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Il y a 4 ans et 246 jours

Knauf investit 60 M€ dans une usine de plaques de plâtre en France

La filiale française du groupe allemand disposera de nouvelles capacités de production à l'horizon 2022, via une usine située sur le port de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône).
Il y a 4 ans et 246 jours

Ports de Paris renforce ses contrôles et envisage des sanctions contre Lafarge

"Si l'enquête préliminaire conclut à un acte délibéré, c'est l'existence même de l'installation qui est remise en cause", met même en garde Antoine Berbain, directeur général d'Haropa-Ports de Paris. Dans ce cas, l'établissement public se portera partie civile, a-t-il ajouté."Les faits qu'on a pu constater chez Lafarge nous ont profondément choqués" poursuit-il. Au point que Ports de Paris lancera vendredi un plan d'actions qui renforce les contrôles sur la trentaine d'usines à béton installées en bords de Seine en Ile-de-France."LafargeHolcim a mis en place un plan d'action très sévère afin que ce genre de problème ne se produise plus jamais", a répondu un porte-parole du cimentier, sollicité par l'AFP."Ce plan d'action a été communiqué à Haropa, aux représentants de l'Etat et à la mairie de Paris", a ajouté ce porte-parole en précisant que "la mise en place concrète des dispositions de ce plan d'action sera vérifié par un bureau de contrôle indépendant".Le directeur général d'Haropa-Ports de Paris assure lui vouloir "tirer toutes les conséquences de cet incident. Nous allons renforcer nos exigences contractuelles. Les entreprises auront obligation de nous prévenir d'un incident dans les douze heures"."On a un dispositif de sanctions qu'on renforce", qui peut aller de sanctions financières "jusqu'à la résiliation du titre" d'exploitation. Si ce titre est résilié, l'exploitant "doit arrêter son activité et démonter ses installations", précise Antoine Berbain.Ce plan d'action met aussi en place un processus de contrôles inopinés des sites par Ports de Paris. Jusque-là, l'institution réalisait un audit annuel et l'entreprise était prévenue de la date.Enfin, le texte prévoit la création d'une adresse email, drse@paris-ports.fr, pour permettre aux riverains de signaler les incidents ou de partager leurs soupçons avec Ports de Paris, qui "s'engage à répondre dans les 48 heures aux demandes". "Ce sera aussi un moyen pour nous d'orienter nos contrôles", précise le directeur général.La Mairie de Paris a estimé auprès de l'AFP que ces décisions allaient "dans le bon sens : des règles plus strictes et des contrôles plus fréquents"."Nous demandons depuis plusieurs années à Ports de Paris de nous associer au choix des destinations de site, des opérateurs, des modalités du cahier des charges", a ajouté la Ville de Paris.Celle-ci demande une "grande consultation" avec Ports de Paris pour être "pleinement associée à la gestion de son fleuve".Elle se réserve aussi le droit de se porter partie civile dans ce dossier, ajoute-t-elle.Depuis fin août, Lafarge-Holcim fait l'objet d'une enquête du parquet de Paris pour "déversement de substances nuisibles par personne morale", "jet ou abandon par personne morale de substances nuisibles" et "utilisation de produits phytosanitaires sans respecter les conditions d'utilisation".L'Office français de la biodiversité (OFB) a constaté le 27 août une "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics".Pour cette suspicion de pollution, Lafarge s'est dit "victime" début septembre, affirmant que l'écoulement en question était le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant", et n'était en rien un acte volontaire de l'entreprise.
Il y a 4 ans et 246 jours

Le prélèvement d'1 milliard d'euros dans les caisses d'Action Logement crée la polémique

"Action Logement, c'est un des grands partenaires de l'État", a-t-elle estimé sur la chaîne BFM Business. "A un moment où le logement est si important et où on a besoin d'avoir tout le monde sur le pont, ce n'est pas totalement aberrant qu'Action Logement accompagne le gouvernement".Un projet de mise à contribution d'Action Logement à hauteur d'un milliard d'euros avait été confirmé lundi de source gouvernementale."La trésorerie, les ressources, les réserves d'Action Logement se sont beaucoup accrues", a justifié la ministre, "et les partenaires sociaux eux-mêmes sont d'accord pour s'engager dans une discussion sur plus d'efficacité.""Il y a eu des discussions, à la fois bilatérales et multilatérales, avec les partenaires sociaux", a-t-elle insisté, ajoutant que celles-ci "ne sont pas rompues."Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, avait regretté lundi sur Twitter apprendre la nouvelle par la presse. "Ce n'est pas la meilleure façon d'améliorer le dialogue avec les partenaires sociaux", avait-il dénoncé, tout en se disant "partant" pour réformer l'organisme, mais "dans le dialogue et la concertation".Emmanuelle Wargon a rappelé qu'il ne s'agit pas de la première fois que l'Etat ponctionne Action Logement pour financer la politique publique du logement.L'an dernier, l'organisme avait déjà abondé le budget 2020 avec 500 millions d'euros et lorsque le gouvernement avait réduit, début 2019, les économies demandées à l'ensemble du monde du HLM, le gouvernement avait décidé de compenser le manque à gagner par un prélèvement de quelque 300 millions d'euros supplémentaires.Créé en 1953, l'ancien 1% Logement, financé par une taxe versée par les entreprises, est non seulement un géant du logement social - il détient près d'un cinquième des HLM français - mais aussi du logement en général: il est assis sur un patrimoine de quelque 80 milliards d'euros, dont 55 milliards pour les seuls actifs immobiliers.Le projet dénoncé au SénatLa commission des Affaires économiques du Sénat a demandé jeudi au gouvernement de revenir sur son projet de prélever 1 milliard d'euros dans les caisses d'Action Logement (ex-1% logement).Un tel prélèvement "mettrait en danger le financement du logement social au moment même où la relance exige un soutien massif à la construction", estime-t-elle dans un communiqué.La présidente de la commission, Sophie Primas (LR), juge "totalement anormal que l'on apprenne par des fuites dans la presse non seulement la volonté du gouvernement de prélever 1 à 1,5 milliard d'euros dans les fonds d'Action Logement, mais aussi qu'une importante réforme est en cours pouvant conduire à la disparition du 1% logement, donc d'un des principaux outils pour le logement des salariés dans notre pays".Un projet de mise à contribution d'Action Logement à hauteur de un milliard d'euros a été confirmé lundi de source gouvernementale, après une information du journal Les Echos."Cette nouvelle ponction décrédibiliserait en partie le plan de relance du gouvernement", estime la sénatrice LR, Dominique Estrosi Sassone, co?auteur avec Annie Guillemot (PS) d'un rapport intitulé "Tirer les leçons de la crise, construire pour demain"."Si, d'un côté, 500 millions d'euros ont été annoncés pour les HLM, de l'autre, le gouvernement s'apprête à prendre deux ou trois fois cette somme au financeur paritaire du secteur, Action Logement, sachant que 500 millions d'euros ont déjà été prélevés l'an passé", note-t-elle."Alors même que la crise du logement s'aggrave en raison du déficit de construction neuve, la mise en danger d'Action Logement et de sa gestion par les partenaires sociaux est très préoccupante", juge la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann (CRCE à majorité communiste), présidente du conseil fédéral de la Fédération nationale des sociétés coopératives d'HLM. "Depuis 2017, le gouvernement a réalisé près de 7 milliards d'euros d'économies sur le logement social", déplore-t-elle.
Il y a 4 ans et 246 jours

Nouvelle passe d'armes entre l'Etat et General Electric

"Il y a des difficultés et ça peut amener certaines décisions, mais certainement pas des décisions d'aubaine. Et il faut que les choses soient claires" entre General Electric (GE) et le gouvernement français, a dénoncé M. Le Maire devant des sénateurs.Une flèche directe envoyée à la direction du géant américain, qui a annoncé mercredi son intention de restructurer ses divisions européennes d'équipements pour barrages (Hydro), qui concerne son site de Belfort, et de réseaux électriques (Grids).GE a mis en avant "des pertes financières importantes" dans ces deux activités, en difficulté depuis plusieurs années, mais sans préciser l'impact de sa décision sur l'emploi. Selon des sources syndicales, 753 postes seraient supprimés en France.Chez GE Hydro France, un plan de sauvegarde de l'emploi impliquerait "la fermeture du site de Belfort (83 postes sur 89 salariés) et une forte réduction d'effectifs du site de Boulogne (36 postes sur 43 salariés)", a indiqué jeudi l'intersyndicale de GE Hydro à Belfort dans un communiqué.Dans la foulée de l'annonce de GE, Bercy avait indiqué que "la crise frappe toutes les entreprises, et en particulier General Electric" et que l'Etat serait "attentif à ce que ces restructurations (...) maintiennent un maximum d'activité et d'emploi".Mais l'annonce du groupe américain a hérissé les élus et les syndicats du groupe dans les territoires où GE est implanté."Brique par brique, le groupe américain tue les savoir-faire et les compétences qui font la fierté et l'excellence de notre industrie", a dénoncé Marie-Guite Dufay, présidente (PS) de la région Bourgogne-Franche-Comté.A Belfort, où GE a déjà supprimé de nombreux emplois, le maire (LR) Damien Meslot s'est dit "consterné". Pour lui, les décisions de GE sont "inadmissibles" et laissent augurer "le démantèlement du site" belfortain, principale implantation de GE dans l'Hexagone."Nous avons connu un important plan de délocalisation dans l'activité Gaz, il n'y a aucune raison que GE n'applique pas cette stratégie à ses autres activités", a déclaré à l'AFP Alexis Sesmat, délégué Sud à GE Belfort.Jeudi, Bruno Le Maire leur a finalement emboîté le pas. "Je vois se profiler par exemple, à Belfort, chez General Electric, un certain nombre de propositions qui ne me paraissent pas toutes correspondre aux engagements qui ont été pris par GE" en 2014, au moment du rachat d'Alstom Energie par le groupe américain, et en 2019 dans le cadre d'un précédent plan social, a estimé le ministre.Engagements"Nous veillerons à ce que GE respecte ses engagements et que le partenariat que nous avons constuit avec les salariés de GE, avec la direction de GE, avec l'Etat, puisse se poursuivre sur de bonnes bases", a-t-il ajouté, indiquant qu'il parlerait prochainement au PDG du groupe américain, Larry Culp.Du côté de GE, on ne souhaite pas commenter les propos du ministre.Ce respect des engagements pris par le groupe au moment du rachat controversé de la branche énergie d'Alstom (emploi, maintien de sites, etc.), promu à l'époque par Emmanuel Macron, alors à Bercy, constitue une pomme de discorde récurrente entre l'Etat et le groupe américain.Ce dernier assure les avoir tenus, puisque faute d'avoir créé les 1.000 emplois promis en France, il a finalement acté qu'il devra payer 50 millions d'euros de pénalités.Ainsi, malgré l'annonce de créations de postes dans plusieurs branches depuis 2015, il a taillé dès 2016 dans ses effectifs dans l'énergie et encore supprimé en 2017 quelque 350 postes (sur 800) à l'usine GE/Hydro de Grenoble, son PDG d'alors jugeant l'entreprise "très décevante".Et l'an dernier, l'Etat avait dû monter au créneau pour obtenir du groupe qu'il taille moins dans les effectifs de son site belfortain de production de turbines à gaz, dans le cadre d'un plan social prévoyant la suppression initiale de près de 1.050 postes en France."Dans tous les business de GE, il faut désormais prendre en considération que le groupe ne créera plus d'emplois dans les années à venir, mais en détruira", a estimé vendredi Philippe Petitcolin, délégué CFE-CGC de GE Power à Belfort.
Il y a 4 ans et 247 jours

Impactés par l'arrêt des travaux, les artisans suggèrent des évolutions pour accélérer les économies d'énergie

En juillet 2020, CertiNergy & Solutions, filiale d'ENGIE, a piloté une étude auprès de 200 professionnels du bâtiment et de 3000 particuliers pour analyser les tendances, défis et opportunités du marché de la rénovation énergétique et de la place du Certificat d'Economie d'Energie en cette période complexe. Les professionnels estiment qu'une augmentation du nombre de travaux éligibles et un raccourcissement des délais d'obtention de l'aide (83%) permettraient d'améliorer la relance du secteur au travers du dispositif CEE. Pour les particuliers, la rénovation énergétique est vue comme un moyen d'améliorer leur pouvoir d'achat (64%) mais l'investissement financier représenté reste un frein (49%).« Comme beaucoup de secteurs, la rénovation énergétique du bâtiment a été fortement touchée. Les professionnels ont rencontré des difficultés à la reprise des chantiers comme des délais allongés ou encore l'impossibilité de reprendre certains travaux. A travers cette étude, nous souhaitons mettre en lumière, l'impact de la pandémie sur le secteur mais aussi les pistes d'évolutions proposées par les professionnels pour booster les économies d'énergie dans le bâtiment et renforcer le dispositif CEE, qui les soutient dans leur démarche. »-Stéphane CARRE de CertiNergy & Solutions89% des professionnels impactés par la crise du Covid-19Suite à la suspension de la très grande majorité des travaux de rénovation de mars à mai 2020, 89% des professionnels ont été impactés par la crise du Covid-19, au niveau de leur business comme de leur organisation interne. 72% des personnes interrogées estiment avoir subi une baisse de leur activité.De plus, à la reprise des chantiers, plus de la moitié de ces dirigeants de société de plus de 3 salariés rencontrent ou ont rencontré des difficultés, principalement matérielles (29%). Près de 56% d'entre eux annoncent un allongement des délais pour terminer les travaux.44% d'entre eux déplorent également l'impossibilité de reprendre certains travaux. Mais les professionnels ont pris les devants face à ces nombreuses difficultés et continuent à garantir la qualité des travaux réalisés pendant cette période compliquée.La première mesure est de sensibiliser leurs équipes aux normes en vigueur (40%), ensuite c'est d'être plus attentif concernant les équipements des collaborateurs selon 40% des personnes sondées. Enfin, toujours dans un souci de qualité, 35% des professionnels renforcent le contrôle et les vérifications en fin de travaux. Au total, 63% des dirigeants ont pris au moins une mesure pour contourner les différents types de difficulté et assurer le même niveau de prestation à leurs clients pendant la crise.Un dispositif CEE renforcé pour soutenir la rénovation énergétique du bâtiment49% des particuliers estiment que le principal frein à la rénovation énergétique est son coût. Ce constat révèle l'importance et le rôle moteur des aides financières dans les projets d'économies d'énergie. Près de la moitié des professionnels (42%) estiment que les opérations « Coup de Pouce » proposées par l'État ont eu un effet positif sur la demande de travaux des particuliers. D'ailleurs, ils voient la rénovation énergétique comme un moyen d'améliorer leur pouvoir d'achat (à 64%) et 34% des particuliers interrogés comptent en réaliser dans les 5 ans à venir. A noter que 52% des Français sont concernés par la rénovation énergétique de leur logement.Pour l'avenir, il est nécessaire de soutenir le dispositif CEE pour relancer le marché de la rénovation énergétique. Les professionnels sont sensibles à certaines des mesures : 78% des professionnels estiment qu'une augmentation du nombre de travaux éligibles aux CEE et un raccourcissement des délais d'obtention de l'aide (83%) permettraient d'améliorer la relance du secteur au travers des dispositifs CEE.Méthodologie de l'étudeL'étude a été réalisée par OpinionWay entre le 25 juin et le 20 juillet 2020 auprès de 3000 particuliers et 200 professionnels, dirigeants d'une entreprise d'au moins 3 salariés des secteurs travaux d'isolation, travaux de couverture par éléments et travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation.
Il y a 4 ans et 247 jours

Entretien avec Laurent Bourumeau, Directeur Associé chez Contact Business – UNTEC 2020

Entretien sur le plateau Bati-Journal TV au congrès de l’UNTEC avec Laurent Bourumeau, Directeur Associé chez Contact Business. L’occasion de découvrir la société Contact Busines qui propose, sous forme d’abonnement, aux industriels du bâtiment des projets de construction, de rénovations dans le domaine public ou privé pour leur permettre de faire leurs démarches de prescription.
Il y a 4 ans et 247 jours

BePOSITIVE 2021 : après la crise, concrétiser l'accélération de la transition énergétique

Lieu d'échanges et de rencontres, l'évènement est un accélérateur de business favorisant la mise en réseau de l'ensemble des professionnels du secteur : prescripteurs, artisans & entreprises générales du bâtiment, distributeurs et négociants, collectivités publiques, etc.La présence de tous les décideurs européens et africains fait du salon un événement également connecté à l'international. Véritable rendez-vous fédérateur de ceux qui construisent le monde décarboné de demain, BePositive offre un tremplin à l'innovation. Il s'organisera cette année autour de 4 secteurs d'exposition : les nouveaux systèmes énergétiques ; l'énergie dans le bâtiment ; le bâtiment durable, et le bois énergie.À 8 mois de l'ouverture de BePOSITIVE 2021, sa directrice Florence Mompo prend la parole pour lancer cette nouvelle édition. L'occasion pour elle de partager sa vision des conséquences de la crise que nous vivons, et des perspectives pour les secteurs de la transition énergétique.Questions à Florence Mompo, directrice du salonQuelle est votre vision de la période inédite que nous traversons ?Florence Mompo : Cette crise sanitaire, qui se transforme en crise économique et sociale, a évidemment été un choc par sa soudaineté et la remise en question globale de nos façons de vivre, de consommer, de travailler… L'incertitude qu'elle engendre pèse sur la reprise économique, et si nous voyons déjà ses conséquences immédiates : tensions internationales, récession et hausse du chômage, grandes difficultés pour de nombreux secteurs, il y a aussi des effets positifs. Après une période de privation, on assiste à une reprise de l'activité et de la consommation stimulée par des plans d'investissement massifs. On voit des engagements de bons sens autour du local, des enjeux de l'économie circulaire et du réemploi, ou tout simplement de la place de l'individu dans notre développement. Le confinement a mis en lumière la nécessité de privilégier la santé, le confort, le bien-être des gens, par exemple, dans la conception des logements et des bâtiments tertiaires. La performance thermique, la qualité de l'air, l'acoustique, et plus basiquement, l'aménagement et le mobilier, sont plus que jamais des éléments à prendre en compte, comme le lien entre le physique et le digital. La généralisation du télétravail en est un exemple criant, c'est d'ailleurs l'un des héritages majeurs de cette période. Et puis humainement, il y a pour chacun, un besoin d'échanges et de convivialité qui est très fort en ce moment !Quels sont les échos qui remontent des acteurs des différentes filières présentes sur le salon BePOSITIVE ?Florence Mompo : C'est assez hétérogène parce qu'en fonction du secteur d'activité, les feedbacks ne sont pas du tout les mêmes. Sur la partie des nouveaux systèmes énergétiques, après les 2 ou 3 premières semaines de sidération que l'on a tous vécues, les entreprises se sont rapidement réorganisées et se sont remises dans des perspectives de développement. On parle beaucoup de la transition énergétique comme levier majeur de la reprise économique, mais elles ont besoin d'actions concrètes et elles sont dans l'expectative de ce que va donner, par exemple, le Green Deal. Les retours que j'ai d'un secteur comme le photovoltaïque me font dire qu'aujourd'hui il n'y a pas de ralentissement, mais que les inquiétudes des acteurs portent sur les mois à venir dû à l'arrêt de l'activité commerciale pendant près de 3 mois. Et puis, on le sait, le secteur du bâtiment craint de payer un lourd tribut à cette crise. L'ensemble des mesures que les sociétés doivent mettre en œuvre pour pouvoir redémarrer va les freiner pour retrouver le rythme de l'avant-Covid-19. Et à cela s'est ajouté le report des élections municipales alors que de nombreuses entreprises dépendent de la commande publique… Mais je tiens à saluer la façon dont les dirigeants et les entrepreneurs ont géré la situation. Ils ont une nouvelle fois prouvé leur capacité, à la fois, à rester ancrés dans la réalité du moment, tout en se montrant hyper agiles pour prendre les bonnes décisions en faveur de la santé de leurs salariés et de leur entreprise.« Encourager toutes les filières à œuvrer ensemble »Cette situation interroge sur ce que doit être la ville de demain. Quelles sont les erreurs à ne pas commettre ?Florence Mompo : Quelle modèle voulons-nous pour demain ? C'est effectivement la vraie question que nous devons collectivement nous poser. Et cette période nous donne l'opportunité de l'imaginer avec un œil différent en prenant vraiment en compte les aspirations des gens. Mais le risque, vu la dynamique de la reprise, est, comme au lendemain de la crise de 2008, de se replier uniquement sur les facteurs économiques et sur la finance, de faire passer la dimension environnementale au second plan, sans tirer les enseignements de ce qui s'est passé. Alors qu'au contraire c'est à chacun : responsables politiques, organisations professionnelles, industriels, entreprises, artisans, salariés, etc., d'avoir la volonté d'en sortir par le haut.Quelle est la place de la transition énergétique dans ce nouveau modèle ?Florence Mompo : Elle est centrale ! Elle correspond aux aspirations actuelles. On sent d'ailleurs une prise de conscience progressive, globale, sur les questions liées à la préservation de l'environnement, au climat, à l'alimentation et aussi au gaspillage de l'énergie. Cette prise de conscience de la population doit être encouragée avec de l'information et de la pédagogie et, sans attendre, les mesures économiques et les aides versées aux entreprises par les pouvoirs publics doivent favoriser la transformation vers un monde durable et résilient. Il faut encourager toutes les filières à œuvrer ensemble, en dialoguant, en développant des innovations et en diffusant des solutions technologiques économes en ressources et en impacts sur l'environnement. Les axes de développement sont identifiés : les infrastructures durables avec les énergies renouvelables et des mobilités propres, la rénovation énergétique des bâtiments et la lutte contre les « passoires thermiques », l'économiecirculaire et les circuits courts, ainsi que le numérique responsable. Ce seront d'ailleurs les enjeux majeurs traités lors de l'édition 2021 du salon BePOSITIVE.Le smart, les matériaux biosourcés et l'emploi-formation en fils rouges du prochain salonJustement quel est le rôle d'un salon comme BePOSITIVE ?Florence Mompo : Je dirais d'abord que les salons, les rencontres professionnelles, les congrès, les évènements auront un rôle prépondérant dans la reprise économique car ils sont des moments uniques qui connectent les entreprises, les organisations, les maîtres d'ouvrages, les prescripteurs, les visiteurs des filières, etc. Et ces acteurs vont avoir dans les mois à venir un besoin capital d'occasions de se rencontrer. Pour la transition énergétique, le salon BePOSITIVE 2021 sera un rendez-vous fondateur à une période, en mars, qui doit voir la concrétisation des conditions d'accélération de ce mouvement. Et grâce à notre connaissance des marchés et de leurs acteurs, nous œuvrons pour que ce soit une nouvelle fois un point de rencontre de toutes les énergies : un événement qui fédère tous les acteurs des filières bâtiment et énergie, qui favorise leur dialogue et leur convergence, qui accompagne leurs projets et leurs développements, et qui pousse leurs innovations. Pour reprendre notre baseline, que ce soit une opportunité pour construire ensemble le monde décarboné de demain !Quels sont les partis pris de cette prochaine édition ?Florence Mompo : Nous avons fait du smart, des matériaux biosourcés et de l'emploi-formation nos fils rouges. En effet, une vraie dynamique est enclenchée autour du numérique et de l'IOT qui entrent de plain-pied dans le monde du bâtiment, avec en ligne de mire des économies d'énergie et le développement des services. Les matériaux biosourcés, eux aussi gagnent en performance. Ils profitent d'une nouvelle attractivité dans le secteur de la construction et d'une industrialisation de leur production. Et puis, je le disais, l'émergence d'un nouveau modèle à travers des approches différentes va imposer une évolution des savoir-faire et de nouveaux métiers. Il y aura des transversalités entre certains secteurs en perte de vitesse et d'autres en plein développement. Cet enjeu place le recrutement et la montée en compétences des salariés au cœur des stratégies des entreprises.« Nouveauté 2021, nous allons encore plus jouer sur la complémentarité entre l'événement physique et digital »Pouvez-vous dévoiler d'autres éléments du programme de BePOSITIVE 2021 ?Florence Mompo : Les principaux acteurs des nouveaux systèmes énergétiques, du bâtiment durable, de l'énergie dans le bâtiment et du bois énergie, exposeront pour présenter leurs innovations et leurs solutions en faveur de la transition énergétique. Il y aura beaucoup d'animations comme des conférences, des fire camps, des études prospectives, le tout animé par les grandes fédérations. Nous aurons aussi des démonstrations en live, des formations et des retours d'expérience. Mais la nouveauté, c'est que le salon sera plus interactif. En nous appuyant sur les contenus, les services et les produits, nous allons jouer sur la complémentarité entre l'événement physique et l'événement digital. On proposera par exemple des solutions de webinars. Et nous allons aussi déployer, à destination de l'ensemble de nos publics : exposants, visiteurs et partenaires, des solutions d'intermédiation à distance comme du networking et des rendez-vous d'affaires via une appli mobile. L'occasion pour tous les participants d'être encore plus visibles et de se créer de nouvelles opportunités.A 8 mois de l'événement, que disent les premiers indicateurs ?Florence Mompo : On ne peut pas encore donner de chiffres, mais la tendance est positive. Il y a une belle dynamique autour de cet événement qui est le seul salon français dédié exclusivement aux enjeux et aux solutions de la transition énergétique. A l'international, il bénéficie aussi d'une notoriété grandissante, notamment en Europe, au Maghreb et en Afrique. Malgré le contexte, tous les feux sont donc au vert, les partenaires et les entreprises nous font déjà part de leur enthousiasme à l'idée de se retrouver !
Il y a 4 ans et 248 jours

Anomera : De la cellulose dans le ciment

De gauche à droite, les docteurs Amir Khabibullin et Ousmane Ahmat Hisseine (de l’université de Sherbrooke), travaillant dans le laboratoire sur les tests de DextraCel dans divers ciments. [©Anomera] Anomera est une start-up canadienne, qui a cherché à proposer un nouveau débouché à la florissante industrie de la sylviculture locale. Ainsi, sont nés les nanocristaux de cellulose carboxylée (Carboxylated Cellulose Nanocrystals ou CNC). Une matière que l’entreprise vend sous le patronyme de DextraCel sur une multitude de marchés. Parmi ceux-ci, la cosmétique, l’agriculture, la peinture et les colorants, ou encore les plastiques et polymères. Ainsi que la construction.   Pour cette dernière utilisation, le DextraCel est incorporé au ciment, afin d’améliorer ses performances et de réduire le volume total de liant utilisé. Le produit fonctionne avec tous les types de ciments, permettant d’éliminer les micro-fissures dans les dallages, ainsi que dans les routes de béton (très présentes en Amérique du Nord). Pour le développement de l’utilisation du DextraCel dans la construction, Anomera a signé un partenariat avec l’université de Sherbrooke, au Québec. Afin de travailler avec le professeur Tagnit-Hamou, spécialiste des matériaux de construction. L’intérêt principal de l’utilisation du CNC est écologique. Produit issu de la culture des arbres, il est estimé que chaque tonne de DextraCel utilisé dans le ciment permet d’économiser l’équivalent de 200 t de C02 relarguées dans l’atmosphère. Ceci étant calculé sur une moyenne du coût en CO2 de la production d’un ciment classique. Enfin, Anomera travaille à l’édification d’une usine capable de produire 500 t/an de DextraCel.
Il y a 4 ans et 248 jours

Eqiom enregistre une réduction de 2.700 tonnes d'émissions de CO² de ses transports

Dès 2017, EQIOM fût le premier groupe de matériaux de construction à s'être engagé à la démarche « FRET21 - les chargeurs s'engagent » initiée par l'ADEME et l'AUTF. EQIOM affiche un bilan d'une réduction de 5% des émissions de gaz à effet de serre soit, 2.700 tonnes de C02 évitées, après 3 ans d'actions concrètes. Cette année, l'industriel continue son engagement sur les 3 prochaines années en renouvelant l'intégration de la démarche « FRET21 » dans sa stratégie de développement durable.Une source concrète d'engagement durable« FRET21 – les chargeurs s'engagent » a pour objectif d'inciter les entreprises, agissant en tant que donneurs d'ordres des transporteurs, à intégrer l'impact des transports dans leur stratégie de développement durable. Près d'une cinquantaine d'entre elles sont à l'heure actuelle engagées dans la lutte contre l'impact des transports sur le climat.De nos jours, 92% des émissions de CO² du transport sont émis par le transport routier, qui représente plus de 80% de la consommation du secteur des transports. L'initiative de l'ADEME et de l'AUTF challenge les entreprises investies au travers de différentes actions mises en place autour de quatre axes pour réduire les émissions de CO² :Taux de chargementDistance parcourueMoyen de transportAchats responsablesEn intégrant le programme, EQIOM illustre de façon concrète son engagement en matière de développement durable, cœur de sa stratégie RSE. Ainsi 5 projets EQIOM ont été initiés durant la période janvier 2017/décembre 2019 permettant une baisse de 5% des émissions annuelles de CO² et de gaz à effet de serre.80% des objectifs atteints dans un contexte pas toujours propiceL'engagement portait sur une période de 36 mois durant laquelle EQIOM s'est investit pour réduire l'impact des émissions de CO² et de gaz à effet de serre liées aux transports dans ses branches Ciments et Granulats. Pour ce faire, diverses actions ont été menées par l'industriel dont certaines ont obtenu d'excellents résultats sur la période :Mise en place du double fret pour limiter les transports à vide de nos marchandises ensachées en augmentant les retours en charge : sur 2019 en global 72% des retours à charge soit, 9% d'émissions évitéesAugmentation de la part du transport ferroviaire afin de doubler les volumes transportés : sur 2019, malgré les grèves, 89% de transports ferroviaires soit 24% d'émissions évitéesRéduction du tonnage transporté entre les différents sites en modes routiers en impliquant les usines par la réduction les distances parcourues et l'utilisation du rail et du fluvial maritime dès que possible soit, 10% d'émissions évitéesExploitation de véhicules consommant des carburants verts (GNL, GNC, Ethanol…) en nouant de nouveaux partenariats (mise en service de 4 camions à motorisation verte par gaz naturel et bioéthanol il y a un an) qui, malgré des retards de livraison, ont permis d'enregistrer une baisse des émissions de 5%Sensibilisation, challenge, incitation des transporteurs EQIOM sont autant d'actions à mettre en œuvre pour réduire des émissions pour l'obtention de Labels Eco-responsables (Charte Objectif CO², Label CO²…). Par ailleurs, EQIOM est également engagé avec l'agence de notation TK Blue pour les émissions de gaz à effet de serre.« Comme sur l'ensemble du territoire, notre activité de transports a été impactée par la situation sociale et notamment les mouvements de grèves sur les routes et dans le ferroviaire. Cependant, nous nous réjouissons des résultats obtenus pour ce premier challenge même si nous n'avons pu atteindre nos ambitions à 100%. Nous n'en sommes que plus motivés et nous impliquerons d'autant sur ces trois prochaines années. » - Jérôme Becamel, Responsable logistique chez EQIOMUne initiative reconduite et intensifiéeConscient des enjeux actuels et des nouvelles préoccupations engendrées par la crise du coronavirus (baisse de la pollution durant le confinement, reprise et accélération des grands chantiers - Jeux Olympiques, Grand Paris…), et qui vont intégrer les engagements européens déjà pris, EQIOM continue son implication dans cette démarche « FRET21 - les chargeurs s'engagent », afin de limiter l'impact de ses transports.Au plus près des mesures de celui-ci, l'industriel projette déjà, dans le cadre de son nouvel engagement « FRET21 » de nouveaux investissements et le renfort de ses actions sur les 3 années à venir notamment par l'utilisation d'un plus grand nombre de camions verts, l'exploitation de plus de trains électriques ou encore l'emploi d'énergies alternatives.Ainsi, c'est plein d'ambitions qu'EQIOM réitère sa volonté de réduire l'impact de son activité de transports sur le climat et de contribuer à la sauvegarde de notre planète.
Il y a 4 ans et 248 jours

Quatre start-up proposant des solutions bas carbone intègrent le CSTB'Lab

Dans le cadre du jury dédié à la thématique « Solutions bas carbone », le CSTB'Lab a sélectionné quatre jeunes pousses pour qu'elles intègrent à leur tour l'accélérateur de start-up du CSTB et puissent ainsi bénéficier de son accompagnement scientifique et technique : Néolithe, Caeli Énergie, CarbonCure et TechnoCarbon. Néolithe transforme les déchets non recyclables en matériaux écologiques de construction. Caeli Énergie propose une solution de climatisation sans fluide caloporteur avec une forte efficacité énergétique. CarbonCure a conçu une solution d'injection de CO2 recyclé dans le béton. Une fois injecté dans le mélange ready-mix, le CO2 réagit avec les ions calcium du ciment pour former un minéral de carbonate de calcium qui s'incruste dans le béton. TechnoCarbon a créé un matériau composite à base de pierre et de fibre de carbone biosourcée permettant d'améliorer la durée de vie des ouvrages. Ces start-up ont été sélectionnées sur la base de quatre critères : Le caractère innovant de leur proposition L'équipe (les compétences et expertises mobilisées, la capacité à porter le projet) La pertinence de l'accompagnement scientifique que peut délivrer le CSTB au projet Le business modèle du projet Ces entreprises innovantes viennent s'ajouter aux 10 start-up déjà incubées par le CSTB'Lab en 2020, dans le cadre des jurys « Économie Circulaire » et « Outils et méthodes pour le chantier ». À propos du CSTB'Lab Créé en 2017 avec le soutien d'Impulse Partners, le CSTB'Lab vise à accélérer et pérenniser les projets de jeunes entreprises innovantes, au service du bâtiment intelligent, durable, responsable et connecté. Près de 40 start-up ont ainsi pu rejoindre l'écosystème CSTB'Lab depuis sa création, bénéficiant d'un accompagnement transverse, associant : Appui scientifique et technique Partage des expertises, connaissances et résultats de Recherche & Développement du CSTB ; accès aux ressources et moyens du CSTB Collaboration avec des chercheuses et chercheurs sur des thématiques dédiées Etc. Soutien business et services adaptés, mis en place avec Impulse Lab Facilitation des synergies inter start-up Coaching et accompagnement business/marketing Etc. En savoir plus : Site Web du CSTB'Lab
Il y a 4 ans et 249 jours

Sonocrete : La puissance des ultrasons

Sonocrete propose un processus de traitement par ultrasons associé au malaxage. [©Sonocrete] Réduire l’empreinte carbone, le recours aux ressources fossiles, les dépenses d’énergie, optimiser la production, augmenter les performances du béton… Autant de promesses que Sonocrete propose aux industriels du béton. Et ce, à l’aide d’un processus de traitement par ultrasons associé au malaxage. Durant cette étape, le procédé permettrait d’activer les propriétés de compression du béton. La puissance des ultrasons à basses fréquences et à hautes intensités provoque une augmentation des valeurs de capacité d’écoulement. Et de résistance à la compression. Cela permet de réduire la part de ciment. Ou même d’utiliser des ciments de classe de résistance inférieure à celle voulue. Mais aussi, d’ajouter moins d’adjuvants. Pour les équipes de Sonocrete, cette technologie intégrée dans le processus de fabrication du béton permet de réduire les émissions de CO2. D’une part, en diminuant le recours aux matières premières. Et d’autre part, en économisant de l’énergie dans le processus de fabrication. Intégré à l’incubateur LH Accelerator de LafargeHolcim, la start-up allemande est toujours en phase de R&D. Jusqu’en 2021, elle compte monter son business plan et s’assurer de la faisabilité de la technologie. Entre 2021 et 2022, Sonocrete compte débuter des démonstrations. Mais aussi, développer des partenariats pour lancer officiellement le procédé de manière globale.
Il y a 4 ans et 249 jours

Baromètre de la Ville du futur : participez à notre enquête !

La rédaction du Moniteur, en partenariat avec L'Usine Nouvelle, L'Usine Digitale et La Gazette des communes, vous propose de participer à l’édition 2020 de son enquête sur la ville du futur.
Il y a 4 ans et 249 jours

La mairie de Paris attaque Lafarge après des rejets de béton dans la Seine

La mairie de Paris a annoncé qu'elle allait porter plainte contre Lafarge-Holcim, suite à des accusations selon lesquelles une usine du cimentier déverserait du béton dans la Seine.
Il y a 4 ans et 250 jours

Au-delà de l'urgence, un plan de relance pour préparer la France de 2030

"La France a tenu mais elle est incontestablement affaiblie", a souligné le Premier ministre lors de la présentation à Paris de ce plan d'une "ambition et d'une ampleur historique".Baptisé "France relance", le plan, qui devrait avoir un "effet d'entraînement sur le reste de l'économie", "produira des effets concrets et perceptibles pour le plus grand nombre", a promis Jean Castex. Avec une "priorité absolue": l'emploi, alors que 800.000 suppressions sont attendues en 2020, et un objectif "ambitieux mais à notre portée": retrouver en 2022 le "niveau de richesse d'avant la crise".M. Castex avait fixé jeudi matin sur RTL l'objectif de créer 160.000 emplois en 2021.Devant la presse, le Premier ministre en a appelé "au sens des responsabilités de tous les acteurs pour que les entreprises embauchent, à commencer par les jeunes, pour que les partenaires sociaux dialoguent et trouvent des accords, pour que les collectivités investissent aux côtés de l'État (...) et pour que les ménages investissent et consomment au lieu d'épargner".Au total, 100 milliards d'euros sur deux ans seront injectés dans l'économie, qui devrait se contracter de 11% cette année à cause de l'épidémie de Covid-19 et du confinement décidé au printemps.L'exécutif promet une exécution rapide, à moins de deux ans de l'élection présidentielle, avec un comité de pilotage, présidé par le Premier ministre.Après les 460 milliards d'euros de soutien d'urgence mobilisés depuis le début de la crise, le plan de relance est un plan d'investissement sur le moyen terme, autour de trois priorités: la transition écologique, la compétitivité des entreprises et la cohésion sociale, défend Matignon.Trente milliards d'euros seront ainsi consacrés au verdissement de l'économie, "un pas de géant", a vanté la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili. Mais les ONG dénoncent l'absence de conditions fermes aux aides versées aux entreprises.Le transport bénéficiera notamment de 11 milliards d'euros, dont 4,7 milliards pour la SNCF afin de financer le fret ferroviaire, les petites lignes et le train de nuit. Mais le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a prévenu qu'elle devra envisager de céder des filiales pour retrouver sa trajectoire financière.Près de 7 milliards seront aussi alloués à la rénovation énergétique des bâtiments, serpent de mer des politiques écologiques, dont 4 milliards pour le parc public (écoles, universités, etc.) et 2 milliards dédiés aux ménages.Dans l'après-midi, M. Castex s'est rendu dans les Vosges pour montrer des effets concrets du plan lors d'une visite de l'usine Pavatex. "On va encourager ce que nous voyons ici, à savoir des matériaux biosourcés, issus du bois ou du recyclage", a-t-il affirmé.Pour réindustrialiser les territoires, le plan mise sur l'amélioration de la compétitivité des entreprises, avec 35 milliards d'euros mobilisés, dont 20 milliards pour baisser les impôts de production payés par les entreprises, malgré les protestations des maires qui en sont les principaux bénéficiaires.Le reste de l'enveloppe soutiendra les fonds propres des entreprises que la crise a mis à mal, ou encore subventionnera la relocalisation d'activités et l'innovation dans des secteurs d'avenir, comme l'intelligence artificielle ou le calcul quantique.Mais dans l'opposition, les patrons de LR Christian Jacob et du PS Olivier Faure regrettent que ce plan arrive "tard", près de quatre mois après la fin du confinement.Le Medef, en revanche, a "salué les choix du plan de relance". Pour la CGT, Philippe Martinez a regretté l'absence de contreparties pour les entreprises bénéficiaires. Résorber la detteFace à cette débauche de moyens pour les entreprises, le gouvernement veut montrer qu'il n'a pas oublié les plus modestes et tous ceux menacés de perdre ou ne pas trouver d'emploi.Si toute mesure de relance de la consommation est écartée car les revenus des ménages ont été préservés par le chômage partiel, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a indiqué que ce dernier serait prolongé après la fin de l'année si cela était nécessaire, même si "pour l'instant ce n'est pas prévu".Et dans le plan de relance, 35 milliards d'euros sont dédiés à la cohésion sociale et territoriale, incluant 15 milliards pour l'emploi, dont 6,7 milliards déjà annoncés cet été pour les jeunes ou encore 6,6 milliards pour le dispositif d'activité partielle de longue durée.S'y ajoutent les 6 milliards d'investissement dans l'hôpital, ou encore la revalorisation de l'allocation de rentrée scolaire et les aides aux collectivités.Sur l'ensemble du plan, 80 milliards pèseront directement sur le budget de l'Etat et viendront alourdir à court terme la dette publique, attendue déjà à près de 121% du PIB cette année.L'impact du plan sur cette dette sera "presque entièrement résorbé à partir de 2025" s'il atteint son objectif de réactivation de l'activité, a fait valoir M. Castex, en confirmant qu'il n'y aurait pas de hausse d'impôts.La moitié des 80 milliards sera toutefois financée par les subventions issues du plan de relance européen et, à l'exception de la baisse des impôts de production, les dépenses engagées ne seront pas pérennes, tempère-t-on au gouvernement, même si on assume cette stratégie dépensière.
Il y a 4 ans et 250 jours

Modernisation de la LGV Paris-Lyon : un chantier hors du commun

Le dernier TGV Paris-Lyon vient de passer et la nuit s'est abattue sur les immenses champs du tonnerrois, en pleine campagne bourguignonne, mais le silence sera de courte durée. Dans un vacarme assourdissant, un mastodonte des rails de plus de 700 mètres de long avance lentement, faisant trembler le sol de ses milliers de tonnes.Avec une facilité déconcertante, il soulève devant lui les rails comme des plumes, tout en les écartant. Tels des spaghettis, ils pendent dans le vide, tenus par des crochets, pendant qu'une "chaîne de dégarnissage", sorte de serpent formé de mini-pelles, passe sous les rails pour retirer des tonnes de ballast.Ainsi dégagées, les traverses de 320 kg chacune sont alors soulevées comme des jouets par d'immenses griffes, avant d'être hissées dans le ventre du "train-usine", tandis que, sur un autre tapis, de nouvelles traverses descendent et sont posées sur la voie. Ne reste alors plus qu'à remettre les rails, les fixer et recouvrir de ballast."On fait environ 500 mètres de rail par nuit", explique Richard Lopez, responsable de l'unité opérationnelle des travaux, qui ne cache pas sa fierté face au "P95", comme les cheminots l'appellent dans leur jargon. D'un coût de 18 millions d'euros, cette usine ambulante a été spécialement conçue pour le chantier par Colas, "une première en France et dans le monde", selon SNCF Réseau, gestionnaire des 30.000 km du réseau ferré national.C'est également "la première fois dans le monde ferroviaire à grande vitesse qu'on remplace autant de traverses", s'enorgueillit Alexandre Bertholet, directeur d'Infrapôle LGV Sud-Est, qui assure la maintenance de la ligne.Une marge de 15 minutesChaque nuit jusqu'en 2023, le P95 a pour mission de mener à bien un chantier pharaonique sans perturber le trafic et en respectant un coût supérieur à 300 millions d'euros."C'est la LGV plus circulée d'Europe", rappelle Alexandre Bertholet, directeur d'Infrapôle LGV Sud-Est, qui assure la maintenance. La ligne, qui représente un tiers du trafic national, transporte "52 millions de voyageurs en 2019" et fait circuler jusqu'à 300 TGV par jour, précise-t-il à l'AFP lors d'une visite de chantier.Pour éviter d'interrompre le trafic, les travaux ne démarrent qu'une fois le dernier TGV passé et doivent impérativement se terminer avant la circulation du premier train matinal. "Nous n'avons que huit heures, avec une marge de seulement 15 minutes", ajoute M. Bertholet.C'est une mauvaise surprise qui a rendu le chantier nécessaire. "En 2009, on a eu un incident de traverse qui nous a obligé à ralentir la ligne pendant plusieurs semaines. On a remplacé les traverses défectueuses mais le risque existe toujours, d'où ce chantier", explique le responsable.La modernisation de la LGV Paris-Lyon, qui a débuté en mai, vise ainsi à remplacer ballast et traverses sur 166 km de voie, sur les 790 de la ligne Paris-Marseille."Il s'agit de nos premiers travaux sur les LGV qui commencent à dater un petit peu", explique Jérôme Grand, directeur territorial SNCF Réseau Bourgogne-Franche-Comté, rappelant que la LGV Paris-Lyon a été inaugurée en 1981, voilà bientôt 40 ans."C'est une étape importante pour la garantie de la pérennisation de la LGV", souligne le préfet de l'Yonne, Henri Prévost.Mais, outre la maintenance, la modernisation s'inscrit dans le cadre de la construction du "réseau haute performance", un projet de 700 millions d'euros qui vise à accroître la circulation et la régularité sur les axes les plus empruntés, en passant en 2025 de 13 à 14 trains par heure puis en 2030 à 16 sur la LGV Paris-Lyon.
Il y a 4 ans et 254 jours

Barbara Pompili annonce le contrôle des sites Lafarge sur la Seine en IDF

"Ces actes sont intolérables. J'attends des explications du groupe Lafarge et j'ai d'ores et déjà décidé de lancer une opération de contrôle de l'ensemble de ses installations qui bordent la Seine en Ile-de-France", a indiqué la ministre dans un tweet.Un peu moins d'une dizaine de sites est concernée, a précisé le ministère.Europe 1 a révélé mardi qu'une usine Lafarge située dans le quartier de Bercy, dans l'est de la capitale, rejette dans le fleuve un mélange de "particules de ciment, de liquides de traitement et des microfibres de plastique".Contacté par l'AFP, le parquet de Paris a annoncé qu'une enquête était ouverte depuis que l'Office français de la biodiversité (OFB) a constaté le 27 août une "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics".Dans un communiqué, Lafarge s'est dit "victime" et affirme que l'écoulement en question est le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant", et n'est en rien un acte volontaire de l'entreprise.Toujours selon Europe 1, un deuxième site situé à Paris serait concerné et "du béton pourrait avoir été déversé depuis plusieurs années au pied du pont Mirabeau", affirme mercredi la radio, qui cite une association de riverains.
Il y a 4 ans et 255 jours

Pollution de l'eau : les sites Lafarge situés en bord de Seine seront contrôlées

ENVIRONNEMENT. Le cimentier Lafarge-Holcim est dans la tourmente depuis la révélation de rejets polluants dans la Seine opérés depuis son usine située dans le quartier de Bercy, à Paris. La municipalité monte au créneau tandis que l'industriel fait l'objet d'une enquête du parquet.
Il y a 4 ans et 255 jours

Fabrication de batteries : un deuxième projet de Gigafactory en France

La start-up Vektor lance un projet d’usine de fabrication de batteries lithium-ion de 16 GWh par an, dans un premier temps.
Il y a 4 ans et 255 jours

Franck Jousse, nouveau directeur DSI Digitale chez BTP Consultants

Franck Jousse rejoint BTP Consultants pour piloter la direction des systèmes d’information et de la transformation digitale (DSI Digitale). [©BTP Consultants] Franck Jousse rejoint BTP Consultants pour piloter la direction des systèmes d’information et de la transformation digitale (DSI Digitale). Il a pour principale mission d’accompagner les projets d’innovation de l’entreprise. Avec notamment, le développement d’outils digitaux, l’amélioration de l’expérience utilisateur et la mise en œuvre de la stratégie Data.  Le parcours de Franck Jousse « Je suis ravi d’intégrer BTP Consultants. Dont les valeurs humaines, l’esprit d’innovation et les perspectives de développement sont extraordinaires. La transformation des métiers du secteur de la construction est liée aux innovations et aux nouvelles technologies. Mais aussi à la bonne exploitation des datas qui nous entourent. C’est dans cette logique que BTP Consultants pense sa dynamique et que la DSI Digitale va permettre de l’accélérer », commente Franck Jousse. Ce dernier a réalisé toute sa carrière chez Foncia. Directeur des études et développements, il a piloté l’ensemble des projets digitaux et de Business Intelligence. Dès 2015, il prend la tête de la direction des systèmes d’Information qu’il manage durant deux années. Ensuite, il est nommé directeur de la transformation digitale 
Il y a 4 ans et 255 jours

Lafarge accusé de polluer la Seine, Hidalgo dénonce un "scandale écologique"

"C'est un véritable scandale écologique, alors que nous travaillons avec nos partenaires depuis de nombreuses années pour améliorer la qualité du fleuve", s'est émue la maire socialiste de la capitale en partageant sur Twitter l'information révélée par Europe 1.Selon la radio, une usine Lafarge située dans le quartier de Bercy, dans l'est de la capitale, rejette dans le fleuve un mélange de "particules de ciment, de liquides de traitement et des microfibres de plastique".Contacté par l'AFP, le parquet de Paris a annoncé qu'une enquête était déjà ouverte depuis que l'Office français de la biodiversité (OFB) a constaté le 27 août une "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics".La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a indiqué que des inspecteurs de son ministère allaient se rendre sur place et que les "responsables seraient poursuivis".Dans un communiqué, Lafarge s'est dit "victime" et affirme que l'écoulement en question est le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant", et n'est en rien un acte volontaire de l'entreprise.Selon le cimentier, "l'écoulement a été stoppé" et les actions de contrôles sur les centrales vont être renforcées.Le parquet a confié fin août à l'OFB et à la brigade fluviale une enquête judiciaire pour "déversement de substances nuisibles par personne morale", "jet ou abandon par personne morale de substances nuisibles" et "utilisation de produits phytosanitaires sans respecter les conditions d'utilisation".La mairie de Paris a demandé à son tour mardi la saisine du procureur de la République, "y compris sur l'auto-saisine du procureur, pour un constat d'infraction pénale et une enquête préliminaire", a précisé Emmanuel Grégoire, premier adjoint, lors d'une conférence de presse."Nous sommes très en colère", a lancé l'élu, qui reproche au cimentier de n'avoir pas suffisamment surveillé le site en question et d'avoir informé trop tardivement la mairie, prévenue qu'"hier soir autour de 23H00", alors que l'enquête a débuté le 27. Ce qui "laisse douter de l'explication avancée", a ajouté M. Grégoire, ajoutant que cet incident "ne sera pas sans conséquence sur notre regard au global sur ce type de site".Maîtrise des bergesL'adjoint au maire a demandé par ailleurs à l'établissement public Ports de Paris, qui concède les sites, "de mettre en place des mesures de surveillance", menaçant de "reprendre la maîtrise des berges" de la Seine.L'élu a également dit recevoir depuis ce mardi des témoignages de riverains "qui font état pour l'ensemble des groupes qui produisent du ciment de pratiques douteuses", comme des déversements directs dans la Seine ou des vidanges pirates.Plus tôt dans l'année, Lafarge-Holcim avait déjà été accusé de polluer la Seine par les militants d'Extinction Rebellion.Visée par une série d'actions du groupe écologiste sur plusieurs de ses sites parisiens, l'entreprise avait alors assuré que ses installations répondaient "strictement aux normes environnementales et qu'aucune pollution de la Seine n'avait été causée" par leur exploitation.En avril 2019, le groupe Vinci avait lui aussi été accusé de déverser des résidus de béton dans la Seine sur le site d'une de ses filiales, situé à Nanterre. Il avait ensuite été condamné à une amende de 50.000 euros."Nous déplorons la trop grande faiblesse des sanctions" qui ne sont pas assez dissuasives, a insisté Emmanuel Grégoire.
Il y a 4 ans et 256 jours

Quatre peines de prison ferme pour escroquerie dans la rénovation de l'habitat

Le gérant a également été condamné à une amende de 125.000 euros par le tribunal correctionnel du Mans, a indiqué à l'AFP son avocat, Me Jonathan Proust. Les saisies avoisinent elles deux millions de d'euros. "On se réserve le droit de faire appel dans ces prochains jours", a dit Me Proust, jugeant les montants "très élevés".Lors du procès, qui s'est déroulé début juillet, neuf personnes, gérants et commerciaux de plusieurs sociétés liées les unes aux autres, ont été jugées.Le ministère public avait estimé que certaines victimes avaient été "plumées" par les passages répétés des commerciaux, qui n'hésitaient pas à se faire passer pour des agents de l'État, agissant dans le cadre du Grenelle de l'environnement.Selon l'accusation, les commerciaux réalisaient des performances énergétiques arbitraires pour inciter les victimes à faire des travaux de mise aux normes de l'habitat: isolation, pose de VMC, changement de chauffe-eau, installation de gouttières...Et parfois ils n'hésitaient pas à se faire menaçants. "Il y a des commerciaux qui refusaient de sortir tant que la victime n'avait pas signé les documents", avait assuré le ministère public.Certains tiraient leurs arguments de l'accident de l'usine chimique de Lubrizol à Rouen ou de prétendues décisions européennes pour convaincre les personnes âgées de réaliser ces travaux. La moyenne d'âge des victimes est de plus de 76 ans.Le parquet avait requis cinq ans de prison, dont deux ans avec sursis probatoire, à l'encontre du gérant, âgé de 31 ans, et de son bras droit. Ce dernier a aussi été condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis.Deux directeurs commerciaux ont aussi écopé de peines de prison dont une partie avec sursis probatoire. Quatre autres prévenus ont été condamnés à des peines avec sursis et la compagne d'un des dirigeants a elle été relaxée.
Il y a 4 ans et 256 jours

Arnaud Levy, de Putzmeister à Liebherr

Arnaud Levy rejoint le groupe Liebherr au poste de directeur de Liebherr Malaxage & Techniques. Arnaud Levy vient de rejoindre le groupe Liebherr. Depuis le mois d’août, il y occupe le poste de directeur de Liebherr Malaxage & Techniques. Il travaille en binôme avec Marc Singer, directeur de l’entité depuis 2005. D’ici quelques mois, Arnaud Levy prendra pleinement possession du poste, au moment du départ en retraite de Marc Singer. Arnaud Levy a réalisé l’essentiel de sa carrière professionnelle au sein du groupe Putzmeister. Dernièrement, il a été le gérant de la filiale française, de janvier 2019 à mai 2020. Auparavant, il a occupé différentes fonctions chez Putzmeister Mörtelmaschinen (pompes à mortier). Il y a gagné de nombreuses années d’expérience en tant que responsable du service après-vente. Ceci, avant d’endosser la direction du département technique, basé en Allemagne. 
Il y a 4 ans et 257 jours

Eiffage Construction bâtit une extension de plus de 7000 m² d'une usine Ferrero en Pologne

Eiffage Construction, via Eiffage Polska Budownictwo, a signé un contrat avec Ferrero Polska pour la réalisation de deux agrandissements de l’usine de production Ferrero Polska à Belsk Duży près de Grójec. Les travaux viennent de débuter.
Il y a 4 ans et 260 jours

Les différentes maisons modulables et leurs avantages

Actuellement, les particuliers se laissent tenter par les constructions en bois. Ce type de structure présente de nombreux avantages tant au niveau de l’esthétique que de la solidité. On sait tous que le bois est un matériau naturel et noble. Il a encore de nombreuses années devant lui. Les logements modulaires séduisent les consommateurs en quête d’un habitat à la fois moderne et écologique. Quid des différentes maisons modulables ? Ce nouveau mode de construction laisse la place à la créativité et à l’imagination. Il repose avant tout sur le fait que les grands éléments de l’habitation sont fabriqués dans des ateliers spécialisés. À noter que la classification des structures de ce genre est quasi la même que les autres modèles de logements. On les classe généralement à partir des matériaux de conception et des styles. Elles peuvent être conçues à partir de diverses matières, telles que le bois, l’aluminium et le PVC. Le bois est certainement le matériau le plus prisé de tous. Il confère aux constructions un caractère écolo et garantit une isolation thermique optimale. On peut aussi classifier une telle maison selon le style, comme on l’a précisé. Ce critère repose généralement sur l’architecture du bien. À noter qu’il existe des logements de styles différents. Par exemple, on peut trouver des constructions de style contemporain, traditionnel ou moderne. La définition du style de l’habitat doit être réalisée durant la conception du plan de construction. Enfin, la classification réside sur le modèle. Les consommateurs peuvent, en effet, choisir entre des maisons en kit, standards et sur-mesure. Quels sont les avantages de ce type de construction ? Opter pour une maison modulable, c’est l’assurance de bénéficier d’un certain nombre d’avantages. Il s’agit avant tout d’une construction moderne. Ce qui convient parfaitement aux Français souhaitant concevoir un habitat qui paraît fraîchement sorti d’un magazine. Les consommateurs peuvent choisir de créer une maison individuelle ou une villa modulaire. Ils sont sûrs de dénicher des styles modernes ou contemporains adaptés à leurs goûts et à leur budget. Ce type de logement est également très plébiscité ces dernières années du fait de sa durabilité et solidité. On peut aussi facilement tomber amoureux de ce genre de maison, car elle est facile à mettre en œuvre. Elle est plus rapide à monter que les logements traditionnels. Étant donné que l’habitat modulaire est construit en usine, la météo sera le cadet des soucis de tous. On n’a plus à se préoccuper des retards des fabricants, tels que les peintres, les carreleurs, etc. Le niveau de finition sera de même plus élevé. À noter qu’il existe un grand nombre d’équipements qui ne peuvent pas être transportés sur le chantier. Cette catégorie de logement est aussi intéressante pour réduire les dépenses énergétiques. Désormais, les propriétaires habiteront dans une maison moins énergivore. Elle a d’ailleurs été construite de façon à ce qu’elle puisse recevoir des agrandissements ou des rénovations plus tard. Les occupants sont libres d’apporter des modifications au logement, sans pour autant endommager les éléments. Ils ne risquent pas de réduire l’esthétique de l’habitat.
Il y a 4 ans et 261 jours

Bruno Le Maire appelle les entreprises du bâtiment à embaucher des jeunes plutôt que des travailleurs détachés

"Nous allons vous soutenir massivement (...) mais je vous en supplie, limitez au strict minimum le recours aux travailleurs détachés. Faites travailler les ouvriers français, engagez des jeunes", a demandé Bruno Le Maire lors d'une table ronde à l'université d'été du Medef."De cela, dépend le succès de la relance", a-t-il insisté.Le plan de relance de 100 milliards d'euros que le gouvernement dévoilera en détail jeudi prochain prévoit "plusieurs milliards d'euros" de soutien à la rénovation énergétique des bâtiments privés et publics, a-t-il rappelé.Le gouvernement espère que ces aides permettront d'engager des chantiers immédiatement, afin d'accélérer la reprise de l'activité.Le ministre a toutefois été interpellé par Cécile Mazaud, dirigeante du groupe familial Mazaud spécialisé dans la construction, sur les difficultés à faire venir des jeunes vers les métiers du bâtiment.C'est "un combat culturel que nous devons mener", pour inciter les jeunes à aller vers ces métiers, a-t-il convenu.Plus largement, il a indiqué que le plan de relance instaurerait un dispositif de "gestion prévisionnelle des effectifs au niveau national", et décliné "région par région", pour "adapter" les cursus de formation aux besoins des entreprises.Le ministre a par ailleurs jugé que les délocalisations d'usines de ces dernières décennies avaient permis au Front national de s'installer dans les territoires."Nous avons laissé partir des pans entier de notre industrie par manque de courage, par manque de lucidité, par manque d'investissement et de volonté", a-t-il regretté.Cela s'est fait au prix d'"une flambée du Front national (devenu le Rassemblement national) partout où les entreprises ont fermé". "Quand une entreprise ferme, une permanence du Front national ouvre. Voila la réalité et c'est bien ça que je combats", a affirmé le ministre.Il a toutefois prévenu que les relocalisations qui pourront se faire en France dans les prochaines années porteraient sur "des marchés industriels à haute valeur ajoutée", par exemple les batteries électriques.
Il y a 4 ans et 269 jours

Résultats en hausse pour Ariston Thermo sur l'exercice 2019

Au terme de l'exercice budgétaire, le 31 décembre 2019, le groupe a atteint :Un chiffre d'affaires qui atteint 1,71 milliard d'euros, le meilleur enregistré depuis la création du groupe et supérieur de 6,1% par rapport à 2018.L'EBITDA est à l'équilibre à 223 millions d'euros, une augmentation de 10,4% par rapport à 2018.L'EBIT est à l'équilibre à 149 millions d'euros, correspondant à 8,7% du chiffre d'affaires.L'année 2019 fut très positive pour ARISTON Thermo en termes de chiffre d'affaires et de rentabilité atteignant 1,710 milliard d'euros, montant supérieur de 6,1% par rapport à 2018 et un EBITDA à l'équilibre à 223 millions d'euros, +10,4% par rapport aux 202 millions de l'année précédente. Quant au budget de Recherche & Développement, il dépasse les 77 millions d'euros d'investissements, confirmant l'engagement d'Ariston Termo dans le domaine.“En 2019, nous nous sommes engagés à atteindre un profit en hausse, tout en continuant de nous concentrer sur des objectifs durables : tous les indicateurs économiques et financiers représentent un record pour le groupe” indique Paolo Merloni, directeur exécutif chez ARISTON Thermo. “Nous avons atteint d'excellents résultats en termes de solutions renouvelables, augmentant les recettes, les volumes et les parts de marché. Cela prouve que l'investissement fait en R&D ces dernières années et le développement de stratégies de commercialisation innovantes produisent les effets attendus. En ce sens, en 2019, nous avons accentué nos efforts en R&D, investissant 40% de plus dans les produits renouvelables par rapport à 2018, principalement en Italie. Pour l'instant, l'année 2020 est critique en raison de la crise du Covid-19. Cependant, les résultats positifs de ces dernières années ont renforcé notre vision et nous ont donné une stabilité économique, une flexibilité industrielle et opérationnelle et un bilan solide, ce qui est fondamental pour faire face à cette situation”.En 2020, le groupe fête les 90 ans de sa création. En effet, l'histoire d'Ariston Thermo Group débute en juillet 1930, quand Aristide Merloni fonda Merloni Industries à Fabriano. Depuis, grâce à un processus d'internationalisation fort, l'entreprise est devenue l'un des leaders mondiaux dans le secteur du confort thermique. Croire au développement durable, motiver via l'excellence, être orienté consommateur, considérer le personnel, agir avec intégrité, sont autant de valeurs qui ont guidé le groupe durant 90 années.Pour les 90 ans de la création de l'entreprise, Paolo Merloni a commenté : “Le 90ème anniversaire de la création représente une étape importante et confirme que la longue histoire de l'entreprise constitue la base pour nous projeter dans le futur. Les valeurs que nous portons sont plus à propos que jamais, alors qu'un fort engagement dans la recherche et l'innovation, la transformation digitale et l'amélioration du capital humain sont nos priorités afin de construire un futur durable. Ce 90ème anniversaire nous donne la motivation et l'inspiration nécessaires pour rester compétitifs et sortir encore plus fort. Grâce à l'enthousiasme et les capacités de nos collaborateurs, qui sont l'essence même d'Ariston Thermo, je suis convaincu que nous continuerons à évoluer et à atteindre nos objectifs futurs”.Les événements marquants de 2019Un des évènements les plus marquants de l'année fut, fin avril, l'acquisition par ARISTON Thermo de 100% de Carolex (rachat à Industrial Satillo Group), une entreprise implantée au Mexique et aux États-Unis qui conçoit, fabrique et commercialise des chauffe-eau à gaz, électriques et solaires en collaboration avec des marques leader et avec un positionnement de marché unique. Cette acquisition a consolidé la présence du groupe sur le continent américain, lui permettant d'être en pole position au Mexique et d'établir une position fondamentale pour le renforcement d'une potentielle croissance en Amérique du Nord et Centrale ainsi qu'en Amérique Latine.ARISTON a poursuivi sa mission “pour amener du confort même où cela semble impossible à trouver” via la campagne de communication mondiale “The ARISTON Comfort Challenge”. L'intérêt et les avancées de ce projet, ont contribué à la mise en oeuvre de 22 nouvelles recherches sur le changement climatique au Groenland en 2019, ont permis de lancer la campagne sur de nouveaux marchés clés pour l'entreprise comme la France et le Vietnam. Le “ARISTON Comfort Challenge” a également été un sujet majeur au FurioSalone2019 pendant la Milan Design Week : ARISTON Thermo a soutenu le projet “HELP”, une installation artistique créée en réponse aux effets du changement climatique sur la planète, réitérant ainsi son engagement pour le développement durable et la réduction de l'impact humain sur l'environnement.ARISTON a également reçu de nombreuses récompenses dans différents domaines au cours de l'année. En ce qui concerne la production, l'usine Cerreto D'Esi, spécialisée dans la production de chauffe-eau électriques a passé avec succès l'audit World Class Manufacturing (WCM), obtenant la médaille de bronze, à laquelle s'ajoutent celles obtenues par les usines Arcevia et Osimo en 2017. Concernant la marque Racold, la marque leader en Inde, elle a obtenu la prestigieuse récompense “Superbrands 2019”. Racold était la seule marque à être sélectionnée pour le “Superbrands 2019” dans la catégorie chauffe-eau après un long processus de vote par les consommateurs finaux.En octobre 2019, ARISTON Thermo a reçu de l'Italian Association of Family Businesses l'Award Alberto Falck Family Business 2019. La croissance quantitative et qualitative constante, l'excellence des résultats au niveau international au fil des ans, les valeurs de l'entreprise, l'attention portée aux territoires où le groupe est présent, le système gestion moderne et la recherche constante d'innovation dans l'idée d'accroître le développement durable, sont autant d'aspects qui ont rendu possible la reconnaissance importante que confèrent ces prix.Augmentation de portefeuille : diversification et innovationToujours en 2019, ARISTON Thermo a poursuivi sa politique de diversification et d'innovation de son portefeuille de produits et de services, en investissant dans la création de solutions énergétiques efficaces, qui utilisent les énergies renouvelables ainsi que dans le développement de services et applications.En ce qui concerne les solutions pour les chauffe-eau sanitaires, le portefeuille d'Ariston Thermo s'est enrichi mondialement afin d'appréhender les besoins locaux. Aux États-Unis, la première gamme de chauffe-eaux électriques produite en Italie a été lancée et le portefeuille de chauffe-eaux en émail, électriques et à gaz, a été intégrée à la gamme standard américaine. Grâce à cela, le groupe est devenu l'un des acteurs sur le marché Nord-Américain offrant la gamme de produits la plus complète. En Asie, en particulier au Vietnam et à Singapour, ARISTON Thermo a étendu son offre en lançant des solutions avec la technologie connectée.Tant sur le marché européen que sur celui des pays émergents (Moyen-Orient, Afrique et Sud-Est de l'Asie), la nouvelle gamme de chauffe-eau est à circulation naturelle. Enfin, ARISTON Thermo a renforcé ses solutions durables, présentant sa nouvelle gamme de pompe à chaleur Split : avec une capacité de 150, 200 ou 270 litres, ces modèles offrent une plus grande facilité d'installation, une meilleure efficacité et des performances sonores optimales dans sa catégorie en Europe.Même pour les solutions de chauffage, le portefeuille ARISTON Thermo s'est renforcé. Partant de ses propres compétences et expériences, l'entreprise s'est une nouvelle fois montrée capable de s'adapter aux besoins des consommateurs locaux et des spécificités techniques liées aux différents marchés. Aux États-Unis et au Canada, le groupe a introduit la première gamme de chaudières à condensation avec des batteries entre 24 et 45 kW sous les marques NTI et http. Grâce au nouvel échangeur thermique CIRCOND, conçu spécifiquement pour l'Amérique du Nord, le groupe a relancé le segment water tube, combinant coût et performance. De plus, le contrôle électronique développé en interne permet une gestion optimisée des chaudières, s'adaptant mieux aux différents types d'installations ainsi qu'aux besoins des consommateurs, améliorant ainsi le confort et la consommation.Quant aux solutions de chauffage, le lancement du Trigon XXL, une nouvelle gamme de chaudières à condensation sur pieds avec une batterie allant au-delà de 650 kW, a été fait avec les marques Elco HS et Rendam ax.En 2019, de nombreuses activités ont été réalisées pour soutenir la croissance dans le secteur des pompes à chaleur. Au début de l'année, la gamme de pompe à chaleur à eau et à air Energion M a été lancée (versions autonome et hybride) sous la marque ATAG pour les marchés Néerlandais et Belge. En juillet, le groupe a introduit sur le marché italien, pour les marques ARISTON, Chaffoteaux et Elco, de nouvelles pompes à chaleur encastrables pour le chauffage, le refroidissement et l'eau chaude sanitaire équipées avec tous les composants nécessaires pour une installation complète : chaudière, réservoir technique, résistance électrique et vases d'expansion.De plus, pour les gammes premium, les nouveaux Aerotop G 14.2 et Aerotop S, sous la marque Elco, ont été lancé au dernier trimestre. Le renouvellement de gammes déjà existantes a permis d'y introduire les dernières plateformes électroniques, onduleurs et ventilateurs pour améliorer la qualité et les performances ainsi que réduire le coût et le bruit. Les principaux marchés de lancement ont été la Suisse et l'Allemagne.Pour terminer, ARISTON Thermo a une fois encore confirmé une place de premier plan quand il s'est agi de répondre aux besoins d'intégrer du confort thermique au sein des écosystèmes privés. En 2019, grâce à l'intégration continue des systèmes de chauffage du groupe dans les plateformes internationales de maisons connectées, l'entreprise a renforcé son offre de services connectés, développant des systèmes compatibles avec Alexa d'Amazon, Homekit de Apple et l'Assistant de Google avec le contrôle vocal, permettant une interaction avec les produits simplifiés et plus intuitive. À ce jour, 65.000 consommateurs utilisent les objets connectés profitant des avantages du contrôle à distance, des économies d'énergie et d'une assistance permanente.En plus des services pour les consommateurs, l'entreprise propose aussi des solutions d'interopérabilité, permettant un dialogue entre les systèmes et des plateformes de logiciels externes, comme des centres d'assistance, qui permettent l'amélioration de leur offre ainsi que le développement de nouvelles opportunités et de modèles d'entreprises pour un futur toujours plus flexible et écologique.
Il y a 4 ans et 270 jours

Le salon Workspace Expo reporté du 30 mars au 1er avril 2021

Suite aux toutes dernières informations connues, l’épidémie progresse de nouveau malgré les diverses mesures locales supplémentaires notamment relatives au port du masque.D’après les données de Santé publique France, les contaminations sont à la hausse et le taux d’incidence grimpe, en particulier à Paris, où la forte densité de population est un facteur aggravant de circulation du virus. A cet égard, le comité scientifique alertait, dans son dernier rapport, que la France est « dans une situation fragile, avec une recrudescence de la circulation du virus » qui pourrait « basculer à tout moment dans un scénario moins contrôlé ».Le Premier ministre vient d’annoncer la prolongation, jusqu’au 30 octobre prochain, des mesures d’interdiction temporaires des rassemblements de plus de 5.000 personnes sauf dérogation préfectorale, qui devaient initialement expirer fin août.Compte tenu de ces informations récentes, Workspace Expo, toujours à l’écoute de ses exposants, a pris en compte leurs difficultés tant organisationnelles qu'économiques, et a décidé à leur demande de reporter le salon afin de leur permettre d'y participer. Dans ce contexte, Workspace Expo estime qu’il n’est plus envisageable de pouvoir assurer, pour un salon professionnel parisien de son importance, les conditions de rencontres d’affaires sereines et bénéfiques, de sécurité et de sûreté sanitaire, qu’il se doit d’offrir. Le salon est donc reporté au mois de mars 2021. Workspace Expo, conscient des enjeux relatifs à un marché en pleine mutation qui nécessitent une unité et une cohésion de tous les acteurs, facteurs essentiels pour la pérennité du secteur, a pris en compte ces données exceptionnelles. De nouvelles dates ont donc été étudiées avec la plus grande attention pour reporter le salon au moment le plus opportun pour les professionnels, en harmonie avec les cycles d’activité du secteur afin de leur assurer les meilleures conditions pour la reprise économique.Le salon Workspace Expo se tiendra du 30 mars au 1er avril 2021 dans le Pavillon 1 de la Porte de Versailles, à Paris.Par ailleurs, le prochain événement de la filière sera Workplace Meetings, le salon one to one de l’environnement de travail et des achats, manifestation complémentaire offrant de réelles opportunités de business. Il se déroulera à Cannes les 24, 25 et 26 novembre 2020.
Il y a 4 ans et 276 jours

Pose rapide de 19 poutres précontraintes très grandes portées sur le chantier du CREPS des Pays de la Loire

Convois exceptionnels et pose « commando »À l'été 2021, le CREPS (Centre de Ressources, d'Expertise et de Performance Sportive) pour la région des Pays De La Loire quittera ses locaux du parc de Broussais à Nantes pour s'installer, sur 5 hectares, sur le site de la Babinière à la Chapelle-sur-Erdre (44).Sur une surface de 11.700 m², le nouveau CREPS disposera de quatre pôles stratégiques : Administratif, Sportif, Formation et Innovation.En cours de construction par GCC Nantes, le bâtiment du pôle Sportif se composera d'un pas de tir à l'arc, d'une salle de tennis de table, une autre de musculation et deux salles multisports. Couvrant une surface au sol de plus de 5.700 m² (chaque salle représente 1.500 m²), il a nécessité 4.700 m3 de béton pour la réalisation des fondations, voiles verticaux, planchers et dallages.Une des particularités du chantier consiste en la réalisation du pas de tir à l'arc en surplomb de la salle de tennis de table. Pour concevoir la dalle qui accueillera cette discipline sportive, GCC Nantes a réalisé la pose de 19 poutres précontraintes de 14 tonnes et d'une portée de 21 mètres.Difficulté : la pose des poutres nécessite l'emploi temporaire d'une grue automotrice de 230 T placée dans le rayon d'action de l'une des deux grues fixes du site, entravant son utilisation et impactant de fait la productivité du chantier.Pour résoudre cette difficulté, GCC Nantes s'est associé à KP1, le leader français des systèmes constructifs préfabriqués en béton précontraint, pour à la fois assurer la production des 19 poutres de grandes dimensions et optimiser ensemble la logistique de leur livraison et leur pose.Grâce à des convois exceptionnels, les poutres précontraintes ont été ainsi délivrées sur le site et posées sans étaiement sur le bâtiment dans un temps record de 3 jours, entre le 15 juillet et le 17 juillet 2020. Pour permettre aux convois d'accéder au site sans difficulté et réduire au maximum les nuisances, une entrée sécurisée a été spécialement créée pour l'occasion.Une planification optimaleKP1 a relevé le défi de livrer l'ensemble des poutres XXL sous trois jours en réponse au cahier des charges de l'entreprise. Un flux tendu qui a nécessité la mobilisation de deux de ses usines, l'une à Limay (78) et la seconde à Camarsac (33). Au total dix convois* exceptionnels de 2ème catégorie, transportant chacun deux poutres d'un poids total de 28 tonnes, sont partis de ces sites.Lien essentiel entre le conducteur de travaux GCC et le service logistique KP1, le responsable de la planification et de l'ordonnancement KP1 s'est assuré du respect des délais avec, chaque jour, l'arrivée des camions à deux heures d'intervalle. Un timing nécessaire pour décharger et mettre en œuvre directement les poutres sur le chantier.* Le dernier camion transportait une seule poutre. Une conception et une fabrication sur-mesure« Choisir KP1 signifiait faire appel à un seul industriel à la fois pour ces poutres XXL mais également pour les prédalles dont certaines devaient être renforcées. Un réel avantage dans l'organisation du chantier car nous avions un unique interlocuteur pour l'ensemble du plancher. », souligne Chloé GUILLOU, conductrice de travaux de GCC Nantes.Le bureau d'études KP1 et l'entreprise GCC ont collaboré de concert en amont afin de valider tous les plans d'exécution de la structure en béton préfabriquée. Au-delà du dimensionnement des poutres en « I » (L. 21 m x l. 45 cm x h. 95 cm), un soin particulier a été apporté à la conception des prédalles positionnées en R+3 à près de 10 m de haut. Mises en œuvre sans étaiement, elles devaient supporter des charges plus importantes. Elles ont été renforcées avec des ferraillages et des épaisseurs plus importantes, variant entre 6 et 12 cm selon les portées (2,15 à 5,90 m). Un savoir-faire technique, maîtrisé par peu d'industriels, qui permet de supprimer les appuis supplémentaires et les échafaudages. Un véritable gain de temps et une économie pour l'agence GCC Nantes. Un gage de sécurité également pour les ouvriers. Ils n'ont plus besoin de monter à plus de 10 m de hauteur.Les poutres ont été fabriquées dans les usines KP1 possédant les outils de production adéquats pour ce type de structure hors-norme. Une fois les cadres de poutres mis en forme, assemblés et montés à l'aide d'une machine spécifique, ils étaient envoyés à l'atelier de fabrication. Une équipe réalisait la mise en place des aciers précontraints dans les cages d'armatures et les réservations si besoin avant de débuter le coulage du béton autoplaçant dans un moule de 90 m de long. Cette longueur de banc permettait ainsi de réaliser quatre poutres en simultané après l'opération d'étuvage. Prêtes en moyenne en 2 jours 1/2, les poutres ont été fabriquées seulement quelques jours avant la livraison.
Il y a 4 ans et 276 jours

Le Groupe Würth résiste à la crise sanitaire au premier semestre avec une baisse modérée des ventes

Les ventes ont baissé à la fois en Allemagne (-0,5%) et, dans une plus large mesure, à l'étranger (-4,9%). « Étant donné le contexte actuel de pandémie mondiale, nous sommes plus que satisfaits de cette évolution relativement stable », a déclaré, soulagé, Robert Friedmann, Président et porte-parole de la Direction du Groupe Würth. « Grâce à la prise en compte de l'artisanat comme un « commerce essentiel » et à la mise en place réussie de notre infrastructure digitale pour les processus de commande et d'approvisionnement ces dernières années, nous avons toujours été en mesure de livrer nos produits et nous n'avons pas subi de goulot d'étranglement dans l'approvisionnement ».« Nous avons bénéficié du fait que le secteur du bâtiment a continué d'afficher des ventes en hausse durant les premiers mois de l'année 2020 », a expliqué M. Friedmann. « D'un autre côté, en tant que fournisseur du secteur automobile, nous ressentons les effets consécutifs aux grandes difficultés de cette industrie ».E-business : un stabilisateur en temps de criseDans les pays durement touchés par la COVID-19, comme l'Italie, la France et l'Espagne, les filiales du Groupe Würth ont particulièrement ressenti les effets de la crise. Cependant, malgré la paralysie économique générale dans de nombreux pays, notamment en France, où le gouvernement a imposé un confinement total entre le 17 mars et le 11 mai, les entreprises ont tout de même pu connaître de belles réussites grâce à leurs canaux de commerce électronique. Le changement structurel stratégique vers les canaux digitaux, tels que les boutiques en ligne, l'application Würth et l'e-procurement, ont permis à Würth France d'enregistrer une hausse de l'e-business de 27,8% au cours du premier semestre. Les solutions d'approvisionnement « sans contact » se sont révélées être une solution idéale. La performance et l'efficacité du groupe restent dirigées par trois facteurs : la stratégie multicanale, la diversification des risques à travers l'implantation internationale du groupe et son modèle commercial. Par conséquent, le groupe a toujours été en mesure d'être un partenaire flexible pour ses clients de l'industrie et de l'artisanat tout au long de la crise du coronavirus.Forte croissance dans la division BâtimentAu premier semestre 2020, les ventes mondiales de la division Bâtiment, poussées par la demande toujours élevée dans ce secteur, ont augmenté de 9,2% par rapport à la même période de l'année dernière. La gestion de projet pour chantiers proposée par le groupe a représenté un moteur de croissance particulièrement important.Le commerce de gros en matériel électrique épargné par la criseLes sociétés de l'unité Commerce de gros en matériel électrique ont déclaré une forte hausse des ventes de 13,7%. Parmi les facteurs positifs qui ont influé sur l'évolution des ventes de l'unité figurent des capacités d'approvisionnement stables et une acquisition en Espagne, achevée en 2019. Résultat d'exploitationAvec 280 millions d'EUR à la fin du premier semestre 2020, le résultat d'exploitation du Groupe Würth est largement en dessous de celui de l'année précédente (340 millions d'EUR en 2019). « C'est une baisse que nous allons devoir gérer. Cependant, compte tenu des circonstances, nous sommes plutôt satisfaits de ces résultats. Pour l'heure, nous examinons toutes nos options en termes d'activités de vente et de gestion des coûts afin de nous assurer de notre capacité à convertir cette crise en opportunité », a conclu M. Friedmann.EffectifsLe nombre d'employés a diminué de 603 personnes, passant de 78 686 employés à la fin de l'année 2019 à 78 083 au premier semestre 2020. La force de vente du Groupe compte actuellement 33 467 conseillers commerciaux.Le Groupe Würth fête son 75e anniversaireL'année 2020 marque la célébration de deux anniversaires au sein du Groupe Würth : les 85 ans de Reinhold Würth et les 75 ans du Groupe. Le magasin de visserie Adolf Würth a été immatriculé au registre du commerce de Künzelsau le 16 juillet 1945. Cette date marque les débuts d'une entreprise d'envergure mondiale.La construction du Carmen Würth Forum à Künzelsau est achevéeL'annexe au centre culturel et de congrès Carmen Würth Forum à Künzelsau, dans le Bade-Wurtemberg, également conçue par le cabinet d'architecture David Chipperfield Architects, est terminée. D'une superficie totale de 5 500 mètres carrés, la nouvelle aile ajoute un espace de conférence polyvalent et un musée d'art, le musée Würth 2, ainsi qu'une cafétéria et un hall d'entrée pour la salle de musique de chambre et la Grande salle. Le musée met en vedette les principales œuvres d'art moderne et contemporain de la Collection Würth. La société Adolf Würth GmbH & Co. KG a investi près de 39 millions d'EUR pour cette annexe.
Il y a 4 ans et 281 jours

Beepiz, le dispositif d'alarme pour travailleurs isolés (DATI) dépasse les 15.000 téléchargements

Ils permettent d'aviser les secours lorsqu'un salarié fait face à un danger (agression, chute, immobilité prolongée, perte de verticalité…). Ces derniers mois, le confinement et le chômage partiel ont vidé les locaux des entreprises et généré une forte hausse des sollicitations pour Beepiz. Son application a franchi le cap des 15 000 téléchargements.La protection des travailleurs isolés : une obligation légale pour les entreprises Selon l'article R 4543-19 du Code du travail, « un travailleur isolé doit pouvoir signaler toute situation de détresse et être secouru dans les meilleurs délais. »Cette disposition concerne, en France, plus de 3 millions d'employés qui travaillent hors de vue et de voix : ouvriers, techniciens, personnel d'entretien, agents de maintenance, de sécurité, chauffeurs routiers… Pourtant, ce ont seulement de 5% à 10% de ces collaborateurs qui sont équipés d'unDispositif d'Alarme pour les Travailleurs Isolés (DATI). En cause : le coût lié aux équipements et la difficile appropriation d'un appareil encombrant par les salariés.En 2017, Beepiz se positionne en précurseur avec la première application qui transforme le smartphone en dispositif d'alerteL'application comporte 5 modes d'alerte : 2 modes manuels (SOS & Agression) et 3 modes automatiques (détection de chute, d'immobilité prolongée ou de perte de verticalité). En cas de danger, une alerte enrichie comportant les informations nécessaires aux secours (identité, heure, date, type de danger, localisation extérieure, localisation intérieure…) est envoyée aux personnes préalablement définies. Les encadrants disposent quant à eux d'un portail web en ligne leur permettant de gérer et superviser les applications DATI. Ils peuvent ainsi paramétrer les alertes, la localisation intérieure ou vérifier que tous les collaborateurs se portent bien. Une nette croissance des sollicitations durant la crise sanitaireDisponible en version gratuite, standard ou premium, Beepiz a été développée pour répondre aux besoins de clients de taille et d'univers très différents (usines, services à la personne, entretien, sociétés de services, collectivités territoriales, BTP, Établissements de santé…)Cette flexibilité, inhérente à la solution, a été le mot d'ordre de son éditeur dans le contexte particulier de la crise sanitaire. Objectif : accompagner au mieux les entreprises durant cette période inédite.Julien Rousseau, dirigeant de Beepiz indique :« Pour faire face au Covid-19, les entreprises ont dû se réorganiser dans l'urgence. Nous avons ainsi connu une forte hausse des sollicitations. Beaucoup de structures devaient en effet sécuriser les collaborateurs qui continuaient de se rendre sur les sites parfois presque vides du fait du recours prioritaire au télétravail et du chômage partiel. Au regard du contexte et pour accompagner au mieux ces dernières ainsi que leurs salariés, nous nous sommes engagés sur un déploiement accéléré : activation de la licence sous 2h et formation à la prise en main sous 6h.Sur la période, nous avons enregistré 76 nouveaux clients, soit + 150 % par rapport à l'année précédente, (et même 850% d'augmentation de licences vendues sur les 6 premiers mois 2020 par rapport à la même période en 2019) et plus de 2300 téléchargements de l'application avec des pics à 100 téléchargements par jour. Notre leitmotiv est de gagner du temps pour sauver des vies et nous sommes particulièrement fiers d'avoir pu mettre notre savoir-faire au service de ceux qui n'avaient pas la possibilité de rester chez eux. »Forte de cette expérience et convaincue de sa capacité d'adaptation, Beepiz - qui a réalisé une progression de 90 % de ses ventes entre 2018 et 2019 - se projette désormais sur son déploiement en France mais aussi à l'international, en ciblant, dans un premier temps, la Belgique, la Suisse et l'Italie. L'entreprise compte ainsi se renforcer avec l'intégration d'un Business Developer International et l'ouverture de 13 postes de commerciaux, de techniciens et de développeurs à pourvoir sur la période fin août/début septembre.
Il y a 4 ans et 285 jours

Vicat annonce une baisse de 41,4% de son bénéfice net au 1er semestre sous l'effet du Covid-19

A périmètre et taux de change constants, la baisse est limitée à 36,4%. Le chiffre d'affaires est en repli de 2,7% à 1,3 milliard d'euros, et de 3,2% à périmètre et taux de changes constants.Le PDG du groupe Guy Sidos a estimé que Vicat avait "montré sa flexibilité et sa réactivité" en instaurant "des mesures fortes de réduction des coûts, de contrôle du besoin en fond de roulement et de réduction des dépenses d'investissement".Vicat avait annoncé le 24 juin le transfert de son siège social du quartier d'affaires de La Défense, près de Paris, à l'Isle-d'Abeau en Isère pour faire des économies face à la crise."Dans cet environnement inédit, la visibilité sur l'ensemble de l'exercice reste faible", a ajouté M. Sidos.L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) a baissé au premier semestre de 6,7% et de 5,8% à périmètre et taux de change constants, en raison d'une baisse des volumes vendus en France, en Inde et en Italie, d'un environnement "plus compétitif" au Kazakhstan et "dégradé" sur le plan macro-économique et sectoriel en Turquie et en Egypte.L'Ebitda a en revanche connu une "nette amélioration" sur le continent américain, et "notamment au Brésil", tandis que Vicat a connu une "progression sensible dans la zone Afrique" avec de meilleures performances de son usine au Sénégal et "la montée en puissance du broyeur au Mali".Par activités, le ciment se maintient avec une hausse de 0,9% tandis que l'activité Béton et granulats dévisse de 4,9%.La capacité d'autofinancement est en légère hausse de 1,3% à 175 millions d'euros, la variation étant même de +3,5% à périmètre et taux de change constants.
Il y a 4 ans et 288 jours

Rector Lesage : « Saisir les opportunités s’inscrit dans notre stratégie »

Retrouvez cet article dans le numéro 89 de Béton[s] le Magazine. Rémi Lesage, président, et Ronan Blanchard, nouveau directeur général du groupe Rector Lesage. [©Rector Lesage] Rector Lesage vient d’opérer un changement de direction générale : départ à la retraite de Pierre Laplante. Cela va-t-il entraîner une modification de la stratégie d’entreprise ? Ronan Blanchard : La stratégie d’une entreprise ne dépend pas d’une seule personne. Mon arrivée pour prendre la suite de Pierre Laplante n’a donc pas remis en cause les choix opérés dans le cadre du plan à moyen terme déjà en place. Je considère d’ailleurs ce dernier comme pertinent. Toutefois, des adaptations ou des simplifications peuvent toujours y être apportées… L’outil industriel doit aussi être mis au cœur de notre stratégie, car c’est lui qui garantit la qualité des produits proposés par Rector. Rémi Lesage : En revanche, la crise du coronavirus va Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne avoir des répercussions sur le marché. Malgré le rebond lié au déconfinement, qui va s’opérer dans les mois qui viennent, l’année 2021 sera sans doute assez compliquée… Cette situation a aussi fragilisé des entreprises et des opportunités vont se présenter, sans doute plus tôt que prévu. Rector a plutôt bien traversé cette période et reste à l’écoute du marché.  Quelles sont les orientations actuelles de Rector en matière de produits ? R. L. : Rector reste leader dans le domaine de la poutrelle précontrainte et est très bien positionné sur celui de la prédalle. Quant au mur coffrage intégré, il est le complément naturel des solutions constructives horizontales. Dans l’avenir, ces produits continueront à être au cœur de notre activité. R. B. : Toutefois, Rector a de nombreux projets en développement… Si des diversifications sont bien programmées à moyen terme et en fonction des opportunités que nous apportera le marché, les champs de recherche sont plutôt centrés sur les optimisations de coûts, de services ou de formulations des bétons. A ce niveau, notre R&D est aujourd’hui pilotée par André de Chefdebien et Emmanuel Boichon, rejoints depuis un an par Eric Stora. Bétons bas carbone et matières premières biosourcées font partie de nos réflexions prioritaires. Enfin, s’il doit y avoir une rupture, ce sera plus dans la manière d’utiliser les solutions constructives et pas forcément sur les produits eux-mêmes. Rector reste-t-il toujours centré sur le bâtiment ? Ou bien l’acquisition de LB7 lui a-t-il ouvert de plus grandes perspectives en génie civil et en travaux publics ? A l’image des poutrelles précontraintes, les produits destinés au bâtiment constituent le cœur de métier du groupe Rector Lesage. [©Rector Lesage] R. B. : Le bâtiment, au sens large du terme, est dans l’ADN de Rector. Et nous avons encore beaucoup de choses à y écrire. Les bâtiments moins énergivores ou reconfigurables se présentent comme des défis que nous avons l’ambition de relever justement. Il est aussi difficile de concevoir que Rector soit un acteur peu présent dans le vertical. Notre mur coffrage intégré devra donc occuper une place plus importante sur le marché. Par contre, il est peu probable que nous devenions un acteur du bloc béton. Et encore moins dans le domaine du béton prêt à l’emploi ! R. L. : Même si nous savons faire des produits pour d’autres domaines, les activités “non bâtiments” occuperont encore une place minoritaire dans notre éco-système, car un développement tous azimuts n’est ni souhaitable, ni sans risque pour une entreprise… Vous avez créé la marque Neo Planchers et Murs Réinventés sur la façade Atlantique en 2015. Pourquoi ce choix ? R. B. : Il n’est pas exceptionnel qu’un industriel, dont la marque est connue crée une marque secondaire. Néo P&MR s’inscrit dans cette logique pour répondre à des besoins particuliers : celui d’un meilleur maillage local, celui d’une typologie de clients différents de ceux de Rector, celui d’une structure plus légère, plus réactive. Et cette entité peut aussi être le réceptacle de quelques intégrations secondaires, si l’opportunité se présente. Néo P&MR a permis de fusionner en une entité unique les marques Planchers Fabre, présentes surtout sur le Sud-Ouest de la France et LB7, basée dans les Deux-Sèvres. Il est vrai que ces deux sociétés ont une grande complémentarité géographique. Vous avez dit que l’outil industriel devait être au cœur de la stratégie de Rector. L’extension de l’usine de Tournefeuille, en Haute-Garonne en est donc la parfaite illustration ? R. B. : L’usine est magnifique ! Un investissement de 20 M€ pour Rector… Le nouveau hall est dédié à la production de murs à coffrage intégré, solution qui manquait dans le Sud-Ouest. Jusqu’à présent, ces éléments devaient être acheminés depuis notre usine de Nantes ou de Marseille. L’outil de Tournefeuille va nous permettre de gagner des parts de marché sur ce produit. Il est aujourd’hui en cours de test avec la production de prédalles. Son démarrage effectif interviendra au cours du dernier trimestre de cette année. Rector est aussi présent à l’international, en Belgique et en Europe centrale. Où en sont les développements de ce côté-là ? Rector Lesage vient d’investir 20 M€ dans l’extension de l’usine de préfabrication de Tournefeuille, en Haute-Garonne. Dès la fin de cette année, l’unité assurera la production locale de murs à coffrage intégré. [©Rector Lesage] R. B. : Après Chrzanow, dans le Sud de la Pologne, nous sommes en train de finaliser la construction et l’aménagement de notre 2e usine, implantée à proximité de Varsovie. Elle devrait être opérationnelle à la rentrée. Les deux unités de production ont la même typologie : production de poutrelles précontraintes et de prélinteaux pour l’essentiel. La Pologne est un pays qui nous a surpris par sa résilience. La crise du coronavirus l’a certes touché, mais il est depuis reparti très vite… Nous continuons aussi à livrer nos produits en Tchéquie et en Slovaquie… Par contre, malgré un bon démarrage, la Russie n’a pas tenu ses promesses, ce qui nous oblige à quitter ce marché aujourd’hui, avec la fermeture définitive du bureau de Moscou au 31 décembre prochain. Il y a quelques années qu’existe l’espace Campus. Quel est son objectif ? R. L. : Il s’agit de notre pôle de formation interne, créée par Jean-Paul Beckert il y a une vingtaine d’années, quand il occupait le poste de directeur général. Notre volonté a toujours été d’embaucher un minimum d’apprentis. Mais il n’y a pas de formation spécifique d’opérateur en préfabrication au sein de l’Education nationale. Cette dernière ne peut pas tout faire. Nous avons donc appliqué le proverbe “Aide-toi et le ciel t’aidera”, en fondant notre propre école. Le Campus Rector constitue aussi la pépinière de talents interne de l’entreprise. Propos recueillis par Frédéric Gluzicki Ronan Blanchard, de la chimie à l’industrie du béton Ronan Blanchard, 46 ans, a pris les fonctions de directeur général de Rector Lesage depuis le mois de janvier 2020. Il a ainsi succédé à Pierre Laplante, qui a fait valoir ses droits à la retraite, après 10 ans passés à piloter le groupe au quotidien. Ronan Blanchard a pris ses fonctions dans des circonstances particulières, alors même que la crise du coronavirus montait en puissance... Bien connaître l’industrie et le secteur de la préfabrication fut donc un atout majeur pour assurer cette transition. Ingénieur en génie des procédés de formation, diplômé de l’Ecole nationale supérieure des industries chimiques, Ronan Blanchard a débuté sa carrière dans ce domaine d’activité. C’est seulement en 2007 qu’il rejoint le monde du béton, en intégrant le groupe breton Quéguiner. En qualité de directeur industriel, puis de directeur général de Celtys, branche préfabrication de l’entreprise. Ceci, avant d’accéder à la direction générale du groupe, poste qu’il gardera jusqu’en 2016. Ensuite, Ronan Blanchard a choisi une nouvelle orientation, en rejoignant SFA, pour y prendre, là encore la direction générale France des entités Kinedo et Watermatic. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. 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Il y a 4 ans et 288 jours

La 100 000e toupie est sortie des usines Liebherr

Le directoire de Liebherr (à gauche) s’est réuni pour offrir les clefs de la 100 000e toupie produite à l’entreprise Heinz et à ses représentants (à droite). [©Liebherr] Au printemps 2020, Liebherr a remis les clefs de la 100 000e toupie portée de son histoire. Il s’agit d’une HTM 905, qui a été réceptionnée par Heinz Transportbeton Ingolstadt. Pour l’occasion, la direction de cette entreprise s’est rendue en personne à l’usine Liebherr de Bad Schussenried. Chez Heinz Transportbeton Ingolstadt, les douze toupies du parc, ainsi que la centrale à béton de type Betomat viennent de chez Liebherr. Il y a 45 ans déjà, l’entreprise Heinz avait démarré avec le modèle Liebherr Betomix. De son côté, Liebherr a produit sa première toupie en 1967, dans cette même usine de Bad Schussenried. Ces toupies sont désormais produites en Allemagne, en Arabie saoudite, au Brésil, en Chine et en Thaïlande. De nombreux avantages Cette 100 000e toupie est une HTM 905, avec un volume nominal de 9 m³. Cette 5e génération offre un très grand nombre d’avantages par rapport à ses prédécesseuses. Déjà, le poids à vide été réduit d’environ 180 kg. Ce qui augmente en conséquence la charge utile disponible. De plus, pendant le développement, Liebherr a mis l’accent sur son nettoyage. Les arêtes qui accumulaient les salissures ont été éliminées et les surfaces lissées. Résultat : moins de salissures et moins de nettoyage. Par ailleurs, la commande Litronic-EMC, en option, régule le régime du moteur diesel selon les besoins lors du chargement et du déchargement. Pendant les déplacements, des rotations inutiles de cuve sont évitées grâce à la fonction “Constant-Speed-Drive”. Celle-ci permet d’économiser du carburant et de réduire l’usure. En outre, la Litronic-EMC augmente la sécurité, en empêchant les erreurs de manipulation, comme une modification soudaine du sens de rotation.
Il y a 4 ans et 289 jours

Le Royaume-Uni va consacrer 705 millions de livres à ses frontières en vue du Brexit

Dans une tribune publiée dans le Sunday Telegraph, le ministre d'État Michael Gove a assuré que cette somme permettrait de s'assurer que les "nouvelles frontières" du pays soient prêtes dès que le Royaume-Uni "reprendra le contrôle".Interrogé sur Sky News dimanche matin, il a garanti que la frontière serait prête au 1er janvier 2021, après la fin de la période de transition instaurée pour permettre aux deux anciens partenaires de négocier leur relation après le Brexit, entré officiellement en vigueur le 31 janvier dernier.Cet investissement, qui inclut dépenses de personnel - recrutement d'environ 500 agents de la police aux frontières - et d'infrastructures, devrait faire de cette frontière "la plus efficace du monde d'ici à 2025", a ajouté M. Gove dans sa tribune.Que Londres et Bruxelles trouvent un accord sur leur relation post-Brexit ou non, "nous serons en dehors du marché commun et de l'union douanière quoi qu'il arrive", a souligné Michael Gove sur la BBC.Un nouvelle session de négociations doit se tenir la semaine du 20 juillet à Londres avec l'Union européenne.Sur la BBC, Michael Gove a évoqué "des progrès" malgré les "divisions" qui demeurent, expliquant qu'il se voulait "optimiste" sans être "enthousiaste à l'excès".Il s'est également efforcé de se montrer rassurant après la fuite cette semaine d'un mail dans lequel la ministre du Commerce international Liz Truss avertit que le plan adopté par le gouvernement risque de favoriser la contrebande et de porter préjudice au pays sur la scène internationale.Dans cette lettre adressée à M. Gove et au ministre des Finances Rishi Sunak, révélée par le site Business Insider, elle souligne que l'approche graduelle du gouvernement britannique, où les contrôles ne seraient pas mis en oeuvre immédiatement sur tous les bien importés depuis l'UE, serait "vulnérable" à des poursuites devant l'Organisation mondiale du commerce."Cela fait partie du processus naturel au sein d'un gouvernement qu'un ministre mette à l'épreuve les propositions" d'un autre, a estimé Michael Gove.Le gouvernement va également lancer une vaste campagne d'information à destination des entreprises et des particuliers et "saisir les opportunités" qui selon le gouvernement émergeront grâce à la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, votée lors du référendum de juin 2016.
Il y a 4 ans et 290 jours

Haute-Saône : Une année de développement durable pour LD Contrôles

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Les équipes de LD Contrôles Bourgogne et Grand-Est. [©LD Contrôles] Réunis pour un repas de fin d’année entre les agences de Bourgogne et du Grand-Est, les collaborateurs de LD Contrôles se sont réjouis de leurs bons résultats. Et d’une nette tendance à la transition énergétique. « L’agence de Bourgogne a été créée le 1er janvier 2019 et montre déjà de très bons retours, souligne Guillaume Rebillard, directeur des deux agences. Nous avons aussi noté le développement des opérations liées aux énergies renouvelables. » Parcs éoliens (Les Coteaux, dans le Doubs et Sarry, dans l’Yonne), barrages hydro-électriques (Mathay, dans le Doubs et Vraincourt, dans la Haute-Marne), usine de méthanisation (Saint-Baraing, dans le Jura et Raze, en Haute-Saône), centrale solaire (Vadans, dans le Jura) ou encore de co-génération (Reichstett, dans le Bas-Rhin), les sujets ont été nombreux au cours de l’année. « Notre équipe étant constituée de jeunes et futurs parents, cette dynamique nous touche et nous conforte à enclencher une démarche responsable. Ce sont des sujets qui nous intéressent à la fois en termes de technicité, mais aussi d’impact sur l’avenir de nos enfants. » Des sujets nouveaux, mais des compétences déjà présentes dans les deux agences. « Ce sont des idées neuves à apporter, des techniques à étudier, mais au niveau du savoir-faire, nous étions déjà parés. » Des chantiers en droite ligne avec les ambitions de développement durable des deux agences. « Nous avons installé des bacs de décantation et des circuits de tri sélectif pour réduire au maximum notre empreinte environnementale. Nous utilisons aussi une rectifieuse, qui se substitue au surfaçage au soufre nocif pour l’environnement. Les échantillons testés sont ensuite concassés et valorisés en matériaux recyclés. Travailler sur ce type de chantiers est au cœur de nos ambitions personnelles. » C’est aussi un marché porteur pour l’avenir des agences.
Il y a 4 ans et 290 jours

Tout savoir pour gérer les câbles dans ses bureaux

Le management d’une entreprise ne concerne pas seulement les aspects comme l’organisation du travail, le rendement des employés, la gestion des ressources humaines ou même les budgets. Gérer les câbles électriques ou les câbles réseau du système informatique est un autre volet important du travail d’un dirigeant. La mise en place d’une bonne gestion des câbles est une obligation qui incombe à tout type d’entreprise. Les principaux avantages de cette politique sont : la longévité, la bonne organisation du travail et une meilleure fonctionnalité des équipements électriques et électroniques. Les atouts d’une bonne gestion des câbles De nombreuses raisons peuvent justifier la mise en place d’un bon management des câbles. Premièrement, il y a la sécurité. Travailler dans des bureaux exige de vous une bonne organisation des câbles qui s’y trouvent afin d’assurer la sécurité des occupants. Certains de ces câbles appartiennent au réseau électrique. C’est donc eux qui assurent l’alimentation des ordinateurs, des imprimantes, des photocopieurs, des appareils de chauffage, des projecteurs LED… Deuxièmement, il y a le gain de temps. Repérer le bon câble en fouillant dans un amas de câbles peut parfois s’avérer une tâche très ardue. Le gain de temps s’obtient au travers d’une solution permettant d’identifier chaque câble. C’est la mission dévolue aux étiquettes ou étiqueteuses. Ces deux produits facilitent l’identification des câbles et vous aident à vite les retrouver derrière votre ordinateur. Troisièmement, il y a l’économie. Un bon rangement des câbles offre en plus de la sécurité, une optimisation de leur fonctionnement. Piétinements et entortillements contribuent à détruire les câbles, au fil du temps. Le Neat Patch vous permet d’éviter ces désagréments. L’installation de ces systèmes de rangement vous permet d’économiser. Quatrièmement, il y a la propreté. Les câbles entassés ou emmêlés prennent trop de poussière. Comme cette poussière peut être source d’ennuis sur le plan sanitaire, nous vous conseillons l’achat d’un organisateur de câbles, en guise de solution. Grâce à cet accessoire, vous pouvez enrouler plus facilement le reste des câbles. Autre avantage, cela facilite le nettoyage des espaces de travail. Cinquièmement, il y a le professionnalisme. Un bureau bien rangé laisse généralement une impression positive aux usagers, clients et partenaires. À contrario, un espace désorganisé et mal rangé jettera l’anathème sur son occupant. L’utilisation des chemins de câbles est la solution que nous vous conseillons pour mettre un terme à ce désordre et à cet encombrement. Le commutateur PoE, une alternative aux câbles L’insuffisance ou l’inexistence des câbles ou d’un port réseau est le lot d’un grand nombre d’entreprises. Cela peut constituer un véritable handicap si vous souhaitez faire une installation comme la mise en place d’un système de communication unifié communément appelé téléphonie IP. La solution dans ce cas consiste à faire recours à un commutateur PoE. Pour ce faire, la présence d’un réseau dans la pièce où le dispositif sera installé est nécessaire. Une difficulté subsiste cependant. Le commutateur a besoin d’une alimentation électrique pour son fonctionnement. Autrement dit, si le circuit électrique est défectueux ou si une panne survient, aucun des appareils installés ne pourra fonctionner. Quoi qu’il en soit, cette situation n’est pas sans solution. En effet, les experts conseillent l’utilisation d’un commutateur dont l’alimentation se fait via une entrée PoE. Ce dernier doit en outre être liée à un commutateur principal. Ce type de port permet de connecter un maximum de quatre appareils. En dehors de celle issue du commutateur principal, aucune autre source d’alimentation ne sera requise. Dès lors, un service continu et ininterrompu dépendra de la source qui alimente le commutateur principal. D’autres équipements comme les systèmes de vidéosurveillance et les points d’accès Wi-Fi peuvent être connectés de la même façon. Il ne faut donc pas croire que l’absence de câbles puisse empêcher d’une quelconque façon la mise en place des systèmes de communication unifiée, tant s’en faut. Comment faire pour réussir une bonne gestion des câbles dans vos bureaux ? Il est difficile d’aimer la façon dont les câbles jonchent le sol et s’emmêlent. C’est pourquoi beaucoup font l’effort de les cacher ou de les rendre discrets autant que possible. Il n’est pas aisé de trouver la formule parfaite en matière de management des câbles, mais en suivant quelques pistes, vous parviendrez à un bon résultat. Tout commence par le choix d’un mobilier de bureau adapté à vos besoins. Table, chaise et meubles de rangement doivent être choisis avec soin pour leur qualité. Optez pour des modèles modulables en fonction des espaces et qui prennent peu de place. Cela facilite la configuration de vos lieux de travail. Vous pouvez y associer des accessoires décoratifs qui vous faciliteront la vie. Beaucoup parmi eux sont vendus sur le commerce et permettent de ramener la joie et la gaieté dans vos bureaux. D’autres ont pour but de maintenir le bureau en parfait état de propreté. Vous pouvez recourir aux attaches adhésives. Bien que leur pose soit délicate, leur rôle est de maintenir les câbles en bon ordre. Quelques astuces pour dissimuler les câbles dans vos bureaux Utilisez une boîte en forme d’usine pour la déco de votre bureau et le rangement des câbles. Ce type d’accessoire peut être acheté sur le commerce ou fabriqué par soi-même selon le concept « Do it yourself ». Accessoire décoratif, la multiprise se place à l’intérieur de la boîte et seuls les câbles en ressortent pour alimenter les différents appareils : smartphone, ordinateur, imprimante, etc. Vous pouvez aussi cacher votre multiprise en vous servant d’un boîtier ayant une dimension adaptée à ce dernier. Ce type d’accessoire peut se poser sur le sol ou sur la table du bureau. Muni d’un couvercle, ce boîtier est une solution à la fois discrète et très design pour le rangement des câbles et des multiprises. Les boîtiers de ce type existent aussi en formule murale. Les caractéristiques du boîtier mural sont l’esthétique et le design. Ils servent à dissimuler les prises murales ou les multiprises. Si vous avez beaucoup de câbles, le recours à un cache-câbles flexible peut s’avérer utile pour dissimuler les câbles qui relient votre ordinateur à l’unité centrale.
Il y a 4 ans et 290 jours

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Vous êtes Industriel Fabricant du secteur de la Menuiserie, du Store et de la Fermeture ? Digitalisez votre atelier en 6 étapes avec LE guide complet de la digitalisation d’atelier. La digitalisation des ateliers est au cœur de la transformation digitale des Industriels du secteur. Création du projet, organisation en interne, choix du bon outil ou encore accompagnement au changement : soyez le plus efficace et rapide possible dans la digitalisation de votre atelier ! Industriels, téléchargez gratuitement le guide pour digitaliser votre atelier Menuiserie, Store, Fermeture
Il y a 4 ans et 290 jours

Planet, le premier sac de ciment qui offre une empreinte carbone neutre

S'y ajoute un emballage qui se désagrège dans la bétonnière pour une mise en œuvre facilitée et sans déchet!Doté de la notation 360Score A+, Planet est le sac de ciment le plus éco-responsable disponible sur le marché français, une nouvelle innovation issue de la démarche Lafarge 360 engagée en 2019 pour mener la transition écologique dans le secteur des matériaux de construction.Un sac de ciment qui rassemble les meilleurs savoir-faire environnementauxA l'écoute des acteurs du négoce et de la GSB, soucieux de répondre aux attentes de leurs clients pour des produits plus respectueux de l'environnement, LafargeHolcim a conçu une offre spécialement adaptée au format du sac de ciment qui se compose :Du ciment le plus optimisé en carbone de la gamme Lafarge, dont le poids CO² est réduit de -65% par rapport à un CEM I. Produit dans nos usines de la Malle (13) et du Havre (76), ce ciment est 100% français et comporte 66% de matériaux recyclés (laitier).D'un certificat de compensation volontaire neutralisant l'émission résiduelle du ciment. Les certificats d'économie de CO² sont certifiés par un organisme international.D'un emballage qui se désagrège dans la bétonnière au contact des granulats (technologie Mixopack), générant zéro déchet et facilitant la manipulation pour une moindre pénibilité au travail. Cette dernière préoccupation est renforcée par le choix d'un emballage unique de 25kgs pour éviter le port de charge lourde sur les chantiers.Disposant de la note 360Score A+, la plus élevée de l'échelle d'évaluation de la performance environnementale des produits LafargeHolcim, le sac PLANET sera disponible sur l'ensemble du territoire français.Contribuer à la construction durable, en France et à l'étranger Pour compenser les émissions de CO² résiduelles du ciment contenu dans le sac PLANET, LafargeHolcim sélectionne des éco-projets qui promeuvent des modes constructifs économes en CO² et qui facilitent l'accès à un habitat décent et abordable aux populations locales de pays en développement.Par ces innovations en matière de construction durable, LafargeHolcim et ses clients concourent à préserver les ressources naturelles tout en améliorant l'habitat. Les crédits carbones issus de ces éco-projets sélectionnés sont certifiés par des labels de qualité qui respectent des critères exigeants en matière environnementale et sociale.
Il y a 4 ans et 290 jours

La guerre des Malouins contre Airbnb

"On est en train de perdre notre ville. Tout est aseptisé, on ne s'y retrouve plus", se désole Véronique Deschamps, Malouine de 57 ans. "On n'a pas reconstruit Saint-Malo après la Guerre pour en faire un Disneyland", tonne-t-elle.Coiffeuse à domicile, installée dans la ville fortifiée depuis 1993, elle a été la première à monter au créneau dès 2018. "Nos voisins sont devenus des clients Airbnb qui nous bousculent avec leurs valises et ne daignent pas nous saluer", écrivait-elle dans une tribune.Nuisances sonores, dégradations et palier occupé par les valises ou les ballots de draps: Mme Deschamps décrit une "qualité de vie altérée" par la présence d'une location Airbnb dans sa vieille bâtisse divisée en appartements.Loin d'être isolé, le phénomène se repère aux boites à clés, qui fleurissent sur les murs de granit de la ville fortifiée. Ouvertes grâce à un digicode, ces boites permettent au touriste de passage de prendre possession de son appartement.En réaction, un collectif anti-Airbnb s'est monté, rassemblant 70 à 80 personnes, selon Franck Rolland, cofondateur avec Véronique Deschamps. "Notre collectif est contre les multipropriétaires qui en font un business. Pas contre les habitants qui louent une chambre pour arrondir leurs fins de mois", souligne M. Rolland.Désertification du centre ville, spéculation immobilière, disparition des commerces du quotidien... sont quelques uns des griefs relevés par le collectif."Des effets néfastes qui s'allient à des tendances qui étaient déjà là", note Thomas Aguilera, chercheur à Sciences Po Rennes, qui évoque aussi un "effet TGV" qui a mis Saint-Malo à 2 heures 15 de Paris.117.000 voyageurs accueillisLa vieille ville, assaillie de touristes dès les beaux jours venus, a perdu un quart de sa population entre 1999 et 2016 tandis que les prix de l'immobilier ont flambé de plus de 20% ces cinq dernières années à l'échelle communale. Des services publics comme La Poste ont fermé. "Et regardez la pharmacie, c'est devenu une biscuiterie", pointe Mme Deschamps, en traversant la rue principale."En moyenne saison, on entend les valises passer. Ils vont dans des appartements et nos hôtels sont vides", regrette aussi Patricia, patronne de l'Hôtel des Abers. "Dans notre rue, c'est une mafia d'Airbnb: il y a des immeubles entiers, c'est que des appartements à louer."Selon le site d'analyse de données AirDNA, 2.491 logements étaient référencés sur les plateformes Airbnb ou Abritel au 2e trimestre à Saint-Malo, après un pic à plus de 3.000 en 2019. Airbnb parle pour sa part de 117.000 voyageurs accueillis l'an dernier.La question est prise au sérieux par l'équipe municipale du nouveau maire (LR) Gilles Lurton. "Ça fait partie des premiers dossiers de la mandature", assure le 1er adjoint Jean-Virgile Crance, par ailleurs président du groupement national des chaînes hôtelières."On ne veut pas que Saint-Malo devienne un parc d'attraction", assure-t-il, en évoquant une possible restriction, dans la vieille ville, du nombre d'appartements à louer par propriétaire.Mais si les moyens de régulation existent, ils sont limités et peuvent souvent être détournés. "Les villes n'ont pas assez de poids pour décider de leur propre régulation, elles peuvent bricoler", remarque Thomas Aguilera. "Que peut faire une petite ville face au premier hébergeur au monde basé à San Francisco ?"Airbnb met en avant les 285.000 euros de taxes de séjour reversés à la ville chaque année et dénonce des critiques "pas fondées" et "totalement déconnectées de la réalité des hôtes à Saint-Malo".La plateforme a d'ailleurs monté un "club d'hôtes" pour défendre ses intérêts, argumentaires à l'appui. Son "animateur" Thierry Dorance-Houssay, retraité rennais de 65 ans, veut que les "hôtes" soient entendus par les pouvoirs publics. "Des gens font des investissements, il faut qu'ils aient une forme de rentabilité", plaide-t-il, en proposant une "charte du locataire".
Il y a 4 ans et 292 jours

Les huiles de décoffrage

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. MC Chimie offre une gamme complète d’agents de décoffrage et propose aussi différents consommables pour leur mise en œuvre. [©MC Chimie] La nouvelle classification Synad n’a pas jeté d’huile sur le feu ! En effet, la majorité des acteurs du secteur avaient déjà engagé la transition vers des solutions plus vertueuses. Et les quelques outsiders se sont penchés tout autant sur ces problématiques. Certains ont juste réorganisé leur gamme, tandis que d’autres en ont profité pour lancer de nouvelles offres. La création du label “Excellence Synad” transforme aussi les habitudes. Il s’applique aux produits sans benzopyrène (B[a]P) et garantit l’absence de cet agent de pollution lors de la fabrication et du conditionnement. De fait, ce logo exclut les produits issus de la distillation du pétrole et les solutions non-conditionnées. Si aujourd’hui, les industriels ont atteint de nombreux objectifs qualitatifs, la voie vers plus de sécurité et plus de respect environnemental reste ouverte. Une direction que ces acteurs ont choisi de suivre… Dossier préparé par Sivagami Casimir et Frédéric Gluzicki Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. 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En fait, les produits étaient déjà en phase avec les nouvelles exigences. Ainsi, le Pur Végétal MasterFinish RL 411 et l’Emulsion d’huile végétale MasterFinish RL 211 affichent le logo “excellence Synad”. Le RL 411 se présente comme l’agent de démoulage universel de la gamme, tandis que le RL 211est un produit plus adapté aux bétons architectoniques et/ou colorés, mis en œuvre sur chantier comme en unité de préfabrication. Au titre des dernières nouveautés, il y a le MasterFinish RL 446. Cette émulsion d’huile de synthèse est orientée industrie du béton. « C’est un agent de démoulage développé pour une pulvérisation automatique sur tables de préfabrication », détaille Christophe Landry, directeur technique adjuvants de BASF CC France. La seconde innovation s’appelle MasterFinish RL 418. Là, nous sommes dans la catégorie “végétal” du classement Synad. Lancé en 2018, cet agent est utilisable dans toutes les configurations, en démoulage différé avec ou sans étuvage, et aussi sur chantier. Chryso : Une nouvelle gamme “Excellence Synad” Chryso a lancé une nouvelle gamme d’agents de démoulage plus “vertueuse”.[©Chryso] Chryso a profité de la nouvelle classification Synad pour dévoiler sa nouvelle gamme d’agents de démoulage exempte de pictogrammes de danger. Les produits de la ligne Chryso Dem Cristal ont la particularité d’être tous qualifiés “Excellence Synad”. La Chryso Dem Oleo 74 Cristal, la Pur Végétal Chryso Dem Eco 4 Cristal et la Végétal Chryso Dem Bio 24 Cristal s’intéressent au démoulage différé. L’industriel s’est aussi attaqué au démoulage immédiat avec la Chryso Dem Natura XC Cristal. En effet, c’était un défi important pour Chryso que de développer une huile végétale avec moins de 10 ppb1 de teneur de benzopyrène, destinée à ces bétons. Par ailleurs, l’industriel a créé une offre de services associés. Pour ses forces commerciales et pour ses clients. Une façon de démocratiser l’usage de produits plus vertueux. 1Unité de mesure, qui correspond à une concentration au milliardième. Doka : Pour une peau lisse Le coffreur Doka propose l’émulsion Doka-OptiX, adaptée aux peaux coffrantes lisses.[©Doka] La Doka-OptiX est une émulsion pour peaux coffrantes lisses. Le produit du coffreur Doka est à base végétale, sans solvant minéral. Il permet d’obtenir des parements en bétons clairs, sans pores, ni bulles. L’émulsion est biodégradable et peut s’appliquer par brumisation, même sous une petite pluie fine et jusqu’à – 4 °C. La Doka-OptiX s’adapte aussi bien aux coffrages en bois, que ceux en matière plastique ou en acier. L’opérateur dispose d’un indicateur optique pour la bonne utilisation de l’émulsion. En effet, dès que la couleur blanche a disparu après la mise en œuvre, le coffrage est prêt pour accueillir le béton. C'est une émulsion pour peaux coffrantes lisses. Le produit du coffreur Doka est à base végétale, sans solvant minéral. Il permet d’obtenir des parements en bétons clairs, sans pores, ni bulles. L’émulsion est biodégradable et peut s’appliquer par brumisation, même sous une petite pluie fine et jusqu’à – 4 °C. La Doka-OptiX s’adapte aussi bien aux coffrages en bois, que ceux en matière plastique ou en acier. L’opérateur dispose d’un indicateur optique pour la bonne utilisation de l’émulsion. En effet, dès que la couleur blanche a disparu après la mise en œuvre, le coffrage est prêt pour accueillir le béton. Ecoratio : L’outsider qui monte Ecoratio sait répondre à tous types de demandes.[©Ecoratio] Présent depuis 3 ans en France, Ecoratio ne fait qu’accroître son activité. « Les clients viennent vers nous, parce que nous nous positionnons en tant qu’apporteurs de solutions, explique Stéphane Chandelier, directeur technique et commercial d’Ecoratio France. Ils ne nous appellent pas pour acheter 1 l d’huile, mais pour résoudre une problématique. » Pour l’industriel, la classification Synad – syndicat auquel il n’est pas adhérent – n’a rien changé à sa philosophie. « Nous travaillons depuis plus de 20 ans sans aucun marquage selon la réglementation CLP1. Le préfixe “Eco”, d’écologie, inscrit dans notre nom, fait partie de notre ADN. » La gamme Betopro n’a donc pas évolué. « Cependant, nous apportons des ajustements en fonction de la demande de nos clients. Par exemple, avec la croissance des ciments dits “verts”, nous n’avions jamais connu ce niveau de corrosion. Cela nous a poussés à retravailler la gamme anti-corrosion. » Par ailleurs, Ecoratio continue à apporter une assistance technique, aussi bien dans le process de fabrication du béton que dans la mise en œuvre de l’huile. « Nous prenons les projets dans leur globalité », conclut Stéphane Chandelier. GCP Applied Technologies : Dans l’air du temps GCP Applied Technologies lance trois nouveaux produits pour le démoulage immédiat.[©GCP Applied Technologies] GCP Applied Technologies a été partie prenante dans la création de la nouvelle classification Synad. De plus, le développement de produits sans pictogramme et sans danger est ancré dans sa R&D depuis plusieurs années. « Ayant anticipé cette tendance, il nous était facile de repositionner notre gamme, explique Benoît Baulande, directeur technique. Chaque famille dispose, au minimum, d’un produit. » GCP Applied Technologies a aussi étendu sa gamme. « Pieri Decobio 350 est un agent de décoffrage Pur Végétal. Il bénéficie du logo “Excellence Synad” et est produit sur une unité à part dans notre usine jurassienne de Larnaud. C’est un investissement important. » Dans le cadre du démoulage immédiat, l’industriel propose 3 nouveaux produits depuis la rentrée. Pieri Clarol I-160 et Pieri Clarol I-225 sont des bases Synthèse. Et Pieri Décobio I-180, une huile végétale et biodégradable. « Les produits pour démoulage différé, conçus sur des bases nobles, existent déjà et sont reconnus sur le marché. Il était naturel de travailler sur les agents de démoulage immédiats. » La prochaine étape sera l’évolution de sa gamme de cires décoffrantes à film sec. « Près de 95 % de notre gamme de 2015 a changé. Nous nous devons de toujours répondre aux préoccupations de nos clients, qui sont la performance, la qualité, la sécurité et l’environnement… » Mapei : Des produits premium Mapei enrichit sa gamme Mapeform, avec des produits premiums “Excellence Synad”.[©Mapei] Mapei continue de développer sa gamme d’agents de démoulage Mapeform. L’industriel propose désormais la ligne Mapeform Premium. Des solutions polyvalentes pour la préfabrication et le chantier. Pour 6 des 7 produits de la gamme, Mapei s’est ancré dans le cadre du label “Excellence Synad”. Il dispose ainsi de la Pur Végétal Mapeform PV 1000 Premium, de 3 émulsions d’huile végétale : Mapeform EV 800 Premium, Mapeform EV 810 Premium et Mapeform EVP 300 Premium. Cette dernière est préconisée pour les planches de préfabrication. Dans la catégorie Végétal, Mapei bénéficie désormais des produits Mapeform V 510 Premium et Mapeform V 500 Premium. L’industriel met aussi en avant un service dédié, afin d’accompagner ses clients. L’équipe de Mapei propose des conseils sur les équipements les plus adaptés selon les applications. Que ce soit au niveau des systèmes de pulvérisation électriques ou manuels, des buses suivant la géométrie des moules. Ou encore au niveau du choix de la pression et de la température d’application optimale selon la courbe de viscosité des huiles… MC Chimie : De A à Z MC Chimie offre une gamme complète d’agents de décoffrage et propose aussi différents consommables pour leur mise en œuvre.[©MC Chimie] C’est pour se positionner sur un maximum de problématiques du béton, que MC Chimie France désire mettre en avant la commercialisation de ses agents de démoulage. « Nous voulions apporter une réponse de A à Z, explique Lucas Loupe, coordinateur infrastructure et industrie. En proposant des adjuvants, des huiles de décoffrage ou encore des solutions de “cosmétique” pour béton. » Depuis plus d’un an, MC Chimie dispose de la gamme Ortolan. « Nous avons des produits adaptés à tous les besoins ! L’Ortolan Basic s’utilise sur les chantiers. L’Ortolan Classic est dédiée aux applications standards et l’Ortolan Bio est 100 % naturel et biodégradable. Enfin, nous avons les solutions hauts de gamme, développées pour le béton préfabriqué et les chantiers à hautes exigences. Ces dernières portent l’appellation “Extra” et “Premium”. » Selon la famille choisie, il existe jusqu’à 6 variétés, qui répondront chacune à des besoins spécifiques. « Nous intégrons des inhibiteurs de corrosion, des additions pour les parements de béton... » Ces produits sont complétés par des consommables, à l’image de petites pompes d’application. « Nous touchons les préfabricants, mais nous participons aussi au succès de nombreux chantiers. L’activité est en essor, grâce à la performance de nos produits. » Peri : Action, réaction Prêt à l’emploi, le Peri Bio Clean de Peri est disponible en bidon de 20 l, 205 l ou en fût métallique de 208 l.[©Peri] Spécialiste du coffrage, Peri sait aussi “décoffrer” ! L’industriel propose le Peri Bio Clean. Cet agent de démoulage est à base minérale et à action physico-chimique. C’est-à-dire que l’effet de décoffrage résulte de la réaction chimique de l’huile et des constituants alcalins du béton. Mais aussi, de la réduction de l’adhérence entre le coffrage et la surface par un effet hydrofuge. Le Peri Bio Clean s’adapte aux panneaux de coffrage absorbants ou non absorbants et permet la régénération des surfaces coffrantes par des dépôts résinifiés. D’autre part, il participe à la protection du bois des coffrages et de l’acier des bétonnières et autres bennes… L’huile s’applique en couche mince et régulière. En fonction de l’absorption du support, il faut 1 l pour environ 50 à 90 m2 de coffrage. Sika : Réorganisation et développement Sika obtient 3 Excellence Synad sur ces huiles Sika Décoffre Pur Végétal, Sika Décoffre Emulsion Végétale Plus Hiver et Sika Décoffre Pur Synthèse.[©Sika] Depuis quelques années, Sika réorganise sa gamme d’agents de démoulage. Avec la réglementation CLP de juin 2015ou du fait de l’évolution de la classification Synad. « Nous avons restructuré notre gamme selon la nouvelle classification du Synad, explique Lan-Tâm Tran, ingénieur produits chez Sika France. Nous avons ainsi 3 huiles, qui obtiennent le logo “Excellence Synad” : Sika Décoffre Pur Végétal, Sika Décoffre Emulsion Végétale Plus Hiver et Sika Décoffre Pur Synthèse. » Si pour le moment, les solutions de l’industriel suisse n’ont pas bougé, elles devraient évoluer ces prochaines années. « En 2020, nous souhaitons supprimer les huiles minérales neuves. Et dès 2021, proposer des huiles minérales recyclées », dévoile Lan-Tâm Tran. Affaire à suivre ! Technique Béton : Une migration progressive de la gamme Tous les agents de démoulage Technqie Béton vont s’intégrer dans la nouvelle classification Synad dès la fin du premier semestre 2020.[©Technique Béton] Pour Technique Béton, la nouvelle classification Synad va dans le bon sens et assure plus de transparence. « Nous mettons en place une migration progressive de notre gamme, explique David Platel, directeur technique et production. Il faut qu’il y ait une explication pour que les clients s’approprient cette nouvelle classification et qu’il n’y ait pas de confusion. Tous nos produits vont s’intégrer à celle-ci à la fin du premier semestre 2020. » Plusieurs agents de démoulage bénéficieront du logo “Excellence Synad”. « Le plus important dans cette démarche réside dans le choix des composants et de leurs fournisseurs. Mais aussi dans le processus de fabrication qui demande un contrôle, afin d’éviter toute pollution. » Sans oublier, un peu de pédagogie pour démontrer tout l’intérêt de ce nouveau label. « Nos clients sont rassurés par les produits issus de la classification. Ils sont de plus en plus exigeants, mais il faut du temps pour informer », conclut David Platel.
Il y a 4 ans et 292 jours

iQspot réduit la consommation énergétique des bâtiments tertiaires de 15% !

iQspot réduit la consommation énergétique des bâtiments tertiaires de 15% ! 95% du parc de bâtiments tertiaires (bureaux professionnels, commerces, établissements d’enseignement, établissements de santé, locaux sportifs, locaux culturels, entrepôts,…) n’est pas équipé de moyens d’analyse en temps réel des consommations énergétiques. Pourtant, tous les ans, les réglementations RSE contraignent les propriétaires et les locataires à fournir des reportings de plus en plus exigeants. Et la tendance est à la hausse selon les dernières directives du décret tertiaire ! Pour répondre à ce besoin réglementaire et environnemental, iQspot a développé une solution clé en main qui permet d’avoir accès aux consommations énergétiques des parcs immobiliers et d’être alerté en temps réel des anomalies de consommation pour mieux en maîtriser la performance. Après trois années d’utilisation de la solution, Imodam revient sur une collaboration efficace qui lui a permis de réaliser 15% d’économies dès la première année. Le seul acteur sur le marché à collecter les données multi-fluides en temps réel. Depuis 2015, iQspot a développé une solution légère et clé en main par abonnement destinée aux foncières et gestionnaires immobiliers pour collecter en temps réel les données énergétiques de leur parc de bâtiments et ainsi faciliter les diminutions de consommation. La solution capte et agrège en continu les données émises par des capteurs basse consommation installés sur les compteurs (eau, gaz, électricité, réseaux chaud/froid…), puis les algorithmes analysent les données pour mieux piloter l’activité des bâtiments et alerter les gestionnaires en temps réel. iQspot détecte ainsi automatiquement les consommations inhabituelles, mesure l’impact des travaux de réparation ou d’amélioration et étudie le comportement des bâtiments en fonction de la météo, pour agir efficacement en faveur de la transition énergétique immobilière. A date, c’est le seul acteur en France à proposer un suivi aussi complet  tous fluides en temps réel. « iQspot est la seule solution du marché, à notre connaissance, permettant réellement une lecture instantanée des consommations. Les autres solutions examinées proposaient au mieux un relevé journalier, au pire des factures mensuelles : inopérant dans tous les cas pour analyser ce qui se passe et agir sur le terrain.” précise Cédric Jounel, Directeur Technique d’Imodam Une solution qui répond à une obligation réglementaire et qui crée de la valeur. Suite à la publication du décret tertiaire en juillet 2019, tous les bâtiments à usage tertiaire d’une superficie supérieure ou égale à 1000m² ont l’obligation de réduire de -40% d’ici 2030 (puis -50% d’ici 2040 et -60% d’ici 2050), leur consommation d’énergie finale. Le 10 avril 2020, un nouvel arrêté est paru précisant notamment les modes de calcul pour réduire la consommation en fonction de l’année de référence choisie par l’assujetti. En cas de non-atteinte des objectifs, une mise en demeure sera effectuée entraînant une amende pouvant aller jusqu’à 7500€. Les sanctions reposent également sur le « Name & Shame », qui va répertorier le nom des sociétés qui ne se seraient pas acquittées de leurs obligations. Un dispositif qui aura un réel impact sur la valorisation des actifs d’une entreprise. Ces mesures drastiques correspondent en outre à une pression de plus en plus forte des preneurs à bail et obligent les foncières et gestionnaires immobiliers à muscler leurs actions pour répondre aux obligations et à améliorer la performance de leurs bâtiments. [Zoom sur le Business Case iQspot x Imodam] 15% d’économies d’énergie sur le parc d’actifs d’Imodam réalisées dès la première année d’utilisation de la solution d’iQspot. Le cabinet Imodam gère le patrimoine immobilier de nombreux fonds et investisseurs (immeubles de bureaux, commerces et habitations de standing…), soit environ 70 actifs sur Paris et la région parisienne. Afin de certifier et améliorer la note BREEAM In-Use de ses actifs, Imodam cherchait un outil de suivi et de pilotage des fluides (énergie, eau) qui relève les consommations et surveille les données en temps réel. Il souhaitait pouvoir prévenir avec beaucoup de réactivité ses équipes et acteurs sur le terrain (facility, agents CVC, plombiers…) de la présence éventuelles d’anomalies de consommation. Imodam a fait appel à iQspot, seul acteur du marché à proposer un pilotage des données multi-fluides en temps réel. Dès la première année, 15% d’économies avaient été réalisées, grâce à la détection de chasses d’eau qui fuyaient ou par le remplacement des éclairages des parties communes par des LED par exemple. Outre ces économies très significatives, Imodam a également été satisfait de pouvoir rendre compte aux locataires des économies effectuées et de l’intérêt des investissements réalisés. Cédric Jounel, Directeur Technique d’Imodam ajoute même : « Nous avons équipé notre premier immeuble en 2017, puis avons continué chaque année depuis. Nous avons commencé par installer la solution pour relever les consommations d’électricité, puis celles d’eau, et enfin celles des réseaux urbains. Nous avons donc pris une grosse avance sur le décret tertiaire à venir et les déclarations à faire sur la plateforme OPERAT.” _______________________________________________________________________________________________________________ À PROPOS iQspot est le fruit de la rencontre entre deux ingénieurs Julien Bruneau et Quentin Enard. Deux docteurs convaincus que la technologie peut servir de grandes ambitions écologiques, notamment dans le domaine de l’immobilier, responsable de 40% des consommations énergétiques et de 20% des émissions de gaz à effet de serre (GES). En 2015, ils créent iQspot, une solution pour faciliter et valoriser les diminutions de consommations dans les bâtiments à usage tertiaire. En savoir plus : www.iqspot.fr
Il y a 4 ans et 295 jours

ELCIA et AlloTools signent un partenariat solide et durable

Le Groupe ELCIA, leader des solutions numériques pour les professionnels de la Menuiserie, du Store et de la Fermeture annonce une prise de participation minoritaire à hauteur de 33% dans le capital de la société AlloTools, éditeur luxembourgeois des solutions BatiTrade. Sébastien SOBCZYK, Directeur Général et Fondateur d’AlloTools (à gauche) et Edouard CATRICE, Directeur Général du Groupe ELCIA (à droite) Un partenariat stratégique sur le long terme « Cela fait plusieurs années que nous échangeons avec Sébastien, introduit Edouard Catrice, Directeur Général du Groupe ELCIA. Nous partageons la même vision du marché et les mêmes valeurs : l’innovation, l’exigence sur la qualité de nos logiciels, ou encore le bien-être au travail et la collaboration avec nos équipes. Nous souhaitions nous engager au travers d’un partenariat fort et durable ! C’est pourquoi ELCIA entre au capital d’AlloTools à hauteur de 33% ». Deux ans après sa prise de participation au schéma similaire dans le capital de l’éditeur belge RAMASOFT, le Groupe ELCIA signe-là une étape supplémentaire dans sa croissance externe. « Je crois beaucoup en ce modèle de participation minoritaire qui permet de sécuriser un partenariat sur le long terme, tant pour nous que pour les clients qui nous feront confiance, tout en laissant la force de l’innovation à l’entrepreneur, poursuit Edouard Catrice. AlloTools doit garder son indépendance tout en s’appuyant sur la notoriété et le réseau d’ELCIA pour se développer plus rapidement. Nous avions eu la même approche avec RAMASOFT et cela fonctionne parfaitement ! » « Ce partenariat avec le Groupe ELCIA est une continuité logique à l’évolution de nos sociétés, de par notre histoire, notre complémentarité et les synergies de nos solutions, réels atouts pour les acteurs du marché de la Menuiserie, ajoute Sébastien Sobczyk, Directeur Général d’AlloTools. Edouard a su nous rassurer sur notre évolution commune. Nous sommes sûrs d’offrir ensemble une offre qui répond aux attentes de nos utilisateurs et de faire bénéficier de notre avancée technologique au plus grand nombre, tout en gardant la liberté de développer de notre côté nos partenariats et nos projets R&D » Le Groupe ELCIA renforce sa place de leader des configurateurs de vente Menuiserie, Store et Fermeture Cette nouvelle union s’inscrit en totale adéquation avec l’ambition du Groupe ELCIA de devenir leader européen des configurateurs de vente pour tous les produits de Menuiserie, Store et Fermeture. Une ambition qui passe notamment par un axe d’innovation différenciant : la 3D. « Deux ans après notre prise de participation dans RAMASOFT et son configurateur 3D spécialisé fenêtre, ce nouveau partenariat avec AlloTools vient parfaitement compléter l’offre de configurateurs 3D pour les autres produits de Menuiserie, Fermeture et Aménagement affirme Edouard Catrice. Je suis convaincu que la 3D est un formidable média de partage et d’expérimentation qui va permettre aux particuliers de « consommer » différemment » « Cet engagement marque une reconnaissance forte de notre expertise et du travail fourni par mon équipe depuis la création d’AlloTools, précise Sébastien Sobczyk. Dès nos débuts, nous avons compris le potentiel de la 3D pour nos configurateurs et n’avons eu de cesse, depuis, de faire évoluer nos rendus graphiques pour encore plus de réalisme passant du visuel écran à l’immersion en réalité virtuelle, et depuis cette année à la réalité augmentée (dans l’environnement du client). Pour nous, configurer son projet doit être une réelle expérience pour une meilleure projection de son idée vers la réalisation de tous les possibles. » Les utilisateurs ProDevis peuvent désormais chiffrer via les configurateurs BatiTrade Alors qu’ELCIA propose un configurateur commercial centré sur la rapidité et la performance du chiffrage, AlloTools a abordé le sujet sous un angle graphique et particulièrement adapté aux produits qui nécessitent une approche 3D (portail, garde-corps, placard…). Une vraie complémentarité qui devrait séduire le marché et les utilisateurs ProDevis ! « Ce partenariat va apporter une vraie valeur ajoutée à tous nos clients, rajoute Edouard Catrice. Aussi bien aux industriels qu’à nos installateurs qui utilisent ProDevis. Nos approches de chiffrage complémentaires permettront ainsi de répondre au mieux à la demande du client final en fonction du produit et du contexte du dossier. » Les installateurs du marché ont désormais la possibilité de réaliser un projet BatiTrade à partir de leur logiciel ProDevis et ainsi éviter toute ressaisie dans la gestion commerciale. Un véritable gain de temps et d’efficacité sans aucun coût supplémentaire sur son abonnement ProDevis, dès lors que son fournisseur lui aura communiqué un accès. Côté industriels, c’est l’opportunité d’apporter une approche complémentaire en offrant une expérience 3D à ses clients, tout en s’appuyant sur la notoriété de ProDevis. Le partenariat prévoit qu’ELCIA ne facture aucun surcoût sur le référencement des tarifs de l’industriel qui aura souscrit à l’option BatiTrade Connect pour ProDevis, directement auprès d’AlloTools. Ensemble, cap sur le marché international Autre ambition au cœur de cette union : la conquête du marché international ! L’alliance des deux sociétés résonne ainsi comme un différenciateur fort et laisse augurer de belles promesses sur le plan européen. « La 3D est un langage universel qui gomme toutes les frontières et sera donc un avantage concurrentiel fort pour l’international » illustre Edouard Catrice.  « En effet, le marché européen est en attente de solutions de chiffrage avec configuration 3D, gestion commerciale et leads, CRM, ERP et solutions e-commerce parfaitement interconnectées. Ensemble, nous souhaitons proposer une solution vraiment différenciante, ayant fait ses preuves sur le marché français, pour accélérer notre développement à l’international » conclut Sébastien Sobczyk. A propos d’AlloTools Éditeur des solutions BatiTrade, l’équipe passionnée et dynamique d’AlloTools développe et diffuse depuis plus de 10 ans des solutions web ludiques et innovantes en partenariat avec de grands industriels du secteur de la Menuiserie, Fermeture et Aménagement. Avec plus de 15 000 utilisateurs professionnels pour son application de gestion commerciale et de configuration 2D/3D BatiTrade, AlloTools propose une technologie facile d’utilisation et efficace pour la gestion complète d’une activité. La gamme BatiTrade Configurator, permet de réaliser des projets de portail, clôture, claustra, porte de garage, garde-corps, porte d’entrée, carport, pergola, placard/dressing, verrière, escalier, etc… avec plans techniques à l’échelle, visualisation 3D temps réel et tarification instantanée. La gamme BatiTrade Experience valorise les configurations 3D en permettant aux consommateurs finaux de se projeter dans leur projet en utilisant les techniques de réalité virtuelle ou augmentée. Avec la gamme BatiTrade Business, AlloTools propose aux industriels du secteur des intranet/extranet modernes intégrants leur(s) configurateur(s), des outils de CRM, gestion de Leads, boutique eCommerce, etc… La gamme BatiTrade Connect permet d’interconnecter l’ensemble des solutions BatiTrade à des solutions externes tels que des ERP ou logiciels tiers comme par exemple ProDevis d’ELCIA. 10 ans d’expérience 15 000 utilisateurs 35 industriels partenaires 50 configurateurs référencés 1,6 M€ de CA 15% de croissance chaque année 22 collaborateurs Plus d’informations sur www.batitrade.com A propos du Groupe ELCIA ELCIA est le leader français des solutions et logiciels spécialisés pour le marché « Menuiserie, Store et Fermeture ». Il y a 20 ans, en lançant ProDevis, nous avons été les premiers à proposer une solution de chiffrage Menuiserie pour simplifier la création de devis et offrir un gain de temps considérable à tous les menuisiers. Depuis, notre offre s’est considérablement enrichie afin d’optimiser les échanges entre les industriels, leurs réseaux de vente (artisans, installateurs, négoces) et les clients finaux. Nos solutions sont adaptées à toutes les tailles d’entreprise et répondent à de nombreuses problématiques de leur quotidien : configuration de produit, chiffrage, devis, gestion commerciale, dématérialisation des commandes, gestion de la production et des usines. Des solutions, un objectif commun : apporter à l’ensemble de la profession gain de temps et fiabilité sur l’ensemble de la chaîne de valeur. ELCIA est un Groupe, composé de deux entités : ELCIA à Brignais (près de Lyon) et sa filiale ISIA à Tarbes, ainsi que deux participations minoritaires dans RAMASOFT (Belgique) et son récent partenaire AlloTools (Luxembourg). Un Groupe en plein développement, sans pour autant perdre ce qui fait sa force : le Service Clients, assuré par ses 190 collaborateurs. 20 ans d’expérience 19 000 utilisateurs 600 industriels partenaires 1 750 tarifs référencés 20 M€ de CA (15M€ pour ELCIA et 5M€ pour ISIA) 20% de croissance chaque année 190 collaborateurs Plus d’informations sur www.elcia.com
Il y a 4 ans et 295 jours

Puy-de-Dôme : Coffrabat et Spac/Segec, même combat

Retrouvez cet article dans le numéro 87 de Béton[s] le Magazine. Coffrabat a réalisé le coffrage de la corniche lors de la réfection d’un pont à Nohant-Vic [©Coffrabat] Filiale de Colas, Spac/Segec est un double spécialiste des réseaux pour les travaux publics et du génie civil. A Montgivray (36), elle dispose d’une usine de préfabrication dédiée à ses propres travaux. « Nous avons à la fois des savoir-faire dans tout ce qui concerne la production pour faciliter les réseaux électriques ou d’assainissement, explique Olivier Dallot, conducteur de travaux. Mais aussi en matière d’ouvrages d’art. »  Des chantiers qui voient Spac/Segec collaborer très souvent avec Coffrabat. « Ses équipes possèdent des compétences dans la conception et la production de coffrages en bois et en polystyrène. » Les deux industriels ont travaillé ensemble l’été dernier à Nohant-Vic, où la réfection d’un pont nécessitait des négatifs pour la base du tablier et un coffrage pour la corniche. « Coffrabat nous a apporté à la fois leurs conseils et leur savoir-faire dans la construction des éléments. » De même qu’à Issy-les-Moulineaux, à la rentrée 2019, pour un chantier de Colas, où les deux entreprises ont produit un mur de soutènement en béton noir. « Il y avait de nombreux arrêts de coffrage, avec des formes et surtout des angles différents. Coffrabat les a formés en polystyrène, permettant à nos équipes d’avoir des véritables kits, prêts à être mis en œuvre.».
Il y a 4 ans et 295 jours

Haute-Loire : Nouvelle usine pour nouveau producteur Air’Bloc

Retrouvez cet article dans le numéro 87 de Béton[s] le Magazine. Inauguration de l’usine rénovée de Pomel Béton. [©Pomel Béton] Entreprise du groupe Gedimat depuis 2010, Pomel Béton est spécialisée dans la fabrication d’éléments en béton pour la construction. Elle vient de faire évoluer son usine, afin de pouvoir produire l’Air’Bloc du GIE Perin. « Fin 2018, nous avons souhaité renouveler l’outil de production pour suivre l’évolution du marché, confie Christophe Foucault, directeur administratif et financier de Pomel Béton. Nous nous sommes équipés d’une presse de marque Quadra et d’une rectifieuse. Nous avons complété cette chaîne de fabrication d’un mousseur pour remplir les alvéoles des blocs béton d’un produit isolant. Un concept développé par le GIE Perin. » Ainsi à Vergongheon, Pomel Béton va continuer à fabriquer des blocs classiques, mais aussi, des blocs rectifiés et des blocs isolants Air’Bloc. Tous les matériaux composant ces nouveaux produits sont issus de carrières situées dans un rayon de 20 km autour de l’usine de Vergongheon. Afin de limiter l’impact carbone dans le process de fabrication.  L’industriel intervient dans le Cantal, la Haute-Loire et le Puy-de-Dôme. « L’inauguration de cette nouvelle usine était aussi l’occasion de présenter tous nos nouveaux produits, poursuit Christophe Foucault. D’abord, l’Air’Bloc, exploité sous licence, et les longrines pour les fondations de bâtiments. Enfin, les blocs Titan XL à emboîtement pour murs de soutènement. Nous sommes fiers de présenter ces nouveaux savoir-faire aux élus, à tous nos clients et fournisseurs, et aux acteurs du bâtiment de la région. »