Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Chantiers - TP

  Si le design actuel est parfois caractérisé par un minimalisme franc, il n'en est rien dans le travail de Benjamin Fournier qui s'inspire des années 1950 pour la réalisation de sa collection de buffets déclinés en plusieurs couleurs aussi pop les unes que les autres. Entièrement réalisé à la main, ce meuble aiguaiera les salons les plus tristes. Alors qu'il se destinait à une carrière dans le paysagisme, Benjamin Fournier se tourne au final vers les métiers du design et des arts verriers de l'ESDMAA " l'École Supérieure de Design et Métiers d'Art d'Auvergne ", dont il sort diplômé en 2013 avec la réalisation de la lampe VAALEA, alliant avec finesse le verre et le béton. Derniers nés du créateur " membre du collectif Made in France en Transparence, un groupe de designers promouvant la fabrication de mobilier de manière artisanale et issu de matière première française ", les buffets B60 et B30 sont la synthèse de son amour pour la matière et la finesse de son approche. " J'ai dessiné cette gamme pour proposer une identité intemporelle et durable. Le rythme graphique des rayures vient dynamiser et mettre en avant le veinage du bois. Ses formes et l'utilisation du cintrage de bois font référence au travail du célèbre ébéniste et industriel Michael Thonet. " Benjamin Fournier, designer Réalisé en frêne massif et en contreplaqué moulé, ces petits meubles " 97 centimètres de haut pour 1,50 mètre de long et 68 centimètres de large ", se distinguent par une finition différente du bois, ajourée pour le plateau et rainurée pour les portes dont les couleurs personnalisables, varient du rose, jaune, mauve, vert ou beige. Une collection ensoleillée à suivre de près, puisque de nombreuses déclinaisons " table basse, console ou encore fauteuil " verront bientôt le jour. Pour en savoir plus, visitez le site de Benjamin Fournier Photographies : Benjamin Fournier

Le 8 janvier 2018 a été Inauguré le nouveau Centre des congrès de Rennes, une restructuration réhabilitation menée par Jean Guervilly dans l'ancien couvent des […] L'article La nouvelle page d'histoire du Couvent des Jacobins écrite par Jean Guervilly est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

L’Arbre voyageur, un hôtel 4 étoiles installé dans l’ancien consulat de Pologne de Lille, a ouvert ses portes en février 2017. L'agence lilloise OP-EN et […] L'article L'arbre voyageur s'installe dans un bâtiment enraciné est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

Depuis janvier 2017, le Mærsk Building, est un nouvel élément majeur à l'architecture de Copenhague, capitale du Danemark. Le projet des architectes du cabinet Architects […] L'article Le Mærsk building redessine le skyline de Copenhague est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

Iris-ST vient d'éditer un nouveau mémo à destination des entreprises artisanales du bâtiment et du paysage en collaboration avec la Capeb, l'OPPBTP (Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics) et le SNPSM (Syndicat national des professionnels du sanitaire).

Le ministère de la Transition écologique et solidaire a sélectionné 283 projets dans le cadre d'un appel d'offres pour l'installation de panneaux solaires sur les bâtiments.

Dans une zone en restructuration urbaine radicale, le long du boulevard périphérique (Porte Pouchet), la résidence Odalys City***, 148 chambres, déroule sa longue façade sur […] L'article Odalys City, à Paris évidemment, une résidence hôtelière, par Hardel Le Bihan est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

Le ministère de la Transition écologique et solidaire a annoncé lundi 8 janvier avoir sélectionné 283 projets dans le cadre de l'appel d'offres pour l'installation de panneaux solaires sur les bâtiments. Les projets représentent une capacité totale de 150 mégawatts (MW).

À Austin (États-Unis), l'agence texane Michael Hsu Office of Architecture restructure entièrement un ancien local commercial de plain-pied pour offrir au restaurant mexicain ATX Cocina un intérieur unique. Coiffé de voûtes en bois de pin, l'établissement offre deux ambiances contrastées, l'une tout en courbes, l'autre toute en lignes. Située au rez-de-chaussée d'un immeuble d'habitation contemporain, cette ancienne boutique de 20 mètres par 9, possédait dès l'origine d'une façade longitudinale sur rue, entièrement vitrée, qu'il était impossible de modifier en raison du plan d'urbanisme de la ville. Pour mettre en valeur de manière plurielle cette importante source de lumière, Michael Hsu, maître d'"uvre et designer, décide de créer deux espaces disposés en enfilade, aux atmosphères distinctes, caractérisés par la forme et la couleur différentes de leur plafond en pin : l'un sombre et voûté en plein cintre, l'autre clair et semi-courbé. La première zone, au plafond légèrement courbé, tout en longueur, est segmentée par des verrières en acier émaillé vert clair. Habillée de mobilier aux couleurs pastel, elle inspire la quiétude. La seconde, plus chaleureuse, disposée au fond du restaurant, où se trouvent des tables en marbre noir et des chaises métalliques hautes de même couleur, est ouverte sur les cuisines. Les rainures et les angles du bois utilisé en revêtement sont magnifiés par des néons se déployant en dessous des impostes sur lesquels reposent les arcs, augmentant l'impression de perspective. Un lieu où la chaleur n'est pas que dans les assiettes mais aussi dans l'architecture ! Pour en savoir plus, visitez le site de Michael Hsu Office of Architecture Photographies : Casey Dunn

Lancé en 2016 pour un volume total de 1 450 MW, l'appel d'offres pour installations solaires sur bâtiment comporte 9 périodes de candidature de 150 MW chacune, réparties sur trois ans, et repose sur le nouveau dispositif de soutien, le complément de rémunération. Nicolas Hulot a désigné 283 nouveaux lauréats pour développer des installations photovoltaïques … Cet article 283 nouveaux projets d'installations photovoltaïques sur bâtiment financés est apparu en premier sur Planète Bâtiment.

Plus de 140 gratte-ciels ont été livrés dans le monde en 2017, dont 15 super tours ≥ 300 m.

Dans la Cordillères des Andes, aux abords du village de San Esteban (Chili), se trouve un havre de paix pour randonneurs conçu par l'agence d'architecture locale Gonzalo Iturriaga Arquitectos. Entre repli de son enveloppe en pin et ouverture sur le lointain, le discret édifice offre à ses résidents une vue exceptionnelle sur les montagnes. Placé sur une plateforme creusée à flanc de la montagne, le refuge RF.C9 de 60 mètres carrés est idéalement situé au point de départ et d'arrivée des randonneurs ayant entrepris de gravir le Cerro Mocoén, une formation géologique aux paysages époustouflants. Il offre aux courageux, deux dortoirs de 10 et 5 mètres carrés placées de part et d'autre d'un espace central comprenant salle de bain, cuisine et spacieux salon longitudinal de 40 mètres carrés chaleureusement habillé de pin. Conçu comme un abri protecteur dans un milieu qui peut se révéler hostile, son enveloppe anguleuse également en pin, mais cette fois noir, n'est percée que de quelques fenêtres triangulaires côté est, où se trouve le seul et unique chemin d'accès, tandis qu'elle est massivement ouverte vers l'ouest sur les montagnes par une large baie vitrée toute hauteur. Un cocon idéal pour se reposer et se ressourcer après un long périple, ou pour prendre des forces avant de se lancer dans une telle ascension. Pour en savoir plus, visitez le site de Gonzalo Iturriaga Photographies : Federico Cairoli

Vincen Cornu démontre avec cet immeuble de rapport que si chaque moment d'une pensée constructive s'inscrit dans une intention déterminée par des qualités urbaines et domestiques pertinentes, l'architecture qu'elle génère peut concrètement rendre sensible sa légitimité esthétique et sociale. L'immeuble s'inscrit dans une parcelle d'angle aux confins de la ZAC Atlantis de Massy, dans les 44 hectares du quartier Ampère dont Dominique Petermüller est l'architecte coordinatrice. Au regard de la densité qu'imposait la construction de 63 appartements, l'architecte Vincen Cornu a sculpté les volumes de telle sorte que le bâtiment puisse marquer l'entrée du quartier par sa monumentalité tout en offrant une porosité et une profondeur qui soient un gage d'aménité urbaine. Il y parvient d'abord par le découpage en trois émergences " à l'angle et aux extrémités " séparées par des grandes terrasses. Cet épannelage permet surtout au soleil de pénétrer par ces failles pour éclairer, suivant l'heure, le coeur d'îlot ou la rue.Avenue Émile-Baudot, de grandes loggias filantes creusent la façade ; le choix du béton blanc massif renforce cette impression qu'elles seraient taillées dans le volume du bâtiment. Enfin, le large évidement du rez-de-chaussée, formant porche entre la rue et la cour intérieure, porte le regard du piéton au plus profond de la parcelle, offrant l'agrément de son jardin privé aux passants de la rue Jean- François-de-la-Pérouse. Si cette opération répond brillamment à toutes les exigences d'habitabilité urbaine, spatiale et d'usage que l'on attend d'une architecture d'habitation, la rigueur de sa conception constructive et la perfection de sa mise en oeuvre portent ces qualités à un degré rarement vu, surtout en promotion privée destinée à l'accession. Pour atteindre cet objectif, Vincen Cornu a entre autres convaincu le maître d'ouvrage de faire appel à l'entreprise rennaise Legendre, avec laquelle il avait déjà collaboré, réputée pour son savoir-faire en matière de béton brut. Le dessin des joints de dilatation, des sous-faces des loggias et balcons, l'incrustation des coquillages dans la matrice en pointe de diamant, le balayage savant des rudimentaires bétons de sol, toute cette maîtrise produit une étonnante impression. Elle naît de cet art de concilier massivité et raffinement. Y contribue également le bois, au sol des espaces communs, des lisses de terrasses, des plafonds des halls et passages, qui s'accorde doucement à la blondeur du béton. Habilement encastrées dans l'encadrement, les menuiseries bois-alu et les volets ne laissent qu'une fine ligne marquer les contours des fenêtres, accentuant d'autant cette sensation de masse minérale. Il y a toujours quelque chose à la fois de sage et d'archaïque dans la modernité douce de Vincen Cornu. Si à aucun moment son architecture ne mime la stéréotomie de la pierre, la rationalité qui en détermine sa tectonique propre produit cette sensation d'équilibre et de force que suscitent les plus beaux édifices romans. Intitulé du projet : La rose des ventsLieu : Massy (91)Maîtrise d'ouvrage : First Avenue-SCI Massy IVMaîtrise d'"uvre : Vincen Cornu architecteSurface : 4 883 mètres carrésMontant des travaux : 7 110 000 ¤ HTCalendrier : Livraison été 2017 Pour en savoir plus, visitez le site de Vincen Cornu Architecture Texte : " 63 logements en accession privée ", Emmanuel Caille, d'a n° 256, septembre 2017Photographies : Martin Argyroglo

Les concessionnaires d'autoroutes doivent désormais recourir à une procédure formalisée pour la passation de leurs marchés publics de travaux d'un montant supérieur ou égal à 2 000 000 euros HT, conclus pour les besoins de la concession. Ils doivent également publier les données de certains de leurs marchés et contrats d'exploitation sur leur profil d'acheteur. Un récent décret pose ces nouvelles règles.

Dans le cadre de la reconstruction de la ZAC de la Porte Pouchet à Paris (17e), l'agence Hardel et Le Bihan Architectes livre à quelques pas du périphérique parisien, la résidence hôtelière Odalys City. Bardé de tôle ondulée, l'édifice à l'apparence simple recèle en réalité des procédés inventifs visant à contrecarrer les nuisances sonores produites par la voie rapide. Porté par les urbanistes des agences françaises TVK et Michel Guthmann, la ZAC de la porte Pouchet, d'une superficie de 15 hectares, s'inscrit dans la volonté de la Ville de Paris de réaménager les Portes parisiennes. Situé entre le périphérique et le boulevard Bessières, le morceau de ville était à l'origine principalement constitué de trois immeubles des années 1970 en mauvais état " la tour du Bois-le-Prêtre, et la Tour et la Barre Borel ", et de nombreux garages automobiles et de parcs délaissés. Suite à de larges travaux de démolition menés dans l'ensemble de la zone, la Barre de logements Borel, à l'est, a pu être conservée et réhabilitée. C'est à l'ouest de la parcelle, face à la future place Pouchet et la voie rapide, que l'agence Hardel et Le Bihan a pour sa part imaginé la résidence hôtelière Odalys City. Le cahier des charges du constructeur immobilier Groupe Duval, était clair : il fallait impérativement respecter le confort visuel et l'intimité des habitations voisines. Pour cela, les architectes ont conçu un bâtiment en L, enserrant la Barre Borel de 10 étages en gardant une distance de 4 mètres entre les deux ouvrages entre lesquels prend place un nouveau jardin arboré. La réalisation héberge au rez-de-chaussée des commerces, 148 chambres dans les 5 niveaux supérieurs et une salle entièrement vitrée de petit-déjeuner au sixième et dernier niveau, offrant aux voyageurs une incroyable vue sur la Capitale. Grâce au bardage de la façade en plaques de tôle d'aluminium anodisé de 2 millimètres d'épaisseur, dont l'ondulation " déclinée en quatre modules " a fait l'objet de calculs complexes de la part des ingénieurs du projet, le son des véhicules est diffracté, réduisant ainsi les gênes sonores pouvant être perçues par les résidents de l'îlot. Une réalisation dont la façade marquera l'identité d'un quartier en (re)devenir, et qui souffle un vent de contemporanéité sur un périphérique parisien peu séduisant. Pour en savoir plus, visitez le site de Hardel et Le Bihan Architectes Photographies : SCHNEPP RENOU

Le 5 décembre dernier, l'Observeur du design, dont le rôle est de mettre en avant de jeunes designers français depuis 1999, a récompensé du Prix des Étoiles 2018 le studio de graphisme Des Signes pour la signalétique réalisée pour la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine de Charenton-le-Pont (94). Mis en place il y a presque 20 ans, le jury du Prix des Étoiles de l'Observeur du design, organisé par l'APCI " l'Agence pour la Promotion de la Création Industrielle ", a été séduit cette année par la signalétique adaptive et modulable proposée par les jeunes fondateurs du studio de graphisme Des Signes, Élise Muchir et Franklin Desclouds. Réalisée en collaboration avec le fabricant de panneaux et de cartels Empreinte Signalétique, la proposition des créateurs recourt à une technique simple : des magnets souples sur lesquels sont imprimés informations et directions, qui sont ensuite placés librement sur des plaques d'acier laqué collées au mur. Aussi simple à mettre, enlever ou déplacer qu'un jeu d'enfant, ce dispositif permet de créer une combinaison d'éléments infinie. Cette souplesse d'utilisation est un véritable plus pour des établissements à l'aménagement mouvant car il permet, aisément et à moindre coût, de recréer l'intégralité d'un balisage spatial en cas d'évolution de la programmation artistique ou d'éventuels travaux et ainsi d'éviter aux usagers de se perdre. Avec des lettres et une forme des supports aimantés inspirés des codes de l'architecture tels que les ombres portées, les volumes et la perspective, la solution proposée par les créateurs est à la fois ludique et pertinente. À cette occasion, tous les projets étoilés par le Prix de l'Observeur du design en 2018, seront exposés à la Galerie des Gobelins jusqu'au 17 février, puis s'installeront au Design Spot de l'Université Paris-Saclay (91) du 19 février au 16 mars, et enfin à l'INPI de Courbevoie (92) du 26 mars au 27 avril. Pour en savoir plus, visitez le site de Des Signes, d'Empreinte Signalétique et de l'Observeur du design Pour en savoir plus, visitez le site de Des Signes, d'Empreinte Signalétique et de l'Observeur du Photographies : Des Signes      

À Kavala (Grèce), les jeunes designers du studio local ark4lab of Architecture réalisent l'aménagement d'un café traversant et sinueux du centre-ville. Entre béton brut et plaques de cuivre, le lieu nous plonge dans une atmosphère industrielle et chaleureuse. C'est au rez-de-chaussée d'un immeuble de logement en béton, entre deux boutiques et dans espace de 23 mètres de long, dont la largeur varie entre 10 et 2 mètres, que le studio d'architecture et de design grecque Ark4lab of Architecture a réussi le pari d'aménager un café atypique et confortable. Les deux voies entre lesquelles l'établissement longitudinal prend place sont contrastées en tout point. La façade la plus large " 10 mètres ", et en double hauteur, fait face à une majestueuse bâtisse datant de la fin de l'empire ottoman, aujourd'hui un des musée d'histoire les plus importants de cette ville-port du nord du pays, tandis que de l'autre côté, le bistrot est ouvert sur une voie peu large ayant vue sur de nombreux bars et restaurants par le biais d'une baie vitrée de 3,5 mètres de large. De cette étrange insertion particulière dans le tissu urbain de Kavala, les agenceurs ont fait un point fort. Ils ont alors pris le parti d'ouvrir le lieu sur l'espace public présent aux deux issues, créant d'une part un comptoir ouvert sur le trottoir " et qui réutilise par ailleurs les matériaux présents sur la façade comme le béton ciré noir ou des tuiles de céramique grises. D'autre part, des gradins en bois ont été positionnés face à la rue, offrant aux consommateurs une agréable vue sur le monument ancien. À l'intérieur, sous les poutres en béton brut de décoffrage, sont placées longitudinalement des assises dont les textures se mélangent. Les murs d'origine en brique de terre crue et en enduit rose ont été volontairement laissés en l'état afin de témoigner du passé du lieu, et ont seulement été agrémentés de fresques en céramique et plaques de cuivre. Une réalisation qui fait le pont entre passé et présent. Pour en savoir plus, visitez le site de Ark4lab of Architecture Photographies : STUDIO VAVDINOUDIS DIMITRIOU

TRAVAIL ILLEGAL. Plus d'un million de cartes d'identification du BTP ont été imprimées, à décembre 2017. Un outil devenu obligatoire sur les chantiers depuis le 1er octobre dernier.

Afin de répondre aux problèmes de logement pour les étudiants en difficulté économique à Bangkok (Thaïlande), le groupe immobilier AP Public Company Limited, a chargé, un centre de recherche sociale italien, Fabrica, de repenser l'habitat partagé. Le résultat de leurs travaux : Space Scholarship, des meubles modulables et amovibles, offrant aux jeunes un lieu de vie à la fois collectif et intime. Fondé en 1994 par l'homme d'affaires Luciano Benetton et le photographe Oliviero Toscani, Fabrica est un groupe d'investissement basé à Trévise (Italie), catalyseur de recherches artistiques aussi diverses et variées, telles que le design, l'architecture, la vidéo, le journalisme, ou encore la musique. Première expérimentation concrète d'une longue série à venir, cette résidence étudiante représente un véritable défi pour les chercheurs puisqu'elle a pour objectif principal d'héberger sept jeunes, filles et garçons qui ne se sont jamais rencontrés auparavant, et dont les origines, les religions, la culture et le vécu sont tous très différents. Pour cela, Sam Baron, directeur artistique de Fabrica et designer, a imaginé un mobilier modulable, qui peut facilement changer de place et de fonction, afin de satisfaire au mieux leurs besoins et habitudes variées, comme par exemple les tables de travail qui peuvent se déplier et doubler de surface ou encore être compartimenter afin de favoriser la concentration des élèves. Le bois, utilisé pour l'intégralité des meubles, en constitue l'élément fédérateur, dynamisé par quelques touches de couleurs vives orange ou bleues. La chambre des filles est un spacieux studio de 33 mètres carrés ouvert sur une cuisine et un petit salon, et les couchages superposés sont intégrés à un large meuble en bois clair, qui peut être ouvert ou fermé en fonction de l'intimité voulue. L'espace des garçons se constitue quant à lui de deux chambres partagées de 12 mètres carrés chacune où se trouve une mezzanine, placée de part et d'autre d'une cuisine ouverte sur un séjour commun. Une atmosphère pleine de vitalité de sérénité, parfaite pour un premier départ dans la vie. Pour en savoir plus, visitez le site de Fabrica Photographies : Fabrica

À Ivry-sur-Seine (94), l'agence d'architecture Atelier du Pont livre Hors d'eau, un ensemble de logements sociaux. Le groupement d'édifices surélevé déjoue les contraintes hydrographiques de la parcelle située sur une ancienne zone industrielle inondable, tout en offrant aux habitants des espaces de vie extérieurs, grâce à un système de patios et de passerelles. Commandé par la commune en 2010, cet édifice fait partie du projet plus large de construction de la ZAC d'Ivry-Confluence d'une superficie totale de 145 hectares, et qui, comme son nom l'indique, se situe au point de rencontre de la Seine et de la Marne, à l'est de la ville du Val-de-Marne, mais surtout en zone inondable. L'intégralité des rez-de-chaussée de cette opération de 6 500 logements prévus, sera donc occupé, à terme, en 2025, par 650 000 mètres carrés de surface commerciale, et 130 000 mètres carrés d'équipements scolaires ou médicaux, aisément à évacuables en cas de montée des eaux. C'est au centre de la zone, sur une parcelle longitudinale cernée par deux rues résidentielles ¬" à l'ouest et au nord ¬", que se trouve l'opération de l'Atelier du Pont comprenant 61 habitations sociales reparties en 4 100 mètres carrés SHON. L'ouvrage se compose d'une succession de sept volumes longeant l'axe routier principale, à l'ouest, et dont les hauteurs varient de 2 à 6 niveaux. Posés sur un socle de deux étages bardé de briques saillantes, dont le rez-de-chaussée est occupé par un parking et les parties communes, ces excroissances hébergeant un studio et un duplex chacune, bénéficient toutes d'une terrasse sur le toit de l'étage inférieur. L'angle des deux voies est marqué par un édifice haut, de 8 étages, placé de biais, qui accueille 30 appartements allant du studio au T4. L'ensemble des édifices, est relié à l'est par un jardin partagé et des passerelles sur pilotis, constituant un lieu de détente et de partage pour les habitants, tout en apportant une échelle de logement individuelle à ce sombre colosse paré de céramique. Les espaces partagés positionnés en partie basse, ont par ailleurs été ornés par l'atelier YokYok d'une anamorphose bleue qui en dynamise les lignes. Une réalisation simple et efficace qui a su faire fi des contraintes dues à son positionnement. Pour en savoir plus, visitez le site de Atelier du Pont Photographies : Takuji Shimmura