Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Chantiers - TP

Dans la ville de Trois-Rivières (Canada), sur une ancienne friche industrielle située à la confluence du fleuve Saint-Laurent et de la rivière Saint-Maurice, se trouve l'Amphithéâtre Cogeco. Les architectes de l'Atelier Paul Laurendeau livrent ici un édifice emblématique grâce à une impressionnante toiture aérienne de 7 200 mètres carrés, tout en offrant une superbe vue aux spectateurs. En 2006, l'usine de pâtes et papier Tripap de Trois-Rivières met la clé sous la porte et laisse derrière elle une friche industrielle positionnée sur un site d'exception : à la convergence du fleuve Saint-Laurent et de la rivière Saint-Maurice, face à la ville de Bécancour. La Municipalité, désireuse de consolider son économie culturelle et touristique, projette alors l'édification d'un quartier résidentiel et d'un amphithéâtre de 10 000 places en bordure des deux cours d'eau. Lauréat du concours lancé en 2010, le lieu de divertissement imaginé par l'Atelier Paul Laurendeau, consiste en un bâtiment de deux étages en U accueillant entre ses bras, une scène extérieure face à laquelle se trouve un parvis en pente équipé de 3 500 sièges fixes, couvert par une immense toiture métallique rouge de 7 200 mètres carrés. Derrière, à l'air libre, se trouve en outre une pelouse pouvant recevoir 5 000 personnes. La partie centrale de la construction héberge au rez-de-chaussée un bar et deux loges, et au niveau supérieur les locaux du personnel. De part et d'autres de cette zone se trouvent un grand hall d'accueil en double hauteur ainsi que des espaces de rangement scéniques et techniques. La majestueuse couverture métallique de 26 mètres de hauteur portée par huit poteaux en aluminium, offre un panorama sur l'horizon et le fleuve en contrebas aux spectateurs, mais aussi une vue aux habitants des rives opposées qui peuvent jouir d'une partie des représentations.Visible de loin, notamment grâce à la présence sur le sous-bassement des gradins de gigantesques lettres en bois de 6 mètres de hauteur indiquant le nom de la commune, l'ouvrage est un véritable totem pour ce territoire de l'ouest canadien. Une réalisation novatrice et audacieuse qui ouvre le champ des possibles pour l'architecture des lieux de représentation, bien qu'elle ne soit utilisable qu'en période estivale. Pour en savoir plus, visitez le site de Atelier Paul Laurendeau Photographies : Adrien Williams  

Le projet consistait en la restructuration et extension du siège du Syndicat des Eaux et de l'Assainissement du Bas-Rhin à Schiltigheim, près de Strasbourg. Livré […] L'article Ecrin végétal pour le siège du Syndicat des Eaux du Bas-Rhin est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

Qui pourrait croire que ce mystérieux parallélépipède paré d'or trônant au milieu d'une prairie de la commune d'Olemps (12) dissimule en réalité une salle des fêtes ainsi qu'une bibliothèque ? Et pourtant ! Cette réalisation à la fois simple et contemporaine, conçue par les Français de CoCo Architecture, valorise la programmation culturelle de cette bourgade d'Occitanie. Désireuse de dynamiser la ville nouvelle d'Olemps, située dans l'agglomération de Rodez, la Mairie confie à l'agence aveyronnaise CoCo Architecture la conception d'un projet fort et affirmé, à intégrer un site paysager verdoyant. Les maîtres d'"uvre imaginent 7.77, un parallélépipède rectangle de deux étages à base carrée de 33 mètres de côté aux angles arrondis, bardé de métal déployé doré. Une volumétrie simple dont une partie de chacune des quatre façades peut, grâce à un volet relevable horizontal, s'ouvrir pour laisser place à une large baie vitrée. Une sobriété que l'on retrouve à l'intérieur du lieu de 1 000 mètres carrés d'emprise au sol, qui comprend au rez-de-chaussée un hall d'accueil et une salle de spectacle et/ou de réception en double hauteur, et à l'étage une bibliothèque. Des éléments industriels " planchers collaborants apparents, tubes néon, équipements techniques visibles au plafond etc. ", ont été associés à des matériaux et couleurs chaleureuses utilisés pour des éléments en bois clair mêlés à des détails rose vif présents sur certaines parois murales ainsi que dans le mobilier, comme le bar par exemple. Une construction compacte et efficace, à l'écriture originale qui ne manquera pas de rythmer la vie de la petite commune d'Olemps. Pour en savoir plus, visitez le site de CoCo Architecture Photographies : Edouard Decam

Un appel d'offres peut prévoir la présence d'un interprète sur un chantier afin d'assurer l'information des salariés quant à leurs droits sociaux et aux règles de sécurité et de santé, a jugé le Conseil d'Etat.

C'est le chantier rêvé pour un fabricant-poseur ! Tous les cas de figure y sont déclinés. Lorillard, un de 5 leaders français de la menuiserie industrielle sur mesure a pu exprimer toute l'étendue de son savoir faire. Le projet a été confié, en décembre 2015 à l'architecte Jean Do Nascimento, de l'atelier d'architecture Archicrea, spécialisé … Cet article 660 menuiseries en chêne massif pour la rénovation des fenêtres d'un immeuble haussmannien est apparu en premier sur Planète Bâtiment.

Conçu par l'architecte danois C.F. Møller en 2016, le parvis de la Mærsk Tower de l'Université de Copenhague se pare de verdure grâce à l'intervention de l'agence d'urbanisme et de paysagisme locale SLA. Le projet se divise en deux parties : la réalisation d'un large parc, le SUND, au pied de la tour et la végétalisation de ses toits plats situés en partie basse. Un projet paysager qui a valu à ses concepteurs de recevoir le Scandinavian Green Roof Award. Situé dans le quartier de Nørrebro, en plein c"ur de la capitale danoise, le SUND est un écrin de verdure, une pause dans un espace urbain bouillonnant. Installées au sein même de la ville " alors que les campus sont souvent positionnés en périphérie ", l'université de Copenhague et sa nouvelle tour de 16 étages construite en 2016 sont dorénavant reliées un parc paré d'une flore sauvage, réplique de divers biotopes danois, comme un clin d'"il au cosmopolitisme de l'arrondissement. Entrecoupée de bâtiments " la tour principale et ses excroissances horizontales ainsi qu'une partie ancienne longitudinale en pierre et tuiles ", le parterre paysagé est en outre doté d'une passerelle graphique surélevée en zigzag offrant aux passants de nombreux points de vue le jardin et les différents toits plats herbeux de 5 000 mètres carrés de surface au total et permettant de rejoindre facilement l'arrière de l'université. La nature fleurissant sur ces surfaces prend racine dans une couche de terre conçue pour créer des écosystèmes autonomes, ayant par ailleurs la capacité de recycler l'eau de pluie et d'en absorber l'excédent en cas de phénomènes météorologiques exceptionnels. " Le toit vert de la tour Mærsk fusionne avec succès de grandes surfaces de 5 000 mètres carrés avec un design sophistiqué et une reproduction de la biodiversité danoise. " Jury du Scandinavian Green Roof Award Grâce à sa valorisation de cet ensemble, SLA a été lauréat du Scandinavian Green Roof Award en septembre dernier. Ce n'est pas la première fois qu'une de leur création est récompensée par ce prix puisque l'agence avait déjà reçu un trophée en 2016 pour le Egedal City Hall et en 2014 pour le Novo Nordisk Nature Park. Un projet esthétique qui prouve que, même au sein d'une ville aussi dynamique que Copenhague, il est possible de respirer et d'entretenir de solides liens avec l'extérieur. Pour en savoir plus, visitez le site de SLA Photographies : DR SLA

Le tribunal correctionnel de Versailles vient d'infliger de lourdes peines, dont de la prison ferme, dans une affaire de travail illégal impliquant deux entreprises du BTP.

Le groupe PSA a cédé la majeure partie du terrain de son ancienne usine d'Aulnay-sous-Bois (93) à l'Etablissement public foncier d'Ile-de-France, qui envisage de réaliser un nouveau quartier.

DEMANTELEMENT. Sébastien Lecornu, secrétaire d'Etat à la Transition écologique et solidaire a réuni les parlementaires, présidents de conseils, élus locaux et préfets, afin d'évoquer la fermeture et la reconversion du site nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin). Plusieurs pistes de travail sont ressorties de cette rencontre.

Si à Paris, l'hiver nous gratifie de nuances froides, le Singapour vu par le photographe local Nguan se pare de couleurs pastel toutes saisons confondues. Des tonalités féériques que l'on retrouve dans sa série argentique Singapore ainsi que dans un livre éponyme, sorti l'été dernier. Les métropoles asiatiques sont des sources d'inspiration inépuisables pour les photographes passionnés de paysages urbains. En découlent souvent des catalogues de gratte-ciels à perte de vue, de rues surpeuplées, recouvertes de brume polluée, bref de villes dynamiques, effervescentes, mais pas toujours très reposantes. En parcourant les boulevards de son archipel natal, Singapour, Nguan n'y voit pas seulement un bouillonnement constant, mais des moments de quiétude suspendus dans le temps, qu'il capture grâce à sa vision unique d'un monde pastel. Bien que l'architecture tienne une place prépondérante dans son travail, le photographe s'attèle également à saisir la population qui fait vivre ses murs. Une faune citadine qu'il ne cherche pas à sublimer mais dont il traque au contraire les instants d'ennui, de routine, et de pause dans des endroits qui semblent pourtant ne jamais dormir. Ainsi, ses compositions dépeignent une valse entre urbanisme sud-asiatique en perpétuel développement et temps plus calmes dont les citadins ont nécessairement besoin. Une série emprunte de délicatesse qui offre un point de vue unique sur la vie à Singapour. Pour en savoir plus, visitez le site de Nguan Photographies : Nguan

Inauguré la semaine dernière, après plus de onze années d'études et de travaux, le centre commercial Muse vient d'ouvrir ses portes dans le tout nouveau quartier de l'Amphithéâtre à Metz (57). Face au Centre Pompidou construit en 2010 par Shigeru Ban, l'édifice de 37 000 mètres carrés aux imposants pilotis surplombés d'une façade vitrée en damier, se présente comme un nouvel emblème de la ville. Situé à quelques dizaines de mètres seulement du fameux Centre Pompidou Metz, Muse fait partie du projet plus global de la ZAC de l'Amphithéâtre, réhabilitation d'une ancienne friche ferroviaire de 39 hectares, cernée par les voies SNCF au nord, le parc Jean-Marie Pelt à l'est, et un quartier résidentiel à l'ouest et au sud. Lancé par la Municipalité en 2008, la planification urbaine a été confiée à Nicolas Michelin, qui imagine six îlots longitudinaux répartis le long d'un axe nord-sud, la rue des Messageries, dans lesquels sont installés 137 000 mètres carrés d'habitations et 137 000 de bureaux et magasins. Au nord-est de la zone, c'est l'architecte Jean-Paul Viguier qui a été chargé d'orchestrer l'édification de la plus grande parcelle de l'ensemble, mesurant 300 mètres par 100, intégralement occupée par la galerie marchande Muse sur les deux premiers niveaux. Au-dessus de ce socle vitré, d'une superficie de 37 000 mètres carrés, le maître d'"uvre réalise en outre un immeuble de logement de standing baptisé First " reconnaissable par sa façade en damier faisant face au musée ", deux bâtiments de bureaux et 14 immeubles de logement, dont quatre sociaux. Ces édifices sont liés les uns aux autres par un jardin disposé entre les constructions.Pour amener de la lumière dans l'ouvrage commercial, Jean-Paul Viguier a opté pour un plan en peigne, dont les redans sont occupés par deux cours ouvertes sur la rue principale de la ZAC, qui constituent alors des places publiques à part entière. L'insertion de ces espaces extérieurs et de quatre "uvres d'art " dont l'une est réalisée par le célèbre plasticien Julio Le Parc ", permet alors d'apporter, en plus de l'animation mercantile, des activités artistiques et de loisirs au quartier. Orienté sur la vaste esplanade du Centre Pompidou, la réalisation arbore une entrée principale emblématique grâce à d'imposants pilotis arborescents supportant l'un des édifices de superstructure, de quatre étages, tout de verre vêtu. À l'intérieur de cet ensemble d'habitation, 47 appartements " du studio au T5 ", disposent de spacieuses loggias de 9 à 20 mètres carrés, qui offrent une vue incroyable sur la ville. Une opération portant de grandes ambitions donc, et qui, bien qu'offrant de nombreuses opportunités économiques et touristiques à l'agglomération messine, manque peut-être de cohérence entre constructions, et de force dans le contexte culturel fort dans lequel il s'insère. Une ouverture qui tombe cependant à pic pour faire ses emplettes, à l'approche des fêtes ! Pour en savoir plus, visitez le site de Jean-Paul Viguier et AssociésPhotographies :3-8) K. Khalfi1,9-14) Fabrice Fouillet  

Au c"ur du quartier de la Nouvelle Ville à Édimbourg (Royaume-Uni), classé patrimoine mondial par l'UNESCO, se trouve l'hôtel Eden Locke. Réalisé par l'agence de design et d'aménagement américaine Grzywinski+Pons, cet écrin de verdure baigne dans les nuances pastel, chaudement agrémentées de mobilier en bois. Deuxième établissement de la chaîne hôtelière éponyme, l'Eden Locke d'Édimbourg se situe dans le quartier de la Nouvelle Ville, construit par l'architecte britannique James Craig à la fin du XVIIIe siècle afin de faire face aux problèmes de surpopulation de l'époque. Il est le fruit de la rénovation d'un ancien manoir de trois niveaux en pierre de grès et de son extension réalisée au cours du XXe siècle, située à l'arrière de l'ouvrage. L'ancienne bâtisse géorgienne dispose au rez-de-chaussée d'un majestueux hall d'accueil de 22 mètres de long par 5 de large, et de 72 chambres " simples et doubles ", reparties dans les étages. De part et d'autre de la vaste zone de réception de 110 mètres carrés, le studio américain installe d'un côté un long bar en bois clair et laiton, dont la couleur oscille entre le cuivre et le rose, et de l'autre un salon d'attente et de repos. Dans une ambiance pleine de quiétude, les nuances pastel des murs verts et des pots de terre de crue ocre, se mêlent aux tricots douillets des chaises et canapés. Quelques panneaux de couleur jaune disposés au-dessus du comptoir et des suspensions de même couleur placés dans le salon ravivent l'ensemble. En parallèle, l'aménagement des pénates de 30 mètres carrés chacune est d'une grande simplicité avec des couchages agrémentés d'une tête de lit en cuir, séparés d'une petite pièce à vivre aux parois rose et gris pâle par des armoires métalliques et des tuyaux de laiton bruns. Un endroit idéal où séjourner et se reposer après avoir bravé froid de l'hiver anglais. Pour en savoir plus, visitez le site de Grzywinski+Pons Photographies : Nicholas Worley  

Par un arrêt du 8 novembre 2017, le Conseil d'Etat rappelle que les exceptions au droit à la reconstruction d'un bâtiment à l'identique ne sont recevables que dans un cadre très précis.

Le rapporteur public a proposé au tribunal administratif de Lyon d'annuler la délibération du conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes imposant l'usage du français sur les chantiers.