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Résultats de recherche pour centrale hydroelectrique

(106 résultats)
Il y a 2 jours

Des panneaux solaires sur une centrale hydroélectrique d'ici 2027 en Isère

EDF Renouvelables a lancé il y a quelques jours les travaux d'une centrale solaire flottante au Cheylas, en Isère, qui sera l'une des plus puissantes de France avec 70.000 panneaux et l'une des rares installées sur un ouvrage hydroélectrique.
Il y a 246 jours

Rénovation spectaculaire d'une centrale hydroélectrique dans le centre-ville de Toulouse

CHANTIER. Ponton flottant, barges et bateaux pousseurs : réalisés en plein milieu de la Garonne, les travaux de maintenance de la centrale hydroélectrique du Bazacle mobilisent d'importants moyens fluviaux.
Il y a 1 ans et 203 jours

UNITe va lancer la construction de 127 MWc de volières photovoltaïques

 Lyon le 23 novembre 2023 – Depuis plus de 37 ans, UNITe développe, construit et exploite à long terme des centrales hydroélectriques, éoliennes et photovoltaïques. Dans le cadre de ses projets, UNITe répond de façon régulière aux différents appels d’offres de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), ces derniers s’inscrivant dans une politique dynamique […]
Il y a 2 ans et 29 jours

Une centrale hydroélectrique controversée autorisée par la justice en Haute-Savoie

Une centrale hydroélectrique, récemment construite sur la rivière Sallanche en Haute-Savoie et suspendue l'an dernier par la justice, va pouvoir ouvrir en attendant un jugement sur le fond d'ici la fin de l'année.
Il y a 2 ans et 113 jours

La Chine a accéléré sur les centrales au charbon en 2022

Les capacités de production d'électricité à partir de charbon que le géant asiatique a commencé à construire en 2022 étaient six fois supérieures à celles du reste du monde, d'après ce rapport.Cette étude a été réalisée par le Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA), un institut de recherche basé en Finlande, et l'ONG américaine Global Energy Monitor (GEM)."La Chine continue d'être l'exception par rapport à la tendance mondiale actuelle qui est au déclin de la construction de centrales au charbon", note Flora Champenois, analyste chez GEM."La vitesse à laquelle les projets ont progressé en 2022, de l'obtention des permis jusqu'à la construction, était hors norme", juge-t-elle.La Chine est, en valeur absolue, l'un des principaux émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre à l'origine du changement climatique, comme le dioxyde de carbone (CO2).Le président Xi Jinping s'est engagé à ce que le pays atteigne le pic de ses émissions de CO2 entre 2026 et 2030 puis la "neutralité carbone" d'ici 2060.Ces promesses sont considérées essentielles pour maintenir la hausse de la température mondiale bien en dessous de deux degrés.Mais même si la Chine honore ses promesses, l'expansion actuelle des centrales électriques au charbon rendra le respect de ces engagements "plus compliqué et coûteux", note l'étude.Cercle vicieuxAu total, selon le rapport, 106 gigawatts (GW) de nouveaux projets ont été approuvés en 2022 - soit l'équivalent de deux grandes centrales au charbon par semaine.La Chine dépend du charbon pour près de 60% de son électricité.La plupart des nouveaux projets de centrales ont été approuvés par des provinces frappées au cours des deux dernières années par des pénuries d'électricité dues à des vagues de chaleur record.Un cercle vicieux, car l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre accélère le changement climatique et entraîne à son tour une augmentation de la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes, selon la plupart des scientifiques.Le gros des approbations a débuté lorsque le gouvernement a annoncé en mai 2022 un investissement de 10 milliards de yuans (1,4 milliard d'euros) dans la production d'électricité à partir de charbon."C'est la même dynamique que celle observée lors du précédent boom, en 2015", déclare à l'AFP Lauri Myllyvirta, analyste du CREA. "Personne ne sait combien de temps les vannes resteront ouvertes, donc les collectivités locales se dépêchent de faire passer le maximum de projets possible."L'idée des autorités est que ces nouvelles centrales puissent servir d'appoint pour garantir un approvisionnement en électricité stable en cas de défaillance des énergies renouvelables."Idée fausse"Toutefois, face à l'augmentation de la demande en électricité en Chine, certaines provinces comme le Guangdong (sud) ou le Jiangsu (est), où les nouvelles centrales au charbon se multiplient, sont "à la traîne" en matière d'investissements dans les énergies propres, selon l'étude.Le géant asiatique a intensifié ses investissements ces dernières années dans les renouvelables (notamment le solaire, l'éolien, l'hydroélectrique) et les centrales nucléaires.Si cette croissance continue de s'accélérer et que la demande d'électricité se stabilise, "les ajouts massifs de nouvelles capacités de production au charbon ne signifient pas nécessairement que l'utilisation du charbon ou que les émissions de CO2 dans le secteur de l'électricité augmenteront", souligne ainsi le rapport.Les projets d'énergie renouvelable en Chine ont cependant des difficultés à obtenir un accès aux terrains nécessaires et dans certaines régions, le réseau ne peut absorber toute l'énergie produite, a déploré en février le chef de l'Association chinoise de l'industrie photovoltaïque.Toutefois, "la principale idée fausse que l'on peut avoir est que l'augmentation des renouvelables entraîne forcément un recul du charbon", déclare à l'AFP Li Shuo, un militant de Greenpeace Chine."C'est le cas dans le reste du monde, mais les besoins de la Chine en matière de sécurité énergétique (sont tels qu'ils) entraînent une croissance simultanée de l'éolien, du solaire et du charbon."
Il y a 2 ans et 150 jours

Évacuations dans le nord de l'Inde où les maisons se fissurent et s'affaissent

Si les causes de ce phénomène restaient obscures, les habitants de cette commune de l'Etat de l'Uttarakhand, l'imputent à la construction de routes et de tunnels pour un projet hydroélectrique à proximité.Le Premier ministre Narendra Modi a convoqué une réunion d'urgence, et le gouvernement a créé un panel d'experts pour mener une "étude rapide" sur les causes.Au moins 60 familles ont été relogées dans des abris, et de nombreuses autres, dont les habitations ont commencé à s'affaisser, devraient l'être à leur tour, a annoncé à l'AFP un responsable local, Himanshu Khurana.Mais selon plusieurs témoins, une grande partie de la population de la ville, qui compte 20.000 habitants, ont déja quitté leur domicile et nombre d'entre eux ont été contraints de dormir dans le froid glacial. Ils assurent avoir alerté les autorités depuis des semaines, voire des mois, au sujet de fissures dans les bâtiments et les routes, dont certaines suintaient de l'eau marron boueuse.Un autre responsable, qui a requis l'anonymat, a confirmé que plusieurs zones de la ville avaient été "délimitées comme dangereuses" et leur accès y était limité."Les gens sont très inquiets. On craint que toute la ville s'enfonce", a-t-il déclaré. Des hélicoptères survolent la ville.Située à environ 1.800 m d'altitude, Joshimath est un point d'accès majeur à un certain nombre de sites religieux importants dans l'Himalaya, attirant des milliers de pèlerins chaque année. Elle abrite également une importante base de l'armée indienne.La région, sujette aux tremblements de terre, a connu un certain nombre de catastrophes ces dernières années, que les experts attribuent à la fonte des glaciers et aux constructions sauvages.Y sont prévus plusieurs projets de construction, notamment de de centrales hydroélectriques et d'un axe routier afin d'améliorer l'accès - par l'armée - à la zone frontalière chinoise et aux sites de pèlerinage hindous - un des projets favoris de Narendra Modi.En février 2021, au moins 200 personnes ont été tuées lors d'inondations soudaines à Joshimath et dans les environs, un bilan humain que les experts ont en partie imputé à un développement excessif.
Il y a 3 ans et 2 jours

Au Brésil, une favela de Rio tourne à l'énergie solaire

"Certains habitants doivent choisir entre payer ces factures ou acheter à manger", déplore Stefano Motta, président de la première coopérative d'énergie solaire dans une favela au Brésil.Cette coopérative a installé 60 panneaux sur le toit du local d'une association de quartier, pour fournir de l'énergie à 34 familles.La production est connectée au réseau électrique local et le distributeur tient compte de cet apport d'énergie solaire pour réduire le montant des factures, avec un tarif variable selon la production.Résultat : une électricité moitié moins chère pour Marcia Campos, assistante sociale de 51 ans, bénéficiaire de ce projet mis en place en juillet 2021 par plusieurs associations, en partenariat avec l'ONG Revolusolar.Avant, sa facture s'élevait à 500 réais par mois (environ 95 euros), près de la moitié du salaire minimum au Brésil."Aujourd'hui, je paie autour de 260 réais, et j'ai même eu des mois à 180 réais" lors des périodes les plus ensoleillées, explique-t-elle.Au total, la favela compte 104 panneaux photovoltaïques, avec quatre installations, l'une d'entre elles sur le toit de l'auberge de jeunesse de la colombienne Bibiana Angel Gonzalez."Avant, on consacrait une bonne partie de notre maigre chiffre d'affaires au paiement de l'électricité", raconte-t-elle."Nous avions fait des devis de panneaux, c'était hors de prix. Mais en s'associant à d'autres, grâce à la coopérative, nous avons réussi à réduire les coûts de transport", ajoute-t-elle."Croissance rapide""Les habitants se plaignent de plus en plus du prix des factures d'électricité, et nous leur montrons que l'énergie solaire, c'est important pour l'environnement, mais aussi pour faire des économies", explique Stefano Motta, Italien de 45 ans originaire de Sicile installé depuis une dizaine d'années au Brésil.Il habite à Chapeu Mangueira, la favela voisine de Babilonia. André Luiz Campos, réceptionniste de 49 ans, n'est pas encore adhérent de la coopérative et a vu le montant de ses factures grimper en flèche ces derniers mois."J'ai juste un frigo, un congélateur et une télé et je paie 800 réais (150 euros) par mois. Comment est-ce possible ?", s'interroge-t-il. Le prix de l'électricité a augmenté de 7% en moyenne au Brésil en 2021 par rapport à 2020, une hausse qui devrait s'accélérer fortement cette année, à 21%, selon les dernières prévisions.Les tarifs ont notamment augmenté à cause de la sécheresse historique qui a touché le Brésil l'an dernier, dans un pays où 57,6% de l'énergie est fournie par des centrales hydroélectriques.Selon l'Association brésilienne d'Energie solaire (Absolar), la part du photovoltaïque dans la production nationale d'électricité est de seulement 1,8% dans ce pays tropical inondé de soleil.C'est pourtant "une alternative durable pour faire baisser le prix des factures des populations pauvres", assure Carlos Aparecido, spécialiste d'ingénierie électrique à l'Université fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ).D'autant plus que le secteur connaît une "croissance rapide", avec une progression de 29,3% de la capacité installée en 2021."Une nécessité"Il estime par ailleurs que l'installation de panneaux photovoltaïques dans les favelas pourrait faire baisser le nombre de connexions sauvages au réseau électrique, qui représentent 1,5 milliard de réais (environ 300 millions d'euros) de pertes par an dans le pays, selon une association du secteur.Selon lui, les distributeurs "font payer la note aux consommateurs" pour compenser ces pertes.Stefano Motta espère que le succès du projet de Babilonia fera des émules à Rio, qui compte 763 favelas où vivent près d'1,4 million d'habitants, environ un quart de la population de la ville.La première à suivre l'exemple est Elma de Aleluia, fondatrice de l'ONG SER Alzira, dans la favela de Vidigal, toute proche du quartier chic de Leblon.Elle a installé des panneaux photovoltaïques en décembre dernier, grâce à des dons d'entreprises. "C'était une nécessité. Grâce à ces économies, on a plus de moyens pour investir dans nos projets" socio-éducatifs, explique la militante associative.
Il y a 3 ans et 67 jours

Les énergies renouvelables se taillent la part du lion des ajouts de capacité dans le monde en 2021

De nouvelles données publiées par l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) montrent que les énergies renouvelables ont poursuivi leur progression et gagné du terrain malgré un contexte mondial difficile. À la fin 2021, la capacité mondiale de production d'énergies renouvelables s'élevait à 3 064 gigawatts (GW), soit une augmentation du stock de ces énergies de 9,1%.Bien que l'énergie hydroélectrique ait représenté la plus grande part de la capacité de production renouvelable totale dans le monde avec 1 230 GW, le rapport Renewable Capacity Statistics 2022 de l'IRENA montre que le solaire et l'éolien ont continué à dominer les nouvelles capacités de production. Ensemble, ces deux technologies ont contribué pour 88 % à la part de toutes les nouvelles capacités renouvelables en 2021. La capacité solaire est en tête avec une augmentation de 19%, suivie par l'énergie éolienne, qui a renforcé sa capacité de production de 13%. « Cette progression soutenue est un nouveau témoignage de la résilience des énergies renouvelables. Les excellentes performances enregistrées l'année dernière offrent aux pays la possibilité de bénéficier dans une encore plus large mesure des nombreux avantages socio-économiques des énergies renouvelables. Toutefois, malgré cette tendance mondiale encourageante, notre nouvelle publication Perspectives pour les transitions énergétiques mondiales montre que la transition énergétique est loin d'être suffisamment rapide ou généralisée pour éviter les conséquences désastreuses des changements climatiques », déclare Francesco La Camera, Directeur général de l'IRENA « La crise énergétique que nous traversons actuellement vient confirmer que le monde ne peut plus compter sur les combustibles fossiles pour répondre à sa demande énergétique. Les fonds versés dans les centrales électriques à combustibles fossiles produisent des résultats indésirables, tant pour la survie d'une nation que pour celle de la planète. Les énergies renouvelables devraient devenir la norme dans le monde entier. Nous devons mobiliser la volonté politique pour accélérer le Scenario 1,5 °C. » Pour atteindre les objectifs climatiques, les énergies renouvelables doivent croître à un rythme plus rapide que la demande énergétique. Or, malgré une augmentation significative de l'utilisation des énergies renouvelables pour la production d'électricité, de nombreux pays n'ont pas encore atteint ce stade.En 2021, 60 % des nouvelles capacités ont été ajoutées en Asie, portant le total des capacités renouvelables à 1,46 térawatt (TW). La Chine a été le principal contributeur, avec un ajout de 121 GW à la nouvelle capacité du continent. L'Europe et l'Amérique du Nord, les États-Unis d'Amérique en tête, occupent respectivement la deuxième et la troisième place, avec un ajout de 39 GW pour la première et 38 GW pour la seconde. La capacité d'énergie renouvelable a augmenté de 3,9 % en Afrique et de 3,3 % en Amérique centrale et dans les Caraïbes. Malgré une croissance régulière, le rythme observé dans ces deux régions est beaucoup plus lent que la moyenne mondiale, ce qui souligne le besoin de renforcer la coopération internationale en vue d'optimiser les marchés de l'électricité et de stimuler les investissements massifs dans ces régions.Principales tendances par technologie :Énergie hydroélectrique : sa croissance a augmenté de façon continue en 2021, la mise en service de plusieurs grands projets ayant été reportée à cette année.Énergie éolienne : en 2021, son expansion s'est poursuivie, mais à un rythme plus lent qu'en 2020. (+93 GW contre +111 GW l'année précédente).Énergie solaire : avec l'augmentation des nouvelles capacités dans toutes les grandes régions du monde au cours des années précédentes, la capacité solaire mondiale totale dépasse aujourd'hui l'énergie éolienne.Bioénergie : l'expansion nette des capacités s'est accélérée en 2021 (+10,3 GW contre +9,1 GW en 2020).Énergie géothermique : la capacité géothermique a enregistré une croissance exceptionnelle en 2021, avec un ajout de 1,6 GW.Électricité hors réseau : la capacité hors réseau a augmenté de 466 MW en 2021 (+4 %) pour atteindre 11,2 GW.
Il y a 3 ans et 101 jours

Transition énergétique à Fukushima pour exorciser la catastrophe nucléaire

A Namie, à quelques kilomètres au nord de la centrale nucléaire dévastée, une mer scintillante de panneaux photovoltaïques s'étend face à l'océan Pacifique d'où le tsunami ravageur du 11 mars 2011 avait déferlé.Le site est d'autant plus symbolique qu'il était autrefois destiné à accueillir la troisième centrale nucléaire de Fukushima, un projet abandonné après 2011.Le parc solaire de 18 hectares - l'équivalent de 25 terrains de football - sert à produire sur place de l'hydrogène, une énergie propre si elle est générée à partir d'électricité verte, et sur laquelle le Japon compte beaucoup à terme.Inauguré en 2020, ce "Fukushima Hydrogen Energy Research Field" (FH2R) pourra aussi absorber l'excédent d'électricité du réseau lors des pics de l'offre liés aux fluctuations des énergies renouvelables.De cette façon il servira à "équilibrer" le réseau électrique et à éviter tout gaspillage, explique à l'AFP Eiji Ohira, un responsable de l'Organisation pour le développement des énergies nouvelles (NEDO), l'organisme public japonais de recherche exploitant ce site expérimental.Depuis 2012, le département de Fukushima vise à produire suffisamment d'électricité d'origine renouvelable sur son territoire pour couvrir l'équivalent de 100% de sa consommation d'ici 2040."La volonté forte d'empêcher un tel accident (nucléaire, NDLR) de se reproduire a été le point de départ le plus important" de cette politique, rappelle à l'AFP Noriaki Saito, responsable de la planification et coordination énergétiques du département.C'est aussi une manière "de se réapproprier notre terre" et de "se reconstruire", souligne-t-il.Aides "à double tranchant"Grâce à un soutien financier massif du gouvernement japonais, l'objectif est pour l'instant en bonne voie: un taux de 43,4% d'énergies renouvelables a été atteint sur l'année fiscale 2020/21, contre 23,7% en 2011/12, selon le département.Des fermes solaires ont poussé comme des champignons sur son littoral, sur des terrains en friche à cause du tsunami ou des évacuations liées aux radiations.Fukushima, qui comptait déjà des installations hydroélectriques, est aussi devenu une terre d'accueil de centrales à biomasse, et d'éoliennes dans ses montagnes.Mais le chemin restant à parcourir est encore long, surtout dans les têtes, prévient M. Saito.Un avis partagé par Motoaki Sagara, le patron d'Apollo Group, un petit fournisseur local d'énergie qui a considérablement étoffé son offre dans les énergies renouvelables ces dernières années."Nous générons de l'électricité avec des parcs photovoltaïques et nous la vendons à des particuliers. Le prix est juste un peu plus élevé (que l'électricité venant d'énergies conventionnelles, NDLR). Mais souvent nos clients nous disent qu'ils préfèrent l'électricité la moins chère", dit M. Sagara à l'AFP.Les subventions "nous aident et nous motivent" pour développer les énergies vertes. Mais elles sont "à double tranchant", juge-t-il, car si cette manne s'arrêtait des entreprises comme la sienne se retrouveraient en difficulté.Circuits courtsPour sensibiliser davantage sa population, Fukushima encourage la création de circuits courts énergétiques, où de l'électricité est produite et consommée sur place.C'est le cas à Katsurao, un petit village niché dans une vallée boisée à une vingtaine de kilomètres de la centrale nucléaire dévastée.La commune avait été évacuée entre 2011 et 2016 à cause des radiations et compte seulement 450 habitants aujourd'hui, moins d'un tiers de sa population d'avant.Sur une ancienne rizière ayant servi à stocker des dépôts radioactifs lors des travaux de décontamination se tient désormais un parc solaire, dont l'électricité est directement consommée dans le village."C'est la première communauté autonome du pays dotée d'un micro-réseau" électrique, s'enorgueillit Seiichi Suzuki, le vice-président de Katsuden, la mini-compagnie d'électricité locale. A leur retour, "les habitants avaient exprimé leur forte envie de vivre avec des sources d'énergie naturelles", et les aides publiques ont suivi."Quand on utilise de l'électricité produite dans la communauté, c'est plus facile de voir comment elle est générée. Cela me rassure (...) et c'est bon pour l'environnement" commente Hideaki Ishii, épicier-restaurateur à Katsurao.Cependant le parc solaire ne couvre que 40% des besoins en électricité du village en moyenne par an, précise M. Suzuki.Une centrale à biomasse est en projet. Mais certains habitants sont contre, craignant qu'elle ne dégage des émissions radioactives si elle employait par mégarde des matières organiques contaminées, confie M. Suzuki. A Fukushima, même quand il s'agit d'énergies renouvelables, les démons de l'accident nucléaire ne sont jamais loin.
Il y a 3 ans et 261 jours

L'administration Biden mise gros sur l'énergie solaire aux États-Unis

En 2020, les panneaux photovoltaïques et les centrales solaires thermiques ont produit un peu moins de 80 gigawatts (GW) aux Etats-Unis, soit de quoi répondre à 3% de la demande en électricité du pays.Pour atteindre les ambitions présentées dans un rapport du ministère de l'Energie mercredi, il faudrait quadrupler le déploiement de l'énergie solaire en moins de dix ans: en l'augmentant de 15 GW en 2020 à 30 GW chaque année d'ici 2025, puis à 60 GW par an entre 2025 et 2030.Cela nécessite "des réductions de coûts importantes", "le soutien des politiques publiques" et "une électrification à grande échelle" de l'énergie solaire, a reconnu le ministère.Le réseau électrique, initialement plutôt conçu pour les centrales à charbon, à gaz ou nucléaire, doit notamment fortement évoluer pour s'adapter à l'énergie intermittente du soleil.Et les Etats-Unis doivent compter sur des panneaux solaires fabriqués en grande partie en Chine.Électricité propre en 2035L'administration de Joe Biden souhaite que l'électricité ne soit plus, dans son ensemble, une source d'émissions polluantes d'ici 2035 et mise pour ce faire sur les vastes plans d'investissement dans les infrastructures encore en discussion au Congrès.Dans son arsenal de mesures, le président américain compte aussi sur l'énergie du vent et a donné son impulsion à plusieurs grands projets d'éoliennes en mer.Mais le rapport diffusé mercredi "met en lumière le fait que l'énergie solaire, notre source d'énergie propre la moins chère et à la croissance la plus rapide, pourrait produire suffisamment d'électricité pour alimenter toutes les maisons aux Etats-Unis d'ici 2035 et employer dans le même temps jusqu'à 1,5 million de personnes", a commenté la ministre de l'Energie, Jennifer Granholm, dans un communiqué.Cela "nécessite un déploiement massif et équitable d'énergies renouvelables et de solides politiques de décarbonation - exactement ce qui est énoncé dans la loi soutenue par les deux partis sur l'investissement dans les infrastructures et l'emploi et dans le programme +Build Back Better+ ("Reconstruire en mieux") du président Biden", a-t-elle ajouté.Selon le scénario développé par ses services, l'énergie solaire représenterait 37% de l'électricité en 2035, le reste étant fourni par l'énergie éolienne (36%), l'énergie nucléaire (11%-13%), l'énergie hydroélectrique (5%- 6%), la biomasse et la géothermie (1%).Il s'agirait d'un tournant majeur par rapport au schéma actuel: en 2020, l'énergie renouvelable fournissait 21% de l'électricité aux Etats-Unis, le reste étant produit par le gaz naturel (40%), le nucléaire (20%) et le charbon (19%).Crédits d'impôtDans une lettre adressée aux responsables politiques, près de 750 entreprises du secteur de l'énergie solaire ont insisté sur la nécessité d'étendre les politiques de soutien en place et de les installer sur le long terme.Quadrupler le rythme actuel des installations d'ici 2030 représente "une course contre la montre", affirment-ils en demandant notamment un renforcement de l'actuel crédit d'impôt sur les investissements dans le solaire.En visite mardi dans le New Jersey et à New York pour évaluer les dégâts de la meurtrière tempête Ida, le locataire de la Maison Blanche a une nouvelle fois appelé à agir sans tarder contre le changement climatique, en particulier pour adapter les infrastructures vieillissantes à la multiplication redoutée d'événements météorologiques extrêmes.Pour le spécialiste du secteur énergétique Dan Pickering, les objectifs fixés mercredi par l'administration sont plus "une source d'inspiration" que des ambitions "pragmatiques"."Des milliers de milliards de dollars vont être dépensés pour tenter d'y parvenir. Il est absolument essentiel de fixer un cap de façon efficace", a-t-il estimé sur Twitter.L'ONG environnementale NRDC a pour sa part, sur le réseau social, "exhorté le Congrès à financer entièrement les investissements dans l'électricité propre dans le processus budgétaire actuel pour faire de ce plan une réalité".
Il y a 3 ans et 291 jours

Sécheresse historique et crise énergétique au Brésil

"Nous sommes à la limite de la limite", a prévenu le président Jair Bolsonaro, réduit la semaine dernière à demander aux Brésiliens "d'éteindre des lumières" pour économiser l'électricité.Et ce n'est pas qu'une question de bonne volonté: à moins de réduire considérablement la voilure, la facture sera plus salée pour les ménages dans cet immense pays de 213 millions d'habitants.Mardi, le gouvernement a annoncé une augmentation de près de 7% des tarifs pour faire face à l'augmentation des coûts de production avec de nouvelles sources d'énergie et à la nécessité d'importation d'électricité."Le pays doit utiliser toutes ses sources de production pour satisfaire la demande. C'est pour ça que les coûts ont augmenté, et les factures aussi", explique Luis Barroso, du cabinet de consultants PSR Consultoria.Mardi, une centrale biomasse et trois photovoltaïques ont été mises en service pour augmenter la production d'énergie."Effort urgent"Alors que les réservoirs d'eau sont au plus bas dans le sud-est et centre-ouest du pays -- régions cruciales pour la production hydroélectrique --, le ministre des Mines et de l'Energie, Bento Albuquerque, a réclamé un "effort urgent", dans le public comme dans le privé, pour atténuer le risque de coupures de courant.Un plan d'économie d'électricité de 10% à 20% de septembre à avril a déjà été mis en place dans l'administration publique.Au-delà des problèmes d'électricité, la pire sécheresse depuis plus d'un siècle a déjà eu des conséquences importantes pour le secteur agricole, moteur de la croissance brésilienne.Les estimations de production de café ont été revues à la baisse de 25% et d'autres productions ont été affectées, aussi bien en termes de quantité que de qualité, comme le maïs, la canne à sucre, les oranges ou les haricots noirs, aliments de base de la plupart des familles brésiliennes.Cette crise intervient dans un contexte économique difficile pour le Brésil, déjà confronté à une forte poussée de l'inflation et toujours très affecté par la pandémie de coronavirus.Le spectre de 2001"Si les précipitations restent inférieures à la moyenne lors des prochains mois, il y aura un déséquilibre entre l'offre et la demande d'électricité aux heures de grande consommation dès octobre", estime Nivalde de Castro, professeur d'un groupe d'études sur le secteur électrique de l'Université Fédérale de Rio de Janeiro.En 2001, une crise similaire avait poussé le gouvernement à décréter le rationnement de l'énergie.Cette mesure drastique n'est pas à l'ordre du jour pour le moment, mais n'est pas totalement écartée par l'administration Bolsonaro, qui doit agir vite pour éviter que la situation ne se détériore de façon irréversible."Il est fondamental d'obtenir des résultats à court terme, parce que chaque jour de retard diminue l'impact de toute mesure visant à atténuer les risques de manque d'approvisionnement en électricité", dit Luis Barroso.Certaines villes de taille moyenne ont déjà commencé à rationner l'eau, comme Itu, dans l'Etat de Sao Paulo, où elle est seulement fournie un jour sur deux selon les quartiers depuis juillet.La hausse du prix de l'électricité et des aliments a provoqué une forte augmentation de l'inflation, à 8,99% sur un an en juillet, près du triple de l'objectif fixé par la Banque centrale (3,75%) pour l'année 2021."L'énergie a un poids important dans l'inflation, parce que son coût affecte l'ensemble de la chaîne de production et le budget des ménages", ce qui met un frein à la croissance économique, explique Nivalde de Castro.Mercredi, l'institut de statistiques IBGE a fait état d'un recul de 0,1% du PIB au deuxième trimestre, un résultat décevant après un premier trimestre encourageant (+1,2%).
Il y a 3 ans et 298 jours

Le tunnelier Gaïa du chantier de construction de la centrale hydroélectrique CNR de la Sarenne (Isère) est baptisé

En raison d’une situation géographique complexe pour accéder au puit d’entrée située sur le village de La-Garde-en-Oisans, le tunnelier est arrivé en plusieurs pièces distinctes sur plusieurs jours du mois de juillet.Trois semaines ont été nécessaires à son assemblage avant d’entrer en fonction mi-aout.L’emploi du tunnelier Gaïa intervient dans le cadre d’un chantier de 36 mois relatif à la réalisation par CNR d’un nouvel aménagement hydroélectrique sur la rivière de la Sarenne, situé au milieu des montagnes iséroises. Il s’agit d’un tunnelier à roche dur, long de 170 m et de 4m20 de diamètre, équipé de gripper et de ski pour faciliter son avancement dans une pente à 23%.Une livraison en plusieurs phases due à un environnement contraintSon acheminement a nécessité plusieurs semaines d’organisation compte-tenu des contraintes d’accès du bourg de La Garde-en-Oisans, et s’est opéré sur plusieurs dates par convoi exceptionnel, équipé de 4 essieux directionnels pour s’assurer d’une bonne tenue de route :Le corps du tunnelier est arrivé jusqu’à la zone tampon de la base vie de Spie batignolles génie civil depuis l’Italie. Celui-ci a été déchargé le 16 juillet dernier à l’aide d’une grue de 200 tonnes.Le 19 juillet, les équipes ont réceptionné sur le chantier la grue mobile de 200 tonnes. Elle permettra d’assembler les pièces constituant l’avant du tunnelier. Au cours de la même journée, le corps du tunnelier a été acheminé jusqu’au chantier de La Garde, soit un colis de 63 tonnes sur une longueur de 12 m.Le 20 juillet, les équipes ont fait grimper deux grippers du Bourg-d’Oisans jusqu’à la plateforme de la Garde, pour un poids de 24 tonnes sur 4 m de long.Le 21 juillet, un convoi exceptionnel a transporté le convoyeur (13 m de longueur) et du matériel jusque sur la plateforme.Le 22 juillet, la roue de coupe du tunnelier, de 25 tonnes, est arrivée sur le chantier de façon quelque peu originale pour conserver un gabarit routier quasi classique. Celle-ci était tenue sur l’intégralité de sa longueur sur un attelage métallique, de façon semi-verticale. Au cours de la semaine 29, les pièces constituant l’avant du tunnelier sont arrivées en plusieurs colis directement jusqu’au site d’assemblage.Les équipes assemblent la première partie du tunnelier, à l’aide de la grue de 200 tonnes, correspondant à 110 mètres linéaires, qui sera ensuite lancée en galerie pour débuter le creusement en mode dégradé. Cette première étape devrait s’étendre sur 3 semaines (semaines 33 à 35). Lorsque le tunnelier aura atteint 80 ml, les équipes rajouteront les 7 dernières remorques et le convoyeur tunnel. L’assemblage nécessitera 3 autres semaines.Le creusement du tunnelier correspond au marché du lot 2 (sur les deux lots pilotés par Spie batignolles génie civil). Il évoluera sur un tracé de 2.3 km avec une pente de 23 %, depuis une galerie de 70 ml préalablement réalisée à l’explosif par les équipes de Spie batignolles génie civil.En fonction des caractéristiques de la roche, le soutènement sera adapté avec simple ou double boulonnage. Des voussoirs radier d’1m20 de diamètre seront positionnées au fur et à mesure de l’avancement du tunnelier. En raison de la présence de zones amiantifères, le tunnelier a été adapté pour garantir la sécurité des équipes (cabine de décontamination, etc). Les équipes de Spie batignolles génie civil ont prévu de faire fonctionner le tunnelier en condition amiante dès les premiers mètres creusés, pour s’assurer que les mesures de sécurité mises en place soient bien respectées. Fin de creusement prévue en avril 2022, sur la commune d’Huez.Un nouvel aménagement hydroélectrique pour accélérer la transition énergétique des territoiresCNR a lancé en mars 2021 le chantier de construction de la centrale hydroélectrique de la Sarenne (Isère), qui alimentera dès 2024 en électricité renouvelable l’équivalent de la consommation électrique de 16.000 habitants. La chute d’eau naturelle constituée par la cascade de la Sarenne représente un site de choix pour cet aménagement hydroélectrique dit de « haute chute » (735 m) et d’une puissance installée de 11 MW. Cet aménagement porte une attention particulière au respect de la biodiversité et à la prise en compte d’un environnement montagnard sensible.Il s’inscrit pleinement dans la stratégie de développement des activités hydroélectriques de CNR au-delà du fleuve Rhône, et représente, pour l’Isère, un nouvel actif de production d’énergie verte pour accélérer la transition énergétique du territoire.
Il y a 4 ans et 25 jours

Un chantier vert pour une énergie verte à Saint-Gervais

Un projet de développement durableLa production d'énergie verteLa commune de Saint-Gervais multiplie les projets visant à produire de l’énergie propre pour ses besoins et pour l’export.Panneaux solaires et centrale photovoltaïqueAvec ses panneaux solaires installés sur le toit de la piscine et sa centrale photovoltaïque sur celui de la patinoire qui se dotera prochainement de cellules supplémentaires pour augmenter sa production d’électricité, la commune produit de l’énergie pour faire fonctionner ses installations sportives et fournit chaque année l’équivalent de la consommation électrique de 37 logements.Centrales hydroélectriquesTrois centrales hydroélectriques sont exploitées au Fayet, à Bionnay et au Râteau faisant de la commune un territoire à énergie positive puisqu’elle produit ainsi cinq fois plus d’énergie que la population saint-gervolaine n’en nécessite.Cet automne, ce sont les travaux pour la construction d’une nouvelle centrale qui turbinera les eaux du torrent de Miage qui vont démarrer avec une prise d’eau sur le torrent de Miage, une conduite forcée et un bâtiment usine. Fonctionnelle en 2023, elle sera exploitée par la SARL CH Miage.Un chantier propre et respectueux de la naturePréserver la ressource en eauAfin de ne pas perturber la ressource en eau des habitants de Miage, des agriculteurs et du bétail, la prise d’eau se fera en aval du village. Ces travaux seront aussi l’occasion de raccorder le village au réseau des eaux usées. Les habitants gagneront donc en qualité de vie et le site en propreté.Transport par câble : blondinLe Maire de Saint-Gervais et le Conseil Municipal ont été rapidement enthousiasmés par le projet proposé en 2016 saisissant l’intérêt pour leur commune et plus largement pour l’environnement de produire, grâce aux ressources locales, une énergie renouvelable qui n’émet pas de gaz à effet de serre. Mais le dossier a tardé à aboutir car il était impératif pour Jean-Marc Peillex de valider le meilleur projet respectant la nature environnante : « Produire de l’énergie propre, c’est très bien, mais si ça nécessite 3.000 rotations d’hélicoptère pour y arriver, ça ne vaut pas la peine ! J’ai tenu à ce que les travaux nécessaires à ce projet de turbinage engendrent le moins de pollution possible et j’ai demandé à CH Miage de nous proposer un chantier ‘vert’ ». C’est donc une technique de transport par câble appelé « blondin » qui a été privilégiée.Intégration paysagèreLe bâtiment de la centrale hydroélectrique de Miage qui sera situé dans le secteur de la Gruvaz va se fondre de manière harmonieuse au sein de cet environnement boisé naturel à flanc de montagne. Les chemins nécessaires seront réalisés en bois ou en pierres locales, les façades seront en parties enterrées, l’ouvrage en lui-même sera dissimulé par des arbres, arbustes, plantes et fleurs afin de diminuer son impact visuel…Le blondin – Késako ?C’est un transport par câble téléphérique qui permet d’acheminer le matériel de chantier et les matériaux notamment en zone montagne où les pentes sont fortes et les obstacles à franchir nombreux. Cette solution technique est très respectueuse de l’environnement puisqu’elle ne nécessite pas de carburant.Signature du bailCe vendredi 21 mai, le bail à construction du turbinage des eaux de Miage a été signé en mairie de Saint-Gervais entre la commune et la SARL CH Miage autorisant cette dernière à construire et exploiter la centrale hydroélectrique pour une durée de 60 ans soit jusqu’en 2081.La puissance de l’usine est estimée à 3.190 KW. La SARL devra payer une redevance annuelle à la commune basée sur son chiffre d’affaires et lui verser près de 40 000 € d’indemnités foncières sur la durée de l’’exploitation pour l’occupation des terrains communaux.
Il y a 4 ans et 78 jours

5ème Grand Prix International d’Architecture BigMat

Qui succédera à l’architecte portugais Eduardo Souto de Mora, primé en 2019 pour son travail sur la centrale hydroélectrique du barrage « Foz Tua » ? Premier prix doté de 30 000€. Jusqu’au 29 avril 2021. BigMat propose la 5ème édition de son Grand Prix International d’Architecture. Depuis 2013, ce concours, organisé tous les deux ans, […] L’article 5ème Grand Prix International d’Architecture BigMat est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 104 jours

Bientôt sans filet nucléaire, l'Allemagne doit accélérer sa mue énergétique

La maison de Wolfgang Mayer, maire jusqu'en 2014 de cette bourgade proprette, offre une vue imprenable sur l'imposant complexe avec ses deux tours de refroidissement de 160 mètres, plus hautes que les flèches de la cathédrale de Cologne.Le dernier bloc en activité produit encore 10 milliards de kWh par an, de quoi couvrir les besoins en électricité de l'agglomération de Munich.La centrale de Gundremmingen sera mise hors service le 31 décembre 2021, tout comme deux autres installations situées au nord de l'Allemagne. Fin 2022, les derniers réacteurs du pays seront débranchés et l'Allemagne aura alors mis en oeuvre la décision historique de sortir du nucléaire, prise par la chancelière Angela Merkel le 30 mai 2011, après la catastrophe de Fukushima.Le revirement était alors total de la part des conservateurs au pouvoir qui avaient quelques mois auparavant accepté de prolonger la durée de vie des plus anciennes centrales.Dans un pays où le puissant mouvement anti-nucléaire s'est d'abord nourri des craintes d'un conflit lié à la guerre froide, puis des accidents comme Tchernobyl, l'annonce avait reçu un large soutien de l'opinion.Elle avait en revanche entraîné un bras de fer avec les opérateurs des centrales qui exigeaient des compensations. Vendredi, Berlin a finalement dévoilé un accord d'indemnisation à hauteur de 2,4 milliards d'euros visant à solder définitivement cette question.Comme l'égliseA Gundremmingen, le changement d'ère a encore du mal à passer.La centrale "faisait partie du village comme l'église" et c'est désormais comme si "quelque chose mourait", se désole Gerlinde Hutter, patronne de l'auberge locale.Il faudra "au minimum 50 ans", assène M. Mayer, pour évacuer tous les résidus radioactifs du démantèlement. Le gouvernement allemand est toujours à la recherche d'un site de stockage national pour les déchets longue durée.Au-delà de la paisible localité, c'est l'ensemble de la première économie européenne, très gourmande en énergie, qui est mise au défi de réussir sa transition.Depuis 2011, le développement des énergies renouvelables a été spectaculaire en Allemagne: leur part dans la production d'électricité a pour la première fois atteint 50% en 2020, selon l'institut de recherche Fraunhofer, contre moins de 25% il y a dix ans.La baisse du poids du nucléaire (12,5% en 2020) "a été surcompensée par l'expansion des seules énergies renouvelables", explique à l'AFP Claudia Kemfert, experte en énergie à l'institut de recherche économique DIW.Les centrales atomiques n'ont donc pas été remplacées par le recours au charbon, même si la part de cette énergie fossile représente encore près d'un quart du mix électrique.Plus de gaz ? Or le vaste chantier d'abandon du nucléaire se double de l'objectif, annoncé en 2019, de fermer les centrales à charbon d'ici 2038 au plus tard.Ce double exit peut sembler une gageure alors que l'Allemagne demeure le principal producteur de lignite au monde.L'exploitation de ce charbon brun, extrêmement polluant, continue d'entraîner la destruction de villages, dans l'ouest du pays, pour agrandir d'immenses mines à ciel ouvert.En sortir implique le développement de toujours plus de renouvelables - éolien, solaire, biomasse et hydroélectrique -, dont la part doit être portée à 65% d'ici 2030.Mais le pays, qui a longtemps été aux avant-postes de l'énergie éolienne en Europe, n'a installé que 1,65 GW de parcs l'année dernière, le plus bas niveau depuis une décennie, relève le lobby européen WindEurope.Pour atteindre ou dépasser les objectifs du gouvernement, il faudrait ajouter annuellement 9,8 GW de photovoltaïque et 5,9 GW d'éolien terrestre, calcule Mme Kemfert.Or l'aménagement de nouvelles surfaces pour la production éolienne ou photovoltaïque est complexe, se heurtant souvent au refus des riverains et au risque d'atteintes aux paysages.Sauf à innover en combinant au mieux le stockage et la distribution, via des centrales électriques dites virtuelles, ces énergies intermittentes n'ont en outre pas la même stabilité que l'énergie thermique ou nucléaire.Pour sécuriser son approvisionnement, l'Allemagne pourrait donc être tentée de multiplier les centrales au gaz, au risque de renforcer sa dépendance à la Russie, comme l'illustre la controverse autour du chantier du gazoduc Nord Stream 2.Une centrale au gaz est d'ailleurs prévue à Leipheim, commune voisine de Gundremmingen.
Il y a 4 ans et 135 jours

Hautes-Alpes : EDF installe une centrale photovoltaïque flottante sur une retenue d'eau

ÉNERGIES RENOUVELABLES. L'électricien national, par le biais de sa filiale EDF Renouvelables, a annoncé ce 3 février le lancement de la construction d'une centrale photovoltaïque flottante, basée sur la retenue d'eau de l'usine hydroélectrique de Lazer, dans les Hautes-Alpes. Une installation qui n'est toutefois pas la première de ce type dans l'Hexagone.
Il y a 4 ans et 135 jours

EDF lance sa première centrale solaire flottante en France

"Située sur la retenue d'eau de l'usine hydroélectrique de Lazer, la centrale solaire flottante s'étendra sur une surface de 24,5 hectares, couvrant environ les deux tiers de la surface de la retenue d'eau, pour une capacité de production de 20 MW", a détaillé dans un communiqué EDF Renouvelables, filiale d'EDF.Elle doit être mise en service au printemps 2022 et produire l'équivalent de la consommation électrique annuelle de 12.500 habitants, soit l'équivalent de ce que produit déjà l'usine hydroélectrique.EDF note que ce projet s'inscrit à la fois dans les objectifs de développement du solaire en France et dans son propre "plan solaire". EDF vise à devenir l'un des leaders du secteur en France, avec 30% de parts de marché d'ici 2035.S'il s'agit d'une première pour EDF en France, la centrale ne sera pas la première de ce type dans le pays.La centrale solaire flottante de Piolenc (Vaucluse), exploitée par la société Akuo Energy, avait ainsi commencé à produire en 2019.D'une puissance de 17 MW, elle est installée sur l'eau d'une ancienne carrière.
Il y a 4 ans et 194 jours

Un montant de 400 M€ pour la mise en service de la centrale hydroélectrique de Romanche-Gavet

La nouvelle centrale hydroélectrique sise à Romanche-Gavet permet d’alimenter des milliers de foyers dans le département de l’Isère. Ce projet a nécessité 10 ans de travaux.
Il y a 4 ans et 241 jours

Un projet hydroélectrique souterrain en Isère

EN IMAGES. Le 9 octobre 2020, EDF a inauguré sa nouvelle centrale hydroélectrique de Romanche-Gavet, en Isère. Une infrastructure qui a fait l'objet d'un chantier complexe.
Il y a 4 ans et 278 jours

Le producteur d'énergies renouvelables CVE lève 100 millions d'euros

"Grâce à cette levée de fonds, on envisage de multiplier notre chiffre d'affaires par 10 dans les 5 prochaines années", a aussi déclaré à l'AFP Pierre de Froidefond, l'un des associés fondateurs du groupe dont le siège est à Marseille. En 2019, le chiffre d'affaires de CVE atteignait de 33 millions d'euros.Les 100 millions d'euros ont été rassemblés auprès du fonds d'investissment Intermediate Capital Group plc (ICG)."ICG finance notre plan mais nous permet de rester indépendants car nous gardons la majorité des droits de vote", a ajouté Pierre de Froidefond.La levée de fonds servira également à financer la diversification du mix énergétique (hydraulique, photovoltaïque et méthanisation) de CVE. Avec notamment l'accélération de son activité de méthanisation, dont le groupe espère qu'elle représente près de 25% de son chiffre d'affaires à l'horizon 2025, contre 2% aujourd'hui.Le groupe compte 185 collaborateurs. Il développe, finance et construit, depuis 2009, des centrales solaires, hydroélectriques et des unités de méthanisation. Son objectif est de répondre aux besoins énergétiques et environnementaux des entreprises et des collectivités "avec le moins de distance possible entre le lieu de production et le lieu de consommation", a précisé Pierre de Froidefond.Avec un parc de 300 MW, CVE produit 460 gigawattheures par an d'énergie verte, soit l'équivalent de la consommation électrique d'une ville de 380.000 habitants.
Il y a 5 ans et 213 jours

La construction d'une nouvelle centrale hydraulique de la Coche

Retour sur les 4 années de la construction de la nouvelle centrale hydraulique de la Coche qui a été inaugurée en octobre 2019. Cette nouvelle centrale de type STEP vient augmenter de 20% la puissance totale de l’aménagement hydroélectrique de La Coche. Avec 150 millions d’euros d’investissements pour améliorer la performance de la centrale, le groupe EDF confirme son engagement dans le développement de l’énergie hydraulique.
Il y a 5 ans et 274 jours

Eiffage acquiert 9 micro-centrales hydroélectriques

Eiffage Énergie Systèmes va engager la mise en conformité, la rénovation et l’augmentation de la puissance de ces micro-centrales afin de porter la puissance active d’achat à 6 MW.
Il y a 5 ans et 331 jours

Databaz, l'exposition où la donnée devient design

A l’espace EDF Bazacle de Toulouse, découvrez l'univers fascinant de Databaz, l'exposition qui vous plonge dans des œuvres de data design immersives et monumentales. ! Jusqu’au 5 janvier 2020 venez vivre une expérience artistique inédite au cœur d'une centrale de production hydroélectrique.
Il y a 5 ans et 359 jours

De Rugy lance 13 nouveaux projets de centrales hydroélectriques

ENERGIES RENOUVELABLES. Le ministre de la Transition écologique François de Rugy a annoncé ce 26 juin 2019 les 13 lauréats de la deuxième période de l'appel d'offres sur la petite hydroélectricité. Les nouvelles centrales hydroélectriques en question devraient développer une puissance cumulée de 36,7 MW.
Il y a 6 ans et 38 jours

Journées portes ouvertes des énergies renouvelables

Soutenue par le Ministère de la transition écologique et solidaire et par l’ADEME, la deuxième édition des Journées Portes Ouvertes des énergies renouvelables se déroulera du 6 au 8 juin prochain. Les acteurs des énergies renouvelables présenteront au grand public différents sites de production : parcs éoliens, solaires, unités de méthanisation, chaufferies biomasse, sites géothermiques, centrales hydroélectriques, sites d’essais d’énergies marines renouvelables, réseaux de chaleur, laboratoires, centres d’exploitation, de production et de gestion… L’ambition de ces journées : faire découvrir les différentes filières à travers la diversité des technologies, les métiers, le travail des équipes sur les installations, répondre aux interrogations du public et présenter les atouts économiques, environnementaux, sociaux et locaux des énergies renouvelables. www.jpo-enr.fr  
Il y a 6 ans et 70 jours

Salini Impregilo: "L'Australie sera l’un de nos premiers marchés à l’avenir"

Pietro Salini, PDG de Salini Impregilo. Pour Le Moniteur Export, il revient sur l'énorme contrat signé par son groupe pour la construction d'une centrale hydroélectrique en Australie et réaffirmé ses ambitions aussi bien internationales qu'italiennes.
Il y a 6 ans et 77 jours

Salini Impregilo remporte un contrat de 3,2 Mds € en Australie

Le numéro 1 du BTP italien va bâtir une immense centrale hydroélectrique dans une zone montagneuse. Le carnet de commandes de Salini Impregilo atteint 3,9 Mds € au premier trimestre 2019. La part de l'Australie grimpe.
Il y a 6 ans et 227 jours

Akuo Energy acquiert 4 centrales hydroélectriques de 63 MW en Bulgarie

Le producteur indépendant français d'énergie renouvelable, Akuo Energy a finalisé auprès d'EDF Renouvelables, l'acquisition de CHB, un portefeuille de quatre centrales hydroélectriques en exploitation en Bulgarie d'une capacité installée de 63 MW.
Il y a 6 ans et 274 jours

Websérie OdyssElec - Musée EDF Hydrélec

Des premières roues chinoises, à la toute puissante centrale hydroélectrique de Grand'Maison, le Musée EDF Hydrélec retrace la formidable histoire de l'hydroélectricité. Avec sa collection exceptionnelle, le musée invite à une expérience à la fois originale, interactive et poétique.
Il y a 6 ans et 281 jours

Tignes s'équipe d'une centrale hydroélectrique

Tignes passe au vert ! La célèbre station de ski des Alpes a entamé des travaux d'aménagement hydroélectriques conséquents. Sur 1,8 kilomètre et 240 mètres de dénivellation, une conduite forcée DN 900 amènera l'eau depuis le lac de Tignes, jusqu'à une centrale hydroélectrique construite au bord du lac du Chevril. La production annuelle en électricité devrait atteindre 10 millions de kwh, soit près de 15% de la consommation totale de la commune. Montant des travaux : 6,5 M¤.
Il y a 6 ans et 301 jours

Petite hydroélectricité : les 14 premiers lauréats de l'appel d'offres

Le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot, a désigné ce jeudi 23 août les 14 lauréats de la première période de l'appel d'offres sur la petite hydroélectricité, pour développer et exploiter de nouvelles centrales hydroélectriques d'une puissance totale de 36,9 MW.
Il y a 7 ans et 119 jours

Voltalia va construire deux centrales hydroélectriques au Maroc

Le producteur français d'électricité renouvelables Voltalia, surtout actif au Brésil, a annoncé jeudi avoir obtenu des autorisations pour deux projets de centrales hydroélectriques au Maroc.
Il y a 7 ans et 143 jours

Chantier la Coche Pelton : Pose de la pièce de raccordement

La pose de la pièce de raccordement est une étape majeure dans la construction de la nouvelle centrale hydroélectrique de la Coche, en Savoie. L'imposante pièce de 60 tonnes et de 5 mètres de haut, appelé culotte de bifurcation et arrivée par convoi exceptionnel, a été positionnée au millimètre près.
Il y a 7 ans et 210 jours

Quatre projets d'énergie renouvelable remportés par Engie Mexique

L'Amérique du Sud trouve décidément grâce aux yeux d'Engie ! Après l'acquisition de deux contrats de concession pour des centrales hydroélectriques brésiliennes en septembre dernier, c'est aujourd'hui au Mexique que le groupe énergétique français a remporté quatre projets d'énergie renouvelable, pour une capacité de production totale de 690 mégawatts. Les détails.
Il y a 7 ans et 254 jours

Vincenzo Cangemi Architects : Centrale hydroélectrique

Sur une plaine bordant le cours d'eau Ragn d'Err (Suisse), trône une étrange boîte en bois de 265 mètres carrés. Loin de renfermer des mystères, la structure érigée par l'agence locale Vincenzo Cangemi Architects est en réalité une centrale hydroélectrique discrète, parfaitement intégrée au paysage alpin. Entre ouverture et fermeture, entre intégration paysagère et parti pris architectural fort, la force de cet édifice dans sa dualité : un ouvrage rectangulaire de plain-pied de 23,50 mètres par 11,30, dont la structure béton est laissée nue à l'intérieur et bardée de lames de bois à l'extérieur, qui prennent ainsi place entre les éléments de l'ossature et rythment le calepinage des façades, complété par les empreintes laissées par les banches sur les poutres et poteaux. Cette partie, aveugle, est surmontée d'une charpente mixte béton/métal dont l'inclinaison fait référence à la pente du site et à la topographie de la montagne située en arrière-plan. À contrario, la surélévation laisse entrer la lumière naturelle dans le bâtiment camouflant un générateur hydroélectrique semi-enterré. Une réalisation sobre, idéalement située qui ne perturbe ni la topographie de son site d'exception, ni le calme des habitations alentours. Pour en savoir plus, visitez le site de Vincenzo Cangemi Architects Photographies : Ralph Feiner
Il y a 7 ans et 265 jours

Engie poursuit son développement au Brésil

950 millions d'euros : c'est la somme déboursée par Engie, qui vient de remporter les contrats de concession pour deux centrales hydroélectriques au Brésil. Avec une capacité installée de 424 MW et 408 MW pour les usines de Jaguara et Miranda, le groupe dispose aujourd'hui d'une production locale de 11 122 MW. Les détails de cette transaction.
Il y a 7 ans et 265 jours

Engie poursuit son développement au Brésil

950 millions d'euros : c'est la somme déboursée par Engie, qui vient de remporter les contrats de concession pour deux centrales hydroélectriques au Brésil. Avec une capacité installée de 424 MW et 408 MW pour les usines de Jaguara et Miranda, le groupe dispose aujourd'hui d'une production locale de 11 122 MW. Les détails de cette transaction.
Il y a 8 ans et 131 jours

A la découverte du plus grand chantier hydroélectrique de France

HORS NORME. Aux portes de l'Oisans, EDF mène le chantier de la centrale hydroélectrique Romanche-Gavet, un équipement souterrain qui remplacera six centrales et cinq barrages de la vallée de la Romanche. En 2020, elle produira suffisamment d'électricité renouvelable pour alimenter plus de 230.000 foyers alpins. Le chantier de percement par tunnelier vient d'être achevé par Spie Batignolles.
Il y a 8 ans et 197 jours

Madagascar:un consortium franco-africain construira une centrale hydroélectrique

Le gouvernement malgache a confié au consortium Eiffage-Eranove-Themis-HIER, le soin de construire puis d'exploiter une centrale hydroélectrique à Sahofika, à une centaine de kilomètres au sud de la capitale, Antananarivo.
Il y a 8 ans et 281 jours

Voltalia : 1er projet hydroélectrique en France métropolitaine

Voltalia, spécialiste des énergies renouvelables, a officialisé le fait d'avoir été sélectionné par les communes de Chamonix-Mont Blanc et des Houches pour la réalisation et l'exploitation d'une centrale hydroélectrique au fil de l'eau d'une capacité de 4,5 MW sur le torrent de Taconnaz.
Il y a 8 ans et 364 jours

Trois ans de retard pour la centrale hydroélectrique Romanche-Gavet

Le projet de centrale hydroélectrique " Romanche-Gavet ", mené par EDF dans le département de l'Isère ne devrait fournir ses premiers kilowattheures qu'en 2020. L'annonce a été réalisée ce mardi par EDF qui fait état d'un retard de chantier de près de trois ans. En 2013, les travaux avaient notamment été arrêtés suite à des pluies torrentielles ayant provoqué des chutes de gravats. Deux ans avaient été nécessaires pour sécuriser le site.
Il y a 9 ans et 0 jours

Trois ans de retard pour le plus gros chantier hydroélectrique de France

Le chantier de la centrale hydroélectrique "Romanche Gavet" (Isère) a accumulé près de trois ans de retard et ne devrait fournir ses premiers kilowattheures (kWh) qu'en 2020.
Il y a 9 ans et 63 jours

Habillage en gabions pour la microcentrale de Cran-Gevrier

Afin de respecter l'esprit des constructions environnantes du coeur de ville de Cran-Gevrier en Haute-Savoie, la société HydroWatt, chargée de remettre en fonction une microcentrale hydroélectrique, a opté pour les gabions de Stonekit.
Il y a 9 ans et 83 jours

Paschal équipe les barrages de Strasbourg et de Kembs

EDF équipe actuellement les barrages de Strasbourg et de Kembs de centrales hydroélectriques et de passes à poisson. Les travaux sont réalisés par Eiffage TP et GTM à l'aide de coffrages Paschal.