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Résultats de recherche pour ciments calcia

(193 résultats)
Il y a 1 ans et 215 jours

Beaucaire (30) – Annonce d’un projet d’extension de la carrière d’exploitation des Cailloutis Villafranchiens pour répondre aux besoins d’aménagement du territoire

Le groupe Heidelberg Materials, qui investit actuellement près de 50 millions d’euros pour décarboner sa cimenterie de Beaucaire (Ciments Calcia), lance pour son activité dédiée aux granulats (GSM) un projet d’extension de la carrière située sur le territoire de la commune au lieu-dit « Clos des Melettes », le gisement […] L’article Beaucaire (30) – Annonce d’un projet d’extension de la carrière d’exploitation des Cailloutis Villafranchiens pour répondre aux besoins d’aménagement du territoire est apparu en premier sur Batipresse.
Il y a 1 ans et 349 jours

Choose France : Heidelberg Materials injecte 65 M€ dans la décarbonation de son usine de Charente-Maritime

Le groupe, présent sur le marché du ciment en France via la marque Ciments Calcia, annonce une baisse supplémentaire des émissions de CO2...-Négoce
Il y a 1 ans et 350 jours

HEIDELBERG MATERIALS FRANCE

HEIDELBERG MATERIALS FRANCE schilling mar 16/05/2023 - 17:10 En savoir plus sur HEIDELBERG MATERIALS FRANCE Heidelberg Materials Group se positionne comme un acteur clé sur le marché français des matériaux de construction grâce à ses filiales : Ciments Calcia, GSM, Unibeton et Socli, qui sont respectivement des leaders dans la production de ciment, de granulats, de béton prêt à l'emploi et de chaux. Le Groupe exploite aussi Tratel, une entreprise majeure dans le transport de produits en vrac et pulvérulents. Son réseau de 300 sites joue un rôle crucial, notamment dans la région parisienne. Partager
Il y a 2 ans et 165 jours

Résultats du prix Femmes Architectes 2022

Pour le Prix 2022, l’ARVHA reçoit également le soutien de BNP PARIBAS Real Estate, Ciments Calcia, Unibail Rodamco, et COGEDIM ainsi que de Batiactu, de TEMA et du journal de l’architecte.Ce prix a pour but de mettre en valeur les œuvres et les carrières de femmes architectes, afin que les jeunes femmes architectes puissent s’inspirer des modèles féminins existants, et d’encourager la parité dans une profession à forte dominante masculine.En 2022, 350 candidatures ont été examinées et ont présenté 1.270 projets.Quatre prix ont décerné et deux mentions pour :Femme architecte primée pour ses projets réalisés – 3 à 5 ouvrages construits, et une mention spécialeUne œuvre originale réalisée par une femme architecte, et une mention spécialeJeune Femme architecte de moins de 40 ans primée pour ses projets – 3 à 5 projets réalisés ou nonPrix International 3 à 5 ouvrages construitsLe jury était composé de représentants de l’Ordre des Architectes National avec Elizabeth GOSSART, de Béatrice AUXENT présidente d’Architectuelles Hauts-de-France , les lauréates du Prix 2021, Anne-Françoise Jumeau lauréate femme architecte 2021, Eléonore MORAND lauréate jeune femme architecte 2021; Marion TRIBOLET Mention spéciale prix Jeune femme architecte, Sara Martin CAMARA lauréate œuvre originale 2021, de Beatrice MOUTON mention spéciale pour l’œuvre originale 2021, de Sophie BERTHELIER secrétaire générale de L’Académie d’Architecture et lauréate du prix femme architecte 2017, de Farshid MOUSSAVI lauréate prix international 2021, de Bridget MONRO Senior architecte chez RSHP Londres WIA England vice- présidente de WIA UK et vice-présidente du jury , de Anna RAMOS directrice de la fondation Mies Van der Rohe a Barcelone et responsable de la bourse de recherche Lily REICH, de Rosalind TSANG directrice du studio de BDP et co-présidente du comité WIA de l’AIANY de New York et de Catherine GUYOT secrétaire Générale de l’ARVHA, Présidente de Women in Architecture et présidente du Jury.Pour l’année 2022, les résultats sont les suivants :Prix Jeune Femme ArchitectePour la catégorie Jeune Femme Architecte, le prix est attribué à Cristina VEGA ICLESIAS de l’agence BURLAT et VEGA ArchitectesLa mention spéciale est donnée à Claire GARCIA BARRIET de l'agence Overcode.Prix Œuvre OriginaleLe prix Œuvre Originale est attribué à DEGAND Julie pour son projet « Salle polyvalente et culturelle Sodbury »Prix InternationalLe prix est attribué à ROZANA MONTIEL (Estudio De Arquitectura) pour son œuvre ( Mexique).Prix Femme ArchitecteLe Prix Femme Architecte est décerné à Chrystelle AVENIER de l’agence Avenier Cornejo pour son œuvreMention Spéciale Prix Femme ArchitecteLa mention est donnée à Adeline RISPAL pour son œuvre.L’ARVHA remercie l’ensemble des participants, lauréates ou non lauréates, les membres du jury pour leur investissement pour ce prix ainsi que Elizabeth GOSSART du CNOA, Sophie BERTHELIER lauréate 2017 du prix femme architecte et secrétaire générale de l’Académie d’Architecture, Anne Françoise JUMEAU lauréate femme architecte 2021, Sara Martin CAMARA lauréate 2021 prix œuvre originale, Béatrice MOUTON mention spéciale œuvre originale 2021, et Éléonore MORAND de de lauréate jeune femme architecte 2021, Marion TRIBOLET mention spéciale prix jeune femme architecte 2021, Farshid MOUSSAVI lauréate prix international 2021, Béatrice AUXENT présidente d’Architecturelles Hauts-de-France, Bridget MONRO Senior architecte chez RSHP Londres WIA England vice-présidente de WIA UK et vice-présidente du jury, Anna RAMOS directrice de la fondation Mies Van der Rohe et responsable de la bourse de recherche Lily REICH à Barcelone, Rosalind TSANG directrice du studio de BDP et co-présidente du comité WIA de l’AIANY de New York.
Il y a 2 ans et 166 jours

Industrie cimentière et décarbonation de l’industrie à l’horizon 2030

Les 4 groupes cimentiers produisant du clinker en France, Ciments Calcia (HeidelbergCement Group), Lafarge France (Membre du groupe Holcim), Eqiom (a CRH Company) et Vicat, ont été conviés ce mardi 8 novembre, par le Président de la République Emmanuel Macron, à une réunion sur la planification de la décarbonation de l’industrie à l’horizon 2030. Une […]
Il y a 2 ans et 167 jours

HeildelbergCement devient Heidelberg Materials

De gauche à droite, Jon Morrish, membre du directoire et responsable du développement de la marque, et Dominik von Achten, président du directoire de Heidelberg Materials. Derrière eux, la nouvelle identité de marque. [©Heidelberg Materials] HeidelbergCement n’est plus. Vive Heidelberg Materials ! Telle est la nouvelle identité de marque de la vénérable maison allemande fondée en 1873. Et aujourd’hui 2e producteur mondial de ciment, avec une capacité de 200 Mt/an, derrière le Suisse Holcim et ses 340 Mt/an… « Nous sommes fiers de notre activité ciment, mais la gamme de services de l’entreprise va bien au-delà du ciment. Aujourd’hui et encore plus à l’avenir, souligne Dominik von Achten, président du conseil d’administration d’Heidelberg Materials. Dans la nouvelle identité, “Heidelberg” constitue le synonyme de continuité et de position forte sur le marché. “Materials”, lui, remplace l’historique “Cement”, pour mieux représenter le portefeuille innovant de matériaux de construction durables et intelligents, mais aussi de solutions digitales. La marque ne renie donc pas son passé, mais s’adapte aux tendances actuelles… Un ciment décarboné à grande échelle dès 2024 « Notre futur est durable. Notre futur est numérique, poursuit Dominik von Achten. Les demandes des clients, les marchés et la concurrence évoluent très vite. Les opportunités et les défis dépassent les frontières nationales. La communication devient mondialisée. Des opportunités de différenciation se présentent. Dans ce contexte, nous serons la première entreprise au monde à proposer du ciment décarboné à grande échelle dès 2024. Nous poursuivons la montée en puissance de nos activités CCUS1. D’ici 2030, nous réduirons nos émissions de CO2 de 10 Mt avec les projets que nous avons déjà lancés. » Avec sa nouvelle marque mondiale, Heidelberg Materials donne un visage et un ancrage à sa transformation. Elle continue à conduire le changement dans son industrie vers la durabilité et la digitalisation. Ceci, pour le bénéfice de ses clients, de ses collaborateurs, de ses actionnaires et de la société dans laquelle chacun vit. 50 % du chiffre d’affaires liés à la neutralité carbone En premier lieu, le changement d’identité a commencé au niveau du groupe, où Heidelberg Materials a été immédiatement adopté en tant que marque unique. A partir de 2023, ce sera au tour des filiales nationales et internationales, qui prendront peu à peu le nom de Heidelberg Materials. « Nous voulons offrir à nos clients une valeur durable. C’est notre rôle de pionnier sur la voie de la neutralité carbone et de l’économie circulaire dans l’industrie des matériaux de construction, souligneJon Morrish, membre du directoire et responsable du développement de la marque Heidelberg Materials. D’ici 2030, nous visons à générer la moitié de notre chiffre d’affaires avec des produits à faible émission de carbone. Heidelberg Materials est une marque puissante qui représente nos standards mondiaux de qualité et de durabilité. Cette marque combine les forces des pays dans lesquels nous sommes présents avec celles de l’ensemble du groupe. » En France, Heidelberg Materials est la maison-mère de Ciments Calcia, de GSM, de Socli, de Tratel et d’Unibéton. Un logo plein de symboles… Le nouveau logo qui accompagne la marque “Heidelberg Materials” allie rationalité et émotion. Il fédère les valeurs traditionnelles et les métiers d’avenir du groupe. Deux éléments, réunis sous une forme organique, représentent le “h” initial de la marque. Le plus grand symbolise un élément de construction et donc les atouts techniques de Heidelberg Materials. Le plus petit suggère les développements futurs du groupe. Ainsi, la nouvelle marque reflète l’ambition d’ouverture au changement, tout en restant accessible et authentique. Dans le même temps, elle rappelle que Heidelberg Materials est un pilier fondamental de l’industrie mondiale des matériaux de construction. Et ce, avec un objectif concret : devenir la première entreprise Net Zéro du secteur ! 1Carbon Capture, Utilization and Storage, soit Capture et séquestration du CO2 et son utilisation.
Il y a 2 ans et 167 jours

Le cahier des solutions

Bati Média & Planète Bâtiment présentent : Le Cahier des Solutions. Weber / Gamme Tradical et béton de chanvreUne offre enrichie Depuis le 1er mai 2022, suite à un accord signé avec le groupe belge Lhoist, Weber commercialise, en exclusivité sur le territoire français, les produits Tradical à base de chaux aérienne. Entre ces produits qui viennent enrichir la gamme Georges Weber et l’offre « bétons de chanvre » que le fabricant entend développer, ce dernier assoit davantage son expertise en restauration patrimoniale. Mélange de chanvre, de chaux et d’eau, le béton de chanvre, biosourcé, présente des propriétés isolantes et peut être utilisé en neuf comme en rénovation, y compris en préfabrication. Matériau de remplissage, il s’utilise notamment dans les systèmes constructifs poteaux-poutres, qu’ils soient en bois ou en béton. L’occasion pour Weber de se positionner sur l’enveloppe avec une solution durable et légère ! Avec le couple Tradical Thermo + Chanvribat, conforme aux règles professionnelles, il ajoute à sa gamme une solution béton de chanvre de hautes performances (temps de prise, lambda, etc.) reposant sur une formule brevetée. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Weber Photo : Isonat Isonat /DuoprotectIsolant rigide en fibres de bois Sous forme de panneau rigide, l’isolant Duoprotect est composé de fibres de bois issues de plaquettes des scieries du massif forestier du Beaujolais, situées à proximité immédiate des usines de production. Biosourcé, le produit présente la résistance mécanique la plus élevée de la gamme rigide d’Isonat, tout en offrant des performances thermiques intéressantes. Pour exemple, sa conductivité thermique est de 0,046 W/(m.K). En outre, il assure une bonne isolation acoustique, notamment aux impacts de pluie, ce qui le rend pertinent en isolation de toitures inclinées par l’extérieur. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Schöck / Rupteurs Rutherma Impact carbone minimum, performances maximum Assurant les liaisons structurelles dalle/façade, dalle/balcon, dalle/loggia, dalle/éléments saillants de l’enveloppe et refend/façade, les rupteurs Rutherma, types DFi, DFi/ VM, Ki, DB, D et RF, développés par Schöck sont désormais couverts par une nouvelle Fiche de déclaration  environnementale et sanitaire (FDES), valide jusqu’en avril 2027. Une pole position pour cette gamme qui affiche le meilleur impact carbone du marché des rupteurs de ponts thermiques linéiques, avec une valeur de 12,2 kg.eq.CO2/UF. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Forbo Flooring Systems Photo : Schöck Rutherma DFI Forbo Flooring Systems / Marmoleum MarbledEloge de l’écoconception Dès son élaboration, la collection de revêtements de sol Marmoleum Marbled de Forbo est, comme tous ceux de la famille Marmoleum, un hymne à la nature. Elle se compose, en effet, de matières premières naturelles, renouvelables pour la plupart – huile de lin, résine de pin, farine de bois (certifiée PEFC et issue de forêts gérées durablement), pigments et charges  minérales –, sur un support en toile de jute. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com VisionAIR / Ciment CalciaDes ciments moins carbonés Grâce à des formulations variant la proportion de clinker et d’ajouts, Ciments Calcia propose VisionAIR, une gamme de ciments à l’empreinte carbone moindre (jusqu’à – 40 % de CO2). Des solutions moins carbonées pour une performance optimale des produits mis en œuvre, garantissant ainsi qualité et pérennité des ouvrages. À disposition, quatre produits livrés en sacs : Baticia, un ciment pour béton destiné à tous les usages du bâtiment ; Forcia, un ciment pour béton adapté aux milieux agressifs ; Flexia, un ciment pour mortier de montage avec air entraîné ; Poncia, un mortier de montage à base de pierre ponce pour blocs béton et briques, qui permet de supprimer la quasi-totalité des ponts thermiques. Autres choix durables du fabricant, des sacs en papier kraft sans traitement de blanchiment, des encres à l’eau avec des pigments de grade alimentaire et des colles à base d’amidon. En outre, VisionAIR décline des solutions dédiées aux applications BPE de type fondation, voile, plancher, et Préfa pour les bétons précontraints avec démoulage immédiat ou différé. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Calcia Photo : Hörmann Hörmann et Tubauto Engagement environnemental Leader européen dans la fabrication des portes, blocs-portes, huisseries et motorisations pour l’industrie, le tertiaire et l’habitat, le groupe Hörmann s’est engagé, depuis des années, dans la sauvegarde du climat et de l’environnement. À l’heure de la RE 2020 et de la réduction des émissions de carbone, il est déjà opérationnel avec des solutions neutres en carbone sur ses portes d’intérieur et dans son offre promotionnelle Europa Promotion. L’usine de production Tubauto, propriété du groupe allemand depuis 1991, lui emboîte le pas, opérant elle aussi sa transition environnementale. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com   Knauf Lightboard Horizon 4Plaque de plâtre allégée… comme son empreinte carbone Knauf innove avec Knauf Lightboard Horizon 4, première plaque de plâtre à quatre bords amincis pour plafonds, plus légère et plus facile à poser qu’une plaque standard. La formulation de son cœur de gypse permet, en effet, un gain de poids de près de 25 % – de quoi faciliter les chantiers au quotidien. Cette solution, unique sur le marché français (sous Atex du CSTB), est adaptée à la réalisation d’ouvrages de plafonds et rampants intérieurs, dans tous types de bâtiments (hors locaux humides). Autre argument fort, son empreinte environnementale allégée, qui séduira à coup sûr les maîtres d’ouvrages et maîtres d’œuvre. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Knauf Photo : Seigneurerie Seigneurerie/PhylopurPeinture biosourcée Composée d’alkyde d’origine végétale en phase aqueuse à 97 %, cette peinture biosourcée permet de répondre à tous les chantiers engagés dans une démarche environnementale. Dénommée Phylopur, elle propose aux professionnels des performances d’esthétique et d’application en positionnement haut de gamme. Déclinée en impression et finition mate et soie, elle est blanche de base et peut se teinter dans toutes les teintes pastel. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Viessmann / Vitodens SEChaudière auto-adaptative gaz à condensation Dévolue aux ménages modestes et d’une qualité éprouvée, la nouvelle chaudière auto-adaptative gaz à condensation Vitodens SE, signée Viessmann, garantit un haut confort en chauffage comme en production d’eau chaude sanitaire. Adaptée aussi bien à la construction neuve qu’à la rénovation, cette chaudière, avec échangeur de chaleur instantané intégré, est dotée d’une étiquette énergétique A. Elle couvre une plage de puissances allant de 3,2 à 25/29 kW (double service, chauffage et production d’eau chaude sanitaire à micro-accumulation : 15,4 l/min selon EN 13203). Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Viessmann Photo : Alkern Alkern et RE2020 Cap sur la performance environnementale L’engagement d’Alkern pour améliorer l’impact carbone de ses solutions constructives reste une priorité. Ainsi en 2020, 2 millions d’euros ont été investis sur les sites d’Izeaux (38) et de Mouy (77) : d’une part dans une rectifieuse pour la fabrication de blocs à joints minces, d’autre part dans une ligne de fabrication de blocs intégrant la mousse 100 % minérale Airium, soit des blocs 100 % recyclables, sans étape de tri. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Veka / Veka RecycleEn avance sur le recyclage L’innovation passe par l’environnement et, en la matière, Veka anticipe régulièrement les réglementations. Pour preuve, le groupe affiche aujourd’hui une moyenne de 26 % de matière recyclée utilisée dans ses profilés, un pourcentage à comparer à la moyenne nationale située à 8 %, ou encore aux objectifs de la profession fixés à 20 % à l’horizon 2025. En 2022, l’industriel va encore plus loin avec la solution Veka REcycle. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Veka Photo : Kemica Coatings Kemica Coatings / Souplethane 5Résine d’étanchéité biosourcée Cette PME française développe des résines d’étanchéité et de revêtements de sols biosourcées et innovantes, destinées aux secteurs de la construction et du génie civil. Ainsi sa gamme de résines vertes et durables Souplethane 5, qui couvre une quinzaine d’applications dans le secteur du bâtiment et bénéficie des qualifications du CSTB. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Xella Ytong / Compact 20Construire malin avec le béton cellulaire Dédié à la construction de maisons individuelles, qu’elles soient de plain-pied ou à étages, le bloc Ytong Compact 20 permet d’alléger l’isolation du bâti en parois verticales, voire de plancher bas, et de gagner en Shab par rapport à d’autres matériaux de construction. Il se positionne donc comme la solution la plus économique, tout en respectant les différents indicateurs de la RE 2020. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Xella Ytong Photo : Onduline Onduline FlexoutuileUn matériau fiable et respectueux de l’environnement Les plaques de sous-toiture Onduline Flexoutuile contiennent environ 50 % de matières premières recyclées. En outre, leur process de fabrication intègre une démarche respectueuse de l’environnement. Sans oublier les émissions de CO2 réduites grâce au poids allégé des matériaux, ce qui limite l’impact du transport. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Saint-Gobain Glass Première gamme de verre bas carbone C’est une étape essentielle pour la construction durable que Saint-Gobain Glass franchit avec cette gamme de verres présentant la plus faible empreinte carbone du marché. Une première dans l’industrie, obtenue grâce à une production qui associe un contenu élevé en verre recyclé (environ 70 % de calcin), l’utilisation d’énergie renouvelable ainsi qu’un effort important en recherche et développement. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com   Photo : Saint-Gobain Glass Photo : Cem’In’Eu Cem’In’EuCiment bas carbone Cem’In’Eu investit pour produire un ciment à base de pouzzolane, une matière première naturelle extraite localement. Son utilisation permet de réduire fortement le pourcentage de clinker et représente donc un effet de levier considérable pour la baisse de l’empreinte carbone globale des ciments produits, en vrac comme en sac. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Sika / Sikadur -31+Adhésif structural « Développement Durable » Dernier arrivé dans la gamme des solutions « Développement Durable » développée par le spécialiste de la chimie de la construction, l’adhésif structural Sikadur -31+ offre de meilleures performances, tout en affichant une technologie et un mode d’application plus vertueux. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Sika Photo : Milliken Milliken & Company / Revêtement de solsEn route vers la neutralité carbone « Notre programme M/PACT prouve que les revêtements de sol peuvent satisfaire les attentes de design et de performance, tout en tenant compte des enjeux environnementaux », souligne Jim McCallum, vice-président exécutif de Milliken & Company. Plus concrètement, les matériaux non essentiels sont éliminés des produits, tandis que ceux issus du recyclage sont privilégiés. Privilégiés également, l’approvisionnement régional et la production locale, afin de limiter l’impact du transport. De même, l’industriel s’efforce de réduire sa dépendance au pétrole. Les revêtements de sol présentent une traçabilité intégrale des produits. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Solar-Paint / SolarcoatLa peinture de toit qui rafraîchit PME toulousaine, Solar-Paint a mis au point, en partenariat avec son fournisseur ariégeois Maestria, la solution Solarcoat, une peinture à l’eau qui intègre des ingrédients naturels et des matières recyclées, telle la brisure de verre. Simple, peu coûteuse et durable, cette peinture de toit blanche présente un taux de réflexion solaire supérieur à 92 %, ce qui permet d’abaisser de 5 °C en moyenne la température intérieure des bâtiments. Et donc de limiter le recours à la climatisation en période estivale. À la clé, des économies d’énergie ainsi qu’une amélioration du confort et du bien-être des occupants. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Solar-Paint Photo : Kompozite Deep Tech / KompozitePlateforme d’aide à la conception bas carbone Destinée aux architectes, bureaux d’études, constructeurs et maîtrises d’ouvrage, la plateforme Kompozite, développée par la startup Deep Tech, leur permet de prendre rapidement et efficacement des décisions complexes en termes de construction durable. La solution applique au secteur du BTP, des techniques de design génératif, bien connues dans les secteurs de l’aéronautique ou de l’automobile. Plus clairement, le logiciel compile les données pour générer des solutions constructives optimisées en fonction des contraintes spécifiques de chaque projet, que ce soit en construction neuve ou en rénovation thermique. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Immoblade / Vitrages de protection solaireEconomies d’énergie toute l’année Réduire l’empreinte carbone des bâtiments en diminuant leurs consommations d’énergie liées à la climatisation et au chauffage. Telle est l’ambition d’Immoblade, qui conçoit, fabrique et commercialise des vitrages de protection solaire uniques sur le marché. Efficaces toute l’année, ces derniers ne nécessitent aucune maintenance. Leur dimension innovante réside également dans leur capacité à laisser passer les apports solaires en hiver et à les bloquer l’été. Et ce, sans nuire à la visibilité des occupants ni à l’aspect architectural des bâtiments. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Immoblade Photo : Rector Rector / Box Rupteurs EquatioUne gamme réduite mais performante Dans le cadre de sa démarche RSE, Rector, fabricant d’éléments en béton précontraint et béton armé, a ajusté le contenu de ses Box, afin de réduire les pertes et déchets sur les chantiers. À disposition : Box vide sanitaire, Box étage & toit terrasse et Box sous-sol & toit-terrasse. De même, les cartons utilisés sont recyclés et recyclables. Moins de références à stocker, un design revu, un code couleur pour une meilleure lisibilité sur le parc de stockage : le fabricant a également pensé à ses clients distributeurs. Complète, compacte et pratique, la nouvelle gamme de Box de rupteurs Equatio illustre sa volonté de proposer aux professionnels de la construction des solutions adaptées à leurs besoins. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Knauf Ceiling Solutions / Plafonds AdagioPerformance acoustique et graphique Réflexion de la lumière, confort acoustique, durabilité et flexibilité de design… La nouvelle gamme minérale de plafonds acoustiques Adagio, de Knauf Ceiling Solutions, répond aux plus hautes exigences. Certifiée Cradle to Cradle Silver et Gold pour la qualité de l’air, la gamme se décline en quatre solutions : Adagio Acoustic+, Adagio Alpha+, Adagio Db+ et Adagio HD+ (disponibles en 19, 30 et 35 mm). Chacune peut se poser seule ou être combinée selon les effets recherchés, soit un large éventail de performances acoustiques selon les besoins de l’espace. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Knauf Ceiling Solutions Photo : LG LG / ERV résidentielleConfort intérieur et économies d’énergie Complète, la nouvelle solution de ventilation (ERV) résidentielle est équipée d’une filtration en plusieurs étapes, pour un air purifié et un environnement agréable. Elle est, en outre, compatible avec l’application LG ThinQ™. L’expérience utilisateur s’avère confortable, avec une surveillance en temps réel des niveaux de poussières fines et de dioxyde de carbone, ainsi qu’une commande à distance intuitive. Grâce à l’échangeur de chaleur de LG, cette solution garantit une circulation de l’air efficace, tout en réduisant de manière significative le gaspillage énergétique. En effet, elle permet de récupérer jusqu’à 85 % de l’énergie du chauffage en hiver et 83 % de l’énergie du refroidissement en été. Soit une consommation minime en fonctionnement, ce qui réduit d’autant les factures d’électricité de l’utilisateur, tout en gardant un environnement de vie plaisant. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com  Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Le cahier des solutions est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 172 jours

Décarbonation de l'industrie : les cimentiers prêts à relever leurs objectifs ?

RÉACTION. Invités par l'Élysée mardi 8 novembre, Ciments Calcia, Lafarge France, Eqiom et Vicat affichent leur soutien aux annonces gouvernementales faites par Emmanuel Macron pour accélérer la décarbonation de l'industrie. La filière cimentière se dit prête à "rehausser les ambitions de sa trajectoire".
Il y a 2 ans et 191 jours

un investissement de 285 meur pour faire de la cimenterie d airvault un site industriel de reference

La première pierre du projet de transformation de la cimenterie Ciments Calcia d’Airvault a été officiellement posée mercredi 5 octobre en présence de Jon Morrish, CEO de zone Europe de l’Ouest et du Sud d’Heidelberg Materials, Bruno Pillon, Président d’HeidelbergCement France, Emmanuelle Dubée, Préfète des Deux-Sèvres et de nombreuses personnalités locales.
Il y a 2 ans et 200 jours

Un investissement de 285 M€ pour faire de la cimenterie d’Airvault un site industriel de référence

La première pierre du projet de transformation de la cimenterie Ciments Calcia d’Airvault a été officiellement posée mercredi 5 octobre en présence de Jon Morrish, CEO de zone Europe de l’Ouest et du Sud d’Heidelberg Materials, Bruno Pillon, Président d’HeidelbergCement France, Emmanuelle Dubée, Préfète des Deux-Sèvres et de nombreuses personnalités locales. Le projet de transformation […]
Il y a 2 ans et 229 jours

Guillaume Loizeau : « Batimat va aborder les grands enjeux du bâtiment »

Guillaume Loizeaud est le directeur du Mondial du Bâtiment. [©Florie Berger/Mondial du Bâtiment] Après une escapade à Villepinte, Batimat revient à la porte de Versailles. On reprend les bonnes habitudes et les recettes éprouvées ? Oui, mais pas uniquement. Depuis son départ de la porte de Versailles en 2013, beaucoup de choses ont changé dans le monde du bâtiment. Et cela a un impact sur l’organisation d’un évènement tel que celui-ci. Les attentes des exposants comme des visiteurs ont évolué et nous nous devons de leur apporter des réponses. Bien sûr, l’esprit demeure et nous voulons faire de ce rendez-vous un moment d’échange et de convivialité comme il l’est depuis toujours. Toutefois, c’est un Batimat – et, plus largement, un Mondial du Bâtiment – rénové qui ouvre ses portes ? Qu’est-ce qui change et qu’est-ce qui reste des anciennes formules ? L’édition 2022 passe à 4 j au lieu des 5 habituels. Dans l’organisation d’une entreprise, avoir ses équipes mobilisées pendant 4 j au lieu de 5 sur un salon peut avoir son importance. Et cela a évidemment un impact de coût. Par ailleurs, nous avons travaillé sur une proposition de stand qui ne dépasse pas 99 m2. Une manière de permettre à chacun d’avoir une meilleure visibilité, tout en optimisant les espaces. Enfin, l’impact environnemental étant un enjeu fort, un évènement comme Batimat ne pouvait pas l’ignorer. Nous nous sommes donc placés dans une logique de bilan carbone et de réduction des émissions avec différentes actions identifiées, grâce à un important travail d’analyse sur les transports, l’énergie, l’alimentation, l’hôtellerie. C’est contraignant, mais indispensable. Par ailleurs, le digital a dorénavant toute sa place. Nous avions déjà travaillé sur cette proposition et nous l’avons encore plus développée avec des outils, tels que Batiradio ou le site batiadvisor.fr. Et bien sûr, il n’y a pas de Mondial du Bâtiment sans ses Awards ! Un incontournable pour les exposants qui leur permet de présenter et de diffuser leurs innovations. Le gros œuvre reprend possession du hall 1. Comment sont organisés les espaces ? Quelle place le béton y occupe-t-il ? Nous avons une quinzaine d’exposants dans l’univers du béton, avec une vraie proposition de rupture chez certains. Ils sont regroupés dans l’espace dédié aux matériaux et à proximité immédiate du nouvel espace Low Carbon Construction. Y a-t-il quelques points forts “béton” à inscrire dans son agenda de visite (en dehors d’un passage obligé sur le stand Béton[s] le Magazine) ? La thématique “Bien vivre dans la ville de 2050” met en avant la décarbonation des matériaux. Dans ce cadre, le béton prend toute sa place avec des acteurs comme le Syndicat français de l’industrie cimentière et Cimbéton, qui représentent les industriels Ciments Calcia, Eqiom, Lafarge ou Vicat. Mais aussi des acteurs comme Cemex et encore Hoffmann Green Cement. L’espace Innovation est, lui, l’occasion de découvrir quelques belles solutions présentées aux Awards, comme le procédé CarbonCure, distribué par Edilteco. D’une manière plus large, quelles vont être les grandes thématiques abordées sur cette édition 2022 ? Batimat va aborder les grands enjeux du bâtiment à travers 4 thématiques fortes, déclinées dans les différents espaces et à travers les conférences qui auront lieu durant les 4 j. A savoir, la préservation du climat et de l’environnement, le bien-vivre dans la ville de 2050, la valorisation des métiers et la transformation des méthodes. La décarbonation est un sujet phare pour le Mondial du Bâtiment. Nous avons vu beaucoup de propositions autour de cet enjeu parmi les participants aux Awards. Nous y consacrons même un espace spécifique pour la première fois. En 2019, nous avions mis à l’honneur la construction hors site. Cette année, c’est un espace trois fois plus grand qui est consacré à ce mode constructif, qui se place parmi les moments forts du Mondial du Bâtiment. La digitalisation reste plus que jamais un thème central qui est mis en valeur grâce à notre espace Construction Tech avec plus de 80 start-up présentes. Pour finir, combien d’exposants “Batimat” sont-ils inscrits sur cette édition ? Et combien de visiteurs sont-ils attendus ? Nous enregistrons la présence de 1 300 exposants sur Batimat et espérons recevoir 200 000 visiteurs durant les 4 j.
Il y a 2 ans et 295 jours

Hauts-de-Seine : Des éléments préfabriqués en style Art Déco signés Cibetec

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine Cibetec a réalisé 121 éléments préfabriqués pour ce bâtiment au style Art Déco. [©Cibetec] Dans un style néo Art Déco, un nouveau bâtiment situé au 39, rue Voltaire à Levallois-Perret, est récemment sorti de terre. Il bénéficie d’un béton architectonique, dont l’esthétisme et la teinte s’apparentent à la pierre. De plus, le matériau dispose d’une résistance élevée à l’encrassement dû à la pollution. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Ile-de-France La construction s’élève sur 5 étages sous attique et se développe sur une surface de 1 405 m2 de logements et 207 m2 de commerces en rez-de-chaussée. A l’extérieur, le bâtiment est entouré de balcons et de terrasses finement ouvragés. Ainsi, les éléments décoratifs à l’image des balcons, des balustres, des corniches, mais aussi des bandeaux et des frontons, sont en béton préfabriqué blanc (signé Ciments Calcia). La préfabrication des 121 pièces a été réalisée dans les ateliers de Cibetec. Une vingtaine de moules ont été nécessaires pour les nez de balcons ou encore les modénatures… Au niveau de la mise en œuvre, chaque pièce préfabriquée a été numérotée et fixée à l’ossature. Et ce, par clavetage béton ou par fixation mécanique de type “porte-manteau avec cornières”. Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 328 jours

Ciments Calcia adhère au programme Fret 21

Tratel, filiale d’HeidelbergCement France est engagée dans les dispositifs Objectif C02 et EVcom de l’EVE. [©HeidelbergCement France] Le programme d’engagements volontaires pour l’environnement (EVE) vise à sensibiliser, former et accompagner les acteurs du transport et de la logistique à l’amélioration de leur performance énergétique et environnementale. Il intègre trois dispositifs d’engagements : l’objectif CO2 pour les transporteurs, le dispositif Fret 21 pour les chargeurs et EVcom pour les commissionnaires de transport. A la fin du mois d’avril dernier, Ciments Calcia a adhéré au Fret 21. Ainsi, HeidelbergCement France s’est positionné comme le seul groupe à s’engager triplement dans le programme EVE. Notamment avec ses deux autres filiales, Tratel (Objectif CO2) et Tratel Affrètement (EVcom). « Nous nous engageons dans la décarbonation sur l’ensemble de notre activité, explique Bruno Pillon, président des activités d’HeidelbergCement France. A l’échelle de l’industrie cimentière, la part de l’empreinte carbone de la logistique est mineure. Elle est pourtant réelle et nous devons actionner tous les leviers à notre disposition pour réduire nos émissions. » L’engagement de Ciments Calcia Dans le cadre de l’adhésion de Ciments Calcia au dispositif Fret 21, l’industriel entend déployer diverses mesures relatives à ses flux de transports pour réduire son empreinte carbone. Il vise ainsi à inciter Tratel Affrètement et ses partenaires à s’engager dans la démarche “Objectif CO2”. Cela, dans le but d’atteindre 50 % du tonnage transporté effectué par des transporteurs engagés et 30 % par des transporteurs labélisés. Lire aussi : Ligexia : La réponse de Ciments Calcia au bas carbone La filiale d’HeidelbergCement France souhaite aussi passer 60 % de ses transports routiers dans le ferroviaire pour le transfert des matières premières et du ciment dans les usines. Tandis que 40 % des voies routières seront cédéesau transport fluvial pour les livraisons en bord de Seine. L’objectif est de réduire de 5 % les émissions de CO2 sur 3 ans, avec pour ambition une diminution de 15 % d’ici 2030.
Il y a 2 ans et 335 jours

Bruno Pillon, élu président du Sfic

Le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) vient d’élire Bruno Pillon à sa présidence. [©Sfic] Le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) vient d’élire Bruno Pillon à sa présidence. Il succède à François Petry, dont le mandat est arrivé à échéance. « Confiance et fierté seront les deux maîtres-mots de mon mandat. L’industrie cimentière française est engagée dans une profonde transformation pour relever le défi climatique. Et contribuer à la préservation de nos ressources naturelles et de la biodiversité. Dans ce contexte, la confiance, c’est d’abord celle que nous avons au sein de la filière pour réussir notre transformation. Et prendre part au succès de la transition écologique », explique Bruno Pillon. Et de poursuivre : « C’est aussi ce qui doit caractériser les relations entre notre industrie et les pouvoirs publics. Fierté ensuite, car nous sommes une industrie de proximité, essentielle à l’aménagement et à la vitalité de nos territoires. Qui œuvre chaque jour au développement d’une économie plus circulaire. Les 4 500 collaborateurs de notre secteur, les élus de la nation, et plus largement nos concitoyens, peuvent être fiers de notre industrie. L’industrie cimentière française est un formidable atout pour construire la France de demain ». Son parcours Ingénieur en génie civil, Bruno Pillon est diplômé de l’ENTPE et titulaire d’un Dess en commerce extérieur de l’université Panthéon – Sorbonne. Il débute sa carrière au ministère des Affaires étrangères en tant que responsable des travaux et de la maintenance du parc immobilier français au Royaume-Uni. En 1990, et pendant une dizaine d’années, il officie dans la société Glauser International comme directeur de travaux à Londres, puis au Pakistan. Avant d’exercer la fonction de directeur commercial et développement. En 2001, Bruno Pillon devient Pdg de BravoSolution, entreprise spécialisée dans la vente de progiciels supply chain et dans le conseil stratégique en optimisation des coûts. A compter de 2013, il rejoint Italcementi (aujourd’hui filiale du groupe HeidelbergCement), tout d’abord au poste de directeur des achats. Puis, en tant que directeur commercial et marketing pour la filiale Ciments Calcia, avant d’être nommé, en 2019, président des activités France pour le groupe.
Il y a 2 ans et 335 jours

Ciments Calcia rejoint FRET 21 et fait d’HeidelbergCement France le premier Groupe à adhérer aux 3 dispositifs du programme EVE proposés par l’ADEME

Ciments Calcia s’engage encore davantage dans la décarbonation avec FRET21 Acteur majeur de l’industrie cimentière, Ciments Calcia fabrique son ciment sur le territoire français. A cet effet, différents types de flux s’opèrent, à la fois pour acheminer les matières premières sur les sites de production (flux amont), transférer le clinker et le ciment en vrac […]
Il y a 2 ans et 357 jours

Bétocib publie son glossaire des bétons apparents

Signé Bétocib, “Le glossaire des bétons apparents” vient de sortir. [©DR] Sous la direction de Claire Barbou, architecte et secrétaire générale de Bétocib, et Roland Merling, ingénieur et président de la commission technique Ciments Calcia, “Le glossaire des bétons apparents” vient de sortir. Il est issu d’une première version figurant dans le livre “Peaux de béton”, édité aux éditions Dunod en 2013, auquel avait participé Bernard Delabrèche, fidèle adhèrent de Bétocib, aujourd’hui disparu. Cette nouvelle version, toujours élaborée par les adhérents de Bétocib, complète et actualise la précédente. Plus de 300 définitions techniques et pratiques y sont recensées. Ce document a pour but d’aider les architectes, économistes et bureaux d’études devant rédiger un CCTP relatif aux bétons apparents. Il vient compléter les publications de Bétocib existantes et consultables gratuitement sur le site betocib.net. A savoir : le “Guide pour la protection des bétons apparents, coulés en place et préfabriquées”, le “Guide CCTP pour bétons apparents coulés en place” et les “Prescriptions techniques”. Téléchargeable gratuitement ici
Il y a 2 ans et 362 jours

Université de Paris-Saclay : Toute de blanc vêtue

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Plusieurs bâtiments, reliés par des passerelles et des cours intérieures composant le nouveau site “Métro” du Pôle Biologie – Pharmacie – Chimie de l’université de Paris-Saclay. [©ACPresse] Quelque 650 laboratoires différents composent le lieu. Rien d’étonnant, s’agissant d’un pôle universitaire… Celui de Saclay, en cours d’achèvement au Sud de Paris. Pour être précis, les travaux concernent la construction du Pôle Biologie – Pharmacie – Chimie. Un ensemble de près de 88 000 m2, divisé en deux sites distincts. Le plus important est celui de “Métro”, qui réunit 85 % des surfaces de planchers. Sis juste en face de la future gare de métro de la ligne 18, il rassemble la Faculté de Pharmacie, l’Institut de chimie moléculaire et des matériaux d’Orsay, ainsi que les Masters de biologie et de chimie. Des façades nervurées immaculées constituent la signature esthétique du Pôle, œuvre de l’architecte Bernard Tschumi et de Groupe-6, pleinement intégré au projet. « La conception, la réalisation et l’exploitation/maintenance de cet ensemble s’intègrent dans un contrat de partenariat public/privé signé avec Platon Saclay1, explique Daniel Barrier, directeur du projet. Les travaux sont menés par Bouygues Construction. » En réalité, par plusieurs entités régionales de l’entreprise de BTP2. C’est le matériau béton qui donne sa blancheur aux bâtiments. Un assemblage de 4 000 éléments préfabriqués décomposés en 930 allèges, 2 750 épines principales porteuses et secondaires non porteuses, ainsi qu’en 320 bandeaux. La production hors site de toutes ces pièces a été confiée à l’industriel du béton vendéen Soriba. Ce béton est formulé sur la base du ciment blanc photo-catalytique et auto-nettoyant i.Active de Ciments Calcia (HeidelbergCement Group). « La préfabrication extérieure a été l’un des critères, qui a décidé le client à nous choisir… », reprend Daniel Barrier. Elle a nécessité la mise en œuvre de 3 350 m3 de béton blanc. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 32 jours

Maine-et-Loire : Tracer sa route bas carbone

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Application du Ligexia de Ciments Calcia près de Monts-sur-Guesnes. [©Ciments Calcia] Courant mai 2021, Ciments Calcia lançait deux liants hydrauliques routiers bas carbone – les Ligexia M4 et M4+ -, pour le traitement des chaussées en place. De son côté, Travaux Publics des Pays de la Loire (TPPL) entend, dès 2022, « sortir des liants routiers traditionnels » pour favoriser les solutions décarbonés. Tout naturellement, Ciments Calcia et TPPL se sont unis pour développer de manière optimale l’usage des liants Ligexia sur les chantiers. « Au sein de notre agence de Saumur, nous avons réalisé un bilan carbone de nos activités et celui des liants routiers se place dans le top 5, indique Thomas Maudet, directeur chez TPPL. Mais nous avons, d’une part, demandé à nos fournisseurs d’optimiser le bilan carbone de leurs produits dédiés aux opérations de voirie et terrassement. Et, d’autre part, sensibilisé nos clients à cette démarche de substituer les liants routiers classiques par des solutions alternatives. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Pays-de-la-Loire D’où le rapprochement avec Ciments Calcia. « A partir du moment où Ciments Calcia a mis sur le marché ses deux liants Ligexia M4 et Ligexia M4+ – qui affichent respectivement une réduction de 20 à 30 % et de 10 à 20 % des émissions de CO2, par rapport au produit référant Ligex -, nous les avons préconisés sur nos chantiers. Deux réalisations intègrent déjà ces références, l’une à Monts-sur-Guesnes, dans la Vienne, l’autre à Saumur, dans le Maine-et-Loire. » Au total, ces deux chantiers ont requis l’utilisation d’environ 1 000 t de liants Ligexia. En effet, en septembre 2021, ce ne sont pas moins de 5 000 m2 de couches de forme traitées au Ligexia, qui ont été mises en œuvre sur le chantier de liaison des départementales RD 46, RD 24 et RD 14 et de la déviation de Monts-sur-Guesnes. Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 38 jours

Nouveau siège social pour HeidelbergCement France

« Notre arrivée à la tour Alto est l’aboutissement d’un projet au long cours. Nous emménageons dans un espace résolument moderne qui devrait favoriser le travail collaboratif », s’enthousiasme Bruno Pillon, président des activités France d’HeidelbergCement. [©HeidelbergCement] HeidelbergCement France vient d’inaugurer son nouveau siège social au cœur du quartier d’affaires de Paris La Défense. « Notre arrivée à la tour Alto est l’aboutissement d’un projet au long cours. Nous emménageons dans un espace résolument moderne qui devrait favoriser le travail collaboratif », s’enthousiasme Bruno Pillon, président des activités France d’HeidelbergCement. Ce déménagement s’inscrit dans la continuité de la transformation que l’industriel a engagée et qu’il va poursuivre dans les prochains mois. « Ce changement doit nous aider à relever les nombreuses gageures auxquelles notre filière est confrontée : le défi climatique, la nécessité de préserver les ressources naturelles et de protéger la biodiversité. Et bien sûr, contribuer à l’aménagement des territoires avec les matériaux du futur. » Un nouveau siège social pour HeidelbergCement France Le siège d’HeidelbergCement France était auparavant installé à Guerville dans les Yvelines. S’implanter à Paris La Défense marque aussi une accélération de sa transition écologique. En effet, HeidelbergCement France a annoncé, fin 2020, un investissement massif de plus de 450 M€ pour décarboner quatre de ses cimenteries. Sises à Airvault dans les Deux-Sèvres, à Bussac-Forêt en Charente-Maritime. A Beaucaire dans le Gard et à Couvrot dans la Marne. De plus, ce nouveau siège vise à permettre à l’industriel de se rapprocher de ses parties prenantes institutionnelles et commerciales Le site de Guerville modernisé Par ailleurs, le site historique des Technodes à Guerville sera modernisé. Il continuera à accueillir plus de 200 collaborateurs des directions régionales de Ciments Calcia. Mais aussi, d’Unibeton, de GSM, des fonctions mutualisées et des laboratoires. « L’arrivée à la tour Alto marque une étape majeure de la vie de l’entreprise en France. Nous sommes très heureux de rejoindre La Défense. Et d’intégrer cette tour Alto, qui incarne parfaitement le génie de la construction française. Elément de fierté supplémentaire, cette infrastructure a en partie été construite avec nos matériaux. Nos collaborateurs du siège bénéficieront d’un espace de travail moderne propice au travail collaboratif. Et à la créativité pour mieux servir nos clients », conclut Bruno Pillon.
Il y a 3 ans et 86 jours

Seine-Saint-Denis : Cibetec, tout en courbes

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine L’immeuble So Pop de Saint-Ouen est équipé de nombreuses pièces préfabriquées par Cibetec. [©Cibetec] A Saint-Ouen, l’immeuble So Pop est le point d’orgue du nouveau quartier central du Grand Paris. Ses voiles de façade en verre se déploient sur un vaste linéaire remarquable par l’effet visuel des corniches réalisées dans les ateliers de Cibetec. Dessinés par l’architecte Ludovic Lobjoy, les 32 400 m2 de cet immeuble tertiaire se déploient sur sept étages auxquels s’ajoutent 4000 m2 de jardins et terrasses. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Ile-de-France Ce projet architectural a nécessité la préfabrication pas moins de 52 poteaux triangulaires (365 ml), 276 corniches droites (environ 1 400 ml) et 93 corniches courbes (environ 430 ml). Le tout intégralement réalisé en béton de marbre blanc de Grèce poli. Près de 24 rayons différents ont été nécessaires pour épouser les courbures dessinées par l’architecte : 14 convexes et 10 concaves. Afin de s’assurer d’une blancheur pérenne, Cibetec a aussi utilisé un ciment de très haute performance souhaité par l’architecte, le ciment i.active Ultra 52,5 N de Ciments Calcia. Toutes les pièces ont reçu un polissage en cinq passes sur leurs différentes faces afin d’obtenir une brillance impeccable. Déjà équipé d’un polisseur, Cibetec s’est doté de supports spécifiques complémentaires pour polir les corniches droites et notamment d’un palonnier retourneur à sangles pour les poteaux triangulaires et les corniches. Même si ces dernières sont dotées d’inserts permettant leur saisie et leur fixation sur les trumeaux, leur pose a été néanmoins la partie la plus délicate en raison de leur poids allant de 2 à 4 t à une distance de 2 à 3 mm de la façade vitrée… Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 110 jours

Le village des athlètes des JO de Paris sera bas carbone

Spie batignolles outarex, en groupement avec GCC Habitat, réalise actuellement 12 bâtiments des lots D1 et D2 du Village des Athlètes, aménagé pour les Jeux Olympiques Paris 2024. Si dans un premier temps ces ouvrages sont destinés à loger plus de 2000 athlètes, ils accueilleront à terme, pour la phase Héritage, et ce, dès la rentrée 2025, des logements, commerces et de nombreux services. Sur ce projet, le groupe Spie batignolles s’est lancé plusieurs défis avec, notamment, l’installation de sa première centrale béton bas carbone pour produire les 30 000 m3 nécessaires à l’ensemble du projet. Les équipes Spie batignolles ont travaillé pendant plusieurs mois sur les caractéristiques du béton à employer, pour qu’il puisse présenter un impact carbone faible fixant à 157 kg eq CO2/m3 maximum la quantité d’émissions carbone du béton à produire. Avec le support du bureau d’études EGIS, Spie batignolles a identifié 10 formulations de béton, qui ont toutes été retenues. Elles correspondent aux différentes spécificités techniques du projet, intègrent les facteurs météorologistes et les cadences/rotations de production. Spie batignolles a utilisé du laitier de haut-fourneau issu des déchets sidérurgiques pour remplacer une partie du ciment, dont la cuisson à haute température génère une forte pollution. Les équipes ont privilégié des fournisseurs détenant des carrières en France, en maximisant les apports par voie fluviale (Ciments Calcia, Lafarge Granulats, Ecocem et Master Builders). Afin de s’assurer de sa stratégie d’exécution et de ses choix de matériaux pour rester dans la limite des 740 kg eq CO2/m² de plancher imposés sur le secteur D par le maître d’ouvrage, le groupe a lancé un processus de vérification de sa performance. Cette réflexion a conduit l’entreprise à produire 43 fiches de déclaration environnementale et sanitaire. Le projet fait également la part belle au bois, matériau par ailleurs favorisé sur l’ensemble du Village des Athlètes, pour une construction mixte bois/béton. Celui-ci sera acheminé depuis des forêts gérées durablement et certifiées PEFC ou FSC avec 30% de bois structurel issus des forêts françaises. Les travaux débutés en mai 2021 s’achèveront, au cours d’une première mise à disposition, au 31 décembre 2023 en faveur de P2024 pour le Village des Athlètes. Les travaux reprendront dès novembre 2024 pour lancer la reconversion des bâtiments, jusqu’à la phase de livraison aux clients au 3ème trimestre 2025. Maître d’ouvrage : SCCV Quinconces représentée par Icade Promotion, co-investisseur avec la Caisse des Dépôts et CDC Habitat Maître d’œuvre : – UAPS Architecte coordonnateur – Atelier Pascal Gontier – Atelier Architecture Brenac Gonzalez associés – NP2F – Fagart & Fontana Conception/construction : Groupement Spie batignolles outarex (mandataire) et GCC Habitat Cet article Le village des athlètes des JO de Paris sera bas carbone est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 144 jours

Résultats du Prix Français des femmes architectes

Pour le Prix 2021, l’ARVHA reçoit également le soutien de BNP PARIBAS Real Estate, Ciments Calcia, Unibail Rodamco, et COGEDIM ainsi que de Batiactu, de TEMA et du journal de l’architecte.Ce prix a pour but de mettre en valeur les œuvres et les carrières de femmes architectes, afin que les jeunes femmes architectes puissent s’inspirer des modèles féminins existants, et d’encourager la parité dans une profession à forte dominante masculine.En 2021, 482 candidatures ont été examinées et ont présenté 1582 projets.En 2021, quatre prix ont décerné et une mention pour :Femme architecte primée pour ses projets réalisés – 3 à 5 ouvrages construits,Une œuvre originale réalisée par une femme architecte, et une mention spécialeJeune femme architecte de moins de 40 ans primée pour ses projets – 3 à 5 projets réalisés ou nonPrix International 3 à 5 ouvrages construitsLe jury était composé de représentants de l’Ordre des Architectes National avec Elizabeth Gossart, de Béatrice Auxent présidente d’Architectuelles, les lauréates du Prix 2020, Florence Lipsky lauréate femme architecte 2020, Marie Fade de OH !SOM architectes lauréate jeune femme architecte 2020; Cathrin Trebeljahr lauréate œuvre originale 2020, de Sophie Denissof de l’agence Castro Denissof Vice-présidente du jury, lauréate de la mention spéciale pour l’œuvre originale 2020, de Sophie Berthelier secrétaire générale de L’Académie d’Architecture et lauréate du prix femme architecte 2017, Ioana Plesca membre de l’UFAB Association des femmes architectes belges, Raquel Dos Sentos membre de l’association des Femmes urbanistes de Belgique Women in Urbanism BE de Catherine Guyot secrétaire Générale de l’ARVHA, Présidente de Women in Architecture et présidente du Jury.Pour l'année 2021, les résultats sont les suivants :Prix Jeune Femme ArchitectePour la catégorie Jeune Femme Architecte, le prix est attribué à Eléonore MORAND (DEPEYRE MORAND ARCHITECTURES) La mention spéciale est donnée à Marion TRIBOLET TKMT architectesPrix Œuvre OriginaleLe prix Œuvre Originale est attribué à Sara MARTIN CAMARA (FRES ARCHITECTES laurent gravier + sara martin camara) pour son projet « la nouvelle comédie à Genève »La mention spéciale est donnée à Béatrice MOUTON pour son projet : Salle d’audience des grands procès sécurisés, palais de justice de Paris, ile de la cité.Prix InternationalLe prix est attribué à Farshid MOUSSAVI (FARSHID MOUSSAVI ARCHITECTURE) pour son œuvre ( Angleterre).Prix Femme ArchitecteLe Prix Femme Architecte est décerné à Anne Françoise JUMEAU (Anne-Françoise JUMEAU ARCHITECTES / AFJA / Périphériques) pour son œuvre.
Il y a 3 ans et 164 jours

Les trophées de la chaux 2021

Les Trophées de la Chaux organisés tous les deux ans par Ciments Calcia et Socli ont été décernés sur le Salon International du Patrimoine Culturel. Ouvert aux entreprises et artisans à travers un de leurs chantiers réalisé entre le 1er janvier 2019 et le 15 février 2021, dans les domaines de la restauration ou de l’éco-construction et effectué avec au moins un produit de la gamme chaux Socli ou Ciments Calcia, les Trophées de la chaux 2021 ont reçu une vingtaine de candidatures et retenu 10 dossiers. A l’issue d’un grand oral final, le jury a récompensé les auteurs de 3 chantiers d’exception, s’appuyant sur la mise en œuvre de solutions originales, l’emploi de méthodes innovantes et la prise en compte des conditions sécuritaires ou techniques de réalisation des travaux. Le premier prix a été attribué à Eric Constant, gérant de Terre et Matières, pour la restauration extérieure de la chapelle Sainte-Sigolène à Parisot (81). Si cet édifice du XIIème siècle avait déjà connu une phase de rénovation en 2017, il s’agissait ici de restaurer la tranche finale, à savoir le clocher, le porche ainsi que les murs nord et sud. A cette occasion, l’entreprise Terre et Matières a révélé tout son savoir-faire en décroutant les murs, sur une hauteur de 16 m, pour les mettre à nu (à l’origine, briques foraines recouvertes d’un enduit) avant de réaliser un rejointoiement exemplaire à la chaux blanche NHL 2 RENOCHAUX de Ciments Calcia, associée à du sable roux local. Cette même chaux a été utilisée pour la couche de finition du clocher qui avait auparavant bénéficié de l’application, en deux passes, d’une chaux grise NHL 3,5 CHAUX SOCLI. Second prix : Entreprise Paramelle. Déjà primé lors des Trophées de la chaux 2019, le jeune entrepreneur de 30 ans Fabien Paramelle confirme sa dextérité en restaurant à Figéac (46), au sein d’un secteur sauvegardé, un immeuble qui abritait une ancienne boulangerie avec fournil. Cette restauration s’est avérée des plus techniques car le bâtiment, composé de deux étages en colombage, présentait une structure en mauvais état : il a fallu, en effet, la renforcer et lier le colombage mécaniquement, car celui-ci n’était pas relié dans les angles. Belle surprise en phase de décroutage de la façade : deux ogives moyenâgeuses en partie basse ont fait surface, ce qui a induit une modification des plans afin de les restituer (remise en état des linteaux démolis et greffe de pierres sur les ogives). Fabien Paramelle a notamment réalisé une projection à la machine avec du liant traditionnel à la chaux CHAULYS BLANCHE HL2 de Socli sur une surface de 280 m², intérieur et extérieur confondus. Soulignons aussi la dépose de tout le sol en ciment remplacé par un béton de chaux réalisé avec la CHAUX RABOT NHL 5 de Socli, également utilisée pour la pose du dallage en pierre scellé, favorisant la respirabilité du support. Troisième prix : Entreprise Solé et fils. Claude Solé a concouru aux Trophées de la chaux 2021 avec une rénovation d’envergure, en cœur de ville : celle du bâtiment dit Château de Pollestres (66), réhabilité en centre culturel. Plusieurs étapes du projet ont été louées par le jury : la démolition/reconstruction d’une partie de la bâtisse en ossature béton/métal ; le traitement des façades avec application d’enduit à base de CHAULYS, finition à pierre vue et coloration naturelle au sable jaune ; la reprise des appuis de fenêtre par taille de cayroux in site ; le rehaussement de la corniche… Soulignons également l’implication environnementale de l’entreprise qui, en début d’opération, a pris soin de créer une ouverture dans un mur de clôture existant pour pouvoir effectuer le tri sélectif à l’aide de bennes à déchets. 7 autres finalistes à saluer BTMS Construction pour la rénovation d’une habitation de village à Olargues (34) Reconstruction d’un bâtiment en ruine, dans le respect de la tradition locale, avec les matériaux du site (pierres calcaires, lauzes, ardoises…) et création d’une extension : l’ensemble des maçonneries en pierres et les éléments de couverture ont été mis en œuvre à la chaux naturelle, la finition réalisée aux mortiers de chaux et sable local, conformément aux autres bâtis du hameau qui se trouve au cœur d’un parc naturel. Quant à l’enduit intérieur isolant chaux-chanvre projeté, avec finition taloché fin, il protège l’habitat et garantit un intérieur sain. FINS pour la restauration d’une bâtisse du 7ème siècle à Lectoure (32) Création d’ouvertures avec réutilisation des pierres du chantier, application d’enduits extérieurs et intérieurs, mise en place de béton de chaux, extension, réhabilitation d’un puits, transformation du poulailler en garage ont constitué autant d’étapes pour la réfection de ce bâtiment à l’abandon. JAM pour la restauration de la grotte de fraîcheur du château de Bonrepos-Riquet (31) Au cœur du parc d’un château classé monument historique, cette grotte artificielle a bénéficié d’un terrassement pour sa mise à nue, d’une réalisation de structure béton de protection, d’une dépose et reconstruction de la voûte avec reconstitution de la façade d’entrée. LATARCHE pour la restauration d’une grange foraine pyrénéenne à Artalens-Souin (65) Depuis la loi montagne en 1985, les bâtiments agricoles inutilisés peuvent être restaurés en tant que résidences secondaires, leur rénovation devant répondre à un cahier des charges strict. C’est le cas de cette grange foraine, partie intégrante du patrimoine des Hautes-Pyrénées, qui a été l’objet de travaux de démolition des façades et pignons, reconstruction des murs en moellons de réemploi hourdés au mortier chaux et réalisation de joints creux. Philippe GOLCBERG pour la restauration extérieure d’un bâtiment art nouveau néogothique à Montpellier (34) Les modénatures en pierres calcaires de Castries ont été reprises et un faux appareil traditionnel de briques 5X11X22 a été engravé à frais et peint à fresque en deux patines sur un enduit taloché fin. La reconstitution des appuis de fenêtres, du soubassement et des joints complète l’intervention. PINTO pour la restauration intérieure du château de Toulonjac (12) Inscrit au titre des monuments historiques en 1993 et classé en 1995, l’édifice a été restauré de l’intérieur avec, entre autres, la réalisation d’une correction thermique sur murs périphériques par application d’un enduit chaux-chanvre, la reprise des plafonds avec enduits à la chaux, la réalisation de chapes au sol à la chaux avec pose de tomettes de récupération à la barbotine… RYBICKI FAÇADES pour la restauration et Rénovation du château de Pouille à Gaillac (81) Cette réalisation a conjugué rénovation gros œuvre (maçonnerie générale), restauration des briquettes et finition avec enduits à la chaux naturelle. Le jury se composait de 5 membres : Marion Lecanu, Directrice de l’ECMH à Paris, José Granados, Délégué départemental, représentant de la Fondation du Patrimoine de l’Hérault et architecte, Romain Lelièvre, Architecte des Bâtiments de France à l’UDAP 11 , Christophe Possémé, Président de l’UMGO et Bernard Lechevalier, Rédacteur en chef et Directeur de la publication d’Atrium Patrimoine.
Il y a 3 ans et 188 jours

La Bourse de Commerce, un écrin en béton pour l’art contemporain

Ce bâtiment historique situé dans le Ier arrondissement de Paris accueille désormais la collection personnelle d’art contemporain de François Pinault [©Vladimir Partalo] Retrouvez bientôt en exclusivité la video sur la Bourse de Commerce Après 34 mois de travaux menés tambour battant, les équipes de Bouygues Bâtiment Ile-de-France Rénovation Privée ont livré la Bourse de Commerce à Pinault Collection. Ce bâtiment historique situé dans le Ier arrondissement de Paris accueille désormais la collection personnelle d’art contemporain de François Pinault. Son ouverture a eu lieu au printemps dernier. La Bourse de Commerce est le 3esite permanent de la collection d’art contemporain de l’entrepreneur français. Comme les deux précédents, le Palazzo Grassi et la Punta della Dogana à Venise, il a été rénové et aménagé par l’architecte japonais Tadao Ando. Accompagné, cette fois, de Niney et de Marca Architectes et Pierre-Antoine Gatier, architecte en chef des Monuments historiques. Pour le bâtiment parisien, Tadao Ando « a très vite eu l’intuition d’un cylindre dans la rotonde de la Bourse du Commerce », se souvient Thibault Marca, de Niney et Marca Architectes. Comme à son habitude, l’architecte japonais travaille avec des formes simples, voire primaires : le triangle, le carré, le cercle…, toujours inspirées de la nature. Le tout, ici, transposé dans un bâtiment historique. « Je pense que le béton est un matériau qui représente le XXIe siècle. Nous l’avons utilisé dans une forme géométrique simple au cœur d’un bâtiment pluri-centenaire. Non seulement la structure de ce bâtiment est conservée, mais elle reste vivante grâce à la création d’une nouvelle architecture », indique Tadao Ando. Un cylindre en écho à la circularité du bâtiment Il faut laisser glisser sa main sur ce béton lisse pour deviner combien ce travail a été minutieux et rigoureux. Lors de sa dernière visite du chantier, Tadao Ando a déclaré que ce béton figurait parmi les plus beaux qu’il ait jamais vus. Le cahier des charges pour le béton était de proposer une formulation innovante, qui puisse surprendre le public, tout en gardant le geste de l’architecte Tadao Ando. C’est-à-dire la reconstitution d’un béton à partir d’un calepinage de tatamis. « Le challenge consistait à proposer une solution démontable, car François Pinault n’est pas propriétaire du lieu. Il n’était donc pas question d’un voile massif en béton. Il a fallu imaginer une structure métallique habillée de part et d’autre, d’une peau de 12 cm d’épaisseur sur une hauteur de 9,33 m. Nous avons utilisé des bétons auto-plaçants, provenant de la centrale Unibéton d’Aubervilliers », explique Roland Merling, responsable national de la prescription chez Ciments Calcia. La Bourse de Commerce a ainsi été restaurée dans son état de 1889 sans l’altérer. [©Vladimir Partalo/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]La majestueuse verrière plafonne à 35 m de hauteur, datant de 1889. [©Marc Domage/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Comme à son habitude, l’architecte japonais travaille avec des formes simples, voire primaires : le triangle, le carré, le cercle…, toujours inspirées de la nature. Le tout, ici, transposé dans un bâtiment historique. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Pour accueillir le cylindre en béton et les œuvres d’art, la structure a été renforcée, les planchers, qui pouvaient jadis porter 250 kg/m2, supportent désormais 700 kg/m2. Et jusqu’à 1 t/m2 par endroits. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection] La Bourse de Commerce a ainsi été restaurée dans son état de 1889 sans l’altérer. Les ajouts techniques ont été réalisés, tout en préservant la structure « Celui-ci prend naissance en sous-sol, puis émerge au rez-de-chaussée, en s’immisçant à travers les trémies de la structure existante par la mise en œuvre d’une douzaine de poteaux. Ceci, pour éviter une réalisation massive et permettre de conserver la structure. Pour le plancher métallique, une dalle en béton a été coulée sur le dessus. Le cylindre est ici hybride, espace scénographique et symbolique, mais aussi technique. Il gère ainsi le climat, la lumière, l’acoustique… », insiste Thibault Marca. Pour accueillir le cylindre en béton et les œuvres d’art, la structure a été renforcée, les planchers, qui pouvaient jadis porter 250 kg/m2, supportent désormais 700 kg/m2. Et jusqu’à 1 t/m2 par endroits. Une formule de béton sur mesure Pour ce chantier d’exception, Unibéton et Ciments Calcia ont conçu une formule de béton sur mesure, qui a répondu à la complexité du coulage liée aux banches et aux armatures. Cette formule a aussi permis d’obtenir une teinte gris clair spécifique et homogène pendant toute la période de coulage, sur plusieurs mois. « Une caractérisation du béton avait lieu au départ de la centrale. Et ensuite, une deuxième lors de la mise en place à la pompe. » Quelque 650 m3 de béton esthétique ont été mis en œuvre, pour un total de 4 500 m3 pour la globalité du chantier. Composé de 863 panneaux perforés, le cylindre présente quatre ouvertures identiques. Autour de lui, un escalier en béton dessert quatre niveaux d’exposition, dont un en sous-sol. Il offre aux visiteurs des points de vue variés sur le bâtiment historique. Une fois avancé au centre de ce vaste espace, le visiteur lève naturellement le regard vers la majestueuse verrière, qui plafonne à 35 m de hauteur. Il y a encore quelques mois, un échafaudage de 600 t empêchait la diffusion de la lumière. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Après 34 mois de travaux menés tambour battant, les équipes de Bouygues Bâtiment Ile-de-France Rénovation Privée ont livré la Bourse de Commerce à Pinault Collection. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Le geste de l’architecte Tadao Ando reconstitue un béton à partir d’un calepinage de tatamis. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection] Il y a encore quelques mois, un échafaudage de 600 t empêchait la diffusion de la lumière. Restaurée, la verrière laisse aujourd’hui la lumière du jour inonder l’intérieur du bâtiment. Elle remet en valeur le panorama marouflé de 1889, qui dépeint le commerce mondial sur les 1 400 m² de la voûte. Cette œuvre qui renvoie près d’un siècle et demi dans le passé peut désormais être observée de plus près. En montant sur une coursive qui entoure la cime du cylindre de béton, conférant à ce dernier une fonction tant pratique qu’esthétique. Une attente forte de l’acoustique Etant donné la position de la Bourse de Commerce, au centre de Paris, dans un lieu exigu, il n’y pas eu de grues. Aussi les banches ont, elles, été transportées à la main. Il ne devait y avoir aucun défaut lors du décoffrage. Pas question non plus de détruire certaines banches comme souvent sur d’autres chantiers. Une grande rigueur était de mise. Les critères du cahier des charges mettaient en avant la maîtrise maximale de l’acoustique. « Comme il y a un vide entre les deux voiles, nous avons imaginé des pièges à sons. Certains écarteurs de banche ont été munis d’amortisseurs acoustiques. En plus de la réalisation d’un gommage de la peau du béton, outre le lissage de l’entièreté de la teinte du béton, a permis de casser le renvoi unidirectionnel des ondes sonores et de le provoquer de façon multidirectionnelle. Et de participer à l’amélioration de l’acoustique du lieu », conclut Roland Merling.  Muriel Carbonnet
Il y a 3 ans et 188 jours

Inauguration du premier immeuble en France doté d'une façade "dépolluante"

Le revêtement de la résidence de 51 appartements du promoteur régional Trianon est conçu pour décomposer de façon naturelle les particules polluantes et ainsi empêcher leur fixation sur la façade, ont expliqué le promoteur et le cabinet DLRW, architecte du projet.La brique dont se pare l'immeuble intègre un ciment mis au point par le fabricant Ciments Calcia qui applique la photocatalyse, c'est-à-dire le fait d'utiliser la lumière pour accélérer le phénomène d'oxydation en mesure de transformer en "composés anodins", non polluants, des substances organiques et inorganiques, a exposé Damien Cordier, architecte et dirigeant de DRLW.Ainsi dotée de "propriétés dépolluantes, autonettoyantes et bactéricides", cette façade est la première du genre "pour des logements en France, d'après nos recherches" a souligné M. Cordier, précisant que de tels procédés avaient été déjà mis en œuvre sur des bâtiments tertiaires.Cette innovation a représenté un surcoût de 100.000 euros sur les 6,5 millions d'euros de montant des travaux, a indiqué Cédric Simonin, PDG de Trianon Résidences.Le C02 qu'absorbe l'immeuble de Saint-Louis équivaut à celui de "50 arbres plantés", a comparé M. Simonin.Si ce prototype "qui marche" se généralise, il pourra apporter une contribution significative à "l'objectif de bâtir des villes plus vertes", a-t-il commenté lors de la cérémonie d'inauguration.
Il y a 3 ans et 216 jours

Artibat : Le rendez-vous des innovations

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine A n’en pas douter, Artibat sera le plus important salon du secteur du BTP en cette année 2021. [©ACPresse] Après plus de dix-huit mois de pandémie, accompagnés de son lot de contraintes – de distanciations sociales, de circulation, de rencontres -, les choses semblent rentrer tout doucement dans l’ordre. Ainsi, les premiers salons professionnels ont pu rouvrir leurs portes, apportant une belle bouffée d’oxygène, tant aux industriels exposants qu’à leurs visiteurs, ravis de se retrouver. Dans ce contexte, Artibat s’annonce déjà comme un grand rendez-vous. A n’en pas douter, il sera le plus important salon du secteur du BTP en cette année 2021. Quelque 1 000 exposants français et européens ont signé pour avoir un stand et pas moins de 40 000 visiteurs – dûment vaccinés ou testés négatifs – sont attendus dans les allées. Chacun s’y prépare avec enthousiasme. Pour patienter, Béton[s] le Magazine a opéré une petite sélection des nouveautés annoncées, à découvrir en vrai au 13 au 15 octobre prochain, au Parc des expositions de Rennes. L’occasion aussi de nous y retrouver, stand K 05, au cœur du hall 10B. Dossier préparé par Yann Butillon, Sivagami Casimir et Frédéric Gluzicki  Mini sommaire : Aerolithys – Bétn Mousse Technologie : Un béton mousse sur placeATDV : Deux découpes électriquesCermix : Deux solutions de protection des bétonsCiments Calcia : Tourné vers le bas carboneDiam Industries : Carottage et sciageEdilteco : De plus en plus légèreEqiom : Une démarche responsableHeco-Schrauben : Une vis pour tous les climatsHusqvarna : Une série de nouveautésKP1 : 100 % en recycléMapei : Des nouveautés et une avant-premièreParexlanko : Un enduit biosourcé pour le patrimoineRector : Tout pour la maison individuelle de demainSaint-Gobain Weber : Une formule repenséeSika : Une fibre biosourcéeSchöck : Rupteurs virtuels et réelsVicat VPI : Un enduit pour la créativité Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 96
Il y a 3 ans et 216 jours

Lever les freins normatifs à l’application de la RE2020

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine Directeur matériaux et économie circulaire au Cérib, Patrick Rougeau assure l’animation du Groupe d’experts solutions bas carbone. [©William Abenhaim] Avec l’entrée en application de la RE 2020, programmée pour le 1er janvier 2022, la filière béton se mobilise pour faire évoluer le contexte normatif. Dans ce cadre, la commission de normalisation Afnor/P18B a mis en place le Groupe d’experts solutions bas carbone ou GE SBC. Celui-ci réunit une cinquantaine de participants. Comme les organismes professionnels, les fournisseurs de matériaux et les entreprises de BTP. Mais aussi comme les industriels, les experts et les représentants des maîtres d’ouvrage. « Il reste ouvert à d’autres intervenants qui pourraient en faire la demande. Les réflexions étant toutefois centrées sur le domaine d’application de la norme NF EN 206/CN, celui des bétons de structure », précise Patrick Rougeau, directeur matériaux et économie circulaire au Cérib et animateur du GE SBC.  Le groupe s’est fixé plusieurs missions, visant toutes à favoriser le déploiement des solutions. Garantissant le respect de l’environnement et la prévention du dérèglement climatique. Il s’agit en priorité de maîtriser davantage les émissions de gaz à effet de serre. Ou encore de contribuer à une gestion plus économe des ressources non renouvelables. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez l’ensemble du dossier : Le ciment, le béton et le bas carbone Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 96
Il y a 3 ans et 216 jours

Ciments Calcia : Tourné vers le bas carbone

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. VisionAir se retrouve désormais sur les sacs de ciments bas carbone de Ciments Calcia. [©Ciments Calcia] Pour Ciments Calcia, la réduction de l’empreinte carbone de ses activités et de ses produits est une stratégie sur le long terme. En effet, pour répondre aux futures réglementations environnementales, mais aussi à l’urgence climatique, l’industriel s’engage à travers une politique de groupe (HeidelbergCement) sur la neutralité carbone du béton d’ici 2050. Ainsi, Artibat sera l’occasion pour le cimentier de mettre en lumière sa nouvelle démarche VisionAir. L’industriel propose quatre nouvelles solutions plus ou moins carbonées – jusqu’à – 40 % de CO2. Le ciment pour béton Baticia est destiné à tous les usages du bâtiment, tandis que le Forcia s’adapte aux milieux agressifs. De son côté, le ciment Flexia sert à la formulation de mortiers de montage avec air entraîné. Enfin, le Poncia est un mortier de montage à base de pierre ponce. Il s’utilise pour les blocs béton et brique. Selon Ciments Calcia, il permet ainsi de supprimer la quasi-totalité des ponts thermiques.  Pour rester cohérent avec la démarche VisionAir, les emballages de ces produits sont en papier kraft. Ces derniers sont sans traitement de blanchiment, ils bénéficient d’encre à eau avec des pigments de grade alimentaire et des colles à base d’amidon. Enfin, toujours à travers VisionAir, Ciments Calcia propose des solutions pour BPE avec diverses applications (fondations, voiles, planchers…) et pour les préfabricants (précontraint, démoulage immédiat et différé…). Sur Artibat : Hall 10A – Stand E41 Retrouvez l’ensemble du dossier sur les innovations d’Artibat
Il y a 3 ans et 297 jours

Val-de-Marne : Cibetec habille Nova Aragon

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine L’immeuble Nova Aragon arbore de nombreuses pièces préfabriquées par Cibetec. [©Cibetec] A Villejuif, l’immeuble de bureaux Nova Aragon se développe sur une superficie de 27 200 m2. Porté par Promo Gerim et Legendre, ce projet s’appuie sur un système constructif en béton préfabriqué, pour l’ensemble des façades et des modénatures, atteignant le seuil de 90 % d’éléments préfabriqués.  Cibetec a réalisé 950 éléments, comprenant les voiles de façades en béton blanc brut, les bandeaux gris matricés, les bandeaux complexes, les casquettes, les linteaux gris, les encadrements, les panneaux d’habillage matricés. Ainsi que 90 poteaux tronconiques de 8 m, destinés à recevoir les corniches. Environ 75 de ces poteaux sont des demi-sphères, le restant se répartit entre des trois quarts de sphère et des un quart de sphère. Lire aussi les actualités en région Coulées dans des moules métalliques conçus spécialement pour cette opération, les pièces en béton sont réalisées sur le site industriel de Cibetec à Saint-Léonard, près de Reims. Du rez-de-chaussée au R+2, le bâtiment est équipé de poteaux, corniches et allèges en béton préfabriqué matricé, imitation bambous. Les niveaux 2 à 5 sont habillés de panneaux en béton gris matricé et blanc brut. Enfin, les niveaux 5 à 7 reçoivent des panneaux acrotères et de trumeaux double hauteur, couvrant les deux étages d’un seul tenant. Le rez-de-chaussée voit l’intégration de poteaux tronconiques en béton blanc brut, à base de Ciments Calcia, dont la fonction est tout à la fois structurelle et décorative. Tous ces poteaux ont été coulés à plat dans un moule métallique spécifique de 8 m. A l’exception de 4 poteaux, dont le coulage a été effectué à la verticale. Il s’agissait d’éléments en forme de trois quarts de sphère de 7,70 l et de 2,50 m de long.  Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 326 jours

Ligexia : Défi du bas carbone de Ciments Calcia

Les liants hydrauliques bas carbone Ligexia M4 et M4+ sont idéals pour le traitement des chaussées en place. [©Ciments Calcia] Dans la continuité de son offre de ciments à faible empreinte carbone VisionAir, Ciments Calcia lance deux liants hydrauliques routiers bas carbone. Les Ligexia M4 et M4+ sont ainsi dédiés au traitement des chaussées en place. « Solutions techniques dédiées aux opérations de voirie et terrassement, ils intègrent les enjeux de la transition écologique portés par les collectivités territoriales »,indique l’industriel. Leurs performances mécaniques s’avèrent équivalentes à un liant hydraulique routier conforme à la NF EN 13282-1. Mais toute ressemblance avec un liant routier lambda s’arrête là. En effet, la formulation de Ligexia M4 affiche une réduction de 20 à 30 % des émissions de CO2. Et celle de Ligexia M4+ de 10 à 20 %, par rapport au liant référent Ligex M4.
Il y a 3 ans et 326 jours

Barda’Clean : des plaques de parement auto-nettoyantes signées Perin & Cie

Le Barda’Clean est issu de la préfabrication en béton, il est conçu en partenariat avec Ciments Calcia. [©Perin & Cie] Les maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre recherchent avant tout des aspects environnementaux, durables et esthétiques pour leur projet de façades. Désormais, Barda’Clean est une marque de bardages issue de la préfabrication en béton. Ce produit a été développé par Perin & Cie, qui se positionne comme un nouvel acteur dans le domaine de la façade. Barda’Clean protège la structure et son isolation des intempéries, mais aussi de la chaleur du soleil. Il évacue la condensation pour améliorer dans le temps la qualité et le confort thermique du bâtiment. De plus, ce bardage préfabriqué s’adapte à toutes les structures et peut devenir un plafond ou une couverture. Il est idéal pour les projets de rénovation. Enfin, il permet un traitement graphique des façades. Un partenariat gagnant Barda’Clean est issu d’un partenariat avec le cimentier Ciments Calcia, qui a mis au point un ciment dépolluant par catalyse et auto-nettoyant. Garantissant une façade propre sans entretien. L’Avis technique utilisé pour ce produit est celui Fe l’Effix de Ciments Calcia. Les plaques de bardage peuvent se développer sur une surface maximum de 2 m2 pour une épaisseur Fe 2 cm. Elles sont ensuite accrochées par des agrafes selon le procédé VetiClip de Vetisol à une ossature métallique ou bois. Ce système de bardage rapporté ventilé se met en œuvre en neuf, en rénovation, pour le tertiaire ou le résidentiel collectif. Mise en œuvre du bardage dans une crèche à Issy-les-Moulineaux. [©Perin & Cie]
Il y a 3 ans et 338 jours

Fabrication additive : Une technologie en cours de démocratisation

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine L’’impression 3D béton s’inscrit dans la stratégie bas carbone en France. [©Vicat] Dans la trilogie “Retour vers le futur”, sortie dès 1985, le réalisateur Robert Zemeckis nous fait voyager dans le temps. A bord d’une DeLorean DMC-12 quelque peu modifiée, Marty McFly et le docteur Emmett Brown explorent le passé, mais aussi le futur. Dans le deuxième opus, les protagonistes se retrouvent en 2015. Ici, les voitures volent et les pizzas sont prêtes en 2 s ! Tous les codes de la science-fiction dépeignant le futur sont réunis. Si la domotique et la notion de “maison connectée” y sont perçues, les bâtiments et leur architecture ne semblent pas trop avoir bougé. Pourtant, dans la vraie vie, si nos déplacements ne se font pas encore par lévitation, le monde de la construction a bien évolué. Parmi les innovations, la fabrication additive ou impression 3D béton fait de plus en plus parler d’elle. Notre n° 91 lui était consacré. En effet, la discipline ouvre une multitude de problématiques que les industriels, selon leurs expertises, tentent d’élucider. D’un point de vue matériau et matériel, la technologie demande un savoir-faire particulier : l’encre minérale, l’imprimante et les logiciels sont trois composantes d’un tout.  Un trio gagnant La majorité des technologies actuelles utilisent le principe de la dépose d’un cordon de béton en couche par couche. Le matériau mis en œuvre doit donc tenir en place pour supporter son propre poids et être assez fluide pour que les couches adhèrent entre elles. La matière doit aussi répondre aux besoins classiques de durabilité, de performances… De plus en plus d’industriels proposent des gammes dédiées à la fabrication additive, à l’image de Cemex, Ciments Calcia ou encore Vicat. Du côté de l’imprimante, plusieurs “camps” s’affrontent. Il y a ceux qui s’ancrent dans la lignée de la construction hors site. Ainsi, l’outil est installé en usine où elle imprime des éléments à emporter. C’est le cas d’industriels comme Soliquid et XtreeE. D’autres ont misé sur des imprimantes nomades qui se déploient sur chantier. La start-up Valenciennes Construction 3D ou Cobod s’inscrivent dans cette mouvance. Quelle que soit la technique adoptée, la buse et le dispositif d’extrusion sont des points sensibles. Enfin, les différents logiciels de pilotage et de modélisation, qui peuvent être imaginés par le fabricant de l’imprimante ou par un éditeur indépendant, permettent de faire la traduction numérique de la volonté architecturale. Une transition environnementale et numérique Plusieurs enjeux entourent la fabrication additive. La dimension environnementale intervient naturellement. Au cœur de la future RE 2020, la transition écologique de la construction fait partie de la stratégie bas carbone de la France. Les acteurs de l’impression 3D béton mettent en avant les avantages de leur discipline dans ce domaine. A savoir, l’optimisation des matières premières, la construction hors site et l’utilisation du bon matériau au bon endroit. L’impression 3D est aussi une résultante de la transition numérique de la construction. Cemex l’englobe ainsi dans ce qu’il appelle la « fabrication digitale ». Cette dernière peut répondre aux problématiques de pénibilité sur chantier avec moins de compagnons nécessaires in situ. Et en même temps, à la résolution de défis techniques dans la construction, que ce soit dans les formes architecturales ou dans la rapidité de conception. Reste à résoudre quelques freins : le coût, la réglementation ou encore la formulation vue sous le prisme de l’économie circulaire. Il reste encore de grandes avancées à accomplir avant d’atteindre une démocratisation de la fabrication additive. Korodur : « Une nouvelle liberté d’écriture » Créé en 1936, le groupe familial allemand Korodur fabrique et commercialise des solutions minérales pour sols industriels. A l’entrée de son siège, le nom Korodur s’inscrit en lettres géantes, imprimées en 3D ! En effet, depuis plus de 10 ans, l’industriel s’est lancé dans l’aventure de la fabrication additive. « En 2012, un de nos partenaires néerlandais nous a présenté Berry Hendriks, raconte Nikola Heckmann, présidente de Korodur. A ce moment-là, il lançait sa start-up Cybe et avait pour ambition de révolutionner la construction avec l’impression 3D. A l’époque, c’était fou, mais nous avons décidé de travailler ensemble en nous occupant de la partie matériau. » Avec son expertise dans la conception de mortiers, Korodur a pris le temps de trouver la bonne formulation. Le tout en utilisant un ciment à impact carbone réduit. « Le mortier à imprimer doit être à prise rapide, ne pas se déformer sous son poids et chaque couche doit adhérer sur la précédente. De plus, le matériau doit s’adapter à l’imprimante et au logiciel. Les trois fonctionnent ensemble. Après plusieurs mois de recherche, nous avons réalisé avec Cybe notre premier objet : un banc. » Korodur s’est associé à Cybe pour développer la fabrication additive. [©Korodur] Depuis, Korodur et son partenaire se sont lancés dans des projets à l’international. A Dubaï, ils ont réalisé un bâtiment dédié aux drones qui surveillent les pipelines. Au Japon, ce sont des toilettes publiques… Il y a aussi l’Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande et la France, avec une maison en Normandie. « L’impression 3D est intéressante et doit avoir sa place dans l’évolution de la construction. Elle donne une nouvelle liberté d’écriture pour les architectes et les designers. Mais répond aussi à des défis techniques pour la préfabrication, par exemple. »  Lycée Louis Loucheur : L’impression 3D dès le plus jeune âge Dans le cadre du programme “Espace d’innovation partagée”, le lycée professionnel Louis Loucheur, à Roubaix (59), a reçu une dotation de la Région Hauts-de-France. Une manne qui a permis à l’établissement de mettre en place une nouvelle matière à son cursus “gros œuvre” : l’impression 3D. « Nous avons acquis une Mini Printer de Construction 3D, explique Régis Schefller, enseignant au sein du lycée. Nous avons bénéficié d’une formation pour pouvoir être autonomes. » Aujourd’hui, le lycée travaille avec des mortiers de Parexlanko dédiés à l’impression. « Les élèves sont très curieux de ce que l’on peut faire avec. Nous espérons que cela représentera un atout pour promouvoir les formations dans le bâtiment et de montrer une autre facette de nos métiers. » A Roubaix, le lycée Louis Loucheur vient d’intégrer l’impression 3D béton dans son cursus de formation. [©Lycée Louis Loucheur] Saint-Gobain : Voici les clefs Fin avril 2020, Saint-Gobain a remis les clefs à d’heureux résidents d’une maison un peu particulière. A Eindhoven, aux Pays-Bas, ce bâtiment de 94 m2a été entièrement réalisé en impression 3D. Pour rappel, Saint-Gobain Weber Beamix conçoit des mortiers spéciaux pour cette application. Ici, 24 éléments en béton ont été préfabriqués, avant d’être acheminés in situ. Cette maison est la première du programme Milestone, qui en comptera 5 au total. Chaque nouvel habitat sera optimisé grâce aux enseignements tirés des précédentes mises en œuvre.  Aux Pays-Bas, Saint-Gobain a livré sa première maison imprimée en 3D béton. [©Saint-Gobain] Sivagami Casimir Retrouvez l’ensemble du dossier : Que seront les bétons de demain ? Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 94
Il y a 3 ans et 338 jours

Capremib équipe un pont de Vitry-sur-Seine

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Le futur pont du quartier des Ardoines de Vitry-sur-Seine. [©Capremib] VAL – DE – MARNE. Situé dans la Zac Gare des Ardoines à Vitry-sur-Seine, le chantier des Ardoines est parmi les plus importants en cours de réalisation en France. Dans le cadre de ce vaste projet urbain couvrant un territoire de 300 ha en bord de Seine. Un nouveau pont ferroviaire de 160 m de long et 30 m de large jouera un rôle clef dans le développement du quartier. Il en desservira le futur pôle multimodal. Et facilitera l’accès à la gare. Il accueillera une voie de circulation automobile à double sens. Un couloir réservé au futur bus en site propre. Ainsi qu’une piste cyclable et deux cheminements piétons végétalisés. Sept types de dalles produites par Capremib La maîtrise d’œuvre a fait appel à Capremib pour la réalisation sur mesure des 4 800 m² du tablier en béton préfabriqué. L’usine de Cormicy, près de Reims, a conçu et fourni 474 dalles pleines. D’une épaisseur de 27 cm, représentant un volume de béton de 938 m3et 300 t d’acier. Le ciment utilisé est un Ciments Calcia CEM III.  Lire aussi les autres actualités en région Sept types de formats de dalles différents ont été réalisés pour ce chantier, dont les plus grands font 4,70 m x 1,30 m et 3,20 m x 2,50 m. Parmi les particularités, ces dalles ont été réalisées avec une sous-dalle en casquette. Dont la fonction est de supprimer la nécessité de coffrer les sous-faces du tablier. Cette technique, qui est issue de celles de fabrication des éléments pour les grands ouvrages d’art, fournit un important gain de temps sur le chantier. Capremib a aussi créé un peigne de positionnement des aciers, qui fait office d’arrêt de coulage, afin d’obtenir une longueur et un cintrage des aciers rigoureusement identique. La production a été achevée fin 2020, la livraison se fera à l’avancée du chantier. Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 3 jours

Le Trophée Sécurité 2021 du Sfic récompense 4 cimenteries

La cimenterie LafargeHolcim Port-la-Nouvelle a été distinguée du Trophée Sécurité du Sfic [©ACPresse] Le Sfic récompense les bonnes pratiques en matière de prévention des risques professionnels. Afin de mettre en lumière et d’encourager les initiatives et les engagements des industriels, le syndicat a initié le Trophée Sécurité. Ceci, depuis plusieurs années. Pour l’édition 2021, trois cimenteries ont été distinguées : LafargeHolcim Port-la-Nouvelle dans l’Aude, LafargeHolcim Contes en Charente-Maritime et Ciments Calcia Beaucaire dans le Gard. Une quatrième a reçu le prix spécial “Bonnes Pratiques” : LafargeHolcim Saint-Pierre-La-Cour, dans la Mayenne. En matière de sécurité, l’industrie cimentière apparaît ainsi comme exemplaire. Ceci, avec un bilan sécurité comparable à celui du secteur de la banque et de l’assurance.
Il y a 4 ans et 16 jours

L’escalier translucide Carnaval de Tho Nguyen Duc

Tho Nguyen Duc prône dans ses œuvres un design sophistiqué, élégant et se plaît à utiliser des matériaux innovants à haute performance. L’escalier qu’il vient de livrer pour une villa à Hanoï possède des marches, bigarrées, conçues à partir du mortier le Superbe EFFIX CRÉA. « Reliant le rez-de-chaussée et le sous-sol où se trouvent une bibliothèque, des antiquités et un espace de dégustation de vins, cet escalier permet de passer en un instant d’un état d’excitation à un état de réflexion. Les couleurs expriment cette émulation. D’où son nom : Carnaval ». 20 marches le composent avec pour dimensions 120 cm de long, 20 cm de large (pour la plus large) et 3,5 cm d’épaisseur. Chaque marche a été conçue à partir d’un moule dédié et entièrement fabriquée à la main, contribuant à l’unicité de l’œuvre. Le béton « translucide » qui les constitue, baptisé T.light par NFA Jsc, associe le Superbe EFFIX CRÉA et fibre optique. Chaque mètre carré de T.light concentre ainsi plus de 37 000 points lumineux, la capacité de compression de ce béton atteignant toujours plus 100 MPa. « Une performance technique qui résulte des avantages exceptionnels de ce mortier signé Ciments Calcia » confie Tho Nguyen Duc.  
Il y a 4 ans et 137 jours

Résultats de la 8ème édition du Prix Femmes Architecte

Pour le Prix 2020, l'ARVHA reçoit également le soutien de BNP PARIBAS Real Estate, Ciments Calcia, Unibail Rodamco, et COGEDIM ainsi que de Batiactu, de TEMA et du journal de l'architecte.Ce prix a pour but de mettre en valeur les œuvres et les carrières de femmes architectes, afin que les jeunes femmes architectes puissent s'inspirer des modèles féminins existants, et d'encourager la parité dans une profession à forte dominante masculine.En 2019 le jury a attribué quatre prix et deux mentions spéciales:Prix Femme Architecte : Dominique JAKOB - JAKOB +MAC FARLANEPrix Œuvre originale : Fabienne BULLEMention spéciale œuvre originale : Marie France CHATENETPrix Jeune Femme Architecte : Marie PERIN Tica architectes et urbanistesPrix international : Francine HOUBENMention spéciale : Elisa VALEROEn 2019, La compétition a été ouverte du 1er juin au 30 septembre. Le jury s'est réuni le 31 Octobre 2019 pour désigner les lauréates de chaque prix. La cérémonie a été introduite par Claudia MATTOGNO architecte et professeur à la Sapienza et Présidente du Jury. Le prix Femme Architecte a été remis par Denis DESSUS président du conseil national de l'ordre des architectes. Le prix Œuvre Originale par Véronique DESCHARRIERES et la mention spéciale de l'œuvre originale par Katia DOMSCHKY membre du CEA Task force « Women in Architecture » , le prix Jeune Femme Architecte par Sandra Di Giorgio le prix international remis par Sophie BERTHELIER et la mention spéciale par Catherine BARBIER-AZAN et par Beatrice MOUTON.En 2020, 465 candidatures ont été examinées et ont présenté 1500 projets.En 2020, quatre prix ont décerné et une mention pour: Femme architecte primée pour ses projets réalisés – 3 à 5 ouvrages construits,Une œuvre originale réalisée par une femme architecte, et une mention spécialeJeune Femme architecte de moins de 40 ans primée pour ses projets – 3 à 5 projets réalisés ou nonPrix International 3 à 5 ouvrages construitsLa cérémonie de remise du prix s'est déroulé en visio-conférence le 9 décembre 2020 devant plus de 1500 personnes. En 2020, La compétition a été ouverte du 1er juin au 30 septembre. Le jury s'est réuni le 30 Octobre 2020 pour désigner les lauréates de chaque prix sous la présidence de Catherine GUYOT secrétaire générale de l'ARVHA et présidente de Women in Architecture France et de Spela HUKAR vice-présidente du jury et représentant de la chambre des architectes de Slovénie. La cérémonie a été conclue par Denis DESSUS président du Conseil National de l'Ordre des Architectes.Le jury était composé de représentants du Ministère de la Culture Madame (Agnès SAAL), de l'Ordre des Architectes National (Elizabeth GOSSART ) de Béatrice AUXENT présidente d'ARCHITECTUELLES , des lauréates du Prix 2019, Dominique JAKOB, Marie PERIN, Fabienne BULLE Sophie BERTHELIER de Spela kUHAR Vice-présidente du jury, représentante de la chambre des architectes des Slovénie, de Bettina DREIR FIALA représentante de la chambre des architectes D'Autriche et leader du projet « YesWePlan ! » pour l'égalité Hommes Femmes dans le secteur de l'architecture, de Iris WEX représentante de la chambre des architectes d'Allemagne et membre du CEA, Catherine PAPILLON directrice de communication BNP PARIBAS REAL ESTATE, et de Catherine GUYOT directrice de l'ARVHA, Présidente de Women in Architecture.Pour l'année 2020, les résultats sont les suivants:Jeune Femme ArchitectePour la catégorie Jeune Femme Architecte, le prix est attribué à OH ! SOM architectesStéphanie Franceschi, Marie Fade, Caroline Mangin.Le prix Œuvre OriginaleLe prix Œuvre Originale est attribué à Cathrin TREBELJAHR pour son projet « Réhabilitation et extension de l'ancienne préfecture de Versoix »La mention spéciale est donnée à Sophie DENISSOF agence CASTRO DENISSOF son projet « habiter le ciel » et pour son parcours professionnel.Prix International : deux prix ex æquoLe prix est attribué à Anna HERINGER pour son œuvre (Allemagne) et à Benedetta TAGLIABUE (Ex æquo) pour son œuvre (Espagne).Femme ArchitecteLe Prix Femme Architecte est décerné à Florence LIPSKY Agence LIPSKY ROLLET° pour son œuvre.L'ARVHA remercie l'ensemble des participants, lauréates ou non lauréates, les membres du jury pour leur investissement pour ce prix ainsi que Denis DESSUS président du conseil national de l'ordre des architectes, Agnès SAAL Ministère de la Culture, Elizabeth GOSSART du CNOA, Spela KUHAR vice-présidente du jury et représentante de la chambre des architectes de Slovénie , de Bettina DREIR FIALA représentante de la chambre des architectes D'Autriche et leader du projet « YesWePlan! » pour l'égalité Hommes Femmes dans le secteur de l'architecture, d'Iris WEX représentante de la chambre des architectes d'Allemagne et membre du CEA et Catherine PAPILLON directrice de communication BNP PARIBAS REAL ESTATE, Béatrice AUXENT présidente d'Architecturelles Hauts-de-France et tous les membres du jury pour leur contribution, qui ont examiné 1500 œuvres présentées par 465 dossiers de femmes architectes sur le site web www.femmes-archi.org
Il y a 4 ans et 151 jours

Ciments Calcia renonce à un projet contesté en Île-de-France et prévoit la suppression de 162 postes

Ce projet de réorganisation, qui doit encore être validé par les représentants du personnel, "entrainerait la suppression de 162 postes et la création de 20 autres postes", indique Ciments Calcia dans un communiqué.Le groupe prévoit parallèlement d'investir 400 millions d'euros "sur quatre de ses principaux sites émetteurs de CO2", dont près de 300 millions d'euros sur le seul site d'Airvault (Deux-Sèvres).Dans le détail, le groupe, filiale du géant allemand Heidelberg Cement, va reconvertir son usine de Gargenville (Yvelines) en "centre de broyage", résultat du "contexte d'incertitude liée aux nombreux recours" déposés contre l'ouverture d'une nouvelle carrière."Notre source calcaire de la carrière actuelle est en fin de période d'exploitation, on ne peut pas maintenir une usine sans calcaire", a expliqué à l'AFP la porte-parole du groupe.Ce projet de nouvelle carrière, qui devait permettre de continuer à alimenter à hauteur de 15% les entreprises de BTP construisant le Grand Paris, avait été déclaré "projet d'intérêt général" en 2016.Il était toutefois fortement contesté par des élus locaux et des associations, ces dernières dénonçant un grignotage des terres arables en plein coeur du parc naturel régional (PNR) du Vexin."Cette réorientation d'activités, appelée de nos voeux comme de ceux de milliers d'habitants du Mantois, évitera tous les dommages que ce mauvais projet aurait causé pour la santé publique et pour l'environnement", ont salué la vice-présidente du Conseil départemental Cécile Dumoulin et le député des Yvelines Michel Vialay dans un communiqué commun.Autre annonce faite par Ciments Calcia dans le cadre de sa réorganisation, l'arrêt de l'activité de production de ciment blanc du site de Cruas (Ardèche), "dont le résultat est structurellement négatif".Le site serait transformé "en un terminal cimentier automatisé pour la distribution de ciment blanc", précise le groupe, qui prévoit également une réorganisation de son siège social à Guerville.Le groupe allemand Heidelberg Cement emploie 3.500 personnes en France, dont environ 1.300 personnes pour la partie Calcia Ciments.
Il y a 4 ans et 156 jours

La fronde des industriels face la RE 2020

La Filière Béton appelle à l’abandon du projet d’ACV dynamique simplifiée. [©ACPresse] Au moins, le gouvernement semble faire l’unanimité… contre lui ! Les annonces faites par les ministres Barbara Pompili et Emmanuelle Wargon, autour de la Réglementation environnementale 2020, ont fait pleuvoir les communiqués de presse. “Le gouvernement marche sur la tête !” titre sobrement la Fédération française des constructeurs de maisons individuelles (FFC). La Fédération de la promotion immobilière (FPI) parle “d’un pari risqué en temps de crise”.  Quant aux industriels des Filières Béton, des isolants en laines minérales manufacturées (Filmm), de la terre cuite (FFTB) et de la construction métallique (SFCM), ils “dénoncent les modifications de la comptabilisation du carbone”. Avis partagé par l’AIMCC (Association française des industriels des productions de construction). Qui souligne que « les annonces récentes […] laissent craindre que l’orientation prise ne conduise à imposer un moyen, c’est-à-dire le recours à certains matériaux et modes constructifs. Ceci, en s’appuyant sur des modes de calcul de l’impact environnemental contestés par les experts ». Alors même que la sobriété énergétique se trouve renforcée, avec le coefficient Bbio. Et que la prise en compte du confort d’été constitue une avancée vers une performance accrue des enveloppes.  Remettre à plus tard les émissions de carbone Les modes de calcul en question ne sont autres que la très polémique “Analyse de vie dynamique simplifiée”. Pour faire court, celle-ci semble pénaliser les matériaux qui libèrent l’essentiel de leurs émissions de carbone au début de leur cycle de vie. Et minorer voire annuler, en parallèle, les émissions futures, c’est-à-dire en fin de cycle, au moment de la déconstruction. Sachant qu’un horizon limité à 100 ans a été retenu pour calculer les émissions d’un bâtiment. Autrement dit, au-delà d’un siècle, les émissions ne sont plus prises en compte… Une manière peu élégante de transmettre aux prochaines générations la responsabilité de la gestion des émissions de gaz à effet de serre… Est-ce à dire que le défi climatique s’arrête en 2120 ? Que le carbone émis après 100 ans n’aura aucune nocivité ? Et le développement durable dans tout ça ? Et quid de l’économie circulaire, pourtant portée par le même ministère de la Transition écologique ? Dans ce contexte, l’intérêt du développement de filière de recyclage et de valorisation de matériaux de construction deviendrait plus que relatif ! En tout cas, c’est ce que prédisent les professionnels des secteurs concernés.  Le béton bas carbone sera encouragé  Le gouvernement veut encourager le développement du béton bas carbone. [©ACPresse] Le bois et les matériaux dits “biosourcés” sont donc en passe de devenir la solution pour construire moins carboné. A court terme, c’est sans doute vrai. D’ailleurs,« le gouvernement compte soutenir ces filières », ont confirmé les ministres, durant leur conférence du 24 novembre dernier. Toutefois, sans fermer la porte aux autres solutions constructives, comme le détaille le dossier de presse du ministère de la Transition écologique. « De fortes incitations sont données pour faire progresser les autres matériaux, techniques et équipements de construction. L’innovation, en termes de mixité́ des matériaux, tels que les constructions mêlant bois et béton par exemple, ou de béton bas carbone, sera encouragée ».  L’AIMCC a relevé ce point particulier. « Des solutions techniques éprouvées existent et continuent de se développer. Ceci, grâce aux efforts d’innovation et d’investissement des différentes filières industrielles de la construction. Et la performance repose souvent sur des équilibres entre les différents matériaux. » Systématiser le bois en maisons individuelles L’association confirme donc qu’elle restera attentive à la suite des travaux annoncés. L’objectif est que les clients puissent disposer des méthodes constructives adaptées à leurs besoins. Qu’ils aient les moyens d’effectuer des choix éclairés. Et pour que tous les acteurs et filières puissent continuer à développer des solutions réellement efficaces et durables. Pour toutes ces raisons, l’AIMCC confirme vouloir« continuer à travailler aux côtés des pouvoirs publics et des différentes parties prenantes pour réussir le plan de relance ». Par contre, lorsque le gouvernement annonce vouloir « exclure en maisons individuelles les systèmes de chauffage exclusifs au gaz, dès l’entrée en vigueur de RE 2020… », la chose inquiète beaucoup la FFC. Idem en ce qui concerne la volonté de « rendre, à l’horizon 2030, l’usage du bois et des matériaux biosourcés quasi-systématique. Y compris en structure gros œuvre dans les maisons individuelles et le petit collectif ». Des solutions constructives que la FFC considère comme si peu compétitives,« qu’elles ne représentent qu’une infime partie du marché… » Tout en regrettant la disparition de modes de chauffage répandus. Surtout à un moment où les pouvoirs publics « répondent par une absence totale de mesure de relance pour le logement neuf, accompagnée d’un accroissement de contraintes de construction en maisons individuelles ». La FFC estime que « la RE 2020 engendrera une hausse importante des coûts de l’ordre de + 10 % à + 15 % ». Le bois devrait devenir la norme pour la construction de maisons individuelles. [©ACPresse] Essayer de développer une production de bois français Même son de cloche du côté des logements collectifs, la FPI regrette « qu’avec la RE 2020, le gouvernement ait décidé de durcir les normes au niveau de la construction neuve. Alors que les gisements d’économie de CO2 sont colossaux dans le parc existant ». Pour Alexandra François-Cuxac, présidente de la FPI France : « La RE 2020 reste un pari très risqué en temps de crise […]. Elle sera un facteur de progrès et de transformation, si l’Etat sait être pédagogue. Et accompagner les professionnels. Elle accentuera la crise si elle se fait au mépris des réalités de terrain ». Enfin, pour accompagner la RE 2020, le gouvernement doit annoncer « des initiatives pour favoriser l’innovation et l’essor d’une production nationale de bois de construction. Et pour le développement les usages mixtes entre matériaux ». Ce qui en soi est positif. D’autant plus que des progrès sont encore à faire côté sensibilité au feu du bois. Car, quoi qu’on en dise, le bois, ça brûle un peu mieux que les autres matériaux de construction minéraux ou métalliques ! La sécurité des habitants n’est pas moins important que la protection de l’environnement. De même, les choses doivent suivre aussi au niveau local. Par exemple, le souhait d’installer une scierie industrielle, à Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées, dans le but de produire du bois d’œuvre, semble déjà mobiliser des troupes contre lui [voir en fin de document pour en savoir plus]. Une réalisation certes à l’initiative de la multinationale italienne du bois Florian, mais tout de même installée sur le territoire national…  Jean-Marc Domange avait raison Organiser une production nationale de bois de construction se présente donc déjà comme une course de fond, avec obstacles… Il y a quelques années de cela, Jean-Marc Domange, le président-fondateur de Ciments Kercim1, aujourd’hui disparu, m’avait dit : « Essayez de créer un outil industriel en France, tout le monde s’y oppose. Essayez de fermer un site industriel existant et vous rencontrez la même opposition ! »Ce qui se passe à Lannemezan ou les difficultés rencontrées par Ciments Calcia, sur son site de Gargenville, lui donnent raison… Et les ouvriers de l’usine Firestone de Béthune, dont la fermeture est programmée, ne diront pas le contraire ! Frédéric Gluzicki 1Ciments Kercim était le premier site de production de ciments indépendant réalisé en France. Il a été repris par Lafarge, puis cédé à CRH au de la fusion avec Holcim. L’unité est aujourd’hui aux couleurs d’Eqiom.  En savoir plus sur le projet d’ouverture de la scierie de Lannemezan Reporterre France 3 Régions Les Amis de la Terre
Il y a 4 ans et 162 jours

Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris

Cet article est à retrouver dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine. Avec ses 2 700 élèves en formation initiale, l’ESTP Paris est l’une des grandes écoles d’ingénieurs françaises. Mêlant enseignement et recherche, l’établissement s’est doté de l’Institut de recherche en constructibilité (IRC), qui explore les différentes thématiques qui composent la construction, sous l’angle de la constructibilité. Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris. [©ESTP] Qu’est-ce que l’impression 3D béton ? Nous parlons plutôt de fabrication additive, synonyme d’impression 3D, qui représente plus la notion de fabrication par couches successives. A la base, cette technologie vient de l’industrie de l’automobile et de l’aéronautique. Il existe 2 principales techniques : la dépose d’un cordon de béton couche par couche et la liaison sélective. En termes de matériaux, le travail sur la formulation se fait à 3 niveaux. D’une part, sur la pompabilité. D’autre part, le béton doit pouvoir être extrudé pour passer par la buse. Et enfin, la formulation doit prendre en compte le temps de prise et de montée en résistance pour supporter le poids des couches qui se superposent. Nous sommes au début de la fabrication additive béton, mais la faisabilité a déjà été démontrée. Quels en sont les avantages ? La fabrication additive est un vrai changement de paradigme. Elle apporte une liberté de formes, une rapidité de construction et pas de contraintes de coffrage. Elle s’inscrit aussi dans une démarche d’éco-conception : mettre le matériau là où on en a besoin et optimiser la consommation de matière. Et dans une approche globale, la fabrication additive permet de réduire les coûts. Sur chantier et en usine, elle peut diminuer la pénibilité du travail et en transformerait l’organisation. Avec de nouveaux rôles pour la partie conception/robotisation. Après, elle ne s’adapte pas à tous les cas de figure, mais je ne pense pas que ce soit la volonté non plus… L’impression 3D est un outil, pas un but en soi. L’ESTP dispose d’une imprimante de paillasse pour l’impression de petits objets. [©ESTP] Comment s’inscrit cette discipline au sein de l’ESTP Paris ? Nous sommes en pleine restructuration sur cet axe de recherche. Mais nous avons déjà accueilli certains projets autour de la fabrication additive. Notamment, au niveau de l’optimisation de la formulation du béton. L’impression 3D béton se prête bien à une approche transverse, qui pourrait toucher de nombreuses thématiques de l’IRC. Nous disposons d’une imprimante de paillasse pour l’impression de petits objets. Enfin, la fabrication additive est évoquée dans les cours plus généraux, sur la construction 4.0 ou le béton… Propos recueillis par Sivagami Casimir Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L’incontournable XTreeE CQue ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
Il y a 4 ans et 162 jours

Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. « L’impression 3D complète nos gammes, cela nous permet d’ultra-personnaliser notre offre. C’est une tendance de fond qui va s’installer », insiste Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard (GSL). Le groupe industriel du béton a introduit la technologie à travers le marché de l’aménagement urbain. Avec Olivier Brière, ingénieur dans ce domaine, GSL réalise des univers colorés et originaux pour les villes. A Istres (13), des pots aux formes organiques rappellent le tressage des paniers en osier. Et sur les terre-pleins, des bordures aux couleurs vives attirent le regard. « Nous avons imaginé des formes originales, qui se parlent et se répondent. Avec de l’ingénierie, nous pouvons faire plein de choses », explique Olivier Brière. Et Bertrand Malet de poursuivre : « Nous essayons de trouver un modèle technico-économique. L’année 2019 a été celle de la mise en place et 2020 a vu la concrétisation. L’expansion devrait se faire en 2021… » Parc des bâtiments historiques et mobilier urbain Olivier Brière et GSL ont réalisé du mobilier urbain aux formes organiques. Olivier Brière et GSL ont réalisé du mobilier urbain aux formes organiques. [©Groupe Saint Léonard] Outre le mobilier urbain, l’impression 3D pourrait compléter d’autres segments. Par exemple, dans la réparation du parc de bâtiments historiques. « Nous pourrions nous approcher ou transcender la reproduction de bétons anciens », imagine Olivier Brière. La réalisation de murs décoratifs, organiques et/ou végétalisés est aussi une porte d’entrée. « Il y a encore beaucoup à créer, ajoute Bertrand Mallet. Nous nous posons la question d’investir dans notre propre imprimante. Car il est important pour nous d’améliorer les process et de gagner en autonomie. Mais il faut trouver le bon timing… » Pour Olivier Brière et GSL, en dehors de la liberté de forme et des possibilités architecturales, l’impression 3D permettrait enfin d’évoluer vers une démarche plus responsable de l’acte de construire. « Dans le cadre d’une stratégie bas carbone, nous sommes démunis face à l’offre des cimentiers qui, aujourd’hui, ne proposent pas beaucoup de solutions. Cette technologie s’inscrit pleinement dans la réduction de CO2 et dans la question de l’utilisation des ressources. L’idée serait d’être multi-matériaux et de les utiliser à bon escient », conclut Bertrand Malet. Allez plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L’incontournable XTreeE CQue ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
Il y a 4 ans et 162 jours

Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. Saint-Gobain Weber Beamix dispose d’une imprimante sur rail, permettant de réaliser des éléments de grande taille. [©Saint-Gobain Weber Beamix] En 2005, Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe Saint-Gobain, réalise un premier mur béton en impression 3D. A l’époque, l’imprimante est “manuelle”. « Nous avons fait des murs de 3 m de long, 2,50 m de haut et 15 cm de large, raconte Marco Vonk, directeur marketing. Puis, nous avons regardé si quelqu’un sur le marché était intéressé par ce concept et ce produit. Nous nous sommes rendu compte que personne ne l’était ! Donc, nous l’avons mis au “frigo”. » Près de 10 ans après cette entrée en matière, Saint-Gobain Weber Beamix intègre un consortium de recherche. Ce dernier est initié par le professeur Theo Sallet, à l’université technique d’Eindhoven. L’industriel met à disposition ses mortiers et peaufine son savoir-faire. « Ensemble, nous avons réalisé un pont de 8 m à Gemert, commune proche d’Eindhoven », détaille Jan Blaakmeer, responsable de la R&D. Une nouvelle usine C’est en janvier 2019, avec le constructeur Bam, que Saint-Gobain Weber Beamix ouvre sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. « Pour le développement de nos mortiers, nous avons opté pour une base OPC – Ordinary Portland Cement – combinée avec des liants traditionnels et des additions pour renforcer l’effet thixotropique. Nous avons besoin d’un matériau qui supporte les couches supérieures. » L’usine dispose d’une imprimante sur rail, permettant de réaliser des éléments de grande taille. Une façon de s’ancrer dans des projets concrets. Des modules de skatepark, des éléments de mobiliers urbains, un escalier… sont autant de réalisations. En ce moment, l’industriel travaille sur un pont de 29 m de long, pour la ville de Nimègue, au centre du pays, et sur le projet “Milestone”, un programme de maisons aux formes organiques. « Nous sommes au début de cette route, reprend Marco Vonk. Pour nous, l’impact environnemental, la durabilité, la réglementation… nous guident. Nous avons encore des développements à faire, qui conduira à l’accélération de cette technologie et ouvrira de nouvelles possibilités pour la construction. » Et Jan Blaakmeer de conclure : « Le premier bénéfice de l’impression 3D est de réduire l’empreinte carbone, en mettant le matériau là où nous en avons besoin. Il y a encore des choses à explorer, notamment dans le renforcement structurel de cette technologie… » Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L'incontournable XTreeE Que ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.
Il y a 4 ans et 162 jours

Impressions lunaires

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. L’agence Big, SEArch+ et Icon cherchent à réaliser des bâtiments durables grâce à l’impression 3D, pour vivre sur la lune. [©Icon/SEArch+] « Un petit pas pour l’homme, mais un pas de géant pour l’humanité. » Tout le monde connaît cette célèbre phrase prononcée par Niels Armstrong, le 20 juillet 1969. A 21h56, l’astronaute américain devient le premier homme à poser le pied sur la lune, devant près de 600 millions de téléspectateurs à travers le monde. Faisant ainsi rêver un grand nombre de personnes s’imaginant elles aussi se balader un jour entre des cratères couleur acier. Cet objet céleste qui gravite, comme un appendice autour de la Terre, a toujours fait l’objet de mythes. Tantôt considérée comme une déesse, tantôt vue comme un symbole de la fertilité, la lune fascine encore aujourd’hui. Mais les discussions qui tournent autour d’elle ne sont pas toutes fantasmagoriques. Selon certains, la lune pourrait même être un nouveau lieu de résidence… En effet, la Nasa cherche à répondre à la question : comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus. Accompagné par les architectes des agences Bjarke Ingels Group (Big) et SEArch+, un habitué aux recherches autour des structures extraterrestres, Icon réfléchit à la manière “d’imprimer” des centres de recherches, mais aussi, des lieux de vie sur la lune. Un défi lorsque l’on sait que notre satellite enregistre des variations de température allant de – 170 °C à 120 °C, des radiations et un sol jonché de cratères… Reste à savoir quels seront les matériaux utilisés ? Aura-t-on une imprimante 3D capable de mettre en œuvre un béton formulé avec du régolithe lunaire ? A suivre… Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L'incontournable XTreeE Que ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets.  Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe.  
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Cemex, le matériau en ligne de mire

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. Au cœur de ses recherches, Cemex garde en ligne de mire le matériau. [©Cemex] Pour Cemex, la digitalisation de la fabrication et, par conséquent, de la construction est un axe de recherche majeur. Depuis une dizaine d’années, la R&D du groupe s’attache à développer et à imaginer les technologies innovantes de demain. « L’impression 3D est une activité que nous englobons dans ce que nous appelons la “fabrication digitale”, explique Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe Cemex. Depuis 10 à 15 ans, nous avons tout d’abord suivi ce qui se passait dans ce domaine et depuis quelque temps, nous nous sommes davantage concentrés dessus. » Observateur, puis acteur, le groupe garde en ligne de mire son cœur de métier : le matériau. « Beaucoup de personnes cherchent à adapter le béton ou autre au robot d’impression ou à une technique digitale. Nous avons une autre façon de voir les choses… La question principale qu’il faut se poser est : “de quel type de matériaux avons-nous besoin pour l’automatisation ou la robotisation ?” Nous appelons ça l’innovation “By Design”. La relation entre les machines et le matériau est très importante. Il y a aujourd’hui différentes approches et nous essayons de comprendre à chaque fois quel est le projet, l’objectif final et le matériel utilisé. » Dans la réflexion sur “l’encre”, Cemex part avec un atout de taille. Viable d’un point de vue économique La R&D du groupe Cemex s’intéresse de près à la digitalisation de la fabrication. [©Cemex] « Nous avons l’avantage d’avoir nos propres adjuvants à travers Cemex Admixtures. L’imprimante 3D ne va pas toujours fonctionner avec les mêmes matériaux au même endroit. Le ciment peut changer d’un territoire à un autre, c’est un challenge pour l’impression 3D ! Les adjuvants et les additions permettent cette adaptation et de répondre aux questions de robustesse et de flexibilité. » Le groupe voit la discipline comme une façon d’industrialiser la construction. « En ce moment, nous développons plusieurs systèmes constructifs innovants. Nous pensons que l’impression 3D va nous permettre d’étendre notre offre produits. L’important est de pouvoir rendre le procédé économiquement viable. » En effet, si l’avancée technologique peut être bénéfique à différents niveaux pour le monde de la construction, elle a néanmoins un coût. « Aujourd’hui, il y a beaucoup de discussions autour de l’impression 3D, mais personne ne mentionne vraiment combien cela coûte. Et les prix sont encore trop élevés. Nous nous concentrons sur comment rendre le béton […]1 pour l’impression accessible ? La normalisation et la réglementation restent aussi un challenge. » Pour Cemex, l’impression 3D va compléter la construction « sous plein d’aspects intéressants ». La digitalisation, une possible évolution de la préfabrication… « La discipline évoluera au fur et à mesure de sa standardisation. Nous sommes au stade du développement. C’est-à-dire produire les meilleurs matériaux accessibles à ceux qui “impriment”. La prochaine étape nécessitera de s’interroger d’un point de vue constructif. Est-ce que nous pourrons construire des ponts ? Quels designs pour quelles performances ? Quels sont les matériaux que nous pouvons combiner ? Pourra-t-on construire des bâtiments à plusieurs étages… ? » 1[Et par là il faut entendre, le béton prêt à l’emploi]. Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. L'incontournable XTreeE Que ce soit en France ou dans le monde, XtreeE a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la fabrication additive. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets.  Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.  
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L’incontournable XTreeE

Cet article est à retrouver dans le n°91 de Béton[s] le Magazine. Fondée en 2015, la start-up XtreeE s’est spécialisée dans la conception de systèmes d’impression en usine. « Le hors site est une évolution majeure dans la construction, déclare Alain Guillen, co-fondateur d’XTreeE. Nous nous inscrivons dans ce monde, dans l’idée d’industrialisation et de l’utilisation du bon matériau au bon endroit. Le but n’est pas de concurrencer les préfabricants, mais de les accompagner, ainsi que les constructeurs, à intégrer cette technologie dans leur production. » XTreeE dispose d’une usine pilote à Rungis (92) et de plusieurs unités opérationnelles, notamment aux Emirats arabes unis, aux Etats-Unis et au Japon. « Nous visons une cinquantaine de systèmes installés, d’ici 2025. » Pour la start-up, l’impression 3D s’inscrit aussi dans la transition écologique du bâtiment. « Cette technologie peut nous permettre d’économiser de 30 à 70 % de matière selon les projets. Et puis, si nous voulons être vertueux, il faut travailler avec des matériaux locaux. Nous développons des systèmes de têtes d’impression “ouverts”. » Ainsi, les solutions de XtreeE s’adaptent à tous types de bétons, mais aussi à l’argile, au plâtre ou encore aux géopolymères… Une passerelle piétonne de 40 m XtreeE va réaliser une passerelle piétonne de 40 m en béton imprimé 3D structurel. [©Lavigne & Chéron Architectes] La start-up travaille principalement sur l’impression 3D “bi-composants”. C’est-à-dire, que la transformation et l’adjuvantation des matériaux se réalisent dans une tête d’impression dotée d’un malaxeur secondaire. Engagé dans plusieurs programmes, à l’image de Viliaprint, l’industriel va faire une nouvelle démonstration du potentiel de l’impression 3D. En effet, en vue des JO de 2024, la Plaine Commune Grand Paris a confié au groupement dirigé par Freyssinet, en association avec Lavigne & Cheron Architectes, Quadric, XtreeE et LafargeHolcim, la conception et la réalisation d’une passerelle piétonne de 40 m. Son tablier sera réalisé en béton imprimé 3D structurel. Une première dans la discipline ! Aller plus loin : Dossier : L'impression 3D Imprimer tout ou une partie d’une construction plutôt que de la couler en béton. Mais est-ce vraiment l’avenir de la construction ? Quelles sont les limites de ce procédé ? Qu’en est-il des matériaux utilisables ? Il est temps d’en savoir plus... Trois questions à… Céline Florence, responsable de la chaire “Béton”, à l’ESTP Paris Parmi ses 10 laboratoires, l’ESTP Paris accueille la chaire “Ingénierie des bétons” depuis 2014. Céline Florence en est la responsable. Elle nous parle de l’impression 3D et comment cette discipline s’est installée sur les paillasses. Groupe Peri en première ligne sur l’impression 3D Coffrages, étaiements, échafaudages… Depuis 2 ans, l’industriel allemand Peri a ajouté l’impression 3D béton à la liste de ses savoir-faire. Il dispose d’une équipe dédiée à cette nouvelle technologie et d’une participation au sein de Cobod. Constructions 3D développe le plug & play Lutter contre le mal-logement grâce à une technologie de pointe ? C’est l’objectif de Constructions 3D. La start-up développe des solutions clefs en main sur le principe du “plug & play”. Au pays de l’ultra-personnalisation avec le groupe Saint Léonard « De façon générale, l’impression 3D nous permet d’évoluer », déclare Bertrand Malet, directeur développement et R&D du Groupe Saint Léonard. Comment la discipline embrasse-t-elle le monde de la préfabrication ? Dans la construction hors site, les deux peuvent se compléter mutuellement. C’est tout du moins ce que croit le groupe. Vicat : sur terre comme en mer Concernant l’impression 3D, Vicat met un point d’honneur à travailler en partenariat. Ces collaborations permettent au groupe de développer des produits spécifiques pour ce domaine. Focus sur 3 projets avec Olivier Martinage, ingénieur R&D et chargé de projet impression 3D. Ciments Calcia : « Un prémix bien dosé et bien pesé » Comment les cimentiers s’emparent-ils de l’impression 3D ? Patrick Mézière, responsable projet innovation chez Ciments Calcia, nous explique la démarche du groupe HeidelbergCement. Saint-Gobain Weber Beamix, dans le concret Saint-Gobain Weber Beamix, filiale néerlandaise du groupe éponyme, dispose de sa propre usine d’impression 3D béton, à Eindhoven. Une façon de développer son savoir-faire et de prendre part à des projets concrets. Cemex, le matériau en ligne de mire Le groupe Cemex explore l’impression 3D depuis plusieurs années. Quel présent et quel avenir pour la technologie ? Réponses avec Davide Zampini, directeur de la R&D du groupe. Impressions lunaires Comment vivre de manière durable sur la lune ? Spécialisé dans l’impression 3D, l’industriel texan Icon a été chargé de trouver des réponses à travers le projet Olympus.