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Toute l'actualité du bâtiment

255386 actualités disponibles
Il y a 2 ans et 110 jours

yuna josse nouvelle dg de saunier duval

Saunier Duval, marque du groupe Vaillant, annonce la nomination de sa nouvelle directrice générale. Depuis le 1er janvier, Yuna Josse, 43 ans, remplace Éric Yvain au poste de DG. Présentation.
Il y a 2 ans et 110 jours

quelles sont les aides pour une pompe a chaleur air air en 2023

La pompe à chaleur air-air fonctionne en utilisant les calories de l'air. Le prix d'une pompe à chaleur air-air varie entre 2 000 € et 10 000 €. Cependant, des aides sont disponibles en 2023.
Il y a 2 ans et 110 jours

bulane leve 14 millions d euros pour deployer sa flamme hydrogene

L'entreprise Bulane boucle une levée de fonds de 14 millions d’euros avec l’ambition de décarboner massivement les procédés de chauffe industrielle et les bâtiments. Un défi qui passera par le renforcement de ses activités de R&D et par la conception d’un nouveau site de production d’électrolyseurs.
Il y a 2 ans et 110 jours

Un promoteur corse condamné pour destruction d'espèces protégées

AMENDE. Un entrepreneur en vue sur l'île de Beauté a été condamné à payer 150.000 euros d'amende après que des cadavres de tortues protégées ont été retrouvés sur l'un des chantiers immobiliers de son entreprise de promotion. L'entreprise, elle, déboursera 1,3 million d'euros.
Il y a 2 ans et 110 jours

hopital l eau vive quand l architecture contribue au bien etre

À Soisy-sur-Seine, l’agence d’architecture parisienne Tolila+Gilliland vient de terminer une remarquable réalisation. Il s’agit d’un foyer d’accueil médicalisé pour l'ASM13, Association de Santé Mentale du 13ème arrondissement de Paris. Un projet humaniste, utile et responsable que les architectes ont manié avec la plus grande précaution pour un effet apaisant.
Cimbat
Il y a 2 ans et 110 jours

Score Carbone : "L'idée n'est pas de faire la chasse aux sorcières !", Mano Mano

INTERVIEW. La marketplace d'articles de bricolage et de jardinage, Mano Mano, va mettre en place un score carbone afin d'accompagner encore un peu plus ses clients particuliers et professionnels dans le choix de leur produit. Matthieu Pihery, vice-président chargé du commerce et chef de projet du "Carbon Score" revient pour nous sur les détails de ce dispositif.
Il y a 2 ans et 110 jours

Réforme des retraites : sur la pénibilité, le compte y est-il ?

Avec l'amélioration des "petites pensions", la prise en compte des "carrières longues" ou encore "l'index seniors", les mesures visant à "prévenir et réparer l'usure professionnelle" font partie des compensations sociales mises en avant par l'exécutif pour défendre son projet.Le compte professionnel de prévention (C2P) doit être déplafonné pour permettre aux salariés exposés à un ou plusieurs des six facteurs de risque listés par ce C2P (travail de nuit, répétitif, en 3x8, avec bruit, sous températures extrêmes, en milieu hyperbare) d'accumuler plus de points. Des droits qui permettent de financer des formations, de passer à temps partiel ou de valider jusqu'à huit trimestres pour un départ anticipé à la retraite: parfois dès 60 ans aujourd'hui, et donc 62 ans si l'âge légal de départ est relevé de deux ans en 2030.La valeur du point serait améliorée, ce qui permettrait d'accroître les droits à formation ou au temps partiel. Et le C2P devrait trouver un quatrième débouché avec la création d'un congé de reconversion, qui pourrait tenter des salariés souhaitant quitter des métiers pénibles.En outre les seuils d'acquisition de points seraient abaissés pour le travail nocturne (100 nuits par an contre 120 aujourd'hui) ou en "équipes successives alternantes", notamment en 3x8 (30 nuits contre 50). Ce qui ouvrirait des droits à 60.000 personnes de plus chaque année, selon le gouvernement.L'exécutif a en revanche refusé de réintégrer les trois facteurs de pénibilité dits "ergonomiques" (ports de charges lourdes, postures pénibles, vibrations mécaniques) exclus du compte en 2017.Ces critères sont "extrêmement difficiles à mesurer individuellement", a fait valoir le ministre du Travail, Olivier Dussopt. Pas question, donc, de satisfaire la demande unanime des syndicats, qui exigeaient leur réintégration, alors qu'a contrario le patronat ne voulait pas en entendre parler."Usine à gaz"L'enjeu n'est pas mince car les risques ergonomiques, à l'origine des troubles musculo-squelettiques (TMS), "représentent 90% des maladies professionnelles reconnues", de l'aveu même de l'étude d'impact de la réforme.Faute de prise en compte de ces critères dans le C2P, "il faudra être malade pour partir à la retraite plus tôt", déplore Dominique Corona, secrétaire général adjoint de l'Unsa.Accusé d'inaction sur les risques ergonomiques, le gouvernement s'est défendu en présentant des mesures spécifiques.D'abord, un nouveau "fonds d'investissement dans la prévention de l'usure professionnelle", le Fipu, sera doté d'un milliard d'euros sur cinq ans par le régime des accidents du travail et maladies professionnelles (AT-MP), branche excédentaire de la Sécurité sociale, pour financer notamment des actions de formation. Des accords de branche seront censés identifier les métiers les plus exposés.Ensuite, un suivi individuel sera mis en place à partir de 45 ans pour les salariés "dont l'état de santé est altéré", selon le gouvernement. Lors d'une visite médicale entre 60 et 61 ans, ils seront informés de la possibilité de bénéficier d'une pension pour inaptitude.Les soignants du public auront leur propre fonds de prévention, qui mobilisera 100 millions d'euros pour faire face à des risques particulièrement élevés: en 2021, 12% des infirmiers, 18% des aides-soignants et 25% des agents des services hospitaliers qualifiés étaient en maladie à l'heure de liquider leur retraite.Le meccano gouvernemental sur la pénibilité ressemble à "une usine à gaz", critique Pascale Coton, vice-présidente de la CFTC, qui a plaidé - en vain - pour "un carnet de santé tout au long de la vie professionnelle", afin de "faire reconnaître des droits plus facilement". Le compte n'y est pas, alerte la responsable syndicale, en ajoutant: "et tant qu'on reste sur un âge légal à 64 ans, le compte y est encore moins".
Il y a 2 ans et 110 jours

Les marchés immobiliers français : bilan et perspectives

Knight Frank dresse le bilan des marchés en 2022 et livre quelques perspectives pour 2023.Bureaux en Ile-de-France : reprise à deux vitessesHausse de 16% de la demande placéeL’année 2022 s’est achevée sur une note positive avec 616.000 m² de bureaux loués ou vendus aux utilisateurs au 4e trimestre soit une hausse de 26% par rapport au trimestre précédent.Pour Guillaume Raquillet, directeur de l’agence Bureaux chez Knight Frank France : «Ce volume porte à 2,19 millions les m² de bureaux commercialisés en 2022, un résultat supérieur de 16% à celui de 2021 et très proche de la moyenne décennale. Au nombre de 62 en 2022 contre 56 en 2021 et 22 en 2020, les prises à bail de bureaux de plus de 5.000 m² ont directement contribué à la belle performance du marché francilien. Représentant un volume de près de 710.000 m², soit une hausse de 25% sur un an, celles-ci jouent toutefois un rôle moins déterminant qu’avant le déclenchement de la crise sanitaire, confirmant l’impact sur la consommation de surfaces de bureaux du télétravail et des politiques de rationalisation immobilière des entreprises. »En 2022, la surface moyenne des prises à bail supérieures à 5.000 m² s’est ainsi réduite de 13% par rapport à celle des transactions signées lors des dix années précédant l’épidémie de Covid-19.Paris QCA impressionnePour Guillaume Raquillet : « Alors que l’activité locative tarde à se redresser dans plusieurs secteurs d’Ile-de-France, l’attractivité du quartier central des affaires n’a presque jamais été aussi élevée. 462.000 m² y ont ainsi été commercialisés en 2022, soit 6% de moins seulement que le record historique de 2006 ! »Signe fort d’attractivité, le QCA a également bénéficié de la demande d’entreprises installées en périphérie qui, déménageant dans la capitale, compensent le niveau plus élevé des coûts immobiliers par la réduction parfois drastique des surfaces prises à bail.Enfin, si la demande de bureaux des entreprises de la Tech s’est nettement essoufflée au 2nd semestre, Paris a continué de bénéficier de la demande des opérateurs de coworking.2022 a également été une bonne année pour l’immobilier d’enseignement. Ainsi, portés par la hausse constante des effectifs, les écoles de commerce et les grands groupes privés ont poursuivi leur expansion en Ile-de-France avec 5 opérations de plus de 5.000 m² recensées dans la région dont 4 dans le Croissant Ouest et à La Défense.Regain d’activité dans l’OuestA l’Ouest, Neuilly-Levallois est l’un des marchés qui a le mieux résisté à la crise sanitaire. En 2022, ce dernier a même réalisé l’une de ses meilleures performances, avec 152.000 m² de bureaux placés soit une hausse de 39% par rapport à la moyenne décennale. La Défense tire également son épingle du jeu. 208.000 m² de bureaux y ont été commercialisés en 2022 dont une part significative émanant d’entreprises originaires d’autres pôles tertiaires, comme l’Ouest avec ARKEMA (auparavant installée à Colombes) ou le QCA.Pour Guillaume Raquillet : « Paris et certains secteurs tertiaires de l’Ouest ont su capter la demande d’utilisateurs prêts à changer de secteur géographique. Dans le reste de la région, les reports d’entreprises ont été beaucoup plus rares, et la demande placée constituée très majoritairement, voire exclusivement, de mouvements d’utilisateurs endogènes. »2023, année du sursaut en 1ère couronne ?Leur capacité d’attraction encore limitée et le nombre restreint de grandes transactions (10 en 2022 contre 14 en moyenne chaque année entre 2010 et 2019) expliquent la performance médiocre des secteurs de 1ère couronne, en particulier du Sud et de l’Est dont les volumes placés en 2022 ont été inférieurs de 17 et 39% à la moyenne décennale. Le bilan est bien plus honorable dans le Nord avec 170.000 m² pris à bail.L’année qui vient de débuter pourrait-elle inverser la tendance et remettre la 1ère couronne sous les feux des projecteurs ?Pour Guillaume Raquillet : « En période de crise économique, l’immobilier constitue un levier efficace de réduction des coûts, que les entreprises n’hésitent pas à actionner en optant pour les bureaux offrant le meilleur rapport qualité-prix. Alors que de fortes turbulences économiques sont attendues en 2023, les marchés de 1ère couronne pourraient donc bénéficier d’un regain d’intérêt en raison de leurs très nombreuses opportunités de bureaux neufs, parfaitement connectés aux nouvelles lignes du métro du Grand Paris et aux loyers compétitifs. »L’offre immédiate historiquement élevéeA la fin du 4e trimestre 2022, l’offre immédiate totalise 4,3 millions de m² en Ile-de-France, soit une hausse de 6% sur un an et un volume historiquement élevé. Le dynamisme de l’activité locative constaté dans certains secteurs tertiaires n’a donc pas compensé l’importance des libérations de surfaces et des livraisons.Pour Guillaume Raquillet : « En 2021, 1,2 million de m² de bureaux avaient été livrés en Ile-de-France, volume quasi record gonflé par les livraisons initialement prévues en 2020 mais reportées en raison du premier confinement. En 2022, les livraisons ont diminué mais sont restées importantes, totalisant 900.400 m² dont 50% n’ont pas encore été pris à bail et qui entreront donc directement en concurrence avec les immeubles à livrer en 2023. »Le taux de vacance est désormais de 7,7% contre 7,3% il y a un an et 5% avant le déclenchement de la crise sanitaire.Part importante des projets incertainsSi l’année 2023 sera bien moins offreuse que 2022 avec « seulement » 770.000 m² de bureaux neufs-restructurés à livrer (dont 70% encore disponibles), le répit ne sera que de courte durée puisque le cumul des opérations attendues en 2024 et 2025 pourrait s’élever à 2,6 millions de m². Toutefois, ce volume est constitué pour moitié de projets non encore lancés, dont un certain nombre devraient être décalés, redimensionnés ou tout simplement annulés dans les secteurs tertiaires souffrant d’une vacance déjà élevée. C’est le cas de la 1ère Couronne Nord et de la 1ère Couronne Sud qui, en cumulant projets en chantier et à lancer, totalisent près d’un million de m² à livrer d’ici la fin de 2025 dont 83 % sont encore disponibles.Transformations de bureaux : des débouchés variésL’année écoulée a confirmé l’essor des changements d’usages, avec un nombre certes limité mais croissant d’opérations, dans certaines communes des Hauts-de-Seine notamment, et une hausse de la taille moyenne des surfaces de bureaux transformées.Pour Guillaume Raquillet : « Si l’on parle plus fréquemment de transformations de bureaux, les débouchés sont plus variés que les seuls logements, incluant résidences gérées et hôtellerie, locaux d’enseignement et sites de logistique urbaine pour lesquels les besoins sont élevés et l’intérêt des investisseurs de plus en plus marqué. »Commerces en France : entre expansion et rationalisationMenaces sur la consommationEn 2023, la consommation des ménages devrait stagner sous l’effet d’une inflation toujours élevée et de la détérioration de la situation économique. Le recul du pouvoir d’achat, la dégradation du marché de l’emploi et le projet de réforme des retraites devraient en outre accentuer les risques sociaux.Pour Antoine Salmon, Directeur du département Commerces locatif chez Knight Frank France : « Les tensions inflationnistes pourraient s’atténuer au fil des mois et l’activité économique repartir à la hausse en 2024 et 2025. D’ici là, les Français auront tendance à arbitrer leurs dépenses au profit de biens essentiels tels que l’énergie et les produits alimentaires. »La baisse du pouvoir d’achat et la migration des consommateurs vers le discount favorisent depuis quelques années l’expansion des enseignes à bas prix : entre 2019 et 2022, le nombre cumulé de magasins de six grandes enseignes discount (ACTION, STOKOMANI, CENTRAKOR, GIFI, B&M ET NORMAL) est ainsi passé de 1.540 à un peu plus de 2.000 en France, soit une hausse de 33% sur la période.Pour Antoine Salmon : « Les enseignes discount ne sont pas les seules à se développer. Les plans d’expansion restent dynamiques dans d’autres domaines, celui de la restauration en particulier : sur quelque 170 projets significatifs de développement recensés par Knight Frank en 2022, près d’un tiers concernent la restauration, portée par le succès de la restauration rapide et du modèle de la franchise. »Entre expansion et rationalisationParmi les secteurs dynamiques, mentionnons également celui des mobilités, qui bénéficiera en 2023 de l’extension des aides nationales à l’achat d’un vélo, du médical ou encore du sport et des loisirs. En revanche, le quick commerce, très actif en 2021, a stoppé son développement. Le nombre d’ouvertures de dark stores s’est fortement réduit : sur les quelque 220 locaux existants en France à fin 2022, une quarantaine seulement ont ouvert en 2022 dont la quasi-totalité au 1er semestre.S’il reste très exposé aux arbitrages des ménages, le secteur de l’habillement conserve quant à lui une place centrale sur le marché immobilier des commerces. Quelques grandes enseignes affichent par exemple de solides ambitions, telles PRIMARK ou MANGO.Le secteur de la mode reste toutefois chahuté, et a d’ailleurs connu en 2022, avec la disparition de CAMAIEU, la liquidation la plus importante recensée depuis le début de l’épidémie de Covid-19. Jusqu’à présent, les défaillances ont été relativement limitées. Pour autant, certaines des enseignes ayant fait l’objet d’une reprise restent fragiles.Pour Antoine Salmon : « En 2023, l’impact sur le marché des commerces des diverses charges pesant sur les enseignes sera important. Celles-ci fragiliseront certains acteurs et pousseront les enseignes, dont une très large majorité ne bénéficient pas du plafonnement de l’ILC, à renégocier davantage leurs coûts immobiliers. Plus généralement, les prochains mois verront une accélération des opérations de rationalisation, ce qui se traduira sans doute par un accroissement du nombre de fermetures liées à la volonté des enseignes de réduire la voilure en se délestant des magasins les moins performants. »Le magasin conserve un rôle centralPour Antoine Salmon : « Le magasin conserve une place centrale dans les stratégies de distribution. Toutefois, face à l’alourdissement des charges et à la hausse de la part des ventes en ligne, la tendance au « moins mais mieux » gagne en importance, incitant certaines enseignes à concentrer leurs investissements sur un nombre plus réduit de magasins, plus adaptés aux nouvelles attentes des consommateurs et à la phygitalisation du commerce. »Dans ce contexte, le rôle des flagships reste déterminant. Dans un environnement de marché de plus en plus globalisé et concurrentiel, le magasin est en effet un levier essentiel de fidélisation, de connaissance client et de différenciation, qui permet en outre de proposer une offre allant bien au-delà de la seule vente de produits.Grandes manœuvres dans le centre de ParisPour Antoine Salmon : « En 2022, 38 ouvertures de boutiques de luxe ont été recensées dans la capitale, soit cinq de plus qu’en 2021 et neuf de plus qu’en 2020. Des projets emblématiques ont notamment été inaugurés à l’exemple de celui de Cartier au 13 rue de la Paix, de Dior au 30-32 avenue Montaigne ou encore de Chanel au 21 rue du Faubourg Saint-Honoré. Cette tendance se prolongera en 2023 et 2024, à l’exemple des ouvertures attendues de SAINT LAURENT avenue des Champs-Elysées et avenue Montaigne, ou de GUCCI et ALEXANDER MCQUEEN rue Saint-Honoré. »La hausse du nombre d’arrivées de nouvelles enseignes étrangères témoigne également de l’attractivité du marché parisien. Sur les 44 recensées en France en 2022, 30 se sont implantées dans la capitale contre 26 l’année précédente, dans des secteurs variés comme les nouvelles mobilités, la décoration, la beauté, la restauration et surtout l’habillement (BROWNIE, ARKET, STUSSY, MACKAGE, GANNI, etc.).Pour Antoine Salmon : « La solidité du marché parisien des commerces est également illustrée par l’évolution de la vacance commerciale. Entre la fin de 2021 et la fin de 2022, le taux de vacance moyen des 12 grands axes analysés par Knight Frank a perdu près de deux points, les baisses les plus significatives concernant la rue du Faubourg Saint-Honoré et la rue Saint-Honoré, la rue des Francs Bourgeois, le boulevard Saint-Michel et la rue de Rivoli. »Ce constat positif peut néanmoins être nuancé : lors des six derniers mois, la vacance commerciale s’est en effet stabilisée (- 0,5 point) et reste parfois élevée, comme sur l’avenue de l’Opéra ou le boulevard Saint-Michel.Ensembles commerciaux : la fin confirmée des grands projetsPour Antoine Salmon : « Tous formats confondus, un peu moins de 350.000 m² de nouveaux ensembles commerciaux ont été livrés en 2022 en France, soit une baisse de 37% sur un an et de 42% par rapport à la moyenne des cinq années précédant la crise sanitaire. Constitué de 60% de créations ex nihilo, le volume des nouveaux m² ouverts en 2022 est même inférieur de 14% au point bas de 2020, qui avait vu le report de plusieurs projets en raison du déclenchement de l’épidémie de Covid-19. »Si les ouvertures de centres commerciaux ont légèrement progressé sur un an, les volumes de nouveaux retail parks ont quant à eux reculé de 41% par rapport à 2021.Pour Antoine Salmon : « L’année 2022 semble marquer un nouveau jalon dans l’histoire du commerce de périphérie. Comme pour d’autres d’actifs, l’urgence écologique et l’évolution des modes de vie imposent ainsi de transformer le parc immobilier, même si tous les sites ne sont pas mutables en raison de contraintes parfois importantes. »Investissement en immobilier d’entreprise : le marché attend sa correctionDécrochage brutal au 4e trimestrePour Antoine Grignon, Directeur du département Investissement chez Knight Frank France : « Les sommes engagées sur le marché français ont totalisé 25,4 milliards d’euros en 2022, soit un volume inférieur de 4% à celui de 2021 et très proche de la moyenne décennale. »Toutefois, après avoir progressé lors de chacun des trois premiers trimestres de 2022, les volumes ont brutalement décroché en fin d’année avec 5,1 milliards d’euros investis dans l’Hexagone au 4e trimestre, soit une baisse de 54% par rapport à la même période en 2021.Le recul de l’activité est particulièrement évident sur le segment des grandes opérations. Ainsi, sur les 65 transactions supérieures à 100 millions d’euros actées en France en 2022, seules 13 l’ont été au 4e trimestre 2022 pour un volume de 2 milliards d’euros. 24 avaient été comptabilisées au 4e trimestre 2021 pour un volume presque trois fois plus important. Fait inhabituel, seule une minorité des grandes transactions de la fin de 2022 ont été signées en Ile-de-France. Par ailleurs, si l’activité y a également ralenti au 4e trimestre, la province a mieux résisté en 2022 avec un peu moins de 10 milliards d’euros investis, volume quasi stable sur un an. Bureaux : moins bonne performance depuis 2013Les bureaux ont rassemblé 13,6 milliards d’euros en 2022 contre 16,2 milliards un an auparavant. Il s’agit aussi de leur moins bonne performance depuis 2013. Alors qu’ils rassemblaient en moyenne 67% de l’ensemble des volumes investis sur le marché français de l’investissement d’entreprise depuis dix ans, leur part est tombée à 54% l’an passé.Sur les 10,6 milliards d’euros investis sur le marché des bureaux d’Ile-de-France en 2022 (- 17% sur un an), c’est dans les secteurs périphériques que la chute a été la plus forte. C’est le cas en 1ère couronne, où les sommes engagées l’an passé atteignent un peu moins d’1,5 milliard d’euros, volume inférieur de 56% à celui de 2021 et de 39% à la moyenne décennale.La solidité du marché parisien tranche avec l’essoufflement constaté dans la plupart des secteurs de périphérie. Paris accroît ainsi sa part dans les volumes investis, comptant pour près de 60% des sommes engagées en bureaux en Ile-de-France en 2022 contre 45% en moyenne depuis dix ans. Dans le quartier central des affaires, les volumes investis ont été supérieurs de 8% à ceux de 2021.Enfin, après un 3e trimestre peu animé, l’année 2022 s’est achevée sur une note positive pour le marché des bureaux en région. Les volumes y sont repartis à la hausse au 4e trimestre grâce à la finalisation de plusieurs transactions significatives, à Lyon notamment. Sur l’ensemble de 2022, un peu plus de trois milliards d’euros ont été investis sur les marchés tertiaires régionaux, soit une baisse de 16% sur un an.Troisième meilleure année de l’histoire pour les commercesPour Antoine Grignon : « 5,7 milliards d’euros ont été investis sur le marché français des commerces en 2022, soit une hausse de 16% par rapport à la moyenne décennale et la troisième meilleure performance de son histoire après 2014 et 2019. Ce résultat tient à un nombre élevé de grandes transactions, 16 supérieures à 100 millions d’euros ayant été recensées en France en 2022 contre quatre seulement en 2021. »Tous les formats commerciaux ont contribué au très beau résultat de 2022. Pour les parcs d’activités commerciales, l’année écoulée a même été historique, avec 1,5 milliard d’euros investis soit une hausse de 78% par rapport à la moyenne décennale.Pour Antoine Grignon : « Les parcs d’activités commerciales continueront de bénéficier en 2023 de leur positionnement « triple A » : Attractivité des rendements pour des investisseurs chahutés par la nouvelle donne financière, Attractivité des coûts d’occupation pour des enseignes accélérant la rationalisation de leur immobilier afin de préserver leur rentabilité, et enfin Attractivité des prix pour des consommateurs au pouvoir d’achat rogné par l’inflation. »Les centres commerciaux rassemblent quant à eux 1,3 milliard d’euros, montant élevé encore gonflé au 4e trimestre par la cession d’un portefeuille de galeries pour un peu plus de 100 millions d’euros et la vente à MRM par ALTAREA des centres de Flins-sur-Seine dans les Yvelines et d’Ollioules dans le Var.Enfin, la fin d’année a été plus terne pour les rues commerçantes. Ce segment de marché a tout de même rassemblé 2,1 milliards d’euros en 2022, soit 38% des volumes investis en commerces en France contre 44% en moyenne depuis dix ans. 2023 s’annonce déjà comme une bonne année, plusieurs transactions majeures étant notamment attendues sur quelques-uns des axes les plus prestigieux de la capitale.Industriel : une baisse à relativiserEn 2022, le marché des locaux industriels n’a pas suivi la tendance positive du marché des commerces. Avec près de 6 milliards d’euros l’an passé, les sommes engagées sur le marché de l’immobilier industriel ont ainsi diminué de 14% par rapport à 2021. La baisse doit néanmoins être relativisée : le résultat de 2022 est le deuxième meilleur de l’histoire et dépasse de 79% la moyenne décennale.Comme en 2021, la logistique a joué un rôle moteur l’an passé, illustré au 4e trimestre par la cession par RENAULT à ARGAN de sa plateforme de 153.000 m² de Fouchères dans l’Yonne, emblématique de l’intérêt pour les opérations de sale and leaseback. Malgré un tassement des ventes en ligne depuis la fin des mesures de restriction sanitaire, l’importance du ecommerce continue par ailleurs de soutenir l’intérêt des investisseurs pour les actifs dédiés à la livraison du dernier kilomètre. En 2022, l’engouement des investisseurs pour les data centers s’est également accentué et perdurera en 2023 compte tenu des besoins croissants en matière de stockage de données.Quelles perspectives pour 2023 ?« Depuis la fin du 2e trimestre, une correction des taux de rendement prime a certes été actée, avec une compression de 25 à 50 points de base pour les bureaux et les commerces parisiens les mieux situés, et de 100 points de base pour les meilleurs entrepôts logistiques. Or, l’activité ne retrouvera réellement de la fluidité qu’à la condition d’un ajustement encore plus franc des valeurs et d’une reconstitution de la prime de risque immobilière » indique Antoine Grignon. Le contexte financier, économique et géopolitique demeurant très incertain, il est difficile de prévoir quand pourrait survenir cette reprise. Mais si les conditions de marché devenaient plus favorables au 2nd semestre 2023, ceci ne se traduirait sans doute pas dans le total des volumes investis avant 2024 compte tenu de la sélectivité accrue des investisseurs et de l’allongement des durées de négociation. Par ailleurs, « lorsqu’elle adviendra, la reprise sera sans doute très inégale, bénéficiant en premier lieu aux classes d’actifs ayant subi la décompression la plus marquée, à ceux répondant aux stratégies de diversification des investisseurs ainsi qu’aux biens les plus adaptés à la demande des utilisateurs et performants sur le plan environnemental » conclut Antoine Grignon.
Il y a 2 ans et 110 jours

Quelle perception ont les Français des enjeux autour de l'eau ?

INFOGRAPHIE. Après une année 2022 marquée par d'importants phénomènes de sécheresse et alors que se tient les 25 et 26 janvier 2023 le Carrefour des gestions locales de l'Eau à Rennes, le Gouvernement a dévoilé une étude sur la perception qu'ont les Français autour des enjeux liés à cette ressource et à son utilisation. Des enseignements qui oscillent entre idées reçues – à découvrir dans notre infographie -, craintes et conscience partielle de l'état de nos réseaux.
Il y a 2 ans et 110 jours

Carte professionnelle pour les diagnostiqueurs : Fidi et Sidiane disent non

IMMOBILIER. Deux des principales organisations professionnelles des diagnostiqueurs immobiliers s'opposent à la troisième sur la question de la création d'une carte professionnelles, sur le modèle des professions réglementées.
Il y a 2 ans et 110 jours

Energies renouvelables : accord entre députés et sénateurs, avant un vote final

Il a fallu quatre heures et demie à cette commission mixte paritaire pour établir ce texte dans la soirée. L'Assemblée doit désormais se prononcer une dernière fois le mardi 31 janvier, tandis que la date du vote du Sénat n'est pas encore précisée.La Première ministre Elisabeth Borne a salué cet accord sur Twitter, fruit d'un "travail transpartisan"."Je salue l'esprit de responsabilité. En route vers le vote définitif!", a tweeté la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.Au Palais Bourbon, l'exécutif espère encore un soutien des députés socialistes et des indépendants du petit groupe Liot, comme lors de l'adoption en première lecture le 10 janvier, pour éviter une déconvenue.En commission mixte, les négociations les plus âpres entre députés et sénateurs ont notamment porté sur la planification des zones d'accélération du déploiement des énergies renouvelables, avec l'aval des communes, et sur les possibles zones d'exclusion. Autre sujet sensible, l'encadrement de l'agrivoltaïsme, combinant agriculture et production d'énergie.Le projet de loi tente de simplifier les procédures pour combler le retard de la France en matière de renouvelables. A l'Assemblée, il a été vivement combattu par les députés LR et RN, critiquant les "nuisances" des éoliennes terrestres.Le Sénat à majorité de droite avait de son côté largement adopté le texte en première lecture début novembre.Une étude publiée mardi a estimé que la France ne devrait pas atteindre les objectifs qu'elle s'était fixés pour le déploiement des énergies renouvelables électriques sur la période 2019-2023.Pour l'éolien terrestre, l'objectif officiel de 24,1 gigawatts (GW) de capacités installées établi pour fin 2023 "ne sera pas atteint", le pays parvenant à peine à 20 GW à fin septembre 2022, note ce baromètre annuel Observ'ER.Du côté du photovoltaïque, malgré un rythme de croissance accru depuis 2021 et un "relèvement partiellement confirmé en 2022 (...) le secteur n'est toujours pas dans la bonne trajectoire", ajoute l'Observatoire qui se base, entre autres, sur les données d'Enedis et d'EDF.
Il y a 2 ans et 110 jours

"La dimension environnementale est au coeur des projets des start-ups" (Léonard)

INTERVIEW. Les jeunes pousses accompagnées en 2023 par la plateforme Léonard du groupe Vinci agissent en faveur de la transition écologique. Guillaume Bazouin, responsable des programmes start-ups et intrapreneurs, dresse le portrait de cette promotion.
Il y a 2 ans et 110 jours

"La commande publique doit prendre le relais" du privé, en baisse (J-M. Woulkoff, Unsfa)

ARCHITECTES. Le président de l'Unsfa, syndicat des architectes, a demandé aux pouvoirs publics de stimuler la demande, craignant une année 2023 difficile pour la profession, entre baisse de la commande privée et refus de permis.
Il y a 2 ans et 110 jours

Lafarge Bétons croit aux vertus des chapes « nomades »

Selon le groupe, les chapes fluides coulées par des centrales mobiles sont avantageuses en termes de précision des quantités délivrées, en...-Entreprises
Il y a 2 ans et 110 jours

Transition énergétique : un marché en plein essor et des chaînes à diversifier (AIE)

Le marché mondial des grandes technologies liées aux énergies bas-carbone (panneaux solaires, éoliennes, batteries, électrolyseurs pour produire de l'hydrogène, pompes à chaleur...) devrait représenter environ 650 milliards de dollars annuels d'ici 2030, soit plus de trois fois son montant actuel, si les pays respectent leurs engagements, estime l'AIE.Les emplois industriels du secteur devraient passer de 6 millions aujourd'hui à près de 14 millions.Le monde de l'énergie est "à l'aube d'une ère industrielle nouvelle", et cet essor devrait s'accélérer au fur et à mesure que la transition avance, juge ce rapport, qui analyse marchés et chaînes d'approvisionnement et la manière dont ils risquent d'évoluer.Aujourd'hui les ressources minières (extraction et raffinage) tout comme la production sont déjà très fortement concentrées, avec une domination marquée de la Chine dans la production manufacturière.Du côté des ressources minières, la République démocratique du Congo par exemple produit plus de 70% du cobalt mondial, quand Australie, Chili et Chine fournissent plus de 90% du lithium.Ces dernières années ont déjà vu les tensions sur les chaînes d'approvisionnement tirer les prix de nombreuses technologies: en 2022, le renchérissement du cobalt, du lithium et du nickel a entraîné, pour la première fois, une hausse des prix des batteries des véhicules électriques (+10%).Le coût des turbines éoliennes hors de Chine et des panneaux photovoltaïques a également crû, après des années de baisse.La "nouvelle économie mondiale de l'énergie" est rapidement devenue "un pilier des stratégies économiques. Chaque pays doit aujourd'hui identifier comment il peut au mieux en profiter et aussi en gérer les défis", souligne le directeur de l'AIE, Fatih Birol.Selon lui, "si tout ce qui a été annoncé est mis en oeuvre, cet investissement permettra de faire les deux tiers du chemin nécessaire pour arriver à la neutralité carbone" en 2050.Mais, avec l'exemple du gaz russe en tête, "le monde profiterait de chaînes d'approvisionnement plus diversifiées", met-il en garde, appelant aussi à "un certain degré de collaboration internationale, aucun pays n'étant une île en matière d'énergie".A ce jour, seuls 25% des sites industriels annoncés dans le solaire photovoltaïque sont en construction, note le rapport, 35% des sites de batteries de véhicules et moins de 10% pour les électrolyseurs.
Il y a 2 ans et 110 jours

Artbois, le sauveteur méconnu de Notre-Dame

Le lamelliste wallon Artbois a su réagir avec une extrême rapidité pour livrer les premiers ouvrages de consolidation de la cathédrale Notre-Dame dans un contexte dramatique.
GDA
Il y a 2 ans et 110 jours

Val-de-Marne : ouverture d’un nouveau commissariat à Choisy-le-Roi

Dans le département du Val-de-Marne, la municipalité de Choisy-le-Roi a mis en service un nouveau poste de police et un nouveau centre de...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 110 jours

Projet de loi ENR : la commission mixte paritaire trouve un accord

LÉGISLATIF. Députés et sénateurs se sont mis d'accord sur une version de compromis du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables, qui fera l'objet d'un dernier vote dans les deux chambres au cours des prochains jours. Les professionnels restent globalement déçus du manque d'ambition du texte.
Il y a 2 ans et 110 jours

Val-de-Marne : lancement des travaux pour la création de la nouvelle rue Watel à L’Haÿ-les-Roses

Dans le département du Val-de-Marne, les projets d’aménagement du cœur de ville de L’Haÿ-les-Roses sont lancés avec la construction...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 110 jours

Respect de l’environnement, RE 2020 : les menuiseries acier ont des arguments !

Chez Descasystem, l’engagement en faveur de l’environnement n’est pas récent avec un matériau, l’acier, parfaitement en phase avec ces évolutions réglementaires. D’ailleurs, la nouvelle réglementation RE 2020 n’implique pas de bouleversement pour les menuiseries acier Jansen. Descasystem dispose et disposait déjà, en tant que distributeur, des produits compatibles avec ces nouvelles exigences.Pour Laurent Milano, chef des ventes : « l’essentiel est là, les produits existent et cette RE 2020 est une belle opportunité. Elle permet de mettre encore plus en évidence notre savoir-faire en tant que gammiste de produits techniques dans un milieu spécifique qu’est celui de la menuiserie. »Avec un bilan carbone réputé plus neutre, avec cette nouvelle réglementation, les architectes s’orienteront sans doute encore davantage vers l’acier et ses qualités intrinsèques.L’acier de Descasystem répond à la RE 2020Pour le moment, la RE 2020 est destinée à s’appliquer à la construction de bâtiments neufs, elle impactera bientôt les chantiers de rénovations sur lesquels Descasystem est déjà présent. Les menuiseries acier du fabriquant Jansen sont d’ores et déjà armés pour répondre aux exigences de la nouvelle réglementation énergétique.Une isolation thermique renforcée : L’acier des menuiseries Jansen est d’abord un champion de l’isolation thermique. Ainsi, les solutions de la gamme Janisol, Janisol Arte en séries fines ou Janisol HI (Haute Isolation) répondent parfaitement à la réglementation thermique. Les coefficients d’isolation thermique de l’acier sont beaucoup plus performants que ceux de l’aluminium.Une durabilité inégalée : Avant de parler du recyclage de l’acier, Olivier Audigue, Responsable de la Prescription, aime « mettre l’accent sur le fait que l’acier a une durée de vie beaucoup plus longue que les autres matériaux. Avec des portes de bâtiments publics en aluminium, par exemple, on assiste à une détérioration beaucoup plus précoce. Il est alors nécessaire de changer l’équipement. Les portes en acier ont une longévité beaucoup plus importante. On peut également les redresser, les repeindre si cela est nécessaire ». La durabilité de l’acier est bien supérieure à la garantie décennale associée aux menuiseries Jansen.Un matériau 100% recyclable : Les produits acier de la marque Jansen sont dans tous les cas des produits totalement recyclables. Les filières de recyclage de l’acier existent depuis plusieurs dizaines d’années, elles sont très structurées alors que pour l’aluminium, les filières de recyclage sont beaucoup plus récentes. Par ailleurs, l’avantage de l’acier est qu’il peut être recyclé indéfiniment à destination d’autres applications sans changement de caractéristiques mécaniques. En France et en Europe, ce sont 62% des aciers qui sont ainsi recyclés.Une empreinte carbone réduite : Si l’acier dispose d’une empreinte carbone plus faible que celle de l’aluminium, c’est lié d’abord à ses conditions de production. L’acier est beaucoup moins énergivore. Pour Laurent Milano, responsable des ventes Descasystem Jansen, « l’acier est très intéressant, parce que la production est réalisée à l’aide de fours électriques à partir de ferrailles recyclées. On ne se retrouve pas avec des systèmes de coulées impliquant l’utilisation de coke et une forte pollution ». Ensuite, pour produire 1 tonne d’acier, il ne faut qu’1 tonne de fer. En revanche, il ne faut pas moins de 4 tonnes de bauxite pour obtenir 2 tonnes d’alumine, desquelles on extrait 1 tonne l’aluminium. Enfin, quand il faut l’équivalent de 9 mois de consommation d’une personne pour produire l’acier, il en faut 12, soit 30% de plus pour l’aluminium. Pour fabriquer une tonne d’aluminium, il faut aussi 125 millions de litres d’eau, alors qu’il n’en faut pas pour fabriquer l’acier. Il est aussi important d’avoir à l’esprit que la RE 2020 pousses à envisager le bâtiment dans sa globalité. Il faut désormais penser le bâtiment dans son ensemble pour appréhender son empreinte carbone. Avec ses solutions, Descasystem permet aux architectes et aux économistes de ne pas alourdir l’ensemble en termes d’impact écologique. Il est possible de concevoir un bâtiment avec des menuiseries acier qui soit vertueux et qui réponde aux normes actuelles.L’association de parties vitrées plus importantes puisque l’acier bénéficie aussi d’une inertie bien supérieure à celle de l’aluminium, ce qui permet d’offrir des menuiseries beaucoup plus fines et plus grandes, qui consomment donc beaucoup moins de matière. C’est alors aussi la possibilité d’avoir des parties vitrées de plus en plus importantes pour pouvoir bénéficier de la chaleur du rayonnement solaire à l’intérieur de la maison. C’est ce qu’explique Laurent Milano : « L’acier permet de réaliser des profils beaucoup plus fins qu’avec l’aluminium. On peut alors y associer des vitrages plus grands et de laisser rentrer plus de lumière. Nous aurons ainsi des systèmes avec 60 mm de masse-vue alors que l’aluminium sera peut-être à 100 mm. Cela joue sur le clair de vitrage plus important avec l’acier. C’est l’une des orientations de la réglementation RE 2020 ».Que change la RE 2020 pour les menuiseries acier Jansen ?La nouvelle réglementation a finalement peu impacté Descasystem. Les produits existent mais il a été nécessaire d’indiquer plus clairement leur compatibilité avec la RE2020. Lorsque la gamme Janisol a été créée, il y a 30 ans, on ne se posait pas la question du coefficient de transmission thermique. Aujourd’hui, il est indispensable de le justifier pour répondre par exemple à un CCTP (Cahier des clauses techniques particulières). Jansen a donc complètement actualisé sa documentation.Quant aux fiches FDES des produits Jansen, elles ont déjà été rédigées et seront prochainement réactualisées et disponibles pour l’ensemble des acteurs du marché : architectes, économistes de la construction, métalliers…etc. Pour Ludovic Loew, « en prenant en considération l’intégralité du cycle de vie de l’acier, de l’extraction jusqu’au recyclage, dans ces fiches FDES, le matériau présente un bilan carbone nettement inférieur à ses concurrents ».Une démarche ancienne qui fait partie de l’ADN de JansenIl est important, pour Laurent Milano, de rappeler que « Jansen était le premier, il y a plus de 30 ans, à développer un système à rupture de ponts thermiques en acier ». Le berceau de Jansen, c’est la Suisse, un pays très exigeant en matière environnementale. C’est pourquoi l’industriel a toujours été très attentif à la réduction de l’impact écologique de la production de ses profils acier. Un bâtiment de production lui-même est à 0 émission carbone, autosuffisant en termes de consommation d’énergie.Le marché allemand, leader à l’époque, était également très impactant avec une avance sur les aspects réglementaire et écologique. Outre-rhin, il y avait déjà une forte demande pour ses produits acier à rupture de ponts thermiques.Et depuis, l’acier n’a pas cessé d’améliorer ses performances. La dernière évolution importante pour Olivier Audigue, c’est la création de la gamme Janisol HI (high isolation) : « c’est une gamme à très forte isolation thermique, très présente sur le nord de l’Europe et qui se développe de plus en plus en France. C’est la parfaite démonstration de cette évolution de nos profils acier avec un coefficient de transmission thermique de seulement 0,8 W/m²K, inférieur à celui du double vitrage ».Ainsi, selon Laurent Milano, « sur une typologie de menuiserie qui existait il y a 30 ans et celle d’aujourd’hui, on passe d’un coefficient de transmission thermique de 2,7 W/m²K à 1,3 aujourd’hui ». La qualité du matériau reste assez semblable, ce sont les coquilles en acier et les rupteurs de ponts thermiques qui ont évolué. Quant au vitrage associé aux menuiseries, il a lui aussi très largement amélioré ses performances.Une production localeIntérêt majeur également, d’un point de vue environnemental, des menuiseries acier, c’est le caractère local de leur production. Olivier Audigue aime rappeler que « les produits Jansen sont généralement fabriqués par des artisans locaux alors que l’aluminium est lié à de la préfabrication avec des camions qui parcourent la France ou qui viennent de l’étranger. Avec l’acier, on reste encore très artisanal et très local. On ne fait pas circuler les produits sur des milliers de kilomètres à travers l’Europe ». Les profils en acier viennent de Suisse, ils sont ensuite stockés à Lyon avant d’être envoyées aux métalliers qui travaillent localement.Les menuiseries Jansen prêtes à accueillir la nouvelle tendance du triple vitrage !La RE 2020, en recherchant des valeurs de l’ordre de 0,8 W/m²K, tend à imposer de plus en plus la solution du triple vitrage. Pour augmenter les performances du vitrage, on passe de plus en plus souvent par l’augmentation de son épaisseur. Or, les gammes Janisol sont parfaitement adaptées pour intégrer ce type de solution. L’acier offre en effet, selon Laurent Milano, les caractéristiques nécessaires : « Pour rentrer ces vitrages dans les menuiseries, il est indispensable d’avoir des profils de plus en plus profonds. Pour ces produits verriers, nous proposons avec Jansen en termes de cadre des solutions présentant des coefficients de transmission thermique pertinents ». La gamme Janisol HI notamment a été précisément conçue pour intégrer ce triple vitrage.
Il y a 2 ans et 110 jours

Le rééchelonnement des PGE pour les TPE-PME finalement prolongé en 2023

ÉCONOMIE. L'État, les acteurs financiers et les banques ont décidé de proroger jusqu'au 31 décembre 2023 l'accord permettant de restructurer les prêts garantis par l'État pour les très petites, petites et moyennes entreprises rencontrant des difficultés. La Médiation du crédit pilote cette procédure simplifiée, gratuite et confidentielle.
Il y a 2 ans et 110 jours

Ingénierie publique : le Cerema réussit son crash test

526 collectivités locales ont déclaré leur intention d’adhérer au Centre d’études et d’expertises sur les risques,...-Collectivités locales
Il y a 2 ans et 110 jours

Démarchage téléphonique interdit en rénovation : l'Etat annonce un assouplissement

RÉNOVATION ENERGETIQUE. Le gouvernement vient d'annoncer un assouplissement dans l'application de la loi de 2020 interdisant le démarchage téléphonique pour la rénovation énergétique.
Il y a 2 ans et 110 jours

A Villeurbanne, le siège EMH par OAB et AFAA, un signal blanc et bronze

En 2018, l’agence lyonnaise AFAA (Philippe Audart, Marc Favaro et Anne-Sophie Rigal), accompagnée des Barcelonais d’OAB et de Alberto Peñín Arquitectos a remporté la consultation privée avec le promoteur Cogedim Grand-Lyon pour la conception de l’Ilot G de la ZAC du Carré de Soie à Villeurbanne (Rhône). Dès cette étape initiale, Est-Métropole-Habitat (EMH) avait d’acquis […] L’article A Villeurbanne, le siège EMH par OAB et AFAA, un signal blanc et bronze est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 110 jours

Seine-Saint-Denis : un nouveau commissariat à Aulnay-sous-Bois en 2026

Dans le département de la Seine-Saint-Denis, la municipalité d’Aulnay-sous-Bois disposera d’un nouveau commissariat en...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 110 jours

Simplification, ZFE, REP bâtiment… La Capeb renouvelle ses demandes au Gouvernement

Lors de la présentation de son bilan du 4e trimestre 2022, la Capeb a renouvelé des demandes qu'elle estime urgentes à appliquer face à la conjoncture difficile.
Il y a 2 ans et 110 jours

rep batiment ecomaison a vos cotes pour vos obligations de recyclage

Fabricants et distributeurs de matériaux de construction du bâtiment, vous êtes tenus de financer le recyclage de vos produits !
Il y a 2 ans et 110 jours

rep batiment un retard benefique pour permettre aux acteurs de mieux se preparer

Le lancement opérationnel de la REP PMCB a une nouvelle fois été décalé. Le paiement des éco-contributions n'interviendra ainsi qu'à compter du 1er mai, de même que la reprise gratuite des déchets. Deux metteurs en marché, Isover et Tarkett, nous livrent leurs réactions face à ce retard, et leur vision au sens large de cette nouvelle REP Bâtiment.
Il y a 2 ans et 110 jours

rep batiment il ne s agit pas d un report insistent les eco organismes

Fin décembre, les quatre éco-organismes agréés pour la REP Bâtiment (Valobat, Écomaison, Écominéro et Valdelia) annonçaient que le paiement des éco-contributions ne démarrerait qu’à partir du 1er mai 2023. Adhésions, organisme coordonnateur, partenariat avec les points de collecte… le point sur les derniers retards avec Arnaud Humbert-Droz, président exécutif de Valdelia, et François Demeure dit Latte, directeur général d’Écominéro.
Il y a 2 ans et 110 jours

recyclage et reemploi que pensent les architectes de la rep batiment

La Responsabilité Élargie du Producteur (REP) appliquée aux produits et matériaux de construction et du bâtiment (PMCB) est une réglementation qui entre en vigueur à compter du 1er janvier 2023. Entre recyclage et réemploi, qu’en pensent les architectes ?
Il y a 2 ans et 110 jours

Challenge URSA « Coup double pour la Planète », pari tenu avec 5.388 arbres plantés en forêt de Chantilly

Une mobilisation qui se concrétise : les 5.388 arbres issus de ce challenge vertueux, ont été plantés en forêt de Chantilly (60) en décembre, joyau du patrimoine forestier français, dont un grand nombre de chênes est aujourd’hui en danger.Le vendredi 2 décembre, Jean-Pierre Laherre, Directeur général d’URSA France, en présence de Baptiste Vendel, Chef de projet « Horizon forêt » de la pépinière Naudet, Bruno Le Louët, service forêt de l’Institut de France et encadrant de l’association « Ensemble, Sauvons la forêt de Chantilly » et Antoine Degraeve, technicien forestier à l’Office National des Forêts (ONF), ont participé aux premières plantations de 5.388 arbres issus de l’opération « Coup double pour la Planète ».Pour rappel, le défi lancé par URSA en février dernier, avec son partenaire Allcolibri, était simple : 1 inscription au concours = 1 arbre planté1 inscription associée à l’envoi d’une photo d’un produit URSA en situation = 2 arbres plantés.Près de 1.000 professionnels, négoces, GSB et installateurs, ont joué le jeu, rivalisant d’imagination avec des photos drôles et insolites pour certains, en lien avec la nature pour d’autres, etc.Des efforts et engagement aujourd’hui récompensés, avec la plantation des premiers arbres, en forêt de Chantilly.Forêt de Chantilly, un joyau du patrimoine forestier français, en dangerCelle-ci souffre en effet du réchauffement climatique, avec des épisodes de canicules et de sécheresse à répétition, d’attaques répétées de hannetons qui se nourrissent des racines et des feuilles des arbres...Résultat : 40 % des chênes de cette forêt emblématique sont aujourd’hui entrain de dépérir.Un collectif d’acteurs et de bénévoles se mobilise depuis 2018 pour suivre l’évolution des arbres, planter, entretenir... C’est le mouvement « Ensemble, sauvons la forêt de Chantilly ».URSA France est fière de contribuer à son échelle, avec l’appui de tous les participants de l’opération « Coup double pour la Planète », à ce projet environnemental citoyen.
Il y a 2 ans et 110 jours

rep batiment ecomaison a vos cotes pour vos obligations de recyclage

Fabricants et distributeurs de matériaux de construction du bâtiment, vous êtes tenus de financer le recyclage de vos produits !
Il y a 2 ans et 110 jours

le nouveau bardage a jonction invisible quand pvc rime avec design

Aujourd’hui, isoler son habitation n’est plus une option. C’est une évidence face à des factures énergétiques qui s’envolent. Et cela est aussi une nécessité environnementale.
Il y a 2 ans et 110 jours

nouvelle fenetre prismatic oknoplast avec poignee centree

OKNOPLAST fabrique des fenêtres, portes et volets roulants PVC à la pointe des technologies et des tendances en matière de menuiseries d’ouverture. Dernière innovation de la marque, la fenêtre PRISMATIC fait peau neuve et propose aujourd’hui une nouvelle finition avec poignée centrée en standard.
Il y a 2 ans et 110 jours

1er chantier realise en france avec la nouvelle membrane d etancheite auto adhesive rubbergard tm epdm sa d elevate tm

En octobre dernier à l’occasion de BATIMAT, ELEVATE™* dévoilait sa nouvelle génération de membrane d’étanchéité EPDM auto-adhésive : RUBBERGARD™ EPDM SA.
Il y a 2 ans et 110 jours

nouvelles dalles triangulaires metal creative modularite et couleurs pour faconner ses projets plafonds a l infini

Offrir des possibilités illimitées aux architectes et designers tout en simplifiant la mise en œuvre de l’entreprise est depuis toujours le leitmotiv de Knauf Ceiling Solutions. Lancées en janvier, les nouvelles dalles triangulaires METAL Creative ont été conçues dans cet esprit. Leur forme, conjuguée à la nouvelle palette de couleurs tendance Vario Design, permet d’imaginer des plafonds design uniques telles des œuvres d’art.
Il y a 2 ans et 110 jours

recyclage et reemploi que pensent les architectes de la rep batiment

La Responsabilité Élargie du Producteur (REP) appliquée aux produits et matériaux de construction et du bâtiment (PMCB) est une réglementation qui entre en vigueur à compter du 1er janvier 2023. Entre recyclage et réemploi, qu’en pensent les architectes ?
Il y a 2 ans et 110 jours

la rep un sujet qui divise les federations du btp

Le déploiement de la filière de reprise gratuite des déchets a de nouveau été reporté, cette fois-ci au 1er mai 2023. Une décision plutôt bien accueillie par l’ensemble du secteur, satisfait de bénéficier d’un temps supplémentaire pour se préparer. Cependant, certaines fédérations du BTP attendent des précisions essentielles pour enfin permettre la mise en oeuvre de cette REP PMCB.
Il y a 2 ans et 110 jours

rep batiment il ne s agit pas d un report insistent les eco organismes

Fin décembre, les quatre éco-organismes agréés pour la REP Bâtiment (Valobat, Ecomaison, Écominéro et Valdelia) annonçaient que le paiement des éco-contributions ne démarrerait qu’à partir du 1er mai 2023. Adhésions, organisme coordonnateur, partenariat avec les points de collecte… le point sur les derniers retards avec Arnaud Humbert-Droz, président exécutif de Valdelia, et François Demeure dit Latte, directeur général d’Écominéro.
Il y a 2 ans et 110 jours

rep batiment un retard benefique pour permettre aux acteurs de mieux se preparer

Le lancement opérationnel de la REP PMCB a une nouvelle fois été décalé. Le paiement des éco-contributions n'interviendra ainsi qu'à compter du 1er mai, de même que la reprise gratuite des déchets. Deux metteurs en marché, Isover et Tarkett, nous livrent leurs réactions face à ce retard, et leur vision au sens large de cette nouvelle REP Bâtiment.