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Résultats de recherche pour ligne tramway

(414 résultats)
Il y a 40 jours

Bobigny – Pablo Picasso : la gare du Grand Paris Express par l’architecte Romain Boursier

Placée à la croisée du centre administratif (Préfecture et hôtel de Département), de la gare routière et du projet Cœur de Ville, la gare Bobigny – Pablo Picasso bénéficie d’un positionnement stratégique au cœur du centre-ville de Bobigny. Son arrivée permettra une meilleure accessibilité aux quartiers d’habitats collectifs en cours de réaménagement et au pôle administratif. Elle sera également en correspondance avec la ligne 5 du métro, la ligne 1 du tramway et la gare routière de Bobigny.
Il y a 43 jours

Drancy – Bobigny : la gare du Grand Paris Express par l’architecte Emmanuel Person

La gare Drancy – Bobigny est située dans le sud-ouest de la commune de Drancy à la frontière de la commune de Bobigny. Cette dernière desservira de nombreux sites industriels dont Bosch, des quartiers résidentiels ou encore l’hôpital Avicenne. La future gare assurera une correspondance avec le tramway T1 et la future ligne de tramway T11.
Il y a 175 jours

Rhône : avancement de la construction du pont pour la ligne T9, à Villeurbanne

Le chantier de la future ligne de tramway T9 se poursuit avec le lançage du pont ferroviaire qui enjambera le canal de Jonage, à Villeurbanne,...-Vie du BTP
Il y a 195 jours

À Villeurbanne, le futur pont du tram T9 entame une étape cruciale

LANÇAGE DU PONT. Dans le cadre de la création de la ligne de tramway T9 reliant Vaulx-en-Velin - La Soie à Charpennes (Villeurbanne), un pont de 135 mètres de long accueillera piétons, vélos et tramway. L'ouvrage, en cours de construction, avance à grand pas avec l'étape du lançage.
Il y a 229 jours

Transports en commun: deux nouvelles lignes fortes dans l’Est Lyonnais

Sytral Mobilités va investir plus de 330 millions d’euros à l’Est de la métropole de Lyon pour la création d’une nouvelle ligne de tramway et...-Travaux publics
Il y a 240 jours

Le tramway, origines et controverses | Paris en mouvement

Le nouveau tronçon du T3b a ouvert au public le 5 avril. Il relie les stations Marguerite Long (porte d'Asnières) et Porte Dauphine (Avenue Foch). En tout, sept stations et 3,2 kilomètres de lignes ont été construites en cinq ans. On en profite pour faire un retour sur l'histoire du tramway, de sa disparition à sa renaissance.
Il y a 265 jours

Bas-Rhin : poursuite du chantier d’extension de la ligne F du tram de Strasbourg avec la pose des rails

L’extension de la ligne de tramway F de Strasbourg, dans le département du Bas-Rhin, est entrée dans sa deuxième phase de...-Vie du BTP
Il y a 271 jours

Gare Thiais-Orly – Grand Paris Express – Ligne14 Sud – Thiais, France

Gares du Grand Paris Express EN QUELQUES CHIFFRES 200 km de nouvelles lignes de métro automatique 68 futures gares, connectées avec les réseaux de métro, RER, Transilien, et bus. 80% des gares connectées au réseau existant : métro, RER, transilien, tramway. 3 millions de voyageurs attendus par jour sur l’ensemble du réseau. 153 communes traversées. […]
Il y a 280 jours

Hérault : poursuite des travaux d’extension de la ligne 1 du tramway de Montpellier

À Montpellier, dans le département de l’Hérault, le chantier d’extension de la ligne 1 du tramway continue dans les secteurs Odysseum et...-Vie du BTP
Il y a 1 ans et 77 jours

Lancement des travaux de la deuxième ligne de tramway de Brest

Les travaux de la deuxième ligne de tramway de l'agglomération de Brest commenceront début avril pour un chantier censé se terminer début 2026, a annoncé la métropole jeudi 21 mars.
Il y a 1 ans et 175 jours

Tramway de Brest : les entreprises de la deuxième ligne désignées

Après ouverture des offres, le budget global du projet brestois de 2e ligne de tramway et d’une 1ère ligne de BHNS s’établit à...-Travaux publics
Il y a 1 ans et 223 jours

Rhône : poursuite des travaux préparatoires au chantier de la nouvelle ligne de tramway T10 à Vénissieux

À Vénissieux, dans le département du Rhône, les interventions sur les réseaux humides, inscrites dans la préparation du chantier de la...-Vie du BTP
Il y a 1 ans et 256 jours

Puy-de-Dôme : amélioration des arrêts de la ligne du tramway clermontois

À Clermont-Ferrand, dans le département du Puy-de-Dôme, le Syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération clermontoise a...-Vie du BTP
Il y a 1 ans et 256 jours

Brest invite les habitants à investir dans la 2e ligne de tramway

Afin d’impliquer les citoyens dans les grands projets d’intérêt général, Brest Métropole a lancé une opération de financement...-Collectivités locales
Il y a 1 ans et 322 jours

Tramway T3 de Marseille : la métropole approuve le tracé de la phase 2 de l’extension vers le nord

La métropole Aix-Marseille-Provence a dévoilé le tracé définitif de la phase 2 de l’extension nord de la ligne T3 du tramway à...-Travaux publics
Il y a 1 ans et 361 jours

Loire-Atlantique : les travaux d’été sur le réseau de tramway de Nantes

Durant l’été 2023, plusieurs opérations seront réalisées sur la ligne 2 du tramway de Nantes...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 4 jours

Fortes perturbations attendues dans les transports publics cet été en Ile-de-France

Cette année encore, "des travaux conséquents" vont perturber jusqu'à fin août les transports publics de la région parisienne : 5 lignes de RER, 7 lignes de train, 9 lignes de métro et 4 lignes de tramway seront particulièrement touchées, ont présenté les acteurs concernés mardi 6 juin.
Il y a 2 ans et 5 jours

Alpes-Maritimes : enquête publique sur la future ligne de tramway entre Nice et Cagnes-sur-Mer

Les préparatifs du projet d’extension du tramway de la métropole Nice Côte d’Azur (Alpes-Maritimes) entrent dans une nouvelle étape...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 114 jours

Bas-Rhin : le projet d’extension du tram ouest à Strasbourg est soumis à une enquête publique

Les résidents de Strasbourg (Bas-Rhin) sont sollicités pour donner leur avis sur l'élargissement de la ligne F du tramway vers...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 122 jours

Éocène lance la construction du 1er programme de villas bois hors-site de la Métropole de Montpellier

De gauche à droite, Tristan SECHAUD et Morgan CHABALIER, fondateurs d'EOCENE, et Eric PENSO, maire de la commune et Vice-président de Montpellier Méditerranée Métropole délégué à la Culture et Patrimoine historique - Photo : Antoine CAUPERT.Organisé en présence des élus de la Ville et de la Métropole, cet événement marque l’avènement d’une nouvelle ère dans la construction d’habitations individuelles groupées plus durables et qualitatives pour un coût maîtrisé.“A l’heure où les défis liés au développement durable et à l’accès au logement sont les plus grands, nous sommes heureux d’initier aujourd’hui la construction du premier ensemble de maisons bois hors-site en partenariat avec la Ville de Clapiers et la Métropole de Montpellier.” expliquent Tristan SECHAUD et Morgan CHABALIER, associés et co-fondateurs de la société de promotion immobilière ÉOCÈNE. “Avec une première maison témoin déjà construite et 16 autres unités à venir, nous allons prouver que la démarche industrielle innovante d’ÉOCÈNE est capable de répondre efficacement à des cahiers des charges exigeants en termes de qualité, de maîtrise des prix et de respect de l’environnement”.Au cœur du futur écoquartier du Castelet à Clapiers, les 17 maisons individuelles ossature bois construites en usine répondront en effet aux contraintes particulièrement exigeantes de la nouvelle Réglementation Environnementale 2020. Elles seront assemblées en un temps record - 3 fois plus vite que la moyenne pour une livraison fin septembre 2023 - grâce au système constructif hors-site innovant PANOMUR® développé dans la région montpelliéraine depuis une dizaine d’années.La première villa de l'ensemble Mile Davis en cours de construction - Photo : Antoine CAUPERT.Un système constructif innovant, qualitatif et durableConçus à partir de matériaux biosourcés et locaux, comme l’ossature en bois français en circuit court, équipées de panneaux solaires et de bornes de recharges pour véhicules électriques, les villas Miles Davis sont construites à 80% dans l’usine ÉVOLUSUD située à Miramas (13). En plus de conditions de travail améliorées pour les professionnels du bâtiment à l’abri des caprices de la météo, cette approche industrielle offre de très nombreux avantages : optimisation des process, meilleure coordination du travail entre les corps de métiers, recyclage des chutes de matériaux, limitation des nuisances pour le voisinage. En complément du système constructif, un logiciel a été créé pour faciliter les échanges d’information entre professionnels du bâtiment (plan, bilan, études, notices descriptives, contrats d’assurance, fiches techniques…) et offrir une traçabilité totale sur les matériaux utilisés, l'empreinte carbone, les intervenants et leur historique d’interventions sur le chantier.Vue d'un lot de villas Miles Davis au coeur de l'écoquartier du Castelet (34). © EOCENEUn écoquartier vert et équipéUnique dans la région, l’ensemble de villas Miles Davis comprendra 17 maisons individuelles du T4 au T5 (de 90 à 140 m²) réparties en 3 îlots au cœur de l’écoquartier du Castelet (Clapiers) pour un prix de vente inférieur à celui du marché sur la commune (autour de 3.800 €/m²). “A ce jour 16 unités sur 17 ont déjà trouvé preneur !” soulignent les fondateurs d’ÉOCÈNE. En plus d’une grande aire de jeux pour enfants, de nombreux espaces verts ainsi que des jardins familiaux prévus sur ce nouvel espace de vie de 14 ha, les habitants des villas “Miles Davis” profiteront de la proximité de nombreux équipements collectifs préexistants (crèche, centre de loisirs municipal, école maternelle et élémentaire, collège...) et à partir de 2025 de la future ligne 5 de tramway.
Il y a 2 ans et 127 jours

Henry Lossier : Un ingénieur suisse sorti de l’ombre

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. En 1912, Henry Lossier quitte Armand Considère et s’établit comme ingénieur conseil à son nom. Il se spécialise dans les structures en béton. [©DR] Henry Lossier (1878-1962) suit les cours de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich, dont il sort major de promotion en 1901. Sept ans plus tard, il s’associe avec l’ingénieur français Armand Considère pour travailler dans son bureau d’études. Il y développe les applications du béton armé. Ensemble, en 1908-1909, ils conçoivent notamment trois ponts en arc pour la ligne de tramway des Alpes-Maritimes vers Saint-Martin-Vésubie, à partir de Levens-Vésubie. Puis, le pont du tramway à Saint-Jean-la-Rivière (50). En 1912, Henry Lossier quitte Armand Considère et s’établit comme ingénieur conseil à son nom. Il se spécialise dans les structures en béton. Lire aussi : Armand Considère : Pionnier du béton, en mal de reconnaissance Comme ingénieur conseil Pont du Martinet à Lantosque, conçu par le bureau d’études d’Armand Considère et Henry Lossier. [©DR]Pont du tramway à Saint-Jean-la-Rivière, conçu par le bureau d’études d’Armand Considère et Henry Lossier. [©DR] Et la Première Guerre mondiale éclate. Henri Lossier s’engage en 1914, il est blessé en 1916. En 1917, il réalise les plans du hangar à dirigeables d’Ecausseville (50), appliquant le procédé constructif développé par François Hennebique. Ce hangar s’inscrit dans un rectangle de 150 m x 24 m, soit une surface au sol de 3 600 m2. En forme de voûte en plein cintre de 12 m de rayon, le bâtiment culmine à 32,50 m. Il est le troisième plus important ouvrage en béton armé du début du XXe siècle. Par la suite, l’ingénieur français Paul Séjourné prévoit la construction d’un pont routier au-dessus des voies ferrées à 2 km au Sud de Randan (63). Il y associe Henry Lossier, qui fait l’étude de ce pont en forme de poutre Vierendeel, de hauteur constante et à deux travées de 23 m et 17,80 m. Par la suite, il conçoit les cinq hangars aéronautiques de l’aéroport de Paris-Le Bourget, réalisés en 1921-1922. Ils sont agrandis en 1932. Endommagés en 1944, ils sont reconstruits à l’identique. Lire aussi : Le dernier hangar à dirigeables En 1921, la Compagnie de chemin de fer du Midi lui confie l’étude du pont de Castelnaudary (11) pour franchir ses voies sans appui intermédiaire. Le pont en arc sous-tendu de type bow-string est réalisé par l’entreprise Mallet en 1921-1922. Il a une portée de 41,40 m. Puis, il fait les plans du silo à céréales de la gare d’Arenc (13), comprenant 96 cellules de 100 t, réalisé entre février 1926 et août 1927. Lire aussi : Villa Hennebique : Le manifeste du béton armé Mise au point de la “précontrainte réglable” En 1917, il réalise les plans du hangar à dirigeables d’Ecausseville (50), appliquant le procédé constructif développé par François Hennebique. [©AAHDE] En 1927, il dessine le pont Louis-Saint ou pont de Souk-el-Arba, sur l’oued Mellègue, à Jendouba, en Tunisie. C’est un pont bow-string de 92 m qui détient alors le record du monde de portée pour ce type d’ouvrages. En 1930, associé avec les Établissements Fourré et Rhodes, il présente un projet d’autostrade entre la porte Maillot et la porte de Vincennes, à Paris. En 1935-1937, il conçoit le pont de Pouilly-sous-Charlieu (42), qui comprend trois arches de 63 m de portée. Il remporte en 1935 le marché de reconstruction du pont de Villeneuve-Saint-Georges (94). En 1937, associé avec l’architecte Georges Wybo, il réalise les plans du pont Cornudet, pour franchir l’Oise entre Neuville-sur-Oise et Jouy-le-Moutier (95). Ce dernier est inauguré le 2 juillet 1939. Le 9 juin 1940, il est dynamité par le Génie français. Après les premiers brevets d’Eugène Freyssinet sur la précontrainte, Henri Lossier va mettre au point ce qu’il a appelé la “précontrainte réglable”, système proche de ce qui a été plus tard appelé la “précontrainte extérieure”. Le second pont de Villeneuve-le-Roi/Villeneuve-Saint-Georges en voit la première application, en 1948-1950. En 1950, il étudie le pont de Saint-Julien-sur-Garonne, permettant de franchir la Garonne en une seule arche de 101 m. Henri Lossier est aussi l’auteur de très nombreuses publications techniques de référence en France, dont certaines ont été traduites. M. C. Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 129 jours

Hérault : le design de la nouvelle ligne 5 du tramway de Montpellier a été dévoilé

À Montpellier (Hérault), le design de la nouvelle ligne 5 du tramway a été présenté publiquement le 20 janvier...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 130 jours

Les nombreux secteurs à l'arrêt ou perturbés par les manifestations contre la réforme des retraites

EducationLes syndicats enseignants ont comptabilisé au moins 50% de grévistes parmi les professeurs, de la maternelle au lycée.Le ministère a pour sa part annoncé un taux d'enseignants grévistes de 25,92%, des chiffres bien en-deçà de la mobilisation du 19 janvier (38,5%). A Paris mais pas seulement, des écoles sont restées fermées. Du côté des étudiants, des rassemblements ont eu lieu mardi matin, comme sur le site Saint-Charles de l'université Aix-Marseille, où un piquet de grève a été installé avec une banderole "Réforme accablante, riposte étudiante". Sciences Po Paris a été occupé dans la nuit par une cinquantaine d'étudiants qui ont vidé les lieux dans la matinée.TransportsDans les aéroports, c'est principalement la grève de contrôleurs aériens qui provoque des perturbations et des retards.L'annulation d'un vol sur cinq a été demandée à Paris-Orly par la direction générale de l'aviation civile pour mettre en adéquation les effectifs disponibles et le trafic attendu. A Nice, 18 rotations ont été annulées sur 90. A Ajaccio, les pompiers se sont joints au mouvement et des vols ont aussi été annulés faute de sécurité suffisante.Dans le rail, plus d'un tiers des cheminots (36,5%) ont fait grève selon une source syndicale, moins que le 19 janvier (46,3%).Le mouvement perturbe néanmoins fortement le trafic voyageurs. La SNCF ne fait circuler qu'un TGV sur trois en moyenne, presque pas d'Intercités et deux TER sur dix. En Ile-de-France, la banlieue n'est pratiquement pas desservie avec en particulier un train sur dix, en moyenne, sur les lignes C, D, E, J, L, N, P et R qui, pour la plupart d'entre elles, ne fonctionnent qu'aux heures de pointe et/ou sur une partie de leur parcours.Dans le métro parisien, le trafic est très perturbé, et seules les lignes 1 et 14 automatiques fonctionnent normalement, tandis que la desserte des bus et tramways est assurée à 80%.Des perturbations touchent aussi le métro de Lyon, les tramways de Bordeaux, les bus de Rennes. A Marseille, l'une des deux lignes de métro et une des trois lignes de tramway sont à l'arrêt, les autres ralenties. A Nice, aucun tramway ne circule, de même que 25 lignes de bus. En Corse, plusieurs traversées maritimes entre l'île et Marseille ont été reportées à mercredi.Fonction publique et secteur privéIl y avait 19,4% de grévistes chez les fonctionnaires d'Etat, selon le ministère de la Fonction publique, contre 28% il y a douze jours.Des mairies, comme celle de Paris, ont gardé portes closes. Les mairies communistes de Vénissieux (Rhône), Echirolles (Isère) ou Montreuil (Seine-Saint-Denis) ont fermé une demi-journée.A La Poste, 8,79% des salariés étaient en grève, selon la direction, contre 14,64% la dernière fois.EnergieLa mobilisation reste forte dans les raffineries et dépôts de carburants de TotalEnergies qui comptent 75 à 100% de grévistes, selon la CGT. La direction du groupe estime pour sa part que le taux de grévistes s'élève à 55%, contre 65% le 19 janvier.Côté électricité, la mobilisation reste élevée quoique en léger repli par rapport au 19 janvier. La direction d'Engie a recensé 34,3% de grévistes et celle d'EDF 40,3% contre 44,5% le 19 janvier. Des équipes de quart ont privé l'entreprise d'une partie de sa production d'électricité, avec une perte de puissance allant jusqu'à 3.210 MW à 11h00 (l'équivalent de trois réacteurs nucléaires), la CGT assurant que la baisse de charge avait atteint 5.000 MW comme le 19 janvier.Dans la Vienne, des actions "Robin des bois" pour rebrancher l'électricité à des foyers coupés ont été revendiquées par la CGT. Dans le Sud-Ouest, la CGT du Lot-et-Garonne a revendiqué la mise hors tension de quatre radars routiers.
Il y a 2 ans et 131 jours

Les différents secteurs à l'arrêt mardi contre la réforme des retraites

Alors que l'examen du texte arrive lundi à l'Assemblée nationale, voici les prévisions dans les principaux secteurs.TransportsDans les aéroports, c'est principalement la grève de contrôleurs aériens qui va provoquer des perturbations et des retards.Un vol sur cinq devrait être annulé à Paris-Orly. Mais à Paris-Roissy, il devrait y avoir suffisamment de personnel non gréviste pour assurer le programme prévu, selon la direction générale de l'aviation civile.Dans le métro parisien, seules les lignes 1 et 14 automatiques fonctionneront normalement. Les conducteurs de métros des autres lignes assureront un métro sur deux ou un sur quatre. Certaines lignes comporteront des stations fermées et ne fonctionneront qu'aux heures de pointe. Les chauffeurs de bus et de tramways assureront 80% du service.Dans les trains, la SNCF prévoit un trafic "très fortement perturbé". La mobilisation des cheminots réduira le nombre de TER à 2 sur 10 en régions, le trafic des TGV à 25% à 30% selon les axes et il n'y aura quasiment pas de trains Intercités, ni aucun train de nuit.En Ile-de-France, le mouvement s'annonce suivi, empêchant la circulation des trains régionaux Transilien et RER, à raison d'un train sur trois voire un train sur dix, selon les lignes.Côté international, la circulation des Eurostar et Thalys fonctionnera quasi normalement mais le trafic des TGV sera "fortement perturbé" entre la France et la Suisse (Lyria).Dans les grandes agglomérations: à Bordeaux, la majorité des bus fonctionneront mais une dizaine de lignes seront supprimées, sept réduites et la fréquence des tramways sera réduite sur trois lignes. Le taux de grévistes annoncé est de 16%, moins que le 19 janvier (24%).A Rennes, des dizaines de bus seront supprimés au départ en raison de la manifestation prévue le matin et d'autres lignes déviées. Les deux lignes de métro automatique doivent circuler normalement, selon la STAR.Fonction publique et secteur privéLe préavis de grève national interprofessionnel concerne dans l'ensemble de la fonction publique où la précédente journée d'action du 19 janvier avait mobilisé 28% de grévistes parmi les 2,5 millions d'agents de l'Etat, selon un chiffre du ministère.Des mairies, comme celle de Paris ou Montreuil (Seine-Saint-Denis), ont annoncé qu'elles garderaient portes closes.Le 19 janvier, les programmes de télévisions et radios publiques avaient été largement perturbés à France Télévisions, Radio France et France Médias Monde (France 24 et RFI).Dans le privé, des journaux n'avaient pas parus, La Poste avait recensé 14,64% de grévistes et des entreprises de l'industrie avaient enregistré des débrayages.EducationLes prévisions syndicales de taux de grévistes dans le premier degré seront connues lundi après-midi.Le 19 janvier, le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, avait fait état d'un taux de 65% des professeurs de collèges et lycées grévistes, et le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, recense 70% d'enseignants grévistes. Selon le ministère, la mobilisation se traduisait par un taux d'enseignants grévistes de 42,35% en primaire, 34,66% en collèges et lycées.EnergieLa grève devrait être très suivie dans les raffineries, après déjà deux journées d'arrêt de travail, les 19 et 26 janvier: les raffineries ont fonctionné ces jours-là mais les expéditions de carburants ont été bloquées 24 heures à chaque fois.Les grévistes d'EDF devraient de nouveau faire baisser la production d'électricité dans les centrales nucléaires et dans les barrages, sans toutefois provoquer de coupures de courant, le gestionnaire du réseau RTE encadrant strictement ces actions.Dans l'électricité et le gaz, des actions "Robin des bois" ou des coupures ciblées chez EDF ou Engie pourraient également avoir lieu.
Il y a 2 ans et 178 jours

GDG Investissements acquiert un immeuble de bureaux de 4.000 m² à Paris auprès de Fragonard Assurances du Groupe Allianz

A la lisière des Batignolles, du parc Martin Luther King et du boulevard des Maréchaux, l’immeuble bénéficie d’une situation privilégiée dans un environnement économique mixte, où la diversité est devenue très attractive avec une grande variété programmatique (logements, bureaux, commerces de proximité) et d’espaces publics avec les parcs.Le site est à la fois très accessible, tant en transports individuels que collectifs, depuis Paris et l’ensemble de l’Île-de-France grâce à son accès direct au boulevard périphérique et l’arrêt « Porte de Clichy » reliant les lignes du métro 13 et 14, le RER C ainsi que le tramway 3b.Réalisé en 1989, le bâtiment s’élève sur 7 étages, possède un niveau de sous-sol, une toiture terrasse ainsi que 40 places de parking (à proximité) et un local de stockage de 1.000 m2.Il sera entièrement restructuré et développera une surface de bureaux avec une capacité d’accueil de 500 personnes ou un « Campus by GDG » de 1.000 personnes, avec des plateaux fonctionnels et lumineux.Une des grandes forces de cet immeuble sera sa visibilité exceptionnelle, ses terrasses accessibles et végétalisées ainsi qu’un rooftop, l’ensemble parfaitement intégré à sa future conception architecturale reprenant les standards actuels.Grâce à son repositionnement de qualité, intégrant une forte dimension sociétale, cet ensemble immobilier séduira chaque usager afin qu’il puisse s’y épanouir tout en participant à la limitation de l’empreinte carbone. Il sera en effet labélisé avec les dernières normes environnementales et technologiques.Le projet sera conçu et réalisé par l’architecte Manal Rachdi-Agence OXO. La livraison est prévue pour le 3ème trimestre 2025.Pour cette opération, GDG INVESTISSEMENTS a été accompagné et conseillé par Haussmann Notaires. Le vendeur, FRAGONARD Assurances, a été conseillé et assisté par l’étude notariale SCREEB Notaires. Enfin, la transaction a été réalisée par BNP PARIBAS REAL ESTATE TRANSACTION et CUSHMAN & WAKEFIELD.Pour Rémi Gaston-Dreyfus, Président : « Nous sommes très heureux que le groupe Allianz, avec qui nous partageons un même niveau d’exigence, nous ait choisis pour l’acquisition de cet ensemble immobilier « entrée de ville », sur lequel nous pourrons exprimer nos ambitions, tant en matière de destination durable et flexible de l’immeuble à restructurer, qu’en matière d’intégration et de signal de ce nouvel objet dans le tissu urbain du 17ème arrondissement. »Date d'acquisition : 27 octobre 2022Surface : 4.000 m2Adresse : 2, rue Fragonard, Paris 17èmeAcquéreur : GDG INVESTISSEMENTSNotaire acquéreur : Haussmann NotairesVendeur : FRAGONARD AssurancesNotaire vendeur : SCREEB NotairesFinancement : BRED Banque PopulaireTransaction réalisée par : BNP Paribas Real Estate Transaction et CUSHMAN & WAKEFIELD
Il y a 2 ans et 201 jours

Vrac Tech s’installe pour 72 h au Mans

Les allées du salon Vrac Tech… [©ACPresse] Au fil des ans, Vrac Tech et devenu le rendez-vous incontournable dédié à toutes les solutions de gestion du vrac pour toutes les industries. Salon itinérant, il se tient en alternance en deux lieux. Mâcon, en Bourgogne – Franche-Comté, d’un côté et Le Mans, en Centre – Val-de-Loire, de l’autre. Cette année, c’est au cœur de la Sarthe, juste en face du circuit des 24 h qu’a lieu l’évènement. Du 6 au 8 décembre, au Parc des expositions du Mans pour être précis. Depuis la gare, il faut compter quelque 30 mn de trajet, via la ligne n° 1 du tramway (direction Antarès), puis le bus n° 5 ou à pieds pour les plus courageux… Plus de 150 exposants doivent dévoiler leurs innovations ou présenter leurs gammes de produits et d’équipements existants. Toutes – loin s’en faut – ne concernent pas le secteur du béton et des ciments, puisque Vrac Tech touche des domaines aussi différents que l’agriculture, l’agro-alimentaire, l’alimentation animale, la mécanique industrielle, la chimie et pétrochimie ou encore la pharmacie et cosmétique. Les Trophées Vrac Tech Innovation Ceci, dans des applications de stockage et manutention, de sécurité, d’hygiène et d’environnement. Mais aussi de remplissage, d’emballage et de conditionnement, de process technologiques de transformation, de dépoussiérage et de prévention. Sans oublier la logistique, le transport et les bâtiments, les transferts mécaniques, pneumatiques et le convoyage, le pesage, le dosage, le mélange, la filtration, la mesure. Ou encore l’instrumentalisation, le contrôle, la maintenance, la sous-traitance et les services connexes. De quoi balayer l’ensemble de son secteur activité. De nombreuses conférences animent aussi les trois jours de salon. Dont la remise des Trophées du concours Vrac Tech Innovation, dont c’est ici la première édition. L’idée est de “valoriser l’expertise et les savoir-faire d’exposants cultivant l’innovation au service des filières industrielles”. Vingt industriels ont fait le choix de déposer un dossier et une bonne partie des innovations est à découvrir via les liens qui suivent. Les prix, eux, doivent être décernés le mardi 6 décembre de 11 h 30 à 12 h 30, dans la salle de conférence E 42, dans le hall D. Apsis : Nettoyeur de grands conteneursBrunone améliore sa bande auto-guidéeCombiFill de Cetec : Un modèle d’ensacheuses économiquesGoubard : Un godet qui remplit les big bags en un temps record !Haver & Boecker revoit son ensacheuse AdamsKrohne protège les silosPiab : Un capteur de niveau pour gagner en productivitéStandard Industrie présente son tout nouveau canon à air
Il y a 2 ans et 229 jours

NGE sur les rails de la ligne 5 du tramway de Montpellier

CONTRAT. Le groupe NGE s'est vu attribuer deux lots d'infrastructures en plus de celui pour la construction de la voie ferrée au nord de la future ligne 5 du tramway de Montpellier, qui desservira 8 stations au nord de la ville.
Il y a 2 ans et 229 jours

Atelier du Pont livre 70 logements sociaux et commerces à Saint-Denis

Portée par Immobilière 3F, la transformation du Fort de l’Est à Saint-Denis en parc habité est répartie en 5 lots. Atelier du Pont a réalisé l’un de ces projets avec la construction de 70 logements sociaux et 4 commerces.Pour comprendre l’essence même du projet du nouveau quartier, il faut parcourir une partie de l’histoire de Paris et de son enceinte de Thiers. Créée en 1841 sous Louis-Philippe et son ministre Adolphe Thiers pour protéger la capitale des armées étrangères, le Fort de l’Est faisait partie d’une série de forts, judicieusement placés pour renforcés l’enceinte de Thiers, rendant ainsi la ville imprenable.Cette zone militaire a longtemps été mise de côté. Aujourd’hui, elle prend une nouvelle direction avec des logements et des commerces ayant pour objectif de développer cette partie de la ville.Anticipant la densification le long du chemin de Crèvecœur, le projet s’implante à l’alignement des rues et ouvre deux larges percées visuelles entre le futur Parc du Glacis et l’espace paysager côté rue.Le projet est organisé en trois petits bâtiments dont deux sont reliés au rez-de-chaussée par les halls d’entrée et les commerces. Au rez-de-chaussée, un passage planté chemine.D’abord privatif, il sera ensuite rétrocédé à la ville et permettra d’accéder au nouveau parc du Glacis à l’arrière du projet. Dans cette partie, une noue paysagère prend place.À l’entrée du quartier et face à la station de tramway, une émergence à R+8 marque l’angle et se distingue comme un signal.Le projet propose une architecture modeste, élégante et pérenne, et offre à chaque habitant des qualités d’usages qui font la force de l’opération : des vues, du soleil et un espace extérieur privatif ou partagé agréable.Sur rue, la façade en briques et plaquettes foncées forge l’identité du projet. Côté parc, la façade est sobre et rythmée par les balcons filants et le béton lasuré. Chaque logement est muni d’un balcon, d’une loggia ou d’un petit jardin. Sur les toitures, de grandes terrasses accessibles et partagées dotées d’espaces de détente et de potagers apportent des sas de respirations, contribuant notamment à créer du lien entre les habitants.La majorité des logements offre une double-orientation permettant d’apporter de la lumière à l’espace de vie. Au dernier niveau, des duplex offrent une vue sur tout Paris.Fiche Technique :Programme : 70 logements sociaux et 4 commerces, Saint-Denis Fort de l’Est (93)Maître d’ouvrage : Immobilière 3FMO déléguée : BatiplaineAdresse : chemin de CrèvecœurPerformances environnementales : Certification NF Habitat HQE Profil d’entréeSurface : 5.214 m2 SDPCoût travaux : 10.350.000 € HTBureaux d’études : EVP (Structure), WOR (Fluides & Environnement), AXIO (économie)Entreprise générale : Bouygues ConstructionLivraison : 2021
Il y a 2 ans et 230 jours

NGE construira la voie ferrée de la future ligne 5 du tramway de Montpellier

NGE et plusieurs de ses filiales viennent de se voir attribuer par TaM (Transports de l’Agglomération de Montpellier) des lots...-Travaux publics
Il y a 2 ans et 298 jours

Essonne : des travaux sur le tracé du tramway T12 à Morsang-sur-Orge et à Viry-Châtillon

Dans le cadre des travaux de la nouvelle ligne de tramway T12 entre Massy et Évry-Courcouronnes, des modifications de circulation auront lieu au niveau du franchissement de l’autoroute A6 à Morsang-sur-Orge et à Viry-Châtillon.
Il y a 2 ans et 306 jours

Bas-Rhin : poursuite de la concertation publique sur l’extension de la ligne F du tramway vers l’ouest

À Strasbourg (Bas-Rhin), un nouvel atelier participatif a eu lieu le 12 juillet 2022 sur le projet d’extension du tramway vers l’ouest.
Il y a 2 ans et 320 jours

Rhône : projet de la ligne tramway T10, la concertation continue

Dans le département du Rhône, le dossier d’enquête publique préalable au projet de la nouvelle ligne T10 de l’agglomération lyonnaise est approuvé.
Il y a 2 ans et 337 jours

Tramway d’Angers : Les invisibles bétons d’aménagement

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine Franchissement de la voie ferrée sur le nouveau pont sur la Maine. [©ACPresse] Les mauvaises langues pourraient dire que les plus beaux bétons sont ceux que l’on ne voit pas ! D’un autre côté, au démarrage de son histoire, ce matériau restait souvent invisible. A la vérité, peu de gens savent, par exemple, que l’ensemble de la structure porteuse du théâtre des Champs-Elysées, à Paris, est en béton… Tant les ors et les marbres qui l’habillent cachent sa véritable nature. Pour la construction de la seconde ligne de tramway d’Angers, l’approche est assez comparable. Point d’or, ni de marbre, mais une ossature en béton tout à fait imperceptible, enfouie pour l’essentiel sous des tapis de verdure. Seuls, les rails métalliques laissent deviner la présence de cette infrastructure souterraine. Ce qui montre bien que l’aménagement d’espaces publics prend bien des formes. La nouvelle ligne B a pour terminus la station Belle-Beille, du côté Ouest d’Angers. Mais une fois la Maine franchie, via un pont métallique érigé pour l’occasion, elle emprunte l’actuel tracé de la ligne A. Celle-ci avait été dévoyée en 2019 sur ce nouvel itinéraire traversant le centre-ville. Ensuite, la ligne B poursuit son parcours, sur un tronçon neuf, en direction du Nord-Est, vers la station Monplaisir, qui constituera son autre terminus. Deux lignes pour le prix d’une ! Cette jolie organisation cache une surprise ! En effet, en dévoyant la ligne A en centre-ville, Angers Loire Métropole, maître d’ouvrage de l’opération, a libéré un petit morceau de tracé, qu’il a pu affecter à une 3e ligne : la C… Cette dernière aura donc un parcours commun avec la ligne B sur le début de son trajet et avec la ligne A (en service depuis onze ans) sur la fin de son itinéraire. Et profite d’une section qui lui est propre en centre-ville. D’une certaine manière, Angers s’est offert deux nouvelles lignes de tramway pour le prix d’une ! Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 342 jours

Remaniement : découvrez le nouveau gouvernement et les personnalités pour le BTP et l'artisanat

Comme prévu et comme le veut la tradition, les ministres-candidats éliminés aux élections législatives ont donnés leurs démission et l’Élysée vient de nommer un nouveau Gouvernement, profitant de l'occasion pour créer de nouveaux postes de ministres délégués dans des domaines comme l'Artisanat, le Logement ou les Transports.Olivier Klein, un connaisseur des quartiers déshérités chargé de la Ville et du logementIl est à la tête d'une des villes les plus pauvres de France: Olivier Klein, 55 ans, maire de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), a été nommé lundi ministre délégué à la Ville et au logement.L'élu fait entrer les quartiers populaires au gouvernement.Maire de Clichy-sous-Bois depuis 2011, Olivier Klein est un enfant du cru. Il a grandi dans le quartier du Chêne Pointu à Clichy-sous-Bois, décor des "Misérables" de Ladj Ly et souvent présenté comme l'une des copropriétés les plus dégradées de France.D'abord membre du Parti communiste, ce professeur d'histoire-géo a rejoint le PS en 2006. Après une quinzaine d'années dans le camp socialiste, M. Klein s'est rapproché puis a soutenu Emmanuel Macron.Enfant, il vendait avec son père l'Humanité et Pif Gadget les week-ends et les 1er Mai, dans la galerie commerçante du Chêne Pointu, "c'était une tradition", a confié à l'AFP M. Klein qui a vu les classes moyennes déserter Clichy-sous-Bois dans les années 1980.C'est à partir de cette ville déshéritée de Seine-Saint-Denis que les banlieues françaises se sont embrasées en 2005 après la mort de deux adolescents, Zyed Benna et Bouna Traoré, électrocutés dans un transformateur électrique en tentant d'échapper à la police."Y a du boulot !""Il est très engagé dans sa ville", estime le président PS de la Seine-Saint-Denis Stéphane Troussel. "Il a contribué à la transformer, personne ne peut dire que cette ville n'a pas changé en 15 ans", souligne l'élu.M. Klein "est accessible, à l'écoute et impliqué localement. Il a contribué au désenclavement de Clichy" avec notamment l'arrivée du tramway, la construction d'un conservatoire, d'une piscine et de logements neufs, énumère Mohamed Mechmache, fondateur de l'association ACLEFEU basée à Clichy-sous-Bois. "Il défend l'idée de soutenir les petites associations de proximité car elles ont un vrai ancrage", assure M. Mechmache également président de la coordination "Pas sans nous" qui a fait un tour de France des quartiers pendant la dernière campagne électorale présidentielle.A la tête de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) depuis 2018 et vice-président de la Métropole du Grand Paris, délégué à l'habitat et la mixité, "il a une connaissance de l'aménagement et de la politique de la ville", selon M. Mechmache.Selon lui, cette nomination au gouvernement est "un message important" pour une ville aussi "médiatique que Clichy-sous-Bois"."J'espère que dans les semaines, les mois, les années à venir, il saura ne pas oublier la Seine-Saint-Denis et défendre l'égalité territoriale parce qu'il y du boulot!", lance Stéphane Troussel.Caroline Cayeux, maire de droite expérimentée, aux Collectivités localesLa maire de Beauvais Caroline Cayeux, nommée lundi ministre déléguée aux collectivités locales, est une septuagénaire énergique, représentante selon ses dires de la "droite sociale", qui avait récemment appelé à un rassemblement trans-partisan autour d'Emmanuel Macron.Elle possède une expérience de son portefeuille, étant à la tête depuis 3 ans de l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), un établissement public destiné à assurer la coordination entre l'État et les collectivités territoriales.Maire de Beauvais depuis 2001, elle préside depuis 2014 "Villes de France", une association qui regroupe les localités de 20.000 à 100.000 habitants et est aussi membre du bureau de l'Association des maires de France (AMF).A l'UMP puis chez Les Républicains, Mme Cayeux s'est affichée aux présidentielles de 2012 et 2017 comme un soutien sans faille de François Fillon, qu'elle considère comme l'héritier du "gaullisme social" de Philippe Séguin.Lors de la campagne de 2017, elle avait comparé "les Macronistes" aux membres de la secte Moon et aux Raéliens, Emmanuel Macron étant pour sa part ramené à un rôle d'"illusionniste mystique qui présente bien".En 2018, celle qui était encartée à droite depuis 1981 avait cependant claqué la porte des Républicains, en désaccord avec le président d'alors, Laurent Wauquiez.Cette rupture partisane ne l'avait pas empêchée d'être réélue dès le premier tour des municipales 2020 à Beauvais, soutenue par la République en Marche.Elle se pose désormais en rassembleuse: après les législatives, elle avait appelé dans le JDD à la constitution d'"une plateforme programmatique trans-partisane" avec "les forces politiques volontaires (...) aux côtés du président de la République".Née à Paris en 1948, cette licenciée d'anglais, titulaire d'un diplôme supérieur de droit international privé, a été enseignante, puis responsable d'un organisme de formation professionnelle.Elle s'est fait connaître en 2001 en devenant maire RPR de Beauvais à la surprise générale, contre le sortant socialiste, en place depuis 24 ans. Elle s'est aussi longtemps investie dans son ex-parti dans le sillage de Philippe Séguin.Elle a subi plusieurs échecs électoraux: cantonales 2001, législatives 2002, sénatoriales 2004, régionales 2004 et 2010. Entre 2011 et 2017, elle est sénatrice de l'Oise.Très active sur les réseaux sociaux, Caroline Cayeux communique sur Twitter, Facebook, Instagram et Snapchat.Mais cette hyper-activité en ligne peut avoir son revers: le 1er avril 2018, elle annonce sur Facebook l'arrivée d'un Ikea dans sa ville, avec un millier d'emploi à la clé. Un poisson d'avril... qui provoque un tollé localement.Mariée à un agriculteur, elle est la fille du Dr Pierre Fournier, médecin et pharmacien, qui fut PDG des Laboratoires Fournier Frères durant plusieurs années et également président de l'ordre national des pharmaciens.Carole Grandjean, une spécialiste du social à l'Enseignement et la Formation professionnelsMacroniste de la première heure, la députée de Meurthe-et-Moselle Carole Grandjean, nommée lundi ministre déléguée à l'Enseignement et à la Formation professionnels, s'est investie dans les questions sociales à l'Assemblée nationale.Cette conseillère municipale de Nancy de 39 ans et ancienne responsable ressources humaines pour le groupe de restauration collective Elior, a fait partie, en 2017, de la vague de députés LREM novices en politique à l'Assemblée. Elle est alors également déléguée départementale d'En Marche!.Lors des dernières élections législatives, elle a été confortablement réélue dans la 1ère circonscription de Meurthe-et-Moselle avec 53,4% des voix, contre un candidat insoumis.Membre de la commission des Affaires sociales où elle siège depuis son premier mandat, elle s'est attelée aux sujets touchant la protection sociale des travailleurs, la santé au travail et la lutte contre les fraudes aux prestations sociales.En 2020, elle a été co-rapporteure du controversé projet de loi de réforme des retraites, abandonné depuis.Elle est membre en outre du conseil d'orientation pour l'emploi et du conseil national de la stratégie autisme.A Nancy, Carole Grandjean - fille de Denis Grandjean, adjoint de l'ancien maire de la ville André Rossinot -, est appréciée de ses collègues de la majorité comme de l'opposition au conseil municipal, "même si on ne la voit pas beaucoup dans la circonscription", ajoute-t-on.A son poste, en tant que ministre déléguée auprès du ministre du Travail et du ministre de l'Education nationale, Carole Grandjean devra s'occuper notamment de poursuivre la transformation du lycée professionnel, un "immense chantier" annoncé par Emmanuel Macron pendant sa campagne, avec la volonté de rapprocher davantage l'école et les entreprises.Le président avait dit vouloir s'inspirer de la réforme de l'apprentissage pour cette "grande réforme", en accroissant notamment les périodes de stages en entreprise des lycéens professionnels."On est extrêmement inquiet du périmètre du poste de Carole Grandjean, car c'est la première fois que les lycées professionnels ne relèvent plus uniquement de l'Education nationale", a regretté auprès de l'AFP Sigrid Girardin, du syndicat enseignant Snuep-FSU. "On craint que l'objectif soit de privilégier l'employabilité immédiate au détriment des formations équilibrées".Pour Vincent Magne, professeur d'histoire et de lettres en lycée professionnel et membre de l'association des professeurs d'histoire-géographie (APHG), il y a une "crainte que la formation professionnelle soit vue uniquement comme une voie pour former des ouvriers, alors qu'elle ne se résume pas à cela".La liste complète du nouveau gouvernementLa Première ministre est chargée de la planification écologique et énergétique.La composition du Gouvernement est la suivante :Les ministres Bruno Le Maire, ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique ; Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur et des Outre-mer ; Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des affaires étrangères ; Éric Dupond-Moretti, garde des sceaux, ministre de la justice ; Sébastien Lecornu, ministre des armées ; Olivier Dussopt, ministre du travail, du plein emploi et de l'insertion ; Pap Ndiaye, ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse ; Sylvie Retailleau, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche ; Marc Fesneau, ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire ; Christophe Béchu, ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires ; Agnès Pannier-Runacher, ministre de la transition énergétique ; Rima Abdul-Malak, ministre de la culture ; François Braun, ministre de la santé et de la prévention ; Jean-Christophe Combe, ministre des solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées ; Stanilas Guerini, ministre de la transformation et de la fonction publiques ; Amélie Oudéa-Castéra , ministre des sports et des jeux olympiques et paralympiques. Les ministres déléguésAuprès de la Première ministre : Olivier Véran, chargé du renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement ; Franck Riester, chargé des relations avec le Parlement ; Isabelle Rome, chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances. Auprès du ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique : Gabriel Attal, chargé des comptes publics ; Roland Lescure, chargé de l'industrie ; Jean-Noël Barrot, chargé de la transition numérique et des télécommunications ; Olivia Grégoire, chargée des petites et moyennes entreprises, du commerce, de l'artisanat et du tourisme. Auprès du ministre de l'intérieur et des Outre-mer et du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires : Caroline Cayeux, chargé des collectivités territoriales. Auprès du ministre de l'intérieur et de l'outre-mer : Jean-François Carenco, chargé des outre-mer. Auprès de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères : Olivier Becht, chargé du commerce extérieur, de l'attractivité et des Français de l'étranger. Auprès du ministre du travail, du plein emploi et de l'insertion et du ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse : Carole Grandjean, chargée de l'enseignement et de la formation professionnels. Auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires : Clément Beaune, chargé des transports ; Olivier Klein, chargé de la ville et du logement. Auprès du ministre de la santé et de la prévention : Agnès Firmin Le Bodo, chargée de l'organisation territoriale et des professions de santé. Auprès du ministre des solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées : Geneviève Darrieussecq, chargée des personnes handicapées. Les secrétaires d'ÉtatAuprès de la Première ministre : Charlotte Caubel, chargée de l'enfance ; Hervé Berville, chargé de la mer ; Marlène Schiappa, chargée de l'économie sociale et solidaire et de la vie associative. Auprès du ministre de l'intérieur et des Outre-mer : Sonia Backès, chargée de la citoyenneté. Auprès de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères : Laurence Boone, chargée de l'Europe ; Chrysoula Zacharopoulou, chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux. Auprès du ministre des armées et du ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse : Sarah El Haïry, chargée de la jeunesse et du service national universel. Auprès du ministre des armées : Patricia Mirallès, chargée des anciens combattants et de la mémoire. Auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires : Bérangère Couillard, chargée de l’écologie ; Dominique Faure, chargée de la ruralité.
Il y a 2 ans et 342 jours

Bas-Rhin : la Compagnie des transports strasbourgeois réhabilite les rails de ses lignes de tramways à Strasbourg

Les travaux engagés par la Compagnie des transports strasbourgeois (CTS) sur plusieurs lignes de tramways à Strasbourg (Bas-Rhin) entraînent l’interruption totale de la circulation sur les tronçons concernés.
Il y a 3 ans et 10 jours

Le métro de Paris gagne deux stations, à Aubervilliers

Le tunnel sous le centre d'Aubervilliers avait déjà été creusé pour le précédent prolongement de la ligne jusqu'à la station Front Populaire, aux limites de la ville, fin 2012, mais il restait à creuser les stations."Ces 2 km-là ont été particulièrement difficiles sur le plan géotechnique. Le métro a été construit dans une grande poche d'eau qui a causé beaucoup de soucis", a signalé la PDG de la RATP, Catherine Guillouard, lors d'une cérémonie d'inauguration.Ces difficultés, et la crise sanitaire, ont entraîné quatre ans et demi de retard par rapport au calendrier initial. Le coût a parallèlement bondi de 175 à 244 millions d'euros.Les nouvelles stations inaugurées mardi, Aimé Césaire et le terminus Mairie d'Aubervilliers, ont la même architecture minimaliste et fonctionnelle que les deux stations inaugurées en janvier sur la ligne 4 à Bagneux (Hauts-de-Seine), au sud de la capitale. Une connexion est prévue au terminus avec la future ligne 15 (circulaire) du métro du Grand-Paris, en 2030 si tout va bien, et à Front Populaire avec un prolongement en projet du tramway T8."Il va y avoir une valorisation incroyable de ce territoire", a lancé Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France et d'Ile-de-France Mobilités (IDFM), l'autorité organisatrice des transports en région parisienne. "Parce que qui dit transports dit entreprises, qui dit entreprises dit emplois, qui dit emploi dit valorisations", a-t-elle ajouté."Vous allez vous retrouver là où tout va se créer, là où tout va bouger, là où tout va se faire", a-t-elle estimé. La population d'Aubervilliers a déjà augmenté de 15%, à 90.000 aujourd'hui, depuis l'ouverture de la station Front Populaire."Ça va être l'occasion de revitaliser complètement le centre-ville, de le rénover, de le redynamiser", a insisté l'élue (LR). IDFM et la RATP attendent 40.000 voyageurs supplémentaires par jour sur la ligne 12, qui en transporte actuellement 250.000."En si peu de temps, on n'aura jamais eu autant d'ouvertures de lignes", a noté de son côté le directeur général d'IDFM Laurent Probst, citant --outre le chantier du métro du Grand Paris-- les prolongements récents des lignes 14 et 4, et celui de la ligne 11 à l'est, encore en Seine-Saint-Denis, qui doit être mis en service à l'été 2023.
Il y a 3 ans et 10 jours

Métro parisien : et de deux qui font la 12

Les nouvelles stations de la ligne 12, Aimé Césaire et le terminus Mairie d'Aubervilliers ont été inaugurées mardi 31 mai. A terme, elles offriront une connexion à la ligne 15 du Grand Paris Express (en 2030) et à un prolongement, en projet, du tramway T8.
Il y a 3 ans et 25 jours

La métropole de Lyon substitue un "tramway express" à son projet de télécabine abandonné

Ce tramway partira de la station Jean-Macé (7e arrondissement de Lyon) pour rejoindre la gare d'Alaï (Tassin-la-Demi-Lune) "en moins de 20 minutes" sur un parcours en partie enterré qui passera sous le plateau du 5ème arrondissement, entre la Saône et Ménival (ouest), explique le Syndicat mixte des transports pour le Rhône et l'agglomération lyonnaise (Sytral Mobilités) dans un communiqué.La vitesse moyenne des rames atteindra les "70 km/h en ligne droite" sur cette ligne qui doit assurer entre "45.000 et 60.000 voyages par jour".Son coût devrait s'élever à 750 millions d'euros, soit "2 fois moins cher" que la ligne de métro E un temps envisagée sur un parcours similaire par l'ancienne majorité dirigée par Gérard Colomb, a indiqué Fabien Bagnon, vice-président voirie et mobilités actives à la métropole de Lyon.Cette ligne doit remplacer un projet de télécabine qui avait auparavant les faveurs des autorités écologistes pour desservir d'ici 2026 plusieurs communes de l'ouest lyonnais, avant d'être abandonné face à la "forte opposition" de riverains et élus, a annoncé la semaine dernière Bruno Bernard, président écologiste de la métropole de Lyon et de l'autorité organisatrice des transports."Notre objectif est de permettre à un maximum d'habitants de la Métropole de Lyon de pouvoir bénéficier d'un accès aux transports en commun adaptés à leur territoire", a déclaré M. Bernard sur son compte Twitter.De son côté, le maire LR de Tassin-la-Demi-Lune Pascal Charmot, fortement opposé au télécabine, a regretté le manque d'ambition de ce nouveau projet, évoquant "un demi-métro, pour un demi-budget, et une demi-ligne comparé au projet initial de métro jusque Part-Dieu"."On laisse les habitants de Tassin-la-Demi-Lune et plus largement de l'ouest lyonnais, se débrouiller des embouteillages qui ne seront qu'accentués avec un tramway en surface, à faire passer en plein milieu de la circulation !", a-t-il encore fustigé.Comme pour le télécabine, une large concertation sous l'égide de la Commission nationale de débat public est prévue à partir de fin 2023. La fin des travaux est envisagée à l'automne 2031.
Il y a 3 ans et 36 jours

Avis défavorable pour le prolongement de la ligne 1 du métro dans le Val-de-Marne

La commission, désignée par le tribunal administratif de Melun et qui a rendu son rapport début mai à la préfecture du Val-de-Marne, considère que si l'objectif "présente bien un caractère d'intérêt général, la balance avantages/inconvénients de l'ensemble des critères penche incontestablement du côté des inconvénients que génèrerait un tel projet".Le projet prévoit la création d'un tunnel long de 5 km environ, de trois nouvelles stations (Les Rigollots, Grands Pêchers et Val-de-Fontenay) et d'un centre de dépannage des trains en arrière-gare sur la commune de Neuilly-Plaisance. L'objectif est de désenclaver plusieurs quartiers de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne et de réduire le bilan carbone de leurs habitants.La commission estime que le projet est à la fois trop onéreux (1,7 milliard d'euros), que les travaux ont déjà pris du retard, qu'il porte atteinte à l'environnement. Elle pointe du doigt aussi le risque d'inondation lié à la proximité d'une nappe phréatique."Nous allons regarder les conclusions du commissaire enquêteur et y répondre pour que ce projet puisse se faire", a indiqué à l'AFP un porte-parole d'Ile-de-France Mobilités (IDFM).Pour l'autorité régionale des transports, "ce projet est vital car il permet de désenclaver l'est de Vincennes, le sud de Montreuil et Fontenay-sous-Bois en manque de transports en commun"."Il s'agit d'un véritable choc pour les élus de ce secteur et pour les milliers de personnes qui soutiennent ce prolongement et attendent des solutions à leurs difficultés de déplacement dans un contexte d'urgence climatique", a réagi le groupe communiste au conseil régional, demandant qu'IDFM inscrive la question à l'ordre du jour de son prochain conseil d'administration, le 25 mai.Les villes qui seraient desservies par ce projet sont déjà connectées avec les RER A et E, et à terme avec la ligne 15 du métro du Grand Paris et le prolongement du tramway T1, remarque la commission d'enquête.La ligne 1 devrait néanmoins transporter quelque 95.000 voyageurs supplémentaire par jour avec le prolongement envisagé. Les travaux étaient prévus pour être réalisés entre 2028 et 2035.Ce projet agite l'Est parisien depuis plusieurs mois, en confrontant partisans des transports en commun aux défenseurs d'arbres centenaires.L'enquête publique a été organisée du 31 janvier au 2 mars dans le XIIe arrondissement de Paris, ainsi qu'à Vincennes, Fontenay-sous-Bois, Montreuil et Neuilly-Plaisance."Bras d'honneur"Pour l'autorité régionale des transports, "ce projet est vital car il permet de désenclaver l'est de Vincennes, le sud de Montreuil et Fontenay-sous-Bois en manque de transports en commun".Le dossier porté avec la RATP envisage la construction de trois nouvelles stations (Les Rigollots, Grands-Pêchers et Val-de-Fontenay) et d'un centre de dépannage des trains en arrière-gare sur la commune de Neuilly-Plaisance.L'idée est de desservir directement des quartiers densément peuplés, un peu à l'écart du RER A, et de connecter la ligne 1 au pôle de Val-de-Fontenay avec les RER A et E, la ligne 15 du métro du Grand Paris et le prolongement du tramway T1.IDFM et la RATP attendent 95.000 voyageurs par jour sur ce prolongement à son ouverture, espérée à l'horizon 2035.Le projet agite l'Est parisien depuis plusieurs mois, en confrontant partisans des transports en commun aux défenseurs d'arbres centenaires. Pétitions, manifestations et (contre-)mobilisation citoyenne ont animé l'enquête publique, organisée du 31 janvier au 2 mars."Il s'agit d'un véritable choc pour les élus de ce secteur et pour les milliers de personnes qui soutiennent ce prolongement et attendent des solutions à leurs difficultés de déplacement dans un contexte d'urgence climatique", a réagi mardi le groupe communiste au conseil régional."On prend acte de cet avis mais on le prend comme un bras d'honneur fait aux habitants de nos quartiers et plus généralement de l'Est parisien", a dit à l'AFP Gaylord Le Chequer, premier adjoint au maire de Montreuil, regrettant que la commission n'ait pas délivré au moins un avis favorable avec des réserves sur certains aspects permettant de continuer à travailler sur le projet."Il y a quelque chose de totalement anachronique", a-t-il ajouté, jugeant que la commission d'enquête appelle de fait "les habitants des quartiers populaires à continuer d'utiliser les voitures à l'heure où le prix de l'essence est en train de flamber", alors qu'aucune alternative n'est proposée "si ce n'est s'entasser dans des bus".La ville de Neuilly-Plaisance, opposée à la construction d'un atelier sur son sol au-delà du terminus envisagé, a de son côté salué "une première victoire".
Il y a 3 ans et 53 jours

Les juges des expropriations, témoins des mutations de la Seine-Saint-Denis

Par une grise après-midi à Saint-Denis, une nuée d'avocats arpente avec une juge des expropriations les 13.000 m2 d'un bâtiment de locaux professionnels à moitié vides, du parking jusqu'au toit. Les uns lui vantent l'emplacement idéal, les autres pointent des taches d'humidité aux murs.Dans le cadre de la diversification de la Plaine Saint-Denis, morne quartier d'entrepôts et bureaux, un aménageur public a préempté ces locaux au moment de leur mise en vente. Mais acquéreur et vendeur n'ont pu s'accorder sur le prix, nécessitant l'intervention d'une juge des expropriations pour trancher le litige.Ces magistrats spécialisés sont chargés, en cas de désaccord financier lors d'une préemption ou d'une expropriation ordonnée par la préfecture pour un projet d'utilité publique, d'arbitrer la somme que l'acteur public versera au propriétaire forcé de lui vendre.Cette mission fait de ces juges un maillon essentiel des grands projets d'urbanisme. "Nous sommes là pour assurer un équilibre entre intérêt général et protection des droits individuels et faire en sorte que l'expropriant n'abuse pas des prérogatives dont il dispose", explique Charline Cheruel, 36 ans, qui a rejoint le service en 2019.Dans ce département hérissé de grues, la patte des juges des expropriations se retrouve dans de nombreux chantiers emblématiques des évolutions du département : construction du village olympique pour les JO de Paris-2024, prolongement des lignes 11 et 14 du métro, des tramways T1 et T4, etc. En Seine-Saint-Denis, les besoins sont tels que le pôle compte désormais trois juges, contre une seule il y a quelques années. Une exception dans le paysage des tribunaux de France qui, dans leur immense majorité, n'ont pas même un seul magistrat consacré à plein temps à ce contentieux souvent marginal.Rattrapage historiqueCette particularité tient à la transition tardive que traverse actuellement la Seine-Saint-Denis.Historiquement défavorisé et sinistré par la désindustrialisation, ce territoire de 1,6 million d'habitants connaît ces dernières années un indéniable mouvement de revitalisation urbaine, une attention accrue des pouvoirs publics se conjuguant à la pression foncière de la capitale limitrophe."C'est un département sur lequel la rénovation urbaine ne s'est pas faite. Dans les autres départements autour de Paris, la rénovation s'est faite dès l'après-guerre, ce qui n'a pas eu lieu dans le 93 car les terrains n'étaient pas chers et étaient acquis par des sociétés industrielles qui avaient besoin de surface", analyse Sylvie Suply, 63 ans, juge des expropriations à Bobigny depuis onze ans.La lutte contre les marchands de sommeil et l'habitat insalubre, une priorité des autorités en Seine-Saint-Denis, les accapare beaucoup et les amène à écumer des villes comme Aubervilliers, Saint-Ouen et Saint-Denis.L'opération phare du service actuellement est le plan de rénovation urbaine, étalé jusqu'en 2030, du quartier du Chêne Pointu à Clichy-sous-Bois, copropriété parmi les plus dégradées de France, connue pour avoir servi de décor au film "Les Misérables".Pour procéder à la destruction des grandes barres insalubres, un nouvel immeuble est exproprié chaque année, soit plus de 150 nouveaux dossiers qui atterrissent à chaque fois sur le bureau des juges.Lors des visites sur place, "on entend dans les cages d'escaliers des dealers siffler pour prévenir qu'ils ne sont plus tout seuls. On va visiter les biens et c'est souvent vraiment terrible. Des cafards qui montent aux murs, une salle de bains avec de la moisissure partout, une multiprise pour l'ensemble des appareils électriques de la famille...", témoigne Bénédicte Baudoin, 44 ans.Petit à petit, un urbanisme remplace l'autre dans le département, observe Sylvie Suply : "il y a des créations de quartiers plus que de grands ensembles, avec des immeubles moins hauts, beaucoup de services de proximité comme des petits commerces, des crèches, des jardins aménagés pour les enfants".Pour les juges des expropriations en Seine-Saint-Denis, il reste toutefois encore du travail... "pour quelques décennies".
Il y a 3 ans et 61 jours

A Marseille, NGE sur plusieurs fronts pour l'extension du tramway

CONTRATS. Le groupe NGE a remporté 3 lots, sur différents métiers, sur le chantier d'extension de la ligne 3 du tramway marseillais.
Il y a 3 ans et 81 jours

Comment Otis contribue à la transformation urbaine ?

Présent au MIPIM, Otis Worldwide Corp. (NYSE:OTIS), le leader mondial en matière de fabrication, d’installation et de maintenance d’ascenseurs et d’escalators, a présenté trois études de cas qui illustrent sa contribution aux enjeux de la ville de demain :En tirant parti de l’internet des objets (IoT), Otis répond aux besoins de connectivité des villes intelligentes. Grâce à Otis ONE™, son offre de solutions IoT, Otis rend la maintenance prédictive possible pour tous les ascenseurs. L’exploitation permanente des données permet de réduire les arrêts non planifiés et d’optimiser les performances des ascenseurs sur le long terme, pour une expérience passager améliorée.La durabilité est intégrée par Otis dès la conception des équipements. Ainsi pour le nouvel écosystème digital Gen360™ : sa conception éco-efficiente et son architecture électronique lui permettent de s’adapter à l’évolution des besoins et des usages, tout en offrant une excellente performante énergétique. Ces ascenseurs équiperont le Centre Aquatique et le Village des Athlètes à Paris, des infrastructures qui ont vocation à s’intégrer dans de nouveaux quartiers urbains après l’été 2024.Dans des environnements urbains toujours plus denses, Otis apporte des solutions de mobilité essentielles pour des villes plus inclusives. Ainsi à Karlsruhe en Allemagne, l’extension du tramway s’accompagne de l’installation de 58 escalators qui rendront accessible les nouvelles infrastructures.Pour Bernardo Calleja, président d’Otis pour la région EMEA : « L’innovation est dans l’ADN d’Otis et nous contribuons depuis plus de 165 ans à façonner les espaces urbains. Les développements des villes intelligentes fait naître de nouvelles opportunités et de nouveaux défis sociaux, environnementaux et technologiques auxquels nous sommes fiers d’apporter des solutions. En tant qu’expert de la mobilité verticale, nous sommes là pour accompagner tous les bâtiments, qu’ils soient neufs ou existants, dans leur transition vers la smart city. »Dans la ville intelligente, la connectivité est au service d'une mobilité plus performante La technologie peut être un atout majeur lorsqu’il s’agit d’augmenter les performances. Lancée en 2020, la solution Otis ONE™ est le résultat de près de 40 ans d’innovation. Grâce à des capteurs, Otis ONE™ connecte directement les ascenseurs au cloud et analyse en continu les données collectées afin d’anticiper les pannes et optimiser la maintenance. Poussé par la volonté d’offrir la meilleure qualité de service au quotidien, Otis a conduit une opération de digitalisation sur l’ensemble du parc d’ascenseurs de Vilogia, depuis 2021. Vilogia est un acteur français dans l’immobilier social qui gère environ 75.000 logements pour plus de 150.000 locataires. À ce jour, plus de 1.000 ascenseurs sur le parc Vilogia profitent des améliorations apportées par Otis ONE™. En anticipant et en améliorant les interventions, tant en termes de temps que d’efficacité, les ascenseurs du parc équipés de la technologie Otis ONE™ ont enregistré sur les 12 derniers mois jusqu’à 35 % de pannes en moins que des ascenseurs similaires non connectés. Des équipements et des bâtiments capables d'évoluer avec les transformations urbainesAprès 2024, le Centre Aquatique de Saint-Denis et le Village des Athlètes de Saint-Ouen (actuellement en constructions) ont vocation à s’intégrer au sein de nouveaux quartiers urbains durables. Les nombreuses innovations apportées par l’écosystème digital Gen360™ ont su répondre aux enjeux de ces projets, tout en embarquant des technologies connectées au service d’une expérience passager améliorée. Au Village des athlètes (lot E), 38 ascenseurs Gen360TM permettront d’adapter l’offre de mobilité aux nouveaux usages et flux lors de sa transformation en un quartier résidentiel mixte offrant logements, commerces, bureaux et services. Au Centre Aquatique, Otis installera 5 ascenseurs, dont un Gen360™ qui permettra d’accéder au niveau supérieur du centre. Grâce à sa conception exclusive qui élimine les édicules en toiture, l’écosystème Gen360™ apporte une solution de mobilité qui respecte les lignes architecturales du bâtiment.Accompagner les enjeux de déplacement urbain dans les villes toujours plus denses : le "projet du siècle" à Karlsruhe (Allemagne) Face à la croissance de leurs populations, les villes doivent gérer des enjeux de trafic toujours plus importants. Gérer les flux tout en veillant à ce que la ville reste accessible est l’un des plus grands défis à relever. Dans la ville de Karlsruhe, ce sont les habitants qui ont voté en faveur de l’extension du réseau de tramway en 2002. Un milliard d’euros a été investi pour libérer le centre-ville des embouteillages et concevoir de nouvelles zones piétonnes. Le projet reposait pour une large part sur la création d’un réseau sous-terrain de tunnels et de sept nouvelles stations de tramway, inaugurées en décembre 2021. Le « projet du siècle », comme l’appellent les habitants de Karlsruhe, nécessitait pour une accessibilité optimale des nouvelles infrastructures des solutions de mobilité adaptées aux forts trafics. Otis a fourni et installé 58 escalators conçus spécifiquement pour supporter des flux intenses en intérieur comme en extérieur, afin d’accompagner les déplacements de tous les usagers.
Il y a 3 ans et 108 jours

Alpes-Maritimes : concertation autour de la ligne 5 du tramway à Nice

À Nice, les habitants sont conviés à donner leur avis concernant la construction de la nouvelle ligne du tramway.
Il y a 3 ans et 178 jours

A Avignon, un parc relais en superstructure monté en 6 mois grâce à la préfabrication

CHANTIER EN IMAGES. Alors qu'Avignon déploie ses lignes de tramways et oriente les automobilistes vers des mobilités douces, la ville lance des chantiers de parkings relais. Après une première infrastructure, une deuxième en superstructure est en train de voir le jour dans le quartier de Saint-Chamand.