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Résultats de recherche pour bagdad

(35 résultats)
Il y a 243 jours

Dans le Bagdad des califes, timides efforts pour dépoussiérer le centre historique

Entre une autoroute de Bagdad et des entrepôts, à l'ombre d'une imposante porte en pierre pluricentenaire, un professeur octogénaire raconte à des étudiants irakiens férus d'architecture comment plusieurs califes abbassides ont construit la muraille qui devait les protéger des Mongols.
Il y a 2 ans et 148 jours

La présence de TotalEnergies en Irak crée des tensions mais Bagdad espère négocier

S'exprimant sous couvert de l'anonymat en raison de la sensibilité du sujet, un haut responsable gouvernemental irakien a confié à l'AFP que TotalEnergies était "mécontent et (avait) décidé de se retirer d'Irak", sans donner plus de détails.Sollicité par l'AFP, TotalEnergies n'a souhaité faire "aucun commentaire".L'entreprise française a signé en septembre 2021 un ambitieux contrat de 10 milliards de dollars avec l'Irak. Mais le partenariat tarde à se concrétiser et les médias se font régulièrement l'écho de discordes."Nous nous sommes donné du temps pour poursuivre le dialogue et arriver à une solution satisfaisante (...) au sujet de certains points de contentieux, dont le pourcentage de participation au projet", a indiqué à des journalistes le porte-parole du ministère irakien du Pétrole, Assem Jihad.Il a expliqué à l'AFP que les autorités irakiennes souhaitaient participer à hauteur de 40% aux investissements, contre 60% pour TotalEnergies.Le géant français des hydrocarbures souhaite, lui, réduire la participation irakienne, selon une source au ministère irakien du Pétrole.Concernant la durée des négociations, M. Jihad a reconnu "un délai qui pourrait durer plusieurs mois".Bagdad est "favorable" à un maintien de l'accord, a précisé M. Jihad qui n'a pas voulu commenter des informations sur le départ d'Irak d'employés de TotalEnergies. "vous pouvez poser la question à Total", a-t-il dit aux journalistes.Le contrat porte sur la construction d'unités de récupération, de collecte et de traitement de gaz pétrolier sur trois champs différents. Il prévoit aussi la construction d'une unité de grande capacité de traitement d'eau de mer, ainsi que d'une centrale électrique photovoltaïque de 1 GW de capacité qui fournira le réseau de la région de Bassora (sud).Les tensions interviennent quelques jours après la première visite à Paris du Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani. Au cours de cette visite, M. Soudani avait signé avec le président français Emmanuel Macron un "traité de partenariat stratégique".
Il y a 2 ans et 157 jours

A Bagdad l'immobilier flambe, porté aussi par le blanchiment d'argent

Entre planification inadéquate et spéculation alimentée par le blanchiment d'argent dans un des pays les plus corrompus au monde, devenir propriétaire est un rêve qui s'éloigne pour une grande partie de la classe moyenne.Ces dernières années, la métropole de neuf millions d'habitants a retrouvé une stabilité toute relative et des tours rutilantes ont commencé à pousser.Porté par l'explosion de la demande, le prix du mètre carré dépasse dans certains quartiers les 8.000 dollars, quand le salaire médian plafonne aux alentours de 400 ou 500 dollars."Même si votre revenu augmente, ça ne sera jamais à la hauteur des prix exorbitants des maisons ou des terrains", résume Youssef Ahmed, employé dans le secteur des télécoms.Malgré un confortable salaire mensuel de 1.000 dollars, un prêt bancaire ne lui permettrait pas non plus d'acheter pour loger sa femme et leur fils de cinq ans car "les taux d'intérêts sont élevés", entre 5 et 10% actuellement, ajoute l'homme de 29 ans.Et "si on s'éloigne du centre, il y a le problème du transport et même ainsi, les prix ne baissent pas tant que ça"."J'ai beaucoup réfléchi, il n'y a pas de solution", déplore-t-il."Hausse faramineuse"Après l'invasion américaine de 2003 qui renversa Saddam Hussein – et inaugura une période sanglante marquée par la guerre civile et les exactions jihadistes -- particuliers et investisseurs ont souvent préféré un achat immobilier au Kurdistan autonome, dans le Nord, relativement épargné par les violences, voire à l'étranger, souvent en Turquie.Mais Bagdad ayant aujourd'hui retrouvé un semblant de normalité, l'immobilier a la côte.Dans le quartier commerçant de Kerrada, où d'anciennes villas en briques croulantes côtoient des immeubles neufs, le prix du mètre carré, autrefois de "1.200 ou 1.700 dollars, atteint désormais 3.000 dollars", voire parfois 5.000 dollars, indique Samer al-Khafagi, agent immobilier depuis huit ans. "Le marché est en croissance", confirme-t-il, expliquant que depuis un an la tendance s'est accélérée.Même constat dans le quartier de Jadriya, très prisé par la nouvelle élite politique et économique, où le mètre carré se vend à 4.000 dollars, voire 8.000 dollars pour l'usage commercial, selon son confrère Hussein al-Safar qui confirme "une forte demande immobilière" et une "hausse faramineuse des prix".Et le secteur est propice au blanchiment d'argent: un bien immobilier acheté avec des fonds frauduleux peut être ensuite revendu selon un contrat en bonne et due forme, pour ainsi donner un parfum de respectabilité à de l'argent sale.Le système bancaire étant encore très peu développé, seul un Irakien sur dix a un compte bancaire selon la Banque mondiale, "les transactions immobilières se font en liquide", souligne l'économiste Ali al-Rawi. Une manière de "cacher facilement et rapidement l'argent dans des terrains et des immeubles"."Blanchiment d'argent"Un phénomène récemment illustré par un énième scandale de corruption : à l'automne, l'Etat a révélé avoir découvert que 2,5 milliards de dollars avait été volés au fisc et le Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani expliquait que la restitution des fonds était compliquée par le fait que l'argent était parti dans "l'achat d'importants biens immobiliers dans des quartiers prestigieux de Bagdad"."Plus d'un milliard de dollars" de cet argent aurait été investi dans "55 propriétés à Bagdad", et un milliard supplémentaire a été converti en "propriétés, terrains et autres actifs", explique Sajad Jiyad du think-tank Century International."L'augmentation des prix de l'immobilier n'est pas liée au marché, elle est liée aux mafias et au blanchiment d'argent", assène sans ambages Mohamed al-Rabie, responsable communication de la mairie de Bagdad. Il reconnaît aussi "la mauvaise planification" des gouvernements précédents concernant "l'investissement dans le logement" et des politiques publiques qui n'ont "rien apporté aux fonctionnaires ou aux pauvres".Le gouvernement de M. Soudani a toutefois récemment souligné sa volonté de faire construire des logements à bas prix, à destination des plus pauvres. En attendant, un million de personnes vivent à Bagdad dans des quartiers informels.Dans la périphérie, les terres agricoles et autres palmeraies luxuriantes qui ont fait la réputation de l'Irak, ont laissé place au béton visiblement plus lucratif que les cultures.
Il y a 3 ans et 8 jours

Al-Moutanabi, mythique rue des bouquinistes à Bagdad, s'offre un lifting

Inaugurée en 1932 par le roi Fayçal I, la rue Al-Moutanabi a été baptisée du nom du célèbre poète Aboul Taïeb al-Moutanabi (915-965), né sous l'empire Abbasside dans ce qui était amené à devenir l'Irak.Elle est traditionnellement très fréquentée le vendredi par les étudiants et les groupes de jeunes, mais aussi pas les artistes et les intellectuels de la vieille génération.Samedi 25 décembre, pour célébrer la fin des travaux lancés en août et financés notamment par des banques du secteur privé, la mairie de Bagdad a organisé un carnaval sous haute sécurité, les participants entrant au compte-goutte."Depuis les années soixante, chaque semaine je suis là, pour regarder les livres sur les étals au sol, rencontrer des amis", confie à l'AFP Zoheir al-Jazairi, écrivain et ancien journaliste qui ne tarit pas d'éloges au sujet de la rénovation.Des guirlandes lumineuses décoraient les façades en brique et les balcons en fer forgé nettoyés, a constaté un journaliste de l'AFP. Les visiteurs se promenaient téléphone à la main dans la rue fraîchement pavée où presque toutes les boutiques étaient fermées."C'est un îlot de beauté au coeur de Bagdad. On prend conscience de la différence avec le reste de la ville", se désole M. Jazairi dans une capitale où le patrimoine est souvent délaissé.Longue de moins d'un kilomètre, la rue débouche d'un côté sur le fleuve Tigre, sur lequel veille une haute statue du poète, et se termine de l'autre par une arche ornée d'une des citations de Moutanabi.Le visiteur peut d'ordinaire trouver les derniers bestsellers américains en arabe aux côtés de manuels universitaires. Il y a des livres en français, en anglais, en allemand et en fouillant, on peut tomber sur des pépites.Mais cet Irak des livres n'a pas toujours été à l'abri de la tragique réalité. Comme le 5 mars 2007, lorsqu'un kamikaze a fait exploser un camion piégé dans la rue, tuant 30 personnes et en blessant 60.Mohamed Adnan, 28 ans, a repris la librairie de son père, mort dans l'attentat."Il a été tué, nos voisins aussi et plusieurs de ceux qui nous sont chers", confie ce diplômé en histoire, heureux toutefois de la restauration."J'aurais souhaité que ceux qui sont partis soient vivants pour voir comment la rue s'est transformée," ajoute-t-il tandis que sur les bords du fleuve, un chanteur fredonne des balades traditionnelles sous les feux d'artifice.
Il y a 3 ans et 28 jours

En Irak, réinventer les monumentaux palais en ruines de Saddam Hussein

Renversé en 2003 par l'invasion américaine, Saddam Hussein faisait construire à tour de bras palais et monuments publics, défiant allègrement l'embargo occidental des années 1990.Aux quatre coins de l'Irak, plus d'une centaine de villas, résidences et complexes présidentiels de toutes tailles affichent sans complexe sa mégalomanie et folie des grandeurs. Le plus souvent, Saddam ne s'y est rendu qu'une ou deux fois.Tel un empereur mésopotamien, son profil gravé sur les bas-reliefs, parfois au côté du roi Nabuchodonosor II, est toujours visible dans l'un de ces palais, à Babylone (centre)."Nous pourrions transformer ces palais en musées, du moins à Bagdad: un musée de la tapisserie par exemple, sur la famille royale ou l'art islamique", avance le directeur du Conseil irakien des Antiquités et du Patrimoine, Laith Majid Hussein.Mais il admet que la réhabilitation de certains "châteaux gigantesques" nécessiterait "des sommes astronomiques".Après 2003, ces sites ont été pillés, endommagés lors des conflits successifs ayant déchiré l'Irak ou servi de bases militaires aux forces étrangères.Aujourd'hui, les palais réhabilités demeurent l'exception. Les autres tombent en ruine ou ont été investis par des factions armées."La bureaucratie et la corruption entravent la restauration de ces palais pour en faire des complexes touristiques ou des centres du patrimoine", regrette un haut responsable gouvernemental, s'exprimant sous couvert d'anonymat."Symbole de la dictature"A Bagdad, trois palais construits par Saddam Hussein accueillent la présidence et les bureaux du Premier ministre.Après avoir servi un temps de base américaine, le somptueux complexe Al-Faw héberge lui depuis 2021 une très chic "Université américaine" sur les berges luxuriantes d'un lac artificiel, avec des amphithéâtres et même un "food court" dans des bâtiments en pierre et en marbre.Le directeur de l'université, Michael Mulnix, ne cache pas sa fierté. Si le palais principal était relativement préservé, "tous les autres bâtiments étaient endommagés. Les fenêtres étaient cassées, les oiseaux volaient à l'intérieur, il y avaient des serpents. C'était le désordre."Il désigne au plafond les initiales de l'ancien homme fort calligraphiées en arabe."On s'est demandé ce qu'il fallait en faire, les effacer ou les recouvrir", dit-il, louant la décision de les préserver dans ce "palais de dictateur (...) transformé en un établissement d'enseignement supérieur pour tous les Irakiens".A Bassora (sud), trois palais subsistent. Deux sont utilisés par le Hachd al-Chaabi, les paramilitaires pro-Iran intégrés aux forces régulières.Quant au troisième, c'est depuis 2016 un prestigieux musée d'antiquités."Nous avons réussi à transformer ce symbole de la dictature en un symbole de la culture", s'enorgueillit Qahtan al-Obeid, responsable des Antiquités de Bassora."Centre récréatif"A ce jour, Bassora est "la seule province à avoir transformé un palais en un bâtiment du patrimoine", dit-il, estimant que le pays compterait 166 résidences, villas et autres complexes construits par le dictateur."Les gouvernements successifs (depuis 2003, NDLR) n'ont rien construit et n'ont pas pu égaler ce que Saddam a érigé", lâche amèrement -- et sous anonymat -- un architecte de l'ancien régime.Laith Majid Hussein assure toutefois que dans la province centrale de Babylone, les autorités vont transformer en musée un palais surplombant les ruines inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco.Juché sur une colline artificielle, l'imposant château ocre aux ouvertures béantes est déjà une attraction locale.Dans les salons d'apparat abandonnés où pendent des lustres brinquebalants, les murs sont couverts de graffitis.Les dépendances ont été transformées en complexe hôtelier. "Quand on est venu en 2007 pour la première fois, le site était dans un état déplorable. Les autorités locales ont décidé d'en faire un centre récréatif pour les. habitants", assure le directeur du complexe, Abdel Satar Naji.C'est peut-être à Tikrit, ville natale de Saddam, que le constat est le plus saisissant.Sur les bords du Tigre, une trentaine de villas et de résidences sont en ruines. Un ponton et une bâtisse adjacente y sont devenus un lieu de commémoration du massacre de "Speicher", du nom d'une ancienne base militaire américaine.En juin 2014, les jihadistes du groupe Etat islamique y avaient exécuté des centaines de jeunes recrues. Selon des estimations, ce massacre aurait fait jusqu'à 1.700 morts.
Il y a 3 ans et 35 jours

La France et l'Irak veulent renforcer leur coopération énergétique

La France a aussi insisté sur son "attachement à un Irak stable", alors qu'il reste la cible d'"ingérences étrangères" avec une nouvelle opération de l'armée turque dans le nord du pays contre des kurdes turcs et une influence politique majeure du voisin iranien.Lors d'une rencontre à Paris, la nouvelle cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, et le ministre irakien du Pétrole, Ihsan Ismail, ont souligné "l'intérêt de renforcer la coopération entre la France et l'Irak dans le domaine des énergies".Ils ont pointé "les conséquences de l'agression russe contre l'Ukraine sur les équilibres énergétiques mondiaux et les approvisionnements de l'Europe", a relevé la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.Le ministre irakien, arrivé mercredi à Paris pour quatre jours, est en quête d'investissements nouveaux dans les activités énergétiques de son pays.L'Irak, deuxième pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dispose d'immenses réserves d'hydrocarbures mais le secteur est miné par des décennies de conflit, de corruption et la vétusté des installations."Nous avons une énorme industrie pétrolière et nous avons besoin de plus d'acteurs, de plus de compétition", a-t-il expliqué à l'AFP, ajoutant avoir demandé aux compagnies françaises rencontrées d'être "plus impliquées dans le marché irakien"."L'Irak a une capacité de production de 4,8 millions de barils par jour" et "produit entre 4,4 et 4,5 mbj". "L'objectif est de parvenir à 8 mbj d'ici la fin 2027 et d'atteindre 5 mbj d'ici 2025" a précisé le ministre. "En ce moment, nous exportons 3,4 mbj", a-t-il ajouté.M. Ismail a notamment eu des entretiens avec des responsables du patronat français Medef et avec le PDG du groupe français TotalEnergies, Patrick Pouyanné.Catherine Colonna et son hôte ont marqué plus généralement la volonté des deux pays de "consolider leur relation", après une double visite du président Emmanuel Macron à Bagdad en août 2020 et août 2021, a relevé la porte-parole de la diplomatie française.Un consulat général de France devrait être "prochainement" ouvert à Mossoul, libérée en 2017 des jihadistes du groupe Etat islamique (EI), a ajouté Anne-Claire Legendre.Changer les contratsEmmanuel Macron s'est entretenu de son côté par téléphone avec l'ancien Président de la Région autonome du Kurdistan d'Irak, Massoud Barzani, figure incontournable à Erbil et au parti démocratique du Kurdistan (PDK).Ils ont parlé de "la situation politique en Irak et au Kurdistan irakien" ainsi que de "la situation sécuritaire et des ingérences étrangères" dans le pays, a précisé la présidence française.Le chef de l'Etat a présenté ses condoléances après la mort de deux enfants jeudi dans des tirs de roquettes au Kurdistan irakien imputés à des rebelles kurdes turcs.Lors de sa visite à Paris, le ministre irakien a évoqué le contentieux entre les Kurdes irakiens et le pouvoir fédéral de Bagdad qui exige que l'ensemble des exportations de pétrole pompé sur le territoire irakien passe par le gouvernement central, et réclame la révision des contrats unilatéralement négociés par le Kurdistan autonome.Interrogé par l'AFP, Ihsan Ismail a fait part de la volonté de Bagdad de "changer" les contrats en vigueur, tout en "préservant les droits de toutes les parties".Erbil refuse ce contrôle et estime avoir le droit d'exploiter à sa guise le pétrole sur son territoire sans devoir rendre de comptes à Bagdad.TotalEnergies, qui a annoncé en 2021 un contrat de 10 milliards de dollars en Irak, n'a pas souhaité commenter cette rencontre. Le contrat, signé en septembre, porte sur la construction d'unités de collecte et de traitement de gaz pétrolier, afin de générer de l'électricité. L'objectif est de supprimer les gaz à effet de serre issus du "torchage" (combustion des gaz d'échappement) des puits.L'accord comprend aussi la construction d'une unité de traitement d'eau de mer afin d'augmenter les capacités d'injection en eau dans les champs du sud de l'Irak sans augmenter les prélèvements d'eau douce, ainsi que la construction d'une centrale électrique photovoltaïque de 1 GW pour la région de Bassora (sud).
Il y a 3 ans et 280 jours

Finistère : Système constructif modulaire pour l’armée

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Le “Bagdad” revisite les fondamentaux de l’immobilier tertiaire, pour les adapter aux contraintes de l’armée. [©Bouygues] En juin dernier, Bouygues Bâtiment Grand Ouest a signé un accord- cadre de 4 ans avec l’Etablissement du service d’infrastructure de la Défense de Brest. Ceci, dans le cadre de la loi de programmation militaire 2019-2025. Ce nouveau programme vise à construire plus vite les surfaces nécessaires. Nommé “Bagdad”, le projet revisite les fondamentaux de l’immobilier tertiaire, en les adaptant aux contraintes de l’armée. « Avec ce concept de bureaux agiles et adaptables, l’équipe de concepteurs- réalisateurs propose une démarche souple, permettant de faire évoluer la conception tout au long du développement des projets, explique Philippe Robinaud, président de Bouygues Bâtiment Grand Ouest. Tout en industrialisant la construction des bâtiments pour répondre au plus près des attentes de notre client : le ministère des Armées. » Lire aussi les autres actualités en région “Bagdad” va être testé à Brest dès le début 2022, puis sera dupliqué sur la base de Lorient.  Le projet prend en compte la conception bioclimatique, ainsi qu’une isolation et une étanchéité renforcées. Mais aussi la mise en œuvre de panneaux photovoltaïques en toiture. Puis, la gestion optimale de l’eau grâce à des toitures végétalisées, le traitement de la perméabilité des sols extérieurs, la gestion des eaux pluviales et une réduction des consommations d’eau. De plus, le travail sur l’inertie et la ventilation nocturne pour garantir un confort d’été passif. Et enfin, la lumière naturelle privilégiée pour assurer une vue sur l’extérieur dans chaque local, afin d’offrir un confort optimal.
Il y a 3 ans et 300 jours

TotalEnergies signe son "retour" en Irak et investit 10 milliards de dollars

Ce même contrat avait été évalué la veille à 27 milliards par le gouvernement irakien, une différence qui s'explique par la prise en compte à terme de charges d'exploitation.Le PDG du groupe Patrick Pouyanné était dimanche à Bagdad pour parapher l'accord avec le gouvernement, qui doit durer 25 ans.Le ministre irakien du Pétrole Ihssan Ismaïl avait alors évoqué une valeur totale "de 27 milliards de dollars", dont un investissement de 10 milliards dans les infrastructures."Quand le ministre dit 27 milliards, il s'agit du +Capex+ (les dépenses d'investissement, ndlr) plus +l'Opex+ (les dépenses d'exploitation)", avait précisé Patrick Pouyanné dimanche lors d'une conférence de presse."Et l'Opex, ce sont des coûts, et nous avons des revenus pour financer" ces dépenses, avait-il ajouté.Lundi, TotalEnergies a confirmé dans un communiqué que ses projets en Irak représentaient "un investissement global d'environ 10 milliards de dollars" (environ 8,4 milliards d'euros), sans évoquer d'autres montants."Ces accords signent notre retour en Irak par la grande porte, pays où notre Compagnie est née en 1924", a déclaré M. Pouyanné, cité dans le communiqué.Le groupe va investir dans les installations "pour récupérer le gaz torché sur trois champs pétroliers" afin de générer de l'électricité (capacité initiale de 1,5 gigawatts, puis de 3 GW), et la construction d'une centrale électrique solaire de 1 GW de capacité pour fournir la région de Bassora (sud).Dans le détail, l'investissement couvre "la construction d'un réseau de collecte et d'unités de traitement de gaz", "la construction d'une unité de grande capacité de traitement d'eau de mer" (nécessaire pour l'extraction pétrolière), et la construction et l'opération de la centrale photovoltaïque.Avec pour objectif de développer "l'accès l'électricité pour les populations locales grâce à un usage plus durable des ressources naturelles du pays: réduction du brûlage du gaz, source de pollution de l'air et d'émissions gaz à effet de serre, gestion de la ressource en eau, valorisation de l'énergie solaire".L'Irak dispose d'immenses réserves d'hydrocarbures. C'est le deuxième pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), et l'or noir représente plus de 90% de ses revenus. Mais il est confronté à une crise énergétique aiguë et connaît d'incessantes coupures d'électricité, qui alimentent le mécontentement social.Le pays a même connu un black out de près d'une journée début juillet tandis que les températures frôlaient les 50 degrés.
Il y a 4 ans et 254 jours

Alstom signe une lettre d'intention pour une ligne de métro à Bagdad

La lettre d'intention a été signée lundi à Matignon à l'occasion de la visite officielle du Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi en présence du chef du gouvernement français Jean Castex, a précisé Alstom dans un communiqué.Il s'agit de construire une ligne de 20 km de long comportant 14 stations. Le projet inclut la fourniture par Alstom du matériel roulant, des systèmes électromécaniques, des voies, ainsi que les travaux de génie civil associés, confiés au groupe sud-coréen Hyundai Engineering & Construction.Il est encore trop tôt pour évoquer un montant ou une date d'ouverture de la ligne, a indiqué une porte-parole d'Alstom à l'AFP.Le groupe français discute depuis des années avec les autorités irakiennes.Il avait déjà signé en décembre 2017 un protocole d'accord pour ce projet. Le montant des travaux était alors évalué entre 2,1 et 2,5 milliards de dollars, pour une ouverture espérée en 2023.Le même document évoquait le développement de deux lignes de métro aérien dans la deuxième ville du pays, Bassora (sud-est).Alstom avait auparavant signé, en 2011, un accord préliminaire pour la construction d'un métro à Bagdad, de même qu'un protocole d'accord pour la construction d'une ligne de train à grande vitesse entre Bagdad et Bassora.
Il y a 4 ans et 299 jours

Zaha Hadid : Briseuse de lignes

Fantasque, avant-gardiste, Zaha Hadid a laissé une empreinte indélébile sur le monde de l’architecture. [©Brigitte Lacombe] Zaha Hadid est née en 1950 à Bagdad, en Irak. C’est après avoir étudié les mathématiques qu’elle s’oriente vers l’architecture, en 1972. Diplômée de l’Architectural Association de Londres en 1977, elle crée sa propre agence londonienne dès 1979. Connue pour ses peintures et ses dessins aux lignes acérées, Zaha Hadid concevait ses bâtiments comme des paysages en mouvement, fragmentés et aux perspectives multiples. Une démarche portée par son associé Patrik Schumacher et amplifiée par une utilisation poussée des outils numériques de conception. Une architecte révolutionnaire Les 42 000 m² de la bibliothèque de Vienne, conçue par Zaha Hadid, s’élèvent tel un bloc octogonal au sein du campus dédié aux sciences sociales et économiques. Les lignes droites à l’extérieur du bâtiment deviennent courbes à mesure que l’on entre dans la bibliothèque. [©Pezi] Le nom de Zaha Hadid figure aujourd’hui parmi les artistes les plus renommés du déconstructivisme, tel Frank Gehry. Mais elle est surtout une figure majeure de ce que certains historiens de l’architecture appellent désormais le “paramétricisme”. « Ce style nouveau succède au post-modernisme et au déconstructivisme. Le modernisme se fondait sur le concept d’espace. Le paramétricisme différencie les champs. Ces derniers sont remplis, comme occupés par un médium fluide. De la composition des parties, nous nous orientons vers des champs de particules dynamiques. On pourrait penser à des liquides en mouvement, structurés par des vagues irradiantes, des flux laminaires et des tourbillons en spirale1». Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez tout l’univers de Zaha Hadid dans l’ouvrage “Zaha Hadid. Complete Works 1979–Today”, 2020, Editions Tashen, Philip Jodidio, 50€. [©Tashen]
Il y a 9 ans et 96 jours

Zaha Hadid (1950-2016)

La BBC vient d'annoncer le décès de l'architecte Irako-britannique Zaha Hadid, des suites d'une crise cardiaque survenue ce jeudi à l'hôpital de Miami où elle était soignée pour une bronchite. Prix Pritzker en 2004, Praemium Imperial en 2009 et Royal Institute of British Architects Gold Medal cette année, l'architecte née à Bagdad en 1950 avait débuté au sein de l'OMA avec Rem Koolhaas et est devenue la première femme starchitecte....
Il y a 11 ans et 102 jours

Saddam et Le Corbusier

Le Corbusier en plein Bagdad ? Seulement connu des initiés, ce gymnase en parfait état, sauvé in-extremis d'une rénovation sauvage, est à découvrir dans un livre qui vient de paraître aux éditions du Patrimoine. Caecilia Pieri, spécialiste de l'Irak, a porté ce projet depuis 2003. Elle a pu refaire une campagne de photographie pour illustrer l'ouvrage de Mina Marefat, architecte et historienne. Elle a surtout enquêté, puis retrouvé auprès d'Axel Mesny, l'architecte d'opération...
Il y a 12 ans et 296 jours

Cowi construit une autoroute en Iraq

Le groupe d'ingénierie Cowi a signé un contrat avec le ministère de la construction et du logement pour la construction d'une autoroute en Iraq. La nouvelle infrastructure s'étendra de la capitale Bagdad jusqu'à la frontière turque.
Il y a 13 ans et 42 jours

Une société sud-coréenne va signer un contrat pour la construction de 100 000 logements à Bagdad

La société sud-coréenne de BTP Hanwha va signer avec la Commission d'investissement irakienne un contrat pour la construction de 100.000 logements en sep
Il y a 13 ans et 42 jours

Une société sud-coréenne va signé un contrat pour la construction de 100 000 logements à Bagdad

La société sud-coréenne de BTP Hanwha va signer avec la Commission d'investissement irakienne un contrat pour la construction de 100.000 logements en sep
Il y a 14 ans et 37 jours

Alstom signe un accord pour la construction du futur métro aérien de Bagdad

Le français Alstom a signé avec les autorités de Bagdad un accord préliminaire pour la construction du futur métro aérien de la capitale irakienne, pour un montant avoisinant 1,1 milliard...
Il y a 14 ans et 38 jours

Hanwha construira 100 000 logements en Irak

Le groupe de BTP sud-coréen, Hanwha Engineering & Construction a été retenu par l'Etat irakien pour construire 100 000 logements et les infrastructures d'une ville voisine de Bagdad. Le contrat préliminaire porte sur 5,11 milliards d'euros.
Il y a 15 ans et 40 jours

Vienne, classée ville avec la meilleure qualité de vie du monde

Selon une étude publiée aux Etats-Unis mercredi dernier, la ville de Vienne possède la meilleure qualité de vie au monde, Bagdad la pire, alors que des villes comme New York ou Paris ont...
Il y a 15 ans et 131 jours

Des industriels français auraient signé des contrats en Irak

Dans le cadre de la visite de Christian Estrosi, ministre de l'Industrie, à Bagdad, des contrats auraient été signé entre la France et l'Irak. Lafarge et Technip seraient les...
Il y a 15 ans et 245 jours

ADPI en charge des études pour un aéroport en Irak

Le ministère irakien des Transports veut faire construire au sud de Bagdad un nouvel aéroport capable d'accueillir les pèlerins en période de Hadj. Les études de développement de ce futur équipement ont été confiées à Aéroports de...
Il y a 15 ans et 254 jours

L'ambassade des Etats-Unis en Irak montrée du doigt

Fissures, problèmes de plomberie? la liste des défauts de construction de l'ambassade des Etats-Unis, située à Bagdad en Irak, semble bien longue pour un bâtiment inauguré en ce début d'année. Les dégâts sont tels que Washington exige le remboursement d'une partie de la somme payée au...
Il y a 16 ans et 146 jours

Nicolas Sarkozy veut aider l'Irak à se reconstruire

En visite à Bagdad, Nicolas Sarkozy a affirmé sa volonté d'aider le pays à se reconstruire notamment sur le plan économique et industriel.
Il y a 16 ans et 230 jours

Livres : Architecture durable d'hier et, peut-être, de demain

Avec 'Habitat groupé' et 'Eco-conception des bâtiments et des quartiers', ce sont deux façons d'aborder l'architecture durable : la première basée sur l'expérience, la seconde sur l'ingénierie. Mais 'Bagdad Arts déco - Architecture de brique', de Caecilia Pieri nous rappelle que ce qui est durable n'est que ce qui survit à l'histoire.
Il y a 17 ans et 250 jours

Scénario catastrophe pour le barrage de Mossoul en Irack

Le plus grand barrage d'Irak pourrait s'effondrer mettant en danger la vie de centaines milliers de personnes à Mossoul et Bagdad, selon des documents américains rendus publics mardi. Des...
Il y a 17 ans et 300 jours

L’ambassade américaine à Bagdad, une forteresse de 42 hectares

Après trois années de construction, la colossale ambassade américaine à Bagdad, que les Irakiens surnomment «le palais de Bush», doit être...
Il y a 18 ans et 32 jours

Les plans de l’ambassade américaine à Bagdad diffusés sur le net

Les plans de la future ambassade américaine à Bagdad ont été mis en ligne par erreur jeudi dernier sur le site du cabinet d'architectes en charge du projet. Elles ont été rapidement retirées pour des...
Il y a 18 ans et 32 jours

La gaffe mondiale de l'architecte de la future ambassade américaine à Bagdad

Jeudi dernier, les plans de la future ambassade américaine à Bagdad réalisé par le cabinet d'architectes Bergine Devine Yaeger ont été dévoilés par erreur sur Internet. Pour des raisons évidentes de ...
Il y a 18 ans et 76 jours

A Bagdad à qui faire croire que construire un mur peut limiter le terrorisme ?

Les militaires américains construisent actuellement plusieurs murs en béton pour protéger la population à Bagdad, en dépit des critiques suscitées par l'édification d'une telle structure dans un quartier sunnite sensible.Selon l'armée américaine, le mur est destiné à empêcher d'éventuels escadrons de la mort chiites de commettre des attentats pour faire fuir les sunnites du quartier, mais aussi les insurgés sunnites d'utiliser cette poche comme base pour commettre des attaques dans les quartiers chiites.
Il y a 20 ans et 45 jours

Reconstruction de l?Irak : un chantier à hauts risques

Quelque 295 employés américains et gardes chargés de leur sécurité ont été tués depuis un an en Irak, ont affirmé samedi des responsables du Bureau américain de reconstruction à Bagdad. "295 ...
Il y a 20 ans et 291 jours

Dix ouvriers enlevés sur un chantier en Irak

Ces dix personnes étaient toutes salariées de l'entreprise de construction turque Vinsan qui devait commencer la construction d'une autoroute près de Bagdad.
Il y a 21 ans et 100 jours

Bagdad se refait une beauté

La coalition dirigée par les Etats-Unis a donné dix millions de dollars qui doivent être dépensés dans les trois prochains mois afin que Bagdad puisse se refaire une beauté après des années de guerre et de sanctions.
Il y a 21 ans et 120 jours

Sept premiers gros contrats de reconstruction attribués en Irak

Le bureau américain de reconstruction de l'Irak a attribué sept premiers gros contrats d'un montant de 5 milliards de dollars qui ont été signés lundi à Bagdad en présence de l'administrateur civil ...
Il y a 21 ans et 304 jours

Boom du marché de l'immobilier à Bagdad

Le marché immobilier connaît un boom à Bagdad grâce au retour des riches exilés irakiens, à l'argent du pillage et à l'arrivée de provinciaux.
Il y a 22 ans et 37 jours

A louer: résidence à Bagdad, toute équipée... gardes du corps inclus

Immeubles bombardés, insécurité, pénurie d'eau ou coupures du courant: Bagdad est loin d'être l'endroit idéal pour lancer une agence immobilière et pourtant Malek Khafoury est certain de pouvoir y faire de bonnes affaires.
Il y a 22 ans et 103 jours

Un jeune architecte témoigne au quotidien depuis Bagdad

Sous le pseudonyme de Salam Pax, un jeune irakien diplômé en architecture décrit la guerre au quotidien, vue de l'intérieur.