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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Chantiers - TP

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Il y a 4 ans et 309 jours

Face à une crise profonde, New York appelée à se réinventer

"Nous traversons peut-être l'un des moments les plus douloureux, les plus exceptionnels de notre histoire, (...) un moment de profond bouleversement social", déclarait vendredi son maire, Bill de Blasio.Avec plus de 23.000 morts, la capitale économique américaine est, à ce jour, la métropole occidentale la plus durement éprouvée par le coronavirus.Malgré une chute spectaculaire du nombre de cas depuis mai, le déconfinement reste limité, par peur d'une reprise de l'épidémie qui flambe toujours aux Etats-Unis.Tourisme à l'arrêt, tours de bureaux pratiquement désertes, nombreux magasins fermés, chômage à 20% de la population active: quatre mois de Covid-19 ont métamorphosé cette métropole de 8,5 millions d'habitants, synonyme de foules et de consumérisme.Si les écoles espèrent rouvrir en septembre, la mairie ne prévoit que trois jours de classe par semaine maximum, empêchant de nombreux parents de retravailler normalement.Et la criminalité, en baisse constante depuis le milieu des années 90, vient de repartir à la hausse: les dernières statistiques policières recensent 634 fusillades et 203 meurtres depuis janvier, en hausse de respectivement 60% et 23% comparé à la même période de 2019.Certains New-Yorkais sont partis, laissant des milliers d'appartements vides: pour la première fois depuis 10 ans, les loyers à Manhattan ont légèrement baissé au 2e trimestre (-0,9%), selon le site immobilier StreetEasy."On a connu pire"C'est "la combinaison parfaite de mauvaises nouvelles", dit Kenneth Jackson, historien spécialiste de New York à l'université Columbia.Pour ce professeur qui a quitté Manhattan pour la campagne avec la pandémie, la situation évoque la période noire des années 70-80, lorsque New York, en faillite financière, était minée par une criminalité endémique et un exode massif pour des banlieues plus sûres.Mais comme beaucoup de New-Yorkais, il refuse de dramatiser.New York "a connu des épidémies pires que celle-là", dit-il, rappelant les épidémies annuelles de choléra du XIXe siècle, ou les attentats du 11 septembre 2001, lorsque certains "prédisaient que les gens ne voudraient plus travailler dans des tours".Mais l'époque n'est plus à l'abandon des centre-villes comme dans les années 70: la fuite des classes moyennes, essentiellement blanches, se nourrissait alors d'un racisme désormais déclinant, au moins chez les jeunes, comme l'ont montré les récentes manifestations #BlackLivesMatter, dit-il.La tendance lourde est à "la renaissance des villes", à la qualité de vie améliorée. Elles seules satisfont nos besoins d'"animal social", en quête de rencontres, de divertissement et d'opportunités professionnelles, selon lui.Kyle Scott, 30 ans, qui travaille dans l'immobilier en ligne, confirme. Lui et sa femme pédiatre avaient quitté New York il y a deux ans pour une jolie banlieue, avant de déchanter. "On a plus d'espace, une meilleure vie de famille", mais la vie est "trop tranquille", dit-il.Aujourd'hui parents d'un bébé de sept mois, ils entendent rester dans une ville qui "se réinvente toujours". Et espèrent qu'une prochaine baisse des prix immobiliers leur permettra d'acheter leur premier appartement."Guérison"Eva Kassen-Noor, urbaniste à l'université d'Etat du Michigan, pense que New York saura "s'adapter aux réalités de l'épidémie". Elle espère que cette métropole, qui se veut pionnière en matière d'environnement, profitera de cette crise pour redistribuer une partie de l'espace urbain au profit des piétons et des cyclistes.Quelques changements, que les militants de l'environnement croyaient irréalisables jusqu'ici, sont déjà visibles: le nombre de cyclistes a explosé avec la pandémie. Plus de 160 kilomètres de chaussées ont été, ou seront prochainement, fermés aux voitures.Andrew, cadre commercial quadragénaire, voit dans la multiplication des terrasses de restaurants "une image d'optimisme": près de 9.000 terrasses ont ouvert en quelques semaines, depuis que la mairie a simplifié les formalités pour compenser la fermeture des salles.Et Scott Ellard, propriétaire d'un club de jazz réputé de Greenwich Village, travaille actuellement à rendre sa rue piétonne, avec l'espoir de rouvrir en extérieur après quatre mois d'arrêt."On fait tout notre possible, personne n'a envie de fermer", dit-il. "Je détesterais perdre ce club chargé d'histoire juste à cause d'un foutu virus".Kenneth Jackson se dit convaincu que la ville rebondira et qu'il retournera bientôt dans son appartement de l'Upper East Side. "Pas plus tard qu'à l'été 2021", prédit-il, "il y aura des signes clairs que la ville est en voie de guérison".
Il y a 4 ans et 309 jours

Résidence Le Onze : Un immeuble exemplaire issu de l’économie circulaire

Le Onze est une petite résidence d’habitation, qui s’inscrit dans le label E+C-, en visant un seuil E2C1. [©ACPresse] Exemplaire. Voilà comment se veut l’opération de construction de la résidence d’habitations “Le Onze”, à Chartres, dans l’Eure. Dès le départ, Pierre & Territoires Eure-et-Loir a posé un postulat simple : construire un bâtiment, qui anticipe les ambitions réglementaires de la RE 2020, en utilisant des techniques maîtrisées par des acteurs locaux. Le tout, sans déséquilibre du prix de sortie. En d’autres termes, réaliser un projet ayant une réelle viabilité économique et dont le coût global reste le même que pour un projet “classique”.  Bien entendu, les logements créés se doivent de répondre aux enjeux environnementaux (énergie/carbone), tout en étant reproductibles à l’échelle du territoire. Celui de l’Eure-et-Loir, en l’occurrence. Ainsi, le programme est réalisé dans une démarche éco-responsable et s’inscrit dans le Label E+C-, en visant le seuil E2C1.  Ainsi, Le Onze affiche une architecture contemporaine élaborée par Yannick Mouton. Une architecture, qui répond toutefois aux contraintes d’urbanisme liées à la protection du patrimoine de la cité historique de Chartres. Le projet fait la part belle à la mixité des matériaux : terre cuite, bois et béton. Ce dernier se distingue, car il intègre une jolie part de granulats recyclés. Ceux-cisont issus de la déconstruction d’anciens immeubles du quartier de Beaulieu et d’un bâtiment du collège Hélène Boucher. C’est-à-dire, des démolitions opérées sur le territoire de Chartres Métropole. Surtout, ces matériaux ont été valorisés par l’entreprise Granudem, sur son site pilote de Poisvilliers, petite commune située à 20 km au Nord de Chartres. C’est là que l’industriel transforme les déchets de démolition en une gamme de sables et de granulats aptes à être intégrés dans des nouveaux bétons.  Des granulats recyclés dans les bétons Des MCI matricés habillent les façades donnant sur la rue. [©ACPresse] C’est justement ce qu’a fait Spurgin Léonhart dans son unité de préfabrication de Mignières, toujours dans l’Eure, mais à 20 km au Sud de Chartres. Le volume de granulats recyclés mis en œuvre dans le béton est de 20 %, comme l’autorise la norme NF EN 206/CN. L’ensemble des murs à coffrage intégré (MCI) matricés destinés au chantier du Onze ont été préfabriqués avec ce béton. Au total, pas moins de 80 t de granulats recyclés ont été ainsi valorisés dans les 400 m3de bétons structuraux nécessaires à la construction. Outre les MCI, le BPE, les escaliers préfabriqués et les blocs en ont bénéficié. Seules, les prédalles précontraintes n’ont pu en profiter, car les textes ne l’autorisent pas à ce jour. Ainsi, rien qu’au niveau des bétons, le projet a permis d’économiser plus de 360 t de CO2, pour atteindre cette performance de E2C1, soit un impact carbone en recul de 20 %, en comparaison à une opération classique.  Pour la préfabrication des MCI matricés, Spurgin Léonhart a mis en œuvre un béton intégrant 20 % de granulats recyclés. [©ACPresse] Le projet du Onze ne vise donc pas une virtuosité technique. La volonté de Pierres & Territoires Eure-et-Loir est juste de démontrer de manière pragmatique qu’il est possible d’avoir une démarche éco-responsable dans le cadre du label E+C–. Ceci, dans le cadre de l’économie circulaire, en faisant appel à des entreprises locales, à des techniques courantes et en valorisant les matériaux. Et sans surcoût… Une belle mixité des matériaux La construction fait la part belle à la mixité des matériaux : terre cuite, bois et béton. [©ACPresse] Bâtiment de type R + 3, Le Onze est posé sur des fondations constituées de pieux, de longrines et de dalles portées. Cet ensemble est destiné à “enjamber” des vestiges du IVe siècle, trouvés sur place lors de fouilles archéologiques préalables… Tout en béton, le rez-de-chaussée abrite les parkings privatifs, les caves et les locaux techniques. La structure comprend les MCI matricés, côté rue, les murs extérieurs en blocs creux, les refends porteurs en blocs pleins rectifiés et une ossature poteaux-poutres pour le parking.  Les granulats recyclés sont fabriqués sur la plate-forme Granudem à partir de bétons de démolition. [©ACPresse] En élévation, les murs de façades sont réalisés en maçonnerie de type Bio Bric, avec intégration d’un complexe d’isolation (ITI). Quant aux murs séparatifs, ils sont en blocs pleins rectifiés. Et ceux de la cage d’escalier, tout comme les acrotères, sont en blocs à bancher. L’ensemble des planchers voit la mise en œuvre de prédalles précontraintes, associées à une dalle de compression en béton prêt à l’emploi. Les ponts thermiques en rives de dalles sont traités à l’aide de planelles isolantes en béton ou en terre cuite. Enfin, le troisième et dernier étage est construit, en utilisant des panneaux préfabriqués en bois. Tout comme la toiture, qui s’articule autour d’une structure en bois, elle-aussi.  Côté finition, les façades seront traitées en enduit clair, avec intégration de modénatures en béton de teinte blanc cassé, ainsi que des plaquettes de parement en brique sur les niveaux supérieurs. Pour sa part, le rez-de-chaussée restera “brut de béton”, bénéficiant de la finition matricée des murs à coffrage intégré.  Frédéric Gluzicki Repère Promoteur/aménageur : Pierres & Territoires Eure-et-Loir - Provivis Eure-et-LoirMaîtrise d’œuvre : Yannick Mouton, architecteBET E+C- : AET LoriotEntreprise de gros œuvre : Ets TachauBPE : UnibétonPréfabricants : KP1 (prédalles), PBM (escaliers), Spurgin Léonhart (MCI matricés) et Rasori (blocs béton)Granulats recyclés : Granudem (28)Délai : 12 mois
Il y a 4 ans et 309 jours

Savoie : Un nouveau siège pour Alphi

Retrouvez cet article dans le numéro 87 de Béton[s] le Magazine. Pose de la première pierre du futur nouveau siège de l’industriel Alphi. [©Alphi] L’année 2020 sera le signe de la nouveauté pour Alphi. En effet, l’industriel savoyard a lancé la construction de son nouveau siège social. Ceci, sur la zone d’activité de Savoie Hexapole, à Chambéry, qui était déjà la localisation du précédent établissement depuis 2008. Sur 1 400 m2, le bâtiment – dessiné par l’architecte Philippe Commeau et réalisé par le groupe de BTP Pelletier – répondra aux besoins de l’industriel qui a doublé son chiffre d’affaires en 3 ans. Avec une croissance de + 20 % en 2019, portant le chiffre d’affaires de 20 à 25 M€ et créant ainsi 40 emplois sur ces deux dernières années.  Conçu dans un souci de Haute qualité environnementale et énergétique, le nouveau siège répondra aux enjeux d’une gestion moderne orientée vers le “Care Management”1. C’est par souci du bien-être de leurs collaborateurs que les dirigeants d’Alphi ont fait le choix de demeurer sur la zone d’activités de Savoie Hexapole. C’est aussi dans cet esprit que les équipes de l’entreprise se sont impliquées dans l’aménagement, la décoration, et les circulations de leur futur lieu de vie et de travail.  Le développement d’Alphi l’avait amené à construire, en 2014, l’une des plus grandes bases de matériels de France sur 4 ha de terrain à Saint-Genix-sur-Guiers (73). En 2017, Alphi ouvrait aussi une agence à Coignières (78), afin de positionner l’entreprise au cœur du Grand Paris où elle traite de nombreux chantiers. Alphi s’appuiera désormais sur ce nouveau siège pour poursuivre son développement.  1Le Case Management est une méthode d’accompagnement spécifique, permettant de gérer les questions complexes relevant de l’action sociale, de la santé et des assurances.
Il y a 4 ans et 309 jours

Hérault : Le port de Sète à nouveau enjambé

Retrouvez cet article dans le numéro 87 de Béton[s] le Magazine. Zone technique où seront installés deux vérins de 200 t destinés à lever le futur pont du port de Sète. [©Coffrin] Le port de Sète était traversé par le pont Sadi Carnot qui supportait le route départementale 2 reliant Balaruc-les-Bains à l’étang de Thau. Mais ce pont métallique, vieux de 70 ans, ne correspondait plus aux normes de sécurité actuelles. Il a donc été remplacé, lors d’un chantier qui a couru sur l’année 2019. Mené par NGE GC/Lagarrigue, la nouvelle réalisation s’articule autour de de deux énormes vérins d’un poids unitaire de 200 t destinés au levage du pont. Ces vérins sont logés dans une zone de maintenance technique, coffrée à l’aide d’un outil développé par l’industriel Coffrin. « Nous faisions face à plusieurs contraintes, notamment trois phases de coulage distinctes, explique Guillaume Larrieu gérant de l’entreprise. Mais aussi l’obligation d’intégrer et l’assembler des coffrages à l’intérieur de l’imposante cage d’armatures. Enfin, le démontage en éléments mesurant 90 cm maximum pour passer par la trappe d’évacuation. » Pour ce faire, Coffrin a divisé son outil en plusieurs coffrages distincts. A commencer par une porte d’accès pour les techniciens de maintenance, par un quart de cercle de rayon de 3 m (permettant le passage de l’extrémité des poutres du tablier métallique du pont au moment du basculement). Mais aussi un triangle support des vérins et un support du tablier supérieur. La zone obtenue a permis d’installer les vérins, qui lèvent le pont en acier massif trois fois par jour. 
Il y a 4 ans et 309 jours

Rénovation énergétique : les Eco-Isolateurs ont réussi le pari de l’approche globale

Créé il y a 10 ans par Benoît Dulac, âgé de 47 ans, le groupe Les Eco-isolateurs connaît une croissance exceptionnelle. Une méthode éprouvée lui permet de se développer sur le marché de la rénovation globale.
Il y a 4 ans et 309 jours

Achèvement d’un premier chantier pour GA Smart Building dans le Val d’Oise en cette période de crise

GA Smart Building termine un immeuble pour le complexe Gymnote à Cergy-Pontoise.
Il y a 4 ans et 309 jours

ADP confie la réfection de la piste la plus longue de l'aéroport de Paris-Le Bourget à NGE

Les travaux consistent en la rénovation de la piste 03/21 sur une longueur de 1.800 ml. NGE s'appuie sur son expérience en travaux similaires sur autoroutes et mobilise sa plus grande centrale d'enrobés pouvant produire 400 tonnes d'enrobés par heure. L'ensemble des enrobés rabotés sera revalorisé dans les formulations d'enrobés et mis en œuvre autour des regards de balisage ou d'assainissement le long de la piste. Cette opération appelée la « déléthalisation » permet que les regards ne soient plus un obstacle pour le train d'atterrissage des avions et évite le sur-accident.Du fait d'un accès au chantier très sécurisé, via un Poste d'Accès Routier Inspection Filtrage (PARIF) créé spécifiquement par NGE, tout le personnel doit suivre une formation sûreté afin de valider un Titre de Circulation Aéroportuaire (TCA).L'aéroport Paris-Le Bourget est le plus ancien aéroport de Paris. Son passé historique démontre un risque de pollution pyrotechnique avéré datant de la seconde guerre mondiale. Un diagnostic pyrotechnique des sols a été réalisé avant le démarrage des travaux, le 28 juin 2020, par la société BÉRENGIER DÉPOLLUTION, filiale de NGE spécialisée en dépollution pyrotechnique et amiante, qui assurera un suivi spécifique de ces travaux.Enfin, la piste à rénover s'exécutera avec le maintien en activité des deux autres pistes. Pour sécuriser la circulation de ses engins, NGE développe, par le biais de son service innovation, une application mobile de localisation GPS (barrière virtuelle) appelée géofencing. Les engins sont géolocalisés en temps réel et reçoivent une alarme à l'approche d'une zone interdite.« Groupe ADP nous a fait confiance grâce aux compétences acquises sur nos grands chantiers autoroutiers. Mais sur une piste d’aéroport, ce sera une première pour NGE. Cette opération est donc importante pour NGE. Nous avons investi dans la formation sûreté propre aux aéroports pour tous nos collaborateurs et nous développons spécifiquement une application mobile pour sécuriser la circulation de nos engins. Enfin, dans notre démarche qualité et environnementale, un effort est fait pour le recyclage des enrobés ».- Yoann André, Directeur des travaux NGE
Il y a 4 ans et 309 jours

Rénovation des logements : MaPrimeRénov accessible à tous les revenus

La prime à la rénovation énergétique des logements sera à partir de 2021 accessible sans conditions de revenus, ainsi qu'aux propriétaires bailleurs, a indiqué la ministre déléguée au Logement Emmanuelle Wargon.
Il y a 4 ans et 310 jours

Vicat annonce une baisse de 41,4% de son bénéfice net au 1er semestre sous l'effet du Covid-19

A périmètre et taux de change constants, la baisse est limitée à 36,4%. Le chiffre d'affaires est en repli de 2,7% à 1,3 milliard d'euros, et de 3,2% à périmètre et taux de changes constants.Le PDG du groupe Guy Sidos a estimé que Vicat avait "montré sa flexibilité et sa réactivité" en instaurant "des mesures fortes de réduction des coûts, de contrôle du besoin en fond de roulement et de réduction des dépenses d'investissement".Vicat avait annoncé le 24 juin le transfert de son siège social du quartier d'affaires de La Défense, près de Paris, à l'Isle-d'Abeau en Isère pour faire des économies face à la crise."Dans cet environnement inédit, la visibilité sur l'ensemble de l'exercice reste faible", a ajouté M. Sidos.L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) a baissé au premier semestre de 6,7% et de 5,8% à périmètre et taux de change constants, en raison d'une baisse des volumes vendus en France, en Inde et en Italie, d'un environnement "plus compétitif" au Kazakhstan et "dégradé" sur le plan macro-économique et sectoriel en Turquie et en Egypte.L'Ebitda a en revanche connu une "nette amélioration" sur le continent américain, et "notamment au Brésil", tandis que Vicat a connu une "progression sensible dans la zone Afrique" avec de meilleures performances de son usine au Sénégal et "la montée en puissance du broyeur au Mali".Par activités, le ciment se maintient avec une hausse de 0,9% tandis que l'activité Béton et granulats dévisse de 4,9%.La capacité d'autofinancement est en légère hausse de 1,3% à 175 millions d'euros, la variation étant même de +3,5% à périmètre et taux de change constants.
Il y a 4 ans et 310 jours

Les travaux de la bretelle de la RD 901 dans l’Oise se poursuivent

Encore deux semaines de travaux avant la réouverture de la bretelle de la RD 901 dans l’Oise
Il y a 4 ans et 310 jours

La Maison du festival de Jazz en Isère sera pour bientôt !

Les travaux pour la construction de la Maison du festival de Jazz se poursuivent.
Il y a 4 ans et 310 jours

Ligne Paris-Strasbourg : un retour à la normale prévu pour le mois de septembre

Sans pouvoir donner de date précise, la SNCF a promis que les travaux sur cette ligne prendraient fin en septembre.
Il y a 4 ans et 310 jours

Bouygues Construction et Dassault Systèmes renforcent leurs liens

La plate-forme 3DExperience permet à Bouygues Construction de s’ancrer dans la conception de demain. [©Bouygues Construction] Bouygues Construction et Dassault Systèmes poursuivent leur collaboration. Après avoir entamé un processus de numérisation et d’automatisation de ses processus, l’entreprise de construction a choisi d’utiliser la plate-forme 3DExperience sur le cloud de Dassault. « Bouygues Construction utilise les technologies digitales depuis des années et constate que les cas d’usage pourraient être plus nombreux et apporter plus de valeur, déclare Philippe Bonnave, Pdg de Bouygues Construction. Nous sommes donc à la recherche d’une transformation plus forte, qui impacte les process de nos opérations et qui prépare le futur de l’entreprise. Une transformation amenant plus de transversalité en interne et avec nos parties prenantes pour apporter toujours plus de valeur à nos clients. » Avec sa plate-forme 3DExperience sur cloud, l’entreprise de BTP peut adopter une approche systémique de la gestion des projets. Qui intègre des expériences de jumelage numérique d’un bout à l’autre de la chaîne de valeur. Cette approche permet de passer à une méthode basée sur des modèles intégrés et collaboratifs. Ainsi, cet outil servira à optimiser le processus décisionnel entre les différents intervenants. Mais aussi, cela permettra au groupe de réduire son volume de déchets et d’améliorer la qualité produit de la conception à la construction. Rationnaliser le processus décisionnel « L’utilisation du jumeau virtuel dans la construction est un processus inclusif et – grâce au cloud et à la mobilité – abordable, explique Bernard Charlès, vice-président du conseil d’administration et Dg de Dassault Systèmes. Contrairement aux méthodes traditionnelles existantes, elle permet à toutes les personnes impliquées de comprendre et de contribuer au processus. Tous les acteurs du secteur aspirent à des modes transformationnels de collaboration et d’innovation. Avez-vous déjà pensé que ce rêve pourrait se réaliser ? Cette approche révolutionnaire, basée sur la plate-forme 3DExperience, constitue la base de notre partenariat de long terme avec Bouygues Construction. Il représente une formidable opportunité d’allier nos leaderships et nos expertises respectifs. Ainsi que d’amorcer une nouvelle dynamique dans l’éco-système du bâtiment et des travaux publics pour tendre vers une durabilité accrue. »
Il y a 4 ans et 310 jours

Les solutions d'isolation thermique par l'extérieur de Sto pour un agréable confort d'été sans surchauffe

L'importance d'une bonne isolationPour comprendre comment préserver une température agréable été comme hiver, il est important de se rappeler que les flux de chaleur se déplacent du chaud vers le froid. Ainsi, en conditions hivernales, le transfert de chaleur se fait de l'intérieur (les maisons étant chauffées) vers l'extérieur (plus froid dehors), tandis qu'en été, la situation s'inverse ! Par temps chaud, les flux de chaleur et d'humidité se dirigent alors de l'extérieur (chaud) vers l'intérieur (plus frais). C'est ici qu'intervient l'importance d'une bonne isolation, afin de limiter une arrivée excessive de chaleur vers l'intérieur de l'habitat. L'isolant est d'ailleurs la pièce maîtresse de la réglementation thermique 2012.Grâce aux systèmes d'isolation thermique par l'extérieur (ITE) de Sto, une inertie thermique se met en place, offrant une température constante.Alors qu'en hiver les murs bien isolés retiennent une partie de la chaleur souhaitée à l'intérieur, ils produisent, en période estivale, une régulation thermique naturelle. En effet, les systèmes d'isolation par l'extérieur de Sto font écran à la chaleur. Par conséquent, les murs restent frais, préservant une température agréable même lorsque le mercure augmente fortement à l'extérieur.« Lorsque on entre en plein été dans une maison passive, isolée par l'extérieur, on pourrait croire qu'il y a la climatisation ! », s'exclame Gérard Moyse, PDG du groupe Moyse.Des solutions de finitions et des isolants adaptés au goût de chacunSto, créateur de l'ITE en 1960, a acquis un retour d'expérience inégalable sur ces solutions. Sto propose une gamme de solutions adaptées à chaque configuration de résidence ou maison individuelle avec un grand choix d'isolants : polystyrène blanc, polystyrène graphité, laine de roche, mousse phénolique ou fibre de bois.En termes de finition, Sto propose de très nombreuses possibilités combinables entre elles : enduits, plaquettes de parement en terre cuite, enduit préfabriqué sur-mesure… et offre plus de 800 teintes du pastel aux couleurs vives.Avec les solutions ITE de Sto, l'habitat est protégé de tout surplus de chaleur, offrant une température constante. En journée comme en pleine nuit, les habitants ne souffrent plus d'une impression de « trop chaud » et peuvent bénéficier d'un havre de fraîcheur, même lorsque l'été bat son plein !Face aux enjeux climatiques et à la responsabilité de chacun pour réduire l'empreinte carbone, limiter sa consommation d'électricité l'été est la bienvenue.« A l'inverse de la climatisation qui est consommatrice d'électricité, une ITE offre une solution passive ou préventive. De plus, son coût s'amortit au regard des économies réalisées en hiver et en été sur les factures de chauffage et d'électricité », conclut Julien Velar, chef produits ITE chez Sto.
Il y a 4 ans et 311 jours

Dominique Coulon & Associés : Marché couvert et espace d'exposition à Schiltigheim

Dans le cadre d’un projet de renouvellement urbain initié par la municipalité de Schiltigheim (67), l’agence Dominique Coulon & Associés a réhabilité un lieu emblématique de la ville. Par la transformation de ce site historique en un marché couvert et un espace d'exposition, les architectes ont préservé l’intégrité patrimoniale de l’architecture tout en lui offrant une seconde vie. Retour sur ce projet de réhabilitation lourde menée avec brio. À Schiltigheim, Dominique Coulon & Associés conjugue patrimoine bâti – quatre édifices caractéristiques de l’architecture traditionnelle alsacienne – et éléments contemporains. Les maîtres d’œuvre ont en effet réhabilité l’ancienne distillerie de la ville, transformée en coopérative des bouchers, puis acquise par la municipalité pour en faire un lieu culturel destiné à exposer des jeunes artistes et organiser des représentions théâtrales. Pendant dix ans, cet espace fut fermé car il ne répondait plus aux normes de sécurité des établissements recevant du public (ERP). Depuis la rénovation orchestrée par l’agence, ce lieu chargé d’histoire est devenu un espace public à usages multiples qui abrite un marché, des commerçants sédentaires, des espaces d’exposition, un atelier de création et un bar d'été. Conscients à la fois de l’importance du patrimoine bâti et de la nécessité d’un nouvel équipement culturel dans le centre-ville, les architectes ont cherché à inscrire le centre d’art et le marché couvert dans un contexte urbain constitué à la fois de parcelles en lanières et de différents édifices exemplaires de l'architecture vernaculaire alsacienne, mais en mettant l’accent sur la dimension contemporaine du nouveau lieu pour le faire subtilement dialoguer avec les bâtiments alentour. L’intérieur, quant à lui, se démarque par sa polyvalence spatiale, sa lumière modulable et son espace rythmé d’ouvertures travaillées, ainsi que par la grande diversité de ses usages. Dominique Coulon & Associés a réussi à métamorphoser ce site historique en un lieu de partage accessible à toutes et à tous. Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence Dominique Coulon & Associés. Photographies : © Eugeni Pons
Il y a 4 ans et 313 jours

Wargon constate "l'ampleur du chemin à parcourir" pour lutter contre l'habitat indigne à Marseille

Rencontre avec les représentants de plusieurs collectifs engagés dans la lutte contre l'habitat insalubre, à la Préfecture, puis visite sur place, rue d'Aubagne, la où huit personnes avaient perdu la vie dans l'effondrement de deux immeubles le 5 novembre 2018, et enfin longue visite d'une copropriété privée dégradée: "Je suis venue réaliser ce qui a déjà été fait et l'ampleur du chemin encore à parcourir", a expliqué la ministre.Sans dissiper totalement le flou autour des montants engagés par l'Etat à Marseille dans la lutte contre l'habitat indigne, Mme Wargon a affirmé qu'"au total, on est au-dessus des 240 à 250 millions d'euros" avec l'Agence nationale de l'habitat (Anah) et l'Agence nationale de rénovation urbaine (Anru).Une polémique était née en novembre 2019 quand une source au ministère du Logement avait expliqué à l'AFP que sur les 240 millions d'euros de l'Anah annoncés un an plus tôt par l'ancien ministre du Logement, Julien Denormandie, seuls 17 millions avaient été effectivement "payés ou engagés pour la rénovation de Marseille", le solde devant être versé "sur dix ans".Reconnaissant que "le problème majeur n'est pas l'accès au financement mais la capacité à déclencher vite les projets" qui peuvent en bénéficier, la nouvelle ministre du Logement a estimé qu'il fallait "retravailler sur ce processus" décisionnel et mieux faire travailler ensemble les différents acteurs impliqués.Mais pas question pour l'Etat de forcer la main aux partenaires locaux, et notamment à la ville de Marseille, passée à gauche lors des dernières municipales, ou à la métropole, restée elle à droite, Mme Wargon estimant ne pas être là pour "faire pression".C'est sur ce point que les collectifs citoyens, désireux que l'Etat "pèse fortement et tape du poing sur la table", ont exprimé leur regret: "Le seul bémol, ce sont ces réponses de l'Etat conditionnées aux futurs échanges avec la ville et la métropole", a expliqué Emmanuel Patris, de l'association "Un centre ville pour tous", à l'AFP.En visite à la Maurelette, une copropriété privée dégradée de 740 logements, dans le 15e arrondissement, la ministre a souligné l'engagement concret de l'Etat à Marseille, via notamment un Plan initiative copropriétés qui va permettre de réhabiliter 14 copropriétés privées à travers la ville."On ne peut pas dire qu'il ne se passe rien", a-t-elle plaidé, évoquant aussi le "très gros" programme partenarial d'aménagement (PPA) avec la ville et la métropole "qui va permettre de réhabiliter jusqu'à 10.000 logements dans quatre îlots prioritaires", ou soulignant cette copropriété privée du 74 rue d'Aubagne "rénovée à 100% par l'Etat et qui sera livrée d'ici six mois".Quant à la Société publique locale d'aménagement d'intérêt national (SPLA-IN) entre l'Etat, la ville et la métropole promise par M. Denormandie pour juin 2019, puis la fin 2019, elle a enfin vu le jour, en juin, a confirmé l'entourage de la ministre à l'AFP. Cette structure, base du PPA, est dotée de 217 millions d'euros sur quinze ans, comme l'avait annoncé l'ancien ministre du Logement.Mme Wargon a enfin fait le point sur les délogés, ces 4.500 personnes évacuées de leurs logements suite à la vague d'arrêtés de péril pris par la ville après le drame de la rue d'Aubagne: si 3.000 sont relogés de façon définitive, 1.000 le sont encore de façon temporaire, et 500 sont encore à l'hôtel.Mais cette question va se poser durablement, de nouveaux arrêtés de péril concernant une centaine de nouvelles personnes étant pris chaque mois, a précisé la ministre.
Il y a 4 ans et 313 jours

Nette reprise de la construction de logements en juin

STATISTIQUES. La construction de logements a nettement rebondi en juin, au sortir du déconfinement, selon des chiffres officiels publiés le 28 jullet, mais les permis de construire, gages d'activité à venir, ont continué à chuter.
Il y a 4 ans et 313 jours

Les artisans du BTP refusent de supporter tous les coûts et dangers de la coloration du gazole

S'est tenue le 22 juillet au Ministère de la Transition Écologique une première réunion sur le devenir de la coloration rouge contenue dans le gazole non routier après sa disparition au 1er juillet 2021 pour le secteur du bâtiment et des travaux publics, ayant obtenu de ce fait l'engagement du Gouvernement de mettre en place un marqueur coloré alternatif pour le BTP. Cela fait suite à la très forte mobilisation du secteur pour défendre ses entreprises contre les risques accrus de vols, de vandalisme et de concurrence déloyale avec le secteur agricole.Il en ressort que les propositions de mise en œuvre dévoilées par le Gouvernement sont inacceptables. Elles soulèvent aujourd'hui l'indignation du côté des entreprises du secteur. En écartant totalement l'intervention des distributeurs et des groupes pétroliers, le Gouvernement souhaite en effet faire peser sur les entreprises tous les coûts et tous les dangers, considérant que la coloration du carburant par les utilisateurs finaux et/ou les distributeurs ou loueurs d'engins serait « la solution ». C'est tout simplement méconnaître la vie des chantiers du BTP !Les Professionnels coloristes ont démontré pourtant, lors de cette réunion, la dangerosité (atteinte à l'homme et à l'environnement) de la coloration in situ sur les chantiers (par nature très hétérogènes tant dans les moyens matériels et humains) du carburant par les utilisateurs, ainsi que le caractère inopérant d'un tel processus qui, dans des conditions normales d'exécution, est très encadré (éléments extérieurs incontrôlables, personnel non formé à l'exercice, acquisition d'EPI spécifiques, dosage d'un colorant incertain, dangerosité des colorants et des solvants, volume de carburant à colorer pas toujours quantifiable, risques accrus de casse moteur avec des menaces de non prise en charge au titre de la garantie et de déréglage des dispositifs de traitement des fumées de combustion des moteurs).De plus, de nombreux chantiers, notamment dans les territoires, ne peuvent en effet être sécurisés et font donc l'objet de bien des délits. Seule la coloration du gazole permet alors de détecter les vols (et ce à l'œil nu) par les services des Douanes. Il est totalement utopique d'imaginer que la dissuasion puisse opérer grâce à l'intégration de traceurs invisibles, qui nécessiterait d'équiper en appareils de détection l'ensemble des officiers en charge des contrôles dont le coût serait là encore pour l'Etat faramineux.Par ailleurs, la disparition de la couleur rouge pour la Profession est de nature, et ce malgré la mise en place de recueils spécifiques tels que prévus dans la Loi de Finances 2020, à créer encore davantage de concurrence déloyale de la part de la profession agricole qui, ayant conservé l'accès au GNR, pourrait être amenée à exécuter des chantiers de travaux publics à moindre coût.A cela, s'ajoute le coût, dont il est évident du point de vue des pouvoirs publics qu'il reviendrait de fait à l'utilisateur final donc aux entreprises du BTP. Alors même que le coût de la suppression du GNR représente pour la Profession un coût par an estimé à 700 M€, les entreprises du BTP se verraient donc devoir subir les coûts associés à la coloration : il s'agit là définitivement d'une double peine, dans un contexte de crise particulièrement désastreux pour la Profession.Dans de telles conditions, hors l'annulation pure et simple de la suppression du GNR pour le BTP, l'option d'une coloration au niveau des utilisateurs et/ou des distributeurs ou loueurs d'engins étant exclue, seules deux options restent envisageables :Au niveau des pétroliers, la mise en place généralisée d'un gazole coloré BTP dans le prolongement de ce qui a été fait lors de la création du GNR rouge,Au niveau des distributeurs, l'adjonction du colorant (dans les conditions de sécurité habituelles) dans les cuves des dépôts ou via un additiveur sur les camions de livraison.Ces options sont seules à même de :Garantir la sécurité du personnel et les risques d'atteinte à l'environnement,Minimiser les risques de panne des moteurs et des refus de garantie des constructeurs qui en résulteraient,Ne pas faire porter le coût associé à la coloration aux entreprises du BTP, alors qu'elles supporteront déjà un coût presque multiplié par deux du prix du gazole. La prise en charge financière des coûts induits par la mise en place de solutions au niveau des pétroliers et distributeurs pourrait naturellement être compensée par l'économie d'échelle réalisée par l'Etat avec la disparition du GNR pour le BTP.Pour l'ensemble des signataires, unanimement opposé à la proposition qui a été formulée par les pouvoirs publics d'une coloration par les utilisateurs, il est impératif que les deux autres scenarii ci-avant soient analysés concrètement et donnent lieu à présentation et discussion avec l'ensemble des participants lors d'une nouvelle réunion à tenir dès le mois de septembre.Si une telle réunion ne pouvait se tenir, ils appelleront à une mobilisation du secteur du BTP d'ici la fin de l'année.
Il y a 4 ans et 313 jours

La France subit une récession historique à cause du coronavirus

Depuis qu'il mesure l'activité économique française de façon trimestrielle, jamais l'Institut national des statistiques n'avait enregistré pareil effondrement.Il a aussi révisé sa mesure de l'activité au premier trimestre, qui a chuté de 5,9%, au lieu de 5,3% rapporté précédemment.La chute du PIB au deuxième trimestre est toutefois moindre que ce qu'anticipaient la plupart des analystes et l'Insee lui-même, qui l'entrevoyait encore à 17% au mois de juin.Mais "cette première estimation reste fragile et elle est susceptible d'être révisée, davantage qu'à l'accoutumée, dans les prochaines publications des comptes trimestriels", avertit dans son communiqué l'institut, qui ne publie pas de nouvelle prévision pour l'ensemble de l'année après celle d'une récession de 9% faite début juillet.Dans le détail, la consommation des ménages, principale composante de la croissance, a reculé de 11%, la production de biens de biens et de services s'est affaissée de 14,2%, avec un plongeon encore de l'industrie manufacturière, de 16,8%.Les investissements dégringolent de 17,8%, les exportations de 25,5%, tandis que les importations diminuent de 17,3% sur le trimestre.Seul l'alimentaire résiste avec tout de même un léger recul de 0,5% et les services marchands limitent la casse avec une baisse de 6,2%.Mais "s'agissant des services, les dépenses de services de transports (-45,8%) et d'hébergement-restauration (-56,9 %) s'effondrent, en lien avec les restrictions administratives mises en œuvre pour lutter contre la pandémie", rapporte encore l'Insee.D'une manière générale, "l'évolution négative du PIB au premier semestre 2020 est liée à l'arrêt des activités +non essentielles+ dans le contexte du confinement mis en place entre mi-mars et début mai", explique l'institut."La levée progressive des restrictions conduit à une reprise graduelle de l'activité économique aux mois de mai puis de juin, après le point bas atteint en avril", poursuit-il.La plus forte baisse trimestrielle du PIB avant la crise du coronavirus avait été enregistrée au deuxième trimestre 1968, affecté par la grève générale en mai, mais qui avait été suivi par un rebond de +8% à l'été.Signaux contrastésLa remontée devrait cette fois être d'autant plus vigoureuse que la dégringolade fut abyssale: l'Insee a prévu +19% pour le troisième trimestre, Natixis +16% et la Banque de France +14%.Plusieurs indicateurs publiés la semaine dernière confirment un rebond dynamique de l'économie française, comme le redressement de l'activité en juillet mesuré par le cabinet Markit ou le regain de confiance des chefs d'entreprise.Mais le moral des ménages, qui avait commencé à se redresser en juin suite au déconfinement, a de nouveau fléchi en juillet, a rapporté mercredi l'Insee.Et si la consommation a dans l'ensemble bien repris, le début des soldes a été "peu dynamique", selon la fédération Procos du commerce spécialisé.En conséquence, la part des Français qui estime qu'il est opportun d'épargner augmente pour le troisième mois consécutif, alors que la mobilisation des 100 milliards d'euros d'épargne supplémentaires prévus cette année jouera un rôle décisif dans la reprise.
Il y a 4 ans et 313 jours

Stade-icône et pelouse désacralisée, entretien avec SCAU Architectes

À l’occasion de leur victoire partagée avec NP2F au concours pour l’Arena de la Porte de ...En savoir plus Cet article Stade-icône et pelouse désacralisée, entretien avec SCAU Architectes est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 4 ans et 313 jours

Hilti et Ottobock développent en partenariat des Exosquelettes pour le secteur de la construction

Des solutions prometteuses pour améliorer l'ergonomie des utilisateurs !Hilti, groupe spécialisé dans les technologies de construction, et Ottobock, entreprise de technologie médicale, conjuguent leur savoir-faire en matière de sécurité, de protection de la santé et de biomécanique afin d'étendre leur portefeuille de solutions ergonomiques. Les deux entreprises disposent d'une vaste expérience dans ces secteurs accumulée au cours de nombreuses décennies et coopéreront à l'avenir dans le domaine de la recherche et du développement.« Les exosquelettes sont une véritable tendance de fond pour nous. Ils permettent un certain soulagement dans le cadre d'activités physiques pénibles, comme on peut notamment les rencontrer sur les chantiers de construction. Nous avons trouvé en Ottobock le partenaire idéal pour combiner nos connaissances approfondies en matière de protection des utilisateurs et d'ergonomie grâce à l'expertise centenaire de cet acteur en biomécanique. Notre partenariat technologique est la première étape du développement d'autres systèmes innovants et axés sur les besoins de la clientèle. »- Johannes Wilfried Huber, Membre du Comité Exécutif chez Hilti« Nous sommes ravis d'acquérir un nouveau champ d'application avec le concours de Hilti. Nous misons en effet sur les expériences que nous avons recueillies dans le cadre de 500 projets de conception d'exosquelettes réussis, notamment dans l'industrie automobile et l'artisanat. Les opportunités qui s'offrent aux solutions permettant de réduire la contrainte physique subie par les collaborateurs dans le secteur de la construction sont très prometteuses. Nous avons pour ambition de consolider ensemble cette activité au cours des années à venir. »- Sönke Rössing, Directeur d'Ottobock Industrials Cette division développe depuis 2012 des exosquelettes industriels de la gamme Paexo qui permettent d'améliorer l'ergonomie des postes de travail.Sortie début 2021 du modèle Hilti EXO-O1Hilti commercialisera début 2021 un premier produit commun : le système EXO-O1. Il s'agit d'un modèle passif qui ne nécessite aucune alimentation en énergie. Le poids des bras est transféré vers les hanches via des coques de bras et à l'aide d'un système mécanique de câbles de traction. Les pics de contrainte exercés sur les muscles sont ainsi réduits jusqu'à 47%, ce qui soulage les épaules, d'après des études indépendantes et des analyses d'Ottobock.Les exosquelettes contribuent ainsi largement à la protection de la santé, notamment dans le cadre de travaux réalisés au-dessus de la tête ou des épaules. Ils sont tout particulièrement utiles dans le secteur de la construction où les tâches répétitives et prolongées ne manquent pas. La fatigue est par ailleurs réduite. Ces travaux peuvent donc être réalisés sur un intervalle prolongé et à un degré de productivité supérieur.A long terme, le soulagement préventif peut contribuer à la réduction de maladies musculosquelettiques professionnelles. Ces affections font en effet partie des principales causes de maladies professionnelles et présentent donc un important facteur de coût pour les entreprises et les systèmes de santé.
Il y a 4 ans et 313 jours

Plaka France : « L’innovation est un axe essentiel de notre stratégie de développement »

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Guerric Becquart, directeur commercial de Plaka France. [©Plaka] Présent depuis près de 40 ans sur l’Hexagone, Plaka France conçoit, fabrique et distribue des accessoires techniques et des produits pour le gros œuvre. « Nous proposons des solutions innovantes pour que nos clients gagnent en efficacité sur les chantiers, explique Guerric Becquart, directeur commercial de Plaka France. A travers nos technico-commerciaux, nous sommes présents sur l’ensemble du territoire français. » Dans le monde du béton, l’industriel s’adresse aussi bien à la préfabrication qu’au chantier, avec une gamme technique de Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 313 jours

Saint-Gobain plonge au second semestre, malgré un rebond en juin

RÉSULTATS. Un recul important du chiffre d'affaires fait passer le groupe Saint-Gobain dans le rouge, d'après ses chiffres du premier semestre, publiés le 30 juillet. Les dirigeants s'attendent à "une nette amélioration" sur le reste de l'année, après le rebond du mois de juin.
Il y a 4 ans et 313 jours

Côte-d’Or : Dijon accueille une nouvelle école d’ingénieurs en construction durable

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Les étudiants de l’ESTP Dijon s’installeront sur le campus universitaire en 2021. [©Graamarchitecture] Début novembre dernier, l’école d’ingénieurs ESTP Paris a inauguré à Dijon son deuxième campus régional. Après son implantation à Troyes, il y a deux ans, c’est dans les anciens locaux de la CPAM que l’ESTP Paris a accueilli plus de 200 personnes pour l’inauguration de son nouveau campus accrédité par la Commission des titres ingénieurs (CTI). « Cette nouvelle étape dans la vie de notre école est la concrétisation de notre projet de développement ESTP 2030, explique François-Xavier Clédat, président du conseil d’administration de l’école. Projet qui vise à répondre à l’évolution des métiers de la construction au sens large. Ainsi qu’au besoin de recrutement de cadres. Et à donner l’opportunité à des étudiants, qui n’ont pas forcément la possibilité ou la volonté de se déplacer en région parisienne de bénéficier de nos formations en région. » Dès septembre 2021, l’ESTP Paris s’installera sur le campus universitaire dans un nouveau bâtiment construit par la Société publique locale d’aménagement de l’agglomération dijonnaise (Splaad). D’une surface plancher de 10 309 m2, le bâtiment s’élèvera sur 4 étages et regroupera de nombreux espaces. Tout d’abord, 8 laboratoires de recherche et d’enseignement, un amphithéâtre de 400 places, des espaces mutualisés (de détente et associatifs, salles de réunion). Puis, quelque 44 salles d’enseignement, des espaces administratifs. Enfin, le show-room On Dijon – qui se transformera en Fab Lab pour les étudiants en fin de cursus d’ici 5 ans -, des grandes terrasses accessibles et un parking souterrain de 90 places.
Il y a 4 ans et 313 jours

Myral, le premier système d'ITE à base combustible à obtenir un classement coupe-feu 30 minutes

Ce PV, qui vient d'être certifié par le laboratoire Efectis, valide la démarche du groupe de faire reconnaître les performances coupe-feu de son système quelques mois après le durcissement de la législation en la matière. La question est désormais : pourquoi le système Myral ne serait pas reconnu comme un écran thermique exigé pour la pose sur COB ou sur IMH ?C'était le 11 août dernier, un arrêté publié au « Journal officiel » faisait évoluer les règles de protection contre l'incendie. Poursuivant leur démarche de rénovation de cette réglementation en tirant les conséquences du drame de la tour Grenfell à Londres, les pouvoirs publics précisaient les contours de la loi concernant la rénovation des façades des immeubles de moyenne hauteur (IMH) d'habitation. Le texte indiquait que figure, parmi les deux solutions constructives autorisées par l'article R. 122-33 du CCH issu du décret, « le système de façade est constitué de matériaux pratiquement incombustibles à l'exception d'un sous-ensemble protégé par un écran thermique. » Et de préciser : « un sous-ensemble du système peut ne pas être classé au moins A2-s3, d0, à condition qu'il soit protégé par un écran thermique […]. L'écran thermique a une performance de résistance au feu EI30 et l'efficacité du système de façade est démontrée par une appréciation de laboratoire. » Ces règles imposent donc aux solutions d'isolation par l'extérieur, à base d'isolants combustibles, d'être recouvertes d'un écran thermique coupe-feu 30 minutes.Une nouvelle étape dans la démarche réglementaire de Myral face au risque incendieAu regard de cette nouvelle donne, le bureau d'études du groupe Myral, qui mène depuis plusieurs années une politique de recherche et de tests sur la réaction au feu de sa solution d'ITE, a souhaité proposer une voie différente dans l'appréhension des solutions intégrant une masse combustible.« Forts de la mise en œuvre de notre produit (vêture/vêtage) qui supprime la lame d'air (potentielle responsable de l'effet cheminée lors d'un incendie), de ses multiples systèmes possibles (combinaisons avec différents types de renforts d'isolant) et de la campagne de tests que nous avons menée (classement M, puis essai SBI, puis 6 essais LEPIR), nous étions convaincus d'avoir tous les atouts pour prouver que notre le système Myral est pertinent en terme de résistance au feu. C'est pour cette raison que nous avons engagé des essais coupe-feu avec le laboratoire spécialisé Efectis. »- Julien Bagnard, responsable développementObjectif : prouver que le système Myral, composé du M32 et de l'isolant Kooltherm K15 de Kingspan, pouvait être reconnu coupe-feu pendant 30 minutes. Achevée début mars, après deux essais d'orientation puis deux essais de certification, cette campagne est un succès puisque le laboratoire Efectis vient de remettre le PV qui classe le système EI30. Une première en France pour un produit d'isolation de façade à base combustible !Quid de la participation du système Myral au rôle d'écran thermique ?L'obtention de ce classement EI30 montre que, même intégrant un isolant polyuréthane, un système protégé par un parement en aluminium peut tenir 30 minutes face à un incendie dans des conditions défavorables… Et donc protéger le bâtiment et ses habitants. Ce qui correspond aux règles pour entrer dans la catégorie des écrans thermiques. De quoi faire évoluer le texte de loi ? C'est la question qui est désormais posée aux décideurs. En effet, les impacts sur les secteurs de la rénovation et de la construction de logements neufs seraient importants. Au moment, où les réglementations imposent de plus en plus de résistance thermique, proposer des produits performants, de faibles épaisseurs et économiques, est un enjeu, notamment sur les marchés de la Construction sur ossature bois (COB) et des IMH, qui sont donc tous les deux soumis à la mise en oeuvre d'un écran thermique assurant la sécurité incendie…Revêtement de façade isolant M32Le revêtement de façades intégrant un isolant de type P.I.R, conçu, fabriqué et commercialisé par Myral, allie esthétique, rapidité de pose et efficacité énergétique (lambda de 23 mW/m.K.). Réalisé à la dimension du calepinage, la longueur des pans est variable, de 1,5 ml à 14 ml (contre 1,5 à 2 ml pour les panneaux de bardage traditionnels). Les revêtements de façades Myral peuvent être posés en vêture ou en vêtage sur tous les types de construction. Deux épaisseurs sont disponibles, le M32 et le M62. La solution est un investissement pérenne avec une durée de vie estimée dans l'analyse du cycle de vie à plus de 50 ans. Personnalisable (selon conditions*), le nuancier Myral offre un large choix de couleurs et différentes gammes de finitions.
Il y a 4 ans et 313 jours

Rector Lesage : « Saisir les opportunités s’inscrit dans notre stratégie »

Retrouvez cet article dans le numéro 89 de Béton[s] le Magazine. Rémi Lesage, président, et Ronan Blanchard, nouveau directeur général du groupe Rector Lesage. [©Rector Lesage] Rector Lesage vient d’opérer un changement de direction générale : départ à la retraite de Pierre Laplante. Cela va-t-il entraîner une modification de la stratégie d’entreprise ? Ronan Blanchard : La stratégie d’une entreprise ne dépend pas d’une seule personne. Mon arrivée pour prendre la suite de Pierre Laplante n’a donc pas remis en cause les choix opérés dans le cadre du plan à moyen terme déjà en place. Je considère d’ailleurs ce dernier comme pertinent. Toutefois, des adaptations ou des simplifications peuvent toujours y être apportées… L’outil industriel doit aussi être mis au cœur de notre stratégie, car c’est lui qui garantit la qualité des produits proposés par Rector. Rémi Lesage : En revanche, la crise du coronavirus va Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne avoir des répercussions sur le marché. Malgré le rebond lié au déconfinement, qui va s’opérer dans les mois qui viennent, l’année 2021 sera sans doute assez compliquée… Cette situation a aussi fragilisé des entreprises et des opportunités vont se présenter, sans doute plus tôt que prévu. Rector a plutôt bien traversé cette période et reste à l’écoute du marché.  Quelles sont les orientations actuelles de Rector en matière de produits ? R. L. : Rector reste leader dans le domaine de la poutrelle précontrainte et est très bien positionné sur celui de la prédalle. Quant au mur coffrage intégré, il est le complément naturel des solutions constructives horizontales. Dans l’avenir, ces produits continueront à être au cœur de notre activité. R. B. : Toutefois, Rector a de nombreux projets en développement… Si des diversifications sont bien programmées à moyen terme et en fonction des opportunités que nous apportera le marché, les champs de recherche sont plutôt centrés sur les optimisations de coûts, de services ou de formulations des bétons. A ce niveau, notre R&D est aujourd’hui pilotée par André de Chefdebien et Emmanuel Boichon, rejoints depuis un an par Eric Stora. Bétons bas carbone et matières premières biosourcées font partie de nos réflexions prioritaires. Enfin, s’il doit y avoir une rupture, ce sera plus dans la manière d’utiliser les solutions constructives et pas forcément sur les produits eux-mêmes. Rector reste-t-il toujours centré sur le bâtiment ? Ou bien l’acquisition de LB7 lui a-t-il ouvert de plus grandes perspectives en génie civil et en travaux publics ? A l’image des poutrelles précontraintes, les produits destinés au bâtiment constituent le cœur de métier du groupe Rector Lesage. [©Rector Lesage] R. B. : Le bâtiment, au sens large du terme, est dans l’ADN de Rector. Et nous avons encore beaucoup de choses à y écrire. Les bâtiments moins énergivores ou reconfigurables se présentent comme des défis que nous avons l’ambition de relever justement. Il est aussi difficile de concevoir que Rector soit un acteur peu présent dans le vertical. Notre mur coffrage intégré devra donc occuper une place plus importante sur le marché. Par contre, il est peu probable que nous devenions un acteur du bloc béton. Et encore moins dans le domaine du béton prêt à l’emploi ! R. L. : Même si nous savons faire des produits pour d’autres domaines, les activités “non bâtiments” occuperont encore une place minoritaire dans notre éco-système, car un développement tous azimuts n’est ni souhaitable, ni sans risque pour une entreprise… Vous avez créé la marque Neo Planchers et Murs Réinventés sur la façade Atlantique en 2015. Pourquoi ce choix ? R. B. : Il n’est pas exceptionnel qu’un industriel, dont la marque est connue crée une marque secondaire. Néo P&MR s’inscrit dans cette logique pour répondre à des besoins particuliers : celui d’un meilleur maillage local, celui d’une typologie de clients différents de ceux de Rector, celui d’une structure plus légère, plus réactive. Et cette entité peut aussi être le réceptacle de quelques intégrations secondaires, si l’opportunité se présente. Néo P&MR a permis de fusionner en une entité unique les marques Planchers Fabre, présentes surtout sur le Sud-Ouest de la France et LB7, basée dans les Deux-Sèvres. Il est vrai que ces deux sociétés ont une grande complémentarité géographique. Vous avez dit que l’outil industriel devait être au cœur de la stratégie de Rector. L’extension de l’usine de Tournefeuille, en Haute-Garonne en est donc la parfaite illustration ? R. B. : L’usine est magnifique ! Un investissement de 20 M€ pour Rector… Le nouveau hall est dédié à la production de murs à coffrage intégré, solution qui manquait dans le Sud-Ouest. Jusqu’à présent, ces éléments devaient être acheminés depuis notre usine de Nantes ou de Marseille. L’outil de Tournefeuille va nous permettre de gagner des parts de marché sur ce produit. Il est aujourd’hui en cours de test avec la production de prédalles. Son démarrage effectif interviendra au cours du dernier trimestre de cette année. Rector est aussi présent à l’international, en Belgique et en Europe centrale. Où en sont les développements de ce côté-là ? Rector Lesage vient d’investir 20 M€ dans l’extension de l’usine de préfabrication de Tournefeuille, en Haute-Garonne. Dès la fin de cette année, l’unité assurera la production locale de murs à coffrage intégré. [©Rector Lesage] R. B. : Après Chrzanow, dans le Sud de la Pologne, nous sommes en train de finaliser la construction et l’aménagement de notre 2e usine, implantée à proximité de Varsovie. Elle devrait être opérationnelle à la rentrée. Les deux unités de production ont la même typologie : production de poutrelles précontraintes et de prélinteaux pour l’essentiel. La Pologne est un pays qui nous a surpris par sa résilience. La crise du coronavirus l’a certes touché, mais il est depuis reparti très vite… Nous continuons aussi à livrer nos produits en Tchéquie et en Slovaquie… Par contre, malgré un bon démarrage, la Russie n’a pas tenu ses promesses, ce qui nous oblige à quitter ce marché aujourd’hui, avec la fermeture définitive du bureau de Moscou au 31 décembre prochain. Il y a quelques années qu’existe l’espace Campus. Quel est son objectif ? R. L. : Il s’agit de notre pôle de formation interne, créée par Jean-Paul Beckert il y a une vingtaine d’années, quand il occupait le poste de directeur général. Notre volonté a toujours été d’embaucher un minimum d’apprentis. Mais il n’y a pas de formation spécifique d’opérateur en préfabrication au sein de l’Education nationale. Cette dernière ne peut pas tout faire. Nous avons donc appliqué le proverbe “Aide-toi et le ciel t’aidera”, en fondant notre propre école. Le Campus Rector constitue aussi la pépinière de talents interne de l’entreprise. Propos recueillis par Frédéric Gluzicki Ronan Blanchard, de la chimie à l’industrie du béton Ronan Blanchard, 46 ans, a pris les fonctions de directeur général de Rector Lesage depuis le mois de janvier 2020. Il a ainsi succédé à Pierre Laplante, qui a fait valoir ses droits à la retraite, après 10 ans passés à piloter le groupe au quotidien. Ronan Blanchard a pris ses fonctions dans des circonstances particulières, alors même que la crise du coronavirus montait en puissance... Bien connaître l’industrie et le secteur de la préfabrication fut donc un atout majeur pour assurer cette transition. Ingénieur en génie des procédés de formation, diplômé de l’Ecole nationale supérieure des industries chimiques, Ronan Blanchard a débuté sa carrière dans ce domaine d’activité. C’est seulement en 2007 qu’il rejoint le monde du béton, en intégrant le groupe breton Quéguiner. En qualité de directeur industriel, puis de directeur général de Celtys, branche préfabrication de l’entreprise. Ceci, avant d’accéder à la direction générale du groupe, poste qu’il gardera jusqu’en 2016. Ensuite, Ronan Blanchard a choisi une nouvelle orientation, en rejoignant SFA, pour y prendre, là encore la direction générale France des entités Kinedo et Watermatic. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. 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Il y a 4 ans et 313 jours

Saint-Gobain Weber : Ragréage turbo pour l’hôpital Louis Mourier

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Le ragréage Weberfloor 4032 se met en œuvre sur une épaisseur allant de 1 à 10 mm. [©ACPresse] A Colombes (92), l’hôpital Louis Mourier intègre un petit bâtiment dédié à l’hébergement et aux séjours longs. Construit il y a quelques années, le lieu est aujourd’hui en cours de réhabilitation. C’est la Société d’enduits et de ravalement (Ser) qui assure les travaux neufs. « Notre intervention débute une fois les sols débarrassés que leur ancien revêtement, indique Eric Feruglio, gérant de Ser. Notre challenge est de restituer les locaux le plus vite possible. » A savoir, livrer une pièce avec un sol plan, revêtement final posé. Et “le plus vite possible” n’est pas qu’une expression sur le chantier. L’étape centrale de l’intervention est la mise à niveau et à l’horizontale du sol de chaque chambre à rénover. Il n’y a que quelques millimètres à rattraper, d’où l’utilisation d’un mortier de ragréage à la place d’une chape fluide. Le choix de l’entreprise s’est porté sur le tout nouveau Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 313 jours

Sika : La ViscoChape joue à domicile

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. La chape a été coulée sur un primaire d’accrochage, la réserve de la dalle limitant les options. [©SNC] Il est un proverbe qui dit : “On n’est jamais mieux servi que par soi-même”. Pour les bureaux de sa centrale de Communay (69), SEBM, société du groupe Martel, l’a appliqué à la lettre. Afin d’en réaliser l’aménagement, la centrale a en effet fourni, pour elle-même, 90 m2 de chape fluide ciment. « Nous avons fait le choix d’une pose dite “adhérente,” explique Richard Guillet, gérant de la Société nouvelle de carrelage (SNC), en charge du coulage. Habituellement, sur ce type de bâtiments, la pose est désolidarisée, il nous suffit de couler la chape. Mais la réserve entre la dalle et le niveau fini était trop réduite. Nous avons donc posé en adhérent, en utilisant un primaire d’accrochage, le weberfloor 4716. » La chape a ensuite été coulée sur une épaisseur de 35 mm. Une pose de chape adhérente C’est la ViscoChape C2O-F4 de Sika, qui a été choisie pour ce chantier à domicile. [©SNC] La chape en question est une ViscoChape C20-F4 de chez Sika. « SEBM propose cette solution à ses clients, il était donc logique que nous nous fournissions sur place. D’autant que nous travaillons depuis un an avec Sika pour nos chantiers du quotidien », indique Richard Guillet. Et même si la centrale n’était qu’à quelques mètres du chantier, les moyens mis en œuvre pour sa livraison sont restés identiques à ceux utilisés pour les chantiers plus distants. En effet, les Avis techniques des chapes balisent le mode de fourniture…  « La chape a été livrée par l’intermédiaire d’une toupie, qui alimentait notre pompe à chape fluide. Une Putzmeister SP 20 THF. Deux compagnons se sont ensuite chargés de couler la Viscochape. Evidemment, la proximité de la centrale a facilité l’approvisionnement et nous avons pu réaliser l’ensemble des travaux en à peine 4 h. Et pas de trace du moindre problème de rhéologie », sourit Richard Guillet. Pionnier de la chape fluide sur Lyon Longs de 15 m, les bureaux ont nécessité un joint scié de pré-fissuration. « Nous avons fait ce joint le lendemain du coulage. Après séchage et dans la foulée de l’aménagement des murs, nous avons réalisé la pose du carrelage. » Couler la chape, puis poser le carrelage, SNC y est un habitué. « Nous coulons des chapes fluides depuis 25 ans, nous faisons partie des pionniers de cette solution dans la région du Grand Lyon. » Installé à Brindas, commune située à l’Ouest de Lyon, l’entreprise compte sept compagnons chapistes, organisés en trois équipes, chacune avec sa pompe à chape (deux Putzmeister et une Turbosol). Pour un total de 7 000 m3 coulés par an. « Nous avons également une dizaine de poseurs de carrelage. Les équipes travaillent en complément, même si toutes nos chapes ne sont pas forcément pour nos propres poses de carreaux », conclut Richard Guillet. De même que des chantiers aussi proches de la centrale de production de la chape restent une exception… Yann Butillon
Il y a 4 ans et 313 jours

Unecp : « La chape est une part essentielle des travaux de nos adhérents »

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Nadège Ombé Njiamo est la secrétaire générale de l’Unecp. [©Unecp] En octobre 2019, vous avez organisé la première Journée des carreleurs au CFA de Blanquefort (33). Au cœur de l’évènement, des ateliers liés à la chape, à la fois nombreux et très suivis. La chape est-elle devenue un élément essentiel de votre organisation ?  Nadège Ombe Njiamo : Au fil du temps, la chape est en effet devenue une part essentielle des travaux de nos adhérents. Il faut d’abord rappeler que nous avons souhaité que les ateliers de cette Journée soient le plus participatif possible. Le but était de créer des échanges entre les acteurs de la filière, les entreprises, les apprentis, les contrôleurs techniques, les donneurs d’ordres et les partenaires. Dans cette optique, la présence d’ateliers autour de la chape a permis aux participants de découvrir ou de confirmer les spécificités et les avantages de Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 313 jours

Quoi de neuf dans les produits liés aux chapes fluides ?

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Comparée à une chape traditionnelle, la XXs d’Edilteco est 50 % plus légère. [©Edilteco] Retrouvez tous les produits liés au secteur de la chape fluide. BASF : La MasterFiber 236 est aussi destinée aux chapes Les fibres MasterFiber 236 n’impactent pas la rhéologie du mélange grâce à leur rigidité.[©BASF] Avec la MasterFiber 236 bénéficiant d’une ETPM, BASF intensifie son activité dans le domaine des dalles et chapes fluides. En complément de son rôle structurel dans les bétons, cette fibre macro-synthétique adresse désormais aux professionnels de la chape. Les qualités intrinsèques des fibres MasterFiber 236 en font un complément aux chapes et dalles fluides. En effet, ces fibres n’impactent pas la rhéologie du mélange grâce à leur rigidité. Leur forme ondulée permet un très bon ancrage et enrobage dans la matrice. Et leurs propriétés mécaniques favorisent les reprises d’efforts. Les fibres se répartissent facilement et de manière homogène dans les bétons et chapes. De plus, il n’y a pas d’épis de fibre en surface de la chape après le passage de la batte, car les MasterFiber 236 s’orientent bien dans le sens de l’écoulement. Elles sont transparentes et peuvent être ajoutées aux matériaux secs ou bien après l’eau et les adjuvants. Brinkmann : L’EstrichBoy se réinvente Présenté lors de la dernière Bauma, en avril 2019, l’EstrichBoy DC 450 de Brinkmann est distribué en France via le réseau de vente de Lancy.[©ACPresse] Pas moins de cinquante années au compteur et l’EstrichBoy DC 450 de Brinkmann continue de se réinventer. Ce transporteur de chapes à air comprimé dispose d’un nouveau tableau de commande, orienté vers l’opérateur et lui permettant d’avoir accès à toutes les fonctions, tout en restant à côté de l’équipement. L’afficheur est protégé par une plaque en verre résistante aux rayures, aux chocs, à l’eau et à la saleté. Mais qui peut néanmoins être changée individuellement en cas de besoin. Ce tableau dispose notamment d’un indicateur de carburant. Afin que la machine puisse fonctionner plus longtemps sans avoir à refaire le plein de carburant, le volume du réservoir fait désormais 70 l (soit 20 % de mieux que la génération précédente), ce qui est suffisant pour durer une journée entière sur un chantier “classique”. Le pot d’échappement a également été revu, avec une sortie à l’exact opposé de l’opérateur. Réduisant d’autant les rejets désagréables. Edilteco : La chape légère XXs arrive sur le marché Comparée à une chape traditionnelle, la XXs d’Edilteco est 50 % plus légère.[©Edilteco] Fin, 2019, Edilteco a lancé sa nouvelle chape légère XXs, prête à l’emploi et compatible avec tous les revêtements de sol. Fibrée, cette dernière permet d’améliorer l’affaiblissement acoustique des sols, tout en ne les surchargeant pas. En effet, comparée à une chape traditionnelle, elle est 50 % plus légère. Elle doit sa légèreté à la présence de billes de polystyrène vierge expansé et enrobées de l’adjuvant EIA (diamètre 2 – 3 mm). De plus, la XXs admet une épaisseur d’application minimale de 1 cm (en pose adhérente sur béton). Sa simplicité d’utilisation et son faible poids lui permettent d’être utilisée pour des chapes adhérentes ou désolidarisées. Mais aussi pour des rattrapages de niveaux, des formes de pentes, et pour la mise à niveau des planchers. Côté phonique, ses performances en matière d’affaiblissement acoustique (17 dB en épaisseur 5 cm) permettent une absorption efficace des bruits de chocs. Priomix : Des pompes plus mobiles Le système Mover de Priomix se monte au niveau des roues de la remorque pour permettre de la manœuvrer sur chantier sans effort.[©ACPresse] Qu’on se le dise, une pompe à chapes sur remorque pèse un peu plus lourd qu’une valise à roulettes ! Chez Priomix, une telle machine affiche sans complexe ses 750 kg… Autant dire qu’essayer de la manœuvrer à la main relève de la gageure. Et pour peu que le terrain soit boueux, présente des obstacles ou des pentes, on se retrouve face à un véritable défi… C’est pour répondre à cette problématique particulière que Priomix propose son système baptisé Mover. Ce dispositif est constitué de deux galets ou rouleaux à friction à mettre en contact avec les roues de la remorque. Cette action permet dans un premier temps d’immobiliser la machine, car les galets sont office de freins. Ensuite, pour déplacer la remorque, il suffit de mettre en fonctionnement la radiocommande, qui pilote les puissants moteurs électriques 12 V destinés à entraîner les galets. La pompe à chapes peut alors se déplacer vers l’avant, vers l’arrière, vers la droite ou la gauche. Simple et efficace ! Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. 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Il y a 4 ans et 313 jours

Anhydritec : Le musée des Arts Décoratifs revoit ses planchers

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. La pompe est positionnée dans la cour du palais du Louvre, dans une zone sécurisée. [©ACPresse] Avec 9,6 millions de visiteurs enregistrés en 2019, le Louvre parisien reste le musée le plus fréquenté au monde. Il se doit donc de tout mettre en place pour assurer le meilleur confort de visite possible. Située dans l’aile de Marsan du palais du Louvre (côté rue de Rivoli), le musée des Arts Décoratifs est ainsi aujourd’hui en travaux. Le chantier ne concerne que 1 800 m2 de planchers sur les 16 000 m2 que compte le musée.  Outre le besoin de redonner au lieu tout son lustre, l’intervention voit surtout la remise en l’état des sols. « S’agissant d’un bâtiment ancien, nous avons constaté des différences de niveaux atteignant 6 cm et plus entre les points hauts et bas », explique Octavio de Andrade, chargé d’affaires Inter Service Dallage (ISD), entreprise responsable des travaux. Soit une épaisseur maximale de ragréage de près de Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 313 jours

Ça bouge dans les chapes fluides. Dossier

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Le ragréage Weberfloor 4032 est déversé sur le sol à l’avancement, par petites quantités. [©ACPresse] Qu’elles soient à base de ciment ou de sulfate de calcium (anhydrite), les chapes fluides ont le vent en poupe. Chape année, elles grignotent des parts de marché face aux chapes dites “traditionnelles”. Preuve de cette tendance de fond, l’historique Union des entrepreneurs de carrelage du bâtiment vient de modifier son nom et se dénomme à présent Union nationale des entrepreneurs carreleurs, chapistes et projeteurs de polyuréthane. « La chape et le polyuréthane sont deux éléments essentiels des marchés de nos adhérents. Il est donc normal que notre syndicat affiche ces différents savoir-faire », confirme Nadège Ombe Njiamo secrétaire générale de l’Unecp-FFB. Les choses vont même plus loin puisque les chapes fluides, jusqu’à peu encore considérées comme des technologies innovantes, s’apprêtent à basculer dans le traditionnalité. Sachant que les premières d’entre elles sont arrivées sur le marché il y a près de 30 ans, il était temps… Mais qu’on se rassure, la bascule sera très progressive et ne concernera, pour commencer, que quelques types de chapes, qui verront ainsi disparaître leur besoin d’Avis techniques. Ne reste plus qu’à publier les textes de mise en œuvre de ces chapes fluides “traditionnelles”, avant le 31 décembre 2021. En attendant, l’ancienne et la nouvelle école s’affrontent, par chantiers interposés. Cette nouvelle approche a ainsi été retenue par le musée des Arts décoratifs, dans l’enceinte même du Louvre. Mais aussi par la Comédie de Clermont-Ferrand ou encore l’hôpital Louis Mourier, à Colombes (92). Certains bétonniers adoptent même les chapes fluides, pour eux-mêmes ! Très instructif… Dossier réalisé par Yann Butillon et Frédéric Gluzicki Mini-sommaire Unecp : « La chape est une part essentielle des travaux de nos adhérents »Entre changements et évolutionsAnhydritec : Le musée des Arts Décoratifs revoit ses planchersChryso, de plus en plus actif dans la chapeSika : La ViscoChape intervient à domicileTechnisol joue la Comédie à Clermont-FerrandSaint-Gobain – Weber : Ragréage turbo pour l’hôpital Louis MourierQuoi de neuf, côté produits et équipements ?
Il y a 4 ans et 313 jours

Nexity résiste à la crise mais reste prudent pour l'avenir

"Malgré une crise d'une dureté inouïe, Nexity est resté profitable au premier semestre", a souligné Alain Dinin, PDG du groupe, dans un communiqué de présentation de ses résultats semestriels.Entre janvier et juin, Nexity a engrangé 1,7 milliard d'euros de revenus, soit un repli de 6,7% par rapport à un an plus tôt. Son bénéfice net s'est effondré de 87,5% à 6,6 millions.Ces résultats sont dans la lignée des autres grands promoteurs ayant déjà publié leurs chiffres, dont Kaufman & Broad et Icade. Tous ont subi les conséquences du confinement, qui a forcé pendant des semaines de multiples chantiers à l'arrêt, mais plutôt limité les dégâts.Plus que les revenus eux-mêmes, qui reflètent des transactions passées, ce sont les chiffres de réservations qui témoignent de la santé des ventes. Comme ses concurrents, Nexity fait, à ce titre, état d'un franc rebond en juin.Au total, ses ventes de logements représentent même, pour tout le semestre, un montant supérieur à ce qu'il était un an plus tôt.Toutefois, elles chutent auprès des particuliers. Ce sont les gros investisseurs qui ont soutenu les ventes et sont désormais majoritaires au sein des réservations."Il n'y a donc pas destruction de la demande, mais substitution de la demande", a résumé M. Dinin.A ce titre, Nexity met en avant le rôle de CDC Habitat, déjà évoqué par plusieurs promoteurs français. Ce groupe est la filiale dédiée au logement de la Caisse des dépôts, elle-même bras financier de l'état, et a promis d'acheter des dizaines de milliers de logements pour faciliter la sortie de crise.Désormais, vu le contexte particulier du premier semestre, Nexity s'attend à une "nette amélioration" de ses résultats au second semestre, mais prévient qu'ils ne retrouveront pas le niveau d'un an plus tôt.Surtout, contrairement à ses grands concurrents, le groupe s'abstient de donner de nouvelles prévisions annuelles, "compte tenu des incertitudes persistantes en matière sanitaire, économique et sociale".
Il y a 4 ans et 313 jours

Le Lavoir : le bassin public devenu espace de travail

L’Atelier Confetti signe la réhabilitation du Lavoir, un bâtiment du XIXe siècle situé dans le 12e arrondissement de... Cet article Le Lavoir : le bassin public devenu espace de travail est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 313 jours

Technisol joue la Comédie à Clermont-Ferrand

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Le chantier de la Comédie est implanté sur l’ancien site de la gare routière de Clermont-Ferrand. [©Technisol] Préfecture du Puy-de-Dôme, la ville de Clermont-Ferrand était l’une des rares villes de taille moyenne, en France, à ne pas disposer d’un lieu majeur dédié à la culture. Etait, car fin 2017, la première pierre de la Comédie de Clermont-Ferrand a été posée. Dessiné par l’architecte portugais Eduardo Souto de Moura, lauréat du prix Pritzker en 2011, le lieu, certifié “Scène nationale”, disposera d’une salle de 850 places à son ouverture, au printemps 2020. Les travaux comprennent la rénovation et la réutilisation en hall d’accueil de l’ancienne gare routière, réalisation de Valentin Vigneron dans les années 1960. Un site classé. Outre la scène principale et le hall, l’ensemble comptera aussi une brasserie et une salle dite de “tous les possibles” : cube transformable en une seconde scène, un lieu d’exposition et de conférence, voire en boîte de nuit. L’ensemble de ces lieux, notamment le hall d’accueil, la salle transformable et la brasserie Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 313 jours

Legendre et l’Insa inaugurent la chaire “Reexperience”

Vincent Legendre, président du directoire du groupe Legendre, et M’Hamed Drissi, directeur de l’lnsa Rennes (35), ont inauguré la chaire “Reexperience”, le 21 juin dernier. [©Groupe Legendre] Efficience énergétique, développement durable, schéma économique d’un bâtiment sur toute sa durée de vie… Tous ces enjeux ont déjà commencé à transformer le monde de la construction. Afin de s’adapter et d’étudier ces nouveaux contextes, le groupe de BTP Legendre, à travers sa filiale Ingénova, et l’Insa1 Rennes ont créé la chaire “Reexperience”. Imaginée comme une plate-forme d’échanges entre les entreprises, les étudiants et les chercheurs, la chaire a pour objectif de s’ancrer dans la construction de demain. Et ce, en s’appuyant sur les compétences en recherche de l’Insa Rennes et l’expérience d’Ingénova en termes d’innovation. Mais aussi, en développant des projets à fort potentiel. Ce n’est pas la première fois que le groupe Legendre et l’université collaborent ensemble. En effet, les deux entités ont déjà travaillé, dès 2011 sur la conception d’un rupteur thermique, commercialisé depuis sous la marque Slabe. Par la suite, ils ont créé le Labcom Consolidation B-Hybrid. Ce laboratoire commun a permis la conception de poutres hybrides en béton et acier. Associant un exosquelette acier et du béton armé coulé en place, ce système a été mis en œuvre pour la première fois, il y a 2 ans. Dans le cadre du chantier du siège d’Avril à Bruz, près de Rennes (35). 1Université nationale des sciences appliquées de Rennes.
Il y a 4 ans et 313 jours

Les chapes fluides : Entre changements et évolutions

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Bétons des Fins propose les chapes fluides Prontopp Azo de Knopp et Viscochape de Sika. [©Bétons des Fins] Retrouvez toutes actualités liées au secteur des chapes fluides. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 313 jours

Efficacité énergétique et réduction des émissions de CO² au SI-Centrum Stuttgart : opération réussie pour SPIE

Depuis 2018, SPIE est responsable de la gestion des installations techniques du centre de loisirs et de divertissement. Elle fournit ainsi au client une offre de prestations complète, avec un fournisseur unique pour tous les services d'ingénierie du bâtiment.Efficacité énergétique et réduction des émissions de CO² grâce à une offre de prestations complèteSPIE assure l'alimentation de l'ensemble du SI-Erlebnis-Centrum en chauffage, climatisation, électricité et eau potable dans le cadre d'un contrat de fourniture de services énergétiques. Le Groupe est responsable de la gestion technique des installations dans les zones principales du complexe.« Nous optimisons de manière continue les installations techniques du centre SI-Centrum. Notre expertise énergétique et les connaissances techniques de nos collaborateurs en matière de gestion des installations techniques apportent de nombreux avantages à nos clients. Nous effectuons en permanence des analyses d'efficacité et identifions les économies potentielles. Nous planifions et mettons en œuvre des mesures afin d'exploiter chaque installation le plus efficacement possible », déclare Hans Loest, porte-parole du conseil d'administration de l'unité Energy Solutions de SPIE Deutschland & Zentraleuropa. « Ainsi, les services fournis nous permettent d'optimiser le bilan de CO², car l'énergie la plus respectueuse de l'environnement est celle qui n'est même pas utilisée », ajoute Hans Loest.Garantie d'économie d'énergie Grâce à ces mesures d'efficacité énergétique, SPIE parvient à réduire les émissions de CO² et à réaliser des économies considérables : chaque année, en moyenne, plus de deux millions d'euros sont économisés et environ 2.500 tonnes d'émissions de CO² sont évitées. « Cette réussite se reflète également dans le niveau de satisfaction de nos clients. Nous sommes fiers que le contrat actuel entre SPIE et le SI-Erlebnis-Centrum ait été prolongé de dix ans en 2016 », déclare Hartmut Kogel, chef des opérations Sud au sein de l'unité Energy Solutions de SPIE Deutschland & Zentraleuropa.Dans le cadre de l'optimisation du centre de divertissement SI-Erlebnis-Centrum, SPIE a rénové deux centrales de refroidissement et les a équipées de nouvelles mécaniques très performantes.« Les services font l'objet de factures conformes à la réglementation, transparentes et basées sur la consommation individuelle, directement adressées à chaque utilisateur au moyen de plus de 350 compteurs étalonnés », a ajouté Hartmut Kogel.Gestion des installations techniques 24 heures sur 24En 2018, à la suite d'un appel d'offres, le représentant du propriétaire du SI-Erlebnis-Centrum, Brookfield Properties, a également confié à SPIE la gestion des installations techniques du complexe de loisirs. Depuis lors, le prestataire de services multi-techniques exploite l'ensemble des installations techniques des zones principales du centre de divertissement, comme la climatisation, les systèmes d'alarme incendie et de gicleurs ou les portes de secours.« Nous renouvelons également les systèmes de gestion des installations, en organisant les inspections nécessaires et réglementaires, en supervisant les inspections de protection contre les incendies et en fournissant un service de garde 24 heures sur 24 ainsi que des services de gestion des défaillances », affirme Hartmut Kogel. Et d'ajouter :« Nous avons une parfaite connaissance de nos installations ainsi que des canaux de coordination au sein de notre équipe qui sont courts. Ce qui nous permet de mettre en œuvre les mesures correspondantes de manière flexible et rapide, notamment pour générer des économies supplémentaires ou pour répondre rapidement aux besoins des utilisateurs. »
Il y a 4 ans et 313 jours

Photographies de la rénovation de la chenille du Centre Pompidou

Installée en 1976 à l’ouverture du Centre Pompidou, la succession d’escaliers mécaniques dénommée « chenille » qui permet au public d’accéder aux niveaux supérieurs du bâtiment présente aujourd’hui d’importants signes de vieillissement. La chenille s’étend sur 11 trames de 12,80 m ; elle grimpe le long de la façade sur six niveaux et comprend 10 escalators. L’objectif des travaux lancés en 2018 est de réaliser une rénovation conforme à l’existant, tout en adaptant...
Il y a 4 ans et 314 jours

Tour triangle à Paris : Rachida Dati dénonce à la justice des faits de favoristime

JUSTICE. L'ex-candidate LR à l'Hôtel de ville de Paris, Rachida Dati, a affirmé mercredi à l'AFP avoir dénoncé à la justice des avantages que la mairie aurait accordé au groupe Unibail, concessionnaire de la Tour triangle, qui selon elle, relèvent du "favoritisme" ou d'un "détournement de fonds publics".
Il y a 4 ans et 314 jours

Hager Group et Audi AG présente le Vehicle to Home, la recharge bidirectionnelle du véhicule vers la maison

Au cours du premier semestre 2020, les énergies renouvelables ont représenté pour la première fois plus de 50% de la production électrique totale en Allemagne. Mais cette part croissante des énergies vertes s'accompagnent néanmoins d'un dilemme fondamental : elles ne fournissent pas toujours de l'électricité quand celle-ci est nécessaire. À l'inverse, lors de journées ensoleillées ou de phases de vents forts, les capacités de stockage de l'énergie produite font souvent défaut. Hager Group et AUDI AG ont défini une stratégie de recherche qui devrait jouer un rôle déterminant dans la résolution de cette problématique : la recharge bidirectionnelle du véhicule vers la maison, aussi appelée Vehicle to Home (V2H).Le concept est aussi simple qu'il est génial : la batterie haute tension d'une voiture électrique peut être rechargée au moyen du réseau électrique domestique, mais celle-ci peut également être utilisée comme dispositif de stockage décentralisé pour ce même réseau.« Une batterie de véhicule électrique peut stocker une quantité d'énergie pratiquement équivalente aux besoins d'un ménage moyen pour une semaine », explique ainsi Ulrich Reiner, expert en électromobilité chez Hager Group.Cela signifie qu'en principe, toute batterie haute-tension de véhicule électrique pourra à l'avenir être rechargée à domicile à l'aide de cette nouvelle infrastructure de recharge, mais aussi devenir source d'énergie pour le réseau électrique. Les propriétaires qui produisent de l'énergie solaire sur leur toit peuvent alors la stocker localement dans leur véhicule, pour la restituer au bâtiment en cas de besoin. Ce processus de recharge bidirectionnelle domestique est baptisé Vehicle to Home (V2H).Selon Ulrich Reiner, « Le V2H présente un fort potentiel d'économies pour la facture énergétique des propriétaires immobiliers. Il permet en outre de renforcer la stabilité du réseau électrique et d'offrir une alimentation de secours dans l'éventualité d'une panne générale ». Il ajoute : « L'idée d'utiliser la batterie de milliers de véhicules électriques de façon à lutter contre le réchauffement climatique nous a motivé dès le début du projet. ».Une prouesse techniqueSi le concept paraît simple en théorie, il nécessite en pratique une forte expertise technologique et une orchestration très précise de divers composants techniques. La collaboration entre Hager Group et AUDI AG s'est nouée sur cette maîtrise essentielle.Hager Group fournit le savoir-faire technique au cœur de l'infrastructure de recharge, qui permet l'usage V2H de la batterie du prototype développé pour le modèle Audi e-tron. Grâce à la filiale E3/DC du groupe Hager, dont la centrale photovoltaïque domestique séduit le marché depuis de nombreuses années, la batterie peut en effet servir d'accumulateur d'énergie. Le bon fonctionnement d'un système de recharge bidirectionnelle au quotidien implique néanmoins d'autres éléments essentiels, tels qu'un dispositif de gestion intelligente de l'énergie, afin d'assurer la commutation entre le véhicule et la maison en fonction de l'ensoleillement et des besoins, et enfin une borne de charge. Là aussi, le portefeuille de produits de Hager Group a prouvé sa valeur. La société américaine IoTecha a par ailleurs contribué au projet en vue d'assurer sa conformité à la norme de recharge CCS. Objectif : fonctionnalité au quotidienLa fonctionnalité du système au quotidien a constitué un critère clé pour les concepteurs dès la phase de développement.« L'accès à la mobilité prime sur tout le reste. La recharge bidirectionnelle ne doit en aucun cas représenter une contrainte pour le client. », affirme ainsi Martin Dehm, Chef de projet technique pour le recharge bidirectionnelle chez Audi. « Le système intelligent de gestion de la charge contrôle l'utilisation optimale de la batterie et maximise ainsi l'efficacité économique de l'ensemble du dispositif. Pour le client, le fonctionnement est extrêmement simple : il suffit de raccorder le véhicule, et le reste se fait automatiquement. », conclut-il.Un grand pas pour la transition énergétiqueSelon Ulrich Reiner, la pertinence du projet ne fait aucun doute : « À l'avenir, de plus en plus de propriétaires disposeront d'une batterie dans leur cave, dans leur garage ou à l'extérieur de leur maison. Ils pourront y stocker, par exemple, l'énergie produite par les panneaux photovoltaïques de leur maison ». En combinant installation photovoltaïque avec le système de stockage domestique et la batterie du véhicule, les ménages accéderont à une autosuffisance énergétique de plusieurs jours, tout en soulageant le réseau électrique. Ils contribueront ainsi de manière déterminante à la transition énergétique.
Il y a 4 ans et 314 jours

L'État débloque 600 millions d'euros pour les régions qui saluent "une révolution"

"On va faire taire toutes nos guéguerres, toutes nos différences légitimes (...) pour montrer que nous savons agir dans le même sens", a plaidé le Premier ministre avant de parapher cet accord avec le président de l'Association des régions de France, Renaud Muselier."Nous sommes très satisfaits de ce qu'on vient de signer", a abondé M. Muselier, rendant un hommage appuyé à M. Castex avec qui il a "en 15 jours débloqué une situation très complexe que nous n'avions pas réussi à débloquer en trois ans".Les collectivités ont nourri des relations sur courant alternatif avec l'ancien Premier ministre Edouard Philippe et avec Emmanuel Macron. Fin mai, les régions avaient claqué la porte d'une réunion avec le gouvernement, s'estimant oubliées d'un plan d'urgence de 4,5 milliards d'euros principalement fléché vers les communes et départements.Et Emmanuel Macron avait voulu en juin, selon des présidents de région, conditionner l'aide de l'Etat à un report des élections régionales, scénario finalement balayé par Jean Castex mi-juillet.Alors que M. Castex multiplie les gestes et déclarations de bonnes intentions envers les territoires depuis sa prise de fonctions, la réconciliation avec les régions vient conforter sa stratégie.Un chèque de 600 millions d'euros en crédits d'investissement leur est donc apporté, sachant que les régions, dotées d'importantes compétences en matière d'emploi, formation, transport ou encore économie, devront être des relais précieux dans la mise en oeuvre du futur plan de relance attendu fin août."Est ce que c'est assez ? C'est jamais assez", a souri M. Muselier, qui évalue à 1,2 milliard d'euros l'impact de la crise sur les finances des régions. Mais "c'est une très bonne décision", a-t-il encore salué.Autre signe d'apaisement, la confirmation de la compensation totale de la baisse des impôts de production, décidée par l'exécutif pour stimuler la compétitivité des entreprises. Cette coupe claire de 20 milliards d'euros vient directement toucher les régions, qui en percevaient 7 à 10 milliards, notamment via la cotisation sur la valeur ajoutée (CVAE)."Il n'était pas question que ça vienne aggraver les difficultés financières des régions, donc nous prenons nos responsabilités", a déclaré Jean Castex.Les régions se verront donc affecter une fraction équivalente de la TVA, dont le rythme d'évolution suivra le dynamisme au niveau national.En échange, les régions s'engageront à investir massivement dans la relance, jusqu'à 20 milliards d'euros. Cela s'effectuera dans le cadre des contrats de plan Etat-Région 2021-2027 qui seront discutés entre septembre et décembre et dont les axes forts tourneront autour de la transition écologique, la recherche, la cohésion sociale, la santé, la formation professionnelle ou encore la modernisation des infrastuctures de transport.Il est aussi demandé aux régions d'alimenter un "fonds de sauvegarde" mobilisable en cas de nouvelle crise et d'améliorer les mécanismes de péréquation entre régions.Enfin, régions et Etat sont convenus de collaborer étroitement dans la mise en oeuvre du plan de relance, notamment dans les secteurs de l'automobile et l'aéronautique et dans la mobilisation des fonds européens.
Il y a 4 ans et 314 jours

Cinov et Syntec-Ingénierie s’élèvent contre le décret du 18 juin

Dans un communiqué commun, Cinov et Syntec-Ingénierie appellent les pouvoirs publics à supprimer une disposition du nouveau décret du 18 juin dernier. [©Cinov] Dans un communiqué commun, Cinov et Syntec-Ingénierie appellent les pouvoirs publics à supprimer une disposition du nouveau décret du 18 juin dernier. En effet, ce dernier fragilise un peu plus l’ingénierie privée par rapport au secteur public. Et met en danger les emplois dans les territoires. Ce décret permet « l’extension à la maîtrise d’œuvre du champ de l’assistance technique des départements ». Alors que la maîtrise d’œuvre demeurait jusqu’ici l’apanage de l’ingénierie privée, selon les dispositions du décret n° 2019-580 du 14 juin 2019. Qui excluait ce type de missions de l’assistance technique fournie par les départements. Ce décret vient supprimer cette disposition et ainsi perturber un secteur touché par la crise économique et la pandémie du Covid-19. Fragilisé par la crise sanitaire… Le secteur de l’ingénierie privée représente un maillon dynamique et essentiel de l’économie des territoires. Ce sont ainsi 16 000 entreprises employant 265 000 collaborateurs. Elles fournissent des services fondamentaux et innovants aux collectivités territoriales dans de nombreux domaines. Composées en grande partie de PME et TPE, ces entreprises sont à la pointe de projet innovants pour les territoires. La crise du Covid-19 a placé ces acteurs en grave difficulté. Dépendantes de la commande publique, les entreprises d’ingénierie ont subi des baisses d’activité de 30 à 40 %1. La conséquence du gel des contrats en cours, de la suspension des appels d’offres et du report des élections municipales. Malgré la reprise d’une partie de l’activité, elles resteront dans une situation financière précaire au second semestre 2020. … Et par une concurrence déloyale Depuis plusieurs années, l’ingénierie publique et para-publique étend son périmètre. Et ne cesse de conquérir des parts de marché au détriment de l’ingénierie privée. On estime que les TPE et PME ont perdu environ 7 Md€ de chiffre d’affaires et plus de 10 000 emplois entre 2011 et 20172. Et cela impacte la croissance et la création d’emplois dans les territoires. L’ingénierie privée de proximité est en effet un levier de croissance important pour de nombreux secteurs d’activité économique. Et un élément déterminant de l’attractivité économique des territoires. Décret du 18 juin : le cœur de l’ingénierie attaqué « Ce décret imposé sans aucune concertation avec les acteurs entraînera de façon certaine une baisse de la commande publique pour le secteur de l’ingénierie privée. Une telle politique met en danger l’activité d’entreprises locales et la préservation d’emplois hautement qualifiés dans les territoires. Sans garantie aucune que l’ingénierie publique y supplée demain, faute de moyens et d’expertises. C’est l’avenir de l’ingénierie privée dans les territoires, qui est en jeu. Donc des pans entiers de l’économie qui sont fragilisés en plein contexte de crise. » Alors que l’activité des bureaux d’études est déjà fragilisée par les conséquences de la crise du Covid-19, Syntec-Ingénierie et la Cinov-Ingénierie en appellent ainsi aux pouvoirs publics. Les deux structures se demandent pourquoi ce texte a été inscrit dans le plan de relance d’Emmanuel Macron. D’autant qu’il risque  de mettre en péril l’économie existante. « Pourquoi décider de fermer des parts de marchés aux bureaux d’études d’ingénierie privée ? », lancent-ils. 1Source : enquête Cinov et Syntec-Ingénierie.2Source : étude de l’Opiiec sur les conséquences en termes d’emploi et de formation de la baisse des investissements sur l’activité d’ingénierie de la construction, 2017.
Il y a 4 ans et 314 jours

Les Génies de la construction récompensent 8 lauréats

L’édition 2020 des Génies de la construction s’est adaptée au contexte de crise sanitaire liée au Covid-19, par la mise en place d’un dispositif exceptionnel. [©DR] Le concours “Les Génies de la Construction !” est organisé en partenariat avec le ministère de l’Education nationale et de la Jeunesse. Ainsi que les diverses fédérations, organismes et associations du BTP (notamment l’Ecole française du béton). Il est ouvert aux élèves et étudiants des collèges, lycées et établissements du supérieur. Ce concours contribue à une meilleure orientation scolaire et professionnelle des jeunes. Ainsi qu’à donner du sens et concrétiser les enseignements, à faciliter le travail transversal et collectif d’une équipe d’élèves et d’étudiants. Et enfin, à inscrire la transition numérique dans les apprentissages et l’éducation à l’avant-poste de la transition écologique. Pour sa 16e édition, 8 projets lauréats ont été retenus, issus de productions répondant aux problématiques d’un territoire intelligent, durable et connecté Sous le signe du Covid-19 Mais les choses ne se sont pas passées comme les autres années, Covid-19 oblige. En effet, cette édition 2020 s’est adaptée au contexte de crise sanitaire, par la mise en place d’un dispositif exceptionnel. La date de dépôt des projets a ainsi été reportée, pour que les jeunes puissent finaliser leurs projets initiés depuis le mois de septembre 2019. Afin de remplacer l’habituelle soutenance des projets devant un jury, les équipes ont été invitées à réaliser une vidéo de présentation de leur projet. Les dossiers ont été déposés sur une plate-forme dédiée. Afin que les jurys des différentes catégories du concours puissent évaluer les travaux à distance. Et sélectionner parmi les projets les lauréats du concours. 171 équipes étaient initialement engagées dans le concours. 29 d’entre elles ont pu mener leur projet à terme, malgré le contexte de la crise sanitaire. Palmarès 2020 des Génies de la Construction ! Catégorie « Collège » (élèves du cycle 4)– 1er prix : collège Pierre Loti (Rochefort – académie de Poitiers) Projet “Les digues fractales” – 2e prix : collège Pierre Hyacinthe Cazeaux (Hauts-de-Brienne – académie de Besançon) Projet “La friche en herbe– 3e prix : collège Claude Bernard (Le Havre – académie de Rouen) Projet “Le campus maritime”Prix “Pro” : collège Les Fontanilles (Castelnaudary – académie de Montpellier) Projet “Reconstruction du collège” Catégorie “Sup” (étudiants de l’enseignement supérieur)– 1er  prix (ex æquo) : IUT de Chambéry (académie de Grenoble) Projet “Rénovation du four à pain des Gros Louis d’en Haut” – 1er prix (ex æquo) : université de Cergy-Pontoise (académie de Versailles) Projet “Construction de la passerelle Marianne” – 3e prix : Arts et Métiers – Campus d’Angers (académie de Nantes) Projet “SimCities Durables” – Mention spéciale du jury “Vidéo coup de cœur” : Esitc Caen (académie de Caen) Projet “Concrete & Scraps”.