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Résultats de recherche pour monuments historiques

(591 résultats)
Il y a 4 ans et 334 jours

Inscription de la maison Feuillette au titre des monuments historiques : la preuve par 100 !

La maison Feuillette qui a cent ans cette année, acquiert reconnaissance et protection de ses techniques constructives. Un signal fort pour les filières paille et biosourcés La maison Feuillette construite en 1920 à Montargis (45) par l’ingénieur éponyme est à présent inscrite au titre des monuments historiques ainsi que deux de ses dépendances (enregistrement n°20.027 […]
Il y a 4 ans et 354 jours

Maisons Jaoul : Emotions brutes

Le Corbusier a aussi imaginé les Maisons Jaoul après la Seconde Guerre mondiale. Ces deux habitations atypiques ont été créées pour la famille du même nom. [©Novbéton/Fondation Le Corbusier/ADAGP] Retrouvez cet article dans le dernier numéro de Béton[s] le Magazine. Autant critiqué qu’adulé, Charles-Edouard Jeanneret-Gris, dit Le Corbusier, a voulu insuffler sa vision de l’architecture et de l’urbanisme. Ceci, durant tout son règne… Sa théorie du Modulor, basée sur les proportions du corps appliquées au dessin d’un bâtiment, et son approche brutaliste et moderniste de la discipline se retrouvent dans ses réalisations de Marseille, dans le Sud de la France, ou à Chandigarh, dans le Nord de l’Inde. Le Corbusier a aussi imaginé des choses plus modestes, telles les Maisons Jaoul. Conçues après la Seconde Guerre mondiale et sises à Neuilly-sur-Seine (92), ces deux habitations atypiques ont été créées pour la famille du même nom. Construites sur une parcelle de 950 m2, elles s’organisent de manière indépendante, tout en gardant un lien commun : le sous-sol. Formant ainsi un ensemble collectif. La maison A accueillait l’industriel André Jaoul, sa femme et ses enfants. Tandis que la maison B a été conçue pour son fils aîné Michel Jaoul et sa famille. Depuis leur construction, entre 1953 et 1955, ces bâtiments inscrits aux Monuments historiques ont changé deux fois de propriétaires. Et bénéficié de petites rénovations dès le début des années 1990.  Les maisons correspondent bien à la doctrine de Le Corbusier. Le bois, la brique et le béton s’épousent pour former la façade. Comme une ode au brutalisme, l’architecte a laissé chaque matériau exprimer son authenticité, sa particularité. Le béton armé a d’ailleurs gardé les veinures de son coffrage en planches de bois non rabotées. Tantôt verticales et horizontales, ces empreintes renforcent l’aspect Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 359 jours

Au Caire, l'installation de quatre sphinx antiques en pleine ville fait polémique

Vieux d'environ 3.500 ans, les sphinx à tête de bélier et corps de lion ont longtemps orné le temple de Karnak, dévolu au dieu Amon, l'une des principales divinités du panthéon égyptien.Leur transfert début mai sur la place Tahrir, épicentre de la révolte populaire de 2011, a été un déchirement pour certains Louxoriens."Je suis contre le transfert des statues. Ça m'attriste", a regretté Ahmed Idriss, un député du gouvernorat de Louxor."Louxor est un musée à ciel ouvert qu'il aurait mieux valu développer car la valeur des monuments est liée à leur emplacement historique", a-t-il ajouté.Les quatre pièces de grès ont été installées autour d'un obélisque de granite rose trois fois millénaire portant une représentation du roi Ramsès II, pharaon de la XIXe dynastie (1301-1236 avant J.-C.).Ce dernier avait été déplacé quelques mois plus tôt du site archéologique de Tanis, dans le delta du Nil."Objets inestimables"Ce projet urbanistique, lancé par les autorités en 2019, s'est attiré les foudres d'archéologues, de militants et d'universitaires, en raison notamment de l'exposition des pièces antiques à la pollution et à l'érosion.Fin 2019, une pétition demandant l'arrêt des travaux a été adressée au président Abdel Fattah al-Sissi.Invoquant la Convention de Venise (1964) pour la restauration et la préservation des monuments, les avocats du Centre égyptien pour les droits économiques et sociaux (ECSR), une ONG locale, ont même entamé une procédure judiciaire dénonçant la mise en danger "d'objets inestimables".La Convention de Venise a été adoptée par l'Unesco en 1974 et signée la même année par l'Égypte."L'importante pollution sur la place Tahrir va dégrader les objets (antiques)", qui risquent de perdre leur valeur historique, a mis en garde sur Facebook l'égyptologue Monica Hanna.Au cœur de la capitale égyptienne, la place Tahrir est très souvent embouteillée et enfumée.Tahrir héberge plusieurs bâtiments importants dont le musée égyptien, très prisé des touristes, où se trouvent des milliers d'objets antiques et le "Mogamma", un grand bâtiment de style soviétique qui abrite des services administratifs.C'est devant ce dernier que s'étaient réunis en janvier-février 2011 les manifestants de la révolte qui a balayé Hosni Moubarak, après 30 ans de règne.En décembre, M. Sissi annonçait que le transfert des statues sur la place la doterait d'une "touche de civilisation".Pourtant, "Tahrir", qui signifie "Libération", n'est pas dépourvue d'histoire aux yeux de l'architecte Ayman Badr."La place n'a pas besoin d'être décorée avec des éléments historiques (...) Sa valeur historique réside dans sa mémoire", estime-t-il.Entre autres transformations, les autorités prévoient d'unifier la couleur des façades qui entourent la place, d'ajouter de l'éclairage et de réduire le nombre de panneaux publicitaires.Face aux craintes de voir les statues vandalisées, le ministre du Tourisme Khaled al-Enany a affirmé que des piédestaux avaient été construits "afin que personne ne puisse les toucher" et assure que les nouveaux monuments de la place seront régulièrement entretenus.AttractivitéLa date d'inauguration de cette transformation symbolique reste inconnue --les sphinx et l'obélisque attendent sous emballages.Le patrimoine antique de l'Égypte constitue une source importante d'attractivité et alimente l'économie du tourisme, vitale pour le pays.Comme partout ailleurs dans le monde, ce secteur, qui représente 5% du PIB égyptien, est à l'arrêt depuis le début de la pandémie de nouveau coronavirus.En dépit des arguments officiels, M. Badr demeure perplexe quant au bien-fondé du nouvel agencement de la place.Selon lui, les sphinx et l'obélisque sont "éclipsés" par les imposantes constructions qui entourent la place.Mahmoud Zaki, guide touriste à Louxor, considère, lui, que les adversaires du projet "ne se rendent pas compte" de la gloire que représente la présence de ces œuvres sur "la plus célèbre des places d'Égypte".Un avis que partage l'expert en égyptologie Ali Abu Deshish: "Ça n'a pas de sens que des obélisques égyptiens se trouvent sur des places aux quatre coins du monde et qu'il n'y en ait pas sur Tahrir".
Il y a 5 ans et 0 jours

Dossier : 6 architectures ayant défrayé la chronique

Comme l’art contemporain, l’architecture comprend elle aussi son lot de débâcles. Entre architectes avant-gardistes et public retissant, la discipline est parfois teintée de scandale. Cette semaine, Muuuz vous propose un retour en images sur les ouvrages les plus décriés de ces dernières années. La canopée des Halles, Patrick Berger et Jacques Anziutti, 2016Nous avons tous connu le quartier des Halles en travaux, centre névralgique de la capitale pourtant impraticable. Mais depuis 2016, le « ventre de Paris » est dotée d’une structure mi-excavé, mi-surhaussé comparée à une « vulgaire soucoupe volante » par les habitants du quartier. Jack Lang, ancien Ministre de la Culture et actuel président de l’Institut du monde arabe, qualifiera même l’ouvrage de « crime contre la beauté ». Un ouvrage qui divise les foules depuis désormais 4 ans. . La Tour Orbit, Anish Kapoor et Cecil Balmond, 2012Surnommée la « tour Eiffel ivre » par les britanniques, la tour Orbit s’élève à 115 mètres de haut dans le paysage londonien. Dessinée à l’occasion des Jeux Olympiques de 2012 par l’artiste fantasque Anish Kapoor et l’ingénieur Cecil Balmond, le moins que l’on puisse dire c’est que la réception de l’ouvrage a été plutôt mauvaise. Comme celle de la Tour Eiffel, souligne d’ailleurs Kapoor, malicieux. . La Pyramide du Louvre, Ieoh Ming Pei, 1985-1989En 1983, le président de la République François Mitterrand confie la construction du hall d’entrée du musée du Louvre à l’architecte sino-américain Ieoh Ming Pei. Lorsque l’architecte visionnaire présente son idée de structure pyramidale transparente à la Commission nationale des monuments historiques en 1984, le projet suscite la polémique. Inspirée par les monuments funéraires égyptiens, la Pyramide du Louvre destiné à accueillir les nombreux visiteurs du musée est fortement critiquée. En 1985, le maire de Paris Jacques Chirac propose de simuler la pyramide pour apaiser la controverse. Lors de l’inauguration de la Pyramide du Louvre au grand public en 1989, l’œuvre semble avoir déjà été adoptée par les Parisiens. . La Torre Agbar, Jean Nouvel, 2005Immeuble de bureaux indissociable de la skyline de Barcelone (Espagne), la Torre Agbar ne fait pas l’unanimité. Alors que Jean Nouvel assure s’être inspiré des montagnes de Montserrat et des geysers, les espagnols l’appellent entre eux « el supositori », soit le suppositoire. On est loin de la poésie des paysages géologiques catalans... .  MAXXI, Zaha Hadid, 2002-2009L’architecte irako-britannique Zaha Hadid remporte le concours d’architecture lancé par le maire de Rome Francesco Rutelli en 1998 grâce à son projet de bâtiment spectaculaire voué à abriter MAXXI, le musée national des arts du XXIème siècle. La construction du monument est longue. Son coût faramineux. Très controversé par les Italiens, l’édifice valu pourtant à l’architecte de décrocher le prix Stirling en 2010. . Le Centre Pompidou, Gianfranco Franchini, Renzo Piano et Richard Rogers, 1971-1977Lieu culturel désormais iconique, le Centre Pompidou a été très controversé tout au long des années 1970. En 1969, le président de la République Georges Pompidou lance un concours international car il souhaite faire construire un centre national d’art et de culture sur le plateau Beaubourg, situé en plein cœur du Marais. Le projet audacieux et résolument contemporain des trois architectes, Gianfranco Franchini, Renzo Piano et Richard Rogers, est sélectionné par le jury. Durant la construction du bâtiment, et même après son inauguration en 1977, l’édifice provoque de virulents débats. Comparé à « une raffinerie de pétrole », « un hangar » ou « un tas de ferrailles » par ses détracteurs, ce nouveau complexe architectural divise la scène artistique française. Aujourd’hui, le Centre Pompidou est un monument incontournable de la capitale, et la marque s’exporte à l’international. La Rédaction
Il y a 5 ans et 1 jours

L'ancienne imprimerie MAME, plus qu'une simple réhabilitation

Une première intervention a lieu en 2015. L'architecte Franklin Azzi, accompagné par l'architecte en chef des monuments historiques Pierre Antoine Gatier, assure la réhabilitation des façades de la tour (le bâtiment en premier plan de la photo) et la réhabilitation partielle des ateliers pour intégrer l'École supérieure des Beaux-Arts de Tours.En 2020, c'est une nouvelle équipe d'architecte et de designer avec le cabinet d'architectes associés Caraty & Poupart-Lafarge et l'agence RCP, spécialisée en design sensoriel qui parachève la rénovation de ce lieu en offrant une nouvelle version des Ateliers de l'ancienne imprimerie. C'est l'esprit de Zehrfuss qui se prolonge, lui qui avait initialement l'envie de flexibilité et d'évolution pour ce bâtiment.Une équipe créative pour une réhabilitation augmentéeLa nouvelle équipe d'architectes et de designers rend hommage à l'histoire de ce bâtiment et de ses créateurs en reliant passé et présent pour valoriser l'esprit des lieux au service de nouveaux arrivants, de leurs activités et des usages professionnels de notre époque. En dépassant le cadre d'une réhabilitation de bâtiment et d'aménagement d'un espace de co-working “tendance”, Bruno Poupart-Lafarge du cabinet Caraty & Poupart-Lafarge et Régine Charvet Pello de l'agence RCP Design ont créé un espace partagé pour les Mamers* et leurs visiteurs, véritable dénominateur commun de toutes les disciplines représentées. Ingénieur, sociologue, ergonome, designer, manager, marketeur, communicant, chercheur, artiste se retrouvent sur ce nouveau lieu de vie à l'échelle de la métropole de Tours, à la fois attraction et animation urbaine sous le label “French Tech Loire Valley”.La nouvelle équipe d'architectes et de designers rend hommage à l'histoire de ce bâtiment et de ses créateurs en reliant passé et présent pour valoriser l'esprit des lieux au service de nouveaux arrivants, de leurs activités et des usages professionnels de notre époque. En dépassant le cadre d'une réhabilitation de bâtiment et d'aménagement d'un espace de co-working “tendance”, Bruno Poupart-Lafarge du cabinet Caraty & Poupart-Lafarge et Régine Charvet Pello de l'agence RCP Design ont créé un espace partagé pour les Mamers* et leurs visiteurs, véritable dénominateur commun de toutes les disciplines représentées. Ingénieur, sociologue, ergonome, designer, manager, marketeur, communicant, chercheur, artiste se retrouvent sur ce nouveau lieu de vie à l'échelle de la métropole de Tours, à la fois attraction et animation urbaine sous le label “French Tech Loire Valley”.Mamers* = habitants professionnels de Mame, cité de la création et de l'innovation
Il y a 5 ans et 2 jours

Lecture : Notre-Dame à cœur ouvert

Dans cet essai écrit avec le cœur et un style d’une grande poésie, l’auteur revient sur la signification profonde de ce bâtiment, sur le rapport à la matière et à l’harmonie, s’effrayant que l’on dissocie l’usage du lieu et sa construction. Elle appelle les architectes à respecter le bois de la charpente, vivante matière qui vit aussi de la fonction qu’on lui donne et de l’âme de ceux qui la travaillent ; à s’effacer derrière les mille ans de prières qui ont façonné Notre-Dame ; à ne pas oublier les habitants de l’édifice, âmes du passé qui demeurent entre les murs, hommes du présent qui espèrent et ceux du futur à qui l’on se doit de parler de nous. Voyant en Notre-Dame de Paris une œuvre d’art totale, Marie-Amélie Tek nous propose un texte visionnaire qui nous questionne sur notre rapport à cette cathédrale, mais aussi sur la résonance du patrimoine en chacun de nous. Marie-Amélie Tek est diplômée de l’École nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais et de l’école de Chaillot. En tant qu’Architecte du Patrimoine, elle intervient sur nos monuments historiques prestigieux. Notre-Dame à cœur ouvert, par Marie-Amélie Tek, préface de Christophe Barbier, Pierre Téqui éditeur.editionstequi.com
Il y a 5 ans et 16 jours

#culturecheznous : banque d’images des Monuments Nationaux

Le Pôle Images du Centre des monuments nationaux possède un fonds riche de plus de 500 000 documents photographiques étroitement lié à l’histoire de l’établissement, héritier de la Caisse nationale des monuments historiques et des sites, sur les thèmes de l’architecture et du patrimoine architectural français. Ses missions se concentrent particulièrement sur les monuments dont le Centre des monuments nationaux assure l’ouverture au public…. https://regards.monuments-nationaux.fr/fr
Il y a 5 ans et 16 jours

#culturecheznous : Joseph-Henri Deverin, préserver et illustrer le patrimoine bâti

Joseph-Henri Deverin rejoint la Commission des Monuments Historiques en 1877, et est nommé sur titre architecte en chef des Monuments Historiques en charge de la Vienne (à l’exception de Poitiers), des Deux-Sèvres et plus tard de la Vendée et de la Loire-Atlantique puis de la cathédrale de Luçon. Il est l’auteur de plusieurs projets de restauration comprenant une réhabilitation du Palais Royal et un projet d’aménagement du château de Nantes… Joseph-Henri Deverin
Il y a 5 ans et 23 jours

Le conseil scientifique chargé de la restauration de Notre-Dame de Paris est en place

La loi du 29 juillet 2019 pour la conservation et la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris a institué, au sein de l’établissement public dédié, un conseil scientifique, consulté sur les études et opérations de conservation et de restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris. De cette instance doit naître une dynamique de réflexion sur et pour le monument. Sur proposition du général Jean-Louis Georgelin, président de l’établissement public, les membres du conseil scientifique ont été nommés le 27 mars par Franck Riester, ministre de la Culture, en raison de leur expertise dans les domaines des monuments historiques, de l’archéologie, de l’histoire, de l’histoire de l’art, de l’ingénierie, des sciences et techniques et des matériaux. Placé sous la présidence du général Jean-Louis Georgelin, le conseil scientifique est nommé pour une durée de cinq ans renouvelable : M. d’Alessandro (Christophe), organiste et directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique ;M. Berné (Damien), conservateur en chef du patrimoine, en charge de la sculpture au musée de Cluny ;Mme Caponi (Gisella), directrice honoraire de l’institut supérieur pour la conservation et la restauration de Rome ;M. Dillmann (Philippe), directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique, coordinateur des travaux de recherche menés par le Centre national de la recherche scientifique au profit de la cathédrale Notre-Dame de Paris ;Mme Dion (Anne), conservatrice générale du patrimoine, adjointe au directeur du département des objets d’art au musée du Louvre ;M. Drouin (Gilles), ecclésiastique, directeur de l’institut de théologie à l’institut catholique de Paris, chargé par l’archevêque de Paris d’animer la réflexion relative au réaménagement liturgique de la cathédrale Notre-Dame de Paris ;Mme Gouzi (Christine), professeure d’histoire de l’art à Sorbonne Université, spécialiste de la peinture religieuse ;M. Léniaud (Jean-Michel), directeur d’études à l’école pratique des hautes études, directeur honoraire de l’école des chartes, président de la société des amis de Notre-Dame de Paris ;M. Loyer (François), directeur de recherche honoraire au Centre national de la recherche scientifique, directeur honoraire de la commission du Vieux Paris, spécialiste de l’architecture et de l’urbanisme du XIXe siècle ;M. Lucan (Jacques), architecte, historien, professeur d’architecture à l’école d’architecture de Marne-la-Vallée et à l’école polytechnique fédérale de Lausanne ;M. Mouton (Benjamin), ancien architecte en chef des monuments historiques, ancien vice-président du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) ;Mme de Ponthaud (Marie-Suzanne), architecte en chef des monuments historiques, en charge des cathédrales de Chartres et de Reims ;M. Sandron (Dany), professeur d’histoire de l’art à Sorbonne Université, directeur au centre André Chastel ;Mme Sire (Marie-Anne), inspectrice générale des monuments historiques. Photo : Anna Ader
Il y a 5 ans et 30 jours

Les Drac à l’écoute

Face à l’actualité sanitaire liée à l’épidémie de coronavirus, plusieurs DRAC publient des mémos regroupant toutes les informations nécessaires au fonstionnement du secteur patrimonial et culturel. Elles incitent les maîtres d’ouvrage ou maîtres d’œuvre de travaux en cours sur des monuments historiques à mettre en place des mesures de sauvegarde des chantiers, pour que la stabilité des ouvrages soit assurée (étaiements provisoires si nécessaire), les installations de chantiers notamment de clos et de couvert puissent résister aux intempéries, la sécurité des installations soit garantie notamment contre les intrusions et toutes mesures qui paraitraient nécessaires de mettre en œuvre en tant que propriétaires ou maîtres d’œuvre soient entreprises. Pendant le confinement, les agents de la Conservation régionale des monuments historiques restent, disponibles, en particulier pour le paiement des aides liées à la restauration du patrimoine (subventions et dépenses directes) et l’instruction des demandes de subventions.
Il y a 5 ans et 49 jours

Sublimez votre toiture avec la tuile plate ELIXIR

Pour aider les architectes et maîtres d’œuvre à rester fidèles aux aspects des toitures des demeures d’exception et donner du caractère à leurs réalisations, EDILIANS propose une tuile plate avec des longueurs légèrement différentes (pureau brouillé) qui rappelle l’irrégularité́ des toitures anciennes. La tuile plate ELIXIR, la quintessence pour une toiture intemporelle Conçue dans la continuité́ de ses tuiles emblématiques telles que la Restauration 16×27, la tuile PLATE ELIXIR d’EDILIANS puise sa qualité́ dans les argiles réputées de Grossouvre. Avec son format adapté et la déstructuration irrégulière de sa surface, elle est idéale pour restaurer les plus beaux châteaux et patrimoines culturels. Ses effets grattés, rappellent les tuiles patinées par le temps. Son coloris Sépia est un mélange de 5 teintes chamarrées qui passe du jaune pâle au rouge/brun plus ou moins foncé. Ce large spectre permet d’adapter les nuances à chaque projet et répond aux exigences esthétiques des maisons de caractère et monuments historiques de la région du Centre de la France. Retrouvez la fiche technique sur notre site internet par ici  https://edilians.com
Il y a 5 ans et 51 jours

Des recommandations pour les chantiers MH

Face à l’actualité sanitaire liée à l’épidémie de coronavirus, la DRAC Occitanie incite les maîtres d’ouvrage ou maîtres d’œuvre de travaux en cours sur des monuments historiques à mettre en place des mesures de sauvegarde des chantiers, permettant que : la stabilité des ouvrages soit assurée (étaiement provisoire si nécessaire) ;les installations de chantiers notamment de clos et de couvert puissent résister aux intempéries ;la sécurité des installations soit garantie notamment contre les intrusions (clôtures, alarmes…).toutes autres mesures qui vous paraitraient nécessaires de mettre en œuvre en tant que propriétaires ou maîtres d’œuvre soient entreprises. La Drac invite l’ensemble des maîtres d’ouvrage ou maîtres d’œuvre de travaux en cours sur des monuments historiques de la tenir informée de toute urgence sanitaire détectée.
Il y a 5 ans et 65 jours

La flèche du clocher de l’église de Saint-Trivier de Courtes détruite par un incendie

L’église de Saint-Trivier de Courtes, dans l’Ain, a été affectée par un incendie dimanche 1er mars 2020. Malgré l’intervention rapide des pompiers, le feu a entièrement détruit la flèche du clocher. Elle est tombée sur les deux places situées de part et d’autre de l’édifice, occasionnant quelques dégâts sur les couvertures en tuiles de la nef et des chapelles. Les deux cloches classées au titre des monuments historiques sont restées en place dans le beffroi. Les voûtes ne sont pas atteintes. L’intérieur de l’église n’a pas subi de dommage, les objets protégés au titre des monuments historiques qui s’y trouvent non plus. D’ailleurs, un de ces objets le plus remarquable, le tryptique du XVIème siècle l’adoration des Bergers, attribué à Grégoire Guérard, et récemment restauré, est actuellement en dépôt au monastère royal de Brou où il est exposé. Les services patrimoniaux de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes se sont rendus sur place dés le 3 mars afin d’établir un point sur la situation de l’édifice et de réaliser un premier diagnostic sur les désordres occasionnés, en présence des parties concernées. L’intervention de sécurisation, de descente des cloches et de pose d’un parapluie au sommet du clocher seront effectuée par une entreprise qualifiée monument historique sur consultation de la mairie, propriétaire de l’église, La Conservation régionale des monuments historiques accompagnera la mairie et l’entreprise sur les conditions de l’intervention. Photos : Denis Grandclerc/DRAC Auvergne-Rhône-Alpes
Il y a 5 ans et 72 jours

La consolidation du grand orgue de la cathédrale de Perpignan va commencer

Si sa présence est attestée depuis le XVe siècle, le grand orgue de la cathédrale de Perpignan a été maintes fois remanié. Il reste toutefois un instrument remarquable tant par son buffet gothique, l’un des plus anciens de France, que par sa partie instrumentale, qui est l’œuvre du plus célèbre facteur d’orgue du XIXe siècle, Aristide Cavaillé-Coll. Le buffet d’orgue est classé au titre des monuments historiques depuis 1899, les volets en 1964 et la partie instrumentale de l’orgue en 1988. L’état préoccupant de l’instrument justifie un relevage complet et une restauration en profondeur de la mécanique. Des modifications permettront aussi de le rapprocher de son état originel et d’apporter des améliorations sonores ou relatives au confort de jeu. Le garde-corps de la tribune sera également restauré. Sous la maîtrise d’ouvrage de l’Etat, propriétaire, et la maîtrise d’œuvre de Roland Galtier, technicien-conseil pour les orgues auprès du ministère de la culture, les travaux de restauration seront menés par le facteur d’orgue Laurent Plet, pour un montant de 300 000 euros. Ils débuteront fin mars 2020 et ils devraient s’achever fin 2021. Si la restauration de la tribune nécessitera la présence d’un échafaudage au printemps 2020, la plupart des travaux ne seront pas visibles car la majeure partie de l’orgue est masquée par sa façade. Photo : © Jean-François Peiré Drac
Il y a 5 ans et 73 jours

Allô ! Maman, bobo…

Les industriels proposent des mortiers spécifiques. [©ACPresse] Dans “Il était une fois la vie”, la célèbre série qui raconte aux enfants (et même aux grands) les secrets du corps humain, les globules blancs interviennent en héros, dès que le corps subit une agression extérieure ou autre. Si les bétons ne sont pas encore dotés des Maîtres Globus, Hémo et Globine, les industriels proposent des mortiers spécifiques pour y pallier. Ces solutions servent à la réparation des bétons structurels ou non, évoluant au contact de l’eau de mer ou sur la terre ferme. Comme les petits personnages de la série, ces produits existent pour prendre soin des bétons, leur donner parfois une seconde jeunesse. Et surtout éviter des catastrophes… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Ces solutions se plient aussi à la norme européenne NF EN 1504, qui détermine “Les termes relatifs aux produits et systèmes utilisés pour la réparation, la maintenance et la protection, la restauration et le renforcement des structures en béton…” Son paragraphe 3 définit les caractéristiques de réparation structurale (classes de mortier R3 et R4) et non structurale (R1 et R2). Il existe ainsi, plusieurs remèdes, pour différents maux. Sivagami Casimir Cantillana : Adepte des milieux agressifs En réparation structurale ou non, le Betoreno FI402 s’adapte à de nombreux milieux. [©Cantillana] Cantillana s’illustre dans la fabrication de mortiers (et de bétons) sur les marchés belges, néerlandais et français. Afin d’étoffer sa gamme de mortiers pour la réparation des bétons, l’industriel a développé la solution Betoreno FI402. Renforcé de fibres et de polymères, ce produit est classé R4 selon la NF EN 1504-3. Il peut s’appliquer dans de nombreuses circonstances, notamment en milieu agressif. En contact avec l’eau de mer ou des sulfates par exemple. En effet, le Betoreno F1402 dispose d’une bonne résistance au gel, aux sels et aux sulfates. De plus, la densité élevée du mortier permet une application sur support exposé à la carbonatation, à la pénétration d’humidité ou encore d’huile. La solution est résistante à la corrosion et à la saponification. Stable, même en sous-face, le mortier de Catillana se met en œuvre manuellement ou par projection, jusqu’à 10 cm d’épaisseur par couche verticale. Le Betonreno F1402 est disponible en sac de 25 kg sur des palettes de 1 t. Cermix : A prise rapide Le Cermirep Rapid R3 est prêt à l’emploi conditionné dans des sacs de 25 kg.[©Cermix] Dans la famille des mortiers de réparation, Cermix propose le Cermirep Rapid R3. Comme son nom l’indique, ce produit présente l’avantage d’être à prise rapide dans le cadre de réparation de tuyaux béton, d’angles et de piliers de poutres ou encore d’allèges de balcons dégradées par la corrosion des armatures. Ce mortier mono-composant de couleur gris clair, conforme à la NF EN 1504-3, contient des fibres, des ciments spéciaux sélectionnés et adjuvantés par des résines. Il s’adapte à la réparation structurale et au rejointoiement des éléments en béton en contact avec l’eau de mer. Prêt à l’emploi, le Cermirep Rapid R3 ne nécessite pas d’ajout d’eau et s’applique à la truelle. Il dispose d’une bonne thixotropie et d’une résistance à la compression de 15 MPa après 2 h et 45 MPa à 28 j. Le mortier de Cermix est compatible avec les bétons de classe d’exposition (selon la EN 206-1), X0, XC1, XC2, XF1, XA1, XA2 et XA3. Et n’affecte pas les armatures, avec sa formule sans chlorure. Il est conditionné en sacs de 25 kg. GCP Applied Technologies : Durable dans le temps L’Omnitek RM Fiber bénéficie d’une résistance à la compression d’environ 40 MPa à 24 h et 80 MPa à 28 j. [©GCP Applied Technologies] GCP Applied Technologies propose l’Omnitek RM Fiber. Ce mortier s’utilise aussi bien pour la réparation générale des bétons à la verticale et à l’horizontale, que pour le reprofilage de joints, d’angles et d’éléments pré-moulés endommagés et de structure. Il s’adapte aux constructions exposées à l’eau de mer, à des environnements corrosifs ou au gel. L’Omnitek RM Fiber est ainsi doté d’une bonne résistance à la carbonatation, aux chlorures, aux cycles gel-dégel et aux produits chimiques. La solution de GCP Applied Technologies est composée de polymères modifiés, qui assurent une meilleure adhérence. Et elle est renforcée de fibres, afin de garantir une réparation durable sans fissures en surface. Sa consistance thixotrope permet une utilisation rapide et facile. Avec une application manuelle, de 10 à 50 mm, l’Omnitek RM Fiber bénéficie d’une résistance à la compression d’environ 40 MPa à 24 h et 80 MPa à 28 j. Il est certifié CE et conforme à la NF EN 1504-3. Groupe RGD : De multiples possibilités Le groupe RGD dispose de plusieurs solutions pour la réparation des bétons. [©RGD] Le groupe RGD dispose d’une large gamme de produits, notamment pour la réparation des bétons. Le mortier coulable à retrait compensé Exocem G3 PVA a été imaginé pour les coulées massives de structures soumises à des charges d’impact. Ainsi, il se met en œuvre dans le cadre de réparations de poutres en béton armé, de tabliers de structures de pont, d’éléments structurels exposés aux agents agressifs (pluie acide, carbonatation, sels de dégel…). Ou encore dans l’objectif de réaménager les sols spéciaux ou de remplacer des dalles arméesavec maille électro-soudée. Quant au Maxrite 500, ce mortier renforcé par des fibres synthétiques a été conçu pour la réparation des supports exposés à une grande agressivité ambiante. Il protège aussi les armatures, prolongeant ainsi, la durée de vie de la zone réparée. Sa bonne thixotropie permet une application sans coulure sur les surfaces verticales et sur les plafonds sans coffrage. Enfin, le groupe RGD propose le Ruredil X Mesh Gold. Il s’emploie pour le renforcement des structures en béton armé et en béton précontraint, y compris celles soumises à l’action du feu ou aux hautes températures. Le Ruredil X Mesh Gol est constitué d’une maille de fibres de PBO (polyparaphénylène - 2,6 - benzobisoxazole) et d’une matrice inorganique stabilisée,conçue pour rendre solidaire la maille au support de béton. Imerys Aluminates : Rapide et costaud Le Fast & Fondu d’Imerys est un mortier à prise rapide. [©Imérys] Anciennement Kerneos, Imerys dispose dans son catalogue produitsdu mortier prêt à l’emploi Fast & Fondu. La solution est préconisée pour la réparation des bétons ou la préparation de travaux. Elle est composée d’un liant à base d’aluminates de calcium. Le mortier s’adapte aux applications contraignantes, telles qu’une situation de prise et de montée en résistance rapide ou encore de travaux en milieu marin et ceux,qui nécessitentune remise en service rapide. Fast & Fondu est à l’épreuve de la corrosion, de la chaleur (jusqu’à 550 °C), des huiles et des environnements agressifs. Il affiche une résistance en compression de 2 MPa à 1 h et passe à 20 MPa à 6 h. Après le coulage et l’application, le compagnon n’a pas besoin de curer ou de couvrir le produit. Le mortier est disponible en sac papier de 25 kg.   Mapei : Rapide et costaud Le Mapegrout T60 F se distingue par sa résistance aux agressions chimiques. [©Mapei] Les mortiers de réparations structurels de Mapei se composent de deux gammes : Planitop et Mapegrout. Conformes à la norme NF EN 1504-3, de classe R3 ou R4, ces solutions sont destinées à la réparation de tous types d’ouvrages de bâtiment, travaux publics et génie civil. Elles s’appliquent manuellement ou par projection. Ces produits répondent aux exigences des différents projets et résistances chimiques. Ils présentent de multiples caractéristiques techniques : prise rapide ou normale, thixotrope, coulable ou encore fibré… Le Planitop 400 F s’illustre pour son délai de talochage réduit, qui permet des interventions plus rapides, pour sa finesse et ses performances mécaniques. Le Mapegrout T60 F se distingue par sa résistance aux agressions chimiques, notamment aux sulfates et chlorures. Il s’adapte bien aux réparations structurelles en bord de mer par exemple. Enfin, pour plus de confort d’utilisation, Mapei a optimisé ses packagings. Le Planitop 400 F bénéficie ainsi de l’ouverture Sprint, plus rapide, pratique et plus propre. Et de la technologie Low Dust pour réduire les émissions de poussières lors de la préparation du produit. Mapegrout T60 F est,quant à lui,disponible en sac plastique, résistant aux intempéries,et permettant un stockage du mortier sans protection lors de la durée du chantier. Parexlanko : Une vaste proposition Le 770 Lankorep Fin Rapide retarde la progression de la carbonatation.[©Parexlanko] Si Parex et sa marque Parexlanko sont en passe d’être rachetés par Sika, c’est pour les performances de leurs produits et la profondeur de leurs gammes. Dans la catégorie “mortier de réparation”, Parexlanko propose 3 solutions à ce propos. Le 770 Lankorep Fin Rapide est un mortier fibré à retrait compensé à prise rapide. Il est constitué de sables, de ciments spéciaux, de fibres et d’additifs. Utilisé pour la réparation des surfaces de béton, la restructuration d’ouvrages dégradés ou encore le renforcement de structures affaiblies, le mortier dispose d’une porosité très fermée,qui retarde la progression de la carbonatation. Tout comme le 732 Lankorep Structure, qui rassemble les mêmes caractéristiques d’application. Une fois mis en œuvre, ce dernier forme un film passif à la surface de l’armature, la protégeant ainsi de la corrosion. Le 732 Lankorep Structure dispose d’une résistance à la compression de 30 MPa à 1 j, puis 65 MPa à 28 j. Enfin, Parexlanko a conçu une solution spéciale pour la restauration de bâtiments anciens, ouvrages en béton et bâtiment classés Monuments Historiques. Le 734 Lankorep Patrimoine est un mortier composé de sables, de liants spéciaux, de fibres, ainsi que de chaux aérienne et d’additifs. PCI : A chaque béton sa solution Le PCI Polycret 315 conserve ses performances, grâce à son temps de prise rapide.[©PCI] Pour la réparation des bétons, PCI dispose d’une très large gamme de solutions. « Dans ce domaine, nous résonnons en fonction de la NF EN 1504 paragraphe 3, explique Alexandra Dupré, responsable marché systèmes pour la construction. Elle fixe un cadre pour l’utilisateur et explique quel mortier utiliser pour quel béton. Il faut que le produit utilisé ait des propriétés similaires au support qui va l’accueillir. »Ainsi les offres de PCI se différencient par ses fonctions, ses épaisseurs d’application et la notion de rapidité de prise. « Aujourd’hui nous arrivons à être rapide ! »A l’image du PCI Polycret 315. Ce mortier fibré de réparation structurelle (de 5 à 50 mm) conserve ses performances, grâce à son temps de prise rapide, même à de basses températures. Sa formulation ralentit l’effet de la carbonatation grâce à son pH élevé passivant l’acier. De plus, ses fibres permettent de réduire les effets du retrait initial. Le PCI Polycret 423 Rapid est aussi utilisé pour une remise en service rapide. Le PCI Polycret 317 (de 5 à 70 mm) dispose de plusieurs consistances possibles. A terme fluide, le mortier peut être utilisé en génie civil, TP, bâtiments ou en façade pour tous types de réparation. Il est résistant aux agressions, aux cycles gel/dégel et aux sels de déverglaçage. L’industriel compte aussi dans sa gamme de produits les PCI Polycret 421, PCI Polycret 327, PCI Nanocret R4 ou encore le PCI Nanocret R4 Fluid. PRB : La gamme Répar en action Le PRB TP Répar R4 PR a la particularité de bénéficier d’une prise rapide.[©PRB] Considérées comme des mortiers de classe R4, selon la NF EN 1504-3, les solutions PRB TP Répar R4 et PRB TP Répar R4 PR sont toutes deux composées de liants hydrauliques, de sables, de fibres et d’adjuvants. Leur domaine d’emploi comprend la réparation des bétons, la restructuration d’ouvrages dégradés ou encore le traitement des fissures passives. Le PRB TP Répar R4 PR bénéficie d’une prise plus rapide. Avec un début de prise à 30 mn et de fin de prise à 60 mn (à 20 °C),quand le PRB TP Répar R4 enregistre 3 h et 3 h 30 aux mêmes températures. Dans la classe R3, selon la NF EN 1504-3, PRB propose aussi le PRB TP Répar R3 PR. Ce mortier fin rapide fibré présente des résistances mécaniques élevées en compression (15 MPa à 24 h et 35 MPa à 28 j) et en flexion (3 MPa à 24 h et 9 MPa à 28 j). Il dispose aussi d’une bonne tenue en milieu agressif. RSI : Adaptable aux contraintes chantier Mise en œuvre du PSM avec ajout de gravillons, et coloré sur mesure pour se fondre dans l’existant après sablage. [©RSI] Spécialisé dans la conception, la fabrication et la vente de produits pour l’industrie routière, autoroutière et le génie civil, Route Service Industrie (RSI) propose ses propres solutions pour la réparation des bétons. Le PSMP est un mortier fibré composé de CEM III 52,5 L CE PM-ES-CP1 NF, de granulats 0/2, de fibres et d’adjuvants spécifiques. Conforme à la norme NF EN 1504-3 (classe R2), il est résistant aux milieux agressifs et ne contient pas de produit chloré. Le PSMP peut être mis en œuvre dans le cadre de renforcement de réseaux d’assainissement par projection, d’enduction des piédroits et de voûtes en ouvrages souterrains (ovoïdes, tunnels…). Ou encore dans la réparation d’éléments bétons non structurels. De son côté, le PSM dispose d’une résistance à la compression de 7 MPa à 24 h, de 30 MPa à 7 j et de 40 MPa à 28 j. Le mortier se gâche à l’eau, au malaxeur mécanique, à la bétonnière ou en machine à projeter. Il s’applique à la truelle ou projeté. Comme le PSMP, il peut être formulé sur-mesure pour répondre aux différentes contraintes de chantier, avec un ajout de retardateur/accélérateur de prise, de colorants, de colloïde, de sable 0/4 ou encore, en changeant la qualité de ciment. Saint-Gobain Weber : Option anticorrosion Weber.rep Rapide de Weber intègre une fonction anti-corrosion.[©Weber] Selon Saint-Gobain Weber, en France, 75 % des volumes de réparations structurales des bétons nécessitent un passivant pour traiter les armatures. « Une opération technique, coûteuse et chronophage,qui nécessite en effet de dégager etde nettoyer complètement les armatures. Puis, d’appliquer un passivant en couche épaisse et d’attendre une heure que le produit sèche pour enfin appliquer le mortier de réparation. »C’est pourquoi Saint-Gobain Weber a lancé le weber.rep Rapide. L’industriel intègre ainsi, la fonction anti-corrosion à ce mortier de réparation fibré de classe R4. Cette caractéristique permet de réduire la pénétration des ions chlorure (pollution, sel de déneigement…) et d’augmenter la résistance à la carbonatation du béton. Le mortier convient à tous types de réparations ponctuelles. Il est utilisable en horizontal, vertical, sous-face, en intérieur ou extérieur. Saint-Gobain Weber propose aussi le mortier fibré weber.rep Surface. Il bénéficie de 3 fonctions : anti-corrosion et réparation et surfaçage. Il est conditionné en sac de 25 kg. Sika : Une nouveauté "Swiss made" Sika propose un nouveau mortier le Sika MonoTop-310 R.[©Sika] Sika complète sa gamme de mortiers de réparation avec un tout nouveau Sika MonoTop-310 R. La solution a été imaginée pour une remise en service ultra rapide. Dédiéà la réparation des bétons en bâtiment, génie civil et ouvrage  d’art, ce mortier se glisse dans la classe R3. Il dispose d’une durée pratique d’utilisation de 15 mn et d’un temps de prise d’environ 25 mn à 20 °C. Le Sika MonoTop-310 R s’applique par passe,avec des bandes de 3 mm à 70 mm d’épaisseur. Le compagnon peut obtenir une présentation d’aspect fini et prêt à peindre à partir de 4 h de séchage. Le produit est conditionné en sac de 20 kg, qui intègre une poignée pour faciliter le transport et améliorer le confort d’utilisation. Il est aussi muni d’une ouverture facile. Sika propose d’autres mortiers de réparation conformes à la norme européenne. Qu’ils soient polyvalents (Sika MonoTop-311 FR et Sika MonoTop-410 R) ou spécifiques (Sika MonoTop-612 F, Sika MonoTop-412 N et Sika MonoTop-432 R). Technique Béton : Un mortier NF bi-composant Application du mortier Fibralchoc NV sur un angle en partie en sous face et en partie en verticale.[©Technique Béton] « Nous sommes les seuls en France à avoir un mortier NF bi-composants dans notre gamme Ravalchoc », explique David Platel, directeur technique & production chez Technique Béton. Ravalchoc est une solution de réparation de classe R4 selon la NF EN 1504-3 et selon la NF 030-Afnor Certification. Le composant A est formulé sur la base de ciment de sable et d’additifs. Le B est formé par la combinaison de résines en émulsion. Thixotropie, hautes résistances, le mortier s’adapte à de nombreux domaines d’application. La version Ravalchoc blanc peut être utilisée sur béton… blanc. « Nous avons aussi un nouveau mortier, le Fibralchoc NV. De couleur gris clair, il peut être appliqué en sous-face avec une épaisseur de 50 à 60 mm. »Ce mortier est composé de charges minérales et d’additifs, renforcé par des fibres synthétiques pour le reprofilage de surface des bétons. Il est destiné aux réparations ponctuelles. t-mix : Enrichi en résines et en fibre   Le t-mix MP2R est pompable sur de grandes longueurs (supérieures à 130 m).[©t mix] Le t-mix MP2R se présente sous la forme d’un mortier industriel fibré à projeter par voie mouillée. Le produit est enrichi en résines et fibres synthétiques. Il s’utilise pour la réparation et la réhabilitation structurale. La solution t-mix peut être mise œuvre, afin d’assurer le renforcement et la réparation d’ouvrages souterrains, le rejointoiement et le remplissage de joints d’ouvrages maçonnés et souterrains. Ou encore le confortement de voûtes, et pieds droits de réseaux d‘assainissement et le re-chemisage de galeries. Le t-mix MP2R est pompable sur de grandes longueurs (supérieures à 130 m) et bénéficie d’une bonne résistance à l’abrasion, aux milieux agressifs et aux eaux sulfatées. Les compagnons peuvent obtenir le t-mix MP2R en sacs de 25 kg en palettes de 1,6 t. Mais aussi en bigbags et en silos (pour les poids spéciaux). Un conditionnement,qui permet aux opérateurs d’optimiser leurs conditions de travail (propreté et encombrement), selon t-mix. VPI : Une offre globale Le Répatech R4 K140 peut être utilisé pour la réparation structurelle des ouvrages de Génie Civil.[©VPI] VPI dispose d’une offre globale “réparation”. La gamme s’étend du traitement de l’acier au confortement des ouvrages. Ainsi, l’industriel propose le Répastructure R3 K130. Conforme à la NF EN 1504-7, ce mortier a la particularité de pouvoir être directement appliqué sur les armatures des bétons. Composé de ciment, de charges minérales, d’adjuvants spécifiques et de fibres, il est destiné à la reprise ponctuelle ou généralisée de bâtiments et d’ouvrages d’art. Mais aussi à la protection anti-corrosion. Le produit de VPI accepte différents types de revêtement après séchage. Il s’applique à la truelle à raison de 5 à 40 mm par passe, sans coffrage. De son côté, le Répatech R4 K140 peut être utilisé pour la réparation structurelle des ouvrages de génie civil, selon la NF EN 1504-3, classe R4. Il est compatible avec un environnement agressif (de type XA3 régi par la NF EN 206/CN). Le mortier bénéficie d’une bonne résistance à l’eau de mer et aux eaux à forte teneur en sulfates. Il offre une résistance à la compression de 20 MPa à 24 h et 50 MPa à 28 j. VPI met aussi à la disposition la gamme Technica. Ces mortiers et bétons projetés par voie mouillée sont utilisés pour réparer de manière durable et conforter les ouvrages. [/abonnes]
Il y a 5 ans et 100 jours

Taillandier Architectes Associés : Villa T

Réhabiliter un logement historique typiquement toulousain en une demeure contemporaine ? Pari tenu pour les équipes de Taillandier Architectes Associés qui signent un projet de rénovation étonnant dans le quartier de Montplaisir de la Ville rose (31), où façade classique, béton et bois cohabitent en harmonie. Situé dans une zone de protection des monuments historiques, la Villa T est le fruit d’une réhabilitation d’un logement typique de la région de Toulouse : corniche, rosasses, toiture à deux pentes parallèles à la rue et façade en brique composent en effet le décor de la maison d’origine. Difficile donc de se projeter dans un logement contemporain ! Et pourtant, les architectes, qui ont pris le parti de conserver cette façade sur rue extrêmement travaillée, réussissent le tour de force de transformer cette maison de ville jusqu’alors vétuste en une résidence ancrée dans le XXIème siècle. Côté façades, deux identités communiquent. Quand celle sur rue est en partie conservée et nettoyée des éléments parasites du temps, le traitement accordé à celle donnant sur le jardin est résolument plus contemporain, où le béton fabriqué est percé de grandes baies vitrée laissant pénétrer la lumière naturelle dans les espaces de vie. La maison est pensée comme l’union de deux duplex superposés : le « duplex vie » et le « duplex nuit ». Les pièces de jour occupent en effet deux niveaux faisant le lien avec celui de la rue et celui du jardin, tandis que la partie nuit est répartie sur les deux étages supérieurs. Les espaces de vie se composent d’une cuisine ouverte sur la double hauteur surplombée d’une large pièce réunissant le salon et la salle à manger, tandis que le « duplex nuit » accueille deux chambres d'enfant au premier niveau et une suite parentale au dernier étage. Là aussi, c’est un véritable dialogue qui s’établit entre la contemporanéité du béton et la chaleur du bois. « Le contraste entre le béton lasuré et le chêne clair, met en relief la dualité de la maison, bâti historique/construction contemporaine, espace intimes/ espace muséal, espaces vie et réception/ espaces nuit et intimes. » signifient d’ailleurs les architectes. Pour ce projet, les maîtres d’œuvre se sont inspirés de grands classiques architecturaux. On retrouve ainsi une bibliothèque s’enroulant autour de l’escalier – à la trémie évidée de 15 centimètres sur la hauteur des quatre niveaux –, clin d’œil évident au savoir de l’antique Babylone ainsi qu’une rampe reliant la rue au rez-de-jardin faisant écho à celle du Guggenheim de New-York. Le rapport entre espace de vie et scénographie muséale est également une caractéristique de la réalisation. Quand le garde corps de l’escalier devient cimaise pour les peintures de Raymond Espinasse, le dépouillement des matériaux renvoie à l’univers du white cube, au sein duquel les propriétaires exposent leur mobilier de designers. Un projet qui cache son lot de surprises. Pour en savoir plus, visitez le site de Taillandier Architectes et Associés Photographies : Luc Boegly Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 100 jours

Où trouver les Zones de présomption de prescription archéologique ?

Sur l’ensemble du territoire national, le Code du patrimoine prévoit que certaines catégories de travaux et d’aménagements font l’objet d’une transmission systématique et obligatoire au préfet de région afin qu’il apprécie les risques d’atteinte au patrimoine archéologique et qu’il émette, le cas échéant, des prescriptions de diagnostic ou de fouille. Les catégories de travaux concernés sont : les zones d’aménagement concerté (ZAC) et les lotissements affectant une superficie supérieure à 3 ha, les aménagements soumis à étude d’impact, certains travaux d’affouillement soumis à déclaration préalable et les travaux sur immeubles classés au titre des Monuments Historiques (livre V, article R. 523-4). Créés par la loi du 1er août 2003 relative à l’archéologie préventive, les zones de présomption de prescription archéologique (ZPPA) se substituent aux zones de saisine instituées par la loi de 2001 qui elles-mêmes succédaient aux périmètres de protection archéologique pris dans le cadre du décret 86-192. L’Atlas des patrimoines recense des zones de présomption de prescription archéologique et des zones de sensibilité archéologique. http://atlas.patrimoines.culture.fr/
Il y a 5 ans et 107 jours

Déclaration d’ouverture des monuments historiques

Pour bénéficier des avantages fiscaux liés à l’ouverture au public de son monument, le propriétaire d’un monument historique ouvert au public est tenu de déclarer au plus tard le 29 février 2020. Le formulaire de déclaration des conditions d’ouverture pour l’année 2020 est disponible sur le site de la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE) de chaque région. Pour que l’immeuble soit considéré comme ouvert au public, il doit satisfaire les conditions fixées par l’arrêté du 27/02/2008, à savoir être ouvert à la visite : Soit 50 jours par an, dont 25 jours non ouvrables, au cours des mois d’avril à septembre inclusSoit 40 jours pendant les mois de juillet, août et septembre. https://www.entreprises.gouv.fr/tourisme/ouverture-au-public-des-monuments-historiques
Il y a 5 ans et 107 jours

Refonte et d’extension du musée d’art et d’histoire du Judaïsme

Ouvert en 1998, à l’initiative conjointe du ministère de la Culture, de la Ville de Paris et des institutions du Judaïsme, le musée d’art et d’histoire de Judaïsme (mahJ) a pris une place importante dans le paysage des institutions muséales françaises. La qualité de sa collection, sa politique d’expositions temporaires, une offre de médiation très large, une riche programmation dans son auditorium permettent au public de découvrir l’universalité des productions artistiques et culturelles issues du judaïsme. « Musée de France » installé dans l’hôtel de Saint-Aignan, conçu par Pierre Le Muet (1591-1669), chef-d’œuvre d’architecture du XVIIe siècle mis à disposition par la Ville de Paris, le mahJ est aujourd’hui présidé par Mme Dominique Schnapper, sociologue, membre honoraire du Conseil constitutionnel, et dirigé par Paul Salmona. Après deux décennies ayant permis d’accueillir plus de deux millions de visiteurs, le mahJ s’est engagé, avec le soutien du ministère de la Culture et de la Ville de Paris, dans une ambitieuse redéfinition de son parcours muséographique fondée sur un nouveau projet scientifique et culturel approuvé en 2016. Ce projet permettra de renforcer les points forts de cette institution originale dévolue au judaïsme comme fait de civilisation et ainsi de montrer l’ancrage très ancien des juifs en France, remontant à l’Antiquité dans certaines régions ; de faire connaître le processus républicain d’émancipation et d’intégration des juifs dans la nation ; de mettre en valeur l’originalité du franco-judaïsme depuis le XIXe siècle ; d’accorder une place accrue au judaïsme du bassin méditerranéen, en particulier maghrébin et levantin ; d’évoquer l’arrivée massive des juifs d’Afrique du Nord dans les années 1960 ; et de rendre compte de la vitalité du judaïsme dans la France d’aujourd’hui. Il permettra de magnifier une collection unique en Europe par sa richesse et son caractère international (France, Italie, Europe centrale et orientale, Maghreb, Levant…) et parmi les plus belles au monde ; de présenter une remarquable collection contemporaine dans un cadre mieux adapté ; et de rendre les œuvres plus accessibles grâce aux technologies les plus récentes. Il s’accompagnera d’une extension des espaces de l’hôtel de Saint-Aignan visant à augmenter les surfaces dévolues à la collection permanente et aux expositions temporaires, ainsi que celles des réserves muséales. Ce projet est à l’étude par la Ville de Paris, propriétaire de cet édifice classé au titre des Monuments Historiques et situé dans le secteur sauvegardé du Marais, afin de déterminer les contours de cette opération qui sera financée par les pouvoirs publics ainsi que par des soutiens privés et devrait être achevée à horizon 2026. Photo : Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
Il y a 5 ans et 114 jours

La cathédrale de Clermont-Ferrand examinée sous toutes les coutures

Une importante opération de restauration de la cathédrale de Clermont-Ferrand est programmée par la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes à partir de 2021, pour trois ans. Les travaux concerneront la restauration des couvertures et des terrasses des bas-côtés pour un montant estimé à 8 millions d’euros. Une étude en plusieurs volets, qui a été confiée en août 2017, à l’architecte en chef des monuments historiques a permis de constituer un bilan de connaissances sur l’état du monument. Le volet documentaire est constitué d’un relevé géométral complet de la cathédrale (ensemble de plans, coupes et élévations au 1/100e et 1/250e tiré d’après un scan et une orthophotographie) ; d’un relevé photographique de l’ensemble des espaces ; d’une nomenclature de l’ensemble des espaces de la cathédrale ; d’une base de données documentaire recensant l’ensemble des fonds archivistiques connus sur l’édifice ; d’une base de données iconographique ; d’un fonds d’archives numérisé ; d’une synthèse bibliographique et d’une synthèse historique. L’édifice a aussi fait l’objet d’un bilan sanitaire via un reportage photographique renseignant l’état actuel de l’édifice et de ses pathologies ; un tableau synthétique précisant l’état de chaque type d’ouvrage, bâti ou mobilier, espace par espace ; des planches graphiques de synthèse, niveau par niveau. Visuel : Raphaël Drizard, architecte DPLG – 2A8 SARL d’architecture/DRAC Auvergne-Rhône-Alpes/CRMH
Il y a 5 ans et 120 jours

L’exceptionnelle qualité de la chaux de SAINT-ASTIER permet de restaurer les arènes de Nîmes datant de la fin du 1er siècle

La Ville de Nîmes et l’architecte en chef des Monuments Historiques ont engagé, en 2017, des travaux de restauration de son amphithéatre, datant de 90 après J-C. Edifice le mieux conservé du monde romain en France, le travail consistait à restaurer les pierres de Barutel et de Roquemaillère utilisées pour les principaux éléments architecturaux, et la pierre de Sernhac employées pour la structure et les arches intérieures. Sous la houlette de la maîtrise d’oeuvre, deux entreprises, l’Atelier Jean-Loup Bouvier et la société Sele, ont fait appel au savoir-faire de SAINT-ASTIER premier producteur français indépendant de chaux hydrauliques naturelles de renommée mondiale. Leurs expertises fusionnées ont permis une restauration quasi chirurgicale : micro-injection pour recoller les différents épidermes des supports avec le liant Coulinex L® et le mortier Coulinex M® de SAINT-ASTIER pour le premier ; rejointoiement à la chaux colorée et la chaux pure blanche LC **** NHL 3,5, pour le second, ont permis, en 12 mois, de réparer à l’identique l’illustre monument.  
Il y a 5 ans et 121 jours

Vols et disparitions d’objets mobiliers protégés au titre des monuments historiques

Sur la dernière décennie, la baisse du nombre de faits de vols est notable pour les églises. De plus de 600 faits de vols dans les années 2000, ce chiffre oscille désormais chaque année entre 80 et 150 faits de vols sur tout le territoire. Peu d’entre eux concernent des objets mobiliers classés ou inscrits au titre des monuments historiques mais la plupart des biens pillés sont propriété publique des communes. Ces objets mobiliers relevant de la domanialité publique sont des trésors nationaux, inaliénables et imprescriptibles au sens de la législation française. Pour chaque commune, c’est une perte irrémédiable et un appauvrissement du patrimoine culturel de la Nation. Les faits de vols d’objets protégés au titre des monuments historiques sont passés de 19 faits en 2017 à 5 en 2018. 2017 : 19 faits correspondant au vol de 23 objets mobiliers (12 classés et 11 inscrits) 2018 : 5 faits correspondant au vol de 9 objets mobiliers (6 classés et 3 inscrits) Les vols signalés ont été commis en majorité dans les lieux de culte. Les objets volés relèvent principalement de l’orfèvrerie (exemples de vols plus anciens : ciboire, ostensoir, calice et patène, encensoir) ou des objets liés aux processions, à l’éclairage ou au culte (bâton de procession, chandeliers d’autel, clochette à main). Courbe : évolution des vols et restitutions entre 2010 et 1018 Source : Ministère de la Culture/DGP/SP/SDMHEP/BCPMI
Il y a 5 ans et 130 jours

Charpente de Notre-Dame : Les matériaux restent à choisir

Le choix du matériau qui servira à la reconstruction de la charpente de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris n’a pas encore été arrêté. [©ACPresse] Le choix du matériau qui sera utilisé pour la reconstruction de la charpente de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris est loin d’être tranché. C’est ce qu’a précisé le général Jean-Louis Goergelin, président de l’Etablissement public en charge de la restauration et de la conservation de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris. Ceci dans le cadre de l’émission “Le Grand Rendez-Vous”, diffusée sur Europe 1 ce dimanche 5 janvier 2020, en partenariat avec CNews et Les Echos. Et présenté par le journaliste Michaël Darmon. Le sujet de la reconstruction de la charpente et de la flèche a été abordé à la 23eminute de l’émission :   Jean-Louis Goergelin : […] Il ne faut pas l’oublier, Notre-Dame, est avant tout l’église diocésaine de Paris. Une église de culte catholique. Et il y a une mission, qui a été confiée par l’archevêque de Paris, le Père Drouin. Elle consiste à réfléchir au réaménagement liturgique. C’est tout cela que nous prenons en compte. Mais on nous dit toujours : la flèche… Michaël Darmon : La flèche, la charpente. Il faut abattre 1 000 chênes pour pouvoir le faire. Qu’est-ce que vous pouvez nous dire de concret, car ça intéresse beaucoup les Français ? Ils en parlent en permanence.  Jean-Louis Goergelin : Pour la flèche, nous allons définir le processus précis qui va permettre d’organiser la consultation qui a été annoncée. Cela nous conduira, de manière assez avancée, à l’année 2020 et nous verrons quel sera le choix de la flèche. C’est à partir ce moment-là que nous pourrons la reconstruire.  Mais pour que la flèche puisse être reconstruite, il faut qu’auparavant la charpente ait été refaite, que le toit ait été refait. Aucune n’a été reconstruite en bois… Michaël Darmon : Est-ce qu’elle sera en chêne cette charpente, comme on l’entend ? Jean-Louis Goergelin : Pour la charpente, c’est exactement la même chose. Vous avez eu un lobbying extraordinaire de la filière bois – ce qui est normal -, qui joue sa carte. Et je crois qu’un de vos confrères de la presse écrite a expliqué que “ça y est, c’était bâché”, si je puis dire et qu’on allait faire… Michaël Darmon : Et alors, c’est le cas ?  Jean-Louis Goergelin : Ce n’est pas du tout le cas, bien évidemment ! C’est un processus comparable. Il y aura étude, examen de toutes les options possibles. Et l’Etablissement public n’est pas seul. Il a un conseil scientifique, qu’il consulte, que je préside, pour prendre les avis des gens extérieurs.  Michaël Darmon : On dit que ce sera moins cher et plus rapide de reconstruire une charpente en bois… Jean-Louis Goergelin : On dit que ce sera moins cher et plus rapide sans avoir, à ce stade, étudié les autres options. Il faut donc faire les choses bien. Il faut étudier toutes les options et, le moment venu, proposer à la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture l’option qui pourrait être retenue.  Michaël Darmon : Alors que la charpente a quand même tenu depuis le XIIIe siècle… Jean-Louis Goergelin : Je sais tout cela par cœur, mais laissez-nous travailler de manière méthodique. Je vous signale aussi que, si vous regardez les cathédrales endommagées – Chartres, Reims, Nantes, Saint-Denis – qui ont toutes perdu leur charpente en bois, elles ont toutes été reconstruites, soit en fer, soit en béton. Aucune n’a été reconstruite en bois… Refaire à l’identique ?  Michaël Darmon : En même temps, les choses ont changé… Et vous, qu’est-ce que vous en pensez ? Il faut aller dans le cycle, refaire cette flèche ? Jean-Louis Goergelin : Je suis, sur ces questions-là, en tant que président de l’Etablissement public, tenu à un devoir de réserve. Je n’ai pas à exprimer publiquement sur quelles sont les options, ni sur la flèche, ni sur… Michaël Darmon : Il y a quand même une charte, celle de Venise, datant de 1964, qui impose de reconstruire à l’identique les monuments historiques qui ont été endommagés. C’est un des arguments avancés par le… Jean-Louis Goergelin : Il y a beaucoup d’arguments en faveur…  Michaël Darmon : C’est un argument fort quand même ! Jean-Louis Goergelin : C’est un argument très fort. Mais comme vous savez, ce n’est pas parce qu’il y a une charte et des arguments que la porte n’est pas ouverte à d’autres cas. Il n’y a pas que la Charte de Venise*. Vous avez autre chose. Vous avez le classement à l’Unesco de Paris Rives de Seine. Vous avez le Document de Nara**, vous avez d’autres documents qui, effectivement, militent pour une reconstruction à l’identique […].  Retrouvez l’intervention du général Jean-Louis Georgelin en totalité, ici. *La Charte internationale sur la conservation et la restauration des monuments et des sites, dite “Charte de Venise”, est un traité qui fournit un cadre international pour la préservation et la restauration des objets et des bâtiments anciens. Elle a été approuvée par le IIeCongrès international des architectes et des techniciens des monuments historiques, réuni à Venise du 25 au 31 mai 1964. **Le Document de Nara sur l’authenticité est un texte de 1994, qui fournit une compréhension plus large pour la préservation et la restauration des objets et des bâtiments anciens. Il prend en compte la diversité culturelle et du patrimoine culturel, afin d’évaluer la valeur et l’authenticité des biens culturels de manière plus objective. Il a été rédigé par 45 représentants de 28 pays, après avoir délibéré sur la définition et l’évaluation de l’authenticité, lors de la conférence de Nara, au Japon, en novembre 1994.
Il y a 5 ans et 147 jours

La Villa Maria Serena fait peau neuve

La Villa Maria construire en 1886, retrouve son lustre d’antan grâce à l’entreprise niçoise SMBR, la ville de menton et Vicat. Construite en 1886 par Charles Garnier pour la famille Foucher de Careil, la Villa Maria Serena surplombe la ville de Menton (06). Entourée de jardins, classés aux monuments historiques et connus sous le nom de « petite Afrique ». En 1947, la ville de Menton récupère la demeure qui lui a été léguée par l’ancien propriétaire, un banquier britannique. La Villa Maria Serena est aujourd’hui visitée et accueille plusieurs réceptions. La ville de Menton a engagé début 2019 un programme de restauration de l’extérieur de l’édifice, dont le ravalement des 2 000 m² de façade suite aux embruns et attaques du sel marin. C’est vers le ciment naturel prompt de Vicat que le choix s’est tourné. La composition minéralogique lui attribue des propriétés exceptionnelles : une tenue parfaite et une résistance en milieu marin, un faible retrait ainsi qu’une compatibilité avec la chaux et les supports anciens. Les opérations ont nécessité de débuter par le piquage des 2 000 m² d’enduits existants, jusqu’à la maçonnerie de pierres. La société SMBR a ensuite pu procéder à la mise en œuvre par projection mécanique des différentes couches de corps d’enduits. Un gobetis et un dégrossis à base de chaux et de ciment naturel Prompt. Une jolie couleur terre de Sienne a su redonner l’éclat et la splendeur que méritait ce splendide monument. 4,5 tonnes de ciment naturel Prompt ont été utilisé, 2000 m2 de façade à ravaler pour 12 mois de travaux. Maître d’ouvrage : Ville de Menton Maître d’œuvre : Services Techniques de la ville de Menton Entreprise : SMBR (Nice) ©Groupe Vicat
Il y a 5 ans et 147 jours

Bilan de la 2ème édition du salon ROCALIA

A l’occasion de sa 2nde édition qui s’est déroulée les 3, 4 et 5 décembre à Lyon-Eurexpo, en complémentarité avec Paysalia, Rocalia montre son positionnement de rendez-vous professionnel unique en France pour le secteur pierre naturelle. Organisé par GL events Exhibitions, avec la revue Pierre Actual comme partenaire associé, il a rassemblé 148 fournisseurs, représentant 256 marques, avec pour objectif de valoriser la filière pierre naturelle française. 29 912 visiteurs ont fréquenté Rocalia et Paysalia, soit une progression de +13,2% par rapport à 20171, et participé aux nombreuses animations proposées. Les entreprises exposantes connaissent une progression de 18,4 %, avec notamment 34% de nouveaux exposants. Les principaux acteurs du marché de la pierre (producteurs, distributeurs, constructeurs de machines…) étaient ainsi présents, qu’ils soient français ou étrangers. La dynamique Rocalia se développe également à l’international, avec 36 % de fournisseurs internationaux, venus principalement d’Italie, d’Espagne, de Belgique, du Portugal et du Maroc. Cette internationalisation se traduit également au niveau du visitorat, avec 9,28 % de visiteurs étrangers. Le Forum Rocalia, au cœur du salon, a ainsi proposé aux visiteurs des démonstrations et conférences sur des thématiques d’actualité. L’occasion de se tenir au courant des dernières nouveautés, mais également de rencontrer et d’échanger avec des intervenants experts sur les qualités de la pierre naturelle, ses applications variées et l’innovation qui est en marche dans la filière. La journée thématique du Patrimoine, organisée le mercredi 4 décembre, a également rencontré un vif succès avec une visite commentée du Grand Hôtel-Dieu de Lyon, par Didier Repellin, Architecte en Chef des Monuments Historiques, attirant architectes et collectivités. Diversité des matières, des grains, des couleurs, des veinages, des finitions… La pierre naturelle est un matériau qui séduit designers, architectes et décorateurs. Les créations de ces derniers étaient ainsi à l’honneur sur Rocalia au sein de la Rocalia Design Expo, mais aussi à travers le concours « Construire en pierre naturelle au XXIe siècle », dont les lauréats ont été récompensés, le mardi 3 décembre, sur le Forum Rocalia. GRAND PRIX – Office tourismme de Plainfaing Nature du chantier : bâtiment Maître d’ouvrage : communauté d’agglomération de Saint-dié-des-vosges Maîtrise d’œuvre : christophe aubertin architecte Entreprise de la pierre : Carrières de champenay Altan bâtiments Matériau : Grès rose de Champenay PRIX SPECIAL DU JURY ) Fontaine de la place de l’Atre Nature du chantier : aménagement urbain Maître d’ouvrage : ville d’épinal Maîtrise d’œuvre : B.E. urbicus – BLD water design Entreprise de la pierre : Graniterie de petitjean – Eurovia – Lor’espace Matériau : Granit gris bleu des vosges – Granit rouge corail de senones PRIX INNOVATION – Champagne Deutz Delas Frères Chai et Caveau Nature du chantier : bâtiment Maître d’ouvrage : cChampagne Deutz Delas Frères Maîtrise d’œuvre : C.F.Svenstedt Architectes Entreprise de la pierre : Atelier Graindorge – Stono/Printemps de la pierre – Carrières de provence Matériau : Pierre des Estaillades et de Fonvielle PRIX AMENAGEMENTS URBAINS – Aménagement d’espaces publics de Montauban Nature du chantier : aménagement urbain Maître d’ouvrage : Grand Montauban, ville de Montauban Maîtrise d’œuvre : christophe aubertin architecte Entreprise de la pierre : Dessein de ville (mandataire) PRIX BÂTIMENT – Hôtel & spa Royal Champagne Nature du chantier : bâtiment Maître d’ouvrage : privé Maîtrise d’œuvre : G.Pace Architecte Entreprise de la pierre : Rocamat Matériau : Pierre d’Euville, Pierre de Rocherons-comblanchien Rendez-vous du 30 novembre au 2 décembre 2021 à Eurexpo Lyon pour la 3ème édition de Rocalia
Il y a 5 ans et 148 jours

Notre wishlist béton de Noël

Le “Miel Béton” produit par les ouvrières installées sur le toit de la mairie de Saint-Denis (93) Noël, la période préférée des enfants. Réputée pour sa magie, cette fête est toujours un moment unique. C’est aussi l’occasion de se faire plaisir, même pour les plus grands. Ainsi, l’équipe d’ACPresse vous présente sa liste de Noël. Aménagement extérieur Porte-bougie proposé dans l’ouvrage “Béton côté jardin”. [©Camilla Arvidsson] Mariola Gluzicki, directrice générale.Le béton vous inspire et vous avez un goût pour la création ? L’ouvrage “Béton côté jardin” de Camilia Arvidsson et Malin Nilsson rassemble ces deux idées. N’ayez plus peur de mettre la main à la pâte… Ou au béton du moins, puisque c’est vous qui allez créer vos objets. Dans un monde où la décoration ne cesse d’évoluer, nous avons décidé de proposer aux adeptes de la décoration un “Esprit jardin” dès 2020.  Instant gourmandise Le “Miel Béton” produit par les ouvrières installées sur le toit de la mairie de Saint-Denis (93) Frédéric Gluzicki, directeur de publication,L’urbanisation peut-elle être synonyme d’environnement ? Si l’on regarde sous l’angle de la gourmandise, la réponse est “oui” ! Sur beaucoup de terrasses de bâtiments publics, mais aussi sur les sites de nombreux industriels du secteur du béton fleurissent des ruches. Et, avec elles, des quantités importantes de miel. Pour ces productions locales, les abeilles butinent des fleurs poussant dans les villes, dans les carrières, à proximité des usines. Les miels sont excellents et les abeilles, en pleine forme. Le “Miel Béton” résume, à lui seul, cette nouvelle approche de l’apiculture. Alors, un petit pot, sous le sapin, semble pour Frédéric, être une bonne idée… Bulles de béton Les maisons-bulles, dans les Vosges, ont été pensées par les architectes suisses Pascal Häusermann et Claude Costy. [©DR] Monique Gelot, chargée de clientèle.Monique a fait le choix d’être dans sa bulle, mais au sens propre du terme… Construites dans les Vosges, les « maisons-bulles » ont été pensées par les architectes suisses Pascal Häusermann et Claude Costy. Composées d’une structure métallique et de voiles de béton projeté, elles ont été classées sur la liste des Monuments historiques en 2015. Béton Hi-Tech Enceinte du Pavé recouverte d’un graff du Street artiste Keny Kane. [©Alienor Gasperi / KENY KANE X Le Pavé X WYVI Agency] Muriel Carbonnet, secrétaire de rédaction et journaliste.Muriel aime allier technologie et béton. Elle rêve d’avoir une enceinte connectée du Pavé sous son sapin. Imaginée par Pierre-Axel Izerable, l’enceinte n’a rien à envier aux modèles plus populaires, puisqu’elle intègre toutes les dernières technologies. Au-delà de sa structure en béton, elle est aussi unique pour son design. Le Pavé a renforcé le côté urbain de l’enceinte, en ajoutant des graffs du Street artiste Keny Kayne. Ces derniers transforment l’objet industriel en véritable œuvre d’art. Brut “Gunkanjima – L’île cuirassée”, édité par Steidl. [©DR] Sivagami Casimir, journaliste.Sivagami voudrait découvrir les photographies d’Yves Marchand et Romain Mettre dans le  livre “Gunkanjima – L’île cuirassée”, édité par Steidl. La nature a totalement repris ses droits sur l’île japonaise Ha-shima, aussi appelée Gunkan-jima. Laissant l’ouverture à d’insolites photographies. L’île fait aussi partie des décors les plus impressionnants du film “Skyfall”, opus de la saga James Bond En images “Photographier l’architecture” édité par Pyramyd. [©Les éditions Pyramyd et Stéphane Asseline] Nadia Zanoun, responsable des abonnements.Nadia souhaite découvrir le travail de photographes. Ainsi, 15 d’entre eux sont à l’œuvre dans le livre “Photographier l’architecture”, édité par Pyramyd. A l’initiative de Karine Guilbert, cet album met en avant le travail de ces artistes de l’ombre, qui exercent la photographie d’architecture.  Sous les feux de la rampe Lampe “Eureka” de Déclik Déco. [©Déclik Déco] Léa Seroux, assistance de gestion.Léa voudrait éclairer son bureau avec la lampe “Eureka” de Déclik Déco. Cette dernière, posée sur son support en béton, est bien plus qu’une lampe, c’est un objet décoratif. Instant détente Fauteuil “Dumbo” en béton de Rendez-vous Déco. [©Rendez-vous Déco] Anthony Saintomer, assistant communication digitale.A la recherche d’originalité dans les objets du quotidien, Anthony pense avoir trouvé son bonheur grâce au fauteuil “Dumbo” en béton de Rendez-vous Déco. Créé dans un esprit scandinave, ce dernier trouvera facilement sa place dans votre intérieur et sera un atout majeur pour habiller votre espace. Gros bras Biceps en béton. Sid Lamara, responsable de clientèle.Sportif dans l’âme, Sid en veut toujours plus… C’est pourquoi, il espère cette année, obtenir des biceps et des fessiers en béton.
Il y a 5 ans et 161 jours

Charles-Henri Besnard : Les débuts de la préfabrication

Né en 1881, Charles-Henri Besnard a été élève à l’Ecole des Beaux Arts de Paris dans l’atelier André et dans le cabinet de Paul Gout (1852-1923). [©Fonds Besnard. CNAM/SIAF/Cité de l’architecture et du patrimoine/Archives d’architecture du XXe siècle] En 1919, à l’occasion de la Foire de Paris, Charles-Henri Besnard présente, pour la première fois au grand public, une maison préfabriquée en ciment armé. [©Fonds Besnard. Cnam/SIAF/Cité de l’architecture et du patrimoine/Archives d’architecture du XXe siècle] On voit ici les premiers panneaux préfabriqués d’une maison. [©Fonds Besnard. Cnam/SIAF/Cité de l’architecture et du patrimoine/Archives d’architecture du XXe siècle] La carrière de Charles-Henri Besnard est avant tout marquée par sa formation rationaliste auprès d’Anatole de Baudot. Après la Première Guerre mondiale, il est, en collaboration avec l’ingénieur Julien-Pierre-Bertrand Bessonneau, le précurseur de la construction préfabriquée. C’est en 1917 qu’il dépose au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) un brevet d’invention relatif au “procédé de construction rapide d’habitations par l’emploi de matériaux en ciment armé préalablement préparés en série”. En 1919, à l’occasion de la Foire de Paris, Charles-Henri Besnard présente, pour la première fois au grand public, une maison en ciment armé. Montée en 11 jours sur l’Esplanade des Invalides, cette maison est la première habitation préfabriquée. Un procédé au service d’une église C’est l’édification de l’église Saint-Christophe-de-Javel qui permet à l’architecte de faire la démonstration marquante de son nouveau système de construction. [©Commons.wikimedia] Entièrement en béton armé, l’église Saint-Christophe-de-Javel est constituée d’éléments fabriqués et moulés à pied d’œuvre. [©Fonds Besnard. Cnam/SIAF/Cité de l’architecture et du patrimoine/Archives d’architecture du XXe siècle] C’est pourtant l’édification, en 1926, de l’église Saint-Christophe-de-Javel qui lui permet de faire la démonstration marquante de son nouveau système de construction. Entièrement en béton armé, l’édifice est constitué d’éléments fabriqués, moulés à pied d’œuvre et montés par l’entreprise Fourré et Rhodes. Occupant l’emplacement d’une chapelle en bois élevée en 1864 et détruite en 1920, les plans de l’église datent de 1921-1922 et le chantier de construction et de décoration s’échelonne de 1926 à 1934. En raison de la proximité des usines de construction automobile Citroën à Javel, l’église est placée sous la protection du Saint-patron des voyageurs. Son fronton est orné d’une statue de Saint-Christophe réalisée en béton par le sculpteur Pierre Vigoureux.  Charles-Henri Besnard mène également une carrière active en tant qu’architecte en chef des Monuments historiques, à partir de 1920. Débutant dans le cabinet de Paul Gout, il est chargé des Pyrénées-Atlantiques, des Landes, de la Dordogne, de l’arrondissement de Rambouillet, de l’Ecole militaire à Paris (en 1937), du Cher, de Carentan et de Saint-Côme-du-Mont (Manche) en 1945. Il restaure ainsi et construit de nombreux édifices, publics et privés et applique ses procédés dans la construction de nombreux ouvrages, parmi lesquels l’hôpital de Saint-Quentin, l’office national du tourisme sur les Champs Elysées ou la chocolaterie Poulain à Blois (actuelle Ecole nationale du paysage de Blois). Un legs, un mécénat Après la Première guerre mondiale, l’architecte se marie à Germaine de Quelen (1885-1977), issue d’une grande famille. Via un legs universel à sa mort, cette dernière décide de confier ses biens au Cnam, dans le but de créer une fondation qui honore la mémoire de son époux et qui aide l’innovation dans la construction. Une fondation intitulée “Fondation Germaine et Charles Henri Besnard de Quelen pour l’innovation dans la construction” est créée en 1980. Fin 2012, une équipe est ensuite nommée sous la présidence de Francis Guillemard, afin de donner une dynamique nouvelle, en lançant un Grand Prix de l’Innovation du “Mécénat Besnard de Quelen. L’innovation dans l’art de bâtir”. Muriel Carbonnet
Il y a 5 ans et 163 jours

A la Rochelle, le plus vieil hôtel de ville de France renaît de ses cendres

"A l'identique, mais en neuf", le maire de la Rochelle inaugure son hôtel de ville ravagé par les flammes en 2013, une restauration minutieuse, mais avec consolidation au béton, menée par l'architecte en chef des Monuments historiques Philippe Villeneuve, comme une répétition avant Notre-Dame de Paris.
Il y a 5 ans et 165 jours

Pierre-Antoine Gatier élu à l’Académie des beaux-arts (section d’architecture)

Durant la séance plénière du mercredi 20 novembre 2019, l’Académie des beaux-arts a élu PierreAntoine Gatier au fauteuil précédemment occupé par Paul Andreu (1938-2018) dans la section d’architecture. Une élection qui devra être soumise dans les prochains jours à l’approbation de Monsieur le Président de la République, protecteur de l’Académie.  Pierre-Antoine Gatier © Jean-François Robert Né en 1959, Pierre-Antoine Gatier est architecte. Il est diplômé de muséologie à l’École du Louvre en 1983 et de l’École de Chaillot en 1987. Major du concours d’architecte en chef des monuments historiques en 1990, il crée son agence l’année suivante. Il débute sa carrière dans le département de la Marne et de la Haute-Marne. Il produit l’étude préalable sur les Halles de Reims (1929), vaste structure de ciment armé qui ouvre son intérêt pour la conservation de l’architecture du 20ème siècle et des patrimoines les plus récents. Il poursuit cette recherche dans le département des Alpes-Maritimes en 1999 où il est en charge de la restauration d’œuvres emblématiques de villégiature, de la Villa Kerylos à la Villa E-1027. Il manifeste son attachement aux réalisations modernes en béton armé du 20ème siècle, caractérisées par l’expérimentation et une constante évolution des modes de mises en œuvre, renouvelant les pratiques de restauration. Son agence compte 20 collaborateurs, architectes, architectes du patrimoine, architecte-ingénieur, historiens de l’art, paysagiste qui participent à l’élaboration des projets de restauration et de mise en valeur de grands monuments comme le Domaine de Chantilly, propriété de l’Institut de France, la Villa Médicis, siège de l’Académie de France à Rome, la Bourse de Commerce et l’Opéra Comique à Paris. Soucieux de transmettre son engagement sur les nouveaux patrimoines, il intervient également dans les universités et colloques en France et à l’étranger. Il effectue des missions à l’étranger comme à la Nouvelle-Orléans après l’Ouragan Katrina en 2005, pour le Ministère de la Culture et de la Communication
Il y a 5 ans et 172 jours

Sauvé des eaux ! Récit de chantier au fort de la Conchée

Œuvre majeure de Vauban, le fort de la Conchée protège Saint-Malo depuis le 17e siècle. Fortement touché par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, l’association La compagnie du fort de la Conchée œuvre depuis 1988 à la restauration de la forteresse militaire. La trentième année de travaux a permis la restitution de l’entrée sud. Au milieu des eaux Difficile d’accès, isolé, le fort est soumis aux fortes mers et aux vents violents. « C’est un milieu marin, très corrosif, les matériaux sont soumis à rude épreuve, y compris les téléphones portables », explique Olivier Weets, Architecte en chef des Monuments historiques. Les faîtages et mortiers de scellement sont particulièrement sollicités. En cas de forte mer, les vagues atteignent la couverture du bâtiment, c’est pourquoi il faut bien veiller à la protection du chantier, protéger les arases par exemple pour éviter toute pénétration d’eau. Cette situation nécessite une logistique de chantier assez lourde. Les matériaux ainsi que l’eau sont acheminés par héliportage. « Tout est arrivé en une journée, raconte Benoît Rochard, cogérant de l’entreprise de couverture éponyme, les éléments de charpente ainsi que les ardoises spécialement conditionnées par petites palettes, l’hélicoptère ne pouvant porter que 600 kg à la fois. » Plus de vingt trajets ont donc été entrepris ce jour-là. Un chantier Monuments historiques Classé au titre des Monuments histo­riques depuis 1984, le fort est en partie restitué à partir de plans anciens du 18e siècle. Le logis a fait l’objet l’été dernier de travaux de maçonnerie, de sculpture, de charpente et de couverture. « Nous avons posé 80 m2 pour composer la nouvelle couverture du logis », déclare Benoît Rochard. « La qualité de l’ardoise doit être excellente, cette exigence est liée aux Monuments historiques, ajoute Olivier Weets, l’ardoise très épaisse, de 9 mm environ, est clouée sur volige avec des clous carrés et crantés. » Sur les versants de la toiture, des lucarnes ont été créées. La partie en abside, arrondie, est la plus technique à réaliser : couverture régulière, brouillée et taillée de biais, la précision est de rigueur pour allier esthétisme et efficacité de l’étanchéité. « C’est un chantier atypique et emblé­matique pour nous, Malouins, confie Benoît Rochard, c’est une grande fierté d’être intervenu sur le fort. » En cas de forte mer, les vagues atteignent la couverture du bâtiment. L’ardoise très épaisse, de 9 mm environ, est clouée sur volige avec des clous carrés et crantés.  ©Patrice Benoist  Des lucarnes ont été créées sur les versants de la toiture. ©Patrice Benoist  Des conditions de travail singulières Les deux couvreurs sont intervenus en juillet et en septembre : déposés par navette le lundi matin, ils travaillaient et vivaient au fort jusqu’au jeudi soir. Bernadette Benoist, membre de La compagnie du fort de la Conchée, commente : « Les ouvriers dorment dans les logis, sous tente, pour se protéger de l’humidité et de la poussière. Exerçant depuis trente ans maintenant, les entreprises sont désormais aguerries quant aux conditions de vie sur le fort. C’est un plaisir de travailler avec des professionnels passionnés par leurs métiers et qui savent s’adapter à ces contraintes si particulières. » Partie en abside, arrondie : couverture régulière, brouillée et taillée de biais. ©Patrice Benoist  Entreprise de couverture : A. Rochard & Fils rochard-couverture.com Ardoises : Cupa Pizarras cupapizarras.com/fr
Il y a 5 ans et 177 jours

Le cloître des Chartreux de l’Université Toulouse Capitole réhabilité

En plein coeur du centre-ville, sur le campus de l’Université Toulouse Capitole, le cloître des Chartreux a retrouvé sa stature. Érigé lors des guerres de religion au XVIIe siècle, le cloître toulousain est redevenu un lieu de vie universitaire, où des milliers d’étudiants révisent leurs examens à l’ombre des arches. Propriétaire de ce cloître inscrit au titres des monuments historiques, l’Université Toulouse Capitole a conduit sa réhabilitation dans le cadre de son vaste projet d’amélioration de la qualité de vie sur son campus, avec un soutien financier de la French Heritage Society. Les travaux se sont déroulés travée par travée en décapant le sol pour permettre les travaux de maçonneries en élévation, de charpente et couverture en toiture et de déplacement d’échafaudage demi travée par demi travée. Ainsi, le chantier a démarré par la travée Nord, suivi par la travée Est pour finir par la travée Sud. Ces travaux ont été fait simultanément sur la face jardin du cloître et sur la face galerie qui séparait les arcatures des cellules des moines (Chartreuses). Les façades ont été traitées avec un enduit couleur sable et un badigeon couleur brique pour rappeler les anciennes arcatures en voute d’arête. Les études historiques et architecturales sur des édifices en briques des XVIe-XVIIe et XVIIIe siècles ont montré -par des analyses stratigraphiques que la brique n’est pas destinée à rester apparente mais recouverte d’un lait de chaux, d’un badigeon ou d’un enduit qui protège la surface tout en l’unifiant. Les chemins de traverse aménagés. Les sols sont traités au droit des maçonneries par un revêtement en pierres naturelles de provenance locale (Lacaune dans le Tarn). Le calepinage en sol présente un débord de part et d’autre des arcades afin d’écarter les eaux de ruissellement et de surface des pieds des maçonneries, évitant ainsi tout affouillement et dégradation des parties maçonnées enterrées. Les arcades du Cloître sont soulignées par des encastrés au sol sous chacune 46 arcatures en position désaxée émettant une lumière blanc chaud en contre-plongée. L’implantation de spots au sol à la naissance des arcatures met en valeur l’intérieur des tableaux, la naissance et l’arrondi de l’arcature, arc surbaissé ou anse de panier. Les allées de circulation piétonnes périphériques sont sécurisées par une lumière régulée issue de sources leds implantées sur des mâts de faibles hauteurs (4m) et à l’esthétique sobre et contemporaine. Architectes : Philippe Witt et Hervé Rodriguez Photo : Université Toulouse Capitole
Il y a 5 ans et 182 jours

Notre-Dame : selon le CNOA, Georgelin doit "entendre" Villeneuve

NOTRE-DAME DE PARIS. Dans un courriel diffusé ce vendredi 15 novembre, Denis Dessus souligne la voix "pertinente et éclairée" de l'architecte en chef des monuments historiques chargé de la reconstruction de Notre-Dame de Paris. Deux jours plus tôt, le général Georgelin, missionné par l'Elysée pour piloter cette opération, avait prié Philippe Villeneuve de "fermer sa gueule."
Il y a 5 ans et 200 jours

Monuments historiques en zone rurale: pas exonération partielle d'IFI

L'Assemblée a rejeté une exonération partielle d'impôt sur la fortune immobilière (IFI) pour les propriétaires de certains monuments historiques en zone rurale.
Il y a 5 ans et 206 jours

Plan d’action « Sécurité cathédrales »

Le ministère de la Culture est propriétaire de 89 édifices de cultes, dont 87 cathédrales. Il vient de réaliser un état des lieux des systèmes de sécurité et a proposé un plan « sécurité cathédrales », doté de 2 millions d’euros qui viennent en plus des crédits consacrés l’an prochain à leur conservation et à leur restauration. L’objectif de ce plan d’action, élaboré par l’inspection des patrimoines de la direction générale des patrimoines, en lien avec la Conférence des évêques de France, est de préciser les mesures à mettre en œuvre par les différents acteurs du ministère (DRAC, Architectes des Bâtiments de France, Conservateurs des monuments historiques, etc.). Cette démarche dépasse les simples exigences réglementaires. Elle complétera l’action des commissions de sécurité qui s’intéressent principalement aux conditions d’accueil du public et permettra d’assurer un suivi de l’ensemble des cathédrales. Ces dispositions porteront sur 8 axes : – limiter les risques d’éclosion en portant une attention toute particulière aux installations électriques et aux procédures mises en œuvre à l’occasion de travaux, en particulier par point chaud. – réduire les risques de développement et de propagation d’un sinistre par la mise en place de dispositions constructives, techniques et organisationnelles adaptées aux spécificités de chaque édifice ; – faciliter l’action des sapeurs-pompiers – entretenir des relations privilégiées avec les services de secours ; – encadrer les conditions d’exploitation des différentes activités notamment dans le cadre culturel de manière à garantir la sécurité du public et à clarifier les responsabilités de chacune des parties ; – réduire les conséquences d’un sinistre par la mise en place notamment d’un plan de sauvegarde des biens culturels ; – renforcer la formation des acteurs sur les enjeux de sécurité incendie ; – mettre en place des outils de gestion et des mesures organisationnelles.
Il y a 5 ans et 206 jours

Les rubans du patrimoine 2020 : participez à la 26e édition !

Lancé en 1994 sous le nom de « Villes et Villages gagnants », le concours les rubans du Patrimoine distingue et récompense des communes et intercommunalités ayant réalisé des opérations de rénovation ou de mise en valeur de leur patrimoine bâti. Les rubans du Patrimoine 2020 sont organisés dans le cadre d’un partenariat entre : la Fédération Française du Bâtiment ; l’Association des maires de France ; la Fondation du patrimoine ; la Fédération nationale des Caisses d’Épargne ; le Groupement Français des Entreprises de Restauration de Monuments Historiques. Participez à la 26e édition des rubans du Patrimoine !  Le concours est doté de 15000 €, répartis par le jury entre les lauréats nationaux. Toutes les communes lauréates reçoivent un diplôme et une plaque à apposer sur le bâtiment rénové, remis lors d’une cérémonie organisée par les partenaires en présence des médias. Vous êtes maire ou président d’une intercommunalité. Vous avez entrepris des travaux de restauration du patrimoine bâti de votre commune. Les travaux ont été réalisés par des entreprises du bâtiment. Les édifices rénovés ont plus de 50 ans. Les travaux faisant l’objet du dossier se sont terminés entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2019 Envoyez votre dossier complet avant le 31 janvier 2020 ! En savoir plus : – Découvrez les lauréats de l’édition 2019 – Participer au concours – www.rubansdupatrimoine.ffbatiment.fr
Il y a 5 ans et 210 jours

L'Assemblée rejette une exonération partielle d'IFI pour les monuments historiques en zone rurale

L'Assemblée a rejeté jeudi une exonération partielle d'impôt sur la fortune immobilière (IFI) pour les propriétaires de certains monuments historiques en zone rurale, le gouvernement estimant que créer une niche fiscale n'est pas la "bonne arme" pour aider le patrimoine.
Il y a 5 ans et 232 jours

Hôtel de luxe au bord des voies ferrées

Le groupe spie batignolles est parvenu à positionner un hôtel haut de gamme en bordure de voie au cœur de la Gare de l’Est et participer à transformer tout un quartier grâce notamment à l’aménagement d’un vaste jardin public de 2 600 m². La structure de l’hôtel s’appuie sur 280 boîtes à ressort, permettant d’isoler le bâti des vibrations générées par la circulation des trains. Les nuisances sonores ont été traitées grâce à l’installation de 2 parois de doubles vitrages entre autres équipements garantissant un confort acoustique intérieur optimal. En effet, l’hôtel étant situé au-dessus de la ligne 4 du métro et à côté des rails des trains au départ de la Gare de l’Est, la nuisance sonore a constitué un enjeu majeur. Implanté à proximité de constructions inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, l’architecture de l’hôtel devait être parfaitement cohérente avec celle de son environnement. De fait, l’agence SLA-Architecture a imaginé un bâtiment valorisant le béton et le vitrage. Le jardin public de la ville se situant sur la toiture de l’hôtel, celle-ci devait être précisément pensée et réalisée pour supporter un volume important de terre puisque le poids du jardin est supérieur à celui du bâtiment. La terre monte de 30 cm et jusqu’à 1m50 à certains endroits.
Il y a 5 ans et 235 jours

Journées du Patrimoine : acteurs publics et privés renforcent leur mobilisation

RÉNOVATION. L'édition 2019 des Journées du Patrimoine, qui se tenaient ces 21 et 22 septembre et qui ont rassemblé 12 millions de nos compatriotes, ont été l'occasion pour la Fondation du Patrimoine de lancer des appels aux dons visant à soutenir les monuments et sites historiques en péril. De son côté, le Gouvernement a initié un appel à projets destiné à soutenir les collectivités territoriales.
Il y a 5 ans et 238 jours

Le Palais idéal du facteur Cheval, "sauvé" par Malraux voici 50 ans

Au détour d'une rue de Hauterives, dans la Drôme, se cache le Palais idéal du facteur Cheval, construit par cet autodidacte visionnaire durant 33 ans et classé aux Monuments historiques il y a un demi-siècle, un anniversaire fêté à partir de vendredi.
Il y a 5 ans et 240 jours

Des initiatives pour la jeunesse durant les Journées européennes du patrimoine

Comme chaque troisième week-end de septembre, les Journées Européennes du Patrimoine ont lieu. Cette 36ème édition se déroulera les 21 et 22 septembre et le programme s’articulera autour de la thématique « Arts et Divertissements ». Une programmation enrichissante permettant de « favoriser le dialogue interculturel, promouvoir les valeurs communes ou encore faire vivre la diversité culturelle. Concernant la jeunesse, son défi est de sensibiliser la nouvelle génération à la sauvegarde du patrimoine et de lui apprendre à déchiffrer son environnement. » « Deviens un ambassadeur du patrimoine ! » Lancée à l’échelle européenne, cette opération s’adresse aux 12-18 ans. Les jeunes sont invités à adresser un texte dans lequel ils présentent leur monument ou objet patrimonial accompagné d’une vidéo ou photographie. Lues, validées puis publiées par le coordinateur national des Journées européennes du patrimoine, le lauréat remporte un voyage à Strasbourg et l’opportunité de visiter les lieux emblématiques de la ville.     Le patrimoine en met plein la vue : Levez les yeux ! ©Playground Paris Nouveauté de cette année pour nos écoliers : une sortie culturelle « Levez les yeux ! ». Orchestrée par le Ministre de la Culture et le Ministre de l’Education Nationale, cette initiative a pour but d’éveiller la jeunesse à la compréhension du monde par le biais de l’Art. Les élèves partiront avec leurs enseignants à la à la découverte de sites patrimoniaux, évoluant entre monuments historiques et architecture contemporaine. Ces journées de sensibilisation auront lieu le 20 septembre et 18 octobre.
Il y a 5 ans et 241 jours

Journées du Patrimoine : Les lieux à ne pas manquer !

Ce week-end du 21 et 22 Septembre se tiendra les Journées du Patrimoine. Ainsi, notre rédaction vous a concocté un programme à ne surtout pas manquer. Avis aux jeunes ! Palais d’Iéna [©ACPresse] La jeunesse est à l’honneur en 2019. Elle pourra découvrir gratuitement la diversité et la richesse culturelle ou architecturale de sa région. A l’origine de cette démarche, les Conseils d’architecture d’urbanisme et de l’environnement (CAUE), qui ont développé le projet “Les Enfants du Patrimoine”. Dans ce cadre, un partenariat a été monté entre le Conseil économique, social et environnemental (Cese) et le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE). Celui-ci permettra aux élèves de Villeneuve-La-Garenne (92) et d’Argenteuil (95) de visiter le Palais d’Iéna, le vendredi 20 septembre prochain. Il s’agit du seul palais républicain construit en béton. Mais pas de jaloux, le palais sera ouvert à tous le 21 et 22 septembre. En clair ! Coupole en béton dit translucide [©Yassine Kébir] Continuons notre tour d’horizon à Vincennes (94). Vous aurez la chance de retrouver une exposition originale. L’Hôtel de ville de Vincennes vous accueillera sous ses coupoles remarquables composées d’une association de verre sous forme de pavés et de briques, ainsi que de poutrelles en béton armé. Bien qu’inattendu, cet édifice est issu de deux périodes de construction bien distinctes, le Néo-Renaissance et l’Art Déco. Ce qui fait de lui un monument à découvrir… Ça coule de source ! Chantier Naval de la Haute-Seine [©ACPresse] Symbole de Paris, les Bateaux Mouches constituent une des attractions préférées des touristes. Vous allez avoir l’opportunité de découvrir la manière, dont ils sont construits. Le Chantier Naval de la Haute-Seine ouvrira les portes de son immense atelier, à Villeneuve-le-Roi (94). Au-delà de la construction des Bateaux Mouches, la société se charge, depuis 1919, de la mise en service et de la réparation des bateaux, des pontons et des passerelles. C’est donc grâce à un véritable savoir-faire que ces biens uniques voient le jour. À en couper le souffle ! Château de Ray-sur-Saone [©Comité régional du tourisme Bourgogne Franche-Comté] Notre patrimoine ne se résume pas qu’aux alentours de notre chère capitale. Faisons un tour du côté de Ray-sur-Saône (70). Gaël Robin, architecte du patrimoine, vous accueillera pour une visite du chantier du château de Ray-sur-Saône.L’occasion pour vous d’en savoir plus sur les différentes étapes de construction d’un monument historique. Le site a été imaginé sur un éperon rocheux, prenant une part importante sur le paysage raylois. Le domaine est classé Monument historique. Les barquettes marseillaises ! Fort de Saint Jean, Marseille [©Edwige Lamy] A Marseille (13), la Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille Provence vous offre la possibilité de naviguer à bord d’une barquette marseillaise, afin de découvrir le patrimoine du Port de l’Anse de la Réserve et ses environs. Ces barquettes sont, pour la plupart, recensées Bateaux d’intérêts patrimonial (BIP). Parmi ces barquettes, la Saint-Anne ainsi que la Marie-Louise font l’objet d’un classement au titre des Monuments historiques. Ces visites, de 20 à 25 mn, vous offriront de découvrir plusieurs lieux emblématiques de la ville. Elles débuteront au port de l’Anse de la Réserve, avant d’arriver dans un premier temps à l’entrée du vieux port vers la mairie. Ensuite, vous naviguerez jusqu’au Mucem, s’en suivra le Fort Saint-Jean, puis le Pharo. Enfin, vous terminerez votre visite par le chantier naval Borg. Ce dernier, récompensé par de nombreux titres, participe en grande partie à la “survie” du patrimoine des barquettes depuis 1956. Une église en béton ! Vue intérieur prise du clocher de Notre Dame du Raincy (©Notre Dame du Raincy) Dans un tout autre style, intéressons-nous à l’église Notre-Dame du Raincy (93), qui vous ouvrira ses portes à l’occasion de ces journées. Le Raincy vous propose d’en apprendre plus sur l’histoire des frères Perret, et notamment, sur l’architecte Auguste Perret, qui a imaginé ce lieu emblématique. Sa particularité… être la première église au monde à avoir été réalisée en béton armé. Ce choix est une conséquence d’un budget restreint. Malgré cette contrainte, le monument est aujourd’hui reconnu comme une référence architecturale. 
Il y a 5 ans et 241 jours

Industries en héritage Auvergne-Rhône-Alpes, un ouvrage à découvrir aux Éditions Lieux Dits

L’industries en héritage (Auvergne-Rhône-Alpes) par l’Inventaire du patrimoine de la Région Auvergne-Rhône-Alpes est un ouvrage reprenant les sites emblématiques de la région. Encore en activité, en attente d’une réaffectation ou déjà reconvertis, les sites emblématiques de la région Auvergne-Rhône-Alpes présentés dans cet ouvrage racontent la richesse et la diversité de son histoire industrielle. Datant du XVIIe siècle aux années 1990, ils sont autant d’invitations à traverser le temps et d’héritages pour les générations futures. Les visages de ce patrimoine sont d’abord multiples par les activités qu’ils ont autrefois incarnées (mine, passementerie, soierie, décolletage, armurerie, tannerie, énergie…). Ils permettent ensuite d’apprécier au fil des siècles la continuité ou la réversibilité de certaines industries, comme la cartoucherie de Bourg-lès-Valence, le puits Couriot, la fonderie de Vénissieux, Renault-Truck, les Soieries Bonnet, les usines et cités Michelin… Cet héritage matériel, qui possède ses propres qualités graphiques, soulignées ici par la photographie, peut aussi servir de point d’appui aux architectes ou paysagistes contemporains (Michel Corajoud, Patrick Bouchain, Reichen et Robert, Philippe Prost…) lorsqu’ils sont invités à réinventer ces lieux, à faire dialoguer les images du passé et la projection symbolique d’un avenir. Si certaines traces laissées par les activités passées sont vouées à l’effacement, d’autres connaissent une nouvelle vie grâce aux dispositifs de protection au titre des Monuments historiques et aux démarches de reconversion. Leur histoire, ferment d’une identité et d’une mémoire collectives, invite à une réflexion sur le devenir de ces espaces et sur la relation que nous entretenons avec cet héritage pluriel.
Il y a 5 ans et 245 jours

Le "rendez-vous avec l'Histoire" d'Antoine-Marie Préaut

LES SAUVEURS DE NOTRE-DAME. Après avoir récompensé d'un trophée d'honneur les professionnels de la construction ayant participé au sauvetage de Notre-Dame de Paris, Batiactu vous livre une série de portraits de certains de ces acteurs. Premier épisode avec la maîtrise d'ouvrage, Antoine-Marie Préaut, chef du service de la conservation régionale des monuments historiques de la Drac Île-de-France. Il témoigne sur ce que signifie gérer la maîtrise d'ouvrage d'un chantier exceptionnel comme celui-ci.
Il y a 5 ans et 246 jours

Charpentier - Travaux de restauration au château de Carrouges

Le château de Carrouges est en restauration ! Découvrez les coulisses de ces travaux d’envergure grâce aux vidéos réalisées par Studio Sherlock, agence de production audiovisuelle et transmédia, experte et spécialisée dans la valorisation des chantiers de restauration des monuments historiques.