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Il y a 3 ans et 190 jours

Mouvement social chez Leroy Merlin : la direction va tenter d'apaiser le conflit

DISCUSSIONS. Des salariés de l'enseigne de bricolage Leroy Merlin ont entamé un mouvement social depuis quelques jours. La direction a décidé de les recevoir ce mardi.
Il y a 3 ans et 190 jours

35% des annonces locatives à Paris ne respectent pas l'encadrement des loyers

IMMOBILIER. Les annonces hors plafond se concentrent surtout dans l'ouest et le centre de la capitale. Cela représente un surplus de 2.000 euros par an.
Il y a 3 ans et 190 jours

Pour le Bâtiment, l'habitat sera au "centre des débats" pour la présidentielle

LOGEMENT. Réuni en séminaire technique à Lisbonne, au Portugal, Pôle Habitat - FFB espère que le logement sera – enfin – au coeur des débats de la présidentielle de 2022. En raison, notamment, des conséquences de la crise sanitaire, mais aussi des craintes sur le pouvoir d'achat.
Il y a 3 ans et 190 jours

Patrimoine routier : une prise de conscience lente mais réelle de la dégradation du réseau

ÉTUDE. Le 5e Observatoire national de la route, piloté par l'Idrrim, confirme certaines tendances : les investissements continuent une lente progression, ce qui n'empêche pas le patrimoine de continuer à se dégrader.
Il y a 3 ans et 190 jours

L’entretien des routes poursuit son ascension

Poursuite de la progression des investissements départementaux dans l’entretien routier, maintien d’une marge de progrès pour le suivi du patrimoine des voiries intercommunales : l’observatoire national des routes (ONR) a livré le 29 novembre sa cinquième étude annuelle.
Il y a 3 ans et 190 jours

Notre-Dame veut rajeunir et ouvrir sur le monde son décor et sa liturgie

Au programme de cette "modernisation": lumière à hauteur de visage, bancs à roulettes dotés de lumignons pour remplacer les vieilles chaises séculaires qui descendront dans la crypte, art contemporain et phrases bibliques projetées dans plusieurs langues sur les murs, explique à l'AFP le père Gilles Drouin.Le projet, mûri "depuis deux ans et demi", lui a été confié par l'archevêque de Paris Mgr Michel Aupetit. Il sera présenté le 9 décembre à la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture (CNPA), chargée de donner son avis.De quoi alimenter l'inquiétude des défenseurs de l'histoire de France et du patrimoine ainsi que les moqueries de la presse étrangère qui l'a qualifié de nouveau "Disneyland politiquement correct" (The Telegraph)."L'Eglise peut se montrer moderne en faisant entrer une lumière plus spirituelle plutôt qu'une lumière rasante sur les visages", commente auprès de l'AFP l'animateur Stéphane Bern, chargé par Emmanuel Macron d'une mission pour la sauvegarde du patrimoine.Pour lui, "le vrai enjeu" sont "les abords de Notre-Dame". "Il faut, dit-il, faire un musée de l'histoire de France pour le monde entier avec les trésors de Notre-Dame", déplorant le sort de l'Hôtel-Dieu, plus vieil hôpital de Paris situé juste à côté de la cathédrale. Il aurait pu, selon lui, abriter ce musée mais doit céder un tiers de sa surface à un promoteur immobilier.Le père Drouin, directeur de l'Institut supérieur de liturgie, défend son projet. Il dément toute tentative de transformation radicale: l'objectif, dit-il est de conserver Notre-Dame comme "lieu de culte" et de "mieux accueillir" et informer le public qui "n'a pas toujours de culture chrétienne".Lorsqu'ils retrouveront Notre-Dame en 2024, selon le calendrier des travaux prévu à ce jour, les fidèles et visiteurs du monde entier devraient entrer par la grande porte centrale et non plus par les portes latérales, et bénéficier d'un parcours aéré autour de l'axe central allant de la nef au choeur.L'autel restera au même endroit. Un tabernacle (meuble qui abrite hosties et ciboire) qui "était mal placé" sera installé au fond du choeur et un nouveau baptistère (petit édifice servant traditionnellement aux baptêmes), dans l'entrée de la nef. Seuls "quatre des confessionnaux" seront conservés. Les "six ou sept autres seront remontés au premier étage de la cathédrale", détaille-t-il.La Nativité expliquée aux ChinoisPour faciliter encore plus la circulation en cas d'affluence, les chaises en paille séculaires descendront à la cave ou crypte Soufflot située sous la cathédrale et qui sera utilisée "comme espace de stockage" rendu plus accessible grâce à un "monte-charge".Quant aux chapelles latérales de l'édifice, elles étaient "dans un état épouvantable" avant l'incendie et seront complètement rénovées au profit de la mise en valeur d'oeuvres d'art: "des tableaux anciens des XVIe et XVIIIe siècles qui dialogueront avec des objets d'art contemporains"."Un cycle de tapisseries" notamment, dit l'ecclésiastique sans laisser filtrer de nom. "La cathédrale s'est toujours ouverte à l'art de son époque jusqu'à la grande croix dorée du sculpteur Marc Couturier installée par le cardinal Lustiger en 1994", souligne-t-il.Pour illuminer le tout, le diocèse souhaite "des lumières plus douces à hauteur de visage d'homme" qui donneront une ambiance plus intimiste aux 2.400 messes et 150 concerts annuels. Il a confié ce travail à un collectif d'artistes parmi lesquels le sculpteur de lumière Patrick Rimoux.Enfin, pour une meilleure compréhension de l'histoire du christianisme, il souhaite projeter sur les murs "des phrases bibliques ou de tradition spirituelle chrétienne" dans plusieurs langues dont le choix n'est pas encore arrêté."Un Chinois par exemple ne comprend pas forcément la Nativité de la Vierge. Or, depuis qu'il y a des caractères chinois inscrits sur des bannières dans la chapelle de Saint-Paul Cheng (martyr chinois) dans la cathédrale, les visiteurs de l'Empire du Milieu s'arrêtent et allument des bougies", relève-t-il.
Cimbat
Il y a 3 ans et 190 jours

Révision des tarifs solaires : la filière saisit le Conseil d'État pour des "illégalités"

RÉGLEMENTATION. Trois organisations représentatives de la filière photovoltaïque viennent de déposer un recours en référé devant le Conseil d'État. La procédure vise à suspendre et annuler le décret et l'arrêté du 26 octobre dernier, qui mettent en oeuvre la fameuse réduction tarifaire des contrats solaires signés entre 2006 et 2010.
Il y a 3 ans et 190 jours

Les copropriétés privées dégradées au cœur des enjeux de la rénovation urbaine

110.000 copropriétés en difficulté110.000, c'est le nombre de copropriétés qu'on estime fragilisées par des problèmes financiers, techniques et sociaux en France métropolitaine, soit 1,2 million de logements.Certaines habitations présentent des dégradations du bâti - parfois jusqu'à l'effondrement - menaçant la santé et la sécurité de leurs occupants et des riverains.En 2018, l'effondrement de deux immeubles insalubres du centre de Marseille avait provoqué la mort de huit personnes.A Epinay-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis, une tour de 32 étages fait l'objet d'une procédure d'expulsion pour risque d'effondrement des balcons et ses occupants doivent quitter leur logement avant le 8 décembre.C'est l'Ile-de-France qui concentre plus de 50% des copropriétés dégradées, selon les chiffres de l'Agence nationale de l'habitat (Anah) qui a ciblé 14 sites sur le territoire.Plan initiative copropriétéLancé en 2018 par le gouvernement et piloté par l'Anah et l'Agence nationale pour la rénovation urbaine, ce plan vise à coordonner une stratégie nationale de traitement des copropriétés. Il est doté d'une enveloppe de 2,7 milliards d'euros sur 10 ans.Ses trois axes sont:Démolition: quand le bâtiment est trop dégradé, l'Etat rachète l'ensemble des logements, qui sont par la suite démolis ou revendus à un bailleur social pour être rénovés et transformés en logements sociaux.Redressement: quelques logements sont rachetés puis réhabilités avant d'être mis en location. En parallèle, l'établissement public CDC habitat assiste la copropriété dans l'assainissement de ses finances puis dans la rénovation des parties communes. Une fois l'attractivité de la résidence rétablie, les logements sont remis à la vente.Prévention: le registre national des copropriétés permet aux collectivités locales de mettre en place des actions comme le versement d'une prime aux travaux pour que les copropriétés qui présentent un profil de fragilité ne se dégradent pas.Sauvetage de Grigny 2 et du Chêne PointuIl a servi de décor pour le film "Les Misérables" de Ladj Ly: le quartier du Chêne Pointu à Clichy-sous-Bois a été longtemps laissé à l'abandon par l'Etat qui n'avait aucun levier d'action.En 2015, le quartier fait l'objet de la première "opération de requalification des copropriétés dégradées (ORCOD) d'intérêt national". Ainsi, l'Etat rachète les appartements (700 environ à ce jour) aux habitants et certains sont relogés dans des logements sociaux.L'opération est estimée à 500 millions d'euros et durera au moins jusqu'en 2030. A terme, toutes les barres seront démolies.A Grigny 2, l'une des plus grandes copropriétés d'Europe, gangrénée par des logements insalubres, l'Etat va racheter par l'intermédiaire de l'établissement foncier d'Ile-de-France (Epfif) 1.320 logements sur les 5.000. Parmi eux, 920 seront détruits (neuf bâtiments sur les 104) et 400 transformés en HLM.Il s'agit de la plus grande opération de redressement d'une copropriété en France.Dans les deux cas, la paupérisation a fait sombrer les copropriétaires qui se sont retrouvés écrasés par le poids conjugué du remboursement du crédit et des charges élevées.Le rachat des appartements fait débat parmi les propriétaires. Beaucoup reprochent des offres à des "prix cassés", entre 900 et 600 euros du m2."Nous sommes conscients que c'est socialement délicat mais ces logements ne valent plus rien", confie un proche du dossier.
Il y a 3 ans et 190 jours

Les victimes de l'amiante espèrent la tenue d'un procès en 2023

JUSTICE. L'une des principales associations de victimes de l'amiante a déposé une citation directe au tribunal de Paris. L'espoir de voir un jour des responsables nationaux condamnés perdure depuis plus de vingt ans.
Il y a 3 ans et 190 jours

Les principales mesures de la réforme controversée de l'assurance chômage

Nouveau calcul de l'allocation chômageEntrée en vigueur le 1er octobre après plusieurs reports, la modification du calcul du salaire journalier de référence (SJR, base de l'allocation) est la mesure phare de la réforme et la plus contestée par les syndicats.Le nouveau mode de calcul (qui ne concerne pas les demandeurs d'emploi déjà en cours d'indemnisation) va pénaliser les demandeurs d'emploi alternant chômage et activité, "les permittents".L'exécutif défend notamment une volonté d'"encourager le travail" car les règles précédentes pouvaient rendre parfois plus rémunératrice cette "permittence" qu'une activité continue à mi-temps par exemple.L'indemnisation était auparavant calculée en divisant les revenus par les seuls jours travaillés pendant la période de référence.La réforme initiale prévoyait que le SJR soit calculé en divisant les salaires perçus au cours des 24 mois précédant la situation de chômage, par l'ensemble des jours - travaillés ou non - entre le premier et le dernier jour d'emploi de cette période de 24 mois.Mécaniquement, cela aurait baissé fortement le montant de l'allocation de ceux, souvent précaires, qui alternent contrats courts et chômage. Pour corriger le dispositif, un plancher garantissant une allocation minimale a été introduit.Selon une évaluation de l'Unédic réalisée au printemps, et pas caduque d'après l'organisme paritaire, jusque 1,15 million de personnes ouvrant des droits dans l'année suivant l'entrée en vigueur de la réforme toucheraient une allocation mensuelle plus faible (de 17% en moyenne), avec dans le même temps une "durée théorique d'indemnisation" allongée (14 mois en moyenne contre 11 avant la réforme).Le ministère du Travail conteste ce chiffrage qui, selon lui, ne tient pas compte de l'amélioration de la conjoncture ni "des effets de comportement" espérés de la réforme.Bonus-malusPour lutter contre l'abus de contrats précaires, l'exécutif table sur l'instauration d'un "bonus-malus" sur la cotisation d'assurance chômage payée par les entreprises de plus de 11 salariés dans sept secteurs grands consommateurs de contrats courts (hébergement-restauration, agroalimentaire, transports...).Depuis le 1er juillet, le comportement de 21.000 entreprises est ainsi sous observation et le bonus-malus sera appliqué à partir de septembre 2022.Pour ces entreprises, on calculera sur une année leur taux de séparation, soit le nombre de fins de contrats - CDI, CDD ou intérim - divisé par leur effectif. En fonction de la comparaison avec le taux médian du secteur, l'entreprise verra l'année suivante sa cotisation varier entre 3 et 5,05% de sa masse salariale, contre un taux de 4,05% jusqu'alors.Certains secteurs particulièrement touchés par la crise, comme l'hôtellerie-restauration, sont dans un premier temps exemptés.Les syndicats craignent que le bonus-malus ne survive pas à une renégociation de la convention d'assurance chômage qui devra être lancée dès l'automne 2022.Conditions pour ouvrir des droitsA compter du 1er décembre, pour bénéficier d'une allocation chômage, il faudra avoir travaillé 6 mois et non plus 4 mois au cours des derniers 24 mois (36 mois pour les plus de 53 ans), avec une période de neutralisation liée aux confinements pouvant aller jusqu'à 11 mois.Cette mesure de durcissement était soumise à une clause de "retour à meilleure fortune".Concrètement, il fallait à la fois une baisse du nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A de 130.000 sur six mois et 2,7 millions d'embauches de plus d'un mois en cumul sur quatre mois.Un arrêté du 18 novembre a acté la réalisation de ces deux objectifs.Dégressivité pour les cadresConformément à la même clause de "retour à meilleure fortune", la dégressivité des allocations est durcie pour les salariés de moins de 57 ans qui avaient un revenu du travail supérieur à 4.500 euros brut par mois - soit environ 3.500 euros net.Depuis le 1er juillet, la dégressivité de -30% des allocations s'appliquait à partir du 9e mois. Elle s'applique à partir du 1er décembre au bout du 7e mois.
Il y a 3 ans et 190 jours

Enfouissement illégal de déchets du chantier du Grand Paris: l'enquête se poursuit

Un homme a été mis en examen pour extorsion et blanchiment en bande organisée, dans cadre d'une vaste enquête sur l'enfouissement illégal de déchets du chantier du Grand Paris.
Il y a 3 ans et 190 jours

Etude habitat 2021 : quel impact de la crise sanitaire sur le désir d’habitat ?

Dans le cadre des Inohadays, journée de réflexion stratégique organisée pour ses adhérents, consacrée cette année à l’Habitat de Demain, Inoha, l’Association des Industriels du Nouvel Habitat, a mené en partenariat avec la régie du Groupe Reworld Media et l’Institut d’Etudes Harris Interactive la reconduction d’une étude* réalisée en 2018. Cette dernière a pour but de mettre en évidence, trois ans après, les évolutions notables et l’impact de la crise sanitaire dans le désir des Français envers leur habitat. Depuis le début de la crise sanitaire, pour 44% des Français, l’habitat a pris encore plus d’importance qu’auparavant. 69% ont le sentiment de s’être davantage occupé de leur intérieur et/ou de leur jardin. Pour être bien chez soi, ils aspirent aujourd’hui à un habitat plus sûr (+10 points), plus sain (+ 8 points), plus confortable (+ 7 points), plus éco-responsable (+ 5 points). Mais plus encore, ils souhaitent bénéficier d’un extérieur, élément ayant le plus progressé en 3 ans dans les critères jugés essentiels par les Français (+ 3 rangs). Etat des lieux du logement des Français âgés de 25 – 64 ans Comme le révélait déjà l’étude en 2018, la majorité des Français interrogés dispose d’un cadre de vie confortable. Environ 6 sur 10 d’entre-eux vivent en maison, sont propriétaires de leur logement et bénéficient, pour la plupart, d’un grand espace de vie. Fait nouveau, l’étude 2021 révèle que 16% déclarent posséder une résidence secondaire. Ces heureux propriétaires ont un profil plus jeune (25 à 34 ans), sont franciliens et font partie des CSP+. Ils sont, pour près de la moitié d’entre-eux, des télétravailleurs réguliers. 2018 – 2021 : l’Habitat, un sujet qui mobilise toujours autant les Français Les Français aiment toujours autant leur habitat. 95% s’y sentent bien et adorent y passer du temps. 84% apprécient de l’équiper et de l’améliorer. Toutes tranches d’âge confondues, si 89% sont satisfaits de leur intérieur, la période de confinement a accéléré leurs attentes. Certaines se sont d’ailleurs fortement accrues en 3 ans. Parmi celles-ci, citons la sécurité du logement (45%), le confort (44%), une bonne connexion internet (39%), l’extérieur (28%). Habiter un logement plus sain (36%) et respectueux de l’environnement (26%) est également un critère en hausse. Le rapport des Français à l’habitat bousculé par la crise sanitaire Les confinements successifs et le développement du télétravail ont bousculé le rapport des Français à l’habitat. Pour plus de 4 sur 10, âgés de 25 à 64 ans (44%), la crise sanitaire a rendu leur logement plus important qu’avant. 69% ont le sentiment de s’être davantage occupé de leur intérieur et/ou de leur jardin dans lesquels ils ont d’ailleurs réalisé de nombreux travaux. 90% ont effectué au moins un achat de décoration, bricolage, mobilier et/ou jardinage au cours des 2 dernières années. 72% d’entre-eux ont entrepris un projet d’aménagement depuis le début de la crise sanitaire, au premier rang desquels des petits travaux (peinture, …) et l’organisation d’un espace de télétravail (50%). Ces changements de comportement ne semblent pas prêts de s’arrêter. En effet, 85% des propriétaires ont un projet de rénovation ou d’aménagement dans les 2 ans à venir. Peinture, décoration et jardin constituent le top 3 de ces projets qui seront réalisés en majeure partie par eux-mêmes. Des bricoleurs de plus en plus experts Cette période a également été propice pour la majorité de ces personnes (59%) de monter en compétences dans les domaines du bricolage et du jardinage. Des Français aux comportements de plus en plus éco-responsables dans l’habitat L’étude 2021 met en évidence un intérêt toujours plus grand des Français pour l’éco-responsabilité de l’habitat qui s’accompagne de réflexes et pratiques positifs, notamment en terme de consommation d’eau, d’électricité et de gestion de l’arrosage. 43% des personnes interrogées (+ 5 points) envisagent, d’ailleurs, l’installation d’un arrosage automatique de type goutte à goutte dans leur jardin. Cette démarche s’explique, en premier lieu, par la perspective d’économies. L’amélioration du bien-être et le respect de l’environnement sont également des motivations clés et en progression par rapport à 2018. En revanche, le prix reste un frein pour 9 Français sur 10. Enfin, 75% des Français (+7 points) font confiance aux professionnels pour réaliser des travaux afin d’améliorer l’éco-responsabilité de leur habitat, même si 63% n’hésitent pas à les effectuer eux-mêmes. Les travaux de plus grande envergure tels que l’installation de panneaux solaires ou photovoltaïques (28% ; + 6 points), le changement de fenêtres (27% ; +4 points) sont largement envisagés. Objets connectés et domotique : un taux d’équipement encore limité mais en progression Signe d’un marché qui murit, l’étude relève davantage d’adeptes de la domotique qu’il y a 3 ans. Bien qu’en progression de 6%, le nombre de Français dont l’habitat est équipé d’au moins un objet connecté (17%) et de ceux se déclarant très intéressés (35%) reste encore minoritaire. Près d’un Français sur 2, disposant d’un jardin ou d’un balcon, accorde de l’importance à la mise en place de la domotique pour leur extérieur ; un score en progression de 10 points depuis 2018. Autant un levier qu’un frein, le budget demeure l’argument clé du développement du marché de la domotique et des objets connectés en France. Néanmoins, 4 Français sur 10 envisageraient d’y consacrer un budget important soit une hausse de 10 points en 3 ans. Enfin, si les retraités interrogés semblent globalement en retrait par rapport à cet univers, le maintien à domicile pourrait à terme devenir un marché à fort potentiel de développement. Les jeunes, un véritable levier pour le secteur 92% des 25/34 ans ont un projet d’aménagement dans les deux prochaines années (vs 85% de l’ensemble des Français). De plus, 23% d’entre eux possèdent une résidence secondaire (vs 16% de l’ensemble). 52% d’entre-eux font du télétravail (vs 38% de l’ensemble de la population). Ce sont les jeunes (25% vs 17% de l’ensemble) qui sont le plus équipés d’objets connectés. Enfin, ils sont également plus sensibles et s’investissent davantage que le reste de la population en faveur de l’éco-responsabilité de leur logement (80% vs 76% de la population). « Cette étude, que nous avons révélé à nos adhérents lors des Inohadays, prouve que l’engouement des Français pour leur habitat continue. Elle est porteuse de signes positifs pour les industriels et l’avenir de la filière. Les Français vont entreprendre plus de travaux dans les deux ans à venir ; une tendance qui confirme que l’habitat est devenu une valeur refuge. Il est également intéressant de souligner que les jeunes sont un véritable levier pour le développement de notre secteur », conclut Jean-Luc Guéry, Président d’Inoha. *Etude menée auprès d’un panel de plus de 1000 Français de 25 ans et plus http://www.inoha.org/
Il y a 3 ans et 190 jours

COP 26 : la Fédération Cinov appelle à ce que les objectifs fixés restent fidèles à l’Accord de Paris

Face à l’urgence de la situation, la Commission Développement Durable de Cinov émet le vœu que l’ensemble des décisionnaires – au premier rang desquels les États – accélèrent et renforcent les progrès engagés d’ici la COP 27 qui aura lieu dans un an en Égypte, pour que les objectifs fixés restent fidèles à ceux figurant dans l’Accord de Paris.Présent à Glasgow pour la COP 26 cette année, Idriss Kathrada, président de la Commission Développement Durable de la Fédération Cinov, a pu assister aux échanges et participer à certaines tables-rondes pour exprimer le point de vue de la branche BETIC sur les questions liées au changement climatique et à la nécessaire accélération de la transition écologique.Un constat alarmant partagé par la Fédération CinovS’appuyant sur le discours inaugural d’Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, dont elle partage les grandes orientations, la Fédération Cinov considère qu’une augmentation de 2,7 degrés – telle qu’estimée par le dernier rapport sur les plans nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre – serait catastrophique pour la planète.A rebours de ces estimations alarmantes, qui doivent pousser l’ensemble des décisionnaires à agir rapidement, Cinov rappelle son attachement aux ambitions qui figuraient en 2015 dans l’Accord de Paris. Selon Idriss Kathrada, « les scénarii du secrétaire général de l’ONU sont terrifiants. Il nous faut d’urgence nous recentrer sur nos objectifs initiaux, tels qu’ils figuraient dans l’Accord de Paris sur le Climat, et qui fixaient le seuil de réchauffement en deçà de 2 degrés Celsius, de préférence à 1,5 degré. » Et de rappeler « qu’il en va de notre avenir et de notre survie collective : il faut donc urgemment nous donner les moyens de cette ambition. »Des avancées notables qu’il conviendra d’accélérer et de renforcerSi la Fédération Cinov regrette le bilan en demi-teinte de la COP 26, elle salue toutefois de réelles avancées, notamment en ce qui concerne l’engagement des États – à travers leurs Contributions Nationales Déterminées (CDN) – de passer de +3,2° à +2,7° puis, avec les déclarations complémentaires concernant le méthane, la reforestation et la diminution de la place du charbon, à +2,4°, bien que ce chiffre demeure trop élevé.Le respect et le relèvement du niveau de financement de l’adaptation par plusieurs pays sont également très importants pour mieux reconnaître et répondre aux effets du changement climatique. Aussi, la Fédération Cinov salue le partenariat noué entre la France, l’Allemagne, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Union Européenne pour aider l’Afrique du Sud à sortir du charbon. Cité en exemple le 13 novembre par le Commissaire européen à l’Action climatique et vice-président de la Commission Européenne Frans Timmermans, ce partenariat pourrait préfigurer d’autres accords de ce type pour accélérer la transition énergétique dans des pays tiers.Enfin, Cinov se réjouit que les Solutions fondées sur la Nature (SfN), en relation avec la biodiversité, soient pleinement reconnues comme mobilisables pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique. La Fédération considère en effet que la lutte contre les conséquences du changement climatique est indispensable, mais qu’il est aussi essentiel de travailler sur l’adaptation audit changement. Pour cela, Cinov plaide pour l’investissement dans les SfN (forêts, sols, agroécologie, mangrove…), le développement des capacités d’extraction de dioxyde de carbone de l’atmosphère et le renforcement des mécanismes d’échanges de droits carbone, notamment pour pallier leurs limites physiques.2022-2030 : plus que huit ans pour inverser la tendanceLa Fédération Cinov partage les ambitions de la COP 26 qui insistent sur la nécessité d’une décarbonation de près de 50% à l’échelle mondiale d’ici 2030 – une date devenue aussi importante que 2050, a fortiori si l’on souhaite conserver l’objectif de l’Accord de Paris d’un seuil de réchauffement inférieur à 2°C.En sa qualité d’acteur du secteur privé, Cinov soutient pleinement l’agenda de l’année à venir afin de rehausser le niveau d’ambition et de déploiement dans la « course au zéro carbone », tant en France que dans le reste du monde. « En France, cela se traduit par exemple par l’engagement pour le déploiement de la RE2020 dans le secteur du bâtiment, le Contrat de Relance de Transition Écologique dans les territoires, et le bilan GES avec des objectifs fondés sur la SNBC ou sur la science, dans le prolongement de la dernière version de la norme ISO 14064-1 pour les entreprises et collectivités » détaille Idriss Kathrada, président de la Commission Développement Durable de la Fédération Cinov.« Dans le reste du monde, ce soutien s’appuie notamment sur les initiatives de la Global Alliance for Buildings and Construction (GABC) et de Construction 21, qui accompagnent le relèvement du niveau d’exigence et la diffusion des bonnes pratiques » explique M. Kathrada. Le soutien de la Fédération Cinov passe également par la promotion de la Charte sur le Climat de la Fédération internationale des ingénieurs-conseils (FIDIC) – dont est membre Cinov aux côtés de 100 associations nationales et régionales d’ingénierie.
Il y a 3 ans et 190 jours

La jeunesse porte l’espoir de l’habitat rural

Du logement à l’aménagement des territoires, les Etats généraux de l’habitat ont répondu aux attentes des parcs naturels régionaux et du programme des Petites villes de demain. Les deux réseaux ont posé les jalons d’un réenchantement du monde rural, au cours des journées d’échanges accueillies par l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris Val-de-Seine, les 25 et 26 novembre.
Il y a 3 ans et 190 jours

Palmarès de l’édition 2021 des Trophées Inoha

Lors de la 6ème édition de LA NUIT by Inoha, organisée par l’Association des Industriels du Nouvel Habitat le 25 novembre dernier au Musée des Arts Forains, quatre trophées ont été décernés à des sociétés adhérentes pour leur démarche engagée et novatrice dans l’une des 3 catégories du concours : Innovation, Communication, et R.S.E. / Responsabilité Sociétale des Entreprises. Le jury*, composé d’acteurs de la filière et de journalistes, a souhaité récompenser les sociétés suivantes : Recticel Insulation avec le Trophée de l’Innovation, Brunel Chimie Dérivés et sa marque Starwax avec le Trophée Communication, PPG et sa marque Ripolin avec le Trophée R.S.E. Un Coup de Cœur du Jury a également été décerné à l’entreprise Swap-Europe du Groupe Builder pour son service de reconditionnement. Les lauréats des Trophées Inoha 2021 Lors d’une soirée conviviale rassemblant plus de 300 invités issus des secteurs de l’industrie et de la distribution, la 6ème édition de LA NUIT by Inoha a été l’occasion pour Jean-Luc Guéry, Président d’Inoha, de dévoiler les 4 lauréats du palmarès des Trophées 2021. Trophée de l’Innovation : Recticel Insulation pour SIMFOCOR SIMFOCOR est une solution innovante établissant de nouveaux standards dans le secteur de l’isolation acoustique. Inédit, SIMFOCOR est un panneau d’isolation acoustique facile à installer dans les cloisons distributives standards, de type rails métalliques et recouverts d’une plaque de plâtre de 12,5 mm pour répondre aux exigences de sécurité incendie. Certifié, SIMFOCOR réduit les bruits aériens perçus dans l’habitat (gain d’affaiblissement ΔRw = 8 dB.) et crée ainsi un espace de vie paisible. Conçu à partir de 70% de mousses de Polyuréthane recyclées issues de matelas usagés (70%), SIMFOCOR limite l’impact environnemental et préserve les ressources naturelles. Légers, les panneaux semi-rigides SIMFOCOR sont faciles à manipuler. Ils ne se tassent pas et conviennent tout particulièrement aux travaux en neuf ou en rénovation. « Au-delà du facteur émotionnel, nous avons pris en compte les critères d’innovation, d’écologie, de design et d’usage afin de faire ressortir le projet le plus abouti, le plus responsable et le plus porteur de cette image que l’innovation doit véhiculer à un moment où les besoins de confiance, de qualité et de mobilisation autour de notre environnement sont essentiels. Recticel a su cocher le plus grand nombre de cases sur le processus de réutilisation des matières isolantes qui sont reconditionnées pour donner une nouvelle vie à un produit très innovant, une boucle vertueuse et tellement responsable » déclare le membre du Jury Philippe BERNA, Responsable du Pôle Innovation & Numérique de la Médiation des Entreprises. Trophée Communication : Brunel Chimie Dérivés pour la campagne menée pour sa marque STARWAX STARWAX, marque de l’entreprise française Brunel Chimie Dérivés, spécialiste des produits d’entretien pour la maison, est récompensée pour sa campagne de communication à 360° « AUSSI MANIAQUE QUE VOUS ». La marque STARWAX jouissait d’une excellente réputation de qualité et d’efficacité. Cependant, sa notoriété restait faible car elle était distribuée via les Grandes Surfaces de Bricolage, circuit peu naturel pour acheter des produits d’entretien. Dans un contexte extrêmement concurrentiel, STARWAX se devait d’émerger face à des marques multinationales et avait pour objectif de faire savoir à ses consommateurs cibles qu’elle disposait de solutions spécifiques pour résoudre les problématiques d’entretien de la maison. STARWAX a ainsi lancé une campagne de communication en 4 étapes successives : . une étude auprès de ses clients consommateurs pour cerner leurs profils, phase essentielle du processus de réécriture du positionnement de marque, . la création d’une nouvelle plateforme de communication réalisée par l’agence Buzzman, réputée pour ses idées innovantes et disruptives. Une nouvelle signature de marque a ainsi vu le jour : « AUSSI MANIAQUE QUE VOUS » faisant écho à la cible des consommateurs de STARWAX, . un plan média national d’affichage et de parutions presse, . un relais sur les réseaux sociaux de deux vidéos tutorielles réalisées avec Jessica Venancio, Ambassadrice de la marque. « Le Jury a décidé de récompenser Starwax pour sa capacité à répondre aux attentes des consommateurs en leur proposant une campagne de communication osée, assumée et innovante » commente le membre du Jury Etienne Bodin, Délégué Général des Jardineries et Animaleries de France. Trophée R.S.E / Responsabilité Sociétale des Entreprises : PPG pour sa marque Ripolin Afin de se positionner comme un acteur du changement au travers d’actions responsables et innovantes sur le marché de la peinture, PPG s’engage depuis 2009, au travers de sa marque à forte notoriété Ripolin, en faveur de l’Environnement et de la Santé tout en préservant la performance, la qualité et l’accessibilité de ses produits. Depuis 2020, la société a accéléré les initiatives concrètes pour : . réduire l’impact de ses produits et de ses sites de production français certifiés ISO 14001, avec notamment le lancement de sa gamme Ripolin O’Pur, peinture à base de résines biosourcées à 97% réduisant de 25% ses émissions de CO2. 96% de la gamme Ripolin est fabriquée en France sur des sites de production certifiés ISO 14001. . baisser son empreinte carbone en choisissant le plastique recyclé pour ses emballages, . sensibiliser les consommateurs en mettant à leur disposition, sur son site internet, un calculateur afin qu’ils achètent la juste quantité de peinture et une carte des déchetteries les plus proches de leur domicile. Ce projet s’accompagne également d’actions sociales et environnementales comme le reboisement lancé en 2021 en Corrèze avec son partenaire Reforest’Action (2000 arbres plantés). « Le jury a tout particulièrement apprécié la prise en compte de l’ensemble des problématiques dans la démarche R.S.E de PPG au travers de sa marque Ripolin, allant du calculateur pour acheter la juste quantité jusqu’à proposer une carte avec les déchetteries les plus proches du domicile des consommateurs » explique Laure Empereur, membre du Conseil d’Administration d’Inoha, qui a remis ce prix à l’entreprise. Coup de Cœur du Jury : Swap-Europe, filiale du Groupe Builder Systems, pour son service de reconditionnement Comment réduire son impact sur l’environnement tout en proposant des outils abordables pour tous ? Comment consommer mieux ? Builder Systems, fabricant d’outils de bricolage et de jardinage, met tout son savoir-faire pour offrir une nouvelle vie aux produits tout en réduisant les déchets et en recyclant les matières plastiques. Au travers de sa filiale Swap-Europe, spécialiste de la pièce détachée et engagée dans l’économie circulaire, Builder Systems a créé une filière de reconditionnement. Unique sur le marché, Swap Reused propose aux enseignes de la GSB et du e-commerce, depuis 2021, la collecte et le reconditionnement d’outils de jardin et de bricolage. Avec ce nouveau service, Swap-Europe leur permet de bénéficier d’une solution nationale, centralisée et gratuite, s’inscrivant dans leurs démarches RSE. La seconde main étant de plus en plus sollicitée, Swap-Europe met également à disposition des consommateurs une offre adaptée à leurs attentes. Tous les produits sont reconditionnés en France et Swap-Europe a pour objectif de créer des partenariats avec des organismes de l’économie sociale et solidaire afin de favoriser la réinsertion. « Le Jury a eu un véritable coup de coeur pour cette solution car elle est à la fois innovante et apporte une réponse à la problématique de la fin de vie des produits. Cette initiative s’inscrit dans la démarche d’économie circulaire couplée à nos ambitions RSE » conclut Jean-Luc GUÉRY, Président d’Inoha. *Membres du Jury : Jean-Luc Guéry, Président Inoha – Caroline Hupin, Déléguée Générale de la FMB – Etienne Bodin, Délégué Général des Jardineries et Animaleries de France – Philippe Berna, Responsable du Pôle Innovation et Numérique de la Médiation des Entreprises – Céline Chahi, Rédactrice en Chef de Maison & Travaux, Directrice Pôle Maison de Reworld Media – Guillaume Fédèle, journaliste au magazine Négoce. http://www.inoha.org/  
Il y a 3 ans et 190 jours

2ème Edition de Tiny Houses, un concours bien doté

Le concours Tiny Houses, organisé par la Fondation Huttopia, offre aux lauréats les moyens techniques et financiers de construire leur prototype et à tous les candidats l’opportunité de faire connaître leur travail. Jusqu’au 15 janvier 2022. Longtemps confidentiel, l’intérêt pour les Tiny Houses s’est accentué avec la prise de conscience environnementale de nos sociétés. Ce […] L’article 2ème Edition de Tiny Houses, un concours bien doté est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 190 jours

Rennes : inauguration du Quadri dans le quartier du Blosne

Le Quadri, un bâtiment long de 83 m, a été officiellement inauguré en novembre 2021.
GDA
Il y a 3 ans et 190 jours

Pacé : un nouveau restaurant pour le collège Françoise-Dolto en 2023

Les travaux de réaménagement du restaurant scolaire du collège Françoise-Dolto se poursuivent.
Il y a 3 ans et 190 jours

Vic-la-Gardiole : une maison du littoral verra le jour fin 2023

La commune de Vic-la-Gardiole accueillera une maison du littoral d’ici 2023.
Il y a 3 ans et 190 jours

Haguenau : poursuite des efforts en matière d’aménagement de pistes cyclables

À Haguenau, deux grands projets d’aménagements vont être réalisés. L’objectif est de permettre les liaisons entre les principaux pôles d’activités.
Il y a 3 ans et 190 jours

Dispositif des CEE : la DGCCRF mène une enquête sur les relations commerciales

CONTRÔLE. La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) vient de publier les résultats d'une enquête réalisée au sujet des relations commerciales dans le secteur des CEE.
Il y a 3 ans et 190 jours

Hoppe à architect@work Bordeaux

HOPPE, fabricant de poignées de porte et de fenêtre en aluminium, inox, laiton et polyamide y participera et présentera sur son stand 123 des solutions répondants aux besoins et demandes du marché de la construction et de la rénovation d'E.R.P, de bâtiments tertiaires et résidentiels avec :DesignLes poignées pour porte intérieure avec mini-rosaces personnalisablesAvec leur taille réduite, les mini-rosaces sont à peine perceptibles sur la porte et mettent en scène les poignées de manière inédite. Avec sa gamme étendue de poignées sur mini-rosaces, HOPPE propose également de personnaliser la finition de la poignée et de la mini-rosace, permettant ainsi de configurer une poignée unique parmi des finitions tendances : anthracite, blanc et noire ou encore les teintes laitonnée et cuivrée.HygièneLes poignées de porte et de fenêtre antimicrobiennes SecuSan®SecuSan® est un revêtement antimicrobien et antibactérien qui réduit jusqu'à 99% la croissance des microbes et bactéries sur la poignée. Cette solution permet ainsi de mettre en place des normes d'hygiène élevées et conserve son efficacité sans entretien particulier.Le revêtement SecuSan® développé par HOPPE est disponible sur 6 lignes phares de la marque allemande, sur les poignées pour porte intérieure (rosaces et plaques) sur les poignées de fenêtre et également sur des poignées battantes et des sets pour porte coulissantes.Design et techniqueLigne Toulon, un même design de poignée pour équiper toutes les menuiseries d'une maison ou d'un bâtimentAu plus près des besoins du marché et fort de son savoir-faire et de ses innovations, HOPPE est le seul fabricant à proposer avec un même design de poignées, une ligne complète et adaptée à l'ensemble des menuiseries intérieures et extérieures d'un bâtiment ou d'une maison (porte d'entrée, porte intérieure, fenêtre, baie vitrée, menuiserie alu,…).
Il y a 3 ans et 191 jours

Pose de la première pierre du futur siège d'Engie

Le lancement officiel du chantier du futur siège d'Engie dont la livraison est prévue pour 2024 a eu lieu à La Garenne-Colombe (Hauts-de-Seine) avec la symbolique pose de la première pierre.
Il y a 3 ans et 191 jours

Paris: mesures renforcées contre la précarité énergétique

Le Conseil de Paris a adopté un plan de lutte contre la précarité énergétique, qui touche 77.000 personnes, prévoyant un fonds d'aide aux travaux légers ou petits équipements pour réduire les factures.
Il y a 3 ans et 191 jours

Le projet d'un pont ou d'un tunnel entre la Grande-Bretagne et l'Irlande du Nord, rêve de Boris Johnson, est enterré

Cela fait de nombreuses années que circule l'idée de relier par un pont l'Irlande du Nord au reste du Royaume-Uni, notamment l'Ecosse, séparés par la mer, mais celle-ci a pris de l'ampleur sous la houlette de Boris Johnson.Le dirigeant conservateur avait demandé en 2020 à une équipe d'experts de se pencher sur la faisabilité du projet, dans le cadre d'une étude, publiée vendredi, sur les infrastructures de transport au Royaume-Uni."Des technologies de pointe du XXIe siècle en matière d'ingénierie civile permettraient de construire un pont ou un tunnel entre la Grande-Bretagne et l'Irlande du Nord", ont conclu ces experts. Pour des raisons techniques et de sûreté, un tunnel serait toutefois limité à un usage ferroviaire.Le pont ou le tunnel seraient "les plus longs" jamais construits à ce jour, compte tenu des défis techniques posés par la mer, ont-ils ajouté, avec une estimation de coût de respectivement 335 milliards et 209 milliards de livres (395 et 247 milliards d'euros). Et de la conception du projet à son approbation et à la construction, il faudrait "près de 30 ans" pour qu'une telle traversée devienne opérationnelle."Pour le moment, les bénéfices ne sauraient être supérieurs aux coûts pour les deniers publics", ont-ils souligné, recommandant de ne pas poursuivre avec ce projet.Dans la province nord-irlandaise, le projet était soutenu par certains responsables politiques pro-britanniques, qui y voyaient un moyen de renforcer les liens mis à rude épreuve par le Brexit.Boris Johnson a déjà un passif tristement célèbre en matière de ponts: lorsqu'il était maire de Londres, le conservateur avait lancé un grand projet de "pont-jardin" au-dessus de la Tamise, qui avait finalement été abandonné après avoir coûté 53,5 millions de livres (63 millions d'euros).
Il y a 3 ans et 191 jours

Webdoc, Ép. 4 : 20 ans d'innovations matériaux, systèmes et équipements

WEBDOC 4/10. Pour fêter ses 20 ans, Batiactu vous propose un webdocumentaire exclusif : "20 ans pour construire l'avenir." Découvrez le quatrième épisode, consacré à l'évolution des innovations ces vingt dernières années (de 2001 à 2021), notamment en termes d'efficacité et de performance énergétique. "Transitions, évolutions, réglementations... innovations !"
Il y a 3 ans et 191 jours

A Aubervilliers, Centre des colloques du Campus Condorcet par K Architectures

L’agence K Architectures (Karine Herman et Jérôme Sigwalt) a livré en 2020 à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) le Centre des colloques du Campus Condorcet Paris. L’ouvrage de 3 944m² (budget 15 M€ TTC) est composé de deux auditoriums de 250 et 150 places respectivement, de deux salles de conférences et de dix salles de séminaires. Communiqué. Le […] L’article A Aubervilliers, Centre des colloques du Campus Condorcet par K Architectures est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 191 jours

Le mauvais maçon ne doit pas automatiquement payer la reconstruction

Un particulier peut faire supporter au constructeur qui travaille mal l'annulation du contrat, la démolition de ce qui a été fait, mais plus difficilement la reconstruction, d'après la Cour de cassation.
Il y a 3 ans et 191 jours

Altarea participe au lancement d’un programme de recherche sur l’empreinte biodiversité des projets immobiliers

À l'initiative de Gecina et coordonné par l'Observatoire de l'Immobilier Durable, BIG vise à développer un référentiel commun d'indicateurs et d'outils de mesure pour définir et améliorer l'empreinte biodiversité des projets immobiliers, éclairer le choix des maîtres d'ouvrage et des investisseurs et mieux concilier les fonctions urbaines et écologiques des territoires.Face au constat sans appel d'une érosion massive de la biodiversité, 16 entreprises s'unissent pour transformer les pratiques vers un modèle plus respectueux du vivant :Aire Nouvelle, Altarea, Amundi, BNP Paribas Real Estate, Bouygues Immobilier, Covea Immobilier, Crédit Agricole Immobilier, Gecina, Groupama Immobilier, Korian, Linkcity, LVMH, Nexity, Perial Asset Management, Groupe RATP, Schneider Electric.BIG se développera autour de trois axes pour construire un référentiel commun sur l'enjeu de biodiversité avec :L'élaboration d'outils de mesure des “bénéfices“ de la biodiversité à l'échelle d'un projet immobilier (mesure de l'impact carbone, santé ou encore fraîcheur en ville).Le développement d'une plateforme de cartographie des contributions locales à la biodiversité (monitoring de la biodiversité, visualisation de la densification du bâti…).La mise en place de dispositifs d'appropriation de ces outils par les acteurs du secteur immobilier (animation d'une communauté d'échange, publication de guides et référentiels pour accompagner la montée en compétences des équipes internes).L'objectif est de mesurer les impacts liés à la biodiversité d'un bâtiment pour piloter les progrès. Cette démarche permettra d'éclairer les stratégies des investisseurs et participer ainsi à la convergence de la performance économique et financière avec la performance socio-environnementale des acteurs économiques. Ces travaux associeront notamment aménageurs, grands donneurs d'ordre, agences et institutions publiques, associations professionnelles et experts mobilisés sur le sujet de la biodiversité.Pour Sabine Desnault, Directrice exécutive R&D, innovation et RSE de Gecina : « Je suis très heureuse et honorée de la large mobilisation des partenaires fondateurs de BIG (Biodiversity Impulsion Group) face à l'urgence à préserver la biodiversité. Cela traduit leur engagement à ce que collectivement nous fassions évoluer le secteur immobilier en développant des outils de mesure et de visualisation communs. Convaincue que notre force réside dans notre capacité à coopérer, j'invite ceux qui le désirent à rejoindre l'initiative. ».Pour Loïs Moulas, Directeur Général de l'OID : « Accélérer la transition écologique dans le secteur immobilier a toujours été l'ADN de l'OID. Ainsi, BIG s'inscrit en droite ligne avec notre raison d'être : fédérer les acteurs, encourager le partage d'expériences et faciliter le passage à l'acte, en toute indépendance et transparence dans un objectif d'intérêt général ». Pour Nathalie Bardin, Directrice Exécutive Marketing stratégique, RSE et Innovation d'Altarea : « C'est une formidable initiative de place à laquelle Altarea est heureux de participer. Pour nous, la biodiversité et le climat participent du même combat : celui de protéger et de reconquérir le vivant. Et il y a urgence car la biodiversité s'effondre et nous pouvons inverser cette tendance. Si l'on sait mesurer l'empreinte carbone d'une opération, nous n'avons pas encore d'outil de mesure de la biodiversité. Avec BIG, nous allons ensemble pouvoir tester sur des opérations pilotes des indicateurs qui nous permettront d'avoir un référentiel commun et de progresser ».
Il y a 3 ans et 191 jours

Le marché des logements neufs collectifs reste en berne

Le marché du logement neuf ne réussit toujours pas à surmonter les effets de la crise sanitaire notamment en raison de la baisse des permis de construire accordés, a rapporté la FPI.
Il y a 3 ans et 191 jours

BIG, un programme de recherche inédit sur l’empreinte biodiversité des projets immobiliers

L’initiative Biodiversity Impulsion Group (BIG) a été lancée par 14 partenaires et sera pilotée par l’OID (Observatoire de l’Immobilier Durable). Premiers résultats attendus mi-2022.
Il y a 3 ans et 191 jours

Écailles de verre en façade pour l'institut de l'audition à Paris, par VIB Architecture

Dans un site dense et sur une parcelle enclavée sur trois de ses quatre côtés, l'institut de l'audition est issu de la réhabilitation lourde d'une école d'avocats par l'agence VIB Architecture. Les principaux désordres - espaces étriqués et circulations labyrinthiques - sont résolus par la création d'un […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 191 jours

Saint-Gobain va recruter 36 000 salariés dans les métiers de la construction durable

Le groupe Saint-Gobain prévoit de recruter 36 000 personnes en 2022 dont 7500 en France dans les métiers de la construction durable. Et lance une campagne mondiale pendant 9 mois.
Il y a 3 ans et 191 jours

Résineo lance Résineo® Arbre en liège recyclé : une réponse complète aux enjeux des collectivités

S'appuyant sur les caractéristiques techniques de la gamme Résineo®, Résineo Arbre en liège recyclé pousse ainsi encore plus loin la démarche de respect de l'environnement portée par LRVision, au travers de l'utilisation de matériaux recyclés.Pour rappel, les granulats qui composent la gamme Résineo® ne subissent aucune transformation chimique et sont sélectionnés pour leur teinte naturelle, leur durabilité et leur résistance aux conditions extérieures. L'ensemble des revêtements Résineo® est né de travaux de Recherche et Développement pointus, menés au sein du laboratoire intégré.Résineo® Arbre en liège recyclé : une nouvelle référence respectueuse de l'environnementAu travers de son nouveau revêtement Résineo® Arbre en liège recyclé, LRVision confirme sa volonté d'innover sur des revêtements perméables, à la fois esthétiques mais également durables en favorisant la perméabilité de sols et le retour d'un cycle de l'eau pérenne dans les collectivités. « L'innovation constante de notre laboratoire permet aujourd'hui à LRVision de proposer des produits apportant des réponses concrètes aux nouveaux enjeux liés à l'urbanisation des territoires. », précise Guilaume Lemaire, Dirigeant de LRVision.Ainsi, avec le lancement de Résineo® Arbre en liège recyclé, LRVision apporte à la fois une réponse visant à développer la perméabilité des sols urbains, tout en s'appuyant sur la réutilisation de matériaux alliant liège recyclé et granulats de marbre millimétriques (récupérés lors de la fabrication de galets décoratifs).« Nous nous inscrivons dans une démarche durable intégrant la revalorisation des déchets issus du notre processus de fabrication, tout en conservant les propriétés techniques et avantages propres à notre gamme. », indique Guillaume Lemaire. « Le tout n'est pas simplement de recycler des matériaux, mais de le faire dans la continuité de la réponse technique apportée par nos produits aux problématiques rencontrées par les collectivités. »Une solution technique pour les tours d'arbre, à destination des collectivitésIssue de la gamme de revêtements de sol Résineo®, Résineo Arbre en liège recyclé répond aux besoins des collectivités grâce à une solution présentant plusieurs atouts :Drainant : évite la stagnation des eaux en surface et favorise la perméabilité des sols. Permet d'assurer une bonne alimentation des arbres et sous-sol en eau. Capacité drainante : de 15 à 25 L/seconde/m2Facile d'entretien : nettoyage au jet d'eau permet de nettoyer les déchets (mégots, etc.) et déjections animalesEsthétique : Valorisation des aménagements paysagers en combinant l'esthétisme de la pierre naturelle avec le liège recycléEn marge des propriétés techniques de ses revêtements, LRVision est attachée à des valeurs de proximité et de réactivité auprès de ses clients. Cela se traduit par le développement d'un réseau d'applicateurs agréés et formés par ses soins.Spécificité de sa gamme Résineo® Arbre : en réponse aux attentes des collectivités, sur ce produit, LRVision a développé un produit facile à mettre en œuvre.A terme, LRVision souhaite renforcer le développement de sa gamme Résineo® Arbre en matériaux recyclés en réutilisant des matières issues des spécificités géographiques locales.
Il y a 3 ans et 191 jours

Bilan du Salon des Maires 2021

La 20ème édition du Salon des Maires et des Collectivités Locales a réuni 945 exposants et plus de 45 300 visiteurs les 16, 17 et 18 novembre derniers au Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris.  Entièrement repensé dans sa structure et dans son contenu, il a offert à ses visiteurs, partenaires, conférenciers et exposants de nouveaux espaces d’expression, de démonstration et d’échange pour accompagner les transformations écologiques, climatiques, économiques, numériques, sociales et sociétales à l’œuvre sur tous les territoires. Les Labs, espaces participatifs de prise de parole et de rencontre sur de nombreux sujets concrets comme autant de leviers d’action locale. Les Atmosphères, espaces de conférence ouverts pour s’informer et se former sur de nombreuses solutions et opportunités associées aux dynamiques de transition. Les espaces Vis ta Ville, lieux immersifs qui recréent l’univers de la ville : marchés, terrains de sport, tiers-lieux… Les Arènes de l’Innovation, terrains d’expression et d’échange autour de solutions innovantes, des modalités variées de l’innovation, ses financements et ses conditions d’émergence à l’échelle locale.    
Il y a 3 ans et 191 jours

EGR - Portrait

Tous trois diplômés de l'Ensa Paris-Belleville, Frédéric Einaudi, Maxime Gil et Anthony Rodrigues ont fondé EGR à Marseille en 2013. Leurs projets aspirent à offrir des réponses justes, sensibles et durables à des cultures et des contextes variés, tout en s'inscrivant dans une continuité vis-à-vis de […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 191 jours

Chauffe-eau solaire ou thermodynamique : faites le bon choix !

La sobriété devrait être au cœur de toutes les décisions. Votre logement ne déroge pas à cette règle ! Pour consommer peu d’énergie de chauffage, vous savez désormais qu’il faut bien isoler votre maison. Mais, pour votre production d’eau chaude sanitaire, quels équipements vous correspondent ? Savez-vous que vous pouvez réduire sensiblement votre consommation tout en privilégiant […]
Il y a 3 ans et 192 jours

La Comédie de Genève, plus qu’un théâtre selon FRES Architectes

L’agence FRES architectes (Laurent Gravier + Sara Martin Camara) a livré en novembre 2020 le Théâtre de la nouvelle Comédie de Genève (Suisse). Communiqué. Inauguré en août 2021, l’équipement de 16 060 m² compte une grande salle de 500 places, une salle modulable de 200 places, deux salles de répétitions (220m² et de 155m²) ainsi que […] L’article La Comédie de Genève, plus qu’un théâtre selon FRES Architectes est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 192 jours

Quand Caracas était la capitale de l'architecture des années 1950

En une décennie magique, la capitale vénézuélienne a vu naître des joyaux : l'Université centrale du Venezuela, classé au Patrimoine mondial, "l'oeuvre totale" de la Villa Planchart du designer italien Gio Ponti, ou encore l'hôtel Humboldt, bijou Bauhaus.A l'époque, le pétrole et l'argent coulent à flots. Surfant sur un budget florissant, le dictateur Marcos Perez Jimenez (1953-1958) lance le pays dans une politique de grands travaux, construisant ponts, autoroutes, ministères, logements..."Indépendamment des critiques légitimes qu'on peut lui faire" sur les droits humains et la démocratie, "Perez Jimenez était un excellent gestionnaire de travaux publics", explique à l'AFP l'architecte et professeur Oscar Rodriguez Barradas. "Il y avait aussi une dimension nationaliste avec +Nous on peut le faire+".La période coïncide aussi "avec l'arrivée d'immigrés européens et d'une main d'oeuvre très qualifiée capable de mener à terme les projets", souligne-t-il.NuagesA tout seigneur, tout honneur : l'hôtel Humboldt, "notre Corcovado" s'enthousiasme M. Rodriguez, domine Caracas à 2.150 mètres d'altitude, sur la ligne de crête de l'Avila, le massif séparant Caracas de la mer.Il a été construit en 1956 pour des raisons inavouables : Perez Jimenez voulait un téléphérique pouvant transporter "800 militaires par heure" du port jusqu'au centre en cas de troubles, rappelle Carlos Salas, le directeur de l'hôtel.On décide alors d'un "espace de détente" au sommet pour justifier le téléphérique et le dictateur passe commande à un jeune architecte à la mode, Tomas Sanabria.Elève du fondateur du Bauhaus, Walter Gropius, à l'université d'Harvard, Sanabria réussit un des plus beaux bâtiments de ce style du continent.Encore aujourd'hui, l'hôtel n'est accessible que par téléphérique ou par une piste réservée aux 4X4. De la ville, seule sa tour est visible mais à l'approche, c'est sa base qui impressionne avec ses lignes pures et ses voûtes ressemblant à des vagues."L'hôtel flotte entre les nuages", résume le directeur. L'intérieur du bâtiment, parfaitement restauré par l'Etat vénézuélien après des années d'abandon, est composé de grands espaces lumineux que les nuages, poussés par des vents puissants, semblent traverser. Rouvert à une clientèle huppée (340 dollars la nuit), l'hôtel espère devenir Patrimoine mondial en 2022.L'héritage de Perez Jimenez s'observe aussi au coeur de la ville avec notamment le Centre Simon Bolivar (1954): deux tours jumelles et de longs bâtiments ministériels, signés par l'architecte vénézuélien Cipriano Dominguez et qui témoignent d'"un langage à la Le Corbusier avec des aspirations qui vont au-delà de leur fonction" de bureaux pour canaliser l'activité du centre ville, souligne Oscar Rodriguez.Avec ses immenses parkings et "cascades d'escaliers", il était aussi l'expression de la civilisation de l'automobile, alors signe de modernité et de richesse.PapillonLe Vénézuélien Armando Planchart fait justement fortune avec ses concessions de voitures américaines vendues à une classe moyenne émergente.Son épouse Anala le convainc de faire construire une maison sur les hauteurs de Caracas. Abonné à la prestigieuse revue Domus du designer et architecte italien Gio Ponti, ils décident de l'embaucher : ce sera la Villa Planchart (1957).Les Planchart donnent carte blanche à Ponti qui ébauche la maison de ses rêves pour créer ce "papillon sur la colline", selon son expression."Ponti n'a presque pas eu de limites quant aux ressources et aux volontés des commanditaires", souligne leur nièce Carolina Figueredo, qui gère la fondation Planchart.Inondée de lumière par un patio intérieur et des fenêtres "traversantes", la maison ne comprend presque aucune porte, mais des séparations claires entre les espaces. Ponti a pratiquement tout dessiné : charnières, poignées de portes, vaisselle, lampes, chaises.... C'est "+l'oeuvre totale+ parce qu'en plus de l'architecture et du design, il a prévu le placement des collections ou des oeuvres" signées Calder, Leger, Buffet, Cabré ou Reveron, explique Carolina.Ponti a positionné les fenêtres qui fonctionnent comme des tableaux pour offrir des vues sur l'Avila.Seul désaccord, la bibliothèque où le propriétaire veut exposer ses trophées de chasse africains peu appréciés par le designer. Ponti résout le problème avec une coquetterie : un mur tournant digne d'un James Bond, qui permet d'occulter ou d'exhiber les têtes de buffles et d'antilopes !"Ponti était enchanté par le résultat, mais aussi par Caracas" pour laquelle il a dessiné un vaste projet urbain qui n'a jamais vu le jour, explique Carolina Figueredo.AirLe grand architecte vénézuélien de l'époque est sans aucun doute Carlos Raul Villanueva, qui a excellé dans les rares maisons d'habitation qu'il a dessinées, mais surtout comme architecte de bâtiments publics.Son chef-d'oeuvre reste l'Université centrale du Venezuela (UCV)."C'est une utopie construite", résume sa fille Paulina Villanueva, architecte. Au total, une quarantaine de bâtiments, dont un hôpital, des salles de cours, de conférence, des bibliothèques, des esplanades.S'y promener est un émerveillement avec des édifices différents mais qui forment une unité. Les espaces intérieur et extérieur s'entremêlent. Les passages couverts, avec des toits paraissant suspendus dans l'air, sont une des trouvailles de l'architecte."Ce sont des lieux de vie et d'échange, tu te promènes sans jamais perdre le contact avec l'extérieur, l'air, la lumière", détaille Paulina Villanueva. "Mon père pensait que l'architecture était la construction du lieu de vie de l'homme. Le lieu ne s'impose pas, mais accompagne, stimule", explique-t-elle.Véritable "chef d'orchestre", Villanueva y a intégré des oeuvres d'artistes de renom, Vasarely, Arp, Lam, Leger ou Narvaez.Point d'orgue : la "Aula magna", vaste auditorium orné des "Nuages" d'Alexander Calder.Mais avec la crise économique sans pareille qui frappe le Venezuela depuis 2013, l'université se dégrade. Trous dans les murs et les plafonds, fresques abimées, fenêtres cassées, végétation et infiltrations d'eau... En 2020, un pan d'un passage couvert s'est écroulé."Nous parlons de 25 ans d'abandon. Ca fait mal ! Les professeurs ne gagnent pas 10 dollars par mois. Il n'y a pas d'ampoules, les étudiants en achètent et les enlèvent quand ils partent pour pas qu'on les vole", s'écrie Paulina, tantôt les larmes aux yeux, tantôt en colère."Pour mon père l'université était sa seconde maison, son oeuvre la plus chère, il n'aurait pas compris son état actuel", dit-elle.A l'image de l'UCV, de nombreux bâtiments de cette époque dorée sont en mauvais état. D'autres ont été dévoyés comme "L'Hélicoide" (1958), centre commercial transformé en prison, ou tout simplement rasés (Villa Diamantina de Ponti)."C'était une génération d'architectes, d'intellectuels qui avaient une vision d'avenir", résume Paulina Villanueva. "Ils pensaient que cet avenir était possible. Malheureusement, cela ne l'a pas été".
Il y a 3 ans et 192 jours

La Bourse du commerce sous la Coupole, par Tadao Ando et al

La coupole de la Bourse du commerce à Paris, ouvrage restauré par Tadao Ando Architect & Associates, Niney et Marca Architectes et l’agence Pierre-Antoine Gatier, est lauréat des Trophées Eiffel 2021 dans la Catégorie « Patrimoine – Ingénierie ». La fonte, matériau historique. La Bourse de Commerce, à Paris, a été restaurée puis transformée en […] L’article La Bourse du commerce sous la Coupole, par Tadao Ando et al est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 192 jours

A Lugrin, l’école sur le Lac est signée Ateliers o-s architectes

L’école sur le lac, livrée à Lugrin (Haute-Savoie) par Ateliers o-s architectes (Vincent Baur, Guillaume Colboc, Gaël Le Nouëne), est le projet lauréat des Trophées Eiffel 2021 dans la Catégorie « Apprendre ». Le moirage naturel de l’acier trouve un écho patrimonial avec les bâtiments avoisinants. Lugrin, petite bourgade du Pays d’Évian, se déploie sur […] L’article A Lugrin, l’école sur le Lac est signée Ateliers o-s architectes est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.