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Il y a 3 ans et 83 jours

France Gaz Liquides adresse six propositions aux candidats à l’élection présidentielle 2022 en faveur de la transition énergétique des territoires

À travers ces 6 mesures, applicables immédiatement, l’objectif est d'accompagner les Français, les industriels et les professionnels dans la réduction de leur impact sur le climat grâce à l’utilisation des gaz liquides sur tout le territoire et au développement des biogaz liquides.Pour aider tous les Français dans leur transition écologiqueProposition 1 : Je soutiens les rénovations performantes au propane et au biopropane pour les particuliers.Proposition 2 : J’encourage les territoires isolés ou insulaires à utiliser les gaz liquides, une énergie moins polluante disponible localement.Moyens d’action : J’établis un outil d’incitation pour les équipements de chauffage à très haute performance énergétique (THPE) alimentés aux gaz liquides, substituables par leur équivalent d’origine renouvelable, comme le biopropane, sans changement d’infrastructure.Pour accompagner les industriels et les professionnels dans la poursuite de leur activitéProposition 3 : Je soutiens les rénovations des bâtiments des entreprises avec les gaz et biogaz liquides.Proposition 4 : Je permets le recours aux équipements qui ne peuvent fonctionner à l’électricité, sauvegardant la compétitivité et limitant l’impact climatique des entreprises grâce à l’utilisation des gaz et biogaz liquides.Moyens d’action : Pour les professionnels sur tout le territoire, j’établis une fiscalité réduite sur les gaz liquides, reflétant leur besoin local d’un recours à une énergie performante et compétitive, moins carbonée (cf. base carbone Ademe), plus propre, et progressivement renouvelable avec le biopropane, sans changement d’infrastructure.Pour soutenir la mobilité propre des personnes, des professionnels et des marchandisesProposition 5 : Je communique largement sur tous les carburants moins carbonés qui ont un effet immédiat sur la qualité de l’air, au premier rang desquels le GPL.Moyens d’action : J’établis une prime à la conversion de véhicules d’occasion vers les véhicules Crit’air 1, qu’ils soient neufs ou en seconde monte, pour permettre l’amélioration immédiate de la qualité de l’air et une réduction des émissions de GES.Je développe des incitations et des communications sur la mobilité qui incluent tous les carburants alternatifs : à côté du véhicule électrique ou, à long terme, à hydrogène, existe une offre de véhicules immédiatement moins polluants grâce au GPL, qui doit continuer d’exister pour intégrer toujours davantage de bioGPL.J’inclus de nouveau le GPL dans les carburants indispensables à mettre à disposition sur les stations d’autoroutes au même titre que les bornes de chargement électrique.Pour soutenir les biogaz liquidesProposition 6 : Je soutiens la filière des Gaz Liquides qui œuvre pour atteindre 100% de gaz liquides d’origine renouvelable sur le marché d’ici à 2050, à un prix compétitif pour le consommateur.Moyens d’action : Je soutiens la production de biogaz liquides et l’innovation industrielle : j’inclus le développement des biogaz liquides dans les appels à projets de France 2030. Je traduis dans la fiscalité la contribution des biogaz liquides à la décarbonation de la société française, et j’incite à leur utilisation par des dispositifs ciblés.L’énergie du gaz au service du mix énergétique français de demainLa filière des gaz et biogaz liquides est déterminée à être partie prenante des énergies qui contribueront à une plus grande décarbonation pour atteindre l’objectif de zéro émission nette de CO2. Plusieurs scenarios énergétiques corroborent le rôle du renouvelable dans le mix énergétique français, incluant celui des biogaz liquides, qui ne souffrent pas d’intermittence et couvrent tout le territoire.Pour Joël Pedessac, Directeur Général de France Gaz Liquides : « La place de l’énergie butane-propane, qui deviendra 100% renouvelable, est à sécuriser au sein d’un mix énergétique diversifié et tourné vers les énergies renouvelables. Déjà présents dans la transition pour le chauffage, la mobilité, les industries et les PME, c’est devenu impératif de participer à la transition de la filière des gaz liquides pour lui permettre d’évoluer. »Adaptée à l’impératif d’une transition écologique efficace et réaliste localement, l’énergie butane propane alimente au quotidien 27 000 communes non raccordées au réseau de gaz naturel, et approvisionnent un total de 11 millions de consommateurs soit autant que le gaz naturel. Les gaz liquides constituent une énergie fondamentale pour l’ensemble des Français, la seule énergie disponible sur 100% du territoire qui peut devenir entièrement renouvelable. Avec le biopropane, les particuliers, artisans, hôteliers, restaurateurs et collectivités ont accès à une énergie performante, sans risque d’intermittence ni d’approvisionnement, et durable.En s’engageant dans une transformation innovante et créatrice d’emplois, implantée dans les territoires, les politiques contribuent au rayonnement de la France grâce à des entreprises sur le territoire mondialement reconnu dans leur domaine.Cette transformation nécessitera d’être appuyée par les pouvoirs publics sous différentes formes : accompagnement sur la reconversion des raffineries, financements pour la R&D et perspectives technico-économiques plus favorables aux gaz liquides d’origine renouvelable.
Il y a 3 ans et 83 jours

Eau potable : concilier performance et innocuité

Côté magazine Côté magazine Eau potable : concilier performance et innocuité Les débats de la dernière décennie ont fait avancer le sujet de la qualité de l’eau potable dans les bâtiments. Pour preuve, la directive sur l’eau de décembre 2020. Comme tous les lots techniques du bâtiment, la distribution de l’eau se complexifie. Les raisons sont multiples : meilleure connaissance scientifique, prise en compte de nouveaux paramètres, retours d’expériences sur les installations… Au cours des années 1990, les débats portaient sur le plomb, les nitrates ; dans les années 2000, l’éclairage a été braqué sur les légionelles… Alors que la directive européenne de 1998 (98/83/CE) a connu plusieurs modifications, Parlement et Conseil européens ont refondu les textes dans une nouvelle directive adoptée le 16 décembre 2020. Évolution de la surveillance plomb Pour ce qui concerne l’eau au point de puisage, ce texte demande aux États membres de renforcer dans leur réglementation le contrôle des agents entéropathogènes (zéro germe…) et de la bactérie légionelle. La surveillance du plomb va évoluer : de 10 µg/l, la concentration doit être abaissée à 5 µg/l en 2036. À la suite des débats sur les perturbateurs endocriniens, seul le bisphénol A est retenu ; la limite admissible en 2026 est fixée à 2,5 µg/l. Deux autres devraient suivre dans une liste attendue en 2022 : le nonylphénol et le bêta-œstradiol. En 2024, d’autres listes indiqueront les microplastiques à rechercher, ainsi que des substances toxiques (alkylées, per- et poly-fluorées).  De manière générale, ce texte appelle à une remise à plat de la gestion européenne des aspects techniques, scientifiques et administratifs sur les matériaux entrant en contact avec les eaux destinées à la consommation humaine. Bernard Reinteau Une réglementation renforcée « Le sujet de la qualité de l’eau dans les bâtiments est d’actualité. La directive européenne du 16 décembre 2020 sur la qualité des eaux destinées à la consommation humaine prend en compte de nouveaux paramètres de qualité, renforce les mesures sur le plomb et les légionelles, suit les recommandations de l’OMS sur les perturbateurs endocriniens et souligne que le contact avec les matériaux ne doit pas altérer l’eau, ni compromettre la santé humaine. L’arrêté du 25 juin 2020 sur les matériaux et produits métalliques pour les réseaux de distribution d’eau potable améliore les installations, mais crée des contraintes. En réduisant la part de plomb dans les alliages comme le laiton, il oblige les industriels à travailler des métaux moins ductiles et à adapter les outils de décolletage. Les professionnels ont suivi toutes ces avancées. Le Costic* a rassemblé les spécialistes de l’hydraulique pour rédiger un guide technique sur la conception des réseaux bouclés d’eau chaude sanitaire**. Par ailleurs, se pose la question de la désinfection des réseaux. Avec Patrick Paris, président de Capris, nous avons mis sur pied un comité de travail sur ce sujet. Le but est de produire une annexe au DTU 61.11 sur les installations de plomberie sanitaire. » Roland Meskel physicien, professeur de génie thermique à l’université Claude-Bernard Lyon I, directeur technique , Caleffi France     Solution n° 1 Adoucisseurs : mieux gérer leur fonctionnement Les adoucisseurs réduisent la charge en calcaire et magnésium des eaux de ville afin de maîtriser l’entartrage des réseaux d’eau chaude sanitaire et des circuits de chauffage. Le constat est cependant souvent dressé : leur entretien et leur consommation d’eau peuvent peser sur les charges. Pour réduire ces postes de tâches et de dépenses, le constructeur d’adoucisseurs BWT s’est associé à deux sociétés pour compléter son matériel d’outils de pilotage efficaces : la start-up française Semlink, créée par le bureau d’études thermiques Enera Conseil ; et le développeur suisse de matériels de contrôle et de supervision Sauter. En 2019, BWT et Semlink ont procédé à une démonstration de leurs technologies sur un bâtiment de 69 logements de l’office HLM de Montreuil (93) pour offrir aux exploitants la maîtrise de l’installation. L’adoucisseur – BWT propose sa gamme Perla Pro XL conçue pour réduire les consommations de sel de 70 % et celles d’eau de rinçage de 50 % – est complété de capteurs pour mesurer la présence de sel dans le bac, la température de l’eau de ville et la présence de chlore dans le réseau pour traiter les légionelles. Ces données sont adressées sous protocole radio LoRaWAN (Long Range Wide Area Network) vers une page internet de supervision. Pour le bailleur social et l’exploitant, l’intérêt principal est de caler les interventions techniques au strict nécessaire. L’office HLM de Montreuil va lancer des appels d’offres pour étendre ce mode d’exploitation sur son parc. BWT et Sauter ont aussi proposé une solution similaire aux hôpitaux de Paris (APHP). Les données recueillies sur l’adoucisseur sont affichées en temps réel et stockées pour une analyse ultérieure du fonctionnement de l’équipement de production et de distribution d’eau chaude sanitaire et de chauffage. Les appareils Perla Pro de BWT ont été conçus pour consommer moins de sel et d’eau de rinçage de la résine.         Solution n° 2 Réacteurs anticalcaire : les adapter aux nouvelles règles Dans la foulée de la publication du rapport de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) de janvier 2019 sur les procédés antitartre non conventionnels, Expertima Technologies, entreprise provençale qui fabrique ce type d’équipement depuis 2006, a fait évoluer ses produits. L’analyse des experts a publiquement révélé que le relargage de zinc par les anodes sacrificielles contenues dans ces réacteurs, additionné à celui des réseaux d’eau chaude en acier galvanisé, posait un réel problème de concentration à un niveau qui pouvait modifier le goût de l’eau. Les éléments en zinc ont été remplacés par des disques en matériaux de synthèse aux propriétés électrostatiques. Même s’ils restent controversés, ces systèmes antitartre répondent au besoin de sites où l’on souhaite que les propriétés minérales de l’eau soient respectées. Sans traitement chimique et sans consommation d’énergie, leur technologie est réputée modifier la structure du calcaire pour le rendre non incrustant aux canalisations. Ces solutions sont exploitées par des gestionnaires de parcs immobiliers, des services techniques d’hôpitaux et en industrie. Cependant, à la différence des adoucisseurs qui peuvent être installés par tous les plombiers, la prescription, le dimensionnement et la mise en œuvre des réacteurs demandent une expérience que les fournisseurs conservent jalousement. La pose est généralement accompagnée d’un contrat d’entretien. Ces réacteurs anticalcaire s’installent sur les réseaux sanitaires et de chauffage pour éviter l’entartrage. Leur durée de bon fonctionnement est de 10 à 12 ans. Les nouvelles versions de réacteurs anticalcaire sans zinc sont proposées en capacité de 660 l/h à 500 000 l/h (500 m3/h). Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 83 jours

Équipements techniques efficients en complément d’une enveloppe performante

Côté magazine Côté magazine Équipements techniques efficients en complément d’une enveloppe performante À l’indispensable travail d’isolation de l’enveloppe – toitures, parois et changement des fenêtres – s’ajoutent les problématiques liées aux équipements techniques : chauffage individuel et collectif, régulation et ventilation. L’efficacité des travaux d’amélioration énergétique est conditionnée par une approche la plus globale possible de la rénovation, l’idéal étant de viser le niveau BBC rénovation, soit une consommation maximale de 80 kWh/m2/an en moyenne (variable selon les zones climatiques). Cela implique que les travaux soient parfaitement préparés et compris, que ce soit sur le plan financier ou sur le plan technique. La première étape consiste donc, après audit du bâtiment, à bâtir le projet, et la seconde à recourir à des systèmes et à des équipements de qualité qui sauront répondre aux exigences légitimes des copropriétaires : économie, fiabilité et confort. Avec une constante : que les travaux soient réalisés par étapes ou de façon globale, il est toujours recommandé de traiter en priorité l’enveloppe. L’objectif est d’abord de réduire les besoins par une bonne conception des parois (traitement des ponts thermiques, étanchéité à l’air, gestion des apports solaires…). Ensuite, la réflexion portera sur le choix d’équipements techniques adaptés pour répondre aux nouveaux besoins et sur le recours, vivement conseillé, aux énergies renouvelables et de récupération  (EnRR) : capteurs solaires, chaudière à granulés, géothermie, récupération sur eaux grises… Malheureusement, aujourd’hui encore, les EnRR restent souvent le parent pauvre des rénovations. Cela s’explique aussi bien par la persistance de freins culturels que par des problématiques liées aux coûts et à la réalisation de l’entretien et de la maintenance. S’il y a des retours négatifs, notamment en logements collectifs, il convient de les dépasser en agissant sur la formation des prestataires et sur la sensibilisation des maîtres d’ouvrage. Autre point indispensable, et ce quelles que soient les solutions techniques retenues : le rééquilibrage des réseaux hydrauliques et aérauliques. Pour que les travaux répondent aux attentes – confort et performance énergétique –, la maîtrise de la distribution des fluides est aussi importante que le choix de la production de chaleur ou que celui du système de ventilation. Dimensionné en fonction de l’enveloppe Au chapitre équipements techniques – chauffage et eau chaude sanitaire (ECS) –, l’audit pointe souvent des chaufferies anciennes qui, même si elles fonctionnent encore bien, sont énergivores. Lorsque des travaux d’isolation ont été réalisés, elles s’avèrent également souvent surdimensionnées par rapport aux besoins. L’autre intérêt d’utiliser un matériel de dernière génération est la possibilité d’affiner l’efficacité de l’installation. Ce qui veut dire au minimum des chaudières équipées d’une régulation avec sonde extérieure et de systèmes de régulation à l’intérieur des logements, un détail important pour une gestion fine à la demande. En outre, pourquoi ne pas profiter du changement pour installer une chaudière à granulés bois, une PAC gaz et/ou des panneaux solaires thermiques, pour l’eau chaude sanitaire par exemple ? Dans le cas du chauffage individuel se pose la question du remplacement des convecteurs électriques ou des chaudières, lesquelles fonctionnent en général au gaz de ville. Là aussi, il importe de prendre en compte le travail réalisé sur l’enveloppe de façon que l’ensemble soit correctement dimensionné. Point essentiel pour le portefeuille des copropriétaires : le matériel retenu devra être éligible aux aides de l’État et des collectivités locales. Autre poste à ne pas oublier : la ventilation. Celle-ci garantit un air intérieur de qualité indispensable à la santé et à la sécurité des occupants. Il s’agit d’éviter l’accumulation d’humidité et de mauvaises odeurs, tout en diminuant la concentration de polluants et de gaz toxiques. Son efficacité sera assurée en diffusant l’air dans toute la zone occupée, en évitant les zones de stagnation et l’écoulement de l’air soufflé dans l’extraction. En rénovation, deux cas de figure se présentent : le système de ventilation existe déjà, ou pas. Dans les deux cas, après des travaux d’isolation, tout est à revoir soit en utilisant et en modernisant le système existant, soit en créant un système neuf. Calorifugeage évolution réglementaire Jusqu’à maintenant, l’obtention de la prime des Certificats d’économies d’énergie (CEE) était conditionnée à l’utilisation d’un isolant de classe 3 pour les travaux de calorifugeage. Dans le cadre du 39e arrêté des CEE à paraître d’ici à la fin de l’année, cette caractéristique évoluera en 2022 : il deviendra impératif d’avoir recours à un isolant de classe supérieure ou égale à 4. Une exigence renforcée afin d’obtenir de meilleurs résultats et de réduire plus efficacement les consommations d’énergie de la résidence collective. Il s’agit là d’une évolution réglementaire importante dans le cadre d’une rénovation énergétique, notamment en copropriété. (Source : Hellio) Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 83 jours

Photovoltaïque : la course au rendement

Côté magazine Côté magazine Photovoltaïque : la course au rendement Après des années de développement tous azimuts, les industriels se fixent sur les technologies bien maîtrisées. L’amélioration des solutions passe par la gestion intelligente de la ressource. Si les industriels du secteur photovoltaïque poursuivent leurs recherches et développements sur les panneaux solaires pour en améliorer les rendements, les équipements affichent actuellement un optimum de rendement d’environ 20 % ; il est de 22 % avec des cellules monocristallines, 25 % avec des capteurs de technologie dite d’« hétérojonction ». Les débats se situent désormais sur d’autres terrains. À savoir : comment mieux exploiter l’énergie disponible ? Rendement élevé, performance stable, disponible en versions hybrides, associée à d’autres équipements techniques ou couplée à la mobilité : la solution photovoltaïque s’intègre désormais dans les offres énergétiques innovantes. Panneaux Spring hybrides de DualSun. Photo : DualSun Des produits adaptés aux contraintes des bâtiments   La filière bâtiment connaît les nombreux freins à l’installation d’une toiture photovoltaïque. Les principaux reposent sur les contraintes de structures et d’intégration architecturales. Ce dernier semble bel et bien contourné par la proposition d’Edilians de tuiles solaires de couleur rouge. Certes, il ne s’agit pas d’un produit performant, puisque le changement de teinte lui fait pratiquement perdre 20 % de capacité : 59 Wc pour un grand module de 16 cellules contre 75 Wc pour la version noire. Le concepteur qui augmentera la surface de captage en conséquence sera aussi déçu : leur coût est plus important. Il reste que cette solution était attendue depuis pratiquement quinze ans et permet de la développer sans difficulté. Pour les usagers qui souhaitent produire leur eau chaude sanitaire et leur électricité avec leur toit, la solution hybride de DualSun devient très populaire ; elle est pourtant disponible depuis une dizaine d’années… Elle devrait par ailleurs bénéficier de l’élan fourni par le projet européen Sun Horizon. Depuis plusieurs années, le constructeur automobile américain Tesla développe une offre résidentielle avec tuiles photovoltaïques et batteries de stockage. Ces équipements sont attendus en France en 2022. Photo : Tesla Le tuilier européen Edilians répond à la demande d’installation de toits solaires en neuf et en rénovation dans les zones de protection du patrimoine architectural urbain et paysager en déclinant ses modules solaires dans une version de teinte terre cuite. Photo : Edilians Coupler pour optimiser   Le principe sur lequel il se fonde avait été lancé au milieu des années 2000 par l’entreprise Airwell : associer des capteurs photovoltaïques à une pompe à chaleur pour augmenter son coefficient de performance au regard de l’énergie de réseau consommée. Similaire, Sun Horizon diffère par son ambition : il embarque vingt partenaires – des fournisseurs de capteurs solaires thermiques et photovoltaïques, de pompes à chaleur, de ballons de stockage, des énergéticiens, des laboratoires et des universités – et s’adapte aux besoins de neuf pays européens, de la Norvège à l’Espagne. Cette recherche vise une optimisation quasi intégrale des solutions mises en œuvre, qu’il s’agisse de chauffage ou de rafraîchissement, et quel que soit le climat : froid, tempéré ou chaud. En France, les principaux acteurs investis dans ce projet sont le CEA, le fabricant de pompes à chaleur gaz BoostHeat et DualSun. Le travail d’ingénierie a d’ores et déjà abouti à la définition de cinq ensembles technologiques qui répondent aux besoins de confort tout au long de l’année. Depuis quelques mois, ils sont mis à l’épreuve dans huit bâtiments (résidentiels, tertiaires, centre de sport), en Allemagne, Belgique, France et Espagne. Les économies de coûts d’exploitation visées sont de 30 à 85 %. L’échéance de la démonstration est fixée à la fin de l’année 2023 (voir le site https://sunhorizon-project.eu).   Rec Solar commercialise depuis 2020 les panneaux Alpha Pure de technologie dite d’« hétérojonction » des cellules, d’une puissance améliorée de 18 % (380 W/m2 contre 320 W/m2 en version classique). Ces matériels répondent au manque d’espace pour produire de l’électricité d’origine renouvelable. Photo : Rec Solar D’un niveau de 375 W/m2, la série Spring de DualSun fait aussi partie des matériels permettant d’optimiser les installations. Vers l’autonomie énergétique   Comment synchroniser efficacement la production solaire et la consommation d’énergie ? Question cruciale quand on sait que, en très peu de temps, la production d’électricité sur site s’accompagnera d’une électrification de la majorité des usages résidentiels et, vente de véhicules électriques oblige, de ceux liés à la mobilité. Cependant, avec les tableaux électriques actuellement installés, difficile de dépasser un ratio d’autoconsommation de plus de 30 %. Pour résoudre cette difficulté, Schneider Electric prépare la sortie, au printemps 2022, d’un gestionnaire d’énergie spécifiquement adapté aux futurs équipements résidentiels. Nommé Wiser Energy Center, cet élément à placer à proximité de la gaine technique logement a pour fonction de recevoir : – les informations de l’ensemble des sources d’énergie du bâtiment (réseau, capteurs photovoltaïques, batteries de stockage, voire générateur d’électricité) ; – et celles des différents équipements à alimenter (pompes à chaleur, chauffe-eau et recharge des véhicules électriques). L’informatique embarquée dans ce tableau électrique a pour but de gérer les usages et de porter l’autoconsommation à un optimum de 80 %. Autre fonction possible : limiter l’appel de puissance sur le réseau à celui fixé par le contrat. Toutes les fonctions de contrôle sont accessibles par smartphone. Ce développement d’une intelligence entre la production d’électricité sur site et les consommations du bâtiment va-t-il engendrer une révolution ? André Joffre, PDG du bureau d’études Tecsol et observateur de la filière solaire, en est convaincu. Selon lui, les signaux forts de ces évolutions sont lisibles à travers les technologies de communication actuellement développées par des fournisseurs tels que Enphase ou Tesla. Enphase s’est imposé comme fabricant de micro-onduleurs à fixer au dos de chaque capteur et dont l’intérêt est d’augmenter la production globale d’électricité sur un site. Son catalogue est complété de batteries et d’une solution de gestion d’énergie connectée qui donne la main pour utiliser l’énergie, la stocker ou la rejeter sur le réseau. Même chose chez Tesla. Avec ses tuiles photovoltaïques et ses batteries Powerwall promises depuis des années, le tout associé aux véhicules électriques, cet industriel promet une quasi-autonomie énergétique des logements. Disponibles dès le printemps 2022, ces composants en rupture totale avec les habitudes de conception prises depuis des décennies semblent pourtant en phase avec les attentes globales en matière de maîtrise de l’énergie et de réduction des émissions de carbone. Bernard Reinteau Vers plus de rendement et de capacité de stockage « Il faut s’attendre à de fortes évolutions des solutions photovoltaïques au cours des prochaines années. Les industriels devraient dépasser le plafond de verre des 30 % de rendement des cellules. Les recherches en cours laissent penser que l’on va régulièrement gagner des points de performance avec les technologies multicouches. Cependant, un travail est encore nécessaire pour les améliorer en termes de pérennité, de stabilité et de coût. Ces efforts sont très importants, car les investisseurs font face à un manque d’espace, notamment en Europe. Il en va de même pour le stockage d’électricité. Les batteries affichent aujourd’hui des capacités de 200 à 300 Wh/kg. L’innovation laisse entrevoir une densité de l’ordre de 1 000 Wh/kg et ouvre de nouvelles perspectives. » Daniel Mugnier responsable de l’agence Tecsol Auvergne-Rhône-Alpes, président., Agence internationale de l’énergie (AIE). Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 83 jours

Kebony Clear habille une maison avant-gardiste pleinement intégrée dans l’Alentejo et signée Gonçalo Bonniz

Avec un design avant-gardiste et des lignes très épurées, la maison s’intègre parfaitement au paysage de l’Alentejo, à la morphologie du terrain et à son environnement ; un objectif atteint grâce à l’utilisation de matériaux s’harmonisant avec les couleurs locales, dans une combinaison idéale de béton et de bois Kebony Clear. Le bois durable Kebony Clear fait partie intégrante de la maison FdP, située dans l’Alto Alentejo – une région reculée du Portugal – signée par l’architecte portugais Gonçalo Bonniz. Avec un design avant-gardiste et des lignes très épurées, la maison s’intègre parfaitement au paysage de l’Alentejo, à la morphologie du terrain et à son environnement ; un objectif atteint grâce à l’utilisation de matériaux s’harmonisant avec les couleurs locales, dans une combinaison idéale de béton et de bois Kebony Clear. « L’une de nos motivations principales était d’ériger une maison qui dominerait le paysage. Ce projet est fortement inspiré par le lieu, avec pour lignes directrices la morphologie du terrain, l’orientation solaire, la vue, les couleurs ainsi que la préservation des arbres, laquelle a contribué à sculpter la maison et à favoriser son intégration », explique Gonçalo Bonniz. Cette intégration chromatique « a été un facteur important de la dissimulation de la maison dans ce paysage rural, une connexion réussie grâce à la présence d’ardoises multicolores, grises et brunes, de béton avec pigments gris et de bois Kebony Clear », poursuit l’architecte.Le bois Kebony Clear a été appliqué sur la façade sans traitement de surface. Il présente une teinte brun foncé qui deviendra gris argenté au fil du temps et de l’exposition aux éléments, ce qui lui permettra de se fondre avec le béton armé utilisé dans la construction du bâtiment. Ce mariage des couleurs n’était que l’une des nombreuses raisons ayant motivé le choix d’un bois Kebony pour l’extérieur de cette maison particulière. Il convient également de souligner sa durabilité et sa stabilité, particulièrement importantes dans une région au climat rigoureux, ainsi que son vieillissement contrôlé et la non-nécessité d’opérations d’entretien.Le bois Kebony Clear est également très présent dans l’intérieur de la maison FdP. En plus de son application sur la façade extérieure et la terrasse, ce bois a également été choisi pour une grande partie du mobilier de la maison, y compris l’espace cuisine, ainsi que pour les armoires et les espaces de circulation, avec des portes de plus de trois mètres de haut. Tous les travaux de construction de Kebony Clear ont été réalisés par Matriz – Sociedade de Construções, Lda. Ce bois est facile à manipuler, très résistant, et sa douceur au toucher permet une finition de qualité supérieure, sans ajout de produit. « Cette application polyvalente du bois Kebony sur les façades, les terrasses et les meubles reflète la résistance et la stabilité de ce matériau, mais aussi son esthétique attrayante et ses qualités durables. La maison FdP est d’ores et déjà une référence majeure dans le portfolio Kebony », commente l’ingénieur du bois Mário Neves, représentant de Kebony au Portugal. Kebony, qui intègre la gamme Clear, est un bois durable et de haute qualité, qui bénéficie d’une certification FSC. Il se distingue par son aspect attrayant, sa dureté, sa stabilité et sa résistance, ainsi que par sa facilité d’entretien. Kebony est un bois véritable, haut de gamme, écologique et durable, utilisé dans de nombreuses applications extérieures : terrasse, bardage, toiture et mobilier. La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide organique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa densité et stabilité dimensionnelle, et lui donne un coloris brun foncé similaire d´un bois tropical.
Il y a 3 ans et 83 jours

Valérie Gourvès, nouvelle Directrice opérationnelle Sécurité - Structures - Feu du CSTB

Évoluant dans l’univers de l’habitat depuis plus de 20 ans, Valérie Gourvès a piloté des activités de conseil, d’essais et de certification, successivement dans l’industrie et en Centre technique. Une expérience multi-activités et pluridisciplinaire qu’elle met aujourd’hui au service de la Direction Sécurité – Structures – Feu, mobilisant l’ensemble des activités du CSTB. Au-delà de l’approche globale de la sécurité du parc bâti, Valérie Gourvès voit dans ses nouvelles fonctions l’opportunité de contribuer à des enjeux clés pour la filière et plus largement pour l’intérêt général.Valérie Gourvès, femme de convictionsIngénieur chimiste, Valérie Gourvès est diplômée de l’École Nationale Supérieure de Chimie (ENSCM) de Montpellier et de l’institut d’administration des entreprises (IAE Paris). En 1996, après une première expérience dans le domaine de la production de peinture dédiée aux artistes, elle rejoint le Centre Technique du Bois et de l’Ameublement, aujourd’hui devenu FCBA. Elle y pilote plusieurs activités, notamment dès 2003, le laboratoire d’essais de réaction au feu, avant de prendre la direction de l’unité certification, puis du pôle multi-activités « Ameublement et Aménagement des Espaces de vie ».Elle rejoint aujourd’hui le CSTB au poste de Directrice opérationnelle Sécurité, Structures et Feu :Pour Valérie Gourvès, directrice opérationnelle Sécurité - Structures - Feu : « La Direction Sécurité – Structures – Feu travaille sur des enjeux fondamentaux de la construction, notamment la maîtrise des risques, et contribue, avec toutes les équipes du CSTB, à faire progresser les connaissances au service de la filière et de l’intérêt général. Face aux défis environnementaux, démographiques et à l’évolution des modes de vie, l'adaptation du parc de bâtiments au contexte et aux besoins de demain est une nécessité pour les acteurs du bâtiment et de l'immobilier. Avec mon équipe, je suis particulièrement mobilisée pour les accompagner dans l’innovation afin de répondre à ces enjeux clés. Évaluer un nouveau matériau pour son aptitude en structure ne peut plus se faire sans penser aux enjeux environnementaux, à la fin de vie de ce matériau et à sa contribution à d’autres axes comme le confort, l’acoustique, la qualité de l’air… En cela, le CSTB qui a une approche holistique et pluridisciplinaire à l’échelle des composants, du bâtiment et de l’urbain, est pour moi précurseur. Je suis ravie de rejoindre le CSTB et de prendre la direction d’une très belle équipe, qui rassemble des compétences riches et témoigne d’un engagement fort au service de nos clients et partenaires, en vue de contribuer à faire de la construction un secteur à impact positif. »
Il y a 3 ans et 83 jours

AGC investit dans une nouvelle ligne de verre feuilleté à l'usine d'Osterweddingen en Allemagne

Un investissement en accord avec les besoins des clientsLa Division Verres architecturaux d'AGC constate un intérêt croissant pour le bien-être dans les espaces intérieurs des bâtiments. Les usagers sont en demande de sécurité, confort acoustique, lumière naturelle et vitrages à hautes performances. Afin d'accorder ses capacités de production aux besoins de plus en plus exigeants de la part de ses clients, AGC a décidé de procéder à un investissement majeur sur le marché le plus important de l'UE, l'Allemagne, porteur de croissance pour le verre feuilleté de sécurité (grâce notamment à la récente version revue de la norme allemande DIN 18008). L'usine d'Osterweddingen d'AGC est stratégiquement située au cœur de l'Europe, entre les marchés du DACH (Allemagne, Autriche et Suisse) et ceux de l'Europe Centrale (Pologne, République tchèque, Slovaquie et Hongrie).La nouvelle ligne de production de verre feuilleté contribuera également à une rationalisation du transport routier en Europe, réduisant ainsi l'empreinte carbone d'AGC de 1 100 tonnes d'émissions de CO2 par an.Cet investissement fera d'Osterweddingen une usine totalement intégrée, où le verre standard et extra-clair produit sur la ligne de float existante pourra ensuite être transformé en produits à valeur ajoutée dans le coater, sur les lignes de transformation pour les applications solaires, et sous peu sur la nouvelle ligne de verre feuilleté. Avec cette dernière ligne, à grande capacité et moderne, AGC disposera d'un outil flexible qui lui permettra de produire sa gamme complète de verres feuilletés, du DLF à dimensionnement individualisé « Tailor Made Size » au Jumbo « taille XXL », avec ou sans couches à hautes performances.Enrico Ceriani, VP Primary Glass, AGC Glass Europe, précise : « Chez AGC, le client est au cœur de notre démarche, dans laquelle nous nous focalisons sur ses attentes et besoins spécifiques. Notre nouvel investissement stratégique répond à la demande croissante de confort et de bien-être chez soi, au travail et partout ailleurs. Un des atouts imbattables du verre est qu'il s'agit d'une matière où des qualités telles que la sûreté, la sécurité, l'isolation phonique et les économies d'énergie peuvent être intégrées dans des vitrages toujours impeccablement transparents, qui ne font jamais perdre aux occupants et usagers le lien avec l'environnement extérieur ! »La nouvelle ligne de verre feuilleté, dont les travaux préparatoires ont dès à présent commencé sur le site, sera opérationnelle fin 2023.
Il y a 3 ans et 84 jours

Lignotrend : 20 ans d'acoustique avec le bois

Tout a commencé avec une problématique concrète. Dans les ateliers de production, il était difficile d'entendre jusqu'à ses propres mots, comme l'a désespérément constaté un fabricant badois, acteur mondial dans les tissus techniques, à Murg (Allemagne). À cette époque, l'architecture métallique conventionnelle des halls de production peinait à apporter des solutions acoustiques face aux bruits ambiants des machines. Même plusieurs essais pour améliorer la situation des collaborateurs, comme des éléments suspendus sous les toits de tôle conventionnels, n'ont jamais pu suffisamment réduire le niveau de bruit.
Il y a 3 ans et 85 jours

Une station de métro à Rennes entièrement enveloppée de mailles métalliques

La station de métro aérienne Cesson-Via Silva, de la ville de Rennes, de forme ovoïde a été habillée de 2 758 mètres carrés de mailles métalliques en aluminium anodisé de couleur naturelle. Les rubans métalliques viennent s’enrouler autour du viaduc sans toucher l’infrastructure. Cette configuration a été rendue possible grâce à un système de poutres faisant office de support, et qui libère également l’espace intérieur de la gare. Des panneaux en bois de chêne ont été installés à l’intérieur pour contrebalancer l’acier inoxydable et le verre. Ils apportent de la chaleur à l’intérieur tout en agissant comme des isolants acoustiques. Pour permettre la réalisation de cette peau métallique désirée par Anthracite Architecture et selon les plans architecturaux précis, l’entreprise Codina Architectural a collaboré avec Maille Metal Design afin de concevoir une enveloppe sur mesure en combinant plusieurs densités de mailles métalliques spiralées. L’idée était de réaliser un design spécifique en jouant sur l’épaisseur de la maille, les transparences, afin que chaque panneau puisse ensuite être fixé à la structure à l’aide du système de fixation TF-60, également conçu par Codina Architectural. . Promoteur : SEMTCAR. Architectes : Anthracite Maille métallique : Codina Architectural Mise en oeuvre : Design Pose Concept, Grégory Barra Distributeur France : Maille Metal Design Entreprise générale : Cardinal Structure métallique : ACML Photographie : Boreal Production. 2021    
Il y a 3 ans et 86 jours

Les acteurs du réemploi solidaire et les ONG environnementales demandent un soutien pour le réemploi dans le bâtiment

Chiffres clés70%, c’est la part du BTP dans la production annuelle de déchets en France.224 millions de tonnes, c’est la production annuelle de déchets dans le BTP en France (dont 46 millions pour le seul bâtiment, soit l’équivalent de la quantité produite annuellement par les ménages en France).111 kg CO2e, c’est la quantité d’émissions évitées par tonne de déchets non dangereux collectés en mélange en pied de chantier envoyée en valorisation.90, c’est le nombre de structures de l’ESS engagées dans le diagnostic, la dépose et le réemploi des matériaux de construction.La loi AGEC (anti-gaspillage pour une économie circulaire) de février 2020 a mis en place une nouvelle filière à Responsabilité Elargie du Producteur (REP) dans le secteur du bâtiment, avec l’ambition d’appliquer le principe de pollueur-payeur à la gestion de ces déchets, mais aussi de prévenir leur production et de lutter contre les dépôts sauvages. Après un décret publié fin décembre, un arrêté portant sur le cahier des charges de la filière est en cours de finalisation, dont le projet s’avère décevant par rapport aux buts recherchés par le législateur et à l’urgence environnementale. Selon les acteurs du réemploi solidaire et les associations environnementales, il serait indispensable que ce cahier des charges serve à construire une stratégie ambitieuse pour encourager le réemploi dans le secteur et prévoie un fonds réemploi, comme le stipulait la loi AGEC et comme il en existe dans d’autres secteurs (textiles, équipements électriques et électroniques, meubles, jouets, etc.). Ce fonds permettrait de soutenir financièrement le réemploi et la réutilisation des matériaux de construction, activités qui permettent de réduire les déchets efficacement, et plus largement les impacts environnementaux du secteur de la construction (en matière climatique, de surconsommation des ressources et d’atteinte aux écosystèmes). Il s’agirait d’orienter une part de l’éco-contribution incluse dans le prix de vente des produits et matériaux de construction (selon le principe pollueur-payeur), vers les activités de réemploi portées par des structures de l’ESS. Cette activité de réemploi est d’autant plus importante qu’une pénurie de produits et matériaux de construction est actuellement à l’origine de multiples retards de chantiers. Dans le même temps, de plus en plus de collectivités territoriales veulent développer des ressourceries de matériaux sur leur territoire, notamment en réponse à l’augmentation de la fiscalité (TGAP) sur les opérations d’enfouissement et d’incinération. En plus d’apporter une solution concrète à ces pénuries, ces recycleries de matériaux contribuent aussi à la création d’emplois locaux non délocalisables. La création d’un fonds réemploi permettrait au secteur du bâtiment d’accélérer sa transition écologique, les chantiers de réhabilitation-déconstruction dépassant les 1 000 m2 ayant l’obligation (mais souvent pas les moyens) de réaliser un diagnostic Produits-Equipements-Matériaux-Déchets visant à limiter la quantité de déchets produits et à privilégier le réemploi au recyclage.Pour Jérôme Saddier, président d’ESS France : « Le BTP est responsable de 70% de la production de déchets en France. Compte tenu de cet enjeu, il nous semble indispensable d’aider les acteurs du réemploi de cette filière, issus pour beaucoup de l’économie sociale et solidaire. L’impact positif d’un fonds réemploi serait non seulement environnemental, mais aussi social avec des créations d’emplois importantes sur nos territoires. »
Il y a 3 ans et 87 jours

Les produits Rockwool vendus en 2021 permettront d'économiser la consommation d'énergie de plus d'un million de foyers

Avec la nouvelle réglementation environnementale des bâtiments neufs RE2020 qui se met progressivement en place et le plan FranceRénov’ lancé par les pouvoirs publics qui souhaitent accélérer la rénovation énergétique, le verdissement de l’économie doit franchir un nouveau cap. Une ambition à laquelle le groupe ROCKWOOL contribue pleinement comme le montre le Rapport sur le Développement Durable 2021 qui décrit en détail la contribution des produits de l’entreprise à la concrétisation des objectifs environnementaux.Jens Birgersson, PDG de ROCKWOOL commente : « Les bâtiments sont responsables de 28 % des émissions mondiales de CO2 et ne serait-ce que dans l’Union Européenne, environ 75 % d’entre eux sont inefficaces sur le plan énergétique. Nos produits jouent donc un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique en réduisant la consommation d'énergie dans les bâtiments. L’isolation vendue en 2021 continuera ainsi à réduire la consommation énergétique annuelle de plus d'un million de foyers, et ce pendant toute la durée de vie de l'isolation ».Entreprendre des rénovations profondes pour de meilleures économies d’énergiePour obtenir un impact significatif, les rénovations doivent être qualifiées de « profondes » c'est-à-dire permettant de réaliser des économies d'énergie d'au moins 60%, et les matériaux utilisés doivent être sains, résistants au feu et circulaires. C’est le cas de la laine de roche, matériau naturel issu du basalte, une ressource géologique quasi inépuisable, recyclable à l’infini et résistant au feu plus que n’importe quelle autre solution d’isolation.A propos de rénovations profondes chez ROCKWOOL, Jens Birgersson explique : « En 2021, nous avons bien progressé vers notre objectif d'efficacité énergétique dans nos propres locaux. Nous avons achevé la rénovation de cinq bâtiments supplémentaires, dont notre siège à Gladbeck, en Allemagne, où nous avons réussi à réduire la consommation d'énergie de 83 %. Ce que nous souhaitons prouver, c'est qu'il est possible de rénover des bâtiments existants jusqu'à atteindre les normes d'efficacité énergétique des bâtiments neufs ».Toujours en 2021, ROCKWOOL a pris des mesures importantes pour atteindre son objectif de décarbonation visant à réduire d'un tiers ses émissions absolues globales de gaz à effet de serre d'ici 2034. Des objectifs tous vérifiés et validés dans le cadre du projet Science Based Targets initiative (SBTi).Jens Birgersson déclare : « En 2021, nous avons converti trois lignes de production qui utilisent désormais la technologie de fusion et des sources d’énergie à faible intensité de carbone. Nous avons également annoncé les plans pour construire et convertir des lignes supplémentaires à faible émission de carbone. Les effets de réduction des émissions de ces postes et d’autres investissements prévus au cours des prochaines années nous aideront à atteindre nos ambitions de décarbonation ».Le Groupe ROCKWOOL en avance sur ses objectifsEn 2021, ROCKWOOL a atteint quatre de ses objectifs intermédiaires de développement durable avant l'échéance de 2022.L'un de ces objectifs concerne l'offre de valorisation des déchets de ROCKWOOL, Rockcycle. Ce service facilite la reprise des produits en laine de roche ROCKWOOL des chantiers de construction ou de démolition et garantit que le matériau est réutilisé ou recyclé. Ainsi, Rockcycle permet de relever le défi de réduction des déchets de construction qui représentent plus d'un tiers de tous les déchets solides dans le monde. Rockcycle opère désormais dans 17 pays, par rapport à l'objectif intermédiaire de 15 pays, avec un objectif à 2030 d'opérer dans 30 pays.En 2021, la part de ROCKWOOL dans les ventes nettes associées aux activités éligibles à la taxonomie a atteint 85%, soulignant ainsi la contribution positive de l'entreprise au développement durable en EuropeLa laine de roche utilisée dans la serriculture (culture sous serre des végétaux) en 2021 a permis aux producteurs d'utiliser 53% d'eau en moins et de produire 76% de rendement en plus par rapport aux solutions traditionnelles en solToujours en 2021, ROCKWOOL a été l'une des premières entreprises à évaluer ses produits selon la norme pilote Cradle to Cradle certifiée version 4.0. Les solutions acoustiques en laine de roche utilisée ont ainsi notamment permis d’améliorer les conditions d'apprentissage pour 1,7 million d'étudiants en 2021.Sur l’ensemble des sites ROCKWOOL dans le monde, de nombreux autres investissements sont d’ores et déjà prévus pour poursuivre la décarbonation des opérations du groupe et contribuer ainsi aux Objectifs de développement durable des Nations Unies (ODD) à l’horizon 2050.Consultez le Rapport Développement Durable 2021 de ROCKWOOL à cette adresse.
Il y a 3 ans et 88 jours

REP Bâtiment : une filière en attente

Cette avancée réglementaire dans la mise en place effective du dispositif nécessite de la part de la filière des produits ou matériaux de construction du secteur du bâtiment de se mettre en ordre de marche sinon d’accélérer le mouvement.Tant attendu par les professionnels du secteur, le décret d’application n°2021-1941 du 31 décembre 2021, publié au Journal Officiel le 1er janvier 2022, est venu mettre sur pied la nouvelle REP bâtiment. Prévue par la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (AGEC) du 10 février 2020, la filière de responsabilité élargie des producteurs (REP) pour les déchets issus du bâtiment a pour objectif d’apporter des solutions concrètes et durables à la problématique de gestion de la production de déchets et des dépôts sauvages, émis par la filière. Chaque année, le secteur du bâtiment génère plus de 42 Mt/an de déchets, soit l’équivalent de la quantité totale de déchets produits annuellement par les ménages en France.Si la nécessité de réduire cette forme de pollution fait consensus auprès des professionnels de la filière, les moyens et les coûts de sa mise en œuvre font toutefois débat.Un dispositif centré sur la collecte et le traitement des déchets L’objectif est clair : collecter et revaloriser les déchets générés lors de la destruction et la rénovation des bâtiments. Tous les efforts sont donc concentrés sur le traitement des déchets, à défaut de pouvoir réduire efficacement leur émission.Le dispositif en tant que tel repose sur deux piliers que sont le développement des filières de réemploi et la lutte contre les dépôts sauvages.Le renforcement du maillage territorial des installations destinées à recueillir les déchets est indispensable. Or, ce dernier n’est pas directement fixé par le décret qui donne seulement compétence aux éco-organismes agréés. Ceux-ci auront donc la charge d’établir un projet de maillage. Ce projet devra respecter les standards fixés par le décret et retranscrits à l’article R. 543-290-5 du code de l’environnement. Par exemple, à l’échelle régionale, la distance moyenne entre le lieu de production des déchets et l’installation de reprise des déchets doit être, en principe, de 10 kilomètres.Ces standards ont été salués par les acteurs du bâtiment, comme la CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment), car ils permettraient de limiter les coûts de transport, sous réserve qu’un projet de maillage soit mis en œuvre incessamment. A défaut, les dépôts sauvages continueront de croître et les dispositifs comme l’obligation de reprise des déchets perdront de leur efficacité.Si ce décret ne permettra pas de résoudre à lui seul cette question majeure, son apport est indéniable. Il permet en effet de fixer l’étendue des nouvelles obligations de reprise des déchets. Par ailleurs, en définissant les matériaux et producteurs concernés par la REP, ce décret ajoute une pierre à l’édifice au régime de responsabilité élargie des producteurs.Des retards dommageables dans la mise en œuvre du dispositifPour autant, et bien que le texte ait été salué par l’ensemble de la filière, sa mise en œuvre s’avère plus complexe que prévu. En effet, les concertations engagées avec les parties prenantes de la filière n’ont pas abouti dans les temps impartis par la réglementation applicable. A ce jour, aucun éco-organisme n’a été agréé alors que cet agrément est indispensable à la mise en place de la REP.Alors que la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (AGEC) du 10 février 2020, prévoyait une mise en œuvre du dispositif au 1er janvier 2022, le gouvernement a annoncé un report pour partie au 1er janvier 2023. La filière du bâtiment se retrouve de fait dans une situation paradoxale où la REP a force obligatoire, nécessitant de se mobiliser afin d’être en conformité avec cette réglementation, alors que les moyens de traitement et de collecte des déchets n’ont toujours pas été précisément définis et déployés concrètement. Cela se traduira pour l’exercice 2022 par un rattrapage dont les modalités devront être ultérieurement précisées d’ici à 2023.Ainsi, bien que ce décret soit une avancée majeure, l’agrément d’un éco-organisme est encore indispensable. Plus la période entre la mise en vigueur de la REP et cet agrément sera longue, plus le rattrapage dans la structuration de la filière sera complexe à organiser.Tribune de Maître Adrien Fourmon, Counsel en Droit public, énergie et environnement au sein du cabinet Jeantet (LinkedIn).
Il y a 3 ans et 89 jours

Le marché des matériaux de construction enregistre un 4ème trimestre 2021 meilleur que le 3ème… mais moins bon qu’en 2020

L’année 2021, comparée à 2020, se termine ainsi sur une hausse des volumes d’environ +9% pour les granulats et +10% pour le BPE (données CVS-CJO). Cette progression sensible ne fait toutefois que ramener l’activité à son niveau d’avant-crise sanitaire.Du côté de la demande de matériaux, la dynamique de rattrapage et de reprise, à l’œuvre depuis plusieurs mois, semble s’émousser avec des premiers signaux de fléchissement du climat des affaires dans le bâtiment, même si ce dernier demeure à haut niveau. Côté travaux publics, les perspectives d’activité apparaissent un peu moins bien orientées qu’à l’automne.D’un côté comme de l’autre, les entreprises restent soumises à de fortes contraintes : chaînes d’approvisionnement, prix, main-d’œuvre sont autant de tensions qui pèsent sur les processus productifs.Décembre en repli, surtout pour le BPESelon les premières estimations disponibles pour le mois de décembre, l’activité de nos matériaux aurait enregistré un fléchissement. Du côté des granulats, ce repli est modéré, les volumes cédant -0,6% sur novembre et -1,8% comparé au mois de décembre de 2020 (données CVS-CJO). Le recul est cependant plus sensible comparativement à 2019 ( 2,6%). Au quatrième trimestre, les livraisons de granulats ont toutefois regagné +2,3% sur novembre mais restent en retrait de -1,1% par rapport au trimestre précédent et de -2,4% comparé à la même période d’avant crise. Au total, sur l’ensemble de l’année, les volumes ont progressé de +9,3% laissant leur niveau très légèrement en deçà de celui de 2019 (-0,9%).S’agissant du BPE, le freinage de décembre est plus marqué avec des productions en baisse de -6,4% par rapport à novembre et de -5,5% par rapport à il y a un an. Tout comme pour les granulats, les livraisons de BPE se sont redressées au quatrième trimestre (+4% comparé au troisième) mais s’inscrivent en retrait au regard du dernier trimestre de 2020 (-2,4%). En revanche, ces volumes sont supérieurs à ceux livrés sur la même période de 2019 (+2,2%). En 2021, la production de BPE atteindrait 40,8 millions de m3, soit une hausse de près de +10% par rapport à 2020 permettant de retrouver le niveau de production atteint avant le début de la pandémie. Encore provisoire pour le mois de décembre, notre indicateur qui mesure l’activité d’un panier de matériaux minéraux, affiche un nouveau repli au quatrième trimestre (-1,1% comparé à 2020) certes moins prononcé que celui observé au trimestre précédent (-8,1%, données CJO).Sur l’ensemble de l’année 2021, l’indicateur progresserait de +8,9% par rapport à 2020 ce qui laisserait l’activité au-dessus de son niveau d’avant crise (+1,3%).Bâtiment : premiers nuages à l'horizon ?Bien qu’il se situe encore à un niveau très élevé, le moral des chefs d’entreprise du bâtiment a quelque peu faibli en janvier. En effet, l’enquête menée par l’INSEE nous indique que les entrepreneurs sont bien moins optimistes quant à leur activité future et leur jugement sur les carnets de commandes subit lui aussi un repli sensible. Pour autant, les soldes d’opinion et les carnets se situent toujours bien au-delà de leurs niveaux moyens de long terme : dans le gros œuvre, ces derniers atteignaient 9,4 mois en janvier (après le pic de 10,1 mois relevé en août 2021) pour une moyenne de 6,3 mois sur longue période.L’érosion des carnets, sans doute liée à une vraie modération des prises de commandes, peut aussi s’expliquer par la hausse récente des effectifs qui permet de réduire les délais de réalisation des travaux. Les obstacles qui limitent la production semblent en effet se modérer un peu : la part des chefs d’entreprises faisant face à des problèmes de personnel passe de 48% en décembre à 43% en janvier et la part de ceux qui rencontrent des difficultés d’approvisionnement revient à moins de 29% contre 32,4% le mois précédent. Ces niveaux restent toutefois historiquement élevés et cette « détente » demande à être confirmée dans les prochains mois. Car, pour l’heure, les tensions sur l’appareil productif restent très importantes : fin janvier, près de 62% des entreprises du gros œuvre étaient toujours dans l’incapacité de produire plus en cas de nouvelles commandes, compte tenu de leurs moyens actuels (contre 52% en moyenne en 2021).La conjonction de tous ces facteurs conduit à accroître les tensions inflationnistes ; le solde d’opinion des chefs d’entreprise sur les prix prévus continue de s’envoler pour atteindre un niveau inédit depuis près de 40 ans !Côté construction et immobilier, la fin de l’année 2021 a également marqué une inflexion : selon Markemétron, après trois trimestres dynamiques, les ventes de maisons individuelles ont accusé un repli marqué cet hiver en dépit de conditions de crédit très attractives. Depuis l’été, la production de prêts à l’habitat semble marquer le pas, les incertitudes sur le pouvoir d’achat affectant sans doute les projets des ménages, côté demande, tandis que, du côté de l’offre, les difficultés d’accès au foncier, la révision des SCoT... commencent à peser sur le potentiel constructif. Les chiffres du logement de décembre montrent que si les mises en chantier se sont bien redressées en 2021 pour retrouver leur niveau de fin 2019 (386 900 unités), le rebond des permis tend à se modérer : au quatrième trimestre, les autorisations baissaient de -3,9% par rapport au trimestre précédent (dont -4,9% dans l’individuel, CVS-CJO). L’année 2021 se clôt toutefois sur un volume confortable de 471 000 permis, un niveau 4,5% supérieur à celui de l’année 2019, avant la crise sanitaire. Le tableau est plus sombre pour le secteur non résidentiel qui peine encore à se relever du choc pandémique. En 2021 et en dépit d’un redressement amorcé dès le premier trimestre, les surfaces autorisées et les surfaces commencées sont encore -9% environ en dessous de leurs niveaux de 2019.Travaux publics : un hiver moroseSelon la dernière enquête menée par la FNTP, après un premier semestre en net redressement, le dernier trimestre a également été marqué par une certaine érosion du climat de confiance. Interrogés en janvier, les entrepreneurs se montraient en effet moins optimistes sur leur activité future qu’ils ne l’étaient en octobre, notamment s’agissant de leur clientèle publique. Pour autant, les soldes d’opinion relatifs à ces perspectives demeurent bien au-dessus de leur moyenne de longue période et le ressenti sur l’activité passée s’est quant à lui amélioré. Ainsi, en 2021, le volume des travaux réalisés aurait rebondi de +9,9% sur un an (CVS-CJO) sans toutefois renouer avec son niveau d’avant crise (-3,8%). Dans un contexte marqué par les tensions inflationnistes sur les coûts de production, les difficultés liées au manque de main-d’œuvre (qui concernent 44% des entreprises), le secteur demeure inquiet face à l’atonie des prises de commandes, en recul de -7,5% par rapport à 2020 et de -19,6% par rapport à 2019, année électorale.
Il y a 3 ans et 89 jours

Le Groupe Lorillard signe deux conventions de sponsoring et de mécénat avec le C’Chartres Football Club

Le Groupe Lorillard et le C’Chartres Football Club ont officialisé la signature de 2 conventions pour 2022 dont un programme de sponsoring qui implique différents vecteurs de visibilité comme la présence du logo de la marque grand public Lorenove sur les supports print et digitaux, ainsi que sur les panneaux au stade de 2m x 1m, mais également l’annonce au micro pour les matchs à domicile de Ligue 2. Un dispositif d’hospitalité et de billetterie est également mis en place pour les matchs à domicile permettant d’animer le réseau de partenaires et clients du Groupe. En outre, un programme de mécénat vient soutenir des actions sociales du club pour des missions d’intérêt général de développement sportif des équipes U6 à U19, comme par exemple le soutien scolaire des licenciés. Fondé en 1936 à Chartres et présidé par Thierry Luce, le Groupe Lorillard figure parmi les leaders français de la menuiserie industrielle sur-mesure. Première entreprise indépendante du secteur, Lorillard couvre l’ensemble du marché de la fenêtre et maîtrise la fabrication de ses produits grâce à un pôle industriel intégré. La production est 100% française et le Groupe Lorillard s’engage dans la promotion du fabriqué en France et soutient son économie locale en privilégiant les fournisseurs proches des bassins de production du Groupe. Le Groupe compte aujourd’hui 1200 collaborateurs à travers la France qui partagent des valeurs communes : soutien, solidarité, sens des priorités, engagement. C’est autour de ces valeurs que le Groupe s’engage aujourd’hui auprès du C’Chartres Football Club, dans un partenariat qui permettra à l’entreprise de renforcer son ancrage local, de nouer de relations durables et d’accroître sa notoriété auprès d’un plus large public. Ci-dessus, l’équipe Senior de ligue 2 et de gauche à droite : Pierre Lorillard, Directeur Général Délégué au Commerce, au Marketing et à la Communication, Jean-Pierre Papin, entraîneur, Thierry Bocquet entraîneur adjoint, Thierry Luce Président, Gérard Soler Président du C’ Chartres Football Club. Pour Thierry Luce, Président du Groupe : « La force du collectif et l’ambition d’entreprendre animent notre Groupe depuis ses débuts. Nous sommes très heureux de nous engager aujourd’hui aux côtés du C’Chartres Football Club et d’accompagner les équipes et leurs supporters dans une nouvelle page de leur histoire. » L’équipe senior masculine de ligue 2 est entraînée par Jean-Pierre Papin depuis juin 2020. C’est le mécénat Neuf de Cœur (association présidée par l’épouse de Jean-Pierre Papin), débuté en 2019 avec le Groupe Lorillard et reconduit cette année, qui a initié la relation entre le Groupe et le footballeur. Ainsi, accompagner le C’Chartres Football Club est la continuité des actions de soutien du Groupe. Par ailleurs, l’attachement au territoire chartrain s’illustre également par un partenariat avec Chartres en Lumières depuis 2011, un événement désormais incontournable de la ville. Pour finir, le site de production chartrain pourvoit des centaines d’emplois de production et services supports auprès des actifs d’Eure-et-Loir. L’égalité des chances, la parité, l’accès à la formation sont des priorités pour le Groupe qui se retrouvent dans les valeurs du football et dans les actions du club en faveur de ses jeunes recrues. On le voit, au fil du temps et des évolutions, le Groupe Lorillard s’est agrandi, mais son attachement au territoire est resté intact. Un ancrage fort aux origines qui prend également vie dans les relations avec les partenaires. Ce double partenariat offre au Groupe l’opportunité de soutenir et renforcer sa présence auprès de la jeunesse du bassin chartrain, futurs acteurs du Groupe, en partageant les valeurs de respect et de dépassement de soi dans un contexte favorable à l’égalité des chances.
Il y a 3 ans et 89 jours

Présidentielles 2022 : le syndicat des Énergies Renouvelables présente ses propositions pour la transition énergétique

L’urgence climatique impose en effet de mettre en place un véritable plan de bataille pour respecter la trajectoire fixée par l'accord de Paris. Les mesures transversales et sectorielles détaillées par le SER dans le second volet de son Livre Blanc 2022 permettraient ainsi de répondre à ces objectifs de décarbonation tout en pérennisant des industries créatrices d’emploi et d’économie durable dans les territoires.A l’heure de la révélation des programmes des candidats à la Présidentielle, le SER souhaite porter ses propositions auprès de l’ensemble des acteurs de la campagne et partager l’énergie d’un nouvel élan pour la France.Agir pour la transition énergétique à tous les échelonsL’Ademe et le gestionnaire du Réseau de transport d’électricité français (RTE) l’ont désormais rappelé : pour garantir notre sécurité d’approvisionnement et permettre à la France d’atteindre la neutralité carbone en 2050, près de 75% de notre consommation d’énergie devra être satisfaite par des énergies renouvelables à cet horizon. Un projet qui nécessite d’agir aux niveaux international et européen mais aussi à l’échelle des territoires. En première ligne pour planifier et participer à la concertation autour des projets d’énergies renouvelables, ils en sont les acteurs majeurs mais aussi les premiers bénéficiaires d’un point de vue socio-économique. Pour Jean-Louis Bal, Président du SER : « Pour être au rendez-vous en 2050, la France doit dès à présent passer à la vitesse supérieure en matière de renouvelables. C’est aussi un enjeu de responsabilité et de crédibilité par rapport aux jeunes générations, qui attendent une mobilisation forte de toutes les parties-prenantes. Dans ce contexte, les candidats doivent se saisir des outils déjà existants et être en capacité d’en faire émerger de nouveaux pour accélérer et accompagner le formidable projet rassembleur qu’est la transition énergétique. »Les clés pour déployer nos énergies dans les filières renouvelablesAprès avoir livré une vision de ce que la France peut retirer du développement massif des renouvelables, le second volet du Livre blanc du SER présente une série de 10 mesures transversales et concrètes pour passer à l’action dans le cadre du quinquennat à venir : 01. Un « Fonds social pour le climat » pour accompagner les plus vulnérables et permettre une transition énergétique pour tous.02. Un « Parcours renouvelable » pour décrocher un emploi dans la transition énergétique.03. Une « étude d’impact climatique » sous l’autorité du Premier ministre pour une meilleure cohérence des politiques publiques.04. Une ambition énergétique cohérente avec celle de l’Union Européenne et assise sur une fiscalité allégée pour les énergies renouvelables.05. Un nouveau programme industriel « France Renouvelables » pour renforcer la souveraineté de la France dans les technologies stratégiques de la transition énergétique.06. Un pacte « Investir en confiance » pour renouveler les modes de financement des énergies renouvelables.07. Un programme national de sortie des énergies fossiles dans les secteurs encore dépendants.08. Un renforcement des ressources humaines et des capacités de pilotage de la politique de développement des énergies renouvelables pour respecter les objectifs fixés.09. Un programme national d’information sur les énergies renouvelables pour un débat éclairé et fondé sur des faits.10. Une France exemplaire en Europe et dans le monde pour se positionner comme une nation leader de la transition énergétique.En complément de ces propositions, près de 50 mesures sectorielles ont été élaborées afin de répondre aux enjeux des 12 filières du renouvelable français et ainsi générer des retombées environnementales et économiques significatives.Les biocarburants. Objectif : pérenniser les industries et les emplois liés à la production de biocarburants conventionnels et développer les emplois liés à la production de biocarburants avancés.Le bois-énergie individuel. Objectif : améliorer la qualité de l’air grâce au remplacement d’appareils anciens et polluants par des équipements labellisés, tout en participant à la stabilité du réseau électrique.Le bois-énergie collectif. Objectif : pérenniser et développer des emplois ancrés dans les territoires et souvent générés par des PME pour renforcer et structurer l’ensemble de la chaîne de valeur.L’éolien terrestre. Objectif : permettre à chacun de disposer des clés pour en comprendre les enjeux et participer au débat, accélérer les instructions des projets et faire bénéficier les communes d’implantation des retombées directes des parcs à travers la mise en place d’un nouveau fonds.L’éolien en mer. Objectif : lancer un exercice de planification maritime dès 2022 et conclure un Pacte de filière pour formaliser des engagements relatifs à sa pérennisation et demander un engagement de l’État sur le rehaussement des ambitions de développement, à moyen et long-terme.Les énergies marines renouvelables (EMR). Objectif : doter la France d’un objectif de développement pour tirer parti de ces ressources en métropole comme en Outre-mer.Les gaz renouvelables. Objectif : produire et injecter 12 TWh de biométhane dans les réseaux gaziers à horizon 2023 et créer près de 16 000 emplois directs et indirects d’ici la fin de la décennie.La géothermie. Objectif : doubler la production de chaleur par géothermie en dix ans, soit une économie de 1,1 million de tonnes équivalent pétrole.L’hydroélectricité. Objectif : optimiser la production des installations existantes et en développer de nouvelles.Le solaire photovoltaïque. Objectif : créer de nouvelles implantations industrielles innovantes pour positionner la France comme un véritable acteur du solaire, crédible en Europe et dans le monde.Le solaire thermique. Objectif : accélérer son développement pour diversifier les solutions de production de chaleur renouvelable, en particulier pour l’industrie et les réseaux de chaleur.La valorisation énergétique des déchets. Objectifs : tendre vers 100 % de valorisation des déchets en complément du recyclage.
Il y a 3 ans et 89 jours

HeidelbergCement France, nouveau mécène des Arts et Métiers

Signature de la convention de mécénat par Bruno Pillon, président des activités France d’HeidelbergCement, et Laurent Champaney, directeur général des Arts et Métiers (tous les deux au centre de la photo). [©HeidelbergCement France] Le 8 février dernier, HeidelbergCement France et l’Ecole des arts et métiers ont signé une convention de mécénat, pour une durée de 3 ans. Des actions spécifiques seront organisées pour les étudiants, comme des visites des différentes installations d’HeidelbergCement France. Aujourd’hui, le groupe compte 300 sites de production répartis sur le territoire. Ainsi, les étudiants des différents campus seront directement en contact avec les professionnels. Par ailleurs, HeidelbergCement France prévoit un recrutement de 25 à 30 ingénieurs en 2022/2023, ainsi qu’une intégration de jeunes talents dans ses rangs. « Le partenariat s’appuiera sur le programme “Engineers in training”, qui permet un accompagnement au poste pendant 18 mois, constituant ainsi un excellent parcours d’intégration. Ouvert à tout jeune diplômé, ce dispositif prévoit une formation globale, alliant théorie et pratique, en France au sein de nos filiales », témoigne Jérémie Pieri, directeur des ressources humaines d’HeidelbergCement France. Et Aurore Friedlander, directrice marketing et communication des Arts et Métiers, d’ajouter : « Faire participer les professionnels et industriels aux orientations de recherche et de formation permet aux étudiants d’être préparés aux réalités qui les attendent sur le terrain ». Un mécénat en faveur de la transition écologique Les Arts et Métiers ont affirmé leur volonté d’intégrer la notion de transition écologique au sein de ses programmes d’enseignement. Quant à HeidelbergCement France, l’entreprise souhaite devenir une référence en matière de décarbonation de l’industrie cimentière. Pour cela, le groupe souhaite miser plus de 400 M€ en France. Les Arts et Métiers et HeidelbergeCement France partagent tous deux des valeurs communes et s’engagent pour une industrie plus durable. « Ce partenariat avec les Arts et Métiers s’inscrit dans la transformation en cours de l’entreprise. Les écoles sont essentielles. Puisqu’elles forment nos futurs collaborateurs et portent ainsi en elles une part de l’avenir de notre entreprise. C’est une aventure passionnante pour construire ensemble le monde de demain », conclut Bruno Pillon, président des activités d’HeidelbergCement France. Charline David
Il y a 3 ans et 89 jours

Une solution révolutionnaire de stockage de l’énergie dans le ciment

Les équipes du centre de recherche mondial du groupe Holcim, installé à L’Isle d’Abeau dans l’Isère, développent une technologie innovante de stockage de l’énergie en partenariat avec l’INSA Lyon et le ENGIE Lab CRIGEN (centre de R&D du groupe ENGIE). La solution consiste à utiliser des propriétés uniques de certains matériaux cimentaires qui leur permettent d’absorber 300kW d’énergie par mètre cube. Cette énergie stockée peut ensuite être libérée lorsque le matériau est hydraté. Ce cycle, peut être répétable à l’infini pour des usages communs comme la production d’eau chaude dans un logement collectif. Holcim et ses partenaires recherchent les meilleures façons d’intégrer efficacement cette technologie aussi bien au sein d’un réseau de chauffage commun que d’une infrastructure énergétique plus large.
Il y a 3 ans et 89 jours

Une solution révolutionnaire de stockage de l’énergie dans le ciment

Les équipes du centre de recherche mondial du groupe Holcim, installé à L’Isle d’Abeau dans l’Isère, développent une technologie innovante de stockage de l’énergie en partenariat avec l’INSA Lyon et le ENGIE Lab CRIGEN (centre de R&D du groupe ENGIE). La solution consiste à utiliser des propriétés uniques de certains matériaux cimentaires qui leur permettent d’absorber 300kW d’énergie par mètre cube. Cette énergie stockée peut ensuite être libérée lorsque le matériau est hydraté. Ce cycle, peut être répétable à l’infini pour des usages communs comme la production d’eau chaude dans un logement collectif. Holcim et ses partenaires recherchent les meilleures façons d’intégrer efficacement cette technologie aussi bien au sein d’un réseau de chauffage commun que d’une infrastructure énergétique plus large. Cet article Une solution révolutionnaire de stockage de l’énergie dans le ciment est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 89 jours

L'année 2021 s'est terminée avec un léger recul de la consommation énergétique

ÉNERGIES. À cause des incertitudes persistantes de la crise sanitaire, la consommation d'énergie de la France a un peu marqué le pas au 4e trimestre 2021. Du fait de l'arrêt de plusieurs réacteurs nucléaires, la production énergétique s'est également repliée, quand l'électricité d'origine renouvelable a dégringolé en raison d'une pluviométrie faible pour l'hydraulique et d'un manque de vent pour l'éolien.
Il y a 3 ans et 90 jours

Pour Emmanuelle Wargon, "la RLS a été compensée auprès des bailleurs sociaux"

DÉBATS. La ministre du Logement s'est expliquée, le 14 février, sur la production de logements sociaux, la RLS (réduction de loyer de solidarité) ou encore la pérennisation de la loi SRU, à l'occasion d'une table-ronde organisée par le quotidien L'Humanité.
Il y a 3 ans et 91 jours

Un Indien érige une copie du Taj Mahal, message d'amour à son épouse

"Nous souhaitons envoyer un message de paix et d'harmonie religieuse", a déclaré à l'AFP Anand Prakash Chouksey."Il y a beaucoup de haine autour de nous", a-t-il poursuivi,"l'amour résout tous les problèmes de la vie et le Taj Mahal en est un symbole".'Énergie positive'Ce chef-d'oeuvre architectural de l'art indo-islamique, principale attraction touristique du pays, a été bâti à Agra, au XVIIe siècle à l'initiative de l'empereur moghol Shah Jahan pour perpétuer le souvenir de Mumtaz, son épouse favorite décédée. L'épouse d'Anand Prakash Chouksey, elle, est en revanche bien vivante, et a pu donner son avis sur l'édification du palais, d'un tiers plus petit que le Taj Mahal, situé à 800 km de là."Ma femme a seulement demandé une salle de méditation. C'est une femme pieuse", confie-t-il encore."Selon elle, le dôme apporte une atmosphère différente et beaucoup d'énergie positive", ajoute-t-il.Sa reproduction aura requis trois ans de travaux, soit seize années de moins que le mausolée qui l'a inspiré.Selon l'amoureux, cette fantaisie sentimentale lui aura coûté plus de 15 millions de roupies (180.000 euros).Poème d'amour en marbreLe Taj Mahal resplendit, à Agra sur la rive de la Yamuna, telle "une larme pure et solitaire (...) sur la joue du temps", selon les vers du Nobel indien de littérature Rabindranath Tagore, dédiés au monument, véritable poème d'amour en marbre."Nous avons utilisé du marbre de Makrana pour construire la bâtisse", soit le même matériau dans lequel a été conçu le Taj Mahal", a précisé M. Chouskey qui prévoit de fixer le drapeau indien au sommet du dôme principal.Il ne sera totalement satisfait que lorsqu'il aura, pour finir, fait apparaître les symboles des religions les plus populaires de l'Inde sur les minarets qui se dressent aux quatre coins de son palais de Burhanpur.C'est dans cette même ville que Mumtaz est décédée en donnant la vie à son 14e enfant en juin 1632, après avoir accompagné Shah Jahan venu pour réprimer une révolte locale.La défunte y avait été inhumée quelque temps et, selon les habitants, Shah Jahan avait envisagé de construire le Taj Mahal au bord de la rivière Tapti traversant la ville."La structure du sol ne permettait pas à l'époque de construire le Taj Mahal ici, c'est ainsi qu'il a été érigé à Agra", où Shah Jahan et Mumtaz reposent côte-à-côte, a expliqué M. Chouksey.La vieille cité de Burhanpur abrite les vestiges délabrés du palais où résidaient les membres de la famille impériale, et son magnifique hammam destiné à Mumtaz que l'empereur moghol avait fait bâtir pour qu'elle s'y détendre en beauté.
Il y a 3 ans et 93 jours

Menuiserie aluminium : HPG muscle son outil de production

CAPACITÉ DE PRODUCTION. Le groupe HPG (Préfal, Préfalu, Alu Préférence et Bieber) annonce augmenter ses capacités de production afin de répondre au mieux à la demande client.
Il y a 3 ans et 93 jours

La baisse de production de logements sociaux est-elle l’échec de tous les organismes HLM ou celui du Gouvernement ?

Pour la Fédération, ce n'est pas en ponctionnant deux milliards d'euros par an qu'on accroit les capacités d'investissement des HLM.Par ailleurs, si les Offices représentent 40% du parc et seulement 20% de la production de logements HLM.Pour Marcel Rogemont, Président de la Fédération des OPH, « il est clair qu'ils affrontent plus que d'autres, la rénovation urbaine en lien avec les collectivités locales. Stigmatiser les Offices d'HLM, est-ce pour masquer l'échec du choc de l'offre ? Ou faire payer aux Offices le fait que leur Fédération n'ait pas signé le protocole des « 250 000 » logements sociaux proposé par Emmanuelle Wargon, Ministre du logement, signature refusée parce que l'objectif de 120 000 logements était déjà inatteignable ? Seulement 87 500 logements ont été agréés en 2020, 94 800 logements en 2021, bien loin de l'objectif de 120 000. L'échec est-il celui de tous les organismes d'HLM ou celui du Gouvernement ? »La Fédération entend rappeler que les Offices sont mobilisés pour répondre à l'ensemble des trois défis des politiques de l'habitat : la rénovation urbaine, la réhabilitation thermique et la construction neuve.
Il y a 3 ans et 93 jours

Sur un chantier-école du nucléaire, des stagiaires qui voient l'avenir en rose

A Dampierre-en-Burly (Loiret), l'entreprise Onet Technologies accueille des stagiaires qui s'entraînent aux bonnes pratiques dans un décor reproduisant fidèlement l'intérieur des centrales EDF. La plus proche, avec ses quatre réacteurs, n'est qu'à quelques kilomètres."L'intervention de cette après-midi, c'est la décontamination d'un chantier", explique la formatrice Emeline Loiseau, 33 ans, à un petit groupe de six jeunes hommes qui viennent perfectionner leurs connaissances en radioprotection.Déshabillage puis enfilage d'une tenue blanche complète selon un protocole strict, port d'un dosimètre pour mesurer l'exposition aux radiations: le petit groupe suit à la lettre les règles qui s'appliquent dans une vraie centrale.Les stagiaires pénètrent dans la "zone contrôlée" et, dans une salle où s'entrecroisent de multiples tuyauteries et vannes, s'attaquent au nettoyage d'un périmètre contaminé par une radioactivité imaginaire.Face à ce risque invisible, la formatrice rappelle ses stagiaires à l'ordre. "Tu as fait un débit de dose avant de ramasser ça?", demande-t-elle à l'un. "On ne mélange pas l'humide et le sec", dit-elle à un autre qui ne sait plus comment trier ses déchets."Une perspective d'avenir"Malgré cet environnement difficile, tous sont déjà convaincus des vertus du nucléaire."Il faut trouver une énergie qui est capable de fournir autant d'électricité", avance Kevin Henry, 25 ans, employé d'un sous-traitant d'EDF spécialisé dans les échafaudages et l'isolation thermique.Pour lui, le nucléaire c'est d'abord "énormément de recrutements tous les ans" et "une perspective d'avenir".Yassine Ghayou, 27 ans, abonde: "c'est pour ça que je me tourne vers le secteur nucléaire, pour moi il y a du travail à long terme, il y aura toujours besoin de cette source d'énergie".Après des missions en intérim dans d'autres secteurs, il vient suivre un stage sur les "savoirs communs du nucléaire" pour pouvoir travailler en centrale. "Je ne vois pas d'autre source fiable", insiste-t-il.Enzo Couteau, 25 ans, ne regrette pas non plus d'avoir quitté le secteur du bâtiment pour un métier "un peu plus cadré". Aujourd'hui, il s'occupe de travaux de renforcement de la sûreté des centrales françaises décidés après la catastrophe de Fukushima (2011).Que pense-t-il de la perspective de nouveaux EPR, annoncée par Emmanuel Macron en novembre? "Je me dis que j'ai peut-être fait le bon choix et qu'il y aura du travail jusqu'à ma retraite!""Candidatures spontanées"Mis en doute après Fukushima ou associé aux déboires du chantier de l'EPR de Flamanville (Manche), le nucléaire n'a pas toujours eu bonne presse dans le pays qui produit pourtant 70% de son électricité grâce à lui.Mais à quelques mois de la présidentielle, nombre de candidats y voient surtout un moyen de production stable et vertueux pour le climat. D'Eric Zemmour au communiste Fabien Roussel, ils promettent la même chose que le président Macron: de nouveaux EPR."C'est bien qu'on parle du nucléaire dans les débats politiques, parce que c'est ce qui fait que tous les jours quand on rentre chez nous on appuie sur un bouton", juge Emeline Loiseau. "Il faut que l'on sache si la personne pour qui on va voter est plutôt pour ou contre".Cette mise en lumière est aussi bien accueillie par une filière de 220.000 salariés, qui aura d'énormes besoins de recrutement et de formation si des nouveaux chantiers sont lancés.Ces nouveaux EPR, "c'est plus attirant pour nous en termes de communication et même pour les collaborateurs, de venir participer à cet essor du nucléaire", souligne Elodie Volle, la DRH de Onet Technologies."Je reçois plus de candidatures spontanées qu'avant" et "quand on se rend dans des forums de recrutement aujourd'hui, on a un peu plus d'étudiants qui se présentent à nous", se félicite-t-elle.
Il y a 3 ans et 93 jours

Poujoulat recrute 30 agents de production

L'envie suffit !Sur son site de Saint-Symphorien, l'entreprise de 800 salariés continue d'investir dans le recrutement et la formation après avoir déjà embauché 60 collaborateurs en 2021.Pour le recrutement de ces 30 nouveaux postes d'agents de production (10 en semaine et 20 en week-end), « la motivation et le désir de travailler en équipe suffisent » explique-t-on chez Poujoulat, et d'ajouter que « chaque nouveau collaborateur bénéficie d'un parcours de formation assuré par l'École de Formation agréée pour développer ses compétences techniques ».Les avantages d'intégrer PoujoulatTravailler chez Poujoulat c'est :L'assurance de bénéficier d'une formation pour assurer une haute qualité de production.Des conditions de travail et rémunération attractives. Le travail du samedi et dimanche, soit 24 heures, est rémunéré l'équivalent de 36 heures.Participer au dynamisme d'une entreprise familiale, fabricant français depuis 1950, et acteur de la performance énergétique quelle que soit l'énergie en logement individuel et collectif.Intégrer une entreprise engagée sur le territoire niortais à travers le sport : partenaire majeur des Chamois Niortais, sponsor du Niort Rugby Club et du VBP Niort.Comment expliquer un tel besoin ?La production est soutenue pour les raisons suivantes :Le marché de la rénovation énergétique très dynamique via notamment le dispositif MaPrimeRénov'.L'appétence forte pour les équipements à énergie bois (bûches et granulés) qui a conduit à de hauts niveaux de ventes de ces équipements en 2021.La recherche par le consommateur de confort et d'amélioration de l'habitat.Pour candidater ou en savoir plus, envoyer un mail à : recrutement@poujoulat.fr, en précisant dans l'objet "candidature agent de production".
Il y a 3 ans et 94 jours

Comment Marseille cherche à devenir neutre en carbone d'ici 2030

DÉCRYPTAGE. De nombreux acteurs de la cité phocéenne, à l'image de la municipalité, s'engagent à décarboner le territoire. Pour réussir cette transition écologique, ils doivent s'attaquer de front à des thématiques essentielles, telles que la mobilité, la production d'énergies renouvelables ou encore la réhabilitation thermique du parc immobilier. Explications...
Il y a 3 ans et 94 jours

Passoires thermiques : les HLM demandent le "quoi qu'il en coûte climatique"

LOGEMENT SOCIAL. Au-delà de l'objectif de production neuve, les bailleurs sociaux alertent sur les financements nécessaires à la rénovation énergétique des logements classés E, F et G, qui représentent un million de logements, à rénover dans les 12 ans, pour respecter les délais de la loi Climat et résilience.
Il y a 3 ans et 94 jours

Bilan final du programme PROFEEL pour faciliter et fiabiliser la rénovation énergétique des bâtiments existants

Toute une collection d’outils et de ressources est désormais disponible gratuitement pour accompagner les professionnels dans leurs pratiques quotidiennes et à toutes les étapes des projets de rénovation. Artisans, entreprises, acteurs de la maîtrise d’œuvre et maîtres d’ouvrages, trouveront dans cette boîte à outils, des solutions pratiques et innovantes pour favoriser des décisions de rénovation performante et sécuriser la qualité des travaux engagés. Ces ressources sont accessibles via le site programmeprofeel.fr. Un double enjeu : favoriser les travaux et sécuriser l'atteinte des performancesFruit de la réflexion de 16 organisations professionnelles de la filière Bâtiment, le programme PROFEEL s'inscrit dans une dynamique d'accélération des projets de rénovation. Sur l'année 2021, l'Anah a comptabilisé plus de 750 000 logements rénovés, soit le triple de 2020. Les perspectives pour 2022 sont encourageantes, boostées par un nouveau fléchage budgétaire de l'Etat pour MaPrimeRenov' et par le lancement, le 12 janvier dernier, de France Renov', qui devient l'unique service public pour tous les projets de rénovation.Les actions menées dans le cadre du programme PROFEEL répondent ainsi à deux grands enjeux :Favoriser des décisions de rénovation performante et accentuer le volume de travaux de rénovationSécuriser l'atteinte des performances recherchées et améliorer la qualité des travaux engagés9 projets ont été mis en oeuvre entre 2019 et fin 2021 par l'Agence Qualité Construction (AQC) et le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), les deux porteurs du programme. Plus d'une centaine de scientifiques, d'experts techniques et de professionnels en activité, ont ainsi été mobilisés durant 3 années.« Cette mobilisation s'est construite autour d'une volonté commune de s'appuyer sur l'innovation, qu'elle soit technique ou numérique, pour outiller et accompagner les professionnels du bâtiment sur le marché de la rénovation énergétique. Elle s'appuie également sur le constat partagé que le renforcement de la confiance entre les maîtres d'ouvrages et les professionnels est une clé importante pour atteindre nos objectifs d'amélioration de l'efficacité énergétique du parc des bâtiments existants. » Nadia Bouyer, Présidente de PROFEELDes outils innovants pour accompagner toutes les étapes de la rénovationPROFEEL, c'est aujourd'hui toute une collection d'outils pratiques, mis gratuitement à disposition des acteurs de la rénovation sur le site du programme : programmeprofeel.fr.Artisans, entreprises du bâtiment, architectes, bureaux d'étude, mais aussi particuliers, bailleurs ou collectivités territoriales… des ressources PROFEEL existent pour accompagner chaque acteur de l'acte de rénover dans ses pratiques professionnelles et ses futurs projets de rénovation. Si certains outils s'adressent à plusieurs métiers, d'autres peuvent concerner un métier très spécifique.Par ailleurs, la collection d'outils PROFEEL rassemble une grande variété de formats : des services web tels que GO-Rénove et Rénover-Densifier, des applications numériques à l'instar de Check'Réno et PAC'Réno, des référentiels techniques, des collections de fiches pratiques, des protocoles de mesure avec leurs kits opérationnels tels que SEREINE, ainsi qu'un ensemble d'outils de sensibilisation et de ressources pédagogiques accessibles en ligne, sous la forme de podcasts, tutoriels vidéo, webinaires thématiques, MOOC, etc…Ces ressources permettent de faciliter et optimiser toutes les étapes d'un projet de rénovation énergétique : aussi bien en amont, pour donner envie de s'engager dans des travaux, qu'au cours des travaux et à l'issue de ceux-ci, pour sécuriser l'atteinte des performances.« Notre enjeu, maintenant, est de faire connaître toute la richesse de ces productions collectives, pour qu'elles soient partagées par le plus grand nombre et qu'elles contribuent efficacement à une massification qualitative de la rénovation. » Nadia Bouyer, Présidente de PROFEEL
Il y a 3 ans et 94 jours

Les entreprises publiques locales redoublent d’énergie verte

Les entreprises publiques locales accéléreront la transition énergétique. Ce message ressort du premier recensement de leurs activités de production, distribution et rénovation énergétiques : le document illustre un engagement croissant selon Alain Leboeuf, président de la commission Transition énergétique de la Fédération des EPL (FédEPL), qui l’a présenté le 9 février.
Il y a 3 ans et 94 jours

Les propositions de la Filière Béton aux candidats à la présidentielle

La Filière Béton se mobilise pour proposer des solutions sociétales et politiques auprès des candidats aux élections présidentielles 2022. La Filière Béton se mobilise pour la construction décarbonée. Dans le cadre de l’élection présidentielle 2022, elle souhaite faire connaître des solutions sociétales et politiques auprès des candidats. Plus particulièrement, elle évoquera des solutions de dynamisation de l’activité dans les territoires. Favorable à la RE 2020, la filière s’est engagée dans la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre, suivant la même trajectoire que la Stratégie nationale Bas Carbone. Notamment au niveau de l’industrie du ciment qui a diminué de 39 % son impact carbone entre 1990 et 2018. De nombreux investissements sont en cours pour permettre à la profession d’atteindre – 80 % d’ici 2050. Ainsi, les propositions de la Filière Béton, pour les candidats à la présidentielle, s’articulent autour de plusieurs axes. La ville de demain en ligne de mire Tout d’abord, la Filière Béton s’est focalisée sur le logement. Cela, dans l’optique de construire plus, mieux et à coût maîtrisé. Parmi ses recommandations, elle demande aux pouvoirs publics d’investir au-delà des 650 M€ prévus pour le recyclage des friches, afin de faciliter la construction d’habitations. En parallèle, la Filière souhaite engager une réflexion collective autour de la sécurité pour élaborer de nouveaux outils permettant de simuler de façon optimale la prévention des incendies. Elle insiste aussi sur la nécessaire tenue d’un sommet pour la relance de la construction. Lire aussi : Pénuries sur les matières premières : La Filière Béton résiste Ensuite, la Filière a voulu mettre l’accent sur la question de l’urbanisme. En effet, la ville de demain devra faire face à différentes problématiques comme la limitation de l’étalement urbain, les catastrophes naturelles. Ou encore, la hausse démographique et le besoin d’un retour à la nature dans les villes. La Filière Béton incite pour privilégier les solutions béton qui permettent de concevoir de manière durable et résiliente. Et ainsi, favoriser le confort des citoyens, tout en évitant la création d’îlots de chaleur. Les axes stratégiques de la Filière Béton Le troisième axe centré sur l’économie circulaire ouvre la discussion sur la dynamisation du territoire, ou encore l’approvisionnement durable et le maillage des sites de production et d’extraction de matières premières. Pour la Filière Béton, la commande publique, la valorisation du caractère local des produits et des emplois ou l’économie de la fonctionnalité sont autant de leviers à actionner. L’objectif est de limiter l’empreinte carbone des constructions de leur début à leur fin de vie. Lire aussi : Cerema : Un label pour accompagner l’économie circulaire Favoriser l’économie circulaire nécessite aussi la rénovation et le développement de nombreux axes de circulation. Cela, afin de garantir la croissance économique, commerciale et la sécurité. Dans son quatrième axe, consacré aux réseaux, la Filière demande la création de galeries multi-réseaux, d’intégrer des réseaux en sous-sols, de développer de nouvelles mobilités. Mais aussi, de rénover les ponts/infrastructures et de favoriser les axes ferroviaires et maritimes. Enfin, la gestion de l’eau constitue le dernier axe. L’urbanisation croissante a réduit l’infiltration naturelle et a augmenté le ruissellement. C’est pourquoi, pour protéger les zones urbanisées, approvisionner et retraiter l’eau destinée aux citoyens, la Filière rappelle la pertinence technique de ses solutions.
Il y a 3 ans et 94 jours

Feu vert du Sénat à la prolongation de la Compagnie nationale du Rhône (CNR)

La proposition de loi portée par Patrick Mignola (MoDem), soutenue par le gouvernement, a déjà été validée à l'unanimité en première lecture par l'Assemblée nationale. Députés et sénateurs vont maintenant tenter de s'accorder sur un texte commun en vue d'une adoption définitive avant la fin du mois.Créée en 1933, la CNR s'est vu confier la concession du Rhône l'année suivante avec trois missions: la production d'hydroélectricité, la navigation fluviale et l'irrigation agricole.La concession de la CNR (1.400 salariés environ) arrive à échéance au 31 décembre 2023. Elle représente 27.000 hectares, répartis sur 3 régions et 11 départements. Elle inclut notamment 19 ouvrages hydroélectriques, 14 écluses à grand gabarit et 22 sites industriels et portuaires."Cette concession centenaire est devenue un formidable outil de transition écologique", a vanté la ministre chargée du Logement Emmanuelle Wargon. "Aujourd'hui c'est le premier producteur en France d'énergie exclusivement renouvelable, et ce avec un mix varié qui tire partie de l'énergie de l'eau, bien sûr, mais aussi du vent et du soleil".Le rapporteur centriste Patrick Chauvet a salué "un opérateur exemplaire pour la conciliation des activités économiques avec les enjeux environnementaux, l'implication des collectivités publiques aux côtés d'entreprises privées, et la complémentarité des missions énergétiques avec celles agricoles ou fluviales". La CNR "produit 25% de notre hydroélectricité", a-t-il souligné.Le Sénat a adopté une série d'amendements "qui ne modifient pas substantiellement l'équilibre général de la proposition de loi", selon le rapporteur.Sur le volet transition énergétique, les sénateurs suggèrent de favoriser "l'hydrogène renouvelable et bas-carbone" et "le photovoltaïque innovant".Ils ont également veillé à "mieux associer les collectivités territoriales" et "soutenir les professionnels agricoles"."Nous aurions aimé renforcer un peu plus la mission de préservation de la biodiversité", a déclaré l'écologiste Thomas Dossus.Une concertation s'est engagée dès 2016 entre l'Etat et la Commission européenne pour s'assurer qu'une prolongation de cette concession ne contreviendrait pas au régime des aides d'État, ou à celui des commandes publiques.
Il y a 3 ans et 94 jours

Girard Hervouet (Soprema) construit un nouveau site dédié à la charpente métallique

INVESTISSEMENT. Girard Hervouet, filiale du groupe Soprema spécialisée dans la fabrication de métallerie, annonce la construction d'un centre de production robotisé dédié à la charpente métallique à Clisson (44).
Il y a 3 ans et 95 jours

"Folie" ou projet "d'intérêt général" ? Dans la forêt landaise, un parc solaire XXL à l'étude

A Saucats, commune de 3.200 habitants à 20 km au sud de Bordeaux, les opérateurs Engie, Neoen et RTE veulent établir d'ici quatre ans une gigantesque centrale solaire.Cette centrale générerait chaque année l'équivalent "d'un cinquième à un quart" de la production électrique d'un réacteur nucléaire. Mais ce projet d'énergie renouvelable, enjeu de la présidentielle d'avril avec l'actuelle flambée des prix de l'énergie, se heurte pourtant à une forte opposition locale de tous bords.Baptisé "Horizeo", le projet d'un milliard d'euros prévoit aussi l'installation de batteries de stockage, d'une unité de production d'hydrogène vert, d'un centre de données et d'une surface associant cultures maraichères et panneaux solaires."C'est vraiment immense", dit cet agriculteur, qui exige l'anonymat tant le projet divise localement. Au volant de son pick-up sur des routes départementales puis des pistes sableuses, il met plus de 20 mn pour contourner les clôtures de la zone d'étude du projet.Pour ses parcelles de maïs doux et de haricots cultivées juste à côté, il redoute l'apparition d'îlots de chaleur et la répétition d'inondations, que provoquerait, selon lui, un futur déboisement.Car pour bâtir Horizeo, il faudra défricher 1.000 hectares de pins maritimes actuellement exploités -l'équivalent de 1.400 terrains de football- dans cette commune boisée à 75% et où le projet est soumis à un grand débat public, encadré par l'Etat, depuis l'automne dernier."C'est une folie" guidée par "la rentabilité financière", s'insurge, également sous couvert d'anonymat, Sabine, une chargée de communication de 51 ans qui réside à 6 km."Les centrales nucléaires sont en fin de vie, il faut d'autres solutions", rétorque un habitant de 34 ans, qui soutient l'installation de la centrale solaire car "tant que la société continuera de consommer, il faudra produire de l'énergie".Pour atteindre la neutralité carbone en 2050 en France, il faudrait entre 7 et 22 fois plus de capacité de production photovoltaïque qu'aujourd'hui, rappelait en novembre la Commission nationale chargée du débat public, en se basant sur les scénarios nationaux du gestionnaire du réseau électrique RTE - qui vont d'une production électrique 100% renouvelable à un duo renouvelable-nucléaire à 50-50.C'est donc pour "l'intérêt général" que le Conseil municipal a "donné un accord de principe" à Horizeo, défend le maire socialiste Bruno Clément.Mais situé à l'endroit exact où démarra le feu de forêt le plus meurtrier de l'histoire moderne du pays, qui tua 82 personnes en août 1949, le parc solaire ne se fera que s'il ne présente "aucune aggravation des risques incendie et inondation", prévient-il.AccaparementPour son gigantisme, ses risques sur l'environnement et la biodiversité, le projet est fraîchement accueilli, des Verts menés par le maire de Bordeaux Pierre Hurmic, qui réclament "un projet alternatif", jusqu'aux partis d'extrême droite (RN et Reconquête), farouchement opposés."On doit être attentif au maintien du massif forestier", tempère Alain Rousset, président socialiste de la région Nouvelle-Aquitaine, première productrice d'énergie photovoltaïque, qui vise un mix énergétique 100% renouvelable d'ici 2050.Horizeo permettrait pourtant à lui seul "d'atteindre 15% des objectifs régionaux", défend Mathieu Le Grelle, son porte-parole."Une opportunité rare", car situé à quelques kilomètres d'un des seuls postes électriques capables d'injecter autant d'électricité dans le réseau, souligne-t-il, rappelant que les entreprises s'engagent à reboiser "deux arbres pour un coupé".Si Horizeo reste soutenu par les professionnels du secteur, la Chambre du Commerce et de l'Industrie, et, "avec des réserves", par la section locale de Greenpeace, il se heurte à un arc d'opposants hétéroclites - riverains, syndicats sylvicole, agricole et viticole, chasseurs et associations environnementales locales - qui émergent au fur et à mur de l'avancée du projet.Selon des opposants, le terrain serait loué entre 3.000 et 4.000 euros l'hectare chaque année durant 40 ans par les porteurs d'Horizeo - qui n'ont pas souhaité commenter ces montants- contre 3.000 à 5.000 euros l'hectare pour une vente foncière classique entre professionnels du bois.Pour Stéphanie Lafitte, sylvicultrice voisine, l'écart est tel que si "ce giga-projet est validé", "l'industrie (du renouvelable) finira par s'accaparer la forêt".D'après l'inventaire des autorités publié par la Dreal et les objectifs du Conseil régional, les espaces déjà artificialisés - sites pollués, parkings, friches - disponibles pour y établir de nouvelles plateformes photovoltaïques sont largement "insuffisants" pour couvrir les besoins.
Il y a 3 ans et 95 jours

CROSSCALL RENFORCE SES ENGAGEMENTS EN MATIÈRE DE DURABILITÉ EN ANNONÇANT LA SEULE GARANTIE TOTALE DE 5 ANS DU MARCHÉ DE LA TÉLÉPHONIE

Aix-en-Provence, le 31 janvier 2022 : Crosscall, le constructeur français spécialisé dans la conception de smartphones et tablettes ultra-résistants et durables, va désormais garantir ses terminaux 5 ans. L’entreprise qui prévoit de relocaliser sa production en France au cours des prochaines années et qui s’était déjà démarquée en lançant une garantie de 3 ans, prend […]
Il y a 3 ans et 95 jours

RE2020 : les experts Rockwool décryptent la nouvelle réglementation environnementale à travers des vidéos pédagogiques

Le secteur du bâtiment qui représente 46% de la consommation énergétique nationale et 19% des émissions de gaz à effet de serre se doit ainsi de participer à l'effort de lutte contre le réchauffement climatique en réduisant ses consommations d'énergies.Une démarche déjà initiée depuis de nombreuses années par ROCKWOOL, leader mondial des solutions en laine de roche, à travers ses process de décarbonation notamment grâce aux évolutions progressives de ses lignes de production vers des fours électriques performants et moins émetteurs de CO2. Cette démarche est complétée par son service de recyclage des déchets de chantiers Rockcycle qui permet de réduire l'utilisation de ressources et donc l'impact environnemental de la laine de roche.De plus, la laine de roche est un isolant naturel et durable dont les performances thermiques permettent de réduire les dépenses énergétiques des bâtiments et donc les émissions de gaz à effet de serre, tout en offrant également des performances acoustiques et de protection contre l'incendie. De la pédagogie pour mieux comprendre les enjeux de la RE2020La réglementation RE 2020 s'applique aux maisons individuelles et logements collectifs depuis le 1er janvier. Elle sera appliquée pour les bureaux et bâtiments d'enseignement primaire et secondaire dès le moins de juillet. Quant aux bâtiments tertiaires (EHPAD, commerces, gymnases, restaurants…), constructions provisoires et extensions, la mise en application est programmée à partir de 2023.Dans ce contexte, afin de familiariser l'ensemble de son écosystème à la RE2020 - artisans, clients et particuliers - ROCKWOOL a imaginé une série de 7 vidéos « l'instant ROCKWOOL – tout sur la RE2020 ». Animées par ses experts Julien Molinier Expert Performance Energie ROCWOOL France et Vincent Marcolla, Chef de produit ROCKWOOL France, qui expliquent à travers des séquences concises et pédagogiques les enjeux de cette nouvelle réglementation, les différences avec la RT 2012 et le fonctionnement des indicateurs de performance énergétique et environnementale qui seront mis en œuvre. Les experts de ROCKWOOL prodiguent également des conseils pour les maisons individuelles en termes de niveaux d'isolation et apportent des premiers retours d'expériences de cas d'études, à travers des cas réalistes.Trois objectifs principaux de résultats pour la RE 2020 auxquels répondent les solutions ROCKWOOLDonner la priorité à la sobriété énergétique : les solutions en laine de roche permettent d'atteindre des hauts niveaux de performance thermique des bâtiments et donc la réduction des gaz à effet de serre générés par les consommations énergétiques de ces derniers.Diminuer l'impact carbone des énergies et de la construction des bâtiments : c'est le cas chez ROCKWOOL qui œuvre pour une meilleure performance énergétique des process et leur décarbonation notamment en faisant évoluer progressivement ses lignes de production vers des fours électriques performant et moins générateurs de CO2.Garantir le confort thermique des bâtiments en cas de forte chaleur : à ce titre ROCKWOOL propose une large palette de solutions participant à l'amélioration du confort d'été dans les bâtiments tout en innovant constamment pour valoriser la robustesse et durabilité des performances des produits dans le temps.Outre ce dispositif diffusé sur le site internet www.rockwool.fr et les réseaux sociaux de ROCKWOOL France youtube -Twitter et Linkedin – un service d'assistance téléphonique est à disposition des professionnels pour tout avis technique ou question de mise en œuvre.
Il y a 3 ans et 96 jours

A l'approche de l'élection présidentielle : l'énergie en cinq chiffres

19% de renouvelableEn 2020, les énergies renouvelables représentaient 19,1% de la consommation finale brute d'énergie en France, selon des données collectées par Eurostat. Si cette part augmente rapidement - 14,8% en 2015 -, la France a échoué à atteindre l'objectif de 23% d'énergie renouvelable en 2020 que lui avait fixé l'Union européenne.Avec cette cible, la France aurait dû se classer 10e parmi les 27. Elle n'est dans les faits que 17e, notamment dépassée par l'Espagne (21,2%), l'Italie (20,4%) ou l'Allemagne (19,3%) dont les objectifs étaient pourtant moins élevés.Les pays nordiques sont les champions européens des énergies renouvelables: la Suède (60,1%) est en tête dans l'Union européenne, l'Islande (83,7%) et la Norvège (77,4%) hors Union.18 centrales nucléairesDepuis la mise à l'arrêt de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) en 2020, la France n'exploite plus que 18 centrales nucléaires, mais conserve le deuxième plus grand parc au monde, derrière les Etats-Unis.La France est même le pays le plus nucléarisé pour le poids de l'atome dans sa production d'électricité (environ 70%).Cette part est toutefois amenée à diminuer, le pays ayant décidé de l'abaisser à 50% à l'horizon 2035, dans un souci de diversification des sources de production d'électricité et pour permettre l'essor des énergies renouvelables.Un seul réacteur nucléaire est actuellement en chantier dans le pays, celui de l'EPR de Flamanville (Manche), qui a connu de nombreux retards et surcoûts. Son démarrage vient d'être repoussé une nouvelle fois, au deuxième trimestre 2023.Près de 9.000 éoliennesLa France compte 1.550 parcs pour 8.905 éoliennes, selon un rapport de France énergie éolienne (FEE), l'association qui regroupe les professionnels de la filière. Ces chiffres ont presque doublé depuis 2014. Le pays ne comptait alors que 4.800 éoliennes répartis dans 730 parcs. En moyenne, sur la période, près de 600 nouvelles éoliennes ont été mises en service chaque année.Selon le rapport de FEE, les Hauts-de-France et le Grand Est sont en pointe et "représentent à elles seules 50% de la puissance raccordée en France".Il ne s'agit pour l'heure que d'éoliennes terrestres. En mer, sept projets ont été attribués, certains depuis 2012, mais, d'obstacles réglementaires en recours juridiques, aucun n'est encore en service. Le premier à entrer en fonctionnement sera celui de Saint-Nazaire, fin 2022.Et même pour l'éolien terrestre, la filière, qui fait face depuis quelques mois à un regain d'opposition, estime que l'objectif de 34 gigawatts (GW) fixé pour 2028 sera "difficile à atteindre" au rythme actuel. Les projections de FEE plafonnent à 26,8 GW à cette échéance.68.000 emplois dans le renouvelableLes énergies renouvelables faisaient travailler en 2018 un peu plus de 68.000 équivalents temps plein (ETP), selon les données du ministère de la Transition écologique.Parmi ces emplois, les trois quarts se concentrent dans quatre secteurs: le bois-énergie (23%), les pompes à chaleur (19,1%), l'hydroélectricité (17,5%) et l'éolien terrestre (15,5%). En revanche, le photovoltaïque, qui représentait en 2010 plus du tiers des emplois du renouvelable avec environ 30.000 ETP, n'en emploie plus que 6.000 (8,7%).Les effectifs du renouvelable sont globalement en légère hausse depuis 2017, soutenus selon le ministère "par le niveau élevé des installations d'éoliennes et des ventes de pompes à chaleur", mais ils restent très inférieurs au pic de 2010, quand ils flirtaient avec les 80.000 ETP.Et 220.000 dans le nucléaireS'il n'existe pas de statistique officielle, le nucléaire représenterait 220.000 emplois en France, soit 6,7% de l'emploi industriel français, selon le Gifen, le syndicat professionnel de la filière, qui ne précise toutefois pas s'il s'agit d'équivalents temps plein.
Il y a 3 ans et 100 jours

Holcim s'engage dans l'acquisition du Groupe PRB

Holcim a signé un accord pour l’acquisition du Groupe PRB, première entreprise indépendante de son secteur avec une prévision de chiffre d’affaires de 340 millions d’Euros pour 2022. PRB propose une large gamme de produits haute performance pour l’isolation thermique et le rénovation pour la construction : des revêtements spéciaux des façades aux solutions adhésives et des mortiers techniques aux solutions pour les sols.Avec son leadership en écoconception et en développement durable, le Groupe PRB apporte des réponses essentielles à la nouvelle réglementation environnementale française pour la construction, entrée en vigueur au 1er janvier 2022 et destinée à renforcer l’efficacité énergétique et la performance carbone des bâtiments.Les produits et les solutions du groupe PRB sont complémentaires de ceux proposés par Holcim et ils sont particulièrement pertinents pour le marché en forte croissance de la rénovation et de l’isolation thermique.Le Groupe PRB emploie plus de 700 salariés travaillant au sein d’installations dernier cri dont son centre de recherche et développement, ses 5 usines de production et ses 26 dépôts logistiques. PRB s’appuie également sur 1300 points de distribution.Pour Jan Jenisch, PDG du groupe Holcim : “C’est un démarrage très fort en ce début d’année avec l’arrivée du Groupe PRB au sein de la famille Holcim. C’est également une nouvelle étape enthousiasmante pour le développement de notre branche Solutions & Produits et le déploiement de notre “Stratégie 2025 d’accélération de la croissance verte”. Les succès remportés par la famille Laurent, à la tête du Groupe, sont impressionnants tout comme le sont l’expertise et l’engagement des équipes PRB dans leur ensemble. J’ai aujourd’hui hâte de pouvoir accueillir chaleureusement tous les employés de PRB au sein de Holcim et d’investir pour un nouveau chapitre de la croissance de l’entreprise tout en gardant son focus permanent sur l’innovation, le développement durable et le marketing.”Jean-Jacques Laurent, Président du Groupe PRB : “Je suis enthousiaste à la perspective de l’entrée de PRB au sein de la famille Holcim qui est depuis longtemps un partenaire de confiance. Ce rapprochement est un nouveau chapitre presque naturel pour les deux entreprises qui partagent les mêmes valeurs et la même vision. Ensemble, nous allons pouvoir accélérer encore davantage notre stratégie de croissance. Tout comme PRB, Holcim est engagé fortement dans l’économie circulaire et veut contribuer à rendre le secteur de la construction plus durable. Avec Holcim, qui est leader mondial de son secteur, je sais que notre entreprise sera entre de bonnes mains pour atteindre un nouveau niveau de performance.”Créé en 1975, le groupe PRB a rapidement connu la croissance pour devenir le leader des revêtements techniques de façade en France. Le Groupe PRB est très bien positionné au niveau de produits hauts de gamme pour l’efficacité thermique et la rénovation des bâtiments. Avec son centre de recherche et développement et son engagement pour le développement durable, le Groupe PRB innove continuellement pour sa gamme de produits en termes de conception écologique mais aussi en alliant hautes performances et facilité d’utilisation. Sa ligne de produits “Responsables et durables” constitue la première et la plus complète gamme de solutions techniques à empreinte carbone réduite pour la construction. Avec les 7,5 milliards EUR du plan de relance du gouvernement français alloués aux constructions à faible émission de carbone, le marché de la rénovation du bâtiment représente un potentiel de croissance de l’ordre de 18 %, une base solide pour la poursuite de la croissance du Groupe PRB.Cette acquisition s’intègre parfaitement dans la stratégie « Accelerating Green Growth » de Holcim, qui vise l’expansion de ses activités Solutions & Produits pour représenter 30 % du chiffre d'affaires net du groupe d'ici à 2025, et ce grâce à la pénétration des segments les plus attractifs dans la chaîne de valeur de la construction, allant des toitures à la réparation et à la rénovation. Cette acquisition s'inscrit aussi dans l’engagement de Holcim à veiller à une discipline financière rigoureuse et est soumise aux approbations réglementaires d’usage en France. Sa finalisation est attendue au deuxième trimestre 2022.
Il y a 3 ans et 100 jours

Béton Pratique : Comment identifier une armature de qualité ?

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Les usines doivent utiliser des aciers certificiés NF Afcab. [©Snaam] Essentielles au béton armé, noyées donc invisibles, les armatures n’en restent pas moins une partie structurante et technique du processus de construction. De leur qualité de production et de pose dépend aussi la réussite d’un chantier. 1 – Qu’est-ce qu’une armature ? Une armature est un élément en acier incorporé dans le béton. Elle est obtenue à partir d’aciers pour béton armé (barres, couronnes, treillis soudés) utilisés en l’état ou après diverses opérations, telles que le dressage, le façonnage ou le soudage. Intimement intégrées dans le béton qui résiste bien à la compression, mais mal à la traction et au cisaillement, les armatures reprennent ces derniers efforts, conférant au matériau ses caractéristiques si particulières. Avant de devenir armatures, les aciers peuvent subir à la fois un dressage, lorsqu’ils proviennent de couronnes, des coupes à longueur, du façonnage, afin de leur donner la forme prévue au plan. Ces opérations peuvent être complétées par un assemblage ou un formage, et par l’ajout de dispositifs spéciaux, tels que ceux de raboutage ou d’ancrage (coupleurs). Le marché de la construction définit trois grandes familles d’armatures : les armatures sur catalogue, qui sont fabriquées par les armaturiers pour assurer une fonction déterminée (chaînage, poteau, semelle, linteau…). Elles doivent être validées par un bureau de contrôles techniques. Elles sont présentées dans un catalogue, vendues sur stock et destinées surtout à la maison individuelle ;les armatures sur plans ou “traditionnelles”, qui peuvent être : – “coupées-façonnées” à partir d’éléments fabriqués suivant les plans du client et posées sur chantier (surtout en travaux publics) ; – “coupées-façonnées-assemblées”. Dans ce cas, l’armaturier livre sur chantier des produits tridimensionnels prêts à poser. Ce qui permet, en particulier dans le bâtiment, de gagner en productivité et en qualité de réalisation. les armatures spéciales comprenant des dispositifs spéciaux (en général, des coupleurs) ou encore constituées d’aciers particuliers (galvanisés ou inoxydables). 2 – Comment reconnaître une armature de qualité ? Quels sont les critères déterminants ? Les armatures peuvent être “coupées-façonnées” ou “coupées-façonnées-assemblées”. [©Snaam] Dans les faits, une armature de qualité répond aux exigences implicites et explicites d’un client. Pour rappel, la production d’une armature passe d’abord par les calculs du bureau d’études béton qui fournit un plan établi par logiciel. Le calcul de sections d’acier se faisant en respectant les Eurocodes. Dès réception des plans par l’armaturier, les “décortiqueurs” se chargent de les traduire en éléments fabricables, transportables et permettant une mise en œuvre simple et rapide. Lors de cette étape, il est fondamental pour le bureau d’études béton et le client final de pouvoir s’appuyer sur l’expérience et la technicité de l’armaturier. Ceci, afin de définir ensemble une armature optimisée, conforme et répondant parfaitement aux besoins du chantier. Dans ce cadre, les décortiqueurs peuvent proposer de décomposer les armatures en sous-éléments pour simplifier leur mise en place ou d’ajouter des accessoires de type “boîtes d’attente”, “coupleurs” et “goujons”, afin de faciliter leur utilisation. Dans tous les cas, la décision finale revient au bureau d’études béton. Une armature de qualité doit avant tout être fabriquée avec un acier de qualité. Pour cela, les armaturiers doivent choisir un acier certifié NF Afcab2. Mais de façon volontaire, ils peuvent pousser l’exigence plus loin, en choisissant de manière systématique un acier B 500 B (obligatoire pour les zones soumises à réglementation sismique) et de préférence laminé à chaud, qui offre plus de ductilité qu’un acier laminé à froid. De son côté, la RE 2020 est venue apporter une nouvelle exigence, celle des productions bas carbone détaillées par les Fdes. Pour assurer une empreinte carbone la plus basse possible, les armatures doivent être fabriquées à partir d’un acier français et local issu de la filière électrique. De plus, pour participer à la baisse de l’impact carbone, il est préférable de se fournir auprès d’une usine de production d’armatures à proximité du chantier. Ceci, pour optimiser le transport et bénéficier d’une plus grande réactivité de l’armaturier. Dans le même ordre d’idées, la pratique qui consiste à remplacer le diamètre 6 mm par un diamètre 8 mm est à proscrire, puisqu’elle augmente le tonnage d’armatures (jusqu’à + 10 %) et les coûts en proportion. En plus, elle pénalise, de fait, le bilan carbone. 3 – Existe-t-il d’autres agréments ou certifications ? Qu’apportent-ils en plus par rapport à la normalisation ? La RE 2020 est venue apporter une nouvelle exigence, celle des productions bas carbone détaillées par les Fdes. [©Snaam] En France, nous disposons de la certification NF Afcab, qui s’appuie sur un référentiel précis et deux audits par an et par usines. Cette certification permet aux clients de s’assurer du scrupuleux respect de la norme NF A 35-027. Il s’agit d’une certification volontaire, mais qui est exigée dans la plupart des chantiers de génie civil (Fascicule 65). Toutefois, elle reste encore trop peu exigée dans les cahiers des charges des chantiers de bâtiment. Depuis près de 30 ans, une norme européenne pour les aciers pour béton armé est en discussion… En 2005, la norme NF EN 10080 a été publiée, mais n’étant plus harmonisée, elle ne permet pas encore le passage au marquage CE, demandé par le Règlement des produits de la construction. Pour l’heure, les travaux de la Commission européenne de normalisation continuent… 4 – Quelles sont les normes qui régissent les armatures ? Sont-elles d’application obligatoire ? Les armatures sont surtout chapeautées par la norme NF A 35-027 – Armatures, qui regroupe les armatures sur catalogue, les armatures sur plans (dressage, coupe, façonnage, assemblage par soudage) et les armatures spéciales (armatures mettant en œuvre des dispositifs de raboutage ou d’ancrage, des boîtes d’attente, des aciers inoxydables). Les aciers pour la fabrication des armatures sont, eux, définis par différentes normes :   La plus importante est la NF A 35-080–1 – Aciers pour béton armé – Aciers soudables (Partie 1 – Barres et couronnes), qui couvre la très grande majorité des aciers utilisés type B 500 A et B 500 B ;Cette norme est complétée par la NF A 35-080-2 – Aciers pour béton armé – Aciers soudables (Partie 2 – Treillis soudés). Il faut optimiser les distances de transport entre le chantier et l’usine pour réduire l’empreinte carbone. [©Snaam] Ces deux normes décrivent notamment les classes techniques des aciers utilisables pour fabriquer des armatures : – B 500 A : acier de limite d’élasticité Re ≥ 500 MPa et d’Agt (allongement sous charge maximale) de 2,5 % mini ; – B 500 B : acier de limite d’élasticité Re ≥ 500 MPa et d’Agt de 5 % mini. Pour d’autres types de produits ou applications particulières, on peut citer les normes : NF A 35-014 – Aciers pour béton armé – Aciers inoxydables soudables – Barres et couronnes ;NF A 35-025 – Aciers pour béton armé – Barres et couronnes pour béton armé galvanisées à chaud ;NF A 35 020 – Dispositifs de raboutage et dispositifs d’ancrage d’aciers pour béton armé à verrous ou à empreintes; Sujet réalisé en collaboration avec le groupe Snaam : Jean-Michel Sohm, conseiller technique de la direction générale, et Marc Abadias, vice-président de l’APA1 et directeur de site. 1Association professionnelle des armaturiers. 2Association française de certification des armatures du béton. A propos de la Snaam Fort de 90 ans d'expérience, le groupe Snaam est le leader français des solutions pour le béton armé. Basé à Lyon, il compte 30 sites de production répartis dans toute la France. Et animés par plus de 1 000 collaborateurs partageant les mêmes valeurs : technicité, proximité, convivialité. Le groupe Snaam s’est donné pour mission d’optimiser la performance de tous les chantiers, du génie civil à la maison individuelle. Ceci, grâce à ses solutions innovantes et son expertise dans la production d’armatures sur mesure ou sur catalogue. Et enfin, grâce à la mise à disposition d’une gamme complète de produits techniques pour les chantiers (boîtes d’attente, de réservation, coupleurs, distanciers, goujons…). Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 100 jours

Essonne : Ecocem ouvre son centre d’innovation

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine L’équipe “Innovation” d’Ecocem compte 24 personnes dédiées à la R&D et effectue des essais à l’échelle industrielle en collaboration avec des partenaires et des universités. [©Ecocem] Fournisseur européen de solutions cimentaires à faible teneur en carbone, Ecocem vient d’ouvrir son Centre pour l’innovation, à Champlan, dans le Sud de Paris. Baptisé “Centre d’excellence”, le lieu a pour objectifs d’accélérer le développement de nouvelles technologies et de nouveaux produits. Ceux-ci aideront les industries du ciment et de la construction à décarboniser plus rapidement leurs productions. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Ile-de-France Le Centre d’excellence permettra à l’équipe “Innovation” du groupe Ecocem de se concentrer sur le test, l’évaluation et l’amélioration de ses nouvelles solutions. Composée de 24 personnes dédiées à la R&D, cette équipe effectuera des essais en grandeur réelle, en collaboration avec des partenaires industriels et des universités, dont celles de Paris-Saclay et de Toulouse. « Ecocem s’engage en faveur d’une décarbonatation profonde et rapide de l’industrie mondiale du ciment. C’est essentiel pour la planète et les générations futures. Et cela peut être réalisé par l’innovation et la technologie », déclare Laurent Frouin, directeur de l’innovation d’Ecocem. Et de conclure : « Les industries du ciment et de la construction développent et déploient une série de technologies visant à réduire les émissions de carbone. Ecocem et son nouveau Centre d’excellence ajouteront une dimension supplémentaire à leurs efforts ». Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 100 jours

Groupe BMS : « Nous restons centrés sur les travaux souterrains et les fondations »

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 98 Depuis quatre ans, Jean de Saint-Julien est le président de l’entreprise BMS. [©ACPresse] Pourquoi avoir voulu reprendre l’entreprise BMS ? Jean de Saint-Julien : J’ai toujours eu un côté entrepreneurial. Aussi, reprendre une entreprise était dans la logique des choses, mais à condition de continuer à évoluer dans le secteur des travaux souterrains et des fondations. Ce sont des métiers que je connais bien, héritage de ma vie professionnelle passée et dans lesquels je reste crédible. J’ai rencontré Christian Mallet, l’ancien dirigeant de BMS, à l’occasion d’une Bauma, à Munich. Les choses sont allées assez vite après… Où en est BMS depuis sa reprise en 2017 ? L’entreprise a poursuivi l’essor de ses activités historiques de forage, d’injection, de pompage des bétons et de travaux souterrains. Ainsi, le chiffre d’affaires de 12,5 M€, envisagé pour l’année 2021, a été atteint, porté par la croissance de la location, de la maintenance et des pièces de rechange. Lancée en 2019, l’agence de Toulouse a atteint son rythme de croisière. Quant à la nouvelle filiale NFM Engineering, elle a été créée en 2020 à partir du bureau d’études du constructeur de tunneliers NFM. Elle ne constitue, pour l’heure, qu’une activité de type start-up. Mais le potentiel est important, car nous avons aussi repris le catalogue des 120 tunneliers construits par la marque. Ainsi, nous sommes tout à fait prêts à relancer une production, sous réserve d’être soutenus par un partenaire financier et industriel. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 100 jours

Eqiom : Les Ardoines se parent de beaux bétons

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine La gare des Ardoines, à Vitry-sur-Seine fait la part belle au béton architectonique. [©Gérard Rollando/Eqiom] Bien que les lots T2A et T2B de la ligne 15 du Grand Paris Express soient réalisés par des groupements d’entreprises distincts, ils ont un point en commun. Tous deux profitent du même fournisseur de bétons. En l’occurrence Eqiom. Mais l’industriel n’est pas seul dans cette aventure, s’étant associé à Lafarge et à la Société Francilienne de Béton (SFB, groupe Nivet). Toutefois, il est le mandataire de l’opération. « Ces deux lots nécessitent un total de 760 000 m3 de bétons, à livrer sur des chantiers répartis sur près de 14 km entre Villejuif et Champigny-sur-Marne, au Sud-Ouest de Paris », résume Fateh Kichah, responsable coordination grands chantiers d’Eqiom. Et de poursuivre : « Au total, nous avons mobilisé neuf unités de production ». Dans le détail, Eqiom a dédié ses centrales d’Alfortville et de Lagny-sur-Marne. Lafarge a mis à disposition son installation de Bercy et une unité mobile à Villiers-sur-Marne. Quant à SFB, il a réservé ses deux unités de Valenton et celle de Bonneuil. A quoi s’est ajoutée une centrale mobile installée sur le site des Ardoines, à Vitry-sur-Seine et une autre, à Villiers-sur-Marne.  Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 100 jours

Delorenzo BTP : Entre ingénierie, préfabrication et BPE

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 98 Michel Caubet, directeur général du groupe Delorenzo BTP. [©Delorenzo BTP] A la base, Delorenzo BTP s’est spécialisée dans la construction de maisons individuelles et de petits collectifs. D’année en année, la société implantée en Nouvelle-Aquitaine évolue pour devenir un groupe et se diversifie avec de nouvelles activités complémentaires. Sous la houlette de Michel Caubet, le directeur général, trois entités viennent de voir le jour. Le groupe s’attaque aussi à d’autres secteurs d’activité, et réalise des lotissements ou encore des centres commerciaux. Et ce, principalement auprès de promoteurs privés. Leur point de convergence : le béton. « Nous faisions beaucoup de plans ou de contrôles pour nos confrères. Nous avons donc décidé d’intégrer un bureau d’études structure béton qui s’appelle IMC1. » Cette création n’est qu’une première étape. « Il y a quatre ans, nous nous sommes retrouvés orphelins de préfabricant, lorsque notre sous-traitant s’est fait racheter… Après un appel d’offres réalisé dans la région, qui s’est avéré peu concluant, nous avons décidé de nous lancer directement dans l’industrie du béton. » Ainsi, avec l’arrivée de son fils Florian Caubet, le projet “préfa” a pu prendre forme. « Le 26 mars 2019, nous avons obtenu le permis de construction à Samazan, entre Bordeaux et Agen, pour l’érection de deux halls d’usine de 6600 m2 et des bureaux. » Mais, à ce moment-là, les banques n’ont pas suivi. C’est finalement début 2021, que le budget définitif sera validé et les halls de production comptent désormais 4 030 m2. Au total, 7,35 M€ d’investissements sont nécessaires pour la création de deux nouvelles activités : Préfa 2 Gascogne et Bétons 2 l’Avance. Cette dernière sera consacrée au BPE. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 100 jours

Haute-Savoie : R-Technologies se lance dans le béton de bois

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine R-Technologies va lancer la production industrielle de murs en béton de bois. [©CCB-Greentech] Le bâtiment vient d’être acquis : 12 000 m2 couverts, sis à Viry, à quelques kilomètres de l’usine Préfa du Léman, et tout près de Genève. Ne reste plus qu’à mettre en place l’ensemble du process industriel pour pouvoir lancer la préfabrication d’éléments en béton de bois. L’aventure a débuté en 2017, avec la création de la société R-Technologies, par Paul Cheminal, déjà à la tête de Préfa du Léman… « Nous allons installer un carrousel de préfabrication pour pouvoir assurer, dès 2023, la production de murs pleins en béton de bois. Aujourd’hui, nous réalisons des éléments en petites séries, de façon manuelle, pour bien caler le process de production et pour commencer à faire connaître ce système. » C’est ainsi que 34 villas ont pu être construites dans le secteur de Saint-Etienne. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes R-Technologies exploite sous licence le brevet développé par CCB Greentech autour du béton de bois et dont le nom est TimberRoc. « CCB Greentech assure la production des copeaux de bois issus de forêts françaises labellisées PEFC. Ceux-ci sont additivés pour permettre leur utilisation comme granulats pour la production du béton. » Résultat : un matériau composite présentant un bilan carbone compris entre – 40 et – 70 kgéqCO2/m2 selon le principe constructif choisi. Les panneaux en béton de bois ainsi préfabriqués permettent la construction de maisons individuelles et de petits collectifs. « Jusqu’à R + 7, précise Cédric Longin, président de CCB Greentech. Bien entendu, s’appuyant sur une ossature de type “poteaux-poutres en béton ou en bois”. » De quoi permettre une belle décarbonation du secteur du bâtiment. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 100 jours

Fortera : « La vatérite peut devenir un substiut au clinker »

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Thierry Legrand, président de Fortera Europe. [©Fortera] Fortera s’implante en Europe. Mais qui est Fortera ? Fortera est une start-up californienne fondée en 2019. Elle a vocation à proposer une solution destinée à décarboner le secteur cimentier. L’idée n’est pas d’inventer quelque chose en rupture avec les technologies actuelles, mais d’offrir une réponse qui puisse s’appliquer à l’existant, tout en l’améliorant. Ainsi, Fortera reprend une technologie déjà utilisée entre 2007 et 2014, sous la marque Calera. Toutefois, à l’époque, cette solution ne correspondait pas aux attentes du marché de l’époque. Sans doute arrivait-elle trop tôt et voulait se substituer en totalité à ce qui était en place… En quoi consiste la technologie proposée par Fortera ? Tout d’abord, Fortera se positionne comme un acteur de la décarbonation de la construction. Ceci, en proposant un carbonate de calcium réactif, qu’on appelle RCC. Dans la nature, le carbonate de calcium existe sous trois formes cristallines : l’aragonite, la calcite et la vatérite, plus rare, car métastable1. Mais c’est cette forme qui nous intéresse. L’idée est donc de prendre du calcaire de type “calcite” pour le transformer en vatérite par un processus de précipitation. Pour ce faire, le calcaire est chauffé, opération qui donne naissance à de la chaux et du dioxyde de carbone. Ce dernier est récupéré et réintroduit dans un solvant particulier, dans lequel la chaux obtenue a été préalablement dissoute. Cette combinaison permet au dioxyde de carbone de se réminéraliser sous la forme de sphères très fines de vatérite. Ne reste plus qu’à déshydrater la solution pour rendre ce carbonate de calcium particulier réactif. Dans la nouvelle approche engagée par Fortera, le produit devient un additif potentiel pour des ciments de type CEM I. Le RCC peut donc être utilisé en mélange, comme substitut du clinker, dans les ciments binaires ou ternaires. Mais il peut aussi être employé seul, pour créer un ciment sans clinker, ce qui fait la force du produit. Suivant cette démarche, nous sommes en mesure de nous inscrire dans les habitudes de production des ciments, mais aussi de formulation et de mise en œuvre des bétons. Lire aussi : Thierry Legrand devient le président Europe de Fortera Cette technologie est-elle adaptable sur les fours de cimenteries traditionnelles ? Nous avons deux options possibles. Soit utiliser un four de cimenterie existant pour permettre la production du RCC. Soit faire appel à la technologie flash mise en œuvre pour la fabrication de métakaolin calciné. A l’heure actuelle, Fortera est en train de monter un processus pilote au sein de la cimenterie de Redding, appartenant au groupe Martin Marietta, en Californie. L’objectif sera d’y produire quelque 15 000 t/an de RCC. Côté matière première, nous utiliserons le même calcaire que celui de la cimenterie. Ce partenariat avec Martin Marietta, de type technique et commercial, ne comprend aucune clause d’exclusivité sur la technologie mise en place. Quel est, pour le moment, le timing du développement de Fortera ? L’unité pilote californienne doit être mise en route durant le premier semestre 2022. Toutefois, l’industrie cimentière doit prévoir de très importants investissements si elle veut être au rendez-vous de la décarbonation de 2030 à 2050… Au niveau européen, l’entité vient tout juste d’être créée et la structure est en cours de montage. Il est évident qu’une unité pilote devra rapidement être mise en place sur le continent… Qui se cache derrière Fortera ? Deux actionnaires principaux assurent le financement de Fortera. D’un côté, il y a Vinod Khosla, un homme issu du monde numérique, mais qui est très intéressé par tout ce qui touche aux technologies propres. Et, de l’autre, Temasek, un fonds souverain singapourien. Propos recueillis par Frédéric 1Se dit d’un système chimique, dont la vitesse de transformation est très faible et qui a l’apparence de la stabilité. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine