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(24682 résultats)
Il y a 2 ans et 312 jours

Supervan et la CAPEB Grand Paris s’allient pour faciliter la digitalisation des artisans

Après le récent lancement de sa marketplace « Breek » dédiée à l’achat express de matériaux de construction, Supervan annonce un partenariat stratégique avec la CAPEB Grand Paris. Supervan renforce ainsi ses liens avec les artisans français dans l’objectif de faciliter leur transformation digitale, mais également de fluidifier les processus d’approvisionnement de matériaux sur site. En parallèle, […]
Il y a 2 ans et 312 jours

Les projets aux abords du périphérique parisien réexaminés

Par un texte demandant "que soient encore améliorés et réexaminés les projets d'aménagement prévus aux abords et au-dessus du périphérique", l'exécutif municipal a rallié les écologistes qui réclamaient un moratoire sur les constructions à moins de 150 m de l'axe.Ces dernières années, "des dizaines de projets sont sortis de terre, ils vont dans le sens inverse de nos objectifs", avait fustigé Emile Meunier (EELV), pour qui la future "ceinture verte" vantée par Mme Hidalgo "devient grise comme le béton".Outre la nécessité de ne pas "exposer des personnes à des niveaux élevés de pollution", "on ne peut pas sacrifier la nature pour quelques m2 de bureaux", a ajouté l'élu écologiste, rappelant l'abattage de plus de 70 arbres porte de Montreuil.Autres alliés de Mme Hidalgo, les communistes se sont abstenus, Nicolas Bonnet-Oulaldj estimant qu'un moratoire équivalait à une "double peine pour les quartiers populaires" en attente de services publics.A l'horizon 2030, Mme Hidalgo entend réserver une voie du périphérique aux bus, taxis et covoiturage, une mesure qui suscite l'opposition de la présidente de droite de la région Valérie Pécresse et une forte réserve du préfet de police Didier Lallement.Depuis un rapport d'élus parisiens en 2019, la majorité de gauche a été "incapable de créer les conditions de la concertation" avec "les collectivités territoriales, la région et l'Etat", a taclé la députée MoDem Maud Gatel."Le travail de concertation va se poursuivre dans les prochains mois et années", notamment via un "grand débat" sous l'égide de la Commission nationale du débat public (CNDP), a répondu l'ex-candidate du PS à la présidentielle.Jean-Baptiste Olivier (LR) a réclamé la couverture de l'axe "partout où c'est possible" mais essuyé un refus de la part de l'adjoint (PS) à l'urbanisme Emmanuel Grégoire, pour qui cette mesure onéreuse "ne règle pas le problème" de la pollution.Interrogé par l'AFP sur l'avenir d'un immeuble-pont porte de Montreuil, qui suscite des critiques à gauche, le premier adjoint a indiqué vouloir convaincre ses partenaires "que c'est une mesure de protection pour l'immense espace vert" prévu sur cette entrée orientale de la capitale.
Il y a 2 ans et 312 jours

Franck Lirzin, auteur : « Paris n’a pas de culture climatique »

Ingénieur du corps des Mines, Franck Lirzin a été directeur exécutif de Gecina de 2017 à 2021. Il signe Paris face au changement climatique, aux Editions de l’aube. Un ouvrage prospectif, qui invite à un changement de culture du bâtiment et de la ville.
Il y a 2 ans et 312 jours

Avec le nouveau bassin d'Austerlitz, Paris veut permettre la baignade dans la Seine

CHANTIER. Le bassin, construit notamment à l'aide d'un tunnelier, permettra de retenir l'équivalent de 20 piscines olympiques en eaux de pluie. La maire de Paris, Anne Hidalgo, souhaite que les habitants retrouvent un lien plus direct avec le fleuve.
Il y a 2 ans et 312 jours

Avec Eco-rénovons Paris 2, la capitale veut tripler le nombre de copropriétés accompagnées

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE. Fort des quelque 10.000 logements en copropriétés ayant bénéficié d'Eco-rénovons Paris, l'équipe municipale menée par Anne Hidalgo lance une deuxième édition, avec des moyens triplés et une incitation à l'utilisation de matériaux biosourcés.
Il y a 2 ans et 313 jours

La solution de rénovation Réno VMC-Gaz de Cheminées Poujoulat récompensée par un Award de l'Innovation

Le Grand Jury a également accordé une mention spéciale à Cheminées Poujoulat dans la catégorie transversale « Bien Vivre dans la Ville en 2050 » pour cette solution d'adaptation aux installations VMC gaz. La remise des prix se déroulera lors de la prochaine édition du salon Interclima du 3 au 6 octobre 2022, qui fera son retour à la Porte de Versailles à ParisSeule solution sur le marché pour le remplacement d'un appareil VMC-Gaz par une chaudière performante (THPE) à condensationPlusieurs centaines de milliers de logements collectifs sont équipés de chaudières gaz sur VMC-Gaz en France, un équipement en vogue dans les années 1980.Depuis septembre 2015, la Directive européenne Éco-conception exige un rendement de plus en plus élevé pour les équipements gaz, imposant le recours à l'installation de chaudières à condensation.Mais avec un problème de taille à résoudre pour les professionnels : adapter les anciens conduits de VMC-Gaz qui ne supportent pas les effets induits des générateurs THPE.Déjà fort de plusieurs solutions permettant la rénovation et l'adaptation des conduits collectifs et individuels, qu'il s'agisse de l'évacuation des produits de combustion ou de la ventilation (Airflue Rénovation, Rénoshunt, 3CE P Multi+), Cheminées Poujoulat dévoile une nouvelle innovation : Réno VMC-Gaz.Ce système, unique en son genre à ce jour, permet de remplacer un appareil VMC-Gaz peu performant par une chaudière THPE à condensation dans les logements collectifs, en vue de réaliser des économies d'énergie.Il est constitué de conduits de fumées individuels en acier inoxydable et d'un terminal monté en toiture sur chaque colonne d'évacuation pour évacuer les produits de combustion et fournir l'extraction d'air nécessaire à la ventilation des logements.Réno VMC-Gaz est une solution brevetée en attente d'une validation d'ATEx.Facilité et rapidité de mise en œuvreRéno VMC-Gaz se distingue également par le fait que le système s'appuie sur le cadre technique existant.À la clé : des travaux limités, une vitesse de mise en œuvre réduite et moins de gêne pour les habitants. Et bien entendu, la VMC est conservée dans les logements.Dernier atout : l'installation peut être individualisée, logement par logement, un facteur primordial dans le cadre d'une copropriété !Réno VMC-Gaz sera disponible à partir de fin 2022.Une innovation à découvrir sur le stand de Cheminées Poujoulat - Pavillon 3 / Stand F112 - lors du salon Interclima du 3 au 6 octobre 2022, ainsi que sur l'espace Innovation Batimat situé au coeur de Pavillon 1.
Il y a 2 ans et 313 jours

L'architecte Rudy Ricciotti lauréat du futur "musée du Grand Siècle" à Saint-Cloud

Outre le Mucem, M. Ricciotti est connu pour avoir réalisé le stade Jean Bouin à Paris et le département des arts de l'Islam du Louvre à Paris.Ce projet de musée, financé par ce département, dans l'ancienne caserne royale du parc de Saint-Cloud, a été initié suite à la donation de l'ancien patron du Louvre Pierre Rosenberg, grand collectionneur d'oeuvres d'arts, en grande partie du XVIIe siècle.Le projet prévoit la restauration à l'identique des deux bâtiments principaux de la caserne royale et la construction d'un nouvel édifice, avec un espace d'expositions.Le musée "abordera la société du 17e siècle par le biais de tous les arts et tous les médias dans tous ses aspects y compris ceux qui fâchent", a précisé l'universitaire Alexandre Gady, directeur de la mission de préfiguration du musée, citant notamment le Code noir qui autorisa la France à utiliser des esclaves dans ses colonies.Le musée présentera des dessins, peintures, sculptures, mobiliers, gravures, médailles et objets d'art un panorama complet de la civilisation française du XVIIe siècle, entendu comme une période longue, allant d'Henri IV à la Régence (1589-1723).Le chantier doit débuter au printemps 2023, avec une ouverture du musée au public prévue en 2026.
Il y a 2 ans et 313 jours

Actiu, lauréat du prix de l’innovation 2022 Préventica !

Deux salons en mai pour découvrir Gaia, nouveau lauréat du prix de l’innovation 2022 Préventica. Sur Préventica à Nantes ces 18 et 19 mai sur le stand n°H07, et sur Workspace Expo à Paris du 30 mai au 1er juin, sur le stand n°E61, Actiu leader espagnol en matière de conception et de fabrication de […]
Il y a 2 ans et 313 jours

LGV Bordeaux-Toulouse : première réunion du conseil de surveillance

Ce Grand projet du Sud-Ouest (GPSO) vise à relier Toulouse à Paris en trois heures et à Bordeaux en une heure, soit un gain d'une heure sur chaque trajet, ainsi que de vingt minutes vers Dax.Le conseil de surveillance de la société du GPSO réunit les 25 collectivités territoriales d'Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine qui participent au financement, ainsi que la SNCF.Le GPSO représente "327 km de lignes nouvelles, en incluant les aménagements au sud de Bordeaux et au nord de Toulouse", a précisé Etienne Guyot, préfet d'Occitanie et coordinateur du projet, lors d'une conférence de presse à Toulouse.La SNCF "maître d'ouvrage a présenté le planning de réalisation avec (...) un objectif de mise en service en 2032", a-t-il ajouté, annonçant un début des travaux d'aménagement en 2023.La présidente PS du conseil régional d'Occitanie, Carole Delga, a été élue à la tête du conseil de surveillance, à la suite duquel s'est tenue la première réunion du comité de pilotage du projet.Elle a souligné que le GPSO vise à "permettre une connexion à l'international, mais aussi le développement des trains du quotidien" en Occitanie, impossible selon elle en l'état des structures existantes, saturées ou en passe de l'être.Elle s'est par ailleurs engagée à faire en sorte de "gagner du temps par rapport au premier calendrier présenté" pour une mise en service plutôt en "2030-2031".Alain Rousset, président PS de la région Nouvelle-Aquitaine, a argué que la LGV est un "succès populaire" qui ne dessert pas seulement Paris, mais a "un report massif et écologique" sur les transports quotidiens et a invoqué la nécessité d'une 2e voie ferroviaire pour le fret.Le GPSO est financé à 40% par l'Etat, 40% par des collectivités locales d'Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine, et à 20% par l'Union européenne.Fin juin, la Commission européenne a refusé le financement d'études techniques d'aménagements au sud de Bordeaux, soit 17,3 millions d'euros sur les 2,8 milliards de fonds européens attendus."Cette annonce de l'Union européenne du 29 juin 2022 ne préjuge en rien des appels à projet ultérieurs", a déclaré lundi M. Guyot, soulignant que l'UE préfère soutenir "des projets déjà en phase travaux" et "a déjà financé 39,2 millions du GPSO sur les aménagements ferroviaires au nord de Toulouse, au sud de Bordeaux".Pour les opposants à la LGV toutefois, tel Pierre Hurmic, maire EELV de Bordeaux, "il est encore temps (...) de préparer une candidature alternative" avec la modernisation des lignes existantes, avant le prochain appel à subventions prévu en septembre.
Il y a 2 ans et 314 jours

Futur musée du logement populaire cherche... logement HLM

"Nous recherchons un territoire emblématique des grandes transformations socio-économiques des banlieues populaires au cours du XXème siècle", a détaillé Diane Chamboduc, enseignante d'histoire-géographie et vice-présidente de l'Association pour un musée du logement populaire (Amulop).Cette association, qui regroupe une quinzaine d'enseignants, chercheurs ou archivistes majoritairement issus de Seine-Saint-Denis, promeut le projet de musée pour raconter l'Histoire à travers les vécus des habitants des banlieues.Les quelque 5.700 personnes venues au cours des neuf derniers mois visiter l'exposition dans la cité Emile-Dubois d'Aubervilliers - entre logements témoins, richesses documentaires et récits familiaux - l'encourage à poursuivre.Prochaine étape: dégoter un lieu adéquat pour héberger un musée pérenne, à l'horizon 2024-2028.L'association en appelle aux bailleurs, offices publics d'habitats et pouvoirs publics pour dénicher la perle rare."Un immeuble relativement ancien, au tournant du XIXème-XXème siècle" idéalement, pour "la profondeur historique", et desservi par les transports en commun pour faciliter son rayonnement touristique, a précisé Mme Chamboduc.Son passé industriel et ouvrier, son peuplement "constitué des différentes vagues migratoires", ses grandes mutations urbaines mais aussi la "grande fragilité socio-économique d'une partie de sa population" font de la Seine-Saint-Denis "le territoire idoine pour raconter l'histoire sociale de la banlieue parisienne", assure l'Amulop.Le futur musée veut incarner les parcours de vie des habitants "dans une démarche participative", divergeant en cela des exemples de la Cité radieuse à Marseille ou du Familistère de Guise (Aisne), pour se rapprocher du modèle du Tenement Museum dans le Lower East Side de New York."Je veux que ce premier musée français soit en Seine-Saint-Denis", a déclaré Stéphane Troussel, président (PS) du conseil départemental, qui a lui-même grandi dans des tours."C'est la spécificité française que d'avoir le logement social comme un élément du patrimoine commun, en particulier pour ceux qui justement n'ont pas de patrimoine", a-t-il insisté, réaffirmant le soutien financier à l'association.Le musée racontera "une histoire de France certainement, mais aussi une histoire universelle" et surtout "une fierté d'être ici", loin des clichés, a pointé Emmanuel Bellanger, directeur du Centre d'histoire sociale des mondes contemporains, associé au projet.
Il y a 2 ans et 314 jours

“1 immeuble, 1 œuvre” : L’importance de l’art dans la ville

L’art et l’architecture ont toujours été intimement liés dans l’histoire. [©Eva Jospin] L’art ne laisse pas indifférent. On aime ou on déteste, mais il stimule les émotions. L’art et l’architecture ont toujours été intimement liés dans l’histoire. « Il n’y a pas si longtemps qu’il existe une rupture entre l’architecture et les artistes, depuis que la construction s’est industrialisée et normalisée », insiste l’artiste Eva Jospin. C’est pourquoi en 2015, le ministère de la Culture et de la Communication a lancé le programme “1 immeuble, 1 œuvre”, en lien avec la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI). Ceci, afin d’accompagner les promoteurs et sociétés foncières dans cette démarche de soutien à la création artistique et de diffusion des arts plastiques. 72 signataires actuellement « Notre objectif ? Rendre systémique et collective cette commande, d’où la charte signée le 16 décembre 2015 avec le ministère de la Culture et ses 13 premiers signataires. Ils sont désormais 72 », rappelle Artur Toscan du Plantier, président du Club “1 immeuble, 1 œuvre” et directeur de la stratégie d’Emerige. [©Emerige] Ils étaient 13 signataires alors, s’engageant à commander ou à acquérir une œuvre d’art auprès d’un artiste pour tout immeuble à construire ou à rénover. En 2018, c’est l’envol du programme de commandes artistiques. Aujourd’hui, les acteurs de l’immobilier sont toujours plus nombreux à s’engager volontairement, en signant la charte ministérielle, à financer l’acquisition ou la production d’une œuvre. Ils sont désormais 72, du grand groupe immobilier comme Emerige, dirigé par Laurent Dumas, à l’initiative de la proposition ministérielle, Vinci Immobilier, Bouygues Immobilier ou de plus petits acteurs, citons Bâti-Nantes ou des bailleurs sociaux à l’instar de Toit et Joie – Poste Habitat. Tous s’engagent à faire appel à un artiste vivant, en procédant à la commande ou à l’achat d’une œuvre existante, dans le champ des arts visuels. Et à prendre à leur charge la rémunération de l’artiste, ainsi que les coûts de réalisation et d’installation de l’œuvre. 554 œuvres produites, partout en France Agnès Pezeu, directrice du fonds de dotation d’Interconstruction. [Interconstruction] Au final, depuis sa création, l’association a vu la commande de 554 œuvres, partout en France. A l’intérieur ou à l’extérieur des bâtiments, dans les parties communes ou sur la place publique, un véritable parcours d’œuvres se dessine sur l’ensemble du territoire. Sculptures, peintures, installations lumineuses, photographies ou créations originales de mobilier : les réalisations renouent avec une pratique historique d’un dialogue concerté entre art et architecture. Et confirment la diversité et la richesse de la scène française. Depuis le lancement de l’opération, des artistes, émergents ou confirmés, ont convié habitants et visiteurs à la réflexion, à la rêverie, à la discussion, mais aussi au débat. Parmi lesquels Daniel Buren, Johan Creten, Gloria Friedman, Fabrice Hyber, Eva Jospin, Arik Levy, Théo Mercier, Yann Lestrat ou encore Prune Nourry. Le programme s’est aussi ouvert aux propositions artistiques temporaires conduites sur le temps de chantiers. « J’ai la conviction que l’art doit infuser dans la ville par l’architecture. Pour Linkcity, il est important de développer une vision artistique dans nos réalisations architecturales. C’est une vraie volonté de Linkcity. La majorité des opérations livrées comprennent une œuvre. Quand je suis arrivé chez Linkcity il y a dix ans, cette volonté artistique était déjà présente », insiste Philippe Da Silva, directeur d’opération maîtrise d’ouvrage d’exécution chez Linkcity, filiale de développement immobilier de Bouygues Construction. Un cheminement piéton « Quand je suis arrivé chez Linkcity il y a dix ans, cette volonté artistique était déjà présente », insiste Philippe Da Silva, directeur d’opération maîtrise d’ouvrage d’exécution chez Linkcity, filiale de développement immobilier de Bouygues Construction. [©Linkcity] « Je suis attaché à “L’empreinte du Mammouth”, réalisée par Stefan Shankland. Cette œuvre s’inscrit au cœur du lot O8 dans la Zac des Batignolles (Paris VIIe). L’artiste a utilisé le “Marbre d’ici”, qui est le nom donné à la nouvelle matière première produite à partir du recyclage des gravats et déchets de chantier. Réduits en poudre, mélangés à du ciment et coulés en strates, ces déchets inertes ont été transformés en une ressource : un matériau noble, un béton à haute valeur patrimoniale, esthétique et écologique, pour la réalisation d’un cheminement piéton sillonnant à travers le jardin au pied des immeubles du lot O8 », explique Philippe Da Silva. Et l’artiste Stefan Shankland, de poursuivre : « Cette œuvre produit un monument ordinaire à l’effigie de la transformation de la matière et crée une continuité entre l’avant, le pendant et l’après transformation urbaine. Le chantier est un métabolisme qui transforme les ressources naturelles au cours du temps et laisse, pour trace ultime de son activité, un immeuble. Cette sculpture horizontale nous parle de stratification, de géologie, de gisements venus du sous-sol avant d’être érigés en architecture verticale ». Grâce à l’art contemporain « Cette sculpture horizontale nous parle de stratification, de géologie, de gisements venus du sous-sol avant d’être érigés en architecture verticale. » ©Stefan Shankland] En 2021, Intercontruction a signé la charte “1 immeuble, 1 œuvre”, mais depuis plus de 20 ans, ce promoteur associe une œuvre d’art par construction. L’artiste est choisi en fonction du lieu et des habitants. « Derrière chaque œuvre, il y a un artiste. Comme tout chercheur, il évolue dans un processus méthodique de réflexion et d’exploration souvent long et intuitif. Nous souhaitons mettre un supplément d’âme dans nos constructions grâce à l’art contemporain. Nos chantiers les plus emblématiques ? Nous avons posé avec les artistes de Duoduo une œuvre en céramique sur un pignon d’immeubles à Vanves. Je me souviens aussi des photos de Corinne Mercadier à Courbevoie ou encore les peintures abstraites de Patrice Pantin, à Guyancourt », souligne Agnès Pezeu, directrice du fonds de dotation d’Interconstruction.En finançant l’acquisition d’œuvres artistiques dans leurs programmes immobiliers, les promoteurs soutiennent la création contemporaine et valorisent l’architecture. Cet engagement inédit améliore la qualité de vie des habitants, en permettant au plus grand nombre d’accéder à la création artistique. Aujourd’hui, le programme “1 immeuble, 1 œuvre” continue de fédérer et de mobiliser promoteurs immobiliers, sociétés foncières et bailleurs sociaux. De plus en plus nombreux à rejoindre le programme, désireux d’engager un échange et un partage autour d’œuvres d’art dans des lieux de vie ou de travail. « Depuis les années 1950, la commande artistique était l’apanage de la puissance publique notamment à travers le 1 % artistique. Des acteurs de l’immobilier commandaient des œuvres de manière individuelle. Notre objectif ? Rendre systémique et collective cette commande, d’où la charte signée le 16 décembre 2015 avec le ministère de la Culture et ses 13 premiers signataires. Ils sont désormais 72 », rappelle Artur Toscan du Plantier, président du Club “1 immeuble, 1 œuvre” et directeur de la stratégie d’Emerige. L’art et l’architecture ne font plus qu’un “Matera”, œuvre d’Eva Jospin. [©Cyrille Dubreuil] Et de poursuivre : « Les projets qui m’ont beaucoup touché ? La forêt d’Eva Jospin dans le VIIe arrondissement. Cette œuvre pour Beaupassage a été réalisée, en 2017, dans d’anciens entrepôts appartenant à Emerige, rue de Tolbiac à Paris, et qui servaient d’atelier d’artistes mis à disposition par le groupe. Telle une grande forêt immersive dans la longueur de la galerie d’accès au boulevard, “La Traversée” est apposée le long du mur, côté droit. Côté gauche, cette futaie est réfléchie par des poly-miroirs plans. La forêt de carton, matériau de prédilection de l’artiste, forme un immense haut-relief de 530 cm de long par 280 cm de haut. Bois, branches, rameaux, racines, frondaisons, cimes, troncs, ramifications, feuilles, fruits, bourgeons, greffons, buissons, arbres, arbustes, tiges, mousses… Tout ce qui forme l’enchevêtrement sylvestre, mystérieux, insondable, voire labyrinthique d’une forêt devient, dans les mains d’Eva Jospin, un paysage modelé, découpé, incisé et ciselé dans du carton ». Et Eva Jospin, de reprendre : « A Massy-Palaiseau, dernièrement je suis intervenue sur toute une façade pour le cabinet Brenac et Gonzales Associés. Et également à Bagneux pour le cabinet Lambert Lenack. Les deux étant des commandes d’Emerige. J’ai utilisé la technique du béton matricé avec des bas-reliefs en carton, moulés. Je travaille sur les façades, sur toute l’architecture. L’art crée une passerelle, un langage avec le bâtiment ». Une expo photos sur les palissades de chantier Sacha Goldberger a habillé au sens propre six compagnons œuvrant sur le chantier avec des costumes renaissance en vue d’exposer leurs portraits sur la façade d’habillage urbain, comme s’il s’agissait d’une galerie renaissance. On peut être une entreprise assise sur des milliards d’euros de gestion d’actifs en Europe, en Asie et en Amérique, et faire une pause dans le temps. C’est ce qu’a fait Ardian, présidé par Dominique Sénéquier, qui a confié au photographe Sacha Goldberger, le soin de donner vie à un chantier de réhabilitation de l’ancien immeuble d’Europe 1, rue François 1er à Paris. Les noms de la rue et du chantier lui-même (“Renaissance“) l’ont inspiré pour mettre en scène les artisans intervenant sur place pour restaurer l’immeuble racheté en 2018 par Ardian Real Estate, la branche “Immobilier” du groupe. Il a habillé au sens propre six compagnons œuvrant sur le chantier avec des costumes renaissance en vue d’exposer leurs portraits sur la façade d’habillage urbain, comme s’il s’agissait d’une galerie renaissance. Chacun pose avec son outil de travail. Toutes ces réalisations témoignent du lien prégnant entre l’art et l’architecture, qui refait son apparition dans la construction et fait connaître à un plus grand nombre l’art contemporain. Muriel Carbonnet
Il y a 2 ans et 314 jours

Le futur parvis de Notre-Dame conçu comme une clairière

L'équipe menée par le paysagiste bruxellois Bas Smets a été choisie pour réaménager les abords de la cathédrale de Notre-Dame, qui prévoit de densifier la végétalisation, a annoncé le 27 juin la maire de Paris.
Il y a 2 ans et 314 jours

Le CCCA-BTP, accélérateur d'innovation dans la formation aux métiers du BTP, fête ses 80 ans

La soirée a été ponctuée de plusieurs séquences, en présence de personnalités et de représentants de l’État et des professionnels des secteurs du bâtiment et des travaux publics, acteurs de premier plan qui agissent au quotidien pour assurer une haute qualité pédagogique dans la formation professionnelle aux métiers du BTP, en particulier par la voie de l’apprentissage, et répondre aux besoins en compétences des entreprises et aux attentes des jeunes.Un événement riche d’échanges avec…Carine Seiler, Haut-commissaire aux compétences Sur le thème : « Transformation et digitalisation de la formation - De nouvelles modalités d’acquisition des compétences »Stéphane Rémy, Sous-directeur des politiques de formation et du contrôle à la délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) Sur le thème : « Les branches du bâtiment et des travaux publics - Un rôle essentiel dans la mise en œuvre des politiques publiques » Édouard Geffray, Directeur général de l’enseignement scolaire au ministère de l’Éducation nationale Sur le thème : « Formation des enseignants et des formateurs - Qualité de l’acte pédagogique » Jean-Pierre Willems, Consultant, professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-SorbonneSur le thème : « L’apprentissage BTP - Les grands enjeux à venir »Bruno Villalba, Professeur de sciences politiques à AgroParisTech Sur le thème : « Les secteurs du bâtiment et des travaux publics - Acteurs de la performance environnementale »Catherine Vandor, Mère d’un ancien apprenti formé à BTP CFA Brétigny-sur-Orge Sur le thème : « L’apprentissage aux métiers du BTP - Une voie de formation qui fait grandir »Ces séquences ont été ponctuées par les interventions d’Éric Routier, président du CCCA-BTP, et de Jean-Christophe Repon, vice-président du CCCA-BTP, ainsi que par des vidéos témoignages.Depuis 80 ans, toujours un temps d’avance...À travers 80 ans d’innovation au service des entreprises et des apprentis du BTP, le CCCA-BTP est resté fidèle à sa mission originelle : promouvoir et concourir au développement de la formation professionnelle aux métiers du BTP.C’est en prenant en permanence des initiatives et en gardant toujours un temps d’avance sur les évolutions socio-économiques, législatives, techniques, technologiques ou pédagogiques que le CCCA-BTP est devenu au fil des années un acteur majeur de la formation professionnelle aux métiers du BTP, en particulier par la voie de l’apprentissage. 94 500 apprentis sont aujourd’hui en formation dans les métiers du BTP dans près de 400 établissements de formation partout en France.Grâce à son ancrage paritaire, qui le connecte directement aux réalités des métiers et des territoires, le CCCA-BTP mène de nombreuses actions sur tous ses champs d’expertise (pédagogie, innovation, études, montée en compétences, communication…) au profit du développement et de l’excellence de l’apprentissage BTP. Ces actions visent à garantir une haute qualité pédagogique dans la formation aux métiers du BTP et à répondre aux besoins en compétences des entreprises du secteur et aux attentes des jeunes, y compris en termes d’accompagnement socio-éducatif.Anticiper, innover, performer…Avec la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, la formation professionnelle, en particulier l’apprentissage, a connu une mutation sans précédent, à laquelle les organismes de formation ont dû s’adapter, tant en termes de fonctionnement et d’organisation, qu’en matière d’offre et d’actions de formation, mais aussi d’innovation. C’est également pour répondre à ce profond changement, que le CCCA-BTP s’est lui aussi transformé et adapté pour relever tous les défis du nouvel environnement de la formation professionnelle. En sa qualité d’outil des branches du bâtiment et des travaux publics, le CCCA-BTP agit au profit de l’ensemble des organismes de formation aux métiers du BTP. Avec son offre de services, il les accompagne pour leur permettre d’anticiper les évolutions, gagner en attractivité, assurer le développement de leur activité, optimiser leur performance et garantir une haute qualité pédagogique sur l’ensemble des territoires. Le CCCA-BTP, qui fait de l’innovation un marqueur fort de son action, soutient les expérimentations et les projets innovants avec des appels à projets et appels à candidatures, conçoit des ressources et outils pédagogiques adaptés à la montée en compétences des apprentis, aux nouvelles formes d’apprentissage (réalité virtuelle et augmentée, formation à distance, hybridation des compétences) et aux besoins en qualification professionnelle des entreprises. Le CCCA-BTP est un éclaireur de tendances, un accélérateur d’innovation dans la formation aux métiers du secteur de la construction et un impulseur de performance, au profit des organismes de formation aux métiers du BTP et, plus largement, au service des branches du bâtiment et des travaux publics.Le mot d’Éric Routier, président du CCCA-BTP« Nous avons souhaité faire de ce 80e anniversaire un moment à la fois convivial et éclairant de notre action au profit du développement, de l’excellence et de la performance de l’apprentissage BTP. Nous sommes les héritiers d’une longue histoire, sur laquelle nous pouvons capitaliser et qui nous permet d’éclairer notre présent et d’inscrire résolument notre action dans l’avenir. Les professionnels du BTP ont toujours eu la profonde conviction qu’investir dans la formation des talents de demain est une condition essentielle, pour assurer le développement et la pérennité de notre secteur du BTP. Les apprentis que nous formons sont les futures forces vives de nos entreprises. C’est au profit de l’ensemble des organismes de formation aux métiers du BTP que notre association à gouvernance paritaire agit aujourd’hui, avec une offre de services qui leur est spécifiquement dédiée, pour assurer la performance de leur activité et une haute qualité pédagogique. » Le mot de Jean-Christophe Repon, vice-président du CCCA-BTP « L’identité paritaire de notre association nationale, qui connecte directement le CCCA-BTP aux réalités des métiers et des territoires, nous a toujours permis d’avoir un temps d’avance, pour adapter la formation à nos métiers du bâtiment et des travaux publics et répondre ainsi aux besoins en compétences et qualifications professionnelles dont nos entreprises ont besoin. Le CCCA-BTP a toujours eu une vision d’avenir et a toujours fait de l’innovation l’un des marqueurs essentiels de son action. C’est cette capacité à anticiper qui permet à notre secteur du BTP d’être aux rendez-vous des grandes transformations, qu’il s’agisse des transitions énergétique, technologiques ou numérique. La formation est essentielle aux entreprises et aux jeunes qui choisissent nos métiers. Elle est à la fois un vecteur économique, une source de développement et de compétences. La pérennité de nos entreprises passe par la promotion de l’apprentissage. »
Il y a 2 ans et 314 jours

B1A4, à Paris, des logements « vers le ciel » signés Tania Concko

Tania Concko (TCAU) a livré en 2020, pour OPH Paris Habitat maître d’ouvrage dans le quartier Bruneseau à Paris (XIIIe), B1A4 (du nom du lot) un programme de 11 000 m² SDP comptant 64 logements familiaux, une résidence sociale de 60 studios, une crèche de 44 berceaux, 900 m² de Commerce et 400 m² d’activités […] L’article B1A4, à Paris, des logements « vers le ciel » signés Tania Concko est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 314 jours

Salaires dans les branches professionnelles : le gouvernement va réunir les partenaires sociaux

L'objectif du gouvernement est d'éviter une trop grande "smicardisation" des grilles salariales dans un nombre de secteurs d'activités jugé trop important."Nous avons un peu plus de 110 branches sur les 170 qui ont au moins un niveau de rémunération théorique inférieur au Smic. Il y a beaucoup de travail pour se mettre à jour", a déclaré M. Dussopt sur Europe 1.Selon les derniers chiffres du ministère, au 17 juin, sur les 171 branches suivies du régime général couvrant plus de 5.000 salariés, 120 affichaient une grille comportant au moins un coefficient inférieur au Smic en vigueur.M. Dussopt réunira "la semaine prochaine" le comité de suivi des négociations salariales de branche, composé des partenaires sociaux, ce qui "sera aussi l'occasion de dire que le gouvernement est attaché à ce que la loi soit respectée".A défaut, le ministre brandit la menace d'une fusion de branches, "dans une logique de réduction" de leur nombre "que l'on poursuit depuis plusieurs années", a-t-il rappelé.Les revalorisations "automatiques" du Smic, qui se sont succédé en octobre, janvier et mai du fait de l'inflation, ont aggravé la situation de certaines grilles salariales laissées en jachère faute de négociations régulières. Et une nouvelle hausse du Smic se profile en septembre."A chaque fois que le Smic est augmenté, il y a un risque avéré que les premiers paliers des minima de branche soient en dessous du Smic", a expliqué le ministre."Cela ne veut pas dire que les salariés sont payés en dessous du Smic, c'est illégal", mais qu'il y a un "risque de devoir attendre plusieurs années d'ancienneté pour décoller du niveau du Smic (ce qui est communément appelé la "smicardisation" des rémunérations, NDLR), et donc les branches sont tenues d'ouvrir des négociations sur leurs minima".A cause de cette faiblesse des salaires, "il y a des secteurs qui perdent en attractivité", a-t-il souligné en prenant l'exemple de la sécurité et du gardiennage."Nous y travaillons beaucoup parce que, dans la perspective des Jeux olympiques à Paris, il y a une nécessité de former et de recruter beaucoup d'agents de sécurité. Dans ce secteur, vous avez 300.000 personnes titulaires de la carte professionnelle et sur ces 300.000 personnes, plus d'un tiers n'y travaille plus, ça illustre le problème d'attractivité", a-t-il expliqué.
Il y a 2 ans et 314 jours

Découvrez les lauréats 2022 des "Awards de l'innovation" du Mondial du bâtiment

DISTINCTIONS. Les lauréats du concours des "awards de l'innovation" viennent d'être dévoilés. Ces solutions seront présentées lors du prochain Mondial du bâtiment, qui aura lieu à partir du 3 octobre 2022, à Paris.
Il y a 2 ans et 314 jours

Panasonic donne le  » la  » sur Interclima 2022 !

 3-6 Octobre 2022  Paris Porte de Versailles  Stand F106, Hall 3  Gennevilliers – Panasonic solutions chauffage & refroidissement annonce sa présence sur le prochain salon Interclima 2022.  Nouveautés produit, conférence de presse, animations, annonces majeures, le fabricant partagera ses innovations et savoir-faire sur un stand de 99 m² installé au coeur du Hall 3.  Salon […]
Il y a 2 ans et 314 jours

Le bas carbone sur les rails des lignes 16 et 17 du Grand Paris Express

EN IMAGES. Le mois de juin 2022 a marqué une nouvelle étape dans la réalisation des lignes 16 et 17 du Grand Paris Express : les premiers rails ont en effet pu être posés dans le tunnel commun. Leur particularité : ils sont 100% bas carbone ! Explications.
Il y a 2 ans et 314 jours

Avec sa nouvelle stratégie ONEHOME, Unilin Insulation s’engage pour la construction d’un monde durable

Le réchauffement climatique est au cœur des préoccupations des états qui se sont fixés comme objectif, conformément à l’Accord de Paris, la neutralité carbone d’ici 2050. La durabilité étant inscrite dans les gênes d’Unilin Insulation, leader européen sur le marché des panneaux de toiture et 2ème producteur de plaques de polyuréthane, l’entreprise entend relever ce défi en intensifiant ses efforts en matière de RSE / Responsabilité Sociétale des Entreprises. « One Home », la nouvelle vision du groupe Unilin à laquelle Unilin Insulation contribue, en est le parfait reflet. Elle est axée non seulement sur la protection de la planète mais plus largement sur la qualité des espaces de vie dans l’habitat et sur celle de l’environnement de travail de ses salariés. One Home, 100 % d’ambition pour 0 % d’émissions : la vision de la durabilité en paroles et en actes En déployant sa vision de durabilité « One Home », le groupe Unilin organise ses activités conformément à l’Accord de Paris sur le climat qui vise à limiter le réchauffement de la planète. L’entreprise s’engage à respecter des objectifs fondés sur la science. Ceux-ci seront contrôlés par l’initiative Science Based Targets, une tierce partie indépendante qui promeut les meilleures pratiques dans la lutte contre le changement climatique. Comprenant 12 objectifs à concrétiser d’ici 2050, la stratégie RSE « One Home » repose sur 3 piliers : • PLANET HOME pour protéger la planète, • YOUR HOME avec des produits innovants assurant des espaces de vie sains, confortables et durables, • OUR HOME visant un environnement de travail sûr, stimulant et positif pour ses collaborateurs. Planet Home, protéger la planète En réduisant les émissions de gaz à effet de serre En Europe, les bâtiments sont à l’origine de près de 36 % des émissions totales de CO2, principalement dues au chauffage et à la climatisation. Même si les solutions d’isolation d’Unilin Insulation contribuent à l’efficacité énergétique de ceux-ci, il n’en demeure pas moins que les matériaux utilisés et la façon dont ils sont produits génèrent encore des émissions de gaz à effet de serre. Pour les limiter, Unilin Insulation souhaite rendre l’ensemble de ses sites de production (dont celui de Sury-le-Comtal en France et ceux de Desselgem et Feluy en Belgique) neutres en carbone d’ici à 2030. Afin d’atteindre cet objectif, l’entreprise a d’ores et déjà entrepris des actions pour réduire les émissions générées sur ses sites de production ainsi que les émissions indirectes de l’électricité qu’elle achète. 5 % et se tourne vers les énergies renouvelables en équipant, par exemple : • Son unité de Feluy de deux éoliennes de 3,6 MW chacune (l’équivalent de la consommation d’électricité de 3 400 ménages). Depuis fin avril, les turbines fournissent à l’usine plus de 70 % de l’électricité nécessaire à la production d’une isolation durable, le reste étant injecté dans le réseau électrique de la ville ; • 3 sites de production, dont celui de Desselgem, sont équipés de 14 551 panneaux solaires d’une puissance de 5,7 MWp, soit la consommation énergétique annuelle de 1 385 ménages. Sur le site de Sury-le-Comtal, Unilin Insulation fabrique, au plus près de ses clients, des produits Made in France. Différents projets y sont à l’étude pour restreindre les consommations énergétiques : installation de panneaux photovoltaïques, récupération de chaleur, passage à un éclairage Led à l’intérieur des bâtiments. Au global, la production d’énergie solaire et éolienne réalisée et planifiée réduira les émissions indirectes de CO2 de 34 % d’ici à la fin 2024. En développant un modèle d’économie circulaire Dans le cadre de la décarbonation de ses activités, Unilin Insulation va agir sur toutes les autres émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas liées à la fabrication de ses produits mais à d’autres étapes du cycle de vie de ceux-ci (approvisionnement, achats, transport, déchets, …). 70 % des panneaux seront recyclés d’ici 2030 : 90 % des déchets de production et de chantier et 35 % des déchets de démolition. Afin de parvenir au recyclage de ses panneaux d’isolation en mousse de polyuréthane, Unilin Insulation s’implique activement, depuis fin 2021, dans le projet européen CIRCULAR FOAM qui vise à rendre la mousse de PU rigide circulaire sans sacrifier sa qualité. Grâce au recyclage chimique, les déchets de mousse rigide de PU seront transformés en nouvelles matières premières utilisées pour fabriquer de nouveaux panneaux isolants tout aussi qualitatifs. A l’horizon 2040, cet écosystème circulaire permettra de donner une nouvelle vie à 1 million de tonnes de déchets de mousse rigide de PU par an en Europe (provenant de l’isolation des bâtiments et des réfrigérateurs) mais aussi d’éviter 2,9 millions de tonnes d’émissions de CO2 et 150 millions d’euros de coûts d’incinération. En parallèle, Unilin Insulation s’engage à ne plus jeter ses déchets mais à les recycler autant que possible et a pour triple objectif : • 0 déchet de production mis en décharge d’ici 2023, • 0 déchet de chantier mis en décharge d’ici 2025, • 0 déchet de démolition mis en décharge d’ici 2030. Enfin, Unilin Insulation souhaite optimiser ses économies de CO2 en utilisant des matières premières recyclées, biosourcées ou basées sur le CO2 dans sa production. Cela a déjà été initié avec ses fournisseurs et la part du carbone circulaire pour produire les panneaux d’isolation devrait atteindre 5 % d’ici 2025 et 30 % d’ici 2030. Un nouvel emballage éco-responsable déjà mis en place Pour réduire son empreinte carbone, Unilin Insulation s’attaque à l’ensemble de la chaîne de production. En intégrant au moins 50 % de plastique recyclé dans un nouveau film rétractable pour emballer les plaques isolantes Utherm, cette initiative, développée et initiée avec ses partenaires, diminue de près de 42 % les émissions de CO2, soit un gain annuel de plus de 1 000 tonnes. De même, en rendant les emballages plastiques transparents et en utilisant 35 % moins d’encre, ces derniers peuvent être recyclés plus facilement, sans aucun compromis sur la qualité. Le nouveau film a ainsi été doté d’une barrière anti-UV afin de protéger les plaques isolantes de la décoloration lorsqu’elles restent entreposées longtemps à l’extérieur. YOUR HOME, des produits innovants au service d’espaces de vie sains, confortables et durables Autour de YOUR HOME, deuxième pilier de sa stratégie de développement durable, Unilin Insulation se positionne comme un acteur engagé de l’isolation offrant à ses clients, professionnels et particuliers, des solutions à haute valeur ajoutée garantissant des espaces de vie sains, confortables et durables, conformes aux exigences réglementaires. Sachant que près de 75 % du parc immobilier européen est inefficace sur le plan énergétique, l’isolation des bâtiments est donc une étape nécessaire pour réduire leur consommation. Bénéficiant de performances élevées en matière d’isolation, les plaques PIR et les panneaux de toiture d’Unilin Insulation bénéficient d’une durée de vie aussi longue que les bâtiments qu’ils isolent. Ces solutions compactes et légères, particulièrement adaptées à la rénovation, offrent un confort optimisé été comme hiver pour une empreinte carbone limitée. De plus, en réduisant l’émission de composés organiques volatils (COV) de ses panneaux en PU (classification A+), Unilin Insulation participe à une bonne qualité de l’air intérieur. Avec pour force motrice l’innovation, Unilin Insulation continue ses efforts en faveur du climat et de la construction durable non seulement en diminuant l’impact carbone de ses panneaux en PU, mais aussi en proposant des solutions mixtes avec des matériaux biosourcés ou en facilitant et sécurisant le travail des installateurs. Les derniers systèmes d’isolation par l’extérieur lancés en sont la preuve : USYSTEM Roof OS Comfort Natural et USYSTEM Roof DS Natural Wool Panneaux de toiture, spécial éco- construction, offrant tous les avantages de deux matériaux durables (fibre de bois et polyuréthane pour Usystem Roof OS Comfort Natural et fibre de bois pour Usystem Roof DS Natural Wool) caractérisés par des cycles de vie étendus et une réduction des émissions de gaz à effet de serre des bâtiments. UTHERM Sarking K Anti-Slide et UTHERM Sarking K Comfort Anti-Slide Gammes de plaques isolantes dotées d’un revêtement anti-dérapant et anti- réfléchissant pour une sécurité de pose en climat de montagne. Elles garantissent, en outre, un confort thermique et acoustique en toutes saisons. Dans la continuité de ces innovations, une nouvelle gamme spécial ERP verra le jour au second semestre 2022. OUR HOME, pour un environnement de travail sûr, stimulant et positif pour ses collaborateurs Dernier volet de la politique RSE d’Unilin Insulation : le bien-être, la sécurité et la santé de ses salariés, des préoccupations majeures qui sont au cœur de ses activités. Visant le « 0 accident », l’entreprise a instauré une politique de sécurité positive et bienveillante afin de développer cette culture à tous les niveaux de son organisation. Les managers ayant un rôle clé à jouer, Unilin Insulation a mis en place, depuis 2019, un programme de formation pour tous les managers afin de développer les qualités de leadership en la matière. En 2021, l’entreprise a instauré des « Life Saving Rules », règles de sécurité pour sauver des vies, sur tous ses sites de production. Celles-ci garantissent une formation et une communication claires, l’analyse des situations à risque et l’élimination des obstacles qui s’opposent à un travail sûr. Enfin, Unilin Insulation déploie des programmes favorisant également le bien-être de ses employés sur et en dehors de leur lieu de travail. Afin de rendre compte de ses avancées concrètes en matière de durabilité, le groupe Unilin publiera un rapport annuel dès la fin 2022. En parallèle, les performances de durabilité de ses produits seront mesurées grâce à l’analyse de leur cycle de vie. http://www.unilininsulation.fr/
Il y a 2 ans et 314 jours

Remaniement : découvrez le nouveau gouvernement et les personnalités pour le BTP et l'artisanat

Comme prévu et comme le veut la tradition, les ministres-candidats éliminés aux élections législatives ont donnés leurs démission et l’Élysée vient de nommer un nouveau Gouvernement, profitant de l'occasion pour créer de nouveaux postes de ministres délégués dans des domaines comme l'Artisanat, le Logement ou les Transports.Olivier Klein, un connaisseur des quartiers déshérités chargé de la Ville et du logementIl est à la tête d'une des villes les plus pauvres de France: Olivier Klein, 55 ans, maire de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), a été nommé lundi ministre délégué à la Ville et au logement.L'élu fait entrer les quartiers populaires au gouvernement.Maire de Clichy-sous-Bois depuis 2011, Olivier Klein est un enfant du cru. Il a grandi dans le quartier du Chêne Pointu à Clichy-sous-Bois, décor des "Misérables" de Ladj Ly et souvent présenté comme l'une des copropriétés les plus dégradées de France.D'abord membre du Parti communiste, ce professeur d'histoire-géo a rejoint le PS en 2006. Après une quinzaine d'années dans le camp socialiste, M. Klein s'est rapproché puis a soutenu Emmanuel Macron.Enfant, il vendait avec son père l'Humanité et Pif Gadget les week-ends et les 1er Mai, dans la galerie commerçante du Chêne Pointu, "c'était une tradition", a confié à l'AFP M. Klein qui a vu les classes moyennes déserter Clichy-sous-Bois dans les années 1980.C'est à partir de cette ville déshéritée de Seine-Saint-Denis que les banlieues françaises se sont embrasées en 2005 après la mort de deux adolescents, Zyed Benna et Bouna Traoré, électrocutés dans un transformateur électrique en tentant d'échapper à la police."Y a du boulot !""Il est très engagé dans sa ville", estime le président PS de la Seine-Saint-Denis Stéphane Troussel. "Il a contribué à la transformer, personne ne peut dire que cette ville n'a pas changé en 15 ans", souligne l'élu.M. Klein "est accessible, à l'écoute et impliqué localement. Il a contribué au désenclavement de Clichy" avec notamment l'arrivée du tramway, la construction d'un conservatoire, d'une piscine et de logements neufs, énumère Mohamed Mechmache, fondateur de l'association ACLEFEU basée à Clichy-sous-Bois. "Il défend l'idée de soutenir les petites associations de proximité car elles ont un vrai ancrage", assure M. Mechmache également président de la coordination "Pas sans nous" qui a fait un tour de France des quartiers pendant la dernière campagne électorale présidentielle.A la tête de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) depuis 2018 et vice-président de la Métropole du Grand Paris, délégué à l'habitat et la mixité, "il a une connaissance de l'aménagement et de la politique de la ville", selon M. Mechmache.Selon lui, cette nomination au gouvernement est "un message important" pour une ville aussi "médiatique que Clichy-sous-Bois"."J'espère que dans les semaines, les mois, les années à venir, il saura ne pas oublier la Seine-Saint-Denis et défendre l'égalité territoriale parce qu'il y du boulot!", lance Stéphane Troussel.Caroline Cayeux, maire de droite expérimentée, aux Collectivités localesLa maire de Beauvais Caroline Cayeux, nommée lundi ministre déléguée aux collectivités locales, est une septuagénaire énergique, représentante selon ses dires de la "droite sociale", qui avait récemment appelé à un rassemblement trans-partisan autour d'Emmanuel Macron.Elle possède une expérience de son portefeuille, étant à la tête depuis 3 ans de l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), un établissement public destiné à assurer la coordination entre l'État et les collectivités territoriales.Maire de Beauvais depuis 2001, elle préside depuis 2014 "Villes de France", une association qui regroupe les localités de 20.000 à 100.000 habitants et est aussi membre du bureau de l'Association des maires de France (AMF).A l'UMP puis chez Les Républicains, Mme Cayeux s'est affichée aux présidentielles de 2012 et 2017 comme un soutien sans faille de François Fillon, qu'elle considère comme l'héritier du "gaullisme social" de Philippe Séguin.Lors de la campagne de 2017, elle avait comparé "les Macronistes" aux membres de la secte Moon et aux Raéliens, Emmanuel Macron étant pour sa part ramené à un rôle d'"illusionniste mystique qui présente bien".En 2018, celle qui était encartée à droite depuis 1981 avait cependant claqué la porte des Républicains, en désaccord avec le président d'alors, Laurent Wauquiez.Cette rupture partisane ne l'avait pas empêchée d'être réélue dès le premier tour des municipales 2020 à Beauvais, soutenue par la République en Marche.Elle se pose désormais en rassembleuse: après les législatives, elle avait appelé dans le JDD à la constitution d'"une plateforme programmatique trans-partisane" avec "les forces politiques volontaires (...) aux côtés du président de la République".Née à Paris en 1948, cette licenciée d'anglais, titulaire d'un diplôme supérieur de droit international privé, a été enseignante, puis responsable d'un organisme de formation professionnelle.Elle s'est fait connaître en 2001 en devenant maire RPR de Beauvais à la surprise générale, contre le sortant socialiste, en place depuis 24 ans. Elle s'est aussi longtemps investie dans son ex-parti dans le sillage de Philippe Séguin.Elle a subi plusieurs échecs électoraux: cantonales 2001, législatives 2002, sénatoriales 2004, régionales 2004 et 2010. Entre 2011 et 2017, elle est sénatrice de l'Oise.Très active sur les réseaux sociaux, Caroline Cayeux communique sur Twitter, Facebook, Instagram et Snapchat.Mais cette hyper-activité en ligne peut avoir son revers: le 1er avril 2018, elle annonce sur Facebook l'arrivée d'un Ikea dans sa ville, avec un millier d'emploi à la clé. Un poisson d'avril... qui provoque un tollé localement.Mariée à un agriculteur, elle est la fille du Dr Pierre Fournier, médecin et pharmacien, qui fut PDG des Laboratoires Fournier Frères durant plusieurs années et également président de l'ordre national des pharmaciens.Carole Grandjean, une spécialiste du social à l'Enseignement et la Formation professionnelsMacroniste de la première heure, la députée de Meurthe-et-Moselle Carole Grandjean, nommée lundi ministre déléguée à l'Enseignement et à la Formation professionnels, s'est investie dans les questions sociales à l'Assemblée nationale.Cette conseillère municipale de Nancy de 39 ans et ancienne responsable ressources humaines pour le groupe de restauration collective Elior, a fait partie, en 2017, de la vague de députés LREM novices en politique à l'Assemblée. Elle est alors également déléguée départementale d'En Marche!.Lors des dernières élections législatives, elle a été confortablement réélue dans la 1ère circonscription de Meurthe-et-Moselle avec 53,4% des voix, contre un candidat insoumis.Membre de la commission des Affaires sociales où elle siège depuis son premier mandat, elle s'est attelée aux sujets touchant la protection sociale des travailleurs, la santé au travail et la lutte contre les fraudes aux prestations sociales.En 2020, elle a été co-rapporteure du controversé projet de loi de réforme des retraites, abandonné depuis.Elle est membre en outre du conseil d'orientation pour l'emploi et du conseil national de la stratégie autisme.A Nancy, Carole Grandjean - fille de Denis Grandjean, adjoint de l'ancien maire de la ville André Rossinot -, est appréciée de ses collègues de la majorité comme de l'opposition au conseil municipal, "même si on ne la voit pas beaucoup dans la circonscription", ajoute-t-on.A son poste, en tant que ministre déléguée auprès du ministre du Travail et du ministre de l'Education nationale, Carole Grandjean devra s'occuper notamment de poursuivre la transformation du lycée professionnel, un "immense chantier" annoncé par Emmanuel Macron pendant sa campagne, avec la volonté de rapprocher davantage l'école et les entreprises.Le président avait dit vouloir s'inspirer de la réforme de l'apprentissage pour cette "grande réforme", en accroissant notamment les périodes de stages en entreprise des lycéens professionnels."On est extrêmement inquiet du périmètre du poste de Carole Grandjean, car c'est la première fois que les lycées professionnels ne relèvent plus uniquement de l'Education nationale", a regretté auprès de l'AFP Sigrid Girardin, du syndicat enseignant Snuep-FSU. "On craint que l'objectif soit de privilégier l'employabilité immédiate au détriment des formations équilibrées".Pour Vincent Magne, professeur d'histoire et de lettres en lycée professionnel et membre de l'association des professeurs d'histoire-géographie (APHG), il y a une "crainte que la formation professionnelle soit vue uniquement comme une voie pour former des ouvriers, alors qu'elle ne se résume pas à cela".La liste complète du nouveau gouvernementLa Première ministre est chargée de la planification écologique et énergétique.La composition du Gouvernement est la suivante :Les ministres Bruno Le Maire, ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique ; Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur et des Outre-mer ; Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des affaires étrangères ; Éric Dupond-Moretti, garde des sceaux, ministre de la justice ; Sébastien Lecornu, ministre des armées ; Olivier Dussopt, ministre du travail, du plein emploi et de l'insertion ; Pap Ndiaye, ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse ; Sylvie Retailleau, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche ; Marc Fesneau, ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire ; Christophe Béchu, ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires ; Agnès Pannier-Runacher, ministre de la transition énergétique ; Rima Abdul-Malak, ministre de la culture ; François Braun, ministre de la santé et de la prévention ; Jean-Christophe Combe, ministre des solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées ; Stanilas Guerini, ministre de la transformation et de la fonction publiques ; Amélie Oudéa-Castéra , ministre des sports et des jeux olympiques et paralympiques. Les ministres déléguésAuprès de la Première ministre : Olivier Véran, chargé du renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement ; Franck Riester, chargé des relations avec le Parlement ; Isabelle Rome, chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances. Auprès du ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique : Gabriel Attal, chargé des comptes publics ; Roland Lescure, chargé de l'industrie ; Jean-Noël Barrot, chargé de la transition numérique et des télécommunications ; Olivia Grégoire, chargée des petites et moyennes entreprises, du commerce, de l'artisanat et du tourisme. Auprès du ministre de l'intérieur et des Outre-mer et du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires : Caroline Cayeux, chargé des collectivités territoriales. Auprès du ministre de l'intérieur et de l'outre-mer : Jean-François Carenco, chargé des outre-mer. Auprès de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères : Olivier Becht, chargé du commerce extérieur, de l'attractivité et des Français de l'étranger. Auprès du ministre du travail, du plein emploi et de l'insertion et du ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse : Carole Grandjean, chargée de l'enseignement et de la formation professionnels. Auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires : Clément Beaune, chargé des transports ; Olivier Klein, chargé de la ville et du logement. Auprès du ministre de la santé et de la prévention : Agnès Firmin Le Bodo, chargée de l'organisation territoriale et des professions de santé. Auprès du ministre des solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées : Geneviève Darrieussecq, chargée des personnes handicapées. Les secrétaires d'ÉtatAuprès de la Première ministre : Charlotte Caubel, chargée de l'enfance ; Hervé Berville, chargé de la mer ; Marlène Schiappa, chargée de l'économie sociale et solidaire et de la vie associative. Auprès du ministre de l'intérieur et des Outre-mer : Sonia Backès, chargée de la citoyenneté. Auprès de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères : Laurence Boone, chargée de l'Europe ; Chrysoula Zacharopoulou, chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux. Auprès du ministre des armées et du ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse : Sarah El Haïry, chargée de la jeunesse et du service national universel. Auprès du ministre des armées : Patricia Mirallès, chargée des anciens combattants et de la mémoire. Auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires : Bérangère Couillard, chargée de l’écologie ; Dominique Faure, chargée de la ruralité.
Il y a 2 ans et 314 jours

SIBCA : le salon de l’immobilier bas carbone

Les leaders de la construction et l’immobilier se réuniront au Sibca : le premier salon de l’immobilier bas carbone du 22 au 24 septembre 2022 au Grand Palais Éphémère de Paris. Les acteurs de l’immobilier et du bâtiment bas carbone se réuniront pendant 3 jours pour explorer et présenter les solutions bas carbones existantes pour concevoir, construire et rénover les grands projets urbains et les bâtiments de demain. Bati-Journal et Planète Bâtiment sont partenaires de l’événement. Le Salon de l’Immobilier Bas Carbone, c’est :  – la présentation des innovations, des projets, des solutions techniques et des opérateurs exclusivement Bas Carbone. – La rencontre et les échanges concrets entre tous les professionnels engagés dans l’immobilier et le bâtiment Bas Carbone (maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, industriels, collectivités, aménageurs, investisseurs, foncières, promoteurs, équipementiers, industriels, réemploi, recyclage…) réunis autour des démonstrations de savoir-faire, présentations de réalisations exemplaires, conférences, rendez-vous d’affaires, dîner de gala. – La mise en lumière de l’excellence Bas Carbone et des remises de prix : Palmarès des Maître d’ouvrage Bas Carbone, Territoires Bas Carbone, lauréats label BBCA.
Il y a 2 ans et 315 jours

Ceinture verte ou opportunité foncière? A Paris, l'avenir du périphérique en débat

Bientôt 50 ans - en 2023 - et toujours aussi important: l'anneau de 35 km qui encercle la capitale reste un axe de déplacement essentiel pour les Franciliens, avec plus d'un million de déplacements par jour.Et aussi un vecteur de pollution de l'air, avec des seuils jusqu'à six fois supérieurs à ceux recommandés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), et de bruit, rappelle la maire socialiste de la capitale, qui veut en faire à l'horizon 2030 un "boulevard urbain".Cette transformation passe par l'uniformisation de l'axe à deux fois trois voies, dont une réservée aux bus, taxis et covoiturage, la plantation de 50.000 arbres et le réaménagement des portes pour gommer son aspect de frontière entre Paris et sa banlieue.La suppression d'une voie suscite l'opposition de la présidente de droite de la région, Valérie Pécresse, et la froide réserve du préfet de police, Didier Lallement, qui a rappelé en mai que la maire ne pouvait se passer de l'accord de l'Etat sur ce dossier.Par la voix de Nicolas Jeanneté, l'opposition de droite demande à la municipalité de mettre en place un "schéma global de mobilité pour Paris et l'Ile-de-France au lieu d'empiler des plans qui ne se coordonnent pas"."Cohérence" à gaucheL'opposante Maud Gatel (MoDem) propose elle la fermeture de certaines bretelles d'accès pour réduire l'effet de congestion. Quant aux alliés communistes, ils réclament des solutions alternatives de transport, comme une ligne de métro circulaire ou la relance de la petite ceinture ferroviaire pour le fret.Sur sa gauche, Anne Hidalgo doit surtout faire aux critiques non voilées de ses alliés écologistes.Ils réclament l'abaissement de la vitesse maximale de 70 à 50 km/h - une promesse de campagne de la gauche en 2020, rappellent-ils - et un moratoire sur les constructions situées à moins de 150 m du périphérique.Ces dernières années, "le travail des associations a démontré la disparition alarmante des espaces verts qui jouxtent le périphérique au profit de constructions, le plus souvent de bureaux", décochent-ils dans un texte.Outre le besoin de vert, "il ne faut pas recréer une nouvelle frontière avec des nouveaux bureaux, comme on est en train de les créer porte de Montreuil et de Vincennes", dit à l'AFP l'élu EELV Emile Meunier, qui veut "arrêter d'exposer les salariés à la pollution".Porte Maillot, Bruneseau, Bercy-Charenton: les écologistes se sont "régulièrement opposés aux projets de construction aux abords du périphérique", rappelle sa collègue Aminata Niakaté, pour qui "il faut de la cohérence entre ce qu'on dit et ce qu'on fait".Ces fissures au sein de la majorité sont une aubaine pour l'opposition. "Les abords du périph' sont vus comme une manne financière" par l'exécutif de gauche, fustige Valérie Montandon (LR). Un constat partagé par Danielle Simonnet (LFI), qui cible "l'hypocrisie mensongère" d'Anne Hidalgo.Des projets révisésPour Nicolas Jeanneté (Les Centristes), l'abattage de plus de 70 arbres porte de Montreuil, où plusieurs immeubles de bureaux doivent sortir de terre, met ainsi à mal la "volonté illusoire de faire du périph' une ceinture verte".L'héritage des années Missika, l'ancien adjoint à l'urbanisme à l'origine de projets aujourd'hui contestés, est lourd à porter pour son successeur Emmanuel Grégoire.Vendredi, il a défendu sur Twitter le bilan "vert" des socialistes: parcs créés sur le périphérique recouvert porte des Lilas et de Vanves, friche ferroviaire convertie en éco-quartier avec un grand parc à Clichy-Batignolles.Mettant en avant la remise à plat de Bercy-Charenton, le premier adjoint promet "50% de végétalisation dans les futures opérations d'aménagement" et "plus de 50% de logements sociaux" dans la réhabilitation des quartiers populaires en bordure de l'axe.Gêné par l'annulation du permis de construire pour l'immeuble-pont dit "Mille arbres", que le tribunal administratif a jugé "susceptible de porter atteinte à la santé publique", M. Grégoire promet que "l'intégralité des projets urbains a été révisée" pour coller au futur plan local d'urbanisme.Ce PLU doit aboutir en 2023 avec, promet-il, un "très haut niveau d'exigence sur le plan environnemental".
Il y a 2 ans et 315 jours

A Nanterre, Résidence Joffre, 43 logements signés CoBe

L’agence parisienne CoBe Architecture et Paysage a livré en 2021 à Nanterre (Hauts-de-Seine) la résidence Joffre. Construite pour Nacarat Immobilier maître d’ouvrage, l’opération de 2 977 m² SDP (4,9 M€ HT) compte 18 logements locatifs sociaux et 25 logements en accession à la propriété. Communiqué. Implantation Située à l’angle de l’Avenue du Maréchal Joffre et […] L’article A Nanterre, Résidence Joffre, 43 logements signés CoBe est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 315 jours

Bertrand Bedel, réélu à la présidence de la Fédération de l’Industrie du Béton (FIB)

Bertrand Bedel (65 ans) a été réélu à la présidence de la Fédération de l’industrie du Béton (FIB), pour un nouveau mandat d’un an, lors de l’Assemblée Générale qui s’est tenue le 17 juin à Paris. Bertrand Bedel est également le président du Centre d’Études et de Recherches de l’Industrie du Béton (Cerib).  Après une […]
Il y a 2 ans et 315 jours

Inauguration d'HLM sur un ancien terrain de la famille al-Assad à Paris

Dans un communiqué, la Ville de Paris s'est félicitée d'avoir pu acquérir ce bien "mal-acquis" par Rifaat Al-Assad, suite à une décision de justice, en 2015."C'est un immeuble qui a une histoire particulière. Nous sommes devenus propriétaire de cette friche par expropriation", a déclaré sur place Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris en charge du logement.Sur une parcelle de 780m³, dans le très chic XVIe arrondissement, 34 logements sociaux et une crèche ont été édifiés sur l'ancienne friche. La mairie de Paris avait versé 9,5 millions d'euros d'indemnités d'expropriation à la Caisse des Dépôts. Le montant global des travaux s'élève à 6 millions d'euros, a indiqué Ian Brossat.Ces logements sociaux ont été livrés aux bénéficiaires fin mars 2022. La plupart d'entre eux attendaient depuis des années l'accès à un logement social."J'attendais depuis 26 ans. Je suis contente mais on doit se faire à l'endroit", a témoigné anonymement une locataire interrogée par l'AFP, ajoutant : "on a l'impression que nous sommes des intrus. Les gens nous regardent bizarrement"."L'objectif de ce projet était d'intégrer et de mixer plusieurs milieux et catégories sociales", a souligné M. Brossat, selon lequel le pourcentage du logement social dans le XVIe arrondissement "est passé de 1% en 2001 à 6% en 2022".En septembre 2021, l'ancien vice-président de Syrie Rifaat al-Assad, âgé de 84 ans, avait été reconnu coupable par la cour d'appel de Paris de blanchiment en bande organisée et de détournement de fonds publics syriens entre 1996 et 2016.La cour avait ordonné la confiscation de l'ensemble de ses biens immobiliers frauduleusement acquis, évalués à 90 millions d'euros, et l'avait en outre condamné pour blanchiment de fraude fiscale aggravée et pour le travail dissimulé d'employés de maison. La Cour de cassation examinera le 7 septembre le pourvoi formé par Rifaat al-Assad.Dans cette affaire, deux hôtels particuliers, des dizaines d'appartements, un domaine avec château et haras ainsi que des bureaux avaient notamment été saisis.
Il y a 2 ans et 317 jours

Le CCCA-BTP a soufflé sa quatre-vingtième bougie

FORMATION PROFESSIONNELLE. Le Comité de concertation et de coordination de l'apprentissage du bâtiment et des travaux publics, l'association nationale à gouvernance paritaire du secteur chargé de la formation professionnelle initiale aux métiers de la filière, a célébré ses 80 ans ce 30 juin 2022 à Paris. L'occasion pour la structure de se positionner sur ses prochains chantiers.
Il y a 2 ans et 318 jours

Quelles solutions pour climatiser une maison sans clim ? Claude Lefrançois

En 2022, nous avons connu la plus grosse canicule jamais vécue en juin avec des températures de plus 40° dans de nombreuses régions.  Le dérèglement climatique est maintenant une certitude comme l’atteste le Giec et la cause est essentiellement due à l’homme. On bat des records de chaleur quasiment chaque année. Cela veut dire qu’on va […]
Il y a 2 ans et 318 jours

La Défense vise à devenir un grand jardin urbain avec son projet "Le Parc"

AMÉNAGEMENT. Les responsables de l'établissement public Paris La Défense ont dévoilé les plans du projet "Le Parc", qui doit verdir le quartier. Michel Desvigne, architecte-paysagiste chargé de ce dossier, souhaite notamment rendre hommage au passé des lieux.
Il y a 2 ans et 318 jours

Le logement responsable réuni par le pôle habitat de la FFB

"Logement responsable cherche politiques entreprenantes" était le titre de la convention nationale 2022 du pôle habitat de la FFB qui a rassemblé 400 personnes le 23 juin à Paris.
Il y a 2 ans et 318 jours

Les travaux s'accélèrent à Paris avant les JO de 2024

"On va avoir une accélération avant, en 2023, et après on finira en 2024 et 2025", a indiqué lors d'un point presse l'adjoint communiste à la construction publique, Jacques Baudrier, évoquant un "petit creux pendant les JO".En juin, les chantiers de la ville ne représentent que 9% de la totalité des plus de 5.000 chantiers de la capitale, mais presque la moitié (46%) de la surface concernée. Les travaux sur les bâtiments privés sont majoritaires (62%).Cet été, la municipalité mènera près de 1.800 chantiers dans ses écoles, collèges, crèches, lieux culturels ou piscines pour un montant global de 170 millions d'euros.Elle réalisera notamment 27 cours d'écoles végétalisées et 21 "rues aux écoles" rendues piétonnes ou semi-piétonnes, tandis que les travaux sur les pistes cyclables démarreront ou se poursuivront sur des axes stratégiques comme les Grands boulevards, l'avenue de la République ou la rue La Fayette.La direction de la voirie lancera également 34 chantiers "embellir votre quartier", en les regroupant avec ceux des opérateurs (Enedis, RTE, GRDF, Eau de Paris...), afin que le quartier ne subisse qu'une seule période resserrée de travaux.La maire PS, Anne Hidalgo, est régulièrement critiquée pour l'état des chaussées, notamment depuis que les opérateurs doivent eux-mêmes les remettre en état après leurs interventions.Les concessionnaires ont "beaucoup travaillé sur la coordination, sur la propreté", affirme M. Baudrier pour qui il y a "beaucoup moins de signalements" qu'auparavant.En matière de gros chantiers, l'extension du tramway se poursuit dans le nord-ouest, où les travaux de la Porte Maillot démarrent avec l'objectif "de les livrer pour les Jeux" malgré les retards et surcoûts du prolongement du RER E, a indiqué M. Baudrier.Les travaux d'une autre porte, celle de La Chapelle, démarreront à l'automne pour se terminer eux aussi avant les JO, comme l'Arena située dans ce quartier, une première rénovation des Champs-Elysées ou la forêt urbaine de la place de la Catalogne, près de Montparnasse.Concernant le réaménagement de la perspective allant du Trocadéro à la Tour Eiffel, un projet auquel le préfet de police Didier Lallement s'oppose, Anne Hidalgo a écrit à la Première ministre Elisabeth Borne pour tenter de débloquer la situation, a indiqué l'entourage de M. Baudrier.
Il y a 2 ans et 318 jours

RAS LE VOL : Un dispositif pour sécuriser les chantiers

À Paris, le 27/06/2022 – Chaque année, les vols d’outillages, d’équipements, d’engins de chantier, de véhicules et de métaux représentent pour les entreprises du Bâtiment un préjudice direct évalué à près d’un milliard d’euros. Dans le contexte actuel de crise des matières premières, aggravé par le conflit russo-ukrainien, la sécurisation des chantiers est plus que […]
Il y a 2 ans et 318 jours

Une initiative lancée pour faciliter la mobilité européenne des apprentis

En 2021, l'Agence Erasmus+ France a financé 18.510 mobilités pour des apprenants de la voie professionnelle. "L'objectif est de permettre à 15.000 jeunes supplémentaires de partir", selon le communiqué de l'association, qui lance jeudi l'initiative à Paris en présence des ministres Clément Beaune (Europe) et Olivier Dussopt (Travail).D'un budget total de 25 millions d'euros sur 4 an, dont 17 millions financés par le programme France 2030, le projet "Mona" (Mon apprentissage en Europe) "a pour ambition d'instaurer durablement une politique européenne dans les parcours de formation des filières de l'apprentissage".Bien que le programme d'échanges européen Erasmus+ soit ouvert aux alternants, "les apprentis se heurtent à des freins académiques, juridiques et financiers qui les tiennent à l'écart des bienfaits de la mobilité européenne de plusieurs mois dont profitent les apprenants des universités et des grandes écoles", souligne l'association Euro App Mobility présidée par l'ancien eurodéputé Jean Arthuis.A la différence de ceux pour étudiants, les échanges d'apprentis, qui ont un contrat de travail avec un employeur, se heurtent aux droits du travail très différents d'un Etat membre à l'autre concernant les alternants.En France, le Code du travail par exemple empêche un employeur de laisser partir son apprenti plus de quatre semaines, sauf à suspendre son contrat de travail, une durée insuffisante pour bénéficier pleinement d'une expérience à l'étranger.Pour lever ces freins, le projet prévoit notamment de financer un poste de "référent mobilité" à temps plein dans chacun des 43 centres de formation des apprentis (CFA) partenaires du projet.
Il y a 2 ans et 318 jours

Grand Paris Express: le fluvial comme voie d'évacuation des terres excavées

DECRYPTAGE. Sur les quelque 47 millions de tonnes de terres à excaver pour construire le Grand Paris Express, la Société du Grand Paris a fixé pour objectif d'en évacuer 15% par des moyens alternatifs à la route, principalement par voie fluviale. Si ce chiffre est actuellement dépassé, sur le terrain, cette composante du chantier n'est cependant pas exempte de difficultés.
Il y a 2 ans et 318 jours

Regards du Grand Paris aux Magasins Généraux et hors les murs

Regards du Grand Paris rassemblent les œuvres d’artistes ayant participé́ aux cinq premières années de la commande photographique nationale éponyme confiée aux Ateliers Médicis en partenariat avec le CNAP. L’installation dans plusieurs lieux du Grand Paris (Ile-de-France) entend aussi revenir vers les territoires qui ont vu naître ces images. Jusqu’au 23 octobre 2022. Fruit d’une […] L’article Regards du Grand Paris aux Magasins Généraux et hors les murs est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 319 jours

La restauration des vitraux de la cathédrale Notre Dame de Paris débute en atelier

Tandis que la dépose des vitraux est en train d'être finalisée à la cathédrale, le nettoyage et la restauration des vitraux est en cours en vue de la réouverture de l'édifice en 2024. (© David Bordes EPRNDP)
Il y a 2 ans et 319 jours

La mairie de Paris vise 100 rues d'écoles végétalisées d'ici 2026

Les enfants sortant de l'école gambadent entre une piste d'athlétisme, un damier, des parterres de plantes et même des arbres fruitiers, arrosés automatiquement : pour la maire EELV du XIIe arrondissement, Emmanuelle Pierre-Marie, la rue Charles-Baudelaire est "un exemple remarquable de rue aux écoles à Paris".Cette artère proche de la gare de Lyon, qui comprend une école maternelle, une école élémentaire et un collège, ne voit désormais plus passer les voitures, comme 15 autres voies avec des établissements scolaires déjà piétonnisées et végétalisées à Paris.En tout, la coalition de gauche dirigeant la ville revendique déjà 168 rues "apaisées" par des aménagements plus ou moins contraignants pour les voitures, qui visent autant à "protéger les écoliers, diminuer la pollution et protéger la ville du dérèglement climatique" via la création d'îlots de fraîcheur, a souligné l'adjoint (EELV) à la voirie David Belliard."Il y a un an, il y avait deux rangées de voiture" rue Baudelaire, s'est félicité l'adjoint aux espaces verts Christophe Najdovski, soulignant que ces espaces déjà transformés représentaient "3.400 m2 débitumés" via des plantations en pleine terre.Réélue en 2020 après le premier confinement, la socialiste Anne Hidalgo, poussée par ses alliés écologistes, a profité de la crise sanitaire pour donner, comme pour les pistes cyclables, un coup d'accélérateur à ces aménagements.Qui vont se poursuivre, avec d'ici la fin de l'année, 30 nouvelles rues apaisées dont 24 aménagées et végétalisées, a souligné l'adjoint PCF à la construction publique Jacques Baudrier, garant de l'objectif de "300 rues complètement piétonnisées, dont 100 rues complètement aménagées, d'ici la fin du mandat".Selon les adjoints d'Anne Hidalgo, une rue fermée à la circulation et végétalisée coûte en moyenne 400.000 euros.
Il y a 2 ans et 320 jours

Ras le vol, un dispositif pour sécuriser les chantiers

La FFB Grand Paris Ile-de-France a mis en place le dispositif « Ras le vol » depuis 2008, en partenariat avec les Directions territoriales de la sécurité de proximité (DTSP). Il permet d’accompagner les entreprises adhérentes dans leurs démarches de sécurisation des chantiers. A l’approche de l’été, ce dispositif est d’autant plus important pour protéger les chantiers lors des congés.En collaboration avec le ministère de l’Intérieur, « Ras le vol » regroupe plusieurs outils permettant d’évaluer les risques sur le chantier, de choisir les mesures de protection adaptées, de recenser les matériels de valeur, de signaler un chantier sensible aux autorités grâce à un partenariat avec les forces de l’ordre, ou encore de réagir efficacement après un vol. Le service juridique de la Fédération se tient à disposition de ses adhérents pour les accompagner dans leurs démarches.« Il faut également prendre en compte les préjudices indirects des vols liés notamment aux retards de chantier » explique Philippe Servalli, Président de la FFB Grand Paris Ile-de-France et dirigeant de l’entreprise Saint Denis Construction. « Le dispositif « Ras le vol », mainte fois éprouvé, permet donc de gagner du temps en cas de vol mais également et avant tout de les éviter. »
Il y a 2 ans et 320 jours

Architectes et paysagistes appelés par la Société du Grand Paris

La Société du Grand Paris a lancé un appel à manifestation d'intérêt pour la réalisation des projets immobiliers dans les quartiers gare du Grand Paris Express.
Il y a 2 ans et 320 jours

Des solutions de logistique urbaine pour les flux de chantiers

Le séminaire « Chantier et logistique urbaine durable » qui s’est déroulé à Paris le 28 juin a présenté quelques solutions d’optimisation des flux d’approvisionnement des chantiers et d’évacuation de leurs déchets en milieu urbain.
Il y a 2 ans et 320 jours

Vestack lève 10M€+ pour devenir un leader de la construction bas-carbone

“Une révolution technologique est nécessaire pour réconcilier la construction durable et le logement abordable” affirment Sylvain Bogeat, Nicolas Guinebretière et Jean-Christophe Pierron, co-fondateurs de Vestack.Ce nouveau tour de table de plus de 10 millions d’euros est mené par le premier fonds de private equity à Impact de Mirova, affilié de Natixis Investment Managers dédié à la finance durable, accompagné de Ring Mission, le fonds VC Impact de Ring Capital, et Karista via le Paris Region Venture Fund. Il permettra à la société d’accélérer :Le développement de nouvelles fonctions de son logiciel de conception digitale,Les travaux de R&D sur le système constructif et la commercialisation de nouveaux produits,L’accroissement de la capacité de production, en finançant l’ouverture de nouveaux sites d’assemblage et en nouant des partenariats de sous-traitance.Ces développements permettront à Vestack de devenir un leader technologique de la conception-construction de bâtiments bas-carbone.Vestack avait été accompagnée par le Paris Region Venture Fund lors d’une précédente levée de fonds en 2020, qui a permis à la société de développer sa solution de conception-réalisation, et d’ouvrir un premier site d’assemblage en Seine et Marne. La société a construit ses premiers projets et a signé près d'une vingtaine de contrats dans un marché en pleine expansion sous l’effet de la réglementation RE2020.Vestack s'appuie sur une technologie de conception digitalisée et une construction modulaire pour transformer la façon dont nos villes sont construites. L’entreprise permet ainsi à ses clients promoteurs de construire des bâtiments avec une empreinte carbone trois fois inférieure, deux fois plus rapidement, et sans aucun surcoût par rapport à une construction traditionnelle. La Greentech1 construit des bâtiments dédiés à du résidentiel collectif, des logements et du tertiaire (bureaux, crèches) allant jusqu’à cinq étages. Fondée en 2019, la société compte désormais une quarantaine d’employés sur ses différents sites en Île de France.La solution développée par Vestack s’appuie sur deux innovations. D’une part, l'entreprise a développé un logiciel facilitant la conception d’un jumeau numérique du bâtiment (Building Information Model)2 qui est ensuite décliné en instructions de production. Cette démarche design for manufacturing3 permet d'anticiper les spécificités de la construction modulaire, dès les premières esquisses de l'immeuble. Le groupe réalise d’autre part la construction hors-site des modules sous forme de panneaux de planchers et de murs en matériaux biosourcés.Les gains de productivité générés par la digitalisation, l’industrialisation et la robotisation absorbent les surcoûts liés à l’utilisation de matériaux plus respectueux de l’environnement. La construction modulaire favorise également l’écoconception des bâtiments grâce à l’optimisation de l’utilisation des ressources et à la réduction des flux logistiques, comme en témoignent les multiples labels accordés à la solution. La construction hors-site réduit également les nuisances liées aux chantiers, dont la durée est divisée par deux.Joanna Parent, Directeur des investissements au sein du premier fonds de Private Equity Impact de Mirova déclare : “L’objectif de la stratégie4 de capital investissement à impact environnemental de Mirova est d’accélérer le passage à l'échelle de solutions environnementales innovantes et positivement impactantes. Un quart des émissions de gaz à effet de serre mondiales et 75 % des déchets sont liés au secteur du bâtiment5. La problématique à laquelle s’adresse Vestack est cruciale pour maîtriser nos émissions de carbone dans les prochaines années et nous sommes particulièrement heureux de les accompagner”.Charlotte Lafont, Principal, Ring Mission : “La mission de Vestack qui consiste à démocratiser la construction bas carbone en réconciliant, respect de l'environnement, impact social en réponse à la crise du logement et enjeu économique lié à la compétitivité des solutions bas carbone par rapport aux constructions traditionnelles s'inscrit parfaitement dans la thèse de Ring Mission. Nous sommes ravis de nous associer à Karista et Mirova pour accompagner Vestack dans cette ambition."Benjamin Zerbib, Directeur d’Investissement, et Yvan-Michel Ehkirch, Managing Partner, Karista : “nous sommes fiers d’accompagner depuis 2020 Vestack avec la Région Ile-de-France dans sa mission de devenir un leader de la construction bas carbone. Ces nouveaux moyens doivent permettre d’accroitre les capacités de production et confirmer le positionnement de Vestack comme acteur incontournable du secteur. Nous sommes ravis d’accueillir Mirova et Ring pour cette nouvelle phase."
Il y a 2 ans et 320 jours

Un projet de végétalisation sur l'esplanade de La Défense débutera en 2024

Aujourd'hui, 35% de l'espace piétonnier du quartier d'affaires, long de 600 m, est végétalisé. Avec ce projet conçu par l'architecte-paysagiste Michel Desvigne, l'objectif est de porter cette part à 60% de l'esplanade, selon le directeur général de Paris La Défense, Pierre-Yves Guice."L'idée est de garder la cohérence du projet d'origine de Dan Kiley imaginé en 1972 en ajoutant des strates de végétalisation pour en faire un vaste parc sur dalle", a indiqué le paysagiste lors de la conférence de presse de présentation.Pour le président LR du département des Hauts-de-Seine qui finance le projet, Georges Siffredi, "le parvis minéral va connaître un changement radical" car cette "dalle de béton laissera la place à des ilots verts et de fraîcheur".L'esplanade a été bâtie sur des ouvrages du RER A, la ligne 1 du métro et l'autoroute A14.Entre les bassins Agam (au centre de l'esplanade) et Takis (en bas) et au pied des 450 platanes plantés il y a cinquante ans, des "strates intermédiaires" seront créées avec des arbres de mi-hauteurs, des grands parterres de plantes, une pelouse, des arbustes ou des haies."On veut révéler un jardin totalement méconnu de la région parisienne, qui reste fidèle à Dan Kiley et aux jardins classiques à la française", a détaillé le paysagiste Michel Desvigne, qui ne s'est "pas orienté vers une forêt urbaine" avec de grands arbres pour ne "pas occulter l'espace et tout le bâti", les tours du quartier d'affaires. Ce jardin se trouvera dans l'axe historique tracé par le jardinier de Louis XIV, André Le Nôtre, avec les deux autres jardins emblématiques des Tuileries et des Champs-Elysées.A partir de 2024, le projet "historique et qui va considérablement changer le quotidien des usagers", soit les 180.000 salariés et 42.000 habitants, sera "livré par séquences", a précisé le directeur général Pierre-Yves Guice.
Il y a 2 ans et 320 jours

Patrimoine : un hangar à dirigeables se métamorphose en lieu culturel

EN IMAGES. La revalorisation de ce lieu patrimonial classé signe sa renaissance et va dynamiser la ville de Meudon, en région parisienne. Le promoteur Vinci Immobilier a dû respecter l'architecture industrielle typique du XIXe siècle.
Il y a 2 ans et 320 jours

Paris invente le permis de construire à points

PLAN LOCAL D'URBANISME. Le nouveau PLU de Paris, qui se veut "bioclimatique" et "de transformation", fixe une grille d'évaluation des projets selon neuf critères parmi lesquels les porteurs devront choisir de surperformer sur au moins trois d'entre eux. Parallèlement, un système de notation, non opposable, devra, par ailleurs, "valoriser les efforts des maîtres d'ouvrages".
Il y a 2 ans et 320 jours

Le futur parvis de Notre-Dame sera conçu comme une clairière

Parmi les quatre finalistes de cet appel à projet, c'est le bureau d'architecture Bas Smets, avec l'agence d'architecte et d'urbaniste GRAU et l'agence d'architecture Neufville-Gayet qui a été choisi par le jury présidé par la Maire de Paris, avec les représentants de l'Etablissement public chargé de Notre-Dame (EPRNDP) et du Diocèse de Paris.Le projet prévoit de longs couloirs arborés aux abords de la cathédrale pour offrir de l'ombre aux visiteurs en temps de grande chaleur, un parvis tel une clairière entourée d'arbres.La façade et ses vitraux resteront dégagés et ainsi mis en valeur.Derrière la cathédrale, l'espace entre le chevet et la Seine aujourd'hui divisé par des haies et clôtures, devient un square fait de pelouse, donnant une vue sur les arc-boutants et les vitraux de l'édifice gothique."Un lien est réalisé tout en finesse entre le parvis et la Seine, c'était un grand attendu", a indiqué Ariel Weil, maire de Paris Centre.L'enjeu de cet réaménagement sera également de renforcer la végétalisation des abords de l'édifice pour faire face aux changements climatiques et aux fortes chaleurs. Un dispositif technique facilitant le ruissellement de l'eau sur le parvis offrira même un îlot de fraîcheur aux visiteurs.En sous-sol, le parking souterrain devient le centre d'accueil des visiteurs et offrira une promenade intérieure donnant accès à la crypte archéologique et à une ouverture sur la Seine.La ville de Paris, qui prend complètement en charge le projet, débloque une enveloppe de 50 millions d'euros. Avec ce budget, les abords seront de nouveau accessibles aux visiteurs et aux fidèles au deuxième semestre de 2024. En même temps que la fin de chantier de la cathédrale. La totalité du projet sera définitivement livrée en 2027.Dans son domaine (architecture/aménagement de jardins en ville) Bas Smets est une étoile montante, déjà connu notamment pour la parc des Ateliers autour de la tour Luma à Arles et comme futur réaménageur du centre de Bruxelles.Le 15 avril 2019, un spectaculaire incendie s'est déclaré dans la cathédrale, provoquant l'effondrement de sa charpente, de sa flèche, de son horloge et d'une partie de sa voûte, ravagées par les flammes sous le regard catastrophé de millions de personnes à travers le monde.Emmanuel Macron a donné pour objectif la réouverture en 2024 de ce chef-d’œuvre de l'art gothique, même si certains travaux pourront se poursuivre après. Le monument doit notamment être rendu au culte pour "l'anniversaire" de l'incendie, en avril 2024.Avant 2019, l'édifice accueillait près de 12 millions de visiteurs, 2.400 offices et 150 concerts par an.Découvrez dans cette vidéo le projet porté par le bureau Bas Smets.