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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

(31968 résultats)
Il y a 2 ans et 285 jours

Vinci Airports s'implante au Mexique

Vinci doit débourser 815,4 millions de dollars pour racheter la part de Fintech Advisory, fonds de l'homme d'affaires mexicain David Martinez, selon OMA.Coté à la Bourse de Mexico et au Nasdaq, le groupe OMA gère 13 aéroports situés dans le nord et le centre du Mexique, qui ont accueilli 18 millions de passagers en 2021 (et 23 millions en 2019, avant la crise sanitaire), a précisé la filiale de Vinci Concessions dans un communiqué.L'entreprise espère finaliser l'opération à la fin de l'année. Vinci Airports, qui vient de s'étendre au Brésil et au Cap Vert, gèrera alors plus de 70 aéroports dans 13 pays, a-t-elle précisé."Le pôle confirme la poursuite de sa dynamique de développement international et conforte sa place de premier opérateur aéroportuaire privé dans le monde", a souligné Vinci Airports dans son communiqué.
Il y a 2 ans et 285 jours

Le Dévéhat Vuarnesson Architectes transforme le Centre de tri du Syctom à Nanterre (92)

La restructuration du centre de tri de Nanterre est révélatrice de l’approche de l’agence LVA. En effet, bien qu’il s’agisse ici d’un bâtiment industriel, il est aujourd’hui ouvert sur le quartier. Un soin particulier a été donnée aux qualités spatiales, aux qualités d’usages et aux conditions de travail des employés au-delà de la réponse stricte de la mise aux normes ergonomique et de sécurité.Ce projet de 12.000 m² SP, réalisé en mission complète en association avec La Superstructure, Patrice Gobert architecte et associés pour le Syctom, maître d’ouvrage, est guidé par trois principes architecturaux majeurs : faire pénétrer la lumière naturelle dans les bâtiments, développer les espaces extérieurs directement accessibles depuis les salles de travail et de repos, contribuer au développement d’espaces naturels.Sur une parcelle densément construite et contrainte (PPRI), les enjeux de la réhabilitation résidaient dans l’augmentation de la capacité de réception et de traitement de la matière (passant de 40.000 à 55.000 tonnes par an), dans la réorganisation du fonctionnement global du site et dans la mise aux normes et la rénovation thermique et environnementale des bâtiments. LVA a organisé un fonctionnement fluide et clair tout en conservant un maximum de constructions existantes.Le traitement architectural contemporain du centre de tri exprime la mixité des activités : industrielles et tertiaires. Le site s’inscrit dans un tissu urbain en « fabrication » et participe à sa définition. Quartier anciennement dédié à l’activité industrielle, l’aménagement de la ZAC des Guilleraies introduit de nombreuses activités tertiaires tout en confortant sa vocation d’origine. D’où l’importance de la relation du centre de tri à l’aménagement urbain et paysager du nouveau quartier. L’ouvrage devient aisément appropriable par les riverains, et sa relation au quartier est apaisée.La présence d’espaces végétalisés évoluant au fil des saisons, la pénétration de la lumière naturelle, les nouveaux espaces extérieurs et les nouvelles vues créées valorisent les conditions de travail en offrant une nouvelle relation au site et au paysage. Les nuisances visuelles, acoustiques et olfactives sont traitées à l’échelle du bâtiment, pour le confort des employés et pour un impact urbain adouci.Le principe volumétrique du centre, adapté aux différentes fonctions, a été conservé : le bâtiment A accueille les locaux administratifs, sociaux et les ateliers ; les bâtiments E, B, C et D, le déversement, la réception et le stockage de la matière collectée, le tri, le conditionnement et l’évacuation de la matière triée. La restructuration de la zone d’accès des véhicules et de la zone de réception des matériaux a nécessité la démolition et la reconstruction du bâtiment E et la démolition du petit bâtiment d’isolement des matières radioactives.La résille est l’élément structurant du projet, un balcon s’y accroche, la végétation commence à y grimper, elle joue avec le soleil et dessine de grandes ombres sur les façades, elle est la cohérence de l’outil industriel. Fiche technique Maître d’ouvrage : Syctom, l’agence métropolitaine des déchets ménagers, acteur public majeur de la gestion des déchets en Île-de-FranceÉquipe : Le Dévéhat Vuarnesson Architectes en association avec La Superstructure, Patrice Gobert architecte et associés et Thierry Dalcant paysagiste ; Paprec group mandataire-gestionnaire ; Cathelain Entreprise Génie Civil ; Ar-Val Process ; Inddigo BET ; Sim BET acousticien ; Area BET Fluides ; Olfacto (dépoussiérage-désodorisation) Mission : Marché de conception, de réalisation et d’exploitation ou de maintenance (CREM)Programme : Restructuration d’un centre de tri de collecte sélectiveCapacité : 55.000 T/anSurface : 12.000 m2 SPSurface de la parcelle : 18.500 m²Calendrier : Livré en novembre 2021Budget conception réalisation : 40,6 M€ HT (y compris process, hors exploitation)Opération réalisée en BIM
Il y a 2 ans et 285 jours

Les pistes des villes d'Ile-de-France pour rester au frais pendant les canicules

A Saint-Denis, le parc de la Légion d'Honneur, en centre-ville, se retrouve vite saturé dès que les Dionysiens cherchent à échapper aux fortes chaleurs. Alors, la mairie tente de multiplier les endroits où profiter d'un peu de frais.Du point de vue du maire (PS) Mathieu Hanotin, "c'est une nécessité, surtout pour une population qui ne part pas forcément en vacances."Face aux vagues de chaleur toujours plus précoces, "on peut ouvrir les parcs la nuit en fonction de la chaleur, ou des points-relais où les personnes âgées peuvent reprendre leurs souffle", propose l'élu.A terme, la municipalité cherche à "démultiplier" les îlots de fraîcheur sur les places où l'ombre est rare, ajoute Laurent Monnet, adjoint à la transformation énergétique.Pour atteindre cet objectif, Saint-Denis cache sous ses pieds un atout précieux : des ruisseaux enfouis lors de l'expansion de la ville au siècle dernier."Nous voulons faire réapparaître cette eau sous une forme ou une autre", indique à l'AFP M. Monnet.Alors que les canicules sont amenées à se répéter, s'allonger et s'intensifier à cause du réchauffement climatique, avertissent les scientifiques, le maire (PS) d'Alfortville (Val-de-Marne) Luc Carvounas insiste sur la nécessité de "changer de paradigme.""Les maires ont collectivement pris conscience que la nature en ville était une nécessité", soutient M. Carvounas, également à la tête de l'Association des maires du Val-de-Marne.RegistresDès que possible, les communes se verdissent, isolent leurs bâtiments et veillent avec les associations à la santé des personnes les plus vulnérables. Depuis la canicule meurtrière de 2003, les communes doivent tenir un registre où les plus de 65 ans peuvent s'inscrire pour recevoir un appel de la mairie lors des vagues de chaud.En parallèle, certaines mairies, comme celle d'Alfortville, ouvrent des salles communales climatisées.Mais l'intérêt de cette mesure est relatif. "Je pourrais compter sur les doigts d'une main le nombre de personnes qui y entrent", plaisante Luc Carvounas.Laisser tourner la climatisation des salles de la commune est contre-productif, assure également Danielle Valero, première adjointe d'Evry-Courcouronnes (Essonne)."Quand il fait chaud, les gens vont dans les centres commerciaux", constate l'élue chargée de la transition écologique.A Evry-Courcouronnes, comme dans de nombreuses communes nouvelles, la température dans certains quartiers résidentiels devient invivable lors des pics de chaleur: 7 degrés séparent une cour d'école protégée par des arbres d'une place au milieu des grands ensembles des Pyramides, selon l'élue."Il faudrait végétaliser les toits et les terrasses des immeubles", plaide Mme Valero.Mais elle regrette que "pour les bailleurs, c'est cher, et ils risquent de répercuter le coût des installations sur la facture des locataires."
Il y a 2 ans et 285 jours

La Russie veut finir les premières reconstructions à Marioupol en septembre

"Les premiers immeubles seront prêts en septembre. Les premiers hôpitaux seront prêts", a déclaré le vice-Premier ministre russe Marat Khousnoulline dans une interview à la chaîne de télévision russe RBK TV publiée lundi. Vendredi, ce dernier avait présenté au président Vladimir Poutine un plan pour reconstruire Marioupol en trois ans, un objectif qui semble ambitieux, compte tenu de l'ampleur des destructions. Le port stratégique de Marioupol a été conquis en mai par les forces russes après des semaines de siège qui ont dévasté une grande partie de la ville. Immeubles d'habitation, écoles, commerces, rues : rien n'a été épargné. Avant l'offensive militaire russe, la ville, bâtie au bord de la mer d'Azov, comptait plus de 400.000 habitants. Mais elle s'est en grande partie dépeuplée, nombre de résidents ayant fui les combats. La population devrait s'élever à 350.000 habitants d'ici 2025, a estimé M. Khousnoulline, sans préciser si les autorités russes prévoyaient de mettre en place une politique de repeuplement. Le vice-Premier ministre russe a par ailleurs indiqué que les forces d'occupation russes prévoyaient de réaménager en "technopôle" la zone industrielle dévastée de l'aciérie Azovstal, où s'étaient retranchés les derniers défenseurs ukrainiens. "Nous ne pensons pas à une restauration avec des technologies anciennes. Nous allons créer des emplois qui alimenteront la ville grâce à l'économie", a déclaré M. Khousnoulline. Pour l'heure, les habitants de Marioupol continuent de souffrir de pénuries multiples, avec un rétablissement très parcellaire de l'eau et de l'électricité. Les forces d'occupation russes tentent de ramener un semblant de normalité dans les zones conquises dans le sud et l'est de l'Ukraine. Dans plusieurs d'entre elles, les administrations installées par Moscou ont indiqué qu'elles préparaient des référendums d'annexion pour formaliser leur rattachement à la Russie.
Il y a 2 ans et 285 jours

Equans, TF1-M6 : Bouygues maintient le cap sur ses opérations de fusion-acquisition malgré leurs coûts

Bouygues a annoncé pour le 1er semestre un résultat d'exploitation courant en amélioration de 21 millions d'euros par rapport au 1er semestre, à 492 millions d'euros, mais un résultat net part du groupe de 147 millions d'euros, divisé par trois par rapport à celui de début 2021.Celui-ci intègre une charge exceptionnelle de 44 millions d'euros comprenant surtout des frais d'avocats et d'économistes liés aux deux grosses opérations structurantes dans lesquelles il est engagé : l'acquisition d'Equans auprès du groupe Engie, plus grosse opération de rachat jamais réalisée par le groupe créé en 1952, et le rapprochement entre TF1 et M6.La fusion-acquisition "c'est un sport de riche" a commenté le directeur général Olivier Roussat en annonçant lors d'un entretien téléphonique que le second semestre comportera encore "45 millions d'euros" de coûts exceptionnels : un tiers pour le dossier TF1-M6, et deux-tiers pour l'opération Equans. Le 19 juillet, Bouygues a obtenu le feu vert de la commission européenne pour le rachat d'Equans pour 7,1 milliards d'euros, sous réserve de la cession d'une filiale Colas Rail Belgium qui risquait de détenir une position dominante en Belgique.Mais le même jour, au Royaume-Uni, l'autorité de concurrence britannique CMA a considéré que l'opération était susceptible de conduire à un affaiblissement de la concurrence sur un appel d'offres en cours pour une ligne à grand vitesse en construction.Le groupe a déposé le 26 juillet des propositions de remèdes "sur lesquelles la CMA devrait statuer très prochainement" a indiqué Bouygues. Le bouclage du rachat d'Equans, regroupant des services techniques allant de la gestion de l'énergie dans les bâtiments à la sécurité-incendie en passant par la ventilation, climatisation, chauffage ou le numérique, annoncé le 12 mai, reste toujours attendu au 2e semestre 2022, a indiqué Bouygues, se disant "assez serein" sur ce calendrier projeté.Logement : demande de mesures incitativesPour ce qui est de la fusion envisagée entre TF1 et M6, le groupe espère convaincre le collège de l'autorité de la concurrence les 5 et 6 septembre de revenir sur les réserves émises par ses propres services d'instruction considérant que l'opération soulève des problèmes de concurrence significatifs sur le marché de la publicité."On a un certain nombre d'arguments à faire valoir" notamment pour demander que les marchés pertinents à prendre en compte pour jauger de la concurrence ne se cantonnent pas aux seules télévisions, mais intègrent aussi les plateformes "où la publicité est en train de naître", a dit M. Roussat."Netflix a annoncé qu'il mettait de la pub dans son offre, cela n'existait pas il y a encore un an" a-t-il fait valoir, citant aussi Amazon qui a diffusé des matches importants de Roland Garros. "Le monde a changé" a-t-il dit.Globalement pour l'ensemble de 2022, le groupe a confirmé ses ambitions : il attend une "nouvelle augmentation de son chiffre d'affaires et de son résultat opérationnel courant", ainsi que la validation par le Science Based Target Initiative (SBTI) de ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.Il a relevé ses objectifs financiers pour sa filiale telecoms, qui a lancé des partenariats stratégiques avec Ericsson ou Nokia concernant des réseaux d'entreprise 5G.Au 1er semestre, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires total de 18,5 milliards d'euros, en hausse de 6% par rapport à 2021.L'activité de construction, tirée par Colas et l'international, a vu ses ventes progresser de 7% à 13,7 milliards d'euros, malgré un recul de 11% de Bouygues immobilier. Le chiffre d'affaires de TF1 a progressé de 5% à 1,18 milliard d'euros, ainsi que celui de Bouygues Telecom, à 3,63 milliards d'euros.Bouygues souligne que le marché de la construction de logements résidentiel est "sous-offreur en France". "Globalement, il faudrait faire 500.000 logements, et on en fait un peu moins de 300.000, il y a un besoin assez important" a commenté le groupe qui demande des "mesures incitatives" notamment pour transformer des bureaux en logements.Peu avant 12H00, le titre Bouygues, qui a perdu 7% depuis le 1er janvier, progressait de 0,65% à la bourse de Paris, à 29,47 euros.
Il y a 2 ans et 285 jours

Les Fédérations de Commerçants saluent l'adoption au Sénat d'un plafonnement des loyers pour les TPE-PME

Toutefois, ils regrettent vivement que cette mesure exclue une grande partie des enseignes de commerce et leurs dizaines de milliers de magasins et appellent à l’ouverture de travaux pour adapter et rééquilibrer durablement les relations entre les bailleurs et leurs locataires commerçants. Le Sénat a adopté le vendredi 29 juillet un amendement* du Sénateur Jean-Baptiste Lemoyne avec le soutien du Gouvernement tenant à plafonner l’indexation des loyers commerciaux à un maximum de 3,5% sur un an. L’adoption de cette mesure fait suite à la concertation conduite par Olivia Grégoire, Ministre déléguée au Commerce, entre les représentants des bailleurs et les représentants des commerçants comme elle s’y était engagée lors de l’examen en séance publique à l’Assemblée nationale du projet de loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat. Les fédérations de commerçants signataires saluent vivement la forte mobilisation des parlementaires tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, ainsi que celle de la Ministre et de son Cabinet pour conduire cette concertation dans des délais contraints. L’adoption de cette mesure d’urgence marque une prise de conscience des pouvoirs publics de la nécessité de maitriser le poids des charges immobilières pesant sur les commerçants. Cette mesure est indispensable pour préserver les entreprises de l’augmentation de leur loyer du fait de l’inflation actuelle et à venir dans les prochains mois. * https://www.senat.fr/amendements/2021-2022/828/Amdt_430.html sous amendé par le Gouvernement https://www.senat.fr/amendements/2021-2022/828/Amdt_455.html Toutefois, les fédérations de commerçants regrettent vivement que cette mesure soit limitée aux seules TPE et PME. Elles dénoncent l’absence de prise de conscience par les bailleurs de la réalité des évolutions du secteur et des difficultés rencontrées par les commerçants de toute taille, y compris les ETI et les grandes entreprises. Elles rappellent que la vitalité du commerce repose sur la diversité de ses formats tant en centre-ville qu’en périphérique. Le commerce de détail en France représente 2,1 millions d’emplois, 435.000 entreprises de toutes tailles, 300.000 points de vente partout en France et plus de 300 métiers. Le loyer représente le deuxième poste de coût et peut peser jusqu’à 20% du chiffre d’affaires d’un point de vente. Les commerçants ne peuvent plus supporter des indexations fortes de loyer et un niveau excessif de charges locatives étant donné la réalité de leur activité physique et du contexte économique. Du fait des modifications de comportement d’achat des clients, la fréquentation et l’activité en magasin diminuent très fortement : -16,6% de trafic et -2% d’activité en magasin tous secteurs confondus au premier semestre 2022 par rapport à 2019**. Cette baisse d’activité peut atteindre -10% dans les secteurs de l’équipement de la personne. Dans le même temps, les ventes en ligne progressent fortement pour tous les commerces (+42% en 2021 vs 2019***). Comme les conclusions des Assises du commerce le précisent, le commerce va subir « les effets d’un tsunami lié à sa numérisation », et doit donc investir fortement pour sa numérisation, mais aussi sa transition écologique. Dans ces conditions, les fédérations signataires demandent au Gouvernement d’ouvrir rapidement dans la continuité des Assises du Commerce, des travaux pour rééquilibrer les relations entre les bailleurs et les preneurs dans l’objectif de pérenniser tous les commerces physiques. Pour les représentants des fédérations signataires : « L’adoption d’un plafonnement de l’évolution des loyers pour les TPE et PME durant un an est une excellente nouvelle. L’engagement des parlementaires et du Gouvernement a été essentiel pour parvenir à cette solution. C’est une mesure d’urgence indispensable pour maitriser la hausse des loyers dans le contexte inflationniste que nous connaissons. Toutefois, cette mesure n’est qu’une première étape ! Nous regrettons vivement que soient exclues de son périmètre les ETI qui sont pourtant essentielles à la vitalité du commerce. La transformation numérique et écologique impacte tous les commerces, quelles que soient leur taille et leur localisation. Ces évolutions imposent la réalisation dès la rentrée d’un travail de fonds pour rééquilibrer les relations entre les bailleurs et les locataires dans la continuité des Assises du Commerce. C’est la seule voie possible pour sauver les commerces physiques et ses millions d’emplois dans les territoires.» *Rappel : les loyers commerciaux sont indexés sur l’indice des loyers commerciaux (ILC) calculé chaque trimestre sur la base de l’inflation à hauteur de 75% et de l’évolution du coût de la construction à hauteur de 25%. Malgré la révision de sa méthode de calcul en début d’année, l’ILC connaît de très fortes hausses depuis l’automne 2021 qui vont s’accélérer sous l’effet de l’inflation. L’indice paru au mois de juin dernier au titre du premier trimestre 2022 s’élevait déjà à +3,32%. L’indice pourrait dépasser les 6% d’ici à la fin de l’année étant donné le niveau d’inflation envisagé (7% en tendance d’ici fin 2022 et 5,5% sur l’année selon l’INSEE). **Source Procos ***Source Les chiffres clés de la Fevad – Évolution du CA des ventes en ligne de produits
Il y a 2 ans et 286 jours

Husqvarna Constructions France présente sa nouvelle gamme de préparation de surface de sols

Grâce à l’intégration de l’offre Blastrac et HTC sous la marque Husqvarna, Husqvarna Construction France propose, aujourd’hui, la plus large gamme d’équipements pour la préparation de surface en s’appuyant sur le meilleur savoir-faire du marché. Cette triple expertise technique, associée à de nombreux services, permet à Husqvarna Construction France de répondre aux besoins des professionnels quels que soient les marchés (décontamination, sols industriels, sols décoratifs, routes et aéroports...).Avec sa nouvelle gamme élargie de machines et équipements dédiée à la rénovation, à la préparation et au polissage de surface des sols en béton, Husqvarna Construction France offre une réponse adaptée à toutes les demandes.Des rectifieuses pour niveler les sols irréguliers et enlever les revêtements mincesDe différentes tailles, la large gamme de ponceuses/ rectifieuses mono-disque d’Husqvarna Construction France (BG 250, BGS 250, PG 280, PG 400, HTC 270 EG et BB 700) convient aux supports en béton, pierre, asphalte et matériaux souples. Elles utilisent des disques à rotation horizontale pour effectuer une multitude de tâches, de la texturation légère pour ouvrir les pores de la surface à l’élimination des peintures et des revêtements.Compactes, faciles à transporter et à manœuvrer, elles sont idéales pour des chantiers de petite et grande taille.Véritable référence dans le désamiantage, la ponceuse mono- disque BG 250 est dotée d’un faible niveau de vibrations (moins de 2,5 m/s2) pour un confort idéal d’utilisation. Equipée d’un système d’entraînement spécial pour une répartition optimale de la charge, elle dispose aussi d’un système de captation à la source pour une extraction optimisée des poussières. Husqvarna Construction France propose, en option, différents disques de ponçage de diamètre 250 mm pour des applications spécifiques.Des surfaceuses pour le ponçage et le polissage de grandes surfacesLa préparation, le ponçage et le polissage des sols en béton, ainsi que la réparation et le polissage du terrazzo et d’autres pierres naturelles, constituent des tâches exigeantes. Que ce soient pour les sols industriels et décoratifs ou pour les marchés de la décontamination (retrait d’amiante ou de peinture au plomb) et de la démolition, la large gamme de surfaceuses à trois têtes, de différentes tailles, d’Husqvarna Construction France garantit des résultats parfaits, reconnus des professionnels.Elles sont, pour certaines, équipées de trois plateaux porte- outils, ce qui permet à la tête de ponçage de suivre en douceur les irrégularités des sols.Conçue pour réaliser la finition de surfaces horizontales de grandes dimensions, la surfaceuse à trois têtes BMG 780RC est télécommandée. Elle est équipée en standard d’un variateur de vitesse. La poignée de direction réglable (4 positions) comprend un panneau de commande indiquant toutes les informations pertinentes (Ampères, Volt, ...). Elle possède un pack batterie 24 V et deux moteurs électriques intégrés pour un déplacement autonome sur le chantier.Des raboteuses pour niveler les grandes surfaces ou enlever des revêtements épaisPour la mise à niveau de surfaces inégales en béton, asphalte et pierre ou pour enlever d’anciens revêtements épais, la gamme est composée de 8 raboteuses de différentes tailles dont une scieuse rainureuse électrique, première machine télécommandée du marché. Le principe de fonctionnement des raboteuses est simple : l’utilisation d’un tambour rotatif sur lequel une variété de différents outils (molettes, fraises) sont fixés sur des axes. Situé à l’intérieur du châssis, le tambour génère, une fois la machine en marche, une force centrifuge qui «projette l’outil sur la surface à traiter induisant ainsi une action coupante mécanique. Manuelles ou télécommandées, toutes les raboteuses Husqvarna Construction France sont équipées d’un système de réglage précis de la profondeur de rainurage.La BMP 335 est une nouvelle fraiseuse électrique à usage intensif. Elle est parfaitement adaptée aux besoins de rabotage les plus exigeants. Son poids élevé (430 kg sans le tambour) lui permet de générer une meilleure efficacité de travail. Grâce à un système d’entraînement électrique, elle évite à l’opérateur d’avoir un contact permanent avec la poignée, ce qui la rend facilement manœuvrable. De plus, le carter du tambour, cerné de joints anti-poussière, est monté dans le châssis par des silent blocs pour réduire le niveau de vibration (3,1 m/s2).Des décolleuses de sol pour l’enlèvement de revêtements posés ou collésHusqvarna Construction France propose une gamme complète de 4 machines, dont 3 modèles totalement électriques (BS 75, BS 110, BSM 150) et 1 avec batterie (BMS 220ADB), ainsi que des outils de curage pour la dépose des revêtements de sol collés et souples (linoléum, moquette, dalles vinyle, carrelage, parquet, revêtement bitumineux, ...). De la petite mais puissante décolleuse à pied à l’unité autoportée à usage intensif, il existe une solution Husqvarna pour répondre à tous les besoins des locaux commerciaux, industriels ou privés. Toutes les lames Husqvarna sont fabriquées à partir de matériaux et de composants de la meilleure qualité pour assurer une durée de vie et des performances optimales aux décolleuses.La décolleuse de sol BMS 150 autoportée est parfaitement adaptée aux chantiers de taille moyenne à importante. Totalement électrique, elle est dotée d’un câble d’alimentation auto-rétractable de 25 mètres et dispose d’un bras porte-câble rotatif. Facile à manœuvrer grâce à un joystick de contrôle à portée de main, un réglage de l’angle de la lame et des pneus non marquants, elle est en plus très compacte.Des chantiers propres et sûrsAfin de garantir un chantier propre et réduire l’exposition des opérateurs à d’éventuelles substances nocives telles que la silice cristalline, toutes les machines dédiées à la préparation de surface des sols peuvent être raccordées à un aspirateur Husqvarna qui capte la poussière à la source.Des services associésPartenaire de confiance des professionnels de la préparation de surface des sols, Husqvarna Construction France met à leur disposition, en complément de sa gamme élargie d’équipements, une série de services destinés à faciliter leur quotidien :Husqvarna Fleet ServicesTM, système de connectivité embarquée qui collecte et affiche des analyses de données détaillées sur l’état de la machine : temps d’utilisation, suivi entretien, ... autant d’indicateurs permettant de gérer facilement et à distance la maintenance de l’appareil.Upcare, contrat d’entretien à prix fixe.TotalCare, combine les solutions Husqvarna Fleet Service et Upcare avec une solution de financement Husqvarna Financial Services pour être certain de travailler en toute tranquillité.Grâce à ses centres services Husqvarna et son réseau de partenaires distributeurs réparateurs agréés sur l’ensemble du territoire national, Husqvarna Construction France assure, en plus, la mise en service, l’assistance technique et la maintenance.Avec cette nouvelle offre étendue dédiée à la préparation de surface des sols qui inclut également des solutions pour le grenaillage, Husqvarna Construction France entre dans une nouvelle dimension en proposant la plus large gamme de solutions et services et le meilleur savoir-faire du secteur.
Il y a 2 ans et 286 jours

"Biens mal acquis" gabonais : nouvelle série de mises en examen en France d'enfants d'Omar Bongo

Cette nouvelle série porte à au moins neuf le nombre d'enfants d'Omar Bongo, demi-frères et demi-soeurs de son fils et successeur à la tête du pays Ali Bongo, poursuivis dans cette information judiciaire menée par un juge financier parisien.Pascaline Bongo, 66 ans, ex-directrice de cabinet de son père, Omar Denis Jr Bongo, 28 ans, également petit-fils du président congolais Denis Sassou Nguesso, Jeanne Matoua, 38 ans, et Joseph Matoua, 40 ans, ont été mis en examen entre juin et juillet, selon une source judiciaire à l'AFP, confirmant vendredi une information du site Africa Intelligence.Ils sont poursuivis de recel de détournement de fonds publics, corruption active et passive, blanchiment et abus de biens sociaux. La justice française les soupçonne d'avoir "sciemment" bénéficié d'un important patrimoine immobilier "frauduleusement" assemblé en France par le patriarche, président du Gabon de 1967 jusqu'à sa mort en 2009.La valeur de ces biens a récemment été évaluée par la justice "à au moins 85 millions d'euros".Pour l'avocate de Pascaline Bongo, Me Corinne Dreyfus-Schmidt, il y a dans cette procédure "un anachronisme tant juridique que factuel".Selon des éléments obtenus par l'AFP, Pascaline Bongo a déclaré devant les enquêteurs en janvier 2020 posséder, entre autres, plusieurs appartements dans des quartiers chics de Paris, acquis par son père dans les années 1970 à 1990.Très proche de son père, elle en fut la directrice de cabinet au Palais du bord de mer de Libreville, le siège de la présidence.Avocat d'Omar Denis Jr Bongo, Me Jean-Marie Viala a contesté auprès de l'AFP la mise en examen de son client "sur la base du droit", "non de la morale"."Clan familial"Entre mars et avril, le juge financier parisien Dominique Blanc avait déjà mis en examen Grâce, Betty, Arthur puis Hermine Bongo, d'autres enfants du défunt président. Ces quinquagénaires ont tous contesté avoir eu connaissance du caractère frauduleux de cette fortune.D'autres enfants, parmi les 54 de l'ex-partenaire historique de la France en Afrique centrale, pourraient suivre.La "fortune immense" de la famille Bongo, selon un arrêt de février de la cour d'appel de Paris, provient "de l'argent issu de détournements de fonds publics et des sommes considérables provenant du délit de corruption des sociétés pétrolières", notamment Elf Aquitaine aujourd'hui TotalEnergies.Ce que "les investigations menées dans la présente procédure ont confirmé", selon le magistrat instructeur."C'est tout un clan familial qui va devoir rendre des comptes", a réagi auprès de l'AFP Me William Bourdon, avocat de Transparency International France, partie civile dans le dossier."Les bénéficiaires, y compris français, ont été épinglés, ce qui permettra un panorama judiciaire complet', a-t-il ajouté, "chacun doit mesurer les montants colossaux qui sont en cause".Dans cette enquête déclenchée après une plainte d'ONG en 2007, outre des enfants Bongo et la BNP Paribas, au moins quatorze autres personnes physiques sont poursuivies, dont des membres de la famille du président Sassou Nguesso, et plusieurs Français parmi lesquels un avocat, un notaire ou une gérante de société civile immobilière (SCI)."Cela ne concerne ni le président de la République, ni aucun membre de présidence de la République gabonaise, donc il n'y a pas à commenter", a déclaré Jessye Ella Ekogha, porte-parole de la présidence gabonaise, sollicité par l'AFP."Cependant, il apparaît que les médias ont adopté comme stratégie marketing d'associer systématiquement le chef de l'Etat Ali Bongo Ondimba à une affaire pour laquelle il n'a jamais été inquiété, ni entendu. Cela doit cesser", a-t-il ajouté.Chef de l'Etat en exercice, Ali Bongo bénéficie d'une immunité et ne risque donc pas de poursuites dans l'immédiat.
Il y a 2 ans et 286 jours

Le Château Louis XIV, somptueuse propriété de MBS, conçue par un cousin de Khashoggi

Louveciennes, ville cossue des Yvelines située à quelques encablures de Versailles et à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Paris, est connue pour son aqueduc, qui servait sous Louis XIV à acheminer l'eau de la Seine vers les jardins du Château de Versailles.Cette proximité avec le palais du Roi Soleil a inspiré le promoteur Cogemad, fondé et dirigé par l'homme d'affaires né au Liban, Emad Khashoggi. Emad Khashoggi est un cousin du journaliste saoudien de Jamal Khashoggi, critique du pouvoir saoudien, sauvagement assassiné en 2018 dans les locaux du consulat saoudien à Istanbul. Un crime dans lequel le renseignement américain a vu la responsabilité de Mohammed ben Salmane, ce qui a valu à MBS d'être ostracisé par les pays occidentaux.Le président américain Joe Biden lui a rendu visite le 15 juillet et MBS doit dîner jeudi soir avec Emmanuel Macron à l'Elysée, malgré la vive colère des défenseurs des droits de l'Homme qui jugent cette visite hautement inappropriée.En construisant le Château Louis XIV à Louveciennes, Emad Khashoggi a voulu rendre "hommage à l'architecture du XVIIe siècle", en faisant de son œuvre la "vitrine internationale de la splendeur du savoir-faire français", selon le site de Cogemad.Autour de ce luxueux palais de 7.000 mètres carrés, sorte de "petit" Château de Versailles, s'étendent 23 hectares de jardins à la française, conçus "en accord avec les théories d'André Le Nôtre concernant le Château de Versailles"."On y trouve des parterres de fleurs et des haies de buis brodées, des jeux de perspective, des ifs topiaires taillés en petites pyramides, un labyrinthe d'arbres, une petite ferme avec des chèvres, et des écuries", liste le site de Cogemad.Une centaine d'ouvriers ont travaillé sur cette demeure, construite entre 2008 et 2011."C'est du sur-mesure à 100%. On vend le projet de A à Z clé en main, mobilier compris", expliquait Emad Khashoggi dans la presse à l'époque.En 2015, le flamboyant édifice a été cédé à MBS pour 275 millions d'euros, devenant la propriété la plus chère du monde.Aux moulures, dorures et sculptures d'antan, elle allie fontaines connectées, salle de cinéma privée, aquarium géant..., offrant "les fastes de Versailles sous la révolution high tech".Le château comporte également plusieurs piscines et une cave à vin.
Il y a 2 ans et 286 jours

Le Sénat alerte sur les risques d’une interdiction européenne du plomb pour les métiers du patrimoine

L’Agence chimique européenne (ECHA) a en effet lancé au printemps une consultation sur l’inclusion du plomb à l’annexe XIV du règlement REACH (qui concerne l’enregistrement, l’évaluation et l’autorisation des substances chimiques), concernant les substances dites « particulièrement préoccupantes ».La procédure d’autorisation très lourde que cela impliquerait, puis l’interdiction qui suivrait au terme de quelques années, représenterait un coût prohibitif pour les entreprises (TPE et PME) françaises du secteur du patrimoine culturel. Leur survie même serait mise en cause à court terme. Les sénateurs ont été saisis par les maîtres verriers et la chambre syndicale nationale du vitrail, mobilisés pour la consultation européenne : « Ils sont légitimement inquiets, car la fabrication et la conservation du vitrail sont indissociables de l’usage du plomb », a déclaré Catherine Morin-Desailly, rapporteure, devant la commission des affaires européennes. La France concentre plus de 60% du patrimoine de vitraux européens et abrite la plus grande surface de vitraux au monde.Les facteurs d’orgue sont également concernés, ainsi que les organistes puisque cet instrument est en partie constitué de plomb. Malgré de nombreux essais de substitution depuis le XIXe siècle, la sonorité de l’orgue est indissociable de la part de plomb qui forme l’alliage de ses tuyaux, dans une proportion variant de 10% à 95% environ. Sur près de 10.000 orgues recensés en France, près de 1600 sont classés au titre des monuments historiques.Le risque est réél, pour les métiers concernés, de voir les activités de restauration péricliter ou se délocaliser en dehors de l’Union européenne.La malléabilité et la durabilité du plomb concourent aussi à la conservation de long terme des bâtiments anciens. « L’impact le plus lourd porterait sur l’ensemble des professions liées à la restauration et à la conservation des monuments historiques » a ajouté Louis-Jean de Nicolaÿ, co-rapporteur, en soulignant que « la prévention du risque plomb est une préoccupation de longue date de tous les secteurs du patrimoine » et que « toutes les entreprises concernées y sont sensibilisées et ont pris les mesures de prévention indispensables. »Conscients de la toxicité du plomb, les rapporteurs constatent qu’aucune étude scientifique ne fait état de problèmes de santé caractérisés ou massifs liés au plomb chez les artisans et ouvriers du patrimoine et déplorent « qu’il n’existe aucune donnée épidémiologique fiable mettant en question en France et en Europe la santé des travailleurs exposés au plomb dans le domaine du patrimoine culturel. » Ils appellent à la réalisation de telles études scientifiques sur crédits européens et à un Protocole national et européen de prévention du risque plomb sur les chantiers des monuments historiques. Pour les sénateurs, cette voie est bien préférable à une révision du règlement « REACH ».Jean-François Rapin, président de la commission des affaires européennes, a constaté que « des précédents d’exemptions relatives à l’interdiction de recourir au plomb pour un secteur déterminé ont déjà eu lieu dans certains domaines », notamment le cristal. Les sénateurs plaident en conséquence pour une exception patrimoniale en faveur des métiers concernés.La proposition de résolution adoptée en commission des affaires européennes deviendra définitivement résolution européenne du Sénat à l’expiration du délai procédural de trois semaines. Un avis politique, reprenant les termes de cette proposition de résolution, est adressé dès à présent par le président Jean-François Rapin à la Commission européenne, dans le cadre du dialogue politique entre celle-ci et les parlements nationaux.
Il y a 2 ans et 286 jours

3 nouvelles entreprises pour le réseau Vertikal

Une expansion qui témoigne de la force de la cooptation au sein de ce réseau spécialiste de la rénovation de façades de maisons individuelles et petits collectifs, qui se démarque par la rigueur de son concept et la formation de ses franchisés, toujours dans la perspective de proposer des prestations de qualité à ses clients finaux.Avec ces trois nouvelles ouvertures, le réseau VERTIKAL renforce sa présence en Île-de-France (5 implantations), sur la région Pays-de-la-Loire (4 implantations) et en PACA (3 implantations), et porte à 29 le nombre de ses Applicateurs Exclusifs implantés partout en France.Viennent de rejoindre le réseau :Pictural Façades, Applicateur Exclusif sur le sud-ouest de la Loire-Atlantique dirigée par Marwène Souissi, issu du domaine du BTP, ancien technicien couvreur et peintre en bâtiment.Ravalement du Var, née de l’association entre Mathieu Chouteau, Applicateur Exclusif historique du groupement d’entreprises VERTIKAL à la tête de Façades du Var depuis 2016, et Théo Duval, ancien électricien et désormais plus jeune Applicateur du Réseau.Trianon Façades, dirigée par Paul Lindemann, issu du domaine du marketing, ancien technicien-commercial d’une entreprise historique du groupement: Ravalement du Roy. Implantée en Ile-de-France, Trianon Façades intervient sur le nord-est des Yvelines.Pour Christian Badia, Fondateur de VERTIKAL : « Deux de ces trois nouvelles ouvertures sont issues de la cooptation au sein même du réseau. Le concept VERTIKAL, sa rigueur et la qualité de l’accompagnement que nous apportons à nos franchisés, amènent nos Applicateurs Exclusifs à recommander à leur entourage de nous rejoindre. Aussi, la force de VERTIKAL passe par notre programme de formation/reconversion. Elle permet à tout un chacun, quel que soit le secteur d’activités dont il est issu, d’avoir l’ambition de réussir en tant qu’Applicateur VERTIKAL. »En Gironde, l’entreprise Atelier Façades vient d’être reprise par Emmanuel Blanc, ancien chef d'entreprise en rénovation d'habitat désormais reconverti dans la rénovation de façades de maisons individuelles et petits collectifs, intervenant sur le centre-ouest du département de la Gironde.
Il y a 2 ans et 286 jours

Sobriété énergétique : lancement du groupe de travail « Numérique et Télécommunications »

Le mois dernier, la Première ministre, Elisabeth Borne, et la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, ont annoncé le lancement de groupes de travail thématiques sur la sobriété énergétique. Avec un objectif : réduire nos consommations d’énergie de 10% en deux ans pour, à court terme, garantir notre sécurité d’approvisionnement dans le contexte de guerre en Ukraine et, à plus long terme, sortir la France des énergies fossiles. Objectifs confirmés par le Président de la République dans son allocution du 14 juillet dernier.Les engagements des acteurs du numérique et des télécommunicationsCette première réunion du groupe de travail « Numérique et télécommunications » a permis aux ministres de rappeler leur volonté d’une action ambitieuse. Etaient représentés : le Comité stratégique de filière « Infrastructures numériques », la Fédération Française des Télécoms et notamment les quatre principaux opérateurs de télécommunications, représentants de l’écosystème French Tech, France Digitale, Numeum et Start Industrie.Collectivement, ces acteurs s’engagent, avec les instances représentatives du personnel, à mieux faire connaître et appliquer les obligations légales, en miroir de la demande d’exemplarité de la Première ministre auprès de l’administration, en matière d’éclairage des lieux de commerce (éteints à 1 heure du matin au plus tard ou 1 heure après la cessation de l'activité) et des températures de consignes des bâtiments (mettre en œuvre les moyens de baisser la température et ne pas dépasser 19°C maximum pour optimiser la consommation énergétique). La possibilité d’une organisation du travail permettant de limiter les consommations énergétiques, dont le télétravail, sera également explorée.Les participants ont également fait part de leur volonté de partager et d’amplifier les bonnes pratiques, notamment sur les évolutions technologiques les plus récentes qui permettent de réduire l’empreinte énergétique de certaines activités.A titre d’exemple, la consommation énergétique des lignes fixes a été divisée par trois avec le passage à la fibre. De plus, malgré un usage mobile toujours plus important, le passage à la 5G, dans les zones très denses, entraînera une amélioration de l’efficacité énergétique d’un facteur 10 par rapport à la 4G, et d’un facteur 50 par rapport à la 3G[1]. Enfin, la mise en place de la facture électronique ou le développement de filières de reconditionnement et l’allongement de la durée de vie des terminaux sont autant de pratiques que les représentants, présents ce jour, ont mentionnées.Au-delà, le secteur numérique est un outil au service de l’efficacité énergétique. Par exemple, dans le secteur du bâtiment, un simple programmateur de chaudière peut faire baisser de 10% la consommation d’énergie, les outils de gestions techniques de bâtiments de 30%.Les outils numériques facilitent également la décarbonation de l’énergie, par exemple dans la gestion des énergies renouvelables intermittentes.Le secteur réfléchit également à l’utilisation de capteurs déjà installés pour d’autres usages, afin qu’ils assurent le suivi et le contrôle de la consommation d’énergie dans des bâtiments. Cela pourra réduire instantanément les consommations de 10 à 15%.En ce sens, les appels à projets de la French Tech, et notamment le programme Green20, soutiennent les innovations de rupture en faveur de la transition écologique et énergétique.Une méthode de consultation pour identifier des mesures prioritaires spécifiques à chaque secteurTous les acteurs présents ont confirmé leur volonté de diminuer de 10% la consommation d’énergie d’ici deux ans. Pour y parvenir, les travaux se poursuivront en distinguant les acteurs disposant d’infrastructures techniques des acteurs de l’économie numérique, pour prendre en compte chacune de leurs spécificités.Les acteurs disposant d’infrastructures techniques (opérateurs de télécommunications et startups dans l’industrie) vont, par exemple, étudier la mise en place de mesures d’optimisation de la consommation énergétique des réseaux mobiles ;Les acteurs de l’économie numérique (notamment le Next40 et les capitales French Tech) réfléchiront à établir leur bilan carbone, préciser leurs engagements net zéro et à engager une démarche de mesure d'impact. Ils travailleront également à identifier des initiatives d’architecture technique des sites Internet à usage commercial pour que leur conception soit la plus légère possible en données.Les ministres poursuivront ces travaux avec le groupe « Numérique et télécommunications », aux côtés d’experts. Un plan d’actions de mesures simples et opérationnelles sera partagé fin septembre.Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, a déclaré : « Pour faire de la sobriété énergétique une réalité, nous devons miser sur le numérique et les systèmes connectés. Ce sont autant d’outils pour mieux piloter notre consommation d’énergie. Nous devons nous appuyer collectivement sur l’expertise et la capacité d’innovation des acteurs du numérique, tout en les accompagnant dans l’accélération de leur propre feuille de route de décarbonation. »Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition Numérique et des Télécommunications, a déclaré : « Je salue les engagements pris par les acteurs du numérique et des télécommunications en réponse à l'appel à la sobriété énergétique. La concertation initiée aujourd'hui est la première étape d'une ambition collective que nous voulons porter avec Bruno Le Maire. C'est grâce à la contribution de tous que nous répondrons à l’urgence climatique. Dès septembre, de nouvelles mesures seront présentées pour réduire la consommation d'énergie du secteur. »[1] Étude économique 2020, Fédération Française des Télécoms
Il y a 2 ans et 287 jours

ADEME [Finance Climact] - Présentation des Plans de transition sectoriels

Chacune de ces feuilles de route s’articule en quatre volets – Technologique, Financement, Marché/emploi et Plan d’actions publiques et privées – et s’appuie sur une collaboration étroite avec les principaux acteurs du secteur concerné (fédérations et majors des secteurs).Un Plan de Transition Sectoriel se déroule sur une durée de 12 à 18 mois selon la complexité du secteur, et est rythmé par des échanges avec les industriels (collectifs et bilatéraux) ainsi que des réunions élargies avec les parties prenantes de la filière.Concertation et modélisation au cœur de la méthodologieTravail bibliographique et échanges pour dessiner l’état des lieux technico-économique du secteurDéfinition et validation d’usines de référence sur le parc industriel françaisModélisation de chemins technologiques évaluant la capacité de réduction d’émissions et les besoins d’investissement à l’échelle du parcAnalyse de la demande en matériaux et évolutions liées à la transitionAnalyse du marché de l’emplois et des compétencesConcertation et élaboration d’un plan d’actions, publiques et privées, permettant une décarbonation viable du secteurPlusieurs livrables seront mis à disposition des pouvoirs publics, des industriels et des institutions financières tout au long du projet et serviront de support dans les processus de décisions.Les 9 secteurs concernés sont : acier, aluminium, ciment, ammoniac, chlore, éthylène, papier-carton, sucre, verre.
Il y a 2 ans et 287 jours

Casino va céder le contrôle de sa filiale énergie GreenYellow à Ardian

Ardian va devenir d'ici la fin 2022 actionnaire majoritaire de l'entreprise spécialisée dans l'énergie : le fonds a signé un accord en ce sens avec Casino, la société d'investissement Tikehau Capital et la banque publique Bpifrance qui, en octobre 2018, avaient acquis ensemble 24% du capital de GreenYellow pour 150 millions d'euros au total.Mathieu Badjeck, co-responsable du fonds de transition énergétique de Tikehau Capital, s'est félicité auprès de l'AFP d'une "très belle opération pour nous comme pour l'ensemble des parties autour de la table". Il a précisé que le fonds avait initialement investi 100 millions d'euros et la Bpi 50 dans GreenYellow, "un acteur pionnier dans la transition énergétique". "C'était vrai il y a 3 ou 4 ans, c'est d'autant plus vrai aujourd'hui".Tikehau, qui a ultérieurement précisé avoir empoché 1,9 fois sa mise, conserve une part minoritaire de Greenyellow, de même que Bpifrance et Casino. Le PDG du groupe de distribution, Jean-Charles Naouri, a ainsi dit jeudi vouloir rester "associé durablement à la création de valeur de l'entreprise".Vaste plan de cessionsCréé en 2007 par Casino, GreenYellow vend à ses clients la possibilité de "réduire leur consommation énergétique et leur impact carbone", via l'installation de panneaux solaires, ainsi que "des contrats de performance énergétique" et des services comme le conseil ou l'achat d'énergie.Son nom a fait l'actualité dernièrement dans le cadre de la fourniture de gaz à des particuliers, une activité ciblée par une action de groupe pilotée par Consommation Logement Cadre de vie (CLCV). L'association de défense des consommateurs reproche à l'entreprise des "pratiques trompeuses" pour pousser ses clients à renoncer à une offre tarifaire fixe avantageuse dans un contexte de forte inflation du coût de l'énergie.Casino espère percevoir 600 millions d'euros de la vente, qui entrera dans le cadre de son vaste plan de cession d'actifs de 4,5 milliards d'euros, engagé en juillet 2018 et dont l'échéance, initialement fixée en mars 2021, a été repoussée à "au plus tard fin 2023".Le plan de cessions s'inscrit dans le cadre du plan de sauvegarde de la maison mère de Casino, Rallye, et de sa cascade de holdings (Foncière Euris, Finatis et Euris), lourdement endettées. Décidé en février 2020 par le tribunal de commerce de Paris, il prévoit un remboursement des créanciers via la remontée de dividendes de Casino vers ses holdings, ainsi que la cession d'actifs "non stratégiques".Beaumanoir veut SarenzaDe manière plus marginale, le distributeur stéphanois dit avoir 27 millions d'euros de "cessions diverses sécurisées ou sous promesses", citant Sarenza et des opérations immobilières.Le groupe spécialisé dans le prêt-à-porter Beaumanoir a annoncé le même jour être entré en négociations exclusives avec Monoprix, enseigne du groupe Casino, pour le rachat de l'e-commerçant Sarenza. Le montant potentiel de l'opération n'a pas été divulgué.Au terme de la cession de GreenYellow, Casino dit devoir encore céder pour 500 millions d'euros d'actifs, sans préciser lesquels. Il détient notamment le site d'e-commerce CDiscount, les enseignes Monoprix, Franprix, Géant, Naturalia, ainsi que Asai ou Pao de Acucar en Amérique latine.En attendant, Casino a accru lors du premier semestre 2022 sa perte nette, de 24,5% à 259 millions d'euros, malgré un chiffre d'affaires en progression et légèrement supérieur aux attentes, à 15,9 milliards d'euros. Le groupe profite notamment du retour des touristes en région parisienne, où il est fortement implanté via ses enseignes Monoprix ou Franprix.La dette nette s'est également accrue au premier semestre de plus de 18% par rapport à la même période 2021, à 7,5 milliards, dont 5,1 en France et 2,4 en Amérique latine.A la Bourse de Paris, le titre du groupe a ouvert la séance en hausse, mais est vite repassé dans le rouge et a terminé en baisse de 1,18% à 11,76 euros, dans un marché en hausse de 1,30%.Il a perdu près de la moitié de sa valorisation depuis le début de l'année. Début 2020, avant le déclenchement de l'épidémie de Covid-19, l'action s'échangeait encore aux alentours de 40 euros.
Il y a 2 ans et 287 jours

Les professionnels appellent à préciser d’urgence les modalités pratiques de mise en œuvre des aides financières sur le fioul domestique

Pour le fioul domestique, le prix moyen en 2021 s’élevait à 0,90 € par litre. Ce prix moyen est passé à 1,44 € par litre au premier semestre 2022 et a même atteint un pic de 1,69 € par litre en juin 2022. Actuellement en retrait à 1,57 € par litre, il reste cher en valeur absolue. La consommation moyenne des maisons individuelles se situe à 2 000 litres/an et concerne 3 millions de maisons individuelles en résidence principale. L’effort budgétaire engagé est louable, il correspond à l’excédent de TVA encaissé du seul fait de la hausse du prix au seul premier semestre 2022 (+ 9 cts par litre) et ne tient donc pas compte des recettes excédentaires de TVA à venir pour le second semestre 2022. L’apport en recette de TVA supplémentaire liée à la hausse du prix du fioul domestique peut être estimé à plus de 500 millions d’euros pour 2022. En attendant la prise d’effet de cette mesure, les commandes d’approvisionnement sont à l’arrêt. Les consommateurs attendent la concrétisation des annonces. II est donc urgent de connaître les modalités pratiques et la période pendant laquelle la réduction sera appliquée. Selon les statistiques de mises à la consommation*, la réduction de prix devrait représenter a minima 12 cts du litre TTC pour les volumes à livrer jusqu’en fin d’année, compte tenu de l’enveloppe budgétaire, soit environ 7 % sur le prix de vente actuel. Le seul mécanisme pouvant rapidement être mis en œuvre est analogue au dispositif portant sur les carburants qui vient d’être prolongé jusqu’à fin août, dans l’attente des décisions gouvernementales pour l’étendre jusqu’à la fin de l’année. Le fioul domestique F30 (biofioul F30), dont la mise sur le marché est prévue avant fin août pour l’alimentation des chaudières neuves, sera intégré au dispositif de réduction de prix.* Statistiques du Comité Professionnel du Pétrole
Il y a 2 ans et 288 jours

Pouvoir d'achat : feu vert des sénateurs en commission au budget rectificatif

Le premier volet, le projet de loi "d'urgence" pour le pouvoir d'achat, est lui en discussion depuis jeudi matin dans ce même hémicycle.Le projet de budget rectifié ouvre 44 milliards d'euros de crédits, dont 9,7 pour financer la renationalisation à 100% d'EDF.Les sénateurs ont adopté en commission 21 amendements du rapporteur général du budget Jean-François Husson, selon un communiqué de la commission des Finances.Ils souhaitent notamment rendre pérenne la hausse à 7.500 euros du plafond de défiscalisation des heures supplémentaires, votée par l'Assemblée nationale pour 2022.Actuellement, les heures supplémentaires sont défiscalisées jusqu'à un plafond de 5.000 euros par an, avec un maximum de 220 heures effectuées sur une année, hors accord de branche, d'entreprise ou convention collective spécifiques.Ils ont remplacé la prime de rentrée exceptionnelle de 100 euros, réservée aux minima sociaux, par "une majoration exceptionnelle +coup de pouce+" de 150 euros aux bénéficiaires de la prime d'activité.Ils ont également prévu une enveloppe "exceptionnelle de 40 millions d'euros" pour les banques alimentaires, "soumises à d'importantes difficultés d'approvisionnement compte tenu notamment de l'inflation".Le rapporteur n'a pas remis en cause la suppression discutée de la redevance audiovisuelle. Mais les sénateurs ont borné au 31 décembre 2024 l'affectation d'une fraction du produit de TVA pour assurer le financement de l'audiovisuel public, "ce délai laissant le temps de la mise en place d'une véritable réforme du secteur".Ils ont encore décidé d'"améliorer le dispositif" pour soutenir les communes les plus fragilisées financièrement.Restera à aborder lundi la question très délicate de la possible instauration d'une taxe sur les "superprofits" des grandes entreprises. Rejetée de peu le week-end dernier par l'Assemblée nationale, cette "contribution exceptionnelle de solidarité" sera portée au Sénat par le groupe centriste.Les sénateurs centristes proposeront d'appliquer aux entreprises dont le bénéfice net aurait été en 2021 supérieur de 20% à la moyenne des trois années 2017, 2018 et 2019 une contribution à hauteur de 20% calculée sur la différence entre les deux montants.
Il y a 2 ans et 289 jours

A deux ans des JO-2024, les Jeux ne font pas que des heureux

Quels profils ?Les opposants aux JO sont avant tout implantés en région parisienne, dans les territoires qui accueilleront la compétition mondiale. Au premier rang figure la Seine-Saint-Denis, qui reçoit la majorité des investissements publics pour ériger des réalisations pérennes.Saint-Ouen, Saint-Denis, La Courneuve, Dugny, Aubervilliers... Autant de villes qui vont bénéficier des projets olympiques, reconvertis ensuite en logements ou équipements publics.En face, la mobilisation est hétéroclite: aux riverains directement concernés par ces aménagements se mêlent des associations de défense de l'environnement et des oppositions politiques locales, majoritairement ancrées à gauche.Certaines de ces organisations sont déjà implantées et actives sur différentes sujets locaux, à l'image du Mouvement national de lutte pour l'environnement 93 et Nord Est parisien. Les autres sont plus récentes et diffuses, créées dans la perspective des Jeux, comme le "Comité citoyen de vigilance des JO 2024" ou le collectif "Saccage 2024".En mai dernier, Saccage 2024 a organisé des "Rencontres internationales anti-olympiques" à Saint-Denis et La Courneuve. Parmi ses invités figuraient des activistes mobilisés contre les JO passés (Londres, Tokyo) ou qui militent contre ceux à venir (Los Angeles)."Nous ne sommes pas les seuls à lutter contre cette mégamachine olympique qui ravage les terres que nous cultivons et les quartiers où nous vivons", affirme le collectif.Son discours altermondialiste rejette jusqu'à la compétition elle-même, "un sport compétitif, nationaliste et obsédé par le profit".Le nombre d'opposants à Paris-2024 est difficilement calculable et fluctue. A ce stade, les mobilisations ont rassemblé au maximum jusqu'à quelques centaines de personnes, dont des familles, et se déroulent sans débordement.Ces manifestants revendiquent une action non-violente.Quels combats ?Outre des défilés classiques, les opposants tentent d'innover à travers d'autres formats.A Saint-Denis en mai 2021, une poignée d'entre eux a coupé la circulation en installant de faux arbres en carton, des barrières de jardin et des tables pour transformer une route en "square éphémère".Ils dénonçaient les risques sur la santé de 700 élèves d'une école qui jouxte un échangeur autoroutier en construction pour les besoins des Jeux.A Aubervilliers, des militants ont occupé pendant quelques mois, jusqu'à leur évacuation par les forces de l'ordre en septembre 2021, une partie des jardins ouvriers promis à la destruction en vue de la construction d'une piscine d'entraînement pour les athlètes.Ces "JAD" ("Jardins à défendre") éphémères, version miniature de la ZAD ("Zone à défendre") de Notre-Dames-des-Landes, ont accueilli des habitants et des activistes plus chevronnés, le temps de débats entre les potagers.Les projets liés aux Jeux impliquent une artificialisation des sols à l'encontre de l'urgence climatique, estiment leurs détracteurs.Peu nombreux sur le terrain, ils amplifient la visibilité de leurs actions via les réseaux sociaux, qui font caisse de résonance avec d'autres luttes écologiques dans le pays.L'autre arme des opposants est judiciaire, via de nombreux recours devant le tribunal administratif ou directement devant la cour administrative d'appel de Paris, instance judiciaire désignée pour régler les contentieux liées aux Jeux.Quels résultats ?Un échangeur autoroutier, le futur village des médias et la piscine d'Aubervilliers ont été visés par des procédures judiciaires. Les requérants ont obtenu des délais dans le démarrage des travaux, mais aucun projet n'a été abandonné.Seule victoire notable à Aubervilliers, où la pugnacité des opposants a forcé la ville à réviser le projet d'origine. Sommée par le juge, la ville a corrigé son permis de construire en supprimant les constructions annexes de la piscine, prévues sur le périmètre des jardins.Aux yeux de nombreux opposants, les JO agissent toutefois comme "un rouleau compresseur" auquel il est ardu de résister.En réponse, les autorités rappellent l'opportunité qu'offrent les projets olympiques pour le développement de la Seine-Saint-Denis, soulignant que les contestations sont inhérentes à ces grands projets urbains, désormais tous sur les rails.
Il y a 2 ans et 289 jours

L'architecte Odile Decq remporte le Prix SIT du design mobilier

Le dossier et l'assise du fauteuil sont conçus dans une forme complexe de torsion continue. Ce sont des pièces séparées, reliées par une structure en acier inoxydable qui descend, utilisée comme pieds."Confident" sera également redéveloppé en résine pour être utilisé à l'extérieur et à l'intérieur.Studio Odile Decq est un cabinet international d'une quinzaine de personnes représenté par Odile Decq, établi depuis le début des années 80. L'architecture du Studio Odile Decq, reconnue et publiée dans le monde entier, a reçu de nombreux prix nationaux et internationaux. Malgré sa notoriété, le Studio intègre la technique, la recherche et l’innovation en gardant une échelle humaine, proche des projets, où le dialogue est primordial.
Il y a 2 ans et 289 jours

Projet de loi « pouvoir d’achat » : des objectifs clairs, des mesures concrètes, des effets immédiats

Pour Frédérique Puissat, rapporteur, « Il faut être clair sur les objectifs : la prime proposée est un coup de pouce au pouvoir d’achat. Ce n’est ni une nouvelle forme d’intéressement, ni un substitut à des augmentations de salaires. Il faut répondre aux attentes des Français par des mesures concrètes, aux effets immédiats ».En conséquence, la commission a :rebaptisé la prime, conjointement avec la commission des finances, en « prime de pouvoir d’achat », dénomination plus conforme à son objet ;limité à quatre versements, par l’adoption d’un amendement de Christine Lavarde, rapporteure pour avis de la commission des finances, le fractionnement possible de la prime en cours d’année pour éviter qu’elle ne remplace les augmentations de salaire ;précisé le rapport d’évaluation sur les effets de substitution ;donné un caractère pérenne à la prime aux seules entreprises de moins de cinquante salariés, pour lesquelles elle peut objectivement offrir une alternative à l’intéressement. Privilégiant des mesures concrètes aux effets immédiats, la commission a également prévu :une réduction de cotisations patronales au titre des heures supplémentaires pour les entreprises d’au moins vingt salariés ;le déblocage anticipé des sommes placées au titre de l’épargne salariale ;l’accélération du processus d’extension des accords salariaux.Saisie pour avis de l’examen au fond des articles 6 à 13, 15 bis et 15 ter, 17 à 19 et 22, la commission des affaires économiques :a préservé le compromis trouvé entre les locataires, l’État à travers l’accompagnement des ménages modestes en accroissant les APL et les propriétaires qui acceptent un plafonnement de la hausse des loyers, et supprimé les exceptions, leur applicabilité et leur constitutionnalité n’étant pas garanties ;a cherché en matière d’énergie un équilibre sur le niveau du plafond et le prix de l’Arenh. Elle a mieux encadré les dispositifs d’urgence, le contexte de crise ne devant pas porter une atteinte excessive à la liberté d’entreprendre et au droit de propriété ;a rehaussé en matière de consommation l’ambition du texte tout en s’assurant de son caractère adapté pour les petites entreprises (comme les artisans). Pour Daniel Gremillet, rapporteur pour avis, « Sur le volet économique, le projet de loi est paradoxal : il vise à soutenir le pouvoir d’achat mais comporte peu de mesures en ce sens. Il trahit par ailleurs le fait que le Gouvernement ne conçoit le pouvoir d’achat que comme une problématique de revenus, rarement en termes de prix ou de frais. Certaines dispositions d’urgence auront des répercussions financières sur les consommateurs. D’autres sont peu respectueuses de la liberté d’entreprendre et du droit de propriété. Notre commission a veillé à corriger ces “effets de bord” dans un esprit d’équilibre entre protection des consommateurs, notamment d’énergie, dont les entreprises et les collectivités, et soutien aux acteurs économiques. »Pour Sophie Primas, présidente de la commission des affaires économiques, « Alors que le Gouvernement annonçait de meilleures relations avec le Parlement, la méthode employée sur ce texte n’est pas admissible. 15 jours de délai entre sa présentation en Conseil des ministres et celle au Parlement, 3 jours entre son adoption par l’Assemblée nationale et son examen au Sénat. Si le texte est mal anticipé, il est aussi mal évalué. En témoigne l’indigence de l’étude d’impact ! ».Saisie pour avis de l’examen au fond des articles 14, 16, 20 et 21, la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable a regretté les délais contraints imposés par le Gouvernement qui ne permettent pas au Parlement de travailler sereinement.Pour autant, dans un esprit de responsabilité, elle a souhaité apporter des garanties complémentaires aux procédures dérogatoires instituées par le projet de loi pour sécuriser l’approvisionnement énergétique français et soutenir les professionnels du transport routier face à la hausse des coûts du carburant. « Le manque de vision stratégique et l’accumulation de décisions inopportunes ont conduit à une forte tension qui menace la souveraineté énergétique française » observe le rapporteur pour avis, Bruno Belin, pour lequel « ce texte fourre-tout préparé à la hâte n’est pas étayé par une étude d’impact à la hauteur des enjeux permettant au législateur d’exercer pleinement ses compétences. »
Il y a 2 ans et 289 jours

L'économie française se redresse au deuxième trimestre, mais l'inflation menace toujours

La première estimation du produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre, publiée vendredi par l'Insee, devra certes être confirmée fin août.Mais alors que la croissance au deuxième trimestre était attendue à 0,2% par la Banque de France et à 0,25% par l'Institut national de la statistique, elle s'est finalement établie à 0,5% par rapport au premier trimestre."Le chiffre de croissance pour le deuxième trimestre est une victoire de l'économie française dans des temps difficiles", s'est réjoui le ministre de l'Économie Bruno Le Maire à la sortie du Conseil des ministres."C'est une bonne surprise, mais il faut regarder les détails", a réagi auprès de l'AFP Ana Boata, directrice de la recherche économique chez Allianz Trade."Le fait que la consommation soit encore en baisse malgré une politique de soutien généreuse est révélateur", a appuyé sur Twitter Gilles Moëc, chef économiste du groupe Axa.Malgré les dizaines de milliards de dispositifs d'aides aux entreprises et aux ménages déployés par le gouvernement, le soutien budgétaire "peine à compenser l'érosion des revenus réels et/ou la perte de confiance des consommateurs dans un environnement difficile", a-t-il ajouté.L'indice des prix à la consommation, dont l'Insee a publié vendredi matin une première estimation pour le mois de juillet, vient d'ailleurs de franchir la barre des 6% (+6,1% sur un an après +5,8% en juin).Et l'Insee "considère qu'on n'est pas encore tout à fait au pic" d'inflation, a rappelé vendredi son directeur des études économiques Nicolas Carnot."L'inflation reste notre sujet de préoccupation numéro un. Mais nous anticipons une baisse" en 2023, a tempéré Bruno Le Maire. Commerce extérieurEn dehors de ces points de vigilance, la bonne tenue de l'économie française au deuxième trimestre s'explique par une contribution nettement positive du commerce extérieur à la croissance.Selon cette première estimation des comptes nationaux, les importations ont reculé de 0,6% au deuxième trimestre, tandis que les exportations, tirées notamment par les services de transport et les dépenses des voyageurs étrangers, ont bondi de 0,8%."À l'inverse, les exportations de biens se replient (-0,6% après +1,4%), notamment dans les matériels de transport et l'agroalimentaire", précise l'Insee.Contexte "volatil"Quant à la consommation, traditionnel moteur de l'économie française, elle reste négative pour les achats de biens (-1,3%), mais les achats de services repartent nettement à la hausse (+1,5%). Deux tendances contradictoires qui aboutissent à un recul global de 0,2% de la consommation des ménages au deuxième trimestre."La consommation de biens et services sur le territoire est notamment soutenue par les dépenses des voyageurs étrangers en France", note l'Insee. Avec les chiffres publiés vendredi, l'institut évalue à 2,5% l'acquis de croissance de l'économie française pour l'année 2022.Un chiffre "confortable", estime Ana Boata, et conforme à l'anticipation de croissance annuelle du gouvernement. La Banque de France ou le FMI (+2,3%) sont légèrement moins optimistes.Mais entre la guerre en Ukraine et l'inflation qui atteint des niveaux plus vus depuis les années 1980, le contexte économique promet de rester "volatil" d'ici à la fin de l'année, avertit Ana Boata.Les données de l'Insee sont publiées au lendemain de la parution des chiffres de la croissance américaine au deuxième trimestre (-0,9% en rythme annualisé après -1,6% au 1er trimestre), qui ont techniquement fait entrer le pays en récession.En Europe, l'Espagne (1,1%), l'Italie (1%) ou la zone euro (0,7%) ont comme la France dévoilé vendredi un taux de croissance supérieur aux attentes au deuxième trimestre, mais l'économie allemande a en revanche calé (0%).
Il y a 2 ans et 289 jours

Immobilier neuf : les permis de construire en net repli au deuxième trimestre

Ce chiffre reste toutefois bien supérieur (+11,2%) à la moyenne des douze mois précédant la crise sanitaire, entre mars 2019 à février 2020, a relevé le ministère.La forte hausse du premier trimestre avait fait suite à un nombre "exceptionnel" de dépôts de demandes de permis en décembre 2021, avant l'entrée en vigueur d'une règlementation environnementale (RE2020) plus contraignante, qui a pour objectif de limiter les émissions de gaz à effet de serre de la construction neuve.Cet effet "est dépassé depuis fin mars pour les logements individuels purs, mais s'est prolongé au cours de ce trimestre pour les logements collectifs ou en résidence et les logements individuels groupés", précise le ministère. Au deuxième trimestre, le nombre de logements mis en chantier a aussi diminué (-5%), après un recul "plus modéré" au premier trimestre (-0,6%), estime le ministère de la Transition.Entre juillet 2021 et juin 2022, 508.700 logements ont été autorisés à la construction, soit 67.900 de plus qu'au cours des douze mois précédents (+15,4%).Sur la même période, 387.700 logements ont été mis en chantier, soit 1.200 de plus (+0,3%) que lors de l'année précédente.Les autorisations à la construction de locaux non résidentiels ont de leur côté augmenté au deuxième trimestre (+8,6%) par rapport au même trimestre un an plus tôt, ainsi que par rapport aux douze mois précédents (+10,4%).Construction de logements, résultats à fin juin 2022Construction de locaux, résultats à fin juin 2022
Il y a 2 ans et 289 jours

Le gouvernement annonce des mesures d’urgence pour accélérer le développement de la production d’énergies renouvelables électriques

On estime que 6 à 7 GW de projets solaires et 5 à 6 GW de projets éoliens sont actuellement menacés.Ces projets sont essentiels pour renforcer au plus vite notre indépendance énergétique et accélérer notre production d’électricité décarbonée. Les filières renouvelables contribuent de manière déterminante à l’atteinte de nos objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre en vue de la neutralité carbone en 2050, comme à la protection de notre sécurité d’approvisionnement pour les prochains hivers : Elles assurent près de 20% de nos besoins d’électricité en 2022 à partir de ressources disponibles en France, contribuant à notre indépendance énergétique Leurs coûts de production sont aujourd’hui compétitifs et ne dépendent pas des cours du marché des énergies fossilesA la demande du Président de la République et de la Première ministre, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, annonce des mesures réglementaires pour répondre à l’urgence de la situation. Ces mesures consistent à :Autoriser les projets de production d’énergie renouvelable électrique sous le régime des compléments de rémunération à vendre leur électricité sur les marchés durant 18 mois avant la prise d’effet de leurs contratsPrendre en compte la hausse des coûts des matériaux pour tous les futurs projets de production d’énergie renouvelable électrique comme de production de biométhaneGeler la baisse des tarifs pour les projets photovoltaïques sur bâtiment pour l’année 2022Permettre à l’ensemble des projets renouvelables déjà lauréats d’appels d’offres d’augmenter leur puissance jusqu’à +40% avant leur achèvementAllonger le délai de mise en service pour les installations de production de biométhane ayant obtenu leur autorisation environnementale En parallèle, la ministre lancera un nouvel appel d’offres photovoltaïque en Outre-Mer, en Corse, et dans les Îles du Ponant (zones non interconnectées). Elle mettra également en œuvre un nouveau guichet tarifaire pour les installations photovoltaïques au sol de moins de 1 MW, situées sur terrains dégradés, urbanisés ou à urbaniser, ainsi que pour les « traqueurs solaires ». Ces mesures d’urgence ont vocation à produire des effets dans les prochains moins. Elles sont complémentaires de la loi d’urgence actuellement en préparation pour passer un cap dans le déploiement des énergies renouvelables, conformément aux annonces du Président de la République lors du discours de Belfort et réaffirmées le 14 juillet 2022.
Il y a 2 ans et 290 jours

En immobilier, les Français préfèrent-ils investir dans la région de leurs vacances ou plutôt là où ils vivent ?

Un sondage qui montre que 4 régions se distinguent en France et pour des raisons totalement différentes.Pour Cédric O’Neill, fondateur de Bricks.co : « Les Français ont vraiment une passion pour la pierre. La preuve en est que même pendant leurs congés, les vacanciers s’intéressent aux investissements immobiliers locaux avec pour certains l’envie de s’installer dans leur région de villégiature. »Les congés riment avec immobilierPendant leurs vacances, les Français ont un loisir bien particulier. En effet, en plus des promenades et des activités diverses, plus de 59% déclarent qu’ils aiment s’intéresser à chaque fois aux opportunités locales d’investissements immobiliers et 24% de temps en temps. Mais sont-ils prêts à franchir le pas et pour quelles régions ?Vacances, domicile ou autre ? Quelles régions choisiraient les Français pour investir en immobilier ?Parmi les 13 régions de France, 4 se distinguent clairement mais pas du tout pour les mêmes raisons. En effet, les Français qui aimeraient investir dans la région où ils habitent choisissent d’abord l’Île-de-France à 14%, la Nouvelle Aquitaine à 12% et l’Occitanie / Pyrénées-Méditerranée à 11%. En revanche, les Français qui opteraient pour investir dans la région de leurs vacances plébiscitent en premier lieu la région Provence-Alpes-Côte d'Azur à 18%, puis l’Occitanie / Pyrénées-Méditerranée à 16% et la Nouvelle Aquitaine à 14%. Enfin, les Français qui préfèreraient investir dans une autre région que celle de leurs vacances ou de leur domicile votent pour l’Île-de-France à 19%, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur à 13% et 11% pour l’ Auvergne Rhône-Alpes. Mais pourquoi les Français aiment-ils l’immobilier ? Pour ce qui est des raisons qui poussent les Français à investir dans l’immobilier, peu de nouvelles surprises. La retraite reste le critère principal pour 36%, juste devant l’augmentation des revenus avec 29%. 21% veulent également se constituer un patrimoine dans la pierre et 18% pour s’installer dans une région en particulier. Enfin, 11% veulent juste se lancer dans l’investissement immobilier. *Méthodologie : Enquête réalisée auprès de 1.002 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus. Sondage effectué en ligne à partir du panel de répondants BuzzPress (27.000 personnes en France). Le 11 juillet 2022, un sondage électronique a été envoyé par email et publié en ligne sur les réseaux sociaux Facebook et LinkedIn. Les réponses ont ensuite été compilées et pondérées jusqu’au 20 juillet 2022 en fonction de quotas préétablis visant à assurer la représentativité de l'échantillon et afin d’obtenir une représentativité de la population visée. Toutes les pondérations s'appuient sur des données administratives et sur les données collectées par l’INSEE.
Il y a 2 ans et 290 jours

Well’drive®, nouvelle génération de moteurs radio pour volets roulants

CompacitéPlus court qu’un moteur radio classique (424 mm), le nouveau moteur Well’drive® s’adapte aux différentes baies.Fiabilité et longévité grâce à la technologie brushlessLa nouvelle génération de moteur à aimants permanents sans charbons préserve la longévité car il n’y a pas de risque d’usure des pièces mécaniques ou de surchauffe. Enfin, grâce au nouveau moteur radio Well’drive®, le volet roulant s’arrête et se relève légèrement en cas de détection d’obstacles. Il repère également lorsque le volet est gelé.Respectueux de l’environnementBénéficiant de la technologie brushless, le nouveau moteur Well’drive® de France Fermetures consomme 3 fois moins d’énergie qu’un volet équipé d’un moteur classique.Fonctionnement silencieuxGrâce à la vitesse variable et à l’accostage doux en fin de courses, le mouvement du tablier est plus fluide.Pilotage individuel ou centraliséPour assurer un confort aux utilisateurs, les volets roulants équipés d’un moteur Well’drive® sont livrés de série avec une télécommande Kaly.S’intégrant aux solutions maison connectée Well’Com de France Fermetures, ils peuvent également être pilotés à distance, via un smartphone ou une tablette, à partir de l’application Tydom ainsi qu’avec les commandes vocales Alexa et OK Google.Installation aiséeRéglages intuitifs, détection automatique du sens d’enroulement, réglage des fins de courses en automatique sont autant de caractéristiques techniques simplifiant la pose par les installateurs.Maintenance facilitéeDoté d’une antenne intégrée avec une portée radio de 300 mètres, le moteur Well’drive® est également équipé d’un câble d’alimentation débrochable facilitant la réparabilité du volet roulant.Conçu en France et certifié NF, le moteur Well’drive® est garanti 8 ans.Il bénéficie du service connecté Qwidi de France Fermetures qui garantit à l’installateur de réaliser, en toute simplicité, toutes les opérations de réglage et de dépannage des volets depuis un smartphone ou une tablette.
Il y a 2 ans et 290 jours

Le prince héritier saoudien dévoile les plans de sa mégapole futuriste NEOM

Appelés "The Line", les deux immenses gratte-ciels parallèles de 500 mètres de haut formeront le centre de la ville sur la mer Rouge, projet phare de plusieurs centaines de milliards de dollars de Mohammed ben Salmane, dirigeant de facto du royaume, qui cherche à diversifier l'économie du pays pétrolier.Avec ses taxis volants et robots domestiques, NEOM a fait beaucoup parler d'elle depuis sa première annonce en 2017, même si des architectes et des économistes ont mis en doute sa faisabilité.Au départ, NEOM a été présentée comme une "Silicon Valley" régionale, un centre de la biotechnologie et du numérique s'étendant sur 26.500 kilomètres carrés.Mais lors de la présentation lundi soir de "The Line", le prince a esquissé une vision encore plus ambitieuse, décrivant une ville utopique sans voitures, la plus vivable "sur toute la planète".L'idée est de repenser la vie urbaine sur une surface de seulement 34 kilomètres carrés pour répondre aux "crises de l'habitabilité et de l'environnement", a-t-il ajouté, suscitant une nouvelle fois le scepticisme chez certains."Le concept a tellement évolué depuis sa conception initiale qu'il est parfois difficile de déterminer sa direction", commente Robert Mogielnicki de l'Arab Gulf States Institute à Washington.Boom démographiqueLes autorités ont évoqué dans le passé le chiffre d'un million d'habitants à NEOM.Le prince héritier a désormais fixé la barre à 1,2 million d'habitants d'ici 2030 et neuf millions à l'horizon 2045, en misant sur un boom démographique nécessaire, selon lui, pour faire de l'Arabie saoudite une puissance économique capable de rivaliser dans tous les secteurs.A l'échelle nationale, l'objectif est d'atteindre 100 millions d'habitants en 2040, "près de 30 millions de Saoudiens et 70 millions ou plus d'étrangers", contre environ 34 millions d'habitants aujourd'hui, a déclaré Mohammed ben Salmane."C'est l'intérêt principal de la construction de NEOM : augmenter la capacité (démographique, ndlr) de l'Arabie saoudite (...). Et puisque nous le faisons à partir de zéro, pourquoi copier les villes normales ?".D'une largeur de 200 mètres seulement, "The Line" doit répondre à l'étalement urbain incontrôlé et nuisible à l'environnement, en superposant maisons, écoles et parcs, selon le modèle de "l'urbanisme à gravité zéro". Les résidents auront accès à "tous leurs besoins quotidiens" en cinq minutes à pied, ainsi qu'à d'autres facilités comme des pistes de ski en plein air et "un train à grande vitesse avec un trajet de bout en bout (de la ville) de 20 minutes", selon le communiqué de presse publié lundi.NEOM devrait aussi être régie par sa propre loi, en cours d'élaboration, mais les responsables saoudiens ont d'ores et déjà affirmé qu'ils n'avaient pas l'intention de lever l'interdiction de l'alcool imposée dans le royaume conservateur.Trouver des fondsAutre défi pour NEOM : respecter les promesses en matière de protection de l'environnement du pays qui s'est engagé -sans convaincre les défenseurs de l'environnement- à atteindre la neutralité carbone d'ici 2060. Selon une vidéo promotionnelle publiée lundi, le site sera totalement alimenté par des énergies renouvelables et présentera "un microclimat tempéré toute l'année avec une ventilation naturelle".NEOM est bien positionnée pour bénéficier de l'énergie solaire et éolienne, et la ville devrait accueillir la plus grande usine d'hydrogène vert du monde, note Torbjorn Soltvedt, du cabinet de conseil Verisk Maplecroft. "Mais la faisabilité de NEOM dans son ensemble n'est pas claire étant donnée l'ampleur et le coût sans précédent du projet".Le coût de la "première phase", qui s'étend jusqu'en 2030, est évalué à 1.200 milliards de riyals saoudiens (environ 319 milliards de dollars), selon le prince Mohammed.Outre les subventions gouvernementales, les fonds devraient provenir du secteur privé et de l'introduction en bourse de NEOM prévue en 2024.Le financement reste un défi potentiel, même si le contexte actuel, marqué par la flambée des prix du pétrole, est plus favorable pour le royaume que durant la pandémie de Covid-19.Par ailleurs, "le financement n'est qu'une partie de l'équation", souligne Robert Mogielnicki."La demande est plus difficile à acheter, surtout quand on demande aux gens de participer à une expérience sur la vie et le travail dans le futur."
Il y a 2 ans et 290 jours

URW retrouve une activité proche de l'avant Covid-19

Le bénéfice récurrent net du groupe, l'indicateur de référence du secteur, a lui aussi connu une forte hausse de 50,5% par rapport au premier semestre 2021, à 711 millions, profitant de l'amélioration de la situation sanitaire."Le chiffre d'affaires des commerçants dépasse les niveaux de 2019" pour le deuxième trimestre, indique le groupe dans un communiqué. "Le pic de la crise était en 2021 pour URW", note Jean-Marie Tritant, le président du directoire du groupe."La reprise enregistrée au deuxième semestre de 2021 s'est améliorée au premier semestre de 2022, malgré les effets persistants de la pandémie", ajoute M. Tritant, évoquant la fermeture de certains centres aux Pays-Bas. La branche expositions d'URW, qui comprend notamment les parcs des expositions de Villepinte et de la Porte de Versailles à Paris, affiche des bons résultats en raison de la fin des mesures sanitaires. Elle bénéficie aussi de l'aide de l'État français de 25 millions d'euros en compensation des fermetures des années précédentes, indique le groupe dans son communiqué.La fréquentation de ses centres commerciaux n'a cependant toujours pas rattrapé les niveaux d'avant la pandémie: elle s'élève au premier semestre à 85% des niveaux de 2019 à la même période en Europe continentale, et à 89% aux Etats-Unis.La vacance dans les centres commerciaux est en très légère baisse, à 6,9% contre 7% à la fin de l'année 2021. Elle reste stable en Europe continentale, à 4%.Le groupe a réalisé 80% de son programme de 4 milliards d'euros de cession en Europe, dans un objectif de désendettement.Aux Etats-Unis, dont URW veut se désengager courant 2022-2023, "nous avons poursuivi la rationalisation de notre portefeuille d'actifs", indique M. Tritant dans le communiqué, avec la vente du terrain à bâtir de l'ancien centre commercial Promenade, dans la vallée de San Fernando en Californie. "Nous sommes en discussions actives concernant la vente d'autres actifs régionaux", explique le président du directoire du groupe, sans plus de précisions.Pour seule prévision pour l'année 2022, "dans un contexte global incertain", URW révise à la hausse son bénéfice net récurrent ajusté par action, "de 8,20-8,40 euros à au minimum 8,90 euros".
Il y a 2 ans et 290 jours

Saint-Gobain annonce des bénéfices semestriels en hausse malgré l'inflation

Son bénéfice net a progressé de 32,8% à 1,72 milliard d'euros sur les six premiers mois de l'année. Le chiffre d'affaires a pour sa part progressé de 15,1% à 25,48 milliards, porté par la rénovation en Europe et la construction dans les Amériques et en Asie.Les résultats sont "très bons malgré un environnement relativement chahuté avec la hausse des taux d'inflation, les difficultés d'approvisionnement qu'on connaît bien et la situation énergétique et géopolitique tendue", a salué Benoît Bazin, le directeur général, lors d'une conférence de presse.Le groupe a dans la foulée confirmé ses perspectives. "Saint-Gobain confirme viser une nouvelle progression du résultat d'exploitation en 2022 par rapport à 2021 à taux de change comparables", indique-t-il dans un communiqué.Saint-Gobain a par ailleurs revu à la hausse l'effet de l'inflation, avec des coûts d'énergie et de matières premières attendus en progression de près de 3 milliards d'euros cette année par rapport à 2021, contre 2,5 milliards attendu auparavant.Cette révision concerne "plutôt les matières premières", a précisé M. Bazin. "On avait été précautionneux, on avait couvert nos achats d'énergie par anticipation sur l'année 2022 : on est couverts à 80% sur nos besoins d'énergie et on a d'ores et déjà couvert 60% de l'année 2023".Saint-Gobain se dit en outre "confiant dans sa capacité à compenser l'inflation" cette année, bénéficiant notamment d'un "écart prix-coûts positif au premier semestre".Le groupe indique par ailleurs se préparer à une éventuelle coupure totale de l'alimentation en gaz russe dans les pays qui y sont le plus sensibles : Allemagne, République tchèque et Pologne.L'effet négatif serait limité à "environ 2% du chiffre d'affaires du groupe" grâce à divers leviers (qualification d'industrie prioritaire, recours au fioul plutôt qu'au gaz, moindre utilisation d'énergie dans les usines).
Il y a 2 ans et 290 jours

Le stade Le Mans Arena officiellement renommé "Marie Marvingt"

Construit par Vinci et inauguré en 2011, le stade qui compte 25.000 places était sous contrat de naming avec l'assureur MMA depuis son inauguration, mais le sponsor a décidé de ne pas renouveler ce contrat la saison dernière.Le stade Marie Marvingt est devenu trop grand pour l'équipe de football du Mans, qui a plongé de la Ligue 1 (2005 à 2010) jusqu'en division d'honneur avant de remonter en National."C'est ma directrice de cabinet qui a découvert l'histoire singulière de cette femme" a déclaré le maire du Mans Stéphane Le Foll, joint par l'AFP."La première à traverser la Manche après Blériot en 1909, elle s'est déguisée en homme pour aller dans les tranchées, elle a couru des étapes du tour de France : c'est un emblème pour le sport féminin et c'est ce qui nous a poussé à faire ce choix" a-t-il poursuivi, "au moment où l'équipe féminine du Mans monte en ligue 2".M. Le Foll en a profité pour annoncer que le président de la fédération française de rugby Bernard Laporte lui avait confirmé la tenue au stade Marie Marvingt du "crunch" féminin l'an prochain (le match France - Angleterre des six nations).
Il y a 2 ans et 290 jours

Deux personnes décèdent sur un chantier de télécabine dans le Mont-Blanc

Une troisième personne a été blessée légèrement dans cet accident qui s'est produit en aval du site du Montenvers, sur un pylône de support d'un câble de service provisoire (blondin), un dispositif qui devait servir à acheminer les matériaux du chantier de la nouvelle télécabine, indique le groupe dans un communiqué.Cette installation de chantier était destinée à "limiter au maximum l'utilisation des trains et de l'hélicoptère pour l'approvisionnement du chantier".Les trois personnes sont tous trois des employés d'une entreprise extérieure en charge de ces travaux.Suite à cet accident, le site du Montenvers Mer de Glace (train - télécabine - visites) restera fermé jeudi, précise le groupe.
Il y a 2 ans et 290 jours

L'immobilier logistique est à un tournant au 2e trimestre 2022

Pierre-Louis Dumont, Directeur Exécutif Agence I&L France et François-Régis de Causans, Directeur Investissement I&L dressent le bilan du 1er semestre et se projettent pour la suite de l’année 2022.Des utilisateurs prudents mais actifsAvec près de 717.000 m² placés en logistique à l’échelle de la France, l’activité ralentit au 2ème trimestre après un record des volumes de transactions en 2021 et au 1er trimestre de l’année. Le 1er semestre totalise plus d’1,9 M de m² placés, une performance tout à fait honorable dans un environnement chahuté. « Le recul de la demande placée au 2ème trimestre s’explique en partie par l’adoption de positions attentistes de la part des utilisateurs en réponse au climat économique et géopolitique » commente Pierre-Louis Dumont, Directeur Exécutif Agence I&L France. Signe encourageant, les dernières semaines du trimestre ont été marquées par un redémarrage de l’activité, portée par le retour en force des logisticiens et le dynamisme des acteurs de la grande distribution.Les tensions sur l’offre s’intensifient dans l’Hexagone, contraignant fortement le niveau des transactions sur les marchés de la Dorsale à l’exception des Hauts-de-France. Ainsi, le taux de vacance (hors Hauts-de-France) est en forte baisse et atteint à date 2,4%. « Cette faiblesse structurelle de l’offre face aux besoins réels des utilisateurs sur ces secteurs occasionnera un tassement inévitable de l’activité au cours de l’année 2022 » précise Pierre-Louis Dumont. En outre, plusieurs facteurs pourraient freiner la dynamique d’activité et le renouvellement de l’offre : d’une part, un questionnement sur l’évolution de la demande exprimée au regard des perspectives macroéconomiques ; d’autre part, les difficultés grandissantes pour développer des bâtiments logistiques en raison de la hausse des coûts de construction et de la raréfaction foncière. Ces tensions à l’offre participent à la croissance soutenue des valeurs locatives sur les marchés sous-offreurs.L’investissement I&L poursuit sa dynamique malgré la montée des incertitudesL’investissement I&L totalise plus de 2,8 Mds d’€ au cours du 1er semestre 2022, témoignant de l’attrait toujours marqué pour la classe d’actifs. Ce dynamisme reflète la solidité des fondamentaux du marché de la logistique couplée à la tendance haussière des loyers. Bien que la conjoncture actuelle complexifie les prises de position à court terme, les liquidités restent abondantes. « Les produits avec des flux locatifs sécurisés et indexés à long terme sont toujours recherchés tandis que les produits plus exposés aux risques attirent les investisseurs en quête de rendements élevés et de potentiel de réversion » commente François-Régis de Causans, Directeur Investissement I&L. Toutefois, « l’accroissement significatif des taux de financement et le climat d’incertitudes actuel participent à l’essor de positions attentistes de la part de nombreux investisseurs, qui devraient perdurer dans les deux prochains mois » souligne François-Régis de Causans.Les perspectives du 2ème semestre s’annoncent néanmoins porteuses d’opportunités pour ceux souhaitant tirer profit des mutations en cours dans la supply chain.
Il y a 2 ans et 290 jours

La hausse des prix de l'énergie rend les renouvelables rentables pour les finances publiques

"Les charges liées au soutien aux énergies renouvelables en France métropolitaine continentale sont en baisse du fait du niveau exceptionnellement élevé des prix de gros de l'électricité et du gaz", indique la Commission de régulation de l'énergie (CRE) dans un communiqué publié lundi."En particulier, les prix de gros de l'électricité sont devenus en moyenne supérieurs aux tarifs garantis par l'État dans les contrats de soutien aux énergies renouvelables électriques. Ainsi, ce qui constituait les années précédentes des charges pour le budget de l'État représente pour la première fois une recette pour les finances publiques", indique la CRE.L'État paie les opérateurs quand le prix du marché est inférieur au prix garanti, et inversement, les opérateurs doivent reverser des recettes à l'État lorsque le prix du marché dépasse le prix garanti.La CRE évalue le montant des charges à compenser par l'État envers les opérateurs pour 2023 à "-11,1 milliards d'euros, en baisse de de 18,7 milliards d'euros par rapport à l'évaluation réalisée l'an dernier pour 2022, qui s'élevait à 7,6 milliards".Au titre de ces deux années, la recette prévisionnelle liée aux énergies renouvelables électriques s'élèverait "à 8,6 milliards d'euros cumulés pour le budget de l'État".Une recette à laquelle contribue principalement la filière éolienne terrestre, "à hauteur de 7,6 milliards d'euros", la filière photovoltaïque continuant "de peser marginalement sur les charges de service public à hauteur de 0,9 milliard d'euros" en cumulé.Pour cette filière, "le poids des contrats historiques", conclus à son lancement "à des tarifs élevés, n'est pas encore compensé par les nouveaux contrats qui contribuent positivement aux finances publiques", ajoute la CRE. Enfin, la filière hydraulique apporte une contribution positive, à hauteur de 0,8 milliard d'euros cumulés au titre de 2022 et 2023.
Il y a 2 ans et 290 jours

MaPrimeRénov', CEE, "coup de pouce chauffage" : les nouvelles annonces du gouvernement

Le ministère de la Transition écologique a annoncé une hausse de l'obligation pour la cinquième période des Certificats d'Économie d'Énergie et une extension du coup de pouce chauffage.4,8 milliards d'euros vont être utilisés pour renforcer significativement cet accompagnement. Un appel à programmes de 150 millions d'euros va être également lancé pour accompagner les ménages en situation de précarité énergétique.L'importance de MaPrimeRénov' pour traiter l'ensemble des segments du parc est considérée comme « déterminante » et notamment avec des dispositifs comme MaPrimeRénov' Copropriétés, une aide versée au syndicat de copropriétaires pour soutenir la réalisation de rénovation globale. La possibilité de mettre en place de nouvelles mesures d’ici le 1er janvier 2023 dans le cadre des dispositifs d’aides à la rénovation énergétique du parc résidentiel privé en faisant évoluer certains aspects de MaPrimeRénov ou en accélérant le raccordement à des réseaux de chaleur via le fonds chaleur a été évoqué.Extension du « Coup de pouce chauffage »Le « Coup de pouce chauffage » est étendu aux bâtiment résidentiels collectifs pour le raccordement d'un bâtiment résidentiel à un réseau de chaleur, l'installation d'une pompe à chaleur collective à absorption de type air/eau ou eau/eau ou d'une chaudière biomasse collective. Ces nouvelles mesures ont été prises dans le cadre du groupe de travail « Logement » s'inscrivant dans le Plan « Sobriété énergétique » récemment lancé pour faire face à la crise énergétique liée au conflit russo-ukrainien. Ce groupe de travail a réuni le 25 juillet la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, le ministre délégué à la Ville et au Logement, Olivier Klein et les représentants des acteurs publics et privés du secteur du logement, en présence des énergéticiens et d’experts. Les participants ont également fait part de leur volonté de franchir un cap en matière de sobriété énergétique dans les logements, en travaillant à la mise en œuvre d’actions simples à effet rapide :Mieux faire respecter les consignes de température, notamment les 19° de chauffage, car 1 degré de moins permet 7% de consommation énergétique en moins.Calorifuger les réseaux d’eau chaude traversant des espaces non chauffés, pour 5 à 10% d’économie d’énergie par an.Travailler sur un meilleur déploiement de l’individualisation des frais de chauffage qui peut permettre un gain de consommation de 15%.Installer des détecteurs de mouvement afin d’éteindre les lumières inutiles dans les parties communes ;Déployer des systèmes de pilotage, en particulier de thermostats, qui permettent entre 100 et 200 euros d’économies chaque année.
Il y a 2 ans et 291 jours

Iberdrola annonce un bénéfice au 1er semestre dopé par les prix de l'énergie

Le géant espagnol, l'un des leaders mondiaux des énergies renouvelables, a engrangé 2,07 milliards d'euros de bénéfice net entre janvier et juin, contre 1,53 milliard au premier semestre 2021. Son chiffre d'affaires a pour sa part progressé de près de 30%, à 24,4 milliard d'euros.Ces chiffres sont supérieurs aux prévisions des analystes interrogés par le fournisseur d'informations financière Factset, qui tablaient sur 21,1 milliards de chiffre d'affaires et 1,99 milliard de profits.Selon Iberdrola, cette bonne dynamique s'explique par un effet favorable des taux de change lié à la dépréciation de l'euro, et par une forte croissance de ses résultats aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et au Brésil, dans un contexte de flambée des prix de l'énergie.En Espagne, le groupe énergétique a en revanche vu son bénéfice reculer de 26% sur un an. Cela s'explique notamment selon Iberdrola par la flambée de ses coûts d'approvisionnement, qui n'a pas été répercutée à ses clients bénéficiant de tarifs fixes.Ces résultats surviennent alors que Madrid a annoncé la mise en place l'an prochain d'une taxe exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises énergétiques, qui permettra à l'Etat de récupérer deux milliards d'euros par an en 2023 et 2024.Cette mesure, destinée à compenser les mesures de soutien mises en place ces derniers mois face à l'envolée de l'inflation, a été critiquée par le patronat espagnol, qui a estimé qu'elle pourrait réduire les capacités d'investissement des groupes concernés.Sur l'ensemble du premier semestre, Iberdrola précise avoir investi 4,74 milliards d'euros, en grande majorité pour développer sa capacité de production d'énergie renouvelable. Le groupe précise attendre une "accélération" des investissements au cours du second semestre.Sur les 12 derniers mois, Iberdrola a installé 3.400 mégawatts (MW) d'énergie renouvelable dans le monde, dont 1.241 MW dans le secteur photovoltaïque, 996 MW dans l'éolien et 998 MW dans l'hydroélectrique.
Il y a 2 ans et 291 jours

Luc Dehais nommé à la Direction Générale de PVG France

En 2004, il devient Directeur commercial et contribue au succès des produits Qlima, notamment dans les grandes surfaces de bricolage. Avec près de 25 ans d’expérience au sein de PVG et doté d’une connaissance fine du marché du chauffage et de la climatisation, le nouveau Directeur Général aura pour mission de faire perdurer la croissance de l’entreprise en France. Dans ses nouvelles fonctions, Luc Dehais devra fédérer les équipes autour de la stratégie RSE de PVG et assurer le développement des secteurs des pompes à chaleur et des poêles à granulés, tout en renforçant les parts de marché des segments historiques. Luc Dehais sera soutenu par l’équipe de direction existante : Éric Laurent, à la direction des opérations internationales, et Florence Lavigne en charge de la finance. La gestion des Grands Comptes sera progressivement transférée à Yannick Richomme, qui représentera les activités commerciales au sein de PVG France.
Il y a 2 ans et 291 jours

La solution Ma Maison Hybride d'Airwell, lauréat de bronze des Awards de l'innovation du Mondial du bâtiment

Ma Maison Hybride conçue par Airwell est une solution globale de services qui permet à l’utilisateur de reprendre en main sa consommation énergétique pour l’habitat individuel, neuf et rénovation. Une distinction reçue dans le cadre du concours « Awards de L’innovation » destiné aux exposants Interclima, Batimat et Idéobain organisé par le Mondial du Bâtiment : 82 innovations sélectionnées - parmi 167 dossiers proposés (+20% vs 2019) - par 43 jurés professionnels (votes entre les 17 au 20 juin, 27 lauréats).Structurée autour de l’IA, Ma Maison Hybride mixte photovoltaïque (production de son énergie) et domotique.Elle intègre également la connexion de l’ensemble des équipements de la maison, pompes à chaleur, climatisation, chauffage, ventilation, eau chaude sanitaire, objets connectés, depuis un smartphone (disponible sous IOS et Android) via l’application intuitive Air Home. L’utilisateur devient maître de sa consommation en rendant sa maison plus autonome en énergie selon ses habitudes. Résultats : une consommation d’énergie contrôlée, plus écologique, un budget maîtrisé et une maison confortable, adaptée à tous les besoins.Les modes de consommation évoluent passant de l’utilisation d’un produit à une solution globale de services. Pour permettre au consommateur de mieux maîtriser sa consommation, de limiter son emprunte carbone, réduire sa facture énergétique ou encore avoir accès à des offres dotées de robotiques (dont l’intelligence artificielle et la connectivité) le Groupe Airwell a imaginé un écosystème basé sur la gestion intelligente des équipements thermiques dans l’habitat – Ma Maison Hybride a été lancée en Juin 2021.Depuis son lancement, l’application AirHome a séduit une moyenne de 900 utilisateurs par mois. En évolution permanente, l’application évoluera dans quelques mois pour intégrer un plus grand nombre d’objets connectés comme des prises électriques connectées, des sondes de température ou d’humidité, des capteurs d’analyse de la qualité d’air, des nourrices connectées de chauffage/rafraîchissement au sol.Pour accompagner les professionnels Installateurs Partenaires, dans le déploiement de cette solution, le groupe Airwell a mis en place début 2022 un dispositif d’accompagnement à la fois commercial (exposition sur des foires et salons en régions) et de formation via Airwell Academy. « Les pratiques de consommation du grand public évoluent et notre mission est d’accompagner nos partenaires, les professionnels pour prendre ce virage. Cet accompagnement se traduit par une montée en compétences sur les expertises en thermodynamique et photovoltaïque.Ma Maison Hybride – Solution sur-mesure : explications !La Maison Hybride, c’est l’alliance de l’énergie naturelle du solaire photovoltaïque à l’énergie classique (électricité, gaz). « La démarche est simple : vous produisez votre propre électricité, vous alimentez et vous pilotez tous les équipements thermiques de la maison du bout des doigts », explique Laurent Roegel. La maison devient énergétiquement plus autonome !Le plus : L’énergie récoltée, 100% renouvelable, est utilisable par tous les appareils électriques de la maison, quel que soit la marque.A partir de l’Application AirHome, le pilotage des appareils énergétiques se fait à distance depuis un smartphone (disponible sous IOS et Android).Climatisation, chauffage, ventilation, eau chaude sanitaire et objets connectés (machines à laver, lampes, volets, sécurité), le smartphone devient une véritable télécommande.Résultats :Maitrise de la consommation : Grâce au suivi en temps réel de la production des panneaux solaires et de la consommation de tous les équipements thermiques de la maison.Autonomie : La maison devient énergétiquement plus autonome.Confort & économie : Programmation : Du chauffage et de la climatisation à distance pièce par pièceDe la température de l’eau pour une meilleure gestion de l’énergieUsage & utilisation facilités via des objets connectés (par exemple caméras, volets, lampes...)Le tout centralisé par la box Airwell :Utilisation du protocole ouvert ZigBee (basse fréquence) qui n’encombre pas le débit du réseau Wi-Fi.Ma Maison Hybride : comment ça marcheL’écosystème Airwell permet d’optimiser en instantané la consommation globale en énergie de la maison, en fonction de la production d’électricité des panneaux photovoltaïques. La technologie en IA - Intelligence Artificielle intégrée à l’application AirHome permettra notamment de créer des scenarii d’optimisation énergétique et de maintenance préventive. Elle sera développée progressivement jusqu’à sa totale finalisation courant 2022.Dans les moments de surproduction, l’application ordonne automatiquement aux équipements de l’habitat de “glisser” le point de consigne. Par exemple, en zone de confort, la consigne exigée en chauffage est de 20°C dans l’habitat. En journée (heures de travail), la consigne est de 17°C. C’est pendant cette période d’inoccupation que l’application AirHome va glisser la consigne à 22°C. Ces 2°C supplémentaires permettront de minimiser la consommation de manière significative en sollicitant moins les équipements en énergie de la maison (ex : radiateurs, chaudière, pompe à chaleur, etc.), grâce à l’inertie. L’habitat se régulera de lui-même et maintiendra les pièces de la maison à 20°C par la suite.La maison hybride est une réponse économique et écologique pour reprendre le contrôle de sa consommation énergétique et préserver les ressources naturelles. Avec l’installation de solutions solaires Airwell, énergie verte 100% renouvelable, et en privilégiant les heures de fonctionnement du ballon thermodynamique grâce à l’intelligence artificielle AirHome, la production d’électricité et d’eau chaude sanitaire est optimisée.Ma Maison Hybride : une solution unique « made in France » signée AirwellActeur majeur, pionner français de la pompe à chaleur à sa création en 1947 puis fabricant européen leader dans les années 1970. En 2021, Airwell devient le Groupe Airwell et opère sa mutation avec l’objectif de basculer de fabricant de pompes à chaleur à créateur de solutions thermiques. Mieux consommer l’énergie dans l’habitat passe notamment par le développement de nouvelles solutions innovantes, fiables, simples et évolutives au service du consommateur final.Pour Laurent Roegel, PDG d’Airwell : « Pour Airwell, il n ’y a pas une recette miracle pour favoriser la transition énergétique, mais un ensemble de solutions et de technologies pour modifier les usages quotidiens et la gestion de l’énergie consommée pour l’habitat individuel en neuf ou en rénovation. Ma Maison Hybride propose une solution sur-mesure pour répondre aux enjeux majeurs de la transformation de la consommation en matière notamment de chauffage et de climatisation. »Environnement, budget, usageMa Maison Hybride : des bénéfices multiplesMaison Hybride : l’alliance de l’Energie Solaire aux énergies « classiques », un habitat plus respectueux de l’environnement grâce à l’utilisation des énergies renouvelablesMaison connectée grâce à la domotique intégrée : un pilotage pour gérer les équipements électriques de la maison par le biais de l’application Air HomeMaison autonome : La maison devient énergétiquement plus autonomeNouvel Usage : Une consommation en énergie raisonnée, maitrisée et ajustéeEconomie : Un budget réduit grâce à la gestion de sa consommationTransition écologique : Un coup de pouce pour diminuer sa consommation en énergieConfort thermique : Un gain de confort grâce à la répartition de la chaleur et de l’inertie dans la maisonGain de temps et vue globale : En un coup d’œil, pilotage et gestion des équipements énergétiques de la maison.Les atouts AirwellCertifications : la garantie pour le consommateurEUROVENT CERTIFIED PERFORMANCE : Programme de Certification européen - performances et efficacité énergétique Chauffage et Climatisation des produits Airwell.ISO 9001 : Norme Internationale : satisfaction clients, de produits et de services conformesKEYMARK : Certification européenne et référentiel, ce label validant les performances et la qualité des Pompes à Chaleur et Ballons Thermodynamiques Airwell - pour un accès aux dispositifs de soutien : Ma prime rénov’, éco prêt à taux zéro (ECO-PTZ), certificats d’économie d’énergie (CEE).
Il y a 2 ans et 291 jours

Klépierre confirme sa remontée au 1er semestre

Le chiffre d'affaires du groupe au premier semestre a atteint 613,8 millions d'euros, en hausse de 29,1% sur un an.Le chiffre d'affaires de ses locataires, de grandes enseignes commerçantes, a été lesté en janvier par les dernières mesures sanitaires liées à la pandémie de Covid-19, aux Pays-Bas et en Allemagne, et par le port obligatoire du masque dans certains magasins.Ses revenus locatifs nets, eux, ont bondi de 55,2% à 490,3 millions. La foncière, qui gère une centaine de centres commerciaux en Europe, notamment en France (Val d'Europe, Créteil Soleil) et en Italie, ses premiers marchés, a néanmoins rattrapé "à 95%" ses niveaux de fréquentation de 2019."Dans un contexte de tensions dans l'approvisionnement et de hausse des prix, le groupe maintient ses efforts en matière de réduction des coûts de l'énergie", a expliqué son patron.Par ailleurs, l'impact de l'inflation sur ses coûts d'exploitation devrait être limité pour 2022, ceux-ci ayant été "contractualisés" pour un an au 1er janvier 2021, a précisé M. Jestin à l'AFP.Le spécialiste européen du centre commercial relève ainsi ses perspectives pour la fin de l'année et escompte un cash-flow net courant "d'au moins 2,45 euros par action", soit une augmentation de 5,4% par rapport à l'objectif initial.
Il y a 2 ans et 291 jours

Le tribunal administratif saisi contre le transfert près de Rouen de déchets du Grand Paris

Le TA de Rouen a confirmé mardi à un correspondant de l'AFP que "la requête contre l'arrêté du préfet de la Seine-Maritime pris le 25 avril 2022 a été enregistrée ce jour".Selon ce recours que l'AFP a pu consulter, les requérants sont notamment une association, Les Pieds dans l'eau, les gérants d'un hôtel-restaurant voisin du site, ainsi que des habitants de la commune de Bardouville, proche du site où doivent être stockés ces déchets.Ils reprochent notamment à l'Etat "l'illégalité de l'arrêté du 25 avril 2022", ainsi que des "insuffisances" en matière de "publicité" ou de "motivation de l'arrêté". Ils contestent également une "insuffisance de la description des incidences notables du projet sur l'environnement et la santé humaine".La semaine dernière, plusieurs habitants avaient déposé plainte pour "faux en écriture" contre la société porteuse du projet, trois mois après la décision du préfet de Seine-Maritime d'autoriser le stockage à proximité de Rouen de ces déchets.Le projet, contesté localement depuis des mois, consiste à stocker, dans une ancienne carrière abandonnée depuis 1992 et située sur la commune de Mauny, 383.500 tonnes de déchets inertes provenant de chantiers d'Ile-de-France.Ces déchets seront acheminés par barge sur la Seine, avant d'être transportés par camion jusqu'au site retenu à Mauny, une commune appartenant au Parc naturel régional des Boucles de la Seine, située en lisière de la Métropole de Rouen qu'elle souhaite intégrer.Début avril, le président de la métropole de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol (PS), ainsi que d'autres élus, avaient adressé un courrier au préfet dans lequel ils exprimaient un "avis défavorable" à un tel projet. Les élus rappelaient également que "le parc naturel des Boucles de la Seine avait rendu un avis similaire".
Il y a 2 ans et 291 jours

La nouvelle réforme du travail suscite beaucoup d'incertitudes et inquiète les syndicats

Ce que l'on sait sur ces deux mesures :Assurance chômage : "aller plus loin"Pendant la campagne, Emmanuel Macron avait évoqué une modulation de l'indemnisation du chômage, avec des règles plus dures quand le taux de chômage est bas. Mais l'annonce le 14 juillet d'un projet de réforme pour "aller plus loin" a un peu dérouté sur le timing.Deux jours avant, le ministre du Travail Olivier Dussopt avait en effet indiqué que les règles d'indemnisation des chômeurs, qui expirent le 31 octobre, seraient prolongées le temps d'évaluer leur "utilité"."Nous avons quelques mois de recul seulement", avait expliqué le ministre, puisque la réforme précédente, datant de 2019, avait été retardée à cause du Covid et des recours juridiques."Dussopt nous dit qu'on va se donner du temps et Macron répond qu'il a envie d'accélérer très fort pour donner des gages à LR", analyse Jean-François Foucard (CFE-CGC). L'exécutif souffle "le chaud et le froid", résume Denis Gravouil (CGT)."On a été un peu surpris de l'annonce du Président", confirme Michel Beaugas (FO). "Le ministère nous avait seulement parlé d'une concertation sur la gouvernance de l'assurance-chômage", gérée de manière paritaire par les partenaires sociaux mais avec un Etat de plus en plus intrusif.Si l'exécutif n'a pas précisé son calendrier, prolongation et réforme pourraient aller de pair selon M. Beaugas. "Ils peuvent prolonger le décret sur les règles actuelles pour éviter un vide juridique le 1er novembre puis le modifier à tout moment. Cela revient à nous exclure de la définition des paramètres de l'assurance chômage", conteste-t-il."S'ils veulent changer les règles, ils sont tenus de respecter la loi de 2018 qui impose qu'il y ait une concertation, une lettre de cadrage et l'ouverture d'une négociation", recadre Marylise Léon (CFDT) qui ne voit pas "comment un projet de loi peut être sur la table à la fin de l'été chez les parlementaires".Denis Gravouil (CGT) dénonce une volonté de "conditionner l'assurance chômage à l'acceptation de n'importe quel boulot", alors qu'Emmanuel Macron a directement lié la réforme aux difficultés de recrutement des entreprises.France Travail, "cabane" ou "cathédrale" ?Pour mieux accompagner ceux qui ont vocation à retourner à l'emploi et atteindre le plein emploi, l'exécutif veut transformer Pôle emploi en une forme de guichet unique baptisé "France Travail".Lors de sa déclaration de politique générale, Elisabeth Borne a jugé que l'accompagnement des chômeurs était aujourd'hui "trop complexe"."Nous ne pouvons plus continuer à avoir, d'un côté, l'État qui accompagne les demandeurs d'emploi, de l'autre, les régions qui s'occupent de leur formation et les départements en charge de l'insertion des bénéficiaires du RSA", a-t-elle estimé, laissant entendre que l'opérateur public devrait chapeauter ces compétences actuellement dispersées.Le chef de l'Etat a aussi mis en avant le 14 juillet "une réponse complète". Mais pour l'heure, même les acteurs du service public de l'emploi ne semblent pas connaître l'ampleur de la réforme. Ce sera "soit une cabane, soit une cathédrale", dit l'un d'eux.Lors des récentes Rencontres économiques d'Aix, Olivier Dussopt a indiqué que "les paramètres ne sont pas fixés". Selon des propos rapportés par l'agence AEF, plutôt que "l'hypothèse maximaliste d'une fusion", il privilégie un travail sur "le front office, donc l'accueil, l'orientation et le diagnostic" pour améliorer la coordination des acteurs publics et privés.Un acteur de l'emploi constate de son côté que cette idée de réforme est tombée "comme une météorite", y voyant "un truc de techno", "pas très opérationnel". Il y a, dit-il, "un bon principe qui est posé" de simplifier et rendre plus efficace, mais de là à "fabriquer un monstre", sans parler des discussions difficiles en vue avec les collectivités...Coté FO, on pointe une "improbable structure", la CGT y voit "des dangers".Les syndicats de Pôle emploi qui ont encore en mémoire la difficile fusion 2008-2009 Assedic-ANPE, craignent un nouveau "mécano". Ils relèvent aussi que les titulaires du RSA qui devront "s'engager" en échange d'un meilleur accompagnement, "pour certains n'ont pas de problématique emploi" et soulignent que les agents ne sont "pas formés pour".
Il y a 2 ans et 291 jours

Paris, ville hôte des JO-2024, en souffrance sur ses équipements sportifs

Un terrain de football neuf qui "s'est déchiré", des toilettes hors service pendant des mois, une piste d'athlétisme dans un état "catastrophique" : à deux ans des JO-2024 (26 juillet-11 août 2024), les exemples abondent de malfaçons ou défauts d'entretien des infrastructures sportives parisiennes.Sur le terrain de football de la Poterne des Peupliers (XIIIe arrondissement), des "trous et creux dangereux" ont causé la saison dernière quatre ruptures des ligaments croisés chez les joueurs de l'Entente sportive Paris XIII, selon un responsable du club, Pedro Sobral.Et quand les piscines ne sont pas en travaux, les grèves perlées des agents opposés à l'application des 35 heures hebdomadaires peuvent entraîner leur fermeture inopinée, y compris en cet été caniculaire.Autre sujet de crispations, le "manque de créneaux pour les associations", regrette Samia Badat-Karam, vice-présidente (LR et apparentés) de la commission sport et JO au Conseil de Paris. "C'est terrible, on a des associations qu'on refuse tout le temps", dit cette élue du XVIe arrondissement.Pedro Sobral s'interroge lui "sur les critères d'attribution" des créneaux et dénonce une "injustice" : selon lui, certaines associations ont "plus de facilités" à les obtenir.Vieillissement accéléréUn constat relativisé par Gérald Reman, président de l'association de volley Contrepied, pour qui la mairie "fait au mieux" et "trouve toujours des solutions" pour les clubs "très demandeurs" de créneaux comme le sien (380 adhérents).En début de saison, il a pourtant dû refuser une centaine de demandes d'adhésion faute de lieux d'entraînement.Entre crise sanitaire et difficultés budgétaires, la Ville a pris "beaucoup de retard sur l'ensemble des réalisations, même sur les petits équipements de proximité qu'il faudrait sortir pour les Jeux", déplore le patron des élus communistes Nicolas Bonnet-Oulaldj.Pour lui, "l'héritage" de Paris-2024 serait "qu'il y ait plus de Parisiens qui pratiquent du sport après les Jeux". Mais "nous sommes en incapacité de répondre à toutes les demandes et tous les besoins" dans les piscines, s'alarme-t-il.Paris "manque d'équipements sportifs" pour ses 2,1 millions d'habitants, reconnaît volontiers l'adjoint aux sports et aux JO Pierre Rabadan, qui souligne l'effort de rénovation et d'investissement depuis l'arrivée de la maire Anne Hidalgo en 2014 : 400 millions d'euros, dont 150 pour les piscines.L'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (Injep) fait un lien entre forte urbanisation et rareté des équipements sportifs, à Paris (14 équipements pour 10.000 habitants), dans les Bouches-du-Rhône (27) ou le Rhône (29).Un cercle vicieux pour la capitale, puisque gymnases, stades et piscines "sont surutilisés et vieillissent plus vite", constate Pierre Rabadan, dont les agents doivent constamment jouer aux équilibristes, en particulier lors des rénovations.Exemple avec les piscines, dont 6 sur 42 font actuellement l'objet de lourdes rénovations.Cet "énorme plan d'investissement" en vue des JO a pour effet négatif de "bloquer les bassins pendant les travaux", note Olivier Hosatte, président du club de waterpolo La Libellule.Le périph', une opportunité ?Les équipes de la Direction de la jeunesse et des sports doivent mieux "penser les différentes activités sportives au moment de la conception du bassin", déplore le poloïste.Son club s'est vu attribuer un créneau dans une des deux nouvelles piscines inaugurées début 2020, avant de s'y voir interdire les jeux de ballon en raison de "luminaires fragiles en bord de bassin"...L'exécutif d'Anne Hidalgo promet une troisième nouvelle piscine fin 2024 dans le XVIIIe arrondissement, tandis que deux autres sont à l'étude, indique l'adjoint à la construction publique Jacques Baudrier.Seul site olympique construit pour les Jeux intra muros, l'Arena de la porte de La Chapelle (XVIIIe) aura deux gymnases annexes, tandis qu'une cité des sports de 10.000 m2 est prévue à Python-Duvernois (XXe), selon M. Baudrier.Dans une ville où le moindre mètre carré fait l'objet de convoitises, "le problème de fond, c'est quand même le foncier disponible et les Jeux ne vont pas révolutionner cela", prévient M. Rabadan.L'ex-rugbyman veut croire aux "opportunités foncières" que la transformation du périphérique en boulevard urbain, à l'horizon 2030, pourrait offrir aux structures sportives.D'ici là, il ne voit que trois leviers pour la Ville : une "optimisation de l'utilisation des créneaux", le partage d'équipements dans d'autres communes franciliennes et une "meilleure exploitation des bois de Boulogne et de Vincennes", pourvoyeurs de nombreux terrains extérieurs.
Il y a 2 ans et 291 jours

Récession ou résilience ? La croissance française au printemps révélée le 29 juillet

L'indice des prix à la consommation, en progression régulière entre avril (4,8% sur un an) et juin (5,8%), devrait lourdement peser sur le PIB. Au plus haut depuis les années 1980, l'inflation risque de franchir un nouveau palier en juillet; l'institut national de la statistique (Insee) dévoilera sa première estimation vendredi 29 juillet.Dans leurs dernières prévisions, la Banque de France et l'Insee tablent respectivement sur une croissance du Produit intérieur brut (PIB) de 0,2% et de 0,25% entre avril et juin par rapport au trimestre précédent.Des anticipations proches de celles que les deux instituts avaient formulées au premier trimestre... qui s'était finalement soldé par un recul de 0,2% du PIB, précipité par une consommation des ménages en chute libre (-1,5%)."Il y a un risque négatif comme au premier trimestre", reconnaît Stéphane Colliac.Mais l'économiste de BNP Paribas "ne pense pas que ce soit un risque de récession" et s'attend plutôt à une croissance nulle.Inflation"Au regard des indicateurs, on s'attend à ce que le taux de croissance soit très mou, mais pas à une nouvelle chute", avance également Mathieu Plane pour l'Observatoire français des conjonctures économiques.Traditionnel moteur de la croissance française, "la consommation des ménages a déjà beaucoup baissé au premier trimestre", relève Stéphane Colliac, à tel point qu'une nouvelle baisse de la même ampleur au deuxième trimestre lui semble improbable.Sur les deux premiers mois du trimestre (avril et mai), l'indicateur a d'abord fléchi de 0,7% avant de se redresser d'autant. L'estimation de la consommation des ménages en juin sera dévoilée vendredi par l'Insee.Si le gouvernement tente ces jours-ci de faire passer au Parlement une batterie de mesures de soutien à la consommation, elles ne produiront leurs effets sur le portefeuille des Français qu'à partir du troisième trimestre.De quoi alimenter l'inquiétude des consommateurs, dont le moral végète au ras des pâquerettes depuis plusieurs mois sur fond de guerre en Ukraine.Malgré ce sombre tableau, plusieurs éléments peuvent inciter à l'optimisme. La consommation devrait par exemple se redresser dans plusieurs secteurs pénalisés au début de l'année par les restrictions sanitaires liées au variant Omicron."On a un rebond attendu de la restauration et de l'hébergement, (mais) aussi des transports, avec beaucoup de gens dans les trains depuis quelques mois", énumère Stéphane Colliac.EpargneAutre variable qui pourrait soutenir la consommation : la mobilisation de l'épargne accumulée au plus fort de la pandémie de Covid-19."D'habitude, quand on a un choc inflationniste sur les prix, l'épargne sert un peu de variable d'ajustement". Or au premier trimestre, "ça n'était pas du tout le cas", souligne Mathieu Plane.Une récente étude du Conseil d'analyse économique (CAE) pointait d'ailleurs une "stabilisation sur un point haut" de l'épargne des ménages les plus aisés, avec un "stock d'épargne supérieur de plus de 10% à celui qui correspondrait à la tendance pré-crise sanitaire", détaillait ainsi l'organisme rattaché à la Première ministre.Une réserve dont sont en revanche privés les ménages les moins aisés, qui auraient dépensé intégralement leur surcroît d'épargne, selon le CAE. Du côté des entreprises, l'activité a montré de premiers signes de ralentissement en juin, mais reste en croissance.En matière de commerce extérieur enfin, la France aligne depuis plusieurs mois des déficits record mais "on a eu d'évidence un rebond des flux touristiques (...) et des exportations aéronautiques" susceptibles d'équilibrer la balance commerciale, observe Stéphane Colliac.Une faible hausse du PIB au deuxième trimestre maintiendrait en vie la prévision de croissance annuelle du gouvernement (+2,5%), légèrement plus optimiste que celle de l'Insee et de la Banque de France (+2,3%).A l'inverse, en cas de stagnation et surtout de récession, "ça devient compliqué" de tenir l'objectif gouvernemental, juge Stéphane Colliac.Mardi, le Fonds monétaire international (FMI) a nettement revu à la baisse sa prévision de croissance pour la France en 2022, à 2,3% contre 2,9% attendus fin avril dans ses précédentes projections.