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Résultats de recherche pour architecte bresilien

(101 résultats)
Il y a 91 jours

L’affaire Dubois l’architecte vue par la police – Statistiques ?

Les vacances de l’architecte Dubois, tueur en série de blondes aux yeux bleus, sont parsemées de cadavres. Aïda, la seule flic femme du 22, le service parisien des disparitions inquiétantes, est sur sa piste accompagnée de Thiago, son homologue brésilien. L’inspecteur Joachino Nutello, dit Dr. Nut, patron d’Aïda, prend note des statistiques.(Cha. V). Retrouver les personnages […] L’article L’affaire Dubois l’architecte vue par la police – Statistiques ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 1 ans et 255 jours

Elizabeth de Portzamparc reçoit les insignes de Chevalier de l'Ordre national du mérite

DISTINCTION. Retour sur la brillante carrière de l'architecte et urbaniste franco-brésilienne.
Il y a 2 ans et 36 jours

l ancien si ge de l humanit va reprendre vie apr s quinze ann es d inoccupation

Mais aujourd'hui, cet immeuble moderniste conçu par l'architecte brésilien de renom, Oscar Niemeyer, et classé monument historique, est en cours de réhabilitation par l'État pour accueillir ses services.
Il y a 2 ans et 37 jours

L'État réhabilite l'ancien siège de L'Humanité à Saint-Denis, signé Niemeyer

En déshérence depuis une quinzaine d'années, l'ancien siège du journal communiste L'Humanité à Saint-Denis, un bâtiment moderniste dessiné par l'architecte brésilien Oscar Niemeyer et inscrit aux monuments historiques, est actuellement réhabilité par l'État pour y installer ses services.
Il y a 2 ans et 195 jours

Sur France 3 : “Oscar Niemeyer, un volcan brésilien au Havre”

Le film “Oscar Niemeyer, un volcan brésilien au Havre” sera diffusé sur France 3 Normandie, le jeudi 15 décembre 2022, puis en replay sur France TV. [©Julien Donada] Le film “Oscar Niemeyer, un volcan brésilien au Havre” sera diffusé sur France 3 Normandie, le jeudi 15 décembre 2022, puis en replay sur France TV. Réalisé par Julien Donada et Raphaëlle Saint-Pierre, ce documentaire retrace la construction du Volcan, la maison de la culture du Havre “made in André Malraux”, imaginé par le célébrissime architecte brésilien Oscar Niemeyer… « Nous avons travaillé plusieurs années sur ce sujet. Nous voulions comprendre comment Oscar Niemeyer avait été accueilli par ses comparses communistes en France ? Comment ce Volcan avait pris forme sous les yeux mi-curieux, mi-interloqués des Havrais », se souvient Raphaëlle Saint-Pierre. Lire aussi : Disparition d’Oscar Niemeyer : Adeus Oscar Architecte en exil après le coup d’état de l’armée brésilienne, Oscar Niemeyer se précipite en France et sera soutenu par ses confrères communistes. Si le film raconte comment le Parti communiste français façonne son image et travaille à sa modernité grâce à l’architecte brésilien, il fait aussi le portrait d’un homme singulier, qui aime à la folie les courbes des femmes. Loin des films où les historiens prennent toute la parole, celui-ci est raconté “de mémoire humaine” : celle des habitants de la cité océane, des architectes qui ont travaillé sur le projet (tels Paul Chemetov, Jean Deroche, Catherine Tricot…) et des figures communistes comme Roland Leroy. Oscar Niemeyer tout fringuant… Richement illustré d’archives d’époque, ce documentaire nous replonge dans les méandres de la réalisation de cet ensemble architectural. Qui respecte de bout en bout le parti pris des immeubles attenants signés Auguste Perret. Le courbes du premier venant s’étirer dans la verticalité et l’horizontalité des seconds. Adoré ou détesté, on se rend compte combien Le Volcan fait désormais partie intégrante du Havre. Une véritable signature. Lire aussi : Auguste Perret : Bâtisseur d’un nouvel ordre « La culture, c’est ce qui répond à l’homme quand il se demande ce qu’il fait sur la terre », rappellait André Malraux. Le 24 juin 1961, le ministre de la Culture du général de Gaulle inaugure la première maison de la culture de France. D’autres suivront, à Bourges, Caen, Amiens. Pot de yaourt ? Os à moelle ? Centrale atomique ? Ce sera plus sobrement Le Volcan. L’histoire commence dans un musée détruit lors de la Seconde Guerre mondiale. Elle se poursuit au théâtre de l’Hôtel de Ville, puis désormais célèbre Volcan imaginé par Oscar Niemeyer. Dans les années 1980, c’est au tour de Jack Lang, alors ministre de la Culture de François Mitterrand, d’inaugurer le nouvel ensemble remis au goût du jour. On retrouve un Oscar Niemeyer, architecte communiste – et toujours fier de l’être. On découvre toute une aventure humaine. Un documentaire ludique à découvrir absolument. Lire aussi : Festival : Béton ? Ça se passe au Havre ! Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 195 jours

Film : Oscar Niemeyer, un volcan brésilien au Havre

Après avoir fait l'objet d'une rénovation controversée en 2015, le Volcan du Havre fête cette année ses 40 ans. Ce film documentaire co-écrit par Julien Donada et Raphaëlle Saint-Pierre dévoile l'histoire mouvementée de la génèse de la toute première maison de la Culture inaugurée en France par Jack Lang et l’architecte brésilien en personne. Si le film raconte comment le Parti communiste français façonne son image et travaille à sa modernité grâce à l'architecte de génie,...
Il y a 2 ans et 213 jours

Ville de Royan : Une nouvelle architecture en béton

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. Claude Ferret a tout d’abord dessiné un plan d’urbanisme néo-classique, style “Art Déco” des années 1930. Avec une touche régionale saintongeaise… On le voit sur le boulevard Aristide Briand qui prolonge le marché central et le front de mer. [©Ville de Royan] Fin XIXe et début XXe siècle, Royan est une petite cité balnéaire de Charente-Maritime, qui doit son développement à la mode des bains de mer venue d’Angleterre. Mais aussi à l’essor de la navigation à vapeur. Une liaison s’établit d’ailleurs entre la ville et Bordeaux. Royan s’adapte au tourisme. Elle prospère jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, où elle devient une poche de résistance allemande. « Après deux vagues successives de bombardements, en janvier et avril 1945, plus de 85 % de la ville de Royan sont détruits. Seuls, les quartiers situés à l’Ouest, du côté Pontaillac, et à l’Est, le long de la Grande Conche, sont en partie épargnés », résume Charlotte de Charette, responsable du service patrimoine de Royan. Et de poursuivre : « Après sa libération en avril 1945, Royan est un champ de ruines. La question de la reconstruction à l’identique ne se pose pas ici, contrairement à Saint-Malo ou Gien. Claude Ferret est alors nommé à la fois architecte et urbaniste en chef de la reconstruction de la cité balnéaire. Il est assisté de Louis Simon, de Paris et André Morisseau, un local de Pons. Venant de Bordeaux où il est le directeur de l’Ecole d’architecture, Claude Ferret emmène avec lui ses étudiants. C’est toute une effervescence… » Raoul Dautry, alors ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme nommé par la Résistance, avait reçu Claude Ferret en juillet 1945 et lui avait dit : « Vous voyez, Ferret, vous avez 3 ans pour reconstruire cette ville. Si dans 3 ans, vous n’avez pas terminé, on vous fera fusiller… » Il lui faudra 20 ans pour achever la ville ! Venu du Brésil… L’église Notre-Dame-de-Royan, œuvre de l’architecte parisien Guillaume Gillet, nouveau Grand Prix de Rome, élève d’Auguste Perret, rompt avec les avant-projets jugés trop “brésiliens”. [©Ville de Royan] La “modernité” n’a pas été une volonté immédiate. Claude Ferret a tout d’abord dessiné un plan d’urbanisme néo-classique, style “Art Déco” des années 1930. Il voulait une station balnéaire contemporaine : des lignes droites, des bâtiments simples et bas (il ne fallait pas cacher la mer). Avec une touche régionale saintongeaise… On le voit sur le boulevard Aristide Briand qui prolonge le marché central et le front de mer. « Ferret s’est beaucoup promené dans la ville rasée. Avant de reconstruire, il y avait les gravats à déblayer, les routes à reformer, les plages à déminer… Cela lui a laissé un temps de réflexion assez long. Les travaux ne commencèrent qu’en 1947-1948. Ses premiers projets s’inspiraient de l’esthétique des années 1930-1940. Mais en 1950-1951, ils basculent soudainement vers une expression moderne “lyrique”, proche de celle des architectes brésiliens qui ont pour chefs de file Lucio Costa et Oscar Niemeyer, reprend Charlotte de Charette. En effet, c’est à l’occasion de la lecture de revues d’architecture que Claude Ferret retravaille ses projets vers une “tropicalisation” à la brésilienne. Le béton tout en courbes En 1950-1951, les projets de Claude Ferret basculent soudainement vers une expression moderne “lyrique”, proche de celle des architectes brésiliens qui ont pour chefs de file Lucio Costa et Oscar Niemeyer. Ici, le front de mer. [©Ville de Royan] Le béton est donc mis à l’honneur, avec des formes ludiques courbes, une relation poussée entre intérieur et extérieur, la multiplication de terrasses, de loggias, de claustras, d’auvents… Ainsi, le front de mer mélange trois styles : Art Déco, charentais et brésilien. En effet, à Royan, la rigueur “idéologique” et militante du Mouvement moderne est adoucie pour prendre des allures “festives” et conviviales. Parmi les réalisations emblématiques de la ville, le Palais des congrès, la poste centrale, l’église du parc, l’entrée de la ville. Mais aussi la galerie Botton et son auditorium sur le front de mer, le temple, le stade, la gare routière… Et, bien sûr, l’église Notre-Dame-de-Royan, œuvre de l’architecte parisien Guillaume Gillet, nouveau Grand Prix de Rome, élève d’Auguste Perret, qui rompt avec les avant-projets jugés trop “brésiliens”. L’église utilise surtout la technique “V-Lafaille”, qui consiste en une structure auto-portante en béton armé mince. La forme de l’édifice fait penser à une immense proue de navire. Mais il y a aussi un clin d’œil à l’architecture gothique, en particulier à la cathédrale d’Albi par la hauteur de sa nef allongée. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 243 jours

La tour perforée Casamirador au Brésil par Gisele Borges

L’architecte brésilienne Gisele Borges a livré en 2021 la tour résidentielle Casamirador Savassi à Belo Monte dans le Minas Gerais (Brésil). La plastique finale sans fioriture est le résultat d’un mariage entre les feuilles de revêtement en aluminium et les cadres de béton. Communiqué. La tour Casamirador Savassi a été achevée en 2021  à Belo […] L’article La tour perforée Casamirador au Brésil par Gisele Borges est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 273 jours

Festival : Béton ? Ca se passe au Havre !

Un festival pas comme les autres, qui mêle la découverte architecturale de la cité havraise, la musique électro et rap, et aussi la gastronomie. [©Béton Le Havre] Trois jours et deux nuits pour découvrir le festival Béton Le Havre. Le soleil s’est invité tout le week-end. La ville était en pleine effervescence ce vendredi 26 août. Date de l’ouverture du festival. Et pas de Covid à l’horizon… Un festival pas comme les autres, qui mêle la découverte architecturale de la cité havraise, la musique électro et rap, et aussi la gastronomie. Né en 2019, l’évènement est porté par l’agence Bon Esprit (Emmanuel Brochec) et le collectif Intro (Julien Burel). Au programme, une trentaine de concerts et DJs sets, des balades axées sur l’architecture de la ville, des ateliers ouverts à tous, notamment avec l’équipe des French Vikings. Et un rendez-vous désormais incontournable, le dimanche au Marché aux poissons pour la “Criée Béton”. L’église Saint-Joseph et sa tour-lanterne, qui culmine à… 107 m. Si le bâtiment affiche la teinte brute du béton armé, c’est une symphonie de couleurs à l’intérieur… [©ACPresse]Quand le maire de la ville, Raoul Dautry, lui confie le projet de reconstruction de la ville, c’est une consécration pour Auguste Perret. Il déclare : « Je vois “un front de mer” qui regrouperait tous les monuments de la cité et escorterait les navires jusqu’à leur entrée au port. De hautes tours abriteraient les bureaux des grandes compagnies de navigation, des négociants, des industriels. Elles s’élèveraient bien au-dessus des maisons, qui ne dépasseraient pas 5 ou 6 étages ». [©ACPresse]Prouesse architecturale d’Oscar Niemeyer, l’ensemble monumental de 22 m de hauteur pour le grand Volcan et de plus de 12 000 m² au total, séduit par le dialogue instauré entre ses courbes audacieuses et le cadre urbain orthogonal d’Auguste Perret. [©ACPresse]L’homme derrière le renouveau du Havre dans les années 1950, c’est Auguste Perret (1874-1954), brillant architecte, visionnaire et avant-gardiste. Ici, la tour de la mairie du Havre qui s’élève à 72 m. [©ACPresse]L’église Saint-Joseph et sa tour-lanterne, qui culmine à… 107 m. Si le bâtiment affiche la teinte brute du béton armé, c’est une symphonie de couleurs à l’intérieur… [©ACPresse]L’homme derrière le renouveau du Havre dans les années 1950, c’est Auguste Perret (1874-1954), brillant architecte, visionnaire et avant-gardiste. Ici, la tour de la mairie du Havre qui s’élève à 72 m. [©ACPresse] Un duo à la tête du festival Rappelons que Le Havre a été, en grande partie, détruite à la fin de la Seconde Guerre mondiale. C’est l’architecte Auguste Perret qui a planifié sa reconstruction avec l’idée de faire table rase du passé et d’appliquer les codes de l’architecture moderne, somme toute classique ici, avec, comme matériau de prédilection, le béton. « Je suis Havrais pure souche. Je suis un amoureux de ma ville depuis longtemps. Quand j’étais ado, autour de moi, les gens n’aimaient pas leur ville, qui était décriée. Il fallait y remédier de façon ludique et pédagogique. En 2005, Le Havre est reconnu au patrimoine de l’Unesco (la partie reconstruite d’Auguste Perret, le Volcan d’Oscar Niemeyer…) et là, le regard des habitants a changé. Par la suite, j’ai créé l’évènement I love LH, qui a duré dix ans et qui détectait les talents locaux (musiciens, peintres, sculpteurs….). En parallèle, Emmanuel Brochec a fondé Hello Birds, à Etretat, qui fait partie de la communauté urbaine du Havre. Toujours dans le but de promouvoir le territoire. Et finalement, nous avons monté ensemble Béton Le Havre en 2019. La Ville a adhéré assez rapidement au projet », raconte Julien Burel, co-fondateur du festival. Au début des années 2000, la redynamisation de l’espace du Volcan s’engage avec l’accord d’Oscar Niemeyer. On voit encore l’empreinte des coffrages. [©Ville du Havre]Au début des années 2000, la redynamisation de l’espace du Volcan s’engage avec l’accord d’Oscar Niemeyer. On peut encore voir l’empreinte des coffrages. [©Ville du Havre]Au début des années 2000, la redynamisation de l’espace du Volcan s’engage avec l’accord d’Oscar Niemeyer. Le petit Volcan est transformé par Dominique Deshoulières en bibliothèque moderne, baignée d’une lumière zénithale.[©Ville du Havre]Au début des années 2000, la redynamisation de l’espace du Volcan s’engage avec l’accord d’Oscar Niemeyer. Le petit Volcan est transformé par Dominique Deshoulières en bibliothèque moderne, baignée d’une lumière zénithale.[©ACPresse]Lors du festival Béton Le Havre, on peut découvrir lors d’une visite guidée un appartement témoin des îlots Perret, logement typique des années 1950. Dès l’entrée, vous allez trouver un espace de vie où tout a été conçu pour optimiser la lumière naturelle. [©Ville du Havre]Prouesse architecturale, l’ensemble monumental de 22 m de hauteur pour le grand Volcan et de plus de 12 000 m² au total, séduit par le dialogue instauré entre ses courbes audacieuses et le cadre urbain orthogonal d’Auguste Perret. [©ACPresse] La grande salle de spectacle du Volcan a fait peau neuve dans les années 2000. Une excellente acoustique.[©Ville du Havre] Découvrir Le Havre autrement… C’est ainsi que les concerts ont pris place au pied de la sculpture “Catène” de Vincent Ganivet. Située près de l’entrée du port du Havre, cette installation a été créée, en 2017, pour marquer le 500e anniversaire du site. Elle se compose de conteneurs maritimes colorés disposés en deux arches.C’est une vraie volonté de faire connaître le territoire et découvrir la ville sous un regard nouveau lors de visites guidées, soit par un photographe, un graffeur, un géologue, un guide touristique… On entre ainsi dans le Volcan d’Oscar Niemeyer, depuis le parvis jusqu’aux coulisses de la salle de spectacle, en passant par la bibliothèque. Au fil de la visite se dévoilent toute la sensualité du langage du maître brésilien de l’architecture et les apports de la récente restructuration. On peut aussi découvrir un appartement témoin des îlots Perret, logement typique des années 1950. Dès l’entrée, vous allez trouver un espace de vie où tout a été conçu pour optimiser la lumière naturelle. L’architecture de Perret va vous apparaître résolument “moderne”. Ou l’église Saint-Joseph et sa tour-lanterne, qui culmine à… 107 m. Si le bâtiment affiche la teinte brute du béton armé, c’est une symphonie de couleurs à l’intérieur… Ces balades architecturales permettent d’entrer dans l’intimité du Havre, et de son visage et de ses antres en béton, loin de tout cliché. Pour la future édition en août 2023, Julien Burel et Emmanuel Brochec cherchent de nouveaux partenaires. Une idée séduisante pour vous, chers amis du béton… Au programme, une trentaine de concerts et DJs sets, des balades axées sur l’architecture de la ville, des ateliers ouverts à tous, notamment avec l’équipe des French Vikings. [©Aske]Le festival Béton Le Havre, c’est un format pluriel et une trentaine de concerts et DJs sets, des balades et ateliers axés sur l’architecture de la ville. [©Aske]Au programme, une trentaine de concerts et DJs sets, des balades axées sur l’architecture de la ville, des ateliers ouverts à tous, notamment avec l’équipe des French Vikings. [©Aske]Au programme, une trentaine de concerts et DJs sets, des balades axées sur l’architecture de la ville, des ateliers ouverts à tous, notamment avec l’équipe des French Vikings. [©Aske] Plus d’information ici. Muriel Carbonnet
Il y a 3 ans et 39 jours

Dernière œuvre posthume d’Oscar Niemeyer inaugurée en France

On retrouve le style emblématique de Niemeyer : organique et sensuel. [©Château La Coste] Le Château La Coste vient d’inaugurer un nouveau pavillon dessiné par le grand architecte brésilien Oscar Niemeyer (1907-2012). Petit plus : c’est son dernier projet architectural. Le Brésilien considérait ce pavillon comme son ultime cadeau à la France, un pays qui lui était cher. En effet, il s’était exilé à Paris pour échapper à la dictature militaire avant de rentrer à Rio de Janeiro. Le projet de pavillon pour Château La Coste remonte à 2010. Déjà âgé de 103 ans, Oscar Niemeyer est alors approché pour dessiner un bâtiment pour cet écrin provençal. L’idée de créer un projet au cœur d’un champ de vignes lui plaisait beaucoup. Il faut plus d’un an à l’architecte pour achever les dessins et trouver l’emplacement idéal. En 2011, son équipe entame les visites de terrain. Terroir viticole et gastronomie de haut vol Construit au cœur du vignoble, le pavillon Oscar Niemeyer est un édifice en béton blanc tout en courbes, qui épouse le relief du coteau provençal où il est implanté. [©Château La Coste] « J’ai pris énormément de plaisir à travailler sur ce projet. Le lieu est magnifique. C’est un environnement sain et paisible », confiait l’architecte avant son décès. « Pour lui le vin était un symbole fort de la présence de l’homme sur terre », indique-t-on au Château. Situé entre le Parc naturel régional du Luberon et Aix-en-Provence, ce domaine provençal de 200 ha a ouvert les portes de ses galeries d’art au public en 2011. « Je voulais y créer une construction légère, en harmonie avec le paysage et la végétation. Se promener autour de ce bâtiment, parfaitement adapté à l’endroit, sera une joie pour les visiteurs », promettait Oscar Niemeyer. Les projets architecturaux et la beauté du parc ont aussi inspiré de nombreux artistes, qui exposent leurs œuvres. Ce vignoble biologique associe à la fois terroir viticole et gastronomie de haut vol. Un édifice tout en courbes Dans le point d’eau, devant la structure, se reflète la façade, créant ainsi un jeu de lumière poétique et apaisant. [©Château La Coste] Construit au cœur du vignoble, le pavillon Oscar Niemeyer est un édifice en béton blanc tout en courbes, qui épouse le relief du coteau provençal où il est implanté. On retrouve le style emblématique de Niemeyer : organique et sensuel. Dans le point d’eau, devant la structure, se reflète la façade, créant ainsi un jeu de lumière poétique et apaisant. Cette bâtisse accueille un espace d’expositions de 380 m² et un auditorium de 80 places au sein d’une structure cylindrique de 140 m². On y accède par une passerelle donnant sur une grande façade incurvée en verre. Château La Coste2750 route de La Cride13610 Le Puy-Sainte-Réparade
Il y a 3 ans et 79 jours

Oscar Niemeyer en provence

Le Château La Coste, domaine viticole au Nord d'Aix-en-Provence, est connu pour ses promenades mêlant les cultures de l'art, de l'architecture et du vin. En grand passionné, son propriétaire Patrick McKillen entretenais des liens fort avec l'architecte brésilien Oscar Niemeyer. Alors agé de 103 ans, il dessine pour le domaine ce qui sera son dernier projet. Le pavillon immaculé s'enroule et se déroule entre les palissages de vignes sur 500m2. On reconnait là le caractère toute en courbes...
Il y a 3 ans et 82 jours

Un pavillon métal-bambou entre les tours métal-béton de la Défense

Logé entre la chape béton du CNIT et le mur-rideau vitré des 4 temps, le Pavillon éphémère Aqua Mater détone. C’est une réalisation neuve de l’architecte colombien Simón Vélez, identique à celle qu’il a construite à Arles en 2018. Cette fois-ci, le pavillon met en avant le côté intime de sa nef de bambou et d’acier. En deçà sont exposés des tirages en grand format noir et blanc du photographe brésilien Sebastião Salgado, sur la thématique de l’eau. L’ambiance intérieure,...
Il y a 3 ans et 219 jours

Découvrez "la plus grande bibliothèque des sciences humaines d'Europe", à Aubervilliers

DIAPORAMA. L'architecte franco-brésilienne Elizabeth de Portzamparc présente l'une de ses dernières conceptions. Un bâtiment impressionnant construit en région parisienne et qui accueille des milliers d'étudiants et chercheurs en sciences humaines et sociales. Visite en images...
Il y a 3 ans et 348 jours

Elizabeth de Portzamparc remporte un concours international d'architecture en Chine

INTERNATIONAL. Un projet présenté par l'architecte franco-brésilienne a conquis le coeur du jury d'une compétition internationale d'architecture. Il se marie avec finesse à la nature environnante, une forêt millénaire.
Il y a 4 ans et 31 jours

L’architecte brésilien Paulo Mendes da Rocha, Pritzker 2006, est décédé

L'architecte brésilien Paulo Mendes da Rocha, lauréat 2006 du prix Pritzker, et récent... Cet article L’architecte brésilien Paulo Mendes da Rocha, Pritzker 2006, est décédé est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 51 jours

Paulo Mendes Da Rocha, médaille d'or de l'UIA 2021

RÉCOMPENSE. L'Union internationale des architectes a décerné sa médaille d'or à l'architecte brésilien Paulo Mendes Da Rocha. Une récompense qui célèbre ses 70 ans de carrière.
Il y a 4 ans et 87 jours

Le Christ rédempteur à Rio fait peau neuve pour son 90e anniversaire

L'architecte Cristina Ventura, en charge du chantier, gravit les marches à l'intérieur de la statue et regarde à travers un trou situé dans l'un des bras ouverts du Christ, inauguré en 1931 et devenu un des emblèmes de la "ville merveilleuse"."La structure extérieure exposée aux éléments subit une usure en raison du soleil, de la pluie, de la foudre et des variations de température", explique à l'AFP Mme Ventura.Située à 710 mètres au-dessus du niveau de la mer, au sommet de la colline du Corcovado, la statue de béton de 38 mètres reçoit en temps normal près de deux millions de visiteurs par an. Elle fêtera ses 90 ans en octobre.La restauration prévoit une analyse approfondie de l'état du revêtement composé de milliers de petites pierres triangulaires taillées à la main, de son armature de fer et des infiltrations d'humidité dans la structure.Pour ce faire, l'équipe de restauration va utiliser la photographie de précision et une équipe d'alpinistes va se lancer à la recherche des zones défectueuses et des pièces à remplacer."Un paysage différent chaque jour"Marcos Sidnei, qui coordonne l'équipe d'alpinistes, se réjouit d'avoir la chance de voir "un paysage différent chaque jour" en fonction de la configuration des nuages, de la lumière ou de la présence de brouillard sur la ville.En 1921, l'Eglise catholique avait organisé un concours pour la construction d'un monument religieux à l'occasion du centenaire de l'indépendance du Brésil (1822). L'ingénieur brésilien Heitor da Silva Costa avait remporté le concours et a consacré dix ans au projet. La statue a été exécutée par le Français Paul Landowski.Le monument a été inauguré le 12 octobre 1931. En 1973, il est déclaré Monument historique et classé en 2007 parmi les Sept merveilles du monde moderne.La pandémie de coronavirus a contraint les autorités à en fermer l'accès entre mars et août 2020, la plus longue période jamais connue sans visiteurs.Le programme de restauration, qui va se poursuivre tout au long de l'année, vise également à établir un plan de maintenance préventive afin d'éviter des dommages majeurs à l'avenir.Cristina Ventura est consciente de l'ampleur du défi à relever: "Le Christ Rédempteur accueille la population brésilienne, c'est une grande responsabilité et un grand privilège", reconnaît-elle.
Il y a 4 ans et 94 jours

Oscar Niemeyer en France

Oscar Niemeyer est considéré comme l’un des derniers grands architectes modernes du XXe siècle. [©ACPresse] Décédé en 2012 à la veille de ses 105 ans, l’architecte brésilien Oscar Niemeyer est mondialement connu grâce à la notoriété de ses projets, Brasília en tête de liste. Il est considéré comme l’un des derniers grands architectes modernes du XXe siècle. Toutefois en dehors du Brésil, c’est en France – qui a très tôt reconnu son génie – que se trouvent nombre de ses réalisations. En effet, dans les années 1960, la dictature militaire de son pays le contraint à un “exil volontaire”. Et la France devient sa principale terre d’accueil. Il y fonde une agence sur les Champs-Elysées et développe dans l’Hexagone une œuvre majeure. Une éclosion de fleurs exotiques Proche du parti communiste, il en réalise le siège social de la place du colonel Fabien à Paris, celui du journal L’Humanité à Saint-Denis (93), la Bourse du travail de Bobigny (93), la maison de la culture dite “Le Volcan” du Havre (76)… Ces réalisations sont facilitées par de nombreux soutiens et réseaux, dont l’importance est mise en évidence dans “Oscar Niemeyer en France : Un exil créatif”. Cet ouvrage est l’occasion de mieux connaître ces projets. Et d’en découvrir d’autres moins connus, comme les résidences dans le midi (villa Nara Mondadori, Saint-Jean-Cap-Ferrat). Mais aussi les logements collectifs (Grasse, Dieppe ou Villejuif). Ou encore les immeubles de bureaux (Renault à Boulogne-Billancourt, La Défense). En présentant croquis, plans, maquettes, photos et documents jamais publiés, l’ouvrage jette un éclairage unique sur son œuvre. Il montre comment les réalisations françaises d’Oscar Niemeyer ont marqué le développement de ses réseaux internationaux. Son œuvre française, tantôt célébrée, tantôt critiquée, demeure assez méconnue. Ce livre est une invitation à la redécouvrir. Editeur : Editions du PatrimoineAuteurs : Vanessa Grossman et Benoit PouvreauPrix : 25 €TTChttp://www.editions-du-patrimoine.fr
Il y a 4 ans et 147 jours

Les lieux emblématiques en béton du cinéma

Le cinéma regorge de décors inoubliables et intemporels. Dans certains, le béton s’y fond parfaitement… Et laisse ainsi transparaître à l’écran un cadre sensationnel… Vous n’avez plus qu’à vous laisser embarquer à travers ces œuvres, devenues cultes, et à découvrir les lieux emblématiques en béton du 7e art. Le plus tragique : l’île d’Ha-Shima L’île japonaise d’Ha-Shima a abrité le tournage de Skyfall, réalisé par Sam Mendes [©BY 2.0] Quoi de mieux pour le méchant de James Bond, dans le film Skyfall, qu’un lieu fantomatique pour installer un repaire secret à l’abri des regards ? Raoul Silva, cyber-terroriste de son état (Javier Bardem), peut enfin préparer sa vengeance contre la directrice du M16 alias “M”. C’est à la 68e mn que le spectateur peut apercevoir l’île japonaise d’Ha-Shima, une “dalle de béton” flottant au milieu de l’océan. James Bond s’est fait capturer. Interprété par Daniel Craig, l’agent 007 est emmené sur ce navire de guerre en béton. D’un point de vue panoramique, ses sinistres gratte-ciels semblent tout droit sortis de nulle part. Une fois arrivé à bon port, on découvre une île en ruine. Les maisons sont fissurées, les rues cassées, les murs effondrés. Difficile d’imaginer qu’autrefois, les immeubles étaient occupés, les rues bondées, et que les rires des enfants jouant dans les parcs rythmaient les journées… En effet, l’île japonaise d’Ha-Shima cache bien des mystères. Découverte en 1887, les hommes ne mirent guère longtemps à explorer le trésor des lieux : une mine de charbon. Ne pouvant passer à côté de ce joyau inestimable, ils s’y installèrent. Une “ville collective” se bâtit sur les 6 ha et les habitants partagèrent toilettes, salles de bains et cuisines. Ha-Shima devient alors le lieu le plus densément peuplé du monde. En 1916, pour répondre à cette population en expansion, le premier bloc de construction résidentiel en béton armé sort de terre. Durant cette période, l’île n’abritait pas moins de 30 blocs résidentiels en béton. Malheureusement dans les années 1960, le pétrole fait son entrée sur le marché japonais. Et à partir de 1974, faute d’activité minière, les derniers habitants quittèrent les lieux précipitamment, laissant derrière eux, l’île déserte et abandonnée. Nul doute que la musique éponyme du film de Sam Mendes retentit dans les sombres allées de l’île oubliée… Le plus surprenant : les Espaces d’Abraxas Bande-annonce du film Hunger Games : La Révolte Partie II. Savez-vous qu’un lieu mythique de films hollywoodiens se trouve à seulement quelques kilomètres de Paris ? Non, ce n’est pas un rêve. L’illusion est bien réelle. A Noisy-le-Grand (93), plongez dans l’arène de Hunger Games et aidez Katniss Everdeen à vaincre le président Snow. En effet, les Espaces d’Abraxas ont accueilli le tournage du dernier volet de la saga, intitulée Hunger Games, la révolte – partie II. A partir de la 47e mn, celle que l’on surnomme le “Geai moqueur” fait son entrée dans ce lieu hors du temps accompagnée de son équipe. S’ensuit une scène époustouflante où plusieurs de ses alliés finiront par trouver la mort. L’apparence à la fois grandiose et futuriste de cet espace collait parfaitement à l’univers de la ville imaginaire de Panem. Un palacio massif de 18 étages contenant 600 logements, un théâtre en arc de cercle, une arche démesurée et des cages d’escaliers à ne plus en finir… Les Espaces d’Abraxas impressionnent, fascinent, mais effrayent. Construits entre 1978 et 1983 par l’architecte espagnol Ricardo Bofill, cet ensemble rétro-futuriste est pour l’essentiel construit en béton architectonique. La couleur ocre rosé se perd dans des reflets bleus et violets. Ce résultat est obtenu grâce à un mélange de sables, de ciments gris et blanc et de différents oxydes. Bien que l’architecture soit unique, une ambiance anxiogène et oppressante règne en maître. En effet, l’omniprésence du béton ne permet pas à la lumière du jour de traverser. Accusé d’être insécurisé, une menace de démolition plane au-dessus du Palacio d’Abraxas. Ces espaces sont aussi connus grâce au film de science-fiction dystopique Brazil, de Terry Gilliam, sorti en 1985. Ainsi qu’au long-métrage français, Mais qui a tué Pamela Rose, réalisé par Eric Lartigau et sorti en 2003. Alors plutôt team utopie architecturale ou échec social ? Le plus célèbre : l’Ennis House L’Ennis House a été construite en 1924, l’architecte Franck Lloyd Wright. [©Wikimedia Commons]Depuis sa création, la célèbre Ennis House a accueilli plusieurs tournages, dont Blade Runner, sorti en 1982. [©Wikimedia Commons]Le film est un véritable succès et propulse l’Ennis House au rang de villa iconique. [©Wikimedia Commons] On ne présente plus l’Ennis House. Quoi de mieux que cette somptueuse villa de l’architecte Franck Lloyd Wright pour tourner son film hollywoodien ? Sans le savoir, vous la connaissez forcément. L’Ennis House, située à Los Angeles, a accueilli près de 80 projets audiovisuels depuis sa création en 1924. Parmi eux, les séries à succès Twin Peaks, Buffy contre les vampires et Westworld. Ainsi que les films La Nuit de tous les mystères (1959), Karaté Kid 3 (1989), Black Rain (1989), Grand Canyon (1991). Et, bien évidemment, Blade Runner, sorti en salles en 1982. Troisième long métrage de l’incontournable Ridley Scott, ce film a permis à l’Ennis House de connaître la gloire. L’intérieur de la demeure sert “d’appartement” au personnage d’Harisson Ford, Rick Deckard. L’univers du film se déroule en novembre 2019. La faune a disparu, les animaux sont devenus artificiels. La population se voit émigrer vers d’autres planètes pour sa protection. La technologie a bien progressé avec l’arrivée des “réplicants”, des androïdes créés et utilisés par les humains. Ceci ne vous rappelle rien ? A l’époque, Ridley Scott sentait déjà le vent tourné pour notre civilisation… Le film est un véritable succès et propulse l’Ennis House au rang de villa iconique. Ridley Scott y tournera un second film en 1989 : Black Rain. Construite dans le quartier de Los Feliz, dans la “ville des anges”, l’Ennis House est considérée comme l’une des plus belles maisons au monde. Icône architecturale, elle est inspirée des anciens temples mayas. Et a été bâtie avec 27 000 blocs de béton, sculptés de motifs en relief. Alors à votre avis, quel sera le prochain tournage à choisir l’Ennis House ? Ouvrez les yeux… Le plus sombre : la prison d’Alcatraz La prison d’Alcatraz, surnommée “The Rock” a connu bien des mystères. Le plus important restera sans doute celui concernant l’évasion de Franck Morris… [©Wikimedia Commons]La prison d’Alcatraz a été construite entre 1890 et 1914. [©Wikimedia Commons]L’île d’Alcatraz en 1895. [©Wikimedia Commons] Sorti en 1979, le film L’Evadé d’Alcatraz a été réalisé par Don Siegel, avec Clint Eastwood dans le rôle-titre. Ce long métrage met en scène la folle évasion de plusieurs prisonniers : Franck Lee Morris et les frères John et Clarence Anglin. En 1960, Franck Morris, criminel américain multi-récidiviste est transféré dans une prison de haute sécurité sur l’Ile d’Alcatraz. Dès lors, il planifie minutieusement sa fuite avec l’aide de plusieurs co-détenus. Ils parviendront à s’évader en 1962 et ne seront jamais retrouvés par les autorités… L’île d’Alcatraz se situe dans la baie de San Francisco, à 1,92 km de son port. En 1854, un phare en béton de 26 m de haut sort de terre. Il s’agit du premier phare construit sur la côte Ouest des Etats-Unis. Les lieux deviennent tour à tour une prison militaire, puis une prison de haute sécurité. “The Rock” est né. De célèbres détenus prennent place dans la forteresse, tel Al Capone. Durant 30 ans, la prison d’Alcatraz connaît de nombreuses tentatives d’évasion. Mais seuls, Franck Lee Morris et sa bande réussiront ce pari risqué. En 1963, Robert Kennedy décide de fermer l’établissement pénitentiaire. L’île d’Alcatraz devient alors une attraction touristique où le mystère de Franck Lee Morris plane toujours dans les esprits. En 1996, Michael Bay sort un film d’action intitulé Rock, dont le tournage se passe aussi sur l’île d’Alcatraz. Le réalisateur de la saga des Transformers s’offre un casting de rêve : Sean Connery, Nicolas Cage et Ed Harris. Le long-métrage est produit par “M. Blockbuster” en personne : Jerry Bruckheimer. Le plus luxueux : l’Elrod House Bande-annonce du 7ème James Bond : Les diamants sont éternels. Il y a de ces décors de cinéma qui marquent à jamais les esprits, aussi bien que des villas qui rentrent dans l’histoire de l’architecture. Parfois les deux ne font qu’un. Construite en 1968 par John Lautner, l’Elrod House se situe à Palm Springs, en Californie. Au regard du maître architecte et du sublime quartier, on pouvait déjà deviner qu’un brillant avenir lui était réservé. Et ce fut le cas. En effet, seulement 3 ans après son édification, la résidence a servi de décor au 7e James Bond. Les diamants sont éternels, un film de Guy Hamilton, mettant en scène Sean Connery dans le rôle phare, Jill St John dans celui de la James Bond girl et Charles Gray en anti-héros. Vue de l’extérieur, l’Elrod House est un ovni, où se mêlent grandeur et artifice. Elle est un véritable palace de 827 m2. Et même si elle semble perdue au milieu de nulle part, elle offre une vue spectaculaire sur la vallée de Coachella. Mais aussi sur le désert qui l’entoure. Mais derrière ce fascinant bijou se cache… du béton. En effet, la plus grande pièce est un mélange de béton et de verre. Et la fameuse terrasse composée d’une piscine est abritée par un toit de béton ajouré. Considérée comme une “sculpture résidentielle”, l’Elrod House a aussi servi de lieu de fêtes, où notamment Frank Sinatra, Elvis Presley ou encore Steve McQueen s’y sont mêlés. Une villa prisée tout droit sortie d’un film hollywoodien… Le plus grandiose : la capitale Brasilia Le tournage de L’homme de Rio a eu lieu durant la construction de la ville en béton, Brasilia. [©Pixabay] En 1956, le président Juscelino Kubitsckek décide de concrétiser le projet d’une nouvelle capitale pour le Brésil. A l’époque, le but était de mieux répartir la population dans le pays, qui était essentiellement concentrée sur les côtes. Mais derrière cette idée se cache aussi l’envie de mettre fin à la concurrence entre les deux métropoles : Rio de Janeiro et Sao Paulo. Cette ambition est menée par deux disciples de Le Corbusier, les architectes Oscar Niemeyer et Lucio Costa. Selon Niemeyer, « le palais de Brasilia exprime les espoirs et la foi d’un pays jeune par des formes dynamiques et élancées ». Pour construire le Congrès national, Oscar Niemeyer va mélanger des lignes droites et des courbes à la géométrie logique. Le béton y est omniprésent. En seulement 1 000 j, les premières infrastructures sont inaugurées. Nous sommes en 1960 et Oscar Niemeyer est loin de penser que cette réalisation va le mener à son apogée. Cette construction va donner de l’imagination au réalisateur Philippe de Broca, qui, avec la collaboration de 3 autres scénaristes, crée une comédie d’aventure autour de Brasilia. En 1964, il sort son film intitulé L’Homme de Rio, avec notamment le talentueux Jean-Paul Belmondo dans le rôle principal. C’est l’histoire d’Adrien Dufourquet, un Français, qui profite d’une permission pour aller rendre visite à sa fiancée (Françoise Dorléac). Malheureusement, cette dernière se fait kidnapper, sous ses yeux. Il part donc à sa recherche. Ce périple l’emmène au Brésil, dans la “ville-chantier”, Brasilia. Là-bas, il mettra au jour un trafic de statuettes indiennes… Le plus haut : le gratte-ciel Burj Khalifa La tour Burj Khalifa est un gratte-ciel situé à Dubaï, devenue en mai 2008 la plus haute structure humaine jamais construite. [©Pexel]Lors du tournage du film Mission Impossible : Protocole Fantôme, l’acteur Tom Cruise a escaladé une dizaine d’étages de la tour Burj Khalifa. [©FreePik] Le quatrième opus de la saga Mission Impossible est sorti en 2011. Intitulé Protocole Fantôme, l’indestructible Ethan Hunt, incarné par Tom Cruise, doit récupérer des codes, afin d’empêcher une guerre nucléaire. Dirigé par Brad Bird, le film nous emmène, le temps d’une scène sensationnelle, à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Nous retrouvons l’acteur-star Tom Cruise en haut de la tour Burj Khalifa. A mains nues, mais solidement harnaché, il va escalader une dizaine d’étages, glisser, puis remonter en rappel. Tom Cruise effectue lui-même ses cascades, l’acteur faisant rarement appel à une doublure. Heureusement qu’il n’a pas le vertige…, car la Burj Khalifa est le gratte-ciel le plus haut du monde, culminant à 828 m. Construit entre 2004 et 2009, il a nécessité quelque 1,24 Md€ d’investissement et 300 000 m3 de béton pour sortir de terre. Ce béton a été pompé jusqu’à 605 m de hauteur, un record mondial. Une façade en verre et en acier recouvre le matériau. Comme quoi, Tom Cruise nous prouve une nouvelle fois que rien n’est impossible… pas même d’escalader le gratte-ciel le plus haut du monde en béton ! Le plus important : le siège des Nations Unies Le siège des Nations Unies, construit entre 1947 et 1952, est situé dans le quartier de Manhattan, à New York. [©DR] Comment rédiger un tel article sans évoquer le siège des Nations Unies ? Situé à New York, au bord de l’East River, le complexe accueille l’essentiel des institutions de l’Organisation des Nations Unies. De l’Assemblée générale au Conseil de sécurité en passant par le Secrétariat, le bâtiment constitue un des hauts lieux des Etats-Unis. Inauguré en 1951, il aura fallu quatre années et une dizaine d’architectes pour le construire. Dont le duo de “choc” Le Corbusier et Oscar Niemeyer. Le concept original de l’architecte brésilien était constitué de trois structures bien indépendantes. Incluant une quatrième plus basse derrière elles. Cette composition a nécessité de diviser les Conseils de la Salle de l’Assemblée. L’idée était de créer un grand espace public entre les deux zones et d’obtenir une construction ouverte. Mais le Suisse Le Corbusier n’était pas convaincu par cette ambition. Il proposa alors à Niemeyer de repositionner la salle de l’Assemblée au centre du site. Ce dernier accepta et les deux architectes proposèrent un plan commun, qui est le complexe actuellement en place. C’est grâce au film La Mort aux trousses (1959) d’Alfred Hitchcock que le monde va pouvoir découvrir cette œuvre magistrale. En effet, à l’époque le célèbre réalisateur n’avait pas eu l’autorisation de tourner à l’intérieur du bâtiment. Celui que l’on dénomme “le Maître du suspense” utilise alors une caméra dissimulée… De l’autre de côté de la rue, Alfred Hitchcock effectue un plan de l’entrée de son personnage principal, Roger Tornhill (Cary Grant), dans l’immeuble. Lors de cette scène, il est d’ailleurs possible d’apercevoir un individu se retourner sur l’acteur… Probablement l’avait-il reconnu ? L’édifice le plus reconnaissable abrite le Secrétariat. L’immeuble haut et étroit est devenu l’emblème des Nations Unies. Symbolisant en particulier la gloire de l’acier, du verre et de la transparence des futures relations internationales. Dans le film L’Interprète de Sidney Pollack, le spectateur peut être subjugué par l’intérieur du bâtiment. Le réalisateur ayant était le seul à avoir obtenu l’autorisation de tourner dans le vrai décor… Le béton se dissimule sous toutes les formes et est omniprésent. Alors plus que jamais, n’oubliez pas de scruter l’horizon, car le béton est caméléon…
Il y a 4 ans et 297 jours

ciguë : Boutique Veja

La marque française de baskets écologiques et responsables Veja a missionné le studio ciguë pour concevoir sur mesure sa première boutique parisienne. Installée dans le Marais à Paris, cet espace de 80 mètres carrés a été envisagé par les architectes comme une coque brute et minimaliste. Depuis quinze ans, Veja repense la chaîne de production des sneakers en imposant dans l'industrie de la mode sa vision avant-gardiste de la fabrication responsable. Du choix des matières premières à la suppression de toute publicité invasive, en passant par l’attention portée aux conditions de travail et le respect de l’environnement, l'ensemble des étapes nécessaires à la fabrication d’une paire de baskets Veja prouve qu’il est possible de produire autrement. Fidèle à ses valeurs, la marque a fait appel à ciguë, un studio d'architecture basé à Montreuil (93) connu pour sa démarche responsable et sa pratique transdisciplinaire. À l’image de la marque, la boutique imaginée par ciguë promeut un dépouillement éthique et une remarquable économie de moyens. Située à l’angle des rues du Poitou et Debelleyme, l’espace bénéficie d’une implantation de choix et affiche une esthétique minimaliste bienvenue. Inspirés par l’univers de Veja et le célèbre adage « less is more », les architectes ont fait le choix d’une déconstruction pertinente pour préserver une partie de l’existant et faire évoluer le lieu. Le parquet de l’ancien commerce et la façade dessinée par le designer Raphael Navot ont été conservés, mais certains éléments d’architecture superflus ont été retirés. La déconstruction de l'espace est complétée par une décoration conçue selon une démarche d’écoconception. Tous les présentoirs de la boutique ont été dessinés sur mesure et fabriqués à partir de plateaux durables composés notamment de plâtre et de papier recyclé compressé, tandis que l’œuvre lumineuse créée par l'artiste brésilien Kleber Matheus est alimentée par ENERCOOP, un fournisseur français d’électricité verte. Les architectes ont ainsi réussi le tour de force d’incarner l’approche écoresponsable et les valeurs défendues par Veja.Avec ce projet, ciguë confirme son excellente réputation en faisant la démonstration de son expertise avisée et de sa capacité à toujours expérimenter.Pour en savoir plus, visitez le site de ciguë. Photographies : © ciguë / VejaLa Rédaction
Il y a 5 ans et 68 jours

Il y a 60 ans, Brasilia devint la capitale du Brésil

Voici le récit de sa fondation, à partir des dépêches de l'AFP de l'époque.Ce projet pharaonique a émergé en moins de quatre ans, sur la savane rouge des hauts plateaux semi-désertiques dans le centre-ouest du pays, à un millier de kilomètres de Rio de Janeiro (capitale depuis 1763), explique l'AFP, avant le début de plusieurs jours de festivités. Un lac artificiel, Paranoa, de plus de 40 km carrés, a même été aménagé.Aux commandes de l'œuvre - classée en 1987 au patrimoine de l'humanité - l'urbaniste Lucio Costa, le paysagiste Roberto Burle Marx et l'architecte Oscar Niemeyer, récompensé en 1988 par le prix Pritzker, équivalent du Nobel pour l'architecture.Vaste circonférenceL'inauguration de la "capitale de l'espoir", suivant la formule popularisée par le ministre français de la Culture André Malraux, coïncide avec l'anniversaire de la mort du premier martyr de l'indépendance du Brésil, surnommé "Tiradentes" (arracheur de dents), qui appelait à établir la capitale au centre du pays.A l'approche de l'événement, 24 heures sur 24, "cent mille ouvriers ingénieurs et techniciens mettent la dernière main au plus grand chantier du monde"."Pour abriter les bâtisseurs de Brasilia, une ville de fortune est née" au "milieu de la savane", avec "cent cinquante mille habitants, soixante hôtels, quarante bars et sept banques", appelée à être rasée une fois Brasilia achevée.Le projet a été impulsé par le président brésilien Juscelino Kubitschek, pour qui "c'est une révolution géopolitique. Après avoir campé pendant presque deux cents ans au bord de l'eau, le Brésil va prendre possession de son territoire".Brasilia "a la forme d'une circonférence - tellement vaste que du sommet du gratte-ciel de 28 étages où seront logés les services administratifs relevant du Parlement, les limites n'en seront pas visibles", décrit l'AFP."A l'intérieur de cette circonférence", dont deux diamètres dessinent le signe de la croix, "les avenues (...) décrivent des cercles concentriques" ou "sont tracées suivant les rayons du cercle, mais ne débouchent jamais les unes sur les autres, des ponts et des tunnels ayant été aménagés à tous les croisements".Chefs-d'oeuvre d'architectureLe Parlement aux deux demi-sphères, le palais présidentiel du Planalto et la Cour suprême fédérale sont situés sur la Place des Trois Pouvoirs, "centre de la circonférence" et "cœur de la cité".Parmi les "plus beaux monuments", une cathédrale futuriste, avec une énorme gerbe liant les tiges de béton symbolisant l'amitié entre le Brésil et le Portugal, ou le palais d'Itamaraty (ministère des Affaires étrangères).Dans un premier temps, le transfert du pouvoir est surtout symbolique: "l'aménagement intérieur de nombreux édifices publics n'est pas achevé, les bureaux ne sont pas complètement installés, et surtout, le fonctionnement des ascenseurs est souvent précaire", explique l'AFP le 20 avril.Le réseau téléphonique intérieur n'est pas au point. Des difficultés de dernière minute surgissent dans les liaisons radio avec les autres villes.Difficile également de se déplacer dans une agglomération pratiquement dépourvue de transports publics, avec de longues distances.L'heure est néanmoins à la fête. Le 20 avril, "les Brésiliens qui, depuis 24 heures affluent dans la nouvelle capitale laissent libre cours à leur enthousiasme devant des chefs-d'œuvre de l'architecture". Pour bénir la cité, le cardinal Manuel Cerejeira, légat pontifical, apporte une croix au pied de laquelle fut dite en 1500 la première messe au Brésil.Le président reçoit les clés de la ville devant "une foule d'environ 3.000 personnes", composée d'ouvriers en blue jean, paysans de hauts plateaux au visage brûlé de soleil, touristes de Rio ou de Sao Paulo vêtus de blanc ainsi que de hauts fonctionnaires et parlementaires en costume sombre.Cérémonies religieuses, fêtes populaires kermesse, parade militaire, défilé des ouvriers ayant participé à la construction, rythment l'événement pendant plusieurs jours.Le 21, les pouvoirs sont installés à Brasilia."Les façades des édifices publics" et des immeubles d'habitation "sont toutes en baies vitrées. Ainsi, le peuple pourra +contrôler+ constamment le travail des serviteurs de l'État", explique l'AFP le 23 avril.Quatre années après l'inauguration de sa nouvelle capitale, qui a plombé ses finances pour plusieurs années, le Brésil connaît un coup d'État,instaurant une dictature militaire jusqu'en 1985.
Il y a 5 ans et 155 jours

Trophée Béton Ecoles : Les résultats

Revalorisation du quartier des Chiffonniers au Caire. [©Alexandra Kienlen/Tom Hirtzlin] Pour cette nouvelle édition, le Trophée Béton Ecoles a récompensé quatre lauréats. Organisé par Bétocib et le Cimbéton, le concours permet de mettre en avant les jeunes talents des écoles d’architecture françaises. Cette année, une nouvelle catégorie “Studio” a invité les étudiants en 1er et 2e cycle à réinterpréter une œuvre architecturale majeure en béton. Le choix du moyen d’expression était libre pour les candidats. Près de 140 postulants se sont inscrits de manière individuelle ou en groupe (mixant architectes et ingénieurs). Sur ce grand nombre de dossiers, 11 ont été sélectionnés pour défendre leur projet devant un jury de professionnels. Ce dernier était présidé par Jean-François Briand, architecte et directeur de l’école d’architecture de Strasbourg. A la maison de l’architecture Ile-de-France, les membres du jury ont pu départager les candidats et ainsi désigner 3 lauréats dans la catégorie “Classique” et 1 dans la “Studio”. Les prix ont été remis le 9 janvier dernier. L’occasion aussi de lancer la 9e édition du Trophée Béton Ecoles. La version “Pro” sera, quant à elle, de retour en octobre 2020. Les gagnants sont : – 1er prix : Alexandra Kienlen & Tom HirtzlinRevalorisation du quartier des Chiffonniers – Le Caire (Egypte)Ensa Strasbourg – Sous la direction de Dominique Coulon [©Alexandra Kienlen/Tom Hirtzlin][©Alexandra Kienlen/Tom Hirtzlin][©Alexandra Kienlen/Tom Hirtzlin] Les deux lauréats ont imaginé au Caire, en Egypte, un dispositif de télécabines. Il répond à la question de la mobilité urbaine, tout en étant écologique, peu coûteux et rapide d’installation. Pour le concours, ils ont transposé leurs travaux dans le secteur de Mokattam, connu pour être habité par les chiffonniers et éboueurs de la ville. Installé dans une ancienne carrière de pierre, le projet peut utiliser les matières premières sur place. La structure peut se remplir de briques en béton de mâchefer. Un système de poteaux poutres en béton préfabriqué est utilisé, afin de laisser une grande flexibilité et d’appréhender les futures constructions. – 2e prix : Ophélie DozatLe Mur (de soutènement) comme paradigme du territoireEnsa Versailles – Sous la direction de Cédric Libert et Philippe Potié [©Ophélie Dozat] [©Ophélie Dozat] [©Ophélie Dozat] A travers son projet : “Le Mur comme paradigme du territoire”, Ophélie Dozat se questionne sur la construction du territoire à partir d’un mur de soutènement. Pour ses travaux, la jeune architecte s’est intéressée au massif des monts du Cantal, en Auvergne. Une zone modelée par des phénomènes d’érosion et des coulées de laves il y a 13 M d’années. Ici, les murs de soutènement et à contreforts protègent ou constituent une porte. Dans tous les cas, ils trouvent leur place dans l’équilibre du lieu. – 3e prix : Paul de CathelineauTemple urbain : se déconnecter de la frénésie de Tokyo (Japon)Ensa Normandie – Sous la direction de Laurent Salomon [©Paul de Cathelineau] [©Paul de Cathelineau] [©Paul de Cathelineau] [©Paul de Cathelineau] Paul de Cathelineau a imaginé un temple urbain au cœur du quartier de Shinjuku, à Tokyo. Ici, près de 1,3 Md de personnes transitent tous les ans. Dans ce lieu en perpétuel mouvement, le jeune architecte a donc voulu créer un espace de pause. Le programme de Paul s’organise autour d’espaces publics suspendus, proposant différentes expériences spatiales et nouveaux points de vue sur le paysage urbain de Tokyo. Le béton prend sa place dans la structure principale et accueille le bois en structure secondaire éphémère. – 1er prix catégorie Studio : Frédéric Livar Chapelle Saint-Pierre / Paulo Mendes Da RochaEnsa Lyon – Sous la direction de Laurent Mayoud [©Frédéric Livar] [©Frédéric Livar] [©Frédéric Livar] [©Frédéric Livar] Dans cette toute nouvelle catégorie, Frédéric Livar s’est inspiré de l’œuvre de l’architecte brésilien Paulo Mendes da Rocha. Et de son approche brutaliste de la construction, avec une utilisation du béton brut de décoffrage. Pour cela, l’étudiant a réalisé une maquette en béton au 1:200 de la chapelle Saint-Pierre. Construit en 1989 à Sao Paulo, cet ouvrage a entièrement été réalisé en béton. Il comporte quatre éléments structurels significatifs : le pilier cylindrique central, le toit, la dalle intermédiaire accueillant la nef et l’autel, et enfin, le balcon pour le chœur.
Il y a 5 ans et 251 jours

Dossier : Cinq édifices brutalistes à découvrir en Île-de-France

La Tour Eiffel, le Château de Versailles ou encore la Basilique de Saint-Denis, la liste des ouvrages architecturaux iconiques d'Île-de-France est longue comme le bras. Mais la région parisienne ne compte heureusement pas que des ouvrages issus des siècles précédents et l'architecture brutaliste figure en bonne place dans notre patrimoine. Alors pour une visite d'un autre genre, la rédaction de Muuuz vous propose un petit tour des édifices iconiques du mouvement ! Le Centre national de la danse – Jacques Kalisz / Antoinette Robain et Claire GuieysseLongeant le canal de l'Ourcq, le CND de Pantin (93) est peut être l'un des ouvrages brutalistes les plus connus de la banlieue parisienne. Conçu en 1965 par l'architecte Jacques Kalisz, le bâtiment abritait en premier lieu la cité administrative de la ville. Tombé en désuétude 20 ans plus tard, c'est le duo Antoinette Robain et Claire Guieysse qui offre au bâtiment sa seconde vie au début des années 2000. Sous la houlette du duo, l'ensemble accueille un centre de danse et remet au goût du jour l'esthétique brutaliste. Un pari gagnant puisque la construction remportera la précieuse Equerre d'Argent de 2004.. Siège du Parti communiste français – Oscar NiemeyerImaginé par l'architecte brésilien Oscar Niemeyer, le nouveau Siège du Parti communiste français (19ème arrondissement) est installé depuis 1971 sur la symbolique Place du Colonel-Fabien qui rend hommage au militant communiste éponyme. S'apparentant au ventre arrondi d'une femme enceinte de l'extérieur, la coupole blanche abrite la célèbre salle du Conseil national dont le plafond se dote d'une multitude de lames métalliques aux grandes propriétés acoustiques. Le bâtiment en béton brut se pare également d'un décor de créateurs, des fauteuils dessinés par l'architecte aux poignées de porte signées Jean Prouvé, en passant par une tapisserie de Fernand Léger. Un intérieur fascinant qui séduit depuis plusieurs années les grandes maisons de la mode – de Prada à Jean-Paul Gaultier – pour présenter leur collection.. Les Choux – Gérard GrandvalSouvent moqués les Cristoliens, les Choux de Créteil (94) conçus en 1974 par l'architecte français Gérard Grandval sont aussi surnommés « Dahlias », « Maisons-Fleurs» ou encore « Epis de Maïs ». Et pour cause, l'étonnante volumétrie organique des balcons extérieurs. Dépourvues de la végétation initialement prévue, ces dix tours rondes de quinze étages s'apparentent en effet à un champ de choux-fleurs. Un clin d'œil à l'histoire du site sur lequel était installée une usine de production de choucroute. Ce grand ensemble de logements sociaux et étudiants témoigne aujourd'hui de l'urbanisme créatif du Nouveau Créteil et représente l'icône architecturale de la ville.. Les étoiles de Renaudie – Jean RenaudieMissionné par la ville d'Ivry dans les années 1970 pour la création de logements sociaux, l'architecte Jean Renaudie s'éloigne, à travers cet ensemble habitable, du traditionnel pavé définissant les grands ensembles. Plus poétique, c'est la forme de l'étoile qui est ici déclinée et qui confère à ce quartier son identité si particulière. Comme tout droit sortie d'un futur post-apocalyptique, la construction allie silhouette unique, béton brut et végétation aléatoire, reprenant ses droits sur le monde architecturé. Et puisque l'on n'est jamais mieux servi que par soit même, le maître d'œuvre passa lui-même la fin de sa vie dans son œuvre, la tête dans les étoiles.. Maison du Brésil – Le CorbusierImpossible de parler d'architecture brutaliste sans citer Le Corbusier ! Pionnier du mouvement, l'architecte est à l'origine d'un bon nombre d'ouvrages brutalistes de la région parisienne. Moins célébrée que la Villa Savoye, la Maison du Brésil, réalisée en 1957 en collaboration Lucio Costa, est l'une des 23 maisons nationales de la Cité internationale universitaire de Paris (14ème arrondissement). Entièrement restaurée en 2000, l'ensemble célèbre la culture brésilienne au sein de ses espaces d'exposition, son théâtre, sa bibliothèque frano-lusophone et sa vidéothèque. Qui a dit que l'architecture brutaliste n'était pas chaleureuse ?. Photographies : 1) Espace Niemeyer – Siège du Parti communiste français / Jérémie Léon2) CND / PATRICK HERTZOG/AFP3) Espace Niemeyer – Siège du Parti communiste français / Guilhem Vellut / CC-BY4) Les Choux de Créteil, DR5) Les étoiles de Rénaudie / Alexandre Faraci6) Maison du Brésil / Samuel Ludwig
Il y a 5 ans et 251 jours

Cette maison d’architecte brésilienne est en terre crue et bambou

Conçue par CRU! Architectes, cette maison d’hôtes en terre crue et bambou située au Brésil dans un paysage naturel et luxuriant a été bâtie avec une attention particulière aux détails et à l’expression des matériaux et de la structure. [De l’architecte] Les exigences minimales du client ont abouti à un aménagement compact comprenant une seule […]
Il y a 5 ans et 279 jours

Journées Européennes du Patrimoine 2019 : 5 sites à voir à Paris

Chaque année, les Journées Européennes du Patrimoine font découvrir au grand public la richesse du patrimoine architectural et artistique français. Un rendez-vous incontournable qui se tiendra, pour la 36ème édition, les 21 et 22 septembre prochains. Axée cette année sur la thématique « Arts et Divertissements », l'événement propose un florilège de visites et d'animations. Aperçu de notre sélection pour ce week-end culturel ! L'Espace Niemeyer (19ème arrondissement)En 1965, le Parti communiste français confie la réalisation de son nouveau siège à l'architecte brésilien Oscar Niemeyer. Erigé entre 1969 et 1980, le bâtiment en béton, verre et acier, est emblématique du courant moderniste de l'époque. Le temps des JEP 2019, l'Espace Niemeyer propose une exposition de jeunes artistes contemporains, un récital de piano dans la célèbre coupole, des visites guidées et un accès au toit de l'édifice. Tout un programme ! . La Piscine Molitor (16ème arrondissement)Suite à sa rénovation entre 2011 et 2014, la piscine Molitor abrite aujourd'hui un hôtel luxueux imaginé par l'architecte Jean-Philippe Nuel, un restaurant, un spa et des bassins désormais iconiques. Ce dimanche, la piscine sera ouverte au grand public et les 78 cabines du bassin d'hiver décorées par des artistes seront également accessibles. Pour compléter ce programme alléchant, des ateliers de lettrage et de graffiti seront animés par le street artiste PEST de 14h00 à 19h00. . La Fondation Jérôme Seydoux-Pathé (13ème arrondissement)Derrière la magnifique façade sculptée par Auguste Rodin au XIXe siècle se cache un édifice contemporain signé Renzo Piano. Ce bâtiment de bois et d'acier accueille la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé et comprend une salle de projection, des espaces d'exposition, des salles dédiées à la conservation des collections et un centre de recherche. Au programme, des visites libres de l'édifice et des séances de ciné-concert. . La maison-atelier de Jean Lurçat (14ème arrondissement)La maison-atelier de l'artiste français Jean Lurçat est l'un des chefs-d'œuvre parisiens de l'architecture moderne. Construite par son frère André Lurçat, elle est la première d'une longue série réalisée dans les années 1920. Les fenêtres allongées, les façades immaculées, la sobriété sont caractéristiques du style épuré défendu par l'architecte. Dans le cadre des JEP, des visites sont ouvertes à tous sur réservation. . Les ateliers des usines Panhard et Levassor (13ème arrondissement)En 2013, l'agence d'architecture AREP termine la reconversion des anciens ateliers des usines automobiles Panhard et Levassor en bureaux et équipements publics à vocation sociale. L'extension et la réhabilitation du bâtiment permet de dynamiser la vie du quartier. Le lieu sera ouvert pour la première fois à la visite ce week-end. Photographies : DR Pour en savoir plus, visitez le site des Journées Européennes du Patrimoine
Il y a 5 ans et 358 jours

Événement : Un été au Havre 2019

Direction le Havre (76) afin de ne rien rater du programme « archi » culturel de la troisième édition d'Un été au Havre, manifestation où s'exposent une vingtaine d'ouvres pour une chasse aux œuvres entre mer et terre qui ne manque pas de sel. (Re)découvrir le Havre dans l'œil des architectes, telle est la promesse faite par le festival Un été au Havre qui inaugure ici sa troisième édition. Cet événement estival, lancé en 2017 dernier à l'occasion des 500 ans de la ville portuaire, invite dix artistes à compléter la collection d'œuvres installées dans l'espace urbain lors de sa première édition. Parmi ces dernières, on retrouve les deux arches de conteneurs hautes en couleurs érigées par Vincent Gaviner. Mais aussi UP#3, la création de béton du duo Lang/Baumann trônant sur la plage, les pieds dans le sable. Les mots d'ordre de cette année ? Humour et créativité. Jean Blaise — directeur artistique de ce rendez-vous annuel — a laissé libre cours à l'imagination de ses nouvelles recrues avec comme but de réveiller le cœur de cette cité balnéaire. Et pour cause, le Havre, l'architecture et le design, c'est une histoire qui dure depuis près de 70 ans. Celle que l'on appelle aussi « la porte océane » a entièrement été redessinée à l'aube des années 1950 par l'architecte Auguste Perret, suite aux bombardements de la Seconde Guerre Mondiale. « Le Havre est une ville d'architectes qu'on aime faire découvrir avec le respect dû aux grands créateurs. Il n'empêche qu'on ne peut s'empêcher de la provoquer pour la faire sortir de son immobilité. » Jean Blaise, directeur artistique d'Un été au Havre. Ainsi vient donc s'ajouter près des docks la ville de carton éphémère Cité oublié, conçue par le français Olivier Grossetête, tandis que la Narrow House du sculpteur Erwin Wurm s'installe avenue Foch. Une mai-son aux dimensions étroites d'1 mètre 30 de large sur 18 mètres de long qui pique la curiosité des pas-sants. Non loin de là, une installation sonore vient ponctuer le parcours de cette exposition à ciel ouvert. L'écossaise Susan Philipsz invite les riverains à se laisser bercer par l'appel du large au sein de l'église Saint-Joseph. Et dans les Jardins Suspendus, la nature reprend ses droits avec l'œuvre organique du brésilien Henrique Oliveira, Sisyphus Casemate, qui vient envahir l'une de ses galeries sous la forme d'une racine géante. Une kyrielle de manifestations artistiques plus originales les unes que les autres à découvrir jusqu'au 22 septembre. Pour en savoir plus, visitez le site de UN ÉTÉ AU HAVRE  Photographies : Philippe Breard / Ville du Havre ; Colombe Clier  
Il y a 6 ans et 336 jours

De Brasilia à Tripoli, la signature d'Oscar Niemeyer défie le temps

  Le premier projet d’Oscar Niemeyer en dehors du Brésil se trouve dans la deuxième plus grande ville libanaise, à Tripoli qui, à l’instar de la roche, sédimente les architectures des diverses époques. L’architecte brésilien connu par la construction de Brasilia a laissé au Liban un héritage architectural moderne qui, malgré son état actuel, continue à attirer bien des convoitises.
Il y a 6 ans et 355 jours

Oscar Niemeyer, l'architecte moderne du Brésil

Oscar Niemeyer est un architecte est designer brésilien né en décembre 1907 à Rio de Janeiro. Il décède 104 ans… Cet article Oscar Niemeyer, l’architecte moderne du Brésil est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 7 ans et 333 jours

La Grande-Motte : Terre d'architecture

La Grande-Motte, chichi, chouchou, beignets ? Certes, mais pas que ! Depuis 2010, suite à l'obtention du label Patrimoine du XXe siècle, la ville située à quelques encablures de Montpellier, longtemps sujet de doux quolibets tels que " Sarcelle-sur-mer " ou " La Grande-Moche ", renaît de ses cendres. Une terre d'architecture à redécouvrir dès que possible. En 1963, en pleine Trente Glorieuses, le Général de Gaulle lance une idée folle : faire émerger des inhospitaliers marais de Camargue, sur 180 kilomètres de côte, six villes nouvelles " dont une ne verra pas le jour ", séparées par des zones naturelles.C'est alors la période de l'émergence d'une société de loisirs, de l'introduction des congés payés et, plus globalement, de la hausse du pouvoir d'achat. Ce projet balnéaire et plaisancier d'ampleur ambitionne d'éviter le départ massif des touristes français sur la Côte d'Azur ou à l'étranger, notamment sur la Costa Brava espagnole. Aux commandes, un haut fonctionnaire, Pierre Racine, qui donne son nom à la Mission éponyme, épaulé par une équipe d'architectes désignés par le ministre de la Construction de l'époque, Pierre Sudreau, sans appel d'offre préalable. Georges Candilis réalisera Port Leucate et Port Barcarès ; Jean Lecouteur Le Cap d'Agde ; Raymond Gleize et Edouard Hartané Gruissan ; et Jean Balladur, celle qui a été la station pilote du programme : La Grande-Motte, dont le nom provient de la dune qui occupait au préalable la zone. " Jean Balladur n'a pas été privilégié car le site était pourri ", juge Richard Felices, dit Ricardo, ancien directeur du Palais des congrès et " mémoire vive " de cette ville qu'il connaît depuis sa création. Jean Balladur " qui n'est pas le cousin d'Edouard, contrairement à la croyance populaire ", appelle alors en renfort sept urbanistes, choisis par copinage. Mais avant d'esquisser les plans de cette création ex nihilo, il part vagabonder, voir du pays. Il s'agira de son voyage initiatique. Il découvre alors le Mexique et ses pyramides, Teotihuacán notamment ; et le Brésil, avec la ville " également nouvelle " de Brasilia, créée de toute pièce par Oscar Niemeyer. On retrouve par exemple ici une Place des trois pouvoirs, clin d'"il évidant à la surface éponyme de la capitale brésilienne. La physionomie de La Grande-Motte doit aujourd'hui beaucoup à ces pérégrinations, et plus globalement aux idées humanistes et au rejet du Modernisme de son architecte, ancienne élève de Jean-Paul Sartre. " L'architecture contemporaine s'est contentée jusque-là de réaliser " et ça, je ne veux pas le dessiner ", des parallélépipèdes rectangles avec une modénature très sèche et très froide d'horizontales et de verticales ", livrait Jean Balladur. Quand Ricardo l'interroge à la fin de sa vie sur sa vision de Le Corbusier, il livre " Le Corbusier était un architecte du dedans, moi un architecte du dehors ! " C'est ainsi que, contrairement aux projets réalisés par le maître du modernisme, Jean Balladur ne s'est pas occupé de l'aménagement intérieur des logements " des T2 pour la plupart ", et n'a réalisé aucun mobilier, et a eu à c"ur d'imaginer un lieu de vie à échelle humaine, grâce à une étude attentives des dimensions de quais de port " créé ici pour 1 000 bateaux -, et des places de villages ou cités estivales. S'il est aujourd'hui l'ambassadeur officiel de cette frange du front de mer méditerranéen, une soixantaine d'architectes de sa connaissance y a en réalité participé. En effet, le cahier des charges stipulait qu'il ne pouvait réaliser plus de 30 % des bâtiments et devait déléguer le pourcentage restant. Il restera en-dessous de ce quota et se contentera de concevoir les immeubles proches du port. Pour choisir les confrères participants : encore une fois, pas d'appel d'offre nécessaire ! Finalement, le contrat lien Jean Balladur à La Grande-Motte ne prendra fin qu'en 1992 ! Un chantier monumental s'engage alors en 1964. Première étape : assécher durant deux ans les marécages infestés de moustiques, creuser le port dont les digues sont achevées en 1966, et dessiner le plan d'urbanisme qui régira cette aire de 1 200 hectares vierge de tout bâti. S'en suit la construction des immeubles, au rythme titanesque de 200 logements édifiés par semaine " pour un objectif total de 110 000 lits. Quatre ans après le coup de pelle fondateur, les premiers vacanciers arrivent, en août 1968, et les habitants aménagent dans les pyramides inspirées de l'architecture maya, dont 80 % ont vue sur mer. Un master plan de génie donc, où les voitures sont par ailleurs reléguées à l'entrée de la ville couverte sur 70 % de sa surface par des plantes. On peut ainsi largement imaginer qu'à sa livraison, le lieu n'avait pas grand-chose à voir avec la ville d'aujourd'hui baignée dans une végétation luxuriante. " Le Languedoc-Rousillon est une zone rigoureusement horizontale, avec la mer à son extrémité. Il m'a semblé (...) que un profil pyramidal, parce qu'il assure un mouvement continu du sol à l'immeuble, recréait un relief artificiel, qui s'associe beaucoup mieux à un site d'un paysage horizontal que par exemple une tour verticale qui a un côté agressif et qui est une rupture avec l'horizontale du sol. " Jean Balladur, architecte de La Grande-Motte Pour composer la nouvelle skyline de la cité côtière, l'architecte imagine quatre quartiers qui seront construits sur 20 ans, avec une modénature spécifique pour chacun : le Levant au centre-ville, dit " quartier masculin ", symbole de virilité ; le Couchant dit " quartier féminin ", tout en rondeur, disposé face à l'océan ; le Ponant, sanctuaire écologique orienté sur l'étang du même nom ; et le Point zéro, zone première de construction regroupant lieux de vie sociale, économique et institutionnelle. La massivité du béton, utilisé pour la construction des bâtiments, à l'image de Brasilia, est rompue par les modénatures et formes variées données à chaque volume " conques de Vénus, bonnets d'évêques, arabesques, quetzals, nez, etc. ", permis par le matériau peu onéreux se pliant à toutes les excentricités plastiques grâce à la réalisation de moules pouvant être réutilisés. À la période " Grande-Moche ", qui s'est étalée des années 1980 à 2005, où la ville symbolisait le tourisme de masse bas de gamme, a donc succédé une période de reconquête : la " Grande-Mode " grâce à l'investissement d'édiles locaux qui se sont mobilisés pour son classement au Patrimoine du XXe siècle, obtenu en 2010 par un jury de spécialistes qui a finalement classé la totalité de la ville, pas seulement un bâtiment, comme à son habitude. Une revanche sur l'histoire pour celle qui mérite de reprendre la place qui lui est due dans l'histoire de l'architecture contemporaine. Pour en savoir plus, visitez le site de La Grande-Motte Photographies :01) © Nicolas Millet - Les dunes, les belles plages, sculpture, oiseau, architecture, Jean Balladur02) © Nicolas Millet - Architecture, port, pyramides, graphisme, mer, grande pyramide03) © Laurent Vilarem - Résidence Le Parador et ses jardins04) © Olivier Maynard - Détail de la façade de la résidence Le Babylone05) © e-com photos - C Baudot - Vue aérienne du quartier du couchant06) © Regis Mortier photography - Vue aérienne du centre-ville07) © Regis Mortier photography - Vue aérienne de pyramides du centre-ville08) © Nicolas Millet - vue aérienne, grande pyramide, architecture, verdure, végétation, pyramide09) © OT LGM-Nicolas Millet - Fidji, architecture, pyramide10) © Olivier Maynard - Jardins de la Grande Pyramide11) © Nicolas Millet - Plage, architecture, couchant, dune, conques, touriste, sport, animation, volley12) © Henri Comte - Promeneurs et cyclistes sur la Promenade des Dunes dans le quartier du Couchant13) © Nicolas Millet - conques, paradis du soleil, architecture, végétation, graphisme, Jean Balladur, quartier du Couchant14) © Nicolas Millet - verdure, sculpture, végétation, vélo, circulation douce, durable, architecture15) © OT LGM-Karen Kruit - Reflets du soleil couchant dans les vitres de la résidence Provence16) © OT LGM-Nicolas Millet - architecture, vert, verdure, babylone graphisme, pyramide17) © Regis Mortier photography - Façade de la résidence Le Poséidon18) © Nicolas Millet - cheminée, les dunes, les belles plages, sculpture, oiseau, architecture, Jean Balladur
Il y a 8 ans et 19 jours

BLOCO Arquitetos : Authoral Restaurant

Réalisé par l'agence BLOCO Arquitetos, ce restaurant brésilien à la devanture métallique et végétale est une réécriture de l'architecture typique des boutiques du quartier sud de Brasilia. Dans le quartier résidentiel d'Asa Sul, les boutiques imaginées par l'architecte et urbaniste Lucio Costa, co-concepteur de cette ville nouvelle dans les années 1960, sont constituées d'un bâtiment de deux niveaux dont le rez-de-chaussée est traversant, reliant ainsi résidences et rue commerçante. Les architectes de BLOCO ont décidé de mettre en avant ce modèle tombé peu à peu en désuétude dans un restaurant de 260 mètres carrés. Le lieu de restauration est donc organisé autour d'une pièce principale tout en longueur reliant les deux entrées, et d'une seconde positionnée à l'étage, qui possède un toit rétractable apportant ventilation et une vue sur le ciel sud-américain. Les maîtres d'"uvre ont par ailleurs apporté une touche urbaine au lieu, notamment grâce à des décorations murales en graffiti et à l'utilisation de matériaux de revêtement industriels comme des grilles métalliques où la végétation peut grimper, apportant ombre et fraîcheur au lieu. De même, le sol et le plafond sont en béton brut et les murs en brique accueillant des fresques ou des portraits réalisés par des artistes de rue, renouvelant ainsi le décor à fil des collaborations. Ce lieu de haute gastronomie qui unit menus raffinés et design industriel permet à ses clients de déguster des plats brésiliens typiques sous un ciel bleu azur. Photographies : Haruo Mikami Pour en savoir plus, visitez le site de BLOCO Arquitetos     
Il y a 8 ans et 28 jours

Festival : Un été au Havre

Le temps de la saison estivale, Le Havre organise son festival d'art réparti dans toute la cité portuaire. Quatre mois de festivités, au service d'une ancienne ville martyre qui célèbre cette année les 500 ans de sa fondation et, plus largement, sa renaissance depuis les destructions connues durant la seconde Guerre Mondiale. Outre la nomination de son maire à la tête du Gouvernement, vous risquez de continuer à entendre parler du Havre. 2017 est et sera donc l'année de la ville aux mille cheminées, dont l'histoire commence à La Renaissance avant de connaître les affres de la seconde Guerre Mondiale et le triste sort réservé aux villes militaires françaises. Le Havre, LH pour les intimes, s'en retrouve largement bombardée et amputée d'une grande partie de son territoire. Pas moins de 133 hectares partent en poussière. C'était sans compter sur l'intervention d'Auguste Perret de 1945 à 1965 qui en fait un terrain d'expérimentions constructif et urbain. L'architecte façonne alors une grande partie du Havre d'aujourd'hui, avec son plan orthonormé, ses barres et ses tours d'échelle réduite en béton armé. Longtemps mal-aimée pour ses édifices grisâtres, la cité portuaire est finalement classée en 2005 au Patrimoine mondiale de l'Unesco, permettant au Havre de prendre enfin sa revanche sur l'Histoire. Le festival " Un été au Havre ", sous la houlette de Jean Blaise "plus connu pour la réalisation du Voyage à Nantes, offre ainsi l'opportunité d'arpenter la ville au travers de quatre parcours jalonnés d'"uvres artistiques et architecturales, dont le point de ralliement est le Volcan, réalisé par le Brésilien Oscar Niemeyer en 1982. Une opportunité unique de voir la porte Océance sous un jour nouveau, à travers une multitude d'interventions, comme Altoviseur de l'artiste Julien Berthier, un rétroviseur cabossé géant de 7,5 mètres par 2,3 positionné au-dessus de la gare. Ce miroir déformé permet d'offrir un point de vue nouveau sur la ville " car souvent, voir la skyline est vue comme un privilège de gens aisés ", livre son auteur. Le visiteur découvre ainsi un panorama inédit sur les toits et le grand large. Éric Baudet, directeur de la communication de l'Office du tourisme et grand connaisseur de sa ville, ajoute qu'en 1944, après les bombardements, depuis ce même point de vue on voyait la plage - aujourd'hui insoupçonnable !Ce même front de mer est par ailleurs l'endroit choisi par les Suisses Sabina Lang et Daniel Baumann pour installer UP#3, une arche blanche en bois monumentale qui devait originellement être positionnée sur le toit d'un bâtiment Perret, finalement jugé trop petit par le duo. Face à l'océan, le MuMa, musée d'art moderne coiffé d'un paralume en aluminium de Jean Prouvé, présente une rétrospective consacrée aux photographies retouchées à la main du couple Pierre et Gilles, dont l'un est natif de la région. Plus loin, entre intervention artistique et urbaine, le gigantisme de l'"uvre de Vincent Ganivet, croisement de deux arches monumentales de 36 containers colorés, Love Love, rend un hommage évident à l'histoire portuaire et industrielle du Havre. Le festival est également l'occasion de réinventer le patrimoine bâti de LH, avec une installation aérienne Accumulation of power de Chiharu Shiota, composée de fils rouges tendus entre des arceaux, disposées sous le cloché de l'église Saint-Joseph réalisée par Auguste Perret. Plus au nord de la ville, la friche du Fort de Tourneville, lieu d'exposition, de concerts et de flânerie ouvert 7/7 jours, est réinvestie par les architectes Bettinger-Desplanques et les collectifs le Bruit du Frigo et ETC, qui y ont créé une halle multi-usage, un jardin et une bergerie. " C'est au bout du monde sous la falaise / Là où la Seine fait l'amour à la mer / Viens... vas-y voir / Au Havre, en Normandie / Elle fut ville martyre mais c'est fini / Ooh... même le béton est beau. "  Catherine Ringer, chanteuse. L'événement qui fait rimer architecture, urbanisme, industrie et art, prendra fin le 8 octobre, date anniversaire de la fondation de la ville par François 1er en 1517. Enfin, finissons sur ces quelques lignes de la chanson de la chanteuse Catherine Ringer, ex Rita Mitsouko, spécialement composée à cette occasion : " Quand tu y arrives tu as un peu peur / Puis quand tu en pars tu pleures ". Photographies :01) Karen Martens, Couleurs sur la plage © Ville du Havre / Breard Philippe02 et 03) Vincent Ganivet, Catène de containers © Ville du Havre / Erik Levilly04) Chiharu Shiota, Accumulation of power © Ville du Havre05) Lang & Baumann, UP#3 © Ville du Havre06) Julien Berthier, Love Love © Ville du Havre / Erik Levilly07) Baptiste Debombourg, Jardins fantômes © Ville du Havre / Erik Levilly Pour en savoir plus, visitez le site de Un été au Havre
Il y a 8 ans et 68 jours

Jaime Lerner, pionnier de la ville durable, à l'honneur à Nantes

Le travail de cet architecte brésilien et maire de Curitiba, la 8e ville du pays, durant trois mandats, sera présenté pour la première fois en France, vendredi 21 avril, dans le cadre d'une soirée consacrée à l'architecture et la politique.
Il y a 8 ans et 139 jours

L'architecte Paulo Mendes da Rocha une nouvelle fois primé

LAUREAT. L'Institut Royal des Architectes Britanniques (RIBA) a remis la médaille d'or de son prix international à l'architecte brésilien Paulo Mendes da Rocha, déjà primé de nombreux prix d'architecture prestigieux.
Il y a 8 ans et 265 jours

Émilie Bonaventure : Belle Maison

Belle Maison est le résultat d'une nouvelle collaboration entre Émilie Bonaventure, le chef Franck Baranger et son associé Édouard Bobin. Émilie Bonaventure met en scène le lieu avec une décoration actuelle aux accents marins, reflets évocateurs du thème culinaire du restaurant. Sur deux niveaux, les 120 m² du lieu offrent à 65 couverts une cuisine dédiée aux produits de la mer. Inspirée par la thématique, Émilie Bonaventure a imaginé une décoration évocatrice sans tomber dans le cliché du trop figuratif. Avec un panel de couleurs choisies elle offre aux restaurateurs un lieu qui semble se marier avec leurs attentes. Au premier niveau, le rez-de-chaussée, se trouve un bar en bois brut et un service à la place sans réservation. Cet espace est dédié au partage et à la convivialité. L'expérience se poursuit au premier étage, baigné d'une lumière zénithale, pour passer un moment comme à la maison. L'ambiance chaleureuse est le résultat d'un travail mettant en avant le savoir-faire des artisans, auquel Émilie Bonaventure semble prêter une grande attention. Le restaurant marie des matériaux bruts à un mobilier, des luminaires choisis ou chinés par la décoratrice. Pièce maitresse du lieu, les murs du rez-de-chaussée se parent de carreaux aux motifs géométriques bleus. Ils sont inspirés des céramiques de l'hôtel Parco dei Principi à Sorrento et par des motifs imaginés par l'architecte brésilien Oscar Niemeyer. Photographies : Nicolas Matheus Pour en savoir plus, visitez le site d'Émilie Bonaventure    
Il y a 8 ans et 286 jours

Paulo Mendes da Rocha, lauréat du Praemium Imperiale 2016

L'architecte brésilien succède à son compatriote et confrère Oscar Niemeyer (1907-2012), lauréat en 2004 du prix de la Japan Art Association.
Il y a 8 ans et 286 jours

Paulo Mendes da Rocha consacré

L'architecte brésilien Paulo Mendes da Rocha a été une nouvelle fois récompensé pour l'ensemble de sa carrière en étant désigné lauréat du Preamium Imperiale édition 2016. Déjà récipiendaire du Pritzker Price en 2006, et du lion d'or à Venise cette année, l'architecte de 88 ans collectionne les distinctions. Né en 1928, Paulo Medes de la Rocha débute sa carrière dans les années 1950. Il est alors marqué par le style brutaliste et épuré de l'école Pauliste, mouvement...
Il y a 8 ans et 343 jours

Pampulha de l'architecte Niemeyer inscrite au Patrimoine mondial

L'Unesco a inscrit  le complexe de Pampulha, conçu le célèbre architecte Oscar Niemeyer dans la ville brésilienne de Belo Horizonte, au Patrimoine mondial.
Il y a 9 ans et 51 jours

Paulo Mendes da Rocha, Lion d'or à Venise

L'architecte brésilien sera récompensé pour l'ensemble de sa carrière à l'occasion de la 15e Biennale internationale d'architecture qui ouvrira le 28 mai prochain.
Il y a 10 ans et 71 jours

L'ancien siège de L'Humanité, signé Niemeyer, va devenir la sous-préfecture de Saint-Denis

Le siège historique du quotidien L'Humanité à Saint-Denis, oeuvre de béton de l'architecte brésilien Oscar Niemeyer, racheté par l'Etat, va devenir une sous-préfecture. La première pierre de ce chantier a été posée le 16 avril.
Il y a 10 ans et 71 jours

L'ancien siège de l'Humanité transformé en sous-préfecture de police

Œuvre de l'architecte brésilien, Oscar Niemeyer, le siège historique du quotidien L'Humanité à Saint-Denis (Seine-Saint Denis) vient de démarrer des travaux de rénovation afin d'accueillir une sous-préfecture. Fin du chantier prévue en 2019.
Il y a 10 ans et 170 jours

Le Havre retrouve son Volcan

La mythique Maison de la Culture du Havre, construite par l'architecte brésilien Oscar Niemeyer a rouvert ses portes au public mercredi soir après une longue rénovation.
Il y a 10 ans et 172 jours

Réhabilitation du Volcan de l\'architecte Oscar Niemeyer au Havre

Le Volcan, lieu dédié à la culture au Havre et conçu par l\'architecte brésilien Oscar Niemeyer, a rouvert ses portes après 5 ans de rénovation.  Dominique Deshoulières a
Il y a 10 ans et 173 jours

Au Havre, le Volcan de Niemeyer rouvre ses portes

Après cinq ans de travaux, le Théâtre de la ville du Havre, baptisé le Volcan, rouvrira ses portes mercredi. Imaginé par le célèbre architecte brésilien Oscar Niemeyer, le bâtiment a subi un chantier de grande envergure afin de satisfaire les visiteurs et le personnel des lieux.
Il y a 10 ans et 220 jours

Le concours A' Design Awards présente ses gagnants

Chaque année les le jury des A' Design Awardsrécompense les meilleurs designers, architectes et studios de design dans le monde pour les récompenser et leur offrir notoriété et reconnaissance. Organisée à l'échelle internationale, cette compétition récompense des projets dans 100 catégories allant de la conception de mobilier à l'approche industrielle ou architecturale. Ces projets qui mettent l'accent sur l'innovation, la technologie, le design et la créativité sont récompensés par le prix A' Design Awards. Lors des dernières éditions de nombreux projets se sont vu récompensés par la célèbre distinction, parmi eux : - Chaise longue Duna par Mula Preta Design Inspirée par les dunes de la région du Natal, ce fauteuil en bois brésilien dévoile des courbes organiques. Une pièce sculpturale qui allie l'art à la technologie. - Tapis Folded Tones par Enoch Liew Avec seulement trois couleurs, ce tapis donne une étonnante illusion de tridimensionnalité. Telle une feuille pliée, ce tapis brouille les perceptions par l'application de lignes simples. - Trifold Table et Tabouret par Max Hauser Composée de structures triangulaires, cette pièce sculpturale s'appuie sur le pliage pour offrir à l'utilisateur une création hybride, petite table ou tabouret. A la fois forme complexe et sculpture minimaliste, cette composition singulière reste parfaitement fonctionnelle. - Chaise longue et tapis Turf par Masuo Fujimura Concept de mobilier innovant et singulier, Turf se compose d'un tapis et une chaise longue intimement liés. Le tapis de gazon synthétique délimite un espace de confort qui se voit complété par la chaise longue. - Console Rodolfo par Ito Kish Sur un cadre en acajou plaqué noir, la console Rodolfo dévoile ses détails et finitions composés de nacres méticuleusement collés pour donner un effet à la fois brillant et de coloré. - Banc Metric-Ganic par Webber Chen Metric - Ganic est un banc sculptural qui s'articule au travers de l'étude de modèles naturels et mathématiques. La géométrie des panneaux de bois se place en opposition de la structure métallique, un projet chaleureux et épuré à la fois. - Parasol NI LED par Terry Chow et Excellent-Group team Mariage inattendu et surprenant du lampadaire et du parasol, NI Led est un objet à part tant il multiplie les usages et fonctions. Destiné au marché du luxe, cette pièce propose de contrôler la luminosité de l'éclairage via un variateur. - Screw Chair par Arash Shojaee Screw Chair est un projet multifonctionnel très ingénieux. Ce produit démontable essentiellement fait de simples baguettes de bois peut s'utiliser comme une chaise, une table ou une étagère. - Banc Basilisa par Ito Kish Le Basilisa est un banc composé d'une structure de bois sur tissée de rotin. Derrière sa conception traditionnelle, ce banc étonne par le tissage réalisé sur les cadres, tous ifférents et qui donne une dimension graphique à cette création. - Bout de canapé Stark par Joshua Ribbeck Stark est une table basse en noyer massif avec une finition sombre. Sculptural, ce bout de canapé offre de nombreux espaces de rangement directement intégrés dans la recherche graphique. - Bahut Void par Cameron Ferry Ce meuble bas asymétrique à été conçu avec véritable effet de vide et des lignes épurées. Une attention particulière s'est portée sur la dissimulation des cablages et des éléments fonctionnels de cette création minimaliste. - Chaise Icicle par Ali Alavi Graphique, la chaise Icicle est une création à la frontière de l'art et du design. Fonctionnelle, elle surprend par son dossier hérissé de piques. - School of Technology Higher Education Institution par Nuno Montenegro Ce bâtiment est l'une des plus grandes structure de béton du monde, un impressionnant porte-à-faux surplombe les jardins scolaires. Un projet hors-norme imaginé par Nuno Montenegro. - Malopolska Garden of Arts (MGA) par Ingarden & Ewý Architects Le bâtiment de MGA est une restructuration sur les anciens jardins et des bâtiments en ruine dans Cracovie. Ce bâtiment abrite différentes salles de concerts, de théâtre, de cours, une médiathèque, un stade ? C'est un immense pôle culturel tourné vers la nature. - Tensegrity Space Frame Light Lighting Structure by Michal Maciej Bartosik La sculpture lumineuse Tensegrity space frame light rompt avec nos habitudes sur les luminaires. Entre sculpture et luminaire, cette installation séduit par son originalité et sa modularité.   Et bien d'autres encore à découvrir. L'inscription de projets est ouverte à tous et accessible en se rendant sur le site des A' Design Awards.