Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Transport et infrastructure

Découvrez la sélection des logements collectifs retenus cette année aux ArchiDesignclub Awards. Des lieux où l'on habite ensemble, où les communs portent et emportent vers les espaces intimes, ceux de l'habitat. 68 logements locatifs sociaux et un foyer d'accueil pour handicapés, Vigneux-sur-Seine (91) - Margot-Duclot Architectes Au c"ur de la ZAC de la Croix Blanche, à Vigneux-sur-Seine, l'équipe Margot Duclot Architectes Associés propose sa vision singulier et unique de l'objet architectural avec cet ilot E2, une idée d'un renouveau dès l'entrée sur le quartier. 16 logements, Bézons (95) - Atelier Gemaile Rechak Dans le Val d'Oise, au sein de la commune de Bezons, l'Atelier Gemaile Rechak propose un complexe de 16 logements locatifs à caractère social mettant en place un concept de seuils intuitifs, renvoyant aux différentes échelles, que ce soient les échelles du sensible aux échelles urbaines, intimes ou encore paysagères du site. 37 logements sociaux collectifs, Narbonne-Plage (11) - Passelac & Roques Architectes Au pied du massif de la Clape, le projet de l'agence Passelac & Roques s'inscrit sur un terrain vague situé non loin de la mer Méditerranée dans la station balnéaire de Narbonne Plage. 10/12 rue Bonnet, Clichy-la-Garenne (92) - Avenier Cornejo Architectes Au sein de la ZAC "Entrée de ville", continuité entre Paris et Clichy-la-Garenne, s'inscrit le projet de logements collectifs de l'Agence Avenier Cornejo, mélange de brique et de métal, imaginé comme un signal urbain. Résidence étudiante bassins à flots, Bordeaux (33) - Patrice Gardera Architecture Situé au niveau des Bassins à Flots à Bordeaux, le projet s'inscrit dans un plan d'urbanisme établi par l'agence ANMA, dirigée par Nicolas Michelin. Il s'agit d'un ensemble de 145 chambres étudiantes, associées à une série de 9 maisons de ville en duplex. 48 logements, Montoir-de-Bretagne (44) - Bourbouze & Graindorge Situé en bordure de la commune de Montoir-de-Bretagne, l'agence Bourbouze & Graindorge propose un ensemble de 48 logements au sein d'un paysage mi-suburbain et mi-paysager. Le projet se base sur une densification inédite dans cette aire urbanisée tout en offrant un paysage intérieur mêlant bâti et plantations grâce à une emprise foncière profonde. Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et la salle des votes de la catégorie Logement 68 logements locatifs sociaux et un foyer d'accueil pour handicapés, Vigneux-sur-Seine (91) - Margot-Duclot Architectes

Découvrez la sélection enseignement élémentaire retenue cette année aux ArchiDesignclub Awards. Ecole des Bartelottes, La Ville-du-Bois (91) - Nomade Architectes La Ville du Bois, dans le département de l'Essonne, accueille depuis Novembre 2015 au nouveau groupe scolaire dit des Bartelottes, conçu par l'agence NOMADE Architectes. L'idée première était de proposer un équipement qui devient un instrument de sensibilisation tourné vers le bien-être de l'enfant. Groupe scolaire, Donnenheim (67) - Rouby Hemmerlé Architectes Simple volume en béton et lames de bois, le groupe scolaire et périscolaire de Julien Rouby et Julie Hemmerlé s'implante dans le grand paysage alsacien, sur la commune de Donnenheim. Groupe scolaire Simone Veil, Colombes (92) - Dominique Coulon & associés Imbriqué dans un tissu urbain très dense, le groupe scolaire Simone Veil se place comme un élément structurant de la composition du nouvel éco quartier La Marine. Il fait face à un parc et chevauche les ateliers de maintenance de la nouvelle ligne de tramway. Groupe scolaire, Sin-le-Noble (59) - Zigzag Architecture Lancée par la communauté d'agglomération du Douaisis, la double opération de rénovation urbaine du quartier des Epis et de création de l'éco-quartier du Raquet constitue aujourd'hui le plus grand projet d'éco-urbanisation du Nord-Pas-de-Calais. Le groupe scolaire Paulette Deblock, située entre l'ancien et le nouveau quartier, forme l'articulation entre ces deux entités. Extension de l'Ecole Jules Ferry, Athis-Mons (91) - Yoonseux Architectes Le projet consiste en la restructuration et l'extension d'un établissement public de 300 élèves, le groupe scolaire Jules Ferry à Athis-Mons. La nouvelle construction se loge dans un espace contraint, compris entre les bâtiments historiques en meulières, une construction modulaire type " pailleron ", et la zone pavillonnaire toute proche. Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et la salle des votes de la catégorie Enseignement 68 logements locatifs sociaux et un foyer d'accueil pour handicapés, Vigneux-sur-Seine (91) - Margot-Duclot Architectes

Dans le feuilleton de la piétonisation des voies sur la rive droite de la Seine à Paris, un nouvel épisode vient de s'ajouter. La maire PS de la capitale, Anne Hidalgo, a en effet annoncé la création d'un tram-bus à haut niveau de service, toujours dans l'optique de décongestionner le trafic automobile au c"ur de la ville.

Le projet de la maison, imaginée par Hors " Champs à Saint Sauveur en Dordogne, est un bâtiment unique de plain-pied rectangulaire et compact. Située au centre d'une large parcelle de terrain, la maison s'ouvre avec de grandes et généreuses baies vitrées profitant ainsi de la vue et de la lumière offerts par ce paysage rural. La volumétrie semble reprendre celle des bâtiments voisins. L'architecture, résolument contemporaine de la maison, réinterprète la géométrie de la toiture périgourdine afin de créer des débords protégeant du soleil et de la pluie. L'enveloppe de la façade est revêtue d'un bardage métallique ondulé noir. Il emprunte sa teinte aux séchoirs à tabac qui trônent dans les fermes alentour. Les choix esthétiques ont été équilibrés entre les besoins de la famille et le budget limité. L'architecture de la maison s'est construite, en peu de temps, avec une structure légère en métal et s'habille de matériaux simples, économiques mais graphiques. À l'intérieur ce sont de longs meubles en bois, vraisemblablement de l'OSB, qui offrent aux chambres et aux pièces de vie les rangements nécessaires et de cacher les éléments techniques disgracieux. L'utilisation de manière continue de ce matériau donne de l'unité à l'ensemble, visible depuis les points de vue transversaux dus au plan fin et rectangle de la maison. Intitulé du projet: Maison Saint-Sauveur Lieu: Saint-Sauveur (70) Maîtrise d'ouvrage: Privée Maîtrise d'"uvre: Hors-Champs Surface: 135 m² Montant des travaux: 250 000 ¤ Calendrier: Livraison 2015 Photographies : Cyrille Lallement Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie Logement individuel Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de site de Hors " Champs  

Au c"ur du lotissement d'un bourg du Calvados, deux architectes ont exprimé de manière franche une nouvelle interprétation de la maison individuelle. Son architecture se place en opposition avec le système générique organisant les parcelles alentour. Elle se formalise selon des axes et des partis pris architecturaux propre au site et aux souhaits de ses futurs habitants. L'idée principale du projet était de construire une maison baignée de lumière naturelle, mais en même temps de protéger les habitants du regard des voisins. La maison est développée autour d'un patio afin de répondre à ce besoin d'intimité. L'enveloppe extérieure est opaque tandis que la façade intérieure est entièrement vitrée. Le volume de la maison est compact et évolue progressivement autour du patio à la manière d'une spirale s'ouvrant vers le sud. La forme architecturale optimise les apports en lumière naturelle et offre différents points de vue sur le jardin et l'horizon. Les sols restent horizontaux et les différentes altimétries sont réglées à l'aide de quelques escaliers différenciant les espaces. La toiture, elle, se projette à l'oblique offrant à l'intérieur la direction de la spirale. Les espaces intérieurs sont ponctués par différents blocs colorés correspondant à chacun des éléments du programme. Le plan offre un espace ouvert et continu permettant la circulation et des relations visuelles tout autour du patio. Intitulé du Projet : Maison SpiraleLieu : Bieville-BeuvilleMaitrise d'ouvrage : PrivéeMaitrise d'"uvre : Nathanael Dorent + Mark HavasisSurface : 149 m2Montant des travaux : 300 000 ¤ HTCalendrier : Livraison février 2015 Photographies : Raphael Bourelly Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie Logement individuel Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de site de NDA  

L'intervention du studio JUNG Architectures sous l'"il bienveillant de l'architecte du Patrimoine Simon Buri, a permis la sauvegarde et la restitution de cet ensemble architectural situé en plein c"ur des Climats de Bourgogne inscrits cette année au Patrimoine mondial de l'Unesco. L'ancien Hôpital de Meursault (Côte d'Or), communément appelé "la Léproserie", est un édifice de style roman fondé au début du XIIème siècle par Hugues II, duc de Bourgogne. Cette auberge hospitalière où venaient se soigner les malades et les pauvres s'organisait en trois parties : la porterie, la salle des pauvres et la chapelle. Au XIXe siècle, les bâtiments sont reconvertis en ferme agricole. Depuis 1926, le bâtiment est inscrit au titre des Monuments Historiques, mais est laissé à l'abandon. Désormais, un bureau d'information touristique se trouve dans l'ancienne porterie. La salle des pauvres et la chapelle regroupent de nouveaux espaces d'expositions temporaires. La création d'une nouvelle aile abrite un pavillon de dégustation et forme une sorte de cour intérieure faisant penser à un cloitre moderne en résonnance avec l'ancienne utilité du bâtiment. Cette intervention contemporaine se veut sobre et minimaliste, formant un mariage harmonieux des matériaux : les vieux murs en pierre de Bourgogne ont été rénovés et sublimés par l'extension en zinc juxtaposant ainsi l'ancien et le moderne. La réhabilitation de ce lieu vieux de plus de 800 ans, a permis de lui redonner une seconde vie le dédiant à la culture propre à cette région. Intitulé du Projet : Ancienne LéproserieLieu : MeursaultMaitrise d'ouvrage : Commune de MeursaultMaitrise d'"uvre : JUNG ArchitectureSurface : 500 m2Montant des travaux : 2 800 000 ¤ HTCalendrier : Livraison mars 2015 Photographies Martin Argyroglo Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie Culture, Restructuration / Réhabilitation Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et  de Jung Architectures 

  Le projet surgit de sa vocation urbaine : créer un équipement public qui accueillera un pôle périscolaire et associatif. Simple volume extrudé, il combine des salles d'activités périscolaires, un restaurant scolaire et un espace associatif. La forme du projet découle d'une invitation aux usages. Sur la façade principale, les murs s'inclinent vers l'intérieur pour générer un hall d'accès extérieur. Ce travail de transition entre espaces extérieur et intérieur a pour but d'offrir un véritable lieu de rencontres pour les habitants. Depuis l'intérieur, les pignons transparents offrent d'amples vues sur l'environnement, à la fois urbain et paysager.L'ensemble est bâti avec des pierres massives provenant de la région, qui se fondent dans les typologies du bourg. La masse, compacte et simple, s'intègre dans l'existant, zone soumise à l'aval d'un architecte des bâtiments de France. Intitulé du Projet : Pôle périscolaire-associatifLieu : Minihic sur RanceMaitrise d'ouvrage : Maire du Minihic sur RanceMaitrise d'"uvre : ATELIER 56SSurface : 350 m2Montant des travaux : 500 000 ¤ HTCalendrier : Livraison juillet 2016 Photographies : Jeremias Gonzalez Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie culture - espaces culturels et associatifs Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de ATELIER 56S  

En Alsace, l'agence Manuelle Gautrand Architecture livre le Forum, vaste équipement public alliant modularité et flexibilité au sein de 13 volumes savamment assemblés sous une étonnante peau de métal déployé. L'ensemble prend place dans un quartier résidentiel hétéroclite, composé de maisons et de pavillons de faible hauteur, mêlés à quelques collectifs de grande taille et petites entreprises qui y trouvent leurs bureaux et leur ateliers, ainsi qu'une école maternelle et primaire. Les architectes ont conçu un projet capable de se glisser harmonieusement entre ces différentes échelles bâties. Le Forum est un équipement public destiné à accueillir des événements aussi divers que des manifestations sportives, associatives ou culturelles. Les éléments d'accueil, bureaux et vestiaires nécessitent des faibles volumes tandis la Salle des Fêtes et le Grand Hall nécessitent des volumes beaucoup plus imposants. Le projet se composent donc de 13 volumes distincts, assemblés les uns aux autres en un vaste jeu de volumes progressifs : les volumes les plus imposants sont entourés des plus petits. L'ensemble se développe sur un unique niveau, autorisant une fonctionnalité et une flexibilité maximales entre ces différents volumes. "Pensé comme la pièce d'un puzzle unique, chaque espace s'emboite dans la continuité du suivant, permettant une circulation fluide et des flux rapides entre les fonctions, où aucun couloir ou galerie ne sont nécessaires" Manuelle Gautrand Architecture. Chaque espace se voit ainsi alouer une grande modularité. Le Grand Hall, par exemple, vaste de 1 870 m² et haut de 13 mètres, doit pouvoir abriter différents usages : pratiques sportives, concerts, spectacles, expositions, salons? Un jeu de cloisons mobiles rétractables permet d'obtenir différentes organisations. Un système similaire régie la Salle des Fêtes. L'ensemble du bâtiment peut également être unifié à l'occasion d'évènements de très grande envergure. Le caractère hétéroclite des différents volumes est atténué par une unité architecturale, tant par la forme que le revêtement. Chaque volume présente ainsi une toiture à deux pentes, s'inspirant des toitures alentours. L'orientation de ces faces pliées alterne, tantôt Nord-Sud, tantôt Est-Ouest, de manière à capter une lumière à chaque fois différente. Le revêtement en métal déployé offre quant à lui unicité et originalité au projet. L'ensemble s'habille de deux enveloppes aux fonctions complémentaires : une première enveloppe structurelle constituée de parois en béton armé ou d'un complexe léger métallique, assure les isolations thermiques et acoustiques. La seconde peau est constituée de métal déployé fixé sur de grands cadres, d'une couleur inspirée du cuivre naturel. Cette teinte se marie aux toitures en tuiles orangées et aux cheminées en briques des alentours. Un vernis translucide a été appliqué, permettant de garder en arrière-plan la perception de l'aluminium brillant des plaques de métal déployé, dans lequel le fabricant a inséré des pigments contenant de la poudre de cuivre. Le plénum ainsi créé répond à deux enjeux techniques : il masque tous les équipements techniques, nombreux et imposants, et assure une protection thermique en été, plongeant toutes les toitures formant le clos-couvert, ainsi que ses équipements techniques, dans une ombre relative qui les protège, tout en procurant une ventilation naturelle. Additionnée à la faible quantité de surfaces vitrées du bâtiment, cette isolation performante limite les déperditions en énergie et fait du Forum un exemple en matière de faible consommation d'énergie. Les architectes ont choisi de prolonger les ambiances extérieures à l'intérieur des espaces. Aux façades métalliques cuivrées répondent un long bar et un lustre enveloppés des mêmes grands panneaux aux teintes cuivrées. La lumière ainsi filtrée projette sur les murs, sols et plafonds le motif caractéristique du métal déployé. Les différentes parois sont sobrement teintées de gris. Elles forment ainsi un receptacle idéal au jeu de lumière et mettent en valeur l'éclat du métal. Intitulé du Projet : Le ForumLieu : Saint-LouisMaitrise d'ouvrage : Ville de Saint-LouisMaitrise d'"uvre : Manuelle Gautrand ArchitectureSurface : 5 713 m2Montant des travaux : 9 600 000  ¤ HTCalendrier : Livraison février 2016 Photographies : Luc Boegly et Guillaume Guerin Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie Culture, Salle de concert et de Spectacles Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de Manuelle Gautrand Architecture.  

Les dents creuses sont l'occasion de redynamiser les traits d'une ville lorsqu'elles sont soumises à des projets de densification. Elles sont de véritables sujets d'architecture et d'urbanisme. Non loin du canal Saint-Martin, Vincent Parreira et son équipe y répondent par un programme mixte mêlant équipements sportifs et logements sous une façade dessinée par de généreuses loggias habillées de mélèze. La parcelle, longtemps restée vide de toutes constructions en dur, souffrait de ses utilisations précédentes. Les activités, presque industrielles, avaient laissé une empreinte polluée sur la parcelle à laquelle il a fallu répondre par de longs et précieux travaux sur le sol. Une fois cicatrisée elle a pu accueillir 69 logements, un gymnase et une salle de danse au c"ur d'un projet dessiné par Vincent Parreira. "Implanté le long du passage Delessert dans un volume semi-enterré, l'équipement induit des contraintes qui fondent les particularités du projet." Vincent Parreira Situé passage Delessert dans le 10e arrondissement de Paris, le projet installe le gymnase dans un niveau semi-enterré. Un volume conséquent qui reste amplement éclairé par de la lumière naturelle grâce aux façades vitrées depuis la rue et la cour. Au même niveau, une salle voisine est offerte à la pratique de la danse. Sous les équipements, le programme s'est doté d'un étage de parking, une obligation encore présente lors des esquisses. Les logements commencent à partir du premier niveau. Ils concilient et conjuguent leurs trames avec celle, structurelle, des grandes salles situées au-dessous. Les poutres portant sur plus de 20 mètres deviennent les murs de refend. Les portiques ont été répartis de manière à ne pas entamer la diversité des typologies souhaitées. Des duplex familiaux, avec double hauteur dans les séjours, se combinent avec toute une série de surfaces allant du studio étudiant au T5. L'équipe de conception a par contre offert à chacun un espace extérieur permettant de profiter un maximum des qualités du site. Toutes les loggias sont situées sur la rue et cadrent, dans une composition habillée de mélèze, le théâtre et la paysage offerts par la capitale : des vues dégagées sur les toits et les monuments de Paris pour les étages supérieurs, un dialogue plus intime avec les autres bâtiments du quartier pour les autres. Grâce à ces loggias, le projet parvient à conjuguer les échelles de la ville et de la rue à celles de l'intimité et de l'habitation. L'espace extérieur, en plus d'être à vivre, offre une transition et une mise à distance permettant d'ouvrir le logement par de larges baies vitrées. La distribution des logements s'est installée sur les façades sur cour. Un grand vide en c"ur d'ilot, laissé libre par les choix d'implantation du projet, est en partie occupé par les coursives. En structure légère, elles n'encombrent pas le lieu et laissent circuler l'air et la lumière. Chaque accès aux appartements devient une promenade où le c"ur des ilots voisins se dévoile. Elle débute depuis l'un des deux halls d'entrée et se termine par une passerelle, comme un ultime seuil, attribuée à chacun des logements. "Regardant plutôt du coté des pittoresques parcours domestiques de Mon Oncle de Jacques Tati, ou des ambiances de Fenêtre sur cour d'Alfred Hitchcock, le bâtiment se veut autant une machine à habiter qu'une machine à voir." Vincent Parreira Intitulé du projet : Less Lieu : Paris (75), 10e arrondissement Maîtrise d'ouvrage : ICF La Sablière, Assistance à maitrise d'ouvrage sites et sols pollués : Letourneur Conseil Maîtrise d'oeuvre :Architecte mandataire : AAVP Architecture - Vincent ParreiraEquipe AAVP : Vincent Parreira - Marie Brodin, Nicolas Fontaine Descambres - Lara Ferrer Surface : 6 445  m² Montant des travaux : 14 870 000 ¤ HT Calendrier :Concours : janvier 2010Début du chantier : janvier 2014Livraison : avril 2016 Photographies : Luc Boegly Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie Programme mixte Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et  de AAVP Architecture  

Au c"ur de la ZAC de la Croix Blanche, à Vigneux-sur-Seine, l'équipe Margot Duclot Architectes Associés propose sa vision singulier et unique de l'objet architectural avec cet ilot E2, une idée d'un renouveau dès l'entrée sur le quartier. Cette idée de renouveau passe, pour les architectes, par l'utilisation de deux matériaux à la fois complémentaires et opposées ; la brique pour son épaisseur domestique et pour sa solide référence au sol et aux façades des Briques Rouges voisines, le métal laqué déployé, pour la légèreté de sa matière qui dévoile discrètement le confort des logements et l'usage des balcons, tout en les préservant des regards de la rue. Le programme mixte se compose de 68 logements locatifs sociaux et d'un foyer d'accueil pour handicapés La volonté première des architectes, en ce qui concerne les logements collectifs, était le confort des appartements en offrant une très grand qualité aux logements, dans leurs usages autant que dans leurs relations aux paysages. Par exemple, la totalité des logements bénéficie d'un jardin, d'un balcon ou d'une terrasse. Les balcons sont abrités au Sud, à l'Ouest et à l'Est derrière cette résille blanche, brisant le soleil en été et laissant passer les rayons bas en hiver. Le foyer est orienté vers les c"urs d'îlots et l'avenue Charon où se trouve la maison principale. Elle offre une entrée protégée et accueillante, accompagnée par la végétation et par un mur en maçonnerie de meulière, discrète évocation de la " maison mère ", siège de la résidence.   Intitulé du Projet : Vigneux 2ELieu : Vigneux-sur-Seine (92)Maitrise d'ouvrage : Immobilière 3FMaitrise d'"uvre : Margot Duclot Architectes AssociésSurface : 5760 m2 SDPMontant des travaux : 9 500 000 euros HTCalendrier : Juin 2016 Photographies : 11h45 Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie Logement Collectif Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de Margot Duclot Architectes Associés  

Au sein de Spéracèdes, petite commune des Alpes Maritimes, l'agence ELLENAMEHL propose une extension s'intégrant dans le paysage grâce à un jeu de restanques, planches et terrasses, suivant les courbes de niveaux du terrain. La maison existante est à l'image des maisons provençales de la région, construite dans les restanques suivant un plan rectangulaire compact et symétrique avec un toit à double pente en tuile canal et une entrée en pierre de taille.L'extension est un projet paysage contextualisé dans le plan des terrasses existantes. Elle vient s'insérer entre la maison et la planche suivante. Elle est reliée à la maison existante par l'escalier central, en sous-"uvre, rebalancé sur son palier intermédiaire. L'insertion et la continuité avec le terrain se traduisent par une toiture végétale en herbes sauvages, véritable continuité des restanques. L'extension s'ouvre vers le paysage environnant par de grandes parois vitrées. L'extension se compose deux trois plans significatifs et fort de sens ; les parois vitrées sans cadres, les pierres sèches des murs de soutènement des planches et la toiture végétale.Cette composition minimale est réalisée par un jeu de parois métalliques pliées de 10 mm qui séparent les plans de toiture, de pierre et de verre.Le béton du toit se plie lui aussi, afin d'articuler le retournement des courbes de niveau à l'extrémité du terrain, faisant disparaître la hauteur bâtie.L'extension comprend un sous-sol complet composé d'un cellier, d'une buanderie, de locaux techniques et d'une cave, ainsi que d'un étage proposant une salle de bain ouverte sur le paysage latéral des terrasses, un dressing et une grande chambre intégralement ouverte sur la vue dégagée au Sud. Intitulé du Projet : Maison SPELieu : Spéracèdes (06)Maitrise d'ouvrage : ParticulierMaitrise d'"uvre : ELLENAMEHL ArchitectesSurface : 120 m2Montant des travaux : N.C.Calendrier : Janvier 2015 Photographies : Hervé Ellena Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie Extension Surélévation Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de ELLENAMEHL Architectes  

Enserré au fond d'un goulet de Bonifacio, L'agence Buzzo Spinelli offre un véritable lieu de vie aux pécheurs, bordé par des falaises calcaires dont il semblerait s'en être détaché : l'Ortu Duzzi, qui signifie en Bonifacien " les jardins où l'eau douce coulait ". Originairement occupé par des jardins, ce site, propice à la végétation, de par la présence d'une source mais aussi par une configuration favorable, offre un endroit paisible à tous les passionnés de pêche.L'édifice épouse les courbes de la falaise et s'articule de tout son long sur la parcelle proposant une mixité entre projet urbain et architectural. Adossé à la falaise, il libère devant lui un parvis conçu comme un espace de partage et de valorisation de cette activité traditionnelle. Le bâtiment offre la falaise au toucher par un jeu de pleins et de vides. Empreint dans la matérialité environnante, la construction se veut néanmoins rigoureuse. Coffré à la planchette, le béton livre un dessin propre aux bateaux traditionnels de pécheurs, entrant en vibration avec les lignes des persiennes coulissantes, perpétuant les strates calcaires. Constitués de lames horizontales, les brises soleil animent les façades, leurs conférant un effet cinétique. Le vocabulaire naval, introduit par ces éléments en bois, donne à l'étage des allures de pont.L'acrotère de béton blanc se détache par sa blancheur et son aspect lisse, donnant de la profondeur au projet. L'ombre créée profite aux pêcheurs ainsi qu'au banc de vente.Comme suspendue, l'esplanade offre un lieu de convivialité et de partage, destinée à devenir la proue de ce navire urbain, où la végétation a repris ses droits. Intitulé du Projet : La Maison des PécheursLieu : Bonifacio (2B)Maitrise d'ouvrage : Commune de BonifacioMaitrise d'"uvre : Buzzo Spinelli ArchitectureSurface : 320 m2 SDP ; 1098m2 SHOEMontant des travaux : 1 079 723,90 euros HTCalendrier : Mai 2016 Photographies : Serge Demailly Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie Activité & Industrie Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de Buzzo Spinelli Architecture  

Au c"ur d'un appartement haussmannien le studio razavi a réalisé la greffe d'une nouvelle architecture. Une géométrie sombre occupe et divise l'espace tout en offrant de nouveaux usages au lieu. L'appartement de 80 m² a été rénové pour un jeune couple et leur chien. Les architectes du projet ont souhaité perturber la géométrie rigide du plan de l'appartement afin d'organiser une réappropriation de l'espace disponible et d'abriter de nouvelles fonctions inhérentes aux besoins des propriétaires. Ainsi le projet se divise en deux parties : au calme se trouve la chambre qui dispose d'une salle d'eau et d'un dressing attenants ; dans la partie jour l'espace est continu et tourne autour d'un meuble en ilot s'accrochant aux piliers conservés pour des raisons structurelles. Il abrite un bureau, des rangements et une partie de la cuisine. Le matériau utilisé, des panneaux en bois teintés dans la masse, composent également d'autres meubles du logement avec toujours une géométrie donnant un paysage intérieur anguleux. Photographie : Olivier-Martin Gambier Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie Intérieur, résidentiel Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et du studio razavi architecture

Le territoire urbain et industriel dans lequel le projet de l'atelier Tarabusi s'insère est teinté par une utilisation presque systématique de la brique dans des formes architecturales néanmoins hétéroclites. Le Doge, à destination de bureaux, propose de fabriquer ses façades et son identité en détournant des meneaux de terre cuite. C'est à Lille, dans un ensemble urbain où les locaux d'activités sont et seront exclusivement destinés aux mondes du numérique, que Le Doge s'est installé. Le territoire, marqué par son passé industriel, montre une certaine variété urbaine entre corons, anciennes usines réhabilitées, et nouveaux projets. La brique omniprésente a inspiré le projet des architectes. Le bâtiment confronte à ce trait caractéristique du quartier une utilisation contemporaine de la terre cuite tout en s'inscrivant dans une certaine continuité. Les façades se caractérisent par l'utilisation de briques monolithiques en terre cuite sur toute la hauteur d'étage. Les architectes ont utilisé ici des éléments creux, des meneaux mis au point à partir d'un élément standard de la gamme du fabricant Terreal. De couleur naturelle ocre rouge ils sont utilisés comme éléments autoporteurs et sans enduit de recouvrement. Leur hauteur est de 2,60 mètres en rez-de-chaussée et 2,80 mètres aux étages. L'entraxe entre ces éléments a été défini pour que l'alternance des pleins et des vides donne aux façades l'aspect de parois continues ajourées. Ce système est complété par des bandeaux en béton préfabriqué qui sont fixés à chaque étage à la structure porteuse des différents niveaux. Intitulé du Projet : Le DogeLieu : Lille Maitrise d'ouvrage : NacaratMaitrise d'"uvre : Atelier Tarabusi Surface : 5 020 m²Montant des travaux : 5 500 000 ¤ HT Calendrier : Livraison décembre 2016  Photographies : Atelier Tarabusi Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie Bureaux, espaces tertiaires Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de l'Atelier Tarabusi  

La Société Générale a confié à l'architecte Anne Démians le soin de créer un nouveau lieu capable d'accueillir 5 000 collaborateurs. Habituellement à l'échelle d'une tour le projet est placé à l'horizontale, il génère cinq bâtiments, cinq dunes reliées par un double rez-de-chaussée résolvant également les différences altimétriques d'est en ouest. Le projet des Dunes se dessine avec cinq bâtiments alignés et qui semblent s'élever d'un sol que l'architecte aurait plissé comme une feuille de papier. Les arêtes sont gommées et une double peau en bois composite recouvre les bâtiments. Son projet sort volontairement du traditionnel assemblage d'ilots et propose un paysage bâti constitué de reliefs lissés et de vallons invariablement ensemencés. L'implantation du projet offre une orientation idéale aux bureaux. Ainsi ils bénéficient tous des mêmes apports en lumière naturelle et possèdent tous des vues percées sur le projet et la ville alentour. Depuis la sortie du RER, tout commence avec un kiosque annonçant l'entrée. Le projet, abritant des données sensibles est clôturé. Le kiosque, en décalage face aux premiers bâtiments, invite et contrôle les entrées. À partir de là les usagers sont libres et deux choix s'offrent à eux, le premier est de retourner en extérieur et de naviguer entre les bâtiments via une rue traversante, ou alors de descendre au rez-de-chaussée bas connectant à l'abri tous les lieux et espaces du projet des Dunes. Toujours au rez-de-chaussée le plus bas, et entre les bâtiments de bureau l'architecte a implanté des patios. Ils plantent le décor pour l'ensemble du lieu et sont également l'occasion de générer d'autres lieux utiles à l'ensemble des usagers comme des salles de réunion, de conférence ou lieux de restauration. Ils ponctuent l'ensemble bâti et créent des jeux de transparences. Photographies : Pierre Porcher Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie Bureaux, espaces tertiaires Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et le site de Anne Démians

  Le projet consiste en la restructuration et l'extension d'un établissement public de 300 élèves, le groupe scolaire Jules Ferry à Athis-Mons. La nouvelle construction se loge dans un espace contraint, compris entre les bâtiments historiques en meulières, une construction modulaire type " pailleron ", et la zone pavillonnaire toute proche. L'extension de l'école Jules Ferry prend place de part et d'autre du volume rectangulaire constitué par l'ancien bâtiment, construction " pailleron ". Cette disposition a été choisie afin de pouvoir phaser l'opération en deux tranches de travaux et minimiser la gêne occasionnée sur le fonctionnement de l'École. Côté cours, un nouvel édifice comprend les salles de classe, l'accueil périscolaire, l'infirmerie et le préau. Côté jardin vient se greffer la salle de spectacle, éclairée par les larges baies disposées de part et d'autres du volume. L'ensemble est relié par une pergola en béton qui laisse passer la lumière à travers ses sillons.Le vocabulaire développé est simple et poétique axé essentiellement autour de la lumière naturelle et des mêmes matériaux utilisés aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur : du béton et du bois... Intitulé du Projet : Extension de l'école Jules FerryLieu : Athis-MonsMaitrise d'ouvrage : Ville d'Athis-MonsMaitrise d'"uvre : Yoonseux ArchitectesSurface : NCMontant des travaux : NCCalendrier : Livraison août 2016 Photographies : NC Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie enseignement élémentaire Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de Yoonseux Architectes  

  Situé en Ille et Vilaine, l'aménagement de la ZAC de la Trémelière, réalisé conjointement entre les agences PetitDidierPrioux et Atelier Seraji puise dans l'histoire des cités-jardins à la française, engagée sur Le Rheu dans les années 1960 par l'architecte Gaston Bardet. Situé à proximité du centre-bourg, le macro-lot propose des logements intermédiaires côté rue et collectifs ouverts sur le parc regroupés autour d'un parking commun, formant ainsi une promenade haute.Les objectifs furent multiples. Tout d'abord, les deux équipes ont voulu concevoir des formes architecturales et urbaines diversifiées afin de rompre avec la monotonie, en terme de matériaux, de façade et de hauteur, tout en veillant à l'harmonie de l'ensemble. Ensuite, elles ont voulu offrir différentes typologies de logements qui sont autant de manières d'habiter que de modes de vie et garantir une qualité de vie en commun aux résidents (cheminements qualifiés, jardins, paliers semi-privatifs). Les agences ont assuré la continuité sur la commune des cités jardins à la française. Enfin, la mise en place de vues dégagées, veillant à la présence du soleil et de la lumière pour favoriser l'éclairage naturel des circulations.Forts d'une expérience de travail commune et d'affinités dans leurs approches de la pratique architecturale, les deux agences ont pu proposer des projets imbriqués autour d'un parking partagé par leurs opérations. Plus qu'un simple espace de stationnement, cette infrastructure se vit comme une réserve potentielle en cas de mutation future : accessible depuis la rue, il pourrait à terme être transformé en commerces ou activités selon les besoins. Sa toiture est également active. Il s'agit d'une promenade piétonne qui dessert des halls hauts des bâtiments. Le projet peut se targuer de concilier densité et qualité d'usage, tenant aux percements, aux prolongements des balcons, aux loggias, à la rue centrale, aux cheminements, autant de détails qui donnent une véritable valeur aux logements. Intitulé du Projet : Le Rheu, extension d'une cité jardinLieu : Le Rheu (35)Maitrise d'ouvrage : Archipel Habitat " OPH de RennesMaitrise d'"uvre : PetitDidierPrioux & Atelier SerajiSurface : 6 432 m2Montant des travaux : 6 600 000 euros HTCalendrier : Mai 2016 Photographies : Stephane Chalmeau & Sergio Grazia Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie Programme Mixte Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de PetitDidierPrioux

Sur le site de l'îlot gare de Roubaix, le nouveau pôle universitaire est un vrai symbole marquant l'entrée de ville. Réalisé par l'agence MAES Architectes Urbanistes, il reflète l'institution et son identité se veut singulière, dynamique, attractive et emblématique. La fluidité de sa volumétrie lui confère un aspect sobre renvoyant à l'idée d'une forme précieuse et technologique, à l'esthétisme fort et contemporain. Le projet se compose de deux volumes complémentaires ; un volume haut ponctue le boulevard tel un marqueur urbain tandis qu'un second volume, bas et aux formes plus élancées, cadre la cour de la Petite Vitesse. Le bâtiment est uniformément et entièrement recouvert d'une peau en aluminium. Des cassettes de différentes tailles et aux finitions distinctes sont réparties sur les façades de manière aléatoire. La vêture du projet devient lisse et forme une seule et même entité homogène. Jouant avec les reflets, l'édifice vivre dans sa totalité. Dans la continuité du corridor écologique, l'ensemble de la toiture du volume bas est végétalisé autour d'une terrasse accessible aux usagers. L'organisation fonctionnelle du projet s'appuie sur la dissociation des deux volumes. Le volume haut, en R+5, s'appuie sur le boulevard. Son rez-de-chaussée est largement vitré et accueille le hall d'entrée qui tisse des relations directes avec la ville et le parvis.Au-dessus se trouve l'ensemble du pôle d'enseignement banalisé et les étages supérieurs sont réservés à l'administration.Le volume bas, aux formes plus dynamiques, est spécifiquement étudié pour les grands espaces tels que l'amphithéâtre ou la bibliothèque. Il s'ouvre largement sur la cour de la Petite Vitesse et le corridor écologique. Il devient alors un véritable lieu de vie, d'échange et de convivialité. Intitulé du Projet : IMMD LEALieu : Roubaix (59)Maitrise d'ouvrage : EFFINOVMaitrise d'"uvre : MAES Architectes UrbanistesSurface : 7 650 m2Montant des travaux : 16 202 883 euros HTCalendrier : Juillet 2016 Photographies : Boquet - Guérin - Paillard Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie Enseignement Secondaire et Supérieur Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de MAES Architectes Urbanistes

La restructuration de la cité scolaire Jean Moulin à Revin, dans les Ardennes, que l'on doit à l'agence Duncan Lewis Scape Architecture suit une idée forte et fondatrice du projet : Faire corps avec le paysage ; Venir se nicher dans la topographie en privilégiant les vues. Pour adapter le projet à la pente, l'agence Duncan Lewis a dû créer un schéma de circulations douces arpentant le dénivelé de terrain dans le sens Est-Ouest, développer l'ensemble du programme en rez-de-chaussée en gardant un rapport étroit et précis avec la pente. Chaque espace, orienté vers la vallée, profite de la vue panoramique. Les espaces non bâtis sont alors devenus un parc arboretum prolongeant la logique en palier du construit. La forêt est régénérée et le renouvellement de la couverture arborée est rétabli.En proue, à l'entrée principale, sont ancrées la loge du gardien et l'infirmerie. Sur la limite Sud du terrain, le pôle sportif est facilement accessible par les usagers extérieurs. Ses façades résurgentes sont opalescentes et bénéficient d'une lumière zénithale. Cette couronne translucide est protégée par un filet partiel végétalisé de plantes grimpantes. En partie haute du site, l'hébergement des élèves s'installe sur 3 lanières dont les façades très vitrées s'ouvrent largement à l'ouest. Le pôle hôtelier existant est, quant à lui, conservé. L'ensemble des corps de bâtiment est construit sur un socle béton supportant une structure poteaux poutres en bois issue de l'exploitation forestière locale. Une allège pleine dissimulée depuis l'extérieur permet d'assurer l'emboitement des volumes les uns par rapport aux autres. La contrainte de la pente est devenue la qualité majeure de ce nouveau cadre de vie du lycée tourné vers le vallon. Ce nouveau programme pédagogique a retrouvé une volumétrie simple et unitaire en terrasses privilégiant des vues omniprésentes sur la montagne des Ardennes. Intitulé du Projet : Cité Scolaire Jean MoulinLieu : Revin (08)Maitrise d'ouvrage : Région Grand Est Alsace Champagne-Ardennes LorraineMaitrise d'"uvre : Duncan Lewis Scape Architecture + JD GiacintoSurface : 18 005 m2Montant des travaux : 30 049 500 euros HTCalendrier : Juin 2016 Photographies : Cyrille Weiner, Matthieu Tregoat Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie Enseignement Secondaire et Supérieur Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de Duncan Lewis Scape Architecture

  Imbriqué dans un tissu urbain très dense, le groupe scolaire Simone Veil se place comme un élément structurant de la composition du nouvel éco quartier La Marine. Il fait face à un parc et chevauche les ateliers de maintenance de la nouvelle ligne de tramway. Le bâtiment se développe sur trois étages. En plus des salles de classe, il comporte une salle de sport, un restaurant, une bibliothèque et un accueil périscolaire. Du fait de la taille réduite de la parcelle, les toitures sont utilisées pour accueillir les cours de l'école élémentaire et les jardins pédagogiques.Le bâtiment est très épais, et les creux ménagés dans ses façades sont comme de multiples facettes qui reflètent la lumière naturelle. Cette dernière est également apportée au c"ur du bâtiment par un système de patios.Vers la ville, le bâtiment offre une texture rustique. Les lames de bois brut, dont l'écorce est conservée, soulignent une rugosité attendue. Le rez-de-chaussée offre une transparence à travers le préau. On aperçoit la cour multicolore, conçue comme un univers très autonome et artificiel. Les couleurs vives transforment l'espace, le dilatent pour l'ériger en lieu d'éveil.À l'intérieur, le projet évite toute forme de répétition. La lumière, les matières, les parcours fabriquent des micro-événements. Ces fragments s'organisent dans un chaos joyeux. Intitulé du Projet : Groupe scolaire Simone VeilLieu : ColombesMaitrise d'ouvrage : Ville de ColombesMaitrise d'"uvre : Dominique Coulon & AssociésSurface : 11600 m²Montant des travaux : 16 300 000 ¤ HTCalendrier : Livraison août 2015 Photographies : Eugéni Pons Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie enseignement élémentaire Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de Dominique Coulon & Associés   

Situé dans le quartier de la Part-Dieu, à Lyon, le projet de l'école du Saint-Sacrement réalisé par l'agence AFAA Architecture se décompose en trois phases : déconstruction de l'école, construction de l'école provisoire, construction du nouveau groupe scolaire et des bureaux. Le projet est composé d'un socle haut de deux niveaux, occupé par l'établissement scolaire, surmonté de deux volumes de part et d'autre de la parcelle dédiés aux espaces tertiaires. En ce qui concerne les matériaux utilisés, béton lasuré, aluminium laqué et verre s'additionnent pour une formule d'ensemble soignée. Les volumes tertiaires sont évidés puis retravaillés afin de s'accorder ou mettre en valeur le fronton ou encore le vitrail de l'église.Composées de fenêtres aux proportions verticales, les façades ordonnancées font référence à l'architecture de cette partie de la rue Garibaldi. La nouvelle école est composée de trois classes de maternelles et de sept classes de primaires. Un autre enjeu fut de redonner de la perméabilité à l'ensemble. Implanté en limite Est de la parcelle, le nouveau projet permet de créer une venelle traversant du nord au sud mettant en scène les accès à l'école. Cette venelle s'ouvre sur un espace vert le long de l'église ainsi que sur la cour de récréation qui constitue alors le c"ur d'îlot. Intitulé du Projet : Saint SacrementLieu : Lyon 3ème (69)Maitrise d'ouvrage : SCI du Saint SacrementMaitrise d'"uvre : AFAA ArchitectureSurface : 4 000 m2Montant des travaux : 5 500 000 euros HTCalendrier : Janvier 2016 Photographies : Didier Boy de la Tour Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie Programme Mixte Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de AFAA Architecture

  Lancée par la communauté d'agglomération du Douaisis, la double opération de rénovation urbaine du quartier des Epis et de création de l'éco-quartier du Raquet constitue aujourd'hui le plus grand projet d'éco-urbanisation du Nord-Pas-de-Calais. Le groupe scolaire Paulette Deblock, située entre l'ancien et le nouveau quartier, forme l'articulation entre ces deux entités. Le groupe scolaire compte dix-huit classes, dont dix classes élémentaires et huit classes maternelles. Deux salles de restauration, une salle polyvalente, une bibliothèque, un dortoir, trois salles d'arts plastiques et plusieurs locaux périscolaires, complètent le programme. Les espaces communs, placés au centre du dispositif, créent la rencontre entre les deux écoles.A l'image du territoire, la construction respecte un équilibre entre zone construite et zone naturelle. Il s'agit de mettre en exergue les qualités paysagères du site, de renforcer le lien entre ville et paysage. Ainsi, la superposition aux limites du terrain et la topographie ont inspiré la forme caractéristique du bâtiment. À l'intérieur, le déploiement de la façade dessine de grands cadres sur le paysage. Le repli du volume sur lui-même entoure deux cours principales et un jardin thématique.L'ambiance est volontairement neutre, les matériaux sont bruts, afin de recevoir sans confrontation la multitude de couleurs apportées par l'univers de l'enfance : dessins, peintures, anoraks jaunes fluos,... contrastent sans jurer avec le gris du béton. Intitulé du Projet : Groupe scolaire Paulette DeblockLieu : Sin-le-NobleMaitrise d'ouvrage : Ville de Sin-le-NobleMaitrise d'"uvre : Zigzag architectureSurface : 5800 m2Montant des travaux : 9 100 000 ¤ HTCalendrier : Livraison mars 2015 Photographies : Julien Lanoo Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie enseignement élémentaire Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de Zigzag Architecture  

  Le projet de la Maison de la Petite Enfance se situe sur un terrain à l'orée d'un bois, en rotule entre le tissu pavillonnaire et le centre-ville de Lieusaint. Il répond à la volonté de la commune de constituer un équipement notable en faveur de la petite enfance. Cet équipement est composé d'une crèche familiale, d'un bureau médical pour le suivi des enfants et les visites d'admissions, d'un Relais Assistantes Maternelles (RAM), d'un multi accueil de 40 berceaux, et d'un lieu d'accueil enfants / parents (LAEP).Construit en bois, structurellement et dans sa finition, le projet démontre un engagement des architectes pour une réponse durable, à la fois en terme de pérennité et d'intégration dans son milieu naturel. De plus le projet s'inspire de la morphologie des bâtis avoisinant, prenant l'aspect d'un petit village convivial, aux matérialités chaleureuses et aux dimensions réduites à l'échelle de ses usagers.La qualité des ambiances intérieures est travaillée autour d'une circulation centrale rythmée par des patios, des apports lumineux naturels importants et des ambiances hygrothermiques gérées. Le bâtiment se partage donc en deux entités articulées entres elles : d'une part la circulation centrale, axe Nord / Sud fédérateur du projet, et d'autre part des boites programmatiques (multi accueil, crèche, espace mutualisé, administration), à l'image de petites maisons connectées par une rue. La crèche, véritable c"ur du bâtiment, est en lien direct avec toutes les entités programmatiques du projet. Elle s'ouvre à l'est sur le bois.Ce bâtiment privilégie ainsi une intégration douce et harmonieuse dans le grand paysage, de par ses matériaux et son implantation, et répond aux besoins fonctionnels d'une ville en expansion. Intitulé du Projet : Maison de la petite enfanceLieu : LieusaintMaitrise d'ouvrage : Ville de LieusaintMaitrise d'"uvre : NOMADE architectesSurface : 1 200 m2Montant des travaux : 3 200 000 ¤ HTCalendrier : Livraison juin 2016 Photographies : Patrick Müller Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie enseignement petite enfance. Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de Nomade Architectes   

  Habitué des grandes enseignes de prêt à porter tels que Comptoir des Cotonniers ou le Printemps, Antonio Virga signe la réhabilitation sur deux niveaux du siège social de la marque Céline. Installé dans un immeuble de la rue Vivienne, le siège social de Céline a fait l'objet d'un réaménagement intérieur. Le mobilier est dessiné en adéquation avec la sobriété du lieu, dont les murs blancs et le sol gris donnent le ton. De simples volumes cubiques noirs et blancs, des rangements incrustés dans les murs. Une neutralité qui appelle à la créativité telle une page vierge.La structure existante, trames de poteaux-poutres en béton aggloméré, est conservée afin de faire dialoguer la réinterprétation contemporaine avec le caractère historique du bâti. Intitulé du Projet : Céline HQLieu : ParisMaitrise d'ouvrage : CélineMaitrise d'"uvre : Antonio VirgaSurface : 2 320 m²Montant des travaux : 2 290 000 ¤ HTCalendrier : Livraison septembre 2015 Photographies : Olivier Helbert Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie intérieur " bureaux, espaces tertiaires Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub et de Antonio Virga  

A Strasbourg, les architectes du studio MARC FORNES & THEVERYMANY imagine une maison familiale atypique. Relevant le défis posé par un terrain étroit et des règles de construction locale précises, ils bâtissent une véritable expérience spatiale et structurelle.  Le studio d'art et d'architecture MARC FORNES / THEVERYMANY est spécialisé dans Sa méthode est profondément enracinée dans la recherche et la fabrication de calculs numériques. Le projet MaHouse se compose de deux modules inclinés qui s'imbriquent et d'un troisième venant se poser sur les deux autres. Chaque volume, au toit végétalisé, est placé selon un axe légèrement différent des deux autres, créant un surprenant effet d'empilement. "The extra length of a step, the degree of each tilt, the obliques in plan and elevation and their corner indentations act as small anomalies to introduce the experiential to one's daily environment", MARC FORNES / THEVERYMANY. Les trois niveaux se répartissent les divers espaces de l'habitation : la salle à manger et les espaces de vie commune sont au rez-de-chaussée, le volume intermédiaire abrite une aire de jeux pour les enfants, leurs trois chambres et la cuisine, tandis que le dernier étage est réservé aux parents, avec chambre, bureau et salle de bains. Un escalier bordé par des profilés de verre fait le lien entre chaque niveau de la maison. Une seconde section de verre lui répond. Elles s'enlacent en offrant une expérience spatiale continue, ainsi qu'une lumière abondante, tout en préservant l'intimité de ses occupants. Enfin, un toboggan aménagé le long de l'escalier renforce l'originalité de cette maison ludique, où toute contrainte se transforme en un jeu. Intitulé du projet: MaHouse Lieu: Strasbourg (67) Maîtrise d'ouvrage: Privée Maîtrise d'"uvre: MARC FORNES & THEVERYMANY Surface: NC Montant des travaux: NC Calendrier: livraison 2015   Photographies : Brice Pelleschi Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie Logement individuel Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de site de l'agence MARC FORNES / THEVERYMANY.  

  Pour la réalisation de ses bureaux parisiens, le promoteur 6ème Sens Immobilier fait appel au Studio Vincent Eschalier. Le projet se situe au 12 rue de la paix, sous les toits d'un immeuble haussmannien. Au sol, une chape polie Terrazzo recouvre toute la surface. Un premier bureau indépendant laisse place à une grande salle de réunion d'une clarté impressionnante grâce aux larges fenêtres qui invitent la lumière naturelle. Dans cette pièce monochrome, le blanc est roi. Au centre, une grande table rectangulaire laquée est entourée de larges fauteuils, eux aussi entièrement blancs. Tous les équipements techniques sont dissimulés pour donner à l'ensemble un effet immaculé et pur. Les luminaires sur mesure sont incrustés au plafond. Sur les murs blancs, une fresque personnalisée de l'artiste Jaké, réalisée au Posca noir, plonge le visiteur dans une atmosphère graphique très urbaine.La pièce suivante est dédiée à l'espace de travail: un vaste open-space où les postes sont répartis autour d'une grande table bleue laquée et incrustée de cuir, qui contraste avec les murs blancs. Une attention particulière a été portée au choix des matériaux : bois brut pour le mobilier de rangement sur-mesure, laiton pour les étagères murales. Ce jeu de contraste est souligné par l'agencement du plafond : des poutres apparentes en béton brut entrecroisent des luminaires géométriques.Dans le prolongement de cet espace ouvert, un véritable lieu de vie et de détente a été imaginé. Un salon équipé de deux grands canapés bleus en velours fait face à un mur végétal dépolluant, un système développé par 6ème Sens Immobilier. Plus loin, une salle de bain et une cuisine intégrée entièrement équipée offrent un confort quotidien aux équipes.Dans un souci d'efficacité, l'architecte et son équipe ont travaillé étroitement avec le client, pour terminer le chantier en un temps record de trois mois. Les circulations, la répartition des espaces et le mobilier ont été pensés sur-mesure pour 6ème SENS. Intitulé du Projet : Bureaux 6ème Sens ImmobilierLieu : 12 rue de la Paix Paris 2èmeMaitrise d'ouvrage : 6ème sens immobilierMaitrise d'"uvre : Studio Vincent EschalierSurface : 120 m²Montant des travaux : 210 000 ¤ HTCalendrier : Livraison septembre 2016 Photographies : Nicolas Matheus Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie intérieur " bureaux, espaces tertiaires Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub et de Studio Vincent Eschalier  

Il aura fallu plusieurs mois pour que le projet prenne forme : réunir au 5 rue de Charonne un flagship store, un atelier de création, un show-room et ce cocon confidentiel, ouvert aux invités de la maison Maris Sixtine. Une adresse unique à Paris, un appartement où les hôtes de la marque de prêt à porter Marie-Sixtine (clientes privilégiés, journalistes, personnalités...) pourront se réfugier pour la nuit, ou participer le temps d'une journée à une série de rendez-vous privés : workshop de tricot, atelier yoga, dîners pop-up, personal-shopping... Autant d'évènements intimistes auquel s'ajoute un service de conciergerie cousu main en place depuis le 15 décembre, date d'ouverture du lieu. Entièrement repensé par Sandrine Place, à la fois décoratrice et directrice artistique du projet, et l'architecte d'intérieur Baptiste Legué, l'appartement bouscule les codes en douceur, conjuguant le chic absolu d'une suite et l'âme singulière d'un " chez soi ". Palette de gris et de pastels Farrow & Bali, cuisine ouverte en terrazzo, mobilier néo-scandinave, baignoire à pattes de lion... Un mix de styles et de matériaux délicats, auquel s'ajoute une sélection d'objets chinés et d'accessoires déco mis en scène. Plus loin, la chambre crée la surprise, invitant à rêver dans une cabane en bois clair et à se pelotonner sous une couverture en mohair. Car chez Marie-Sixtine, la maille donne le ton. Comme un clin d'"il à l'ADN de la maison, le studio Whole a même imaginé un mur de pompons pour réchauffer le salon tandis qu'Atelier Poulaillon signe un tapis en trompe l'"il et une fresque florale inspirée d'une tapisserie ancienne. Une poésie douce qui incite au cocooning. Intitulé du Projet : Chez Marie SixtineLieu : ParisMaitrise d'ouvrage : Marie SixtineMaitrise d'"uvre : Atelier Baptiste LeguéSurface : 70 m2Montant des travaux : 100 000 ¤ HTCalendrier : Livraison mai 2016 Photographies : Hervé Goluza Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie intérieur " bureaux, espaces tertiaires Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub et de Atelier Baptiste Legué  

  Situé Boulevard Lefebvre dans le 15ème arrondissement de Paris, l'agence BRS Architectes recompose un îlot urbain ouvert sur la rue, en lieu et place des Laboratoires Centraux des Ponts et Chaussées, subdivisé en deux lots, le premier comprenant un bâtiment existant conservé et restructuré en espaces tertiaires, le second étant majoritairement composé de logements. En ce qui concerne le programme de cet îlot hybride, il regroupe 151 logements sociaux avec parc de stationnement en sous-sol, une crèche associative et des locaux commerciaux en rez-de-chaussée livrés bruts, de 48 logements en accession avec un parc de stationnement en sous-sol. Les différents enjeux du projet furent de garantir une lisibilité et une distinction claire des différentes propriétés tout en ayant une influence importante des logements sur la qualité d'usages et sur la valeur du futur développement du bâtiment conservé, mais aussi le fonctionnement optimisé des différents programmes sans gêne les uns vis-à-vis des autres. De plus la qualité, de chaque logement, et leur identité propre ont été optimisées. La prise en compte des exigences environnementales par une typologie adaptée fut fondamentale dans l'élaboration et la mise en "uvre de ce projet d'îlot mixte sur un site historique parisien. Intitulé du Projet : Ilot mixte LCPCLieu : Paris 15ème (75)Maitrise d'ouvrage : Paris Habitat OPH / Arc Promotion Ile de FranceMaitrise d'"uvre : BRS ArchitectesSurface : 15 129 m2 SDPMontant des travaux : Paris Habitat OPH : 21 439 000 euros HT ; Arc Promotion : N.C.Calendrier : Paris Habitat OPH : Novembre 2016 ; Arc Promotion : courant 2017 Photographies : Roland Halbe Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie Logement Grand Collectif Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de BRS Architectes

A Saint-Herblain, l'agence d'architecture Mabire & Reich imagine un panier tressé, disimulant un atelier de transformation de légumes bio, dans le cadre d'une politique régionale visant à  promouvoir une filière courte entre production bio et restauration collective.  La légumerie se compose de 2 volumes constitués d'éléments modulaires (panneaux frigorifiques et algecos) abrités par une ample couverture. Le premier abrite la zone process et une bande de locaux techniques donnant sur la cour de service. Le second comprend les locaux d'accompagnement. L'espace situé entre ces 2 volumes constitue le couloir pédagogique. Il permet, par de larges baies vitrées, d'observer la vie de l'atelier, soumis à de strictes règles d'hygiène, sans y pénétrer. L'atelier s'habille d'une peau de bois tressé en résonance avec le site, le lycée Jules Rieffel de Saint-Herblain. Les architectes se sont inspirés du paysage pour inscrire ce projet dans un contexte champêtre.  Ils ont ainsi choisi la figure de la treille réalisée en losanges de douglas et en saule tressé, à l'image du panier d'osier, symbole traditionnel de la récolte légumière. Le treillis unifie les différents espaces que le bâtiment abrite et l'inscrit dans  le prolongement du "jardin en mouvement" du paysagiste Gilles Clément mis en application par les élèves du lycée. Le projet fait la part belle à la matière et en premier lieu au bois. L'épicéa, le douglas, l'osier, mais également les panneaux de contreplaqué utilisés pour l'agencement intérieur forment un ensemble coordonné, animé et chaleureux. La treille en losanges de douglas et l'osier tressé vibrent à des échelles de perception variées, maintenant l'éveil de la personne qui chemine vers l'atelier. Dans le respect de la notion de circuit court inhérente au projet, les architectes ont utilisé des bois locaux (douglas purgé d'aubier, saule-osier). De même, les calories dégagées pour réfrigérer la zone process sont utilisées pour le chauffage de l'eau chaude sanitaire. Les eaux sont traitées en cricuit fermé passant par une pompe à UV et réutilisées par l'atelier ou pour l'arrosage des cultures maraîchères qui jouxtent le site. Intitulé du projet: Atelier de transformation de légumes bio Lieu: Saint-Herblain (44) Maîtrise d'ouvrage: Conseil Régional des Pays de Loire Maîtrise d'"uvre: Mabire-Reich Architectes Surface: 425 m² Montant des travaux: 1 340 000 000¤ HT Calendrier: Livraison Septembre 2015 Photographies : Guillaume Satre Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2017 dans la catégorie Activité et Industrie Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de Mabire-Reich.      

Le CSTB lance une nouvelle offre de service TREMPLIN FENÊTRES. Elle permet d'accompagner les fabricants, notamment les PME, dans leur démarche vers la certification pour les fenêtres. Un atout pour ces acteurs qui souhaitent valoriser leur démarche qualité sur des volumes réduits de production, des gammes en évolution ou des fenêtres complexes par exemple. TREMPLIN facilite l'accès à la certification pour un panel plus large de fenêtres, tout en soutenant leur développement sur le marché. Le 1er domaine produit auquel s'applique la démarche TREMPLIN concerne les fenêtres relevant de la certification NF 220, dans trois cas précis rencontrés par les fabricants. La prestation TREMPLIN A s'adresse principalement aux TPE fabriquant moins de 300 fenêtres par mois à partir d'une gamme sous DTA. Cette prestation permet d'accompagner l'entreprise dans les différentes étapes qui mènent, à terme, à la certification de ses produits. La prestation TREMPLIN B permet aux fabricants qui se trouvent en transition de gamme (entre la fin d'une production de gamme et le lancement d'une nouvelle gamme), de valoriser la démarche qualité produit mise en place sur leur ligne de production. TREMPLIN C s'adresse aux titulaires de la certification NF 220 ayant atteint le pourcentage minimal de produits certifiés (entre 70 et 90 %), pour leur permettre de valoriser une partie de la production qui, jusque-là, ne pouvait pas l'être, comme certaines fenêtres complexes, sur mesure, produites dans des quantités minimes. Les attestations TREMPLIN FENÊTRES délivrées par le CSTB, sont valables entre 1 an et 18 mois et ne sont pas renouvelables, car l'étape suivante consiste à enclencher le processus de certification. Les attestations TREMPLIN seront disponibles sur le site evaluation.cstb.fr. La prestation TREMPLIN pourra être étendue prochainement à d'autres produits et procédés, et son contenu sera adapté en fonction du domaine concerné. En savoir plus sur TREMPLIN

La Chine a été plus active que jamais dans le secteur des ENR à l'étranger en 2016 avec 30 milliards d'euros injectés dans des projets d'infrastructures ou des prises de participation.

L'équipementier en ligne VehiKit.fr, spécialisé dans les équipements pour véhicules utilitaires, entend couvrir l'ensemble du territoire français d'ici à l'été 2017. 

Spie Sud-Est annonce la signature d'un nouveau contrat avec le Syndicat mixte des transports pour le Rhône et l'agglomération lyonnaise (Sytral) portant sur le déploiement du dispositif complet de vidéosurveillance des rames circulant sur la ligne D du métropolitain de la capitale des Gaules. Une technologie radio avancée, inédite en France, est au c"ur du dispositif.

Les résultats du groupe ferroviaire pour l'exercice 2016 seront prochainement publiés, mais son président Guillaume Pepy l'assure déjà : ils seront dans le vert, malgré " une année éprouvante " avec notamment l'impact important des attentats terroristes et des grèves.

Autoroutes du Sud de la France (ASF), filiale de Vinci, annonce le succès du placement d'une émission obligataire d'un montant d'un milliard d'euros, à l'échéance janvier 2027, assortie d'un coupon de 1,25% par an.

Pionnière dans l'utilisation de drones pour la surveillance et la maintenance de ses infrastructures, SNCF Réseau va aujourd'hui plus loin en lançant Altametris, sa filiale dédiée aux services de données collectées par ces engins volants truffés de technologies.