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Résultats de recherche pour architecte espagnol

(127 résultats)
Il y a 159 jours

Prix d’architecture des architectes espagnols : les lauréats

Le Conseil Supérieur des Architectes Espagnols (CSCAE) a dévoilé en juin 2024 les lauréats des ARQUITECTURA Awards, neuf prix décernés par les architectes espagnols à neuf projets d’architectes espagnols. Les lauréats. Les propositions primées reflètent selon le jury « l’engagement des architectes de [l’Espagne] à améliorer l’environnement bâti en combinant innovation, inclusion et bonne conception ». Au […] L’article Prix d’architecture des architectes espagnols : les lauréats est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 1 ans et 154 jours

Une restauration de maison flottante en bois sur la rivière Babahayo en Equateur

Cette maison flottante en bois a été restaurée par l’architecte espagnol Juan Carlos Bamba de Natura Futura Arquitectura, sur la rivière Babahayo en Equateur Pendant des siècles, les maisons flottantes du fleuve Babahoyo ont été les principaux points de collecte, de stockage et de repos sur la route commerciale fluviale entre les villes équatoriennes de Guayaquil […]
Il y a 2 ans et 237 jours

Pour le CNOA, les « vrais » architectes ont vécu, vive les « nouveaux » architectes

Faut-il ouvrir le tableau de l’ordre des architectes au plus grand nombre ainsi qu’une auberge espagnole ? Tel est, affirmé haut et fort, le souhait de Christine Leconte, présidente du CNOA et de quelques prosélytes aquitains ou presque bretons. Les architectes qui savent lire un plan et le mettre en œuvre l’ont mauvaise et sont vent […] L’article Pour le CNOA, les « vrais » architectes ont vécu, vive les « nouveaux » architectes est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 324 jours

Au Qatar, musée du sport et des jeux olympiques signé Joan Sibina

A Doha, le 3-2-1 Qatar Olympic and Sports Museum a ouvert ses portes le 31 mars 2022. Conçu par le cabinet d’architectes espagnol Joan Sibina, l’ouvrage se déploie sur 19 000 m², ce qui en fait le plus grand de sa catégorie. Il offre une plongée interactive dans l’histoire et l’héritage des sports et des […] L’article Au Qatar, musée du sport et des jeux olympiques signé Joan Sibina est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 328 jours

Mies Van der Rohe : Construire à tout prix ?

Mies Van der Rohe : Construire à tout prix ? Grand maître de l’architecture moderne et ancien directeur de l’école du Bauhaus entre 1930 et 1933, Mies Van der Rohe a marqué sa discipline pour bien des raisons. Partisan du “Less is more1”, il s’attache à ouvrir les espaces, créant des passerelles entre l’intérieur du bâtiment et son environnement extérieur. Béton, acier, verre, il conjugue les matériaux au gré de sa vision moderniste. Lire aussi :Constantin Brodzki : Le “style CBR”, moderne et brutaliste Né en 1886 en Allemagne, d’un père tailleur de pierre, l’architecte se fait connaître pour son dessin dans son pays natal, malgré la montée en puissance d’Hitler et de son parti national-socialiste. Il émigre aux Etats-Unis dès 1938 où il continue à cultiver son succès avec des bâtiments emblématiques parmi lesquels plusieurs gratte-ciels à Chicago ou encore du mobilier iconique. Un voyage dans l’architecture du XXe siècle Dans la BD “Mies Van der Rohe : Construire à tout prix ?”, Agustin Ferrer Casas retrace la vie de l’architecte. Et ce, à travers une discussion fictive entre Mies Van der Rohe et son petit-fils, à l’occasion d’un vol vers le chantier de la Neue Nationalgalerie à Berlin dans les années 1960. Lire aussi :Brutalisme, fascination et conservation Dans ce récit, balayant les souvenirs d’une vie mouvementée, tant d’un point de vue professionnel que personnel, le lecteur plonge aussi dans l’histoire architecturale du XXe siècle. L’auteur, lui-même architecte, en profite pour questionner la compromission des artistes sous le régime nazi. L’ouvrage de 176 pages se lit d’une traite et met bien en avant le désir ardent de Mies Van der Rohe pour l’acte de construire.1Moins, c’est plus. Mies Van der Rohe : Construire à tout prix ?Collection Nouveau monde grahicTraduit de l’espagnol par Eloïse de la MaisonPréfacé par Lord Norman Foster, architecte et prix Pritzker 199922 €https://www.nouveau-monde.net/catalogue/mies/
Il y a 3 ans et 104 jours

Ricardo Bofill s’en est allé

Les Espaces d’Abraxas à Noisy-le-Grand (93). [©Chabe01/Wikimedia Commons]Aujourd’hui, la Fàbrica évoque non seulement les ruines des maisons imaginaires de l’artiste Giovanni Battista Piranesi (XVIIIe siècle), mais aussi des décors d’un film de Rainer Werner Fassbinder. [©Courtesy of Ricardo Bofill Taller de Arquitectura]Les Échelles du Baroque ont été construites à Paris, en 1985 sous la direction de Ricardo Bofill. [©piotr iłowiecki/Wikimedia Commons]A Montpellier, Ricardo Boffil s’est plongé dans la Grèce antique pour le quartier d’Antigone. [©Cérib] Agé de 82 ans, l’architecte espagnol Ricardo Bofill s’en est allé, suite à des complications liées au Covid-19. La “starchitecte” a marqué le paysage international avec de très nombreuses réalisations dans une cinquantaine de pays. Et notamment en France avec plusieurs bâtiments remarquables. Ricardo Bofill est né en 1939 à Barcelone. [©Reexporta/Wikimedia Commons] Né en 1939 à Barcelone, en pleine période franquiste, Ricardo Bofill suit les traces de son père architecte et intègre l’école d’architecture de sa ville en 1957, puis celle de Genève, en Suisse. En 1963, il fonde son propre atelier (la Fàbrica) pluridisciplinaire, la Ricardo Bofill Taller de Arquitectura (RBTA). Il investira d’ailleurs une ancienne cimenterie dès 1973 pour en faire un espace de travail à son image. Lire aussi :Ricardo Bofill : Ciment(rêv)erie En effet, le dessin de l’architecte fait référence à différentes périodes, mêlant post-modernisme et utopie sociale. Ses bâtiments font la part belle aux formes géométriques, mais se concentrent aussi sur l’optimisation de l’espace. Par exemple, Ricardo Bofill prend à cœur de créer des logements confortables, tournés vers l’idée de communauté et adaptables aux différents modes de vie que peuvent accueillir ces bâtiments. Des citations architecturales riches C’est le cas de la structure en nid d’abeilles de Walden 7, à Saint-Just Desvern, au Sud de Barcelone. Pour Ricardo Bofill, l’architecture est une langue universelle centrée sur l’humain. Ce “nomade”, comme il aimait se définir, a ainsi laissé son empreinte en France. A Noisy-le-Grand (93), il imagine les Espaces d’Abraxas. Avec son allure rétro-futuriste en béton, le complexe a ainsi servi de décors à plusieurs films, comme Brazil de Terry Gilliam ou, plus récemment, Hunger Games de Francis Lawrence. Lire aussi :Les lieux emblématiques en béton du cinéma A Montpellier (34), Ricardo Bofill s’est plongé dans la Grèce antique. Le quartier d’Antigone s’étend comme la colonne vertébrale de la ville sur près de 36 ha et représente l’un de ses plus grands projets urbains. Près de la gare Montparnasse, à Paris (75), l’architecte rend, cette fois-ci, hommage à la piazza italienne mêlant colonnades baroques et verres miroirs. La pluralité de ces projets et des centaines autres réalisés à travers le monde montre bien l’intelligence et la diversité culturelle du dessin de Ricardo Bofill. En cela, il a toujours su se réinventer, laissant ainsi une œuvre forte, témoin de son passage…
Il y a 3 ans et 104 jours

Retour sur cinq projets emblématiques de Ricardo Bofill

DIAPORAMA. Suite au décès du célèbre architecte Ricardo Bofill, Batiactu revient en images sur certains de ses ouvrages phares. L'Espagnol, créateur de plus de mille projets dans une quarantaine de pays, a marqué les esprits avec des bâtiments spectaculaires.
Il y a 3 ans et 106 jours

Décès du célèbre architecte espagnol Ricardo Bofill

"L'architecture est la victoire de l'homme sur l'irrationnel", aimait-il dire, porté par l'obsession de créer un "langage" architectural différent organisant l'espace autour de l'être humain.Au fil de sa carrière, Bofill est entré dans le club très fermé des "architectes-stars" dont font partie Norman Foster, Renzo Piano ou Jean Nouvel."Le +star system+ m'a attrapé en France en 1974. A cette époque, les architectes commençaient à être importants, à avoir un rôle prépondérant dans la société, et cela m'a forgé une grande réputation", affirmait-il dans un entretien publié en mai 2020 par le quotidien espagnol ABC.Anti-franquisteNé le 5 décembre 1939 à Barcelone (nord-est de l'Espagne) d'un père architecte catalan et d'une mère vénitienne, Ricardo Bofill Levi entre en 1957 à l'Ecole d'architecture de la ville, d'où il est exclu pour militantisme anti-franquiste, avant de poursuivre ses études à Genève (Suisse).De retour dans sa ville natale, dans une Espagne toujours sous la coupe du dictateur Francisco Franco (de 1936 à 1975), il fait partie avec d'autres jeunes intellectuels (architectes, ingénieurs, écrivains, cinéastes, sociologues et philosophes) d'un groupe baptisé la "Gauche divine" et crée en 1963 son atelier d'architecture, le "Ricardo Bofill Taller de Arquitectura".Cet atelier, installé dans une vieille cimenterie de la périphérie de Barcelone, avec des antennes à Paris, Montpellier (France), New York (Etats-unis), Tokyo, Chicago (Etats-Unis) ou Pékin, a signé plus de 1.000 projets dans le monde entier.Quartiers entiers en FranceOn doit notamment à l'atelier de Ricardo Bofill l'aéroport de Barcelone, le Théâtre national de Catalogne, le Palais des Congrès à Madrid ou les gratte-ciel Donnelley et Dearborn à Chicago.En France, où il est particulièrement apprécié, Bofill a signé de grands ensembles d'habitat social, comme les Espaces d'Abraxas à Noisy-le-Grand, en banlieue de Paris, où ont été tournées plusieurs scènes de "Brazil", film culte d'anticipation de Terry Gilliam (1985), ou le quartier Antigone à Montpellier (sud).Avec pour ambition de créer des utopies urbaines "dans un langage classique hautement monumental à une échelle jamais vue auparavant", écrit Douglas Murphy dans le livre "Ricardo Bofill: Visions of Architecture". Mais sur le terrain, dégradés et critiqués par certains habitants, les Espaces d'Abraxas ont bien failli être démolis."Les démolir serait un manque de culture", avait estimé Ricardo Bofill dans un entretien au quotidien français Le Monde en 2014. Tout en reconnaissant n'avoir "pas réussi à changer la ville".Fait docteur honoris causa par l'Université polytechnique de Catalogne en septembre dernier, Bofill avait alors souligné que "face au modèle de ville dortoir", il avait fait "le pari de créer des quartiers avec des fonctions mêlées, mais toujours en défendant la continuité urbaine, la rue et la place" comme lieu de vie sociale.A un moment où, aux Etats-Unis en particulier, les centre-villes disparaissaient pour laisser la place à la voiture et à des centres commerciaux.Villages touaregsObsédé par l'organisation de l'espace, Ricardo Bofill s'est inspiré notamment de l'architecte italien Andrea Palladio, de la Renaissance, ou encore des architectes français des XVIIe et XVIIIe siècles François Mansart et Claude-Nicolas Ledoux. Mais aussi de villages touaregs où ce "nomade" autoproclamé est allé chercher des idées au début de sa carrière. "Je crois savoir faire deux choses: (...) concevoir des villes (...) et tenter d'inventer des langages architectoniques différents et ne jamais les répéter", soulignait-il en juin dernier lors d'une conférence à Barcelone.Un rejet de la répétition qui lui faisait aimer Antonio Gaudí, Catalan comme lui, qu'il qualifiait de "plus grand génie de l'histoire" qui "ne répétait jamais deux éléments ou formes". Récompensé par de nombreux prix d'architecture internationaux, Ricardo Bofill était officier de l'ordre des Arts et des Lettres français.
Il y a 3 ans et 106 jours

Décès de l'architecte espagnol Ricardo Bofill

HOMMAGE. L'architecte espagnol Ricardo Bofill, connu en France notamment pour la conception des espaces Abraxas à Noisy-le-Grand et le quartier Antigone à Montpellier, est mort ce vendredi, a annoncé sa famille à l'AFP.
Il y a 3 ans et 107 jours

Décès de l'architecte espagnol Ricardo Bofill

L'architecte espagnol Ricardo Bofill est décédé le 14 janvier 2022 à Barcelone à l'âge de 82 ans. Il avait fondé l'atelier d'architecture du Taller dans les années 1960, s'entourant alors de sociologues, poètes et écrivains. Ses nombreux projets réalisés dans une cinquantaine de pays […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 138 jours

Une histoire, des histoires, d’Oriol Bohigas

Le 30 novembre 2021 est décédé l’architecte catalan, Oriol Bohigas (1925-2021). Celui qui fut l‘architecte des Jeux olympiques de 1992 à Barcelone et le théoricien du « modèle Barcelone » avait aussi participé à la redécouverte du mouvement moderne espagnol au prix de la censure et à la recherche d’une histoire de l’architecture catalane. Retour sur l’historiographie […] L’article Une histoire, des histoires, d’Oriol Bohigas est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 142 jours

À Barcelone, Faulí dans les pas de Gaudí pour achever la Sagrada Familia

"J'aimerais être ici pendant de nombreuses années encore, bien sûr, mais je m'en remets à Dieu", confie dans une grimace timide ce Barcelonais, né près de la célèbre basilique, où il a commencé à travailler en 1990.A l'époque, il avait 31 ans. Soit le même âge que Gaudí lorsqu'il s'était lancé dans la construction de cet ouvrage monumental auquel il consacra quatre décennies, jusqu'à sa mort, lorsqu'il fut percuté par un tramway en 1926."Quand je suis arrivé, seules trois de ces colonnes étaient construites, et seulement les dix premiers mètres", raconte à l'AFP Jordi Faulí, en désignant plusieurs piliers de pierre depuis un grenier de la nef principale."J'ai eu la chance de planifier et de voir construit tout l'intérieur, puis la sacristie, et maintenant les tours centrales", ajoute cet homme de 62 ans au phrasé lent.La plus grande des neuf tours déjà achevées, celle de la Vierge Marie, a été officiellement inaugurée mercredi soir, avec l'illumination d'une gigantesque étoile de verre et d'acier de 5,5 tonnes surplombant la structure à 138 mètres de haut.Plusieurs milliers de personnes ont assisté à l'événement, organisé le jour de l'Immaculée Conception. L'inauguration de cette tour, appelée à devenir à terme la deuxième plus haute tour sur les 18 prévues par Gaudí, a été saluée par le pape François, qui a rendu hommage dans un message vidéo au "grand architecte Antoni Gaudi".Histoire heurtéeA quel moment le reste de l'édifice sera-t-il achevé ? Le calendrier initial prévoyait une fin des travaux en 2026, date du centenaire de la mort du célèbre architecte moderniste. Mais avec la pandémie de Covid-19, cet objectif a été abandonné et la suite des travaux reste incertaine."Nous ne pouvons donner aucune estimation, car nous ne savons pas à quel niveau les visites vont reprendre dans les années à venir", explique Jordi Faulí, qui rappelle que la basilique n'est financée que par les dons privés et, surtout, les entrées payantes des visiteurs.En 2019, la Sagrada Familia a été le monument le plus visité de Barcelone, avec 4,7 millions d'entrées. Mais avec la pandémie de Covid-19, la basilique est restée fermée au public durant presqu'un an à partir de mars 2020, en deux périodes cumulées.Selon les données municipales, moins de 764.000 personnes ont ainsi visité le bâtiment en 2020. Et d'après la fondation en charge des travaux, les visites ne retrouveront pas leur niveau d'avant-crise avant la fin 2023 au plus tôt.Ce n'est pas la première fois que le chantier se heurte à des difficultés. La Sagrada Familia a même vu son avenir menacé lors de la Guerre civile espagnole (1936-1939), quand une grande partie des plans et maquettes laissés par Gaudí ont disparu dans un incendie.Pour certains, cette perte capitale ne permet pas de considérer les éléments récents comme l'oeuvre de l'architecte catalan. L'Unesco n'inclut d'ailleurs à son patrimoine mondial que la façade de la Nativité et la crypte de la basilique, érigées du vivant de Gaudí.Mais pour Faulí, l'édifice actuel est fidèle au projet d'origine. Gaudí "a clairement dessiné la disposition des différents éléments des nefs (...), des voûtes, des tours" et proposé "que ces règles géométriques, cette grammaire qu'il a laissées dans ses modèles puissent être reproduites", insiste-t-il.Tourisme de masseAvant la pandémie, Faulí, nommé architecte en chef de la basilique en 2012, dirigeait une équipe de 27 architectes et plus de 100 ouvriers. Aujourd'hui, seuls cinq architectes et 16 ouvriers travaillent sur le chantier.A Barcelone, ville de 1,6 million d'habitants où le débat sur son modèle touristique fait rage, un tel projet est d'autant plus délicat que nombre d'habitants s'opposent au tourisme de masse qui, selon eux, détruit certains quartiers de la ville... dont celui de la basilique."Ma vie est ici et ils veulent la mettre à terre" ou "Stop aux mensonges des guides touristiques", dénoncent ainsi des banderoles attachées à des balcons dans la rue où doit être construite la future entrée principale de l'édifice, un escalier qui obligerait à reloger plusieurs centaines de familles.Interrogé sur ces critiques, Faulí prône "le dialogue avec tout le monde et la recherche de solutions justes".Il aimerait cependant voir achevée la façade principale de l'édifice, dont il ne s'est jamais éloigné plus de deux semaines d'affilée au cours des 30 dernières années.
Il y a 3 ans et 187 jours

A Oslo, le trésor de Munch s'installe dans un nouvel écrin

Adieu le bâtiment vieillot, obsolète, mal sécurisé et excentré dans l'est de la ville. Ce vendredi, le musée Munch prend ses nouveaux quartiers dans l'hypercentre à l'intérieur d'une tour spacieuse, moderne et... décriée."C'est peut-être le plus grand musée consacré à un seul artiste", souligne le directeur du musée, Stein Olav Henrichsen, en faisant le tour du propriétaire.Avec ses 13 étages et ses 26.313 m2, le nouvel édifice baptisé "Lambda" offre cinq fois plus d'espaces d'exposition que la bâtisse tristounette qui abritait jusqu'à présent le trésor national dans le quartier populaire de Tøyen.Célibataire endurci et sans enfants, Edvard Munch (1863-1944) a légué son oeuvre à la municipalité d'Oslo choisie sur le tard aux dépens de l'Etat norvégien. Légataire initial, l'Etat était tombé sous la coupe de l'Allemagne nazie qui voyait dans ce pionnier de l'expressionnisme un représentant de l'"art dégénéré".En bordure de fjord, juste derrière l'opéra, le nouveau musée dessiné par le cabinet d'architectes espagnol Herreros répare une injustice historique en donnant à l'artiste l'écrin que son oeuvre mérite.Quelque 500.000 personnes sont attendues --et plus d'un million espérées-- pour venir contempler les quelque 200 oeuvres présentées en permanence sur un espace de 4.500 m2.Au milieu des récurrences lugubres telles que l'angoisse, le désespoir et la mort, quelques bouffées moins déprimantes: l'amour, des autoportraits, des paysages.... Au teint blafard des corps nus, malades ou sans vie, répondent les couleurs rougeoyantes des crinières ou des cieux.Il y a bien sûr "Le Cri", motif emblématique dont le musée possède plusieurs exemplaires (une peinture, un dessin, six lithographies et de multiples esquisses), et d'autres oeuvres majeures comme "Vampire", "La Madone" ou "L'enfant malade".Mais aussi d'innombrables pièces méconnues, des sculptures, des photographies, un film et des tableaux monumentaux ("Le Soleil", "Les Chercheurs") qu'il a fallu, au moment de la construction, hisser à travers une fente spéciale, ensuite rebouchée."Munch voulait avoir un musée. Il désignait ses oeuvres comme ses enfants et il voulait qu'elles soient toutes rassemblées au sein d'une collection", explique la conservatrice, Trine Otte Bak Nielsen. "Je pense qu'il serait très heureux de voir ce qu'on a fait".Un 'bâtiment brutal'L'édifice ne fait pourtant pas l'unanimité. Son sommet oblique fait tiquer et les lumineuses baies vitrées promises sur les planches à dessin sont désormais cachées par des rails en aluminium que certains apparentent à de hideuses "glissières de sécurité".Dès 2019, l'historien de l'art Tommy Sørbø avait pris la plume pour dénoncer un "saccage" d'Oslo, une "catastrophe annoncée". Il persiste et signe aujourd'hui, "en tout cas pour l'extérieur et l'entrée"."Le hall ressemble à un aéroport, un entrepôt, un hôtel ou un bâtiment commercial", dit-il à l'AFP. "Absolument rien dans le choix des couleurs et des matériaux n'annonce que l'endroit abrite un des plus grands artistes au monde".La direction, elle, fait le dos rond. Le musée, assure-t-elle, doit provoquer, tout comme l'oeuvre de Munch l'avait fait en son temps."Le bâtiment convient très bien à la collection car c'est un bâtiment monumental, c'est un bâtiment brutal, situé au coeur de la ville et qui oblige à la réflexion", estime M. Henrichsen.Les maudites "glissières de sécurité" sauront-elles au moins dissuader les esprits mal intentionnés? Au fil des ans, l'oeuvre de Munch a fait l'objet de multiples vols et cambriolages en Norvège.L'un des coups d'éclat les plus spectaculaires avait vu des malfaiteurs s'emparer du "Cri" et de "La Madone" dans l'ancien musée Munch en 2004. Une opération visant à divertir la police au lendemain d'un hold-up sanglant dans une banque et qui connaîtra heureusement une happy end: les deux chefs d'oeuvre seront retrouvés."C'est probablement le bâtiment le plus sûr de Norvège mais vous ne vous en rendrez pas compte: la sécurité est très discrète car nous voulons que l'attention puisse se porter sur l'art", affirme M. Henrichsen."Je peux le proclamer publiquement: il n'y aura pas de vol ici".
Il y a 3 ans et 215 jours

L’œuvre de Gaudì s’expose à l’Atelier des Lumières

L’oeuvre de Gaudì s’expose à l’Atelier des Lumières. [©Cutback] Comme une ode à la nature, une grimace au conformisme, l’œuvre d’Antoni Gaudì marque les esprits d’une façon ou d’une autre. En Espagne, et plus particulièrement à Barcelone, impossible de passer à côté de ses réalisations. Dans la ville, son talent d’architecte s’est pleinement exprimé. Couleurs franches, formes organiques et profusion de détails s’entrelacent dans un mariage heureux. Après ses études d’architecture, Gaudì a vite abandonné les lignes classiques pour créer ses propres règles, plus fantasmagoriques… Lire aussi :L’intégrale d’Antoni Gaudí Pour la Casa Vinces, Gaudì allie la tradition bourgeoise espagnole et arabe. Et lorsqu’il réalise le Palais de Güell, du nom de son mécène et ami Eusebi Güell, il imagine une bâtisse massive (tellement imposante par rapport aux proportions de la rue qu’il est difficile de l’appréhender dans son ensemble) avec, sur son toit, des cheminées atypiques, dont seul Gaudì a le secret. De 1900 à 1914, l’architecte espagnol dessine le jardin de Güell, toujours à Barcelone. La cité-jardin est traversée par un monumental banc multicolore. On retrouve ici encore cet univers organique. Car Gaudì sait mettre en valeur la nature, mais aussi, les différents matériaux. Formes organiques et anticonformisme Dans ses œuvres, les pierres, les bétons et autres mosaïques mis en œuvre forment chacun des tableaux uniques et en même temps vivent de manière interdépendante. Gaudì s’est imposé avec un style très particulier, dont la Sagrada Familia en fut le point d’orgue, l’ultime héritage. Débutée en 1882 (en premier lieu par l’architecte Francisco de Paula del Villar y Lozano, puis par Gaudì), la cathédrale sera son obsession jusqu’à sa mort en 1926. Renversé par un tramway, en allant à l’église de Saint-Philippe Néri, proche du chantier… Si la monumentale reste encore inachevée à ce jour, elle s’est érigée comme le testament de son art, traversant toute la carrière de Gaudì. Là encore, les citations et les formes naturelles semblent avoir étaient extraites des rêveries de l’architecte. [©E.Spiller][©E.Spiller][©E.Spiller][©Cutback][©E.Spiller] Afin de célébrer son univers onirique et en résonnance à l’exposition “Dalí, l’énigme sans fin” pour qui Gaudì fut une source d’aspiration, l’Atelier des Lumières propose un programme court sur l’œuvre de l’architecte. Cadencés par les rythmes des compositions de Georges Gershwin, les visiteurs pourront retrouver “Gaudì, l’architecte de l’imaginaire”, une exposition immersive et haute en couleur. Celle-ci met bien en lumière la complexité et le génie artistique de l’architecte. A découvrir à l’Atelier des Lumières jusqu’au 2 janvier 2022. 38 rue Saint-Maur75011 Pariswww.atelier-lumieres.com
Il y a 3 ans et 348 jours

AGC Glass Europe dévoile son nouveau site web produits : www.agc-yourglass.com

Au cœur d’un écosystème numérique, le visiteur est guidé jusqu’aux produits et services qui lui sont utiles sur base de ses besoins et de ses connaissances. De l’étude de cas aux témoignages d’utilisateurs en passant par des récits d’innovations, autant de contenus qui pourront constituer des sources d’inspiration pour tous les publics du spécialiste de la production verrière AGC : distributeurs et transformateurs, architectes, installateurs ou maîtres d’ouvrages.Navigation simplifiée grâce aux profils d’utilisateursLe nouveau site web YourGlass propose une navigation et des fonctionnalités améliorées pour garantir une expérience utilisateur aisée, précise et pertinente à quatre principaux groupes cibles, qui ont chacun leurs besoins spécifiques : 1) distributeurs et transformateurs, 2) architectes et prescripteurs, 3) installateurs et 4) maîtres d’ouvrages. Après avoir sélectionné leur profil et leur pays, les visiteurs sont guidés de manière conviviale et fluide jusqu’aux informations produits et aux documents qui les intéressent, tout en se voyant proposer des liens directs vers les outils numériques bien connus comme le Glass Configurator.« L’orientation client étant une de nos priorités de toujours, nous voulons sans cesse offrir une expérience utilisateur et client optimale », affirme Denis Ramboux, Directeur Sales & Marketing d’AGC Glass Europe, qui poursuit : « L’un de nos principes de base à cet égard est de proposer les meilleurs outils pour que nos clients soient plus autonomes et efficaces dans leur travail au quotidien – or, le site YourGlass constitue désormais une des pierres angulaires de cette approche. »« Fast, easy and fun » – Rapidité, facilité, convivialitéEn invitant chaque groupe cible à un trajet personnalisé, AGC souhaite mieux guider les visiteurs dans son vaste portefeuille de produits et d’outils. Les distributeurs et transformateurs trouveront sans difficulté les informations produits et les documents qui les intéressent, tout en ayant l’occasion d’explorer des innovations récentes. Les architectes et les prescripteurs trouveront des sources d’inspiration dans des études de cas parlantes et des témoignages d’utilisateurs précis ; ils ont également la possibilité d’explorer des concepts thématiques basés sur différents styles de vie, applications et propriétés du verre, de façon à trouver les meilleures solutions pour leurs projets. Les installateurs pourront en apprendre davantage sur le verre et ses nombreuses applications grâce à des tutoriels et des études de cas pratiques, tout en découvrant une série d’accessoires utiles. Quant aux propriétaires privés, ils pourront explorer les nombreuses applications et propriétés du verre pour un usage utile ou agréable dans leur habitation.« Pour notre transformation numérique, notre mot d’ordre est Rapidité, facilité et convivialité, ou Fast, easy and fun! puisque l’anglais nous permet de communiquer à l’échelle européenne », indique Denis Ramboux. « Notre nouveau site YourGlass adopte cette approche pour chacun des publics auxquels nous rendons service. Et nous n’en sommes qu’au début : à partir du socle que nous venons de construire, l’expérience YourGlass va déployer des trajets encore plus personnels, avec notamment des domaines réservés à connexions privées pour les clients et architectes désireux de disposer de fonctionnalités spécialisées. L’aventure ne fait que commencer ! », conclut-il.Principales fonctionnalitésLe nouveau site est le résultat d’une réflexion stratégique et d’un travail d’analyse mené en équipe avec de nombreuses parties prenantes internes et externes – le but étant de proposer à l’utilisateur la meilleure expérience possible. Parmi les principales fonctionnalités du site :Une expérience utilisateur personnalisée sur la base de quatre profils de navigation ;Recherche aisée de produits et de services par type de verre, principales caractéristiques, style de vie et applications ;Large choix de contenus sources d’inspiration : récits d’innovations, actualités, le Coin des experts AGC, témoignages d’utilisateurs, tutoriels et réalisations architecturales exemplaires, avec de nombreuses galeries d’images ;Actualités par pays régulièrement mises à jour ;Accès direct à des outils en ligne tels que Glass Configurator, catalogues produits et bien d’autres ;Une bibliothèque documentaire complète à la disposition de l’utilisateur et facile à consulter pour télécharger les documents dont il a besoin.Le site est disponible en neuf langues : allemand, anglais, espagnol, français, italien, néerlandais, polonais, russe et tchèque. L’utilisateur peut également choisir son pays ; en fonction du pays choisi, les informations proposées varieront selon la disponibilité des produits sur les différents marchés.Pour explorer le nouveau site d’AGC Glass Europe, rendez-vous sur www.agc-yourglass.com.
Il y a 4 ans et 2 jours

L'architecte Rafael Moneo recevra le Lion d'or de la Biennale de Venise

RÉCOMPENSE. La Biennale d'architecture de Venise va récompenser l'architecte espagnol Rafael Moneo pour l'ensemble de sa carrière, notamment pour l'élaboration de nombreux bâtiments à travers le monde. Une consécration pour cet octogénaire de talent, reconnu internationalement.
Il y a 4 ans et 7 jours

La province Argentine de Mendoza, son terroir, son malbec et ses bodegas architecturales

Un cabinet d'architecture a particulièrement dessiné cette transformation paysagère et sociale: celui d'Eliana Bormida et Mario Yanzon qui accompagnent l'essor du vin argentin avec plus de 30 édifices construits en dialogue "profond" avec le paysage andin.A la fin des années 1990, Mendoza est devenue terre attractive pour des investisseurs désireux "de faire des vins capables de rivaliser sur les marchés internationaux" et qui ont fait appel au cabinet Bormida et Yanzon "pour planter leurs bodegas dans le décor", raconte Eliana Bormida lors d'un entretien avec l'AFP."Nous n'aurions jamais imaginé qu'une décennie plus tard, il y aurait eu un tel boom à créer des établissements vinicoles qui soient non seulement un lieu de production de grands vins, avec les outils d'une œnologie moderne et contemporaine, mais aussi un lieu d'accueil de visiteurs", explique-t-elle.Et depuis Mendoza, le cabinet Bormida et Yanzon a exporté son savoir-faire à travers les frontières et crée désormais des espaces viticoles en Bolivie, en Uruguay, au Mexique, au Portugal et en Russie.Ailleurs dans le monde, dans le vignoble bordelais, de nombreux crus prestigieux déjà pourvus en bâtiments avaient aussi souhaité à l'aube des années 2000 investir dans le bâti pour augmenter la valeur du domaine et surtout sa notoriété. L'adaptation technologique à une vinification encore plus précise avait déclenché une rivalité pour s'arracher de grandes signatures de l'architecture internationale et construire de nouveaux chais en harmonie ou disruption avec le classicisme bordelais."Architecture du paysage"En Argentine, les bodegas ont elles aussi évolué de "lieu de vinification à centre d'interprétation de la viticulture de Mendoza", estime Eliana Bormida. "En suivant le concept d'architecture paysagère, nous avons cherché non seulement à concevoir des bâtiments utiles, mais aussi à créer un dialogue profond avec le paysage des montagnes enneigées" qui les entourent."Architecture du paysage" est le nom du recueil dans lequel l'architecte décrit certaines de leurs réalisations les plus emblématiques comme les bodegas Salentein, O. Fournier ou Diamandes, certaines ayant été primées.Ce que leurs créations expriment "c'est une très grande appréhension du design, de l'architecture, de la culture, du climat et du paysage. Peu d'architectes dans le monde ont la profondeur et l'étendue de ces connaissances", estime auprès de l'AFP Paul Nakazawa, professeur d'architecture à l'université de Harvard.Dans la vallée de l'Uco et son immense plaine désertique de végétation xérophile, trône la gigantesque bodega Salentein, à la démesure de la nature qui l'entoure.Le long d'un axe de 1,5 km de long, dans un complexe de 2.000 hectares de vignoble irrigué par les eaux de fonte des sommets enneigés de la Cordillère, se mêlent les chais de vinification, la pharaonique cave de vieillissement, un centre d'accueil, un lieu de restauration, d'exposition, et même une chapelle.Les matériaux des façades sont un mélange de sable et de cailloux prélevés dans le sol de la région. Tout en couleurs terreuses.Dans l'étendue de la province de Mendoza, où est produit plus de 70% du vin argentin, les desseins des propriétaires sont divers et l'architecture est aussi influencée par le lieu où est érigé l'édifice.A la fin des années 1990, un jeune Espagnol s'est présenté au cabinet Bormida et Yanzon avec une vision claire: construire une bodega "qui exprimerait le XXIe siècle et le Nouveau Monde".Le résultat architectural se nomme Alfa Crux (anciennement O. Fournier), qui intègre différentes échelles d'espaces extérieurs et intérieurs dans la vaste plaine aride.L'œuvre, comme tous les projets conçus par le duo d'architectes, a été conçue à partir de l'émotion provoquée par le lieu.Pour Mario Yanzon, Mendoza est devenue "l'une des capitales du vin non seulement pour la qualité de ses vins mais aussi pour l'architecture de ces temples dédiés au vin".Et de s'empresser de préciser: "C'est aussi grâce au paysage andin, car nulle part ailleurs dans le monde on ne trouve cette chaîne de montagnes" en toile de fond.
Il y a 4 ans et 36 jours

José Luis Sert méconnu - Livre

Si l'architecte d'origine espagnole José Luis Sert est, avec Le Corbusier, une figure éminente du mouvement moderne, son travail est souvent résumé aux chefs-d'œuvre que sont la fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence (1964) et celle consacrée à son grand ami, le peintre Miro, à Barcelone (1975). En dépit de sa […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 37 jours

Référence: Christian Hauvette et l'école Louis-Lumière

Si l'architecte d'origine espagnole José Luis Sert est, avec Le Corbusier, une figure éminente du mouvement moderne, son travail est souvent résumé aux chefs-d'œuvre que sont la fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence (1964) et celle consacrée à son grand ami, le peintre Miro, à Barcelone (1975). En dépit de sa […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 46 jours

Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, architectes du bien-être bon marché, lauréats du Pritzker

"Leur travail, qui répond aux urgences climatiques et écologiques de notre temps autant qu'à ses urgences sociales, en particulier dans le domaine du logement urbain, redonne de la vigueur aux espoirs et aux rêves modernistes d'amélioration de la vie du plus grand nombre", a estimé le jury de ce prix fondé en 1979, doté de 100.000 dollars de récompense."Ils y parviennent grâce à un sens aigu de l'espace et des matériaux qui engendre une architecture aussi solide dans ses formes que dans ses convictions, aussi transparente dans son esthétique que dans son éthique", a ajouté le jury dans un communiqué.Le duo d'architectes parisiens, déjà récompensé en France par le Grand Prix national d'architecture en 2008, s'est fait connaître avec la "maison Latapie", maison individuelle réalisée en 1993 pour une famille de deux enfants, dans une rue banale de Floirac, tout près de Bordeaux, devenue emblématique d'un logement à la fois spacieux, autonome et bon marché.Loin du traditionnel pavillon de banlieue, l'arrière de la maison a des allures de hangar: des panneaux de polycarbonate - escamotables et transparents - baignent le logement de lumière naturelle, agrandissant les espaces communs intérieurs et facilitant la maîtrise du climat.C'est avec ce projet qu'ils appliquèrent pour la première fois les technologies de serre à l'installation d'un jardin d'hiver de 60 m2, qui devait devenir l'espace le plus utilisé de la maison.Le couple - ils se sont connus à l'école d'architecture de Bordeaux, dont ils sont sortis en 1980 - est aussi récompensé pour avoir "redéfini la profession d'architecte", en privilégiant la transformation et l'amélioration de logements existants en milieu urbain, au détriment du neuf."Arrêter de démolir"Là où d'autres rêvent de faire table rase, dynamitent des grands ensembles jugés vétustes, eux voudraient convaincre d'"arrêter de démolir", a expliqué à l'AFP Jean-Philippe Vassal, 67 ans."C'est tellement violent, tellement affreux d'habiter quelque part depuis 10 ans et soudain de voir disparaître un logement dans lequel un ami, un voisin a existé", dit-il. "Alors qu'on peut garder les gens-là, et à partir de l'existant, produire des logements que le standard est incapable de produire au même niveau de qualité - en dépensant deux fois moins d'argent."Un principe que le duo a appliqué en 2011 à la Tour Bois Le Prêtre, ensemble de quelque 100 logements construit au début des années 1960, dans le 17e arrondissement de Paris.En collaboration avec Frédéric Druot, Jean-Philippe Vassal et Anne Lacaton augmentèrent la superficie et améliorèrent le confort des appartements en retirant la façade de béton d'origine et en ajoutant extensions chauffées, jardins d'hiver et balcons bioclimatiques.Fini les petites fenêtres éclairant timidement des pièces étriquées, les locataires - présents durant les travaux - bénéficiaient d'espaces agrandis et modulables, avec grandes baies vitrées et vue sur la ville. Un travail qu'ils reprendront à plus grande échelle à la Cité du Grand Parc de Bordeaux. Face aux promoteurs qui visent à capitaliser sur la flambée des prix du mètre carré, "on essaie de défendre cette idée que l'espace est aussi un facteur de qualité de vie, de paix sociale à l'intérieur des familles ou avec ses voisins", explique Anne Lacaton, 65 ans.La pandémie est venue conforter leur démarche, disent-ils. "L'année passée a montré notre extrême fragilité", dit-elle, "ça encourage à se dire que l'espace doit être beaucoup plus accueillant". Pritzker plus fémininCette idée d'agrandir l'espace pour gagner en liberté et bien-être, les deux architectes, qui ont créé leur cabinet en 1987, ne l'appliquent pas qu'aux logements. Elle vaut aussi pour leurs projets dédiés à l'enseignement - comme l’École nationale d'architecture de Nantes, réalisée en 2009 - ou à l'art.Dans ce domaine, leur réalisation phare est la rénovation du Palais de Tokyo, achevée en 2012, qui aura transformé le musée parisien érigé pour l'Exposition universelle de 1937 en immense Centre d'art contemporain.Là aussi, il s'agissait d'agrandir considérablement l'espace accessible aux visiteurs. Et de donner plus de liberté aux artistes et aux conservateurs, délaissant les murs blancs typiques des musées d'art contemporain pour de grands espaces inachevés, où tout le décor peut être inventé. Avec Anne Lacaton, le jury du Pritzker inscrit une sixième femme à un palmarès longtemps exclusivement masculin.L'anglo-irakienne Zaha Hadid a été la première lauréate en 2004, suivie par la Japonaise Kazuyo Sejima, co-lauréate en 2010, l'Espagnole Carme Pigem, co-lauréate en 2017, et les Irlandaises Yvonne Farrell et Shelley McNamara en 2020.Les précédents lauréats français du Pritzker sont Jean Nouvel, en 2008, et Christian de Portzamparc, en 1994.
Il y a 4 ans et 71 jours

Un projet de cité scolaire internationale de Marseille remporté par Bouygues et Ricciotti

Première cité scolaire internationale de France à regrouper à la fois des écoliers (420), des collégiens (720) et des lycéens (1050), cet ensemble ouvrira ses portes en 2024, a précisé Renaud Muselier, le président LR de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, maître d'ouvrage de cette opération.Le groupe de BTP concurrent Eiffage a déposé mardi un recours en référé devant la justice administrative, a aussi indiqué Renaud Muselier. "Mais c'est un recours de mauvais perdant", a-t-il insisté, "je n'ai pas d'inquiétude".Lancé en 2018, pour un montant total de 100 millions d'euros, partagé par la région (49%), le département (37%) et la ville de Marseille (14%), ce projet verra le jour au coeur d'Euroméditerranée, quartier ultra-moderne autrefois occupé par les docks.Les futurs bâtiments devraient être au maximum respectueux de l'environnement, avec des matériaux principalement locaux, bio-sourcés notamment des bétons bas carbone ou des bétons fibrés. Quant à la résille extérieure de la cité, la signature Ricciotti, elle sera en fibres de lin originaires de France."A l'abri du mistral et de la castagne solaire, autour d'un jardin, cet ensemble scolaire sera un espace protégé, sur le modèle clos du cistercien", a insisté l'architecte, en espérant qu'il attirera "une population nouvelle à Marseille".Mais pas question pour Pierre-Marie Ganozzi, l'adjoint en charge des écoles à la ville de Marseille, de laisser les petits Marseillais hors de ce nouvel établissement: "Il faudra une vraie mixité, pas seulement des enfants de cadres supérieurs ou de CSP+++"."Cette cité est conçue pour tous les élèves sur le territoire marseillais, j'y tiens vraiment", a ajouté le recteur de l'académie d'Aix-Marseille, Bernard Beignier, en précisant que "la règle sera bien celle de la gratuité, comme dans l'ensemble de l'enseignement public".Les enseignements seront au départ dispensés en cinq langues, l'anglais, l'espagnol, l'allemand, le mandarin et l'arabe.Le style Rudy Ricciotti est bien connu des Marseillais puisqu'il a conçu le MuCEM (Musée des Civilisations d'Europe et de Méditerranée) en 2012, bâtiment situé à l'entrée du Vieux-Port et entouré d'une résille de béton devenu un emblème de la ville.
Il y a 4 ans et 92 jours

Les lieux emblématiques en béton du cinéma

Le cinéma regorge de décors inoubliables et intemporels. Dans certains, le béton s’y fond parfaitement… Et laisse ainsi transparaître à l’écran un cadre sensationnel… Vous n’avez plus qu’à vous laisser embarquer à travers ces œuvres, devenues cultes, et à découvrir les lieux emblématiques en béton du 7e art. Le plus tragique : l’île d’Ha-Shima L’île japonaise d’Ha-Shima a abrité le tournage de Skyfall, réalisé par Sam Mendes [©BY 2.0] Quoi de mieux pour le méchant de James Bond, dans le film Skyfall, qu’un lieu fantomatique pour installer un repaire secret à l’abri des regards ? Raoul Silva, cyber-terroriste de son état (Javier Bardem), peut enfin préparer sa vengeance contre la directrice du M16 alias “M”. C’est à la 68e mn que le spectateur peut apercevoir l’île japonaise d’Ha-Shima, une “dalle de béton” flottant au milieu de l’océan. James Bond s’est fait capturer. Interprété par Daniel Craig, l’agent 007 est emmené sur ce navire de guerre en béton. D’un point de vue panoramique, ses sinistres gratte-ciels semblent tout droit sortis de nulle part. Une fois arrivé à bon port, on découvre une île en ruine. Les maisons sont fissurées, les rues cassées, les murs effondrés. Difficile d’imaginer qu’autrefois, les immeubles étaient occupés, les rues bondées, et que les rires des enfants jouant dans les parcs rythmaient les journées… En effet, l’île japonaise d’Ha-Shima cache bien des mystères. Découverte en 1887, les hommes ne mirent guère longtemps à explorer le trésor des lieux : une mine de charbon. Ne pouvant passer à côté de ce joyau inestimable, ils s’y installèrent. Une “ville collective” se bâtit sur les 6 ha et les habitants partagèrent toilettes, salles de bains et cuisines. Ha-Shima devient alors le lieu le plus densément peuplé du monde. En 1916, pour répondre à cette population en expansion, le premier bloc de construction résidentiel en béton armé sort de terre. Durant cette période, l’île n’abritait pas moins de 30 blocs résidentiels en béton. Malheureusement dans les années 1960, le pétrole fait son entrée sur le marché japonais. Et à partir de 1974, faute d’activité minière, les derniers habitants quittèrent les lieux précipitamment, laissant derrière eux, l’île déserte et abandonnée. Nul doute que la musique éponyme du film de Sam Mendes retentit dans les sombres allées de l’île oubliée… Le plus surprenant : les Espaces d’Abraxas Bande-annonce du film Hunger Games : La Révolte Partie II. Savez-vous qu’un lieu mythique de films hollywoodiens se trouve à seulement quelques kilomètres de Paris ? Non, ce n’est pas un rêve. L’illusion est bien réelle. A Noisy-le-Grand (93), plongez dans l’arène de Hunger Games et aidez Katniss Everdeen à vaincre le président Snow. En effet, les Espaces d’Abraxas ont accueilli le tournage du dernier volet de la saga, intitulée Hunger Games, la révolte – partie II. A partir de la 47e mn, celle que l’on surnomme le “Geai moqueur” fait son entrée dans ce lieu hors du temps accompagnée de son équipe. S’ensuit une scène époustouflante où plusieurs de ses alliés finiront par trouver la mort. L’apparence à la fois grandiose et futuriste de cet espace collait parfaitement à l’univers de la ville imaginaire de Panem. Un palacio massif de 18 étages contenant 600 logements, un théâtre en arc de cercle, une arche démesurée et des cages d’escaliers à ne plus en finir… Les Espaces d’Abraxas impressionnent, fascinent, mais effrayent. Construits entre 1978 et 1983 par l’architecte espagnol Ricardo Bofill, cet ensemble rétro-futuriste est pour l’essentiel construit en béton architectonique. La couleur ocre rosé se perd dans des reflets bleus et violets. Ce résultat est obtenu grâce à un mélange de sables, de ciments gris et blanc et de différents oxydes. Bien que l’architecture soit unique, une ambiance anxiogène et oppressante règne en maître. En effet, l’omniprésence du béton ne permet pas à la lumière du jour de traverser. Accusé d’être insécurisé, une menace de démolition plane au-dessus du Palacio d’Abraxas. Ces espaces sont aussi connus grâce au film de science-fiction dystopique Brazil, de Terry Gilliam, sorti en 1985. Ainsi qu’au long-métrage français, Mais qui a tué Pamela Rose, réalisé par Eric Lartigau et sorti en 2003. Alors plutôt team utopie architecturale ou échec social ? Le plus célèbre : l’Ennis House L’Ennis House a été construite en 1924, l’architecte Franck Lloyd Wright. [©Wikimedia Commons]Depuis sa création, la célèbre Ennis House a accueilli plusieurs tournages, dont Blade Runner, sorti en 1982. [©Wikimedia Commons]Le film est un véritable succès et propulse l’Ennis House au rang de villa iconique. [©Wikimedia Commons] On ne présente plus l’Ennis House. Quoi de mieux que cette somptueuse villa de l’architecte Franck Lloyd Wright pour tourner son film hollywoodien ? Sans le savoir, vous la connaissez forcément. L’Ennis House, située à Los Angeles, a accueilli près de 80 projets audiovisuels depuis sa création en 1924. Parmi eux, les séries à succès Twin Peaks, Buffy contre les vampires et Westworld. Ainsi que les films La Nuit de tous les mystères (1959), Karaté Kid 3 (1989), Black Rain (1989), Grand Canyon (1991). Et, bien évidemment, Blade Runner, sorti en salles en 1982. Troisième long métrage de l’incontournable Ridley Scott, ce film a permis à l’Ennis House de connaître la gloire. L’intérieur de la demeure sert “d’appartement” au personnage d’Harisson Ford, Rick Deckard. L’univers du film se déroule en novembre 2019. La faune a disparu, les animaux sont devenus artificiels. La population se voit émigrer vers d’autres planètes pour sa protection. La technologie a bien progressé avec l’arrivée des “réplicants”, des androïdes créés et utilisés par les humains. Ceci ne vous rappelle rien ? A l’époque, Ridley Scott sentait déjà le vent tourné pour notre civilisation… Le film est un véritable succès et propulse l’Ennis House au rang de villa iconique. Ridley Scott y tournera un second film en 1989 : Black Rain. Construite dans le quartier de Los Feliz, dans la “ville des anges”, l’Ennis House est considérée comme l’une des plus belles maisons au monde. Icône architecturale, elle est inspirée des anciens temples mayas. Et a été bâtie avec 27 000 blocs de béton, sculptés de motifs en relief. Alors à votre avis, quel sera le prochain tournage à choisir l’Ennis House ? Ouvrez les yeux… Le plus sombre : la prison d’Alcatraz La prison d’Alcatraz, surnommée “The Rock” a connu bien des mystères. Le plus important restera sans doute celui concernant l’évasion de Franck Morris… [©Wikimedia Commons]La prison d’Alcatraz a été construite entre 1890 et 1914. [©Wikimedia Commons]L’île d’Alcatraz en 1895. [©Wikimedia Commons] Sorti en 1979, le film L’Evadé d’Alcatraz a été réalisé par Don Siegel, avec Clint Eastwood dans le rôle-titre. Ce long métrage met en scène la folle évasion de plusieurs prisonniers : Franck Lee Morris et les frères John et Clarence Anglin. En 1960, Franck Morris, criminel américain multi-récidiviste est transféré dans une prison de haute sécurité sur l’Ile d’Alcatraz. Dès lors, il planifie minutieusement sa fuite avec l’aide de plusieurs co-détenus. Ils parviendront à s’évader en 1962 et ne seront jamais retrouvés par les autorités… L’île d’Alcatraz se situe dans la baie de San Francisco, à 1,92 km de son port. En 1854, un phare en béton de 26 m de haut sort de terre. Il s’agit du premier phare construit sur la côte Ouest des Etats-Unis. Les lieux deviennent tour à tour une prison militaire, puis une prison de haute sécurité. “The Rock” est né. De célèbres détenus prennent place dans la forteresse, tel Al Capone. Durant 30 ans, la prison d’Alcatraz connaît de nombreuses tentatives d’évasion. Mais seuls, Franck Lee Morris et sa bande réussiront ce pari risqué. En 1963, Robert Kennedy décide de fermer l’établissement pénitentiaire. L’île d’Alcatraz devient alors une attraction touristique où le mystère de Franck Lee Morris plane toujours dans les esprits. En 1996, Michael Bay sort un film d’action intitulé Rock, dont le tournage se passe aussi sur l’île d’Alcatraz. Le réalisateur de la saga des Transformers s’offre un casting de rêve : Sean Connery, Nicolas Cage et Ed Harris. Le long-métrage est produit par “M. Blockbuster” en personne : Jerry Bruckheimer. Le plus luxueux : l’Elrod House Bande-annonce du 7ème James Bond : Les diamants sont éternels. Il y a de ces décors de cinéma qui marquent à jamais les esprits, aussi bien que des villas qui rentrent dans l’histoire de l’architecture. Parfois les deux ne font qu’un. Construite en 1968 par John Lautner, l’Elrod House se situe à Palm Springs, en Californie. Au regard du maître architecte et du sublime quartier, on pouvait déjà deviner qu’un brillant avenir lui était réservé. Et ce fut le cas. En effet, seulement 3 ans après son édification, la résidence a servi de décor au 7e James Bond. Les diamants sont éternels, un film de Guy Hamilton, mettant en scène Sean Connery dans le rôle phare, Jill St John dans celui de la James Bond girl et Charles Gray en anti-héros. Vue de l’extérieur, l’Elrod House est un ovni, où se mêlent grandeur et artifice. Elle est un véritable palace de 827 m2. Et même si elle semble perdue au milieu de nulle part, elle offre une vue spectaculaire sur la vallée de Coachella. Mais aussi sur le désert qui l’entoure. Mais derrière ce fascinant bijou se cache… du béton. En effet, la plus grande pièce est un mélange de béton et de verre. Et la fameuse terrasse composée d’une piscine est abritée par un toit de béton ajouré. Considérée comme une “sculpture résidentielle”, l’Elrod House a aussi servi de lieu de fêtes, où notamment Frank Sinatra, Elvis Presley ou encore Steve McQueen s’y sont mêlés. Une villa prisée tout droit sortie d’un film hollywoodien… Le plus grandiose : la capitale Brasilia Le tournage de L’homme de Rio a eu lieu durant la construction de la ville en béton, Brasilia. [©Pixabay] En 1956, le président Juscelino Kubitsckek décide de concrétiser le projet d’une nouvelle capitale pour le Brésil. A l’époque, le but était de mieux répartir la population dans le pays, qui était essentiellement concentrée sur les côtes. Mais derrière cette idée se cache aussi l’envie de mettre fin à la concurrence entre les deux métropoles : Rio de Janeiro et Sao Paulo. Cette ambition est menée par deux disciples de Le Corbusier, les architectes Oscar Niemeyer et Lucio Costa. Selon Niemeyer, « le palais de Brasilia exprime les espoirs et la foi d’un pays jeune par des formes dynamiques et élancées ». Pour construire le Congrès national, Oscar Niemeyer va mélanger des lignes droites et des courbes à la géométrie logique. Le béton y est omniprésent. En seulement 1 000 j, les premières infrastructures sont inaugurées. Nous sommes en 1960 et Oscar Niemeyer est loin de penser que cette réalisation va le mener à son apogée. Cette construction va donner de l’imagination au réalisateur Philippe de Broca, qui, avec la collaboration de 3 autres scénaristes, crée une comédie d’aventure autour de Brasilia. En 1964, il sort son film intitulé L’Homme de Rio, avec notamment le talentueux Jean-Paul Belmondo dans le rôle principal. C’est l’histoire d’Adrien Dufourquet, un Français, qui profite d’une permission pour aller rendre visite à sa fiancée (Françoise Dorléac). Malheureusement, cette dernière se fait kidnapper, sous ses yeux. Il part donc à sa recherche. Ce périple l’emmène au Brésil, dans la “ville-chantier”, Brasilia. Là-bas, il mettra au jour un trafic de statuettes indiennes… Le plus haut : le gratte-ciel Burj Khalifa La tour Burj Khalifa est un gratte-ciel situé à Dubaï, devenue en mai 2008 la plus haute structure humaine jamais construite. [©Pexel]Lors du tournage du film Mission Impossible : Protocole Fantôme, l’acteur Tom Cruise a escaladé une dizaine d’étages de la tour Burj Khalifa. [©FreePik] Le quatrième opus de la saga Mission Impossible est sorti en 2011. Intitulé Protocole Fantôme, l’indestructible Ethan Hunt, incarné par Tom Cruise, doit récupérer des codes, afin d’empêcher une guerre nucléaire. Dirigé par Brad Bird, le film nous emmène, le temps d’une scène sensationnelle, à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Nous retrouvons l’acteur-star Tom Cruise en haut de la tour Burj Khalifa. A mains nues, mais solidement harnaché, il va escalader une dizaine d’étages, glisser, puis remonter en rappel. Tom Cruise effectue lui-même ses cascades, l’acteur faisant rarement appel à une doublure. Heureusement qu’il n’a pas le vertige…, car la Burj Khalifa est le gratte-ciel le plus haut du monde, culminant à 828 m. Construit entre 2004 et 2009, il a nécessité quelque 1,24 Md€ d’investissement et 300 000 m3 de béton pour sortir de terre. Ce béton a été pompé jusqu’à 605 m de hauteur, un record mondial. Une façade en verre et en acier recouvre le matériau. Comme quoi, Tom Cruise nous prouve une nouvelle fois que rien n’est impossible… pas même d’escalader le gratte-ciel le plus haut du monde en béton ! Le plus important : le siège des Nations Unies Le siège des Nations Unies, construit entre 1947 et 1952, est situé dans le quartier de Manhattan, à New York. [©DR] Comment rédiger un tel article sans évoquer le siège des Nations Unies ? Situé à New York, au bord de l’East River, le complexe accueille l’essentiel des institutions de l’Organisation des Nations Unies. De l’Assemblée générale au Conseil de sécurité en passant par le Secrétariat, le bâtiment constitue un des hauts lieux des Etats-Unis. Inauguré en 1951, il aura fallu quatre années et une dizaine d’architectes pour le construire. Dont le duo de “choc” Le Corbusier et Oscar Niemeyer. Le concept original de l’architecte brésilien était constitué de trois structures bien indépendantes. Incluant une quatrième plus basse derrière elles. Cette composition a nécessité de diviser les Conseils de la Salle de l’Assemblée. L’idée était de créer un grand espace public entre les deux zones et d’obtenir une construction ouverte. Mais le Suisse Le Corbusier n’était pas convaincu par cette ambition. Il proposa alors à Niemeyer de repositionner la salle de l’Assemblée au centre du site. Ce dernier accepta et les deux architectes proposèrent un plan commun, qui est le complexe actuellement en place. C’est grâce au film La Mort aux trousses (1959) d’Alfred Hitchcock que le monde va pouvoir découvrir cette œuvre magistrale. En effet, à l’époque le célèbre réalisateur n’avait pas eu l’autorisation de tourner à l’intérieur du bâtiment. Celui que l’on dénomme “le Maître du suspense” utilise alors une caméra dissimulée… De l’autre de côté de la rue, Alfred Hitchcock effectue un plan de l’entrée de son personnage principal, Roger Tornhill (Cary Grant), dans l’immeuble. Lors de cette scène, il est d’ailleurs possible d’apercevoir un individu se retourner sur l’acteur… Probablement l’avait-il reconnu ? L’édifice le plus reconnaissable abrite le Secrétariat. L’immeuble haut et étroit est devenu l’emblème des Nations Unies. Symbolisant en particulier la gloire de l’acier, du verre et de la transparence des futures relations internationales. Dans le film L’Interprète de Sidney Pollack, le spectateur peut être subjugué par l’intérieur du bâtiment. Le réalisateur ayant était le seul à avoir obtenu l’autorisation de tourner dans le vrai décor… Le béton se dissimule sous toutes les formes et est omniprésent. Alors plus que jamais, n’oubliez pas de scruter l’horizon, car le béton est caméléon…
Il y a 4 ans et 95 jours

Novara Outdoor Kitchens : Novara

Spécialisée dans la création de cuisines extérieures, l’entreprise espagnole Novara Outdoor Kitchens lance, cette année, une gamme de cuisines outdoor résolument contemporaine. Aperçu. Durables, modulaires et personnalisables, les nouvelles cuisines Novara témoignent à la fois d’une grande prouesse technique, d’une attention particulière portée au design et d’une recherche de qualité, puisque les matériaux choisis garantissent à la fois une grande résistance aux intempéries et une élégance sophistiquée.Avec Novara, la société Novara Outdoor Kitchens propose une gamme unique de cuisines extérieures entièrement modulaires et durables. Laque, pierre synthétisée ou effet bois, les cuisines Novara ont été pensées pour être réinventées par les décorateurs, les architectes ou les particuliers qui les choisissent. Ultrafonctionnelles, elles se distinguent des cuisines ordinaires par leur remarquable qualité, leur résistance aux conditions climatiques extrêmes et leurs beaux matériaux, ce qui permet de profiter d'un moment privilégié en plein air. Des cuisines conviviales qui, en plus de leur confort et leur minimalisme, transforment l’extérieur de votre maison en un espace attractif, celui où passer ses journées comme ses soirées d’été. À propos de Novara Outdoor KitchensNovara Outdoor Kitchens propose depuis 35 ans des concepts de cuisine novateurs. Forte de sa grande expertise, l’entreprise espagnole ne cesse d’innover, en créant des cuisines d’extérieur haut de gamme. Aujourd’hui, les cuisines Novara séduisent les architectes et les décorateurs tout en s’exportant dans le monde entier.Le choix de la rédaction L’épure formelle, la modularité et la résistance de la nouvelle gamme de cuisines d’extérieur Novara ont plu à la rédaction de Muuuz qui lui décerne le Muuuz International Award 2020 de la catégorie « Outdoor / Cuisines extérieures ».Pour en savoir plus, visitez le site de Novara Outdoor Kitchens.Visuels : © Novara Outdoor KitchensLa rédaction
Il y a 4 ans et 108 jours

Le groupe Janneau signe la rénovation d’un lieu de villégiature de Victor Hugo

Le groupe Janneau signe la rénovation du Manoir Plessis Bellevue, une demeure historique saumuroise du XVIIIe siècle. En surplomb de la Loire, cette belle maison est à présent dotée de 29 fenêtres réalisées sur mesure. Construit avec de la pierre de tuffeau, signe de l’identité culturelle du Val de Loire, le Manoir Plessis Bellevue est l’ancien logis du docteur Emile-Léon Allix, médecin particulier et ami de Victor Hugo. Ce dernier y séjourna à plusieurs reprises, faisant de cette bâtisse son lieu de villégiature, d’où il appréciait contempler le Val de Loire. De ses passages, la demeure conserve aujourd’hui des azulejos, visibles sur la façade principale, ainsi qu’une porte en bois d’époque. Au fil des années et des rénovations, le Manoir Plessis Bellevue a été entièrement transformé pour être ces dernières années une maison d’hôtes, imprégnée par l’esprit de l’art de vivre à la française, et destinée à une clientèle venue découvrir l’histoire des châteaux de la Loire. Les propriétaires, soucieux de conserver l’âme historique de la maison tout en y apportant une touche de modernité, ont fait le choix des matériaux et produits haut de gamme proposés par le groupe Janneau pour rénover leurs fenêtres. La gamme bois « patrimoine », dans le strict respect des recommandations des architectes des bâtiments de France, allie performances d’isolation thermique et acoustique, solidité et longue durée de vie, et dont le design s’accommode parfaitement à l’esthétisme du lieu. Dans l’esprit de l’histoire du manoir, des espagnolettes XVIIIe, signées du groupe Janneau et issues d’une conception artisanale en fer forgé, fait main, dans le respect de la tradition, ont été posées à certaines des fenêtres. Une réponse globale adaptée pour rénover 29 fenêtres sans dénaturer le manoir. Photo : © Studio Laurent Baranger/ONBP+  
Il y a 4 ans et 351 jours

Dossier : 6 architectures ayant défrayé la chronique

Comme l’art contemporain, l’architecture comprend elle aussi son lot de débâcles. Entre architectes avant-gardistes et public retissant, la discipline est parfois teintée de scandale. Cette semaine, Muuuz vous propose un retour en images sur les ouvrages les plus décriés de ces dernières années. La canopée des Halles, Patrick Berger et Jacques Anziutti, 2016Nous avons tous connu le quartier des Halles en travaux, centre névralgique de la capitale pourtant impraticable. Mais depuis 2016, le « ventre de Paris » est dotée d’une structure mi-excavé, mi-surhaussé comparée à une « vulgaire soucoupe volante » par les habitants du quartier. Jack Lang, ancien Ministre de la Culture et actuel président de l’Institut du monde arabe, qualifiera même l’ouvrage de « crime contre la beauté ». Un ouvrage qui divise les foules depuis désormais 4 ans. . La Tour Orbit, Anish Kapoor et Cecil Balmond, 2012Surnommée la « tour Eiffel ivre » par les britanniques, la tour Orbit s’élève à 115 mètres de haut dans le paysage londonien. Dessinée à l’occasion des Jeux Olympiques de 2012 par l’artiste fantasque Anish Kapoor et l’ingénieur Cecil Balmond, le moins que l’on puisse dire c’est que la réception de l’ouvrage a été plutôt mauvaise. Comme celle de la Tour Eiffel, souligne d’ailleurs Kapoor, malicieux. . La Pyramide du Louvre, Ieoh Ming Pei, 1985-1989En 1983, le président de la République François Mitterrand confie la construction du hall d’entrée du musée du Louvre à l’architecte sino-américain Ieoh Ming Pei. Lorsque l’architecte visionnaire présente son idée de structure pyramidale transparente à la Commission nationale des monuments historiques en 1984, le projet suscite la polémique. Inspirée par les monuments funéraires égyptiens, la Pyramide du Louvre destiné à accueillir les nombreux visiteurs du musée est fortement critiquée. En 1985, le maire de Paris Jacques Chirac propose de simuler la pyramide pour apaiser la controverse. Lors de l’inauguration de la Pyramide du Louvre au grand public en 1989, l’œuvre semble avoir déjà été adoptée par les Parisiens. . La Torre Agbar, Jean Nouvel, 2005Immeuble de bureaux indissociable de la skyline de Barcelone (Espagne), la Torre Agbar ne fait pas l’unanimité. Alors que Jean Nouvel assure s’être inspiré des montagnes de Montserrat et des geysers, les espagnols l’appellent entre eux « el supositori », soit le suppositoire. On est loin de la poésie des paysages géologiques catalans... .  MAXXI, Zaha Hadid, 2002-2009L’architecte irako-britannique Zaha Hadid remporte le concours d’architecture lancé par le maire de Rome Francesco Rutelli en 1998 grâce à son projet de bâtiment spectaculaire voué à abriter MAXXI, le musée national des arts du XXIème siècle. La construction du monument est longue. Son coût faramineux. Très controversé par les Italiens, l’édifice valu pourtant à l’architecte de décrocher le prix Stirling en 2010. . Le Centre Pompidou, Gianfranco Franchini, Renzo Piano et Richard Rogers, 1971-1977Lieu culturel désormais iconique, le Centre Pompidou a été très controversé tout au long des années 1970. En 1969, le président de la République Georges Pompidou lance un concours international car il souhaite faire construire un centre national d’art et de culture sur le plateau Beaubourg, situé en plein cœur du Marais. Le projet audacieux et résolument contemporain des trois architectes, Gianfranco Franchini, Renzo Piano et Richard Rogers, est sélectionné par le jury. Durant la construction du bâtiment, et même après son inauguration en 1977, l’édifice provoque de virulents débats. Comparé à « une raffinerie de pétrole », « un hangar » ou « un tas de ferrailles » par ses détracteurs, ce nouveau complexe architectural divise la scène artistique française. Aujourd’hui, le Centre Pompidou est un monument incontournable de la capitale, et la marque s’exporte à l’international. La Rédaction
Il y a 5 ans et 24 jours

L’intégrale d’Antoni Gaudí

Antoni Gaudí (1852-1926) est un architecte catalan de nationalité espagnole. Il est le principal représentant du modernisme catalan. Son travail a marqué de façon durable l’architecture de Barcelone, en Espagne. Etconstitue une « contribution créative exceptionnelle […] au développement de l’architecture et des techniques de construction ». Sous le nom “d’Œuvres de Gaudí”, sept de ses œuvres ont été inscrites par l’Unesco au patrimoine mondial de l’Humanité. A savoir, le parc Güell, le palais Güell, la Casa Milà, la Casa Vicens, la façade de la Nativité et la crypte de la Sagrada Família, la Casa Batlló et la crypte de la Colonia Güell. Doté d’une intuition et d’une capacité créative hors du commun, Gaudí concevait ses immeubles de manière globale, depuis les questions structurales jusqu’aux aspects fonctionnels et décoratifs. L’ouvrage “Gaudi : L’œuvre complet” revient en détail sur sa carrière. On suit ainsi facilement la progression de son style et l’évolution de sa pensée. A la manière d’une visite guidée privée de Barcelone, on découvre combien le “Dante de l’architecture” fut un constructeur au sens le plus pur du terme, qui façonna des édifices extraordinaires. Ceci, foisonnant de détails fascinants où se matérialisent les visions fantasmatiques au cœur de la ville. Editeur : Taschen EditionsAuteur : Rainer ZerbstPrix : 40 €TTCDisponible sur le site de l’éditeur.
Il y a 5 ans et 234 jours

Ibiza, la fin de l’architecture moderne espagnole

C’est l’histoire de trois architectes catalans, nés au début du XXe siècle, diplômés en 1928 de l’école d’architecture de Barcelone. Ayant connu l’exil, ils sont revenus sur leur terre, pour y construire leur seule et dernière œuvre collective. C’est l’histoire […] L’article Ibiza, la fin de l’architecture moderne espagnole est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 246 jours

Événement : Calder Stories

Alexander Calder est célébré dans une exposition monographique d'ampleur organisée par le Centro Botín de Santander (Espagne) en étroite collaboration avec la Fondation Calder (New York). Dans le lumineux bâtiment signé Renzo Piano se déploie une scénographie originale également imaginée par l'architecte italien, révélant la face cachée de ce génie de la peinture et de la sculpture moderne américaine. Inauguré en juin 2017, le Centro Botín est un jeune centre d'art installé dans un édifice contemporain de 8.739 mètres carrés. Le bâtiment s'articule en deux volumes reliés et posés sur des piliers et des colonnes. Ainsi surélevée, l'institution domine la baie et permet aux visiteurs d'apprécier un magnifique panorama. Baignés de lumière naturelle, les espaces d'exposition mettent en valeur les différents accrochages. L'exposition temporaire « Calder Stories », dont le commissariat a été confié au critique d'art zurichois Hans Ulrich Obrist, nous invite à découvrir jusqu'au 3 novembre les secrets de l'œuvre de Calder. A cette occasion, le musée espagnol a réuni près de 80 œuvres tirés des fonds de grandes collections internationales et de la Fondation. S'il est d'abord connu pour ses sculptures suspendues, les « mobiles », et ses installations monumentales, les « stabiles », Calder a aussi travaillé à des projets plus confidentiels, qui n'ont pas toujours été menés à terme. « Depuis 1990, je collecte des informations sur un type inhabituel d'art, les projets non réalisés. Ces voies qui n'ont pas été empruntées constituent un réservoir d'idées artistiques : des projets relégués aux oubliettes, directement ou indirectement censurés, incompris, rejetés par les autorités, perdus ou non réalisables. », explique le commissaire. Des projets inaboutis, des propositions avortées pour des commandes publiques, des créations chorégraphiques et scéniques non-réalisées, des maquettes, des croquis, sont autant d'objets inédits présentés dans cet accrochage passionnant. Avec ce parti pris original, Hans Ulrich Obrist met l'accent sur les coulisses d'une œuvre d'envergure et fait de « Calder Stories » une véritable exposition-événement. A ne pas manquer ! Photographies : 2019 Calder Foundation, New York / VEGAP, Santander Pour en savoir plus, visitez le site du Centro Botín
Il y a 5 ans et 287 jours

05AM arquitectura : Aménagement d’un appartement parisien

Les architectes Joan Arnau et Carme Muňoz de l'agence espagnole 05AM arquitectura ont relevé le défi d'aménager l'intérieur d'un appartement parisien ancien de 172 mètres carré dans le 16ème arrondissement. Pari réussi ! Avec ce projet de rénovation et d'aménagement intérieur d'un logement privé, le studio signe une création très originale dans un esprit à la fois minimaliste, lumineux et intimiste. La complexité de la rénovation réside dans le renversement de l'organisation originale. Avant les travaux, l'appartement était réparti sur deux niveaux : les pièces principales à double hauteur menaient à une terrasse. Le grenier en sous-pente n'était qu'un espace de stockage. Depuis sa modernisation, ce penthouse a été entièrement repensé, de l'agencement à la décoration en passant par la restructuration. La réhabilitation de l'appartement consiste à supprimer la double hauteur et les combles pour créer à l'étage une pièce lumineuse donnant accès à la terrasse. Cela a permis de converser la volumétrie du lieu tout en révélant la structure de la toiture, ses charpentes et ses pannes en bois. L'escalier de lames de bois est l'élément central autour duquel s'organise le lieu. En dépassant sa fonction utilitaire première, il devient aussi un mobilier de rangements, une frontière de volumes et une assise. Ainsi crée-t-il l'unité et la spatialité de l'ensemble. Un appartement renversant ! Photographies : David Foessel Pour en savoir plus, visitez le site de 05AM arquitectura
Il y a 5 ans et 289 jours

Toro & Liautard : Appartement Turbigo

Les architectes d'intérieurs Hugo Toro et Maxime Lieutard signent la décoration d'un appartement privé de 140 mètres carrés sous les combles en plein cœur de la capitale, dans un esprit masculin jouant de couleurs et de matières nobles. Le studio Toro & Liautard revient dans l'arène de l'architecture d'intérieur avec brio. Si le duo mené par les français Hugo Toro et Maxime Liautard n'en est pas à son premier coup d'éclat – ils sont notamment à l'origine du restaurant la Perruche du Pintemps Haussmann, du Grand Café Capucines ou encore de BB Blanche – cet appartement niché sous les toits de Paris est leur tout premier projet résidentiel. La genèse de ce pied-à-terre au charme rétro des années 1970 se résume à une carte blanche donnée par un couple d'amis dans cet espace de 140 mètres carrés, en lieu et place de ce qui fut autrefois un ensemble de chambres de bonne. Disposant de belles hauteurs sous plafond allant jusqu'à 4,5 mètres – malgré la contrainte d'un pan de mur mansardé dont ils font sauter les cloisons – ce lieu de vie d'inspiration speakeasy accueille une cuisine ainsi qu'une salle à manger toutes en longueur. Les tons chauds des différents bois, que l'on retrouve sur la table en chêne, sur les chaises de bar espagnoles des années 1930, ou encore sur le papier peint effet cuir de Cordoue, sont réveillés par la brillance du laiton qui s'affiche par touches, le tout ponctué de marbre italien tricolore. De l'autre côté des imposantes colonnes de séparation dorées placées entre cet espace et le salon, la même palette de couleur s'invite sur les tables basses, le manteau de la cheminée en céramique verte et les canapés en panne de velours. Côté mobilier, les créations sur mesure du studio et objets chinés sont posées au sol en parquet de chaine blanchi huilé. L'espace jour disposant d'un escalier en acier noir menant sur le toit terrasse, offre une vue à 360 degrès sur la capitale. L'espace nuit quant à lui, est desservi par un couloir vouté avec une enfilade de portes derrière lesquelles se cachent deux chambres à coucher. La première est agencée autour d'un lit cerclé de bois d'ébène de Macassar, prolongée de panneaux en cannage et en verre mis en valeur par le bleu céladon de la moquette, contrastant ainsi avec la seconde au style plus sobre. Point d'orgue de cette réhabilitation menée avec maestria ? La salle de bain, tout de rose vêtue, du sol en terrazzo, jusqu'aux murs en béton enduit, accueillant une baignoire sabot en porcelaine blanche. So chic ! Pour en savoir plus, visitez le site du studio Toro & Liautard  Photographies : DR
Il y a 6 ans et 50 jours

KUMA & ELSA : Hut of Silver

Aussi mystérieux soit-il, l'univers sylvestre n'aura bientôt plus de secrets. Imaginée pour percer à jour la forêt, la Hut of Silver, à Attignat-Oncin (73) est une structure discrète réalisée par par l'agence Kuma&Elsa qui propose une expérience toute en ombre et lumière. Si les villages ruraux sont en contact plus direct avec la nature que leurs voisines métropoles, ces derniers manquent souvent d'équipements qui rapprochent les habitants d'une expérience plus sensible et réfléchie de leur environnement arboré.C'est pour cette raison que la Communauté de Communes du Lac d'Aiguebelette a organisé un concours en 2018 visant à introduire à Attignat-Oncin - un petit village de Savoie situé dans le Parc Naturel Régional de la Chartreuse -, un dispositif en lien avec l'imaginaire très parlant des cabanes de l'enfance, et des histoires fantasques qui ont peuplé cette douce époque. Un défi remporté par Kuma&Elsa, une agence d'architecture et d'urbanisme internationale issue de l'association de Shohei Kuma, architecte japonais et d'Elsa Esobedo, designer-urbaniste franco-espagnole.A cette occasion, le duo conçoit la Hut of Silver, un pavillon en bois destiné à accueillir les promenades, instants de méditation, de flânerie et de repos des habitants du village. Disposant d'un emplacement privilégié au coeur du bourg - entre l'église Saint-Martin, l'école primaire et la mairie -, la cabane devient un lieu de vie ouvert et mis à la disposition du voisinage et des touristes. Construit en bois de pin local, la structure montée sur pilotis est surplombée d'une toiture à deux pans et dispose de deux ouvertures verticales orientées à l'est et à l'ouest, permettant à la Hut of Silver d'être baignée de lumière dès l'aurore et de s'assombrir au rythme du parcours du soleil. Ces brèches s'ouvrent sur toute la hauteur du pavillon et sont prolongées à l'intérieur par une élégante poutre faîtière en feuille d'argent.La clarté ténue du pavillon est pensée pour rappeller l'obscurité sybillinne de l'église adjacente. Au milieu de la forêt, la luminosité pénètre le pavillon de façon graduelle, laissant l'intérieur communiquer de manière sensible et progressive avec son environnement boisé. Le trait fin d'argent transforme le paysage vertical en un reflet abstrait, qui répond avec humilité et justesse à l'ambiance forêstière ainsi préservée. Une introduction subtile à l'appel de la forêt ! Pour en savoir plus, visitez le site de Kuma & Elsa Photographies : Shohei Kuma
Il y a 6 ans et 86 jours

MGM Arquitectos (et Beaudouin Architectes) font sensation en Espagne

Dans le quartier de Moulon " Gif-sur-Yvette, le Learning Center de l'Université Paris-Saclay (10 000 m²), dessiné par Beaudouin Architectes et MGM Arquitectos, est en chantier. Prévu pour livraison en 2020, il est déjà primé du Prix international d'architecture espagnole […] L'article MGM Arquitectos (et Beaudouin Architectes) font sensation en Espagne est apparu en premier sur Chroniques d'architecture.
Il y a 6 ans et 108 jours

CUPACLAD : Ardoise pour façade & design

Développé avec le concours d'architectes et installateurs danois, les nouveaux systèmes de bardage en ardoise CUPACLAD® par CUPA PIZARRAS ont révolutionné la pose de l'ardoise naturelle en façade. Les nouveaux systèmes de fixation et l'efficacité de la façade ventilée font de CUPACLAD® une alternative durable et compétitive pour tout type de façade. CUPACLAD est un ensemble de systèmes complets en ardoise naturelle pour le revêtement de façade. Le laboratoire de recherche et d'innovation Cupa Pizarras traduit de manière moderne et élégante le souhait que nous expriment les concepteurs de l'architecture de demain. L'ardoise, pour sa matière, sa couleur et son intemporalité, représente un matériau de premier rang pour envelopper la façade. Conçues à partir d'une pierre naturelle, les solutions CUPACLAD satisfont à toutes les contraintes et exigences techniques envisagées par les normes actuelles pour les constructions à venir. Intemporelles, légères et faciles à installer, elles s'adaptent à toutes les architectures, en neuf, comme en rénovation.L'ardoise naturelle, c'est l'assurance d'un matériau garanti sans changement d'aspect pour plus d'un siècle. Aucune peinture ni aucun entretien ne sont à prévoir. La pose traditionnelle d'ardoise à la verticale a été repensée pour devenir plus aisée. Cette facilité technique et ce gain de temps en font une opportunité idéale pour les chantiers d'Isolation Thermique par l'Extérieur. Grâce aux solutions CUPACLAD, la pose horizontale de l'ardoise est désormais possible. Une vaste gamme de possibilités s'ouvre alors et la façade s'inscrit dans une nouvelle ère de design. Pour cette pose à l'horizontal, des fixations spécifiques brevetées ont été mises au point par nos ingénieurs. L'ardoise est une pierre naturelle qui nous est offerte par la nature. Contrairement à d'autres matériaux préfabriqués, aucune substance ni aucun produit ne sont ajoutés pendant l'exfoliation des ardoises. Aucun traitement supplémentaire n'est nécessaire avant, pendant et après la mise en "uvre.Depuis des générations, le clivage de l'ardoise est le simple fruit du geste d'un artisan : toutes les ardoises CUPACLAD® sont en effet fendues, une par une, à la main. À propos de CUPA PIZARRASCUPA PIZARRAS est une entreprise espagnole spécialisée dans l'ardoise naturelle. Depuis 1892, elle produit une large gamme d'ardoise pour toitures et façades. 98% de leur production est exportée vers les cinq continents et la société bénéficie d'implantations commerciales directes en France, en Espagne au Royaume-Uni, aux États Unis et en Belgique. Pour en savoir plus, visitez le site de CUPA PIZARRAS Photographies : DR
Il y a 6 ans et 216 jours

Luis Asín : Les centrales de Vaquero Palacios

Avec cette série de clichés commandée par la Fondation espagnole d'art ICO, le photographe madrilène Luis Asín fait revivre les constructions de l'architecte Joaquín Vaquero Palacios : des centrales électriques représentatives de leur époque, les Fifties, et d'où pourrait surgir à tout moment Sean Connery dans le costume de l'agent 007. Sans intérêt, les centrales électriques ? Pas si sûr, en tout cas pas celles conçues par l'architecte, peintre et sculpteur espagnol Joaquín Vaquero Palacios " lui-même fils de l'un des fondateurs de ce qui fut pendant longtemps la première compagnie d'électricité du pays ", et remises sous la lumière des projecteurs grâce au photographe Luis Asín. Car les constructions de Joaquín Vaquero Palacios, sorties de terre à partir des années 1950, ne sont pas de simples édifices à vocation purement technique, mais bien des réalisations architecturales à part entière, avec toute la dimension sensible qu'implique la discipline. Fresques, ornements, mobiliers, organisation de l'espace... Chacune des salles et des cathédrales industrielles témoignent de la capacité du concepteur à produire des "uvres d'art total, malheureusement méconnues du grand public. Justice lui est désormais rendue grâce à l'objectif de Luis Asín, qui a permis de révéler ce que ces ouvrages avaient de plus "James Bondien", et ce, rien que pour nos yeux. Pour en savoir plus, visitez le site de Luis Asín   Photographies : Luis Asín
Il y a 6 ans et 309 jours

Maison Gaspar, réalisation d'Alberto Campo Baeza " 1992

En 1995, l’architecte espagnol Alberto Campo Baeza réalise la Maison Gaspar.  Celle-ci se trouve à Zohara, sur la côte sud ouest… Cet article Maison Gaspar, réalisation d’Alberto Campo Baeza – 1992 est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 6 ans et 329 jours

Escolano + Steegmann : Casa Conxita

Dans le cadre de la rénovation d'un appartement barcelonais pour un particulier, les architectes Adrià Escolano et David Steegmann Mangrané ont opté pour la solution des cloisons coulissantes, permettant de créer un volume subdivisable à l'envi, sans cloisonner . À la Casa Conxita, on se passe de murs ! Tout en un. Voilà le concept développé par le duo d'architectes catalans habitué des projets de transformation tels que le Para Daniel, un appartement de 40 mètres carrés dont la cloison centrale se métamorphose en étagères.La Casa Conxita, réalisée en 2017, consiste quant à elle un unique espace en H orienté est-ouest de 84 mètres carrés, desservi par une entrée en son centre, où se trouvent par ailleurs cuisine, salle d'eau et salle à manger, avec zone de nuit au nord, côté rue, et aires de vie au sud, prolongées par une terrasse légèrement surélevée, donnant sur la cour intérieure de l'immeuble. Le tout est divisé longitudinalement par un rail métallique supportant des panneaux de contreplaqué coulissants, qui permet au propriétaire de créer divers espaces dans un unique volume traversant. Côté revêtement, le lieu fait appel à des éléments typiques de l'architecture espagnole : plafond voûté en brique et carreau de céramique. Une pièce unique dont la cloison peut à la fois séparer et réunir. Pour en savoir plus, visitez le site d'Adrià Escolano  Photographies : José Hévia, Roger Casas
Il y a 6 ans et 335 jours

Masquespacio : Hikari

Les architectes d'intérieur de Masquespacio ont encore frappé ! Après avoir le bar à sushis Nozomi conçu pour les chefs Jose Miguel Herrera, Nuria Morell et Clara Vidal, ces derniers ont choisi de faire une deuxième fois appel au studio de design espagnol pour imaginer leur nouveau concept de bar à yakitori à Valence (Espagne) : le Hikari. Une rue de Tokyo se cache dans cette ville de la côte est espagnole. Dans le quartier multiculturel et éclectique de Ruzafa, au sud de la métropole, Hikari, un bar à brochettes japonais, tire son inspiration de l'esthétique nippone, tout comme son grand frère le Nozomi construit en 2014, au point d'en faire oublier l'environnement méditerranéen dans lequel il prend place. L'entrée du lieu donne le ton : bardage en taule, grilles métalliques noires et néons blancs décorent la façade, laissant entrevoir le crépitement des flammes de la cuisine. Dans cet espace tout en longueur de 180 mètres carrés divisé en deux salles en enfilade, plafond en acier galvanisé, sol en terrazzo, pieds de table en faux parpaings et murs bardés de panneaux de béton et métal procurent une ambiance industrielle à l'ensemble, contrebalancé par du mobilier en bois clair.La première pièce, de forme longitudinale, présente d'un côté la cuisine avec comptoir, comme dans les typique izakaya, ces micro-restaurants japonais ; et de l'autre quelques tables séparées par des grilles en métal rouillé. Au fond du restaurant, tapi dans l'ombre, un tunnel donnant accès à une seconde zone, carrée, composée de tables disposées dans des alcôves, avec faux débord de toiture, avec en son centre un stand de commerçant traditionnel en bois. On, se croirait presque dans une rue de l'Empire du soleil levant !Et pour illuminer cette surface aveugle, Masquespacio mise sur des lampions en papier mais surtout des suspensions en métal, méthacrylate et bandes de LED, rappelant certaines allées de l'Archipel. Un clin d'oeil au nom du restaurant : hikari, qui signifie " lumière " en japonais. Un rendu minimaliste qui fait honneur aux quartiers tokyoïtes commerçants.  Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Masquespacio Photographies : Luis Beltran
Il y a 6 ans et 345 jours

Événement : Triennale de Bruges

Classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, Bruges (Belgique) n'existe pourtant pas que par son passé ! Preuve en est, la nouvelle édition de sa Triennale, ressuscitée " puisque le projet datant des années 1960 avait été avorté en 1974 ", qui présente un grand nombre d'"uvres d'art contemporaines plus spectaculaires les unes que les autres répondant toutes au thème énigmatique de " Liquid City ". " Liquid City ", quèsaco ? Il s'agit d'un détournement du concept de " société liquide " pensé par le sociologue et philosophe Zygmunt Bauman dans les années 2000, qui fait référence à la fluctuation et au mouvement perpétuel de la société moderne. Un clin d'"il que la Venise du Nord s'approprie et mêle à l'omniprésence de l'eau qui la caractérise. Une matière première propice à la réflexion et qui a guidé les travaux des artistes et architectes invités à y exposer jusqu'à mi-septembre. Quelles soient subaquatique ou en surface, les interventions in situ oscillent entre propositions architecturales concrètes, qui se veulent solidaires et écologiques, et ouvrages temporaires ayant pour but premier d'égailler la ville et d'intéresser les visiteurs à la construction, tout en donnant un nouveau souffle à l'une des capitales patrimoniales européennes. L'occasion notamment de découvrir l'Acheron I de Renato Nicolodi, une structure en bois recouverte de ciment, flottant littéralement sur l'un deux canaux. Une représentation de l'entrée des enfers, royaume d'Hadès dans la mythologie grec, qui doit son nom à une rivière du nord-est de la Grèce dont le nom signifie " rivière de la tristesse ". Une réalisation conceptuelle aussi fascinante autant par la prouesse technique dont elle fait preuve que par son sens fantasque. Plus gai, le pavillon Selgascano imaginé par l'agence espagnole éponyme : une structure organique aux parois translucides rouges projetant des rais de lumière colorée sur le cours d'eau sur lequel elle prend partiellement place. L'occasion de méditer les pieds dans l'eau, tout en voyant la vie en rose. Mais un événement d'une telle envergure est également une tribune, une opportunité de dénoncer les travers de la société, de partager son opinion avec le plus grand nombre. Une notion bien intégrée par les New Yorkais de Studiokca qui transforment un bassin du centre-ville, proche de la statue de Jan Van Eyck, en petit bout d'océan où émerge une baleine bleue d'une douzaine de mètres de haut. À défaut d'avoir pu placer un réel cétacé en plein c"ur de la Belgique, pas moins de 5 tonnes de déchets plastiques tirés de la Grand Bleu ont permis de reconstituer le mammifère surgissant de l'eau. Une sculpture aussi impressionnante qu'engagée qui, espérons-le, sensibilisera un peu plus les esprits sur la pollution des océans. Une manifestation qui permet non seulement de découvrir les "uvres de Wesley Meuris, John Powers ou encore Monir Shahroudy mais surtout de découvrir Bruges sous un nouvel angle, celui d'une ville contemporaine et ancrée dans l'actualité. Une triennale vivante et passionnante qui promet de réchauffer l'été de la capitale de Flandre-Occidentale. Pour en savoir plus, visitez le site de la Triennale de Bruges Photographies :1) à 5) Iwan Baan6) à 9) DR
Il y a 6 ans et 351 jours

Cosentino : Silestone et Dekton

Le groupe Cosentino est un acteur incontournable du secteur de la décoration d'intérieur grâce à Silestone et Dekton. Composé de 94% de quartz naturel, Silestone est une surface parfaite pour les plans de travail cuisine et salle de bains et pour le revêtement de sol et mural. Dekton est un mélange sophistiqué et innovant composé de verre, de porcelaine et de quartz qui ouvre de nombreuses possibilités pour les architectes et designers. Silestone EternalSilestone® innove une fois de plus en lançant la collection baptisée " Eternal ", en hommage aux marbres les plus exotiques. La collection Eternal correspond au retour du marbre dans l'univers de la décoration et de l'architecture intérieure. Grâce au travail du département de R&D de Cosentino, Silestone® Eternal offre une apparence naturelle extraordinaire où les différentes veines jouent un rôle indispensable dans le résultat final. Cosentino, grâce à sa capacité d'innovation, parvient à ce que le dessin des veines pénètre et soit visible depuis la surface jusque dans l'épaisseur de la matière, y compris dans les zones de coupe et de chants. De plus, le design de ces lignes se répète dans chaque série pour rester fidèle au dessin originel. La collection Eternal est la première collection de Silestone® fabriquée avec la technologie N-Boost lancée sur le marché. N-Boost est une innovation brevetée par Cosentino qui modifie la surface du matériau au niveau moléculaire et améliore ainsi encore plus les excellentes prestations techniques et esthétiques de Silestone®. Silestone® Eternal, une collection unique qui convertit chaque espace en un lieu intemporel. Dekton IndustrialDekton®, la surface ultra-compacte novatrice de Cosentino pour l'architecture et le design, présente la collection " Industrial ", composée de quatre couleurs innovantes (Trilium, Radium, Nilium et Orix), qui s'inscrivent dans une démarche écologique responsable (80 % de matériaux recyclés). Ces coloris puisent leur inspiration dans l'univers industriel et confèrent à tout projet architectural et décoratif une force et une personnalité indéniables. Pour Daniel Germani, créateur de la collection : " La série " Industrial " de Dekton® a été créée pour faire réfléchir à la beauté des métaux et du ciment à chacune de leurs étapes. C'est un hommage aux imperfections incroyablement belles des processus d'oxydation et de dégradation développés par certains matériaux. La technologie incomparable de Dekton® nous a donné les outils nécessaires pour explorer et concevoir cette collection, et le résultat est une série de couleurs qui font ressortir la richesse et la profondeur d'un processus naturel et organique ". Avec des textures dures et des courbes cassées, la collection Industrial de Dekton® devient l'option parfaite pour son application dans les grands projets commerciaux et architecturaux en raison de son esthétique impressionnante ainsi que de ses prestations qui caractérisent le produit Dekton® : résistance aux rayons ultra-violets, aux taches ou aux chocs thermiques, et fabrication en dalles de grand format (jusqu'à 144 x 320 cm) et d'épaisseurs différentes (8, 12 et 20 mm). À PROPOS DE COSENTINOEntreprise familiale espagnole présente mondialement, le Groupe Cosentino produit et distribue des surfaces innovantes de haute valeur pour l'univers de l'architecture et du design. Avec l'implication de ses clients et partenaires, cette entreprise leader imagine et anticipe des solutions de design qui apportent valeur et inspiration dans la vie des usagers. Cet objectif est rendu possible grâce aux marques pionnières et leaders sur leurs segments respectifs, telles que Silestone®, Dekton® et Sensa by Cosentino® " des surfaces à la technologie avancée qui permettent de créer des lieux et des designs uniques pour le foyer et les espaces publics. Pour en savoir plus, visitez le site de Silestone et Dekton Contact commercial :cosentinofrance@cosentino.com Photographies :01) Sol en Dekton, Coloris Nilium / Façade en Dekton, Coloris Radium et Nilium02) Dekton, plan de travail en coloris Radium03) Dekton Living room, sol et plan de travail en coloris Nilium04) Dekton, sol en coloris Nilium / Ilôt en coloris Orix / Façade en coloris Zenith05) Dekton, coloris Trilium (Espace Spa, Rafael Nadal Academy by Movistar, Manacor, Majorque)06) Silestone Kitchen, plan de travail Silestone, coloris Eternal Calacatta Gold07) Silestone Kitchen, plan de travail Silestone, coloris Eternal Charcoal Soapstone08) Silestone Kitchen, plan de travail Silestone, coloris Eternal Marquina09) Silestone Kitchen, plan de travail Silestone, coloris Eternal Statuario
Il y a 6 ans et 356 jours

Mateo Arquitectura : Architecture Degree Zero

L'architecte espagnol Josep Lluís Mateo est fasciné par l'habitat en milieu hostile, ou comment sur un site inspirant un sentiment d'insécurité l'Homme édifie un refuge ? Une interrogation qui a poussé le fondateur de Mateo Arquitectura à mener une étude prospective questionnant les rapports entre construction et paysage, à travers trois exemples frappants : l'île, le désert et la montagne. Au-delà de l'édification, l'architecture est une application concrète du rapport de réciprocité existant entre un lieu et la vie qui l'habite. Un lien indestructible que Josep Lluís Mateo pousse à son paroxysme dans des endroits lointains, peu propices à l'accueil de populations. Ici, pas de projet concret, mais de la méditation, des questionnements sans réponse. " Dans un paysage où rien n'existe officiellement (...), absolument tout devient pensable et peut donc se produire. " Reyner Banham, auteur et critique Agissant comme un chercheur, Mateo se penche sur trois types d'environnements, à commencer par l'île, soit un espace fini, clos, qui soulève d'importantes problématiques. Cerné par l'eau, tantôt rocheux, tantôt fait de sable, ce site si particulier limite donc nécessairement le champ des possibles. L'homme (en tant que constructeur) doit alors s'y installer respectueusement, en développant un langage vernaculaire propre. Le désert, lui, se situe à l'opposé de cet espace insulaire clos puisqu'il est justement caractérisé par des étendues incommensurables et son immensité. Ainsi, établir un lien entre le désert et la construction relève ici de l'exercice acrobatique puisqu'il s'agit de produire un objet à partir d'un élément infini. Pourtant, de tout temps, les tribus peuplant ces surfaces de sable ont su adapter leur habitat à un environnement hostile avec pour premier soucis celui de leur protection. De bouts de bois et de simples morceaux de tissus sont nés des abris, ensuite améliorés par de l'argile, des roches, soit les ressources disponibles in situ.  Enfin, l'étude de Josep Lluís Mateo se termine par une analyse de la montagne, un lieu à part. Chargés de significations, les sommets sont les derniers points séparant la terre du ciel, et dans bien des cultures cette culminance sont le symboles de contacts directs avec des divinités. Bien qu'inhospitalière de prime abord, l'altitude ils ont pourtant vu défiler de nombreux peuples, nomades ou sédentaires " les berbères en Afrique du Nord, les sherpas au Népal, ou encore les Yao en Chine. Des groupes qui ont su s'adapter à l'irrégularité topographique et s'y façonner un foyer. De quoi porter un regard plus aiguisé sur la discipline, trop souvent associée à un mode de vie citadin. Pour en savoir plus, visitez le site de Mateo Arquitectura Photographies :1) DR2) Pizzo Tambo, Graubunden3) Khor Al Adaid, Qatar © Krunoslav Ivanisin4) Tindaya, Fuerteventura, 1985, Eduardo Chillida
Il y a 7 ans et 142 jours

ABLM arquitectos : École Villares de la Reina

Dans la bourgade de Villares de la Reina (Espagne), dont le paysage a fortement été impacté par l'industrialisation de ces dix dernières années, les maîtres d'"uvres espagnols de l'agence ABLM arquitectos réalisent une école élémentaire pétillante. Bardé d'aluminium, le premier étage de l'établissement semble se fondre dans le ciel qu'il reflète. Située au Nord de ce village de 6 000 habitants, l'école commandée par la Communauté de Communes de La Armuña " comprenant 30 bourgs et hameaux de la région de Salamanque ", prend place à l'entrée de la ville, telle une figure de proue, juxtaposée à un collège et à des terrains de sport aménagés dans les années 1980. Constitué de deux unités distinctes " éducation et administration " érigées sur un plan en L, l'établissement de deux niveaux et 2 600 mètres carrés de surface de plancher longe à l'est la route Paseo Delicias, axe majeur de la ville. L'aile principale, située à l'ouest, accueille un terrain de sport en double hauteur, une cantine et des ateliers de créations " jeux, poterie, peinture etc. " au rez-de-chaussée, et neuf classes à l'étage. La partie sud est quant à elle occupée par les bureaux et les espaces du personnel. Afin d'apporter aux jeunes usagers une sensation de chez-soi, les architectes de cette agence fondée en 2014, ont fait le choix de différencier très clairement les deux niveaux du bâtiment et d'en faire visuellement " disparaître " le dernier étage. Pour cela, la façade du rez-de-chaussée est habillée de bandes de céramique verticales de sept couleurs, allant du rose au marron, choisies par le potier espagnol Toni Cumella. À contrario, le niveau supérieur de l'édifice est pour sa part bardé de panneaux d'aluminium qui reflètent les nuages, plaçant l'ouvrage à la limite de l'irréel ? " L'école, presque invisible, propose une réflexion sur l'échelle domestique de ce genre d'infrastructures, où les plus petits doivent pouvoir trouver des espaces qu'ils peuvent toucher et des lieux dans lesquelles ils peuvent rêver. " Arthuro Blanco et Laura Martinez, architecte chez ABLM arquitectos Une réalisation idéale pour l'éveil des plus bambins qui ne manqueront pas de rêver sur les reflets envoûtants de leur école. Pour en savoir plus, visitez le site de ABLM arquitectos Photographies : Miguel de Guzmán
Il y a 7 ans et 173 jours

Le Pavillon de Mies van der Rohe dématérialisé !

Les architectes Anna et Eugeni Bach de l'agence espagnole Bach arquitectes ont été invités à intervenir sur le Pavillon de Mies van der Rohe à Barcelone. Leur projet, " Mies Missing Materiality ", consiste à donner au bâtiment l'aspect d'une maquette grandeur nature. L'opération artistique cherche à donner au Pavillon construit pour l'exposition internationale de 1929 (puis reconstruit dans les années 1980) l'aspect le plus minimaliste possible en recouvrant toutes les...
Il y a 7 ans et 190 jours

SelgasCano : Pavillon Martell

L'impressionnant bâtiment du Clos de Gâtebourse (16), accueillant la production des cognacs Martell, héberge dorénavant la fondation éponyme dédiée à l'art contemporain. Dans la vaste cour pavée du domaine, un pavillon voluptueux édifié par le duo d'architectes espagnols SelgasCano recevra jusqu'au mois de juin 2018 diverses performances et installations artistiques. Commandée en juin 2017 par la Fondation Martell, l'"uvre in situ réalisée par José Selgas et Lucía Cano se place dans la continuité stylistique des travaux du binôme madrilène, caractérisés par des jeux d'opacité et de textures. La structure est composée de modules courbes en panneaux de polyester et fibre de verre fixés sur de fins profilés en acier, auxquels s'ajoutent des sièges en toile remplis d'eau de la marque Ferrari. Le tout s'étend sur la totalité de la surface de la cour, soit 2 350 mètres carrés, entourée de bâtiments agricoles en pierre et tuile. " On nous a offert une vaste toile vierge et nous voulions donner le ton en occupant tout le site avec notre pavillon, dans l'espoir d'inspirer les futurs artistes, architectes et designers. " José Selgas et Lucía Cano, agence SelgasCano L'installation accueille un programme éclectique d'événements, allant des concerts aux conférences en passant par des ateliers créatifs. Elle est également agrémentée d'une "uvre sonore imaginée par le studio Blue Yéti. Temporaire, elle sera démontée dès l'été prochain puis aura une seconde vie dans un lieu encore inconnu. Comme quoi, même après plus de 260 années de production, l'entreprise Martell prouve qu'elle n'a rien d'obsolète ! Pour en savoir plus, visitez le site de SelgasCano Photographies : Iwan Baan
Il y a 7 ans et 190 jours

SelgasCano : Pavillon Martell

qsdfL'impressionnant bâtiment de style Bahaus du Clos de Gâtebourse (16), accueillant la production des cognacs Martell héberge également, depuis 2016, la fondation éponyme dédiée à l'art contemporain. Dans la vaste cour pavée du domaine , un pavillon voluptueux édifié par le duo d'architectes espagnols SelgasCano recevra jusqu'en juin 2018 diverses performances et installations artistiques. Commandée en juin 2017 par la Fondation Martell, l'"uvre in situ réalisée par José Selgas et Lucìa Cano se place dans la continuité stylistique des travaux du binôme madrilène, caractérisés par des jeux d'opacité et de textures. La structure est composée de modules courbes en panneaux de polyester et fibre de verre fixés sur de fins profilés en acier, auxquels s'ajoutent des sièges en toile remplis d'eau signés Serge Ferrari. Le tout s'étend sur la totalité de la surface de la cour, soit 2 350 mètres carrés, lesquels sont entourés d'un ensemble de bâtiments à toiture à pans. " On nous a offert une vaste toile vierge et nous voulions donner le ton en occupant tout le site avec notre pavillon, dans l'espoir d'inspirer les futurs artistes, architectes et designers. " José Selgas et Lucìa Cano, agence SelgasCano L'installation accueille un programme éclectique d'événements, allant des concerts aux conférences en passant par des ateliers créatifs. Elle est également agrémentée d'une "uvre sonore imaginée par le studio Blue Yéti. Temporaire, la réalisation monumentale sera démontée dès l'été prochain puis aura une seconde vie dans un lieu encore inconnu. Comme quoi, même après plus de 260 années de production, l'entreprise Martell prouve qu'elle n'a rien d'obsolète ! Pour en savoir plus, visitez le site de SelgasCano Photographies : Iwan Baan