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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 2 ans et 291 jours

Le gouvernement décline le plan de "sobriété énergétique" dans le secteur du logement

Des représentants des bailleurs publics et privés, promoteurs, associations et fédérations professionnelles de l'immobilier formuleront "dès septembre" des recommandations à la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, et à son collègue délégué à la Ville et au Logement, Olivier Klein, pour "prendre le chemin d'une réduction de la consommation"."Nous explorons avec ces différents acteurs comment faire en sorte de prendre des mesures concrètes qui puissent permettre aux Français de contenir leur facture d'électricité et de gaz mais également de faire la chasse au gaspi dans leur logement", a expliqué la ministre devant la presse.Cette concertation fait partie du "plan de sobriété" énergétique annoncé par Emmanuel Macron le 14 juillet pour faire face au risque de pénurie liée à la guerre en Ukraine."Le logement est un pôle de consommation très important en terme de chauffage et d'utilisation de gaz naturel. Un effort est donc nécessaire pour faire face à la crise énergétique que traverse la France", a affirmé Mme Pannier-Runacher."Cette réunion doit aussi nous permettre d'agir et de trouver des solutions pour faire face à l'urgence climatique", a-t-elle ajouté. Le gouvernement a récemment annoncé vouloir réduire la consommation d'énergie en France de 10% d'ici deux ans par rapport à 2019.Selon la ministre, le "premier enjeu" du plan dans le secteur du logement est de "faire appliquer voire de faire connaître les règlementations en vigueur" : n'utiliser la climatisation que lorsque la température intérieure dépasse 26 degrés, et n'activer le chauffage que lorsqu'elle est inférieure à 19 degrés.La ministre souhaite par ailleurs "amplifier les dispositifs qui existent et qui marchent", comme MaPrimeRenov dans le domaine du chauffage, qui doit être étendue à 700.000 logements par an.Agnès Pannier-Runacher a dans la foulée annoncé le lancement "dans les prochains jours" d'un appel à projet de 150 millions d'euros pour financer "des outils innovants de lutte contre la précarité énergétique".
Il y a 2 ans et 291 jours

"Il est nécessaire d'aller plus loin" dans la réforme de l'assurance chômage, selon Olivier Dussopt

Alors que l'exécutif s'est fixé pour objectif d'atteindre le plein emploi à horizon 2027, soit un taux de chômage autour de 5% contre 7,3% actuellement, M. Dussopt assure que cet objectif est "possible" grâce aux réformes du RSA et de l'assurance chômage."Il y a une urgence: que la réforme de l'assurance chômage, décidée en 2019 et mise en oeuvre en 2021 du fait du Covid, voit ses règles prolongées. Elles arrivent à échéance le 1er novembre 2022", pose le ministre.Cela passera par un texte de loi présenté à la rentrée, qui sera le premier au menu du Parlement au retour de la trêve estivale à partir de début octobre. Le ministre explique que le gouvernement entend prolonger ces règles controversées "pour permettre à cette réforme de continuer à produire ses effets positifs et réfléchir à l'étape d'après"."Il est nécessaire d'aller plus loin", poursuit-il. "Nos règles d'indemnisation doivent tenir compte de la situation du marché de l'emploi, comme le fait, par exemple, le Canada. Quand ça va bien, on durcit les règles et, quand ça va mal, on les assouplit", explique-t-il, reprenant un engagement de campagne d'Emmanuel Macron."Nous aborderons ce sujet dès la rentrée avec les partenaires sociaux", ajoute M. Dussopt."Des pistes peuvent être ouvertes, sur la durée d'indemnisation et son caractère dégressif. Ces paramètres seront discutés dans le cadre de la concertation", souligne-t-il.Concernant l'évaluation du passage à "une bonne situation" ou une "situation dégradée", il juge qu'il "doit être objectif". Cela passera "soit par des critères, comme un nombre de trimestres consécutifs avec une amélioration de l'emploi, soit par un comité qui nous donne un avis", les modalités n'étant "pas arrêtées".Interrogé sur la transformation de Pôle emploi en France Travail, le ministre réfute un changement de nom cosmétique et affirme, sans entrer dans les détails, que cela conduira à "simplifier et mieux coordonner les acteurs (collectivités territoriales, acteurs privés...)".Quant au RSA, que le président a dit vouloir attribuer sous condition d'effectuer 15 ou 20 heures d'une "activité effective qui permet l'insertion", M. Dussopt indique que "les nouvelles modalités seront mises en place le plus rapidement possible".Sur les retraites, il indique enfin que la concertation "débutera après la réunion du Conseil national de la refondation, en septembre", assurant maintenir "l'été 2023 comme horizon pour l'entrée en vigueur des premiers effets de la réforme".
Il y a 2 ans et 292 jours

Alkern, une gamme de blocs prête pour la RE2020

La RE2020 est une réglementation environnementale pour le secteur de la Construction répondant aux enjeux du réchauffement climatique planétaire, par une stratégie de réduction des émissions de CO₂. De cette manière et afin d’atteindre une neutralité carbone d’ici 2050, elle vise à réduire l’impact carbone des bâtiments sur tous les nouveaux projets de construction.Dans cette optique, Alkern vous propose plusieurs solutions pouvant répondre à ces nouveaux enjeux, grâce à : Une haute performance thermique sur une gamme dédiée de blocs isolants. De faibles émissions de carbone lors de la fabrication de nos blocs béton.Un confort et une qualité de vie de nos blocs bétons, pour un patrimoine durable.Nous sommes présents à travers 54 sites de production répartis sur tout le territoire national et approvisionnés en matières premières 100% locales. Cela nous permet tout d’abord de limiter le transport de matériaux, qui sont donc fabriqués près de vos chantiers. Puis, les produits du groupe Alkern se classent au rang A+, ce qui signifie qu’ils bénéficient de très faibles émissions de polluants et cette caractéristique constitue la meilleure classe possible. On peut en outre citer le fait que le béton demeure imputrescible quelque-soit son environnement, et que sa composition fongistatique lui permet d’inhiber le développement et la reproduction de champignons. La qualité de l’air à l’intérieur de votre logement reste préservée !Alkern dispose ensuite d’une sélection de blocs détenant une résistance thermique (R) allant de 0,3 jusqu’à 2,14 m² K/W. Une gamme de 8 blocs avec pour chacun, leur spécificité et différentes performances pour répondre au mieux à tous types de besoin ! La résistance thermique de cette sélection de blocs présente un avantage majeur, puisqu’elle est certifiée et garantie par la marque NFth. Tous nos blocs RE2020 sont de composition 100% minérale et leur process de fabrication ne nécessitant pas de cuisson, limite alors l’impact carbone.En conclusion de leurs propriétés avantageuses, les blocs Alkern sont 100% recyclables en fin de vie. Par conséquent, ces derniers issus de la déconstruction peuvent être réutilisés dans la production de nouveaux blocs ou comme remblais en technique routière. Retrouvez l’ensemble de notre sélection RE2020 de blocs isolants à coller.Nous pouvons par exemple citer l’ELIBLOC, présentant une empreinte carbone de seulement 9,92 kg éq. CO₂/m² (total cycle de vie hors module D) et validée par une Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES). Cette dernière s’appliquant à tous nos blocs à coller et disponible/téléchargeable sur le site inies.fr.En d’autres termes, cette réglementation permet d’évaluer les performances des produits destinés au secteur de la Construction, Alkern a ainsi fait le choix d’y contraindre l’ensemble de sa gamme. Chacun de ces documents normalisés est contrôlé et vérifié par un organisme tiers et indépendant, lui-même reconnu par un programme de vérification conventionné par l’État.Enfin, cette étape primordiale permet aussi de comprendre malgré les idées reçues, que le bloc en béton préfabriqué est un produit très peu gourmand en matière, donc en émissions de CO₂. Ce dernier pourra bénéficier prochainement des engagements de baisse d’empreinte carbone du ciment, une de ses matières premières la plus carbonée. Le bloc béton, ce produit bas carbone a donc encore de beaux jours devant lui !Nous sommes également en capacité de vous proposer des solutions traitant la problématique des ponts thermiques grâce à notre gamme de planelles isolantes ISOPLANEL et notre gamme de coffres pour volets roulants.
Il y a 2 ans et 292 jours

Une nouvelle étude revoit le nombre de "passoires énergétiques" à la hausse

D'après le nouveau mode de calcul du diagnostic de performance énergétique (DPE), qui étiquette depuis 2021 les logements de A à G selon leur consommation d'énergie et leur niveau d'émission de gaz à effet de serre, 17,3% du parc des résidences principales sont classées F ou G. En janvier 2018, l'ONRE évaluait le nombre de passoires énergétiques à 4,8 millions parmi les résidences principales, soit 16,7% du parc. Selon la nouvelle étude publiée en juillet, environ 1,5 million de résidences principales (5% du parc) sont au contraire considérées "peu énergivores", étiquetées A ou B par le DPE.La part de passoires énergétiques est plus élevée parmi les résidences secondaires (32%, soit 1,2 million de logements) et parmi les logements vacants (27%, soit 0,8 million de logements).Le mode de chauffage et les caractéristiques du logement (surface, date de construction...) "influent sur les performances énergétiques", précise l'étude.Ainsi, "les logements chauffés au fioul sont 44% à être classés F ou G (...) Au contraire, les logements chauffés au gaz ou au bois et par un réseau de chaleur apparaissent plus performants énergétiquement (respectivement 12% et 13% d'étiquettes F et G)", selon l'ONRE.Par ailleurs, "les logements les plus petits sont les plus énergivores" : près de 34% des logements de moins de 30m2 ont une étiquette F ou G, contre 13% des habitations de plus de 100m2.Les passoires énergétiques sont aussi plus fréquentes parmi les maisons individuelles que parmi les habitats collectifs, et dans le parc privé que dans le parc social.
Il y a 2 ans et 292 jours

Somfy et Daikin annoncent un partenariat pour développer l'expérience de la maison connectée

Il est désormais possible pour les possesseurs de l’application TaHoma de Somfy, de piloter leur solution de pompes à chaleur air/air ou air/eau Daikin. La maison connectée au service de la performance énergétique Dans un contexte où l’augmentation des vagues de chaleur nous rappelle l’urgence d’optimiser la performance énergétique, la gestion du chauffage et de la climatisation joue un rôle clé dans le confort thermique du logement.Avec leur partenariat, Somfy et Daikin permettent à un plus grand nombre d’utilisateurs de bénéficier de solutions connectées, pour plus de simplicité au quotidien, tout en améliorant la performance énergétique de leur logement.Pour Angélique Longeray, Directrice Générale Somfy France : « Somfy a fait de l’ouverture et de l’interopérabilité, un pilier de sa stratégie avec le lancement du programme « So Open » en 2018. Notre solution TaHoma est compatible avec près de 300 types de produits de la maison, et nous sommes fiers d’élargir aujourd’hui cet écosystème avec Daikin, une marque référente dans son domaine. Avec ce partenariat, nous souhaitons proposer aux utilisateurs une expérience simplifiée et unifiée du logement connecté, mais également leur permettre de gérer plus efficacement la performance énergétique. »Coupler le pilotage du chauffage et de la climatisation avec les volets roulants pour économiser de l’énergieIl est désormais possible pour les possesseurs de l’application TaHoma de Somfy, de piloter simplement leur chauffage ou leur climatisation, depuis chez eux ou à distance. S’ils s’aperçoivent, par exemple, d’avoir oublié de couper le chauffage avant de partir plusieurs jours, ils pourront le faire en toute simplicité depuis leur smartphone, où qu’ils se trouvent.Pour plus de performance énergétique, les utilisateurs peuvent également créer des scénarios couplant le pilotage du chauffage avec les volets roulants. Par exemple, l’hiver en journée, les volets roulants restent ouverts pour profiter de la chaleur gratuite du soleil et le chauffage est en mode éco. Le soir, les volets se ferment à la tombée de la nuit pour conserver la chaleur et le chauffage passe en mode confort. En été, en journée, les volets se ferment automatiquement pour bloquer les rayons du soleil, permettant de conserver la fraîcheur et de limiter le recours à la climatisation.Pour François Deroche, directeur marketing de Daikin France : « Ce partenariat engagé avec Somfy, acteur historique sur le marché des outils digitaux au service de la maison connectée, illustre bien notre volonté d’étendre les compatibilités de nos solutions avec des plateformes reconnues et efficientes afin d’offrir aux utilisateurs finaux un choix multiple de fonctionnalités en restant sur place, ou à distance, avec toujours pour leitmotiv de maximiser les économies d’énergie. »Compatibilité : l’application TaHoma de Somfy est compatible avec les pompes à chaleur réversibles Daikin air / air (unités des gammes Emura, Perfera, Stylish, Comfora, Sensira et Ururu Sarara), les pompes à chaleur Daikin Altherma air / eau et les ballons d’eau chaude Daikin Altherma.Liste complète des équipements compatibles disponible sur somfy.fr
Il y a 2 ans et 292 jours

Du bois Kebony habille les passerelles du Pier 26, dans le Hudson River Park à New York

Le Hudson River Park est un parc communautaire axé sur l’écologie fluviale, qui abrite un marais artificiel appelé The Tide Deck. Ce marais rocheux a été construit sur une plate-forme en béton, créant ainsi des bassins de marée par juxtaposition de rochers. Plusieurs passerelles surplombent les plans d’eau, en un espace appelé Pier 26, permettant aux visiteurs de déambuler paisiblement dans cet environnement naturel. Ces passerelles sont réalisées en bois Kebony en raison de la durabilité de celui-ci – un critère clé aux yeux de l’architecte du projet – et de sa résistance notable aux conditions météorologiques maritimes difficiles. Le bois Kebony est respectueux de l’environnement, durable et résistant. Il ne nécessite pas d’entretien particulier et acquiert une élégante patine argentée avec le temps, qui se mêle ici parfaitement avec le plan d’eau que surplombent les passerelles. Le procédé breveté Kebony consiste à polymériser la paroi cellulaire de bois résineux issus de sources durables, en les chauffant avec de l’alcool furfurylique – un produit d’origine organique. C’est ainsi qu’il acquiert toutes les qualités du bois dur tropical, tout en restant respectueux de l’environnement. Le parc révèle son thème écologique à travers cinq espaces pensés comme autant de zones écologiques : forêt boisée, prairie côtière, broussailles maritimes, zone de marée rocheuse et, bien sûr, le fleuve Hudson. Une pelouse pour prendre le soleil et une aire de jeux sportifs complètent l’offre et font du Hudson River Park un endroit apprécié de tous. Kebony est un bois véritable, haut de gamme, écologique et durable, utilisé dans de nombreuses applications extérieures : terrasse, bardage, toiture et mobilier. La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide organique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa densité et stabilité dimensionnelle, et lui donne un coloris brun foncé similaire d´un bois tropical. Le siège mondial de la société est basé à Oslo, en Norvège, et ses sites de production se situent à Skien, sud d'Oslo et à Anvers en Belgique.
Il y a 2 ans et 292 jours

Gecina rehausse ses objectifs 2022

Le résultat net récurrent du groupe, indicateur de référence dans l'immobilier, s'est établi à 201,2 millions d'euros, soit une baisse de 0,6% par rapport à 2021.Le groupe explique cette baisse par la cession de plusieurs immeubles l'année dernière, qui ont amoindri son portefeuille.Mais le directeur général du groupe, Beñat Ortega, a affirmé, lors d'une présentation à la presse, s'attendre à "un rebond au deuxième semestre".Gecina table désormais sur un résultat récurrent net de 5,55 euros par action pour 2022, contre 5,50 jusque-là, soit une hausse d'environ 4% par rapport à 2021.Gecina, qui gère aussi des logements et des résidences étudiantes, possède surtout des bureaux dans les quartiers les plus prisés de l'Ouest parisien et des communes avoisinantes (Neuilly-sur-Seine, Boulogne-Billancourt).Le groupe a promis de constituer un groupe de travail sur la sobriété énergétique afin de baisser la consommation d'énergie de ses bureaux en vue de l'hiver prochain, dans un contexte de flambée des prix de l'énergie et du gaz sous l'effet de la guerre en Ukraine."On le fait vraiment pour nos locataires, pour nos résidents et pour l'intérêt général", a soutenu Beñat Ortega.
Il y a 2 ans et 292 jours

Nouveauté M-Cube by Würth : scie sabre avec batterie LI-ION 18V AFS 18 Compact

La première scie sabre 18V M-CUBELa scie sabre AFS 18 compact (Art. N° 5701 412 004) est une machine polyvalente qui permet de réaliser des coupes simples, droites, frontales, et qui s’avère également très utile dans des situations plus difficiles d’accès. Moins lourde qu’une tronçonneuse et plus maniable qu’une scie égoïne électrique, elle représente un très bon compromis pour les travaux de construction, de plomberie, d’électricité, de menuiserie, et d’aménagements extérieurs.Les caractéristiques techniquesCette scie sabre permet une épaisseur de coupe de 250 mm (bois) / 20 mm (métal) et une cadence de course à vide de 3200 oscillations/min. Elle possède un système de fixation rapide de lames 1 quart de tour. Elle est livrée en coffret avec 2 batteries 5 Ah et 1 chargeur rapide.Équipée d’une poignée avec revêtement antidérapant « soft-grip », elle vous garantit un maintien confortable et sans fatigue !
Il y a 2 ans et 292 jours

Le parquet financier ouvre une enquête sur les biens d'oligarques russes en France

Cette enquête a été ouverte le 1er juillet pour "blanchiment en bande organisée des délits de corruption, de détournements de fonds publics et fraude fiscale aggravée", a indiqué à l'AFP le PNF, confirmant une information du Parisien.Les investigations ont été confiées à l'Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF).L'ouverture de cette enquête survient après la plainte déposée fin mai à Paris par l'ONG anticorruption, notamment pour des faits de "blanchiment" visant de possibles biens mal acquis en France par "des hommes d'affaires et hauts fonctionnaires proches de Vladimir Poutine".La plainte contre X de l'ONG visait, outre le blanchiment, la non justification de ressources, Transparency expliquant ainsi "dénoncer le système de capture de l'Etat russe et de la richesse nationale par" des proches de M. Poutine.Selon l'ONG, qui ne donnait pas les noms des personnes visées pour "éviter des représailles", le système élaboré "étend(ait) ses ramifications jusqu'en France, dans le secteur de l'immobilier notamment, du fait d'un manque de vigilance des intermédiaires"."L'ambition des mesures de sanctions contre la Russie et les premières annonces de gel se heurtent aux difficultés d'identifier le patrimoine des personnes sanctionnées", avait relevé Transparency International."En France, comme ailleurs, la traque des avoirs des oligarques et des proches du régime russe piétine", avait ajouté l'ONG, en insistant sur les "intermédiaires, prête-noms, sociétés-écran ou trusts dans des paradis fiscaux ou judiciaires".Propriétés luxueusesGrâce à diverses sources, "nous avons pu dresser un inventaire du patrimoine immobilier en France de plusieurs oligarques et proches du régime russe, identifier les chaînes de propriétés mises en place à cet effet, et réunir un faisceau d'indices sur l'origine illicite des ressources ayant permis l'acquisition de ce patrimoine", avait alors affirmé Patrick Lefas, président de TIF.Selon les avocats de l'ONG, Mes William Bourdon, Apolline Cagnat et Amélie Lefebvre, "le développement de cette plainte s'est fait avec la rigueur qu'imposent les enjeux.""Certains oligarques de premier plan pourraient devoir rendre des comptes sur des faits qui nous apparaissent très documentés. On peut former des vœux qu'un jour la question de la restitution de ces biens mal acquis, dans le respect de l'intérêt général du peuple russe, sera sur la table", ont-ils ajouté.Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la communauté internationale a dressé une liste d'oligarques russes dont les avoirs ont été gelés.En France, plusieurs propriétés (villas, domaines, appartements) ont été recensées sur la côte d'Azur, en région Rhône-Alpes, à Paris mais aussi dans le Sud-Ouest.A la fin avril, la France avait immobilisé 23,7 milliards d'euros d'actifs russes sur son territoire, dont des biens immobiliers pour une valeur d'acquisition de 573,6 millions.Parmi ces biens figurent quatre cargos, quatre yachts pour une valeur supérieure à 125,2 millions d'euros ; six hélicoptères pour une valeur supérieure à 60 millions d'euros ; et pour 7 millions d'euros d’œuvres d'art.Le cap d'Antibes, le cap Ferrat, Courchevel, la Corse sont depuis plusieurs années des destinations prisées des milliardaires russes, qui ont parfois fait flamber les prix par les montants de leurs acquisitions.Dans une enquête de l'AFP diffusée en avril, une directrice d'agence immobilière faisait état d'achat de maisons à "50 millions d'euros" au Cap Ferrat, entre Nice et Monaco.Parmi les biens possédés par des milliardaires russes figurent de vastes chalets luxueux à Courchevel au dans d'autres stations de skis, dont les prix avoisinent les 100 millions d'euros.Les propriétaires se cachent souvent derrière des sociétés écrans domiciliées aux Bahamas ou à Guernesey.Les enquêteurs soupçonnent l'usage de prête-noms afin que l'on ne puisse pas remonter jusqu'au véritable propriétaire du bien.
Il y a 2 ans et 292 jours

Tensions de recrutement : le gouvernement veut faciliter le logement des saisonniers

"Nous allons donner une instruction" pour cet été et l'année prochaine "pour rappeler notamment aux universitaires, aux Crous, aux lycées que depuis 2013 (..) il y a des possibilités de conventions" avec Pôle emploi, les missions locales et les employeurs "pour que les logements scolaires, étudiants, non occupés l'été puissent être mobilisés pour du logement saisonnier", a-t-il déclaré."C'est une instruction qu'il faut rappeler, puisque parfois aussi il ne sert à rien de voter une nouvelle loi, il faut appliquer ce qui existe", a-t-il ajouté, lors d'un déplacement à Nice avec la ministre chargée des PME et du Commerce Olivia Grégoire.Il s'agit "de mobiliser en urgence tous les acteurs, collectivités locales, Crous, établissements scolaires et bien sûr les fédérations professionnelles pour identifier, lorsque c'est possible et lorsque les acteurs en sont d'accord, des logements libres ou vacants du parc social ou bien encore des chambres d'internats ou universitaires", a indiqué le ministère.Lors de son déplacement, le ministre a mis en avant "une situation un peu paradoxale" en ce qui concerne les tensions de recrutement : "nous sortons d'une crise pandémique, nous rencontrons des difficultés notamment sur la question de l'énergie. Et malgré tout cela, l'économie créé de l'emploi", avec 750.000 emplois de plus qu'avant la crise la Covid, a-t-il souligné. Des secteurs qui ont des difficultés à recruter comme l'hôtellerie-restauration ont "aujourd'hui un nombre d'emploi supérieur à l'avant-crise", a-t-il ajouté."Mais malgré tout, nous avons encore un peu plus de 7% de chômage, donc notre objectif est évidemment de permettre à la fois aux entreprises de recruter et d'accompagner les demandeurs d'emploi vers l'insertion, vers la formation", a-t-il poursuivi.Le ministre a aussi réaffirmé que les règles concernant l'assurance chômage, qui expirent le 31 octobre, seraient "prolongées". Elles seront "même renforcées" à l'image du Canada où "les règles sont plus dures quand le marché de l'emploi créé des emplois et sont plus protectrices quand il y a des difficultés".La prolongation, dans un premier temps, devrait intervenir à la rentrée.
Il y a 2 ans et 292 jours

JO-2024 : des travailleurs migrants victimes collatérales des travaux du village olympique

Dans son logement modulaire de 18 m2 tapissé de tôles d'acier, Famara Ndeo "étouffe" sous la vague de chaleur des derniers jours, après y avoir grelotté l'hiver dernier."On nous a dégagés avec les JO (...), on est abandonnés", déclare, amer, le Mauritanien de 32 ans, agent de quai à l'aéroport de Roissy, qui assure ne pas avoir vu depuis décembre un représentant d'Adef, le gestionnaire des logements. Ventilation et plaques de cuisson en panne, cafards, toilettes bouchées... : la liste des réclamations s'allonge au fil des mois.Sollicité par l'AFP, l'organisme n'a pas souhaité s'exprimer. Depuis mars 2021, quelque 300 ouvriers, principalement africains, vivent comme M. Ndeo dans une résidence temporaire de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) financée par la Solideo, la société chargée des ouvrages olympiques.Ces travailleurs migrants ont été expulsés de leur foyer pour permettre la construction du village qui doit accueillir 14.500 sportifs et entraîneurs."Le foyer de l'époque était en très mauvais état et ne répondait plus aux normes des résidences sociales, avec des fuites d'eau en permanence, des fenêtres cassées", assure Adel Ziane, deuxième adjoint au maire de Saint-Ouen en charge de l'aménagement urbain.417 euros par mois"On est fiers de pouvoir permettre à des travailleurs étrangers de venir en France, et c'est de notre responsabilité de les loger dans des conditions décentes", poursuit l'élu, assurant qu'ils occupent "une résidence temporaire de bonne qualité".La municipalité de gauche soutient "sans faille" ces migrants, qui resteront dans cette ville de première couronne de Paris desservie par deux lignes de métro : après un long bras de fer, les occupants du foyer ont obtenu la construction de deux nouvelles résidences sociales de 150 logements chacune à Saint-Ouen.Un premier foyer doit sortir de terre début 2023, dans l'écoquartier des Docks. En revanche, le second, situé dans le centre-ville, subit un important retard et ne sera pas livré avant les Jeux, indique le sous-préfet de Saint-Denis Vincent Lagoguey.Des riverains ont déposé un recours en annulation de son permis de construire mais le Conseil d'Etat les a déboutés fin avril, ouvrant la voie à la reprise des travaux.En attendant ces locaux flambant neufs, chaque ouvrier doit s'acquitter de 417 euros par mois pour loger dans cette résidence temporaire de quatre étages, qui ressemble à s'y méprendre à un immeuble classique d'habitation.Mais nombre d'entre eux regrettent l'ancien foyer et sa vie en collectivité. "On avait une grande cuisine partagée", se souvient Diarra Samba, qui doit désormais préparer ses plats sur deux petites plaques chauffantes."C'est de la ferraille""Avec la chaleur et les odeurs, c'est la merde, on est obligés d'ouvrir la fenêtre et la porte" du studio, déplore le Malien, arrivé en France il y a vingt-cinq ans comme commis dans un restaurant du quartier d'affaires de la Défense.Ce père de famille pieux regrette également de ne plus pouvoir prier avec ses voisins dans "une salle commune", comme il en avait pris l'habitude.Après leur journée de travail, durant laquelle la plupart de ces hommes effectuent des tâches pénibles avec des horaires décalés, beaucoup se retrouvent autour de quelques bancs à l'entrée du foyer.Pack de six bouteilles d'eau à la main, Moussa Coulibaly, agent de nettoyage malien, retarde au maximum le retour dans son logement afin d'échapper à la fournaise."Certains restent jusqu'à 3-4h00 du matin à l'extérieur. On ne peut pas dormir. Ici c'est un bungalow, ce ne sont pas des vrais murs, c'est de la ferraille", regrette M. Coulibaly en montrant la structure métallique de la façade. "Mon lit, c'est une plaque chauffante", souligne un autre résident.A quelques centaines de mètres, les travaux du village olympique se poursuivent. Avec un objectif affiché par le comité d'organisation de Paris-2024 : "Fournir un accueil optimal" aux futurs champions.
Il y a 2 ans et 292 jours

"Pas de baisse des dotations" des collectivités assure Christophe Béchu

M. Béchu répond aux réactions de différentes associations d'élus, après la présentation jeudi à la presse par le ministre de l'économie Bruno Le Maire du programme de stabilité que l'exécutif transmet à la Commission européenne pour la période 2022-2027.L'Association des maires de France (AMF), l'Association des petites villes de France (APVF) ou l'Assemblée des départements de France (AdF) avaient fait part vendredi de leur "trouble", "incompréhension" ou "étonnement" après des propos de M. Le Maire évoquant une baisse de 0,5% des dépenses de fonctionnement des collectivités locales entre 2022 et 2027. "Le pacte de stabilité prévoit bien au contraire une progression des dépenses des collectivités de 24 milliards d'euros sur cette même période", explique M. Béchu.Plutôt qu'une baisse de 0,5 %, le ministre en charge de la cohésion des territoires évoque "une modération des dépenses de fonctionnement pour qu'elles augmentent en moyenne annuelle de 0,5% de moins que leur tendance naturelle"."Pour tenir cet objectif, les collectivités trouveront l'État à leurs côtés par un soutien renforcé à l'investissement pour la transition écologique", ajoute Christophe Béchu.La présentation par la France du programme de stabilité à Bruxelles "n'empêchera pas les indispensables concertations qui doivent se tenir entre l'État et les collectivités à partir de la rentrée", annonce-t-il.
Il y a 2 ans et 292 jours

L'exécutif veut "pousser" sur le travail, au risque de contredire sa méthode

Cette manière d'opérer risque en effet de brusquer des partenaires sociaux opposés à ces réformes et de raidir une opposition au Parlement déjà survoltée, où l'exécutif, privé de majorité absolue, doit désormais bâtir des "majorités de projet"."Moi je pousse. (...) Il ne faut pas lâcher", "la bataille pour l'emploi pour moi est clé dans les prochains mois", a plaidé jeudi dans les Pyrénées le chef de l'Etat. Le travail sera, avec l'énergie, la priorité du gouvernement pour la rentrée, et un texte de loi sur ce thème sera présenté "dès cet été", avait déjà annoncé le 14 juillet Emmanuel Macron, marquant une accélération surprise du calendrier, dans un contexte de difficultés de recrutement et avec l'objectif réaffirmé du plein emploi."Il m'est arrivé parfois (...) de dire qu'il fallait traverser la rue" pour trouver du travail, "c'est encore plus vrai" aujourd'hui, a-t-il insisté, en reprenant une expression qui lui avait été vivement reprochée par les oppositions."Ca va y aller cash", et l'hypothèse d'une intervention du président sur ce sujet avant la pause estivale est même à l'étude, selon une source gouvernementale."Ambition"En insistant sur la "valeur travail", le gouvernement, en quête de compromis au Parlement, entend séduire LR et le Sénat, à majorité de droite, très attachés à ce sujet. Il s'agit aussi pour l'exécutif de réaffirmer qu'en dépit de sa majorité relative, il reste déterminer à "agir".Le gouvernement entend ainsi transformer Pôle emploi en "France Travail" pour simplifier les démarches en terme d'indemnisation mais aussi de formation et d'insertion, obliger les bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité active) à s'inscrire dans une activité, et réformer l'assurance chômage, sur sa gouvernance mais aussi sur la modulation des indemnisations en fonction de la conjoncture.Pour justifier cette accélération, un ministre avance le risque d'une "récession", tandis qu'Emmanuel Macron souligne que davantage d'emplois "permettra aussi de financer ce qu'il nous faut pour pouvoir résister à la crise", alors qu'il veut en même temps contenir la dépense publique."Il faut une ambition, on n'est pas là pour administrer le pays", plaide un autre membre du gouvernement.Mais syndicats et associations ne voient pas ces réformes d'un bon œil. Elles préfigurent "une nouvelle baisse des droits", pour la CGT, tandis que FO estime que "c'est le salaire, les conditions de travail, donc l'attractivité des emplois qui permettront le plein emploi et non la contrainte d'une baisse de l'indemnisation".Sur la méthode, le patron de la CFDT Laurent Berger ne veut pas "d'un système où les marges de manœuvre laissées aux partenaires sociaux pour fixer les règles sont trop réduites".Pas de calendrierLe ministre du Travail Olivier Dussopt avait pourtant semblé temporiser sur l'assurance chômage, en annonçant que les règles d'indemnisation, qui expirent le 31 octobre, seraient prolongées le temps de faire une évaluation de leur utilité.S'il y a "une envie d'aller plus loin", il n'y a pas encore de calendrier, dit-on aussi à Matignon.Elisabeth Borne a salué à cet égard vendredi "l'esprit de responsabilité" des députés pour leur adoption en première lecture du projet de loi sur le pouvoir d'achat, au terme de débats très agités et quelques compromis notamment avec LR.Ces réformes du travail pourraient figurer au menu du Conseil national de la refondation qui sera installé en septembre.Une instance qui vise, selon le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, à "partager les diagnostics sur des grands enjeux" avec les forces vives, élus, partenaires sociaux et acteurs locaux, et ne sera "pas un substitut au Parlement".Mais LR et le RN ont déjà décliné l'invitation.
Il y a 2 ans et 292 jours

L'AFIL présente une étude inédite pour alerter l'État sur l'avenir du logement locatif intermédiaire

L’objectif de cette étude, co-financée par plusieurs associations parties prenantes du logement, est de définir de manière quantitative l’attractivité des deux dispositifs : « Particulier » via le PINEL et « institutionnels » via le LLI puis de comparer les coûts pour l’État de l’une et l’autre de ces deux options et évaluer l’efficacité des dispositifs de soutien à l’immobilier locatif neuf en France et de son attractivité pour l’investisseur final. Malgré l’importance primordiale du Pinel dans la construction de logements depuis 20 ans, certaines voix au sein des pouvoirs publics, cherchent à remplacer les investisseurs particuliers par des institutionnels privés et à faire disparaître de façon progressive le dispositif Pinel dont la fin est déjà programmée en 2024.Bien que maintes fois décrié, le dispositif Pinel reste pourtant le principal pourvoyeur de logements intermédiaires en France, avec près de 200.000 logements en cours. Du côté du LLI, produit d’investissement à destination des seuls acteurs institutionnels, les avantages fiscaux qui consistaient initialement à un taux de TVA réduit à 10% et une exonération de taxe foncière sur la propriété bâtie (TFPB) durant 20 ans, ont été récemment quelque peu modifiés par le Projet de Loi de Finance (PLF) 2022 : désormais, l’exonération de TFPB est remplacée par un crédit d’impôt sur les sociétés (IS) pour une durée équivalente.Renaud Cormier, Président de L’AFIL explique : « Depuis sa création en 2018, nous souhaitons que l'AFIL joue un rôle majeur pour fédérer les acteurs du logement intermédiaire. Au travers de cette étude, nous désirons une nouvelle fois contribuer de manière constructive aux débats autour de la problématique du logement qui concerne une grande majorité des ménages français. Grâce à cette étude, nous voulons surtout arrêter d'opposer les idées aux convictions et d’apporter des réponses factuelles sur les conséquences de cette nouvelle orientation pour notre pays et pour le secteur. »Le contexte : Les aides à l’investissement locatif neuf en zone tendue ayant d’ores et déjà fait l’objet d’études permettant de démontrer leur efficacité, le débat se déporte maintenant, vers une éventuelle optimisation des sommes allouées. L’idée est que les budgets alloués aux mécanismes de soutien à l’investissement locatif intermédiaire via les dispositifs actuels (Pinel, LLI, PLI et Loc’ Avantage) seraient plus efficaces s’ils étaient redirigés vers les acteurs dits institutionnels du logement via des fonds immobiliers de type OPCI. Dans un contexte souvent hostile aux mécanismes de soutien à l’immobilier neuf dans le logement intermédiaire, la volonté d’une intervention plus forte d’investisseurs institutionnels privés revient de manière récurrente dans les débats.Pierre Sabatier, président fondateur de PrimeView explique : « Cette étude permet de factualiser et objectiver un débat qui mérite que l'on s'y intéresse en raison du rôle sociétal et de l'importance économique du logement intermédiaire pour les citoyens français, qui ont besoin de ce type de logement pour accéder à leur lieu de travail. »« Logements intermédiaires » : vocation sociale & dispositifs incitatifs efficaces Les logements intermédiaires s’adressent surtout aux classes moyennes et aux jeunes ménages qui sortent du champ du logement social en raison de leurs revenus et qui souhaitent résider dans les zones géographiques où le marché immobilier est tendu. La volonté politique de mettre à disposition des logements intermédiaires dans des zones tendues a poussé les autorités publiques à mettre en œuvre des dispositifs incitatifs d’investissement depuis de nombreuses années. Les trois principaux sont le PLI, l’incitation fiscale (aujourd’hui correspondant au Pinel) et le LLI. Il faut noter que jusqu’à présent, les dispositifs d’incitation à destination des particuliers (avec 900.000 logements construits depuis 20 ans, dont près de 200.000 pour le Pinel) se sont montrés plus efficaces que les financements aidés (145.000 logements pour le PLI et le LLI) pour développer l’offre intermédiaire.Malgré les dispositifs existants, le marché est menacé : Renaud Cormier lance l’alerte ! « Le choc de l’offre attendu n’a pas eu lieu. A fin avril 2022, 392.600 logements ont été mis en chantier en France sur 12 mois, soit un volume équivalent à celui de fin mars 2017. Pire encore, ces faibles niveaux d’autorisations et de mises en chantier ne sont atteints que grâce au soutien de la demande pour des logements individuels, vraisemblablement en réaction aux épisodes de confinement. Les chiffres de production de logements collectifs sont, eux, alarmants : le volume de permis de construire pour des appartements n’a toujours pas retrouvé son niveau de février 2020 (avant le 1er confinement) et les mises en chantier de collectifs stagnent depuis 1 an. Face à une demande croissante dans les zones tendues et plus récemment dans les villes moyennes, la création insuffisante de nouveaux logements entretient une pénurie qui entraîne une hausse inéluctable des prix de vente. Cette hausse des prix se répercute essentiellement sur le marché de l’ancien qui représente l’écrasante majorité des transactions. En 20 ans, les prix du neuf ont augmenté de 117% et ceux de l’ancien de 137%. Aujourd’hui, le logement représente plus de 26% de la dépense de consommation finale des ménages. Aujourd’hui, le marché locatif privé est menacé. La décorrélation entre l’évolution des loyers et celle du prix des logements a durablement affaibli les rendements locatifs : en 30 ans, le prix réel (i.e. corrigé de l’inflation) des logements anciens a été multiplié par 2 tandis que les loyers réels ont progressé de 30%. Ces rendements vont encore chuter dans le neuf avec l’inflation et la hausse des coûts de construction. Un éventuel blocage des loyers porterait un coup fatal à l’investissement locatif, dans un marché où le rapport bailleurs-locataires est déjà fortement déséquilibré au profit de ces derniers. L’urgence est là : au 1er trimestre 2022, les ventes de logements neufs aux investisseurs particuliers ont chuté de -18,2% sur 12 mois glissants[1] et ce recul s’accélère, avec -23,6% sur le trimestre. »[1]FPI, Les chiffres du logement neuf, 1er trimestre 2022.Présentation des principaux résultats de l'étudeDispositif « Pinel » : plus rentable pour les particuliers !Les premiers résultats de cette étude, démontrent que parmi les trois principaux dispositifs mis en place pour inciter la construction de logements intermédiaires (PLI, LLI, défiscalisation), seule la défiscalisation (correspondant aujourd’hui au Pinel) s’est montrée véritablement efficace et reste le pilier de la construction de logements intermédiaires en France. Le crédit d’impôt Pinel rend d’ailleurs le fléchage fiscal convaincant : il reste plus intéressant d’investir dans un logement intermédiaire neuf via du Pinel (entre 1,4% et 1,6% de rentabilité hors effet de levier et revente du bien selon les scénarii étudiés) que dans du droit commun (0,6%).L’étude affirme également avec force que l’essentiel de la rentabilité d’un investissement immobilier repose par ailleurs sur l’effet de levier : deux tiers pour un investissement Pinel (entre 4,7% et 4,8% annuels de rentabilité) et même 80% pour du droit commun (4,3% de rentabilité finale).Enfin, l’étude insiste clairement sur le fait que l’attractivité du Pinel va se dégrader avec les nouvelles mesures votées dans le cadre du PLF 2022. Dans un contexte où les marchés actions ont affiché un rendement total de 5,4% par an au cours des 20 dernières années, la baisse prévisible des rendements futurs du Pinel pourrait donc entraîner un recul substantiel dans la production de logements intermédiaires dès les deux prochaines années.Renaud Cormier, Président de L’AFIL affirme : « La Pinel sans recours au crédit a beaucoup moins de sens et concerne une minorité d’investisseurs disposant de suffisamment de liquidités. Dans un contexte de hausse de taux et de taux d’usures bas, il ne faut pas selon moi durcir les conditions d’octrois de crédits. Les statistiques de taux de défaut sur le financement de l’investissement locatif sont extrêmement faibles. Le modèle Pinel est robuste et reste rentable à tout point de vue ».Mise en danger de la production du logement intermédiaire.Cette étude affirme également que le retrait du dispositif Pinel au profit du dispositif LLI tel qu’envisagé par les derniers rapports serait susceptible de mettre en très grande difficulté le logement intermédiaire en France du fait du manque de rentabilité de ce secteur pour les investisseurs institutionnels en comparaison des autres actifs existants, en dépit de l’incitation fiscale qui leur est dédiée. De fait, le retrait du dispositif Pinel diminuera drastiquement le nombre de logements intermédiaires construits (estimé 40.000 et 50.000 logements créés par an au cours des 20 années précédant le Covid).Cumul des intermédiaires pour le LLI : Rendement négatif et rentabilité insuffisanteSelon les résultats de cette étude, le rendement annuel d’un OPCI investissant dans un logement intermédiaire atteindrait -1,4% annuel à périmètre constant, hors plus-value éventuelle associée à la revente : la somme des charges inhérentes à l’accumulation des intermédiaires intervenant dans le dispositif LLI dépasserait systématiquement les recettes générées par les loyers et le crédit d’impôt, entrainant un rendement locatif négatif pour l’investisseur final. Il faudrait baisser de 60% les frais de gestion (de 1,8% initialement à 0,75% de l’actif brut) pratiqués par les sociétés de gestion pour que les loyers et le crédit d’impôt compensent simplement les charges. Même sans prendre de charges pour la société de gestion, la rentabilité locative n’atteindrait que 0,7% annuelle contre entre 1,4% et 1,6% pour le Pinel selon les scénarii étudiés.Cette enquête révèle également que la seule source de rentabilité dans ce mécanisme serait issue de la plus-value encaissée à la revente, ce qui constituerait un mauvais signal pour le stock de logements intermédiaires à louer et pousserait à la hausse les prix de transactions. Selon nos calculs, il faudrait plus d’un an pour que les revenus locatifs sans aucun frais de gestion compensent les frais d’entrée dans l’OPCI.LLI ou Pinel : Conséquences et recettes fiscales pour l’Etat ?Pour un logement intermédiaire construit, nous n’avons pas identifié de différences notables en termes de recettes fiscales générées par l’Etat entre le Pinel et le LLI : la construction d’un logement Pinel pour l’Etat atteindrait entre 40k€ et 46k€ selon les scénarii étudiés, contre 42k€ pour un logement construit via du LLI.L’enquête révèle cependant que la suppression de la taxe d’habitation entraînera pour les communes une perte de revenus qui devra être compensée d’une manière ou d’une autre. Cette compensation prendra très certainement la forme d’une augmentation de la TFPB dans les années à venir. De fait, là où le dispositif Pinel n’exonère que pendant deux ans de payer la TFPB, et donc « coûte » à l’État la compensation de cet impayé auprès des communes, il est probable que le dispositif LLI qui exonère pendant 20 ans de TFPB coûtera massivement plus à l’État en cas d’augmentation de cette taxe.Les principales observations en découlantAu regard de la trop grande faiblesse des revenus générés par le plafonnement des loyers dans l’intermédiaire pour un OPCI, il faudrait pour que le dispositif LLI soit réellement en capacité de prendre le relais des dispositifs de défiscalisation en faveur des particuliers :Moins d’investissement dans les travaux pour réduire les charges supportées par l’OPCI. Cette mesure serait, bien entendu, contre-productive à l’heure de l’accélération de la transition énergétique en cours.Plus de risques pris sur la part d’actifs non immobiliers détenus par l’OPCI. Cela entraînerait une distorsion dans le risque acheté par l’investisseur final, qui s’oriente la plupart du temps vers l’immobilier pour son statut de valeur refuge et de bon levier pour se constituer un patrimoine en préparation de la retraite.Plus de coûts pour les finances publiques pour compenser la faiblesse structurelle du rendement locatif pour l’OPCI : nous évaluons la prise en charge supplémentaire par l’Etat par rapport au dispositif LLI actuel à 80% du prix du logement, pour que la rentabilité de l’OPCI soit équivalente à celle du Pinel hors levier… contre seulement 21% maximum du prix du bien dans le cadre du dispositif Pinel actuel.Même en faisant l’hypothèse de l’activation des leviers précédents permettant de rétablir une rentabilité hors effet de levier et revente du bien équivalente au Pinel, cela ne devrait pas être suffisant pour inciter le particulier à souscrire. En effet, une partie substantielle de la rentabilité des investissements dans le logement intermédiaire via du Pinel provient de la possibilité de les réaliser via un emprunt conséquent (la proportion de dette atteignait 88% du montant investi ; cf. étude publiée en 2019 sur le sujet). L’effet de levier ainsi mobilisé permet de maximiser la rentabilité structurellement faible du fait du plafonnement des loyers rendant l’investissement Pinel concurrentiel avec les autres actifs traditionnels. Or, les difficultés d’acquérir une part d’OPCI via un emprunt rendront quasiment impossible pour l’investisseur final la possibilité de faire jouer autant l’effet de levier pour maximiser sa rentabilité.Ce constat rend les objectifs de rentabilité brute pour un OPCI d’autant plus élevés : le rendement proposé par ce type de produits devra être structurellement plus élevé que celui d’un investissement Pinel hors effet de levier, pour être aussi attractif pour un investisseur final. Si ce n’est pas le cas, il est probable que les investisseurs finaux se détourneront de ce type de produits, amenant à une réduction du nombre de logements intermédiaires construits.Enfin, il existe une différence structurelle en termes de « produit » acheté par l’investisseur final : un investissement via un OPCI est fondamentalement différent d’un investissement immobilier pur (donc d’un investissement dans un logement Pinel en direct ou via une SCPI Pinel), que ce soit en termes de sous-jacents pour le particulier, mais aussi de risque. En effet, un OPCI de type SPICAV est un produit hybride, constitué en moyenne de 60 à 65% d’actifs immobiliers, mais aussi de 30% d’actifs financiers (actions et obligations essentiellement) et 5% de liquidités obligatoires. La moindre lisibilité de ce type de produits par rapport à un investissement immobilier en direct rendra de fait la commercialisation plus difficile de ce type de véhicule par rapport au Pinel.Si aucun de ces leviers cités précédemment (baisse des frais de travaux et des charges de gestion, et hausse du niveau de risque pour les actifs hors immobilier et du crédit d’impôt associé au LLI) n’est activé pour rétablir une rentabilité minimum pour l’OPCI dans un contexte de disparition du dispositif Pinel, nous estimons hautement probable un effondrement de la construction de logements intermédiaires en France, contribuant à l’accélération de la tension sur les prix de l’immobilier dans les zones tendues et excluant de fait les populations à revenus médians.Les solutions étudiées :Réduire les charges des intermédiaires.L’étude démontre que même en réduisant les charges des intermédiaires, cela reste insuffisant. Même à 0%, le rendement de l’OPCI n’atteindrait que 0.8% annuel, soit moitié moins que le rendement Pinel hors effet de levier et revente du bien.L’État doit augmenter l’incitation fiscale.L’étude démontre également que pour que le rendement du LLI soit équivalent au Pinel, il faudrait que l’État rajoute 80% du prix du bien sous forme d’incitation supplémentaire contre 21% maximum pour du Pinel aujourd’hui. Augmenter l’incitation fiscale réalisée par l’État parait anachronique et allant à l’encontre de l’un des objectifs initiaux, à savoir le bon usage des deniers publics.Générer une performance supplémentaireL’étude affirme qu’il faudrait que les actifs autres qu’immobilier de l’OPCI génèrent une performance d’au moins 7% annuelle pour compenser le rendement locatif du logement intermédiaire et atteindre la même rentabilité hors effet de levier que le Pinel. Le risque que le gestionnaire devrait prendre dans son allocation de portefeuille serait bien entendu bien trop élevé (sans obligation de résultats) et rendrait ce produit, déjà hybride, littéralement Invendable.
Il y a 2 ans et 292 jours

JO-2024 : pas invitées à une "réunion de chantier", Pécresse et Hidalgo taclent Macron

"La ville de Paris, signataire du contrat de ville-hôte et la région Ile-de-France ont déploré de ne pas être associées à cette initiative", ont indiqué la présidente de la région Ile-de-France et la maire de Paris dans un communiqué commun intitulé "pas de collectivités, pas de Jeux".Les ex-candidates des Républicains et du Parti socialiste à la présidentielle, aux relations notoirement tendues, ont rappelé d'une même voix que "les collectivités sont un maillon essentiel" de "la réussite des grands événements sportifs internationaux".Si elles ont fustigé un "fonctionnement en deux temps", Valérie Pécresse et Anne Hidalgo se sont toutefois félicitées du "point d'étape avec les élus" prévu "à la rentrée" par le chef de l'Etat, en se réjouissant qu'il prenne "enfin acte que rien ne pourra se faire sans les collectivités territoriales."Budget en surchauffe, doutes à dissiper sur la sécurité de la cérémonie d'ouverture sur la Seine : Emmanuel Macron présidera lundi une réunion entre préfets, ministres et services techniques.L'exécutif a prévu d'y évoquer les "bonnes conditions, pour l'ensemble des délégations, de sécurité, d'organisation et de finalisation des travaux" deux ans avant le départ des JO.
Il y a 2 ans et 293 jours

Résultat du Palmarès des jeunes urbanistes 2022

Créé en 2005, le Palmarès des jeunes urbanistes est un prix décerné tous les deux ans qui récompense les jeunes talents pour le caractère exemplaire et novateur de leur démarche et de leurs pratiques professionnelles. Il vise à accompagner et mettre en avant les générations montantes de praticiens, et à soutenir de nouvelles modalités d’action dans la conception et la fabrique de la ville et des territoires.Cette année, poursuivant la démarche initiée en 2020, le palmarès prévoit que les lauréats organisent des rencontres in situ, dans leurs territoires de projets, avec l’appui de la DGALN, pour donner à voir leurs actions et questionner les pratiques avec les urgences sociétales et climatiques.Ce palmarès traduit la diversité des profils des jeunes professionnels de l’urbanisme, souvent constitués en équipes ou collectifs. BELVEDERE se distingue par son engagement à décrypter et mobiliser les données territoriales au service de la décision et de l’action politique, dans différentes situations et d’échelles. COMMUNE, équipe d’architectes et philosophes, renouvelle l’approche du projet architectural, urbain et rural par le dessin sensible comme outil de médiation et de conception. LA TRAVERSE, jeune collectif, pose les bases d’une « transition écologique juste et radicale » par ses pratiques d’immersion, de valorisation de l’existant et d’implication des citoyens. LES MARNEURS accompagnent les territoires exposés à des risques climatiques, en proposant de nouvelles formes d’adaptation et de recomposition d’espaces vulnérables.BelvédèreBelvédère est une agence de programmation urbaine et de stratégie territoriale, qui intervient sur des projets d’échelles et de thématiques variées. S’appuyant sur une analyse fine des données disponibles, elle éclaire les besoins et les potentiels en matière d’habitat, d’économie, de commerces et d’équipements, en s’attachant à penser conjointement programmation et stratégie. Elle se nourrit de prospectives à l’amont en s’appliquant, à l’aval, à considérer les modalités concrètes de mise en œuvre des projets et de gestion des espaces urbanisés. Elle se revendique ainsi d’un certain urbanisme tactique, capable, par le choix partagé d’un ensemble d’objectifs et de moyens, d’inscrire un projet en résonance avec une trajectoire vertueuse des territoires.Les MarneursLes Marneurs est une agence d’architecture, de paysage et d’urbanisme cofondée en 2016 par trois associés, architectes et paysagistes. Basée à Paris et Bruxelles, l'agence intervient sur un spectre large de projets depuis la maîtrise d’œuvre architecturale jusqu’à des études prospectives urbaines et territoriales. L’agence travaille particulièrement sur les problématiques littorales liées au risque de submersion marine et d’inondation, l’une de leur spécialité, en s’appuyant sur ce défi pour faire émerger de nouveaux récits et de nouveaux modes de gestion ou de mise en œuvre des projets.CommuneCommune est une agence d’architecture fondée à Lyon en 2019. Les sept associés, tous architectes sont aussi pour certains philosophes, docteurs, gérants d’une librairie spécialisée, enseignants. Cette mise en commun fonde le socle de l’agence, à la croisée de la recherche et du projet, de la théorie et de la pratique. Quelle que soit la nature du projet, de maitrise d’œuvre architecturale, d’études urbaines ou d’analyse de territoires ruraux, l’agence mobilise les habitants, les usagers, le « déjà-là » pour ancrer les propositions dans une réalité des pratiques locales. Le travail en résidence, et le dessin sensible au service du projet sont revendiqués comme les dispositifs fondateurs de leur action, dans une logique de communication, de médiation, et d’acculturation croisée.La traverseCréée à Poitiers en 2019, La Traverse se définit comme une structure d'appui aux dynamiques de transition écologique et sociale dans les territoires. Collectif de 10 personnes engagé dans l’accompagnement des territoires ruraux « résilients », il questionne tant le cœur de la pratique de l’urbanisme que les manières de travailler et l’économie qui en découle. Sa démarche d’immersion au long court, de valorisation des initiatives existantes, d’implication des citoyens, de formation des acteurs locaux cherche à poser les bases d’une « transition écologique juste et radicale » analysée comme nécessaire et urgente.Le Jury du Palmarès des jeunes urbanistes 2022Le PrésidentJean-Baptiste BUTLEN, Sous-directeur de l’aménagement durable à la DGALNLes membresÉtatCorinne LANGLOIS, Sous-directrice à l'architecture, à la qualité de la construction et du cadre de vie, Ministère de la Culture ;Jean-Baptiste MARIE, Directeur de POPSU et du GIP EPAU, PUCA ;Simon TEYSSOU, directeur de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand.JournalistesMarie-Christine VATOV, Rédactrice en chef de la revue Traits UrbainsProfessionnels - Anciens PJUDelphine NEGRIER, Alphaville, (PJU 2007) ;Clément BOLLINGER, Caudex (PJU 2018) ;Nicolas DETRIE, Bataille, (PJU 2020).Autres professionnelsGuillaume HEBERT, Une fabrique de la ville ;Pascal AMPHOUX, Ecole Polytechnique de Lausanne ;Hugo REVEILLAC, président du Collectif National des Jeunes Urbanistes.
Il y a 2 ans et 293 jours

L'objectif de 2.500 structures France Services sera atteint en 2022, assure Guerini

"Au niveau national, on sera à l'objectif (...) qui était fixé à 2.500 maisons France Services dans l'année 2022", a déclaré le ministre lors d'un point presse."Tous les Français sont à moins de 30 minutes d'une maison France Services et même à moins de 20 minutes pour 9 Français sur 10. C'est évidemment une granularité dans la carte qui est le bon niveau", s'est-il félicité après une visite d'un "camping-car France Services" pouvant accueillir du public."500.000 Français viennent tous les mois dans une maison France Services. (...) Sur une année, il faut considérer que c'est quasiment 10 % des Français qui ont accès aux services publics via une maison France Services, qu'elle soit sous format sédentaire ou sous format mobile", a-t-il ajouté."Il faut qu'on continue cette montée en accessibilité, en fréquentation (...) parce que maintenant, le dernier kilomètre, c'est d'aller chercher les citoyens les plus éloignés des services publics (...). C'est pour ça que les bus, c'est fondamental. Ca va permettre d'amener les services publics aux citoyens, parfois sur la place d'un village ou au sein d'un quartier prioritaire", a-t-il insisté."On est en train d'inventer une nouvelle politique publique, une politique d'accès aux services publics, mais aussi de lutte contre la fracture numérique", a jugé M. Guerini, alors que l'Etat finance chaque structure à hauteur de 30.000 euros, tout en assurant 40% des frais de fonctionnement, selon lui.Emmanuel Macron avait lancé en avril 2019 le réseau France Services pour que chacun puisse être accueilli dans un lieu unique et être accompagné dans ses démarches administratives, avec la volonté de lutter contre l'isolement d'une partie de la population.A l'issue des élections législatives, qui ont porté 89 députés RN à l'Assemblée nationale, de nombreux élus, comme le président de l'Association des maires ruraux (AMRF) Michel Fournier, avaient réclamé un "plan d'urgence" pour les territoires ruraux désertés par les services publics. L'Association des petites villes de France (APVF) avait de son côté demandé "solennellement" à Emmanuel Macron de prendre en compte "un vote de colère et de profonde inquiétude" dans les campagnes.
Il y a 2 ans et 293 jours

KSB et Leistritz nouent un partenariat international dans le domaine du service

Une portée internationale Après une phase pilote réussie en France, ce partenariat de service va s’étendre progressivement à d’autres pays. En effet, avec plus de 190 centres de service et près de 3.500 collaborateurs de service, KSB – dont le siège social se trouve en Allemagne - propose à ses clients dans le monde entier des prestations d’inspection, de maintenance et de remise en état. Pour continuer à développer sa marque haut de gamme KSB SupremeServ, l’entreprise a décidé de coopérer avec la société allemande Leistritz Pumpen GmbH. Pour Markus Schwarte, porte-parole de la direction de Leistritz Pumpen GmbH : « La prochaine étape consistera à intégrer nos clients situés à Singapour, en Thaïlande et en Indonésie. » Une qualité de service maximale « Ensemble, nous sommes encore plus rapides, et nous disposons d’une grande disponibilité pour répondre aux besoins de nos clients en temps utile, et ce 24 h/24, 7j/7, tout au long de l’année. Un service classique, personnalisé, sur le terrain et interconnecté à l’échelle mondiale » précise Dirk Kollmar, responsable du secteur Service Operations chez KSB, au sujet de la suite de la planification, avant de rajouter « Ensemble, nous proposons à nos clients une multitude de services sur-mesure pour toutes les applications, tout en développant progressivement notre présence mondiale commune dans le secteur du service. » Les formations actuellement dispensées au personnel technique assureront une qualité de service maximale. Les offres de services synchronisées pourront être consultées sur les sites Web de KSB et Leistritz.
Il y a 2 ans et 293 jours

Vinci Construction Terrassement aménage des écrans acoustiques ultra bas carbone sur l’A10 à Saint-Avertin (37)

Axe de grande liaison entre Paris et Bordeaux, l'A10 constitue l'autoroute la plus longue de France avec 557km de longueur. L'installation en bordure d'écrans acoustiques ultra bas carbone au niveau de la commune de Saint-Avertin, au sud de Tours, vient compléter des écrans existants au niveau de la Sagerie. Ces écrans répondent aux objectifs de protection sonore pour les habitants de la rue des Fontaines et de la rue de Grand Cour, ainsi qu'à un objectif fort de limitation du bilan carbone fixé par VINCI Autoroutes.Cette volonté commune de réduire l'empreinte carbone de nos ouvrages, s'illustre dans cette synergie entre VINCI Autoroutes et VINCI Construction pour décarboner le matériau béton et tendre vers les 90% d'utilisation de béton bas carbone annoncé par le groupe VINCI comme ambition pour 2030.VINCI Construction Terrassement a ainsi mobilisé en phase de préparation un ensemble de moyens et de fournisseurs répondant à cette exigence, non seulement pour le béton mais aussi pour tous les matériaux du projet : la mobilisation de fournisseurs locaux pour les armatures, les poteaux et les longrines ; l'emploi systématique de matériaux recyclés pour les aménagements provisoires ; l'utilisation pour la préfabrication des longrines de béton bas carbone ; et la mixité des matériaux bois / béton pour les écrans acoustiques ultra bas carbone.Les travaux d'aménagement des écrans absorbants sur 280 mètres linéaires ont débuté le 23 mars 2022 pour une durée de 4 mois et pour un montant de 500 000 euros. Ils couvrent notamment la fabrication et la pose de 60 panneaux acoustiques ultra bas carbone d'une dimension de 5 mètres de large et de 3 mètres de hauteur, en partenariat avec l'entreprise CAPREMIB qui travaille depuis plusieurs années à réduire l'empreinte carbone de son activité, en utilisant de nouvelles compositions béton et en substituant les ciments historiques par des liants alternatifs.CAPREMIB a ainsi développé avec Hoffmann Green Cement Technologies une solution innovante alliant des bétons ultra bas carbone de structure et des panneaux absorbants en béton de bois à base de ciments Hoffmann Green solution qui permet de diviser par 3 l'empreinte carbone de l'ensemble de l'ouvrage, soit une économie de près de 4 tonnes de CO2 sur le poste écrans en béton de bois.La solution ainsi mise en oeuvre par L'Agence Lyonnaise de Travaux d'Écrans Acoustiques (ALTEA) de VINCI Construction Terrassement s'intègre pleinement dans la démarche EXEGY® de VINCI Construction qui consiste à généraliser les bétons bas carbone en s'appuyant sur un préfabriquant comme CAPREMIB et des fournisseurs de liants décarbonés comme Hoffmann Green pour optimiser les performances techniques et environnementales des bétons mis en oeuvre avec l'objectif de rester à prix compétitif.Clément BLANC, CAPREMIB: « Le mariage du bois, de ciment H-UKR de chez Hoffman Green, et des solutions EXEGY® se retrouve au travers d'un produit protégeant les riverains des nuisances sonores. Ces alliances sont pertinentes et permettent d'imaginer l'ensemble des solutions pour un futur en béton décarboné, en conservant les propriétés intrinsèques et de durabilité des ouvrages. »David GUGLIELMETTI, Hoffmann Green: « L'utilisation de ciments Hoffmann Green, 0% clinker, fabriqué à froid à partir de co-produits industriels permet de diviser par quatre les émissions de CO2 par rapport à un ciment traditionnel. C'est donc un signal fort envoyé au monde de la construction car il est aujourd'hui possible de se passer du ciment. Nous partageons avec VINCI Construction le même constat sur la nécessité de décarboner le béton et nous les remercions de nous avoir intégré dans ce projet. »Florian CHARTIER, Agence Lyonnaise de Travaux d'Écrans Acoustiques, VINCI Construction Terrassement: « Nous avons travaillé en phase de préparation avec CAPREMIB et les équipes d'EXEGY® pour proposer à VINCI Autoroutes une solution respectant le cadre du cahier des charges qui allie performance acoustique et performance environnementale. C'est important pour nous d'intégrer à nos projets cette performance bas carbone qui nous pousse à nous réinventer. »Bruno PAUL-DAUPHIN, Directeur EXEGY®: « Après une première expérimentation de tuyaux de fonçage EXEGY® ultra bas carbone avec BESSAC, CAPREMIB démontre une nouvelle fois sa capacité à innover pour décarboner. Cet ouvrage de 280 mètres linéaires présente un panel des solutions bas carbone disponibles dont l'une mixant notamment le béton et le bois. C'est en travaillant dans cet esprit partenarial au service de nos clients en amont des chantiers que nous arriverons à faire du béton un matériau d'avenir. »
Il y a 2 ans et 293 jours

Icade solide au 2e trimestre malgré un contexte peu propice au foncier

Le groupe, dont l'activité se divise en trois branches (foncière tertiaire, foncière de santé et promoteur), a dégagé sur le trimestre un chiffre d'affaires de 823 millions d'euros, soit 6,3% de plus qu'en 2021.Le "cash-flow net courant", son indicateur de référence est en hausse de 7,1% par rapport au même trimestre en 2021, s'établissant à 205 millions d'euros, soit 2,7 euros par action.Son résultat net bondit de 68% sur un an pour atteindre 251 millions d'euros."Nos trois métiers sont bien orientés, malgré le contexte actuel, les loyers restent stables malgré la conjoncture", a expliqué sur BFM Business son directeur général, Olivier Wigniolle.L'une des clés de cette solidité est le marché de l'immobilier résidentiel qui "se porte très bien, voire trop bien", selon le directeur du groupe."Nous avons beaucoup de clients et pas assez de produits après cette période de Covid-19, les Français cherchent à se loger bien", a t-il ajouté. Tout en confirmant ses objectifs pour 2022 (une hausse autour de 4% pour son cash flow net), le groupe d'immobilier redoute des turbulences sur le secteur foncier liées à l'inflation et à la hausse des taux d'intérêt, redoutable pour son activité foncière.Pour l'immobilier de bureau ou tertiaire, la récession historique observée pendant la période du confinement a été compensée par des cessions d'actifs. "C'est une situation à gérer", élude le directeur général d'Icade, rappelant que la "production du bureau est à l'arrêt".Dans le secteur de la Santé, le groupe qui investit dans les hôpitaux privés et cliniques n'annonce ce trimestre aucune cession de sa filiale d'immobilier de santé.Le projet annoncé avait été reporté en 2021 faute d'une levée de fonds satisfaisante.
Il y a 2 ans et 293 jours

Hydroway, le premier sol perméable au service de l’écologie

Cette solution de revêtement extérieur, répondant à loi Climat et Résilience 2021, a été conçue en 2008 pour répondre aux aléas météorologiques et aux enjeux environnementaux.Les revêtements de sols imperméables empêchent la pénétration de l’eau dans le sol, qui reste donc en surface et ruisselle, ce qui favorise les inondations et la pollution des eaux. Par sa perméabilité, la solution de revêtement extérieur HYDROWAY contribue à préserver les sols en évitant le ruissellement et les flaques. 100% perméables, ce revêtement infiltre jusqu'à 35 fois plus d’eau de pluie que la norme requise, soit un litre d’eau par m2 et par seconde ce qui permet d’éviter la pollution des eaux par ruissellement et facilite l’alimentation des nappes phréatiques.JDM Expert apporte également une réponse écologique en choisissant méticuleusement ses matériaux. Un revêtement standard en béton consomme jusqu’à 5 fois plus de carbone qu’un sol JDM Expert. Le choix des coloris clairs joue aussi un rôle majeur afin d’éviter l’accumulation de chaleur en journée et limiter ainsi les îlots de chaleur.La solution de revêtements HYDROWAY est très utilisée en France Métropolitaine et DOM-TOM, en Belgique et en Espagne et de nombreuses collectivités, telles que Rungis et Grimaud et entreprises privées font appel au professionnalisme de JDM Expert dont la solution HYDROWAY se démarque par sa facilité d’entretien et offre une excellente résistance aux intempéries et aux véhicules allant jusqu’à 26 tonnes, en plus de respecter l’environnement et le cycle naturel de l’eau.
Il y a 2 ans et 293 jours

Bruno Retailleau pose ses conditions pour voter les textes sur le pouvoir d'achat

Les textes arriveront à partir de la semaine prochaine dans l'hémicycle du Sénat dominé par la droite."Nous allons alléger au maximum la fiscalité et les charges sociales qui pèsent sur les heures supplémentaires et encourager le rachat par l'entreprise des RTT pour les salariés qui veulent travailler plus", détaille M. Retailleau, soulignant que "ces mesures devront être définitives".Les députés, qui poursuivent samedi l'examen du budget rectificatif, ont déjà donné leur feu vert à la possibilité pour les entreprises de racheter aux salariés les jours de RTT, une mesure limitée à 2022 et 2023, ainsi qu'à une hausse du plafond de défiscalisation des heures supplémentaires pour 2022 (de 5.000 à 7.500 euros).M. Retailleau propose également "des assouplissements en matière de cumul emploi-retraite" et prévient que son groupe refusera "que la revalorisation du RSA soit supérieure à celle du point d'indice pour les fonctionnaires".Le sénateur de la Vendée pose encore comme condition, pour voter le projet de loi de finances rectificative, le lancement rapide d'"une carte Vitale biométrique, qui empêche les fraudes".Concernant le prix du carburant, M. Retailleau indique qu'il soutiendra "l'accord conclu entre le gouvernement et le groupe LR à l'Assemblée". Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire est d'accord pour une hausse de l'aide de l'Etat, actuellement à 18 centimes le litre de carburant. Le patron des sénateurs LR considère enfin que taxer les superprofits des entreprises, comme le demande notamment la gauche, serait "de la démagogie". "Les entreprises ne sont pas des vaches à lait. Plus on les taxe et moins elles peuvent investir et augmenter les salaires", affirme-t-il.Interrogé par ailleurs sur son éventuelle candidature à la présidence du parti Les Républicains, M. Retailleau déclare ne pas privilégier cette hypothèse.
Il y a 2 ans et 293 jours

Les députés approuvent le rachat des RTT, une promesse des Républicains

Les députés ont approuvé la mesure par 154 voix contre 55 lors la discussion sur le projet de loi de finances rectificatives.Au départ, le groupe Les Républicains avait déposé une série d'amendements afin de "mieux récompenser le travail et le mérite et d'augmenter les salaires nets des Français", ce rachat étant exonéré d'impôts et de cotisations.La majorité présidentielle, par l'intermédiaire de Marc Ferracci (LREM), a présenté son propre amendement pour limiter la mesure dans le temps, entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2023.Cette limite dans le temps "doit permettre une réflexion et une concertation sur un dispositif encore plus ambitieux", a-t-il expliqué.LR a dès lors déposé "un amendement de repli" pour limiter à son tour la mesure dans le temps, comme le souhaitait la majorité.Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a demandé que la mesure soit plafonnée à 7.500 euros.La mesure a été soutenue par le Rassemblement national: "Nous disons oui sans hésitation", a affirmé Laurent Jacobelli.A gauche, les députés se sont insurgés contre cette mesure : "Encore un moyen de contourner les augmentations de salaire", selon le communiste Jean-Marc Tellier.Le dispositif de Réduction du temps de travail (RTT) alloue des journées ou demi-journées de repos aux salariés dont le temps de travail est supérieur à 35 heures par semaine, qui disparaissent actuellement si elles ne sont pas prises.
Il y a 2 ans et 293 jours

Des associations d'élus s'inquiètent de la baisse des financements pour les collectivités

Le ministre de l'Economie a dévoilé jeudi à la presse des prévisions d'une baisse de 0,5% des dépenses de fonctionnement des collectivités locales, contenues dans le programme de stabilité que l'exécutif transmet à la Commission européenne pour la période 2022-2027."Nous réaffirmons le sérieux budgétaire de la France. Nous engageons la baisse de la dette publique à compter de 2025. Nous revenons sous les 3% de déficit en 2027", a commenté M. Le Maire pour justifier cette baisse.L'Association des maires de France (AMF) a exprimé dans un communiqué "son incompréhension" sur ces annonces "qui contredisent les propos des ministres en charge des collectivités Christophe Béchu et Caroline Cayeux".Le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires Christophe Béchu avait en effet affirmé mardi à plusieurs associations d'élus que l'effort de réduction budgétaire de 10 milliards d'euros prévu par Emmanuel Macron était "caduc"."Cette annonce est d'autant plus incohérente que le montant du prélèvement de 0,5% sur les dépenses de fonctionnement des collectivités est bien supérieur à la ponction initialement envisagée de 10 milliards d'euros", relève l'AMF.Faisant part de "son profond étonnement", l'Association des petites villes de France (APVF) a souligné dans un communiqué que "les collectivités territoriales assument près de 70% de l'investissement public" et sont "un moteur essentiel pour soutenir la croissance économique". Les collectivités territoriales "ne constituent en aucun cas une variable d'ajustement du budget de l'État", ajoute l'APVF.Par la voix de son président François Sauvadet, l'Assemblée des Départements de France (AdF) critique des "décisions unilatérales" et des "injonctions contradictoires" du gouvernement.L'AdF appelle également à "une grande concertation" entre les collectivités territoriales et le gouvernement en amont du projet de loi finances 2023.
Il y a 2 ans et 293 jours

Politique de la ville : Borne veut "agir sur tout" et "embarquer tout le monde"

"L'égalité des chances (...) ça suppose d'agir sur tout", sur "toutes les politiques", que ce soient la sécurité, l'éducation la santé ou le logement, et "dans tous les territoires, notamment les quartiers prioritaires de la politique de la ville" qui sont les plus pauvres, a affirmé la Première ministre lors d'un point presse à l'issue d'un échange avec les élus locaux.Pour les futurs contrats de politique de la ville à compter de 2023, elle a souhaité "associer davantage les habitants" à leur élaboration et leur suivi, pour "embarquer tout le monde".Au vu des "taux d'abstention" élevés aux dernières élections et des "votes extrêmes", "on se dit que peut-être que les habitants ne sont pas suffisamment à bord de ce qu'on essaye de faire pour améliorer leur vie", a souligné la Première ministre.Elle s'est aussi dite désireuse d'être "à l'écoute de ce que les maires, qui bénéficient aujourd'hui de ces dispositifs, ont à nous dire" pour les futurs contrats, et de "donner beaucoup plus de latitude au niveau local pour s'adapter aux situations".Elisabeth Borne, accompagnée du ministre délégué chargé de la Ville et du Logement Olivier Klein, a également souhaité que "tout le gouvernement" s'investisse sur ce thème en réunissant "régulièrement un comité interministériel des villes".Pour l'emploi, alors que le taux de chômage peut atteindre 40% dans certains quartiers à Vaulx-en-Velin, elle a affirmé que l'enjeu était "de trouver les bonnes formations". Elle a également souhaité "amplifier les politiques" d'aide à la création d'entreprises dans ces quartiers qui bénéficient d'une population "jeune et dynamique" avec "beaucoup d'idées".Les dispositifs en faveur de l'emploi dans les quartiers prioritaires n'ont pas permis de réduire entre 2015 et 2021 l'écart existant avec les autres quartiers, selon un rapport publié mercredi de la Cour des comptes.Entourée d'une nuée d'enfants, la cheffe du gouvernement avait auparavant déambulé avec la maire PS Hélène Geoffroy dans un parc de la ville où étaient organisées des activités d'été pour les jeunes qui ne partent pas en vacances, avant de visiter la nouvelle et flambant neuve médiathèque, symbole de la rénovation urbaine d'un quartier frappé il y a 30 ans par des émeutes qui avaient conduit à la nomination du premier ministre de la Ville Michel Delebarre.
Il y a 2 ans et 293 jours

Rénovation énergétique : les aides et le reste à charge des ménages en situation de précarité énergétique

Les travaux de rénovation énergétique sont la pierre angulaire pour atteindre cet objectif mais ils restent hors de portée pour les plus précaires en raison du reste à charge parfois colossal en fonction des postes. En parallèle, des aides existent, MaPrimeRénov' et les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) pour les plus connues, mais elles subissent régulièrement des évolutions réglementaires, parfois à la hausse mais aussi à la baisse.Pour dresser un état des lieux des variations depuis janvier 2021 jusqu'à juillet 2022, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, s'est intéressé à l'évolution des primes et du reste à charge des ménages modestes[1] et précaires[2] sur les principaux postes de travaux (rénovation globale, isolation des murs, isolation des combles, chaudière biomasse, pompe à chaleur air/eau et chaudière gaz), en prenant en compte les différentes évolutions réglementaires.[1 ]Correspondants à la couleur jaune du barème MaPrimeRénov'[2] Correspondants à la couleur bleu du barème MaPrimeRénov'Méthodologie de l'étude HellioPour réaliser son étude sur la précarité énergétique, Hellio s'est appuyé sur l'étude de l'Ademe 2019 pour estimer le coût des travaux pour l'isolation des murs (100 m2), l'isolation des combles (100 m2), la pompe à chaleur, la chaudière gaz, et sur ses propres chantiers pour la rénovation globale[3] (maison de 150 m2) et la chaudière biomasse[4]. La hausse du coût des chantiers constatée depuis le 1er mars 2022 est estimée sur la base des retours terrain de Hellio.Le montant des primes, incluant MaPrimeRénov' et les CEE, est calculé via les données moyennes de Hellio.Cap sur la rénovation globale et le chauffage ENRConsidérée comme LA priorité des travaux à mener, la rénovation globale est portée par plusieurs aides : MaPrimeRénov'[5] et le Coup de pouce Rénovation performante en maison individuelle[6]. Mais son reste à charge demeure très élevé : entre 35.253 € et 41.664 € au 1er juillet 2022, après 2 évolutions réglementaires.Le 1er janvier 2022 est intervenue une baisse des aides accordées (-29% pour les précaires et –24% pour les modestes), liée aux changements de calculs du Coup de pouce Rénovation performante, entraînant une hausse du reste à charge de 5.292 € pour les précaires et de 3.565 € pour les foyers modestes[7]. Une augmentation qui s'est accentuée depuis mars 2022 avec la hausse du coût des chantiers en raison de la guerre en Ukraine (hausse des matières premières, augmentation des prix de l'énergie, etc.). À l'inverse, grâce au cumul désormais possible de MaPrimeRénov' Sérénité et du Coup de pouce des CEE depuis 1er juillet 2022, les aides augmentent de 116% et 95%, respectivement pour les précaires énergétiques et les foyers modestes. Une évolution qui permet aux précaires de revenir au niveau de reste à charge de 2021, aux alentours de 35.000 €, mais qui reste cependant trop élevé et empêche inévitablement les ménages modestes et précaires de franchir le pas. Dans la pratique, il peut être difficile pour le moment d'obtenir l'aide MaPrimeRénov' Sérénité. En effet, celle-ci est conditionnée par l'évaluation d'un interlocuteur Mon Accompagnateur Rénov', dont les modalités restent encore inconnues : le texte réglementaire n'a toujours pas été publié à ce stade.[3] Hors programme Habiter Mieux Sérénité[4] Les coûts estimés par l'Ademe pour la rénovation globale et la chaudière biomasse semblaient sous-estimés par rapport à la moyenne constatée par Hellio sur le terrain[5] À condition d'atteindre au moins 35% d'économies d'énergie[6] À condition d'atteindre au moins 55% d'économies d'énergie[7] Calcul basé sur 40 chantiers Hellio de travaux de rénovation globale (hors programme Habiter Mieux Sérénité)Du côté du chauffage, la chaudière biomasse et la pompe à chaleur air/eau tirent leur épingle du jeu.Stables depuis le 1er janvier 2021, les aides pour l'installation d'une chaudière biomasse ont connu une seule évolution : l'augmentation de MaPrimeRénov' de 1.000€ le 15 avril 2022. Estimé à 1.629€ pour les précaires et 4.703€ pour les modestes, le reste à charge ne baisse pas pour autant en raison de l'impact de la guerre en Ukraine qui engendre une hausse du prix des travaux.La tendance observée pour la pompe à chaleur air/eau est identique. La seule évolution concerne l'augmentation de 1.000€ MaPrimeRénov' le 15 avril 2022, portant le montant des primes à 9 000€ pour les précaires et 8.000€ pour les modestes. Cette aide supplémentaire ne permet pas de baisser le reste à charge moyen, estimé à 4.681€ pour les précaires et 5.681€ pour les modestes. Elle suffit seulement à absorber la hausse des prix des matériaux, les ménages devant même débourser un peu plus en juillet 2022 par rapport à février 2022.Les aides pour les mono-gestes d'isolation et de chaudière gaz en bernePourtant jugés comme incontournables si pas encore réalisés, les travaux d'isolation des murs sont de moins en moins subventionnés, le reste à charge est en très forte hausse : +400% pour les ménages précaires et +81% pour les modestes entre janvier 2021 et juillet 2022. Ce poste de travaux a été impacté par 2 révisions des aides à la baisse. La bonification des CEE pour les précaires a pris fin le 31 décembre 2021 avec une 1ère baisse importante des aides de près de 21% et une hausse du reste à charge de 2.695 €. La 2e baisse des aides CEE pour les travaux d'isolation des murs et la hausse du coût des chantiers liée au conflit russo-ukrainien ont ensuite provoqué un doublement du reste à charge entre le 1er janvier 2022 et le 1er juillet 2022 pour les ménages précaires, et un quasi doublement pour les ménages modestes.Les aides aux travaux d'isolation des combles ont subi 2 baisses successives liées à l'évolution du Coup de pouce Isolation. Le reste à charge moyen a bondi de 1.200 € à 3.395 € entre janvier 2021 et juillet 2022 pour les précaires et de 1.700 € à 3.955 € pour les modestes.La 1ère révision le 1er juillet 2021 a donné lieu à une baisse des aides de près de 18% (précaires) et 25% (modestes) et donc, en parallèle, à une augmentation du reste à charge moyen de 800 € pour les précaires et de 1.000 € pour les modestes.Enfin, plus récemment, l'arrêt du Coup de pouce Isolation depuis le 1er juillet 2022, couplé au contexte de hausse des prix des matériaux dû au conflit russo-ukrainien, entraîne une nouvelle augmentation du reste à charge moyen.À l'inverse des équipements utilisant les énergies renouvelables, et dans le contexte géopolitique actuel, la chaudière gaz n'a plus le vent en poupe !L'arrêt du Coup de pouce Chauffage gaz et émetteurs le 30 juin 2021 a entraîné une baisse des aides de près de 41% pour les précaires et de 36% pour les modestes. Entre la baisse des primes accordées et la hausse des prix des matériaux constatée, le reste à charge moyen a de son côté augmenté de plus de 48% pour les précaires et de 27% pour les modestes entre janvier 2021 et juillet 2022.Les aides pour la chaudière gaz connaîtront un nouveau coup d'arrêt le 31 décembre 2022 avec la suppression de MaPrimeRénov'.Cette étude conforte les orientations stratégiques données à la rénovation énergétique : mettre fin aux mono-gestes considérés comme inefficaces au profit de travaux plus globaux. En parallèle, le soutien aux solutions de chauffage ENR témoigne de la volonté de sortir de l'énergie gaz pour ne plus dépendre de la Russie.Pour Pierre Maillard, PDG de Hellio : « Le dispositif des CEE, 1er outil d'aide à la rénovation énergétique, se doit d'être renforcé pour atteindre nos objectifs de rénovation énergétique et accélérer la transition énergétique. Soyons ambitieux, sortons de nos zones de confort, ayons un haut niveau d'exigence. La massification de la rénovation énergétique et l'atteinte de nos objectifs communs d'économies d'énergie ne pourra se faire que par des dispositifs vertueux et permettant l'atteinte d'économies d'énergie réelles. Il faut travailler sur le dispositif des CEE en ce sens ».
Il y a 2 ans et 293 jours

La France promet un effort sans précédent depuis vingt ans sur la dépense publique

"Nous réaffirmons le sérieux budgétaire de la France", avec "un redressement des comptes publiques qui fait partie des priorités de notre majorité", a défendu le ministre de l'Economie Bruno Le Maire en présentant à la presse les perspectives économiques et financières de la France durant le quinquennat.Il a notamment confirmé l'ambition affichée par Emmanuel Macron d'une "baisse de la dette publique à compter de 2025" et de revenir "sous les 3% de déficit en 2027", contre 5% attendu en 2022.Ces prévisions sont contenues dans le programme de stabilité (pstab) que l'exécutif transmet chaque année à la Commission européenne, habituellement au printemps mais avec quelques mois de retard cette année.L'exécutif prévoit ainsi de réduire fortement le rythme d'augmentation de la dépense publique en volume à 0,6% par an en moyenne sur la durée du quinquennat.Un objectif ambitieux, comme le reconnaît Bruno Le Maire qui constate que ce serait "le taux d'augmentation le plus faible depuis vingt ans", puisque selon les chiffres de Bercy la progression des dépenses publiques a atteint 2% par an sur les vingt dernières années et 1,2% par an sur les dix dernières.D'autant plus que l'argent public coule à flot depuis deux ans pour faire face à la crise sanitaire et maintenant aux conséquences de la guerre en Ukraine, en particulier l'inflation.Pour atteindre son objectif, le gouvernement veut concentrer l'effort sur l'Etat, avec une baisse de 0,4% de dépenses sur le quinquennat en moyenne par an, et sur les collectivités locales qui devront réduire leurs dépenses de fonctionnement de 0,5% sur la période.A l'inverse, afin de financer les promesses du président de la République en faveur de l'hôpital et de la santé, les dépenses sociales augmenteront de 0,6% sur le quinquennat en moyenne par an."Au total, ce pstab présente des choix politiques clairs: maîtriser la dépense publique (et) refus d'une politique d'austérité, puisque nous ne baissons pas la dépense publique de manière drastique", défend Bruno Le Maire.1,4% de croissance en 2023La nouvelle réalité à l'Assemblée nationale, avec une majorité relative pour le camp présidentiel, pourrait toutefois rendre difficile l'atteinte de ces objectifs, en particulier l'effort demandé aux collectivité locales, au moment où les députés tentent déjà de faire compenser par l'Etat l'augmentation de la rémunération des fonctionnaires."Il faudra que chacun soit placé devant ses responsabilités", répond-on à Bercy, où on ironise sur ceux qui prétendent vouloir réduire les déficits simplement en luttant contre la fraude sociale ou fiscale."Il nous semble qu'au regard des attentes de la population, ce sont l'Etat et les collectivités locales qui doivent contribuer" à cet effort de rétablissement des comptes publics, argue-t-on à Bercy.En février dernier, la Cour des comptes jugeait que la volonté de ramener le déficit sous les 3% en 2027 était "incertaine", mais à Bercy on continue de défendre un scénario "réaliste et volontariste" et promet de détailler les pistes d'économies à l'automne dans la loi de programmation des finances publiques.Outre cet effort sur les dépenses et des baisses d'impôts bien moins importantes que les plus de 50 milliards du précédent quinquennat, l'exécutif compte aussi sur les réformes à venir (retraites, assurance-chômage, formation professionnelle) et sur le plan d'investissement France 2030 pour stimuler l'économie et atteindre le "plein emploi", soit 5% de chômage en 2027."Un des fils directeurs du pstab est la valorisation du travail, dénominateur commun de toutes les réformes", insiste M. Le Maire. Mais à court terme, le gouvernement s'attend tout de même à un ralentissement de l'économie l'an prochain, avec une croissance prévue à 1,4%, après 2,5% en 2022, une inflation toujours élevée à 3,3% et un déficit public qui stagnerait à 5% du PIB, du fait du contexte "incertain", lié notamment à la guerre en Ukraine et à la situation aux Etats-Unis et en Chine.La croissance devrait ensuite accélérer à 1,6% en 2024, puis 1,7% en 2025 et 2026, et enfin 1,8% en 2027.
Il y a 2 ans et 294 jours

Négoce de matériaux et transformation digitale : naissance de nouveaux enjeux

Le négoce des matériaux de construction est lui aussi concerné par cette tendance : 60% des décideurs de l’étude menée par DL Négoce cette année estiment que la transformation digitale contribue à fidéliser la clientèle et voit ses métiers évoluer selon la Commission paritaire nationale de l’Emploi et de la Formation professionnelle.[2]Le parcours client a connu ses dernières années une transformation sans égal, quel que soit le secteur de l’activité commerciale. Le client est de plus en plus informé, de plus en plus exigeant et ultra connecté. Par conséquent, de la vente à la logistique, en passant par la communication ou le marketing, une adaptation des entreprises est devenue indispensable pour répondre aux enjeux actuels.Une évolution des métiers face aux nouveaux usagesL’omnicanalité occupe une place prépondérante aujourd’hui, conduisant au constat suivant : les métiers de la force de vente et du commerce sont les premiers influencés par la digitalisation. Selon l’étude, ils sont parmi ceux les plus impactés (à hauteur de 80%). En effet, les vendeurs conseils et les commerciaux ont besoin d’accéder à tout type d’information pour être efficaces et offrir une expérience client individualisée. Qu’il soit question des réseaux sociaux et plus largement d’Internet pour valoriser l’offre de services du négoce ou suivre les actions de la concurrence; d’outils pour accéder à différentes informations pour, par exemple, établir des devis en temps réel, les équipes voient leurs fonctions évoluer et demander toujours plus d’agilité. Il en va de même pour les métiers de la chaîne logistique. 70% des décideurs interrogés lors de l’étude affirment que les métiers de la logistique et du dépôt ne sont pas épargnés par la transformation digitale (préparateur de commande, livreur et magasinier…). E-commerce, click and collect… Les clients, TPE et PME confondues, sont de plus en plus nombreux à acheter sur Internet. Parmi les artisans, 27% déclaraient l’année dernière y acheter du gros matériel, tandis qu’ils étaient 88% à se procurer des fournitures diverses.[3] Aussi, 84% des négoces interrogés dans le cadre de l’étude ont investi dans la supply chain pour avoir une gestion des stocks plus fine (une disponibilité au bon endroit et au bon moment) à l’aide d’un écosystème numérique facilitant la circulation et l’exploitation des informations, voire une certaine automatisation des plateformes au sein des parcs de matériaux.[4]Changement de paradigme, nouveaux défis RHSi les initiatives ont été nombreuses et variées en termes de digitalisation (la dématérialisation des factures arrive en tête avec 48%, suivent la vente en ligne des produits 38% et la mise en ligne d’informations sur la disponibilité des stocks avec 37%), cette accélération de la digitalisation dans les négoces doit toutefois être nuancée. Le secteur se retrouve en effet confronté à différentes difficultés. 41% des répondants à l’étude se disent en retard par rapport à leurs concurrents. Plusieurs freins ont été identifiés : tout d’abord le manque de ressources internes, difficulté phare rencontrée par 43% des négociants de matériaux. Actuellement, recruter et fidéliser devient de plus en plus ardu en raison d’une pénurie de talents liée à un marché du travail bouleversé par la crise COVID, avec un nombre d’emplois plus important qu’à l’accoutumée concernant certaines professions. « La forte concurrence crée un climat de recrutement “compliqué” pour 78% des répondants à l’étude »[5], alors qu’ils doivent investir dans les nouveaux métiers de la communication/marketing digital jusqu’alors inexistants dans l’univers du négoce et renforcer certains services pour accompagner cette mutation générale (RH, comptabilité…). Parallèlement, on observe de la part des dirigeants une volonté d’accompagner les personnels dans leur montée en compétences pour qu’ils puissent notamment gagner en autonomie et répondre aux enjeux de l’automatisation progressive des tâches.Malgré tout, le digital reste un levier de développement pour le secteur du négoce dont le chiffre d’affaires est en nette augmentation. Perçu comme un allié favorisant l’amélioration de l’expérience client et par voie de conséquence la performance business, il contribue à accroître le niveau de qualification des collaborateurs et la diversification des métiers. La vraie difficulté réside dans le fait d’avoir des ressources en interne suffisamment à l’aise avec les outils digitaux pour piloter les projets, mais aussi dans la conquête de nouveaux talents capables d’accompagner l’organisation dans sa transformation numérique.Tribune de Pascal Andries, Directeur de Général DL Négoce (LinkedIn).[1] Source : Comment tirer parti de la transformation numérique pour modifier la chaîne de valeur de l'entreprise ?[2] Source : https://www.dlnegoce.fr/digitalisation-quelle-influence-sur-les-metiers-dans-le-negoce-de-materiaux/[3] Source : E-commerce : approvisionnement pour artisans | Batiadvisor[4] Source : https://www.dlnegoce.fr/etat-des-lieux-perspectives-investissements-quelle-meteo-chez-les-negociants-de-materiaux/[5] Ibid.
Il y a 2 ans et 294 jours

En Savoie, Sika atteint les sommets avec ses solutions d'étanchéité de toitures

Pour assurer une étanchéité hautes performances des toitures-terrasses, le choix de la membrane d’étanchéité synthétique Sika Sarnafil TS 77, à base de polyoléfines souples (FPO), permet d’assurer une haute résistance au climat de montagne.Des conditions climatiques extrêmesAu cœur du domaine des Trois Vallées (73), le village d’Orelle, situé à 850m d’altitude et la Cime Caron, qui culmine à 3.200m sont désormais reliés par une nouvelle ligne de télécabines. Par ce sommet, skieurs et promeneurs pourront ensuite passer sur l’autre versant de la montagne via un second téléphérique et rejoindre Val Thorens, le tout en gardant les pieds secs. Deux fois vingt minutes de trajet avec, au sommet, une vue à 360° sur les Alpes...La liaison, baptisée Orelle-Cime Caron, comprend trois nouvelles gares : celle de départ ( 850m ), une intermédiaire ( 2.500 m) et d’arrivée (3.200 m). En raison de l’altitude exceptionnelle, les deux dernières relèvent du climat de montagne et sont soumises à des sollicitations extrêmes : écarts journaliers des températures, vent extrême jusqu’à 250 km/h, érosion et arrachements provoqués par la neige ou la glace.Un système d’étanchéité hautes performancesRelevant de préconisations constructives particulières, les toitures terrasses des gares du téléphérique reliant Orelle à la Cime Caron ont fait l’objet d’une attention particulière de la part de tous les intervenants (Maître d’Ouvrage, Maître d’œuvre, Entreprise d’Étanchéité et fournisseur de membranes) :Surcharge de neige pour le dimensionnement.Résistance aux basses températures ;Effet vent extrême ayant nécessité une densité fixation élevée.Pour répondre à ces exigences, l’entreprise Tissot Étanchéité, mandatée par la société des Téléphériques d’Orelle, a mis en œuvre la membrane d’étanchéité synthétique Sika Sarnafil TS 77 en FPO.Le service Études Sika a participé à la conception du système d’étanchéité en réalisant les notes de calcul pour déterminer la densité de fixations nécessaires à la bonne tenue du complexe.L’ensemble est garanti 20 ans.Maître d’ouvrage : société des Téléphériques d’Orelle (STOR)Maître d’œuvre : HV ConseilEntreprise d’étanchéité : Tissot étanchéité (groupe Face)
Il y a 2 ans et 294 jours

eBay et StockPro œuvrent ensemble pour le réemploi des matériaux neufs de construction

Créatrice d’une solution digitale de pilotage de stock connectée à une place de marché, la start-up StockPro s’est donnée pour mission de supprimer le gaspillage de matériaux neufs dans le secteur du BTP. Elle inaugure sur eBay, l’un des leaders mondiaux du commerce en ligne, sa boutique de matériaux de bricolage et de construction de réemploi. Ainsi, depuis le mois de mars 2022, les 5 millions d’utilisateurs d’eBay en France ont accès à des milliers de références disponibles sur la plateforme StockPro en marque blanche et, par là-même, à du matériel professionnel neuf à des prix accessibles.Un engagement commun pour la consommation raisonnée« Notre présence sur eBay, très investi en faveur du réemploi, s’inscrit en totale cohérence avec la mission d'anti-gaspillage que nous portons depuis la création de StockPro. Stratégiquement, nous préférons en effet nous appuyer sur des places de marché existantes et déjà très visibles : notre valeur ajoutée se concentre avant tout sur le sourcing des matériaux, plutôt que sur leur vente, pour laquelle de nombreuses solutions existent déjà. », déclare Romain de Garsignies, CEO de StockPro.Les co-fondateurs de StockPro, Romain de Garsignies et Stéphane Renou, se sont donc rapprochés des équipes eBay pour rapidement mettre en place leur boutique en ligne, aujourd’hui visible par toute la communauté d’utilisateurs eBay en France.«eBay est le partenaire de dizaines de milliers d’entreprises françaises qui se développent en ligne en France et à l’international. En tant qu’acteur majeur du e-commerce, eBay a un rôle important à jouer sur la consommation et son impact sur l’environnement. La boutique StockPro sur eBay permet aux consommateurs d’accéder à des objets de réemploi et de limiter leur impact sur la société et l'environnement. », commente Sarah Tayeb, Directrice du Pôle Vendeurs, eBay en France.StockPro, un modèle inédit d’économie circulaire adapté aux bricoleursEn France, le marché du bricolage connaît actuellement une belle dynamique : il a dépassé en 2021 les 34 milliards d’euros1, tous circuits de distribution confondus. Avec l’effet des différents confinements puis du recours massif au télétravail, les Français sont restés chez eux, ce qui a multiplié les envies de bricolage, de rénovation ou d’aménagement de leur habitat. Mais ces dernières années, que ce soit par conscience écologique ou par souci de mettre le moins à mal possible son compte en banque, les habitudes de consommation des bricoleurs ont évolué, pour se tourner davantage vers l’économie circulaire et la seconde main.StockPro s’inscrit dans cette tendance en sauvant des matériaux neufs que les acteurs du BTP gaspillent à travers des surplus de chantier, des renouvellements des gammes de produits, ou encore la surproduction industrielle. La startup favorise le réemploi de ces matériaux provenant de stocks dormants ou dépréciés de fabricants et distributeurs leaders du marché en les proposant à la vente.Via la plateforme, les bricoleurs ont accès à un catalogue de produits de qualité professionnelle ainsi qu’à des matériaux validés et utilisés quotidiennement par les acteurs du secteur, qui bénéficient encore pour la plupart de la garantie fabricant. Sur la marketplace, ils sont accessibles à des prix extrêmement bas, avec en moyenne une remise de 50 % par rapport au prix public conseillé du même objet neuf. En se fournissant par le biais de la boutique StockPro sur eBay, le particulier bricoleur a donc la satisfaction d’avoir contribué, par son achat d’un produit voué au départ à la destruction, à la lutte contre le gaspillage des ressources naturelles.Ces deux premiers mois de présence de StockPro sur eBay permettent d’ores et déjà de dresser un premier bilan positif et encourageant pour la suite. « Notre présence sur eBay nous permet d’intégrer des centaines de milliers d’articles en vente. De mars à mai 2022, nous avons constaté une forte croissance des ventes : +76 % d’augmentation de transactions en moyenne en deux mois et un montant global de 5 750 000 € de produits en vente », conclut Romain de Garsignies.1 Selon l’étude réalisée par la FMB / Fédération des Magasins de Bricolage et INOHA / les Industriels du Nouvel Habitat, le marché du bricolage atteint en 2021 un chiffre d’affaires de 34 milliards d’euros, soit une croissance de 10,2% en valeur par rapport à 2020, qui déjà avait augmenté de +13% par rapport à 2019
Il y a 2 ans et 294 jours

Le Grand Prix de l’urbanisme 2022 décerné à Franck Boutté

Créé en 1989, le Grand Prix de l’urbanisme distingue chaque année une personnalité reconnue par un jury international. Il valorise l’action des professionnels qui contribuent à faire avancer la discipline et à améliorer le cadre de vie des habitants de tous les territoires.Cette année, le jury a désigné Franck Boutté pour sa démarche pionnière sur l’ingénierie environnementale des projets architecturaux, urbains et territoriaux. Sa double approche d’ingénieur et de concepteur, et son positionnement de conseil et d’assistance à maîtrise d’ouvrage, lui permettent de réinterroger les projets à l’aune de solutions innovantes mais aussi contextuelles voire vernaculaires. Ses réalisations démontrent qu’il est possible de proposer des projets énergétiquement plus sobres, plus résilients face au changement climatique, mais aussi plus agréables à vivre.Franck BouttéFranck Boutté, né le 27 avril 1968, a fondé une agence de conception et d’ingénierie environnementale, Franck Boutté Consultants. Son agence développe depuis plus 15 ans des concepts et méthodologies, des stratégies et des solutions concrètes visant à améliorer la soutenabilité et l’habitabilité des territoires et des bâtiments, en intervenant à toutes les étapes des projets et à toutes les échelles, dans une approche à la fois contextuelle et soucieuse d’effets induits positifs sur leur territoire d’accueil.Coordonnateur en 2003 d’un guide sur la construction durable, puis très vite engagé sur de nombreux projets de bâtiments à faible impact environnemental, il élargit progressivement son champ de réflexion et d’action au « projet urbain », en cherchant à une échelle plus large que celle du périmètre d’intervention les leviers de soutenabilité les plus efficients.En réaction au modèle du bâtiment à énergie positive, il formalise en 2010 le concept de TEGPOS, territoire à énergie globale positive, pour revendiquer le passage nécessaire du bâtiment au territoire et la prise en compte des multiples composantes de l’énergie.Au Maroc, à Casablanca (Anfa et Zenata), il travaille avec Bernard Reichen sur l’écologie méditerranéenne, renouant avec des savoirs vernaculaires et l’art « de l’ombre et du vent », essentiels en l’Europe à l’ère du réchauffement climatique.Pour le projet d’aménagement de l’Île de Nantes, il invente avec son équipe une charte de développement durable et une méthodologie de prescriptions négociées, basée sur des « figures de durabilité », dans la continuité de la réflexion déjà entreprise lors du plan guide d’Alexandre Chemetoff.A plus grande échelle, sa collaboration avec François Leclercq sur le SCOT de Montpellier lui offre l’opportunité de faire naître un projet de territoire qualitatif traitant de la revitalisation urbaine dans une démarche métaboliste intégrant les risques et valorisant l’eau, la nature, l’agriculture, et l’énergie.Il est également mobilisé avec l’agence Richez et Léonard sur le projet de la Rue commune qui vise à fournir aux collectivités et aux organisations citoyennes un cadre et des outils pour engager la transition de rues ordinaires en « communs », à l’heure de la ville post-carbone.Récemment lauréat avec le paysagiste Bas Smets des abords de Notre Dame, il imagine avec l’équipe un mode de refroidissement du sol, prévenant la formation d’îlots de chaleur urbains.Il défend « la part inconstructible des territoires » par un réseau de « vides » sanctuarisés. Et propose des trajectoires pour guider la transition écologique des territoires : la restauration des écosystèmes naturels, la neutralité carbone, la dimension inductive et régénérative des projets sur le territoire et leur capacité engageante vis-à-vis des citoyens. A cet égard, il participe à un renouvellement de la dimension politique de l’urbanisme.C’est un méthodologue, il dit construire sa pensée grâce à son action : « Je ne peux pas dissocier la pensée de l’action. Je m’intéresse plus à ce que je fais qu’à ce que je pense. »Le Jury a salué la qualité des 6 autres équipes ou personnalités sélectionnées : Dominique Alba, directrice générale de l’APUR ; Nicolas Detrie, créateur de Yes we camp ; Sebastien Marot, philosophe chercheur et enseignant, Claire Schorter, Simon Teyssou et l’agence TVK, architectes-urbanistes.Leur apport est immense combiné à celui du lauréat en offrant des perspectives d’avenir à l’urbanisme telles que la nécessité de changer de modèle, de méthodes voire de société avec un degré différent de radicalité. Ils évoquent l’évolution du jeu des acteurs, la plupart partant du projet, source de leçons et d’expérimentation, mais aussi de lectures, d’écrits, de rencontres, pour ouvrir des perspectives pour la diversité des territoires des plus métropolitains aux plus ruraux. Ils privilégient la mise en relation des espaces, mais surtout des sujets, en défendant la sobriété, déplorant la financiarisation, source de renchérissement des villes, et privilégiant l’entrée environnementale mais aussi le collectif, au sein des équipes, avec d’autres équipes, avec des spécialistes voire avec les habitants ou les preneurs d’initiatives. Ils appellent à partager les enjeux, et dépasser les controverses, pour faire la ville et la vie meilleures.Le Jury du Grand Prix de l’urbanisme 2022La PrésidenteStéphanie DUPUY-LYON, Directrice générale de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN) *Les membresLes personnalités internationalesPhilippe CLOSE, Maire de Bruxelles.Paola VIGANO, Grand Prix de l’Urbanisme 2013.Les professionnelsÉric BAZARD, Président du club ville aménagement.Alain BOURDIN, professeur à l’Ecole d’urbanisme de Paris et directeur de la Revue Internationale d’Urbanisme.Fabienne BOUDON, Particules, lauréate Palmarès des jeunes urbanistes 2018.Gérard PENOT, Grand prix de l'urbanisme 2015.Caroline POULIN, l'AUC, Grand prix de l'urbanisme 2021.Hélène PESKINE, Secrétaire permanente du PUCA.Les personnalités qualifiéesMarie Douce ALBERT, Journaliste au Moniteur.Emeline CAZI, Journaliste au Monde.Ministère de la Culture et de la CommunicationAurélie COUSI, Directrice chargée de l'architecture, adjointe au directeur général des patrimoines, ministère de la culture et de la communication *Nota : * l’étoile désigne les membres de droit
Il y a 2 ans et 294 jours

Purlogic Zéro de Würth France reçoit un award d'argent au BAT'E-NNOV

25 créateurs de contenus, parmi les plus experts ont évalué et récompensé les innovations les plus remarquables de leur catégorie. Le palmarès a été présenté à la communauté lors de la cérémonie de remise de prix, le 23 juin 2022, à Paris. Würth France a été récompensé dans la catégorie Matériaux de Construction.Award d’argent pour le Purlogic Zéro de Würth FranceLa mousse expansive hybride monocomposant Purlogic Zéro (Art. N° 0892 142 810) s'est vu attribuée l’award d'argent lors de la cérémonie de remise des prix des BAT'E-NNOV dans la catégorie Matériaux de Construction. Un jury composé de 3 influenceurs a pu tester et voter pour les meilleurs produits de la catégorie lors des dernières semaines. Le Purlogic Zéro est une mousse isolante multiusage qui a été conçue sans isocyanate et sans composés CMR (Cancérogènes, Mutagènes et reprotoxiques), elle adhère sur tous les matériaux de construction classiques. Elle est semi-rigide, imputrescible et résistante au vieillissement.
Il y a 2 ans et 295 jours

Les maisons saoudiennes se mettent aux tendances architecturales

Mais en 2020, en plein confinement, ce Saoudien de 52 ans a décidé de donner un coup de jeune à sa demeure : un patio donnant sur la rue, des murs en travertin gris et des fleurs dans le jardin."Nous avions deux choix : construire une nouvelle maison ou rénover l'ancienne", confie ce responsable des ressources humaines, en faisant visiter sa maison."Nous avons fait un pas vers l'amélioration de notre mode de vie", se réjouit-il.Ce père de famille a également égayé son jardin avec une piscine, un hamac et des amandiers importés de Thaïlande : un nouveau lieu de détente pour sa femme et ses sept enfants."Maintenant, il y a une utilisation optimale de l'espace", se félicite M. Madini.Selon des architectes et ingénieurs locaux, ces nouvelles tendances sont devenues l'archétype des projets de rénovation et de construction en cours à Ryad, avec des Saoudiens en quête de maisons chaleureuses plutôt qu'imposantes."Grand impact social"Dans un contexte de réformes sociales ces dernières années, l'Arabie saoudite a ainsi connu une "ouverture architecturale", constate Abdallah al-Jasser, propriétaire de l'agence de design qui s'est occupée de la maison de M. Madini."Les gens sont plus ouverts au changement et aux tendances", observe M. Jasser, ajoutant qu'ils y sont d'autant plus incités que l'achat de terres pour construire de nouvelles maisons est devenu très coûteux à Ryad.A l'image du pays, l'architecture de la capitale reste très austère avec pour seule fantaisie de minuscules fenêtres triangulaires typiques du Najd, la région centrale du royaume.La petite taille de ces fenêtres s'explique par le besoin de s'isoler du soleil, dans un pays où les températures tournent autour des 40 degrés Celsius une grande partie de l'année.Ces petites fenêtres offrent également "une plus grande intimité aux familles", ajoute Ali al-Luhidan, un architecte saoudien.Mais selon lui, et d'autres défenseurs d'une architecture plus moderne, ces espaces de vie mal éclairés et mal ventilés ont eu "un grand impact social" en contribuant à "une culture de fermeture sur soi".En 2018, les autorités ont rendu obligatoire, pour les nouveaux bâtiments, la présence de fenêtres plus grandes, en partie au nom de la santé publique, le soleil étant jugé essentiel au bon fonctionnement de l'organisme.De plus en plus de salons disposent ainsi de "baies vitrées donnant sur l'extérieur", se réjouit M. Luhidan : "tout est ouvert et c'est une nouvelle culture en Arabie saoudite"."Sans restriction"D'autres évolutions viennent aussi avec l'assouplissement des normes sociales promu par le jeune prince héritier Mohammed ben Salmane, dirigeant de facto qui, depuis cinq ans, tient son royaume d'une main de fer.Auparavant, la plupart des maisons comportaient des entrées et salons séparés pour les hommes et les femmes. Alors que la mixité se banalise dans les lieux publics, les villas n'abritent qu'une seule salle de réception pour optimiser l'espace, observe l'architecte M. Luhaidan.Et les nouvelles tendances ne se limitent pas qu'aux quartiers résidentiels, les grands centres commerciaux et d'autres espaces publics s'y mettent aussi.L'une des principales causes du changement : la fin, depuis 2019, de l'obligation de la ségrégation sexuelle, qui imposait aux restaurants d'avoir des entrées et espaces strictement séparés entre les familles et les hommes seuls."Les anciens designs répondaient à une culture de la séparation et de la ségrégation", explique Mohammed Abdelmoneim, chargé du design professionnel au sein d'une société de développement immobilier. Pour lui, la réforme a provoqué un "changement radical".Le Riyadh Front, un complexe commercial et gastronomique haut de gamme doté de fontaines et d'une promenade bordée d'arbres, rassemble ainsi des clients de tous âges, hommes et femmes, surtout après le coucher du soleil."Ces espaces ouverts connaissent un grand succès", assure M. Abdelmoneim, car "les gens y communiquent tous entre eux sans aucune restriction".
Il y a 2 ans et 296 jours

En Seine-Saint-Denis, les JO-2024 dopent la transformation urbaine

En bords de Seine, des dizaines de grues zèbrent le ciel lourd de juillet. Etalé sur une cinquantaine d'hectares à cheval sur les villes de l'Ile-Saint-Denis, Saint-Ouen et Saint-Denis, le chantier du futur village des athlètes bat son plein, à deux ans de la cérémonie d'ouverture des prochains Jeux.Dans le fracas de marteaux-piqueurs et le crissement des scies sauteuses, les structures de bâtiments commencent déjà à s'élever. Une fois les sportifs du monde entier repartis et les clameurs retombées, le tout nouveau quartier accueillera 6.000 habitants.Quelques centaines de mètres plus loin, une avenue est coupée pour la construction d'un échangeur autoroutier controversé, destiné à faciliter le transport des délégations et améliorer la desserte du secteur.Trois pas de plus et le promeneur arrive au pied des travaux de la tour Pleyel, édifice emblématique du "93". A moitié désossée à l'heure actuelle, cette ancienne tour de bureau doit achever sa mue en hôtel de luxe pile à l'heure pour les Jeux olympiques. A travers la Seine-Saint-Denis, ces norias d'ouvriers et de pelleteuses sont devenues familières, au point que le département donne parfois l'impression d'être un vaste chantier à ciel ouvert."Opportunité exceptionnelle""Les JO sont une opportunité exceptionnelle qui ne se représente pas deux fois dans une vie", déclare Adrien Delacroix, maire-adjoint de Saint-Denis. "Accueillir les JO, c'est des investissements qu'on n'aurait pas eus autrement, cela permet d'accompagner plus rapidement la transformation du territoire".Avec les chantiers olympiques eux-mêmes ou les projets afférents, l'octroi de la compétition à la France a donné un coup d'accélérateur à la revitalisation urbaine que connaît actuellement la Seine-Saint-Denis."Dans la décennie qui vient, il va y avoir plusieurs milliards d'investissements publics et privés en Seine-Saint-Denis. Les JO sont un peu le catalyseur de tout cela", analyse pour l'AFP Stéphane Troussel, le président du conseil départemental.La dynamique portée par les Jeux et le vote en 2018 d'une loi olympique, qui facilite pour l'occasion les chantiers d'aménagement en simplifiant certaines procédures d'urbanisme, ont permis la mise en œuvre de projets qui, pour certains, patientaient depuis des années dans les cartons.Ainsi du village des médias, qui émerge actuellement dans un parc de la ville de Dugny. Jugé par ses opposants comme d'une utilité très relative dans l'organisation des Jeux, son sort a été longtemps incertain.LiftingS'il n'hébergera que 1.500 journalistes et techniciens sur les 25.000 annoncés, son chantier permet incidemment la création d'un nouveau quartier de 1.400 logements dans cette petite commune de 10.000 habitants, et répond ainsi à une demande de longue date du département.À Saint-Denis, les Jeux se manifestent aussi à travers le lifting des berges de Seine ou la construction de passerelles autour du Stade de France. Eux aussi réclamés depuis des années, ces ponts piétons vont relier entre eux des quartiers aujourd'hui séparés par des obstacles rendus infranchissables par un développement urbain chaotique."Il s'agit de recoudre un territoire qui a été fracturé par des infrastructures de transports, l'autoroute, le faisceau ferroviaire...", explique Adrien Delacroix, en charge de l'urbanisme et de l'aménagement durable pour la ville.Ajoutés aux importants programmes de rénovation urbaine, au Grand Paris Express et à l'installation croissante d'entreprises et organismes publics à la recherche de locaux plus abordables, les JO s'inscrivent dans un mouvement plus large de redécollage d'un département sinistré par la désindustrialisation et l'échec de la politique des grands ensembles.Cette renaissance urbaine, dont beaucoup reste à faire, les acteurs locaux en datent généralement le début symbolique à une autre compétition sportive : la Coupe du monde de football 1998 et la décision d'installer le Stade de France à Saint-Denis."Au-delà des trente jours de compétition, c'est surtout trente ans d'héritage que les Jeux vont laisser à la Seine-Saint-Denis", souligne Stéphane Troussel.
Il y a 2 ans et 296 jours

Le Livret A est resté plébiscité au premier semestre

Si cette somme est légèrement inférieure aux 16,74 milliards d'euros net collectés sur les six premiers mois de l'année 2021, alors que la France vivait encore des épisodes de confinement et de couvre-feu, c'est bien plus que les 11,57 milliards d'euros de 2019.L'année 2020 avait quant à elle été exceptionnelle avec 20,41 milliards engrangés au premier semestre, conséquence directe de la pandémie et des confinements.Selon une analyse du groupe bancaire mutualiste BPCE, le taux d'épargne des ménages, tous produits confondus, est certes retombé autour de 16%, après un pic à 27% lors du premier confinement, mais n'est pas revenu à son niveau pré-Covid, à 15%.Si la pandémie avait fait office de catalyseur pour ce livret détenu par près de 55 millions de Français, il semble bien désormais que ce soit la revalorisation du taux du Livret A, remonté à 1% au 1er février (contre 0,5% auparavant, un plancher historique), qui ait poussé les Français vers ce moyen d'épargne au premier semestre. Et une nouvelle revalorisation est à venir au 1er août, à 2%.En février et en mars, la collecte nette engrangée par le Livret A (c'est-à-dire la différence entre les dépôts et les retraits) a été plus importante que l'année dernière à la même période. A contrario, les mois d'avril à mai ont ensuite fait moins bien qu'en 2021. Enfin, juin s'est bien tenu, avec 1,04 milliard d'euros encaissés.Rendement réel négatifOutre la revalorisation du Livret A, la hausse des prix, qui a atteint 5,8% sur un an en juin, un niveau plus vu depuis les années 1980, pourrait également jouer un rôle, selon Philippe Crevel, directeur du Cercle de l'épargne, qui parle d'un "semestre en or pour le Livret A"."Les ménages ont continué à placer une partie de leurs liquidités sur le Livret A malgré l'inflation voire à cause de l'inflation", estime-t-il. "Ils mettent de l'argent de côté afin de se constituer un matelas de précaution. La crainte d'une dégradation de la situation économique les conduit au maintien d'un effort important d'épargne", ajoute M. Crevel. D'ailleurs, même avec un taux qui passera à 2%, au vu de la hausse des prix, le rendement réel du Livret A restera négatif, c'est-à-dire que la valeur du montant du capital avec les intérêts s'amenuise au fil du temps.En ajoutant le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), ce sont 19,06 milliards d'euros net que les Français ont placés au premier semestre.Géré conjointement par la Caisse des dépôts et les réseaux bancaires, le Livret A sert essentiellement à financer le logement social, tandis que le LDDS est dédié à l'économie sociale et solidaire ainsi qu'aux économies d'énergie dans les logements.Au début de la crise du Covid-19, le Livret A et le LDDS ont connu une très forte hausse des placements, bénéficiant de leur statut de valeur refuge, au détriment de l'assurance vie qui avait alors connu une chute de ses cotisations.
Il y a 2 ans et 296 jours

A Paris, les écologistes demandent l'arrêt des travaux de la Tour Triangle

"Sans préjuger des suites de l'information judiciaire, il apparaît urgent de suspendre préventivement les travaux de construction avant que ceux-ci ne soient trop avancés", estiment-ils dans deux lettres adressées jeudi à Mme Hidalgo et au procureur national financier Jean-François Bohnert.Menée jusque dans le bureau de la maire, alors absente, la perquisition fait suite à l'information judiciaire ouverte en mars par le parquet national financier (PNF) pour des soupçons de favoritisme dans le contrat d'exploitation du Parc des expositions, dans le sud de Paris.La Ville de Paris avait résilié le contrat de concession attribué à la société Viparis, puis lui avait à nouveau confié l'exploitation du complexe événementiel via un bail emphytéotique d'une durée de cinquante ans."Si la justice devait conclure à l'illégalité du marché public d'exploitation et prononcer sa nullité, cela voudrait dire que la Tour Triangle aurait été construite sur le fondement d'une infraction pénale", estiment les écologistes, qui s'opposent à cette tour controversée dont la construction a débuté en février, sept ans après le feu vert du Conseil de Paris.Fin 2021, les Verts s'étaient alliés à l'opposition de droite et du centre pour tenter d'empêcher le début des travaux, mais les textes votés à la majorité du Conseil n'étaient pas contraignants.La cheffe de l'opposition LR, Rachida Dati, avait signalé à la justice en juillet 2020 le projet de construction de la tour, qui doit s'étirer sur 42 étages et 180 m de haut, dans le périmètre du Parc des expositions.L'association Anticor avait déposé une plainte avec constitution de partie civile en février 2021.Personne à la mairie n'est à ce stade "mis en cause, encore moins mis en examen", avait souligné mercredi le cabinet de la maire, dans ce dossier qui remonte aux années 2010.A cette époque, Bertrand Delanoë était maire de Paris, Anne Hidalgo sa première adjointe en charge de l'urbanisme et la Première ministre Elisabeth Borne directrice à l'urbanisme.
Il y a 2 ans et 296 jours

Les pistes de l'OCDE pour une réforme de la fiscalité du logement

"Les pays disposent d'une marge de manoeuvre considérable pour améliorer la conception et le fonctionnement des taxes sur l'immobilier", note Pascal Saint-Amans, directeur du centre de politique et d'administration fiscales de l'OCDE, cité dans un communiqué.D'après cette étude, "l'efficience, l'équité et le potentiel de recettes des taxes sur l'immobilier sont souvent limités par la façon dont ces taxes sont conçues".Premier exemple cité par l'organisation regroupant des pays développés : de nombreux États prélèvent toujours des impôts périodiques sur la propriété immobilière reposant sur des valeurs cadastrales obsolètes.Or, cela affaiblit considérablement le potentiel de mobilisation des recettes, puisqu'elles "n'ont pas augmenté au même rythme que la valeur des biens immobiliers", affirme l'OCDE, citant toutefois des réformes allant dans le bon sens en Irlande et au Danemark.L'étude s'intéresse aussi à l'absence fréquente de taxation des plus-values sur la vente de la résidence principale. Celle-ci "peut se justifier à certains égards, mais il n'en reste pas moins que les exonérations non plafonnées procurent des avantages nettement plus importants aux ménages les plus riches", affirme l'OCDE.Un plafonnement des exonérations aurait pour avantage de renforcer la progressivité et d'atténuer une partie des pressions à la hausse qui s'exercent sur les prix des logements, tout en continuant d'exonérer les plus-values réalisées sur la vente de la résidence principale pour la majorité des ménages, estime l'organisation basée à Paris.Les incitations à la rénovation énergétique des bâtiments - élément-clé de la transition écologique- "pourraient être mieux ciblées afin d'assurer qu'elles atteignent les foyers à faibles revenus", souligne l'OCDE.Sur la taxation des héritages, l'organisation reconnaît que le sujet est sensible politiquement, "car les gens ont un lien émotionnel avec leur logement et souhaitent le transmettre à leurs héritiers sans être grevés par l'impôt". Elle recommande néanmoins d'"éviter les exonérations qui concentrent les bénéfices au sein des foyers les plus riches".Pour éviter que les droits de succession ne mettent des ménages en difficulté au décès d'un proche, elle préconise d'étaler et de décaler leur versement dans le temps.La question de la fiscalité immobilière est rendue d'autant plus actuelle que, selon l'institution, les ménages à haut revenu, haut patrimoine et plus âgés détiennent une part disproportionnée du patrimoine immobilier.
Il y a 2 ans et 296 jours

Hellio préconise de doubler voire tripler le volume d'obligation pour la 5e période des CEE

En effet, ce stock fait suite à une surproduction due initialement à la crainte de ne pas atteindre les objectifs fixés et à la mise en place de dispositifs supplémentaires (bonifications types Coups de pouce, doublement du volume CEE en grande précarité énergétique, prolongement de la durée de la 4ème période) décorrélés des économies d'énergie réelles.Depuis plusieurs mois, les acteurs du secteur tirent la sonnette d'alarme auprès des pouvoirs publics pour demander une augmentation du volume d'obligation pour la 5ème période afin de relancer le dispositif. Un message qui pourrait avoir été entendu par le ministère de la Transition écologique puisque une annonce en ce sens semble se profiler dans les semaines à venir. Parmi ces acteurs, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, appelle à doubler voire tripler le niveau d'obligation pour relancer la rénovation énergétique en faveur de l'efficacité énergétique afin d'arriver à l'indépendance énergétique, notamment dans les secteurs non résidentiels (industrie, tertiaire, transport, agriculture). Ces secteurs représentent 70% de la consommation énergétique en France mais ne touchent que 30% du dispositif CEE, tandis que le résidentiel ne représente que 30% de la consommation d'énergie en France, mais bénéficie de 70% des Certificats d'Économies d'Énergie.Les aides pour la rénovation énergétique divisées par plus de 2 en moins d'un anAlors que les ambitions affichées par la France en termes d'objectifs environnementaux sont très ambitieuses et font du pays un leader affiché au niveau européen, la réalité sur le terrain est bien différente.Avec un budget de 5 milliards d'euros en 2021, le principal dispositif d'aides est celui des Certificats d'Économies d'Énergie, devant l'aide publique MaPrimeRénov' qui pèse pour 2 milliards. Sur le principe des pollueurs payeurs, les fournisseurs d'énergie en France (Engie, Total, EDF, etc.) ont une obligation d'inciter financièrement les Français à réaliser des travaux de rénovation énergétique.Or en moins d'un an, pour les mêmes travaux dans une même rue, entre deux foyers à la composition similaire (revenus et composition familiale équivalents), les aides à la rénovation énergétique ont été divisées par deux pour celui qui lance ses travaux en 2022 au lieu de 2021. Le reste à charge peut ainsi être multiplié par plus de dix sur des opérations, comme par exemple le changement de chaudière ou l'isolation de combles.En 2021, il était très intéressant pour un ménage de se lancer dans des travaux de rénovation énergétique. Il l'est donc deux fois moins en 2022.Un volume d'obligation jugé insuffisantCette diminution des aides s'explique par deux principales causes :Une baisse du volume de Certificats d'Économies d'Énergie obtenus par chantier ;Un prix unitaire de ces CEE qui a perdu 30% de sa valeur en 2 ans, dû à un volume insuffisant d'obligations d'incitations financières à verser par les énergéticiens aux Français.Ces deux effets provoquent ainsi une baisse de l'aide financière versée de plus de 50% pour un même chantier.Pour Pierre Maillard, président directeur général de Hellio : « Le dispositif des CEE est un dispositif vertueux pour tous les acteurs de la chaîne de valeur ! Aucun acteur n'a intérêt à minimiser une hausse du volume d'incitations financières. Soyons proactifs pour l'efficacité énergétique et la rénovation énergétique. L'énergie la moins chère et la moins polluante est celle que l'on arrête de consommer inutilement. Soyons ambitieux pour accélérer ces objectifs de réduction de consommation énergétique, pour atteindre au plus vite une indépendance énergétique. Nous pourrons ainsi ne plus être dépendant de pays producteurs comme la Russie et faire face au plus vite à la hausse des prix de l'énergie pour ainsi protéger le pouvoir d'achat des ménages français. Le dispositif CEE doit être la locomotive de la sobriété et de l'efficacité énergétique. » Pour rappel, le volume d'obligation sur la période 2022-2025 demandé aux énergéticiens est actuellement de 2.500 TWhc. Hellio et plusieurs acteurs de la filière, comme la Fedene , ont émis une recommandation de triplement des économies d'énergie, tout en renforçant le dispositif et les prises de responsabilité des acteurs dans l'atteinte des économies d'énergie réelles. De son côté, la Convention Citoyenne pour le Climat a proposé de quadrupler l'objectif (3 à 4 fois), ce qui porterait l'obligation à bien plus de 6.000 TWhc.L'effort financier des particuliers pour la transition énergétique moins valoriséLes Français contribuent tous à l'effort pour la sobriété énergétique et la rénovation énergétique. Selon l'analyse de Hellio, jusqu'en 2021, l'effort moyen versé par chaque foyer français pour la transition énergétique représentait 5% de ses dépenses énergétiques, soit environ 170 € par foyer par an. En 2019, les ménages ont dépensé 1.602 € en énergie pour leur logement et 1.542 € en carburants en moyenne , soit un total de 3.144 €.Pour tout foyer ayant lancé des travaux de rénovation énergétique avec Hellio, une incitation financière moyenne de 1.815 € a été perçue, pour une réduction de consommation estimée à 21% en moyenne, soit un gain financier de 336 € sur les factures d'énergie. Ainsi, pour avoir contribué à hauteur de 170 €, un foyer aura perçu un gain financier dès la première année de près de 2.000 €, et une économie de 170 à plus de 200 € sur les factures annuelles à venir, suivant l'évolution des prix de l'énergie. En parallèle, les prix de l'énergie ont explosé, d'une intensité sans précédent.Entre l'été 2020 et mars 2022, les augmentations ont été les suivantes : + 75% pour le gazole, + 55% pour l'essence. Sans le bouclier tarifaire, elles auraient été de + 45% pour l'électricité et + 78% pour le gaz. Ainsi, en pondérant les parts de chaque type d'énergie dans la consommation totale en France, Hellio précise que les Français pourraient subir en moyenne une hausse de 61%. Face à cette hausse des prix et à l'effondrement du cours des CEE de 30%, la contribution des Français sur leurs achats d'énergie a mécaniquement chuté en pourcentage, passant de 5% à 2,3%, renforçant l'acceptabilité des Français dans l'effort à faire pour la sobriété énergétique.Au-delà du volume d'obligation additionnel conséquent nécessaire, Hellio insiste sur l'importance de conserver un taux identique et non réhaussé de la part précarité de l'obligation. En effet, une réhausse de l'obligation précarité uniquement ne stimulera les travaux d'efficacité énergétique que dans le secteur résidentiel et laissera de côté les secteurs industriels, tertiaires, agricoles, transport et commerciaux, notamment à cause de la fongibilité des CEE précarité (un CEE précarité peut remplir l'obligation classique). Ces secteurs déjà très peu incités à l'efficacité énergétique ne bénéficient que de 30% des aides financières du dispositif CEE, alors qu'ils représentent pourtant 70% de la consommation totale d'énergie en France.
Il y a 2 ans et 296 jours

Quelles sont les tendances du marché de l'immobilier neuf ?

Une demande de logements neufs toujours soutenueIl ressort en premier lieu de cette étude que malgré la baisse de mise à l’offre, la demande d’investissement immobilier reste soutenue dans le neuf. En effet, Valorissimo constate une augmentation des recherches de +32% entre Septembre / Décembre 2021 et Janvier / Avril 2022.Si le volume a augmenté, le classement des régions en termes de volume de recherche reste quant à lui inchangé :L’Ile de France, l’Auvergne Rhône Alpes (AURA) et la Provence Alpes Côte d’Azur (PACA) concentrent à eux seuls 68% du volume de recherches.Autre constat dressé par Valorissimo : des régions historiquement très en demandes de logements neufs ont pourtant connu une baisse des recherches. C’est le cas de l’Ile-de-France qui, en passant de 29,5% à 27,3%, connaît une diminution de -7%. La Bretagne est la région qui connaît la plus forte baisse des demandes : -18%. Les trois régions ayant en revanche le plus fortement progressé sont l’Occitanie (+18%), les Hauts-de-France (+31%) et la Bourgogne France Comté (+46%). Les Franciliens continuent à chercher en majorité dans leur régionValorissimo a également analysé les recherches d’investissement des franciliens. 50% des recherches se font en Ile-de-France, 12% en AURA, et 8% en PACA. Deux autres régions connaissent une augmentation du volume de recherche : les Hauts-de-France (+33%) et la région Grand Est (+25%).Pour Sylvain Banon, Key account manager Grand Est : “Chaque mois, nous notons une hausse constante de la demande de nos partenaires franciliens sur les programmes immobiliers neufs de la région Grand Est. En effet, il s’avère que de nombreux experts en investissement immobilier se penchent sur la région car elle bénéficie d’une position géographique stratégique, des prix qui restent abordables et offre un dynamisme économique important."Valorissimo a souhaité analyser la répartition par région des investisseurs. 30,4% d’entre eux sont des franciliens suivi par l’AURA : 15,6%.La tendance d’investissement sur les villes moyennes se dessineDernier point intéressant, Valorissimo est allé regarder le top 10 des villes les plus recherchées. La tendance sur les villes moyennes se confirme : Aix-les Bains et Hyères arrivent en tête de classement avec 5,2 k recherches. Thonon les Bains est quant à elle la 3ème ville la plus recherchée (4,7k).
Il y a 2 ans et 297 jours

Les 264 lauréats de la 3ème édition des fonds friches dévoilés

Dans le cadre du plan France Relance, le Gouvernement a déployé un fonds exceptionnel pour le financement des opérations de recyclage des friches. En effet, la reconquête des friches constitue un enjeu majeur d'aménagement durable des territoires pour répondre aux objectifs croisés de maîtrise de l'étalement urbain, de revitalisation urbaine et, par conséquent, de limitation de la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers.L’enveloppe dédiée à ce fonds s’élevait initialement à 300 M€ et a été abondée une première fois de 350M€ en mai 2021, puis de 100M€ supplémentaires en janvier 2022 compte tenu du très grand succès des deux premières éditions et des besoins exprimés par les territoires. Les deux premières éditions du fonds friches ont en effet permis de financer 1.118 projets pour 650M€, qui permettront de recycler environ 2.700 ha de friches et générer près de 5.700.000 m² de surfaces de logements (dont un tiers de logements sociaux), plus de 4.100.000 m² de surfaces économiques (bureaux, commerces, industrie…) et plus de 3.900.000 m² d'équipements publics.La 3e édition du fonds friches a été lancée le 15 février 2022 par l’ADEME (pour les friches industrielles et minières polluées) et les Préfets de région (pour les autres friches de toute nature).Cette 3e édition a suscité 1.210 candidatures pour 431 M€ de subventions demandées. Les Préfets de région et l’ADEME ont sélectionné 264 lauréats dont 4 dossiers communs pour 121 M€ de subventions attribuées après redéploiement des crédits des premières éditions.Ces lauréats contribuent à recycler près de 675 ha de friches, et à générer de l’ordre d’1 M de m² de logements - dont près de 50% seront des logements sociaux –, 179.000 m² d’équipements publics et 750.000 m² de surfaces économiques dont près de 200.000 m² de surfaces industrielles.Près de 40% des projets lauréats sont inscrits dans les dispositifs « Petites villes de demain » ou « Action cœur de ville ». Ces réalisations feront également preuve d’une grande ambition de qualité environnementale au travers de labels ou certifications en ce sens.Les modalités de la pérennisation du fonds friches, annoncée par le Président de la République, seront débattues dans le cadre du projet de loi de Finances pour 2023. La Première Ministre a annoncé le 14 juin dernier la création d’un fonds complémentaires dédié à la renaturation des villes et doté de 500M€.Pour consulter les projets lauréats, cliquez ici.