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Résultats de recherche pour manhattan

(150 résultats)
Il y a 90 jours

Les ponts d’Abidjan entre hier et demain

Si Abidjan est surnommée la « Manhattan des Tropiques » en raison de son paysage urbain vertigineux, ce n’est pas seulement grâce à ses tours de verre ou à la lagune Ébrié qui sculpte son territoire… C’est aussi, surtout, grâce à ses ponts. Chronique d’Abidjan. À la fois moyens de traversée et symboles d’une époque, […] L’article Les ponts d’Abidjan entre hier et demain est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 170 jours

New York met en place son péage urbain malgré l'opposition de Trump

New York a lancé dimanche 5 janvier son programme de péage urbain pour les automobilistes souhaitant accéder au centre de Manhattan. Une première au pays de la voiture reine, qui ouvre la voie à une querelle entre les autorités locales et le futur président Donald Trump.
Il y a 236 jours

La rénovation lourde de tours de bureaux à Bruxelles met en jeu le réemploi

L’agence Drees & Sommer, qui a racheté en 2019 le label Cradle to Cradle, présente à Bruxelles deux rénovations de folies manhattaniennes qui font référence en Europe en matière de réemploi, en terme "d’urban mining".
Il y a 1 ans et 264 jours

« Y Le YACHT », à New York, en silence, avec Jean-Pierre Heim

« Y Le YACHT », dessiné et conçu par l’architecte Jean-Pierre Heim sera le premier navire commercial entièrement électrique de ce type. Il s’agit en effet d’un hôtel de luxe flottant de 85 m qui offrira à ses clients l’option de visiter Manhattan à la fois depuis l’eau et sur terre, à loisir, tout en vivant une […] L’article « Y Le YACHT », à New York, en silence, avec Jean-Pierre Heim est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 1 ans et 294 jours

Confrontée à une pénurie de logements à louer, New York s'en prend à Airbnb

Si vous tentez de louer un appartement pour quelques jours de tourisme à Brooklyn ou à Manhattan, vous serez surpris du peu d'offres sur Airbnb ou sur la plateforme VRBO.
Il y a 1 ans et 339 jours

La chute spectaculaire d'une grue à New York fait quatre blessés

Une haute grue de chantier s'est en partie effondrée mercredi 26 juillet dans un quartier de Manhattan, en plein cœur de New York, heurtant un gratte-ciel adjacent et provoquant la chute de débris dans les rues.
Il y a 2 ans et 39 jours

A Oman, les forteresses font autorité vernaculaire

Entre deux mondes, celui des Émirats qui donnent le vertige avec leurs gratte-ciel les plus élevés de la planète et celui des gratte-ciel de Shibam, au sud Yémen, ville considérée comme la Manhattan du désert, le sultanat d’Oman demeure une terre de contraste. Chronique de l’architecte Jean-Pierre Heim. Oman, « la Suisse d’Arabie », se protège du […] L’article A Oman, les forteresses font autorité vernaculaire est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 127 jours

A NYC, des logements signés ADAT Studio

L’agence italienne ADAT Studio (Antonio Atripaldi et Andrea Debilio) a été désignée par le développeur Harrest pour concevoir Opera169, un immeuble résidentiel de six étages à Washington Heights, à Manhattan (Etats-Unis). L’ouvrage, situé dans un quartier vert et historique, maximise les espaces extérieurs et favorise un sentiment d’appartenance. Livraison prévue 2024. Communiqué du maître d’ouvrage. […] L’article A NYC, des logements signés ADAT Studio est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 165 jours

Après Paris et New York, Londres veut sa propre coulée verte

Les autorités locales doivent donner le 19 janvier le feu vert officiel pour le lancement de la première section de la "Camden Highline", en référence au nom de la célèbre promenade plantée de Manhattan.Il aura fallu une demi-décennie de planification acharnée, de réflexion architecturale et de levées de fonds par les résidents, entreprises, donateurs et personnalités politiques pour que le projet voie le jour.L'ancien viaduc ferroviaire, long de 1,2 kilomètre, reliera Camden Town au quartier récemment transformé de King's Cross. Le pont, aujourd'hui envahi par la végétation à côté de lignes de chemin de fer encore opérationnelles, est amené à devenir un espace vert attirant de nombreux Londoniens."Nous espérons construire un incroyable parc dans le ciel", a affirmé à l'AFP Simon Pitkeathley, qui chapeaute le projet.Cela "va être un environnement beau et agréable pour se déplacer entre ces deux parties vibrantes de Londres", a-t-il ajouté en guidant des habitants du quartier pour leur montrer la coulée verte imaginée."Magique"Les bureaux d'architectes de vPPR et James Corner Field Operations, l'entreprise derrière la High Line de Manhattan, ont remporté l'appel d'offres pour lequel des dizaines d'entreprises s'étaient manifestées.Rappelant elle-même la coulée verte créée en 1988 dans l'est parisien, la promenade américaine, construite sur une ancienne voie ferroviaire dans l'est de Manhattan, est devenue un lieu touristique majeur depuis son ouverture en 2009 et a récemment été agrandie.Selon James Corner, sa petite soeur londonienne sera "un parc surélevé unique en son genre (...) illustrant la symbiose magique entre la nature, la culture, les arts et les habitants".Le projet a mobilisé les résidents de Camden, un quartier du nord de la capitale connu pour son marché et sa vie nocturne."On adore la High Line à New York et (on) est super enthousiastes que la même entreprise soit en charge de celle" de Londres, se réjouit Charlotte Tansey. "Il y a tellement de touristes qui viennent à Camden chaque jour, ce serait génial pour eux d'avoir une nouvelle vue, comme à Manhattan !"Toutefois, les deux coulées vertes seront "assez différentes, notamment car nous sommes juste à côté de vrais trains", explique M. Pitkeathley. D'épaisses vitres transparentes protègeront les piétons.Le viaduc, construit à l'époque victorienne mais inutilisé depuis près de 40 ans, est prêté sur le long terme à la Camden Highline par Network Rail, propriétaire des quelque 32.000 kilomètres de rail britannique.La promenade passera par la station de métro Camden Road, qui sera une des quatre ou cinq entrées envisagées pour rejoindre la coulée verte. Les architectes prévoient de laisser apparentes les structures du pont pour "célébrer" l'alliance entre nature et monuments vieillissants.Levée de fondsConstruite en plusieurs phases, la promenade devrait coûter au moins 35 millions de livres (40 millions d'euros) au total, selon les estimations.La première partie débutera au niveau du marché de Camden et pourrait ouvrir au public d'ici 2025. Les deux autres sections devraient prendre au moins deux ans de plus à être bâties.Mais avant ça, les responsables du projet doivent trouver les 14 millions de livres nécessaires pour la première étape de la construction.L'association formée pour mener à bien le projet a déjà levé -- et dépensé -- environ 1 million de livres. Elle espère intensifier ses efforts une fois que le permis de construire aura officiellement été accordé.Le projet est soutenu par le conseil municipal de Camden, le maire de Londres Sadiq Khan et des personnalités politiques comme le chef de l'opposition travailliste Keir Starmer, député local.M. Pitkeathley assure qu'il peut trouver les fonds. Il vise de riches donateurs, des organisations publiques et des partenaires commerciaux.Si les habitants sont enthousiastes, certains redoutent que la crise de coût de la vie au Royaume-Uni ne menace le projet.D'autres vont se demander si ces fonds n'auraient pas pu être dépensés ailleurs, souligne Naomi Craft, médecin de 58 ans. "Mais je trouve que c'est (un projet) excitant."
Il y a 2 ans et 228 jours

Au théâtre, Ralph Fiennes joue Robert Moses, le "baron Haussmann" de New York

Surnommé parfois le "baron Haussmann" new-yorkais pour avoir transformé la "ville-monde" comme le préfet du Second Empire l'avait fait pour Paris, le "maître bâtisseur" Robert Moses (1888-1981) reste omniprésent dans la plus grande ville des Etats-Unis.Ponts, tunnels, parcs, stades, grands ensembles de logements et d'équipements sociaux, aménagement de banlieues, autoroutes urbaines: il a laissé son empreinte sur des dizaines de réalisations architecturales et urbanistiques à New York et dans ses banlieues est et nord de Long Island, Rockland et Westchester.New York - incroyable mosaïque culturelle et socio-économique de neuf millions d'âmes - entretient un souvenir ambivalent de cet architecte urbaniste jamais élu et qui a tenté une seule fois dans les années 1930 d'être gouverneur, sous l'étiquette du parti républicain.Toutes les facettes de New YorkToutes les facettes de Robert Moses, et donc du New York des années 1920 aux années 1970, sont explorées dans la pièce "Straight Line Crazy" qui triomphe cet automne au centre culturel The Shed, dans l'ouest de Manhattan. Dans le rôle-titre: Ralph Fiennes, deux fois nommé aux Oscars et star mondiale pour "La Liste de Schindler", "Le Patient anglais", les séries de films "Harry Potter" et "James Bond", mais aussi "Hamlet" au théâtre à Broadway.Avec l'étendue, la force de son jeu et son caractère parfois inquiétant, le Britannique de 59 ans campe un Moses qui cajole les politiciens, trompe ses adversaires et affiche son ambition démesurée pour imposer sa vision de la ville."Diriger" et ne pas suivre"Notre boulot, c'est de diriger, pas de suivre", lance sur scène Fiennes/Moses, convaincu que "les gens ne savent pas ce qu'ils veulent tant qu'ils ne l'ont pas".Ecrite par le Britannique David Hare, la pièce "Straight Line Crazy" avait d'abord été montée et jouée à Londres.Elle dissèque la carrière de ce fonctionnaire bâtisseur, professionnel de l'urbanisme respecté mais controversé et qui a marqué la municipalité pendant 40 ans.Impossible de citer tous ses ouvrages d'art et constructions dans cette ville à la géographie si particulière, baignée par l'Atlantique: Moses est derrière les célèbres ponts Triborough (rebaptisé Robert F. Kennedy, RFK), Throgs Neck, Whitestone ou Verrazano qui relient les cinq arrondissements de New York.Il est aussi l'architecte -- au prix de nombre de destructions de quartiers dans le Bronx notamment -- d'immeubles de dizaines de milliers de logements sociaux, d'autoroutes et voies rapides en pleine ville, aujourd'hui en piteux état et sources de pollutions atmosphérique et sonore.Siège de l'ONUNew York lui doit aussi le siège monumental de l'ONU à Manhattan, au bord de l'East River, et l'impressionnant lieu culturel Lincoln Center. Mais la statue de Robert Moses a commencé à se fissurer dans les années 1960 avec l'abandon de deux projets d'autoroutes à Manhattan.En 1974, un journaliste, Robert Caro, dénonce dans une biographie de Robert Moses son règne impérial et autocratique sur New York et sa folie des grandeurs. "The Power Broker: Robert Moses and The Fall of New York" remporte un prix Pulitzer.Il dépeint un homme sans foi ni loi, avec ses alliés comme avec ses ennemis, dictatorial et corrompu. Robert Caro décrypte une machine à orienter les fonds publics vers les élites aisées blanches des banlieues au détriment des minorités noires pauvres de quartiers de Manhattan, de Queens et du Bronx.Moses a aussi imposé la voiture contre les transports publics, selon son biographe."Caro pensait que le pouvoir avait corrompu Moses et qu'il en était en quelque sorte devenu fou", a expliqué lors d'un débat après une représentation l'auteur David Hare.Pour Dan Doctoroff, ancien adjoint municipal pour le développement économique et membre du centre culturel The Shed, Moses doit servir d'exemple aux décideurs des villes d'aujourd'hui: "Il a fait des choses magnifiques et des choses terribles. Mais au bout du compte, son mépris pour les gens ordinaires a terni son héritage pour toujours".
Il y a 2 ans et 251 jours

Des logements de briques recyclées à NYC par Concrete

L’agence néerlandaise Concrete Designs a achevé cet été 2022 sa première tour de 222 logements à Manhattan à New York (Etats-Unis). Plus qu’une simple résidence, La West Residence est un ouvrage conçu en partie avec des briques issues du recyclage de déchets de chantier néerlandais. Communiqué. La West Residence est propose des lofts conçus dans […] L’article Des logements de briques recyclées à NYC par Concrete est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 278 jours

"Un safari de sons" : le philharmonique de New York a un nouvel écrin

A deux semaines du lancement, c'est l'heure des derniers ajustements pour les musiciens et leurs instruments. Mais aussi pour les spécialistes de l'acoustique qui apportent les dernières retouches aux murs et aux plafonds du David Geffen Hall."C'est un peu comme si vous partiez pour un safari de sons. Il s'agit vraiment de réinventer le son de l'orchestre", explique à l'AFP Jaap van Zweden, chef d'orchestre et directeur musical du "Phil".Selon lui, la conception datée du David Geffen Hall, ouvert depuis 1962 au sein du Lincoln Center, ne contribuait guère à une bonne acoustique. Désormais, les musiciens vont "retrouver beaucoup de sons et de beauté" mais "cette lune de miel entre eux et la salle a besoin de temps", prévient-il.Né en 1995, le projet pharaonique à 550 millions de dollars a longtemps traîné. Paradoxalement, la pandémie, en contraignant la salle à fermer au public, a accéléré les choses.Bois de hêtrePlus de 600 ouvriers et techniciens travaillaient en permanence sur le chantier.La rénovation réduit la capacité de 2.738 à 2.200 places, mais la visibilité sera améliorée et certains spectateurs seront placés derrière l'orchestre, dont la scène a été légèrement avancée pour renforcer l'effet surround.Les murs ont été revêtus de bois de hêtre pour soutenir les basses fréquences de la salle, explique l'acousticien en chef Paul Scarbrough. Autre nouveauté: une verrière acoustique modulable."Nous avons pu régler à la fois avec précision la quantité d'énergie renvoyée aux musiciens sur la scène (...) et la quantité dirigée vers le public", ajoute Paul Scarbrough.L'acoustique a été testée et ajustée avec différentes œuvres musicales, pour mieux faire ressortir les "différentes couleurs, textures, timbres et couches d'instruments", explique-t-il aussi.Une expérience "incroyable" pour la violoniste Yulia Ziskel, 22 saisons au compteur, qui raconte qu'avec certains changements, "le son devenait soudainement différent".Le réglage de la salle depuis août marque un retour au bercail pour le philharmonique, plus vieille institution musicale américaine, il a été créé en 1842, qui a dû se produire dans d'autres espaces du Lincoln Center depuis mars 2020."J'ai hâte de voir ce que le public verra", confie le trompettiste Ethan Bensdorf, à l'aube de sa quinzième saison. "C'est pour ça qu'on est musiciens (...) c'est pour ça que la musique vivante est si magique", ajoute-t-il.Le tout premier rendez-vous est fixé au 8 octobre, avec "San Juan Hill: une histoire de New York", un spectacle composé par le trompettiste Etienne Charles sur la vie des communautés afro-américaine, caribéenne et portoricaine vivant dans le quartier de l'Upper West Side avant l'opération de rénovation urbaine massive qui vit naître le Lincoln Center, l'un des centres artistiques de Manhattan, où se produisent aussi le Metropolitan Opera et le New York City Ballet.La saison officielle démarre le 12 octobre avec la première mondiale d'"Oya", du Brésilien Marcos Balter.
Il y a 2 ans et 293 jours

Au Caire, une île vent debout contre sa transformation en "Manhattan"

Manifestations, affrontements et arrestations ont commencé mi-août "quand les autorités ont donné quatre jours aux habitants de zones préemptées par le gouvernement pour partir", affirme à l'AFP un habitant quinquagénaire souhaitant conserver l'anonymat.Sur cette île du nord du Caire, dans un coude du Nil, 100.000 Egyptiens vivent dans des maisons en briques ocres entre champs verdoyants, canaux d'irrigation et bétail. Chaque jour, par milliers, ils vont travailler en ferry dans les autres quartiers du Caire.Pour le ministre du Logement Assem el-Gazzar, ces logements sont "insalubres". Et ceux qui contestent sont "des forces du mal" qui "s'opposent systématiquement aux projets de développement".En 2017 déjà, des affrontements entre habitants et forces de sécurité avaient fait un mort.A l'époque, le gouvernement accusait les habitants d'avoir construit "illégalement depuis plus de 15 ans" des maisons sur des terres agricoles. Faux, répondait alors l'avocat Khaled Ali en partageant sur Facebook des actes de propriété ainsi que l'acte de naissance d'une habitante née sur l'île "il y a 100 ans"."Ce n'est pas Manhattan"Deux ans plus tard, la justice administrative tranchait, justifiant les expulsions par "l'intérêt public".Le père de famille de 50 ans, travailleur indépendant dans le secteur agricole, se dit prêt à partir, mais pas à n'importe quel prix."On nous propose 70 euros par m2, mais avec ça, on ne peut rien acheter hors de l'île", se lamente-t-il, alors même que Le Caire ne cesse de dire que réaménager Warraq peut rapporter gros.Déjà, l'ancien président Hosni Moubarak, renversé en 2011 par la rue, voulait transformer la plus grande île de la capitale --six km2-- en quartier d'affaires.Le président actuel, Abdel Fattah al-Sissi, un ancien maréchal, a réactivé ce plan et l'a confié au génie militaire."Ce n'est pas Manhattan mais Warraq", fanfaronnait le gouvernement en publiant fin juillet les plans d'"Horus City", du nom du dieu du soleil de l'Egypte ancienne.Gratte-ciel scintillants, héliports et marinas cohabiteront avec des espaces verts pour près d'un milliard d'euros.Les habitants pourraient y trouver leur place, assure à l'AFP un autre résident, trentenaire, qui refuse aussi de donner son nom."Nous voulons seulement que 1,26 km2 soit laissé aux habitants –même derrière un mur", plaide-t-il.Et si l'Etat refuse, "on ne partira pas", menace-t-il, assurant posséder tous les documents prouvant qu'il occupe légalement les lieux. "On paye nos impôts, l'eau et l'électricité, pourquoi ne pourrait-on pas bénéficier du développement de notre île ?"Au-delà de Warraq, d'autres îles craignent de subir le même sort, comme Dahab, plus au sud.Cette année, 17 d'entre elles, dont Warraq, ont perdu leur statut de réserves naturelles après avoir été confiées à l'armée."Vider les pauvres"Mais s'opposer au remodelage du Caire peut coûter cher : en 2019, le militant Ramy Kamel a été détenu pendant plus de deux ans pour "terrorisme", parce qu'il "avait dénoncé des déplacements forcés de chrétiens, notamment à Warraq", explique à l'AFP l'historienne Amy Fallas.Si les quartiers plus cossus ne sont pas épargnés par la politique du bulldozer, les secteurs informels défavorisés sont les premiers visés, assure l'urbaniste Ahmed Zaazaa.Le gouvernement veut "entièrement vider le cœur de la capitale des pauvres", dit-il à l'AFP, dans un pays où deux tiers des habitants vivent autour du seuil de pauvreté.Pour l'urbaniste, l'Etat cherche "à pourvoir aux besoins de la nouvelle capitale" qui se construit à 50 kilomètres de là.Selon lui, "pour que la main-d’œuvre puisse y accéder, (l'Etat) construit des logements sociaux et des axes de transport qui modifient la géographie du Caire" et "détruisent les quartiers historiques du centre" et leur tissu social.A Warraq aussi, les habitants disent redouter de se retrouver déracinés et isolés dans des quartiers où la solidarité entre voisins qui leur permet actuellement de survivre aura disparu.Depuis la prise de pouvoir de M. Sissi en 2013, M. Zaazaa compile rapports officiels, coupures de presse et images satellitaires.Selon lui, environ "15.000 bâtiments ont été démolis au Caire" --un chiffre énorme car "Beyrouth, par exemple, compte 18.000 bâtiments".A Warraq, "les non-résidents ne peuvent pas entrer", explique l'habitant trentenaire.Et les experts en sont réduits à consulter des images satellitaires pour constater l'avancement des destructions.
Il y a 2 ans et 352 jours

Menacée par la montée des eaux, New York se protège derrière un mur

L'ouragan Sandy en 2012 et les tempêtes Ida et Henri cet été ont provoqué la mort de dizaines d'habitants et des milliards de dollars de dégâts dans la plus grande ville des Etats-Unis. Avec sa géographie si particulière, la "grosse pomme" est extrêmement vulnérable aux intempéries et a fini par adopter ces dernières années un plan titanesque baptisé "résilience climatique" chiffré à 20 milliards de dollars.Il faut dire que des experts redoutent une montée des eaux de 20 à 75 cm à l'horizon 2050 qui menacerait New York de submersion, en particulier l'île de Manhattan, encadrée par l'océan Atlantique, l'East River et l'Hudson River.Au total, la mégapole de plus de 8,5 millions d'habitants compte 836 km de littoral.Chantier de 1,45 milliard de dollarsDans le sud-est de Manhattan, des travaux pour un budget de 1,45 milliard de dollars ont ainsi débuté pour ériger un mur et des digues contre les inondations.Sur le chantier, coincé entre l'East River et la voie rapide qui la longe, Tom Foley, directeur du département de la conception et de la construction de la ville de New York, explique à l'AFP avoir également projeté de "surélever le parc dans cette zone" au bord de l'eau, où vivent quelque 110.000 New-Yorkais.Sur quatre kilomètres, l'espace vert va être complètement surélevé de trois mètres et l'érection d'un mur anti-inondations doit permettre d'éviter les dégâts catastrophiques provoqués par les derniers ouragans et tempêtes qui se forment au-dessus de l'Atlantique.Ahmed Ibrahim, superviseur des travaux, montre sur place l'installation de "pylônes qui servent de fondations profondes" et des "parois de métal qui formeront un mur de séparation souterrain pour nous protéger des inondations".L'électrochoc SandyLa prise de conscience des autorités new-yorkaises date d'octobre 2012 après l'électrochoc de l'ouragan Sandy qui avait provoqué la mort d'au moins 44 personnes, des dégâts de 19 milliards de dollars et l'absence d'électricité pendant des semaines, rappelle Sara Nielsen, directrice de la planification des parcs de New York.Dans ce quartier hyper dense du sud-est de Manhattan, l'eau était montée à un niveau record de 2,7 mètres au-dessus du niveau de la mer.Pour Sara Nielsen, après l'ouragan Katrina qui avait frappé la Nouvelle-Orléans en 2005, "Sandy a été la première catastrophe qui a accéléré notre approche du changement climatique". L'experte se félicite qu'aujourd'hui la ville, aux infrastructures parfois délabrées, se dote de "projets très importants pour protéger les New-Yorkais".La ville "investit plus de 20 milliards de dollars (dans un plan pluriannuel de) +résilience climatique+ avec une stratégie à plusieurs niveaux pour la protection de notre littoral", explique à l'AFP Jainey Bavishi, directrice du bureau du maire de New York pour la "résilience climatique".Poumon vertPas vraiment une ville arborée - à l'exception du poumon vert géant de Central Park - Manhattan va également replanter des milliers d'arbres de différentes espèces autour du chantier et améliorer les réseaux souterrains d'égouts, d'évacuation des eaux usées et d'électricité.Les urbanistes cherchent aussi à améliorer l'habitat, l'un des talons d'Achille de New York, notamment en raison du nombre de logements en sous-sol exposés aux inondations et de la piètre qualité des constructions et des isolations thermique et phonique des logements."Il y a un million de bâtiments à New York. Nous les modernisons partout où c'est possible", assure Jainey Bavishi, vantant "l'un des codes de construction les plus résilients au monde".Reste que le projet de mur anti-inondations ne plaît pas à tout le monde. Des associations de riverains le contestent devant la justice et le chantier ne devrait pas être achevé avant 2026.Terry, résident du quartier qui refuse de donner son patronyme, reconnaît que c'est "une bonne idée" mais regrette que "les choses avancent lentement".Pour Jainey Bavishi, New York et son programme de "résilience climatique" peut s'inscrire dans le volet environnemental du plan de 1.200 milliards du président Joe Biden, voté au Congrès, pour investir massivement dans les infrastructures aux Etats-Unis.
Il y a 3 ans et 93 jours

Little Island : Un bouquet de 132 tulipes en béton

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine [©ACPresse] Little Island est un parc créé sur une île artificielle baignant dans le fleuve Hudson, à New York. Il se situe à proximité de l’intersection entre la 12e Avenue (West Street) et de la 13 e Rue dans les quartiers de Meatpacking District et de Chelsea, à Manhattan. Conçu par le cabinet d’architecture Heatherwick Studio (Thomas Heatherwick), ce parc aérien de près de 1 ha est constitué de 132 tulipes de béton comme suspendues au-dessus de l’eau. Qui, elles-mêmes, reposent sur 280 pilotis en béton ancrés dans le lit du fleuve. Les structures culminent à des hauteurs différentes (de 4,60 à 18,90 m) au-dessus de la ligne de flottaison moyenne, afin d’apporter du relief au parc. De 68 t chacune, les tulipes ont été remplies de terre, telles des jardinières géantes. Plus de 350 espèces différentes de fleurs, d’arbustes et d’arbres ont été installés sur le site. Ce lieu flottant comporte aussi divers sentiers, qui ont été aménagés par l’architecte-paysagiste Signe Nielsen. Les plantations et le sol ont été conçus pour réduire l’érosion et ont été agencés de manière esthétique. De plus, Little Island possède une petite scène et trois petits commerces, ainsi qu’un amphithéâtre de 687 places. Pour la petite histoire : accessible par deux passerelles piétonnes, Little Island a été construite là où se trouvait jadis le quai de la compagnie maritime White Star, où débarquèrent, en avril 1912, les 705 survivants du naufrage du Titanic… Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 112 jours

Pendant la pandémie, l'écrin du philharmonique de New York se refait une beauté

A l'intérieur du Lincoln Center, sur l'île de Manhattan, les entrailles de la prestigieuse salle de concert David Geffen Hall, où se produit le "Phil" depuis 1962, étaient bien visibles, lors d'une visite de l'AFP.Plus de 600 ouvriers et techniciens travaillent en permanence sur le chantier, selon un système de roulement d'équipes, six jours par semaine et avec des heures supplémentaires, pour transformer l'enceinte en un espace ultramoderne, plus accessible et doté d'une meilleure acoustique.Objectif: faire revenir l'une des plus anciennes et réputées institutions musicales des Etats-Unis dans son écrin dès l'été pour de premiers essais, avant une réouverture officielle en octobre.Les toutes premières discussions sur la nécessité de rénover la salle remontent à 1995, mais le projet a longtemps traîné. Paradoxalement, la pandémie, en contraignant le David Geffen Hall à fermer au public, a accéléré le processus."C'était une occasion unique en son genre. Nous pouvions faire quelque chose de positif de ce désastre", explique à l'AFP la directrice générale du "Phil", Deborah Borda.La nouvelle enceinte comprendra un hall d'entrée deux fois plus grand, un studio donnant sur le trottoir pour des spectacles visibles depuis la rue, et une meilleure acoustique rendue possible par la refonte des surfaces des murs et un plafond de scène surélevé.La rénovation réduit la capacité de 2.738 à 2.200 places, mais la visibilité sera améliorée pour presque tous les sièges de la salle, et certains membres du public seront placés derrière l'orchestre, offrant une vue unique.Coût de l'opération: 550 millions de dollars, financés par des levées de fonds, notamment auprès de celui dont la salle porte le nom, le magnat de l'industrie musicale David Geffen.Depuis l'automne, l'orchestre, qui a repris ses concerts après la pandémie, a dû trouver de nouveaux espaces au sein du Lincoln Center.Pour le président du centre culturel Henry Timms, la pandémie a offert une opportunité: "plutôt que de prendre quatre ans, (le chantier) pourrait prendre deux ans".Et dans une ville durement touchée par le Covid, avec un printemps 2020 où tout s'est mis à l'arrêt avec des centaines de morts chaque jour au plus fort de la crise, "ce serait un symbole puissant de notre confiance" dans New York, ajoute-t-il.
Il y a 3 ans et 126 jours

Nouveaux types d'espaces publics - Livre

Avec sa couverture consacrant le « Navire », spectaculaire structure de 16 étages réalisée en 2017 par le studio du Britannique Thomas Heatherwick, dans le cadre du réaménagement des chantiers d'Hudson Yards à Manhattan, cet ouvrage donne le ton de ce à quoi peut s'apparenter aujourd'hui un paysage urbain. Le modèle de […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 127 jours

Seize logements pour vieillir heureux - Exposition à la Cité de l'architecture et du patrimoine à Paris

Avec sa couverture consacrant le « Navire », spectaculaire structure de 16 étages réalisée en 2017 par le studio du Britannique Thomas Heatherwick, dans le cadre du réaménagement des chantiers d'Hudson Yards à Manhattan, cet ouvrage donne le ton de ce à quoi peut s'apparenter aujourd'hui un paysage urbain. Le modèle de […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 164 jours

Paris retrouve sa poste rue du Louvre, mais plus 24 heures sur 24

L'immense bâtiment, achevé en 1888, couvre tout un pâté de maisons à deux pas des Halles. Derrière sa fière façade de pierre se cache un fleuron de l'architecture industrielle de la fin du XIXe siècle, avec notamment une armature métallique que la restauration a magnifiée."Ce qui nous a guidé, c'est évidemment le patrimoine", a expliqué l'architecte Dominique Perrault, choisi en 2012 pour restructurer les lieux, lors d'une brève cérémonie d'inauguration la semaine dernière."Le baron Haussmann (qui a transformé Paris sous le Second Empire, ndlr) ne voyait pas d'un oeil ravi l'apparition d'une usine proche du Louvre et l'architecte Julien Guadet a apporté une réponse tout à fait extraordinaire : il a monumentalisé l'usine de l'époque, il lui a donné une dimension tout à fait urbaine, tout à fait exceptionnelle", a-t-il raconté, estimant que l'édifice rappelait plutôt les immeubles du sud de Manhattan, à New York."Cet héritage, nous avons voulu le protéger, mais aussi l'intégrer, l'insérer, le projeter (...) dans l'avenir, afin d'y accueillir non seulement La Poste, mais aussi d'autres usages", a-t-il expliqué.Le centre de tri qu'accueillait le bâtiment --une véritable usine-- est depuis longtemps parti en banlieue, et les quantités de lettres transportées ont fondu. Le groupe public, toujours propriétaire des lieux, a donc trouvé des locataires, qui lui permettront d'occuper l'espace et d'amortir les 150 millions d'euros qu'a coûté le chantier. "La Poste du Louvre est un lieu emblématique de la capacité de notre groupe à se transformer", décrit le PDG de La Poste Philippe Wahl.Dernière levée à 18H00Un hôtel de luxe a déjà ouvert ses portes. Appelé "Madame Rêve", il ouvrira au printemps un bar offrant une vue imprenable sur le centre de Paris, installé sur le toit arboré. Le programme immobilier comprend aussi des logements sociaux, un commissariat, des bureaux, une halte-garderie et treize commerces thématiques, que La Poste veut "conceptuels".L'immeuble se déploie désormais sur neuf niveaux pour un total de 32.000 m2 de surface de plancher, tandis que la cour centrale est devenue un patio ouvert sur les rues adjacentes.La Poste va y reloger la partie banque privée de La Banque Postale, et aménage pour Colissimo un vaste espace dédié à la logistique urbaine, au sous-sol où étaient installées les écuries jusqu'en 1908."Les colis vont arriver en véhicule électrique et repartir à vélo" pour être distribués dans quatre arrondissements parisiens, note Nicolas Fournel, directeur de projets à Poste Immo.Et puis, bien sûr, il y a le retour du bureau de poste, qui était fermé depuis 2015. Il est resté dans la mémoire des Parisiens qui s'y précipitaient pour envoyer leur déclaration d'impôt au dernier moment, le cachet de la poste faisant foi."Après six années de travaux, nous renouons avec la tradition d'une poste très accessible. Nous sommes sur une combinaison du patrimonial et de la modernité", insiste Nathalie Collin, directrice du réseau et du numérique.Le décor des années 1960 a disparu pour faire place à un espace très contemporain, lumineux, ouvert tant sur la rue que sur la cour intérieure.Cette restauration radicale a néanmoins permis de retrouver les peintures originales du plafond.Les traditionnels guichets ont disparu, à l'exception d'un unique bureau au fond, près de la vitrine philatélique. A leur place, des bornes de vente et des écrans multimédia attendent les clients, de même qu'une vénérable estafette Citroën, transformée en mini-salle d'examen pour passer le code de la route."Des chargés de clientèle vont être au plus près des clients (...) en se déplaçant avec leur smartphone pour répondre à leurs besoins", explique la directrice du bureau Linda Prince.Le bureau ne sera plus ouvert 24 heures sur 24, mais de 08H00 à minuit du lundi au samedi, et de 10H00 à minuit le dimanche. La dernière levée est à 18H00, comme dans les autres postes parisiennes, mais il sera toujours possible de faire tamponner son courrier jusqu'à la fermeture avec le cachet du jour, précise La Poste.
Il y a 3 ans et 252 jours

KKR rachète l'observatoire Edge à New York pour plus de 500 millions de dollars

Inauguré en 2020, Edge est une terrasse géante ouverte au public et située à 335 mètres de haut, soit plus haut que la pointe de l'antenne de la Tour Eiffel (324 m).Elle fait partie d'un immeuble de 395 m de haut, situé dans le nouveau quartier d'Hudson Yards, construit au-dessus de voies ferrées, dans l'ouest de Manhattan.Selon le site Traded, KKR a acquis 75% des parts de l'observatoire, dont une partie du plancher est en verre et à travers lequel les visiteurs peuvent voir le bas de la tour.Le siège de KKR, qui a réalisé l'acquisition via ses fonds d'investissement, se trouve au 30 Hudson Yards, bâtiment qui abrite Edge.Après la destruction du World Trade Center, New York n'a de nouveau compté, durant près de 15 ans, que deux points d'observation très élevés, à savoir l'Empire State Building et le 30 Rockefeller Plaza (initialement RCA Building), chacun datant des années 1930.Mais depuis 2015, ont successivement ouvert l'observatoire du One World Trade Center, immeuble construit sur le site du World Trade Center, Edge en 2020, puis le "Summit One Vanderbilt", qui sera accessible au public à partir de jeudi, dans le nouveau bâtiment adjacent à la garde de Grand Central.
Il y a 3 ans et 293 jours

One WTC, gratte-ciel symbole de la résilience new-yorkaise

Dès les origines, la tour, surnommée Freedom Tower, se devait de témoigner de la résilience new-yorkaise, tournée vers l'avenir malgré le désastre, évoque Kenneth Lewis, un des architectes du projet réalisé par le cabinet SOM, bâtisseur de gratte-ciel dans le monde entier.Aussi tragiques que furent les images des tours en flammes, personne ne remit en question l'idée d'ériger un autre gratte-ciel à leur place.Pour les architectes, c'était l'occasion de concrétiser des concepts auxquels ils songeaient depuis des années: "C'était le début du millénaire, il fallait incarner une nouvelle génération de bâtiments, en termes de sécurité comme d'impact sur l'environnement", estime Ken Lewis. "Blinder le cœur"Les images de gens sautant dans le vide pour échapper au brasier sont parmi les plus cauchemardesques du 11-Septembre: après les attentats, de nouvelles idées furent lancées pour évacuer les gens autrement que par les escaliers, comme une espèce de toboggan géant ou encore un câble auquel on s'accrocherait avant de sauter dans le vide, raconte-t-il.Une parachutiste fit une démonstration de cette dernière solution. Ken Lewis en sourit encore: "ça faisait vraiment peur, c'était inimaginable que quelqu'un un peu en surpoids, ou un peu timoré, saute par la fenêtre".Au final, la seule solution était de "blinder le cœur du bâtiment, avec un béton renforcé, suffisamment large pour que les gens puissent sortir de là". Une série d'adaptations des normes de sécurité furent étrennées au "One WTC", avant de devenir standard: de l'élargissement des cages d'escaliers pour permettre une évacuation rapide de cette tour de 104 étages, à l'installation d'une signalisation lumineuse au sol comme dans les avions, en passant par le déploiement de caméras et outils de communication résistants au feu à chaque étage, permettant aux sauveteurs de suivre la situation à tout moment. Avec pour objectif d'"évacuer tout le bâtiment en une heure maximum".Les pompiers furent invités aux réunions de travail. "Ils avaient connu un tel traumatisme, ils devaient faire partie de la solution", estime l'architecte.Ce sont notamment eux qui ont demandé un système capable de pallier une défaillance des générateurs de secours, comme le 11 septembre 2001. Afin de maintenir l'électricité assez longtemps pour évacuer le bâtiment".L'incendie n'était pas la seule inquiétude: il y eut, à l'automne 2001, plusieurs lettres anonymes mêlées d'anthrax envoyées à certains médias, et cinq décès liés à ce poison mortel. "On a commencé à penser au système de filtrage et à la qualité de l'air, pas seulement en cas d'incendie mais aussi de telles attaques. Il fallait identifier toutes les menaces avec lesquelles un bâtiment doit travailler" sans transformer la tour "en une forteresse où plus personne ne voudrait venir travailler"."Bien-être"Près de 20 ans plus tard, la pandémie est passée par là. Télétravail oblige, One WTC et la plupart des prestigieuses tours de Manhattan sont restées vides des mois durant."On pensait que les gens reviendraient au bureau beaucoup plus vite", reconnait Ken Lewis. "Tout de suite, on a regardé la filtration de l'air, comment il circule (...) la plupart des bâtiments récents ont des filtres très efficaces, à particules, qui opèrent aussi sur les virus".Mais si les tours de bureaux n'ont pas encore retrouvé leur taux d'occupation pré-pandémie, la prééminence des gratte-ciel dans le ciel new-yorkais ne semble pas remise en cause.Une tour de quelque 600 appartements est en construction à Brooklyn, appelée à devenir d'ici 2022 le premier "super gratte-ciel" hors de Manhattan. Et une vingtaine d'autres tours sont en gestation à travers New York.A la priorité environnementale, déjà très présente, s'est ajoutée celle du bien-être, assure Ken Lewis."Nous sommes en 2021, on parle de santé et de bien-être, de créer des espaces extérieurs où les gens puissent travailler, de terrasses comme lieux de travail, de réunion... Nous sommes vraiment à un tournant".En attendant, le One WTC s'est fait une place parmi les images icôniques de New York. Alors que le Memorial symbolise "le vide" créé par les attentats, selon Lewis, la tour "représente le positif", "un lieu d'innovation et de réflexion, porteur de concepts modernes de sécurité."
Il y a 3 ans et 298 jours

Avec la tempête Ida, les sous-sols new-yorkais transformés en pièges mortels

Les célèbres "basements" de Manhattan, Brooklyn ou Queens sont parfois très rudimentaires, partagés en co-location - illégale ou non - entre des travailleurs ou étudiants à faibles revenus.Au contraire, ce que des agents immobiliers français appellent "souplex" peut être typique du charme de New York, prisé par des résidents aisés qui veulent toutefois réduire le coût exorbitant des loyers.Riches ou pauvres, onze personnes, dont un enfant de deux ans, sont mortes noyées chez elles dans le déluge qui s'est abattu mercredi soir. En pleine ville, elles ont été englouties dans leur logement, parfois sans fenêtre, avec une seule porte de sortie sur la rue. Coincées par la très soudaine et rapide montée des eaux qui ne leur a laissé aucune chance.La star de l'aile gauche du parti démocrate, Alexandria Ocasio-Cortez, élue de New York à la Chambre des représentants a dénoncé dès mercredi soir le risque d'habiter dans un sous-sol, en cas d'intempéries.Loués au noir"Ceux qui vivent dans des +basements+ d'habitation loués au noir et dans de mauvaises conditions de sécurité, sont parmi LES PLUS exposés aux inondations soudaines", a tweeté cette figure politique. Elle a enfoncé le clou en soulignant que les plus à risque étaient "les travailleurs, les immigrés et les familles à faible revenu".D'ailleurs, l'agence américaine de protection de l'environnement a dénoncé dans un rapport, révélé jeudi par le Washington Post, le fait que les minorités ethniques aux Etats-Unis seraient les plus affectées par le changement climatique, notamment en cas d'inondations soudaines.D'après le New York Times, qui a travaillé sur le parcours des victimes, une femme de 86 ans, morte chez elle mercredi soir, vivait dans un immeuble de Queens visé par des plaintes pour exploitation illégale de son sous-sol.Ce quartier du nord-est de New York abrite une forte population immigrée, souvent des travailleurs sans-papiers d'Amérique latine. L'un d'eux y est décédé mercredi soir dans les mêmes circonstances.A Brooklyn, un Equatorien de 66 ans s'est noyé dans une pièce sans fenêtre, a raconté le journal.OmertaIls seraient 114.000 à New York à vivre dans des "basements" illégaux selon une étude de 2008 du centre Pratt pour le développement des quartiers, dans une ville de 8,8 millions d'habitants qui a gagné 629.000 résidents en dix ans, d'après le dernier recensement américain en août. Les sous-sols loués au noir seraient aujourd'hui bien plus nombreux, pensent des chercheurs qui dénoncent une forme d'omerta."Le problème, c'est que ces logements sont illégaux, qu'il y a potentiellement de grosses amendes, que les locataires ont besoin de se loger et que les propriétaires ont besoin de revenus. Résultat, personne ne veut en parler", explique à l'AFP Rebekah Morris du centre Pratt.Pour sa collègue Nicole Gelinas, économiste au centre de recherche du Manhattan Institute, "il faudrait que les propriétaires qui louent illégalement des appartements à la découpe rendent des comptes".Mais "il y a une telle crise ici, il n'y a pas assez de logements", déplore Mme Morris qui ne croit pas à une répression contre les propriétaires peu scrupuleux et autres marchands de sommeil.Pour les défenseurs des mal-logés, c'est l'absence de conditions de sécurité minimale, notamment d'issues de secours, qui pose vraiment problème.Une campagne a été lancée - "Appartements en sous-sol sécurisés pour tout le monde" (Base en anglais) est en cours pour la création de quelque 200.000 souplex abordables et sûrs.Le maire de New York, Bill de Blasio, un démocrate en fin de mandat, a plaidé vendredi sur la chaîne MSNBC pour un "programme de relogement des gens qui vivent en sous-sol, en cas de forte pluie et d'inondation".
Il y a 3 ans et 356 jours

Un monument dédié aux travailleurs essentiels à la pointe de Manhattan

Le monument, appelé "Circle of Heroes" (le cercle des héros), forme un cercle qui aura, en son centre, une flamme, symbolisant la contribution des travailleurs essentiels, selon des illustrations.Situé dans le jardin public de Battery Park, au bord de l'Hudson, il sera entouré de 19 érables rouges représentant tous les corps de métier "qui ont porté (l'Etat de) New York durant la pandémie", a indiqué le gouverneur dans un communiqué.Le site a été conçu avec la participation de travailleurs essentiels, a expliqué Andrew Cuomo."Nous ne pourrons jamais rendre intégralement à nos travailleurs essentiels" ce qu'ils ont fait pour nous, a-t-il commenté, "mais nous pouvons leur rendre hommage grâce à ce monument.""Ces héros continuent de nous inspirer chaque jour et nous serons à jamais reconnaissants de leur engagement et leur sacrifice", a poursuivi le gouverneur.Le coronavirus a fait près de 43.000 morts dans l'Etat de New York, dont plus de 33.000 à New York.Parmi les travailleurs essentiels, le Covid-19 a entraîné la mort de plus de 150 agents de la régie des transports publics (MTA), et fait aussi de nombreuses victimes parmi les personnels soignants ou les livreurs.
Il y a 4 ans et 0 jours

Sentiers, avenues, végétaux... Cinq projets d'architectes pour revitaliser La Défense

L'initiative est totalement privée, financée par Groupama Immobilier, mais le but est d'influencer les pouvoirs publics, une stratégie déjà testée par d'autres avec le projet de rénovation des Champs Elysées.Les inspirations? La High Line dans Manhattan à New York, ou le Silk Road Corridor dans le quartier d'affaires de Qianhai à Shenzen.Résultat: les architectes décollent de la "dalle", pour "remédier à la pauvreté du sol" selon l'expression de l'architecte Anne Démians, et imaginent des espaces de circulation et de vies en hauteur."La verticalité n'est plus seulement l'apanage des tours", souligne Frédéric Chartier, de l'agence Chartier Dalix.Les architectes imaginent des "piles", des structures légères, végétalisées, pour connecter les tours et les "sentiers" qui les rejoindraient, parfois ponctués de "places de village" ou de marchés comme chez Maud Caubet.Ils installent des "portes" bien identifiées pour faciliter l'ouverture vers les villes voisines. Réinvestissent les toits les plus bas des tours, créent des espaces extérieurs pour celles-ci.Pour Christian de Portzamparc, c'est une avenue de 30 mètres de large, dans le prolongement de la Grande Arche, bordée d'immeubles résidentiels bas.Le cahier des charges du promoteur avait été de ne pas détruire, mais de connecter les tours entre elles et le quartier avec les villes voisines, avec qui il y a pour l'instant peu d'échanges.Avec en plus l'ambition de faire de la Défense un site de tourisme majeur.Pour aider à définir ce projet baptisé "Le Chemin", la filiale de l'assureur Groupama a fait appel à la géographe et anthropologue urbaine Sonia Lavadinho et au sociologue Jean Viard.Il faut "créer un passage entre (la) ville fonctionnelle du passé et (la) ville relationnelle du futur", a expliqué Sonia Lavadinho: relation à soi-même mais aussi à la nature et aux autres.Comme le dit Brice Piechaczyk, du cabinet Enia Architectes, "le modèle construit pour une vision rêvée de la ville du 20e siècle n'est plus la ville rêvée d'aujourd'hui".Pour Jean Viard, la Défense doit "rentrer dans les nouvelles attentes de la société", en termes de télétravail, de bien-être, de respect et de la sécurité des femmes, et doit "se poser la question de l'air, de la plante, du soleil, des arbres"."Ne cherchons pas l'hypermodernité mais l'esprit des lieux", a plaidé le sociologue.
Il y a 4 ans et 28 jours

A New York, "Little Island", le nouveau parc en lévitation sur l'Hudson

"Little Island", accessible gratuitement par deux passerelles piétonnes, a été construite le long de l'endroit où se trouvait jadis le quai 54 de la compagnie maritime White Star, où débarquèrent, en avril 1912, 705 survivants du naufrage du Titanic.Coût de cette île artificielle, environ 260 millions de dollars, financés pour l'essentiel par la fondation de l'entrepreneur Barry Diller et de son épouse, la créatrice Diane von Furstenberg. Le milliardaire a indiqué au New York Times qu'il prendrait en charge les coûts d'entretien du parc durant les 20 premières années.Au total, sa contribution pourrait ainsi atteindre 380 millions de dollars, a-t-il estimé, du jamais-vu à New York pour un don privé à destination d'un jardin public."Little Island" a failli ne jamais être achevée, paralysée par une série de recours judiciaires sans fin, avant que le gouverneur de l'Etat de New York, Andrew Cuomo, ne parvienne à trouver un accord entre les parties, en 2017.Construites à des hauteurs différentes, de 5 à 18 mètres, pour créer du relief, les tulipes, de 68 tonnes chacune, ont été remplies de terre, comme des pots de fleurs géants. Des fleurs de plus de 350 espèces différentes, arbustes et arbres ont été installés sur le site, qui sera ouvert de 06H00 à 01H00 tous les jours.Le projet, situé entre la 13ème et 14ème rue, comprend également un amphithéâtre de près de 700 places. Il fait partie du Hudson River Park, projet d'aménagement des quais de l'Hudson entre la 59ème rue et Battery Park City, à l'extrême sud de Manhattan."Je suis incroyablement heureuse d'être ici et d'avoir survécu à la pandémie", a réagi l'une des premières visiteuses du lieu, Barbara Kenner, qui a perdu son emploi de responsable du personnel durant la crise sanitaire, qui a fait plus de 30.000 morts à New York. "Nous célébrons ici ce qu'est New York."Au ras de l'eau, on aperçoit encore les restes des vieux piliers de bois du quai 54, conservés pour préserver l'habitat sous-marin.La paysagiste Signe Nielsen, qui a conçu la surface de Little Island, voulait que les visiteurs "quittent la ville, la circulation, pénètrent dans un espace et soient surpris", a-t-elle expliqué à l'AFP. "J'espère qu'ils repartiront plus calmes et plus heureux qu'ils ne sont entrés.""C'est un endroit vraiment sympa pour couper un peu avec la ville, en particulier à +downtown+", la pointe sud de Manhattan, "où nous n'avons pas beaucoup d'espaces verts", s'est réjouie Lauren Moon Fraser, allongée sur la pelouse avec son bébé.
Il y a 4 ans et 153 jours

Les lieux emblématiques en béton du cinéma

Le cinéma regorge de décors inoubliables et intemporels. Dans certains, le béton s’y fond parfaitement… Et laisse ainsi transparaître à l’écran un cadre sensationnel… Vous n’avez plus qu’à vous laisser embarquer à travers ces œuvres, devenues cultes, et à découvrir les lieux emblématiques en béton du 7e art. Le plus tragique : l’île d’Ha-Shima L’île japonaise d’Ha-Shima a abrité le tournage de Skyfall, réalisé par Sam Mendes [©BY 2.0] Quoi de mieux pour le méchant de James Bond, dans le film Skyfall, qu’un lieu fantomatique pour installer un repaire secret à l’abri des regards ? Raoul Silva, cyber-terroriste de son état (Javier Bardem), peut enfin préparer sa vengeance contre la directrice du M16 alias “M”. C’est à la 68e mn que le spectateur peut apercevoir l’île japonaise d’Ha-Shima, une “dalle de béton” flottant au milieu de l’océan. James Bond s’est fait capturer. Interprété par Daniel Craig, l’agent 007 est emmené sur ce navire de guerre en béton. D’un point de vue panoramique, ses sinistres gratte-ciels semblent tout droit sortis de nulle part. Une fois arrivé à bon port, on découvre une île en ruine. Les maisons sont fissurées, les rues cassées, les murs effondrés. Difficile d’imaginer qu’autrefois, les immeubles étaient occupés, les rues bondées, et que les rires des enfants jouant dans les parcs rythmaient les journées… En effet, l’île japonaise d’Ha-Shima cache bien des mystères. Découverte en 1887, les hommes ne mirent guère longtemps à explorer le trésor des lieux : une mine de charbon. Ne pouvant passer à côté de ce joyau inestimable, ils s’y installèrent. Une “ville collective” se bâtit sur les 6 ha et les habitants partagèrent toilettes, salles de bains et cuisines. Ha-Shima devient alors le lieu le plus densément peuplé du monde. En 1916, pour répondre à cette population en expansion, le premier bloc de construction résidentiel en béton armé sort de terre. Durant cette période, l’île n’abritait pas moins de 30 blocs résidentiels en béton. Malheureusement dans les années 1960, le pétrole fait son entrée sur le marché japonais. Et à partir de 1974, faute d’activité minière, les derniers habitants quittèrent les lieux précipitamment, laissant derrière eux, l’île déserte et abandonnée. Nul doute que la musique éponyme du film de Sam Mendes retentit dans les sombres allées de l’île oubliée… Le plus surprenant : les Espaces d’Abraxas Bande-annonce du film Hunger Games : La Révolte Partie II. Savez-vous qu’un lieu mythique de films hollywoodiens se trouve à seulement quelques kilomètres de Paris ? Non, ce n’est pas un rêve. L’illusion est bien réelle. A Noisy-le-Grand (93), plongez dans l’arène de Hunger Games et aidez Katniss Everdeen à vaincre le président Snow. En effet, les Espaces d’Abraxas ont accueilli le tournage du dernier volet de la saga, intitulée Hunger Games, la révolte – partie II. A partir de la 47e mn, celle que l’on surnomme le “Geai moqueur” fait son entrée dans ce lieu hors du temps accompagnée de son équipe. S’ensuit une scène époustouflante où plusieurs de ses alliés finiront par trouver la mort. L’apparence à la fois grandiose et futuriste de cet espace collait parfaitement à l’univers de la ville imaginaire de Panem. Un palacio massif de 18 étages contenant 600 logements, un théâtre en arc de cercle, une arche démesurée et des cages d’escaliers à ne plus en finir… Les Espaces d’Abraxas impressionnent, fascinent, mais effrayent. Construits entre 1978 et 1983 par l’architecte espagnol Ricardo Bofill, cet ensemble rétro-futuriste est pour l’essentiel construit en béton architectonique. La couleur ocre rosé se perd dans des reflets bleus et violets. Ce résultat est obtenu grâce à un mélange de sables, de ciments gris et blanc et de différents oxydes. Bien que l’architecture soit unique, une ambiance anxiogène et oppressante règne en maître. En effet, l’omniprésence du béton ne permet pas à la lumière du jour de traverser. Accusé d’être insécurisé, une menace de démolition plane au-dessus du Palacio d’Abraxas. Ces espaces sont aussi connus grâce au film de science-fiction dystopique Brazil, de Terry Gilliam, sorti en 1985. Ainsi qu’au long-métrage français, Mais qui a tué Pamela Rose, réalisé par Eric Lartigau et sorti en 2003. Alors plutôt team utopie architecturale ou échec social ? Le plus célèbre : l’Ennis House L’Ennis House a été construite en 1924, l’architecte Franck Lloyd Wright. [©Wikimedia Commons]Depuis sa création, la célèbre Ennis House a accueilli plusieurs tournages, dont Blade Runner, sorti en 1982. [©Wikimedia Commons]Le film est un véritable succès et propulse l’Ennis House au rang de villa iconique. [©Wikimedia Commons] On ne présente plus l’Ennis House. Quoi de mieux que cette somptueuse villa de l’architecte Franck Lloyd Wright pour tourner son film hollywoodien ? Sans le savoir, vous la connaissez forcément. L’Ennis House, située à Los Angeles, a accueilli près de 80 projets audiovisuels depuis sa création en 1924. Parmi eux, les séries à succès Twin Peaks, Buffy contre les vampires et Westworld. Ainsi que les films La Nuit de tous les mystères (1959), Karaté Kid 3 (1989), Black Rain (1989), Grand Canyon (1991). Et, bien évidemment, Blade Runner, sorti en salles en 1982. Troisième long métrage de l’incontournable Ridley Scott, ce film a permis à l’Ennis House de connaître la gloire. L’intérieur de la demeure sert “d’appartement” au personnage d’Harisson Ford, Rick Deckard. L’univers du film se déroule en novembre 2019. La faune a disparu, les animaux sont devenus artificiels. La population se voit émigrer vers d’autres planètes pour sa protection. La technologie a bien progressé avec l’arrivée des “réplicants”, des androïdes créés et utilisés par les humains. Ceci ne vous rappelle rien ? A l’époque, Ridley Scott sentait déjà le vent tourné pour notre civilisation… Le film est un véritable succès et propulse l’Ennis House au rang de villa iconique. Ridley Scott y tournera un second film en 1989 : Black Rain. Construite dans le quartier de Los Feliz, dans la “ville des anges”, l’Ennis House est considérée comme l’une des plus belles maisons au monde. Icône architecturale, elle est inspirée des anciens temples mayas. Et a été bâtie avec 27 000 blocs de béton, sculptés de motifs en relief. Alors à votre avis, quel sera le prochain tournage à choisir l’Ennis House ? Ouvrez les yeux… Le plus sombre : la prison d’Alcatraz La prison d’Alcatraz, surnommée “The Rock” a connu bien des mystères. Le plus important restera sans doute celui concernant l’évasion de Franck Morris… [©Wikimedia Commons]La prison d’Alcatraz a été construite entre 1890 et 1914. [©Wikimedia Commons]L’île d’Alcatraz en 1895. [©Wikimedia Commons] Sorti en 1979, le film L’Evadé d’Alcatraz a été réalisé par Don Siegel, avec Clint Eastwood dans le rôle-titre. Ce long métrage met en scène la folle évasion de plusieurs prisonniers : Franck Lee Morris et les frères John et Clarence Anglin. En 1960, Franck Morris, criminel américain multi-récidiviste est transféré dans une prison de haute sécurité sur l’Ile d’Alcatraz. Dès lors, il planifie minutieusement sa fuite avec l’aide de plusieurs co-détenus. Ils parviendront à s’évader en 1962 et ne seront jamais retrouvés par les autorités… L’île d’Alcatraz se situe dans la baie de San Francisco, à 1,92 km de son port. En 1854, un phare en béton de 26 m de haut sort de terre. Il s’agit du premier phare construit sur la côte Ouest des Etats-Unis. Les lieux deviennent tour à tour une prison militaire, puis une prison de haute sécurité. “The Rock” est né. De célèbres détenus prennent place dans la forteresse, tel Al Capone. Durant 30 ans, la prison d’Alcatraz connaît de nombreuses tentatives d’évasion. Mais seuls, Franck Lee Morris et sa bande réussiront ce pari risqué. En 1963, Robert Kennedy décide de fermer l’établissement pénitentiaire. L’île d’Alcatraz devient alors une attraction touristique où le mystère de Franck Lee Morris plane toujours dans les esprits. En 1996, Michael Bay sort un film d’action intitulé Rock, dont le tournage se passe aussi sur l’île d’Alcatraz. Le réalisateur de la saga des Transformers s’offre un casting de rêve : Sean Connery, Nicolas Cage et Ed Harris. Le long-métrage est produit par “M. Blockbuster” en personne : Jerry Bruckheimer. Le plus luxueux : l’Elrod House Bande-annonce du 7ème James Bond : Les diamants sont éternels. Il y a de ces décors de cinéma qui marquent à jamais les esprits, aussi bien que des villas qui rentrent dans l’histoire de l’architecture. Parfois les deux ne font qu’un. Construite en 1968 par John Lautner, l’Elrod House se situe à Palm Springs, en Californie. Au regard du maître architecte et du sublime quartier, on pouvait déjà deviner qu’un brillant avenir lui était réservé. Et ce fut le cas. En effet, seulement 3 ans après son édification, la résidence a servi de décor au 7e James Bond. Les diamants sont éternels, un film de Guy Hamilton, mettant en scène Sean Connery dans le rôle phare, Jill St John dans celui de la James Bond girl et Charles Gray en anti-héros. Vue de l’extérieur, l’Elrod House est un ovni, où se mêlent grandeur et artifice. Elle est un véritable palace de 827 m2. Et même si elle semble perdue au milieu de nulle part, elle offre une vue spectaculaire sur la vallée de Coachella. Mais aussi sur le désert qui l’entoure. Mais derrière ce fascinant bijou se cache… du béton. En effet, la plus grande pièce est un mélange de béton et de verre. Et la fameuse terrasse composée d’une piscine est abritée par un toit de béton ajouré. Considérée comme une “sculpture résidentielle”, l’Elrod House a aussi servi de lieu de fêtes, où notamment Frank Sinatra, Elvis Presley ou encore Steve McQueen s’y sont mêlés. Une villa prisée tout droit sortie d’un film hollywoodien… Le plus grandiose : la capitale Brasilia Le tournage de L’homme de Rio a eu lieu durant la construction de la ville en béton, Brasilia. [©Pixabay] En 1956, le président Juscelino Kubitsckek décide de concrétiser le projet d’une nouvelle capitale pour le Brésil. A l’époque, le but était de mieux répartir la population dans le pays, qui était essentiellement concentrée sur les côtes. Mais derrière cette idée se cache aussi l’envie de mettre fin à la concurrence entre les deux métropoles : Rio de Janeiro et Sao Paulo. Cette ambition est menée par deux disciples de Le Corbusier, les architectes Oscar Niemeyer et Lucio Costa. Selon Niemeyer, « le palais de Brasilia exprime les espoirs et la foi d’un pays jeune par des formes dynamiques et élancées ». Pour construire le Congrès national, Oscar Niemeyer va mélanger des lignes droites et des courbes à la géométrie logique. Le béton y est omniprésent. En seulement 1 000 j, les premières infrastructures sont inaugurées. Nous sommes en 1960 et Oscar Niemeyer est loin de penser que cette réalisation va le mener à son apogée. Cette construction va donner de l’imagination au réalisateur Philippe de Broca, qui, avec la collaboration de 3 autres scénaristes, crée une comédie d’aventure autour de Brasilia. En 1964, il sort son film intitulé L’Homme de Rio, avec notamment le talentueux Jean-Paul Belmondo dans le rôle principal. C’est l’histoire d’Adrien Dufourquet, un Français, qui profite d’une permission pour aller rendre visite à sa fiancée (Françoise Dorléac). Malheureusement, cette dernière se fait kidnapper, sous ses yeux. Il part donc à sa recherche. Ce périple l’emmène au Brésil, dans la “ville-chantier”, Brasilia. Là-bas, il mettra au jour un trafic de statuettes indiennes… Le plus haut : le gratte-ciel Burj Khalifa La tour Burj Khalifa est un gratte-ciel situé à Dubaï, devenue en mai 2008 la plus haute structure humaine jamais construite. [©Pexel]Lors du tournage du film Mission Impossible : Protocole Fantôme, l’acteur Tom Cruise a escaladé une dizaine d’étages de la tour Burj Khalifa. [©FreePik] Le quatrième opus de la saga Mission Impossible est sorti en 2011. Intitulé Protocole Fantôme, l’indestructible Ethan Hunt, incarné par Tom Cruise, doit récupérer des codes, afin d’empêcher une guerre nucléaire. Dirigé par Brad Bird, le film nous emmène, le temps d’une scène sensationnelle, à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Nous retrouvons l’acteur-star Tom Cruise en haut de la tour Burj Khalifa. A mains nues, mais solidement harnaché, il va escalader une dizaine d’étages, glisser, puis remonter en rappel. Tom Cruise effectue lui-même ses cascades, l’acteur faisant rarement appel à une doublure. Heureusement qu’il n’a pas le vertige…, car la Burj Khalifa est le gratte-ciel le plus haut du monde, culminant à 828 m. Construit entre 2004 et 2009, il a nécessité quelque 1,24 Md€ d’investissement et 300 000 m3 de béton pour sortir de terre. Ce béton a été pompé jusqu’à 605 m de hauteur, un record mondial. Une façade en verre et en acier recouvre le matériau. Comme quoi, Tom Cruise nous prouve une nouvelle fois que rien n’est impossible… pas même d’escalader le gratte-ciel le plus haut du monde en béton ! Le plus important : le siège des Nations Unies Le siège des Nations Unies, construit entre 1947 et 1952, est situé dans le quartier de Manhattan, à New York. [©DR] Comment rédiger un tel article sans évoquer le siège des Nations Unies ? Situé à New York, au bord de l’East River, le complexe accueille l’essentiel des institutions de l’Organisation des Nations Unies. De l’Assemblée générale au Conseil de sécurité en passant par le Secrétariat, le bâtiment constitue un des hauts lieux des Etats-Unis. Inauguré en 1951, il aura fallu quatre années et une dizaine d’architectes pour le construire. Dont le duo de “choc” Le Corbusier et Oscar Niemeyer. Le concept original de l’architecte brésilien était constitué de trois structures bien indépendantes. Incluant une quatrième plus basse derrière elles. Cette composition a nécessité de diviser les Conseils de la Salle de l’Assemblée. L’idée était de créer un grand espace public entre les deux zones et d’obtenir une construction ouverte. Mais le Suisse Le Corbusier n’était pas convaincu par cette ambition. Il proposa alors à Niemeyer de repositionner la salle de l’Assemblée au centre du site. Ce dernier accepta et les deux architectes proposèrent un plan commun, qui est le complexe actuellement en place. C’est grâce au film La Mort aux trousses (1959) d’Alfred Hitchcock que le monde va pouvoir découvrir cette œuvre magistrale. En effet, à l’époque le célèbre réalisateur n’avait pas eu l’autorisation de tourner à l’intérieur du bâtiment. Celui que l’on dénomme “le Maître du suspense” utilise alors une caméra dissimulée… De l’autre de côté de la rue, Alfred Hitchcock effectue un plan de l’entrée de son personnage principal, Roger Tornhill (Cary Grant), dans l’immeuble. Lors de cette scène, il est d’ailleurs possible d’apercevoir un individu se retourner sur l’acteur… Probablement l’avait-il reconnu ? L’édifice le plus reconnaissable abrite le Secrétariat. L’immeuble haut et étroit est devenu l’emblème des Nations Unies. Symbolisant en particulier la gloire de l’acier, du verre et de la transparence des futures relations internationales. Dans le film L’Interprète de Sidney Pollack, le spectateur peut être subjugué par l’intérieur du bâtiment. Le réalisateur ayant était le seul à avoir obtenu l’autorisation de tourner dans le vrai décor… Le béton se dissimule sous toutes les formes et est omniprésent. Alors plus que jamais, n’oubliez pas de scruter l’horizon, car le béton est caméléon…
Il y a 4 ans et 162 jours

Roman and Williams : Ace Hotel Brooklyn

L’agence new-yorkaise Roman and Williams vient de livrer le nouvel hôtel de l’Ace Hotel Group. Situé à Brooklyn (New York), cet hôtel branché au luxe discret ouvrira ses portes à la fin du printemps 2021. Après Manhattan (New York) et La Nouvelle-Orléans (Louisiane), l’Ace Hotel Group s’implante à Brooklyn (New York) avec une nouvelle adresse tendance signée par l’agence Roman and Williams. Pour cet établissement branché, les architectes ont pensé l’architecture et l’intérieur de l’Ace Hotel Brooklyn dans un style brutaliste revisité faisant écho au borough. Robin Standefer et Stephen Alesch, les fondateurs du studio Roman and Williams, ont puisé leur inspiration dans l’histoire et l’ambiance de Brooklyn pour créer le décor sophistiqué et arty de l’hôtel. Spacieux et accueillant, l’Ace Hotel Brooklyn comprend 287 chambres minimalistes où se côtoient des meubles dessinés sur mesure, des beaux matériaux et des œuvres d’art. Dotées de grandes baies vitrées, celles-ci offrent des vues sur Manhattan, Staten Island et la Statue de la Liberté. Avec sa décoration et son esprit authentique, l’Ace Hotel Brooklyn sera le spot incontournable de ce printemps. Ace Hotel Brooklyn252 Schermerhorn St, Brooklyn, New York 11217Pour en savoir plus, visitez les sites de l’agence Roman and Williams et de l’Ace Hotel Brooklyn. Visuels : © Stephen Kent JohnsonLa rédaction
Il y a 4 ans et 175 jours

New York a perdu 70.000 habitants et 34 milliards de dollars de revenus

Depuis le début de la pandémie, des milliers de ménages aisés se sont installés en banlieue de New York, voire beaucoup plus loin, jusque dans le Vermont ou la Pennsylvanie.Selon le cabinet de recueil et d'analyses de données liées à la mobilité Unacast, environ 3,5 millions de personnes se sont installées dans la métropole new-yorkaise, quand 3,57 millions en sont partis entre le 1er janvier et le 7 décembre.Ces chiffres s'appuient sur des données recueillies sur des smartphones avec le consentement de leurs propriétaires. Une fois récoltées, les informations sont agrégées et anonymisées.L'analyse des données fait apparaître que si le revenu agrégé des 3,5 millions de personnes qui se sont installées dans la région depuis le début de l'année était de 264 milliards de dollars, celui des 3,57 millions d'habitants qui en sont partis était, lui, de 298 milliards.Cela représente une différence de 34 milliards de dollars en net, qui montre que le revenu moyen des partants (83.473 dollars par an) était bien supérieur à celui des arrivants (75.428)."Les nouveaux résidents gagnent considérablement moins que ceux qui sont partis", analysent les auteurs de l'étude. "Cela signifie qu'ils peuvent se permettre moins en termes de prêts immobiliers, de loyers, de restaurants ou de commerces."Selon des chiffres publiés par le site d'annonces immobilières Streeteasy, les loyers à Manhattan ont baissé de 7,8% au troisième trimestre par rapport à la même période de l'année précédente.Le loyer médian (la moitié au-dessus, la moitié en dessous) s'est établi à 2.990 dollars, le niveau le plus bas depuis 2011.
Il y a 4 ans et 232 jours

A Paris, dans les tours endormies de la Défense, plus grand quartier d'affaires d'Europe

Après avoir refermé la porte de l'espace de travail de 25 postes à l'isolement depuis qu'un cas Covid a été détecté au sein d'une équipe, Laurent Lévy, directeur général de Freelance.com, située au 18e étage de la Grande arche, parcourt les 1.200 m2 à moitié déserts de son entreprise de 200 salariés."On navigue à vue", lâche-t-il, sans compter "l'impact systémique qu'on va se prendre sur l'année 2021."Par la fenêtre du plateau plongé dans le noir, les immenses tours futuristes percent à peine le ciel de plomb en cette journée d'automne morose, près d'un an après l'apparition du coronavirus.En contrebas, les cadres supérieurs en costume slaloment entre les gratte-ciels du quatrième centre d'affaires au monde. Les grandes enseignes et le centre commercial Les 4 Temps brassent leur flux de consommateurs. Des adolescents en baskets squattent les marches menant à la Grande arche, dont des techniciens en apesanteur réparent l'ascenseur vertigineux.Derrière les murs des 59 tours de verre et d'acier, plus rien ne ressemble au monde d'avant.Selon l'établissement public Paris-La Défense, qui gère ce quartier construit dans les années 60, depuis la fin du confinement en France en mai, la fréquentation de ses quelque 180.000 salariés a baissé de 40%. Les 3,7 millions de m2 de bureaux des 500 entreprises sont bien clairsemés.De la fourmilière qu'était La Défense, qui abrite banques, sièges sociaux du CAC 40 ou grandes entreprises internationales, "il ne reste pas grand-chose", soupire Rabah Kidri, responsable d'équipe dans une grande banque du quartier.Sens de circulation imposésAu bureau de ce trentenaire, entre le télétravail, les mesures barrière et les sens de circulation imposés, les salariés ne sont "plus jamais en même temps au même endroit". Les liens sociaux se délitent, le travail est ralenti."Pour aller voir Antoine qui est à trois chaises derrière moi, je suis obligé de faire le tour de deux salles", explique le jeune homme, au siège de son entreprise deux à trois jours par semaine."Si on le fait, c'est qu'il y a nécessité, (...) alors qu'avant, on pouvait le faire plusieurs fois dans la journée, ne serait-ce que pour voir comment ça allait ou se faire un petit coucou."Dans une autre tour, siège d'un géant de l'énergie, Mohamed, qui nettoie des bureaux à la Défense depuis 17 ans, a vu l'atmosphère changer radicalement."Avant le Covid, les employés se permettaient de boire un café avec nous, ils rigolaient. Maintenant, c'est travail, travail et rien d'autre. Même quand ils nous voient à la cafétéria, ils vont nous regarder : est-ce que tu es masqué, quelle est ta société... Les gens sont méfiants !"Pour les agents d'entretien, la pression est forte. "On est en première ligne. On n'a pas le droit à l'erreur. On oublie de mettre un savon dans les toilettes et l'affaire remonte tout en haut", raconte Mohamed, qui préfère ne pas donner son nom de famille. Comme ses collègues, il craint d'attraper le virus "mais après on n'a pas le choix, il faut qu'on travaille."Le mot d'ordre : "rassurer", même si la charge de travail s'en trouve alourdie. "Les gens doivent voir qu'on est partout, qu'on désinfecte les ascenseurs, les bureaux, comme ça, dès qu'ils touchent quelque chose, ils savent que ça a été nettoyé."A la pause déjeuner, Mohamed court pour tout aseptiser, claviers d'ordinateurs, tables, plexiglas entre les bureaux.Rabah Kidri lui préfère éviter la cantine, qui n'a plus rien d'un lieu de convivialité: il faut y réserver sa place une semaine à l'avance, pour un créneau d'une demi-heure."Le visage de l'autre"Ambiance "morose", "tendue" à la Défense, disent ses salariés.Face aux visages masqués et aux plateaux fantômes. "Tout le monde attend avec impatience de pouvoir enlever son masque, moi le premier, pour respirer un peu et ne serait-ce que pour voir le visage de l'autre", dit Laurent Lévy de Freelance.com.Face à la deuxième vague et aux nouvelles mesures qui ne cessent d'être annoncées, au risque d'aggraver la crise économique. Pour cette année, l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) prévoit une récession de 9% et la destruction de 840.000 emplois en France.Si les grandes sociétés des tours de la Défense paraissent solides, elles prennent des coups.Le cours de l'action Société Générale a presque été divisé par trois depuis février. Dans certains groupes, l'activité a chuté au point que les salariés sont désoeuvrés. "Les managers essaient d'occuper les gens en confiant des tâches annexes", souffle cet employé d'une petite institution financière."Tout est devenu plus pesant", soupire Chantal Raisséguier, directrice d'une société de conseil immobilier spécialisée dans l'hôtellerie."Dès que les choses redémarrent un peu, on a le sentiment qu'il va y avoir des annonces négatives, des freins qui se remettent. (...) Ça donne le sentiment que ça ne va jamais s'arrêter."Sans compter des conditions de travail déshumanisées.A Freelance.com, comme dans beaucoup de sociétés de La Défense habituées aux outils numériques, le télétravail, imposé massivement et de manière soudaine, est la règle. Pour la plupart, les échanges se font depuis des mois par emails, visio, téléphone.L'intégration des "nouveaux" est un casse-tête. A distance, "c'est quand même beaucoup plus compliqué de comprendre ce qu'on fait, qui est qui, les tenants et aboutissants de l'organisation", souligne Claude Tempe, vice-président de la société."Le body langage, les rapports humains, les ragots de couloir, tout ça construit la façon dont les gens communiquent entre eux."Cyril de Thoury, qui dirige un pôle de neuf personnes dans sa banque, raconte avoir recruté un jeune alternant sans l'avoir jamais rencontré. Son intégration avec des équipes présentes seulement 50% du temps a posé d'énormes difficultés.Réinventer le bureauMais globalement, à Freelance.com comme ailleurs, le télétravail n'a pas posé de problèmes logistiques majeurs. "On a réussi à maintenir un niveau d'activité et de service quasi équivalent à ce qui se faisait quand tout le monde était au bureau", constate Claude Tempe.Nombre de salariés ont d'ailleurs compris que l'ère de la présence au bureau touchait à sa fin. La pandémie a montré "qu'on peut très bien travailler de n'importe où en France avec une efficacité presque équivalente", dit Rabah Kidri prêt à "aller travailler ailleurs avec un salaire peut-être un peu moindre mais une qualité de vie supérieure".Un moyen de faire des économies pour des sociétés qui pourront être tentées d'y louer moins de m2 - comme certaines grosses entreprises l'ont déjà envisagé à la City de Londres ou à Manhattan.A La Défense, quatre nouvelles tours sont en construction, dont deux de plus de 200 mètres de haut.Paris-La Défense se veut optimiste: "On sait que l'immobilier est fait de cycles et depuis 60 ans La Défense en a connu de nombreux."Mais Christophe Burckart, directeur général de IWG, entreprise qui loue 18.000 m2 pour le coworking dans le quartier, ne croit pas à un retour en arrière. "Le bail conventionnel où les entreprises doivent s'engager à louer pour 6, 9 ou 12 ans devient une rigidité très contraignante pour les entreprises", affirme-t-il.Persuadée que "le bureau va devoir se réinventer", Mme Raisséguier parle désormais au passé de ce pôle économique "extrêmement vivant" où elle a travaillé une vingtaine d'années."Est-ce que le quartier redeviendra aussi plein qu'avant ? Pas certain", avance-t-elle, alors que tout le monde subit le reconfinement.
Il y a 4 ans et 281 jours

Cité des sciences et de l’industrie : Giga tours et méga ponts, format “XXHL”

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. “XXHL, giga tours et méga ponts”. La construction hors norme investit la Cité des sciences et de l’industrie jusqu’au 7 mars 2021. « Un autre type de muséographies est expérimenté dans cette exposition de 1 000 m2 immersive et numérique. Cette dernière sensibilise le public aux prouesses techniques et aux savoir-faire développés par les ingénieurs, les architectes et les constructeurs. Que des prouesses techniques… Cela suscitera peut-être des vocations chez les ados ! », souligne Evanthia Ioannidou, cheffe de projet Universcience. De Dubaï à Millau De la Burj Khalifa, à Dubaï, au viaduc de Millau, dans l’Aveyron, en passant par le projet de rénovation de la tour Montparnasse, à Paris. Chacun des édifices illustre une problématique d’ingénierie. A savoir : la résistance des matériaux et des structures, les techniques des fondations… La Freedom Tower est le principal bâtiment du nouveau complexe World Trade Center dans le Lower Manhattan, à New York. Et le plus haut gratte-ciel de l’hémisphère Ouest (417 m de haut). Sa construction a nécessité 48 000 t d’acier et plus de 83 500 m3 de béton. [©ACPresse]A Paris, la tour Montparnasse actuelle (209 m de haut) va être rénovée, pour y amener des forêts en hauteur, ainsi que des vitres pour plus de luminosité. [©ACPresse]« Le dessin du viaduc de Millau semble simple sur le papier, alors qu’il est d’une formidable complexité d’ingénierie », insiste Jean-Michel Pereira, professeur de l’école des Ponts ParisTech, département génie civil et construction. [©ACPresse]Le Péloponnèse est relié à la Grèce continentale depuis 2004 grâce au pont Rion-Antirion, le troisième plus long pont à haubans du monde (2,2 km), après Millau (France) et Jia-Shao (Chine). Certaines de ses piles sont immergées de plus de 60 m ! [©Vinci]Burj Khalifa, appelée Burj Dubaï jusqu’à son inauguration, est un gratte-ciel situé à Dubaï, aux Emirats arabes unis, devenu en mai 2008 la plus haute structure humaine jamais construite. Sa hauteur finale, atteinte le 17 janvier 2009, est de 828 m. [©Pexel]Par son comportement hybride, le pont Yavuz Sultan Selim sur le Bosphore, en Turquie résout l’équation contradictoire d’un ouvrage suspendu et haubané à profil aérodynamique. Conçus par Jean-François Klein avec l’aide de l’architecte Frédéric Zirk, les pylônes sont de section triangulaire variable avec des fûts élancés légèrement convergents réunis par une entretoise en partie supérieure. Ils ont été réalisés jusqu’à 208 m de hauteur avec un coffrage glissant. [©GettyImages]Le siège de la Télévision centrale de Chine est un ensemble d’immeubles situé dans le nouveau quartier d’affaires de l’Est de Pékin, en Chine. Son bâtiment principal, le plus spectaculaire, atteint 234 m et se distingue par sa forme originale. L’ensemble a été conçu par le cabinet d’architecte néerlandais Rem Koolhaas. [©Vesa Niskanen]La Dubaï Marina compte plus de 200 tours, dont la Cayen tower reconnaissable grâce à son architecture atypique, les 73 étages tournant sur eux-mêmes. [©Pexel] Dans cette exposition, les visiteurs découvrent comment s’élèvent au fur et à mesure ces immenses édifices et le secret des architectes. Grandiose… Le béton, l’allié idéal “XXHL, giga tours et méga ponts” permet aux visiteurs de comprendre les enjeux de la réalisation de ces ouvrages exceptionnels. Enfin, une exposition grand public, qui illustre la manière de travailler du secteur de la construction. Cette expérience immersive fera découvrir des savoir-faire uniques. Qui repoussent toujours plus loin les limites du possible, en hauteur comme en longueur. D’où “XXHL”. Les plus jeunes apprendront pourquoi le béton est l’allié idéal des architectes et des ingénieurs. L’histoire par un film Un film inédit ouvre l’exposition. Projeté à 360° sur quatre écrans géants, il passe en revue un ensemble de questions et de solutions techniques en matière d’ingénierie. Composé d’images d’archives et de synthèse, le film offre à voir de nombreuses constructions emblématiques. L’exposition se poursuit avec une série de tables animées en vidéo-mapping1. Avec ses 828 m de haut, la Burj Khalifa est aujourd’hui la tour la plus haute au monde. Une vidéo, projetée sur une maquette de l’édifice, révèle comment cette gigantesque tour peut résister au vent. Et conserver son assise sur un sol aussi meuble que le sable du désert.  Immersion numérique Au milieu du parcours, deux tables (plus traditionnelles au niveau scénographique) présentent des échantillons véritables de matériaux de construction et la façon de les assembler. On y apprend qu’armé, précontraint ou encore imprimé, le béton s’adapte, pour réaliser des édifices hors norme. Ici, une tour esthétique réalisée dans le laboratoire des Ponts ParisTech. [©A. Robin-EPPDCSI]A l’entrée de l’exposition, un tableau comparatif met en exergue l’évolution des tours, de la pyramide de Gizeh, 139 m de hauteur (3 siècle av-J. C.) en Egypte ou de la tour Eiffel, à Paris (312 m de hauteur) jusqu’à la tour Burj Khalifa, à Dubaï, plus haute tour actuelle de 828 m. [©A. Robin-EPPDCSI]A travers l’exemple de la tour Montparnasse se pose l’urgence d’une rénovation. Quatre ans de travaux seront nécessaires pour la rendre moins énergivore. Quatre tablettes numériques de tailles différentes en réalité augmentée permettent de mesurer ces défis écologiques. Très interactif. Pour toute la famille. [©A. Robin-EPPDCSI]L’exposition “Giga tours et méga ponts, format “XXHL” est interactive, à destination de toute la famille. Ludique et instructif. [©A. Robin-EPPDCSI] La deuxième table propose un rapide historique des grandes étapes. Qui ont marqué la construction des tours et des ponts depuis l’Antiquité. De plus, à travers l’exemple de la tour Montparnasse se pose l’urgence d’une rénovation. Quatre ans de travaux seront nécessaires pour la rendre moins énergivore. La révolution du BIM Quatre tablettes numériques de tailles différentes en réalité augmentée permettent de mesurer ces défis écologiques. Mais comment conserver l’historique d’une telle construction ? En ayant recours au BIM, véritable révolution technologique. Au milieu du parcours, deux tables (plus traditionnelles au niveau scénographique) présentent des échantillons véritables de matériaux de construction. Et la façon de les assembler. On y apprend qu’armé, précontraint ou encore imprimé, le béton s’adapte, pour réaliser des édifices hors norme. Trois ponts exemplaires “XXHL, giga tours et méga ponts” se conclut par une analyse comparative de trois types de ponts – à haubans, suspendu et hybride –. Ceci, en s’appuyant sur le viaduc de Millau, le pont du détroit d’Akashi, au Japon, et le pont Yavuz Sultan Selim, situé en Turquie.  « Le dessin du viaduc de Millau semble simple sur le papier, alors qu’il est d’une formidable complexité d’ingénierie », insiste Jean-Michel Pereira, professeur de l’école des Ponts ParisTech, département génie civil et construction. Enfin, le film projeté sur la dernière table expose les facteurs qui contribuent au choix du type et de la méthode de construction. En complément 1Technique de projeter de la vidéo sur des volumes comme des façades architecturales, des tables, des murs… des décors pour le spectacle vivant ou juste dans son salon. C’est l’idée de la transformation d’un objet réel par le virtuel. Du 1er septembre 2020 au 7 mars 2021, www.cite-sciences.fr. Muriel Carbonnet Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 331 jours

Face à une crise profonde, New York appelée à se réinventer

"Nous traversons peut-être l'un des moments les plus douloureux, les plus exceptionnels de notre histoire, (...) un moment de profond bouleversement social", déclarait vendredi son maire, Bill de Blasio.Avec plus de 23.000 morts, la capitale économique américaine est, à ce jour, la métropole occidentale la plus durement éprouvée par le coronavirus.Malgré une chute spectaculaire du nombre de cas depuis mai, le déconfinement reste limité, par peur d'une reprise de l'épidémie qui flambe toujours aux Etats-Unis.Tourisme à l'arrêt, tours de bureaux pratiquement désertes, nombreux magasins fermés, chômage à 20% de la population active: quatre mois de Covid-19 ont métamorphosé cette métropole de 8,5 millions d'habitants, synonyme de foules et de consumérisme.Si les écoles espèrent rouvrir en septembre, la mairie ne prévoit que trois jours de classe par semaine maximum, empêchant de nombreux parents de retravailler normalement.Et la criminalité, en baisse constante depuis le milieu des années 90, vient de repartir à la hausse: les dernières statistiques policières recensent 634 fusillades et 203 meurtres depuis janvier, en hausse de respectivement 60% et 23% comparé à la même période de 2019.Certains New-Yorkais sont partis, laissant des milliers d'appartements vides: pour la première fois depuis 10 ans, les loyers à Manhattan ont légèrement baissé au 2e trimestre (-0,9%), selon le site immobilier StreetEasy."On a connu pire"C'est "la combinaison parfaite de mauvaises nouvelles", dit Kenneth Jackson, historien spécialiste de New York à l'université Columbia.Pour ce professeur qui a quitté Manhattan pour la campagne avec la pandémie, la situation évoque la période noire des années 70-80, lorsque New York, en faillite financière, était minée par une criminalité endémique et un exode massif pour des banlieues plus sûres.Mais comme beaucoup de New-Yorkais, il refuse de dramatiser.New York "a connu des épidémies pires que celle-là", dit-il, rappelant les épidémies annuelles de choléra du XIXe siècle, ou les attentats du 11 septembre 2001, lorsque certains "prédisaient que les gens ne voudraient plus travailler dans des tours".Mais l'époque n'est plus à l'abandon des centre-villes comme dans les années 70: la fuite des classes moyennes, essentiellement blanches, se nourrissait alors d'un racisme désormais déclinant, au moins chez les jeunes, comme l'ont montré les récentes manifestations #BlackLivesMatter, dit-il.La tendance lourde est à "la renaissance des villes", à la qualité de vie améliorée. Elles seules satisfont nos besoins d'"animal social", en quête de rencontres, de divertissement et d'opportunités professionnelles, selon lui.Kyle Scott, 30 ans, qui travaille dans l'immobilier en ligne, confirme. Lui et sa femme pédiatre avaient quitté New York il y a deux ans pour une jolie banlieue, avant de déchanter. "On a plus d'espace, une meilleure vie de famille", mais la vie est "trop tranquille", dit-il.Aujourd'hui parents d'un bébé de sept mois, ils entendent rester dans une ville qui "se réinvente toujours". Et espèrent qu'une prochaine baisse des prix immobiliers leur permettra d'acheter leur premier appartement."Guérison"Eva Kassen-Noor, urbaniste à l'université d'Etat du Michigan, pense que New York saura "s'adapter aux réalités de l'épidémie". Elle espère que cette métropole, qui se veut pionnière en matière d'environnement, profitera de cette crise pour redistribuer une partie de l'espace urbain au profit des piétons et des cyclistes.Quelques changements, que les militants de l'environnement croyaient irréalisables jusqu'ici, sont déjà visibles: le nombre de cyclistes a explosé avec la pandémie. Plus de 160 kilomètres de chaussées ont été, ou seront prochainement, fermés aux voitures.Andrew, cadre commercial quadragénaire, voit dans la multiplication des terrasses de restaurants "une image d'optimisme": près de 9.000 terrasses ont ouvert en quelques semaines, depuis que la mairie a simplifié les formalités pour compenser la fermeture des salles.Et Scott Ellard, propriétaire d'un club de jazz réputé de Greenwich Village, travaille actuellement à rendre sa rue piétonne, avec l'espoir de rouvrir en extérieur après quatre mois d'arrêt."On fait tout notre possible, personne n'a envie de fermer", dit-il. "Je détesterais perdre ce club chargé d'histoire juste à cause d'un foutu virus".Kenneth Jackson se dit convaincu que la ville rebondira et qu'il retournera bientôt dans son appartement de l'Upper East Side. "Pas plus tard qu'à l'été 2021", prédit-il, "il y aura des signes clairs que la ville est en voie de guérison".
Il y a 5 ans et 6 jours

Dossier : 5 intérieurs colorés inspirants

Des intérieurs se démarquent par l’omniprésence de la couleur, qui leur confère du caractère. Voici cinq intérieurs colorés qui nous font rêver. L’Appartement Batignolles d’Atelier SteveCet appartement parisien de 65 mètres carrés a été entièrement revisité par l’équipe d’Atelier Steve à la demande des nouveaux propriétaires. La décoration datée, les papiers peints vétustes et la logique spatiale dépassée de l’ancien logement font désormais place à un intérieur coloré et lumineux, où il fait bon vivre. Une rénovation avec du cachet qui transforme l’intérieur poussiéreux de ce logement typiquement parisien en un petit bijou contemporain. . La White Rabbit House de Gundry + DuckerSituée dans le quartier de Canonbury d’Islington (Royaume Uni), caractérisé par une large présence de demeures néo-géorgiennes, une bâtisse des années 1970 sort du lot. Réhabilitée par le Studio d’architecture Gundry & Ducker, la maison aux mille teintes de vert et de terrazzo se démarque dans un paysage typiquement anglais. . La Meunière de Belval-ParquetUne vieille demeure achetée par un couple à Noisy-le-Sec retrouve sa splendeur d'antan grâce à la mise en œuvre d'un projet de rénovation minutieux. Les architectes Belval-Parquet ont conservé la source authentique de cette ancienne meunière en y ajoutant une touche contemporaine par la couleur. . L’Appartement new-yorkais de Reutov DesignSitué au sud de Manhattan (New York), un deux pièces de 55 mètres carrés subit un traitement haut en couleur ! Lassés de vivre dans un foyer aussi gris que l'environnement urbain dans lequel il s'inscrit, ses propriétaires ont donné une seule directive au studio russe Reutov Design : modifier sans concession leur espace vital à condition de ne pas utiliser le blanc. Une contrainte qui n'a, semble-t-il, pas suffit à réfréner la créativité de Dmitry Reutov, fondateur de l'agence éponyme en charge de cette mission. . Yojigen Poketto d’eliiÀ Madrid (Espagne), l'agence elii livre la rénovation d'un studio de 34 mètres carrés. Une garçonnière entièrement réaménagée, en plan et en coupe, comme son nom l'indique, Yojigen Poketto, littéralement « poche en quatre dimensions » en japonais. S'il est un pays familier d'une pression foncière galopante et des petites surfaces habitables associées, c'est bien le Japon. Une influence typologique et stylistique plus que palpable dans ce projet madrilène, de par une épure du dessin, des couleurs pastel et des beaux matériaux.La Rédaction
Il y a 5 ans et 161 jours

Wicona présente sur l'une des tour les plus hautes du district Meatpacking de New-York

Conçu par CetraRuddy Architecture, l'immeuble du 412 West 15th Street, situé en plein Manhattan - à deux pas du célèbre Chelsea Market - se dote d'une nouvelle tour de 18 étages connectée à un édifice originel de 5 étages en briques apparentes.
Il y a 5 ans et 281 jours

Travaux herculéens à New York pour résister à la montée des eaux

Murets de sable à Manhattan et Brooklyn, dunes surélevées sur les plages les plus exposées, vastes chantiers à l'étude: New York se veut un modèle d'anticipation face à la montée des eaux, mais les travaux avancent lentement et la facture s'annonce astronomique.
Il y a 6 ans et 63 jours

Le "Shed", centre culturel à vocation populaire au cœur de Manhattan

Déjà riche en institutions culturelles, New York inaugure un centre artistique qui se veut un modèle d'ouverture à un large public, malgré son installation au cœur d'un complexe immobilier haut de gamme.
Il y a 6 ans et 78 jours

Diller Scofidio + Renfro : The Shed

The Shed pourrait héberger un feu d'artifices que la ville n'en saurait rien. Le spectaculaire nouveau centre d'évènements de New-York (USA) vient d'ouvrir ses portes le 5 avril 2019. Conçu par les trois architectes Diller Scofidio + Renfro, the Shed forme un immense hangar que les artistes ont dans la peau. The Shed est un lieu de production et d'exposition d'arts imaginé par les trois architectes de l'agence d'architecture expérimentale Diller Scofido + Renfro, basée à Manhattan.L'édifice de 2 300 mètre carrés répartis sur 8 niveaux - dont deux entièrement dévoués aux galeries - abrite des bureaux, un théâtre, un espace de détente, un laboratoire de création, et un espace évènementiel bénéficiant d'un puit de lumière. Camouflé derrière une membrane translucide, l'édifice fait glisser sa seconde peau le long de rails disposés sur la place adjacente pour faire doubler sa capacité d'accueil lors d'évènements, de performances ou d'installations de plus grande ampleur. The Shed, une fois déployé, couvre 1 600 mètres carrés de hall isolé de la température, la lumière et du bruit par sa membrane télescopique gonflée, prêt à recevoir jusqu'à 2 700 personnes. La structure de l'enveloppe en ETFE - un polymère plastique de haute qualité - lui permet de répondre à d'imposantes demandes d'ergonomie et de résistance. Sa membrane est formée de 148 coussins d'air constitués de trois à quatre couches fines d'ETFE (300 microns d'épaisseur), qui couvrent 4 110 mètres carrés de surface et protège le bâtiment exposé aux vents forts des vibrations et des radiations solaires. Les 4 unités d'approvisionnement en air de plus d'un mètre de large, nécessaires au remplissage des coussins, sont disposées sur les toits. L'apparence homogène de la coquille a été travaillée pour qu'elle forme une toile gonflée uniforme, constituée pour sa plus grande partie (71%) du matériau translucide. Elle s'active la nuit grâce aux ampoules LED insérées, et forme une toile de fond interactive qui anime la place.Pour isoler les espaces intérieurs d'une trop forte luminosité, selon les besoins, le Shed est également équipé d'une membrane interne en tissu montée à l'intérieur de la structure de support en acier. Un hangar sous son voile d'air, à l'abri des tempêtes festives qui s'annoncent. Pour en savoir plus, visitez le site de Diller Scofidio + Renfro Photographies : Timothy Schenck
Il y a 6 ans et 106 jours

Les Hudson Yards, laboratoire mondial d'urbanisme et de controverse à New York

Plus grand projet immobilier privé jamais réalisé aux Etats-Unis, le quartier des Hudson Yards, nouvelle terre d'innovation urbanistique et de controverse dans un New York en pleine ébullition immobilière, a été inauguré le 15 mars 2019 à Manhattan.
Il y a 6 ans et 109 jours

New York investit 500 millions de dollars pour protéger Manhattan des inondations

New York va investir 500 millions de dollars pour protéger la pointe de Manhattan des risques d'inondations dues au changement climatique, a indiqué jeudi la municipalité.
Il y a 6 ans et 145 jours

Reutov Design : Appartement à New York

Apporter un peu de la chaleur du sud en plein c"ur de la Grosse Pomme, une gageure ? C'est en tout cas le défi relevé avec brio par le designer et architecte d'intérieur Dmitry Reutov qui décline les couleurs vives des rues de Mexico (Mexique) en un mobilier contemporain, offrant aux résidents d'un appartement new-yorkais un peu de répit dans leur quotidien de citadins. Situé au sud de Manhattan (USA), un deux pièces de 55 mètres carrés subit un traitement haut en couleur ! Lassés de vivre dans un foyer aussi gris que l'environnement urbain dans lequel il s'inscrit, ses propriétaires ont donné une seule directive au studio russe Reutov Design : modifier sans concession leur espace vital à condition de ne pas utiliser le blanc. Une contrainte qui n'a, semble-t-il, pas suffit à réfréner la créativité de Dmitry Reutov, fondateur de l'agence éponyme en charge de cette mission. Largement inspiré par les tonalités éclatantes définissant les rues de la capitale mexicaine, le concepteur transforme un logement traditionnel en un écrin de couleurs hors du temps, actuel et régressif à la fois. Non sans rappeler les réalisations de l'architecte sud-américain Luis Barragán, l'ensemble invite au voyage, faisant instantanément oublier à ses résidents la grisaille et le bruit de la métropole une fois le palier franchi. Les parois du salon sont entièrement repeintes en rose, nuance équilibrée par le sol en ciment teinté en vert menthe. Une palette forte que l'on retrouve également dans le mobilier d'inspiration années 1970 aux silhouettes circulaires. La large présence de terrazzo et de cactus de grandes tailles renvoient à un paysage du sud plus traditionnel, comme un clin d'"il aux références de Reutov Design. Délimités par des cylindres en polyuréthanes, les différents espaces de la pièce de vie communiquent visuellement grâce à la présence d'une fenêtre ronde en plastique orange placée entre le hall d'entrée et la cuisine. Si la pièce principale détonne par sa colorimétrie affirmée, la chambre à coucher est quant à elle plus sobre, renvoyant plus frontalement à l'architecture vernaculaire mexicaine, notamment grâce à la présence d'une structure en échelle recouverte de plâtre puis teinte en rose reproduisant ainsi la texture de la pierre colorée des édifices de la Ville de l'Espérance. Au mur, un papier peint artisanal reproduit les couchers de soleil de l'Amérique centrale, pour un dépaysement des plus total. Comme quoi, less is " not always " more ! Pour en savoir plus, visitez le site de Reutov Design Photographies : DR
Il y a 6 ans et 173 jours

Le Chrysler Building, gratte-ciel emblématique de Manhattan est à vendre

PATRIMOINE. Une merveille de l'Art Déco new-yorkais cherche un repreneur : le Chrysler Building, célèbre pour sa flèche en acier inoxydable, va changer de propriétaire. La transaction pourrait atteindre les 775 M€.
Il y a 6 ans et 211 jours

À New York, une tour "française" s'élèvera bientôt dans le ciel de Manhattan

SUPERSTRUCTURE. Le prestigieux quartier new-yorkais de Manhattan comptera prochainement une nouvelle tour de logements. D'une hauteur de 90 m pour une superficie totale de 21.000 m², elle est signée par une équipe française : l'architecte Loci Anima a conçu l'extérieur de l'édifice, Sébastien Segers a signé l'architecture intérieure et le paysagiste Patrick Blanc s'est notamment chargé des jardins.
Il y a 6 ans et 217 jours

Greenwich West : une tour "française" à Manhattan

Sébastien Segers signe l'architecture intérieure d'une nouvelle tour de logements de 90 mètres à New-York. Le chantier de la superstructure ?Greenwich West' a débuté à l'automne 2018. Une tour signée par une équipe française : Loci Anima, Sébastien Segers architecte […] L'article Greenwich West : une tour "française" à Manhattan est apparu en premier sur Chroniques d'architecture.
Il y a 6 ans et 223 jours

Une tour française à Manhattan

L'architecte français Sébastien Segers signe l'architecture intérieure d'une nouvelle tour de logements de 30 étages sur la presqu'île de Manhattan, à New York City (USA).
Il y a 7 ans et 33 jours

ODA Architecture : 251 1st Street

Park Slope (États-Unis), quartier en brique de New York datant du XIXe siècle, profite depuis 2017 d'une nouvelle résidence de grand standing, aux airs de pièce montée : le 251 1st Street, réalisé par l'agence ODA Architecture. Tout droit sorti de l'univers du célèbre jeu vidéo de construction Minecraft, 251 1st Street a de quoi étonner les riverains ! À l'angle de la 1ère et de la 4e rue de Park Slope, quartier aisé du district de Brooklyn, se trouve le 251 1st Street, un immeuble d'habitation de onze niveaux " là où les résidences voisines ne dépassent pas trois étages ", situé entre commerces et entrepôts, et doté de gradins sur trois de ses côtés " le dernier étant mitoyen.Sa trame constructive poteau-poutre en béton permet de libérer et de vitrer largement les façades, tout en déterminant un module de base carré, dont découlent les dimensions des pièces des 29 appartements, allant du T2 au T5, dont onze avec espaces extérieurs. Au sommet de l'édifice, un toit-terrasse partagé composé d'une salle à manger, d'un salon et d'une cuisine extérieure permet aux habitants de se retrouver. Mais les services proposés aux résidents ne s'arrêtent pas là : salle de fitness, pièce de jeux pour enfants, bibliothèque et même station de toilettage pour animaux de compagnie. Une belle vue d'angle ou un bel angle de vue " avec un panorama qui s'étend de Manhattan au pont Verrezano-Narrows... de quoi s'y perdre ! Pour en savoir plus, visitez le site d'ODA Architecture Photographies : Miguel de Guzman / Imagen Subliminal