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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Energie

(18283 résultats)
Il y a 5 ans et 130 jours

Terreal vise une croissance à deux chiffres dans le solaire résidentiel

Terreal, leader des tuiles en terre cuite propose 3 offres packagées de toit photovoltaïque dans le cadre de son programme « Demain tous solaire ». Sa cible : le résidentiel neuf.
Il y a 5 ans et 130 jours

Efficacité énergétique : en 2018, l'UE avait encore une marge de progression

ÉTUDE. La consommation d'énergie dans l'Union européenne à 27 s'est stabilisée en 2018 : l'utilisation primaire a atteint 1,37 milliard de tonnes d'équivalent pétrole, un chiffre en hausse de 0,71%, tandis que la consommation finale a été de 990 millions de tonnes, soit +0,02%. Deux courbes qui étaient supérieures respectivement de 4,9% et de 3,2% aux objectifs d'efficacité énergétique que les Etats-membres se sont fixé pour 2020.
Il y a 5 ans et 130 jours

Centre An Nour : Magnifier la lumière

Le Centre An Nour est en cours d’achèvement. Sa réalisation s’est fragmentée sur une dizaine d’année. [©Martin Itty/Pixitty] Projet faramineux de plus de 10 ans, le Centre An Nour est en cours d’achèvement, à Mulhouse (68). Lieu de culte, d’enseignement, équipement sportif, commercial et de restauration, il s’étend sur une surface plancher de 6 500 m2. « Ce centre a pour objectif de répondre à des besoins culturels, qui ont généré un programme singulier pour construire un “vivre ensemble”, explique Jean-François Brodbeck, architecte chez Narcisse, en charge de la réalisation. Le maître d’ouvrage avait cette exigence sur la qualité des matériaux, afin de respecter les personnes qu’il accueille. Cette attention particulière a été appliquée tant à l’extérieur, qu’à l’intérieur. » Les recherches foncières ont débuté dès 2000 et ont été arrêtées en 2007. « Entre 2009 et 2012, diverses autorisations et débuts de construction ont été constatés. L’année 2012 fut celle de la nouvelle conception architecturale par notre équipe. » Ce lieu de culte et de culture s’étend sur près de 6 500 m2. [©Martin Itty/Pixitty] An Nour veut dire “la lumière” en arabe. Ainsi, c’est naturellement que cette matière se retrouve au cœur du projet. Pour ce faire, l’agence Narcisse a opté pour un monolithe de béton blanc. La subtilité ? Le bloc est ciselé pour faire rentrer cette fameuse lumière. « Nous avons choisi le béton, parce que notre vallée rhénane est riche en graviers. Et le blanc nous a permis de magnifier la lumière, une chose rare ici… L’absorption, la captation par la matière et sa réverbération sont des moyens de mettre en énergie ce site. » L’industriel Béton Contrôle de Seebogen (BCS) s’est chargé de la préfabrication des différents éléments et son entreprise sœur, Gherardi, de la réalisation du gros œuvre. Une arborescence lumineuse. « Les façades ont été construites et dessinées avec la volonté d’évidement par ciselage de la masse construite sur front urbain dur. La matière “enlevée” a été en quelque sorte réutilisée sur la façade Ouest et sur les parvis pour générer de l’épaisseur par rapport à la rue. Les hommes qui ont réalisé cet ouvrage l’ont nommé “arborescence”. Cette dernière viendra organiser toute la gestion et la composition de la lumière naturelle. Nous devrons nous en protéger ou, au contraire, essayer de l’amener encore plus loin que la normale. » Pour les façades, le maître d’œuvre s’est tourné vers un béton architectonique. Sa blancheur vient des granulats de marbre et des sables de Carrare (en Italie), ainsi que d’un ciment blanc, qui composent sa formulation. Le Centre An Nour est un monolithe blanc ciselé. Une façon de jouer avec la lumière. [©Martin Itty/Pixitty] L’agence Narcisse Basée à Mulhouse, Narcisse est une agence d’architecture spécialisée dans l’architecture d’intérieur. Elle a été fondée par Jean-François Brodbeck et Serge-Henri Gayraud. « Nous sommes une douzaine de personnes à travailler ensemble à l’Est du Grand Est – tout en étant plus au Sud, précise avec humour Jean-François Brodbeck. Nos 50 ans d’existence nous ont permis d’asseoir notre réputation d’architectes qui aimont construire. » L’agence travaille sur différents types de programmes. « Nous savons inventer une maîtrise d’œuvre ad hoc pour les besoins des maîtres d’ouvrage et des entreprises au profit de nos projets. » Sur les façades verticales sans joints horizontaux, le matériau a ainsi été poli 6 fois. « Nous avons voulu réaliser les arborescences en une seule pièce, explique Flavio Gherardi, directeur de l’entreprise éponyme et de BCS. C’était la difficulté du chantier : faire ces éléments fins et imposants de 12,80 m de haut et les retourner sur chantier. » Près de 40 poteaux de 12 t ont ainsi été conçus et polis dans l’usine de BCS. Les poteaux rappellent les tracées d’une arborescence. Chacun des éléments de 12,80 m de haut ont été réalisés en une seule pièce. [©Martin Itty/Pixitty] « Les autres éléments de façade ont été traités avec la même formulation de béton et aussi polis, afin de garder une uniformité du bâtiment. » Une finition digne d’un marbrier… « Cela génère une économie de maintenance et une stabilité intemporelle du bâti, conclut Jean-François Brodbeck. L’écriture architecturale qui lie le général au particulier dans toutes ses dimensions poétiques se veut simple, efficace, sans représentations, sans froissements, mais dans l’axe. Le béton poli nous permet d’utiliser les reflets pour mieux s’intégrer au paysage. Par temps de pluie, un effet miroir fantastique  vient en continuité des verres au droit des arborescences… » Sivagami Casimir Repère : Maître d’ouvrage : Association des musulmans d’Alsace (Amal)Maîtrise d’œuvre : Narcisse et Arcanes Minotaure Roland Spitz (AMRS) architectes Entreprise de gros œuvre : Gherardi Préfabricant et BET préfabrication : BCSCoût : 30 M€
Il y a 5 ans et 130 jours

Élisabeth Borne annonce le soutien de l'État à 12 nouveaux programmes d'économies d'énergie

Pour faire face à l’urgence climatique et atteindre la neutralité carbone en 2050, le Gouvernement s’est fixé dans sa loi Énergie-Climat des objectifs ambitieux pour faire baisser la consommation d’énergie de la France et réduire l’utilisation des énergies fossiles.
Il y a 5 ans et 130 jours

Habiter la ville de demain

A l’occasion des 10 ans du Plan Ville Durable, « Habiter la ville de demain », Julien Denormandie, ministre chargé de la Ville et du Logement a annoncé 10 nouvelles mesures pour préparer la ville et des territoires sobres, résilients et inclusifs. Accélérer les transitions en faveur de l’aménagement urbain durable 100 quartiers fertiles : renforcer l’agriculture urbaine dans les quartiers prioritaires L’Agence Nationale de la Rénovation Urbaine développera un appel à projet spécifique en faveur de l’agriculture urbaine dans les quartiers prioritaires de la ville. Il permettra d’encourager la création de 100 « quartiers fertiles », des fermes urbaines dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Les 30 premiers quartiers seront sélectionnés d’ici l’été, avec un financement dédié de 20 millions d’euros. Lancer une expérimentation de quartiers à énergie positive et à faible impact carbone. En 2020 et pendant deux ans l’ADEME accompagnera 22 quartiers volontaires pour développer leur projet à énergie positive et faible impact carbone. Jusqu’ici la mise en œuvre de leurs objectifs énergie et carbone était limitée à l’échelle du bâtiment (réglementation E+C-). En proposant une aide opérationnelle via la mise à disposition d’une assistance à la maîtrise d’ouvrage mutualisée et interdisciplinaire, l’ADEME a pour ambition d’animer un vivier d’expérimentations concrètes sur le moyen terme et une communauté de travail pérenne sur le sujet afin de créer un véritable dynamique d’essaimage et déploiement de la démarche. Cette expérimentation est valorisée par le ministre dans le cadre du projet l’initiative européenne Positive Energy District. Unifier les démarches de ville durable dans le label EcoQuartiers Exemplarité de l’Etat : Fixer des objectifs ambitieux aux opérations d’aménagement conduites par l’État Ces objectifs portent sur : l’économie circulaire : 20% de terres excavées réemployées, valorisation de 30 % de déchets de chantier,la sobriété énergétique et carbone : déploiement de quartiers E+C-,l’éco-conception : 50 % des opérations intégrant des matériaux biosourcés ou géosourcés,la biodiversité : 20% de la surface totale de l’opération favorable à la biodiversité. Accompagner les acteurs et dynamiques locales Rapprocher l’innovation des territoires via une plateforme d’open-innovation Cluster, accélérateurs, incubateurs, acteurs institutionnels, acteurs de la recherche, associations, clubs d’entreprises, collectivités, pôles de compétitivité, grands groupes… à l’échelle locale comme natio- nale, l’écosystème et les outils de l’innovation urbaine évoluent et il convient d’en évaluer la réalité et les impacts. Démultiplier les « ateliers des territoires » pour faire émerger les stratégies locales L’expérience des « ateliers à la carte » est très sollicitée par les collectivités : le dispositif sera donc démultiplié. 50 nouveaux territoires seront accompagnés dès 2020 par les « ateliers des territoires » mettant l’accent sur la transition écologique. Faciliter l’accès aux aides à l’ingénierie et aux aides financières Un référent spécialisé dans ces questions sera progressivement désigné dans les services déconcentrés de l’Etat (chaque Direction Départementale des Territoires et chaque Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement). Son objectif : conseiller les collectivités, accompagner les projets des territoires (instruction, accès aux aides…), mettre en œuvre les programmes nationaux. Le ministère facilitera également l’accès aux aides en déployant l’outil « Aides territoires », un site recensant toutes les aides financières et aides en ingénierie disponibles aux collectivités locales pour financer leurs projets. Conforter le modèle français de la ville Durable et le porter à l’international Fédérer les initiatives de tous les acteurs au sein de France Ville Durable pour mieux les valoriser Dès janvier 2020 sera créé France Ville Durable par la fusion du réseau Vivapolis et de l’Institut de la Ville Durable. Structurer une filière d’excellence de la ville durable la nouvelle université Gustave Eiffel formera les architectes, urbanistes et ingénieurs de demain autour d’un axe central fort : Penser la ville durable comme une ville économe en ressources, sûre et résiliente et intelligente. Elle a été officiellement lancée le 28 janvier à Marne-La-Vallée avec le regroupement de six établissements. Construire la feuille de route internationale de la France Au plan international, l’année 2020 est jalonnée d’évènements de haut niveau pour lesquels la ville durable sera une thématique majeure et sur laquelle la France souhaite porter sa voix, en particulier le forum urbain mondial (février 2020), le sommet Afrique France (juin 2020) et l’exposition universelle (à partir d’octobre 2020). L’enjeu pour la France est de faire partager le plus largement sa vision des territoires durables. Le Partenariat Français pour la Ville et les Territoires a organisé dix groupes de travail en 2019, en partenariat avec le ministère chargé de la Ville et du Logement. Visuel : Pershing (13e), Lauréat : « Mille arbres » du concours réinventer Paris
Il y a 5 ans et 133 jours

Bruno Léchevin, ancien président de l'Ademe, est décédé

DISPARITION. L'ancien président de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), Bruno Léchevin, est décédé ce jeudi 6 février 2020. Il avait notamment fondé l'ONG Électriciens sans frontières, qui aide au raccordement des territoires victimes de catastrophes.
Il y a 5 ans et 133 jours

En 2019, les ENR ont couvert un quart de la consommation électrique

ÉNERGIE. Le Panorama de l'électricité renouvelable 2019 montre que les énergies vertes ont produit 53.609 MW l'année dernière, un niveau en hausse de 2.347 MW. La production électrique renouvelable a ainsi pu couvrir 23% de la consommation française. En parallèle, le ministère de la Transition écologique a annoncé les lauréats de la 9e période de l'appel d'offres d'installations photovoltaïques sur bâtiments.
Il y a 5 ans et 133 jours

Insaver Slim downlights alliant discrétion, confort visuel et performance

L’éclairage participe à la sécurité et au bien-être de tous. Bien conçu, il évite une détérioration de la vue et les fatigues intempestives. Il prévient les risques d’accidents occasionnés par une perception visuelle dégradée de l’environnement, tout en participant aux économies d’énergie. Doté d’un design compact, la nouvelle gamme de downlights Insaver Slim de Sylvania, offre un confort visuel élevé grâce à un UGR inférieur à 19. C’est la solution idéale pour l’éclairage des bureaux, salles de classe et établissements commerciaux. Confort visuel et compacité La nouvelle gamme de downlights Insaver Slim de Sylvania est équipée de lentilles en polycarbonate au design spécifique ainsi que d’un réflecteur en aluminium pour offrir un éblouissement de niveau UGR
Il y a 5 ans et 133 jours

Michel Rémon & Associés : Centre de recherche et développement d’Air Liquide

L’agence d’architecture Michel Rémon & Associés conçoit une architecture aérée pour accueillir le nouveau centre de recherche et de développement du Groupe Air Liquide, leader mondial des gaz, technologies et services pour l’industrie et la santé. Situé sur le plateau de Saclay (91), le complexe, qui a été inauguré le 27 septembre 2019, offre aux chercheurs un point de rencontre stratégique favorisant les échanges avec les acteurs majeurs du monde de la recherche industrielle et scientifique. Le Centre de Recherche Paris Innovation Campus d’Air Liquide est installé sur le cluster Paris-Sacaly, un pôle dédié à la recherche scientifique et technologique, actuellement en cours d’aménagement dans le cadre du Grand Paris. Le programme comprend des bureaux, un showroom, des auditoriums, des laboratoires. En travaillant main dans la main avec les experts recherche et développement d’Air Liquide, l’agence Michel Rémon & Associés conçoit un complexe architectural et paysager innovant à haute performance énergétique. Le centre assure en effet lui-même une grande partie de ses besoins énergétiques : il est alimenté en électricité renouvelable et en énergies renouvelables intermittentes, grâce à une pile à combustible d’hydrogène et 300 mètres carrés de panneaux photovoltaïques. La conception passive du bâtiment permet également de réduire la consommation énergétique au mètre carré, allant jusqu’à la compenser par des apports internes et solaires. La performance thermique de l'isolation, l’intégration de protections solaires, un système de ventilation naturelle traversante et les ilots acoustiques suspendus permettent à Centre de Recherche trouve en lui ses propres ressources énergétiques et de prétendre à la certification « BREEAM Excellent ». Orienté selon la course du soleil, ce bâtiment héliotrope se traverse du nord vers le sud. Le pavillon d’accueil conduit au hall « Rotonde », un sas de transition entre l’extérieur et le centre. Une vaste coupole métallique de 26 mètres de diamètre, conçue en Gridshell et mise en lumière par le plasticien français Yann Kersalé – connu pour sa promenade lumineuse dans les jardins du musée du Quai-Branly (7ème arrondissement) – chapeaute l’entrée. Dans son prolongement, « l’artère de la Recherche », un axe principal de 100 mètres de long, ponctuée de trois escaliers hélicoïdaux, dessert les bureaux ouverts sur le jardin paysager imaginé par Laure Planchais et les laboratoires de recherche. Au-delà d’offrir aux salariés et chercheurs d’Air Liquide un environnement de travail idéal, le complexe architectural dessiné par Michel Rémon révèle les savoir-faire du Groupe. Le centre permet en effet de tester de nouvelles solutions énergétiques, propres ou renouvelables, à l’échelle du bâtiment. Un centre de recherche et développement tourné vers l’avenir. Pour en savoir plus, visitez le site de Michel Rémon & Associés Photographies : Fabien Garcia, Sergio Grazia Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 133 jours

Quels défis pour anticiper la construction en 2050 ?

FUTUR. A l'occasion de la quatrième édition d'EnerJ-meeting, ce jeudi 6 février 2020, Jean-Christophe Visier, directeur de la prospective au CSTB, et Albane Gaspard, du service bâtiment de l'Ademe, ont présenté leur vision prospective sur ce que sera le secteur de la construction en 2050.
Il y a 5 ans et 133 jours

Ameller Dubois & Associés : Bâtiment de formation continue de l’université Paris Nanterre

Face à la croissance des reconversions professionnelles et l’évolution de l’emploi, l’université Paris Nanterre, haut-lieu de la révolution estudiantine de Mai 68, développe activement son offre de formations continue afin de favoriser les synergies entre le monde de l’emploi et les cursus proposés. En 2013, le conseil régional d'Île-de-France a donc missionné l’agence d’architecture Ameller Dubois & Associés pour construire le nouveau bâtiment de formation continue de la faculté. Après six ans de chantier, Philippe Ameller et Jacques Dubois livrent un édifice fonctionnel à l’écriture architecturale atypique. Conscients de l’évolution des manières de travailler et de construire sa carrière professionnelle, les architectes d’Ameller Dubois & Associés ont conçu leur projet en tenant compte des enjeux actuels du monde de l’emploi. Bien qu’il affiche une identité forte en contracte avec le bâti voisin, le bâtiment de formation continue de l’université Paris-Ouest à Nanterre, implanté entre deux édifices très différents, le long des voies ferrées, crée toutefois une unité architecturale certaine au sein du campus. Le bâtiment s’inscrit harmonieusement dans son contexte urbain. En face des voies ferrées, la façade sud, visible depuis le train, s’anime en effet grâce à un dispositif atypique de brise-soleils verticaux colorés disposés en décalage progressif, contrastant avec la façade nord habillé de vitrages et de panneaux métalliques sérigraphiés et les façades en cœur de parcelle réalisées à partir de lames de bois horizontales. Ameller Dubois & Associés réalise ainsi une enveloppe multifacette, qui accompagne les mutations de la faculté. Ce complexe universitaire atypique, qui se présente aussi comme une architecture cinétique attractive, abrite des services pour les étudiants : un grand hall, une médiathèque, un amphithéâtre, des espaces de repos, des salles de travail et des salles informatiques. Outre leur fonction scolaire, ces espaces, construits selon une conception écologique de l’architecture, garantissent des économies d’énergie notables. L’équipe d’Ameller Dubois & Associés réalise un équipement, économe, fonctionnel et séduisant, brillamment adapté aux enjeux économiques, environnementaux et professionnels contemporains. Pour en savoir plus, visitez le site d’Ameller Dubois & Associés Photographies : Sergio Grazia Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 133 jours

A+ Architecture : Collège Ada Lovelace

Depuis la rentrée, les anciens résidents du collège Jules-Vallès de Nîmes (30) ont posés leurs cartables dans un nouvel établissement à énergie positive mettant en valeur la pierre du Gard. Monolithe impressionnant dominant les hauteurs de la commune, le collège Ada Lovelace est un projet bien ancré dans son temps. Voilà plus de trente ans qu’il était question de reconstruire le collège du quartier du Mas de Mingue ! Datant des années 1970, la bâtisse du collège Jules-Vallès, peu attrayante, n’était clairement plus adaptée aux usages des élèves d’aujourd’hui. Un souvenir désormais lointain, grâce à l’intervention des équipes du cabinet montpelliérain A+ Architecture qui ont achevé en septembre dernier la construction du collège Ada Lovelace, un tout nouvel ensemble dédié à l’apprentissage des jeunes de élèves de 5ème, 4ème et 3ème. Un ajout architectural qui contribue à redorer l’image du quartier, dont le collège de secteur était alors fuit par les familles de la région. Le projet d’une superficie de 4 674 mètres carrés est caractérisé, côté rue, par un usage particulier de la pierre du Gard. Utilisée en cassettes sur la façade, elle est dynamisée par quelques éléments métalliques réfléchissant la lumière du soleil ainsi que par de grandes ouvertures horizontales. Reposant sur des piliers en béton, l’ensemble s’insère dans un site de 14 562 mètres carrés comprenant également un plateau sportif, une cour de récréation, des logements de fonction et une cantine. Ce collège « nouvelle génération » jouit d’une conception et d’un fonctionnement bioécologique et est labellisé NoWatt et Bâtiment Durable Occitanie niveau Argent. Un soin attentif donné à l’énergie qui se traduit par la large présence de panneaux photovoltaïques en toiture ainsi qu’a des choix de matériaux significatifs – pierre locale et isolation en chanvre et en laine de bois. À l’intérieur, les architectes optent pour un minimalisme subtil et léché. Le béton brut et le bois s’accordent alors élégamment quand des éléments de signalétique et des luminaires encastrés finissent de créer l’identité raffinée de l’établissement. Un projet qui annonce un nouvel avenir pour le quartier du Mas de Mingue. Pour en savoir plus, visitez le site de A+ Architecture Photographies : Benoît Wehrle Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 133 jours

Franklin Azzi : Deskopolitan Voltaire

Après un premier espace à Paris, la firme française de coworking Deskopolitan ouvre un nouveau centre, boulevard Voltaire, dans le 11ème arrondissement. Installé dans un immeuble historique du quartier, ce campus urbain abrite sous le même toit des espaces de travail et de vie. L’agence Franklin Azzi, en charge de la rénovation et de l’extension du bâtiment existant, réalise ici une réhabilitation audacieuse. Zoom sur un projet d’envergure. Quatre ans après l’acquisition d’un ensemble immobilier appartenant la RATP, Deskopolitan a inauguré en juin 2019 son deuxième espace de coworking à Paris. Véritable lieu de vie et de travail, ce complexe contemporain de 6 000 mètres carrés révolutionne le coworking et propose aux citadins de l’Est parisien des services variés. Deskopolitan Voltaire réunit, au sein d’un même pôle, 400 postes de travail, un hôtel, un restaurant, des studios sportifs, des ateliers de création, un studio d’enregistrement, un potager collectif, une crèche associative, un barbier et un speakeasy. Derrière la façade haussmannienne du 226 boulevard Voltaire se cachait autrefois les locaux de la maison Cusenier, une distillerie française fondée en 1868. Une arrière-cour qui abritât ensuite le siège social de la Mutuelle B2V, puis un pôle de la RATP rapidement abandonné. En 2015, Deskopolitan achète l’ensemble immobilier et confie le projet de rénovation et d’extension des constructions existantes à Franklin Azzi. Soucieux de préserver l’âme du site, l’architecte conserve la trame du bâti historique tout en le transformant en un complexe contemporain. Dans le cadre de ce projet d’ampleur, Franklin Azzi privilégie une démarche écologique afin de réaliser une réhabilitation durable avec un faible impact environnemental et énergétique. Les structures, les ouvertures et les ouvertures des bâtiments d’origine sont conservées, tandis que les parkings sont transformés en bureaux. A cela s’ajoutent une extension contemporaine – un module en verre placé sur le toit de l’édifice principal – et un bâtiment neuf, qui accueille l’hôtel. Ces deux entités dialoguent avec l’histoire et l’architecture des bâtiments existants, créant ainsi un ensemble urbain harmonieux. A l’intérieur, sobriété et minimalisme sont de mise pour créer un environnement de travail. Les équipes de Morey Smith, studio britannique de design et d’architecture, imagine des espaces flexibles et ouverts propice aux rencontres et à la collaboration. Plus qu’un espace de travail, Deskopolitan Voltaire est un véritable lieu de vie. Une réhabilitation réussie qui garantit à la préservation de l’âme du site historique et sa transformation en une structure contemporaine adaptée aux nouvelles manières de travailler et de vivre. Pour en savoir plus, visitez le site de Franklin Azzi Architecture Photographies : We Are Content(s) Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 133 jours

Décès de l'ancien président de l'Ademe Bruno Léchevin

Nommé en 2013 à la présidence de l'Ademe, Bruno Léchevin s'est éteint à l'âge de 68 ans.
Il y a 5 ans et 134 jours

Economie circulaire : une priorité en construction

ENVIRONNEMENT. Ce jeudi 6 février 2020, le Palais Brongniart accueille la quatrième édition d'EnerJ-meeting, la Journée de l'efficacité énergétique et environnementale du bâtiment. Pour l'occasion quatre acteurs de la construction se sont réunis pour une table ronde avec comme thème : la rénovation bas carbone et l'économie circulaire.
Il y a 5 ans et 134 jours

Transition énergétique: les TP dévoilent leurs propositions pour les municipales

PROFESSION. A l'approche des élections municipales de mars 2020, la Fédération nationale des travaux publics formule une liste de propositions à destination des candidats pour accélérer la transition écologique et énergétique. Les professionnels du secteur dévoilent ainsi 11 pistes d'actions pour rendre les infrastructures plus efficientes.
Il y a 5 ans et 134 jours

Partenariat entre Stradal et Hydro International

De gauche à droite : Christian Jacob, directeur marketing Stradal, et Phil Collins, directeur commercial Europe Hydro International lors de la signature du partenariat, fin janvier dernier. [©Stradal] A l’occasion du Carrefour des gestions locales de l’eau, Stradal et Hydro International ont signé une convention de partenariat exclusif. L’objectif est d’apporter au marché français First Defense, la première solution brevetée de traitement des eaux pluviales par décantation hydrodynamique intégrée à une enveloppe béton haute résistance. Stradal devenant le représentant officiel en France de la solution développée par Hydro International. First Defense pour dépolluer les eaux fluviales En effet, First Defense permet de dépolluer les eaux pluviales et d’en améliorer la qualité. Une première phase d’expérimentation en 2019 a été menée pour valider la fabrication des éléments circulaires en béton selon les dimensions (diamètres de 1,20 m et 2 m). Les chantiers réalisés ont permis de mesurer l’efficience de la technologie embarquée dans le produit fini en béton. Mais aussi de vérifier les différentes possibilités de raccordements. Et in fine, de peaufiner et de finaliser l’offre technologique globale.  Hydro International va ainsi pouvoir s’appuyer sur le savoir-faire de Stradal pour pré-fabriquer les enveloppes en béton. Et sur son maillage commercial et industriel pour développer cette technologie sur tout le territoire. Cette nouvelle solution va permettre à Stradal d’élargir son offre. Ainsi que de la mixer à d’autres solutions en béton préfabriqué que l’industriel développe en faveur de la gestion durable et de la collecte des eaux de ruissellement. Comme les caniveaux hydrauliques et les regards de visite. Par effet vortex First Defense s’appuie sur le principe de la séparation par effet vortex. Ceci, en combinant la décantation gravitaire et les effets de la force centrifuge pour séparer et capter les matières en suspension et leurs polluants associés (métaux lourds, hydrocarbures). Cet équipement est composé d’une chambre circulaire préfabriquée en béton dans laquelle un mouvement de rotation est exercé par le simple fait de l‘introduction tangentielle de l’effluent. Le temps de séjour augmente et l’action de séparation des polluants est ainsi renforcée. Le First Defense offre un stockage des liquides légers, un bypass intégré et une accessibilité aisée pour un entretien par simple curage aspiration. Sa conception compacte, son encombrement réduit, sa mise œuvre rapide en font un produit économique. 
Il y a 5 ans et 134 jours

Davide Galbiati : L’âme intemporelle du béton

Davide Galbiati porte toute son attention sur les visages. [©CM] Davide Galbiati parle de l’homme. Il est attaché à l’esprit, au sens du sacré, qui reste bien souvent invisible. Convaincu que ce lien, entre l’énergie spirituelle qui nous entoure et l’homme, existe, il réalise des sculptures ornées de coiffes, de cornes ou d’auréoles de toutes les époques, cultures, religions et légendes. Ces ornements créant un lien avec le sacré, un passage, un axe… Le haut et le bas se rejoignant, l’invisible devenant concret. C’est comme un contraste fort entre le spirituel et le matériau béton. L’artiste veut révéler l’énergie sacrée présente en chaque être. L’artiste cherche à révéler l’énergie sacrée présente en chaque être. [©CM] Les sculptures en béton sont teintées. [©CM] Ornées de coiffes, de cornes ou d’auréoles, les sculptures en béton ou en bois de David Galbiati sont d’un autre temps. « Ce que j’aime c’est que l’on ne voie pas tout de suite que mes sculptures sont en béton. »« Le fabuleux coiffe la pureté de ses figures ésotériques. Le fantastique flambe dans la statique de ses œuvres. » Les mains chirurgicales de Davide dissèquent patiemment le béton, à la découverte des âmes prisonnières. Davide est descendant en formes directes des sculpteurs de l’Egypte d’Osiris. Sa quête est identique. « Tailler dans le fruit de la chair afin d’atteindre le pur noyau de l’indicible. » Les figures immobiles de Davide Galbiati nous emportent dans des espaces où règne une gravité silencieuse. Davide Galbiati porte toute son attention sur les visages. C’est là qu’il résout la construction géométrique et architecturale du corps. Ses visages sont conçus comme des chapiteaux, des clefs de voûte où se négocient le poids du monde et le poids du ciel. Poids si lourd que les yeux se ferment, les visages sont concentrés. On y perçoit la vie intérieure : prière, crainte, attention, contemplation, pensée, abandon, imaginaire… Son parcours C’est dans les Dolomites en Italie, où la tradition du travail du bois se perpétue depuis le XVIesiècle, que Davide Galbiati s’est formé à la sculpture. Mais c’est en 2007, lors d’un concours de sculpture qu’il commence à utiliser le béton dans ses œuvres. Il faut dire qu’il vient d’une grande métropole, de Milan. Le béton a envahi sa ville depuis les années 1960-1970. Davide Galbiati avait envie de faire la paix avec ce matériau, de l’appliquer dans l’art, de le charger d’une autre dimension, d’une autre signification. « Juste dédramatiser l’approche parfois négative du béton. » Si le bois, son autre médium, est vivant, le béton se laisse modeler. On peut le charger d’une âme. Il suit les mouvements de la main, se concrétise dans la solidité. « C’est une matière forte, qui dégage de l’énergie. » Davide Galbiati utilise le Ciment Fondu d’Imerys (ex-Kerneos) : ligne Secar et Secar 51, toujours à base d’aluminates de calcium. Il met en œuvre aussi le Thermal White, un ciment hyper blanc, « très agréable à traiter ». Et de conclure : « Ce que j’aime c’est que l’on ne voie pas tout de suite que mes sculptures sont en béton ». Sources : Aude de Kerneos et Michel King. Retrouvez davantage de sculptures ici. Muriel Carbonnet
Il y a 5 ans et 134 jours

Chauffage des bâtiments neufs: des associations dénoncent une "manipulation"

Treize associations, issues notamment du secteur gazier ou des énergies renouvelables, ont critiqué les arbitrages du gouvernement favorables à l'électricité pour le chauffage des bâtiments neufs.
Il y a 5 ans et 134 jours

Bilan et perspectives pour le marché de la construction par l’AIMCC

Contrairement aux prédictions établies fin 2018 et après 3 années de croissance, l’année 2019 n’a pas été si catastrophique pour le marché de la construction. [©Anhydritec] L’AIMCC1 a présenté les résultats de la 4e édition de “Tendances Conjoncture”. Menée entre décembre 2019 et janvier 2020, l’enquête s’est appuyée sur le retour de 80 organisations professionnelles et membres de l’association. Elle a permis de dresser un bilan de l’année passée et de revenir sur des problématiques clefs en cours et à venir. Contrairement aux prédictions établies fin 2018 et après 3 années de croissance, l’année 2019 n’a pas été si catastrophique. L’association parle même d’un « atterrissage maîtrisé ». En effet, l’activité du bâtiment devrait connaître une progression de 1,2 %. C’est moins que 2018 (+ 2,3 %), mais plus que les prévisions des professionnels du secteur. Si le nombre de mises en chantier de logements a subi une légère baisse (410 000 contre 417 000), le non-résidentiel atteint + 6,9 %. L’entretien/rénovation enregistre un petit + 0,2 %. Un marché pénalisé par un mauvais 1er trimestre 2019. De leur côté, les travaux publics sont portés par les investissements des collectivités locales avec un + 10 % de croissance. Un dynamisme qui s’explique par l’approche des élections municipales et par des chantiers d’envergure, à l’image de ceux du Grand Paris. En revanche, ces projets, essentiellement métropolitains, creusent les disparités entre les territoires urbains et ruraux. Du côté des industriels, 47 % enregistrent une croissance significative (supérieure à 4 % en volume), 1 % et 3 % progressent de façon plus limitée et 8 % se sont stabilisés. Le camembert restant (entre 44 % et 42 %) est sur une phase de recul. + 1,2 % de croissance contre 2,3 % en 2018 Des différences sont observables au niveau des segments d’activités : 93 % des industriels du gros œuvre ont vu leur activité s’envoler, contre 72 % pour ceux du second œuvre. Pour l’équipement, ils sont 86 % à bénéficier d’une légère croissance. Pour 2020, les professionnels du secteur sont mitigés. Les indicateurs économiques laissent entrevoir un ralentissement et une relative stagnation de l’activité. Le FMI a d’ailleurs revu à la baisse, en octobre dernier, ses prévisions de croissance mondiale pour 2020. Les avancées réglementaires et autres mesures des Pouvoirs publics auront aussi leur rôle à jouer. A l’image de la future RE 2020, les concrétisations de la loi Essoc ou encore le projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage pour une économie circulaire. Selon les estimations de la FFB, le secteur ne devrait pas dépasser 1 % de croissance (+ 0,8 %). Du fait de la baisse des mises en chantier de logements neufs, des faibles progressions du non-résidentiel et du secteur de l’entretien/rénovation. De son côté, la FNTP prévoit une année plutôt stable, malgré la baisse de la commande publique prévue durant cette année électorale. L’année 2020 sera aussi marquée par plusieurs enjeux pour le secteur du bâtiment et les travaux publics. La lutte contre les passoires énergétiques reste toujours une perspective porteuse. 2020 : Entre enjeux environnementaux et sociétaux Le marché de la rénovation est vaste et le gouvernement semble vouloir s’investir dans la massification de la rénovation énergétique. Notamment avec la mise en place de mesures favorables : aides, lutte contre la fraude… L’AIMCC estime que « compte tenu de la masse de travaux à générer, les industriels ont un rôle essentiel à jouer, en termes de formation, de pénétration de l’innovation. Et d’intégration des offres les plus performantes et de gains de productivité. » D’autres perspectives vont occuper les professionnels du secteur. L’environnement et l’économie circulaire, le Plan Energie Climat, la décarbonatation, la transition numérique, la révolution 3D. Ou encore, la formation et le développement des compétences qui est un axe stratégique. L’AIMCC vient d’ailleurs de signer un accord EDEC1 avec le ministère de l’Emploi, la CFE CGC Sidérurgie et le soutien de la Capeb. Cependant, l’association précise que la filière construction ne pourra bénéficier d’une reprise durable et d’un retour à la compétitivité des entreprises que sous certaines conditions. Comme le retour des marges pour les sociétés, un soutien à l’investissement productif et à l’économie circulaire pour maintenir la modernisation du parc industriel. Mais aussi, une stabilité réglementaire, juridique et fiscale, en France et en Europe. Et enfin, la mise en place de partenariats dans le secteur de la formation professionnelle comme réponse à la pénurie de main-d’œuvre qualifiée. 1Association française des industries des matériaux et produits de construction2Engagement développement emploi compétences.
Il y a 5 ans et 135 jours

L'offre Indépendance - Demain tous Solaire par TERREAL

Connaissez Demain tous Solaire ? Avec son programme Demain tous solaire, TERREAL vous accompagne pour construire l'habitat de demain.
Il y a 5 ans et 135 jours

Taillandier Architectes Associés : Villa T

Réhabiliter un logement historique typiquement toulousain en une demeure contemporaine ? Pari tenu pour les équipes de Taillandier Architectes Associés qui signent un projet de rénovation étonnant dans le quartier de Montplaisir de la Ville rose (31), où façade classique, béton et bois cohabitent en harmonie. Situé dans une zone de protection des monuments historiques, la Villa T est le fruit d’une réhabilitation d’un logement typique de la région de Toulouse : corniche, rosasses, toiture à deux pentes parallèles à la rue et façade en brique composent en effet le décor de la maison d’origine. Difficile donc de se projeter dans un logement contemporain ! Et pourtant, les architectes, qui ont pris le parti de conserver cette façade sur rue extrêmement travaillée, réussissent le tour de force de transformer cette maison de ville jusqu’alors vétuste en une résidence ancrée dans le XXIème siècle. Côté façades, deux identités communiquent. Quand celle sur rue est en partie conservée et nettoyée des éléments parasites du temps, le traitement accordé à celle donnant sur le jardin est résolument plus contemporain, où le béton fabriqué est percé de grandes baies vitrée laissant pénétrer la lumière naturelle dans les espaces de vie. La maison est pensée comme l’union de deux duplex superposés : le « duplex vie » et le « duplex nuit ». Les pièces de jour occupent en effet deux niveaux faisant le lien avec celui de la rue et celui du jardin, tandis que la partie nuit est répartie sur les deux étages supérieurs. Les espaces de vie se composent d’une cuisine ouverte sur la double hauteur surplombée d’une large pièce réunissant le salon et la salle à manger, tandis que le « duplex nuit » accueille deux chambres d'enfant au premier niveau et une suite parentale au dernier étage. Là aussi, c’est un véritable dialogue qui s’établit entre la contemporanéité du béton et la chaleur du bois. « Le contraste entre le béton lasuré et le chêne clair, met en relief la dualité de la maison, bâti historique/construction contemporaine, espace intimes/ espace muséal, espaces vie et réception/ espaces nuit et intimes. » signifient d’ailleurs les architectes. Pour ce projet, les maîtres d’œuvre se sont inspirés de grands classiques architecturaux. On retrouve ainsi une bibliothèque s’enroulant autour de l’escalier – à la trémie évidée de 15 centimètres sur la hauteur des quatre niveaux –, clin d’œil évident au savoir de l’antique Babylone ainsi qu’une rampe reliant la rue au rez-de-jardin faisant écho à celle du Guggenheim de New-York. Le rapport entre espace de vie et scénographie muséale est également une caractéristique de la réalisation. Quand le garde corps de l’escalier devient cimaise pour les peintures de Raymond Espinasse, le dépouillement des matériaux renvoie à l’univers du white cube, au sein duquel les propriétaires exposent leur mobilier de designers. Un projet qui cache son lot de surprises. Pour en savoir plus, visitez le site de Taillandier Architectes et Associés Photographies : Luc Boegly Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 135 jours

2019 : surchauffe pour la PAC, engouement pour la biomasse

Avec une hausse de 83 % en 2019, le marché des pompes à chaleur air/eau est celui qui a le plus bénéficié des aides mises en place, révèle Uniclima lors de son traditionnel bilan annuel. Autre grand gagnant, les chaudières à granulés dont le marché a quasiment doublé, soutenu principalement par le coup de pouce chauffage.
Il y a 5 ans et 135 jours

Réglementation 2020 et retour des "grille-pains" : les vérités d'EDF

RÉACTION. Alors que la polémique bat son plein en ce qui concerne les arbitrages favorisant le chauffage électrique dans le cadre de la future réglementation environnementale 2020, EDF a souhaité avancer sa position et tordre le cou à des "idées reçues".
Il y a 5 ans et 135 jours

Un atelier de faïencerie du xviiie siècle exhumé à Rouen

Une équipe de l’Inrap intervient depuis fin septembre 2019 sur la rive gauche de la Seine à Rouen, à l’emplacement de l’ancien CFA Lanfry, dans le cadre d’un projet immobilier porté par le groupe Edouard Denis. Cette fouille permet d’étudier les vestiges d’une manufacture de faïence du XVIIIe siècle et de la filature qui lui a succédé au XIXe siècle. Dans les archives, peu d’indications sont fournies sur la faïencerie, en dehors de l’existence de deux fours, que les archéologues ont refait sortir de terre. Plutôt bien conservés, ces deux fours forment un ensemble solidaire, comprenant des parties souterraines – chambre de chauffe et alandier/foyer, ainsi que des pièces dites de service. Deux d’entre elles s’organisent autour des foyers et servent à leur entretien. Elles communiquent par des escaliers avec d’autres salles situées à l’arrière, destinées à la préparation des fournées. L’usure des revêtements de sol révèle le cheminement des ouvriers. Le bâtiment des fours dans sa totalité est estimé à 15 mètres de longueur sur 8,80 mètres de largeur ; de manière inattendue, les fours eux-mêmes sont aménagés directement au contact de la rue Saint-Julien. Diverses zones d’activité se dessinent à proximité des fours. Au nord, une vingtaine de fosses regorgent de matériel d’enfournement brisé, de morceaux de fours détériorés et de fragments de vaisselle, de vases, de fontaines murales, de jardinières et de bénitiers à différents stades de leur élaboration, certains portant déjà les décors peints. Au nord-ouest, une rangée de bacs, maçonnés ou simplement creusés dans le sable du sous-sol, sont enduits d’un revêtement blanc. Après leur abandon, ils sont comblés par des rebuts de fabrication. Au sud, les vestiges d’une maçonnerie circulaire indiquent l’emplacement probable d’un moulin à broyer les émaux. Sur le même alignement, un long bâtiment de plus de 20 mètres de longueur sur 6 mètres de largeur est divisé en quatre pièces ; l’une d’entre elles au moins livre un dépôt d’argile. Des bacs à argile ont été également retrouvés autour de ce bâtiment. Enfin à l’ouest, à la limite du jardin de la faïencerie, les archéologues ont identifié plusieurs fosses circulaires contenant des résidus argileux. Après la cessation d’activité du dernier faïencier en 1796, une filature est construite. Cet établissement est constitué d’un très grand atelier de près de 40 mètres sur 15 mètres, divisé en deux nefs par une ligne de piliers. S’y accolent des structures imposantes en calcaire destinées à servir de socle à de lourdes machines. Un bâtiment de plus petit gabarit est prolongé par une cave profonde et une autre plus modeste qui a servi de soute à charbon. Photo : La salle de préparation des fournées en cours de fouille, au premier plan la chambre de chauffe et l’alandier du four nord Paola Calderoni, Inrap Aménagement : Groupe Edouard Denis Contrôle scientifique : Service régional de l’archéologie (Drac Normandie) Recherche archéologique : Inrap Responsable scientifique : Paola Caledroni, Inrap
Il y a 5 ans et 136 jours

Les énergies renouvelables, de plus en plus compétitives

A l’occasion des Assises de la Transition Energétique, l’ADEME a publié une mise à jour de son étude 2017 sur les « Coût des énergies renouvelables en France ». L’éolien…Cet article Les énergies renouvelables, de plus en plus compétitives est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 5 ans et 136 jours

Les énergies renouvelables, de plus en plus compétitives

A l’occasion des Assises de la Transition Energétique, l’ADEME a publié une mise à jour de son étude 2017 sur les « Coût des énergies renouvelables en France ». L’éolien terrestre et les centrales au sol photovoltaïques sont aujourd’hui des moyens de production d’électricité compétitifs vis-à-vis des moyens conventionnels : pour les installations mises en service entre 2018 et 2020, les coûts de production pour l’éolien terrestre seront compris entre 50 et 71 €/MWh et 45 et 81 €/MWh pour les centrales au sol photovoltaïques, alors que les coûts de production d’une nouvelle centrale à gaz à cycle combiné sont compris entre 50 et 66 €/MWh. Ainsi, sur la période 2015-2020, les coûts de production de ces deux technologies devraient baisser respectivement de 18 et 40%. Ces résultats confirment ceux de la publication de la Commission de Régulation de l’Energie de février 2019, qui constate, par exemple, que 30% des projets de centrales au sol de grande taille ont un coût moyen de 48€/MWh. Chez les particuliers, les solutions bois énergie offrent des coûts de revient moins élevés et donc globalement plus compétitifs que leurs concurrents conventionnels : entre 62 et 129 €/MWh contre une fourchette de 129 à161 €/MWh pour le fioul et de 99 à 115 €/MWh pour le gaz. Les pompes à chaleur géothermiques se rapprochent de la solution gaz avec des coûts de production entre 81 et 126 €/MWh. Le même constat est observé pour les pompes à chaleur air/eau dont les coûts de production sont respectivement compris entre 87 et 143 €/MWh. Néanmoins, le développement des solutions EnR chez le particulier nécessite le maintien des aides publiques. En effet, même les solutions les plus compétitives (bois énergie et géothermie), peinent à se développer à cause de barrières freinant le passage à l’action (le coût de l’investissement initial est particulièrement élevé). Dans le collectif, hors subvention, les solutions EnR ayant le plus fort potentiel de développement (biomasse, solaire thermique ou géothermie de surface) sont plus coûteuses que les solutions gaz : la biomasse (51-96 €/MWh), le solaire thermique sur toiture (64-165 €/MWh) et la géothermie de surface (88–140 €/MWh) ont un coût supérieur à ceux d’une chaudière gaz (51-85 €/MWh). La géothermie profonde (15 -55 €/MWh) et la récupération de chaleur sur UIOM (15-29€/MWh) ont, elles, des coûts de production très compétitifs, mais leur potentiel de développement est plus limité et elles nécessitent le développement d’un réseau de chaleur pour être exploitées; leurs coûts de production ne sont donc pas directement comparables à ceux d’une chaudière gaz en pied d’immeuble.
Il y a 5 ans et 136 jours

DDL Architectes : Collège Auguste Brizeux

Le conseil départemental du Morbihan (56) a confié à DDL Architectes la reconstruction du collège Auguste Brizeux en centre-ville de Lorient. Installé en bord de mer, sur le même site que son prédécesseur récemment démoli, le nouvel établissement offre aux élèves un édifice de qualité. L’agence DDL Architectes basée à Lorient a relevé le défi de reconstruire le collège de la commune bretonne, malgré les contraintes évidentes de sa situation géographique et de son contexte urbain. Localisé face port de plaisance de Lorient, le site se caractérise par une très mauvaise qualité de portance du sol. L’équipe de DDL Architectes a donc surélevé le bâtiment, construit des fondations profondes et réalisé une géothermie sur pieux, afin d’éviter tout risque de submersion en cas de fortes intempéries.Erigé sur une parcelle carrée, le collège avoisine des rues, un mail piéton végétalisé et une salle de sport. Au regard de cet emplacement et du cahier des charges, l’agence a également opté pour l’inscription de l’édifice dans le maillage orthogonal du centre-ville et la restauration de l’îlot éducatif historique. Bien que le nouvel établissement se fonde harmonieusement dans la ville, il sépare l’équipement éducatif de l’espace public. Clos sur eux-mêmes, les différents modules du complexe s’organisent en effet selon un plan en U, autour d’une cour intérieure, abritée des vents marins et souvent ensoleillée. Le bâtiment principal, au Nord, comprend un atrium longitudinal doté d’un dispositif bioclimatique, qui garantit un confort thermique en été comme en hiver tout en réduisant l’impact environnemental du complexe. Résolument contemporain, le collège est aussi esthétique que fonctionnel. Pérenne et décorative, la brique blanche, utilisée pour les façades, l’enseigne, la clôture et le moucharabieh, crée l’unité du complexe tout en le mettant à distance du centre-ville. Aujourd’hui, le collège peut accueillir jusqu’à 600 élèves et se constitue de différents pôles scolaires à la décoration minimaliste : un accueil, des espaces dédiés à la vie scolaire et à l’administration, un centre de documentation et d’information, un service de restauration, ainsi que des salles de classes spécifiques dotées de l’équipement nécessaire à l’étude des sciences, de la technologie, de la musique et des arts plastiques. Véritable sanctuaire de l’apprentissage, le collège Auguste Brizeux offre un cadre de travail idéal aux élèves bretons ! Pour en savoir plus, visitez le site de DDL Architectes Photographies : Florence Vesval Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 136 jours

Sylvain Raynaud, responsable “Travaux souterrains” chez BASF CC France

Sylvain Raynaud est le nouveau responsable national “Travaux souterrains” de BASF France – Division Construction Chemicals. [©BASF CC France] Sylvain Raynaud est le nouveau responsable national “Travaux souterrains” de BASF France – Division Construction Chemicals. Ses missions ? Il animera et accompagnera l’équipe française “Travaux souterrains”. De plus, il participera à l’enrichissement d’une offre produits déjà étendue et développera de nouvelles solutions. Après un BTS technico-commercial, option “génie électrique et mécanique”, il rentre à l’Ecole supérieure de commerce et de l’industrie de l’Ain. Il s’y forme, en suivant l’option internationale “responsable de développement et de commercialisation en milieu industriel”. Dès son premier poste, Sylvain Raynaud intègre le monde de la construction et du béton, chez Polycomposite, où il travaille comme chargé d’affaires. Ceci, dans les domaines des ouvrages sur mesure, les réhabilitations d’ouvrages souterrains et les tunnels. Mais aussi la préfabrication béton, et les eaux et canalisations. Par la suite, il intègre le groupe Sika comme chef de marché export pour l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest. Cette expérience le conduit vers le groupe Condat où il occupe la fonction d’ingénieur d’affaires.
Il y a 5 ans et 137 jours

Atelier Du Pont : Woody

Pour le siège Santé Publique France, l’Atelier Du Pont imagine un écrin où le bois est roi. Installé à l’orée du Bois de Vincennes (94), l’établissement dialogue brillamment avec son environnement arboré. Justement nommée « Woody », la structure tire le meilleur d’un matériau. Focus sur un projet unique. Le projet réside en la création de structures dédiées à la recherche. Encadrant une cour verdoyante, le bâtiment est constitué de quatre volumes articulés les uns avec les autres de façon à former deux bras accueillants. Les architectes décrivent d’ailleurs eux même leur projet comme un « ensemble de bâtons posés sur le sol qui se ramifie comme des bras de protection ouverts », comme un clin d’œil au programme : la création d’une siège pour une institution qui s’assure de la protection et de la santé des Français. S’accordent alors au rez-de-chaussée des espaces conviviaux comme un restaurant, une cuisine et deux salles de conférence quand les deux niveaux supérieurs sont dédiés aux bureaux, aux salles de réunions et aux cafétérias d’étage. Les façades rigoureuses misent sur une géométrie ouverte et alternent ossatures et menuiseries intégrées bois, bardeaux et brises soleil de mélèze non traitées et baies vitrées. Mais là où le bois est souvent cantonné à l’extérieur, l’Atelier Du Pont prend le parti de réaliser un bâtiment où le bois est omniprésent et s’exprime sous ses diverses formes à l’extérieur comme à l’intérieur. En effet, la conception mise sur la chaleur du bois pour créer un environnement agréable. La pièce maîtresse ? L’escalier sculptural où seuls des gardes corps métalliques discret et des suspensions lumineuses réveillent l’ensemble. En mobilier, au sol ou en revêtement, le bois est ici décliné sous toutes ses formes pour un résultat confortable. Un projet complet à l’identité marquée. Pour en savoir plus, visitez le site de l’Atelier Du Pont Photographies : Takuji Shimmura et Karel Balas Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 137 jours

L'État va financer une étude sur la reconversion de la centrale à charbon de Gardanne

La secrétaire d'État Emmanuelle Wargon a annoncé jeudi à Marseille sa volonté de financer "en totalité" l'étude de faisabilité des propositions de reconversion de la CGT de la centrale à charbon de Gardanne (Bouches-du-Rhône).
Il y a 5 ans et 137 jours

Un appel à contributions pour définir les "passoires énergétiques"

ÉNERGIE. Dans la foulée de la loi énergie-climat, les pouvoirs publics ont lancé un chantier visant à définir de manière harmonisée de ce qu'est une "passoire thermique". Les acteurs peuvent contribuer jusqu'au 11 février prochain.
Il y a 5 ans et 137 jours

EAS Solutions lance WINAE, une gamme de luminaires LED pour un éclairage grande hauteur optimisé

EAS Solutions, spécialiste de l'éclairage LED professionnel, lance WINAE, une gamme de luminaires LED à très haut rendement, modulable et très économe en énergie pour un éclairage industriel grande hauteur optimisé.
Il y a 5 ans et 137 jours

SPIE innove pour le siège du Crédit Agricole à Toulouse

La division Tertiaire de SPIE Industrie & Tertiaire, filiale française du groupe SPIE, leader européen indépendant des services multi-techniques dans les domaines de l'énergie et des communications, annonce la finalisation des travaux d'électricité du siège du Crédit Agricole Toulouse 31, entièrement rénové selon les critères du bâtiment intelligent.
Il y a 5 ans et 140 jours

L'Etat financera une étude de reconversion de la centrale à charbon de Gardanne

ENVIRONNEMENT. La secrétaire d'Etat à la Transition écologique Emmanuelle Wargon a achevé sa tournée des quatre dernières centrales à charbon de France en visitant ce 30 janvier 2020 le site de Gardanne, dans les Bouches-du-Rhône. Bien que l'installation va fermer, l'Etat financera une étude pour une éventuelle reconversion.
Il y a 5 ans et 140 jours

Terreal, un vingtième anniversaire solaire

Déjà numéro un en France dans l'équipement photovoltaïque intégré en toiture, le fabricant de tuiles et d'accessoires en terre cuite fête sa vingtième année d'existence en lançant son programme "Demain tous solaire", destiné à lui faire passer un cap sur ce marché d'avenir.
Il y a 5 ans et 140 jours

Un rectangle de bois posé au milieu de la végétation pour cette maison australienne

OCM House est une résidence de plain-pied située à Byron Bay, en Australie. Elle a été conçue en 2019 par le Studio Jackson Scott. Simple et rectangulaire, la maison est située à l’arrière d’un bloc herbeux, à l’abri des regards de la rue. [De l’architecte] Baignée par la chaleur et la lumière du soleil de […]
Il y a 5 ans et 141 jours

Allemagne : le conseil des ministres valide la sortie du charbon

ÉNERGIE. Ce mercredi 29 janvier 2020, la conseil des ministres allemand a validé le projet de loi visant à sortir du charbon au plus tard en 2038. Cependant, les organismes de défense de l'environnement estiment que la date butoir est trop éloignée, surtout qu'une nouvelle centrale à charbon va entrer en service l'été prochain.
Il y a 5 ans et 141 jours

Expérimentation Effinergie Patrimoine

Soucieux de valoriser les opérations associant réhabilitation énergétique et préservation des bâtiments à caractère patrimonial, le Collectif Effinergie a collaboré avec des experts des deux volets ciblés, afin d’élaborer un…Cet article Expérimentation Effinergie Patrimoine est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 5 ans et 141 jours

Le Serce lance un site regroupant les métiers de la transition énergétique

EMPLOI. Afin de faire découvrir aux jeunes les métiers de la transition énergétique et numérique, le Syndicat des entreprises de génie électrique et climatique (Serce) a développé un site présentant une trentaine de postes en France et à l'international.
Il y a 5 ans et 141 jours

EAS SOLUTIONS LANCE WINAE, UNE GAMME DE LUMINAIRES LED QUI ALLIENT FLEXIBILITÉ, PUISSANCE ET LÉGЀRETÉ POUR UN ÉCLAIRAGE GRANDE HAUTEUR OPTIMISÉ !

EAS Solutions, spécialiste de l’éclairage LED professionnel, lance WINAE, une gamme de luminaires LED à très haut rendement, modulable et très économe en énergie pour un éclairage industriel grande hauteur optimisé. Conçue et fabriquée en France, la gamme WINAE est personnalisable selon les besoins des professionnels. Equipée d’un système de gestion thermique intégré et de LED OSRAM à très haut rendement, elle possède une efficacité lumineuse de 150 lm/W et une durée de vie de 100 000 heures. La gamme WINAE est disponible en plusieurs dimensions (330 mm, 630 mm), puissances (30W, 50W, 65W, 105W, 160W), flux lumineux (5.000 lm, 8.000 lm, 10.000 lm, 15.000 lm, 16.000 lm et 24.000 lm), températures de couleur (4000 K, 5000 K et plus sur demande) et IRC (70, 80 et 90 en option). Grâce à son driver démontable et accessible pour une maintenance simplifiée, son installation rapide et son indice de protection IP 54 (corps en aluminium anodisé 20 microns et face en polycarbonate anti UV), le luminaire LED WINAE s’adapte à toutes les configurations d’éclairage industriel intérieur. Il économise plus de 80% d’énergie et est garanti 5 ans. Pour une plus grande flexibilité d’utilisation, la gamme WINAE peut être équipée de simples capteurs de présence ou bien de capteurs intégrés compatibles avec l’éclairage intelligent de Digital Lumens (division du groupe OSRAM) qui permettent une meilleure gestion du luminaire et une diminution de la consommation d’énergie pouvant aller jusqu’à 95%. Positionnés en hauteur, les luminaires LED connectés à la supervision SiteWorx éclairent efficacement tout en collectant des données sur l’ensemble du bâtiment. Ce système, communiquant par le maillage radio ZigBee des luminaires, constitue un réseau indépendant et parallèle qui ne perturbe pas les réseaux en place. L’utilisation de ce système permet d’utiliser le réseau des luminaires pour la transmission des informations de capteurs standards (thermomètre, taux d’humidité, décibels, concentration CO2, vibrassions, débit d’eau et débit d’air, taux d’occupation, consommation énergétique des machines…). Analysées en temps réel, ces données permettent d’optimiser la consommation d’énergie, d’améliorer l’efficacité et la productivité du site, transformant ainsi tout bâtiment professionnel en bâtiment intelligent de nouvelle génération. A propos d’EAS Solutions EAS Solutions, spécialiste des éclairages LED professionnels depuis plus de 10 ans, innove avec des solutions d’éclairage LED à forte valeur ajoutée technique et des gammes de produits technologiques de haute fiabilité qui permettent d’économiser jusqu’à 90 % d’énergie. S’appuyant sur une équipe ayant 30 ans d’expérience dans les composants électroniques, l’entreprise et ses bureaux d’étude accompagnent les clients dans le choix et l’installation de produits d’éclairage LED intelligent. EAS Solutions sélectionne auprès de fabricants leaders mondiaux, les systèmes d’éclairage LED les plus performants et, parallèlement, développe et fabrique près de Bordeaux des produits LED « Made in France » de haute qualité avec des solutions de gestion d’éclairage adaptées, notamment pour les installations fonctionnant 24H/24. www.eas-solutions.fr
Il y a 5 ans et 141 jours

A6A : H-eva

L’équipe de l’agence A6A – Atelier 6 Architecture – imagine un concept innovant : une microarchitecture préfabriquée et mobile, durable et écologique, qu’elle baptise H-eva. Cette petite maison en bois, à installer partout, est un espace de vie réduit à l’essentiel. Retour sur la genèse et les enjeux de ce concept innovant. La maison H-eva est née de la rencontre entre le développeur d’idées Michel Calliau, l’artisan Nicolas Laveau et l’architecte Michel Hardoin. En 2014, Michel Calliau et Christine Tanguy confient à A6A la construction d’un pavillon en bois accolé à leur maison familiale. Séduit par l’habitation en bois réalisée par Michel Hardoin, le commanditaire souhaite aller plus loin et développer une cabane mobile et autonome. L’idée initiale finit par prendre forme fin 2016 lorsque le duo rencontre le constructeur Nicolas Laveau, qui réfléchit depuis plusieurs années à la fabrication d’une habitation préfabriquée et écologique. H-eva est une cabane contemporaine, de 20 mètres carrés, qui contient tout le nécessaire pour y vivre de manière autosuffisante : un espace principal, un coin privé pouvant accueillir jusqu’à deux lits doubles, une cuisine, un bloc sanitaire – douche et toilettes sèches –, ainsi qu’un poêle à bois et un cellier technique abritant le dispositif d’assainissement des eaux et les batteries électriques alimentées par les panneaux photovoltaïques du toit. Chauffée et éclairée ainsi, H-eva est aussi confortable qu’une habitation classique et produit sa propre énergie, sans gaspillage ni pollution. Construite avec des matériaux durables et locaux – pin des Landes ou bois de de Nouvelle-Aquitaine –, la cabane se pare de planches bois du sol au plafond, laissées brutes à l’intérieur et brûlées à l’extérieur. Egalement ouvert sur le paysage, ce petit pavillon est doté de larges baies vitrées, parfois donnant sur une terrasse. Aujourd’hui, H-eva est commercialisée sur le site dédié au projet. L’acquisition de cette habitation, dont le prix varie entre 30 000 et 60 000 euros en fonction des options choisies, est suivie de près par l’équipe de l’atelier et dépend de quatre étapes préalables : être certain du site, définir son module selon ses besoins et son budget, obtenir les autorisations nécessaires à la construction et valider le devis. Après sa fabrication artisanale en atelier, la maison est transportée jusqu’à l’emplacement choisi par camion plateau, puis installée avec une grue sur le site sans altérer la terre. En plus d’être une solution de logement à moindre coût, H-eva offre à ses habitants une expérience spatiale atypique. Alliant confort et prise de conscience écologique, la cabane leurs propose de retourner aux sources. Le premier modèle accessible à la location est niché au Pays Basque (64) et disponible sur la plateforme Airbnb. Difficile de ne pas être séduit par ce petit module, qui ouvre le champ des possibles en termes d’habitat et permet aussi de penser la maison de demain. Pour en savoir plus, visitez les sites de l’Atelier 6 Architecture et du projet H-eva Photographies : Agnès Clotis Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 141 jours

Métropole du Grand Paris : 100 000 arbres et du solaire sur les toits existants

A deux mois de la fin du premier mandat du Conseil de la Métropole du Grand Paris, celui-ci lance trois projets : OpenData métropolitain, lutte contre la pollution atmosphérique et développement massif du photovoltaïque
Il y a 5 ans et 142 jours

Le club industriel Sekoya dévoile les lauréats du premier appel à solutions, lancé sur la plateforme carbone & climat Sekoya

Suite au lancement de la plateforme Sekoya, dédiée aux matériaux et procédés bas carbone, Eiffage et Impulse Partners, spécialiste de l'innovation dans le secteur de la construction, se sont réunis ce jour avec leurs partenaires pour annoncer les résultats du premier appel à solutions. Partenaire de la plateforme Sekoya, le CSTB était membre du jury. Depuis juin 2019, sept partenaires représentatifs de l'ensemble de la chaîne de valeur de la construction, ont rejoint l'initiative pour former le club industriel Sekoya afin d'apporter leur expertise en matière de carbone et favoriser la mise en œuvre de solutions décarbonées. Sont ainsi rassemblés plusieurs grands groupes majors dans leur secteur : Covivio, Gerflor, GRDF, Legrand, Saint-Gobain et Vicat ; ainsi que l'Union sociale pour l'habitat qui représente les organismes de logement social, et le CSTB, principal centre de recherche et d'expertise du secteur. Le premier appel à solutions, ouvert jusqu'au 26 septembre dernier, invitait start-up, PME et ETI à déposer leur candidature autour de six thématiques : nouvelles mobilités, conception et réalisation bas carbone, économie circulaire, biodiversité et génie écologique, méthodes et outils, énergies renouvelables et performance énergétique. En trois mois, 57 solutions ont été proposées via la plateforme en ligne. Le lundi 27 janvier, les 10 start-up pré-sélectionnées ont présenté leur innovation devant le jury. Après concertation, Eiffage, Impulse Partners et leurs partenaires ont annoncé les cinq start-up lauréates. Lauréats du premier appel à solutions lancé sur la plateforme carbone & climat Sekoya, communiqué de presse, Eiffage, Impulse Partners, janvier 2020 Sekoya, la plateforme carbone & climat