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Il y a 1 ans et 6 jours

RENOPTIM : Rénover pour améliorer le confort d’été dans les logements collectifs

Entretien avec Charles Pelé, adjoint au chef de la division Simulation et Accompagnement pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, direction Énergie-Environnement, et Stéphanie Derouineau, directrice Énergie-Environnement, CSTB En matière de rénovation et de confort d’été, quelle réponse apporte le projet RENOPTIM ? Charles Pelé : RENOPTIM vise, en France métropolitaine, à améliorer et à maintenir le confort des logements collectifs du parc privé ou social en période de forte chaleur, tout en réduisant les consommations énergétiques des occupants. Issu du programme PROFEEL, ce projet, d’une durée de quatre ans, a démarré en 2022. Il est copiloté par le CSTB et l'Union Sociale pour l'Habitat (USH). Il recouvre plusieurs actions, dont la mise à disposition des bailleurs d’informations sur les solutions technologiques performantes à mettre en œuvre lors d’une rénovation. Celles-ci concernent les modes constructifs, des équipements de ventilation ou de climatisation (brise-soleil, persiennes, ventilateurs de plafond, systèmes de rafraîchissement) ou des solutions végétalisées. Elles ont notamment vocation à éviter le recours aux climatisations mobiles, peu efficaces et énergivores, mais très fréquentes dans les logements collectifs, davantage exposés aux îlots de chaleur urbains et aux nuisances sonores, limitant le recours à la ventilation naturelle. Des industriels porteurs de solutions ont été sollicités pour cette action et, dans le cadre d’une expérimentation, trois ont été retenus pour tester leurs solutions in situ (gestion optimisée et automatisée de volets roulants, rafraîchissement adiabatique indirect, mur végétalisé). Ces dispositifs ont été mis en œuvre dans des appartements témoins afin de comparer leurs performances avec celles de logements identiques non équipés. En parallèle, nous développons des applicatifs numériques d’aide au calcul du confort thermique et de la performance énergétique, et des outils d’aide à la décision pour les bailleurs afin qu’ils puissent opter pour une solution technique ou un bouquet de solutions adapté à la typologie et aux caractéristiques spécifiques de leurs bâtiments. Par l’intermédiaire de RENOPTIM, nous allons aussi diffuser différents types de livrables (fiches de solutions technologiques et vidéos pédagogiques sur les écogestes) destinés aux gestionnaires de parcs et, par extension, aux occupants des logements. Des informations et des conseils sur les écogestes à adopter en cas de canicule, la ventilation naturelle, les bons réflexes pour évacuer la chaleur de son logement, la gestion des solutions techniques pour maîtriser au mieux le confort intérieur et les consommations d’énergie, incluant le respect de la température de consigne (26 °C) d’une climatisation, y seront notamment communiqués. Un volet expérimental à forte dimension psycho-sociologique complète ce dispositif… Stéphanie Derouineau : Absolument. Son ampleur est d’ailleurs inédite, puisqu’il concerne 76 logements situés dans trois régions différentes (parisienne, bordelaise, Marseille-Alès). Historiquement, la notion de confort d’été est liée à la température intérieure, et seule la mesure physique était prise en compte pour définir les zones de confort. Or, nous n’avons pas tous la même tolérance en matière de confort thermique ni la même capacité d’adaptation aux fortes chaleurs. C’est là qu’intervient la notion de ressenti qui s’appuie sur le profil physiologique de chacun. Innovant, le projet RENOPTIM repose ainsi sur trois types de mesures : les mesures physiques – température, humidité, luminosité, ventilation et consommation d’énergie – effectuées via des capteurs installés dans les logements et sur les compteurs électriques ; les mesures physiologiques – température cutanée et rythme cardiaque – enregistrées via des thermo-boutons collés sur la peau des occupants et une montre connectée* ; la mesure du ressenti, effectuée par le biais d’un questionnaire auquel les locataires répondent trois fois par jour pendant quatre mois via une box connectée. *Méthode PULSE développée par le CSTB Cette phrase expérimentale du projet s’est déroulée durant l’été 2023. En cours, l’analyse combinée de ses résultats devrait conduire au développement d’un indicateur de confort et renforcer celui introduit dans la Base de données nationale des bâtiments (BDNB). Ces travaux rejoignent également ceux d’Icare, un projet partenarial entre le CSTB et EDF. Basé sur une approche plus statistique et prospective, celui-ci a pour objectif de caractériser le confort thermique à l’intérieur des bâtiments à horizon 2030 et 2050, et d’évaluer les différentes solutions, passives et actives, au regard des niveaux de confort atteints. Quels bénéfices RENOPTIM apporte-t-il aux bailleurs ? Les résultats de cette expérimentation nous permettront d’améliorer les outils de calcul et d’aide à la décision à destination des bailleurs, qui seront non seulement basés sur les descriptions techniques des bâtiments et les caractéristiques des logements, mais aussi sur le ressenti des occupants. La compréhension de ce ressenti et la connaissance des habitudes des résidents pour s’adapter à la canicule sont essentielles pour apporter les solutions techniques adéquates et, ainsi, faire diminuer la consommation d’électricité. Les bailleurs sont parties prenantes de ce projet, car ils doivent garantir des conditions de confort à leurs locataires, d’autant que des dépenses d’énergie trop importantes augmentent les risques de loyer impayé. Ils sont sollicités aux différentes étapes et fortement impliqués dans l’élaboration des outils. Améliorer le confort d’été par la rénovation, c’est aussi valoriser un patrimoine immobilier et répondre aux objectifs de décarbonation de la filière bâtiment. Un autre projet de recherche en cours vise d’ailleurs une approche intégrée permettant de coupler rénovation, trajectoire carbone et adaptation au changement climatique à l’échelle du parc. CONTACT - N° 7 : Rénovation des bâtiments Décarboner le parc de bâtiments en moins de trente ans en l’adaptant au changement climatique et à l’évolution des besoins, tout en tenant compte de la diversité des typologies constructives et de la multiplicité des acteurs décisionnaires impliqués, avec des ressources financières, naturelles et humaines contraintes, et dans un contexte d’incertitudes et d’asymétries informationnelles : tel est le défi collectif que nous devons relever et auquel la recherche du CSTB entend contribuer. PDF 6 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 1 ans et 7 jours

L’approche multicritère des projets de réhabilitation

Entretien avec Laure Wipf, architecte, cheffe de projet Recherche et Expertise, Camille Moreau, ingénieure Recherche et Expertise, Cécile Deloffre, cheffe de projet Recherche et Expertise à la direction Énergie-Environnement, CSTB Quels sont aujourd’hui les enjeux des bâtiments existants ? Laure Wipf : 80 % des bâtiments qui existeront en 2050 existent déjà aujourd’hui. Ce bâti existant, autrefois conçu par une main-d’œuvre adaptée aux techniques constructives, avec des matériaux plus ou moins locaux en fonction de l’époque, sous un climat et avec des usages liés aux critères de confort de l’époque, doit désormais répondre aux normes et usages actuels, ainsi qu’aux enjeux de demain, à savoir l’adaptation face au changement climatique. Il est donc nécessaire de travailler à la fois sur les aspects énergétique et environnemental, et sur le confort thermique en toute saison. Il faut aussi, et surtout, effectuer la remise aux normes des différents composants et espaces des bâtiments. Nous parlons ainsi de « réhabilitation » énergétique pour mettre l’accent sur l’effort technique à entreprendre pour que ces espaces et bâtiments soient conformes aux normes actuelles. Pour favoriser ces projets de réhabilitation, le CSTB a élaboré une méthode d’analyse multicritère. À quelle problématique répond-elle ? La sobriété énergétique des bâtiments est l’un des principaux leviers d’action dans la lutte contre le changement climatique. La Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) vise, en ce sens, à diminuer la consommation de tous les bâtiments d’ici à 2050, y compris celle des bâtiments existants. Mais la performance énergétique ne peut pas être le seul déterminant des projets : 5,6 millions de ménages sont aujourd’hui en précarité énergétique, et un tiers d’entre eux occupe un logement présentant un ou plusieurs défauts graves de confort (fenêtres laissant anormalement passer l’air, infiltrations d’eau par les murs, le toit, le sol ou les ouvertures, façades dégradées, manque d’aération, signes d’humidité, installation électrique dégradée, plomberie défaillante, fuites, etc.). Quelque 600 000 logements sont considérés comme indignes, et 900 000 à 1 300 000 personnes vivent dans des conditions difficiles à très difficiles – sans parler des effondrements d’immeubles enregistrées ces dernières années –, menaçant leur santé et leur sécurité. Tout projet de réhabilitation doit donc répondre à des exigences fondamentales comme la solidité, la sécurité et la fonctionnalité. La réglementation thermique des bâtiments existants (RTex) impose essentiellement un niveau de performance avec un seuil de consommation énergétique à ne pas dépasser et un certain niveau de confort à respecter. La RE2020 impose un niveau de performance aux constructions neuves tant sur les consommations énergétiques que sur les émissions de gaz à effet de serre et les impacts environnementaux. Les projets de réhabilitation du bâti existant devraient être soumis aux mêmes exigences (exemple : effectuer un bilan carbone de l’opération). Pour réhabiliter dans les Règles de l’Art, il faut un triptyque de connaissances et d’expertise adaptées à la typologie du bâti existant : structure et architecture, énergie et environnement, habitabilité et usage. Ce triptyque peut rarement être porté par une seule personne. Une équipe pluridisciplinaire est essentielle afin de prendre des décisions éclairées, objectivées et réalistes. Elle doit être guidée par un chef d’orchestre qui accompagne le décideur dans toutes les phases du projet, le plus tôt possible, c’est-à-dire dès la phase de programmation. Le principe de l’analyse multicritère est de mettre sur la table tous les enjeux de la réhabilitation (pathologies et potentiels), et de mettre en lumière les besoins, les interdépendances et les co-bénéfices d’une intervention sur le bâti. Sur quoi cette méthode multicritère est-elle fondée ? La performance énergétique trouve toute sa pertinence à condition qu’elle ne se fasse pas au détriment d’un autre aspect, que ce soit la sécurité, le confort thermique, la Qualité de l’Air Intérieur (QAI), la santé et l’hygiène. Autrement dit, l’excellence dans un domaine ne peut justifier que l’on s’affranchisse d’un bon niveau de performance dans les autres. Une approche multidisciplinaire, donc multicritère, offre l’opportunité de trouver des solutions mutualisées. La démarche et la philosophie adoptées dans une approche globale sont un tremplin pour les autres disciplines techniques, dans la perspective d’identifier leurs interactions et de concevoir un projet de réhabilitation frugal. Le résultat post-travaux attendu est un bâtiment équilibré, adapté à son contexte environnemental et climatique. Le but de la démarche est de faire en sorte que l’intervention sur l’existant offre au bâtiment la possibilité de s’adapter à un contexte en évolution constante et de répondre aux besoins des occupants aujourd’hui et demain. Pour le CSTB, une réhabilitation multicritère performante et raisonnée d’un bâtiment existant doit répondre à 24 critères clés regroupés en cinq grandes familles : l’économie de ressources ; la qualité de vie des espaces, avec anticipation du climat futur ; l’optimisation des usages ; la maîtrise des risques ; la transition numérique. Comment la méthode se décline-t-elle concrètement pour les acteurs impliqués dans les projets de réhabilitation ? Elle les invite à réfléchir de manière transversale, sachant que les 24 critères ciblés interagissent, ce qui se traduit par autant de convergences que d’antagonismes potentiels. La démarche les incite également à considérer le bâti sur son site d’implantation, là aussi multicritère, ce qui permet d’identifier, en amont, les contraintes et les opportunités bioclimatiques du site (apports gratuits du soleil, masque et potentiel solaire, nuisances sonores, potentiel de végétalisation, vents dominants pour le rafraîchissement passif, orientation des façades en fonction des usages et des saisons, etc.) et sert de base à la hiérarchisation des cibles à atteindre post-réhabilitation. La méthode et les outils sont pensés pour accompagner un maître d’ouvrage en phase amont selon sa politique environnementale, sa stratégie patrimoniale et les modalités de financement des projets de réhabilitation. Ils couvrent le champ de l’aide à la décision et de l’aide à l’optimisation sous contrainte. La méthode a-t-elle déjà été déployée sur le terrain ? Absolument. Sollicité par le conseil départemental du Var, le CSTB l’a expérimenté avec sept collèges du département, qui souhaitaient répondre aux exigences de réduction des consommations énergétiques liées au décret tertiaire, tout en garantissant le confort d’été. L’approche multicritère a permis d’identifier les travaux à bénéfices multiples, notamment en termes de confort acoustique, de ventilation et d’adaptation au climat futur. Cette méthode a été réfléchie pour la réhabilitation de l’existant, mais l’idée est aussi de la tester sur la reconversion et le changement d’usage en pondérant des critères d’analyse différents. Plusieurs leviers de diffusion sont envisagés. La méthode alimentera en premier lieu la future charte de rénovation énergétique des bâtiments scolaires, en cours d’élaboration dans le cadre du programme Edurénov porté par la Banque des Territoires et à laquelle le CSTB contribue de manière active. Une déclinaison dans des labels est également envisagée, par exemple ceux portés par la filiale du CSTB, CERTIVEA, ou les labels régionaux. De façon plus générale, l’enjeu est que cette méthode puisse à terme infuser dans les outils et approches employés par les acteurs sur le terrain : maîtres d’ouvrage, AMO, architectes et bureaux d’études. Dans certains cas, la démolition-reconstruction est privilégiée par rapport à la rénovation. Quels sont les facteurs déterminants et à quel moment l’approche multicritère entre-t-elle en jeu ? Cécile Deloffre : La prise de décision en faveur d’une conservation de l’existant, avec une réhabilitation-reconversion, ou d’une démolition-reconstruction est complexe. Elle repose en effet sur la prise en compte et le croisement de multiples critères : techniques, économiques, sociaux, juridiques ou de résilience. Les acteurs évoquent régulièrement une approche au cas par cas, les critères retenus dépendant autant de l’opération elle-même que du projet urbain et du contexte territorial. Si les enjeux environnementaux et sociétaux ont tendance à ouvrir le champ de la réflexion, certains critères ressortent aujourd’hui comme prépondérants, voire déterminants. Le caractère patrimonial, la viabilité économique d’un scénario et le potentiel d’hybridation, de mutualisation et d’intensification des usages sont cités par les acteurs comme trois facteurs clés dans la décision. Camille Moreau : Chaque opération ayant ses spécificités propres, il n’existe pas de réponse unique. Pour ces raisons, le CSTB propose, via une approche multicritère, la construction et la mise à disposition d’une méthodologie pour l’identification et la priorisation des facteurs décisionnels, l’examen et la collecte des informations nécessaires à la décision, et, in fine, l’évaluation des différents scénarios. L’étude du meilleur choix entre une rénovation ou une démolition-reconstruction a été engagée avec le ministère chargé du logement à la suite des réflexions qui ont émergé lors de l’élaboration de la feuille de route de décarbonation du secteur du bâtiment. La poursuite de cette étude et son enrichissement seront menés avec des parties prenantes décisionnaires variées (institutionnels, maîtres d’ouvrage, etc.). CONTACT - N° 7 : Rénovation des bâtiments Décarboner le parc de bâtiments en moins de trente ans en l’adaptant au changement climatique et à l’évolution des besoins, tout en tenant compte de la diversité des typologies constructives et de la multiplicité des acteurs décisionnaires impliqués, avec des ressources financières, naturelles et humaines contraintes, et dans un contexte d’incertitudes et d’asymétries informationnelles : tel est le défi collectif que nous devons relever et auquel la recherche du CSTB entend contribuer. PDF 6 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 1 ans et 7 jours

Les coulisses de la recherche

La Base de données nationale des bâtiments (BDNB) est une avancée majeure dans la démocratisation de l’accès aux données sur les bâtiments français, mais beaucoup d’informations restent encore indisponibles, ce qui représente un obstacle à l’estimation de l’état global du parc et donc à l’élaboration de stratégies de décarbonation. Pour relever ce défi, le CSTB a adopté trois méthodes complémentaires : l’amélioration des données réelles produites par les acteurs du bâtiment, l’intelligence artificielle et la simulation numérique physique. CONTACT - N° 6 : Rénovation des bâtiments Décarboner le parc de bâtiments en moins de trente ans en l’adaptant au changement climatique et à l’évolution des besoins, tout en tenant compte de la diversité des typologies constructives et de la multiplicité des acteurs décisionnaires impliqués, avec des ressources financières, naturelles et humaines contraintes, et dans un contexte d’incertitudes et d’asymétries informationnelles : tel est le défi collectif que nous devons relever et auquel la recherche du CSTB entend contribuer. PDF 6 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 1 ans et 7 jours

Quoi de neuf doctorant(e) ?

Doctorante au CSTB, Anaïs Pacquaut présente sa thèse : Vers la mesure de performance de l’enveloppe d’un bâtiment en occupation. « Cette thèse, dédiée à la garantie de performance des bâtiments en occupation, s'inscrit au cœur d’une préoccupation majeure, tant pour l’université Savoie Mont Blanc que pour le CSTB et le CEA. Le développement des connaissances sur le sujet au cours de ces trois années de travaux permet d’envisager, à terme, une méthode d’évaluation de la performance opérationnelle qui aurait un réel impact environnemental pour les opérations de réhabilitation. » CONTACT - N° 7 : Rénovation des bâtiments Décarboner le parc de bâtiments en moins de trente ans en l’adaptant au changement climatique et à l’évolution des besoins, tout en tenant compte de la diversité des typologies constructives et de la multiplicité des acteurs décisionnaires impliqués, avec des ressources financières, naturelles et humaines contraintes, et dans un contexte d’incertitudes et d’asymétries informationnelles : tel est le défi collectif que nous devons relever et auquel la recherche du CSTB entend contribuer. PDF 6 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 1 ans et 7 jours

Actualités de la Recherche

Projet National Terre : favoriser l’emploi de la terre crue Mis en place en 2021 par le service de la recherche et de l’innovation du ministère de la Transition Écologique après quatre ans de travail préparatoire, le Projet National Terre vise le déploiement, à grande échelle, de la construction en terre crue. Dans ce cadre, et à la suite des appels à projets lancés par l’ADEME et l’Agence nationale de la recherche (ANR), le CSTB est fortement impliqué dans trois projets de recherche dont les objectifs sont d’étudier des techniques de mise en cœur de la terre crue, de mieux comprendre son comportement face à différents types de contraintes et d’étudier la durabilité des ouvrages. Chaque projet, dont la durée varie entre deux et quatre ans, implique plusieurs partenaires académiques et industriels. Le 20 mars 2024, une assemblée générale a été organisée par l’axe « Confort et efficacité énergétique » du Projet National Terre en partenariat avec le CSTB. Au programme : échanges sur les défis liés à l’évaluation du confort des constructions en terre crue ; retours d’expérience des praticiens, bureaux d’études et architectes sur les problématiques de conception (acoustique et hygrothermie) ; présentation du potentiel d’expérimentation des méthodes du CSTB en matière de caractérisation des performances énergétiques des bâtiments et d’évaluation de la qualité sanitaire pour des applications sur des bâtiments en terre (méthodes SEREINE, QSE et PULSE) ; analyse des progrès réalisés dans le projet CarAc’Terre (LASA, CSTB, CEREMA, Université Gustave Eiffel, Confédération de la construction en terre crue), dédié à la caractérisation des performances acoustiques des systèmes constructifs en terre crue, et financé par l’État dans le cadre du plan France 2030 et par l’Union européenne dans le cadre de NextGenerationEU. Projet SEIFBois : développer les bâtiments multi-étagés en bois Le projet SEIFBois (SÉcurité Incendie Feu Bois), porté par l’Institut technologique FCBA, Efectis, Egis, l’association IBC et le CSTB, est lauréat de l’appel à projets « Soutien à l’innovation dans la construction matériaux bois, biosourcés et géosourcés » France 2030 de l’ADEME « Soutien à l'innovation dans la construction matériaux bois, biosourcés et géosourcés de France 2030 ». Également soutenu par la filière au travers d’une aide du CODIFAB et de France Bois Forêt, son principal objectif est la création et le partage de connaissances techniques et scientifiques sur les principales problématiques de sécurité des constructions bois en situation d’incendie, afin de lever les freins à la massification des bâtiments multi-étagés construits dans ce matériau. Si la RE2020 constitue un levier pour le développement de la construction bois, la révision en cours de la réglementation en matière de sécurité incendie doit être alimentée par des éléments scientifiques robustes, afin de fixer un niveau d’exigence permettant de garantir une maîtrise du risque sans accroître inutilement les contraintes et les coûts, tant sur le plan financier que sur celui de l’impact carbone. L’enjeu est de permettre à la filière d’apporter les solutions techniques nécessaires à l’essor de ce matériau. La filière bois travaille depuis plusieurs années sur l’élaboration de solutions constructives évaluées au regard de la sécurité incendie. Le projet SEIFBois est ainsi en parfaite cohérence et continuité avec ces actions antérieures. Il complète notamment les travaux effectués pour rationaliser l’évaluation des risques associés au développement du feu dans des locaux présentant du bois apparent, ainsi qu’à la propagation le long des façades. Il s’articule autour de cinq thèmes : bois apparent, résistance au feu, propagation intérieure, feu façade, retours d’expérience. Ces cinq thèmes sont déclinés en une vingtaine de problématiques techniques ciblées, destinées à apporter des réponses aux interrogations actuelles, pour fluidifier la prescription, au stade de la conception, des ouvrages en structure bois. Près de 4 millions d’euros seront alloués aux activités d’études et aux essais, qui se dérouleront sur trois ans. La contractualisation avec l’ADEME et les différents partenaires a démarré fin avril 2024. Le CSTB et EDF renouvellent leur collaboration R&D Le CSTB et EDF ont reconduit leur partenariat de R&D afin de poursuivre les travaux communs engagés sur la performance du bâtiment. Il vise la promotion d’une évaluation multicritère des différentes solutions techniques, organisationnelles ou architecturales, et la consolidation des indicateurs de performance environnementale, d’évaluation du confort et des aspects sanitaires du bâtiment. Les méthodes et les outils permettant de réaliser le calcul, la mesure et la diffusion de ces indicateurs ont vocation à être mis à la disposition des acteurs de la filière bâtiment pour des conceptions et des réhabilitations pensées dans des trajectoires d’atténuation et d’adaptation au changement climatique. À l’échelle du parc, l’objectif est d’accélérer la dynamique de rénovation énergétique. Les chercheurs partageront ainsi leur expertise et leur savoir-faire dans le domaine de la simulation énergétique, des démarches prospectives et outils associés, des solutions numériques au service de la connaissance du bâti et des approches économiques de la rénovation. CONTACT - N° 7 : Rénovation des bâtiments Décarboner le parc de bâtiments en moins de trente ans en l’adaptant au changement climatique et à l’évolution des besoins, tout en tenant compte de la diversité des typologies constructives et de la multiplicité des acteurs décisionnaires impliqués, avec des ressources financières, naturelles et humaines contraintes, et dans un contexte d’incertitudes et d’asymétries informationnelles : tel est le défi collectif que nous devons relever et auquel la recherche du CSTB entend contribuer. PDF 6 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 1 ans et 7 jours

RESTORE : rénovation performante des maisons individuelles

Entretien avec Olivier Greslou, responsable Stratégie et Recherche de la division Rénovation, et Miguel d’Arcangues, responsable du pôle Opérations de la division Rénovation, direction Énergie-Environnement, CSTB En quoi le projet RESTORE, suite du projet RénoStandard, œuvre-t-il en faveur de la massification de la rénovation ? Olivier Greslou : RESTORE, issu du programme PROFEEL, concerne la rénovation des maisons individuelles, qui représentent la part majoritaire des consommations d’énergie des logements en France. Cette partie du parc de bâtiments est particulièrement difficile à traiter en termes de rénovation globale et performante. Rénover une maison coûte cher et demande une logistique qui peut être compliquée à gérer pour les particuliers, d’autant plus lorsque la maison est occupée. Il est donc difficile de créer une dynamique. L’histoire de la construction nous enseigne que plusieurs techniques constructives et courants architecturaux ont coexisté au XXe siècle. Un grand nombre de maisons sont donc de construction semblable. La classification des maisons individuelles en vue de définir les différentes typologies présentes sur le territoire aux échelles régionale et nationale est au cœur de notre démarche. Il s’agit ensuite de déterminer quels types de maisons représentent le plus important gisement d’économies d’énergie et d’amélioration de la qualité du logement, mais aussi d’évaluer le potentiel de massification des approches de rénovation globale sur les typologies les plus répandues. À quels acteurs de la filière RESTORE s’adresse-t-il ? Miguel d’Arcangues : Une rénovation performante nécessite la coordination de plusieurs entreprises expertes dans leurs corps d’état respectifs. L’idée est de parvenir à faire travailler ensemble ces TPE-PME du bâtiment pour proposer des projets globaux de rénovation aux particuliers. Les artisans, les entreprises de travaux, les maîtres d’œuvre (architectes, bureaux d’études), les concepteurs d’innovations ou fabricants de solutions techniques, les professionnels de la coordination et les professionnels de l’accompagnement sont ainsi nos cibles principales. Le but de RESTORE est d’outiller ces différents intervenants en phases programmation, conception et chantier, du diagnostic initial à la mesure de la performance en passant par la conception et la mise en œuvre. Nous les aidons à consolider une vision globale d’une rénovation efficace, performante et pérenne de la maison, et les poussons à s’inspirer de projets préconçus pour des constructions similaires, qu’ils vont pouvoir adapter aux besoins, contraintes et envies des ménages. Quelles sont les principales évolutions de RESTORE ? Avec RénoStandard, nous avons travaillé sur quelques types de maisons répandus et contrastés, proposés par des groupements de professionnels, sans chercher à les prioriser à l’échelle nationale. Avec RESTORE, nous avons consolidé une classification typologique nationale de référence et testons certaines solutions théoriques sur le terrain. En parallèle, nous accompagnons de nouveaux groupements concepteurs qui vont travailler sur des typologies de maisons très répandues en France, mais aussi sur plusieurs variantes de projets de rénovation et solutions techniques, choisis en fonction des caractéristiques techniques et variantes architecturales de la maison type, du budget et des besoins des ménages. Cela permet d’obtenir une gamme de solutions techniques plus conséquente pour enrichir l’offre technique au service de la massification. Dans le cadre de RESTORE, nous demandons désormais aux groupements que nous conventionnons de simuler leurs projets de rénovation globale en prenant en compte la dimension confort d’été à moyen et long termes. La circularité et l’impact carbone font également partie des aspects auxquels nous prêtons attention dans les projets. Nous nous intéressons à l’emploi de matériaux recyclés, mais aussi locaux et biosourcés. Les projets de rénovation s’appuient davantage sur une approche multicritère qui permet d’améliorer grandement la performance et la qualité globales des bâtiments, et donc le confort des occupants. La recherche et l’innovation sont au cœur de RESTORE. Comment s’articulent-elles ? Restore est couplé au programme de recherche du CSTB dédié à la « Réhabilitation multicritère des bâtiments » qui mobilise de nombreuses expertises complémentaires au service de la massification de la rénovation performante. Projet transverse, pluridisciplinaire et intégrateur, RESTORE fait intervenir neuf directions opérationnelles du CSTB et vient mettre en musique des protocoles développés dans d’autres projets PROFEEL (mesure de la performance thermique avant et après rénovation avec la méthode SEREINE, mesure des consommations d’énergie, de la qualité de l’air intérieur et du confort des bâtiments après rénovation via les protocoles issus du projet QSE). Cette dimension expérimentale, qui s’apparente finalement à de la recherche appliquée, se retrouve sur le terrain avec, sur les 11 projets de référence issus de RénoStandard, huit chantiers déployés sur trois territoires (Normandie, métropole de Lille et agglomération du Grand Chambéry). Projet à deux échelles, RESTORE fait intervenir à la fois des solutions techniques traditionnelles et, sur certains lots, des innovations techniques dont nous accompagnons la conception. Celles-ci concernent notamment l’isolation thermique de la toiture et des murs, à l’aide de solutions hors site et du recours aux isolants biosourcés, et le traitement des interfaces entre lots. L’enjeu sera, demain, de faciliter leur assurabilité. L’instrumentation des chantiers nous permet de suivre les étapes de mise en œuvre par les groupements et de tester ces différentes solutions techniques en alertant sur les points de vigilance et en fournissant des pistes d’optimisation. Dans le même temps, nous développons des outils pour déterminer leur potentiel de réplicabilité (sur d’autres typologies, sur les aspects logistique et commercial…) et conduisons également une analyse des filières locales et nationales pour évaluer le potentiel de massification de ces solutions. À titre d’illustration, nous réalisons en 2024 une étude sur les opportunités de développement de la filière préfabrication pour les TPE-PME du bâtiment. La prochaine étape sera de finaliser notre approche basée sur la connaissance typologique du bâti et de ses éléments en travaillant sur deux axes, en cours de développement : un module d’identification des typologies dans la BDNB, et un diagnostic technique et architectural rapide des maisons sur le terrain, pour évaluer la compatibilité technique de solutions de rénovation avec les caractéristiques et l’état du bâti. Nous travaillons également sur un protocole global d’évaluation d’un chantier, avant, pendant et après la rénovation, à partir des protocoles séparés que nous expérimentons. Nous chercherons également à dynamiser les filières locales et régionales en faisant connaître nos solutions aux professionnels via un ensemble de contenus adaptés dans des formats complémentaires. La diffusion est travaillée avec de multiples relais locaux et régionaux (collectivités, associations, réseaux professionnels, centres de ressources, etc.) et via l’organisation d’événements sur plusieurs territoires cibles. CONTACT - N° 7 : Rénovation des bâtiments Décarboner le parc de bâtiments en moins de trente ans en l’adaptant au changement climatique et à l’évolution des besoins, tout en tenant compte de la diversité des typologies constructives et de la multiplicité des acteurs décisionnaires impliqués, avec des ressources financières, naturelles et humaines contraintes, et dans un contexte d’incertitudes et d’asymétries informationnelles : tel est le défi collectif que nous devons relever et auquel la recherche du CSTB entend contribuer. PDF 6 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 1 ans et 7 jours

Rénovation des bâtiments

Le nouveau numéro de CONTACT, la lettre trimestrielle du CSTB dédiée aux grands enjeux du secteur de la construction et de l'aménagement, dans une approche globale et pluridisciplinaire, est consacré à la rénovation des bâtiments. « Comment rénover notre parc de bâtiments pour répondre aux enjeux de décarbonation et d'adaptation au changement climatique ? » C'est l'une des questions posées à la Recherche du CSTB qui s'emploie à proposer des solutions concrètes et robustes pour y répondre. Ainsi, ce nouveau numéro de CONTACT consacre sa Une à l'approche multicritère des projets de réhabilitation qui repose sur 24 critères clés regroupés en cinq grandes familles : l’économie de ressources, la qualité de vie des espaces avec anticipation du climat futur, l’optimisation des usages, la maîtrise des risques et la transition numérique. Deux projets de recherche sont également présentés dans ce numéro : RESTORE : des solutions intégrées et innovantes pour la rénovation performante des maisons individuelles ; RENOPTIM : rénover pour améliorer le confort d’été dans les logements collectifs. Les actualités de la Recherche (Projet National Terre, projet SEIFBois, collaboration R&D entre le CSTB et EDF) et les rubriques vidéo (« Les coulisses de la Recherche », qui s'intéresse au défi des données manquantes auquel répond la BDNB, et « Quoi de neuf Doctorant(e) ? ») complètent le sommaire. Bonne lecture ! CONTACT - N° 7 : Rénovation des bâtiments Décarboner le parc de bâtiments en moins de trente ans en l’adaptant au changement climatique et à l’évolution des besoins, tout en tenant compte de la diversité des typologies constructives et de la multiplicité des acteurs décisionnaires impliqués, avec des ressources financières, naturelles et humaines contraintes, et dans un contexte d’incertitudes et d’asymétries informationnelles : tel est le défi collectif que nous devons relever et auquel la recherche du CSTB entend contribuer. PDF 6 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 1 ans et 12 jours

Appel à candidatures pour rejoindre le Conseil scientifique de l’OQEI

Intégrer le Conseil scientifique du nouvel Observatoire de la Qualité des Environnements Intérieurs (OQEI). C’est l’invitation que lancent l’Anses et le CSTB à tous les chercheurs et experts intéressés par le sujet. Candidatures attendues avant le 27 mai. Vous êtes chercheur et vos travaux portent sur la qualité de l’air intérieur, l’exposition aux agents chimiques, biologiques ou physiques, le confort thermique des bâtiments, l’évaluation des risques ou encore l’épidémiologie environnementale ? L’Observatoire de la Qualité des Environnements Intérieurs (OQEI) lance un appel à candidatures d’experts pour constituer son Conseil scientifique. Les missions de ce futur collectif ? S’assurer de la qualité et de la pertinence scientifique des travaux de l’OQEI, définir ses orientations scientifiques et contribuer à la recherche dans le domaine de la qualité des environnements intérieurs. Constituer un collectif d'experts indépendants Porté conjointement par le CSTB et l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES), l’OQEI a succédé à l'Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI) le 1er janvier 2024. La mission de ce nouvel observatoire : mettre en œuvre des travaux scientifiques indépendants et pluralistes consacrés aux environnements intérieurs et à l’exposition des populations aux agents chimiques, biologiques et physiques. Ces travaux serviront à orienter les politiques publiques et à apporter des connaissances et des solutions aux professionnels de la construction et de l’aménagement, aux acteurs de la recherche, aux gestionnaires des risques, etc. Enjeu de santé publique reconnu, la qualité des environnements intérieurs fait l’objet de travaux de recherches pluridisciplinaires au CSTB. Le sujet est, par ailleurs, au cœur du dernier numéro de CONTACT, sa lettre trimestrielle. 4 documents pour candidater : un formulaire valant lettre de motivation, à télécharger et à compléter ; un CV détaillé ; une liste de travaux et publications scientifiques ; une déclaration d'intérêts. Date limite de dépôt des candidatures : 27 mai 2024 Plus d’informations sur le site de l’ANSES.
Il y a 1 ans et 67 jours

Journée internationale des droits des femmes - 8 Mars 2024

À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, nous mettons à l'honneur des collaboratrices du CSTB aux parcours et métiers variés. Les femmes représentent aujourd'hui une part non négligeable des effectifs de l'entreprise, un constat qui atteste du fort engagement du CSTB en matière d'égalité professionnelle. « Je suis fière de travailler au CSTB, entreprise au sein de laquelle les femmes représentent 43% du personnel. Ce chiffre est bien au-delà de la moyenne dans le secteur du bâtiment », affirme Sandrine Gerbel, directrice adjointe des Ressources Humaines. La part des femmes se renforce en effet d'année en d'année au CSTB qui, avec un index Egalité Professionnelle 2024 (pour l'année 2023) de 92 sur 100, se situe également au-dessus de la moyenne nationale. Des écarts qui se réduisent sur les rémunérations Stable depuis 2022, cet index Égalité Professionnelle est calculé en fonction de cinq indicateurs, dont la suppression des écarts de salaires entre les femmes et les hommes. Il s’agit ainsi de comparer les rémunérations moyennes à poste/catégorie socioprofessionnelle et âge comparables. En 2023, les écarts de rémunération ont été réduits pour la quatrième année consécutive pour passer en-deçà de la barre des 3%. A noter que l’écart des augmentations individuelles, hors promotions, est également en faveur des femmes, à l’instar des écarts sur les promotions. Les collaboratrices du CSTB prennent la parole Sandrine Gerbel, directrice adjointe des Ressources Humaines Il faut continuer à promouvoir de plus en plus tôt nos métiers dans les filières de formation scientifique et technique, en incitant à nouer des partenariats avec des écoles, des collèges et des lycées. L’objectif étant de permettre la mixité dès l’embauche et de la poursuivre tout au long de la carrière professionnelle dans les différents métiers et à tous les niveaux de qualification. PDF 6 Mo Nathalie Garrec, ingénieure Recherche et Expertise Accélérer le rythme passe par féminiser les entreprises à tous les échelons et dans les instances de gouvernance, et par créer des ambiances de travail qui favorisent bien-être et performance pour tous et toutes. PDF 6 Mo Samra Amna, responsable de division Il faut en priorité continuer à réduire l’inégalité femmes/hommes à tous les niveaux. Encourager les femmes à suivre des études jusqu’ici fréquentées principalement par les hommes comme le domaine de l’ingénierie du bâtiment. PDF 6 Mo Yasmine Benihoud, responsable mix marketing Il faut chercher à éradiquer les clichés à la peau dure en permettant notamment aux femmes de ne pas avoir à choisir entre carrière et rôle de maman. PDF 6 Mo En savoir plus : Notre politique égalité professionnelle
Il y a 1 ans et 85 jours

La Base de données nationale des bâtiments se dote d’une interface de programmation (API)

La BDNB se dote d'une nouvelle interface de programmation qui permet de bénéficier d'une mise à jour automatique, d'une performance optimale et d'une grande flexibilité pour interroger les données bâtiment. La Base de données nationale des bâtiments (BDNB) établit une fiche d’identité détaillée des bâtiments résidentiels et non résidentiels français avec, pour chacun d'entre eux, entre 300 et 400 informations disponibles. Développée par le CSTB, par le croisement d’une trentaine de bases de données issues d’organismes publics, la BDNB constitue une source d’information sur le patrimoine immobilier français. Elle constitue ainsi un outil d’aide à la décision majeur pour l’élaboration et le suivi d’une stratégie patrimoniale à l’échelle d’un territoire ou d’un parc immobilier. La BDNB : un outil évolutif suivant les besoins des utilisateurs Depuis son lancement en avril 2022, de nombreux acteurs de l’immobilier ont émis le souhait de pouvoir accéder aux données de la BDNB et profiter des mises à jour régulières de la base. Des maîtres d’œuvre ou des AMO souhaitaient, par exemple, pouvoir alimenter leurs travaux en puisant directement dans la BDNB. Des gestionnaires de patrimoine voulaient que les données de la BDNB puissent être intégrées dans leur système d’information pour enrichir leur connaissance et leur capacité d’analyse et de stratégie. De même, des développeurs voulaient utiliser les données de la BDNB pour concevoir et mettre à disposition de nouveaux services. Pour tous ces acteurs, le CSTB a développé une interface de programmation permettant ainsi de bénéficier : d'une mise à jour automatique : pour accéder de façon systématique à la dernière version de la BDNB, avec la simplicité d'un appel API ; d'une performance optimale : pour profiter d'une API à la fois riche et performante, basée sur le schéma stable et éprouvé de la BDNB Open ; d'une flexibilité inégalée : pour interroger les données bâtiment de multiples manières – par adresse, identifiants spécifiques (parcelles, immatriculation de copropriété, numéro de DPE...) ou via des requêtes géospatiales ; d’une documentation revue et améliorée. Une utilisation plus personnalisée de la BDNB Ainsi, des niveaux d’accès pour chaque type d’utilisation de la BDNB ont été prévus : l'API Open offre un accès immédiat aux données open data, ouvert et gratuit, idéal pour utiliser de premiers jeux de données ; l'API Open+ s’adresse aux acteurs ayant des besoins plus élevés en termes de volume, de support et de garantie de service ; l'API Expert permet d’accéder aux données issues de l'expertise du CSTB (prédictions DPE, valeur foncière verte, synthèses d'indicateurs consolidée...), de réaliser des calculs de statistiques avancés, et bien plus encore, avec un support d’accompagnement prioritaire et des quotas encore plus élevés. En savoir plus : 2024 : les nouveautés BDNB Télécharger la version open data de la BDNB
Il y a 1 ans et 88 jours

Doctorants au CSTB, ils présentent leurs thèses lors d’une journée dédiée

© Jacques GiralLe 25 janvier 2024, les doctorants du CSTB ont une nouvelle fois été mis sur le devant de la scène lors d’un évènement annuel consacré à la présentation de leurs thèses. Accompagnés de leurs tuteurs et directeurs de thèse, ils ont partagé et échangé sur l’avancement de leurs travaux, reflets de la pluridisciplinarité des domaines de la recherche du CSTB. « Cette Journée des doctorants est l’occasion pour nous de partager nos travaux de façon ludique » se réjouit Milèna Chabert, doctorante au CSTB. À l’image d’autres jeunes chercheurs, une cinquantaine que l’entreprise accueille en continu dans le cadre de son programme doctoral, elle se forme à la recherche et par la recherche. Leurs travaux contribuent à l’acquisition de connaissances au service des projets que le CSTB conduit seul ou en partenariat avec des académiques et des industriels, en lien avec ses quatre domaines d’action stratégiques : « Bâtiments et quartiers pour bien vivre ensemble », « Bâtiments et villes face au changement climatique », « Rénovation, fiabilisation de l’acte de construire, innovation » et « Économie circulaire et ressources pour le bâtiment ». « Le CSTB et le laboratoire DEEP de l'INSA Lyon ont travaillé ensemble pour construire mon projet de thèse, chaque entité apportant son expertise, poursuit-elle. Ce partenariat me permet d'être au contact des acteurs opérationnels tout en ayant un encadrement scientifique complet. C'est particulièrement appréciable pour nourrir mon sujet de thèse, qui vise à optimiser la gestion de déchets. » Une approche transversale et pluridisciplinaire « Ma thèse, supervisée conjointement par le CSTB et le Laboratoire des Sciences du Numérique de Nantes, vise à combiner les neurosciences et la technologie digitale pour optimiser le confort et la performance dans les espaces de travail, explique à son tour Charlotte Scarpa, également doctorante au CSTB. Au cours de cette première année, j'ai pris conscience de l'importance fondamentale de l'interdisciplinarité dans la recherche. Je pense qu'aujourd'hui, la fusion des connaissances et des expertises issues de diverses disciplines est essentielle pour le progrès scientifique.» « Optimisation des structures dans un objectif bas carbone et de frugalité de matière », « Modélisation et adaptation d’un quartier dans un contexte de climat futur et de canicule urbaine », « Propagation vibratoire dans les bâtiments à structure poteaux-poutres sous excitation multidirectionnelle », « Résistance à la torsion et à l’effort tranchant des structures en béton armé en condition d’incendie », « Étude de l'impact d'un incendie sur des peintures d'intérêt patrimonial », « Influence du changement climatique sur l'exposition aux polluants dans les environnements intérieurs » : la richesse et la diversité des sujets révèlent en effet la nécessité d’une approche systémique et pluridisciplinaire pour répondre aux enjeux liés aux différentes transitions structurelles. « Vous avez la chance d’être dans l’un des rares établissements de recherche qui adresse l’ensemble des sujets du secteur du bâtiment, a d’ailleurs rappelé Étienne Crépon, président du CSTB, aux doctorants dans son discours d’ouverture. Nous avons des chercheurs en économie, énergie, environnement, santé, mécaniques des structures, mécanique du feu… Vous êtes vous-mêmes à la pointe des sujets que vous explorez. Prenez le temps d’échanger avec vos collègues, d’échanger avec ceux qui travaillent sur d’autres thématiques car c’est souvent de la confrontation que naît l’idée qui fait progresser. » Trophées des doctorants : l’originalité récompensée Pour la deuxième année consécutive, chaque doctorant a dû réaliser, en amont de cette journée, une courte présentation graphique ou animée pour présenter son sujet de thèse en trois minutes chrono. Organisé sous l’égide de la démarche de knowledge management du CSTB, cet exercice de vulgarisation et de concision a vocation à les encourager à communiquer sur leurs travaux et à faciliter le partage des connaissances acquises auprès des collaborateurs. Comme le veut la tradition, les productions les plus originales ont été récompensées lors d’une cérémonie de remise des Trophées des doctorants. L’ensemble des « pitchs » a été soumis à différents jurys composés de collaborateurs du CSTB et trois prix ont ainsi été décernés : Prix de la direction de la Recherche et du Développement Devenir des composés organiques semi-volatils dans les environnements intérieurs : émissions, répartition et expositions Nom du doctorant : Benoit SCHMITT Démarrage de la thèse : 2022 IMT Mines Alès, ADEME Mon projet de thèse, qui bénéficie du soutien financier de l’ADEME, associe les compétences de l’IMT Mines d’Alès et du CSTB afin de comprendre l’exposition aux perturbateurs endocriniens émis par les produits de construction présents dans les environnements intérieurs. En plus d'apporter des connaissances nouvelles sur les sources et le devenir de ces substances d'intérêt sanitaire, ces travaux permettront d’aider les collectivités à protéger les publics fragiles dans leurs différents lieux de vie, comme les crèches, les écoles ou les hôpitaux. Je trouve le format vidéo particulièrement adapté à la vulgarisation scientifique. Cet exercice donne également la possibilité d’ajouter une mise en scène qui correspond à ce que nous sommes au-delà du projet de thèse. J’ai ainsi voulu transmettre le plaisir que j’éprouve à travailler sur ce sujet et je suis heureux que cela ait été récompensé ! Benoit Schmitt - Doctorant au CSTB Présentation animée de Benoit Schmitt Prix catégorie Présentation animée Devenir des matériaux usagés provenant des ouvrages de filtration et d’infiltration des eaux usées domestiques et eaux pluviales Nom de la doctorante : Milèna CHABERT Démarrage de la thèse : 2022 Insa Lyon Mon choix s'est porté vers le format vidéo qui permet d'avoir un rendu très vivant et multimédia. Le CSTB nous a mis à disposition un logiciel de création de vidéos animées avec lequel il est très simple de réaliser une présentation animée sans compétences particulières en montage vidéo. Côté scénario, j'ai essayé de construire le discours de la manière la plus logique possible. J'ai enrichi la vidéo au fur et à mesure, notamment au niveau des graphismes et des personnages, en lui donnant un côté théâtral. Cela m'a touchée de voir ma vidéo récompensée par le jury. J'espère avoir communiqué un peu de ma passion pour mon sujet et les enjeux associés ! Milèna Chabert - Doctorante au CSTB Présentation animée de Milèna Chabert Prix catégorie Présentation graphique Construction d’échelles de confort multicritères spécifiques aux usages et espaces de travail à partir d’indicateurs physiologiques sous contraintes performancielles Nom de la doctorante : Charlotte SCARPA Démarrage de la thèse : 2022 Université de Nantes J'ai été particulièrement marquée par les bandes dessinées réalisées par les doctorants de l'année précédente. Ce format représente, à mon sens, une méthode efficace pour communiquer sur nos travaux de recherche. N'ayant pas de compétences en dessin et considérant le temps qui m’était imparti, j'ai utilisé un générateur d'images basé sur l'intelligence artificielle. La première étape a été de structurer le message que je souhaitais transmettre dans une accroche narrative de type "storytelling" pour le côté ludique. Une fois cette partie du travail terminée, concevoir la BD a été très facile. Le fait que le jury reconnaisse une présentation graphique réalisée en grande partie par l'IA met en lumière à quel point la concrétisation de nos idées devient accessible ! Charlotte Scarpa - Doctorante au CSTB Bande dessinée de Charlotte Scarpa Les lauréats ont remporté un trophée en bois massif réalisé par les équipes de l'atelier de menuiserie du CSTB. Avec l’ensemble des nominés, ils ont également reçu une invitation sous forme d’énigme : « Invitation à la rencontre d’un illustre ingénieur français de la construction, quasi-bicentenaire ». Félicitations à eux ! Charlotte Scarpa, Benoit Schmitt et Milèna Chabert, lauréats des Trophées des doctorants 2024
Il y a 1 ans et 92 jours

Projet DEMETER : données et modèles pour la simulation énergétique et environnementale des bâtiments tertiaires

Le projet DEMETER (DonnÉes et ModÈles sur les bâtiments TERtiaires : connaître pour améliorer) est lauréat de l’édition 2022 de l’appel à projet de recherche « Vers des bâtiments responsables » soutenu par l’ADEME. Ce projet a pour objectif de proposer des données et modèles pour la simulation énergétique et environnementale des bâtiments tertiaires. Pour répondre aux enjeux climatiques, le parc de bâtiments français dans sa globalité doit être plus performant sur le plan énergétique et environnemental. C’est le sens des réglementations telles que la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) ou le dispositif Eco Energie Tertiaire (DEET) qui fixent des objectifs ambitieux pour le secteur du bâtiment : décarbonation quasi-complète du secteur du bâtiment à horizon 2050 dans la SNBC et réduction de 60% de la consommation d’énergie finale des bâtiments tertiaires à horizon 2050 dans le DEET. La science des données au cœur de la transition écologique Pour accompagner cette transition énergétique et bas carbone du parc de bâtiments français, la simulation énergétique et environnementale des bâtiments est un outil d’accompagnement indispensable. En effet, au vu des sommes engagées pour chaque construction et rénovation, l’essai-erreur n’est pas permis. Il convient donc de s’assurer, avant leur réalisation, que les travaux envisagés permettront d’atteindre de bonnes performances. Mais afin de pouvoir la mettre en place, il faut parvenir à la modéliser, c’est-à-dire disposer d’informations précises sur les propriétés thermo-physiques, les profils d’occupation ou encore les systèmes énergétiques (climatisation, chauffage et eau chaude sanitaire) des bâtiments. Ces données sont généralement inconnues pour la majorité des bâtiments à modéliser, en particulier pour ceux du secteur tertiaire, pour lesquels il existe peu de données consolidées dans des bases exploitables (comparativement au secteur résidentiel) et relativement peu de travaux de recherche. Le projet DEMETER a justement pour but de proposer des données et modèles pour la simulation énergétique et environnementale des bâtiments tertiaires. « "Nos modèles et données ne couvrent pas le secteur tertiaire" : cette phrase, je l'ai prononcée et entendue à maintes reprises, commente Adélaïde Aublet, ingénieure de recherche au CSTB et cheffe du projet DEMETER. L’objectif du projet est de contribuer à changer cette réalité. Notre ambition est de fournir des données et des modèles énergétiques et d’ACV validés spécifiquement pour le secteur tertiaire. Enfin, nous pourrons affirmer avec confiance : "Oui, nos données et modèles couvrent le secteur tertiaire. Travaillons ensemble pour améliorer vos projets. » Des données essentielles pour la simulation énergétique des bâtiments tertiaires Le caractère innovant du projet DEMETER repose sur plusieurs piliers : la collecte massive de données via des canaux ne nécessitant pas de consentement (données mobiles anonymisées du réseau Orange), la collecte automatique de données de consommation très fines nécessitant un consentement (de type profil P10) et la collecte de données par enquête auprès des maitrises d’ouvrage du secteur tertiaire ; la conciliation de la modélisation énergétique et de la modélisation environnementale ; l’implication des maîtrises d’ouvrage tertiaires grâce au réseau de l’Observatoire de L’immobilier Durable (OID). « Les téléphones portables génèrent en permanence de grandes quantités de données, mais aucune étude n’a encore été menée pour mesurer les schémas d’occupation des bâtiments, précise Denis Renaud, responsable R&D Data Science chez Orange. Je suis enthousiaste à l’idée de tester nos données mobiles dans le cadre de la rénovation énergétique des bâtiments, et d’ouvrir ce nouvel axe innovant pour l’utilité sociétale des données Orange. » Le consortium du projet DEMETER réunit des compétences variées qui seront à même de mener à bien les missions du projet et d’en valoriser les résultats auprès des acteurs de terrain : des data scientists chez plusieurs partenaires : ORANGE, CSTB et Efficacity ; des experts du bâtiment (énergéticiens et spécialistes des analyses de cycle de vie du bâtiment) au CSTB, chez Arcora et Efficacity ; des connaissances et contacts privilégiés avec les acteurs de terrains chez l’OID, Arcora et Efficacity. « Les données recueillies dans le cadre du projet DEMETER permettront de valider et de consolider les modèles de comportement énergétiques dynamiques des bâtiments tertiaires qui pourront être utilisés dans les politiques de réduction des consommations de ces derniers à l’échelle du quartier ou du territoire » conclut Ludovic Durbiano, chef de projet chez Efficacity.
Il y a 1 ans et 92 jours

Le projet DEMETER redéfinit la connaissance des profils de consommations des bâtiments tertiaires

Le projet DEMETER (DonnÉes et ModÈles sur les bâtiments TERtiaires : connaître pour améliorer) est lauréat de l’édition 2022 de l’appel à projet de recherche « Vers des bâtiments responsables » soutenu par l’ADEME. Pour répondre aux enjeux climatiques, le parc de bâtiments français dans sa globalité doit être plus performant sur le plan énergétique et environnemental. C’est le sens des réglementations telles que la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) ou le dispositif Eco Energie Tertiaire (DEET) qui fixent des objectifs ambitieux pour le secteur du bâtiment : décarbonation quasi-complète du secteur du bâtiment à horizon 2050 dans la SNBC et réduction de 60% de la consommation d’énergie finale des bâtiments tertiaires à horizon 2050 dans le DEET. Pour accompagner cette transition énergétique et bas carbone du parc de bâtiments français, la simulation énergétique et environnementale des bâtiments est un outil d’accompagnement indispensable. En effet, au vu des sommes engagées pour chaque construction et rénovation, l’essai-erreur n’est pas permis. Il convient donc de s’assurer, avant leur réalisation, que les travaux envisagés permettront d’atteindre de bonnes performances. Mais afin de pouvoir la mettre en place, il faut parvenir à la modéliser, c’est-à-dire disposer d’informations précises sur les propriétés thermo-physiques, les profils d’occupation ou encore les systèmes énergétiques (climatisation, chauffage et eau chaude sanitaire) des bâtiments. La science des données au cœur de la transition écologique Ces données sont généralement inconnues pour la majorité des bâtiments à modéliser, en particulier pour ceux du secteur tertiaire, pour lesquels il existe peu de données consolidées dans des bases exploitables (comparativement au secteur résidentiel) et relativement peu de travaux de recherche. Le projet DEMETER a justement pour but de proposer des données et modèles pour la simulation énergétique et environnementale des bâtiments tertiaires. Le caractère innovant de ce projet repose sur plusieurs piliers : • la collecte massive de données via des canaux ne nécessitant pas de consentement (données mobiles anonymisées du réseau Orange), la collecte automatique de données de consommation très fines nécessitant un consentement (de type profil P10) et la collecte de données par enquête auprès des maitrises d’ouvrage du secteur tertiaire ; • la conciliation de la modélisation énergétique et de la modélisation environnementale ; • l’implication des maîtrises d’ouvrage tertiaires grâce au réseau de l’Observatoire de L’immobilier Durable (OID). Le consortium du projet DEMETER réunit des compétences variées qui seront à même de mener à bien les missions du projet et d’en valoriser les résultats auprès des acteurs de terrain : des data scientists chez plusieurs partenaires : ORANGE, CSTB et Efficacity ; des experts du bâtiment (énergéticiens et spécialistes des analyses de cycle de vie du bâtiment) au CSTB, chez Arcora et Efficacity ; des connaissances et contacts privilégiés avec les acteurs de terrains chez l’OID, Arcora et Efficacity. « "Nos modèles et données ne couvrent pas le secteur tertiaire" : cette phrase, je l'ai prononcée et entendue à maintes reprises, commente Adélaïde Aublet, ingénieure de recherche au CSTB et cheffe du projet DEMETER. L’objectif du projet est de contribuer à changer cette réalité. Notre ambition est de fournir des données et des modèles énergétiques et d’ACV validés spécifiquement pour le secteur tertiaire. Enfin, nous pourrons affirmer avec confiance : "Oui, nos données et modèles couvrent le secteur tertiaire. Travaillons ensemble pour améliorer vos projets. »
Il y a 1 ans et 125 jours

Qualité des Environnements Intérieurs

Le nouveau numéro de CONTACT, la lettre trimestrielle du CSTB dédiée aux grands enjeux du secteur de la construction et de l'aménagement, dans une approche globale et pluridisciplinaire, est consacré à la Qualité des Environnements Intérieurs. « Comment préserver la santé des occupants des bâtiments et optimiser leur confort ? » C'est l'une des questions posées à la Recherche du CSTB qui s'emploie à proposer des solutions concrètes et robustes pour y répondre. Ainsi, ce nouveau numéro de CONTACT consacre sa Une à MATHIS-QEI, un modèle de calcul nodal thermo-aéraulique dynamique incluant tous les transferts thermiques du bâtiment. Deux projets de recherche sont également présentés dans ce numéro : Construction et application des indices de Qualité des Environnements Intérieurs, des formulations objectives et synthétiques d’un ensemble de paramètres physiques de notre environnement (confort thermique, qualité de l’air, éclairage et acoustique notamment) ; Les comportements vibratoires et acoustiques des bâtiments en bois et les différentes méthodes de prévision conçues par le CSTB. Les actualités de la Recherche (PestiRiv, Rénov'Santé, Projet PARC), les rubriques vidéo « Les coulisses de la Recherche », qui présente la méthode PULSE, et « Quoi de neuf Doctorant(e) ? » complètent le sommaire. Bonne lecture ! CONTACT - N° 6 : Qualité des Environnements Intérieurs Les sujets de l’environnement intérieur et de la qualité de celui-ci ne sont pas nouveaux. Le bon sens, que l’on qualifierait aujourd’hui d’approche hygiéniste, a fait que, depuis des siècles, ils ont été abordés par les différentes sociétés et ont directement et indirectement contribué à façonner l’architecture des bâtiments tant extérieure qu’intérieure, dans une réponse objective aux enjeux sensoriels. PDF 6 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 1 ans et 125 jours

Lancement du centre de ressources de la méthode QSE

© ShutterstockLe centre de ressources de la méthode Qualité Sanitaire et Energétique des rénovations (méthode QSE), réalisé dans le cadre du projet QUARTET issu du programme PROFEEL, est en ligne. Destiné aux futurs utilisateurs de la méthode QSE (collectivités, bureaux d’études, gestionnaires de parc de bâtiments, bailleurs sociaux, maitres d’ouvrages et assistants à maitrise d’ouvrage), il permet d’ores et déjà de s’informer, de se former et de la déployer dans les bâtiments à usage d’habitation, d’enseignement ou tertiaire en situation de rénovation énergétique. L’outil permettant la collecte des données, le calcul de l’indicateur de performance globale et la génération automatique d’un rapport de rendu de résultats sera bientôt disponible. Lancé en 2019 dans le cadre du programme PROFEEL, le projet QSE a notamment pour objectif de proposer aux collectivités territoriales, bailleurs sociaux, gestionnaires de parcs ou encore aux bureaux d’étude agissant en tant qu’assistant à maîtrise d’ouvrage, une méthode simple et peu coûteuse, dite « méthode QSE » afin d’évaluer, avant et/ou après rénovation, la performance globale « énergie-santé-confort » des bâtiments à usage d’habitation, d’enseignement et tertiaire. Le projet QUARTET s’inscrit dans la continuité du projet QSE et vise à former les futurs utilisateurs à la méthode. Son objectif est ainsi d’apporter des garanties sur les performances globales des bâtiments avant et/ou après des travaux de rénovation énergétique. En savoir plus : Centre de ressources de la méthode QSE QSE - QUARTET Programme PROFEEL
Il y a 1 ans et 125 jours

MATHIS-QEI : un cœur de calcul interopérable

© ShutterstockDans le cadre du programme de recherche Qualité des Environnements Intérieurs (QEI), axé sur la modélisation et la mesure, l'objectif est d'aborder de manière holistique les différents aspects du confort dans les espaces intérieurs. Ce projet englobe des éléments clés tels que la qualité de l'air intérieur (QAI), le confort visuel, le confort thermique et le confort acoustique. Au cœur de cette initiative se trouve MATHIS, un modèle de calcul nodal thermo-aéraulique dynamique incluant tous les transferts thermiques du bâtiment. Entretien avec Thierno Diallo, PhD., ingénieur recherche et expertise à la direction Santé-Confort, et Fabrice De Oliveira, PhD., ingénieur recherche et expertise à la direction Climatologie, Aérodynamique et Aéraulique pour les Ouvrages et les Transports. Il intègre les caractéristiques physiques du bâtiment et des principaux systèmes de ventilation existants, et offre une base solide pour le développement d'outils de prévision de tous les déterminants de la QEI. Construits autour de ce cœur de calcul, ces outils prédictifs visent à améliorer la compréhension et la gestion du confort dans les environnements bâtis, en tenant compte de l'interaction complexe entre les différents paramètres. Dans quel contexte MATHIS a-t-il été conçu ? Fabrice De Oliveira : Il a été développé par le CSTB à un moment où la compréhension précise de l’aéraulique et des échanges thermiques dans les bâtiments était cruciale, notamment pour des applications comme la sécurité incendie. Dès 2010, François Demouge, PhD., ingénieur recherche et expertise au CSTB, et concepteur de MATHIS, est parti des problématiques de désenfumage lors de l’incendie d’un bâtiment pour s’orienter vers les enjeux de la ventilation. Fédérant de nombreux experts, le développement de MATHIS s'est ainsi inscrit dans une approche où différents outils et compétences ont été intégrés dans une plateforme modulaire permettant ainsi une synergie entre les diverses expertises du CSTB. En 2022, une réflexion a été menée pour améliorer la cohérence et l'efficacité globales de cette plateforme, en assurant une meilleure interaction entre les modules. Elle fonctionne en effet comme une « constellation » où chaque « étoile » représente un module ou une brique de connaissance, contribuant à la fois à la communauté scientifique et à l'expertise en ingénierie acoustique, du confort thermique, du confort visuel, de l’éclairage et de la QAI. Les travaux menés par François Demouge et Xavier Faure, PhD., ingénieur recherche et expertise au CSTB, ont ensuite validé l'utilisation de MATHIS pour la conception de systèmes de ventilation naturelle. Il a également fait l’objet d’évaluations de ces performances, notamment celle du BESTest (Building Energy Simulation Test), pour l’évaluation des programmes de simulation thermique des bâtiments, à l’initiative de l’Agence Internationale de l’Énergie. Dans un esprit d’ouverture et d'amélioration continue des connaissances, le code a été rendu accessible à la communauté scientifique et technique en format open source. Pour cette partie, une bibliothèque de fonctions interactives “PyMATHIS” a été développée pour faciliter les échanges avec le langage de programmation « Python » à chaque étape temporelle. Cette intégration permet une plus grande flexibilité et une meilleure accessibilité pour les utilisateurs, notamment ceux familiarisés avec « Python », en leur donnant la capacité de manipuler et d'analyser les données résultantes plus efficacement. Comment MATHIS s’intègre-t-il dans le paysage de la QEI ? Thierno Diallo : Sa conception lui confère une position centrale dans la prévision de la QEI. En effet, il permet de décrire l’aéraulique et les transferts thermiques (convection/rayonnement) au sein d'une pièce de manière robuste. Ceux-ci représentent des paramètres d'influence significatifs pour divers aspects de la QEI, tels que la QAI et le confort thermique. Le mouvement d'air dans les composants de ventilation peut également influencer le confort acoustique lié aux systèmes de ventilation et de climatisation. Actuellement, notre plateforme QEI intègre plusieurs aspects du confort, notamment via MATHIS-QAI, MATHIS-ACOU, MATHIS-NHTM (modèle neuro thermo physiologique) et MATHIS-PHANIE (modélisation éclairement et rayonnement). La plateforme capitalise la capacité d'expérimentation du CSTB, ce qui contribue grandement à la consolidation de ces outils, validés par diverses expériences à différentes échelles, du laboratoire à l'in situ. Par ailleurs, la connexion avec la Base de données nationale des bâtiments (BDNB), développée par le CSTB, représente une réelle opportunité pour réaliser des prévisions à l'échelle du parc. Par exemple, nous avons pu étudier l'impact du changement climatique sur la qualité de l'air intérieur à l'échelle du parc de bâtiments en Île-de-France, dans le cadre du projet BATENQUE, en partenariat avec l’ADEME. Toujours dans cette même logique, une extension de MATHIS pour la micro-climatologie urbaine est en cours de développement avec le couplage aux outils OPENFOAM (code open source Computational Fluid Dynamic) et PHANIE (rayonnement extérieur). Quelles sont les prochaines étapes pour établir une interopérabilité complète de MATHIS-QEI ? Nous projetons d'étendre tous les aspects de QEI à l'échelle du parc, en plaçant l'humain au cœur de notre réflexion. Ceci suppose d'établir un lien entre la QEI et la santé des occupants dans les bâtiments, en tenant compte des comportements individuels et des composantes sociaux-économiques associées. Le développement de notre plateforme QEI s'harmonise avec le projet de prospective économique du CSTB, visant à quantifier les impacts économiques de toutes les dimensions du confort. Cette approche systémique et holistique, qui englobe les aspects physiques, socio-économiques et comportementaux, constitue la force de notre plateforme QEI. De plus, nous suivons de près l'évolution de l'intelligence artificielle afin de l'exploiter pour améliorer nos outils de prévision. CONTACT - N° 6 : Qualité des Environnements Intérieurs Les sujets de l’environnement intérieur et de la qualité de celui-ci ne sont pas nouveaux. Le bon sens, que l’on qualifierait aujourd’hui d’approche hygiéniste, a fait que, depuis des siècles, ils ont été abordés par les différentes sociétés et ont directement et indirectement contribué à façonner l’architecture des bâtiments tant extérieure qu’intérieure, dans une réponse objective aux enjeux sensoriels. PDF 6 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 1 ans et 126 jours

Comportements vibratoires et acoustiques des bâtiments en bois

© ShutterstockEntretien avec Catherine Guigou, PhD., ingénieure recherche et expertise à la direction Santé-Confort et Manuel Manthey, PhD., ingénieur expertise structures à la direction Sécurité, Structures, Feu. En quoi le comportement du bois est-il spécifique sur les plans acoustique et vibratoire ? Catherine Guigou : Les bruits se propagent aisément dans l’air et dans tous types de matériaux par mise en vibration de ceux-ci. Quels que soient les modes constructifs, les bruits peuvent ainsi se transmettre dans les éléments structurels (poteaux, poutres, planchers, voiles). La construction bois présente des difficultés particulières du point de vue acoustique et vibratoire. La structuration fibreuse des éléments en bois induit en effet une conduction efficace des vibrations issues des chocs et confère aux structures une souplesse qui peut affecter le confort de marche. L’atténuation de ces effets suppose un dimensionnement en conséquence avec, notamment, des épaisseurs de plancher assez importantes. Une méthodologie a été développée afin d’améliorer la performance acoustique aux bruits aériens, dont les moyennes et hautes fréquences génèrent de l’inconfort pour les occupants. Cette méthodologie a été appliquée aux solutions poteaux-poutres en bois apparent. Par ailleurs, le ressenti, exprimé à travers des enquêtes menées sur l’occupation des bâtiments en bois (projet AcouBois), a permis d’identifier que la réglementation était insuffisamment exigeante au regard de la gêne induite par les bruits de choc, notamment pour les basses fréquences. Aussi, les solutions acoustiques proposées pour les bâtiments en bois doivent-elles prendre en compte ces contraintes dans un souci de confort en exploitation compatible avec les attentes des usagers. Quelles sont les différentes méthodes de prévision conçues par le CSTB ? Dès le début des années 2000, le CSTB a travaillé sur les performances acoustiques des constructions légères en bois. Le projet français Acoubois (2009-2014), mené en collaboration avec FCBA et Qualitel, a permis de franchir un grand pas en proposant une méthodologie d’évaluation de la performance acoustique et vibratoire du bâtiment, intégrée dans les normes EN ISO 12354-1 et -2 en 2017. Pour l’évaluation des transmissions latérales, les caractérisations des jonctions effectuées par le CSTB ont servi de base à la proposition d’une classification aujourd’hui reconnue. Les travaux de thèse de Corentin Coguenanff (2014-2016) sur la « Conception robuste aux incertitudes des systèmes légers bois en vibro-acoustique linéaire » ont permis la mise au point d’un logiciel de prévision pour les parois sur ossatures complétant l’outil commercialisé AcouSYS. Plus récemment, le CSTB a mené des travaux sur les bâtiments en panneaux CLT (Cross Laminated Timber), notamment dans le cadre d’Adivbois. Ces recherches ont proposé des mesures en laboratoire sur diverses configurations de plancher et sur un bâtiment démonstrateur construit sur le site du FCBA. Le CSTB a effectué la caractérisation des jonctions et les prévisions de performance incluant la comparaison avec les mesurages réalisés. À l’échelle du bâtiment, mais aussi du produit (plancher notamment), les vibrations causées par le vent ainsi que par les trafics ferroviaire et routier peuvent être source d’inconfort pour les usagers. Quels travaux ont été initiés pour répondre à cette problématique ? Manuel Manthey : Il y a quelques années, le CSTB et la RATP ont mis en évidence les contributions multidirectionnelles des vibrations ferroviaires dans le cadre d’un projet de recherche. Le besoin de modéliser la transmission des vibrations dans des structures poteaux-poutres, en bois pour le CSTB et de type haussmannien pour la RATP, a conduit à un partenariat scientifique associant l’université de Compiègne. Les premiers travaux sont basés sur une approche hydride (éléments finis 3D pour les jonctions et analytique pour les poteaux et poutres) dans laquelle la présence des parois (planchers et refends) est prise en compte, afin de caractériser plus particulièrement le couplage sol-structure pour une excitation ferroviaire multidirectionnelle. L’intégration de dispositifs de remédiation pour limiter la propagation des vibrations au niveau du bâtiment sera simulée, en vue d’apporter des solutions opérationnelles de réduction des nuisances dans la perspective du développement des Systèmes Express Régionaux Métropolitains. Par ailleurs, le comportement dynamique des constructions bois de grande hauteur sous sollicitations vibratoires et/ou aérodynamiques reste un sujet mal caractérisé. Plus légères que leurs alter-ego en béton, leur ratio poids-rigidité est, pour des hauteurs comparables, plus défavorable que les constructions béton ou métalliques et peut entraîner, sous certaines conditions de vent, des oscillations basses fréquences gênantes pour les occupants (syndrome de mal de mer). Un programme de recherche européen, DynaTTB (Dynamic Response of Tall Timber Buildings under Service Load), a été mené entre 2019 et 2023 avec plusieurs partenaires académiques et industriels pour mieux comprendre la réponse dynamique des constructions bois de grande hauteur. Dans ce cadre, neuf bâtiments ont fait l’objet de mesures in-situ avec, pour partie d’entre eux, l’utilisation de masse en tête allant jusqu’à 500 kg, permettant de les solliciter de manière contrôlée, et de mesurer, via des capteurs, les déplacements induits. Ces essais, couplés à des modélisations numériques paramétriques, permettent de mieux appréhender les facteurs clés pilotant cette réponse dynamique pour aider les concepteurs à prévoir la répartition des masses (quantité de matériau bois au bon endroit), afin de garantir le confort des occupants lors de ces épisodes de vent violent, qui seront plus fréquents du fait du changement climatique. CONTACT - N° 6 : Qualité des Environnements Intérieurs Les sujets de l’environnement intérieur et de la qualité de celui-ci ne sont pas nouveaux. Le bon sens, que l’on qualifierait aujourd’hui d’approche hygiéniste, a fait que, depuis des siècles, ils ont été abordés par les différentes sociétés et ont directement et indirectement contribué à façonner l’architecture des bâtiments tant extérieure qu’intérieure, dans une réponse objective aux enjeux sensoriels. PDF 6 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 1 ans et 126 jours

Construction et application des indices de Qualité des Environnements Intérieurs

© ShutterstockEntretien avec Wenjuan Wei, PhD., ingénieure recherche et expertise à la direction Santé-Confort, et Olivier Ramalho, PhD., ingénieur études et recherche à la direction Santé-Confort, CSTB. Qu’appelle-t-on indices QEI et à quoi servent-ils ? Olivier Ramalho : Un indice de Qualité des Environnements Intérieurs (QEI) est une formulation objective et synthétique d’un ensemble de paramètres physiques de notre environnement (confort thermique, qualité de l’air, éclairage et acoustique notamment). Ces paramètres peuvent être très variés et complexes à interpréter dans leur ensemble. L’expression de l’agrégation de ces données multiples en une réponse simple peut se décliner en un score, un code couleur ou une alerte sonore. Au-delà de la connaissance qu’il peut apporter sur l’état de la QEI à un instant donné, un indice QEI est construit pour répondre à un besoin qui peut varier selon les utilisateurs (pouvoirs publics, superviseur d’un parc de bâtiments, gestionnaire d'un bâtiment, propriétaires, locataires, simples visiteurs, etc.). Il est systématiquement associé à des recommandations d’actions à entreprendre pour revenir à un niveau de QEI plus satisfaisant. C’est un outil d’aide à la décision. Chaque besoin a son propre indice, sachant que les besoins peuvent être variés : « Le bâtiment que j’occupe est-il propice au travail en ce moment ? », « Je souhaite piloter mon système de ventilation en tenant compte de la QEI », « Je souhaite construire un nouveau bâtiment en cherchant à avoir une QEI exemplaire », etc. Chaque besoin va orienter les différents indicateurs à considérer dans la construction de l’indice qui cherche à y répondre. L’une des principales difficultés est d’ailleurs de pouvoir identifier et exprimer précisément le besoin de chaque utilisateur autour de la QEI. La construction d’un indice se fait généralement en trois étapes, une fois le besoin et l’utilisateur identifiés : définir les champs de la QEI à prendre en compte et, au sein de chacun d’entre eux, déterminer les indicateurs les plus pertinents à suivre et les différentes valeurs seuils de référence associées ; formuler les règles d’agrégation des différents indicateurs au sein du même champ QEI et les règles d’association entre les différents champs de la QEI ; proposer un mode de restitution / visualisation du résultat de l’indice avec les différentes recommandations associées. Comment est-on passé de la QAI à la QEI ? Le besoin d’information sur la qualité de l’air intérieur (QAI) relève d’une préoccupation sur la qualité sanitaire de l’ambiance dans laquelle évoluent les usagers, principalement au regard de ce qu'ils respirent. La QEI élargit cette démarche à d’autres dimensions du confort (thermique, acoustique, éclairage, olfactif) pour qualifier le bien-être dans le bâtiment. Les campagnes nationales menées par l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI) dans différents parcs de bâtiment se sont focalisées en priorité sur la QAI, avec l’intégration parfois de quelques indicateurs acoustiques ou d’éclairage très simplifiés. Au 1er janvier 2024, l’OQAI devient l’OQEI en mettant davantage l’accent sur la mesure d’indicateurs pertinents de QEI dans les campagnes nationales, lesquels alimenteront la réflexion sur la construction d’indices QEI à destination des pouvoirs publics principalement. Cette réflexion se fait également en synergie avec le projet CAP 2030 qui vise à identifier les domaines qui pourraient être intégrés dans la règlementation qui succédera à la RE2020. La QEI fait partie de ces sujets. Il appartiendra au gouvernement de définir ses orientations et priorités et donc les domaines qu’il souhaite retenir. Pouvez-vous présenter l’indice TAIL qui permet d’évaluer la QEI dans les bâtiments tertiaires (bureaux, hôtels, écoles) ? Wenjuan Wei : Fondé sur 12 paramètres de QEI mesurables/calculables, l’indice TAIL a été initialement développé dans le cadre d'un projet européen (ALDREN - Alliance for Deep RENovation in buildings) pour évaluer la qualité globale de l’environnement intérieur dans les bureaux et les hôtels. Cet indice repose sur la qualification de quatre piliers : l'environnement thermique, l'environnement acoustique, la qualité de l'air intérieur et l'environnement lumineux. Ces travaux ont été suivis d’une recherche dont l'objectif est de développer un indice pour évaluer la QEI dans les écoles, basé sur la méthodologie TAIL. Cet indice quantitatif, composé de quatre niveaux de qualité (I, II, III et IV), permet d'identifier des pistes d'amélioration pour garantir la santé, le bien-être et les conditions d’apprentissage des enfants dans les écoles. Il est en effet désormais prouvé que ces dernières, qui résultent directement de la capacité de concentration ou, à l’inverse, de la fatigue, sont étroitement liées aux conditions d’ambiance des locaux que constituent la température, l’humidité, le taux de CO2, ou l’environnement acoustique et lumineux. Appliqué à la base de données QEI des écoles françaises (2013-2017) acquise par l’OQAI, l'indice TAIL révèle que plus de 97% des écoles présentent de bons niveaux de qualité (I et II) pour l’exposition au benzène, au formaldéhyde et aux moisissures. Cependant, plus de 75% des écoles montrent des niveaux de qualité moyens ou mauvais (III et IV) concernant la température, le dioxyde de carbone, les particules PM2,5, et la lumière artificielle. Les niveaux d’humidité relative, de dioxyde d’azote et de bruit de fond nécessitent également des interventions pour l’amélioration dans certains établissements. Exemple d'agrégation via l'indice TAIL : CONTACT - N° 6 : Qualité des Environnements Intérieurs Les sujets de l’environnement intérieur et de la qualité de celui-ci ne sont pas nouveaux. Le bon sens, que l’on qualifierait aujourd’hui d’approche hygiéniste, a fait que, depuis des siècles, ils ont été abordés par les différentes sociétés et ont directement et indirectement contribué à façonner l’architecture des bâtiments tant extérieure qu’intérieure, dans une réponse objective aux enjeux sensoriels. PDF 6 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 1 ans et 152 jours

Projet GROOF : un guide pratique pour concevoir des serres sur les toitures et lutter contre le réchauffement climatique

© La Ferme Ouverte à Saint-Denis - Les Fermes de GallyPour lutter contre les effets du changement climatique et réduire les émissions de gaz à effet de serre, le projet GROOF s'est intéressé au potentiel des toitures pour y installer des serres. Fruit de cinq années de recherche, un guide pratique pour les concevoir et les exploiter de façon concrète est maintenant disponible. Lancé en 2017 et porté dans cinq pays différents par 13 partenaires, acteurs des secteurs de la construction et de l’agriculture, le projet européen GROOF (Greenhouses to Reduce CO2 on rooFs), soutenu par le programme INTERREG NWE, avait pour objectif de faciliter l'implantation de serres en toitures et toitures-terrasses avec trois bénéfices majeurs associés : récupérer la chaleur produite et non consommée par le bâtiment-support dans la perspective de production de fruits, fleurs et légumes en ville (en moyenne, 30% de l'énergie produite par le bâtiment est perdue à travers les toits) ; recueillir le CO2 produit par les activités du bâtiment et des individus afin d'alimenter les plantes ; éviter les émissions de CO2 issues des transports, en rapprochant les consommateurs des lieux de production. Massifier l’installation de serres pour réduire les émissions de gaz à effet de serre Fruit de cinq années de recherche, d’expérience terrain, de calculs énergétiques et environnementaux, d’analyse économique et sociale, un guide de bonne pratique (« Guideline »), relatif à la conception, à la construction et à l’exploitation de serres sur toitures-terrasses visant à réduire l’impact CO2 des filières bâtiment et agriculture, a été conçu afin de massifier l’installation des serres sur les toitures. Ce guide d’une centaine de pages donne aux acteurs de la construction les éléments pour faire face au défi climatique, et y répondre à leur échelle, notamment en favorisant l’émergence et la réalisation concrète d’ouvrages de serres productives, serres pédagogiques, serres de recherche sur les toitures-terrasses de tous types de bâtiment (logement, bureau, université, école, petit collectif, IGH, industrie, data center, centres commerciaux, hôpitaux…) en ville, sous tous les climats et toutes les latitudes. Cette nouvelle technique d’aménagement de toiture ou de surévaluation est un gage de sobriété énergétique permettant la réduction des émissions de CO2. C’est aussi une solution alternative et économique lors des travaux de rénovation. Lutter durablement contre les effets du changement climatique Les travaux et expérimentations menés dans le cadre du projet GROOF ont permis de quantifier les avantages des serres installées en toitures, selon quatre axes : technique (construction et bâtiment), énergétique et environnemental, culture (gamme de plantes) et économique. Ils mettent en avant plusieurs atouts : l'utilisation de l'eau de pluie pour irriguer les cultures ; la réduction des émissions de CO2 dans la construction et l'exploitation du bâti, et dans la distribution de la production de la serre ; l'utilisation d'une part de la déperdition thermique de toiture pour chauffer la serre ; l'augmentation de la valeur patrimoniale du bâtiment. Le projet GROOF a également permis d’identifier les obstacles d'accès au marché (règles d'urbanisme, règlements techniques, assurances...), ainsi que d’expérimenter et de démontrer l'efficacité de technologies développées pour un nombre représentatif de modèles d'affaire. Pilote de la competence team building and construction du projet et de l’un des trois volets techniques, le CSTB a eu pour mission de faire un état de l’art des solutions dédiées à l'implantation et à l'exploitation de serres en toiture dans les pays du Nord-Ouest européen sur les plans scientifique, technique, social et réglementaire. Quatre serres pilotes ont ainsi été réalisées en Allemagne, en Belgique, au Luxembourg et en France pour démontrer la pérennité des modèles proposés en fonction des typologies de bâtiments et de serres, et pour soutenir le lancement de solutions sur le marché européen. En France, le CSTB a accompagné Les Fermes de Gally dans leur projet de serre en toiture dans la région Île-de-France, avec la collaboration de l'ASTREDHOR (Association nationale des STructures d'Expérimentation et de Démonstration en HORticulture). Depuis sa mise en œuvre en juin 2022, cette serre urbaine de 360 m², réalisée sur le toit d’un bâtiment neuf dédié de la ferme maraîchère, produit entre 7 et 20 tonnes de produits commercialisés localement. En savoir plus : Le projet GROOF Un guide pratique pour l'installation de serres en toiture
Il y a 1 ans et 153 jours

La certification QB « Service pose de fenêtres », un gage de qualité

© CSTBLa récente certification QB « Service pose de fenêtres » compte aujourd’hui 11 entreprises titulaires. D’autres suivent. Un engouement qui atteste de la volonté des installateurs d’assurer la qualité de leurs prestations et de se distinguer de la concurrence. Depuis dix ans, les fenêtres ont réalisé un bond technologique et les fabricants n’ont cessé d’innover. Cependant, une fenêtre mal posée, aussi performante soit-elle, perd tous ses bénéfices. Raison pour laquelle les entreprises doivent se former à ces nouveaux produits et aux règles de mise en œuvre. La certification QB « Service pose de fenêtres » répond à la fois aux préoccupations des fabricants de fenêtres, qui y voient un gage de qualité dans la mise en œuvre de leurs produits, mais surtout des installateurs qui peuvent attester de l’organisation de leurs chantiers et de la qualité de pose et, ainsi, se distinguer de la concurrence. L’importance de la mise en œuvre C’est en pleine crise sanitaire que cette certification a vu le jour. Objectif : former les entreprises à la pose des fenêtres et attester de la qualité de la prestation complète. Des points essentiels puisqu’il n’existe pas de formation obligatoire pour devenir poseur. Or, une fenêtre mal posée peut entraîner des pathologies de l’enveloppe du bâtiment, mais aussi des déperditions thermiques et le risque d’une fin de vie prématurée des produits. Selon une étude de l’ADEME, plus de 40 % des fuites d’air des bâtiments proviennent des fenêtres. Avec, pour premières causes, des problèmes de liaison entre la fenêtre et le gros œuvre ou des malfaçons au niveau des seuils. Quid de la certification Concrètement, QB « Service pose de fenêtres » atteste de la qualité de service de l’entreprise. Elle est basée sur trois axes : qualité et choix des produits posés, compétence du personnel de mise en œuvre et organisation de l’entreprise relative aux chantiers. Les poseurs et métreurs suivent des formations régulières à la pose, avec évaluation des acquis en fin de parcours. En complément, un audit de l’entreprise permet de vérifier sa capacité à organiser les chantiers et à prendre en compte la satisfaction des clients. « Nous nous assurons que le poseur a bien à disposition les produits et accessoires nécessaires à une bonne pose ainsi que les consignes adéquates. Le contenu du dossier technique de pose est notamment vérifié : schémas de principe de mise en œuvre, fiches de métrés, autocontrôles en cours de pose, procès-verbal de fin de chantier et fiche d’entretien de la fenêtre. Nous vérifions également le suivi du service après-vente. L’organisation est un élément indispensable. Un chantier bien organisé avec du personnel formé et compétent, c’est l’assurance qu’il sera bien mené », affirme Sophie Cuenot, responsable de la formation par le geste et de la certification QB « Service pose de fenêtres » au sein de la direction Baies et Vitrages du CSTB. Un fort engouement 11 entreprises sont à ce jour certifiées et six autres sont en passe de l’être. L’objectif visé d’ici la fin de l’année est d’atteindre les 25 à 30 entreprises certifiées. « Depuis fin 2022, les demandes sont en forte hausse, constate Hubert Lagier, directeur Baies et Vitrages. Cet engouement s’explique par la volonté des entreprises d’attester de leur qualité de service et de pose grâce à des poseurs bien formés ». Dans les faits, cela se confirme. Selon une enquête interne menée auprès des certifiés, cette certification est une marque de différentiation notable et offre un avantage concurrentiel, avec, à la clé, du personnel compétent et l’assurance d’une bonne mise en œuvre. Elle permet également aux entreprises de baisser leurs primes d’assurance, ainsi que de recruter et de fidéliser les poseurs. « Cette certification est avant tout un acte volontaire de l’entreprise qui souhaite se différencier en apportant la preuve de sa technicité. Elle demande un investissement en temps et en argent, somme toute limité : son surcoût direct étant estimé entre 2 et 3 euros par fenêtre posée », poursuit le directeur. Perspectives Quatre plateformes de formation sont aujourd’hui réparties sur le territoire : Grenoble, Saint-Thibault-des-Vignes en région parisienne, La Rochelle et, depuis mars 2023, Toulouse. D’autres sites en région pourraient voir le jour dans les années à venir afin de proposer un maillage encore plus fin. Des évolutions de cette certification sont en cours d’étude. Elles pourraient ainsi intégrer un audit de chantier en cours de pose pour vérifier la mise en œuvre effective. Elle pourrait également prendre en compte l’environnement avec le suivi de la gestion des déchets de chantier. S’il est encore trop tôt pour se prononcer sur ces perspectives, l’objectif principal restera le même : valoriser et accompagner les entreprises vers la qualité sans complexité administrative, ni contrainte excessive. Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2022 Dans la continuité de ses précédents rapports RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2022 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 1 ans et 157 jours

Accompagner les acteurs du béton dans leur transition environnementale

© CSTBÀ travers son accompagnement des industriels de bétons bas carbone, le CSTB est la porte d’entrée pour faire reconnaître de nouveaux matériaux ou procédés à empreinte carbone réduite avant leur mise sur le marché. Une dizaine d’Appréciations Techniques d’Expérimentation (ATEx) ont été délivrées à ce jour et d’autres sont en cours d'évaluation. C’est pour répondre à la demande des acteurs de bétons bas carbone que cet accompagnement a vu le jour en 2018. Pour mener à bien leur transition environnementale, nombreux sont les professionnels de la filière qui développent des liants ou des granulats innovants dans la formulation de béton bas carbone, ou repensent leurs produits pour réaliser une économie de matière ou d’alliage (béton armé, précontraint, etc.) ou favoriser le réemploi. L’expertise du CSTB les aide à passer de l’échelle du matériau à celle de l’ouvrage et d’en éprouver les performances mécaniques. L’obtention d’une Évaluation Technique de Produits et Matériaux innovants (ETPM) constitue une base solide pour la reconnaissance du matériau sur le marché. « Il s’agit de s’assurer que les ouvrages et semi-ouvrages innovants répondent à l’ensemble des sollicitations mécaniques chimiques et environnementales, et qu’elles respectent les conditions d’emploi », explique François Boutin, chef de projet au sein de la division Études et Essais Mécaniques de la direction Sécurité, Structures, Feu du CSTB. Assurer la pérennité de l’ouvrage Le poids carbone du béton est très impacté par le choix du ciment. Le ciment Portland est un des liants les plus émissifs en poids carbone, notamment du fait du processus de fabrication du clinker (cuisson à 1 450 °C et décarbonation du calcaire lors de cette cuisson). Les innovations portent ainsi sur de nouveaux liants de type laitiers de hauts fourneaux, cendres volantes, argiles (calcinée, crue, flashée…). Au-delà de l’impact sur la performance environnementale, ces changements dans la composition ont majoritairement des incidences sur la structure : retrait, fluage, adhérence des armatures, cinétique de prise, résistance, réaction au feu, etc. Ces différents comportements exigent parfois de bousculer les pratiques, tant sur chantier que lors de la conception. « Notre mission consiste à reprendre les hypothèses fondamentales inscrites dans les calculs des bétons et les Eurocodes, à adapter le code de calcul et à accompagner, si nécessaire, les acteurs dans la définition de dispositions constructives à prendre afin d’assurer la pérennité et la sécurité de l’ouvrage, poursuit François Boutin. Par exemple, si la cinétique de prise d’un béton bas carbone est plus lente, il faudra envisager des temps de coffrage plus longs, la réorganisation du chantier, ainsi que la formation des ouvriers. De même, un moindre ancrage des barres peut avoir des répercussions sur le dimensionnement du béton ou sur les ferraillages. Se pose alors la question du poids carbone : quel est le gain carbone si le béton nécessite une augmentation de la densité d’armature ? ». Délivrer des ATEx Deux évaluations techniques sont proposées : une sur le matériau (ETPM) et une autre à l’échelle de l’ouvrage (ATEx) pour chaque partie d’ouvrage (plancher, mur, dallage, etc.). « Nous proposons autant d’évaluations que de procédés dans lesquels le matériau peut entrer en jeu. Pour l’ATEx, nous nous appuyons sur une carte d’identité du matériau et de ses propriétés établies dans le cadre d’une ETPM, tout en précisant le plan de contrôle pour assurer la qualité lors de sa production », indique Étienne Prat, ingénieur évaluation au sein de la direction Sécurité, Structures, Feu du CSTB. L’heure est encore aux ATEx de cas A (vise un produit ou un procédé appliqué sur différents chantiers pendant une durée limitée déterminée) ou de cas B (concerne un projet de réalisation identifié, c’est-à-dire l’application d’une technique constructive sur un chantier précis à réaliser). À ce jour, une dizaine d’ATEx ont été publiées pour les ouvrages coulés en place, tels que les escaliers, les dallages, les fondations superficielles, les panneaux de façade et les panneaux porteurs. Au moins cinq autres ATEx devraient être délivrées cette année. Après cette première étape de vérification de la conformité à la sécurité de l’ouvrage, viennent les questions de compatibilité des revêtements, des colles, de la durabilité, de l’acoustique et de la thermique. « Sur ces sujets, nous sommes l’interlocuteur privilégié auprès des autres laboratoires du CSTB ou de prestataires extérieurs en sous-traitance. Nous sommes la porte d’entrée », commente François Boutin. En 2018, Hoffmann Green Cement Technologies était le premier acteur à bénéficier de cet accompagnement. Depuis deux ans, d’autres acteurs majeurs de l’industrie du ciment font appel à ce service. « Nous sommes en pleine progression en termes de sollicitations, ce qui nous pousse d’ailleurs à nous structurer » Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2022 Dans la continuité de ses précédents rapports RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2022 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 1 ans et 169 jours

Valoriser le capital humain et le mettre au cœur des préoccupations

© Claire-Lise Havet Les métiers de la mise en œuvre sont essentiels pour participer à cette action de rénovation globale. Éric Coignoux - Directeur Éditions-Formations au CSTB Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2022 Dans la continuité de ses précédents rapports RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2022 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 1 ans et 172 jours

Des douches « zéro ressaut » en faveur de l’accessibilité

© ShutterstockLe CSTB a publié une version actualisée du guide pour la mise en œuvre des douches accessibles « zéro ressaut » dans les salles d’eau à usage individuel en travaux neufs sur supports béton. Il présente les solutions techniques existantes et les produits adaptés à la conception de ce type d’ouvrage. La réglementation accessibilité prévoit désormais que les douches doivent être parfaitement accessibles. Jusqu’alors autorisé, le ressaut maximal de deux centimètres entre le sol de la salle d’eau et l’espace douche est aujourd’hui interdit dans les bâtiments d’habitation neufs collectifs et individuels. On parle désormais de douches « zéro ressaut » dont l'objectif est de permettre l’accessibilité à l’espace douche à toutes les populations restreintes dans leurs déplacements, les seniors comme celles souffrant d’un handicap. Cette nouvelle disposition favorise notamment le maintien à domicile des personnes âgées. Ainsi, la Direction de l’Habitat, de l’Urbanisme et des Paysages (DHUP) a sollicité le CSTB pour réviser le Guide pour la mise en œuvre d’une douche de plain-pied dans les salles d’eau à usage individuel en travaux neufs, rédigé en 2012. Contraintes techniques Ce guide, conçu par le CSTB en 2022, et dont le titre et le contenu ont évolué pour correspondre à cette réglementation, précise les conditions générales de réalisation des douches accessibles « zéro ressaut » en travaux neufs dans les salles d’eau à usage individuel sur supports béton et présente les solutions de réalisation connues et évaluées techniquement à ce jour. Un espace de douche « zéro ressaut » étant un ouvrage techniquement complexe à réaliser, il est nécessaire de prendre en compte différentes contraintes telles que l’écoulement de l’eau vers le dispositif d’évacuation, l’étanchéité du support, la résistance à la glissance de l’espace douche, l’acoustique et les exigences réglementaires électriques. Pour respecter le caractère accessible, des dimensions minimales sont également attendues pour l’espace douche (120 x 90 cm) et les zones adjacentes (espace d’usage et espace de manœuvre). Pour aboutir à ce guide révisé, un groupe de travail, composé de différents acteurs de l’acte de construire (parmi les 80 participants fortement investis : des promoteurs, des entreprises, des industriels, des contrôleurs techniques, des assureurs et des experts), s'est réuni pendant plusieurs mois. L’enjeu était d’identifier les solutions techniques existantes et validées à ce jour, mais aussi de déterminer les difficultés techniques à résoudre et les produits à développer pour multiplier les solutions disponibles. Plusieurs solutions de réalisation évaluées techniquement Trois façons de réaliser une douche « zéro ressaut » ont ainsi été identifiées pour les deux configurations possibles que sont les espaces de douche ouverts et les espaces de douche cloisonnés : les espaces de douche maçonnés, les receveurs de douche prêts à revêtir et les receveurs de douche finis. Pour autant, ce guide n’exonère pas les acteurs de justifier de l’aptitude à l’usage ouvrage par ouvrage, en respectant les DTU, ATec ou ATEx, d’autant que certaines combinaisons de produits ne bénéficient pas encore toutes d’un retour d’expérience en France. Ce guide, qui a pour vocation d’alerter les concepteurs sur les dispositions à prendre selon la configuration de mise en œuvre retenue, est une version actualisée (novembre 2023) qui sera complétée avec d’autres solutions techniques dès lors qu’elles bénéficieront d’évaluations techniques. Que ce soit par l’évaluation de solutions innovantes ou la certification, le CSTB accompagne l’ensemble des filières professionnelles dans cette évolution. Des douches « zéro ressaut » également compatibles avec des supports bois Dans la continuité de cette nouvelle réglementation, et dans le cadre de la conception du Village des Athlètes, le CSTB et la Société de livraison des ouvrages olympiques (SOLIDEO) ont également élaboré un guide de mise en œuvre de douches accessibles « zéro ressaut » dans les salles d’eau à usage individuel en travaux neufs sur supports bois. Ce guide, paru début 2023, précise les conditions générales de réalisation des douches accessibles « zéro ressaut » avec revêtement de sol céramique ou assimilé, pierres naturelles sur plancher bois. Il est le fruit d’une démarche collective menée avec les acteurs de la filière bois : ADIVbois, France Bois 2024, l’institut technologique FCBA, le Comité de développement des industries françaises de l’ameublement et du bois (CODIFAB) et France Bois Forêt, s’appuyant sur les différents acteurs de l’acte de construire au sein d’un groupe de travail. Il a été conçu pour favoriser l’accessibilité aux sportifs à mobilité réduite pendant la tenue des Jeux à Paris en 2024, mais aussi dans la perspective de la reconversion du Village en quartier d’habitation (logements, chambres d’hôtels, résidences dédiées aux seniors et aux étudiants) à horizon 2025. En savoir plus : Douches « zéro ressaut » : un guide de mise en œuvre conçu par le CSTB Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2022 Dans la continuité de ses précédents rapports RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2022 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 1 ans et 174 jours

Le CSTB se dote d’un plan ambitieux de gestion des déchets

© ShutterstockDans le cadre de sa démarche RSE, qu’il renforce chaque année, et en cohérence avec son implication et son accompagnement quotidien de projets de préservation de l’environnement, de réduction de l’empreinte carbone et de circularité, le CSTB s’est doté, en 2022, d’un plan d’action global pour la gestion de ses déchets. Piloté par la direction Économie et Ressources créée en 2022, ce projet a pour objectif de redéfinir la politique de gestion des déchets du CSTB en s’attachant notamment à réduire leur volume, à développer les démarches de réemploi et à mettre en place une gestion centralisée et harmonisée au sein de ses quatre établissements de Marne-la-Vallée, Grenoble, Nantes et Sophia Antipolis. Ce projet est aussi l’occasion de favoriser le partage de retours d’expérience et de bonnes pratiques. Un projet élargi aux PEMD de ses activités d’essais et tertiaires Afin de répondre aux exigences réglementaires de la hiérarchisation des modes de traitement, qui constitue le socle juridique de la gestion des déchets tendant à privilégier leur réduction et leur réemploi, puis leur recyclage, le périmètre du projet a été dimensionné pour couvrir l’ensemble des Produits, Équipements, Matériaux et Déchets (PEMD) issus des activités d’essais et activités tertiaires des quatre sites du CSTB. Les enjeux liés à cette thématique sont d’ordre : réglementaire et contractuel, avec notamment la mise en place de la nouvelle responsabilité élargie du producteur de produits et matériaux de construction du bâtiment (REP PMCB) ; environnemental, lié à la volonté de privilégier les modes de gestion les plus vertueux (prévention, réemploi) ; économique, avec la possibilité de reprise gratuite des déchets introduite par la REP PMCB ; organisationnel, en lien notamment avec l’optimisation de la logistique de gestion des PEMD sur les différents sites du CSTB. Pour répondre à ces différents enjeux, le projet s’est fixé plusieurs objectifs : redéfinir le plan d’action relatif à la gestion des PEMD sur les quatre sites du CSTB ; mettre le CSTB en conformité avec le cadre réglementaire actuel et à venir ; • gérer les PEMD issus des activités du CSTB en tenant compte de la pyramide de hiérarchisation de traitement et assurer leur suivi ; • sensibiliser, responsabiliser et communiquer auprès de ses collaborateurs. État des lieux et perspectives : un plan d’action défini à partir de la pyramide de hiérarchisation des modes de traitement Lors de la première phase de travail, l’équipe projet, constituée de membres représentant les quatre établissements et les directions opérationnelles et fonctionnelles du CSTB, s’est réunie mensuellement afin de dresser un état des lieux des différentes thématiques relatives à la gestion des PEMD : cadre réglementaire, PEMD issus des activités d’essais, logistique de gestion sur les quatre sites, procédures internes, actions de communication et de responsabilisation, etc. En se basant sur cet état des lieux exhaustif, l’équipe projet a ainsi pu instaurer un plan d’action, dans lequel 29 d’entre elles ont été identifiées comme prioritaires dans le cadre de la stratégie de gestion des PEMD. À cette fin, d’importants moyens humains et financiers ont été mobilisés, avec une enveloppe d’environ 300 000 euros. Les actions qui ont été identifiées comme prioritaires concernent à la fois les activités tertiaires et d’essais du CSTB et sont rattachées aux différents niveaux de la pyramide de hiérarchisation des modes de traitement des PEMD. Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2022 Dans la continuité de ses précédents rapports RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2022 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 1 ans et 181 jours

Agir pour la planète et les générations futures

© Claire-Lise Havet L'innovation doit être simple à déployer. Stéphane Hameury - Directeur Enveloppe du Bâtiment au CSTB Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2022 Dans la continuité de ses précédents rapports RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2022 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 1 ans et 181 jours

Nomination de Géraldine Squenel, nouvelle directrice de la Communication et des Relations Extérieures

© Claire-Lise HavetÉtienne Crépon, président du CSTB, confie la direction de la Communication et des Relations Extérieures à Géraldine Squenel. Géraldine Squenel a principalement évolué dans la sphère publique. Les responsabilités qui lui ont été confiées lui ont permis de développer un fort sens politique et une expertise 360° dans ses domaines d’expertise : la communication et les relations médias. Géraldine Squenel : parcours & expertise Titulaire d’un DESS Information et Communication des organisations, Géraldine Squenel démarre sa carrière comme responsable communication et relations presse, en 1994. Évoluant dans un premier temps dans l’univers des Vins et Spiritueux, en France et à l’International, elle rejoint la sphère publique en 2000. Elle est tout d’abord attachée de presse au Conseil régional de Bretagne puis dirige les relations presse du Conseil départemental de la Manche et de la mairie de Rouen. En 2010, elle est nommée responsable communication et relations presse d’un groupe parlementaire au Sénat. En 2017, elle prend la direction des relations presse de l’Assemblée permanente des Chambres de métiers et de l’artisanat, avant d’intégrer le Cerema, en 2019, d’abord en tant que directrice de la communication et des relations presse, puis comme directrice de la communication corporate. La direction de la Communication et des Relations Extérieures : missions & organisation La direction de la Communication et des Relations Extérieures pilote les communications institutionnelle, scientifique, métiers et interne. Elle a pour missions d’affirmer la raison d’être du CSTB au service de l’intérêt général, de valoriser son excellence scientifique et technique, de faire connaître son rôle de référence dans l’accompagnement de l’innovation auprès des acteurs du bâtiment et de l’urbain, de valoriser les atouts de la certification au service de la performance des produits et systèmes et enfin de rendre le CSTB visible et attractif auprès des talents. En savoir plus : Communiqué de presse novembre 2023
Il y a 1 ans et 190 jours

Maquette numérique de bâtiment et réglementation

La faisabilité de la numérisation des règles (accessibilité, sécurité incendie) a été démontrée au travers de plusieurs initiatives. Ainsi, il est possible de vérifier la conformité d’une maquette numérique de bâtiment par rapport à un référentiel réglementaire ou d’obtenir des listes de produits conformes pour une maquette donnée en fonction de son environnement. Les pistes de développement sont multiples, notamment dans le cadre du concept de jumeau numérique. La numérisation des règles professionnelles n’est pas une histoire récente, les premiers systèmes experts datant des années 60. « Le principe a déjà été pensé, par des certificateurs notamment. Le problème de ces approches est le coût de la maintenance, qui est exorbitant. D’autant que les règles et les normes sont évolutives et qu’il faut alors tout mettre à jour », introduit Bruno Fies, ingénieur recherche et expertise à la direction Technologies de l’information du CSTB. Néanmoins, depuis l’avènement des technologies dites « sémantiques », la maintenance de tels systèmes peut enfin être envisagée avec des coûts plus raisonnables. Les premiers travaux ont justement consisté à s’assurer de la faisabilité du projet et à développer une méthode et une architecture qui puissent permettre de modifier certains paramètres sans remettre en cause toute la genèse. « Nous n’avons pas codé en dur dans le même endroit. Il est possible de faire des modifications sans changer les règles, via des mécanismes de gestion de la donnée », enchaîne Fadi Lahlou, chef de projet développement au sein de la direction Technique du CSTB. Les premiers pas de la transition numérique dans le bâtiment Selon la direction Technologies de l’information du CSTB, les travaux les plus notables dans ce domaine datent du Plan de transition numérique dans le bâtiment (2016), puis du plan BIM 2022 (2019). Il s’agissait de transcrire des contraintes réglementaires, exprimées initialement en langage naturel, en un langage numérique afin de les rendre interprétables par des machines, puis de les confronter aux maquettes numériques de bâtiments. L’idée était d’offrir aux utilisateurs, dès la phase de conception, un service pouvant aider au contrôle de la conformité de leurs maquettes Building Information Modeling (BIM) au regard de la réglementation. Les premières numérisations ont été menées sur l’accessibilité du bâtiment et la sécurité incendie, deux secteurs identifiés parce que les opportunités de marché sont importantes. Preuve de concept (POC), l’outil a été mis à disposition sur Kroqi, plateforme de travail collaboratif en BIM des professionnels de la construction. Au-delà du contrôle de maquette numérique, cette démarche et ces technologies s’appliquent quasi à l’identique pour des services de prescription de produits. Il est ainsi possible de numériser des documents techniques unifiés (DTU) et de proposer des services de prescription de produits adaptés à une maquette BIM, présentée en entrée du système. Le concepteur pourra choisir des matériaux ou des solutions en fonction des contraintes réglementaires, contrôler dès la phase conception la conformité du projet en fonction de son environnement, voire effectuer un suivi lors du chantier. Un véritable outil d’aide à la conception. Une maquette numérique du bâtiment évolutive Parmi les pistes de développement, les ingénieurs de la direction Technologies de l’information souhaitent rattacher la numérisation des règles au concept de jumeau numérique, ce qui permettrait de suivre la construction du projet lors du chantier et même au-delà, lors de l’exploitation maintenance et rénovation. Cela est d’autant plus intéressant que la question de la réversibilité des bâtiments et les changements d’usage sont au cœur des enjeux. « Il serait alors possible d’envisager de passer en revue les éléments de la maquette et d’adapter le bâtiment en fonction de son nouvel usage, de faire évoluer les règles en fonction de l’utilisation du bâtiment », souligne Fadi Lahlou. Reste à trouver aujourd’hui un environnement qui puisse héberger ces règles numérisées et les mettre en valeur. La question n’est cependant pas uniquement technologique. En effet, le verrou principal de la numérisation des règles reste l’élaboration d’un langage commun, compréhensible par tous. « Un exemple concret est celui du cheminement nécessaire pour la prise en compte de l’accessibilité. Or, la notion de cheminement n’existe pas dans la maquette numérique et n’est pas transposable telle quelle. Il a donc fallu établir des passerelles entre tous ces vocabulaires afin d’aboutir à un lexique commun », explique Bruno Fies. Cela passe par la création d’un collège, composé notamment d’architectes, d’ingénieurs chargés de la maquette numérique, de fabricants de produits et de certificateurs. Ce collège aura vocation à enrichir et à maintenir cette base de connaissances, constituée à la fois de règles numérisées et d’un lexique universel et transversal, le CSTB souhaitant rester le pilote de ce chantier. Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2022 Dans la continuité de ses précédents rapports RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2022 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 1 ans et 193 jours

Configurateur FDES robinetterie : un outil gagnant-gagnant

Pour répondre à l’intensification de la demande de FDES et de PEP, le CSTB met en place un configurateur FDES consacré à la robinetterie sanitaire et aux accessoires associés (vidages, douches, etc.). Il pourrait aussi s’appliquer, à terme, à la robinetterie du bâtiment, aux canalisations et s’étendre aux autres produits de construction. Les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre demandent toujours davantage de précisions sur les performances environnementales des produits et systèmes constructifs. Aussi, les industriels sont de plus en plus demandeurs de fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) individuelles et de profils environnementaux produits (PEP). Face à cet afflux de demandes, les délais ne font qu’augmenter. « Cet engouement s’explique par l’entrée en vigueur de la RE2020, mais aussi parce que les fabricants ont bien compris que, d’une part, les valeurs par défaut sont vouées à disparaître et que, d’autre part, les FDES collectives, bien que très utiles, ne mettent pas en avant les efforts individuels des industriels », indique Florence Wagner, ingénieure recherche et expertise au sein de la direction Énergie-Environnement du CSTB et cheffe de projet technique de cet outil. Autant de raisons pour lesquelles le CSTB a conçu ce configurateur, pour l’heure uniquement réservé à la robinetterie sanitaire, qui permet aux industriels de réaliser eux-mêmes, et plus facilement, leurs FDES individuelles. Simplifier les demandes de FDES Ce configurateur FDES a été paramétré afin d’intégrer tous les matériaux, composants, processus nécessaires à la fabrication de la robinetterie : laitons, cartouches, becs corps, énergie, modes de transport, traitement des déchets. Les scénarios de fin de vie de chaque élément ont été modélisés à partir d’informations issues de bases de données environnementales reconnues. Une fois connecté, le fabricant accède ainsi à une bibliothèque déjà préremplie et à un formulaire mentionnant les valeurs correspondant à ses propres produits. « Nous avons conçu un véritable squelette de FDES qui permet aux industriels de remplir les champs en toute simplicité », ajoute Florence Wagner. Une fois les données intégrées, la fiche est traitée par des outils experts d’analyse du cycle de vie (ACV) afin de calculer l’ensemble des impacts demandés par les normes et réglementations. L’industriel reçoit ensuite le résultat de calcul et la FDES. Configurateur FDES : une économie de temps et d’argent Pour le fabricant, une demande de FDES ne requiert pas plus d’une demi-journée. La réalisation d’une fiche de la part d’un expert ACV exige de s’appuyer sur une base normative et réglementaire estimée à un millier de pages, d’étudier les informations fournies par l’industriel, de les convertir en données environnementales, puis de rédiger un rapport d’accompagnement de l’analyse de cycle de vie nécessaire à la rédaction de la FDES. « Un travail conséquent et dont le processus doit être refait depuis le début pour chaque nouvelle fiche, précise Florence Wagner. Le configurateur permet de simplifier cette étape, un gain en efficacité pour les experts ACV et de temps considérable pour l’industriel, puisqu’il faut aujourd’hui un an pour obtenir une FDES. » La procédure de vérification est simplifiée par rapport à une demande réalisée de manière classique. Le temps de traitement est ainsi divisé par six. Au niveau du coût, l’économie est non négligeable pour les industriels : 500 euros pour la vérification via le configurateur contre 3 500 euros via le parcours classique. Le configurateur permet d’être toujours à jour et de se rendre indépendant de la variation des normes : « Les modifications des méthodes en novembre 2022 ont par exemple été intégrées », ajoute Florence Wagner. Il constitue aussi et surtout une aide à l’optimisation environnementale des produits des industriels puisqu’ils peuvent simuler l’impact d’un changement de fournisseur ou de matériaux. « Si un fabricant souhaite réduire la quantité de laiton et augmenter celle du plastique, il peut avoir une simulation de FDES et retravailler ensuite sa conception », précise Laurent Rousseau, responsable de la division Équipements Sanitaires et du Bâtiment au sein de la direction de l’Eau du CSTB. Une démarche collaborative Ce configurateur est, pour l’instant, limité à la robinetterie. « La direction de l’Eau a en effet été pilote sur ce projet parce que la demande du marché en FDES est importante, les fabricants sont nombreux et le potentiel est réel. Les composants pour la fabrication de robinets se ressemblent, ce qui facilite le remplissage des champs via un formulaire type, commente Laurent Rousseau. D’ailleurs, ce projet a été lancé à la demande des fabricants, qui ont exprimé le besoin d’accompagnement. Le configurateur a été créé avec la participation de onze fabricants de petites, moyennes et grandes entreprises. Bien que concurrentes, elles se sont toutes mises autour de la table pour lister les bibliothèques de produits, valider le squelette, attester le calcul et produire leurs FDES individuelles à partir du configurateur. » « Le succès de cet outil, fruit d’un an de travail, est lié à la participation conjointe des fabricants, des spécialistes produits et des spécialistes ACV du CSTB », ajoute Florence Wagner. Le configurateur sera présenté en septembre 2023 aux fabricants et mis en service au premier trimestre 2024. Il pourra alors être développé pour d’autres secteurs du bâtiment. D’autres configurateurs sont déjà en cours d’étude, notamment pour les canalisations et la robinetterie industrielle. Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2022 Dans la continuité de ses précédents rapports RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2022 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 1 ans et 195 jours

Économie circulaire et ressources pour le bâtiment

© Claire-Lise HavetDans le cadre du rapport RSE 2022, Alexandra Lebert revient sur les avancées majeures de l'un des quatre domaines d'action stratégiques recherche du CSTB, "Économie circulaire et ressources pour le bâtiment". Ce domaine d’action stratégique est organisé autour de trois axes : connaître les flux de matières et anticiper l'adéquation des besoins avec les ressources disponibles à l'échelle territoriale et nationale, valoriser la matière issue des bâtiments existants et concevoir circulaire. La filière bâtiment va être confrontée à des difficultés de plus en plus marquées d’accès aux ressources naturelles. L’économie circulaire, pensée dans toutes ses dimensions, nous permet de concevoir et de déployer des solutions pour répondre à cet enjeu. Alexandra Lebert - Directrice de domaine d'action stratégique recherche Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2022 Dans la continuité de ses précédents rapports RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2022 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne. En savoir plus : Consultez les Feuilles de route scientifiques et techniques, vision 2030
Il y a 1 ans et 200 jours

Rénovation, fiabilisation de l'acte de construire, innovation

© Claire-Lise HavetDans le cadre du rapport RSE 2022, Romain Mège revient sur les avancées majeures de l'un des quatre domaines d'action stratégiques recherche du CSTB, "Rénovation, fiabilisation de l'acte de construire, innovation". Ce domaine d’action stratégique s’articule autour d’axes cohérents et imbriqués qui structurent le processus de rénovation avec ses spécificités, notamment pour la fiabilisation des innovations et de nouveaux modes constructifs, également applicable à la construction neuve. Il est important de sensibiliser les usagers aux évolutions climatiques futures, mais aussi au fait que leurs habitudes peuvent avoir un impact positif ou négatif sur leurs consommations, le bilan carbone, la qualité de l’air ou la durabilité de leur bâtiment. Romain Mège - Directeur de domaine d'action stratégique recherche Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2022 Dans la continuité de ses précédents rapports RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2022 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne. En savoir plus : Consultez les Feuilles de route scientifiques et techniques, vision 2030
Il y a 1 ans et 204 jours

Bâtiments et villes face au changement climatique

© Claire-Lise HavetDans le cadre du rapport RSE 2022, Alexandra Lebert revient sur les avancées majeures de l'un des quatre domaines d'action stratégiques recherche du CSTB, "Bâtiments et villes face au changement climatique". Face au changement climatique, le domaine d’action stratégique est structuré autour de deux axes : l’atténuation et l’adaptation. L’axe atténuation comprend deux composantes : l’évaluation carbone et énergie, et la stratégie carbone. L’axe adaptation recouvre trois champs indispensables : la caractérisation des aléas pour le bâtiment, ses usagers et son environnement, l’évaluation de la vulnérabilité du cadre bâti et de son appropriation par les occupants et les solutions pour l’adaptation. La feuille de route de décarbonation du bâtiment a mis en exergue le besoin de données partagées sur le poids de la filière complète et la quantification des gisements d’émissions de gaz à effet de serre à l’échelle du parc français, ceci pour prioriser l’action publique et celle des grands acteurs, notamment les bailleurs ou les collectivités. Alexandra Lebert - Directrice de domaine d'action stratégique recherche Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2022 Dans la continuité de ses précédents rapports RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2022 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne. En savoir plus : Consultez les Feuilles de route scientifiques et techniques, vision 2030
Il y a 1 ans et 206 jours

Nomination de Nicolas Naville, nouveau directeur de domaine d'action stratégique recherche du CSTB

© Claire-Lise HavetÉtienne Crépon, président du CSTB, confie la direction du Domaine d’Action Stratégique « Rénovation, fiabilisation de l’acte de construire, innovation » à Nicolas Naville. La programmation Recherche du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) est organisée autour de quatre domaines d’action stratégiques. L’un d’entre eux est consacré à la rénovation, la fiabilisation de l’acte de construire et l’innovation. Il est désormais dirigé par Nicolas Naville, arrivé au CSTB en 2018. Nicolas Naville : parcours & expertise Diplômé de l’École Polytechnique en 2008, Nicolas Naville poursuit son cursus supérieur à l’École nationale des ponts et chaussées (ENPC). En 2010, il intègre le programme italien du MBA Collège des Ingénieurs à la Scuola di alta formazione al management, à Turin, en Italie. De retour en France, il rejoint le ministère du Logement en 2011, en tant qu’adjoint, puis chef du bureau des grandes opérations d’urbanisme. En 2015, il est nommé chef de projet au sein de l’Établissement Public d’Aménagement Écovallée - Plaine du Var, avant d’intégrer le CSTB en 2018. Chargé de mission outils numériques pour les aménageurs et les collectivités, il dresse un état des lieux des perspectives liées au déploiement de ces outils à l’échelle urbaine et, sur cette base, participe à la redéfinition du positionnement du Centre en matière de Recherche et d’Expertise sur le sujet. Il contribue également à des projets de recherche partenariale autour de l’utilisation du BIM pour l’exploitation des bâtiments et les simulations énergétiques. Cette expertise, en particulier appliquée aux activités de Recherche, l’amène aujourd’hui à se voir confier la direction du Domaine d’Action Stratégique « Rénovation, fiabilisation de l’acte de construire, innovation », l’une des quatre feuilles de route de la Recherche du CSTB. Le Domaine d’Action Stratégique « Rénovation, fiabilisation de l’acte de construire, innovation » : missions & organisation Le CSTB a organisé sa programmation Recherche autour de quatre Domaines d’Action Stratégiques prioritaires. Le domaine désormais piloté par Nicolas Naville a pour objectif de proposer une approche transverse de la rénovation, la fiabilisation de l’acte de construire et l’innovation, démarches indispensables pour maintenir un bon niveau de qualité, de sécurité et de durabilité des constructions, tout en répondant aux objectifs de neutralité carbone et de réduction des consommations énergétiques. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Nicolas Naville a notamment pour missions : la définition de la feuille de route stratégique du CSTB pour le domaine « Rénovation, fiabilisation de l’acte de construire, innovation » et le suivi de sa mise en œuvre ; la définition et le pilotage de la stratégie partenariale dédiée, ainsi que la coordination des échanges associés ; l’animation de la communauté de chercheurs et d’ingénieurs en lien avec la feuille de route. En savoir plus : Communiqué de presse : nomination de Nicolas Naville
Il y a 1 ans et 208 jours

Bâtiments et quartiers pour bien vivre ensemble

© Claire-Lise HavetDans le cadre du rapport RSE 2022, Sophie Moreau revient sur les avancées majeures de l'un des quatre domaines d'action stratégiques recherche du CSTB, "Bâtiments et quartiers pour bien vivre ensemble". Offrir un cadre de vie sain et durable aux usagers en réponse aux attentes d’une société contrastée, en perpétuelle évolution et soumise à des contraintes environnementales majeures, est l'un des défis de ce domaine d'action stratégique recherche du CSTB. L’enjeu est donc de proposer une continuité du « bien vivre », depuis la sphère privée du logement jusqu’à l’espace public, en passant par les différents lieux de vie et en intégrant les modalités de déplacement. Nous interrogeons la place des citoyens au travers d’initiatives locales qui concourent au développement d’une société plus collaborative et plus impliquée, nous observons leurs effets dans l’amélioration du cadre de vie et des liens sociaux, et nous étudions l’articulation de ces actions avec les institutions. Sophie Moreau - Directrice de domaine d'action stratégique recherche Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2022 Dans la continuité de ses précédents rapports RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2022 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne. En savoir plus : Consultez les Feuilles de route scientifiques et techniques, vision 2030
Il y a 1 ans et 210 jours

S'affirmer comme un groupe éthique et indépendant

© Claire-Lise Havet Le CSTB adapte son offre en développant de nouvelles prestations. Christine Gilliot - Directrice Sols et Revêtements au CSTB Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2022 Dans la continuité de ses précédents rapports RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2022 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 1 ans et 214 jours

Faire le bon choix de rénovation grâce à la BDNB

La Base de données nationale des bâtiments (BDNB) est la première base publique et ouverte de référence du parc immobilier français. Diagnostiquer, simuler, cibler et évaluer constituent les atouts de cet outil dont l’objectif est qu’il soit demain le socle de toutes les données du parc immobilier français. La Base de données nationale des bâtiments (BDNB) a vu le jour en 2019 dans le cadre des projets Go-Rénove et PROFEEL. Effective depuis le début de l’année 2022, elle recense aujourd’hui les bâtiments résidentiels (non résidentiels demain), localisés en France métropolitaine. Elle représente une véritable photographie de l’état du patrimoine français, à un instant donné. Simuler les effets de la rénovation sur le parc La base recense aujourd’hui 27 millions de bâtiments avec, pour chacun, une fiche d’identité qui regroupe 400 données et informations clés, comme la date de construction, le modèle géométrique en 3D, les surfaces par orientation, la forme de l’emprise au sol, les caractéristiques, les usages ou encore la structure du bâtiment, les vitrages, les équipements techniques, les données de consommation au compteur, les indicateurs de performance, etc. « Grâce à cette base, il est possible de diagnostiquer, simuler, cibler la performance des bâtiments et évaluer l’impact des actions effectuées », explique Lionel Bertrand, directeur adjoint Énergie-Environnement, chargé de la stratégie de développement et de positionnement au CSTB. Deux services en ligne alimentés par la BDNB fonctionnent depuis plus d’un an pour les bailleurs sociaux (bailleur.gorenove.fr) et pour les particuliers (particulier.gorenove.fr). La base de données est la même pour les deux services, mais les utilisations et le package de fonctionnalités sont différents. Le particulier sera davantage sensibilisé à la rénovation : il pourra, en fonction de l’adresse de son bâtiment, connaître l’étiquette énergétique de son logement, simuler un diagnostic de performance énergétique (DPE) si celui-ci n’est pas renseigné dans la base et obtenir un indicateur de conformité au risque canicule. Il pourra aussi simuler l’étiquette obtenue en cas de rénovation, connaître les bénéfices engendrés en matière de consommation énergétique, comparer son bâtiment au quartier et calculer la revalorisation de son bien sur le marché grâce à la rénovation. Pour les bailleurs, le principe est le même, sauf que l’accès n’est pas ouvert à tous, mais réglementé. Une fois connecté à la base, le bailleur dispose d’un tableau de bord intégrant l’ensemble de son parc immobilier : il peut visualiser le nombre de bâtiments, de logements, de mètres carrés, la distribution des DPE, et aussi simuler l’étiquette obtenue en cas de rénovation globale, sa valeur verte. Une aide, là encore, dans la stratégie de rénovation. Un troisième objet immatériel, le Go-Rénove Lab, permet d’accompagner les pouvoirs publics dans l’élaboration des politiques publiques en simulant en grandeur réelle l’impact d’une mesure réglementaire ou d’un dispositif d’aide. « Nous ne pouvions pas continuer à travailler sur le parc existant avec les outils du passé en en ayant une connaissance très floue. Nous avions besoin d’en cartographier un état des lieux et d’en établir un diagnostic, d’où la création de la BDNB », résume Lionel Bertrand. Avec 200 000 visites enregistrées via Go-Rénove pour les particuliers, 15 000 visites pour les bailleurs sociaux et plus de 2 200 téléchargements en open data, la base est un véritable succès. Plusieurs acteurs se sont saisis de cet outil pour piloter leur stratégie patrimoniale. Ainsi, Action Logement s’appuie sur le socle BDNB/Go-Rénove pour construire un système d’information commun à l’ensemble de ses filiales, visant à partager les données et harmoniser l’estimation des performances des bâtiments. Elle sert également de support à de nombreuses initiatives publiques comme Mission connaissance, France chaleur urbaine… « Largement accessible à tous les acteurs, transparente dans les méthodes de calcul utilisées, la BDNB est la première base publique et ouverte de référence. Demain, elle sera le socle de toutes les données du parc immobilier français, soit 38 millions de logements et près d’un milliard de mètres carrés de locaux tertiaires », conclut Lionel Bertrand. Perspectives Trois services de la BDNB sont effectifs à ce jour, il en est prévu deux de plus : un pour les collectivités territoriales, qui sera disponible à la rentrée 2023, un autre associé aux bâtiments tertiaires pour la fin de l’année. La BDNB constitue un socle de capitalisation de la connaissance du parc existant. Au-delà des enjeux énergie et carbone, le périmètre des thématiques qu’elle couvre va s’élargir progressivement, en intégrant les diverses expertises du CSTB et de ses partenaires. Citons notamment les sujets du confort et de la santé, de la consommation d’eau, mais aussi le domaine de la maîtrise des risques, qu’ils soient climatiques, naturels, technologiques ou incendie. Sur ces nouveaux périmètres, la BDNB offrira les mêmes services qu’aujourd’hui : établir un état des lieux du parc, aider à la prise de décision, cibler des bâtiments, mesurer les évolutions et les tendances. Avec l’Institut national de l’information géographique et forestière et l’Agence de la transition écologique, le CSTB est co-porteur de l’élaboration d’un référentiel unique des bâtiments : BAT-ID. « Le croisement entre les différentes bases de données – plus de 30 issues d’organismes publics – est difficile. Elles ne sont pas structurées de la même façon, pas interopérables, ce qui empêche une description fine des bâtiments, et donc le suivi des rénovations effectuées. Nous sommes dans un processus de fiabilisation de ce référentiel afin qu’il soit au plus près de la réalité », commente le directeur adjoint. « Néanmoins, les données en sont aujourd’hui très proches, et nous nous améliorons tous les jours », rassure-t-il. L’intégration de l’intelligence artificielle et du machine learning permettra, dans les années à venir, d’améliorer la fiabilité de cette base de données nationale. Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2022 Dans la continuité de ses précédents rapports RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2022 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 1 ans et 217 jours

La parole à Sylvie Ravalet et Hervé Charrue

Dans le cadre du rapport RSE 2022 du CSTB, retrouvez les prises de parole de Sylvie Ravalet, directrice générale déléguée – directrice générale adjointe, qui rappelle les valeurs qui fondent les actions du CSTB, et Hervé Charrue, directeur général adjoint en charge de la recherche et du développement, qui revient sur le concept de sobriété dont le bâtiment, dès sa conception, est un moteur. Chacun de nous doit prendre en compte les enjeux humains et environnementaux afin d’avoir un impact positif dans tous ses projets et actions. Sylvie Ravalet, directrice générale déléguée – directrice générale adjointe du CSTB Par sa complexité intrinsèque, liée aux différents risques desquels il doit nous protéger, le bâtiment est, dès sa conception, un objet de recherche ardu. Hervé Charrue, directeur général adjoint en charge de la recherche et du développement du CSTB Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2022 Dans la continuité de ses précédents rapports RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2022 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 1 ans et 218 jours

Retrouvez l'éditorial d'Étienne Crépon - Président du CSTB

Dans le rapport RSE 2022 du CSTB, Étienne Crépon revient sur les défis auxquels le secteur de la construction doit faire face et la manière dont le CSTB et ses équipes y répondent. Le CSTB entend jouer, sans réserve, son rôle de pivot de la connaissance scientifique et technique du secteur de la construction. Étienne Crépon - Président du CSTB Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2022 Dans la continuité de ses précédents rapports RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2022 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 1 ans et 222 jours

Notre rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises 2022 est en ligne

Dans la continuité de ses précédents rapports RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2022 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne. Changement climatique, économie des ressources, transition démographique : ces transformations structurelles impactent le secteur de la construction, domaine d’activité du temps long à très forte intensité de main-d’œuvre, premier consommateur d’énergie et deuxième émetteur de gaz à effet de serre. Face aux problématiques auxquelles sont confrontés les pouvoirs publics, et plus largement l’ensemble de la communauté de la construction et de l’immobilier, le CSTB entend jouer, sans réserve, son rôle de pivot de la connaissance scientifique et technique au travers de ses activités recherche, structurées en quatre domaines d’action stratégiques, et de son accompagnement à l’innovation. Ce nouveau rapport RSE ainsi que les prises de parole d’Etienne Crépon, président du CSTB, Sylvie Ravalet, directrice générale adjointe et Hervé Charrue, directeur général adjoint en charge de la recherche et du développement, donnent ainsi une vision globale des avancées du CSTB au service de ses clients et partenaires, des projets et actions qu’il a menés en 2022, de sa contribution aux objectifs de développement durable et de ses perspectives pour l’avenir. Plus que jamais, le CSTB a à cœur d'œuvrer pour « le futur en construction ». Découvrez notre rapport RSE 2022
Il y a 1 ans et 224 jours

Éric Coignoux nommé directeur Éditions-Formations du CSTB

Éric Coignoux - Crédit photo : Claire-Lise HavetÉtienne Crépon, président du CSTB, confie la direction opérationnelle Éditions–Formations à Éric Coignoux, qui en était le directeur adjoint depuis 2016. La direction Éditions–Formations pilote l’une des activités-clés du CSTB : contribuer au partage des connaissances scientifiques et techniques et à leur appropriation par les acteurs des bâtiments et des villes. Éric COIGNOUX : parcours & expertise Diplômé en Sciences Économiques à l’Université Paris XIII en 1991, Éric Coignoux suit un module de spécialisation Force de vente / Mix Marketing à l’Institut Marketing Reason Why en 2001. Après douze années passées dans le domaine de l’édition scolaire et de l’érudition, en tant que chef de projet marketing chez Hachette Livre, puis comme responsable marketing chez Flammarion, il rejoint le CSTB en 2005, au sein de la division Éditions, intégrée à la direction Éditions–Formations. Une direction opérationnelle dont il devient directeur adjoint en 2016. La direction Éditions–Formations : missions & organisation La direction Éditions-Formations du CSTB contribue au partage des connaissances auprès des acteurs, en mettant à leur disposition une information scientifique et technique accessible et directement utilisable. Ses équipes, composées de près de 40 collaborateurs, développent pour cela un large éventail de produits et services d’éditions, logiciels-métiers et formation professionnelle. En savoir plus : Communiqué de presse octobre 2023
Il y a 1 ans et 232 jours

Espaces ferroviaires, le CSTB et Efficacity signent un accord de Recherche et Développement

De gauche à droite : Michel Salem-Sermanet, directeur général d’Efficacity, Fadia Karam, directrice générale d’Espaces Ferroviaires, Hervé Charrue, directeur général adjoint en charge de la Recherche et du Développement du CSTB - Photo : Nicolas RICHEZEspaces ferroviaires, le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) et Efficacity ont renouvelé leur collaboration autour de la performance environnementale des quartiers. Les trois acteurs vont poursuivre et élargir les travaux déjà menés dans le cadre du précédent partenariat, en particulier autour d’un outil-guide de conception bas carbone spécifiquement conçu pour les aménageurs et collectivités s’appuyant sur UrbanPrint. L’innovation responsable, au service de la ville de demain La fabrique de la ville doit se penser différemment pour prendre en compte l’ensemble des transformations actuelles et futures de nos conditions de vie. Qu’il s’agisse de la lutte contre le réchauffement climatique pour en limiter les impacts, avec la réduction des Gaz à Effet de Serre et les économies de ressources, de l’adaptation au changement climatique ou encore de la qualité de vie, au service du bien vivre ensemble, la ville tient un rôle central dans les nouvelles dynamiques environnementales et sociétales. Pour atteindre ces objectifs et maîtriser les impacts environnementaux, mais aussi faciliter le pilotage des études environnementales, les collectivités et les aménageurs doivent disposer d’approches et d’outils innovants, fiables et efficients, facilement appropriables. Espaces ferroviaires, le CSTB et Efficacity sont mobilisés dans cette intelligence collective au service de la ville de demain. En savoir plus : Communiqué de presse
Il y a 1 ans et 250 jours

Appel à manifestation d'intérêt PROFEEL RESTORE

Conception d'offres intégrées pour la rénovation massive et performante des maisons individuelles RESTORE lance un AMI à destination des professionnels de la rénovation pour la maison individuelle. Cet appel à manifestation d'intérêt vise à soutenir, par un accompagnement technique et financier, le développement d'innovations et de solutions pour la conception d'offres intégrées de rénovation adaptées aux différents types de maison individuelle couramment présentes sur le territoire français métropolitain. Il se présente en 2 volets : Volet n°1 : la rénovation par étapes en une offre unique et clés en main Nous cherchons des solutions novatrices pour une rénovation pas à pas de la maison individuelle. Proposez une offre tout-en-un, simplifiant la démarche pour les propriétaires, tout en garantissant des résultats performants à chaque étape et au final. Volet n°2 : La rénovation globale Nous cherchons des approches intégrées de rénovation, incluant l'ensemble des éléments clés : isolation de l'enveloppe, chauffage, ventilation, production d'énergie renouvelable, etc. Montrez-nous comment vous rendez ces logements durables, confortables et performants. Les enjeux à adresser : Des solutions spécifiées par "typologie architecturale" à forte représentativité ; Une logique de gamme de solutions adaptée aux différents besoins et contraintes des logements et des ménages ; Les possibilités de préfabrication pour réduire la gêne et les délais liés au chantier ; Des coûts globaux abordables pour favoriser l'accessibilité à la rénovation performante ; L'amélioration du confort d'été pour des maisons agréables en toute saison, et à long terme ; L'intégration de solutions "low tech" et frugales pour une efficacité et une robustesse optimales ; La proposition de solutions techniques déployées sous forme de services pour faciliter les options de financement ; La prise en compte de la densification dans les projets de rénovation comme levier économique. POUR LES LAUREATS Un an d'accompagnement technique par le CSTB et un cofinancement pouvant aller jusqu'à 200 k€ pour le développement de l'innovation/solution proposée. CALENDRIER Date limite de dépôt des candidatures : 9 octobre 2023 à minuit Notification des lauréats : 20 octobre 2023 Webinar d'information générale : 22 septembre 2023 de 9h30 à 11h30 RESTORE vous invite à participer activement à cette initiative pour contribuer à la massification et à la fiabilisation de la rénovation du parc français. CLIQUEZ ICI POUR PLUS D'INFORMATIONSET CANDIDATER Restore, un projet du programme PROFEEL porté par les organisations professionnelles et animé par le CSTB. En savoir plus : Programme Profeel Restore
Il y a 1 ans et 300 jours

RENOPTIM : Lancement des campagnes expérimentales

Contexte L'évolution du climat dans les 50 prochaines années engendrera des périodes chaudes et des canicules, qui auront un impact sur le confort intérieur des bâtiments et leurs consommations d'énergie en été. En 2019, l'ADEME indiquait que 22 % des ménages étaient équipés d'un ou plusieurs systèmes de refroidissement, contre 14% en 2016, soit une progression de 50 % en trois ans. À l'horizon 2050, elle prédit un recours à la climatisation pour 1 logement sur 2. Limiter drastiquement ce recours est un enjeu majeur. L'enjeu concerne avant tout les logements collectifs. Plus équipés en systèmes de climatisation mobiles que les maisons individuelles, ils sont également plus représentés en milieu urbain, donc exposés aux ICU (Ilots de Chaleur Urbains) et aux nuisances sonores qui freinent le recours à la ventilation naturelle. Ces effets sont accentués par les rejets de chaleur des climatiseurs, rejets qui peuvent augmenter la température du microclimat de 2°C environ, d'après des études scientifiques du CNRS et de l'Institut Paris Région. Le projet RENOPTIM Renoptim repose sur le constat que les actions combinées d'amélioration de la performance des bâtiments et de sensibilisation des occupants sont les plus efficaces. Il est en effet primordial de prendre en compte la manière dont l'usager évolue dans son logement et y appréhende le confort. Avec un regard technique mais aussi sociologique, il s'agit de comprendre les ressorts comportementaux pour identifier et promouvoir les meilleures pratiques. Les objectifs du projet RENOPTIM sont : D'améliorer le confort intérieur d'été en freinant la croissance de la consommation de climatisation (objectif prioritaire) De réduire la facture énergétique globale des locataires (objectif secondaire) dans le parc de logements, privé et social. Le projet, dont la programmation courre 3 ans, permettra d'élaborer des outils numériques à destination des gestionnaires de parc de logements collectifs pour : Identifier les bâtiments et les logements avec un potentiel risque d'inconfort ; Donner des pistes de solutions technologiques pouvant être installées dans les logements ; Accompagner les occupants dans la gestion de leur logement face à la chaleur extérieure. Démarré au début de l'année 2022, ce projet, copiloté par le CSTB et l'Union Sociale pour l'Habitat (USH) sous gouvernance PROFEEL, est organisé en cinq actions dont deux ont pour objet la réalisation d'expérimentations qui alimenteront nos connaissances et renforceront la robustesse des outils numériques, livrables de ce projet. Cet article vise à décrire les expérimentations menées, leurs objectifs et les moyens déployés. Expérimentation avec des industriels. L'objectif de cette action est de mettre à disposition des propriétaires de bâtiments de logements collectifs, un ensemble de solutions technologiques performantes qui peuvent participer au maintien du confort intérieur en période de forte chaleur. Ces solutions concernent les modes constructifs ou des équipements de type CVC et visent à limiter ou éviter le recours à la climatisation par les occupants. Les industriels ont été sollicités pour cette action, et trois d'entre eux ont été retenus pour tester leur solution en grandeur nature/in situ. Afin de bien identifier le bénéfice généré par les solutions retenues, elles ont été installées dans plusieurs logements. En parallèle, des logements témoins identiques aux logements équipés ont été recherchés afin de comparer leurs performances avec et sans solution. L'instrumentation dans chaque logement permet de mesurer le confort intérieur et les consommations énergétiques. Cette instrumentation a été sélectionnée car adaptée à la solution technologique étudiée. Mur végétalisé Le mur végétalisé a pour fonction de minimiser le flux solaire arrivant directement sur la paroi équipée et donc le transfert de chaleur vers l'intérieur du bâtiment. La végétation doit toutefois être arrosée afin de conserver le couvert végétal et l'effet protecteur notamment en été. La société TRACER a installé un mur végétalisé sur un bâtiment collectif à SENS (89), avec un bailleur social. Le protocole consiste à monitorer le mur décomposé en une partie normalement arrosée et une partie qui ne sera plus arrosée. Des capteurs d'humidité et de température sont déployés pour apprécier empiriquement l'écart apporté par le mur végétalisé arrosé. Gestion optimisée et automatisée de volets roulants Le double objectif est de réduire les apports solaires aux heures les plus chaudes et de maintenir un éclairement naturel suffisant dans les pièces équipées de ces protections. La gestion automatique basée sur l'ensoleillement libère l'occupant d'une gestion au cas par cas, en fonction de la météo et de l'heure de la journée. Ainsi, le confort thermique et visuel intérieur peut être amélioré de façon automatique, mais l'occupant peut à tout moment, reprendre le contrôle manuel des protections solaires. Le protocole consiste à monitorer un ensemble de 10 paires de logements : 10 logements sont équipés d'un automatisme fourni par la société SOMFY et 10 logements ne sont pas équipés. Chaque paire de logements est identique en termes d'architecture et d'orientation. Des capteurs de température et de positionnement des volets sont déployés pour apprécier empiriquement l'écart. L'expérimentation est conduite en Savoie au sein du parc social et du parc privé. Rafraichissement adiabatique indirect Le rafraîchissement adiabatique est un phénomène physique qui utilise l'énergie de changement d'état de l'eau lorsqu'elle s'évapore, de l'état liquide à l'état vapeur. La particularité de la technologie développée par CAELI ENERGIE est de descendre plus bas en température qu'un système adiabatique conventionnel en se rapprochant du point de rosée sans humidifier l'air ambiant. Ce changement de phase requiert de l'énergie et s'accompagne donc d'une diminution de la température de l'air. Le système est équipé d'un échangeur – d'où sa dénomination indirecte -, ce qui évite d'humidifier l'air ambiant. La société CAELI ENERGIE installera plusieurs systèmes dans la région grenobloise et en laboratoire au CSTB. Quatre logements d'un bâtiment collectif d'Alpes Isère Habitat seront équipés de solutions de refroidissement adiabatique indirecte. L'effet du rafraichissement sera évalué de façon expérimentale en comparaison avec des logements non équipés. La température de la pièce de vie équipée, ainsi que des mesures de température et d'humidité internes à la solution, seront relevées régulièrement. De plus, une machine sera installée au laboratoire semi virtuel du CSTB de Sophia-Antipolis, en conditions contrôlées, pour des caractérisations complémentaires. Campagne expérimentale La campagne expérimentale dans 80 logements vise plusieurs objectifs pour évaluer le confort intérieur et la consommation d'électricité permettant d'obtenir ce confort : Mesurer les grandeurs physiques à l'intérieur des logements (température, humidité, consommation électrique, luminosité, ouverture des fenêtres), et à l'extérieur des bâtiments ; Evaluer le ressenti des occupants et mesurer des informations physiologiques (température de peau, fréquence cardiaque) sur un panel d'usagers; Renforcer la robustesse des outils numériques d'aide à la décision, livrables de ce projet. Cette campagne expérimentale est exceptionnelle dans son ampleur (80 logements en France métropolitaine) et innovante dans sa combinaison de trois approches : mesures physiques, mesures physiologiques et de ressenti des occupants. Il sera possible de relier ces trois approches et ainsi mieux appréhender la notion de confort d'été. Cette campagne expérimentale sera accompagnée d'une démarche sociologique visant à recueillir des informations sur les comportements d'adaptation des occupants aux fortes chaleurs et à sensibiliser les habitants sur les bons gestes pour maintenir le confort intérieur. 80 logements ont été recrutés : 35 en région parisienne, 20 en région bordelaise et 25 dans la région d'Alès et de Marseille. Ils ont été sélectionnés sur la base du volontariat des occupants. Ces logements seront instrumentés avec des capteurs de température, d'humidité, de contact sur les ouvrants extérieurs et les portes intérieures, de capteurs de luminosité, et de capteurs de consommations électriques sur les compteurs électriques. L'occupant répondra trois fois par jour à des questions concernant son ressenti en matière de confort d'été, au travers d'une box connectée, ce qui complètera le dispositif expérimental. Des stations météo permettront quant à elles de relever les données sur l'environnement du bâtiment. De plus, une vingtaine d'occupants volontaires sera équipée de thermomètres-boutons sur le bras, la jambe et l'épaule, ainsi que d'une montre connectée qui enregistre le rythme cardiaque. Ces informations collectées pendant quelques jours seront comparées avec les réponses à un questionnaire. Les mesures seront conduites du mois de juin au mois de septembre 2023. Un suivi en temps réel sera réalisé, avec intervention en cas de défaillance. Les premiers résultats sont attendus pour la fin d'année 2023. Perspectives Les expérimentations développées dans le cadre de ce projet visent à donner aux concepteurs et gestionnaires de bâtiments de logements collectifs des conseils et des éléments leur permettant d'améliorer le confort d'été des logements, adaptés à la localisation du bâtiment et à la position du logement dans celui-ci. Les résultats de ces expérimentations serviront également à rendre plus robustes les outils d'aide à la décision, livrables de ce projet. Les analyses de ces retours expérimentaux seront détaillées dans de futurs documents et articles en fin d'année 2023.
Il y a 1 ans et 308 jours

CAP 2030 : Les travaux pour un cadre commun de référence au-dela de la RE2020 sont lancés !

La large concertation menée par le Plan Bâtiment Durable en 2021 pour dessiner les premiers contours du label accompagnant la RE2020 a affirmé l'importance de prendre appui sur les expertises et les savoir-faire existants et a abouti à la création du Groupement d'intérêt écologique (GIE) formé par l'Alliance HQE-GBC, le Collectif des Démarches Quartiers Bâtiments Durables et le Collectif Effinergie. Avec le soutien de la Direction Générale de l'Aménagement, du Logement et de la Nature (DGALN) du Ministère de la Transition écologie et de la Cohésion des territoires et de l'ADEME, l'appui scientifique et technique du CSTB et l'accompagnement du Plan Bâtiment Durable, le GIE lance les travaux techniques afin de faire émerger un cadre commun de référence « Cap 2030 ». Les acteurs de la filière sont invités à s'inscrire au sein de 9 groupes de travail thématiques qui démarreront leurs travaux en septembre 2023. Suite aux travaux de préfiguration menés depuis avril 2022, l'État, par une lettre de mission signée le 28 avril 2023 par la Directrice Générale de l'Aménagement, du Logement et de la Nature, a confié le soin au Groupement d'Intérêt Ecologique de poursuivre les travaux afin d'établir un cadre commun de référence au-delà de la RE2020. En savoir plus : Communiqué de presse
Il y a 1 ans et 312 jours

Vision & programmation de la Recherche du CSTB, à horizon 2030

Le jeudi 29 juin 2023, dans le cadre de sa Journée de la Recherche, le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment – CSTB, a présenté la programmation de ses activités de Recherche, à horizon 2030. Ces orientations sont structurées autour de quatre Feuilles de Route, visant à répondre à l'ensemble des attentes de la filière du bâtiment, du quartier et de la ville, en cohérence avec les grands enjeux sociétaux et au bénéfice des usagers : Bâtiments et quartiers pour bien vivre ensemble Bâtiments et villes face au changement climatique Rénovation, fiabilisation de l'acte de construire, innovation Economie circulaire et ressources pour le bâtiment Parmi ces quatre domaines d'action stratégiques, l'enjeu de développement de l'économie circulaire et de limitation de la consommation des ressources utilisées pour le bâtiment a été largement exposé ce 29 juin. Cette présentation s'inscrit dans un cycle de présentations de chacune des Feuilles de Route de la Recherche du CSTB, programmées en 2023 et 2024. En savoir plus : Communiqué de presse