolué", comme celui des écrans pour téléviseurs, relève pour sa part Paul-Adrien Hyppolite, auteur d'un récent fascicule intitulé "Relocaliser la production après la pandémie ?".Dans l'électronique notamment, "les parts de marché ont été gagnées par des géants asiatiques. Faire produire par un producteur français ou européen ne serait pas du tout envisageable", argue-t-il, mais "on pourrait envisager d'attirer en Europe des producteurs asiatiques qui sont en pointe sur ces technologies", comme le font les Américains avec une usine du géant taïwanais de la sous-traitance Foxconn dans le Wisconsin.Cibler les aidesPour M. Mouhoud, ce qui fait sens en matière d'aides publiques, c'est "la politique d'investissement dans l'innovation, d'aide à la recherche, parce que ça aide aussi ces entreprises à devenir plus efficaces."Dans l'industrie, les coûts du travail ne sont pas déterminants et "ne permettent absolument pas d'expliquer la différence entre la France et l'Allemagne", même si on intègre le poids de la fiscalité, estime pour sa part M. Vicard, pour lequel entrent davantage en considération des questions d'organisation comme le choix de nombreux grands groupes français de produire à l'étranger plutôt qu'en France.En France, les aides pour réduire le coût du travail ont jusqu'ici été inefficaces. Une étude que vient de publier France Stratégie, une agence qui conseille le gouvernement, montre que le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), a coûté en 2016 quelque 18 milliards pour créer seulement 100.000 emplois, soit 180.000 euros par poste.Et le CICE a eu "un impact sur les exportations et l'investissement nul", toujours selon M. Vicard.
Il y a 4 ans et 235 jours

Knauf France va construire une nouvelle usine de plaques de plâtre à Fos-sur-Mer

N°1 mondial de la plaque de plâtre, le Groupe Knauf a annoncé l’acquisition, en partenariat avec le Groupe F-SCOTT, de BMG Holding France, société porteuse d’un projet industriel pour la production de plaques de plâtre en France. Cette opération, pilotée par Dominique Bossan, CEO Knauf Western Europe & Latin America, et Christine Muscat, Directeur Général de Knauf France, permet de déclencher immédiatement un investissement industriel de 60 millions d’euros, pour la construction d’une usine de plaques de plâtre basée sur le port de Fos-sur-Mer (13). La pose de la première pierre est prévue d’ici fin 2020. Cette nouvelle usine, dotée des outils de production de dernière génération, sera opérationnelle fin 2022 pour une commercialisation dès début 2023.
Il y a 4 ans et 235 jours

Le réseau Tryba poursuit sa croissance

D'ores et déjà, Tryba a en cours : 14 ouvertures et 7 reprises de fonds de commerce, pour le deuxième semestre 2020. 36 secteurs géographiques sont encore disponibles sur toute la France, en concessions classiques ou en “Carré”.Tryba, marque nationale, stable et pérenne, affiche une dynamique d'expansion forte, depuis sa création, il y a 40 ans. Le réseau, forgé sur les 4 valeurs fondamentales de la marque (l'excellence, la performance, le respect mutuel et l'engagement), compte plus de 300 Espaces-conseil, répartis sur toute la France. S'appuyant sur la puissance industrielle du Groupe Atrya, groupe familial alsacien, qui figure parmi les leaders européens dans le domaine de la fabrication et de la distribution de menuiseries PVC, bois et aluminium, Tryba est la fois concepteur, fabricant, et installateur. Au final, ces 3 métiers constituent bien 3 expertises au service des clients de la marque.Pour répondre davantage encore aux attentes des consommateurs en quête de fabrication française, de durabilité et d'éco-performance, Tryba a continué d'étoffer son maillage territorial en ouvrant 12 Espaces-conseil en France au premier semestre 2020.Très bon démarrage en 2020 : 12 ouvertures au 1er semestre 2020Tryba souhaite être au plus près des consommateurs et rendre ses magasins accessibles à tous. Les 12 ouvertures du premier semestre 2020 viennent donc renforcer la proximité locale de la marque sur des secteurs jusque-là disponibles et trop éloignés des autres magasins du réseau.Répartis sur toute la France, au travers de 10 régions et 12 départements, les 12 ouvertures de ce début d'année, malgré un contexte imprévu dû au confinement de début 2020, sont en parfaite corrélation avec les ambitions de croissance de la marque, et vont permettre de dépasser les objectifs de développement fixés pour l'année 2020. Preuve que l'enseigne Tryba attire toujours et encore de nouveaux chefs d'entreprise !Dorénavant, les clients pourront aller à la rencontre de Tryba dans les villes suivantes : En magasin principal :Vernon (27),Pontivy (56),Saint-Nazaire (44),Vierzon (18),Cannes (06)En magasin secondaire :Dol-de-Bretagne (35),Riom (63),Marignane (13),Fargues-Saint Hilaire (33),Lannemezan (65),Champagne-au-Mont-d'Or (69),Boulogne-sur-Mer (59)En conclusion, pour ce premier semestre 2020, malgré le contexte particulier du début de l'année, Tryba a créé 5 Espaces-conseil à titre de magasin principal, et 7 magasins secondaires. La fin d'année devrait être toute aussi dynamique, puisqu'au total ce seront 25 nouveaux Espaces-conseil qui devraient ouvrir sur la totalité de l'année 2020.36 villes encore disponibles sur toute la France :Cependant, Tryba, en tant que réseau mature comptant le plus grand nombre de points de vente de menuiseries en France, ne souhaite pas s'arrêter là ! Avec 36 secteurs géographiques encore disponibles sur 9 régions, la marque au célèbre Sumo ambitionne de s'implanter, autant dans des grandes villes que dans des villes de taille moyenne.Elle souhaite installer un Espace-conseil dans les zones de chalandise de 150000 à 200000 habitants, comme à Laval ou Nevers, ou un « Carré Tryba », dans des zones de chalandises de 70000 habitants, comme à Aurillac ou Châtellerault.En effet, le modèle de franchise participative, instauré en 2013, dénommé « Carré Tryba », continue de se développer. On en compte aujourd'hui 18, dont 10 sont devenus concessionnaires, en 3 ans maximum.Véritables opportunités, ces secteurs géographiques exclusifs ont pour but de permettre à des entrepreneurs motivés de devenir leur propre patron tout en étant formés et accompagnés par un réseau solide, qui a prouvé sa pérennité, sa rentabilité et sa notoriété.Secteurs exclusifs disponibles pour l'implantation d'espaces-conseil en 2020 – 2021:Hauts-de-France : Lille (59) et Abbeville (80)Normandie : Cherbourg (50), Saint Lô (50), Dieppe (76) et Rouen Sud (76)Bretagne : Rennes (35)Pays de la Loire : Laval (53) et Les Herbiers (85)Nouvelle-Aquitaine : Bressuire (79), Niort (79), Agen (47), Villeneuve sur Lot (47), Mont-de-Marsan (40) et Angoulême (16)Grand Est : Charleville-Mézières (08), Epinal (88), Chaumont (52) et Bar-le-Duc (55)Auvergne - Rhône-Alpes : Montluçon (03) et Roanne (42)Bourgogne - Franche-Comté : Nevers (58) et Beaune (21)Secteurs disponibles pour l'implantation de "Carré" Tryba :Normandie : Coutances (50)Bretagne : Redon (35)Pays de la Loire : Mayenne (53) et Pornic (44)Centre : Loches (37), Chinon (37) et Châtellerault (86)Nouvelle-Aquitaine : Cognacq (16)Grand Est : Boulay-Moselle (57)Auvergne - Rhône-Alpes : Moulins (03) et Aurillac (15)Bourgogne - Franche-Comté : Fontaine-les-Dijon (21) et Avallon (89)La marque offre également de nombreuses opportunités de reprises sur tout l'hexagone, aux entrepreneurs qui préfèreraient racheter une concession existante. En effet, les reprises de fonds de commerce ont le vent en poupe dans le réseau Tryba, avec 11 rachats de concessions ayant eu lieu en 2019, et autant prévues en 2020. Avec 40 ans d'existence pour la marque, certains concessionnaires ont rejoint le réseau il y a longtemps, et la marque trouve alors un repreneur à celui qui quitte le réseau, notamment pour cause de départ à la retraite, après une belle carrière aux côtés de l'enseigne.Des concessions avec une rentabilité de 8 à 10% Un espace-conseil Tryba réalise, au bout de 3 ans, un chiffre d'affaires de 1350000 euros, pour un revenu net à disposition du concessionnaire à hauteur de 8 à 10% du chiffre d'affaires. Les nouveaux concessionnaires prennent la tête d'une structure à taille humaine, avec une équipe polyvalente de 6 à 8 personnes (assistant, commerciaux et techniciens-poseurs), positionnée comme référence sur un secteur géographique exclusif et étendu. Chaque nouvelle concession ouvre un magasin ayant pignon sur rue, avec un showroom permettant de mettre en valeur les produits Tryba et de faire la différence sur la qualité de produits proposés et fabriqués sur mesure en France par les usines Tryba.Un accompagnement fort pour se lancer dans une aventure maitriséeGrâce à un accompagnement important et constant, l'un des points forts de Tryba, la marque intègre aujourd'hui 80% d'entrepreneurs qui ne sont pas issu du secteur de la menuiserie. La formation poussée, voulue et dispensée par le franchiseur, est donc essentielle pour que le partenariat soit gagnant-gagnant pour les deux parties.La marque accompagne donc les entrepreneurs, tout au long du processus de création ou de reprise d'une concession, au travers de toutes les étapes du projet, que ce soit :La présentation des secteurs disponibles en création et/ou des concessions à racheter,Des informations transparentes sur l'enseigne de franchise Tryba, ses méthodes et son expérienceLa découverte du métier avec un stage de découverte « vismavie » en concession pilote,La recherche et la négociation de locaux adaptés,La recherche de financement,La création de la société,La formation du concessionnaire à son nouveau métier.A chaque nouvel arrivant, Tryba dispense dès son arrivée dans le réseau, une formation initiale gratuite de trois semaines sur tous les domaines : produits, commerce, technique, logiciels informatiques… Il bénéficie également de l'accompagnement soutenu et gratuit sur le terrain de la cellule ouverture, composée de 4 formateurs. Ceux-ci se déplacent sans frais chez le nouvel entrepreneur, pendant 6 mois, avec l'organisation de rendez-vous bi-mensuels en agence, pour lui transmettre dans la durée, tout le savoir-faire de Tryba, et lui permettre de se perfectionner à son rythme. Par la suite, un animateur technico-commercial prend le relais et rend visite toutes les 3 semaines au concessionnaire.L'équipe d'animateurs réseau a été renforcée et en compte désormais 9, répartis par grandes régions. Véritable lien entre Tryba et le terrain, il s'occupe en moyenne de 20 concessionnaires.En parallèle, de nombreux outils permettent également de se former en continu : formations produits et pose chaque année, programmes e-learning …Un réseau qui se digitalise en 20202020 c'est l'année d'une grande dynamique digitale dans le réseau Tryba. Alors que le déploiement de la nouvelle solution intégrée CRM Métier démarre en Septembre, c'est aussi l'occasion pour les équipes de ventes de se digitaliser : Nouveau PC-tablette vendeur intégrant la signature électronique et réunissant tous les outils digitaux en un seul ; nouvelle application mobile pour prendre en photos ses réalisations et les publier en 3 clics sur son site et sur les réseaux sociaux. Avec le Pack Digital lancé en début d'année, tout est également fait par Tryba pour booster la visibilité web locale des concessions : gestion du référencement web de la concession, campagnes e-marketing, accompagnement réseaux sociaux. Et les résultats sont au rendez-vous : +30% de contacts web sur le 1er semestre 2020.
Il y a 4 ans et 235 jours

« La prochaine étape est de produire en Europe », Olivier Gareil directeur Europe et Moyen-Orient de SageGlass

Pour s'imposer dans les bâtiments performants de demain, le verre électrochrome de Saint-Gobain doit voir sa production passer un cap. Ce que lui permettrait l'implantation d'une usine en Europe.
Il y a 4 ans et 236 jours

Plaques de plâtre : Knauf France construit une usine à Fos-sur-Mer

Le groupe Knauf va investir dans un site dédié à la production de sa gamme de plaques de plâtres à Fos-sur-Mer afin d’alimenter toute la grande moitié Sud de la France.
Il y a 4 ans et 239 jours

Plaques de plâtre : Siniat double ses capacités de production dans le Sud de la France

Le fabricant, membre du groupe Etex, couple un programme de modernisation environnementale de ses usines à un projet de croissance de ses capacités, répondant à une concurrence qui s’accroît dans le sud de la France.
Il y a 4 ans et 240 jours

GE promet des embauches dans l'éolien en mer

"La filière éolien en mer pour GE à horizon de la fin 2021 c'est 1.400 emplois sur le territoire français", a-t-il dit à des journalistes à l'usine du groupe de Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique), qui vient de sortir la première turbine destinée au futur parc éolien de Saint-Nazaire, le tout premier parc offshore de France, porté par EDF Renouvelables et Enbridge.Selon lui, cette usine qui emploie quelque 350 personnes, va encore en recruter cent. Le bureau d'ingénierie à Nantes réunirait environ 200 personnes et "l'usine de pales à Cherbourg a vocation à monter à 850".Ces déclarations interviennent alors que le géant américain vient d'annoncer la restructuration en Europe de deux autres divisions dédiées aux énergies renouvelables, dans les équipements de barrages et les réseaux électriques. En France, 753 postes seraient supprimés selon des sources syndicales, à Villeurbanne ou encore Belfort."Certes nous traversons une crise économique. Certes des carnets de commandes se vident et dans certaines activités c'est massif", a reconnu mardi la ministre déléguée à l'Industrie Agnès Pannier-Runacher, répondant à l'Assemblée nationale à une question du député (PCF) Alain Bruneel."Mais nous n'accepterons pas de plan social opportuniste", a-t-elle poursuivi."Nous allons mener un dialogue exigeant avec GE pour que l'entreprise se saisisse de nos dispositifs et porte un projet ambitieux pour l'industrie française", a ajouté Mme Pannier-Runacher, indiquant que le gouvernement avait adressé un courrier au PDG du groupe américain, Larry Culp."La transition énergétique est une réalité qui s'impose à tous", a justifié de son côté Jérôme Pécresse."Je suis convaincu qu'à la sortie de la crise du Covid, cette transition énergétique va plutôt s'accélérer. Cela nous conduit à avoir des bonnes nouvelles dans certains secteurs, notamment l'éolien en mer, où nous accompagnons la croissance en recrutant et en investissant. Dans d'autres métiers beaucoup plus difficiles, il est vrai que nous allons devoir adapter notre masse de coûts aux réalités du marché", a-t-il développé.Pour lui, "si on est ici aujourd'hui pour célébrer les centaines d'emplois créés sur le territoire français dans l'éolien en mer, c'est grâce à GE" qui a racheté les activités énergie d'Alstom, dont l'usine de Montoir, car "Alstom n'avait pas les moyens financiers de continuer cette aventure".Il a indiqué qu'une mobilité interne pourrait être proposée aux salariés concernés par les suppressions de postes.Après avoir fourni les 80 nacelles de 6 MW du parc de Saint-Nazaire, prévu pour entrer en service en 2022, GE se consacrera à la production de son éolienne géante de 12 MW.Celle-ci a déjà été retenue pour des projets de parcs en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis.Leur enchaînement assure à ce stade du travail à Montoir jusqu'en 2026-2027, a indiqué M. Pécresse.
Il y a 4 ans et 240 jours

EldoTravo.fr lance sa solution de Référencement Local pour les artisans

Deux fois plus de prises de contact via Internet dans le secteur de l'amélioration de l'habitat depuis juin 2020EldoTravo.fr accompagne les professionnels du bâtiment dans la digitalisation de leur bouche-à-oreille depuis 5 ans.Depuis mars dernier, pour faire face aux répercussions de la crise sanitaire, la start-up propose des solutions d'audit et formation pour aider ses clients à mieux appréhender ce sujet. Le confinement ayant mis en exergue l'importance pour les entreprises du secteur du BTP d'accélérer le virage numérique.Ce sont ainsi 1500 artisans qui ont participé à ces webinars de formation et 600 qui ont bénéficié d'audit de référencement Google.Fort de ce succès, EldoTravo.fr met un coup d'accélérateur et lance une solution de référencement local, permettant aux particuliers d'identifier rapidement les artisans les mieux qualifiés, autour de chez eux.« 80% des particuliers qui cherchent un artisan pour leurs travaux le font sur Google », c'est notamment sur cette donnée extraite de l'étude de Moz (juin 2020) que la start-up s'est appuyée pour construire sa solution. Une étude qui démontre par ailleurs que les fiches Google My Business (GMB) génèrent plus d'appels et d'e-mails vers un professionnel que son site internet lui-même.Le confinement a accéléré la digitalisation des particuliers et modifié leurs pratiques. Pour répondre à leurs nouvelles attentes, il est primordial pour un artisan d'emprunter le virage digital. L'outil développé par EldoTravo.fr permet entre autre de mettre à jour simultanément les données des artisans sur 20 annuaires en ligne. Google analyse ensuite la consistance de ces informations et les compare avec celles présentes sur les fiches GMB pour alors décider de son référencement.« Dans le secteur de l'amélioration de l'habitat, les visites sur les sites internet des professionnels issues des fiches GMB ont doublé. Aussi, en 2020, 46% des recherches Google ont une intention locale. Ce constat nous a poussé à créer un service dédié au référencement local, tant il est primordial pour un professionnel du BTP d'apparaitre dans les résultats de recherches des particuliers. »Jean-Bernard Melet, cofondateur d'EldoTravo.fr.Une solution qui connait d'ores et déjà un réel succès, quelques semaines seulement après sa mise en place. « À ce jour, 800 professionnels du BTP utilisent notre outil de référencement local pour gagner du temps et améliorer leur visibilité sur Google. Après 3 mois d'utilisation, le constat est sans appel : le travail effectué sur les fiches GMB des entreprises accompagnées indique des intentions d'achat multipliées par deux. », précise Mamoun Benmeradi, Directeur Produit d'EldoTravo.fr.Cet outil de référencement local vient s'ajouter et compléter le savoir-faire historique d'EldoTravo.fr, basé sur la récolte et la vérification d'avis et photos, puis leur diffusion sur tous les supports de communication web (Google, Facebook, site web et boutiques).Grâce aux 3 millions d'euros levés auprès d'Irdi Soridec Gestion et M Capital en fin d'année 2019, EldoTravo a développé 2 nouveaux produits pour aider les artisans à accélérer leur digitalisation et offrir au consommateur une meilleure expérience en ligne.
Il y a 4 ans et 240 jours

Les régions appellent l'État à revoir "les faiblesses criantes" de sa réforme de l'apprentissage

"Nous disons très clairement au gouvernement que ce n'est pas parce que l'on reconnaît une erreur que l'on se dégrade", a affirmé François Bonneau, président délégué de Régions de France, lors d'une conférence de presse.Auparavant du ressort des régions, l'apprentissage relève depuis le 1er janvier des branches professionnelles et constitue un point de friction récurrent entre le gouvernement et les collectivités qui craignent la disparition de 700 centres de formation d'apprentis (CFA) sur les 1.200 existants."Nous demandons que ce dossier ne soit pas complètement fermé, que les faiblesses criantes du système puissent être réexaminées", a affirmé le président (PS) de la Région Centre-Val-de-Loire, qui espère que le gouvernement de Jean Castex se montre plus attentif à ses arguments que celui d'Édouard Philippe."Nous avons été sortis par la porte et par la fenêtre par le gouvernement précédent de la responsabilité de l'apprentissage", a-t-il rappelé."Mais nous sommes complètement disponibles pour rediscuter de la place des régions dans l'apprentissage de demain. C'est au niveau des régions que l'on peut mettre les acteurs en réseau", notamment dans les secteurs "indispensables à la reprise", a-t-il argumenté.Le président de Régions de France, Renaud Muselier, et M. Bonneau ont été reçus à Matignon par M. Castex en juillet. "Il y a de l'écoute, mais il y a aussi du bras de fer", a-t-il assuré.M. Bonneau reproche à la réforme d'accorder "aux très grands groupes pour des raisons qui ne sont pas essentiellement de formation, mais de business, la possibilité de peser sur l'organisation de la carte de l'apprentissage pour leurs propres intérêts".Ces groupes, dont le géant des cosmétiques L'Oréal, qu'il a donné en exemple à plusieurs reprises, "n'ont pas la vision de l'aménagement du territoire en matière de formation", a-t-il déploré, rappelant que leurs écoles recrutent des apprentis aux dépens des centres régionaux."Comme le CFA de la ville de l'apprenti est financé par les contrats d'apprentissage, il est privé de jeunes (par les écoles des grands groupes) et donc de moyens", affaiblissant financièrement ces centres.
Il y a 4 ans et 241 jours

Knauf France rachète une holding pour créer une usine de plaques de plâtre à Fos-sur-Mer

STRATÉGIE. Le groupe Knauf a annoncé que sa filiale française acquiert une holding porteuse d'un projet industriel à Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône : une nouvelle usine de plaques de plâtre s'étendra prochainement sur quelque 60.000 m² pour mieux anticiper le développement du marché français de l'isolation.
Il y a 4 ans et 241 jours

Bétons & lieux insolites : Notre sélection pour les journées du Patrimoine

Après une année difficile et exceptionnelle due à la crise sanitaire, que diriez-vous d’un week-end placé sous le signe de l’évasion ? Partage et transmission seront les maîtres-mots de ces belles journées du Patrimoine. Le thème de cette année ? “Patrimoine et éducation : apprendre pour la vie !”. Mais comment choisir les lieux dédiés aux secteurs du bâtiment, des matériaux et de l’isolation ? L’équipe d’ACPresse l’a fait pour vous ! Roulez jeunesse ! Affiche « Les Enfants du Patrimoine ». [©CAUE IDF] Démarrons par un tour d’horizon de France. Les Conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (Caue), ainsi que leurs partenaires se mobilisent pour la jeunesse. Ainsi, les petits, comme les plus grands, seront au centre du week-end du Patrimoine à travers le projet “Les Enfants du Patrimoine”. Le but étant de découvrir le patrimoine de proximité, de s’immerger dans l’histoire locale et de sensibiliser à l’urbanisme, l’architecture et l’environnement. Le petit plus ? Un programme chargé, basé sur l’apprentissage avec de multiples activités culturelles et artistiques. Entre promenades architecturales, visites commentées, jeux de piste, parcours urbains et ateliers, il y en aura pour tous les goûts. “Les Enfants du Patrimoine”, c’est le vendredi 18 septembre dans toute la France ! Retrouvez toutes les informations ici Une expérience souterraine immersive unique ! Poste de commandement du colonel Rol-Tanguy. [©Pierre Antoine] Le patrimoine de notre pays est riche, à commercer par celui de notre belle capitale. Inauguré il y a tout juste un an à Denfert-Rochereau, dans le XIVe arrondissement, le musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin revient sur une période forte : l’exode des Parisiens vers le Sud du pays.  Printemps 1940 : 8 M de Parisiens fuient l’avancée des armées allemandes. Près de 80 ans plus tard, l’exposition “1940 : l’exode des Parisiens” permet de lever le voile sur cette tragique page de notre histoire. A travers des témoignages, des documents originaux, des photographies, ainsi que des vidéos d’archives.  Le petit plus ? Une visite en réalité mixte dans le sous-sol du musée, montrant des scènes virtuelles dans un monde réel. Partez à la découverte d’un abri de défense, dont les murs nus sont faits de béton. Cet abri fut, à l’origine, construit pour accueillir des services publics de l’administration parisienne en cas d’attaque. Finalement, il servira de quartier général au colonel Henri Rol-Tanguy, chef des FFI d’Ile-de-France, pour diriger les opérations de la Libération de Paris. Oui rien que ça… Retrouvez toutes les informations ici Une visite culturelle familiale Musée des Arts et Métiers, à Paris. [©Musée des Arts et Métiers] Continuons notre tour parisien, en nous arrêtons au cœur du IIIe arrondissement, au détour de la rue Réaumur et du square du général Morin. Le musée des Arts et des Métiers, labellisé “Musée de France“ en 2002, offre plusieurs activités. Des visites, des démonstrations et même des ateliers gratuits grand public. De quoi ravir toute la famille ! Le petit plus ? L’opportunité de voyager dans le temps grâce aux trésors du musée, qui retrace l’histoire des plus grandes inventions et techniques, dans sept domaines, dont les matériaux et la construction.  De nombreuses activités vous attendent pour apprendre de manière ludique et conviviale… Retrouvez toutes les informations ici Le géant de béton Le barrage de Guerlédan et son usine hydroélectrique. [©Electrothèque De Guerlédan]Construction d’un des premiers barrages en béton en France, en 1928. [©Ernest Blat]Travaux de rénovation et d’entretien du barrage de Guerlédan en 2015. [©NicolasCharles_EDF] Et si nous allions voir ce qui se passe dans l’Ouest de l’Hexagone ? Guerlédan, c’est l’histoire d’un des premiers barrages construits en béton en France. Ce barrage hydroélectrique de type poids-béton a engendré la création d’un lac artificiel. Près de 45 m de haut et 210 m de long, voilà les dimensions du géant de béton. A deux pas, vous tomberez sur le musée de l’Electrothèque, qui conserve et transmet avec passion l’histoire de la fée électricité.  Le petit plus ? Des animations hautes en couleur ! Escape games, ateliers et visites historiques vous seront proposés, mais uniquement sur réservation. Préparez-vous à finir la journée avec des yeux émerveillés par tant de bétons ! Retrouvez toutes les informations ici La dame de béton flamboyant ! L’église Notre-Dame de Royan, inaugurée en 1958. [©DR]Souvent prise pour une cathédrale, l’église peut accueillir 2 000 fidèles. [©DR]L’architecte de l’église Notre-Dame de Royan, Guillaume Gillet (1912-1987). [©DR] Passionnés de chefs-d’œuvre de l’art sacré du XXe siècle ? Allez faire un tour du côté de Royan (17). Vous pourrez y découvrir la dame en béton brut de décoffrage de la ville balnéaire. Elle a été édifiée par les architectes Guillaume Gillet et Marc Hébrard, en collaboration avec les ingénieurs Bernard Laffaille, René Sarger et Ou Tseng. Notre-Dame de Royan est une cathédrale de béton restaurée comme une église en pierre. Sa construction est survenue dans les années 1950 et s’est inspirée de l’esthétisme des grandes cathédrales gothiques.  Le petit plus ? Il s’agit d’une visite guidée. Tous les secrets de Notre-Dame de Royan seront à votre portée. Mais attention, c’est seulement sur réservation. Alors, rendez-vous samedi 19 septembre sur le parvis de l’église ! Retrouvez toutes les informations ici Un maximum de bunkers en un minimum de temps Bunker d’Hitler sur la commune de Margival, dans l’Aisne. [©Didier Ledé]Bunker de transmission. [©Didier Ledé] Saviez-vous qu’une commune française d’environ 350 habitants a accueilli le plus grand quartier général de la Seconde Guerre mondiale ? En 1942, Adolf Hitler fait construire, en secret, un immense centre de commandement en France. Et c’est à Margival, dans l’Aisne, qu’il décide de s’établir. Cette base fixe devait servir à repousser ses ennemis en cas de débarquement allié. En seulement 18 mois, 22 000 ouvriers vont construire 475 bunkers en béton armé sur une zone militarisée de 90 km2. Près de 250 000 m3 de béton ont été coulés pour réaliser cette infrastructure. Du jamais vu pour l’époque.  Le petit plus ? Une visite guidée sur un parcours de routes en béton et chemins aménagés permet de pénétrer dans deux bunkers de combat remis en état. Retrouvez toutes les informations ici L’exposition transmédia de l’Hermitage  Chantier du manoir de Boberil, ouvert exceptionnellement au public pendant le week-end du Patrimoine. [©Studio Sherlock]  A 15 km de Rennes (35) se trouve le plus ancien manoir de Bretagne. Habituellement fermé au public, le manoir de Boberil sera exceptionnellement ouvert à la visite lors des journées du Patrimoine 2020. En restauration depuis plus de trois ans, le chantier s’arrêtera le temps d’un week-end. L’occasion pour les curieux de découvrir l’histoire du manoir et de pénétrer dans les coulisses de sa restauration.  Le petit plus ? La diffusion d’une nouvelle vidéo du chantier focalisée sur le travail du bois et une maquette 3D de l’édifice. Bref, une installation innovante et originale pour un monument historique et unique. Retrouvez toutes les informations ici
Il y a 4 ans et 242 jours

Rehau va supprimer plus de 100 emplois en France

PLAN SOCIAL. Le spécialiste de la transformation des polymères dans le BTP, Rehau, a annoncé la suppression de 106 emplois dans son usine de Morhange (Moselle).
Il y a 4 ans et 242 jours

La tour Pleyel transformée en business resort d’ici fin 2023

La tour Pleyel Seine-Saint-Denis sera livrée vers la fin de l’année 2023.
Il y a 4 ans et 242 jours

L'escalade au service de la régénération urbaine à Mulhouse

"Je n'ai pas osé regarder en bas, c'est trop haut !". Perchée à 25 mètres au dessus du sol, Maïté Hall, grimpeuse amateure, n'en mène pas large à l'issue de son ascension. "J'avais déjà le vertige à 10 mètres, alors j'ai attendu d'être de nouveau en bas pour regarder ailleurs que sur le mur".Revenue sur la terre ferme, la trentenaire est impatiente de rééditer sa performance, cette fois-ci sur le mur extérieur, qui culmine à la même hauteur. "Cette prise jaune tout en haut, je rêve de l'attraper", sourit-elle. "C'est grisant. Et puis dehors, il y a la vue incroyable sur Mulhouse et la région, on voit les Vosges et la Forêt noire. Moi aussi je veux voir ça, que ce ne soit pas seulement les autres qui m'en parlent".Installé "Rue des brodeuses", le "Climbing Mulhouse Center" (CMC) est posé au pied d'une immense cheminée industrielle, vestige de DMC. Ce sigle, abréviation de Dollfus-Mieg et Compagnie, désigne l'entreprise de tissus imprimés fondée en 1746, et qui a employé jusqu'à 30.000 salariés à son apogée.Mais le déclin industriel est passé par là, et la compagnie, qui emploie aujourd'hui moins de 500 personnes, a laissé vacants des dizaines de bâtiments en brique rouge sur plusieurs hectares, véritable "cité interdite" abandonnée plusieurs années jusqu'à l'arrivée du collectif d'artistes Motoco en 2012."Petit New York""Quand l'architecte m'a montré ce site, j'en suis tombé amoureux", explique Bruce Coll, porteur du projet et patron de la nouvelle salle d'escalade. "Je travaille dans l'industrie", complète ce manager de 59 ans, "donc ça m'a tout de suite parlé de repeupler une friche et de venir ici".Ce "passionné de sport et de nature" a tracé son sillon, indifférent aux appels du pied des sociétés d'équipements sportifs, qui lui proposaient des installations comparables à ce qui se fait ailleurs."De toute ma vie, je ne vais faire qu'une seule salle d'escalade, alors je voulais qu'elle soit originale", confie-t-il. Avec l'architecte Pierre Lynde, "un ami du lycée", ils ont donc conçu un bâtiment qui s'insère parfaitement dans l'esthétique du lieu, malgré sa hauteur."Il ne s'impose pas de façon écrasante, au contraire, il a la même forme que les autres shed", ces toits en dents de scie caractéristiques des anciennes usines, souligne Pierre Lynde. "C'est comme si on avait pris une dent qu'on avait étirée, jusqu'à 26 mètres de haut, la hauteur maximale autorisée par le plan local d'urbanisme".La concrétisation, en août, de ce chantier de 3,3 millions d'euros, soutenu par l'opérateur Citivia et les collectivités locales, est saluée par les usagers. "C'est magnifique", s'enthousiasme Sébastien Henner, père de famille de 45 ans, qui a habité dans le quartier pendant "toute (s)on enfance", et regrettait la destruction de certains édifices. "J'ai toujours appelé ce site le +Petit New York+. La brique de Mulhouse, c'est un vrai patrimoine industriel qui revient à la mode. C'est bien qu'il soit modernisé"."Un phare allumé"Avec ses hauts murs offrant 240 voies pour tous les niveaux, mais aussi ses blocs, deux voies de vitesse et des enrouleurs permettant de pratiquer seul en sécurité, les exploitants du CMC espèrent attirer un public familial et passionné. Ils tablent sur une fréquentation de 40.000 personnes par an.Le site pourrait également accueillir des athlètes de haut-niveau : l'organisation d'une première compétition régionale est à l'étude, et, alors que l'escalade a récemment été ajoutée aux épreuves olympiques, Mulhouse compte bien servir de base arrière aux équipes qui participeront aux Jeux de Paris en 2024."Pour nous, ce site d'escalade, c'est un phare allumé" au milieu de l'ancien parc industriel, résume Catherine Rapp, adjointe à l'urbanisme à la mairie de Mulhouse, qui souhaite prolonger la dynamique de reconversion. "Ça va attirer du monde. On a déjà d'autres projets en train de se mettre en place", se réjouit-elle.
Il y a 4 ans et 242 jours

SergeFerrari reste bénéficiaire au 1er semestre malgré la crise

Sur les six premiers mois de l'année, le groupe basé à Saint-Jean-de-Soudain (Isère) a dégagé un bénéfice net (part du groupe) de 2,5 millions d'euros, contre 4,1 millions un an plus tôt, selon un communiqué.L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajusté s'est établi à 12,6 millions d'euros. A référentiel comptable comparable, son recul est limité à 21%. Il évolue ainsi en phase avec le chiffre d'affaires, qui a baissé dans les mêmes proportions, pour revenir à 79,7 millions d'euros.Cité dans le texte, le PDG Sébastien Ferrari a vu dans ces résultats une preuve de "la résilience" du business-model de l'entreprise et de "l'agilité" de ses équipes.Pour autant, le groupe ne se risque pas à faire des prévisions pour le reste de l'exercice."Compte-tenu de la saisonnalité historique et du contexte économique, l'activité et les résultats du premier semestre ne préjugent pas de ceux du second semestre", avertit-il.D'autant que SergeFerrari va désormais devoir intégrer ses nouvelles acquisitions "structurantes", l'Allemand Verseidag Indutex et le Taïwanais FIT, qui vont accroître d'un coup sa taille de 40%.
Il y a 4 ans et 243 jours

Castex met la pression sur les entreprises afin de sauver l'emploi

Alors que le gouvernement est critiqué pour l'absence de conditions de ce plan doté de 100 milliards d'euros, Jean Castex a durci le ton lundi.Si Etat a consenti "un effort historique inédit" en affectant 35 milliards d'euros au "réarmement industriel" de la France, "tout cela ne fonctionnera qu'à une seule et unique condition: votre totale mobilisation", a lancé le Premier ministre à l'adresse des entreprises.Il les a invitées à "conclure massivement et très vite, d'ici au 1er novembre, des accords d'activité partielle de longue durée" afin d'empêcher une explosion du chômage, qui devrait atteindre 9,5% de la population active à la fin de l'année.Selon le ministère du Travail, 345 plans de sauvegarde de l'emploi (PSE) ont été signés depuis mars. Au total, 715.000 emplois devraient avoir été détruits à l'issue du premier semestre, au cours duquel un confinement strict de deux mois a été imposé pour enrayer la propagation du Covid-19.Sous réserve d'un accord d'entreprise ou de branche, ce nouveau dispositif d'activité partielle permet de réduire le temps de travail d'au maximum 40% pendant une période de 6 à 24 mois, le salaire étant garanti à hauteur de 93% du salaire net. "Ces accords permettent d'organiser la formation de vos équipes pendant les périodes de chômage" alors "il faut y aller (...) il faut s'engager, il faut négocier", a ajouté le Premier ministre, qui était accompagné notamment de la ministre du Travail Elisabeth Borne et du ministre de l'Economie Bruno Le Maire."Changer la donne"Autre volet phare de "France Relance", le nom officiel du plan de redressement de l'économie à l'horizon 2023, la décarbonation de l'industrie. Notant que "25 sites industriels sont responsables de 36% des émissions de CO2", Jean Castex a dit compter sur eux "pour répondre aux appels à projets" déjà lancés, et dont la clôture est attendue "fin octobre-début novembre". Un premier bilan sera dressé lors de la prochaine réunion du Conseil national de l'industrie, a-t-il précisé.Le Premier ministre a aussi annoncé que les feuilles de route des 18 filières industrielles devraient être revues d'ici le début de 2021 pour tenir compte des exigences du plan de relance en matière de transition écologique. "Je sais que c'est exigeant, mais c'est nécessaire car +France Relance+ change la donne et les stratégies de filière ne peuvent évidemment l'ignorer".Avant de prononcer son discours, Jean Castex a visité les locaux de l'usine BIC, géant français des stylos, briquets et rasoirs jetables, dont le logo orange est la signature emblématique de la marque fondée en 1945.Masqués et casqués, les membres du gouvernement ont pu voir à l'oeuvre des machines qui testent les billes bleues des stylos, dessinant des spirales aux déliés parfaits. "Les machines ont la même orientation que la main", leur a expliqué Benoît Bemer, le directeur industriel de BIC Ecriture.Clou de la visite, la salle où sont fabriqués les mythiques stylos quatre couleurs. Une grosse machine vert pomme y crache des capuchons blancs sous l'oeil d'employés en polo noir au col jaune. Muni de lunettes de chantier et de sur-chaussures, le Premier ministre s'est attardé sur l'imposante machine qui injecte l'encre dans les tubes transparents en plastique souple.
Il y a 4 ans et 243 jours

Léger (presque) comme une plume

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Le Polys Béto permet de réaliser des chapes mortiers et bétons plus légers. [©Edilteco] Le monde des granulats se caractérise par la grande diversité de leurs origines. Selon leur usage, leur typologie sera différente. La richesse des terres de France permet en grande partie cette variété. Parmi la famille des granulats, ceux dits « légers » servent à la production de bétons légers et/ou isolants. Ils peuvent être d’origine minérale : argile, ardoise (schiste), pouzzolane ou encore vermiculite. Ou bien issus du végétale et de l’organique, à l’image du bois, du liège ou du polystyrène… Afin de rentrer dans la case “granulat léger”, la NF EN 13055-1 détermine que leur masse volumique réelle ne doit pas excéder 2 000 kg/m3ou 1 200 kg/m3 en vrac. La norme régit les granulats naturels, ceux fabriqués à partir de matériaux naturels et/ou de sous-produits de procédés.  Dossier réalisé par Sivagami Casimir Cavac Biomatériaux : Un granulat biosourcé Cavac Biormatériaux transforme la paille de chanvre en différents matériaux de construction, dont la chènevotte pour la réalisation de bétons de chanvre, d’enduits ou de mortiers.[©ACPresse] Coopérative vendéenne d’agriculteurs, Cavac a créé, il y a 10 ans, une filière dédiée à la production de matériaux d’origine agricole pour le bâtiment. Dans son usine de Sainte-Gemme-la-Plaine (85), Cavac Biomatériaux, à travers la marque Biofib’, transforme la paille de chanvre. Depuis 2012, l’industriel propose Biofibat’ Chènevotte pour la fabrication de béton de chanvre, lorsqu’elle est mélangée à de la chaux ou du mortier. Disponible en plusieurs granulométries, la chènevotte (partie ligneuse du chanvre dépouillée de son écorce) est considérée comme un granulat léger. Sa transformation ne nécessite pas d’eau, ni de solvant et bénéficie du label “Construire en Chanvre”. Biofibat’ Chènevotte, issu des cultures vendéennes et des Deux-Sèvres, bénéficie de bonnes performances thermiques et est estampillé “matériau biosourcé”. Selon son usage, sa masse volumique tourne autour de 110 kg/m3. Cette solution peut être utilisée dans la conception de toits, de murs, d’enduits ou encore de sols. Elle est conditionnée en sac de 20 kg. Edilteco : De l'extra-léger au semi-léger Edilteco propose différents granulats pour la conception de bétons plus légers. Le Polys Béto est une bille de polystyrène vierge expansé. Sa masse volumique, lorsqu’il est intégré à une formule, peut aller de 500 kg/m3à 1 500 kg/m3, selon le résultat souhaité : extra-léger, léger ou semi-léger. Les chapes, mortiers et bétons élaborés avec Polys Béto peuvent être appliqués sur différents types de surfaces existantes dans le collectif ou les maisons individuelles,en travaux neufs ou de rénovation. Mais aussi dans le génie civil dans le cadre de bétons anti-vibratoires ou encore le maritime pour la réalisation de quais flottants, par exemple. La solution bénéficie d’un Avis technique et d’un DTA en fonction de son application. Le Polys Béto permet de réaliser des chapes mortiers et bétons plus légers.[©Edilteco] Dans sa gamme de produits, Edilteco dispose aussi du Polyterm. Ces billes de polystyrène vierge expansé possèdent de bonnes propriétés isolantes. Elles sont destinées à la réalisation de tous supports de revêtement de sol, chapes, ravoirages isolants et sous-chapes, rattrapages de niveaux, formes de pentes, isolation thermique et acoustique aux bruits de chocs, remplissages divers… Granuland : Comme des petits "pins" Basé dans les Landes, Granuland s’est spécialisé dans le granulat de bois.[©Granuland] Granuland est spécialisé dans le granulat de bois depuis près de 28 ans. Basé à Morcenx (40), l’industriel récupère les chutes de bois dans les scieries alentours (exclusivement du pin maritime) pour produire ses 70 000 m3/an de granulats. « Nous avons différents broyeurs,afin de proposer plusieurs granulométries », explique Mario Aschero, directeur de Granuland. Ces possibilités de “coupures” permettent de toucher aussi bien les BPE pour la réalisation de chapes ou de bétons légers que les préfabricants pour la conception de blocs. « En plus d’alléger le béton, le granulat de bois dispose de performances thermiques et acoustiques. »Ses capacités mécaniques dépendent de sa densité. « Nous pouvons atteindre 3 à 6 MPa avec 600 à 800 kg/m3et 7 à 15 MPa avec 900 à 1 200 kg/m3. »En fonction de la destinationdes granulats, Granuland effectue plusieurs opérations afin, d’une part, de neutraliser le granulat et, d’autre part, de diminuer l’absorption de l’eau. « Le traitement silice permet une réduction de l’absorption de l’eau de 30 à 40 %,tandis qu’avec l’enrobage ciment,on sera plus de l’ordre de 50 à 70 %. »Toute la chaîne de transformation et la matière première sont certifiées PEFC. Cela permet le contrôle du granulat,de la source au produit fini. Granulats expansés de la Mayenne : Haute résistance mécanique Granulats expansés de la Mayenne propose des granulats d’ardoise expansée sous la marque Granulex.[©Granulex] Les Granulats expansés de la Mayenne (Gem) proposent sous la marque Granulex, des granulats d’ardoise expansée. « Nous sommes les seuls à fabriquer ce type de matériauxen France », explique Vincent Gallizia, directeur commercial. Dans le béton, Granulex présente plusieurs avantages. « Notre produit est doté d’une haute résistance mécanique et d’une faible absorption. Cela confère au béton une meilleure stabilité dans la formulation, avec un bon maintien rhéologique. Et il tolère très bien le pompage, notamment sur de grandes distances. » La masse volumique du granulat est de 650 kg/m3. Il s’utilise aussi bien pour la réalisation de bétons allégés ou isolants qu’à la préfabrication de blocs légers et/ou isolants. Gem disposent de sa propre gamme de produits, avec des Granulex dans ce second cas. L’industriel a ainsi fourni une fondation flottante pour une éolienne offshore (projet Idéol). Un élément de 40 m x 40 m et 8 m de hauteur,développé avec Bouygues TP. « Cet élément, réaliséavec un béton léger, possèdeune résistance, qui atteint tout de même65 MPa. » Et les autres En dehors des marques déjà citées, l’offre en matière de granulats légers compte quelques autres acteurs. Ainsi, Agresta évolue dans l’univers des granulats de bois, avec des produits comme l’Agreslith-C ou l’Agresfibres. De son côté, Argex commercialise toute une série de granulats d’argile expansée, pour des densités allant de 320 à 800 kg/m3, selon la nature ou la granulométrie. Avec Lava, LafargeHolcim propose une gamme de granulats légers de différentes natures : pierre ponce et pouzzolane (rouge de type massif central). Issus de roches volcaniques, ces matériaux permettent une grande surface d’échange avec le milieu bactérien, des capacités isolantes et une imputrescibilité pour la fabrication de béton. Laterlite est présent dans le domaine. Ses granulats légers, dérivés de l’expansion d’argiles naturelles spéciales à des températures élevées, s’adaptent à la réalisation de bétons légers. Liaporse développe aussi dans l’univers des granulats d’argile expansée pour béton léger et/ou isolant. L’industriel propose des granulats ronds (billes sphériques), concassés ou sous forme de sable. Enfin, Techniques des Bétons Allégés s’est focalisé sur les billes de PSE, proposées sous la marque BST Bétostyrène. On peut aussi citer Cellumat, qui propose son béton cellulaire, sous la forme de granulats légersbaptisés Granulège. Ce matériaupermet en particulier la réalisation de chapes sèches... Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 243 jours

Gamme de robinetterie temporisée électronique Porcher OKYRIS : l’alliée de l’hygiène des mains & des économies d’eau

Face à l’épidémie qui sévit depuis plusieurs mois, chacun d’entre nous s’accorde sur l’importance du premier des gestes barrières, le lavage des mains. Indispensable, il l’est encore plus dans les sanitaires publics où tout le monde doit adopter un comportement exemplaire. Sachant qu’un salarié du tertiaire consomme en moyenne 40 litres d’eau par jour, quelle doit-être l’augmentation de la consommation d’eau et d’énergie en cette période où la fréquence des lavages des mains se voit parfois décuplée ? Plaçant l’hygiène au cœur de ses préoccupations, PORCHER dispose d’une offre dédiée aux lieux publics avec sa gamme sans contact de robinetterie temporisée électronique OKYRIS. Un haut niveau d’hygiène et de lutte contre les risques infectieux Sans contact, la gamme de robinetterie temporisée électronique OKYRIS est spécialement conçue pour répondre aux contraintes d’hygiène élevées dans les sanitaires publics. Le déclenchement et la fermeture du flux sont automatiques grâce à une cellule de détection infrarouge. Monofluide ou avec réglage de la température, fonctionnant sur pile ou sur secteur, la gamme OKYRIS électronique se compose de 4 modèles encastrés au mur ou installés sur gorge répondant à toutes les configurations : • un robinet lavabo sur table • un mitigeur lavabo sur table • un mitigeur thermostatique encastré • un bec lavabo mural à détection séparé OKYRIS 2 Clinic De manière générale, le corps et le bec d’une robinetterie sont des sources importantes de développement bactérien. Les robinets OKYRIS électroniques sont équipés d’un brise-jet étoilé antibactérien et anticalcaire (pas de rétention d’eau, ni de dépôt d’impuretés). Bénéficiant de la technologie innovante IdealBlue de PORCHER, l’eau circule dans un conduit en Hostaform® et n’est donc pas en contact direct avec le corps et le bec de la robinetterie. L’alimentation par flexibles SPX limite la création du bio film et par conséquent, les risques de prolifération bactérienne. Les robinets OKYRIS électroniques offrent une plus grande résistance aux chocs chlorés (périodiques ou continus) et aux chocs thermiques jusqu’à 80° C. De plus, un rinçage automatique est assuré régulièrement pour purger les canalisations et éviter la stagnation dans les bras morts. Une sécurité optimale Les robinetteries électroniques OKYRIS de PORCHER sont fabriquées en laiton chromé à faible teneur en plomb. Les mitigeurs de la gamme disposent quant à eux, d’une température maximale préréglée en usine à 40° C. En cas de coupure d’eau froide sur le réseau, l’écoulement s’interrompt de manière automatique pour la version thermostatique. Des économies d’eau et d’énergie La solution temporisée électronique OKYRIS avec IdealBlue permet de réaliser jusqu’à 80% d’économie d’eau par rapport à une robinetterie traditionnelle et ce grâce à plusieurs paramètres : • Le débit de l’eau de la gamme électronique OKYRIS est régulé à 3 litres par minute (grâce à un aérateur inclus). • La fermeture est automatique dès le retrait des mains du champ de détection. Elle supprime donc tout risque de gaspillage par négligence. De même, le temps d’écoulement est réduit au strict nécessaire, pour le mouillage puis le rinçage. Ces deux fonctions permettent également de réaliser une économie d’énergie non négligeable, parce que l’eau économisée n’est pas à chauffer. Les performances des robinetteries électroniques OKYRIS en matière d’économie d’eau et d’énergie leur permettent d’atteindre de très bons niveaux au sein des classifications des labels internationaux LEED, BREEAM ou HQE. L’ergonomie au service du confort Ergonomique et esthétique, la gamme OKYRIS électronique bénéficie d’une distance de déclenchement préréglée en usine ainsi que de différentes longueurs de bec. Pour accroître davantage le confort de l’utilisateur, chaque produit de la gamme a un angle de projection de 15° pour que l’eau s’écoule vers le centre de la vasque. Une installation facilitée Habituellement la fixation d’un mitigeur est une opération qui nécessite du temps. En effet, il faut positionner le mitigeur, le joint puis l’étrier de fixation, les maintenir en place, saisir l’écrou et le visser. Pour rendre l’installation plus simple et plus fiable, PORCHER a équipé ses solutions du système de fixation Easy-Fix : le joint maintient l’étrier à la tige filetée qui reste accroché sans que l’installateur n’ait besoin de tenir le robinet. Garanties 5 ans, les solutions de robinetterie temporisée électronique OKYRIS de PORCHER élaborées spécifiquement pour tous les sanitaires publics assurent une hygiène totale des mains ainsi que des économies d’eau et d’énergie importantes. http://www.porcher.com
Il y a 4 ans et 243 jours

Marne : Cibetec opte pour Teka

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Installation d’un des deux nouveaux malaxeurs Teka au sein de la centrale à béton de l’usine Cibetec. [©Cibetec] La période estivale n’est pas toujours synonyme de plage, soleil et cocktails. Pour certains, la mise entre parenthèses des projets induite par les congés permet la maintenance ou la transformation des installations. C’est le cas de Cibetec, qui a profité de l’été pour mener des travaux de modernisation importants sur son site de production, situé à Saint-Léonard, près de Reims. En effet, conjointement à la demande soutenue du marché de la construction et à sa politique visant à moderniser son outil industriel, Cibetec a procédé au remplacement de ses deux turbo-malaxeurs par des malaxeurs à turbine THT Teka, d’une capacité unitaire de 1 125 l, soit 0,75 m3 de béton fini. Ce qui permet à l’industriel de produire les bétons fibrés à ultra hautes performances (Bfup), ainsi que des bétons particuliers (colorés, adjuvantés, fibrés…). L’opération était complexe. Elle a démarré par la dépose des deux anciens malaxeurs à l’aide d’une grue, suivie du découpage du plancher à 5,20 m de hauteur et de la création d’un nouveau plancher d’assise en IPN. Ce dernier assure le renforcement nécessaire pour recevoir les nouveaux équipements. Ils comprennent ainsi les deux malaxeurs Teka, ainsi que le nouveau “by-pass” granulats, les goulottes de vidange BPE et préfa. Et enfin, le système de lavage automatique des malaxeurs. Quatre buses rotatives permettront le lavage en alternance des deux malaxeurs, à raison de 10 mn par malaxeur. Prévus à la base pour cinq semaines, les travaux ont pu être réalisés en trois semaines, grâce à l’efficacité des équipes de montage… Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
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Bétons esthétiques / Dossier

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Résidence d’habitation Sainte-Thérèse, au Havre (76). Architecte : Atelier Bettinger. [©Ciments Calcia] Le beau est un sujet, qui a toujours fait couler beaucoup d’encre et interpellé de nombreux philosophes au fil des siècles. En juin dernier l’épreuve de philosophie du bac posait indirectement la question aux lycéens :  “A quoi bon expliquer une œuvre d’art ?” Si la perception du beau appartient à chacun et demeure personnelle, et donc subjective, il ressort tout de même quelques lignes de force, dénominateurs communs de la façon, dont nous exprimons notre définition du beau. D’une part, l’unité, l’harmonie dégagent tout à la fois un sentiment de simplicité et de force intangible. D’autre part, la multiplicité amène la richesse et la complexité. Le beau pourrait dès lors s’assimiler à un accord harmonieux de la force et de la diversité, une définition qui semble faite pour caractériser le matériau béton.  Dossier réalisé par Catherine Alcocer-Pin Giovanni Lelli : A la recherche du beau Le matériau béton agit sur l’architecture, dont il permet de sculpter l’écriture, en soulignant les formes, et en offrant une grande diversité d’aspects, de couleurs et de reliefs. Le matériau béton, parce qu’il est l’expression architecturale par excellence, agit comme un véritable médiateur culturel, technique et social. Centre départemental de documentation et futur musée de la résistance nationale, à Champigny-sur-Marne (94).[©Lelli Architectes] Depuis quelques années, au-delà de la conception architecturale de bâtiments, les aménagements extérieurs accordent une place de plus en plus large aux beaux bétons. Cette tendance forte s’explique par la grande facilité de moulage et donc la capacité à réaliser des formes complexes. Mais aussi par une large palette de couleurs, liée à la combinaison des composants du béton et à l'ajout de pigments et les différentes textures rendues possibles en surface.   L’architecte Giovanni Lelli en explique toutes les subtilités : « Une belle matière, c’est celle pour laquelle la main de l’homme a apporté un supplément d’âme, qui va bien au-delà de la structure et du règlement. De tous les matériaux de construction, le béton est le seul qui permet de travailler, et d’agir de différentes manières sur son aspect de surface, sa transparence. On ne peut pas se contenter de dire d’un béton “c’est un beau C50/75 …”. Il faut lui conférer ce quelque chose en plus que seul amène un travail sur l’aspect. Créer un beau béton est une recherche à chaque fois renouvelée. Il ne s’agit pas de reproduire une recette, mais d’en élaborer de nouvelles. Je recherche l’inédit, la différence pour, à chaque fois, aller plus loin et offrir autre chose, de la diversité. Nous sommes nombreux à partager cette passion des beaux bétons et chacun a sa propre approche de conception, sa trajectoire créative. Chez Lelli Architectes, notre “dada”, c’est la transparence… D’aucuns pourraient même dire que nous poursuivons une chimère, mais c’est cette quête qui nous pousse à toujours expérimenter de nouvelles choses sur chantier. Dans la construction comme dans tous les domaines, il faut de l’expérimentation. La recherche doit être pratique et non doctrinale. Allier performance structurelle et beauté dans une approche créative sans cesse renouvelée, telle est ma vision du travail du béton ». Sols et murs : Les façades s'animent et l'espace public se réinvente La signature architecturale d’un bâtiment tient pour l’essentiel au rythme véhiculé par sa façade. En alternant couleurs et aspect, cette dernière s’anime, raconte son histoire et celle de son environnement. Au-delà de sa performance structurelle, l’enveloppe offre aujourd’hui un véritable champ de créativité aux concepteurs. Mariage réussi entre la préfabrication et le coulé en place. Stade de tennis de la porte des Lilas, à Paris. Architecte : Bruno Mader.[©ACPresse] Résilles en Ductal de LafargeHolcim ou en Effix Arca signé Ciments Calcia, couleurs, empreintes, impressions photos sur des éléments de façade, les concepteurs disposent d’infinies possibilités grâce au matériau béton. Les industriels du béton ne sont pas en reste avec des MCI/MC2I sur les chantiers. Fehr, Guillerm/Jousselin et Soriba proposent aujourd’hui des MCI matricés ou imprimés. Et même des produits MC2I en béton teinté, poli… Au-delà de l’architecture, c’est tout l’aménagement du territoire, qui fait appel aux bétons esthétiques. A l’horizontale avec des aspects lavés, brossés, polis et surtout une explosion du matricé, qui connaît un réel engouement de la part des concepteurs. Cet aspect spécifique se décline en effet dans différentes teintes et matières, et permet d’imiter à la perfection la pierre, le bois ou la terre, multipliant ainsi les possibilités esthétiques. De nombreux bétons décoratifs pour l’aménagement extérieur ont vu le jour comme la ligne Artevia de LafargeHolcim [Lire ci-dessous]. Du côté d’Eqiom Bétons, une gamme de bétons décoratifs appelée “Articimo” a été développée. « Elle offre aussi un large choix de matières, textures et couleurs, souligne Sophie Juliao, responsable marketing solutions bétons.  Parmi les solutions décoratives les plus plébiscitées, on distingue le béton imprimé, qui confirme son succès. Quant au béton ciré, spécialité de la maison avec son réseau dédié, il attire par le rendu minimaliste et le design qu'il confère à un intérieur ou sur du mobilier pour un résultat moderne et tendance.Enfin, le réseau “Créateurs de Sols Bétons”, qualifié par Eqiom Bétons, regroupe plus de 100 professionnels spécialisés dans les bétons décoratifs. »De quoi répondre à toutes les attentes.   Vers des finitions sobres et naturelles  Rencontre avec Mejda Bendani de la direction marketing, responsable de gamme aménagements décoratifs de Lafarge France. Un matriçage délicat pour marquer le chemin à suivre avec l’Artévia de LafargeHolcim. [©LafargeHolcim] Quelle est l'étendue de la gamme que vous proposez ? Mejda Bendani : Artevia est une gamme de bétons décoratifs pour les revêtements de sol, développée par LafargeHolcim pour les aménagements extérieurs publics et privés. Ces bétons sont coulés sur une épaisseur de 12 cm qu’on traite en surface selon la gamme choisie pour obtenir l’aspect souhaité : effet pierre taillée (Artevia Roche), poli (Artevia Poli), béton coloré (Artevia Color), béton imitation bois, pavés, carreaux (Artevia Empreinte), béton effet sable (Artevia Saharo). La mise en œuvre est essentielle. C’est pourquoi, nous avons développé un réseau d’applicateurs partenaires, qui assurent la pose de ces bétons Quels sont les bétons esthétiques les plus demandés ? L’Artevia Relief reste l’offre la plus commercialisée en France. Il y a aussi une demande pour le béton imprimé, qui commence à se développer. Quel est l’avenir pour les bétons décoratifs ? Quelles sont les tendances ? Les tendances s’orientent vers des finitions sobres et naturelles. L’Artevia Saharo et l’Artevia Roche s’y prêtent bien, car ils offrent un effet de surface proche de la pierre naturelle ou d’un sable finement texturé. Cerise sur le gâteau, les teintes claires participent à lutter contre les effets d’îlots de chaleur urbains, en abaissant les températures en ville. Léon Grosse : Du temps, de l’énergie et de l’attention Il ne peut y avoir de bétons esthétiques sans une mise en œuvre soignée et une attention particulière portée à chaque étape du chantier. Réaliser un béton esthétique requiert d’adopter une démarche concertée entre les différents acteurs. Expert béton chez Léon Grosse, Serge Favre en fait la synthèse... Façade en béton blanc brut de décoffrage sur l’église de Saint-Julien-de-la-Lange (85). Architecte : Alvaro Siza.[©Léon Grosse] En tant qu’entreprise de mise en œuvre, quels sont les aspects que l’on vous réclame le plus ? Serge Favre : La tendance est aux bétons clairs, aux bétons matricés avec de nouvelles textures. Les bétons très sobrement sablés, révélant les gravillons, ont aussi le vent en poupe. La coloration vient en complément, de manière à marquer une façade avec des lignes horizontales constituées de différentes couleurs. On a beaucoup de variations autour de l’ocre pour retrouver des couches naturelles combinées au matriçage, afin de créer un relief. Quel est le secret d’un béton esthétique bien réussi ? La finition est fondamentale. Avec des bétons bien fermés, bien formulés, on arrive à des aspects satinés ou brillants comme des miroirs. Tout est question de travail en équipe. Parement matricé et peint sur le centre hospitalier Navarre, à Evreux (27). Atelier d’architecture : AACD.[©ACPresse] Pour obtenir une belle homogénéité, les moyens sont simples. Mais encore faut-il les mettre en œuvre ! Le préalable indispensable réside dans l’implication de tous les intervenants très en amont. Tout est important comme la profondeur de la matrice et donc l’épaisseur à obtenir pour mettre en avant plus ou moins de textures. Les bétons esthétiques, il faut le rappeler, ont un coût qu’il est nécessaire de bien prendre en considération dès le début du projet, car trop souvent de belles intentions sont abandonnées en cours de route. Par exemple, la coloration double souvent le prix d’un béton. Certaines couleurs comme le bleu le renchérissent encore plus. Il faut bien prendre en compte, dès le départ, les dosages nécessaires pour l’obtention d’une teinte franche et pérenne. Un rouge dosé a minimapar souci d’économie donnera un rose layette… Dernier point fondamental, un béton esthétique doit être protégé, afin de préserver la teinte dans le temps, lorsqu’il est coloré. Par ailleurs, comment ne pas prévoir un anti-graffitis jusqu’au premier étage ? Bien souvent, ce poste est passé à la trappe… Pour résumer, je dirais qu’un chantier de béton esthétique : c’est du temps, beaucoup d’énergie et de l’attention portée sur tous les détails ! Adjuvants et additions : Influenceurs de couleurs Les adjuvants et autres additions occupent une place importante. Sans ces composants, il serait tout simplement impossible d’obtenir des bétons présentant une esthétique. Qu’il s’agisse un voile dit “brut de décoffrage”, d’un parement coloré ou d’un sol désactivé... La médiathèque de Vitrolles bénéficie d’un parement clair et lisse, obtenu notamment par l’utilisation du laitier moulu de hauts fourneaux Ecocem dans la formule du béton. Architecte : Jean-Pierre Lott.[©Ecocem] En matière d’esthétique, l’ensemble de la filière doit beaucoup aux adjuvantiers, qui ont œuvré pour la mise au point de bétons esthétiques et décoratifs.  Pour un beau béton, tout commence par une huile de décoffrage de qualité, qui assurera la régularité du parement avec un aspect homogène et sans bullage. Tous les adjuvantiers - BASF CC, Chryso, GCP Applied Technologies, Mapei, Sika ou Technique Béton - proposent des huiles et des émulsions végétales, correspondant à la nouvelle classification d’agents de démoulage. Cette dernière a été mise en place par le Synad et présente des produits en conformité vis-à-vis de la santé et de l’environnement. Outre cet aspect, ces huiles répondent avant tout aux besoins des entreprises de réaliser des bétons au parement de qualité. Et l’interface entre le coffrage et le béton en constitue le point central. Ces additions qui teintent. Les huiles de décoffrage jouent un rôle important dans l’obtention de beau fini des parements en béton brut.[©BASF CC] Pour aller plus loin, le choix des constituants internes influe aussi sur la teinte finale du béton. En premier lieu, la coloration est donnée par les éléments les plus fins, ciment, sable et additions. Les colorants entrent pleinement dans cette dernière catégorie. Bien entendu, la destination du béton orientera le maître d’œuvre sur un type de coloration. Pour la coloration dans la masse, la palette est sans limites, car non seulement, ces colorants peuvent être mélangés entre eux. Mais aussi être combinés avec la teinte originelle du ciment, offrant ainsi une multiple de possibilités. Depuis le ton pastel jusqu’à la nuance la plus vive. MasterColor de BASF CC, ChrysoColor de Chryso, MapeColor de Mapei, Pieri Kaolor de GCP Applied Technologies ou ColorCrete de Sika sont autant de ligne de produits, qui répondent à l’heure actuelle à la demande croissante en matière de coloration des bétons.Mais les additions peuvent être d’une autre nature et avoir un autre rôle que celui de simple colorant. Elles sont ajoutées aux bétons afin de modifier leurs caractéristiques, à l’état frais comme à l’état durci. Ultra fines, elles influent tout de même sur la teinte du béton. Ainsi, les fillers calcaires éclaircissent le béton.Fournisseur de ce type d’additions, l’industriel Omya s’engage même sur la teinte liée aux additions de fillers calcaire, en proposant un suivi blancheur. De son côté, le laitier moulu de hauts fourneaux d'Omya est recommandé pour les bétons apparents, les bétons colorés et les bétons architectoniques. Il procure un aspect de surface régulier, grâce à une finesse Blaine élevée et une teinte plus claire, voire blanche. C’est aussi un très bon rempart contre les efflorescences, grâce à la neutralisation chimique de la chaux contenue dans le béton. Dompter le temps. Un sol extérieur en béton coloré en harmonie avec l’immeuble White, à Montrouge (92).[©Sika] Dans le même ordre d’idée, la fumée de silice, bien que noire, ne fonce pas le béton, comme on pourrait le croire. L’industriel Condensil l’a démontré à travers une série de planches d’essai... Résultat, les bétons additionnés de fumée de silice présentaient des teintes plus claires que les mêmes bétons sans fumée. L’explication est simple : cette addition est intégrée le plus souvent dans ces bétons très techniques, dont la composition et le malaxage sont super maîtrisés. De fait, la dispersion des éléments, en particulier les plus fins, est bien jugulée. On peut aussi citer des produits anti-efflorescence de type MasterPel 795 et 799 de BASF CC. Intégrés directement dans le mélange, ils permettent, grâce à l’effet perlant qu’ils procurent, “d’hydrophober” le béton. Ceci élimine des désagréments, tels que l’efflorescence, limitant ainsi la perte de la teinte initiale dans la durée. Enfin, le temps constitue un autre ennemi de la beauté du béton. Et pour préserver cet atout vis-à-vis des agressions extérieures, les produits de protection sont indispensables. Intégrés à la formulation du béton ou intervenants en traitement de surface, les solutions restent nombreuses. Les principaux acteurs proposant ce type de produits s’appellent Chryso, GSP Applied Technologies, Guard Industries ou Hydro-Minéral. Les solutions sont de type minéralisant, imperméabilisant, hydrofuge, anti-graffitis... Elles peuvent présenter des fonctions complémentaires, comme la coloration.  Et si les bétons ont souffert des outrages du temps ou du vandalisme, elles peuvent aussi aider à leur nettoyage, pour retrouver une nouvelle jeunesse ou leur esthétique originelle.   Tout est dans le détail  Abords de la halle Maryvone Dupureur, à Saint-Brieuc (22).[©RCR Déco Bretagne ] Responsable de l’agence Bretagne de Sols/RCR Deco France, Etienne de Poulpiquet est un spécialiste des bétons esthétiques à l’horizontal. Il estime aussi que la collaboration et les échanges avec l’ensemble des acteurs d’un chantier sont essentiels à la réussite d’un beau béton. « Je ne saurais trop rappeler l’importance d’une bonne conception, impliquant en amont l’ensemble des acteurs, en favorisant les échanges dès le début du projet. Réussir un béton esthétique suppose de porter une attention accrue à tous les “détails” du chantier : épaisseurs, joints calepinages. Rien ne peut être laissé au hasard, car ce sont bien souvent ces “détails”, qui font l’esthétique d’un projet et lui confèrent son aspect final. Les tendances sont aujourd’hui sans cesse renouvelées et il faut savoir sortir de ses habitudes pour proposer des finitions adaptées à l’espace public, qui connaît actuellement une réelle transformation en matière esthétique. » Chryso : « Le beau béton est très tendance » Sadok Khalsi est le chef de marché bétons décoratifs chez Chryso. Il fait un point sur ce sujet... Que sont les bétons esthétiques pour Chryso ? Pour Chryso, les bétons esthétiques ou décoratifs constituent un important pan d’activité. Cela fait plusieurs années déjà que nous avons pris ce virage. Et les acquisitions récentes de Moderne Méthode et de BMC Diffusion nous ont permis de consolider notre offre, tout en élargissant nos domaines de compétence. Notamment en ce qui concerne les matériels et les techniques de mise en œuvre.Aujourd’hui, tout ce qui permet l’embellissement est important. Et le béton ne se cache plus. Il est même très tendance. Son image est redorée et Chryso en est l’un des acteurs. L’apport de valeur se fait sur l’ensemble de la chaîne travaillant sur ces types de bétons. Ceci, jusqu’au client final.  Allée micro-desactivée avec le système Chryso Deco Wash Pico.[©Chryso] Quelles sont les solutions esthétiques, qui se distinguent en ce moment ? Le marché des bétons désactivés reste porteur. Mais à l’heure actuelle, la tendance est davantage orientée sur les techniques de micro-désactivation, à la finition “sablée” ou “très fine”. La demande est aux aspects très naturels. Notre nouvelle offre Chryso Deco Wash Pico répond à ce cahier des charges. Cette désactivation très fine est idéale pour les rues piétonnes des centres villes ou pour les plages de piscine. L’autre tendance touche à l’imperméabilisation des sols. Aujourd’hui, la réglementation exige que les communes préservent des zones, permettant aux eaux de ruissellement de s’infiltrer dans le sol. En ville, c’est toujours un peu délicat. Les bétons drainants sont la réponse à cette contrainte. Ainsi, notre solution Chryso EasyDrain permet de construire une surface drainante. C’est là son rôle premier. Mais surtout, cette surface devient en même temps esthétique, ce qui est assez nouveau pour ce type de bétons. Chryso propose aujourd’hui différentes solutions, afin d’apporter cette dimension esthétique : Chryso Urban Stencil, Renocrete…Côté pratique, l’adjuvantation développée pour ce système optimise le transport du béton dans la toupie, tout en facilitant la mise en œuvre.   Ouvrages de référence  Ouvrages dédiés aux bétons décoratifs et à leurs mises en œuvre.[©Specbea] Ancien président du comité Vecu (Voirie et chantiers urbains) du Specbea, Olivier de Poulpiquet revient sur l’existence de quelques ouvrages de référence dans le domaine des bétons d’aménagement : « Les bétons décoratifs sont une véritable passion à laquelle j’ai consacré 20 ans de ma vie. Tout a commencé avec l’aménagement des espaces verts. L’avènement du béton désactivé a été un véritable déclic, qui a permis d’établir les règles de l’art, car il ne peut y avoir de beaux bétons sans une mise en œuvre encadrée. A ce titre, le Specbea a édité trois ouvrages dédiés aux bétons décoratifs et aux règles de l’art les concernant. » A consulter de toute urgence. Ciments Calcia : Facteur d'harmonie Ces dernières années ont été riches dans le domaine des bétons esthétiques, tous les acteurs rivalisant d’imagination pour mettre au point des produits surprenants et accessibles. Contribuant au bien-être de tous, car le beau est un facteur d’harmonie. Roland Merling, responsable prescription chez Ciments Calcia, brosse le panorama des bétons esthétiques. Comment définir les bétons esthétiques et décoratifs ? Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines (78). Architecte : Chabanne & Partenaires.[©Paul Kozlowski/Ciments Calcia] Roland Merling : Le béton est un matériau composite, qui permet de travailler de façon très approfondie sur l’apparence de son parement, qui peut revêtir un aspect texturé ou lisse, s’animer de motifs grâce au matriçage ... Ces résultats s’obtiennent de trois manières différentes : le travail de l’empreinte, qui conserve la peau du béton, les traitements chimiques et les traitements mécaniques qui, en supprimant la peau du béton, font apparaître sa matière interne. En fonction des traitements, ils sont réalisés sur béton frais ou durci. En ce qui concerne les bétons colorés, il existe deux possibilités pour les teinter. Tout d’abord, un traitement de surface appliqué sur béton durci. Celui-ci se fait avec des lasures pour les parties d’ouvrages verticaux et des minéralisateurs pour les parties d’ouvrages horizontaux. Ces produits peuvent être mats ou brillants, incolores ou colorés, On peut aussi opter pour un traitement dans la masse, avec l’utilisation de particules fines de sables colorés ou/et de pigments minéraux. Bien entendu, ces deux types de traitement peuvent être associés. Quels sont les acteurs du marché des bétons esthétiques et décoratifs ? Les acteurs sont présents sur toute la chaîne de valeur, depuis la conception incluant la maîtrise d’ouvrage et les architectes. Il concerne les fournisseurs de béton prêt à l’emploi, les préfabricants, les carriers, les fabricants d’adjuvants et de pigments pour béton et les entreprises de construction. Sachant que la mise en œuvre est un point fondamental pour la réussite d’un béton esthétique. Elégante résille réalisée en béton, intégrant le ciment Effix Arca de Ciments Calcia.[©Ciments Calcia] Unibéton est un acteur très présent sur le marché des bétons esthétiques pour les voiles de bâtiments ou pour les ouvrages d'art. Nous proposons les gammes Décovoil, Isyvoil, Isytecvoil et Gigavoil. Unibéton intervient aussi sur le marché des aménagements urbains, avec ses gammes Unidécor, Colordécor, Primdécor, Stabidécor et Cérador.  Quelles sont les tendances marquantes actuelles et pour l’avenir ? Si les bétons décoratifs existent depuis vingt ans, la période récente a été créative, avec la mise sur le marché des bétons dépolluants à base de ciment i.active Ultra de Ciments Calcia, luminescents ou scintillants. Ces derniers sont très prisés par les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre. Le béton permet de structurer l’espace, avec des variations de teintes en fonction de la vocation des espaces : zones piétonnes, pistes cyclables, chaussées automobiles à chaque usage sa couleur ou son aspect ! Enfin, il est devenu possible depuis peu d’associer des propriétés drainantes, esthétiques et dépolluantes au béton, avec la gamme Idro drain d’Unibéton. La palette des possibles est infinie pour autant que l’on veuille encore développer ce marché. A ce niveau, il faut que tous les acteurs soient bien formés à ces solutions. Des programmes dédiés existent, de la conception à la mise en œuvre. C’est fondamental pour l’avenir de ce marché. Atelier Artistique du Béton : Quand l’art investit l’espace public grâce au béton Ces dernières années ont vu l’apparition de nouveaux acteurs spécialisés dans la conception et la réalisation d’éléments artistiques en béton, destinés aux structures de loisirs, mais aussi aux espaces publics. L’Atelier Artistique du Béton en fait partie… Réplique de la grotte de Lascaux, réalisée par AAB dans le cadre de la construction du nouveau Centre international de l’art pariétal, dit “Lascaux IV”.[©AAB] L’Atelier Artistique du Béton (AAB) a marqué les esprits, avec la réalisation de l’espace destiné aux lions du parc zoologique de Beauval. Avec quelque 5 300 m2d’espaces paysagés, aux airs de savane africaine ont été aussi aménagés. Aujourd’hui, l’industriel participe à la nouvelle attraction du zoo à venir pour 2020. La technique d'AAB consiste à sculpter à la main et dans le frais d’un mortier thixotrope, présentant des résistances au jeune âge élevées et une consistance ad hoc. Grâce à cette technique du béton sculpté, AAB peut produire des façades thématisées, des faux rochers ou encore des éléments figuratifs architecturaux de premier plan. Il compte des références toutes plus prestigieuses les unes que les autres. Le nouveau centre de l’Art pariétal de Lascaux IV, le premier Royaume du Puy du Fou, le Puy du Fou à Tolède, en Espagne ou encore le parc Aquatique Rulantica à Europa Parc, en Allemagne, qui ouvrira ses portes d'ici à novembre 2019. AAB s'est aussi illustré dans le domaine public, en produisant, grâce à ses techniques, de nombreux ouvrages, comme la rénovation des barrières en rocaille du parc des Buttes Chaumont, à Paris, de la passerelle du Chaumont-sur-Loire ou encore la construction des arbres de la gare de Nantes, et de nombreux éléments en Bfup sous la houlette de Rudy Ricciotti. Le Puy-du-Fou de Tolède, en Espagne.[©AAB] Côté stratégique, Ateliers artistiques du Béton a été repris, en 2016, par Nicolas Feldkircher. Parti du béton sculpté et s’étant ouvert au Bfup, il y a maintenant 12 ans, l’entreprise continue sa croissance, en ayant acquis, en septembre 2019, l'Usine à 5 pattes. Cette dernière est une société de conception/construction de décors en toute matière, notamment le bois, le polyester, le métal, les LED ou encore le verre. L'acquisition de cette société renforce la position de AAB sur le marché du décor en Europe.   L’art et la matrice  La matrice permet de texturer les façades à l’envi...[©DR] Les matrices de coffrage sont un moyen efficace d'agrémenter de façon esthétique les surfaces en béton apparent. Leur qualité est une composante incontournable de la réussite d’un béton esthétique. Tout d’abord, GCP Applied Technologies poursuit le développement et la commercialisation des matrices Pieri Liner. De son côté, le coffreur Noe propose des matrices sous la marque NoePlast. Celles-ci sont présentées de façon élégante dans un catalogue de conception entièrement revisité. Enfin, l’incontournable Reckli reste le spécialiste de la matrice aux yeux de nombres d’acteurs de l’acte de construire, architectes en tête. Dans ces ateliers d’outre-Rhin, l’industriel formule, produit et transforme des élastomères pour en faire des moules souples, permettant de texturer les bétons. L’offre est pour ainsi dire infinie car, à côté des modèles standards, Reckli est en mesure de réaliser toutes les textures imaginables...  Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine