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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Architecture

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Il y a 4 ans et 147 jours

A Chypre, en zone sismique, les vieilles bâtisses font trembler des habitants

Les rues chypriotes sont une alternance de maisons traditionnelles en pierre, aux murs fissurés et aux volets de bois défraîchis, et de tours résidentielles bétonnées notamment érigées dans les villes touristiques.Après le séisme en mer Egée le 30 octobre (une centaine de morts en Grèce et en Turquie), des Chypriotes ont sonné l'alarme."Les maisons gravement endommagées sont un danger pour la sécurité publique", dit à l'AFP Andreas Theodotou, président de l'association des ingénieurs civils. "Notre principale préoccupation concerne les bâtiments construits avant le Code sismique de 1994", soit "une grande majorité".Selon le dernier rapport de la Défense civile sur l'évaluation des risques à Chypre datant de 2018, plus de 70% des constructions étaient antérieures aux standards sismiques. Et plus de 50% des bâtiments en pierre pourraient être perdus en cas de séisme majeur.Chypre est divisée depuis l'invasion en 1974 de son tiers nord par l'armée turque en réponse à un coup d'Etat visant à rattacher l'île méditerranéenne à la Grèce. Une zone tampon sépare la République de Chypre (sud) de l'autoproclamée République turque de Chypre-Nord (RTCN).Beaucoup d'habitants ont dû abandonner leur maison pour se réfugier au nord ou au sud de l'île selon leur appartenance communautaire. A cela s'ajoutent crises économiques, problèmes de succession ou simple préférence pour la modernité. Résultat: de nombreuses habitations ne sont plus entretenues.A Nicosie, dernière capitale divisée au monde, se dégage une atmosphère architecturale unique liée à la succession de dominations étrangères.Mais Savvas Louka, un boucher de la vieille ville, s'inquiète.En février 2019, un immeuble inhabité face à son commerce s'est effondré à cause des pluies. "Mon immeuble non plus n'est pas en bon état", dit-il.Plaques tectoniquesChypre, à la jonction des plaques tectoniques africaine et eurasienne, "repose dans la zone sismique alpino-himalayenne où ont lieu 15% des tremblements de terre dans le monde", souligne le Dr Sylvana Pilidou, du Département d'études géologiques."Des découvertes archéologiques ont révélé que de puissants séismes avaient frappé Chypre (...) et détruit ses villes."Comme un rappel, l'île a enregistré en décembre un tremblement de terre de magnitude 5,4, dont l'épicentre se situait à 130 km au large mais qui a été ressenti à Nicosie.En 1953, un double séisme a fait 40 morts. Quelque 1.600 maisons ont été détruites et 10.000 bâtiments sérieusement endommagés."Les villes côtières (...) sont dans une région sismique plus importante. Mais tous les bâtiments mal entretenus, vieux ou abandonnés à travers l'île ont un grand risque d'être endommagés ou même de s'effondrer", prévient Platonas Stylianou, secrétaire général de la Chambre technique et scientifique. In extremisQue faire pour protéger le petit million d'habitants de Chypre?Si les nouvelles constructions intègrent les normes parasismiques européens, il existe un "manque de culture" en matière d'entretien de l'habitat et "des mesures ne semblent être prises qu'au stade d'effondrement imminent", déplore M. Stylianou.Les murs de la maison mitoyenne de celle de Savvas Christophidis, architecte à Nicosie, ont été sauvés in extremis. Ses propriétaires Chypriotes-Turcs sont installés dans la partie Nord.La municipalité et le service de gestion dédié au ministère de l'Intérieur ont fini par intervenir cette année, raconte-t-il.Mais poussez la double porte de cette demeure et vous tomberez sur un jardin avec pour seul décor un palmier. "Le toit et tout l'intérieur s'étaient déjà effondrés", explique M. Christophidis.L'entretien est "avant tout la responsabilité des propriétaires", rappelle Kyriacos Kouros, responsable des services techniques au ministère de l'Intérieur. "Il faut développer une culture" en ce sens, plaide-t-il.Des mesures préventives, dont des listes de bâtiments à risques, sont en cours d'élaboration selon les autorités.En 2018, plus de 6.350 demeures étaient classées au patrimoine culturel et protégées.Mais pour Stavroula Thravalou, spécialisée en architecture civile et conservation du patrimoine à l'université de Chypre, "nous devons aller plus loin, avec une stratégie (...) de revitalisation des bâtiments abandonnés et des quartiers".Un moyen, également, de "restaurer les liens avec les habitants", juge-t-elle.
Il y a 4 ans et 148 jours

Larissa Fassler On Show

À mi-chemin entre la cartographie et la déambulation situationniste, entre l’architecture comme medium et sujet, le ...En savoir plus Cet article Larissa Fassler On Show est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 4 ans et 148 jours

Signature du Pacte d'engagement des acteurs des infrastructures de mobilité

Jean-Baptiste DJEBBARI, Ministre des Transports, et Yves KRATTINGER, Président de l’IDRRIM, ont réuni les principaux signataires du pacte d’engagement des acteurs des infrastructures de mobilité, dont le Cerema, pour lancer officiellement la démarche qui a vocation à être déclinée à l’échelle territoriale. L’objectif est d’apporter des réponses opérationnelles concrètes et soutenables aux gestionnaires d’infrastructures en mobilisant les acteurs nationaux et locaux.Ce pacte d’engagement à horizon 2030 engage les signataires à porter une vision commune de l’avenir des infrastructures de mobilité, mais aussi à apporter des réponses concrètes et soutenables aux gestionnaires d’infrastructures qui sont confrontés à l’évolution des enjeux et attentes de notre société : celles inscrites dans les transitions climatiques et écologiques, dans la transition numérique, et enfin celles conçues et gérées à l’écoute des citoyens. La mise en œuvre de ce pacte repose sur quatre engagements préalables : Adapter la formation aux besoins de compétences actuelles et futures ;Mettre en place une stratégie de gestion patrimoniale des infrastructures au regard de leur vieillissement et des nouvelles attentes sociétales ;Favoriser l’innovation ;Consolider un mode de travail partenarial et collaboratif entre tous les acteurs.« Les orientations inscrites dans ce pacte d'engagement montrent le chemin parcouru ensemble ces dernières années » et que « le Cerema dispose d’une ingénierie territorialisée mobilisée pour accompagner la mise en œuvre de ces engagements ».Pascal Berteaud, Directeur Général du CeremaLes signataires s’engagent sur le plan national mais aussi territorial avec une déclinaison fine au niveau régional, départemental, métropolitain, intercommunal. Un cadre-type est proposé pour accompagner les acteurs locaux et faire ainsi évoluer les pratiques.
Il y a 4 ans et 148 jours

Comment les BET et ingénieurs conseils s'adaptent au contexte de la crise sanitaire et économique ?

Les conséquences des 10 mois de crise impactent encore durement les adhérents de CINOV et près de la moitié d'entre eux déclarent un chiffre d'affaires en baisse. Mais face aux difficultés, les TPE PME de la branche BETIC font preuve d'une grande capacité d'adaptation pour limiter l'impact sur l'emploi et le recours au chômage partiel.Une crise qui continue d'impacter les entreprises de la branche BETIC…Depuis bientôt un an, la crise du COVID-19 frappe de plein fouet les entreprises et plus particulièrement les TPE PME et les indépendants. L'impact persistant de la crise, renforcé par la seconde vague automnale, continue à influer sur la santé des entreprises de la branche dont près de la moitié déclarent encore une baisse de chiffre d'affaires pour ce mois de décembre par rapport à l'année précédente. Si ce chiffre est en légère amélioration au regard des statistiques du mois de novembre (-9 points) ; pour un quart d'entre elles, cette diminution s'élève à plus de 50% de leur chiffre d'affaires.En cette fin d'année, ce sont les secteurs de l'architecture et de l'urbanisme (27%), du numérique (23%) et du conseil en management (17%) qui sont les plus touchés. Sans surprise, les entreprises ayant pour secteur client principal l'aéronautique, l'automobile, le commerce distribution ou encore l'hôtellerie sont les plus impactées.… dont le futur reste incertainLa persistance du contexte de crise, à la fois sanitaire et économique, freine la reprise de l'activité des entreprises et impacte leurs prévisions sur les mois à venir. Ainsi, la moitié des répondants prévoient une nouvelle baisse de chiffre d'affaires pour les trois prochains mois et pour 8% d'entre eux, cette prédiction s'élève à plus de 50% du chiffre d'affaires (chiffre stable depuis octobre). Figurent parmi les secteurs de la branche les plus pessimistes concernant l'avenir : l'architecture et l'urbanisme (63%), le conseil en management (65%), l'Industries et Technologies (66%) et la Restauconception (100%). Si la gestion de la trésorerie, la baisse ou la renégociation des horaires sont également citées par les adhérents, pour 61% des entreprises interrogées, l'imprévisibilité de l'activité demeure la difficulté la plus importante dans leur activité à l'heure actuelle.Des capacités d'adaptation qui contribuent à préserver l'emploi dans la brancheMalgré ces chiffres alarmants, le mois de décembre laisse apparaître les signes d'une lente reprise puisque le nombre d'entreprises enregistrant un chiffre d'affaires en baisse a reculé de 9 points par rapport à novembre. De même pour l'incidence sur l'emploi, le recours à une baisse des effectifs n'est plus envisagé que par 9% des sondés contre 13% le mois dernier. Cette reprise s'explique notamment par la grande capacité d'adaptation des entreprises de la branche qui – parmi celles ayant eu au recours au télétravail – sont 90% à avoir mis à disposition de leurs salariés le matériel dédié (informatique, logiciels, accès à distance…) et 50% à avoir pris en charge les frais de télétravail de leurs salariés. On note également que les accords d'entreprises sur la mise en place du télétravail se développent (+6 points par rapport au mois de novembre).« La santé économique de nos TPE PME n'a pas été épargnée par cette crise sanitaire et économique qui s'inscrit dans la durée. Chute de l'activité, nouvelles méthodes de travail : nos adhérents ont dû et ont su composer avec les défis que la situation leur a imposés. CINOV continuera en 2021 à les soutenir dans toutes leurs démarches visant à faciliter la reprise pérenne de leur activité, afin de faire de cette année celle de la résilience et des transformations numériques et environnementales. »Frédéric Lafage, Président de la Fédération CINOVLes chiffres clés du baromètre CINOV pour décembre 202049% des entreprises de la branche déclarent un chiffre d'affaires en baisse25% d'entre elles enregistrent une baisse de CA de plus de 50% par rapport à décembre 201937% des dirigeants se déclarent inquiets pour la pérennité de leur entreprise18% des entreprises avec des salariés ont recours au dispositif d'activité partielle en décembre50% des entreprises ayant recours au télétravail prennent en charge les frais de travail à la maison
Il y a 4 ans et 148 jours

Fusion KE France & Gennius

La décision initiée par le groupe Italien BAT, acteur incontournable de la protection solaire, a pour but de proposer au marché français sous la marque unique « KE » une offre produit globale parmi les plus exhaustives.Les deux sociétés forment à présent une seule et même équipe, organisée et renforcée pour simplifier les échanges et satisfaire les demandes de leurs clients communs.Une marque forte, une lisibilité accrueAfin d’accroître la visibilité de la marque sur le marché français, KE France intègre cinq produits Gennius emblématiques du design italien, destinés à venir élargir la gamme existante. Ces solutions seront très prochainement fabriquées en France dans l’atelier de Tremblay les Villages. Tous les produits seront commercialisés sous la marque KE, à travers un catalogue rassemblant l’ensemble de l’offre. Une offre pergolas renforcéeDès janvier 2021, ces cinq « nouveaux » produits sont ainsi disponibles sous la marque KE :KEDRY PLUS : la pergola bioclimatique ultra design, résistante à toute épreuve ISOLA 2 : la pergola à toile rétractable par empaquètement au design singulier et à la modularité exemplaire XTESA PLAIN : la pergola adossée à toile enroulable alliant robustesse et encombrement minimal A100 Lux : la pergola adossée simple et fonctionnelle au toit rétractable par empaquètement SKIN : le voile d’ombrage au mécanisme et à l’esthétique inspirés du monde nautique Ces produits ont déjà trouvé leur place sur les terrasses des particuliers, des restaurants, des hôtels et des palaces dans le monde entier. Leur qualité et leur performance ne sont plus à prouver. Source de confort et de bien-être, ils permettent la création de nouveaux espaces de vie et d’accueil et s’adaptent idéalement à tous les environnements, quelles que soient les contraintes techniques.Le jeu des 6 familles ! La gamme la plus large du marchéCes solutions complémentaires permettent à la marque de déployer une largeur de gamme unique, désormais segmentée en 6 familles de produits bien distinctes :Stores bannes coffre et monobloc Stores verticaux et projectionStores pergola et véranda Pergolas toile (KE est l’un des seuls acteurs du marché à investir sur ce segment à l’heure actuelle)Pergolas bioclimatiquesVoile d’ombrage (KE est le seul acteur du marché à avoir transformer le voile d’ombrage en un produit technique et hautement design)Cette offre experte s’est forgée au fil des années. Elle répond parfaitement à tous les besoins du quotidien pour tout projet naissant : jardin d’hiver, terrasse confortable, piscine couverte, nouvelle pièce de vie en plein air etc.Un accompagnement dynamiqueDes outils d’aide à la vente seront mis à disposition sur l’espace client du site internet : ils proposent une présentation détaillée des principales fonctionnalités et des larges possibilités qu’offrent ces différentes familles de produits. Pour les demandes plus complexes ou singulières, une équipe technique dédiée prend le relai pour accompagner l’installateur ou l’architecte dans la réalisation de son projet.
Il y a 4 ans et 148 jours

Pour les Hauts de Rangiport, Espace Libre et Urban & Sens

En novembre 2020, à l’issue de la consultation de maîtrise d’œuvre urbaine lancée en juin 2020 pour la ZAC des Hauts de Rangiport, la commission consultative d’attribution des marchés de l’EPAMSA a désigné l’équipe composée d’Espace libre, d’Urban & Sens et de SETU (bureau d’études VRD) pour poursuivre le développement de ce quartier mixte à […] L’article Pour les Hauts de Rangiport, Espace Libre et Urban & Sens est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 148 jours

Voir l'antiquité selon Josef Koudelka - Livre

C'est peut-être le plus beau livre d'architecture de l'année. A travers près de 200 photographies, il retrace l'ensemble du travail de Josef Koudelka réalisé sur les sites antiques du pourtour méditerranéen pendant plus de vingt ans ; des pérégrinations qui l'ont conduit du Sud de l'Europe jusqu'au […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 148 jours

Accademia Full Body, la collection qui fait revivre la tradition des sols vénitiens antiques

Les six différentes variantes chromatiques, dont les noms rendent hommage aux grands peintres vénitiens du passé, se modulent sur des couleurs dans des gradations combinables entre elles, qui explorent les nuances du beige dans Canaletto et Tintoretto, les tonalités du gris dans Bellini et Tiepolo et les intensités des noirs dans Veronese et Tiziano. Disponible dans les formats traditionnels – 120x60, 60x60 cm et, à partir du printemps 2021, dans les dimensions 150x75, 75x75, 100x100 cm aussi –, la trame granulaire caractéristique d'Accademia Full Body camoufle le joint en permettant ainsi la création de surfaces à l'aspect continu et de grand impact. La collection est présentée dans deux finitions différentes: Levigato Lucidato, réfléchissante, qui s'apparente au terrazzo à la vénitienne d'origine pour un style plus classique et Soft, opaque, pour un look plus moderne. La texture d'Accademia Full Body est rendue unique et originale par le nouveau service exclusif sur demande qu'Ariostea met à la disposition des architectes et des concepteurs, qui peuvent recréer l'effet du terrazzo à la vénitienne en grès cérame en mélangeant des couleurs et des granulométries complètement personnalisées.Sur demande, Accademia Full Body peut être réalisée sur ACTIVE SURFACES, les plaques photocatalytiques avec un effet antibactérien et antiviral, antipollution, anti-odeur et autonettoyant.
Il y a 4 ans et 148 jours

Webinar ouvrages éphémères en bois

Dans la perspective des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en 2024, France Bois 2024 (l’équipe projet chargée d’accompagner les maîtres d’ouvrage, les entreprises, relayer l’information, porter l’innovation et préparer les formations pour des réalisations exemplaires avec des bois provenant de forêts gérées durablement et, pour 50% au moins, de nos forêts) a initié un travail de recensement pour évaluer et stimuler la capacité de la filière bois à réaliser une partie, voire la majorité des ouvrages temporaires des Jeux. Le 26 janvier 11h-12h30 aura lieu le webinar Cndb/France bois 2024 – ouvrages éphémères en bois. Il a pour but de partager, au sein de la filière via les retours d’expériences des acteurs concernés les atouts et points d’attention à porter à l’usage du matériau bois dans les équipements éphémères en bois. Durant 1h30, plusieurs ouvrages éphémères en bois seront présentés par chaque acteur de l’opération. Evènement organisé par le CNDB pour France Bois 2024. Inscription  
Il y a 4 ans et 148 jours

Logement social : deux projets innovants en matière de performance énergétique de Plurial Novilia récompensés

Plurial Novilia, Entreprise Sociale pour l’Habitat (ESH) filiale du groupe Action Logement, annonce aujourd’hui être lauréat d’ALINOV 2020, le fonds d’innovation d’Action Logement Immobilier, pour deux projets : « 1, 2, 3 Soleil » et « NoviliaSun », dans les catégories Innovation technique et Innovation en matière de service clients. Désireux d’anticiper les évolutions de la législation européenne en faveur d’une construction à la fois neutre en carbone et autonome en électricité, Plurial Novilia a imaginé un nouveau mode de construction permettant de développer des « bâtiments autonomes en énergie ». Première concrétisation de ce concept, « NoviliaSun » proposera deux bâtiments autonomes (soit 14 logements au total), l’un réalisé avec une enveloppe en bois et en paille, l’autre avec une enveloppe en brique. Ce programme verra le jour au cœur des Promenades de Damoiselle, vaste projet d’aménagement de 14 hectares mené par Plurial Novilia sur la commune de Bétheny. À travers ce nouveau concept, le bailleur social entend bâtir un nouveau modèle économique, à la fois plus rentable et plus durable pour les gestionnaires comme pour les locataires, et parfaitement en phase avec les enjeux environnementaux des décennies à venir. Parmi les axes imaginés par Plurial Novilia, la possibilité de proposer un forfait « loyer + électricité + chauffage + mobilité », fixe pendant 5 années, représenterait une véritable révolution dans le secteur de l’habitat. Quant au projet « 1, 2, 3 Soleil », il propose une nouvelle expérimentation autour de la maîtrise des consommations, via la mise en place d’un système d’autoconsommation sur 123 pavillons individuels existants. L’objectif : réduire la facture d’électricité des usagers et accompagner la transition énergétique en combinant un stockage électrique, et le pilotage d’équipements, à du solaire photovoltaïque. Illustration issue d’une vidéo ©MélodiaProduction
Il y a 4 ans et 148 jours

Un Master Sciences du Bois à Montpellier

La première promotion du Master Sciences du Bois fera sa rentrée en Septembre 2021 à la Faculté des Sciences de l’Université de Montpellier. Cette formation répond aux nombreux défis du secteur forêt-bois, aujourd’hui au cœur d’enjeux économiques, climatiques et environnementaux. Le matériau bois y est donc abordé depuis sa formation dans l’arbre jusque dans ses usages en tant que matériaux ou molécules. Une attention particulière est portée sur les compétences transversales. Le master est soutenu par de nombreux organismes professionnels : Le Groupement de Recherche National en Sciences du Bois, Fibois Occitanie, Fibois Sud, le CNRS, le CIRAD, l’ONF, le CNPF Occitanie, l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier et la Fondation Alpes Contrôles. Il est également adossé à 12 laboratoires de recherche couvrant l’ensemble des disciplines de la filière.
Il y a 4 ans et 148 jours

Des containers reconvertis en café-vélo à Paris La Défense

Depuis 2012, le Trophée béton Ecoles récompense chaque année des étudiants des écoles d’architecture françaises qui valorisent les qualités esthétiques, environnementales et techniques du béton, dans deux catégories: Projet de fin d'études (jeunes diplômés) et Studio (étudiants des […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 149 jours

Le CCCA-BTP lance l'Apprentissage Club BTP

Depuis la réforme de septembre 2018, l’environnement de l’apprentissage connaît une mutation sans précédent. Le champ de la formation professionnelle s’est profondément transformé et les organismes de formation qui propose des formations en alternance doivent adapter leur mode de fonctionnement et leur organisation, pour pérenniser leur activité et poursuivre leur développement. C’est pour les accompagner au plus près de leurs besoins, sur leur territoire, que le CCCA-BTP créé L’Apprentissage Club BTP, pour faire de l’intelligence collective un accélérateur de performance et de développement de l’activité des organismes de formation du BTP, en facilitant la déclinaison opérationnelle de leurs choix stratégiques. Faire de l’intelligence collective un accélérateur de développement et d’attractivité C’est dans le cadre de sa nouvelle offre de services que le CCCA-BTP créé l’Apprentissage Club BTP, accessible à titre gratuit à tous les organismes proposant majoritairement des formations aux métiers du BTP. En y adhérant, les organismes de formation aux métiers du BTP rejoignent un collectif d’acteurs réunis par une communauté d’intérêt, une communauté de métiers et d’expertises. Ils s’engagent ainsi dans une démarche commune de réflexion stratégique et prospective, de production de contenus, d’expérimentation de projets et d’innovations entre pairs.L’Apprentissage Club BTP a pour objectif de permettre à ses membres de travailler collectivement, en bénéficiant de l’expertise du CCCA-BTP, pour réfléchir et préciser les choix stratégiques, au regard de leur marché et de leur territoire, d’investir de nouveaux champs de développement en termes d’offres et d’actions de formation, de gagner en agilité dans leur organisation et la conduite de leur activité, mais aussi de pouvoir expérimenter grandeur nature de nouveaux projets et services, aux profit des entreprises du BTP et des jeunes en formation. Mutualiser et expérimenter des bonnes pratiques stratégiques, pédagogiques et novatricesL’Apprentissage Club BTP, en réunissant les décideurs et les manageurs des organismes de formation du BTP, leur offre, quels que soient leurs besoins ou leurs ambitions, l’opportunité inédite de réfléchir, concevoir, mutualiser et expérimenter de nouveaux projets et services sur des thématiques communes et choisies en termes de…Stratégie, développement et croissance, pour…Définir une vision stratégique partagée et faciliter la déclinaison opérationnelle de ses choix tactiques sur son territoire et au regard de son marché.Investir de nouveaux champs de développement, optimiser sa performance, développer et pérenniser la croissance de ses activités.Gagner en agilité dans l’organisation et la conduite de ses activités.Pédagogie, innovation et expérimentation, pour…Échanger, partager et créer ensemble des contenus. Expérimenter des projets, notamment pédagogiques, ou des services en grandeur nature.Diversifier l’offre et les actions de formation et renforcer ses modalités pédagogiques.Faciliter et encourager le « faire ensemble », à travers trois espaces de coopération renforcée L’Apprentissage Club BTP propose trois espaces de coopération renforcée, auxquels les organismes de formation du BTP peuvent participer, en fonction de leurs besoins et de leurs projets.Espace « Pilotage stratégique et performance opérationnelle », pour partager sa vision, ses orientation ou son positionnement stratégique, adapter à ses pratiques et aux nouveaux enjeux de son environnement, conduire les changements nécessaires, définir des indicateurs de réussite ou encore faciliter la dynamique créative de ses équipes.Espace « Qualité pédagogique », pour travailler sur la mise en place et l’évolution d’une nouvelle offre de formation (diplômes, titres professionnels, etc.), le développement de l’ingénierie pédagogique (numérique éducatif, techniques de face à face pédagogique, construction de parcours de formation, ingénierie de certification), mais aussi l’identification d’actions de montée en compétences des formateurs.Espace « Attractivité et innovation », pour anticiper les tendances et évolutions de son marché, capter les signaux faibles, agir sur son territoire, engager une démarche d’innovation ouverte et collaborative et expérimenter des projets.Faciliter et favoriser les coopérations : valeurs de partage et de performanceLes organismes de formation du BTP membres s’engagent à échanger mutuellement informations et expériences, en toute transparence, à participer activement à la collégialité des travaux menés lors des rencontres organisées, à élaborer conjointement des contenus sur les thématiques retenues et à partager les résultats obtenus avec les autres membres de l’Apprentissage Club BTP.Le CCCA-BTP, animateur et source d’expertise Afin de mener leurs travaux, les organismes de formation membres de l’Apprentissage Club BTP pourront s’appuyer sur le CCCA-BTP, qui apportera son expertise sur chaque thématique proposée et choisie par les membres. Il assurera également un appui technique pour l’animation des trois espaces de coopération renforcée, notamment en mettant à disposition une information dédiée et en proposant une veille spécifique aux thématiques de coopération. Le CCCA-BTP proposera aussi un accès privilégié à des événements dédiés (ateliers, rencontres thématiques, universités, etc.), en présentiel ou à distance, pour promouvoir les travaux menés et leurs résultats. Infos et inscriptions à cette adresse
Il y a 4 ans et 149 jours

Découvrez le projet du musée des tissus de Lyon imaginé par Rudy Ricciotti

VISITE EN IMAGES. La région Auvergne Rhône-Alpes a récemment choisi Rudy Ricciotti pour rénover le musée des tissus de Lyon. Au programme : restauration et création architecturale. Découvrez le projet en images.
Il y a 4 ans et 149 jours

Le gouvernement renforce le contrôle du travail détaché pour lutter contre la concurrence déloyale

La lutte contre la fraude au détachement international de salariés constitue une priorité du ministère. La fraude prive en effet souvent les salariés concernés de leurs droits, installe une concurrence déloyale entre entreprises et une perte de cotisations sociales pour la collectivité. Les agents de l'inspection du travail ont ainsi effectué 36 660 interventions en 2019 et 2020 malgré le contexte de crise sanitaire pour vérifier la bonne application de la règlementation : près de 1200 sanctions administratives ont été notifiées sur cette même période.Afin de faciliter les contrôles de l'inspection du travail, de mieux expliciter les règles applicables et leur articulation et de rappeler leurs obligations et responsabilités aux sociétés détachant des salariés et à leurs donneurs d'ordre, la Direction générale du travail a publié une nouvelle circulaire qui fait le point sur le droit applicable sur le sujet compte tenu des nombreuses évolutions législatives et réglementaires de ces dernières années.Règlementation renforcéeDepuis cette date, la réglementation du travail détaché a en effet été renforcée pour mieux encadrer le développement de cette pratique, garantir les droits des salariés, éviter les abus à l'origine de concurrence déloyale entre entreprises et combattre la fraude :lois de transposition des directives européennes de 2014 sur le contrôle de la régularité du détachement et la vigilance des donneurs d'ordre, et de 2018 sur l'égalité de rémunération entre travailleurs détachés et nationaux et la prise en charge des frais de transport et d'hébergement ;loi du 10 juillet 2014 sur la responsabilité des maîtres d'ouvrage et des donneurs d'ordres et le renforcement des sanctions en cas de fraude ;lois des 6 août 2015, 8 août 2016 et 5 septembre 2018 sur l'exercice effectif d'une activité dans le pays d'origine, la régularité du détachement, le montant et le paiement des amendes…Information exhaustive et actualiséeLa circulaire élaborée par la direction générale du travail s'articule en 5 grands points :le cadre juridique (européen et national) du détachement avec un rappel des différents cas de détachement (PSI, intragroupe, intérim et compte propre) ;les dispositions applicables aux salariés détachés notamment en matière de relations de travail, de temps de travail et de congés, de santé/sécurité, de rémunération, de frais professionnels ;les obligations des employeurs en matière de déclaration, de contrôle et de garantie financière ;les obligations de vigilance et de diligence du maitre d'ouvrage et du donneur d'ordre quant au respect de la licéité du détachement ou lors d'accidents du travail ;les sanctions administratives et pénales applicables à l'employeur et au donneur d'ordre en cas de manquement et les voies de recours pour les contester. En savoir plus sur le détachement des travailleursConsultez la rubrique « Détachement des travailleurs » du site internet du ministère du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion qui a fait l'objet d'une profonde mise à jour pour expliquer de manière pédagogique et exhaustive les dispositions applicables en matière de détachement. Ces informations sont traduites en 8 langues : l'anglais, l'allemand, le portugais, l'espagnol, l'italien, le roumain, le polonais et le bulgare.
Il y a 4 ans et 149 jours

Relance : "Le PGE sera remboursé pour l'essentiel", avance Nicolas Dufourcq (BPI France)

ÉCONOMIE. Mesure-phare des dispositifs de soutien pour faire face à la crise du coronavirus, le Prêt garanti par l'État (PGE) a été octroyé à pas moins de 600.000 entreprises, pour un montant total de 130 milliards d'euros. Un résultat très satisfaisant mais qui n'écarte pas pour autant les risques liés à son remboursement. Retour sur les grands enseignements de cette aide inédite.
Il y a 4 ans et 149 jours

La RE2020, "opportunité pour les architectes de se positionner comme des acteurs centraux"

RÉGLEMENTATION. Le Cnoa a affirmé, à l'occasion de ses voeux, son soutien à la nouvelle réglementation environnementale, actuellement en consultation. Les architectes s'inquiètent, en revanche, de la "prime à l'électricité" qui résulte des choix gouvernementaux.
Il y a 4 ans et 149 jours

EPA Paris-Sarclay : appel à candidature pour la maîtrise d’œuvre pour un projet de bâtiment réversible à Satory

L’Établissement Public Administratif (EPA) Paris-Sarclay souhaite construire un programme mixte à Satory. Il lance une consultation pour trouver une maîtrise d’œuvre.
Il y a 4 ans et 149 jours

Des travaux de sauvegarde au théâtre du château de La Roche-Guyon

À l’état de ruine, le théâtre du château de la Roche-Guyon fait actuellement l’objet de travaux en vue de sa préservation.
Il y a 4 ans et 149 jours

Parc de la Poudrerie en Seine-Saint-Denis : le Département désapprouve le projet de logements sociaux

Plusieurs maires de la Seine-Saint-Denis demandent l’annulation du projet de logements sociaux dans le Pavillon Dautriche, dans le parc de la Poudrerie.
Il y a 4 ans et 149 jours

Sunscape iNova PV : BMI Siplast s'associe à EPC Solaire pour offrir le meilleur du photovoltaïque sur toitures plates

Grâce aux nombreuses innovations développées par le groupe BMI, la cinquième façade devient ainsi le nouvel espace à conquérir : régulateur d'eaux pluviales, terrain de sport, parking ou encore centrale électrique, les possibilités sont multiples.Aujourd'hui BMI Siplast s'associe à EPC Solaire pour transformer les toits plats industriels en source d'énergie esthétique, propre et économiqueRéponse adaptée à la loi de reconquête de la biodiversité ainsi qu'à la loi énergie-climat, la solution Sunscape iNova PV aide à repenser les toitures plates des bâtiments industriels, commerciaux ou de bureaux.Sunscape iNova PV permet d'assurer une excellente étanchéité de la toiture plate tout en la transformant en source d'énergie. L'énergie produite peut être utilisée en auto-consommation (totale ou partielle) ou être revendue.Parfaitement intégrée à l'architecture du bâtiment, la solution Sunscape iNova PV ne génère aucune nuisance visuelle et ne nécessite aucune emprise au sol. Les mètres carrés utilisés sont ceux qui sont déjà disponibles !Le plan France Relance, présenté début septembre 2020, met au cœur de son projet la transition énergétique en priorisant la rénovation des bâtiments. De son côté, la loi de reconquête de la biodiversité de 2016 prévoit d'intégrer aux documents d'urbanisme des espaces de continuité écologique. Enfin, la loi énergie-climat de 2019 - qui a pour objectif de réduire de 40% la consommation d'énergies fossiles d'ici 2030 - est venue modifier le code de l'urbanisme. Il sera désormais obligatoire de végétaliser ou d'installer des « dispositifs de production d'énergie renouvelable sur les nouvelles constructions de plus de 1000 m² d'emprise au sol dédiées à une exploitation commerciale, à un usage industriel ou artisanal ou au stationnement public couvert, et ceci sur 30% de la surface de leur toiture ou des ombrières de parking créées. » (article L111-18-1).Deux expertises se rencontrent pour offrir une solution photovoltaïque d'excellenceAlliance de deux savoir-faire éprouvés, Sunscape iNova PV est un choix responsable pour la prescription :une étanchéité par membrane bitumineuse reconnue pour sa qualité : 2 complexes haute qualité Silver disponibles2 complexes d'étanchéité bicouche disponiblesune solution d'installation des panneaux solaires sur rails, thermo-soudés sur la membrane, sans percement de l'étanchéité : structure aluminium équipée de bandes bitumineuses Inova PV Literehausses Tilt pour permettre le réglage de l'inclinaison des panneaux solairesune solution légère sans lestage, facile à manipuler et qui ne crée pas de surcharge en toituredes membranes d'étanchéité et des systèmes d'installation made in FranceActeurs de référence dans leur domaine respectif, BMI Siplast et EPC Solaire offrent un accompagnement sur-mesure, de la conception à la maintenance, en passant par l'installation, pour contribuer à améliorer la performance énergétique d'un bâtiment tout au long de sa durée de vie.Chaque projet peut notamment faire l'objet d'une étude préalable sur la future rentabilité de sa centrale photovoltaïque, en fonction de la superficie et de la localisation géographique.BMI Siplast et EPC Solaire accompagnent également leurs clients dans la rédaction de leur cahier des charges (CCPT) afin de sécuriser l'accès au PV ready (selon le complexe d'étanchéité choisi, la toiture peut être préparée à recevoir une centrale photovoltaïque l'année suivante et phaser ainsi les travaux et l'investissement).Économie d'énergie, RSE et dépollutionLa solution Sunscape iNova PV s'inscrit parfaitement dans la démarche RSE des entreprises. Elle participe à la transition énergétique et fait baisser le bilan carbone du bâtiment.Une feuille d'étanchéité dépolluante NOx-Activ peut-être installée pour participer à la dépollution par la destruction des oxydes d'azote contenus dans l'air.
Il y a 4 ans et 149 jours

Stéphane Lambert est reconduit à la Présidence du SNBVI

Ingénieur mécanique et Responsable du Bureau d’Etudes et de la Normalisation chez Faynot, spécialisé dans les fixations, systèmes et accessoires pour l’isolation par l’extérieur, Stéphane Lambert, 38 ans, occupe la fonction de Président du SNBVI depuis 2018.« Mes principaux objectifs pour cette année visent à poursuivre les développements techniques en cours, notamment autour du traitement du feu dans les façades ventilées », souligne Stéphane Lambert. « Nous allons continuer à apporter le support technique en vulgarisant la mise en œuvre des bardages et vêtures. Ma mission sera de conforter sa présence dans le secteur de la construction. Nous souhaitons poursuivre également le développement du SNBVI en travaillant avec les autres industriels du bardage pour rejoindre le Syndicat afin de peser encore davantage dans les décisions techniques, économiques et politiques du secteur de la construction. »
Il y a 4 ans et 149 jours

Colas remporte un contrat à 1 milliard d'euros pour une ligne de métro au Canada

"Colas (mandataire) et Parsons Inc., associés au sein du groupement Marigold Infrastructure Partners, ont été choisis par la ville d'Edmonton, en Alberta (Canada), pour la conception, la construction et le financement de l'extension Ouest de la ligne de métro léger (LRT) Valley Line", ont écrit les deux entreprises dans un communiqué commun.Le montant du contrat, est "réparti à 50/50 entre les deux partenaires", précisent-ils, et s'élève à 1,7 milliard de dollars canadiens, soit environ 1 milliard d'euros."Le projet porte sur la conception et la construction d'une extension de ligne de métro léger (LRT), sur une longueur de 14 km, qui reliera le centre d'Edmonton au quartier de Lewis Farms, dans l'ouest de la ville", détaille le communiqué. Au total, 14 nouvelles stations et deux stations aériennes verront le jour.Les travaux devraient commencer à l'été 2021 pour s'achever fin 2026.
Il y a 4 ans et 149 jours

HGCT lance la construction de sa deuxième usine

La deuxième usine vendéenne de HGCT sera verticale, pour une capacité de production de 250 000 t de ciments décarbonés. [©HGCT] C’est à Bournezeau, en Vendée (85), que Hoffmann Green Cement Technologies (HGCT) vient de lancer la construction de sa deuxième usine, baptisée “H2” (voir la vidéo). Cette unité prend place juste à côté du premier site de production : l’outil pilote “H1”. D’une capacité de production de 250 000 t/an, elle a été conçue et designée à partir des retours d’expérience de H1. Ainsi, HGCT a fait le choix d’une usine verticale, dont la fabrication de ciment suivra un processus gravitaire. Celui-ci s’articulera donc autour d’une tour de mélange de 70 m de haut. De quoi optimiser la productivité. De plus, la verticalité de ce site permet aussi d’avoir une emprise foncière réduite à 1,5 h, divisée par deux par rapport à celle de H1. Ceci, pour une capacité de production multipliée par cinq ! Autre particularité, la tour principale sera bâtie en utilisant des bétons formulés sur la base de ciments Hoffmann Green ! L’industriel applique ici l’adage : “On n’est jamais mieux servi que par soi-même…” [©HGCT] Dédiée à la production de ciments décarbonés sans clinker H2 sera le modèle d’unité utilisé pour le développement en France et à l’international, sous forme d’accords de licence. Le budget de ce deuxième site est estimé à 22 M€. Et sa mise en service est prévue au second semestre 2022. Comme H1, l’usine H2 sera totalement dédiée à la production de ciments décarbonés sans clinker. « Cette deuxième unité est un jalon clef de notre plan de développement pour augmenter nos capacités de production. H2 va ainsi nous permettre de répondre à la demande grandissante pour notre ciment bas carbone sans clinker. En effet, nous avons récemment signé de nombreux partenariats avec des acteurs majeurs de la construction. A l’image de Capremib, de Cemex, d’Eiffage Génie Civil, de GCC ou encore de KP1 », soulignent Julien Blanchard et David Hoffmann, co-fondateurs de HGCT. Une économie de 22 000 t de CO2 Et Olivier Lefelle, responsable des travaux neufs de l’entreprise, de conclure : « Cette deuxième usine constitue une étape structurante et importante. Le choix d’un modèle vertical pour la tour de mélange est un concept innovant dans le domaine de la construction. Mais s’inscrit dans la vision responsable de HGCT. De plus, en utilisant les ciments Hoffmann pour sa construction, ce chantier permettra d’économiser environ 20 000 t de C02 ».
Il y a 4 ans et 149 jours

Manehome : un site unique de 22.400 m² pour regrouper 180 agents Enedis à Blois

Le lieu, à la Chaussée Saint-Victor près de Cap Ciné, a été choisi pour son potentiel en termes d’espace (22 400 m²) et de proximité avec l’autoroute A10. C’est clairement le choix de l’efficacité et de l’optimisation qui a été fait, choix qui se décline sur l’ensemble des points clés de ce projet.Réunir activités industrielles et tertiairesLe site a été conçu en arc de cercle, pour masquer l’intérieur, la cour et les équipements.La mixité des activités se traduit dans le concept même du bâtiment : une structure béton pour les bureaux et l’accueil du public, associée à une ossature métallique pour les locaux techniques. Un concept créé par Apside Architecture, qui allie les dimensions esthétiques et fonctionnelles, et qui a mis le cabinet de maîtrise d’œuvre du chantier, Manehome, face à des défis techniques de taille.3 défis techniques majeurs à releverSi le maître d’œuvre a un important rôle de coordination des équipes et d’organisation du chantier, il a en amont une mission délicate : apporter des solutions techniques qui vont permettre de concrétiser le concept architectural.La “signature” de ce bâtiment : une façade de 13 m de haut en béton apparentL’entrée principale donne sur un immense mur en béton gris, brut et épuré. Ce type de finition impose une solution technique innovante, le bétomur pour un rendu parfait. Ce sontdes murs béton préfabriqués avec isolation intégrée ce qui les rends ultra-performantsrépondant aux exigences de la RT 2012 et anticipant les futures réglementations de laRT 2020. Anticorrosion et étanche à l’air, le mur est également adapté à toute zone de sismicité 1 à 5. Les différents éléments, fabriqués hors site, sont assemblés sur place. Le coulage du béton vient consolider l’ensemble. Un assemblage qui demande une manipulation pointilleuse des différents modules, mais permet un important gain de temps sur le chantier et d’être moinstributaire des intempéries. Ces éléments, préfabriqués en région parisienne par SORIBA,sont en effet produits en intérieur, dans des conditions de travail optimales. Chaque élément est composé de deux parois béton préfabriquées servant de coffrage, d’une paroi isolante assurant l’isolation thermique par l’extérieur et d’un vide central permettant le coulage d’un noyau béton tout en limitant fortement les pertes thermiques.Faire cohabiter la structure béton et la structure à ossature métalliqueDifférentes solutions de jonction des structures en béton et en métal ont été étudiées enamont pour permettre d’assurer la jonction entre ses deux matériaux. C’est un véritabledilemme : l’évolution dans le temps des deux types de matériaux est très différente, ce qui ne permet pas de les lier. Pour autant, l’étanchéité doit être parfaite. Assurer la jonction entre l’ossature métallique bardée et les bétomurs doit donc être réalisé avec la plus grande rigueur afin d’assurer le calfeutrement entre les diverses zones. Pour optimiser cette jonction, bureaux d’études et entreprises intervenantes ont travaillé ensemble et choisi de mettre en attente les deux structures pour se coordonner et les achever simultanément, et non l’une avant l’autre. Finir l’une avant l’autre aurait pu créer des ponts thermiques et des défauts d’étanchéité.Pour prendre ce type de décision et coordonner les parties prenantes, il faut un véritable esprit collectif sur le chantier, une exigence qualité commune et un bon chef d’orchestre. C’est la mission du maître d’œuvre, Manehome, cabinet créé par Anthony Conte en 2014 qui relève quotidiennement ce type de défis : optimiser les solutions techniques, coordonner les intervenants sur les chantiers et assurer un véritable suivi sur le terrain.Aménagement modulaire des cloisons avec un haut niveau de traitement acoustiqueLe bâtiment est réalisé avec un niveau d’isolation acoustique élevé, rarement misen œuvre dans des locaux tertiaires. Ce qui a nécessité une étude préalable complexe.Le défi est cette fois de combiner un haut niveau d’isolation acoustique, avec des cloisons mobiles en verre qui permettent de redistribuer totalement les espaces de bureau et de réunion en cas de besoin et les réseaux électriques et informatiques qui passent en faux-plafond et faux-plancher.Il n’y a pas de cas préexistant auquel se référer. La solution a donc été tout d’abord calculée de manière théorique, puis mise en œuvre et testée dans une salle témoin. Les tests acoustiques ont validé la solution technique qui a alors été déployée sur les 3 450 m² de la partie tertiaire.Favoriser l'emploi local, les matériaux et les équipements françaisEnedis n’a pas vocation à être propriétaire de ses locaux. C’est donc un investisseur privé qui en est propriétaire et a délégué la construction au promoteur Essor. Essor a confié une partie de la maîtrise d’œuvre à Manehome, qui a piloté le chantier et coordonné les intervenants. Une vigilance toute particulière a été apportée au choix des prestataires, aussi bien pour les travaux que les équipements et matériaux. Sur le rapport qualité / prix de leur prestation, mais également sur leur proximité. Dans une logique responsable, les intervenants étaient des entreprises locales, de Blois ou des alentours, sauf pour deux prestations très spécifiques (faux-plancher et charpente couverture). Les matériaux et équipements made in France ont été privilégiés. Plus d’une centaine de personnes ont travaillé sur ce chantier pendant un an et demi, apportant une belle dynamique à l’emploi local et aux emplois induits.La maîtrise d'œuvre en univers incertainLe contraste est toujours saisissant entre la rigueur dont doit faire preuve une équipede maîtrise d’œuvre sur un projet de cette dimension et la diversité des aléas qui vontvenir perturber le chantier. Malgré une organisation méthodique et précise, le maître d’œuvre est amené à s’adapter sans cesse à des circonstances extérieuresinattendues. Un métier qui nécessite des nerfs en acier, surtout en 2020. Ainsi ce chantier a, tour à tour été : interrompu par un obus découvert sur site et qu’il a fallu désamorcer ; bouleversé par un accident quia fait quatre blessés avec arrêt immédiat des travaux par sécurité puis réorganisation ;ralentit par des intempéries ; et finalement bloqué par le confinement de mars-avril 2020.La crise sanitaire a nécessité une réinvention totale de l’organisation du travail sur siteManehome a pu reprendre les travaux dès la fin avril, en réorganisant totalement lesinterventions et le planning. Le respect des gestes barrière a limité le nombre d’intervenants en simultané sur le site. Pour optimiser une nouvelle organisation dans un contexte totalement inédit, il fallait : - bien connaître les spécificités des métiers de chacun pour proposer une organisation agileet efficace,- savoir conjuguer les impératifs du maître d’ouvrage et les contraintes multiples de laconstruction,- savoir parler le langage du client et celui du bâtiment, être la passerelle entre ces deuxunivers et maintenir le chantier dans un délai raisonnable sans compromis sur la qualité deréalisation.“Face à la crise Covid, il a été salvateur d’avoir des intervenants de proximité. Le planning est au cœur de leur métier et tout était à repenser. Cela les a amenés à prendre plus de responsabilités et d’initiatives, en relais avec nous qui avions une mobilité limitée en raison des restrictions de déplacement. La confiance a été primordiale.” Benoit Leroux, Directeur Travaux de la Maîtrise d’Ouvrage, groupe Essor
Il y a 4 ans et 149 jours

L'architecte star Rudy Ricciotti remodèlera le musée des Tissus de Lyon

L'architecte star Rudy Ricciotti, auteur du Mucem de Marseille, a été retenu pour remodeler le musée des Tissus de Lyon, a annoncé  le président d'Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez.
Il y a 4 ans et 149 jours

Crise sanitaire et architecture : l’heure est au diagnostic

Une enquête réalisée par les organisations professionnelles de l’architecture fait état... Cet article Crise sanitaire et architecture : l’heure est au diagnostic est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 149 jours

Le vaisseau pixélisé du Monde par Snohetta et SRA en images

C'est peut-être le plus beau livre d'architecture de l'année. A travers près de 200 photographies, il retrace l'ensemble du travail de Josef Koudelka réalisé sur les sites antiques du pourtour méditerranéen pendant plus de vingt ans ; des pérégrinations qui l'ont conduit du Sud de l'Europe jusqu'au […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 150 jours

La Banque Postale "victime" de la destruction de 30.000 dossiers d'emprunteurs pour des crédits immobiliers

"Cette défaillance d'un expert reconnu en matière d'archivage sur le secteur de la banque et de l'assurance n'aura aucun impact sur la protection des droits des clients de La Banque Postale", a assuré l'entreprise à l'AFP.Selon l'hebdomadaire, la société d'archivage a confondu les numéros de dossiers périmés de crédits immobiliers, qui étaient "à sortir", et les numéros des caisses où ils étaient rangés.Au lieu d'emporter 2.052 dossiers, ce sont 2.052 cartons contenant 30.527 dossiers que la société d'archivage a détruit à la suite d'une "inversion de fichiers".La Banque Postale, qui s'expose à d'éventuelles défaillances de clients mauvais payeurs - les dossiers détruits concernant des cautions -, n'a pas indiqué le montant de son préjudice potentiel.
Il y a 4 ans et 150 jours

ADAPTA Color défie l’environnement marin

Qu’ont en commun les architectes catalans Battle&Roig, l’architecte basque Alvaro Sans et l’architecte américain Richard Meier ? Tous trois font confiance aux collections Adapta Vivendi (à haute durabilité) d’Adapta Color pour réaliser leurs bâtiments dans un environnement marin. Démonstration en quelques exemples. Les collections Vivendi d’ADAPTA Color sont spécialement conçues pour répondre aux spécifications exigées dans […] L’article ADAPTA Color défie l’environnement marin est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 150 jours

Décret tertiaire : plus de 2 bâtiments de bureaux sur 3 sont encore trop énergivores selon une étude

Avec deux tiers des sites actuellement trop énergivores, les gestionnaires d’actifs, les bailleurs se préparent à une véritable révolution pour lutter contre l’obsolescence de leur parc.Les modalités du décret tertiaire sont désormais complètes. Avec ce cadre règlementaire, le plus ambitieux en Europe, une trajectoire est à présent établie pour emmener le secteur vers un immobilier à faible consommation en énergie. La projection que nous avons réalisée démontre que les deux tiers des bâtiments sont trop gourmands en énergie. Si tous les acteurs sont sur un pied d’égalité pour se structurer, l’enjeu est crucial car les actifs qui ne rejoindraient pas la trajectoire perdront rapidement en valeur et en liquidité. Pour toutes les parties prenantes de l’immobilier tertiaire, c’est une révolution qui s’amorce. »Vincent Bryant, Président et co-fondateur de Deepki2 bâtiments de bureaux sur 3 sont aujourd’hui trop énergivoresDeepki vient de dévoiler une simulation menée auprès de 3.000 bâtiments de bureaux (France, toutes régions confondues, public & privé) pour analyser l’impact du décret tertiaire, dont les modalités d’application sont désormais établies. Pour se conformer au décret, les acteurs peuvent choisir entre deux objectifs : une baisse en pourcentage de leur consommation (-40% en 2030, -50% en 2040, etc.) ou l’atteinte de seuils de consommation en valeurs absolues (seuils dévoilés aujourd’hui). L’analyse d’impact révèle que deux tiers des actifs nécessiteront d’engager des efforts pour se conformer à la règlementation. Face à ce défi, Deepki observe une répartition équilibrée entre :Les sites déjà conformes aux seuils en valeurs absolues (30%) ;Les sites qui demanderont des efforts marginaux pour atteindre ces seuils (30%) ;Les sites les plus gourmands en énergie, qui nécessiteront des investissements plus massifs (40%). L’ensemble des efforts fournis par les professionnels permettrait de générer une baisse globale de 30% des consommations énergétiques, à l’échelle du secteur, d’ici 2030.Face au décret, pas de « mauvais élève » : toutes les typologies de bureaux font jeu égalAutre enseignement de cette analyse d’impact, toutes les typologies de bâtiments de bureaux – qu’il s’agisse d’immeubles haussmanniens, d’Immeuble Grande Hauteur (IGH), de bureaux publics etc. – devront fournir le même niveau d’efforts en matière d’économies d’énergies. En d’autres termes, aucune typologie d’actifs de bureaux, quelles que soient son année de construction, sa localisation, ou encore sa surface, ne serait privilégiée ou au contraire avantagée pour se conformer au décret. « Pour les propriétaires se posent désormais de nombreuses questions. Quelle part de mon patrimoine est conforme ? Quels bâtiments nécessiteront le plus d’efforts ? Que dois-je vérifier au moment d’acquérir un nouvel actif ? Si mon actif à vendre suit la trajectoire, comment le valoriser auprès des acquéreurs potentiels ? Pour les occupants et locataires, les défis sont tout aussi complexes. On comprend donc que le décret tertiaire va profondément bouleverser les stratégies immobilières et les acteurs doivent s’y préparer. La lutte contre l’obsolescence a démarré. »Emmanuel Blanchet, Directeur général et co-fondateur de Deepki
Il y a 4 ans et 150 jours

Les acteurs des infrastructures de mobilité signent leur pacte d’engagement

Maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre et entreprises de construction impliqués dans les infrastructures de mobilité viennent de se doter d’une nouvelle feuille de route commune pour les dix prochaines années. Leur engagement : accélérer la transition écologique et le développement de nouveaux usages.
Il y a 4 ans et 150 jours

Roman and Williams : Ace Hotel Brooklyn

L’agence new-yorkaise Roman and Williams vient de livrer le nouvel hôtel de l’Ace Hotel Group. Situé à Brooklyn (New York), cet hôtel branché au luxe discret ouvrira ses portes à la fin du printemps 2021. Après Manhattan (New York) et La Nouvelle-Orléans (Louisiane), l’Ace Hotel Group s’implante à Brooklyn (New York) avec une nouvelle adresse tendance signée par l’agence Roman and Williams. Pour cet établissement branché, les architectes ont pensé l’architecture et l’intérieur de l’Ace Hotel Brooklyn dans un style brutaliste revisité faisant écho au borough. Robin Standefer et Stephen Alesch, les fondateurs du studio Roman and Williams, ont puisé leur inspiration dans l’histoire et l’ambiance de Brooklyn pour créer le décor sophistiqué et arty de l’hôtel. Spacieux et accueillant, l’Ace Hotel Brooklyn comprend 287 chambres minimalistes où se côtoient des meubles dessinés sur mesure, des beaux matériaux et des œuvres d’art. Dotées de grandes baies vitrées, celles-ci offrent des vues sur Manhattan, Staten Island et la Statue de la Liberté. Avec sa décoration et son esprit authentique, l’Ace Hotel Brooklyn sera le spot incontournable de ce printemps. Ace Hotel Brooklyn252 Schermerhorn St, Brooklyn, New York 11217Pour en savoir plus, visitez les sites de l’agence Roman and Williams et de l’Ace Hotel Brooklyn. Visuels : © Stephen Kent JohnsonLa rédaction
Il y a 4 ans et 150 jours

Borne reprendra la concertation sur l'assurance-chômage le 25 janvier

"La ministre veut écouter les partenaires sociaux un à un", a-t-on ajouté, avant d'organiser une réunion multilatérale sur les aménagements de cette réforme, décidée en 2019 mais dont l'application a été suspendue jusqu'en avril.Cette date d'entrée en vigueur, repoussée à plusieurs reprises, pourrait d'ailleurs être à nouveau en débat du fait de la prolongation de la crise, selon un syndicaliste.Mi-novembre, le ministère a proposé des amendements à sa réforme qui ont été jugés insuffisants par les syndicats.L'exécutif a notamment proposé de revenir sur le passage de 4 à 6 mois de travail pour ouvrir des droits, mais uniquement pour les jeunes de moins de 26 ans.Mais le point le plus contesté reste les modalités de calcul de l'allocation, le cœur de la réforme.Les syndicats ont pu se réjouir de la décision du Conseil d'État qui a annulé fin novembre le texte du gouvernement sur ce point car il "porte atteinte" au principe d'égalité entre allocataires.La réforme prévoyait que le salaire journalier de référence, base de l'allocation, soit calculé non plus sur le total des salaires divisé par les jours de travail des 24 derniers mois mais sur ce total divisé par l'ensemble des jours, y compris non travaillés, de la période.Pour le gouvernement, cette modification visait à corriger un système plus favorable, pour le même nombre d'heures de travail, à celui qui a des contrats fractionnés par rapport à celui qui a un temps partiel en continu.Mais cela pénalisait fortement les "permittents", ceux souvent précaires qui alternent chômage et contrats courts."Du fait des règles retenues, le montant du salaire journalier de référence peut désormais, pour un même nombre d'heures de travail, varier du simple au quadruple", critique le Conseil d'État, y voyant "une différence de traitement manifestement disproportionnée".S'il veut maintenir ce point, le gouvernement devra donc proposer une nouvelle version plus atténuée.Le patronat va lui surveiller les intentions du gouvernement sur l'instauration d'un bonus-malus sur la cotisation d'assurance-chômage dans sept secteurs grands consommateurs de CDD courts (hébergement-restauration, agroalimentaire, transports, plasturgie...).Le Conseil d'État a aussi annulé ce point mais pour une raison de pure forme déjà résolue. Mi-novembre, le gouvernement avait proposé de reporter d'un an son entrée en vigueur (à la cotisation 2023), ce qui avait été jugé inacceptable par les syndicats.
Il y a 4 ans et 150 jours

En 2020, le Livret A et le LDDS plébicités par des Français en quête de sécurité

Très répandu en France, le Livret A a attiré en 2020 deux fois plus d'épargne qu'en 2019, engrangeant un montant net de 26,4 milliards d'euros, a annoncé mercredi la Caisse des dépôts (CDC).En décembre seul, environ 840 millions d'euros nets ont été retirés du Livret A, mais ces sommes ont été compensées par de très forts niveaux de collecte lors des précédents mois, notamment en début d'année durant les semaines de confinement liées au déclenchement de la crise sanitaire."L'année 2020 s'est caractérisée par une crise importante, avec une baisse forcée de la consommation du fait des différentes phases de confinement et une peur sur l'avenir qui ont donné gagnants en premier lieu les comptes à vue (comptes courants, NDLR), puis en deuxième position le Livret A et le LDDS", analyse pour l'AFP Philippe Crevel, le directeur du Cercle de l'épargne, cabinet de réflexion sur l'épargne et sa réglementation.Le succès du Livret A, qui garantit pourtant un taux d'intérêt historiquement faible de 0,5% par an, a notamment contrasté avec les importants retraits constatés sur les contrats d'assurance vie.De son côté, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) a signé en décembre une collecte nette d'un peu plus d'un milliard d'euros, ce qui porte à 8,8 milliards le montant total moissonné sur l'année 2020 par ce placement, deux fois mieux là aussi qu'en 2019, quand 3,9 milliards d'euros avaient été récoltés.Décollecte en assurance vieGérés conjointement par la CDC et les réseaux bancaires, le Livret A sert essentiellement à financer le logement social, tandis que le LDDS est dédié à l'économie sociale et solidaire ainsi qu'aux économies d'énergie dans les logements.A eux deux, le Livret A et le LDDS ont engrangé 35,2 milliards d'euros nets en 2020, contre 16,6 milliards en 2019. Ils signent ainsi leur deuxième meilleure collecte annuelle après le record de 2012 à 49 milliards."Ça représente 50 euros par mois et par livret. C'est un record depuis 2012, c'est énorme", a commenté le directeur général de la CDC, Eric Lombard, mercredi à l'antenne de RTL."C'est lié au fait que les Français n'ont pas pu consommer, à cause des confinements, à cause des magasins fermés. Donc c'est une épargne qui est vraiment forcée, qui est contrainte", a-t-il ajouté.L'attractivité persistante du Livret A en particulier s'explique, selon lui, par le fait que "c'est un produit qui est très sûr, la rémunération est positive (...) et ça fonctionne comme un compte en banque", de façon "très souple".Au total, l'encours d'épargne stocké sur les deux livrets se montait à 448,3 milliards d'euros à la date de fin décembre 2020.Ces chiffres contrastent singulièrement avec ceux de l'assurance vie, de loin le premier placement en France avec près de 1.800 milliards d'euros d'encours mais qui aura été très fortement bousculée par la crise sanitaire et économique.En mars, avril et mai, deux milliards d'euros ont été retirés à chaque fois de l'assurance vie. Les mois suivants, les retraits se sont poursuivis, mais moins massivement.Sur les 11 premiers mois de l'année, les compagnies d'assurance vie ont ainsi vu le départ de 7,3 milliards d'euros, alors qu'elles avaient moissonné plus de 23 milliards d'euros sur la même période en 2019."La sécurité et la liquidité qu'offrent le Livret A et le LDDS ont été plébiscitées par les épargnants", résume M. Crevel.
Il y a 4 ans et 150 jours

L'artisanat du bâtiment accélère sa croissance au 4e trimestre 2020 malgré une année chaotique

Elle a connu une hausse de +0,5% au 3e trimestre, puis s'est accélérée au 4e trimestre avec une croissance de 1,5% portée notamment par la hausse de l'activité dans le neuf (+2,5% contre +1% au 3e trimestre) et un accroissement plus mesuré dans l'entretien amélioration (+1% contre 0% au 3e trimestre). Cette fin d'année a bénéficié d'un effet de rattrapage par rapport au 1er confinement. Selon l'enquête menée par la CAPEB auprès de ses adhérents, 99% des entreprises déclarent ainsi avoir pu poursuivre leur activité durant le deuxième confinement.Cette fin d'année a bénéficié d'un effet rattrapage suite au premier confinement : 74% des entreprises déclarent une capacité de production supérieur à 90%. Cette dynamique permet ainsi de limiter la forte baisse de la croissance attendue sur l'année 2020 avec un résultat négatif de -9%, un chiffre relativement moins important que ne laissait présager la situation au 1er semestre.Cependant, la CAPEB reste prudente et alerte sur la baisse des autorisations et des permis de construire à prévoir dans les prochains mois qui va fortement peser sur cette dynamique de croissance. En effet, de décembre 2019 à novembre 2020, 389.000 logements ont été autorisés à la construction, soit 51.500 de moins qu'au cours des 12 mois précédents.« L'année 2020 a été complexe pour nos entreprises, tout particulièrement au premier semestre. Nos entreprises ont su s'organiser. Après une année 2020 chaotique et une activité soutenue par les mesures gouvernementales, l'environnement économique en 2021 reste à ce stade encore incertain, notamment en ce qui concerne le pouvoir d'achat et la confiance des ménages. Toutefois, l'épargne accumulée des ménages ces derniers mois et la mise en place du Plan France Relance sont autant d'éléments qui pourraient soutenir l'économie du bâtiment dans les trimestres à venir. L'année 2021 pourrait alors enregistrer une croissance entre 5 et 6% dans l'artisanat du bâtiment qui s'apparenterait plus à un rebond technique qu'à une véritable reprise de l'économie d'avant la crise du Covid. Si l'activité s'est accélérée au 2ème semestre, en revanche les marges des entreprises restent contraintes. Ainsi la situation financière des entreprises reste fragile. Il est important dans ce contexte exceptionnel que les organismes de cotation et de crédit adaptent leurs critères d'appréciation. ».Jean-Christophe Repon, Président de la Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB)Conjoncture au 4e trimestre 2020 : un rebond de croissance portée par la poursuite de l'activité des entreprises artisanales du BTP lors du 2e confinementLe volume d'activité des entreprises artisanales du bâtiment progresse de 1,5% au 4e trimestre 2020 (par rapport au même trimestre de l'année précédente) et ce, quelle que soit leur taille. L'activité d'entretien-rénovation enregistre quant à elle une croissance mesurée de 1% au 4e trimestre 2020. Dans le même temps, les travaux d'Amélioration de Performance Énergétique du Logement enregistrent une légère hausse de 0,5% égale au trimestre de l'année précédente. Une hausse de la croissance ce trimestre qui ne doit pas occulter un recul marqué de -9,3% pour les entreprises de moins de 10 salariés et de -7,7% pour les entreprises de 10 à 20 salariés sur l'année 2020.Un rebond particulièrement observable dans le neuf et l'entretien-rénovationLe neuf – L'activité de la construction neuve s'accélère avec une croissance de 2,5% (contre 1% au trimestre précédent) notamment soutenue par les très bonnes conditions météorologiques et la possibilité pour la grande majorité des entreprises artisanales du bâtiment de poursuivre leur activité lors du 2e confinement. A noter cependant, une baisse des autorisations et des permis de construire : au 4e trimestre, 51.500 logements en moins ont été autorisés par rapport au même trimestre de l'année 2019. Dans le même temps, 381.900 logements ont été mis en chantier, soit 24.200 de moins (-6,0%) que durant les 12 mois précédents.L'ancien – l'activité en entretien rénovation est également plus dynamique avec une croissance de 1% ce trimestre (contre 0% au trimestre précédent). Les travaux d'Amélioration de Performance Énergétique du Logement progressent eux de 0,5%, comme au trimestre précédent. L'évolution des travaux d'amélioration de la performance énergétique des logements devrait être renforcée avec la montée en puissance de Ma Prim' Rénov : l'ANAH avait reçu 170.000 demandes à la mi-décembre.Évolution dans les métiersSur les 3 derniers mois de l'année 2020, le volume d'activité progresse pour l'ensemble des corps de métiers. La maçonnerie enregistre la croissance la plus dynamique avec 2,5%, tandis que la hausse atteint 1,5% pour la couverture-plomberie-chauffage et la menuiserie-serrurerie. Avec des croissances de 1% et de 0,5%, l'électricité et l'aménagement-décoration-plâtrerie enregistrent une croissance plus modérée.Une situation de trésorerie fragile26% des professionnels font état d'une détérioration de leur trésorerie au 4e trimestre (contre 18% au même trimestre de l'année précédente) et seulement 4% une amélioration. Dans le même temps, 43% d'entre-elles déclarent un besoin supérieur à 10.000 euros. En janvier 2021, le montant moyen des besoins de trésorerie de ces entreprises diminuent pour atteindre 16.000€ (contre 23.000 € un an auparavant). Au 4e trimestre 2020, 20% des entreprises déclarent une baisse des marges, contre 2% une hausse, soit un solde d'opinions de -18 points, en baisse par rapport au trimestre précédent (-13 points).Les montants de crédits accordésPour l'achat d'un logement neuf, ils reculent de 10,5% au 2ème trimestre 2020 (par rapport au même trimestre de l'année précédente). Il en est de même pour les crédits destinés à l'acquisition de logements anciens qui enregistrent une baisse de 4,5% et les crédits destinés aux travaux d'entretien-amélioration avec une baisse de 0,8% par rapport au même trimestre de l'année précédente. Globalement, les montants de crédits accordés ont baissé de 5,6% par rapport au 2ème trimestre 2019. Le taux d'épargne s'infléchit et s'établit à 16,5% après 26,5% au deuxième trimestre 2020 en raison du rebond de la consommation des ménages. Il demeure toutefois au-dessus du niveau moyen de 2019 (14,9%).Emploi et Intentions d'embaucheL'emploi salarié du BTP s'établit à 1.446.800 au 3T2020, soit +2,1% sur un an (contre -0,8% dans l'ensemble de secteurs). Cela représente 30.200 emplois supplémentaires dans le BTP. L'emploi salarié progresse de 1,3% au 3ème trimestre 2020 après 0,2% au trimestre précédent. Au 3ème trimestre 2020, le secteur de la construction totalise plus de 133.600 emplois intérimaires (emplois équivalents temps plein) contre 150.000 au même trimestre de l'année précédente. L'intérim est donc en baisse (-11%) par rapport au même trimestre de l'année précédente. Le taux de recours à l'intérim (poids de l'emploi intérimaire dans l'emploi salarié total) s'établit à 8,5%.Dynamique territoriale (activité en régions) Au 4e trimestre, les évolutions régionales s'avèrent plus différenciées qu'au trimestre précédent. Ainsi, la reprise s'accélère sur la façade Atlantique de même que dans le Centre-Val de Loire, le Grand Est et les Hauts-de-France. Les régions PACA et Occitanie finissent également l'année en forte hausse (+4% chacune). En revanche, l'activité reste en baisse en Île-de-France (-0,5%) tandis qu'elle se dégrade en Auvergne-Rhône-Alpes (-1%) et en Bourgogne-Franche-Comté (-1,5%).Conjoncture pour l'Artisanat du Bâtiment – en complément :Les carnets de commande : représentent 72 jours de travail soit 3 jours de moins qu'un an auparavant, mais au même niveau qu'au trimestre précédent.La baisse des marges : Au 4e trimestre 2020, 20% des entreprises déclarent une baisse des marges, contre 2% une hausse, soit un solde d'opinions de -18 points et en baisse par rapport au trimestre précédent (-13 points).Baisse des investissements : 15% des entreprises artisanales ont investi au cours des 6 derniers mois (contre 24% il y a un an) et 7% des entreprises artisanales envisagent d'investir au cours des 6 prochains mois (contre 18% il y a un an)Part de l'activité pour les collectivités territoriales : 15% des entreprises ont réalisé des travaux pour le compte des collectivités locales au 4e trimestre 2020. A noter cependant que 23% des entreprises enregistrent une baisse de leur chiffre d'affaires réalisé pour le compte des collectivités locales tandis que 4% constatent une hausse (soit un solde de –19 points contre –7,8 en moyenne sur longue période).
Il y a 4 ans et 150 jours

Actualisation du logiciel de calcul Heco HCS 4.0

L’actualisation du logiciel de calcul Heco HCS 4.0 intègre désormais le dimensionnement de chevilles dans la maçonnerie. Fabricant spécialisé dans la production de vis, Heco propose le logiciel de calcul HCS (Heco Calculation Software) 4.0. Ce dernier fournit des justificatifs pour attester de la conformité des assemblages aux homologations en vigueur. Ainsi, l’actualisation du logiciel intègre désormais le dimensionnement de chevilles dans la maçonnerie. Grâce à cet outil, les bureaux d’études, les ingénieurs et les artisans de la construction peuvent se baser sur des calculs précis et rapides pour nombre d’applications. Ce module permet d’effectuer les calculs pour des ancrages soumis à des contraintes statiques. En quelques clics Le Heco HCS 4.0 offre aux utilisateurs la possibilité de calculer de manière simple et interactif. Aussi bien des chevilles ou des balustrades, que des isolations de chevrons de toitures et des assemblages bois. Après la saisie de toutes les données du projet, l’utilisateur reçoit une évaluation claire et compréhensible avec une proposition de vis. Au programme : type de vis, dimensions, quantité nécessaire pour la réalisation du projet… Ainsi que l’indication expliquant quel type de vis serait le plus économique. Les pages de résultats et impressions avec illustrations 3D servent de planification statique contrôlable et de base de calcul.  Le logiciel de calcul Heco HCS 4.0 est disponible en sept langues, dont le français, et peut être téléchargé gratuitement ou commandé sur CD-Rom. 
Il y a 4 ans et 150 jours

Confinement de StocaMine et 50 millions d'euros pour protéger les nappes d'Alsace de la pollution

De nombreuses expertises, échanges et débats publics se sont tenus à la suite de cet incendie pour décider du devenir du site. En particulier, en raison de la présence de la nappe phréatique d’Alsace située à 500 m au-dessus du stockage, ces expertises ont étudié l’impact des déchets actuellement stockés en cas d’une éventuelle remontée par « effet seringue » de saumure qui se serait polluée au contact de ceux-ci.A la suite de cette consultation du public, l’arrêté préfectoral du 23 mars 2017 a autorisé le confinement illimité des déchets et imposé des mesures permettant de garantir un niveau élevé de protection de la nappe phréatique d’Alsace :les déchets de mercure, qui sont les plus polluants pour les eaux souterraines, ont ainsi été déstockés à plus de 95% entre 2015 et 2017 ;l’arrêté impose un confinement des déchets restant au fond, selon les meilleures techniques internationales ;en plus du confinement, l’arrêté impose la mise en place de mesures supplémentaires (galerie de contournement des eaux d’infiltration, sondage de décompression…) pour éviter toute remontée de saumure polluée ;l’arrêté impose enfin une surveillance de la nappe et de la remontée des eaux.Une mission parlementaire sur StocaMine, réalisée en 2018, a néanmoins souligné l’intérêt potentiel de poursuivre le retrait des déchets sous réserve de deux conditions :évaluer, avec une étude complémentaire, le risque global d’un déstockage complémentaire de déchets (hors bloc incendié) à la lumière de l’expérience tirée du déstockage partiel réalisé entre 2015 et 2017 ;s’assurer de l’existence d’une solution de restockage des déchets offrant de meilleures garanties que le site StocaMine en matière de protection de l’environnement.Une expertise internationale et indépendante a été coordonnée par le BRGM à la demande de l'État. Elle a conclu que :le déstockage des déchets, hors bloc incendié, était encore techniquement possible, bien qu’avec des difficultés techniques croissantes à partir de 2025 compte tenu de la convergence des galeries souterraines ;ce déstockage complémentaire comporterait néanmoins des risques pour les opérateurs et l’environnement ;l’impact des déchets solubles, dans l’hypothèse d’une défaillance des mesures de protection détaillées ci-dessus, serait très limité compte tenu du volume de saumure contaminée susceptible de remonter (moins d’1m3 par an) comparé au volume total de la nappe (35 milliards de m3). En outre, une telle remontée de saumure, si elle devait avoir lieu, n'aurait pas d’impact sur la potabilité de la nappe.Afin que l’ensemble des scénarios soit expertisé, une étude de faisabilité technique et économique sur la poursuite d’un déstockage supplémentaire a été réalisée par le groupement de consultants privés Antéa Group - Tractebel, indépendant de l’Etat et de la société MDPA qui exploite le site. Cette étude conclut que :tous les scénarios de déstockage étudiés exposent les travailleurs à des risques professionnels élevés ;le bénéfice environnemental pour la nappe d’Alsace d’un déstockage complémentaire n’est pas démontré ;les déchets déstockés ne sont pas valorisable et devront ainsi être re-stockés dans d’autres installations souterraines ou installations de stockage de surface ;la réalisation, dans les meilleurs délais, du confinement et des travaux annexes prévus par l’arrêté préfectoral demeure incontournable pour protéger la nappe d’Alsace sur le long terme.Or, pour être effectuées dans des conditions optimales garantissant leur efficacité, ces opérations de confinement et ces travaux annexes doivent être entrepris au plus tôt compte tenu de la convergence des galeries souterraines qui les rend de plus en plus difficiles d'accès Soucieuse de prendre connaissance de la situation sur le terrain, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, est descendue dans la mine le 5 janvier 2021 et a pu échanger avec les élus, les associations et les citoyens lors d’une réunion publique pour débattre de la meilleure solution pour protéger la nappe d’Alsace et les opérateurs.La ministre a entendu et partagé les interrogations légitimes sur les engagements de réversibilité pris avant l’incendie et l’importance unanimement accordée à la protection de la nappe d’Alsace.La ministre est arrivée à la conclusion que les conditions au déstockage complémentaire, posées par la mission parlementaire de 2018, ne sont pas réunies. Les avantages potentiels d’un déstockage complémentaire des déchets ne sont pas démontrés et celui-ci présenterait des risques significatifs pour les travailleurs, tandis que la réalisation du confinement dans des conditions optimales est indispensable pour assurer la protection de la nappe d’Alsace.Dans ces conditions, la ministre de la Transition écologique décide de lancer la réalisation du confinement du site sans déstockage complémentaire. En parallèle de cette décision, elle décide de dédier une enveloppe financière de 50 millions d’euros sous pilotage de l’ADEME pour permettre un plan de protection de la nappe d’Alsace sur les 5 prochaines années. Plusieurs anciens sites industriels situés au-dessus de la nappe d’Alsace seront ainsi dépollués (notamment le site PCUK à Wintzenheim où sont enterrées 750 tonnes de lindane) afin d’éviter sa contamination par les infiltrations issues de la surface, qui constituent la principale source de pollution de la nappe.
Il y a 4 ans et 150 jours

Loto du patrimoine : 300 k€ pour la rénovation de la maison Gérard-Philipe à Cergy

Une enveloppe de 300 k€ est octroyée à la rénovation de la maison Gérard-Philipe à Cergy, selon la répartition du Loto du patrimoine 2020.
Il y a 4 ans et 150 jours

Abbaye d’Ourscamp : 910 k€ pour la rénovation de l’aile de Lorraine

Une enveloppe de 910 k€ est allouée à l’abbaye d’Ourscamp dans le cadre du plan de relance de l’État. Les travaux devraient débuter dès la fin de l’année.
Il y a 4 ans et 150 jours

Nicolas Lambert poursuit sa carrière chez Mercedes-Benz

Portrait de Nicolas Lambert, nouveau responsable marketing de Mercedes Benz Trucks France. [©Mercedes-Benz Trucks France] Le 1er janvier 2021, Nicolas Lambert succède à Cédric Lebreton comme responsable marketing communication de Mercedes-Benz Trucks France. Ses missions s’articuleront autour du marketing avant-vente, opérationnel et digital. Mais aussi du marketing produits, des homologations et de la formation commerciale. Une carrière au sein de Mercedes-Benz Diplômé de l’école de commerce Skema de Nice, Nicolas Lambert est considéré comme “l’homme de l’étoile”. Du fait de ses nombreux postes successifs au sein du groupe Mercedes-Benz. C’est en 2005 qu’il rentre dans la filiale française du constructeur automobile allemand. Les premières années, il évolue dans le secteur “Vans”. Dans un premier temps, comme chef de produit, avant d’être nommé à la tête du district Sud-Ouest. Par la suite, il devient responsable département produits et outils de vente. En 2016, il est nommé responsable département véhicules d’occasion toujours pour les Vans. En 2018, après 13 années de bons loyaux services au sein de l’entité française de Daimler Truck, il est promu chef de projet location longue durée Vans pour une autre filiale du groupe. Mercedes-Benz Financial Services l’accueille, mais pour seulement 2 belles années. Le 1er janvier 2021, il obtient un rôle stratégique pour Mercedes-Benz Trucks France. Mercedes-Benz Trucks France Afin de répondre aux mutations importantes du marché du véhicule industriel des prochaines années, la maison-mère Daimler AG a souhaité créer une spécialisation par activité. Ceci dans le cadre de son programme “Customer Dedication” lancé en 2014. Le 1er avril 2019, Mercedes-Benz Trucks France voit donc le jour. L’entité du groupe allemand regroupe les activités de vente et de réparation des camions Mercedes-Benz, Unimog et Fuso sur le territoire français. Toutefois, Mercedes-Benz France continue ses activités de distribution et de réparation pour les voitures et utilitaires de la marque.
Il y a 4 ans et 150 jours

L’entreprise LP Promotion récompensée pour sa stratégie BIM et Data

Le projet d’habitation des Terrasses de Jade réalisé par LP Promotion a obtenu 2 prix dans la catégorie “BIM” et “Data”. [©Kéaction] Organisé par la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), se découpe en deux étapes. Tout d’abord, l’étape régionale avec les Pyramides d’argent. Ensuite, l’étape nationale avec les Pyramides d’or. Pour la première fois, la FPI a mis en avant les projets immobiliers ayant fait le choix d’une stratégie BIM et Data. Le 9 décembre dernier, le projet de LP Promotion a donc remporté la Pyramide d’argent pour la région Occitanie-Toulouse Métropole. Grâce à ce premier prix, le projet a été proposé au niveau national. Ainsi, le 16 décembre, LP Promotion a aussi remporté la Pyramide d’or. L’entreprise se démarque depuis 2017 grâce à sa stratégie “Objectif BIM 2022”.  Cette approche a permis à LP Promotion de devenir le premier promoteur du Sud-Ouest.   Le projet Situées en plein cœur d’un quartier urbain de la ville de Toulouse, les Terrasses de Jade compteront 103 logements. Les bâtiments s’organisent autour d’un espace végétal, le tout avec des commerces de proximités. Ce projet est le premier réalisé en BIM sur la région Occitanie. Deux conventions encadrantes ont été nécessaires au bon déroulement de la phase de conception ainsi que celle d’exécution. « Le projet des Terrasses de Jade est pour nous une étape-clef dans la stratégie de développement du BIM, qui nous permet d’envisager les potentialités de déploiement de l’outil dans toute sa diversité », souligne Pierre Aoun, directeur général de LP Promotion.  Vers l’innovation et le numérique Ayant été le premier promoteur immobilier du Sud-Ouest à signer la charte “Objectif BIM 2022”, LP Promotion montre son engagement. En 2019, l’entreprise est devenue partenaire de la FBTP31 pour la réalisation BIM des Terrasses de Jade. Ces démarches prouvent que l’innovation et le numérique sont une priorité pour LP Promotion. « Construire virtuellement avant de construire réellement, c’est mettre en avant l’enjeu de la qualité et du bien-faire », commente Camille Blanc, directrice R&D de LP Promotion. En perpétuelle recherche d’innovation, le groupe cherche à faire évoluer les pratiques dans le domaine de la construction.  Charline David
Il y a 4 ans et 150 jours

Une visite virtuelle de l’Institut du monde arabe

L’Institut du monde arabe vous ouvre ses portes, par le biais d’une visite guidée virtuelle. [©Th.Rambaud] L’attente se fait longue… Les lieux culturels sont fermés depuis maintenant plusieurs mois. Nombreux sont les amoureux de l’architecture se retrouvant privés de leur plaisir de découvrir l’intérieur de prestigieux édifices parisiens. Conscient de cette frustration qu’éprouve chacun vis-à-vis de la situation sanitaire actuelle, l’Institut du monde arabe (IMA) a réalisé une visite guidée virtuelle du bâtiment emblématique signé Jean Nouvel. Cette dernière est disponible sur YouTube. Retour sur un des édifices incontournables de la capitale française. Un pont entre l’Ouest et l’Orient Au lendemain de la crise pétrolière de 1979, le président Valéry Giscard d’Estaing envisage de créer un organisme mettant en valeur la culture et l’art du monde arabe. Cela permettrait aussi d’élaborer des collaborations inédites et d’apaiser les tensions du moment. A l’automne 1981, François Mitterrand, le nouveau chef de l’Etat, prend part à cette ambition et aspire à édifier un pont entre l’Orient et l’Occident. Il augmente considérablement l’ampleur du projet, lui attribuant une parcelle de terrain de l’université de Jussieu. Un lieu en bord de Seine au cœur du Quartier latin de Paris. Un brillant avenir s’annonçait déjà pour le futur Institut du monde arabe (IMA). Quelque 8 jeunes talents composent l’équipe d’architectes. A sa tête, Jean Nouvel, destiné à une glorieuse carrière. Près de 7 ans de travail sont nécessaires pour bâtir la première réalisation de la lignée des travaux mitterrandiens. L’IMA est inauguré le 30 novembre 1987. Financé par la France et les  Etats arabes, l’établissement est placé sous l’autorité morale d’un Haut conseil, composé des représentants de tous les Etats membres de la Ligue arabe. Un bâtiment fait de lumière pour la ville des Lumières    Pour réaliser l’IMA, Jean Nouvel et l’Architecture-Studio ont cherché à prendre en compte la complexité de l’université de Jussieu et à s’appuyer sur l’urbanisme qu’elle représente. Tout en rappelant le style du Quartier latin grâce aux silhouettes haussmanniennes placées sur la façade Nord du bâtiment. Constitué de béton, d’acier et de verre, l’IMA est moderne, original et reconnaissable entre tous les bâtiments parisiens. Ses 240 moucharabiehs en façade sont iconiques. La moitié des diaphragmes les composant sont mobiles, pouvant ainsi s’ouvrir et se fermer. Ils ont été pensés, afin de filtrer les rayons du jour à l’intérieur du monument et de tamiser l’espace. La moitié des diaphragmes composant les moucharabiehs la façade sont mobiles, pouvant ainsi s’ouvrir et se fermer. [©ACPresse]La façade de verre et de matétal de la façade principale de l’IMA se développe sur 7 étages. [©ACPresse]A l’origine, les variations de lumière du jour devaient commander l’ouverture des diaphragmes des moucharabiehs. [©ACPresse]La tour de Livres représente l’un des symboles les plus emblématiques de l’IMA. [©Fessy]Un nuage de colonne s’étend dans la salle hypostyle, rappelant les colonnades de la grande mosquée de Cordoue… [©ACPresse] A l’origine, les variations de lumière du jour devaient commander l’ouverture des diaphragmes. Toutefois, ce système a rencontré quelques défaillances dans les années qui ont suivi l’ouverture de l’IMA.  Les ouvertures se font dorénavant manuellement. Dans la culture de l’architecture arabe, la lumière joue un rôle capital. Jean Nouvel a donc construit tous ses plans autour de celle-ci. Les couleurs choisies sont volontairement neutres, telles que le blanc ou le gris. « J’aime que les architectures soient intelligentes et caractérisées, explique Jean Nouvel. Je les aime comme signe révélateur des savoir-faire, des préoccupations esthétiques et pratiques. Je les juge comme témoins de consensus économiques et culturels. » Trois fonctions majeures L’IMA abrite trois symboles, tous influencés par la culture du monde arabe. Le premier est sans aucun doute la tour de Livres. Reliant par ses spirales les différents niveaux de l’emblématique bibliothèque, elle s’étend sur 7 étages comme pour symboliser « l’ascension vers le sommet du savoir et la spiritualité ». Elle fait référence au minaret de la grande mosquée de Samarra, en Irak. Les grands volumes lumineux du musée constituent le deuxième élément. Ils entourent le patio intérieur, s’inspirant de l’architecture introvertie méditerranéenne. Enfin, un nuage de colonne s’étend dans la salle hypostyle, rappelant les colonnades de la grande mosquée de Cordoue…De quoi programmer une visite non plus virtuelle, mais réelle ! 240 moucharabiehs sont placés sur les façades de l’IMA. [©Th. Rambaud]
Il y a 4 ans et 150 jours

La collection bardage de BMI Monier source d’inspiration pour la prescription

La tuile en façade, une solution créativeProlongation esthétique de la toiture, la tuile réussit l’exploit d’être à la fois un matériau très familier, ancré dans notre patrimoine historique, et très créatif dès qu’il intervient en façade. Le rythme de petits éléments permet en effet des jeux graphiques et des calepinages originaux. Avec sa collection bardage de tuiles made in France, BMI Monier accompagne cette tendance architecturale. Par la diversité de leur forme et de leur teinte, les tuiles BMI Monier permettent de créer des effets design sur les façades des constructions neuves, en résidentiel ou tertiaire, comme d’offrir une seconde vie aux façades à rénover.Le bardage selon BMI MonierLes tuiles BMI Monier constituent un habillage de façade économique et de qualité qui bénéficie de la forte expertise de la marque dans le domaine de la Terre Cuite et du Béton. La collection bardage s’accompagne de services dédiés aux architectes, avec un suivi technique de chaque projet.Le bardage selon BMI Monier c’est aussi :Le choix de la tranquillitéRésistantes, les tuiles BMI Monier sont reconnues pour leur durabilité et leur revêtement inaltérable. Elles résistent aux chocs et aux conditions climatiques les plus extrêmes. Posées en bardage, leur résistance aux chocs sera particulièrement appréciée dans les établissements scolaires, par exemple.La place à la créativitéLa collection bardage BMI Monier se compose de 6 modèles de tuiles, déclinées en différents coloris modernes, tels que le noir, le moka, l’anthracite mat... ou plus traditionnels avec les déclinaisons de teintes naturelles telles que terracotta, rouge vieilli, rouge sienne...Une solution éco-responsableSoucieux de répondre aux enjeux environnementaux, BMI Monier possède pour ses tuiles Terre Cuite et Béton, la fiche de données environnementales et sanitaires (FDES).Le made in FranceToutes les tuiles BMI Monier sont fabriquées au cœur des régions françaises. BMI Monier compte 7 usines dans l’hexagone : Saint-Nabord, Verberie, Aiguillon, Limoux, Signy-l’Abbaye, Roumazières-Loubert et Marseille.L’esthétique qui rejoint l’économiqueComparée aux autres matériaux employés dans le domaine des bardages lourds, la tuile BMI Monier est une solution très économique. À résistance et longévité égales, la tuile est le meilleur compromis technico-économique. Les premiers objets BIM Monier sont disponibles en accès libre sur le site Monier et BMIObject. Créés en collaboration avec le Centre Technique, les objets BIM dédiés aux toits en pente (Tuiles Béton et Tuiles Terre Cuite) contiennent l’ensemble des informations, caractéristiques géométriques et techniques nécessaires tout au long du cycle de vie du bâtiment.Les objets BIM Monier peuvent dès à présent être intégrés dans les maquettes numériques où les données qu’ils contiennent serviront en phase de conception et de construction, mais également pour la maintenance, la rénovation ou lors de la déconstruction ou démolition. Les tuiles et les accessoires sont disponibles gratuitement au format IFC et sous plusieurs logiciels CAO et BIM : Revit, ArchiCAD, 3DS max, AutoCAD, Sketchup...La collection bardage tuiles Monier en détailCette collection bardage se compose d’une belle sélection de Tuiles Béton, de Tuiles Terre cuite, d’accessoires et de fixations :Innotech, une Tuile Béton grand moule aspect plat, au design contemporain affirmé : coloris Amboise, Graphite, Lauze, Sarment, Terracotta.Perspective, une Tuile Béton grand moule faible relief, dont la forme crée un rythme nouveau en façade : coloris Ardoise, Brun, Noir, Rouge Sienne.Vieille France, la Tuile Béton plate, une ode à la tradition, revisitée dans un matériau moderne : coloris Rouge vieilli et Vieux chêne.Signy, une Tuile Terre Cuite grand moule aspect plat, dont les lignes généreuses signeront les façades les plus contemporaines. Un grand format économique (taux de couverture très important). Coloris Anthracite Mat, Moka, Rouge naturel, Rouge vieilli (Classement Q3).Belmont, une Tuile Terre Cuite grand moule faible galbe à l’esthétique renouvelée :coloris Anthracite Mat, Moka, Rouge naturel, Rouge vieilli (Classement aux chocs Q3).Postel 20, une Tuile Terre Cuite petit moule faible relief au caractère nordique : coloris Anthracite, Gris ardoisé, Rouge naturel, Rouge vieilli.Paysage NormatifPour le lancement de cette offre bardage, BMI Monier a conçu une brochure dédiée à la prescription, dressant notamment le paysage réglementaire et normatif et donnant les recommandations de mise en œuvre selon la structure des bâtiments.