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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Presse et édition

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Il y a 2 ans et 149 jours

RSE : Une démarche au cœur de la stratégie du groupe fischer 

« La durabilité associe des aspects tels que la protection de l’environnement, la technologie et l’innovation ainsi que la réussite économique et la responsabilité sociale. Chez fischer, nous considérons cette interaction comme un défi pour vivre, travailler et prospérer en accord avec la nature. »Professeur Klaus Fischer – Propriétaire du groupe d’entreprises fischer  ©fischer Respect de l’environnement, bien-être des collaborateurs ou encore pérennité financière sont des défis quotidiens pour les entreprises. La RSE guide les investissements tant elle pousse à inscrire le développement économique dans une démarche environnementale et sociale. Pour fischer, la RSE est bien au cœur des investissements. Groupe international avec 50 filiales dans plus de 30 pays, fischer partage et porte des valeurs communes qui sont l’innovation, la responsabilité, le sérieux. Véritable philosophie du groupe, elles sont le pilier de sa démarche RSE. Menée par une approche environnementale, initiée depuis plus de 60 ans, cette démarche est aujourd’hui globale et solidement ancrée dans le quotidien de l’entreprise. Elle s’articule autour de 7 principes fondamentaux.  Le développement durable chez fischer, une histoire qui dure « Pour une entreprise, le développement durable est une action responsable qui vise la réussite économique à long terme en accord avec l’environnement et la société. » Devise fischer  Une démarche RSE déclinée en 7 principes fondamentaux – Le bien-être des collaborateursfischer a toujours accordé une grande importance au bien-être et à la motivation de ses collaborateurs. Inspirer les personnes, apporter une qualité de vie au travail, et donner les valeurs et les outils pour atteindre au mieux les objectifs fixés : ce sont les facteurs clés de la réussite de l’entreprise familiale. Pour contribuer à l’épanouissement des salariés et à l’amélioration des conditions de travail, fischer met à leur disposition des salles de pause et de sport, des mesures pour les protéger et limiter les risques d’accidents au travail, des formations…– L’avis des parties prenantesEn étroite collaboration avec ses partenaires – clients, revendeurs, distributeurs, fournisseurs, représentants de groupements, associations ou encore organisations – fischer est attentif aux suggestions et aux besoins de ces parties prenantes. Leurs recommandations permettent à l’entreprise de s’améliorer continuellement et de faire évoluer ses activités.– Des ressources préservéesLe groupe fischer ne cesse de perfectionner la gestion de ses ressources. 85% de ses produits sont fabriqués au sein de l’Union Européenne, dont 48% proviennent des usines allemandes. Soucieux de limiter l’impact de ses produits sur l’environnement, fischer valorise près de 100% des déchets issus de la production de chevilles en plastique. En 2021, 99,99% des 2 791 tonnes de déchets produits ont été recyclés. Autre mesure, sur le site de production en Allemagne, l’eau de source est utilisée pour le refroidissement indirect des installations de production et l’arrosage des espaces verts.  ©Fischer – Gestion de l’énergie et des émissionsL’efficacité énergétique et la réduction des émissions (CO2, sonores, polluantes) sont au cœur de la stratégie de développement durable de fischer.Pour évaluer et améliorer ses performances environnementales, et minimiser les risques, fischer est conforme aux normes ISO 14001 pour le Système de management environnemental, ISO 50001 pour le Système de management de l’énergie et ISO 9001 pour le Système de management de la qualité. Afin d’augmenter l’efficience énergétique d’au moins 1,5% par an, ses installations de production sont continuellement modernisées. Les éclairages conventionnels sont substitués par la technologie LED, les systèmes de ventilation, de pompage et de production sont remplacés par des systèmes plus performants… L’entreprise souhaite également augmenter le pourcentage d’énergie produite en interne via l’installation de ses propres centrales de production, des panneaux photovoltaïques… Depuis 2018, tous les sites allemands sont alimentés en électricité verte, qui provient entièrement de centrales utilisant des sources d’énergie renouvelables.Par ailleurs, fischer veille a ce que les émissions de CO2 soient maitrisées et augmentent moins fortement que le volume de production.Enfin, les émissions sonores des usines de production ainsi que les émissions de substances polluantes, via les ventilations, sont rigoureusement analysées afin de ne pas nuire à l’environnement et aux zones résidentielles avoisinantes. – Des produits responsablesSelon les idées du concept japonais Kaizen (amélioration continue), le groupe fischer a développé une philosophie visant à améliorer les procédures de l’entreprise et à éviter le gaspillage. La conception de chaque produit fischer suit ainsi ce processus afin d’apporter aux utilisateurs la meilleure solution d’ancrage en termes de qualité et d’usage. Du choix des matières premières à la fin de vie des produits en passant par la fabrication, le conditionnement et le merchandising, fischer porte une attention particulière sur le cycle de vie de ses solutions de fixation pour les rendre plus responsables. Les matières premières et les moyens de production mis en place doivent répondre aux exigences de recyclage et de gestion des déchets.Pour la conception de ses produits, le groupe recherche des solutions qui peuvent valoriser des matériaux durables. La gamme Greenline en est le parfait exemple. Elle est la première gamme de fixation au monde fabriquée à partir de matières premières renouvelables. fischer cherche également à limiter l’impact de ses produits sur l’environnement et sur l’Homme en développant des formulations sans substances nocives comme la résine d’injection FIS V Zero.Outre la formulation des produits, fischer s’est engagé à modifier les emballages de ses produits afin qu’ils soient respectueux de l’environnement et recyclables au maximum. Le carton utilisé pour les boîtes et les blisters est recyclé jusqu’à 98% et recyclable. Pour l’implantation en magasin, fischer accorde une attention aux matériaux qu’il utilise. Les matières plastiques et le PVC sont délaissés progressivement pour des outils à base de carton ou de PVC recyclé, qui ne comportent pas d’encres solvantées.– La formation Prospère et en pleine croissance, le groupe fischer comptait plus de 5 400 collaborateurs fin 2021. Il soutient activement le développement professionnel et personnel de ses collaborateurs, et ce de nombreuses façons. Des programmes de formation interne préparent les managers de demain, et soutiennent les collaborateurs qui souhaitent acquérir ou parfaire des compétences techniques. Des formations continues sont proposées aux apprentis et aux étudiants qui recherchent une expérience professionnelle. ©Fischer – Des innovations constantesAvec plus de 14 000 références, l’offre fischer couvre l’ensemble des besoins des professionnels comme des particuliers : solutions de fixation métalliques, chimiques, nylon, sanitaires, isolants, visserie et accessoires, forets, coupe-feu, techniques de supportage, inserts pour A|C|T, systèmes de rails insert, chimie du bâtiment ou encore outils électriques.  Avec plus 1 500 brevets déposés, l’entreprise a su, grâce à son savoir-faire et à sa capacité d’innovation, imposer de nouvelles références et devenir un acteur incontournable dans le domaine des systèmes de fixation. Les produits fischer sont utilisés dans la vie courante des bricoleurs comme sur les chantiers des artisans et des professionnels du bâtiment, c’est pourquoi fischer œuvre en permanence à l’amélioration de la qualité de ses produits. Parmi les dernières innovations :– La FIS V Plus : 1ère résine universelle agréé 100 ans dans le béton. Avec un seul produit, les utilisateurs peuvent réaliser de nombreuses applications dans le béton fissuré, non fissuré et la maçonnerie, sismiques C1 ou C2 et des ancrages dans des forages inondés.– La FIS V Zero : 1ère résine exempte de substances nocives (peroxyde de benzoyle) plus respectueuse de l’Homme et l’environnement. Universelle, polyvalente et aussi performante qu’une résine traditionnelle, elle dispose de nombreuses ETE.– La gamme DuoLine : avec les chevilles multi-matériaux DuoPower, à bascule DuoTec, autoforeuse DuoBlade, étanche DuoSeal et rallongée DuoXpand, qui regroupent les meilleures caractéristiques techniques pour couvrir un large champ d’application. – Le système de rails insert : une nouvelle génération qui intègre le processus BIM (Building Information Modeling). Disposant d’une ETE-18/0862 (Evaluation Technique Européenne) dans le béton fissuré, ce système de fixation complet, composé de rails et de tiges d’ancrage prémontés en usine, offre une grande souplesse d’utilisation et un réel gain de temps de pose. La recherche de performanceL’obtention de prix est un important indicateur de performance pour le groupe fischer. Parmi les dernières récompenses, fischer a reçu le « Prix allemand de la durabilité 2020 », le « Trophée de l’Innovation LSA » en 2021 pour la FIS V Zero, et le « Plus X Award » 2022, le plus grand prix d’innovation au monde dans le domaine de la technologie, du sport et du style de vie.  https://www.fischer.fr/fr-fr
Il y a 2 ans et 149 jours

Le démarrage de la filière Rep repoussée au 1er mai 2023

La filière de reprise gratuite des déchets ne deviendra pas réalité le 1er janvier 2023. Les 4 éco-organismes agréées par l’Etat ont indiqué que le démarrage des éco-contributions sera effectif le 1er mai 2023. [©ACPresse] La nouvelle filière du recyclage des déchets prévue le 1er janvier 2023 a été repoussée de cinq mois, pour un démarrage effectif le 1er mai de la même année. C’est ce que viennent d’annoncer les quatre éco-organismes agréés que sont Ecominéro, Ecomaison, Valdelia et Valobat. Ce report concerne l’application des éco-contributions sur les produits et matériaux de construction du bâtiment. Le démarrage des services de reprise gratuite des déchets triés est aussi décalé à cette date. Néanmoins, les entreprises considérées comme “producteurs” doivent, dès la nouvelle année, adhérer à un l’un de ces éco-organismes.  De son côté, la FFB se réjouit de cette initiative lancée par les quatre sociétés de recyclage. En effet, la Fédération a alerté de nombreuses fois l’Etat sur la nécessité d’un délai de 9 mois entre la publication des barèmes et son application. « Le décalage de la filière Rep1 relève du bon sens, déclare Olivier Salleron, président de la FBB. L’anticipation est la clef de la réussite d’un démarrage serein. Au vu du retard pris par la filière, il n’y avait pas d’autre option possible. » Lire aussi : Les barèmes d’éco-contribution changent du simple au double… Un délai indispensable Ce temps supplémentaire permet ainsi aux entrepreneurs et aux artisans d’intégrer ces surcoûts dans leurs devis et marchés. De plus, la FFB rappelle que « ce délai est indispensable à toute nouvelle publication de nouveaux barèmes par les éco-organismes ». Les tarifs 2024 doivent donc être connus dès mars 2023. Au-delà de cette très bonne nouvelle, quatre points essentiels au bon fonctionnement de la filière sont encore attendus. Le premier sujet concerne la définition des règles de tri, afin de bénéficier de la gratuité de reprise. Le second est la publication des points de collecte partenaires de la Rep en 2023. Quant aux deux derniers, il s’agit de la création de l’organisme coordonnateur de la filière et les précisions sur la définition du producteur. 1Responsabilité élargie des producteurs (Rep) pour les produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 149 jours

Acorus ouvre son premier atelier de réemploi de matériaux de rénovation

Un atelier de reconditionnement pour les professionnels de la rénovationLe hangar de 100 m2 situé à Croissy-Beaubourg (77) abritera un atelier de nettoyage et de reconditionnement. Au lancement Acorus proposera une gamme de matériaux de réemploi restreinte de cinq produits destinés aux sanitaires : baignoires en acier, receveurs de douche, lavabos, évier en inox et packs W.C. Des produits récupérés sur des chantiers en Ile-de-France et pris en charge par un chef d’atelier dédié. A terme il sera aidé par des employés d’une entreprise de réinsertion.Une première opération verra le jour avec des blocs W.C récupérés sur un chantier de bureaux avenue de l'Opéra et qui, après un nettoyage et un reconditionnement efficace du responsable de l'atelier de réemploi, seront reposés ce mois-ci sur un chantier de logements sociaux de Paris Habitat.Un partenariat avec Cycle-UpCet atelier est monté en partenariat avec Cycle-up qui développe une solution globale d’économie circulaire pour le réemploi des matériaux de construction. Cela permet de répondre aux enjeux des déchets du bâtiment et de proposer un mode de construction bas carbone simple, pragmatique et local. Depuis le mois de janvier, où Acorus est monté au capital de Cycle-up, le Groupe accompagne les équipes de cette start-up en apportant son expertise dans la rénovation des bâtiments.“L’environnement est au cœur de notre quotidien. Réutiliser des matériaux déjà existants est une piste pour diminuer les émissions de CO2 du secteur du bâtiment. Le réemploi permet également de remédier à la raréfaction des matières premières et de réinjecter dans la filière de la construction des matériaux à l’empreinte carbone nulle, puisqu’il n’est pas besoin de les fabriquer à nouveau. Il est important de prendre en compte les données environnementales à travers nos travaux techniques mais également notre façon de les mettre en œuvre. Grâce aux économies d’énergie qu’elles permettent de réaliser, les solutions d’entretien, de rénovation et de réhabilitation installées quotidiennement par nos 850 techniciens, constituent des gains sur les consommations énergétiques des logements”, déclare Philippe Benquet, Président du Groupe d’Acorus.
Il y a 2 ans et 149 jours

Rym Mtibaa, nouvelle directrice des projets chez EndLess

Rym Mtibaa a été nommée directrice des projets chez EndLess. [©EndLess] EndLess annonce la nomination de Rym Mtibaa comme nouvelle directrice des projets. L’entreprise confirme ainsi sa dynamique de croissance. Et son ambition de devenir le partenaire de référence des éco-organismes de la Rep PMCB. En effet, Endless propose des solutions de collecte et de valorisation de tous les déchets de chantier. Elle est issue du groupe Big Bag’n Go x SOS Bennes.  « Cette filière naissante nous amène à nous réinventer et nécessite la création de méthodes, d’outils et de nouvelles pratiques concertées avec la profession. Ce recrutement est un signal fort envoyé au secteur qu’une bascule est en train de s’opérer, déclare Thibaut d’Hau Decuypere, directeur général d’EndLess. Et de poursuivre : « Les acteurs de la gestion des déchets s’entourent de compétences en lien avec la Rep, au même titre que les acteurs de la Rep s’entourent d’experts de la gestion des déchets ». Les missions de Rym Mtibaa Ainsi, Rym Mtibaa contribuera à la transformation du groupe. Interlocutrice des éco-organismes de la filière Rep PMCB. Elle aura pour mission de trouver des solutions opérationnelles au sujet d’innovations. Telles que la logistique des flux triés sur les chantiers, la mise en œuvre de la reprise gratuite, la traçabilité des déchets… qui répondra aux standards de la filière. « La Rep vient donner un cadre à une dynamique déjà présente. C’est le résultat d’une prise de conscience du sujet qui est en œuvre depuis fort longtemps. Elle apporte aux acteurs des garanties, en termes de volumes de déchets et de reprise. Cela leur permet d’investir dans les transformations nécessaires. Une dynamique dans laquelle les gestionnaires de déchets vont jouer un rôle déterminant pour la réussite de cette filière », commente Rym Mtibaa, la nouvelle directrice des projets EndLess. Avant de compléter : « Rejoindre EndLess aujourd’hui, c’est rejoindre un acteur clef de cette transformation. Le maillon entre la chaîne amont, c’est-à-dire les entreprises du bâtiment, les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre… Et la chaîne aval, constituée des éco-organismes, des préparateurs matières, des industriels… Nous sommes l’acteur en contact direct des chantiers, de leurs besoins, de leur quotidien. Notre mission est d’apporter des solutions accessibles, qui intègrent les exigences des filières. Nous sommes les garants, auprès de ces dernières, de la qualité des flux qui leur seront transmis ». Lire aussi : Big Bag’n Go devient EndLess Le parcours de Rym Mtibaa Diplômée d’un master des Métiers des études, du conseil et de l’intervention de l’université Paris 7 Denis Diderot, Rym Mtibaa a débuté sa carrière au sein l’institut Cemagref. Là, elle était chargée d’études technico-économiques sur les installations de traitement des déchets durant 5 ans. Puis, elle a occupé un poste au conseil régional d’Ile-de-France, où elle s’occupait de la planification régionale de la prévention et de la gestion des déchets de chantier du BTP. Par la suite, elle a travaillé au sein de l’éco-organisme Ecosystem en qualité de directrice des projets, où elle a mis en place et coordonné la plate-forme collaborative Démoclès. En 2021, elle a intégré l’éco-organisme Eco-mobiler, pour l’élaboration de la demande d’agréments dans le cadre de la candidature de la Rep PMCB. Femme engagée, Rym Mtibaa s’est toujours investie dans le secteur de la gestion des déchets pour faire bouger les lignes. Un engagement profond pour l’économie circulaire en adéquation avec les valeurs d’EndLess. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 150 jours

REP Bâtiment : démarrage des écocontributions reporté au 1er mai 2023 - La FFB entendue !

Les entreprises considérées comme « producteurs » au sens de la REP (fabricants et importateurs de produits et matériaux notamment) doivent néanmoins adhérer à l’un des éco-organismes dès le 1er janvier 2023.Ce report concerne : l’application des écocontributions sur les produits et matériaux de construction du bâtiment ; le démarrage des services de reprise gratuite des déchets triés. La FFB se félicite de cette initiative des éco-organismes qui fait écho à sa demande récurrente auprès de l’État d’un délai de 9 mois entre la publication des barèmes et son application. Ce décalage permet donc de laisser un temps supplémentaire aux entrepreneurs et artisans du bâtiment pour intégrer ces surcoûts dans leurs devis et marchés. La FFB rappelle que ce délai est indispensable à toute nouvelle publication de nouveaux barèmes par les éco-organismes. Les tarifs 2024 doivent donc être connus dès mars 2023. Au-delà de cette très bonne nouvelle, plusieurs points essentiels au bon fonctionnement de la filière sont encore attendus, en particulier : la définition des règles de tri pour bénéficier de la gratuité de reprise ; la publication des points de collecte partenaires de la REP en 2023 ; la création de l’organisme coordonnateur de la filière ; les précisions sur la définition du producteur.Olivier Salleron, président de la FFB déclare : « Ce décalage relève du bon sens dans un contexte chaotique de mise en place de cette filière REP. L’anticipation est la clé de la réussite d’un démarrage serein. Au vu du retard pris par la filière, il n’y avait pas d’autre option possible. »
Il y a 2 ans et 150 jours

Ingénierie, sécurité incendie... Qui a remporté les trophées "Les Talentes" ?

PRIX. Un concours qui s'emploie à ce que les femmes soient mieux représentées dans les domaines du conseil, de l'ingénierie et du numérique vient de divulguer les noms gagnants de sa seconde édition. Dirigeantes d'entreprise ou apprenties, les profils mis en lumière sont divers.
Il y a 2 ans et 151 jours

Les Français et le chauffage : quelles évolutions dans les attitudes et comportements depuis 2018 ?

En 2018, Eni et IFOP avaient mené une première étude visant à en savoir plus sur les comportements, petits gestes et habitudes des Français quant à leur « consommation du chauffage ». En 2022, dans ce contexte énergétique difficile, Eni et IFOP relancent ce sondage et s’intéressent aux évolutions de comportements et de perception des Français depuis 2018.Température intérieure idéale, podium des pièces où il doit faire chaud, petits gestes pour réduire la facture énergétique, travaux de rénovation énergétique, utilisation de chauffages d’appoint… les Français ont-ils changé leur rapport au chauffage depuis 2018 ? Comment réagissent-ils aux annonces gouvernementales et à la « règle des 19°C » ? Sont-ils de meilleurs élèves en matière d’économie d’énergie ?On y apprend que les Français sont de plus en plus sensibles aux économies d’énergie, au point de réduire leur confort et ont un recours de plus en plus raisonné au chauffage. Coté rénovation énergétique, si l’engouement est important, la réalisation des travaux à court terme n’est pas prévue. Quant à la règle des 19°C… Alors même qu’elle est inférieure à la température idéale des Français, elle a su convaincre : 70% des Français sondés comptent bien appliquer cette consigne et 63% jugent cette déclaration justifiée.Pour Frédéric DABI, Directeur Général de l’IFOP : « Le message de la Première ministre, perçu comme légitime par une majorité de Français, est le signe d’une réelle prise de conscience collective. L’adhésion mesurée à la consigne des 19°C est en effet le corolaire d’un processus de plus long terme de progressive adoption de comportements destinés à réduire ses dépenses énergétiques. La crise énergétique annoncée pour cet hiver a en revanche accéléré ce processus, et renforcé de manière indéniable les habitudes de chauffage de son foyer qui avaient déjà été observées en 2018. »Pour Benoît IGNACE, Directeur Général Adjoint d’Eni : « Si l’énergie a toujours été une préoccupation importante, la prise de conscience écologique couplée à la crise énergétique en ont fait un enjeu majeur pour les Français. Lancé en 2018, le sondage « ENI – IFOP, les français et le chauffage » permet de mieux comprendre le rapport des Français à leur consommation d’énergie et surtout d’y déceler les enjeux de demain. Cette nouvelle édition nous offre un nouvel éclairage sur la nécessité d’assister les Français sur les travaux d’efficacité énergétique car si près de 50% envisagent de réaliser des travaux d’amélioration énergétique, seuls 8% l’envisagent à court terme alors que c’est un levier majeur d’économies d’énergie… Il est urgent d’accompagner les consommateurs et c’est la mission que s’est donnée Eni depuis plusieurs années. »En complément de cette grande vision nationale, l'enquête Eni – Ifop permet également d'observer les grandes typicités régionales, le chauffage n'échappant pas au phénomène de « frontières territoriales ».Retrouvez l'enquête en intégralité ici.
Il y a 2 ans et 151 jours

Cartographie du photovoltaïque en 2022 : La France accélère le déploiement avec une disparité des ressources en région

Alors qu’elle accusait un important retard comparé à ses voisins européens, l’Hexagone accélère sur le déploiement de l’énergie solaire, avec une montée en puissance de l’autoconsommation. L’analyse réalisée par Dome Solar révèle que les acteurs les plus énergivores, tels que les secteurs de l’industrie ou du résidentiel, ne sont pas forcément ceux qui investissent le plus. On observe une appétence particulière pour le solaire du côté des bâtiments agricoles, mais sur un marché en pleine bascule, les tendances sont appelées à changer complètement.Pour Jean-Philippe Leray, Président de Dome Solar : « L’actualité de ces six derniers mois a créé une vraie bascule pour le marché du photovoltaïque. La hausse du coût de l’énergie globale a directement impacté le secteur du solaire, faisant passer le prix du MWh de moins de 50 € à plus de 1.000 € en seulement quelques mois ! Mais la photographie que l’on observe aujourd’hui ne reflète pas encore l’impact de ces changements et pourrait radicalement changer dans les deux années à venir. Disponibilité des ressources en régions, besoins en matières premières, rigueur administrative, autant de freins qui conditionnent encore la vitesse de déploiement du photovoltaïque. Pour autant, la donne a complètement changé et la demande - portée par les obligations réglementaires - vient désormais de tous les secteurs, partout en France. »Le photovoltaïque en hausse dans toutes les régions: la Nouvelle-Aquitaine, championne en termes de capacité solaire installéeToutes les régions enregistrent une hausse de la capacité solaire installée entre 2020 et 2021, même si la répartition reste assez inégale.La région Nouvelle-Aquitaine compte la plus forte densité d’énergie solaire [1] , suivie de la région Occitanie, la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, la région Auvergne Rhône-Alpes et la région Grand Est.À noter, la région Auvergne Rhône-Alpes est le premier producteur d’énergie renouvelable en France.[1] Classement des régions en fonction de la puissance installée (au 30/04/2022) – Source : ODRE (Open Data Réseaux-Énergies)L’industrie et le résidentiel arrivent en tête des secteurs les plus énergivores, alors qu’une tendance se dessine dans l'équipement en panneaux solaires des bâtiments agricolesCette cartographie révèle qu’à l’heure actuelle il n’existe pas de corrélation entre besoins en énergie et dynamique d’investissement en faveur du photovoltaïque.En effet, si l’industrie et le résidentiel sont les deux premiers « secteurs » les plus énergivores, on retrouve la plus forte densité de panneaux installés dans le secteur agricole. Premières causes : une rentabilité financière rapide, des conditions d’installations plus souples, etc.Pour Jean Philippe Leray : « La tendance de la demande est amenée à être profondément bouleversée, portée notamment par la nouvelle règlementation émanant de la Loi Climat & Résilience. Depuis le 1er janvier, toutes les toitures de bâtiments tertiaires de plus de 1.000m2 doivent être végétalisées ou équipées de panneaux photovoltaïques. Au 1er janvier 2024, la règle s’appliquera à toutes les toitures de plus de 500 m2, un gisement absolument immense pour le développement du solaire dans notre pays. »L'autoconsommation, un phénomène récent, favorisé par une réglementation simplifiéeFlambée des prix de l’énergie, indépendance énergétique, recours aux énergies renouvelables, le contexte actuel pourrait inciter de plus en plus d’entreprises à envisager d’opter pour l’autoconsommation. A noter que cette pratique est en réalité un phénomène très nouveau dans le tertiaire, il date de fin 2021 avec la publication d'un décret en octobre 2021 [3] qui simplifie notamment les démarches liées aux demandes de raccordement.Pour Jean-Philippe Leray : « Les prochains mois seront décisifs pour évaluer comment les entreprises pourraient arbitrer entre différentes pratiques – autoconsommation, autoconsommation & revente du surplus ou revente directe – sachant qu’au moment d’installer leurs panneaux, elles doivent faire un choix entre ces pratiques et ne peuvent pas revenir sur leur décision. »[2] Source : ODRE (Open Data Réseaux-Énergies)[3] Arrêté du 6 octobre 2021
Il y a 2 ans et 151 jours

À l'approche de 2023, la confiance des artisans du bâtiment dans l'avenir s'étiole

ANALYSE. Seulement un peu plus de la moitié des chefs d'entreprises artisanales du bâtiment se disent confiants dans le maintien de leur activité en 2023, d'après la dernière édition du baromètre conjoint de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment et de Batiactu. Leur principal source d'inquiétude reste l'accumulation des réglementations.
Il y a 2 ans et 151 jours

Case Construction Equipment lance une gamme de pelles sur pneus

Cette gamme de pelles sur pneus CASE comprendra des modèles conventionnels WX140E et WX160E, ainsi que des modèles à rayon court WX155E SR et WX175E SR. Ces quatre modèles seront rejoints plus tard par une pelle classique à déport arrière, WX210E. Les caractéristiques sont les suivantes :Fonctionnement souple et contrôle maximal grâce aux systèmes hydrauliques éprouvés Bosch Rexroth à répartition de débit indépendante de la charge, sur les quatre plus petits modèles.Durabilité, fiabilité et bonne capacité de roulage grâce aux essieux et transmissions hydrostatiques ZF à usage intensif.Sécurité accrue sur le chantier grâce à la grande cabine pour l’opérateur, équipée du moniteur CASE MaximumView permettant d’afficher une vue périphérique à 360° ainsi que du radar de recul supplémentaire.Régulateur de vitesse ultra-confortable, commande de conduite de direction par joystick en option.Fonctionne aux biodiesels, à l’huile végétale hydrogénée (HVO) et autres carburants synthétiques, grâceau moteur diesel Cummins Stage V qui ne nécessite pas d’équipement spécial de recirculation des gaz d'échappement (EGR)Les nouvelles pelles sur pneus CASE Série E bénéficient de composants de qualité éprouvés. Elles seront disponibles en différentes configurations de châssis, et avec plusieurs combinaisons de lames de remblayage avant et arrière, et de stabilisateurs avant et arrière.L'équipement supérieur comprend le choix d’une flèche en une ou deux parties sur toutes les machines, sauf sur la WX175E SR, qui n’est disponible qu’avec une flèche articulée en deux parties. Le régulateur de vitesse de série facilite les déplacements entre les sites, tandis que le déplacement de matériaux sur le site de travail est rendu plus efficace par le contrôle de conduite en option, ou par l'utilisation de la commande de direction à joystick.Technologie éprouvéeLes nouvelles pelles sur pneus CASE sont équipées de moteurs diesel Cummins conformes à la norme européenne Stage V. Les 4 plus petits modèles utilisent un moteur Cummins B4.5, délivrant une impressionnante puissance maximale de 129 kW, supérieure à la moyenne du marché, tandis que la WX210E recevra le plus gros B6.7, offrant jusqu'à 145 kW de puissance maximale.Les moteurs sont équipés d'un module de post-traitement des gaz d'échappement très efficace, comprenant un catalyseur d'oxydation diesel (DOC), une réduction catalytique sélective (SCR) et un filtre à particules diesel (FAP).Étant donné qu’il n'est pas nécessaire d’avoir recours à un système complexe de recirculation des gaz d'échappement (EGR) pour se conformer aux exigences de la phase V, les coûts d'entretien sont considérablement réduits. En outre, les intervalles d'entretien sont de 1 000 heures pour le filtre à carburant et de 800 heures pour l'huile et le filtre du moteur, ce qui augmente encore la disponibilité opérationnelle de la machine pour l'opérateur.Les moteurs peuvent fonctionner avec toute une gamme de carburants pour répondre aux besoins du client. Cela comprend le biodiesel B7 et B20, les huiles végétales hydrogénées (HVO) et les carburants paraffiniques obtenus à partir de gaz (GTL), de charbon (CTL) ou de biomasse (BTL).Les modèles WX140E à WX175E SR utilisent tous un système hydraulique à répartition de débit indépendant de la charge, fourni par Bosch Rexroth. L'opérateur profite ainsi de commandes souples et progressives, et d’un fonctionnement multifonctionnel de la flèche, du bras et du godet. Un compensateur de pression est intégré au système de commande, afin de permettre le partage de débit en cas roulage et déplacement simultanés.La plus grosse version WX210E sera équipée d'un système hydraulique à centre ouvert et commande électrique de débit positif, fourni par Kawasaki. Elle utilise un système à deux pompes, offrant la distribution de puissance requise pour un fonctionnement souple et productif. Un réducteur de pression électrohydraulique proportionnel permet de réduire la consommation de carburant et d'améliorer les performances.Les opérateurs peuvent profiter d'un frein de fouille automatique en option et d'une commande de rotation fine, pour faciliter encore le contrôle des mouvements de la machine. Un verrouillage de sûreté automatique, similaire au système présent sur les modèles à chenilles CASE Série E, empêche tout mouvement indésirable de la tourelle lorsque la porte n’est pas verrouillée.Les spécifications de la cabine améliorent le confort de l'opérateurLa cabine de la Série E est équipée d'une colonne de direction télescopique à deux points d'articulation, pour permettre aux opérateurs de toutes tailles de trouver facilement une position de conduite confortable. Le pare-brise est équipé d'essuie-glaces parallèles en parties supérieure et inférieure pour une couverture aussi large que possible, et les machines peuvent être fournies avec une caméra de recul en option sur le côté droit. Le moniteur CASE Maximum View à 360° est également proposé en option, ainsi qu'un radar monté à l'arrière assurant une visibilité et une sécurité maximales.Le moniteur CASE Maximum View utilise quatre caméras, montées autour de la machine, pour fournir une vision périphérique à 360°. L'opérateur dispose ainsi d'une vue à 360° de la machine sur le chantier, ce qui améliore la sécurité et la visibilité, et permet d’éviter d’éventuelles collisions. L'alarme radar en option peut être réglée selon cinq distances par rapport à la machine, ce qui permet d'avertir l'opérateur de tout risque de collision avec l'arrière ou les côtés de la pelle. Six feux de travail à LED équipent la pelle série, ce qui améliore encore la visibilité dans les conditions de faible lumière.Un écran tactile 8 pouces permet d'accéder à un système de menus pour piloter toutes les fonctions de la machine. Un écran secondaire est disponible pour les caméras. L'opérateur peut naviguer sur l'écran principal à l'aide d'une molette à pression de sélection, qui sert aussi à commander l'accélérateur du moteur. Cette molette permet de choisir parmi 10 régimes moteur.Le moniteur fournit des conseils ECO à l'opérateur, en affichant différentes informations, notamment les temps d'inactivité, afin de permettre au conducteur d’améliorer ses performances et sa productivité au travail. Le joystick de commande proportionnelle est de série, et comporte un sélecteur de marche AV/AR en haut du levier. Le levier dispose aussi d’un système de verrouillage d'oscillation d'essieu avant et d’une fonction de détente. La direction à joystick est en option, tout comme le démarrage sans clé par bouton-poussoir.L'opérateur peut sélectionner jusqu'à 10 réglages prédéfinis de débit et de pression hydraulique auxiliaire, dans les menus du moniteur. L’adaptation des débits hydrauliques à chaque outil de travail favorise l'interchangeabilité des accessoires hydrauliques. Le joystick de droite comporte également un commutateur permettant d'activer un débit auxiliaire unidirectionnel ou bidirectionnel.Disponibilité en concessionCASE élargit son offre de machines avec l'ajout de pelles sur pneus Série E, afin de répondre aux besoins croissants de ses clients en Europe. Les concessionnaires seront en mesure de fournir aux clients une gamme d'accessoires et de spécifications machine répondant aux besoins de chaque entreprise.Solutions de service CASELa gamme de services CASE, développée pour soutenir tous les clients utilisateurs d’équipements CASE, booste la productivité et améliore la disponibilité opérationnelle de n’importe quel engin CASE. En outre, ces services aident les gestionnaires de parcs et de sites à optimiser le fonctionnement, l'utilisation et la maintenance des engins. Spécifications généralesWX140EPoids en ordre de marche : 14 900 à 15 860 kgMoteur : Cummins B4.5 Stage VPuissance maxi : 129 kWFlèche : Monobloc ou en deux partiesEmpattement : 2.6 mVitesse sur route : 20 km/h ou 35 km/hWX155E SRPoids en ordre de marche : 16 860 à 17 170 kgMoteur : Cummins B4.5 Stage VPuissance maxi : 129 kWFlèche : Monobloc ou en deux parties Empattement : 2.6 mVitesse sur route : 20 km/h ou 35 km/hWX160EPoids en ordre de marche : 17 580 à 18 390 kgMoteur : Cummins B4.5 Stage VPuissance maxi : 129 kWFlèche : Monobloc ou en deux parties Empattement : 2.6 mVitesse sur route : 20 km/h ou 35 km/hWX175E SRPoids en ordre de marche : 18 820 kgMoteur : Cummins B4.5 Stage VPuissance maxi : 129 kWFlèche : Deux partiesEmpattement : 2.6 mVitesse sur route : 20 km/h ou 35 km/hWX210EPoids en ordre de marche : 21 280 à 22 510 kgMoteur : Cummins B6.8 Stage VPuissance maxi : 145 kWFlèche : Monobloc ou en deux partiesEmpattement : 2.85 mVitesse sur route : 35 km/h
Il y a 2 ans et 151 jours

Rêve de maisons

L’ouvrage “Maisons rêvées” fait la part belle aux habitations d’architectes en France. [©Editions Alternatives] L’ouvrage “Maisons rêvées” présente 40 maisons individuelles construites par des architectes, entre 2000 et 2020, qui rendent compte de toutes les tendances architecturales des 20 dernières années en France. Delphine Aboulker, son auteure, est une spécialiste de la maison individuelle, l’habitat préféré des Français. En effet, l’architecture n’a cessé de réinventer ce modèle. « Les 40 maisons prises en exemple dans le livre le montrent avec force », insiste Delphine Aboulker. Cette architecture questionne aussi notre relation avec l’écologie. « Face à ces enjeux, les architectes apportent des propositions. Ils inventent des espaces flexibles et modulables, imaginent des façons de construire sur et avec l’existant. Ceci, avec des matériaux inspirés du vivant et aux impacts sur l’environnement réduits au minimum. Cette créativité apparaît aussi dans les 40 maisons sélectionnées dans cet ouvrage. » Pourquoi s’intéresser à la maison individuelle ? La maison “L” signée Christian Pottgiesser (p. 144), à proximité de Paris, au dessin labyrinthique d’un béton blanc laiteux comme un “village à tours”. [©George Dupin] L’opposition entre logement collectif et maison individuelle se tourne désormais vers une réflexion sur l’habitat collectif, les maisons groupées et mitoyennes étant mieux aptes à mettre en commun les ressources et le foncier pour limiter leur utilisation. « Le minimalisme esthétique prend un nouveau sens, quand il se fait le témoin d’un désir de sobriété. La valorisation des bâtiments existants permet d’économiser l’espace et de mettre en avant le patrimoine par des extensions où se déploient la créativité et le sens de l’adaptation des architectes. L’auto-construction et la co-création mettent en lien un territoire, des usagers avec leurs attentes spécifiques et un architecte avec sa vision technique et artistique propres. » L’intégration paysagère et patrimoniale des bâtis neufs et le questionnement du modèle pavillonnaire traditionnel sont devenus centraux. « Développé par l’agence Architecture de Collection que j’ai co-fondée, le prix Archinovo promeut ces tendances de fond, en créant de nouvelles récompenses, comme le prix Extension et le prix Habitat groupé. Et en valorisant toutes les solutions inventives et prometteuses. » Comment a évolué la maison d’architecte ces 20 dernières années ? La maison du Lac (p. 157), implantée au beau milieu des pins (Brachard de Tourdonnet Architectes), se réfère à l’architecture des maisons scandinaves ou des chalets américains, bien qu’en béton ! [©Fabienne-Delafraye/Jean-Christophe Garcia/Arnaud-Saint-Germes] La volonté de réduire l’empreinte écologique des projets a transformé leur conception. De nombreuses agences conçoivent une architecture engagée fondée sur une approche simple, économe et frugale, fruit d’une réflexion profonde sur les pratiques du métier. Cette tendance à la sobriété énergétique a mis au premier plan la qualité des espaces. La maison d’architecte suit l’évolution rapide des modes de vie et les nouveaux besoins en matière de flexibilité des usages. On voit émerger de nouvelles façons d’habiter ! « La sélection des 40 maisons montre enfin comment les architectes savent réinventer la maison, sans fermer les yeux sur la lutte à mener contre le dérèglement climatique et l’étalement urbain. » Le nouveau partis pris des architectes La maison de ville Monténégro (p. 80), à Paris, repose sur une conception unitaire de trois maisons. Son architecte Franck Salama a partagé les habitations en trois cubes de béton brut, superposés les uns sur les autres. [©Hervé Abadie] « Si les architectes sont les bâtisseurs par excellence, aujourd’hui, l’enjeu majeur de la profession est devenu celui de la rénovation et de la réhabilitation des bâtis existants. Ils sont donc les premiers à proposer des solutions concrètes et durables, afin de concilier les dimensions de confort, sociales, patrimoniales, économiques, écologiques… » Les architectes sont de plus en plus formés et sensibilisés à la réhabilitation énergétique avec des matériaux bio-géo-sourcés. En effet, les matériaux naturellement durables et économiques, que sont le bois, le chanvre, la paille, l’ouate de cellulose…, regagnent en popularité auprès des architectes. Les matériaux bio-géo-sourcés présentent aussi d’excellentes propriétés thermiques et respirantes. Les architectes se réapproprient les techniques vernaculaires issues de savoir-faire ancestraux et leurs matériaux pour répondre aux enjeux actuels. Notamment, en matière d’isolation et de chauffage. Ils développent des solutions innovantes. Comme la végétalisation des toitures pour améliorer l’isolation intérieure et créer des îlots de fraîcheur. Ou encore, la création de murs trombes pour optimiser le chauffage passif du bâti. Enfin, l’emploi de terre crue à l’inertie thermique performante, ou l’isolation en torchis. A ces techniques anciennes, les architectes adjoignent des nouvelles technologies numériques. Afin d’optimiser la performance énergétique des habitats, comme l’installation de panneaux photovoltaïques ou de nouveaux procédés comme la géothermie. Panorama richement illustré La maison Terrier (p. 43) construite par le cabinet BQ+A Architecture, qui n’est pas sans rappeler un certain brutalisme. [©Luc Boegly] “Maisons rêvées” revient donc sur toutes ces thématiques. Il donne à voir les évolutions du secteur, ses réalisations phares et les figures tutélaires de l’architecture domestique actuelle. Cet ouvrage propose un panorama illustré des maisons conçues par des architectes en France. Un préambule replace la maison individuelle dans le temps long de son histoire depuis le XIXe siècle, ainsi que ses enjeux politiques et sociaux. Le livre présente ensuite un corpus de 40 maisons classées en cinq thèmes : le défi écologique, l’innovation en ville/milieu urbain, la quête esthétique, la réinvention des traditions et l’inspiration industrielle. Chaque maison est enrichie par des photographies et des plans. Cet ouvrage résonne aussi avec pertinence dans l’époque actuelle. Si la maison est un idéal de vie depuis toujours, la crise sanitaire nous l’a rendue encore plus précieuse. Et nous a fait prendre conscience combien elle touche aux grands enjeux du temps présent comme l’écologie et le développement durable. Un véritable manifeste pour la maison d’architecte. Les maisons d’architectes en béton Nous avons retenu quelques exemples de maisons d’architectes en béton. D’abord, la maison Terrier (p. 43) construite par le cabinet BQ+A Architectur, qui n’est pas sans rappeler un certain brutalisme. Puis, la maison du Lac (p. 157), implantée au beau milieu des pins (Brachard de Tourdonnet Architectes), se réfère à l’architecture des maisons scandinaves ou des chalets américains, bien qu’en béton ! Quant à la maison de ville Monténégro (p. 80), à Paris, elle repose sur une conception unitaire de trois maisons. Son architecte Franck Salama a partagé les habitations en trois cubes de béton brut, superposés les uns sur les autres. Ou encore, la maison “L” signée Christian Pottgiesser (p. 144), à proximité de Paris, au dessin labyrinthique d’un béton blanc laiteux comme un “village à tours”. A découvrir d’urgence… Editeur : Editions AlternativesAuteur : Delphine AboulkerPrix : 35 €TTCComment se procurer l’ouvrage ? Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 152 jours

Vinci Immobilier a créé sa propre "calculette Zan" (Patrick Supiot)

INTERVIEW. Le directeur général Immobilier d'entreprise de Vinci Immobilier, Patrick Supiot, livre à Batiactu les grandes orientations stratégiques du groupe pour 2023, entre Zan, attentes des utilisateurs en matière de bureaux, et émissions de carbone.
Il y a 2 ans et 152 jours

Le budget 2023 est un budget sans précédent pour la transition écologique

Ce budget 2023 amorce une hausse des moyens de la France (+9%) avant la déclinaison de la feuille de route en matière de planification écologique dans le cadre de «France nation verte».Le budget du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires permettra de :Accélérer la transition écologique dans les territoires : pour 2023 met en place un fonds vert inédit, doté de 2,0 Md€, qui permettra de réaliser la transition écologique dans, par et pour les territoires, en soutenant les projets des collectivités en matière de rénovation des bâtiments publics, de renaturation des villes ou de prévention des risques naturels (inondations, incendies, etc.) ;Investir dans les transports en donnant la priorité à la régénération du réseau ferroviaire et au développement des transports du quotidien. Un nouveau plan vélo sera financé à hauteur de 250 M€ en 2023 et une enveloppe exceptionnelle de 300 M€ est prévue pour accompagner les autorités organisatrices de la mobilité (AOM) en 2023, dont 200 M€ pour les transports franciliens ;Poursuivre la rénovation énergétique des logements par la hausse des moyens financiers et humains de l’Agence nationale de l’habitat (+0,5 Md€) et une enveloppe dédiée à la rénovation des passoires thermiques des bailleurs sociaux (0,2 Md€) ; MaPrimeRénov’, grand succès du quinquennat précédent, est pérennisée à hauteur de 2,5 Md€ sur les crédits du Ministère de la transition énergétique ;Sanctuariser les moyens des agences de l’eau (2,2 Md€) pour assurer une meilleure gestion de la ressource et mieux prévenir les crises ; une enveloppe exceptionnelle de 100 M€ sera mobilisée sur le budget des agences de l’eau en vue de mieux prévenir les épisodes de sécheresse ;Renforcer l’économie circulaire, avec une enveloppe supplémentaire de 90 M€ sur le budget de l’Ademe pour la collecte des biodéchets, soit un doublement du fonds économie circulaire (300 M€ en 2023).Financer la stratégie nationale pour la biodiversité à hauteur de 150 M€ en 2023, pour réduire les pressions sur la biodiversité, protéger et restaurer les écosystèmes.Le budget 2023 garantit la cohésion de nos territoires en accompagnant les collectivités territoriales dans le contexte de hausse des prix de l’énergie. La DGF augmentera pour la première fois depuis 13 ans (+ 320 M€), ce qui permettra de préserver la dotation de plus de 80% des collectivités. Un bouclier tarifaire bénéficiant à près de 28000 communes et un « amortisseur électricité » sont mis en place pour réduire la facture d’électricité des collectivités territoriales. Le dispositif de filet de sécurité mis en place en 2022 est renforcé et reconduit en 2023 pour aider de manière ciblée les collectivités qui en ont le plus besoin à honorer leurs factures d’énergie, qu’il s’agisse du gaz ou de l’électricité. Au total, le Gouvernement permet à 100% des collectivités de bénéficier d'un soutien de l'État à travers un effort inédit de 5 Mds€ face à cette situation exceptionnelle.Après plus de vingt années de baisse, le budget pour 2023 marque la fin des suppressions de poste pour le ministère, et sur toute la durée du quinquennat. Les effectifs du ministère augmenteront même en 2023 (+ 45 ETP), signe de la mobilisation de l’Etat pour l’atteinte des objectifs en matière de transition écologique.Pour Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : « Le budget 2023 est un budget sans précédent pour la transition écologique, avec des crédits en hausse de 9 % pour investir dans les transports du quotidien, rénover nos logements, préserver nos ressources en eau et notre biodiversité. C’est le budget d’une nouvelle méthode également : avec le fonds vert, nous traduisons notre conviction que le soutien aux territoires sera la condition de notre réussite. »Pour Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports : « Avec le budget 2023, nous renforçons notre investissement dans les transports du quotidien, afin de concilier nos grands objectifs : le pouvoir d’achat, la sobriété énergétique et la transition écologique. Ces financements s’ajoutent aux investissements prévus dans le rapport du COI en janvier. Ils montrent notre détermination et engagement pour les transports du quotidien et nos objectifs en matière de réduction des gaz à effet de serre. »Pour Olivier Klein, ministre délégué chargé de la Ville et du Logement : « Le budget 2023 conforte l’ambition d’un parcours résidentiel adapté aux besoins de chacun, de l’insertion par le logement au bien vieillir chez soi, dans tous les territoires, et notamment les quartiers en politique de la ville. Il permet de poursuivre l’effort en matière de rénovation énergétique avec l’objectif présidentiel de 700.000 rénovations par an. C’est enfin un budget jamais atteint pour l’hébergement d’urgence avec 198.000 places et l’ambition d’un accompagnement des plus fragiles vers un logement pérenne grâce au second plan quinquennal, logement d’abord. »Pour Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité : « Le budget 2023 est celui du soutien massif apporté aux collectivités territoriales, et c’est donc un budget de progrès pour la cohésion de nos territoires. Pour la première fois depuis 13 ans, la dotation globale de fonctionnement (DGF) augmentera et des moyens exceptionnels seront mis en place pour soutenir toutes les collectivités face à la hausse des prix de l’énergie et préserver l’investissement public local dont nous avons besoin ! »Pour Bérangère Couillard, secrétaire d’État chargée de l’Écologie : « Parce que le climat et la biodiversité sont indissociables, le budget 2023, en lien avec le déploiement de la planification écologique, porte un effort exceptionnel en matière de biodiversité : ce sont 150 M€ qui nous permettront de protéger les milieux. Ce budget 2023 nous permettra également de mieux préserver nos ressources en eau et de prévenir les risques naturels au plus proche des territoires. »
Il y a 2 ans et 152 jours

Baisse de régime pour l'économie française en 2023 avant un rebond selon les prédictions de la Banque de France

Malgré ces nuages sombres qui s'amoncellent depuis le choc de la reprise post-Covid puis celui de la guerre en Ukraine, l'économie fait preuve de résistance: l'institution table toujours sur un cycle économique en trois "R" - résilience, ralentissement et reprise.Ainsi, la hausse du produit intérieur brut (PIB) va fortement décélérer, de 2,6% en 2022 à 0,3% en 2023, selon le scénario "le plus probable" retenu pour les projections macroéconomiques des trois prochaines années de la banque centrale française.Ce tassement sera suivi d'un rebond à 1,2% en 2024 - moins que le +1,8% anticipé précédemment, car "l'hiver 2023-24 pourrait encore être un peu compliqué dans le contexte de la crise énergétique", selon son directeur général, Olivier Garnier.Mais la reprise se poursuivra en 2025 avec une croissance attendue à 1,8%. A cet horizon, le chômage, qui connaîtrait une hausse "temporaire" à plus de 8% sur la période, commencerait à refluer.Confrontée à "un choc extérieur majeur" avec la guerre en Ukraine, l'économie française "manifeste une certaine résilience" et, une fois le trou d'air de 2023 passé, "s'adaptera ensuite à cette nouvelle donne", a fait valoir le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau, dans un entretien au Journal du Dimanche.Flambée alimentaireCes prévisions restent toutefois à prendre avec des pincettes, au vu des "grandes incertitudes" qui pèse sur l'économie française et européenne, a-t-il relevé.De ce fait, la Banque de France publie pour l'an prochain une fourchette de l'évolution du PIB comprise entre -0,3% et +0,8%.Dans tous les cas, l'institution se montre plus pessimiste que le gouvernement, qui prévoit 2,7% de croissance pour cette année et 1% en 2023."On n'exclut pas une récession, mais s'il y a récession, elle sera limitée et temporaire", a estimé Olivier Garnier. A plus long terme, sur "2024-28", a-t-il ajouté, "on revient sur une croissance qui rejoint la croissance potentielle de l'économie française", c'est-à-dire celle qu'elle peut maintenir à long terme.S'ils vont quelque peu s'assagir, les prix du pétrole et du gaz resteront élevés et continueront à nourrir l'inflation, comme les prix de l'alimentation qui se sont emballés aussi."Mais le pic de l'inflation devrait être atteint au cours du premier semestre 2023", estime le gouverneur de la Banque de France, l'institution prévoyant une hausse des prix à 7,3% fin 2022, avant de refluer à 4% en fin d'année prochaine et de revenir aux alentours de 2% vers fin 2024-25."L'inflation qui, au départ, était principalement due à l'énergie, est devenue non seulement plus haute mais plus large", a constaté Olivier Garnier. "En 2023, la contribution de l'alimentation est même plus forte sur la hausse en moyenne annuelle (des prix) que celle de l'énergie".Déficit public "élevé"Pour mesurer l'inflation, la Banque de France utilise l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui permet la comparaison entre pays européens et accorde une place plus importante aux prix de l'énergie que l'indice des prix à la consommation utilisé par l'Insee et le gouvernement français.L'institut statistique anticipe une inflation culminant à 7% sur un an en janvier et février, puis un repli à 5,5% en juin.Pour tenter de dompter la flambée des prix et atteindre la cible des 2%, garants d'une stabilité des prix selon la Banque centrale européenne (BCE), cette dernière a affiché jeudi sa détermination à poursuivre ses hausses de taux.Elle table sur une inflation à 6,3% l'an prochain en zone euro, plus élevée que précédemment anticipé, et une croissance abaissée à 0,5%.Dans ces conditions, les ménages resteront frappés au portefeuille, avec une "baisse limitée" de leur pouvoir d'achat en 2022-2023, qui repartirait à la hausse ensuite.Surtout, les finances publiques accuseront le coup: selon la Banque de France, le déficit public resterait ainsi "élevé", de l'ordre de 5% du PIB en 2022-23 et de 4,5% par la suite. Le taux d'endettement public resterait à 112% du PIB jusqu'en 2025.
Il y a 2 ans et 152 jours

la France ne couvre que 22,3% de sa consommation par des énergies renouvelables

La France a tout pour réussir la décarbonation de la chaleur. Elle dispose de solutions matures et performantes qui valorisent de nombreuses ressources locales (biomasse, chaleur du sous-sol, chaleur fatale, déchets ménagers, …) : le bois-énergie domestique et collectif, les pompes à chaleur aérothermiques, la géothermie de surface et la géothermie profonde, la chaleur solaire, les gaz renouvelables et la valorisation énergétique des déchets. Pourtant, un bilan* montre que malgré une augmentation de la production issue de sources d’énergie renouvelable et de récupération (EnR&R), la chaleur renouvelable ne représente que 22,3 % de notre consommation finale de chaleur en 2021. Elle continue de progresser en valeur absolue : elle est passée de 152,6 TWh en 2020 à 157,8 TWh en 2021. Toutefois, la forte reprise de la consommation globale de chaleur en 2021 (708 TWh pour cette première année post pandémie, contre 669 TWh en 2020) a largement contribué à annuler l’impact des 5,2 TWh supplémentaires produits par les sources renouvelables. Pour atteindre l’objectif fixé par la loi de 38 % d’EnR dans la consommation finale de chaleur en 2030, il faut que la dynamique de croissance de la production de chaleur renouvelable s’amplifie et s’accélère, en complément d’efforts significatifs en matière d’efficacité et de sobriété énergétiques. Des décisions politiques fortes, comme le doublement du Fonds Chaleur, doivent être rapidement prises pour décarboner massivement la chaleur et l’ensemble de la consommation énergétique nationale. * L’AFPG, le CIBE, la FEDENE, le SER et UNICLIMA, avec la participation de l’ADEME, ont publié la sixième édition du Panorama de la chaleur renouvelable et de récupération Cet article la France ne couvre que 22,3% de sa consommation par des énergies renouvelables est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 152 jours

Faire 2022 : 12 projets lauréats

Construire une maison à partir de matériaux 100% franciliens, créer de l'ombre, enquêter les métiers invisibles des villes et les jardins en toiture, etc. Pour sa sixième édition, FAIRE, le programme de soutien à la recherche et l'innovation porté par le Pavillon de l'Arsenal et dédié aux architectes, […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 155 jours

BTP Consultants s'engage contre les violences sexistes et sexuelles au travail

ENTRETIEN. BTP Consultants, bureau de contrôle et de coordination SPS, a mis en place une charte pour prévenir des violences sexistes et sexuelles au travail, valable en interne comme sur les chantiers. Batiactu s'est entretenu avec Emmanuel Fombertasse, directeur des ressources humaines du groupe, pour comprendre comment l'entreprise tente de protéger ses salariés.
Il y a 2 ans et 155 jours

Un incendie dans une copropriété dégradée, à Vaulx-en-Velin, fait plusieurs victimes

DRAME. Un incendie s'est déclaré dans l'agglomération de Lyon, au sein d'une copropriété dégradée. Le bilan provisoire est de dix morts, dont cinq enfants. Des experts incendie sollicités par Batiactu partagent leur analyse.
Il y a 2 ans et 155 jours

En forêt ou dans la construction, les hauts fonctionnaires formés sur le terrain à la transition écologique

Gestion des forêts ou construction de bâtiments bas carbone: l'Etat s'efforce de conclure la formation de ses hauts fonctionnaires à la transition écologique par une illustration concrète des enjeux environnementaux et des solutions. Une démarche saluée par les participants, mais à l'impact encore incertain.La forêt de Montmorency "est la seule d'Île-de-France à être classée en état de crise sanitaire", explique Michel Béal, directeur de l'agence Île-de-France Ouest de l'ONF.Depuis quelques années, les nombreux châtaigniers qui la constituent sont touchés par la maladie de l'encre, un parasite qui serait "moins virulent" si les températures ne s'étaient pas autant réchauffées, explique-t-il.D'où les coupes sur la parcelle, pour limiter la propagation de ce parasite. L'ONF compte aussi diversifier les espèces d'arbres pour mieux adapter la forêt aux effets du changement climatique.Le chêne ne représentera plus que 50 à 55% des essences que l'ONF compte replanter. "Avant, on aurait dit 80% de chêne", détaille Philippe Belchi, référent territorial de l'office.Quelques minutes plus tard, le groupe s'arrête devant un amas de bois coupé. Le but est cette fois d'illustrer une autre priorité de l'ONF: la valorisation de la filière bois."En France, il y a plus de 400.000 emplois dans la filière forêt-bois, des emplois dans les territoires ruraux", insiste Olivier Rousset, directeur général adjoint de l'ONF.Au bout de deux heures en forêt, trois membres du groupe retrouvent les quais baignés de soleil de la gare de Saint-Leu-la-Forêt - les autres sont repartis en voiture.25.000 hauts fonctionnairesL'ambition de l'Etat est de former à la transition écologique l'ensemble de ses 25.000 hauts fonctionnaires d'ici à 2024, puis les 5,7 millions d'agents publics d'ici à 2027. Le gouvernement s'attend ensuite à ce que les cadres du secteur public élaborent des plans d'action en matière de transition écologique.Venus de Bercy, du ministère de la Culture ou encore de l'Académie de Poitiers, tous s'accordent à juger intéressantes la matinée en forêt et, plus généralement, la formation proposée.Grâce à ce module pratique, doublé d'ateliers de groupe et de conférences, "on sent que (les enjeux environnementaux) infusent" dans les sphères dirigeantes de l'Etat, avance une directrice d'administration du ministère de l'Economie.Une prise de conscience déjà opérée cet été au ministère de la Culture. Avec une température de "60 degrés" mesurée dans les bâtiments vitrés de la Bibliothèque nationale de France, la canicule a eu des effets physiquement palpables, relève un responsable de la Direction du Livre.Reste à voir comment les hauts fonctionnaires partageront à leurs équipes les connaissances acquises au cours de la formation et quel impact celle-ci aura sur l'action publique.Comme le confesse un haut fonctionnaire du ministère des Armées à la sortie d'un module de sensibilisation à la construction de bâtiments bas carbone, "c'est un peu éloigné" des thématiques qui l'occupent au quotidien.Le rôle des pouvoirs publics sera pourtant crucial pour répondre aux défis du changement climatique, rappelle Guillaume Carlier à une trentaine de hauts fonctionnaires réunis lundi pour ce module dans une tour du quartier Montparnasse à Paris."D'ici 2050, on doit diviser par cinq" l'empreinte carbone moyenne de chaque Français, souligne devant eux le directeur de la stratégie Climat Ressources de Bouygues Immobilier, une entreprise membre de l'Association pour le Développement du Bâtiment Bas Carbone (BBCA)."La part individuelle (de cet effort) est évaluée à 25% et la part de l'Etat et des entreprises à 75%", insiste-t-il.
Il y a 2 ans et 155 jours

Sud-Ouest Matériaux devient Point.P

Sud-Ouest Matériaux change de dénomination pour devenir Point.P. [©Point P] Les liens entre Sud-Ouest Matériaux et Point.P sont désormais totaux. Les 2 enseignes appartiennent à Saint-Gobain Distribution Bâtiment France. Elles n’en font aujourd’hui plus qu’une seule : Point.P. Les 5 points de vente de Sud-Ouest Matériaux se situent tout à l’Est de Bordeaux : à Branne, Créon, Grézillac, Saint-Loubès et Sauveterre. Cette fusion permet à Point.P de renforcer son réseau sur cette zone. Ainsi, l’enseigne compte désormais 145 points de vente dans la région Nouvelle-Aquitaine. Un changement important pour les professionnels du Sud-Ouest Lire aussi : La plateforme du Bâtiment et Point.P mutualisent un centre de collecte des déchets Cette fusion est bien vue par les professionnels de la région. Les projets, professionnels ou particuliers étant nombreux. L’offre s’élargit donc pour tous ces clients et c’est un véritable bénéfice pour tous. « Passer les agences Sud-Ouest Matériaux sous la bannière unique Point.P garantit à l’ensemble de nos clients l’accès à une offre large, un réseau proche de leurs chantiers, explique Nicolas Godet, directeur général de Point.P. C’est un véritable atout au quotidien pour mener à bien leurs chantiers. » Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 155 jours

La magie des échecs

Construire une maison à partir de matériaux 100% franciliens, créer de l'ombre, enquêter les métiers invisibles des villes et les jardins en toiture, etc. Pour sa sixième édition, FAIRE, le programme de soutien à la recherche et l'innovation porté par le Pavillon de l'Arsenal et dédié aux architectes, […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 156 jours

La demande de bois de chauffage flambe en Alsace

En cette mi-décembre en Alsace, le mercure plonge largement en-dessous de zéro depuis quelques jours. Vendeur de bois de chauffage à Wissembourg (Bas-Rhin), à la frontière avec l'Allemagne, Christophe Glad est venu livrer bûches et granulés à l'entreprise Moose, spécialiste des poêles et des cheminées-inserts, installée à Vendenheim, près de Strasbourg.M. Glad exerce "depuis 23 ans" mais cette année est particulière : "Je suis tout le temps sur la route en train de livrer. On est obligé de rationner, de livrer en deux, voire trois fois pour que les clients puissent commencer l'hiver", explique celui qui préside le groupement syndical des négociants en bois de chauffage d'Alsace."Spéculation"Beaucoup de ses clients sont en Allemagne, où la "spéculation" sur le bois est importante : en France, le stère oscille entre "90 et 100 euros", contre "70 à 80" auparavant. Outre-Rhin, où la dépendance au gaz russe était très forte, il peut monter jusqu'à "200 euros"."Il y a de plus en plus de gens qui souhaitent faire des économies" et "le bois", en chauffage principal comme en appoint, est "l'énergie la moins chère", confirme Laura Menrath, assistante administrative chez Moose. Celle-ci constate une explosion des poêles à bûches cette année, largement devant les appareils à granulés."Avant c'était vraiment du 50/50", mais désormais c'est la bûche qui a le vent en poupe : chez ce vendeur alsacien, seulement "une personne sur vingt" s'intéresse désormais aux granulés, explique-t-elle.Le conflit ukrainien "dope le marché européen", notait en novembre Patrice Escrieut, président de la Fédération des installateurs de poêles et de cheminées (FIPC).Avec pour conséquence "un engorgement au niveau des usines" et des délais de fabrication de poêles allant de "quatre à douze mois", expliquait-il sur Sud Radio. "Trop tard" donc pour ceux qui rêvent d'acheter un poêle cet hiver, prévenait-il, invitant les clients à commander dès à présent "pour l'hiver 2023".Face à cette demande accrue, les vendeurs de bois, qui constituent traditionnellement leurs stocks en amont dans l'année, peinent depuis des semaines à suivre la cadence.Normalement, "on livre durant l'été" mais cette année, on continue à avoir "entre 30 et 50 appels par jour", avec des pointes "jusqu'à 100 par jour", confie M. Glad.Il a dû renoncer à livrer des personnes qui, redoutant une facture d'énergie trop salée, ont opté, malheureusement trop tardivement dans l'année, pour un chauffage bois."Marché exsangue""Le marché est totalement exsangue, les stocks de bois sec sont à zéro depuis quelques semaines", confirme Jocelyn Auffret, vendeur de bois de chauffage à Gertsheim (Bas-Rhin). Lui aussi à dû récemment décliner des commandes de "personnes qui n'avaient pas eu le réflexe de commander assez tôt, alors qu'en en mai ou juin, j'étais déjà dans le rouge".Retraité à Nordheim, à l'ouest de Strasbourg, Joël Bûcher, 69 ans, a lui a opté "dès 1988" pour le chauffage bois : dans le salon de sa maison de 220 m2 sur les hauteurs de ce village du piémont des Vosges, trône un imposant poêle en faïence. Un "kachelofe" typiquement alsacien dont cet ancien cadre technique vante les qualités réfractaires qui permettent de chauffer une bonne partie du logement.Comme chaque année, il a passé sa commande de cinq stères de bois bien en amont et n'a pas constaté une hausse de la facture. Tout au plus quelques euros supplémentaires sur le transport, répercussion logique de la hausse des prix du carburant, relève-t-il.Mais l'an prochain, il s'attend à ce que les choses soient un peu différentes : "Tout augmente, donc je pense qu'il faut s'attendre aussi à une hausse" du côté du bois de chauffage", explique M. Bûcher, à qui son vendeur de bois a conseillé de passer commande plus tôt dans l'année.
Il y a 2 ans et 156 jours

DISTRIBUTEUR EXCLUSIF EN FRANCE DE CONDTROL, EDMA LANCE UN NOUVEAU SITE INTERNET DÉDIÉ À SES APPAREILS DE MESURE ET DE DIAGNOSTIC LASER

Le nouveau site www.condtrol.fr détaille l’intégralité de la gamme d’outils de mesure et de diagnostic laser CONDTROL ainsi qu’un assortiment de services. Devenu distributeur exclusif de la marque CONDTROL en France en mars dernier, EDMA lance le site internet intégralement dédié à cette large gamme d’appareils de mesure et de diagnostic laser.  Pensé et conçu pour être à la fois didactique et ergonomique, le site www.condtrol.fr met à la disposition du visiteur une information claire et structurée par une mise en avant détaillée des 5 familles de  produits de la gamme CONDTROL :  – Télémètres,  – Lasers lignes,  – Lasers rotatifs,  – Outils de diagnostic,  – Accessoires.  Outre les fonctionnalités générales et les métiers ou les domaines d’applications préconisés pour chaque  famille d’appareils, le visiteur dispose en un clic de fiches complètes sur les produits. Il peut alors accéder aux caractéristiques techniques (portée, précision, laser… etc), à sa notice d’utilisation, aux produits et accessoires associés ainsi qu’au téléchargement possible de l’application dédiée permettant son contrôle à distance* via bluetooth.  En cas d’hésitation entre deux produits, un outil de comparaison disponible sur la page de présentation de chaque famille, permet de mettre en miroir les propriétés des appareils sélectionnés puis, grâce au « surligneur de différences », de mettre en relief les caractéristiques qui les distinguent.  *Pour les appareils CONDTROL intégrant la fonction  bluetooth (voir liste sur le site www.condtrol.fr).  Côté services, CONDTROL powered by EDMA propose aux utilisateurs des services de calibrage et/ou réparation réalisés par des techniciens experts et qualifiés pour toutes ses gammes d’appareils de mesure et de diagnostic laser. Le site offre d’ailleurs l’opportunité d’aller plus loin dans l’univers CONDTROL via la création d’un compte MyCondtrol qui facilite les contacts avec les équipes CONDTROL et la transmission d’informations, en particulier lors des demandes de services de calibrage ou réparation (Programme Condtrol Care).  Autre avantage, et non des moindres, de la création d’un compte MyCondtrol : l’utilisateur peut bénéficier d’une année additionnelle de garantie sur son produit** récemment acheté, s’il enregistre celui-ci sur MyCondtrol, programme Condtrol Care, dans les 30 jours suivant son achat. De plus, l’enregistrement d’un appareil dans le programme Condtrol Care donne automatiquement accès aux services exclusifs associés à ce dernier. Conçu pour accompagner l’utilisateur dans l’usage et l’entretien de son produit CONDTROL, il apporte des conseils et un suivi personnalisés tout au long de la vie de celui-ci. Avec ce nouveau site www.condtrol.fr, EDMA présente une vitrine complète de l’ensemble des appareils de mesure et diagnostic laser CONDTROL qu’il distribue, avec la même volonté d’innovation et qualité qui caractérise sa gamme d’outils à main, et conjugue désormais « un outil d’avance » et « une mesure de référence ».  ** Sauf produits non éligibles à l’extension de garantie (voir liste sur le site www.condtrol.fr) À propos d’EDMA – Depuis plus de 80 ans, EDMA fabrique et commercialise des outils destinés aux professionnels du second oeuvre du bâtiment et aux bricoleurs avertis. Des gammes complètes de produits innovants et très qualitatifs sont ainsi proposées aux carreleurs, plaquistes, peintres, maçons, couvreurs, façadiers, soliers et paysagistes pour leur apporter de vraies solutions de gain de temps et d’efforts dans leur métier au quotidien. EDMA est également le distributeur exclusif en France des appareils de mesure et diagnostic laser CONDTROL. Avec un chiffre d’affaires de plus de 19 millions d’Euros en 2021, EDMA exporte ses produits dans plus de 70 pays, sur les 5 continents.
Il y a 2 ans et 156 jours

Le SFIC dénonce les dégradations contre les cimenteries et réaffirme son engagement en faveur de la décarbonation

Le SFIC alerte sur les graves conséquences qui découlent de ces actes et en appelle aux autorités compétentes pour qu’elles considèrent avec la plus grand fermeté ces agissements qui doivent être condamnés. Le SFIC entend rappeler que l’industrie cimentière est un acteur majeur de l’économie circulaire au service des territoires. Plus de 1,5 million de tonnes de déchets sont valorisés chaque année au sein des 25 cimenteries implantées au cœur des territoires ; plus de 1,8 million de tonnes de CO² d’origine fossile sont économisés et plus de 0,6 million de tonnes de ressources naturelles sont préservées grâce à cette double valorisation, matière et énergie, des déchets dans le procédé cimentier. Pour certains déchets, qui ne peuvent être réemployés ou recyclés, l’industrie cimentière évite les mises en décharge sauvage, et est la meilleure solution de valorisation. L’industrie cimentière est ainsi au cœur d’une filière nationale et locale de traitement des déchets comme combustibles de substitution. Cette valorisation contribue au maintien de notre souveraineté énergétique en limitant l’importation de combustibles fossiles. L’industrie cimentière représente plus de 4 500 salariés directs localisés pour la plupart en zones rurales ou dites périphériques, et 20 000 salariés correspondant à de la sous-traitance et à un réseau de fournisseurs le plus souvent locaux. L’ensemble des salariés du secteur se mobilise au quotidien pour atteindre les objectifs de décarbonation de la filière. L’engagement pour une transition écologique, juste et réaliste, ne peut être synonyme d’actions violentes contre les biens et les personnes. La baisse des émissions de carbone de l’industrie cimentière est un processus continu dans lequel les professionnels du secteur sont fortement engagés. Les efforts fournis ont déjà permis de réduire l’impact de plus de 40% entre 1990 et 2015. Avec les innovations en cours et à venir, avec des investissements de plusieurs centaines de millions par an pour activer les différents leviers afin de réduire ses émissions, le secteur accélère, avec le soutien des pouvoirs publics, sa trajectoire de décarbonation, pour une industrie en France, au service de la construction décarbonée.
Il y a 2 ans et 156 jours

Nestor Perkal, joyeux jongleur - Portrait

Construire une maison à partir de matériaux 100% franciliens, créer de l'ombre, enquêter les métiers invisibles des villes et les jardins en toiture, etc. Pour sa sixième édition, FAIRE, le programme de soutien à la recherche et l'innovation porté par le Pavillon de l'Arsenal et dédié aux architectes, […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 157 jours

Très forte baisse de la consommation d'électricité et de gaz des français en 2022 selon une étude Hello Watt Linky Gazpar

Grâce à son application gratuite de Suivi Conso, Hello Watt a pu collecter et décrypter les données présentées dans cet article, afin de vous proposer un baromètre de la consommation d'électricité et de gaz en France, en 2022. Cette première édition de notre baromètre force à constater une baisse significative de la consommation d'énergie sur l'année 2022, tant pour le gaz que pour l'électricité. Plusieurs causes peuvent être attribuées à cette réduction de la consommation :2022 fut une année aux températures clémentes, ayant d’ailleurs enregistré des records de chaleur aux mois de mai, juin, octobre et novembre. Ces températures ont ainsi permis aux particuliers d’allumer leur chauffage tardivement et donc de consommer moins d’énergie ;si le Gouvernement a instauré, en octobre 2021, un bouclier tarifaire pour protéger les consommateurs de la flambée des prix de l’énergie, liée à la crise énergétique actuelle ; certains Français ont tout de même pu subir de plein fouet des augmentations sur leurs factures énergétiques. En résulte une contrainte, pour certains ménages, de réduire leur consommation, dans le but de réaliser quelques économies d’énergie ;enfin, pour inciter les Français à la sobriété énergétique, une campagne gouvernementale de sensibilisation aux écogestes a été lancée en octobre 2022. Une campagne qui semble avoir un effet, si l’on en croit les tendances décryptées dans cet article.Rappel : quelles étaient les tendances de consommation en France en 2021 ?Avant d’étudier l’évolution de la consommation sur l’ensemble de l’année 2022, rappelons les tendances de 2021.Selon le Bilan RTE 2021 (Réseau de Transport d’Électricité), l’année 2021 a connu à la fois une augmentation de la production (+4,5%) et de la consommation d’électricité (+1,7%) par rapport à l’année 2020.Cette augmentation pouvait être expliquée en partie par la crise de la covid-19, qui avait radicalement réduit la production et la consommation des ménages en 2020.Les chiffres de 2021 correspondent alors davantage à ceux de l’année 2019 : l’on observait donc un “retour à la normale”. Mais cette tendance a-t-elle suivi son cours sur l’année 2022 ? On fait le point !Consommation d’électricité en France : quelles sont les tendances d’évolution observées en 2022 ?Alors, comment a évolué la consommation moyenne d’électricité des Français sur l’année 2022 ? Pour le savoir, nous avons analysé les données récoltées à partir d’un échantillon d’utilisateurs inscrits sur l’application Hello Watt.Consommation totale d’électricité, par mois, tous logements confondusSur les 69 175 ménages étudiés, les données recueillies nous permettent d’observer une baisse de la consommation moyenne d’électricité mensuelle des particuliers sur l’année 2022, en comparaison avec l’année 2021. La tendance s’inverse alors, comparée aux années 2020 à 2021, où la consommation d’énergie était en hausse.On relève notamment une forte baisse sur les mois d’octobre et novembre 2022, avec une réduction de la consommation de l’ordre respectif de -23,86% et -27,78% !Bien que la consommation moyenne d’électricité du groupe étudié soit globalement en baisse, elle reste sensiblement la même sur certaines périodes, à savoir les mois de février, juin, juillet, août et septembre 2022.Grâce aux données collectées, nous avons également pu établir que la tendance observée (baisse ou similarité selon les périodes de l’année) est identique pour les logements chauffés à l'électricité et pour les logements non équipés d’un chauffage électrique.De la même manière, si les données du mois de décembre ne sont pas encore disponibles, on peut tout de même prédire que la tendance restera à la baisse en vue des données observées aux mois d’octobre et de novembre.De plus, l’évolution du prix de l’électricité, en forte hausse depuis 2021 malgré l’instauration d’un bouclier tarifaire par le Gouvernement, contraint la population française à réduire sa consommation pour ne pas voir flamber son budget énergétique…Une autre cause peut aussi entrer en jeu : depuis le 17 octobre 2022, le Gouvernement a instauré une campagne publicitaire de masse, visant à sensibiliser les Français à la sobriété énergétique. La campagne gouvernementale Je baisse, j’éteins, je décale encourage en effet les ménages à consommer moins d’énergie, afin d’éviter les risques de courtes coupures potentielles, annoncées par RTE.Consommation d’électricité après correction des effets météorologiques, par moisEn novembre 2022, sur les 28% de baisse de consommation observés par rapport à l’année précédente : 16% sont dus au changement de comportement des consommateurs ; et 12% aux températures plus clémentes. Ces 16% sont à mettre en relation avec les chiffres annoncés par RTE (7%) et EDF (10%) : on observe ici l’intérêt d’avoir un bon outil de suivi et d’analyse de la consommation fondé sur Linky, comme l’application de suivi conso Hello Watt, pour faire encore plus d’économies.Consommation d’électricité pour le chauffage uniquement, par moisSelon les chiffres de Climat Air et Énergie, le chauffage représente 66% de la consommation électrique d’un appartement (ou d’une maison). Il est donc pertinent de s’intéresser à l’évolution de la consommation de chauffage des foyers français inscrits sur l’application Hello Watt et chauffés à l’électricité en 2022 ; cela dans le but d’évaluer la tendance de consommation en chauffage électrique de l’ensemble des ménages français.De fait, des algorithmes de décomposition spécialement créés pour isoler les chiffres concernant le chauffage uniquement tournent sur l’application de suivi conso Hello Watt. Nous pouvons ainsi déterminer quelle est la part du chauffage sur l’ensemble de la consommation d’un ménage. On fait le point !D’après les données observées sur cet échantillon de 3 563 foyers, les ménages chauffés à l’électricité ont revu à la baisse leur consommation de chauffage sur l’année 2022, et notamment sur les mois d’octobre et novembre. On observe en effet une baisse de la consommation de l’ordre de -75,41% en octobre et -57,13% en novembre, en comparaison avec l’année 2021 !Plusieurs causes peuvent être attribuées à cette réduction générale sur la consommation de chauffage électrique : tout d’abord, les températures douces de l’année 2022 ont permis aux ménages de retarder la période de chauffe, et donc de réduire leur consommation de chauffage électrique. Cette tendance peut notamment être observée sur les mois d’octobre et de novembre 2022, qui ont battu des records de chaleur (respectivement +4 °C et +3 °C en octobre et novembre 2022, comparé à 2021) et où l’on constate une forte baisse de la consommation par rapport à 2021 ;autre raison : l’inflation des prix de l’énergie, qui force de nombreux ménages à baisser leur chauffage, voire à ne pas se chauffer, pour ne pas se retrouver avec des factures d’électricité exorbitantes… ;vient enfin la campagne gouvernementale, lancée depuis le 17 octobre, qui incite les particuliers à consommer moins, notamment en leur communiquant des températures de consigne s’élevant à 19 °C pour les pièces de vie et 17 °C pour le reste du logement, chambres comprises.Consommation de gaz en France : quelles sont les tendances d’évolution observées en 2022 ?Comme pour l’électricité, nous avons analysé les données d’un échantillon d’utilisateurs de l’application Hello Watt, afin de connaître l’évolution de la consommation moyenne de gaz chez les Français de l’année 2021 à 2022.Consommation totale de gaz, par mois, tous logements confondusOn observe, ici aussi, une baisse globale de la consommation de gaz mensuelle au sein de l’échantillon de 13 377 foyers français étudiés sur l’année 2022. On relève cependant une légère hausse de la consommation de gaz sur les mois de juin et de juillet 2022, par rapport aux mêmes mois de l’année précédente. Celle-ci peut notamment être due :à la consommation du chauffe-eau des ménages. En effet, avec la chaleur observée lors de ces deux mois d’été, les particuliers ont peut-être pris plus de douches ou de bains pour se rafraîchir ;au fait que cette période soit éventuellement moins sujette à des départs en vacances.Les données que nous avons collectées nous ont par ailleurs permis de relever que les tendances de consommation observées selon les périodes (baisse ou correspondance avec l’année 2021) sont les mêmes pour les logements chauffés au gaz que pour ceux disposant d’un autre moyen de chauffage.Aussi, et de la même manière que pour l’électricité, la consommation de gaz estimée pour le mois de décembre 2022 devrait respecter la tendance de baisse observée sur le reste de l’année. Cette hypothèse se base sur les données disponibles pour les mois d’octobre et novembre 2022, au cours desquels la consommation de gaz a connu une forte réduction, de l’ordre de -60,42% en octobre et -32,77% en novembre.De fait, depuis 2021, les factures de gaz naturel se sont également vu augmentées, conséquence directe de la crise énergétique actuelle et de l’évolution du prix du gaz, en forte hausse suite aux conflits géopolitiques entre la Russie et l’Ukraine.Par conséquent, nombreux sont les ménages qui ont dû restreindre leur consommation pour garder le contrôle sur leur facture de gaz, et ce, malgré le bouclier tarifaire mis en place par le Gouvernement depuis octobre 2021.Consommation de gaz pour le chauffage uniquement, par moisComme vu pour l’électricité, le chauffage représente une part majoritaire de la consommation énergétique d’un foyer (66% selon les chiffres de Climat Air et Énergie). Grâce aux algorithmes de décompositions développés pour notre application, nous pouvons déterminer la part que représente le chauffage sur l’ensemble de la consommation d’énergie d’un ménage. Intéressons-nous donc désormais à l’évolution de la part de chauffage sur la consommation globale de gaz des particuliers en France.Les données ne sont pas encore disponibles pour les mois de novembre et décembre 2022.Le graphique ci-dessus, qui prend en compte les données de 1 778 ménages inscrits sur l’application Hello Watt et chauffés exclusivement au gaz, démontre une fois encore une baisse globale de la consommation de gaz des particuliers en France, de l’année 2021 à 2022.Si les données pour les mois de novembre et décembre 2022 ne sont pas encore disponibles, on peut toutefois prévoir une régularité dans la tendance observée, et donc une réduction de la consommation également. Cette prévision s’établit en effet sur la forte baisse constatée en octobre, où la réduction de 2021 à 2022 était de l’ordre de -76,43% !Là encore, cette réduction de consommation peut être une conséquence :de la crise énergétique et des augmentations du prix du gaz, qui forcent certains ménages à consommer plus prudemment et à réduire leur consommation de chauffage pour s’y retrouver financièrement ;des températures clémentes de l’année en cours, qui a permis de retarder l’allumage des chauffages et donc de baisser la consommation hivernale des foyers chauffés au gaz ;de la campagne de sensibilisation diffusée par le Gouvernement, qui a potentiellement incité les Français à consommer de manière plus responsable.
Il y a 2 ans et 157 jours

Découvrez le palmarès du Challenge de l'habitat innovant 2023

PRIX. Le Pôle Habitat FFB a couronné huit entreprises au Challenge de l'habitat innovant. Batiactu vous dévoile, en images, les projets lauréats de ce prix.
Il y a 2 ans et 157 jours

WallGlass réalise la complète imperméabilisation du Studio 134 de la Générale de Téléphone

Cette remise en étanchéité permet avant tout de lutter contre les risques de fuites d’air et infiltrations. Elle garantit à la fois le confort de vie des utilisateurs de l’immeuble, avec une efficacité de chauffage optimisée, mais aussi une performance énergétique réhaussée.La bonne étanchéité et la bonne ventilation permettent à présent un renouvellement de l’air contrôlé et par extension, la diminution de l’humidité et l’évacuation des polluants.Enfin, l’imperméabilisation des bâtiments assure une meilleure isolation acoustique et olfactive, ce qui permet d’assurer un confort quotidien aux usagers du site.Afin d’obtenir ce résultat, WALLGLASS s’appuie sur des procédés de dépollution des matériaux, le reconditionnement et le nettoyage de la verrière. L’entreprise s’inscrit ainsi comme un acteur phare de la mise aux normes des bâtiments comme du réemploi de matériaux.Pour Kaled Belage, Directeur Général de la société Wallglass : « Par son intervention sur le site de la Générale de téléphone à Saint-Denis, Wallglass illustre son action quotidienne auprès des différents interlocuteurs de l’immobilier tertiaire pour l’amélioration ou le maintien dans le temps des performances de leurs façades. Ici, Wallglass intervient clairement sur la qualité de vie des usagers. »
Il y a 2 ans et 157 jours

Le Périphérique, futur axe structurant de la métropole parisienne ?

Construire une maison à partir de matériaux 100% franciliens, créer de l'ombre, enquêter les métiers invisibles des villes et les jardins en toiture, etc. Pour sa sixième édition, FAIRE, le programme de soutien à la recherche et l'innovation porté par le Pavillon de l'Arsenal et dédié aux architectes, […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 158 jours

Championnat d’hiver d’économie d’énergie

L’Ifpeb organise un concours pour mettre en avant les bonnes pratiques de sobriété énergétique. En lançant l'édition 2022-2023, l’institut récompense les bâtiments les plus performants de la saison précédente.
Il y a 2 ans et 159 jours

Les professionnels de l’immobilier prévoient une récession en 2022 et une baisse des valeurs en 2023

71% des professionnels de l’immobilier pensent que l’Europe entrera en récession avant la fin de 2022.Une chute des valeurs est inévitable, l’écart de prix entre l’immobilier « prime » et l’immobilier secondaire devrait s’accentuer.Premières causes d’incertitudes en 2023, le coût de la construction et la disponibilité des ressources.Les professionnels français sont beaucoup plus optimistes que leurs voisins européens.Paris passe à la deuxième place des villes les plus attractives devant Berlin.La confiance des professionnels de l’immobilier et les attentes en matière de rentabilité sont tombées à un faible niveau, reflétant les préoccupations généralisées de l’industrie face aux différents indicateurs économiques, politiques et sectoriels.Coûts de la construction et disponibilité des ressources, premières sources d’inquiétude en 2023Sur la base des points de vue d’environ 900 leaders de l’immobilier de toute l’Europe, la 20eme édition de l’enquête annuelle Emerging Trends in Real Estate® Europe 2023 révèle que 91% d’entre eux sont préoccupés par l’inflation, suivi par l’évolution des taux d’intérêt (89%) et la croissance économique européenne (88%). L’incertitude politique aux niveaux mondial, régional et national contribue également à créer un climat d’incertitude recueillant respectivement 79%, 68% et 54% des réponses.A 5 ans, seuls 13% des acteurs interrogés considèrent l’inflation comme un problème, loin derrière les taux d’intérêt (73%) et la croissance (76%) qui restent des préoccupations à moyen terme. Pour 2023, les deux points noirs sont les coûts de construction et la disponibilité des ressources qui arrivent en tête de liste à 92% et 84%. Les professionnels estiment que ces problèmes devraient persister à long terme à 76% pour les coûts de construction et à 73% pour la disponibilité des ressources.L’Europe entrera en récession avant fin 2022En raison de cette incertitude, 71% des dirigeants de l’immobilier pensent que l’Europe entrera en récession avant la fin de 2022, ce qui affecterait négativement l’activité de développement, la disponibilité des financements et les volumes d’investissement, suivis par le taux d’occupation, les loyers et les valeurs.Les Français beaucoup plus optimistes que leurs voisins européens, Paris deuxième ville la plus attractiveL’Allemagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas semblent peu susceptibles d’échapper à la récession, tandis que la France est plus isolée, en grande partie grâce à sa stratégie d’approvisionnement énergétique. Une récession est donc anticipée avant 2023 pour 83% des répondants en Allemagne, 82% au Royaume-Uni, 79% aux Pays-Bas et 68% en Espagne. Les Français quant à eux sont plus optimistes avec 45% qui s’attendent à une récession.Les leviers financiers sont eux aussi remis en cause. Ainsi, la confiance exprimée dans la disponibilité de la dette et des capitaux propres n’a jamais pas été aussi faible depuis 2012 s’agissant de la dette et 2009 s’agissant les capitaux propres. Les professionnels interrogés estiment que les capitaux investis en Europe en provenance de toutes les régions du monde sont plus susceptibles de diminuer que d’augmenter : 70% s’attendent à des perspectives d’endettement en baisse et 63% expriment la même tendance pour les capitaux propres.Dans ce contexte, les perspectives globales d’investissement et de développement sur les 30 villes étudiées ont diminué. Londres demeure première pour la deuxième année consécutive, suivie de Paris qui passe devant Berlin, troisième. Les villes qui ont le plus progressé dans le classement cette année sont Madrid, Lisbonne et Copenhague.Les investisseurs favorisés par la baisse de la valeur des biensCes tendances, qui devraient conduire à une baisse de la valeur des biens, pourraient favoriser les investisseurs, y compris les investisseurs en actions qui ont encore des allocations en immobilier trop faibles. Il existe un consensus pour affirmer qu’il peu probable que le niveau de la crise actuelle atteigne celui de la crise financière mondiale. Néanmoins, la hausse des taux d’intérêt créera des tensions, en particulier lorsqu’il faudra traiter les violations des clauses restrictives bancaires si les valeurs baissent, les demandes de refinancement et les réponses aux demandes de rachat de fonds ouverts cotés.Le fait que ces tensions ne soient pas aussi aiguës que pendant la crise financière mondiale pourrait inciter les banques à faire pression pour vendre plus rapidement. De telles ventes pourraient cristalliser les baisses de prix.Du point de vue du développement, les entrevues indiquent que les projets prévus pour 2023 pourraient être reportés à 2024 ou complètement mis de côté. Ce manque de nouveaux projets est considéré par certains comme positif pour les actifs existants et leurs propriétaires.Selon Lisette van Doorn, CEO d’ULI Europe, le marché a évolué rapidement au cours des derniers mois, les perspectives étant devenues plus négatives : « Depuis que nous avons réalisé l’enquête et les entretiens au cours de l’été, qui montraient déjà des préoccupations plus nombreuses et plus importantes, l’industrie est devenue encore plus inquiète. Cela dit, il y a encore beaucoup de capitaux disponibles à investir et surtout en veille, en attendant que les bonnes opportunités se présentent. La sélection de titres est essentielle, en plus d’une forte orientation ESG, de compétences opérationnelles et d’orientation client, pour résister à la tempête. »Geoffroy Schmitt, Real Estate & Hospitality leader chez PwC France & Maghreb déclare: « Paris arrive deuxième du classement des villes où il faut investir selon les professionnels de l'immobilier. Les français restent plus optimistes que leurs voisins européens, Londres arrive en tête pour la deuxième année consécutive et Berlin est troisième, échangeant sa place de second avec notre capitale française. Bien que les mêmes villes se maintiennent dans le trio de tête, les perspectives globales d’investissement et de développement ont diminué du fait d'un contexte plus incertain. Du côté des classes d'actifs, les investisseurs tiennent comptent des transitions futures : climatique, digitale et sociale. Ainsi, les infrastructures énergétiques arrivent en tête du classement sectoriel pour la seconde année consécutive. Le secteur des sciences de la vie arrive en deuxième position et les data centers en troisième place. En lien avec le développement des nouveaux usages, le top 10 est dominé par différents types de logement, allant des maisons de retraite, au coliving et au logement social.»« L'innovation et la numérisation sont des piliers essentiels pour la durabilité des biens immobiliers. L'évaluation et l'amélioration de la performance environnementale ne sont possibles qu'en déployant l'innovation pour capturer les données de performance ESG pertinentes. Les outils basés sur l'IA pour la gestion de la consommation d'énergie permettent de prendre des décisions en temps réel qui optimisent la performance d’un immeuble. Comme pour Allianz Real Estate, une stratégie de digitalisation doit soutenir la réalisation des objectifs de consommation d'énergie dans le sens d’une décarbonisation totale à l’horizon 2050. » précise Sébastien Chemouny, Président ULI France et Head of France Allianz Real Estate
Il y a 2 ans et 159 jours

La croissance sera "probablement faiblement positive" en 2023, selon la Banque de France

"Ca ne sera pas 2,6%" l'an prochain, a-t-il averti sur la radio Franceinfo, mais "probablement une croissance faiblement positive"."Je ne peux pas exclure une récession mais ça n'est pas notre scénario central", a ajouté le patron de la Banque de France, qui doit dévoiler la semaine prochaine ses projections jusqu'en 2025.Dans sa dernière estimation, l'institution tablait sur une croissance comprise entre -0,5 et 0,8% du PIB en 2023, une estimation plus pessimiste que celle du gouvernement qui espère 1% de croissance.Prévisionnistes internationaux de référence, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) anticipe une progression de 0,6% du PIB et le Fonds monétaire international (FMI) table sur 0,7% en 2023."Nous abordons avec 2023 un virage plus serré", a commenté François Villeroy de Galhau vendredi.Mais "ce que nous excluons aujourd'hui, c'est un atterrissage brutal de l'économie française et européenne, compte tenu des signes de bonne résistance" de la croissance dans l'Hexagone, qui devrait s'établir à 0,1% au quatrième trimestre 2022, selon la dernière enquête de conjoncture de la Banque de France publiée jeudi.Après 2023, "nous devrions retrouver une route plus normale avec progressivement moins d'inflation et plus de croissance", a estimé le gouverneur.
Il y a 2 ans et 159 jours

Chèque énergie "exceptionnel" pour 2022 : le décret est paru

FACTURES. Les règles régissant le chèque énergie "exceptionnel" au titre de 2022 ont été précisées dans un décret par au Journal officiel du 10 décembre.
Il y a 2 ans et 162 jours

A Paris les alliés d'Anne Hidalgo contre la vente du Parc des Princes au PSG

La Ville doit "refuser catégoriquement la vente", a réclamé jeudi lors d'un point presse l'élu EELV Jérôme Gleizes, dont le groupe fera voter cette proposition au prochain Conseil de Paris qui s'ouvre mardi."Le Parc des Princes fait partie du patrimoine de la ville", soulignent les écologistes, l'élu PCF Nicolas Bonnet-Oulaldj rappelant de son côté que ce "monument historique a existé bien avant qu'il ne devienne le stade du PSG en 1974".Son prix, sujet de toutes les interrogations et pomme de discorde entre le club et la mairie, est "inestimable", estime l'élu communiste."S'il y a négociation, ça doit passer par le Conseil de Paris", a aussi dit M. Bonnet-Oulaldj.Les deux groupes, sans lesquels Mme Hidalgo n'a pas de majorité, ont dénoncé le "chantage" du club qui menace de quitter l'enceinte si la mairie ne le lui cède pas.Le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi mène depuis quelques jours une virulente offensive médiatique à ce sujet."Ils (la mairie) font pression pour que nous partions", a-t-il dit dans un entretien au journal sportif Marca, rappelant avoir investi 80 millions d'euros dans la rénovation du Parc."On n'envisage pas une seule minute que le PSG parte du Parc des Princes", lui a répondu le lendemain le premier adjoint Emmanuel Grégoire. "Nous n'avons pas fermé la porte mais (vendre) n'est pas notre option prioritaire", a-t-il dit pour résumer la position de la mairie.Quant au prix de l'enceinte, il est "difficile à évaluer mais il y a un acteur qui est là pour ça, les Domaines, les services de Bercy, pour ne pas faire n'importe quoi", a-t-il affirmé.Selon M. Grégoire, le club, propriété du fonds d'investissement qatarien QSI depuis en 2011, a fait une proposition de rachat de 40 millions d'euros. Soit "moins cher" que la somme déboursée pour le milieu argentin Leandro Paredes, a-t-il déploré au Parisien.Dans cette négociation se joue l'agrandissement du stade que souhaitent les deux parties, afin d'augmenter sa capacité d'accueil, actuellement de 48.000 places.
Il y a 2 ans et 162 jours

La FNAIM et SOS Racisme signent un partenariat sous l'égide du gouvernement pour lutter contre les discriminations à l’accès au logement

Un partenariat signé par Dominique SOPO, Président de SOS Racisme, et Jean-Marc TORROLLION, président de la FNAIM, en présence d’Olivier KLEIN, ministre délégué à à la Ville et au Logement, et d’Isabelle LONVIS-ROME, ministre déléguée auprès de la Première ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Egalité des chances, venus rappeler l’importance du sujet pour le Gouvernement.La signature de cette convention de partenariat est l’aboutissement d’un travail commun mené par la FNAIM et SOS Racisme depuis le mois de mai. Sous l’impulsion de leurs présidents respectifs, Jean-Marc TORROLLION et Dominique SOPO, les deux entités ont décidé de relever le défi que représente la lutte contre les discriminations dans l’accès au logement.L’objectif de ce travail, opéré sous l’égide de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH), était bien défini : rendre plus efficaces les actions de prévention et de lutte contre les pratiques discriminatoires menées par la FNAIM auprès de ses adhérents afin d’aboutir à une amélioration concrète des comportements au quotidien.Dans les faits, ce nouveau partenariat va se traduire par l’organisation régulière de tests de contrôle conduits par SOS Racisme auprès d’agents immobiliers et administrateurs de biens adhérents à la FNAIM, formés à la lutte contre la discrimination. L’officialisation de la signature de ce partenariat tient lieu de première étape de pédagogie auprès des adhérents : l’existence de ces contrôles est connue, mais pas leur période ni, naturellement, leur cible.Une fois les contrôles effectués, les résultats seront analysés et feront l’objet d’un retour auprès des professionnels concernés, qu’il soit positif ou négatif. De plus, une agence qui aurait exercé des pratiques discriminatoires lors de ces tests se verra sanctionnée lors d’une procédure menée en interne par la FNAIM, qui pourra déboucher sur un avertissement, une orientation vers une formation complémentaire ou même une suspension.Le Gouvernement en soutien d’une opération innovanteLe projet a été mené avec l’appui du Gouvernement, dans la continuité de la signature le 1er octobre 2020 de la charte visant à “renforcer l’action des professionnels de l’immobilier pour lutter contre toutes formes de discriminations dans l’accès au logement” signée par les principaux syndicats professionnels de l’immobilier, et de la mise en place, par le décret du 14 octobre 2020, d’une formation obligatoire à la discrimination pour les professionnels de l’immobilier.Aussi, ce partenariat inédit, et qui fera l’objet d’un suivi par la DILCRAH, a été signé le 6 décembre 2022 par Dominique SOPO et Jean-Marc TORROLLION, aux côtés duquel se trouvait son successeur, Loïc CANTIN, en présence d’Isabelle LONVIS-ROME, ministre déléguée chargée de l’Egalite entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, et d’Olivier KLEIN, ministre délégué chargé de la Ville et du Logement.Dominique SOPO, président de SOS Racisme : « Les discriminations raciales ont pendant trop longtemps été minimisées alors même qu'elles empêchent celles et ceux qui en souffrent de bénéficier de toutes les opportunités qu'offre notre société. Je me réjouis que nous puissions avancer, grâce à ce partenariat innovant signé avec la FNAIM, sur un chemin qui pourrait inspirer d'autres acteurs du secteur de l'immobilier - et même au-delà – en matière de lutte contre les discriminations raciales. Avec la FNAIM, les testings internes que nous projetons ainsi que l'attention portés à l'efficacité des formations dispensées permettent de déployer à une échelle inédite des outils supplémentaires face au fléau des discriminations. »Jean-Marc TOROLLION, président de la Fédération Nationale de l’Immobilier : « En tant que professionnels de l’immobilier, nous ne pouvons pas nous revendiquer comme tiers de confiance et ne pas être exemplaires sur des sujets aussi sensibles que la lutte contre les discriminations. Nous avons toujours revendiqué notre exigence sur la formation des professionnels, au service des consommateurs. Aujourd’hui, nous franchissons un nouveau pas. Ce travail a été conduit en conscience de nos responsabilités, a fortiori en tant que premier syndicat de l’immobilier, avec détermination, dans un seul but : l’efficacité. Je tiens en ce sens à saluer l’esprit dans lequel nous avons travaillé avec SOS Racisme. »Isabelle LONVIS-ROME, ministre déléguée auprès de la Première ministre chargée de l’Egalite entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Egalite des chances : « Je suis très heureuse que l’engagement historique de SOS Racisme pour lutter contre les discriminations dans l’accès au logement se matérialise aujourd’hui par ce partenariat ambitieux avec la FNAIM et ses 10.000 adhérents. Avec Olivier KLEIN, nous sommes résolument engagés pour accompagner cet engagement et nous nous réjouissons de ce partenariat inédit qui, nous l’espérons, essaimera auprès d’autres acteurs concernés. Plus largement, le Gouvernement est déterminé à continuer à faire de la lutte contre toutes les formes de discriminations un axe central de l’action publique. C’est cette conviction qui a guidé le travail interministériel d’élaboration du prochain Plan national de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine. »Olivier KLEIN, ministre délégué à la Ville et au Logement : « Chaque discrimination est une blessure individuelle, un échec collectif. Dans la France de 2022, on ne peut pas se satisfaire de destins brisés alors qu’ils n’ont même pas commencé. Nous devons nous indigner mais surtout nous devons agir. C’est le sens de cette convention qui exprime la puissance des valeurs qui nous unit toutes et tous pour faire de notre société, une société inclusive et respectueuse de chacun. Il était important de pouvoir signer cet engagement avec Isabelle LONVIS-ROME, aux côtés de la FNAIM et de SOS Racisme. Je suis convaincu que cette initiative donnera envie à d’avantage d’acteurs du logement de se lancer dans ce travail de conviction et de formation.
Il y a 2 ans et 162 jours

Concours Prima 2023 : Constituer le parc architectural du Groupe CB

La superposition de blocs de bétons, démontables, freinent la chute d’une pierre brute. Le visiteur expérimente la phase antérieure de sa chute au sol. Sa suspension laisse un passage pour l’homme. Pesanteur, enrochement et béton, 3,40 x 0,60 x 3,60 m, lauréat 2022 : Colleen Doherty, Ensa Saint-Etienne, collection Prima 2022. [©Groupe CB/Prima par Nicolas Guiraud] La superposition de blocs de bétons, démontables, freinent la chute d’une pierre brute. Le visiteur expérimente la phase antérieure de sa chute au sol. Sa suspension laisse un passage pour l’homme. Pesanteur, enrochement et béton, 3,40 x 0,60 x 3,60 m, lauréat 2022 : Colleen Doherty, Ensa Saint-Etienne, collection Prima 2022. [©Groupe CB/Prima par Nicolas Guiraud] Prima est une fondation du Groupe CB, spécialiste dans l’extraction et la valorisation des granulats, dans les Hauts-de-France. Créée en 2019, elle a pour but de constituer, année après année, un parc architectural. Elle a ainsi lancé un concours annuel à l’attention des étudiants européens en architecture et design. Ces derniers doivent penser l’architecture comme un espace sculptural minimal, imaginer la sculpture comme un espace à occuper par l’homme, pour instaurer un dialogue entre l’œuvre architecturale et le spectateur. L’édition du concours 2023 est lancée Comme un bug dans la réalité, un dysfonctionnement, une roche se retrouve piégé dans un mur. Situé entre l’artefact et le mobilier, Fusion permet au cours de s’approprier les structures. Fusion, enrochements et béton, 3,50 x 1,10 x 1,60 m, lauréats 2022 : Coline Miossec et Timothé Orloff, Haute-école des arts du Rhin, Mulhouse, Collection Prima 2022. [©Groupe CB/Prima par Nicolas Guiraud] Le Groupe CB a décidé de lancer la création d’un parc d’art architectural sur le site de son siège social, à Leulinghen-Bernes, près des Carrières de Ferques, plus grande carrière de France, entre Boulogne-sur-Mer et Calais. L’objectif est donner l’occasion aux étudiants lauréats de produire au maximum de 3 œuvres/an pérennes en pierre, béton ou acier. L’idée est de renouveler l’opération chaque année, afin de constituer à moyen terme, un véritable parcours artistique unique, composé de 20 à 25 premières créations. Ceci est une fenêtre. Six blocs de béton qui ne cachent pas la vue, mais qui au contraire la révèlent. La forme concave met en exergue deux visions différentes. En concentrant sa vision, on ne voit plus, on regarde. Vision, béton, 1,60 x 0,60 x 2,40 m, lauréats 2022 : Marine Bouvard et Léon Felix, Ecal Suisse, Collection Prima 2022. [©Groupe CB/Prima par Nicolas Guiraud] Ceci est une fenêtre. Six blocs de béton qui ne cachent pas la vue, mais qui au contraire la révèlent. La forme concave met en exergue deux visions différentes. En concentrant sa vision, on ne voit plus, on regarde. Vision, béton, 1,60 x 0,60 x 2,40 m, lauréats 2022 : Marine Bouvard et Léon Felix, Ecal Suisse, Collection Prima 2022. [©Groupe CB/Prima par Nicolas Guiraud] Ce parc sera donc l’œuvre de toute une génération. Ces réalisations sont rendues possibles par l’encadrement artistique et technique de l’Atelier 37.2, un atelier de micro-architecture fondé par Francesca Bonesio et Nicolas Guiraud. Celui-ci a pour mission d’accompagner les lauréats dans la réalisation de leur projet. Et de gérer l’interface avec les entreprises locales sélectionnées en charge de la mise en œuvre. Pour l’édition 2022-2023, le jury tranchera entre avril et juin 2023. A suivre… Plus de renseignements sur le concours ici. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 162 jours

Prix Moniteur de la construction 2022 : la famille et des Hommes

Les PME du BTP étaient à la fête jeudi 8 décembre, à Paris, pour la 21e édition des Prix Moniteur de la construction (PMC) qui...-Entreprises
Il y a 2 ans et 163 jours

Loi 3DS, cathédrale de Chartres, Cat/nat... Vos textes officiels du jeudi 8 décembre 2022

La rédaction du "Moniteur" vous propose une sélection quotidienne des textes officiels intéressant le secteur. Au menu : droit de la...-Veille JO
Il y a 2 ans et 162 jours

Sogelink repositionne son offre autour d'une nouvelle identité visuelle

Avec un nouveau logo, une offre simplifiée et un nouveau site vitrine, le leader européen de la Construction Tech a souhaité́ renforcer son positionnement autour des besoins de ses clients, sur l'ensemble des processus de construction avec une promesse : « Make Construction Simple ».Créé en 2000, Sogelink a considérablement accéléré son développement ces dix dernières années avec une stratégie d'acquisitions ciblées et une croissance organique soutenue. En effet, depuis 2012, ce sont près d'une dizaine d'entreprises qui ont rejoint le groupe et presque autant de nouvelles solutions qui ont vu le jour pour répondre aux enjeux des acteurs du BTP.Leader sur l'ensemble de ses marchés, grâce à des solutions de référence telles que DICT.fr, Covadis ou encore Mensura - le groupe se développe en affirmant son expertise. Cette année, Sogelink s'est d'ailleurs hissé à la 21ème place du Truffle1001, classement des éditeurs de logiciels français, récompensant ainsi la stratégie menée par le groupe ces dernières années.C'est aujourd'hui sous un nom unique « Sogelink » et avec une offre adaptée aux besoins de ses clients à chaque étape d'un projet de construction, que le groupe franchit une nouvelle étape. Un seul nom pour le groupe et une nouvelle identité visuelleAprès plusieurs mois de travail, Sogelink dévoile sa transformation. Le groupe a opté pour un univers et des formes sobres et modernes, s'inscrivant dans les codes actuels de la Construction Tech. Il s'agit aussi pour Sogelink de réunir ses différentes entités (Sogelink, Geomedia, Geomensura, Bloc in Bloc, ILTR) sous une seule et même bannière.Pour Fatima Berral, CEO de Sogelink : « Nous voulions un logo simple et accessible mais pouvant suggérer bien plus qu'il n'en paraît, comme les solutions proposées par le groupe. Notre logo peut ainsi avoir différentes lectures. Certains retrouveront le « S » de Sogelink, d'autres verront les codes hexagonaux de Geomedia et Geomensura2 ou encore des cubes sur différents plans, en référence à nos solutions 3D et BIM. Ce logo fait finalement écho aux différentes facettes de notre groupe. Quant à la baseline « Make Construction Simple », elle vient désormais affirmer la promesse que nous faisons à nos clients depuis plus de 20 ans : simplifier leur quotidien, au bureau et sur le terrain avec des solutions logicielles innovantes, intuitives et connectées s'appuyant sur le meilleur de la donnée et de l'intelligence géographique. Le choix de l'anglais est naturel dans un contexte de développement du groupe à l'international. »Une offre répondant aux enjeux des acteurs du BTP à chaque étape du processus de constructionUne des motivations de ce rebranding est la volonté de Sogelink de simplifier l'offre et l'expérience client. Avec un site unique www.sogelink.com et une offre consolidée, le groupe adresse aussi bien les bureaux d'études, entreprises de travaux publics, géomètres, topographes, collectivités, que les exploitants de réseaux ou encore les bailleurs sociaux, établissements de santé et entreprises de désamiantage.Pour Fatima Berral : « Nous avons un portefeuille produit très riche, résultant de notre travail en R&D mais également de nos acquisitions stratégiques. Il est donc essentiel pour nous d'apporter à nos clients davantage de lisibilité sur l'accompagnement que Sogelink peut leur proposer à chaque étape de leur projet. »Les offres de Sogelink ont en effet été pensées pour couvrir les besoins des différents acteurs du secteur de la construction autour des études de projets (VRD, ingénierie, gaz, électricité, télécommunications), des déclarations de travaux (DT3, DICT4), des travaux topographiques, de la gestion du domaine public, du risque amiante, de l'exploitation des réseaux mais aussi de l'expertise de la propriété foncière ou encore du suivi des diagnostics immobiliers.Les clients historiques du groupe seront bien sûr en terrain connu car toutes les solutions phares de Sogelink comme DICT.fr, Covadis, Mensura, Amiante360, GeogexFR CAD, Littéralis, Land2Map sont bien sûr présentes à l'appel.Fort de plus de 37.000 clients, 220.000 utilisateurs et un chiffre d'affaires consolidé de 130 millions d'euros, Sogelink se positionne aujourd'hui comme le nouveau leader européen de la Construction Tech. Le groupe compte atteindre les 220 millions d'euros de chiffre d'affaires à horizon 2025 en faisant notamment levier sur ses récentes acquisitions, Locatiqs et Focus Software, respectivement aux Pays-Bas et en Norvège.
Il y a 2 ans et 162 jours

Valode & Pistre lance la 2e édition de son concours Archi Jeunes !

Le concours Archi Jeunes a été imaginé en 2020, en pleine crise sanitaire. L'agence Valode & Pistre Architectes avait alors ressenti que cette pandémie, couplée avec une large prise de conscience des effets du réchauffement climatique et de la pollution de la planète dus aux activités humaines, devait nous inviter à repenser notre façon d'habiter, de vivre, de travailler…En organisant le prix Archi Jeunes, Valode & Pistre souhaite donner la parole aux étudiants en architecture en fin d'études ou tout récemment diplômés, qui entendent contribuer à cette évolution. Il s'agit aussi de leur faciliter l'accès au monde professionnel dans un contexte de plus en plus difficile.Lors de la première édition (2020/2021), la réflexion des candidats s'était portée sur l'habitat. Fort du succès de cette initiative, Valode & Pistre lance aujourd'hui une deuxième session pour une vision de l'hôtel de demain et de son rôle dans la ville.Le phénomène hôtelier est progressivement devenu un enjeu important de l'aménagement urbain. Il concerne des catégories de population très différentes – touristes, familles, voyageurs d'affaires, etc. – et d'une façon générale toutes les personnes qui sont impliquées dans le développement de la mobilité et du nomadisme qui caractérisent notre société.Du fait de leurs situations extrêmement diverses, de leurs programmes allant de l'établissement de luxe aux hébergements classiques, pour des bâtiments neufs ou la transformation d'immeubles existants, les hôtels font appel à des solutions architecturales très différenciées.La recherche d'expériences à vivre est l'occasion d'intégrer dans les projets des activités pour créer des espaces hybrides adaptés au monde d'aujourd'hui. Par ailleurs, le phénomène de l'hôtel n'est pas sans véhiculer tout un imaginaire littéraire, historique et cinématographique, qui a un impact sur son rôle sociétal. Enfin l'hôtel a, à de nombreuses reprises dans son histoire, joué un rôle de laboratoire technique et social, qu'il s'agisse du développement du confort sanitaire et autre, d'une forme d'industrialisation des modes constructifs ou plus récemment du développement des services et du numérique.Pour l'agence d'architectes Valode & Pistre, donner la parole aux étudiants en architecture, en fin d'études ou tout récemment diplômés, est déterminant pour apporter une vision créative et innovante sur ces thématiques.Les inscriptions à Archi Jeunes sont ouvertes, et les étudiants ont jusqu'au vendredi 06 janvier 2023 pour candidater.L'hôtel au cœur d'enjeux multiplesL'hôtel est aujourd'hui plus qu'auparavant confronté à des enjeux essentiels qui conditionnent son avenir, en particulier :L'enjeu environnemental. Cela concerne en premier lieu sa construction et son aménagement et en particulier le bilan carbone. Il s'agit de mettre en oeuvre des matériaux et des techniques de construction à faible émissivité présentant les garanties de résistance et d'isolation phonique propres au milieu hôtelier. Cela concerne également l'exploitation de l'hôtel en termes de dépenses énergétiques et d'utilisation de l'eau, l'hôtel étant un lieu peu favorable à la maîtrise de ces consommations.La difficulté de recrutement du personnel qui rend encore plus critique la simplification de son exploitation.Son insertion dans le contexte urbain et sociétal, son rôle et sa symbolique dans le monde d'aujourd'hui. Le renouvellement du concept d'hôtel et le développement de nouveaux usages apparaissent comme des axes essentiels.Fort de tous ces enjeux, l'architecture de l'hôtel est l'occasion de dessiner des lieux emblématiques, riches voire surprenants.C'est la raison pour laquelle il est l'objet de la seconde session du concours Archi Jeunes.Un jury d'exceptionDenis Valode & Jean Pistre ont réuni autour d'eux un jury exceptionnel, des personnalités dont les fonctions, les sensibilités, les enjeux professionnels ou médiatiques leur permettent de s'interroger sur le futur de l'hôtel urbain, ses rôles, ses nouveaux impératifs.David Abiker, journaliste chroniqueurAurélien Bellanger, romancier et chroniqueurElena Fernandez, architecte associée Valode & PistrePierre Hermé, chef pâtissier-chocolatier, fondateur de la Maison Pierre HerméÉlizabeth Lazaroo, journalisteMarylou Machecourt, lauréate ArchiJeunes I, architecte Valode & PistreRodolphe Parente, architecte d'intérieur, designerBrune Poirson, ancienne ministre, directrice du développement durable Groupe AccorSerge Trigano, co-fondateur de Mama Shelter et Mama Works, ancien Président du Club MedCes onze regards croisés devront choisir les 5 lauréats, en jugeant les propositions sur leur originalité et leur créativité, sur les qualités et la pertinence du projet présenté au regard des enjeux soulevés, sur la crédibilité du projet, sa capacité à devenir réalité, ou encore sur la qualité et la clarté des documents présentés.5 Lauréats à distinguerLes cinq lauréats se verront décerner un prix allant de 8 000€ à 3 000€. Les deux premières équipes auront l'opportunité d'intégrer Valode & Pistre. L'agence a en effet développé depuis plusieurs années de nombreux projets d'hôtels en France et à l'international, allant d'hôtels de grand luxe comme le Bulgari à Paris à des hôtels économiques avec Eklo. Cette expérience témoigne que l'hôtel est un lieu où l'architecture doit prendre une place très prégnante et qu'il doit trouver un rôle significatif dans la cité.Tous les lauréats bénéficieront d'une exposition médiatique et leurs projets seront exposés pendant une période de 2 mois au sein de l'agence Valode & Pistre et seront visibles sur le site Internet de l'agence et sur ses réseaux sociaux.Toutes les informations relatives au concours sont à retrouver sur le site : www.archijeunes.com
Il y a 2 ans et 162 jours

JO-2024 : trois mois de retard pour la livraison de l'Arena

Alors que le calendrier initial prévoyait une livraison de l'Arena à l'été 2023, la Ville mise désormais sur une livraison "à la fin de l'année, en décembre 2023, pour une ouverture en janvier 2024", a indiqué à l'AFP l'entourage de l'adjoint aux sports et aux JO Pierre Rabadan.Un nouveau calendrier confirmé par la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo), pour qui ce retard "n'a pas de conséquence sur le calendrier olympique", a indiqué un porte-parole à l'AFP.Située dans le nord de Paris, à la limite avec Saint-Denis, l'Adidas Arena, baptisée ainsi en vertu d'un contrat de naming, et ses 7.800 places doivent accueillir les épreuves de badminton et de gymnastique rythmique pendant les JO."Le Covid, les soucis d'approvisionnement liés à la guerre en Ukraine et l'inflation" expliquent ces "trois-quatre mois" de retard, selon la première source à la mairie, qui détient la maîtrise d'ouvrage.C'est le premier retard assumé sur les chantiers olympiques, de légers retards attribués à la pandémie de Covid-19 mis à part.Ce décalage aura toutefois des conséquences sur l'occupation du complexe durant la saison sportive pré-olympique, et notamment l'organisation de compétitions préparatoires, les "test events".Ainsi, l'édition 2023 des internationaux de France de badminton est-elle maintenue au stade Pierre-de-Coubertin (XVIe), les discussions sur l'édition 2024 étant "en cours", précise l'entourage de Pierre Rabadan.Quant au Paris Basketball, club d'élite qui devait élire domicile à l'Arena dès la rentrée 2023, "il reste à Carpentier", une halle sommaire du XIIIe arrondissement, jusqu'à la fin des travaux, précise la source à la mairie.Cette dernière est en train de voir avec l'exploitant de l'Arena, la société d'exploitation du Palais omnisports de Paris-Bercy (SAE POPB), et le comité d'organisation des Jeux olympiques (Cojo) "si le club commence (à occuper l'Arena) en milieu de saison" ou pas.Cet été, la Ville avait donné un budget actualisé pour la construction de l'Arena, confiée à un groupement mené par Bouygues, de 106 millions d'euros, plus 32 millions pour les projets annexes sur le site.Mais avec la crise énergétique, l'adjoint à la construction Jacques Baudrier constate "depuis trois-quatre mois, une vraie augmentation des coûts de 10 à 15%" ainsi que des "problèmes d'approvisionnement ponctuels" sur certains chantiers, qui occasionnent des retards.
Il y a 2 ans et 163 jours

Réforme des retraites : malgré les syndicats, 65 ans et 49.3 tiennent la corde

Les secrétaires généraux de la CFDT et de la CGT, Laurent Berger et Philippe Martinez, ont déjà promis une mobilisation sociale "déterminée" en cas de report de l'âge de départ, à l'issue de leurs rendez-vous jeudi avec Elisabeth Borne, pour parler de cette réforme qu'elle doit présenter autour du 15 décembre.Son contenu se dessine de plus en plus clairement. "Tout le monde était d'accord sur 65 ans", a résumé un participant d'un dîner mercredi soir à l'Élysée, autour du président de la République Emmanuel Macron et de la Première ministre, avec les responsables de la majorité et plusieurs ministres."Le président de la République a été ferme, il a dit (...) qu'il s'était engagé sur 65 ans. Donc on ne va pas tourner casaque avant le match", a ajouté ce participant.La patronne des députés Renaissance Aurore Bergé a redit sur LCI jeudi matin "assumer" un report de l'âge de départ à 65 ans, qui a été convenu à ce dîner.49.3 "pas tabou" Le patron du MoDem François Bayrou, autour de la table mercredi soir, a selon différentes sources plaidé pour faire davantage "la pédagogie de la réforme".Emmanuel Macron avait défendu pendant la campagne présidentielle un report de l'âge légal de 62 à 65 ans, avant d'évoquer une fois réélu un recul à 64 ans couplé à une augmentation de la durée de cotisation.Ces points font l'objet d'une concertation entre le gouvernement et les partenaires sociaux qui doit se terminer vendredi.Quand à la méthode, le projet de loi rectificatif de financement de la Sécurité sociale (PLFSSR) est le "véhicule qui est envisagé" pour cette réforme "pour ne pas hypothéquer la cartouche unique de 49.3", selon deux participants au dîner.Sur les textes budgétaires, comme le PLFSSR, le gouvernement peut dégainer à loisir l'article 49.3 de la Constitution, qui permet l'adoption d'un texte sans vote. Mais sur un texte non budgétaire, il ne peut l'utiliser qu'une seule fois par session.Le 49.3, "ça ne doit pas être tabou", a confirmé Aurore Bergé, si les oppositions, et notamment la droite qui a des propositions "pas si éloignées de celles que nous avons portées", sont "arc-boutées"."On a besoin de partenaires. Aujourd'hui c'est pas un secret, il n'y a personne qui veut jouer avec nous", a reconnu un cadre de la majorité, espérant encore un "geste" de la CFDT."Tout report de l'âge légal de départ en retraite fera que la CFDT sera en intersyndicale pour se mobiliser", a pourtant prévenu M. Berger à sa sortie de Matignon.Les syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires et FSU) ont annoncé qu'ils décideraient d'une "première date de mobilisation unitaire" en janvier "si le gouvernement demeurait arc-bouté sur son projet" ."Coup de force"Sur le front politique, la recherche d'alliés paraît tout aussi compliquée pour la Première ministre qui s'entretiendra la semaine prochaine avec les différents groupes parlementaires, de la majorité comme de l'opposition.Même si Bruno Retailleau, qui brigue contre Éric Ciotti la présidence de LR, ne ferme pas la porte. "Si c'est une réforme qui vient sur nos propositions à nous, je ne vois pas pourquoi je m'y opposerai", a-t-il assuré sur Sud Radio, en citant un report à 64 ans, ainsi qu'un allongement de la durée de cotisation.Rien à espérer en revanche pour le gouvernement du côté du RN, ou, à l'autre bout de l'échiquier, de La France insoumise.En cas de 49.3, "nous voterons l'intégralité des motions de censure qui seront déposées, quel que soit le groupe qui les dépose, et évidemment nous en déposerons une", a déjà averti sur RTL Marine Le Pen, opposée à ce "coup de force"."Il n'y a aucune raison de briser un système qui n'est pas en péril", a aussi déploré la députée LFI Clémentine Autain au micro de Public Sénat.
Il y a 2 ans et 163 jours

Un an après, premiers retours d’expérience sur la RE2020

La RE2020 pose les bases d’une réglementation environnementale de plus en plus ambitieuse et exigeante tant en termes de conception et de construction. Décryptage et premiers retours d’expérience, un an après sa mise en application, avec la visio-formation « RE2020 », proposée par BuildingLab.fr à partir du 13 janvier 2023. La RE2020 encadre la conception de bâtiments […] L’article Un an après, premiers retours d’expérience sur la RE2020 est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 163 jours

Un projet de pipeline entre Barcelone et Marseille ambitieux mais risqué

En quoi consiste ce projet ?Baptisé "H2Med" ou "BarMar" (contraction de Barcelone-Marseille), ce pipeline sous-marin doit permettre d'acheminer du gaz, puis de l'hydrogène dit "vert" - car fabriqué à partir d'électricité renouvelable - depuis l'Espagne vers la France et le nord de l'UE.Ce projet, annoncé le 20 octobre lors d'un sommet européen, remplace le "MidCat", lancé en 2003 pour relier les réseaux gaziers français et espagnol via les Pyrénées, mais finalement abandonné en raison de son manque d'intérêt économique, de l'opposition des écologistes et de celle de Paris.Quels sont ses objectifs ?Le H2Med vise d'abord à réduire la dépendance de l'Europe au gaz russe, en améliorant les interconnexions gazières entre la péninsule ibérique et ses voisins. L'Espagne et le Portugal possèdent, en effet, 40% des capacités de regazéification de l'UE, mais sont mal reliées au reste des pays membres de l'Union.Ce pipeline permettra surtout, à terme, d'accélérer la décarbonation de l'industrie européenne, en lui donnant accès à une énergie propre produite à grande échelle, l'Espagne et le Portugal se préparant à devenir des références mondiales en matière d'hydrogène vert, grâce à leurs nombreux parcs éoliens et photovoltaïques.Pourquoi Marseille et Barcelone ?Selon les promoteurs du projet, cette connexion est "l'option la plus directe et la plus efficace pour relier la péninsule ibérique à l'Europe centrale".De fait, Barcelone accueille "l'un des plus gros terminaux méthaniers" de l'UE et occupe "une place de choix dans le réseau gazier espagnol", souligne auprès de l'AFP José Ignacio Linares, professeur à l'Université Pontificia Comillas de Madrid.Marseille, quant à elle, est bien connectée au réseau français. Elle constitue aussi une porte d'entrée intéressante pour desservir la vallée du Rhône, l'Allemagne, voire le nord de l'Italie, régions industrielles appelées à devenir de fortes consommatrices d'hydrogène vert.Quel tracé ?Le tracé exact du pipeline n'a pas encore été communiqué, mais "le plus logique" serait qu'il "suive la côte", afin d'éviter les zones sous-marines trop profondes, estime M. Linares.Dans ce cas de figure, le H2Med ferait environ 450 kilomètres. Mais un tracé légèrement différent n'est pas exclu, les responsables du projet devant trouver "les terrains les plus stables possibles", quitte à s'éloigner un peu de la côte, précise le chercheur.Quel coût et quel calendrier ?Dans un récent entretien au quotidien espagnol El País, la ministre française de l'Energie, Agnès Pannier-Runacher, a évoqué une mise en service en 2030. Son homologue espagnole, Teresa Ribera, a, quant à elle, parlé d'un délai de "cinq, six ou sept ans".Le coût du projet, en revanche, n'a pas été dévoilé. Mais selon l'European Hydrogen Backbone (EHB), réseau d'opérateurs du secteur, un kilomètre de pipeline d'hydrogène sous-marin coûte entre 3,7 et 4,8 millions d'euros, ce qui laisse entrevoir une enveloppe avoisinant les deux milliards d'euros.Paris, Madrid et Lisbonne espèrent financer en grande partie ce projet sur fonds européens.Quels obstacles ?Le H2Med se heurte à plusieurs difficultés techniques, liées en partie à son caractère inédit. "Un +hydrogénoduc+ sous-marin à cette profondeur, à cette distance, cela n'a jamais été fait", souligne Gonzalo Escribano, expert du centre d'études espagnol "Real Instituto Elcano".Pour José Ignacio Linares, l'un des principaux problèmes tient à la nature de l'hydrogène, un gaz constitué de petites molécules susceptibles de s'échapper par les jointures du pipeline et, par ailleurs, extrêmement agressives - donc susceptibles d'entraîner des problèmes de corrosion.Mais ces problèmes "ne sont pas insurmontables", souligne cet ingénieur de formation. "Il suffit d'installer une membrane à l'intérieur du tuyau, une sorte de plastique, pour éviter que l'hydrogène ne s'échappe ou n'attaque" le métal, ajoute-t-il.Quel avenir ?Le véritable risque, pour les experts, porte sur la viabilité économique du projet. S'agissant d'une technologie balbutiante, "on ignore quand le marché de l'hydrogène vert prendra son essor, quand on sera en mesure d'en produire suffisamment pour l'exporter", explique M. Escribano.De quoi transformer la construction du H2Med en pari industriel. "Le problème, c'est que les délais de construction d'un pipeline sont tellement longs qu'on ne peut pas se permettre d'attendre. Sinon, on se retrouvera avec une importante production d'hydrogène qu'on ne pourra pas exporter", rappelle M. Linares.