Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour palais justice

(239 résultats)
Il y a 87 jours

Tribunal de Lille isolation inversée de toiture avec JACKODUR® EVO 300 et JACKODUR® KF 500

Tribunal de Lille isolation inversée de toiture avec JACKODUR® EVO 300 et JACKODUR® KF 500 Mise hors d’eau ultra-rapide, chantier simplifié et protection maximale des terrasses grâce à Nord Asphalte Le nouveau Palais de Justice de Lille, s’étendant sur six niveaux, est un projet d’envergure intégrant de vastes terrasses, à la fois paysagées et techniques. […]
Il y a 283 jours

Avec sa future extension, le Palais de justice de Jean Nouvel entre dans une nouvelle ère

CHANTIER. L'imposante bâtisse noire de Jean Nouvel inaugurée en 2000 sur l'île de Nantes s'avère déjà trop petite et se détériore à cause de malfaçons. Son extension boisée imaginée par le cabinet nantais Mabire Reich Architectes s'étend sur près de 5 000 m². Les travaux doivent démarrer dans les semaines à venir.
Il y a 2 ans et 16 jours

d molition d un palais florentin grasse une dissonance entre justice administrative et p nale

Une nouvelle décision rendue par le tribunal administratif de Nice le 31 mai remet toutefois en question cette démolition, alors que justices administrative et pénale se contredisent.
Il y a 2 ans et 21 jours

Cycle Up réalise le diagnostic du Palais de Justice de Paris

Cycle Up, la plateforme spécialisée dans le réemploi des matériaux de construction, a réalisé un diagnostic PEMD d’un bâtiment du Palais de Justice de Paris. A la clé, des centaines d’équipements et de matériaux à réemployer.
Il y a 2 ans et 127 jours

Décès à 91 ans de l'architecte Adrien Fainsilber, auteur de la Géode

Né en 1932 à Nouvion-en-Thiérache (Aisne) et diplômé de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris en 1960, Adrien Fainsilber a poursuivi une formation tournée vers l'urbanisme et l'art du paysage en Europe du Nord et aux Etats-Unis, deux disciplines dont témoignent nombre de ses réalisations.Il s'était fait connaître du grand public en 1986 avec la Cité des sciences et de l'Industrie au parc de la Villette à Paris et sa sphère métallique parfaite, la Géode, dans laquelle se reflète le ciel et qui abrite un cinéma. Il avait reçu la même année le Grand Prix d'architecture.Il est aussi l'auteur du Musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg, inauguré en 1998 et qui témoigne de la place importante réservée à la technique pour assurer des circulations fluides à l'intérieur des structures.Il avait fondé sa première agence en 1970, année pendant laquelle débute la réalisation de l'université de Paris-XIII à Villetaneuse. L'ensemble sera complété par 500 logements sociaux pour étudiants construits de 1972 à 1974 et par d'autres locaux universitaires et de recherche de 1974 à 1975.Il a également conçu, de 1972 à 1975, la première université technologique de France, à Compiègne (Oise), et le palais de justice d'Avignon, créé en 2000, année où il fonde l'agence d'architecture Adrien Fainsilber et associés, qu'il quittera en 2007.Adrien Fainsilber était membre de l'Académie d'architecture. Il a enseigné à l'Institut d'urbanisme de Paris et à l'École d'architecture de Paris-Tolbiac.
Il y a 2 ans et 225 jours

Chantiers au Qatar : une filiale de Vinci convoquée par la justice française "en vue d'une éventuelle mise en examen"

Le journal Le Parisien avait rapporté dimanche qu'une telle convocation aurait lieu mercredi par un juge d'instruction de Nanterre. Le groupe écrit regretter que "sa filiale fasse l'objet d'une mise en examen", en anticipant une décision qui appartient au juge mercredi. L'entreprise française dit réfuter les accusations, notamment de "travail forcé" et de "traite d'êtres humains", à deux semaines de l'ouverture du Mondial-2022.Le dossier remonte à 2015, et une première plainte a été classée sans suite en 2018. Mais des plaintes émanant des associations Sherpa et Comité contre l'esclavage moderne (CCEM), ainsi que de sept ex-employés indiens et népalais de ces chantiers, ont entraîné l'ouverture d'une enquête par un juge d'instruction en novembre 2019.Trois chantiers sont décriés par ces plaignants: celui du "métro léger" ralliant Doha à Lusail, ville nouvelle qui accueillera la finale de la Coupe du monde de football ; celui des parkings souterrains de Lusail; ainsi que ceux du chantier de l'hôtel de luxe Sheraton, au coeur de Doha.Les plaignants accusent Vinci, Vinci Construction Grands Projets (VCGP), sa filiale Qatari Diar Vinci Construction (QDVC) et leurs représentants, de "réduction en servitude, traite des êtres humains, travail incompatible avec la dignité humaine, mise en danger délibérée, blessures involontaires et recel" notamment, selon la plainte consultée par l'AFP en 2020.Vinci "n'a cessé de réfuter vigoureusement les allégations portées à son encontre concernant des chantiers au Qatar menés par l'entreprise QDVC" et "continuera de collaborer avec la justice", explique le groupe lundi dans son communiqué.Travailleurs migrantsPour organiser la compétition de football, le Qatar a confié la concrétisation de gigantesques travaux de construction (stades, routes, hôtels...) à une armée de travailleurs migrants. Dès les premiers coups de pioches, des ONG ont dénoncé les conditions de travail imposées à ces ouvriers.Selon les témoignages recueillis à l'époque par l'ONG Sherpa, les employés immigrés de Vinci sur certains chantiers ont dit avoir travaillé, passeport confisqué, entre 66 et 77 heures par semaine. Et ils auraient été entassés dans des chambres exiguës aux sanitaires insuffisants, percevant des rémunérations sans rapport avec le travail fourni, menacés de licenciement ou de renvoi dans leur pays en cas de revendications."Aucun des projets attribués à QDVC n'est lié à la Coupe du Monde de football 2022 au Qatar" et ils ont été "attribués (...) avant que l'organisation de cette compétition ait été attribuée" (en 2010) à ce riche émirat du Golfe, affirme de son côté Vinci. Il rappelle que les projets ont porté "à l'essentiel sur des infrastructures de transport".Un audit réalisé en janvier 2019 par plusieurs organisations syndicales (CGT, CFDT et CFE-CGC) au sein des activités qataries de Vinci a néanmoins conclu à l'existence de bonnes pratiques sur place en matière d'emploi."Nous avons vainement tenté de convaincre le magistrat qu'il n'était pas spécialement opportun après sept ans et demi d'enquête d'envisager une mise en examen dans la quinzaine d'ouverture de la Coupe du Monde de football", a réagi lundi auprès de l'AFP l'avocat de Vinci Jean-Pierre Versini-Campinchi, qui craint "un tumulte médiatique"."Si une mise en examen était prononcée contre Vinci, cela confirmerait que les multinationales ont de plus en plus de mal à se cacher derrière les chaînes de valeur, le fait qu'il serait +trop compliqué+ d'agir, et rappellerait que juridiquement, des mesures volontaires d'amélioration ne permettent pas d'échapper au risque de sanction pénale en cas de suspicion d'infraction", retient pour sa part l'ONG Sherpa.
Il y a 2 ans et 261 jours

La banque BPCE inaugure son siège dans deux nouvelles tours à Paris

Plusieurs étages de chacune des "tours Duo" est et ouest, respectivement 180 et 122 mètres de hauteur, sont dès à présent occupés par des collaborateurs de la banque, qui rassemble les réseaux Banque Populaire, Caisse d'Épargne et la division "global financial services", qui a absorbé les activités de l'ex-filiale Natixis. La tour ouest abrite également un hôtel-restaurant.Les quelque 90.000 mètres carrés de bureaux pourront accueillir à terme 9.000 salariés, expliquait lors d'une visite de presse le président du directoire Laurent Mignon.Mais pas en même temps, puisque les tours asymétriques, en partie penchées, ne disposeront que de 6.000 postes de travail, tous en "flex office" (quand aucun poste de travail n'est attitré à un salarié en particulier, ndlr) à l'exception des salles de marchés et de postes adaptés aux salariés en situation de handicap.L'arrivée dans ce nouvel espace permet au groupe mutualiste, implanté historiquement dans le 13e arrondissement parisien près des gares d'Austerlitz et de Lyon, mais aussi à Charenton-le-Pont, de passer de 28 à 10 le nombre de ses immeubles en Île-de-France.L'ensemble des services concernés déménageront progressivement d'ici le début d'année 2023.Les deux tours, dont la facture s'élève à environ 600 millions d'euros, sont détenues par BPCE Assurances et la filiale immobilière de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) Ivanhoé Cambridge.Les travaux commencés en mars 2017 ont été réalisés par Vinci.Cet ensemble autorisé en 2015 s'inscrit dans une série de tours validées par la majorité municipale de la maire Anne Hidalgo : le palais de justice des Batignolles (17e arrondissement, 160 mètres) ouvert en 2018, la Tour Triangle (15e arrondissement, 180 mètres) prévue pour 2026.L'opposition de droite à Anne Hidalgo, mais aussi ses alliés écologistes, fustigent ces projets, les jugeant peu écologiques, inesthétiques et inadaptés à une ville déjà parmi les plus denses au monde.Cette année, ils ont obligé la mairie à revoir deux projets à la baisse : l'un qui prévoyait la construction de deux nouvelles tours dans le même quartier, l'autre dans le 12e arrondissement (Bercy-Charenton).Et la Tour Triangle fait l'objet d'une information judiciaire par le Parquet national financier pour des soupçons de favoritisme.
Il y a 2 ans et 328 jours

Var : extension du palais de justice de Toulon

À Toulon (Var), le palais de justice va être réhabilité et agrandi en « cité judiciaire ».
Il y a 3 ans et 3 jours

Après un quinquennat agité, l'heure de la valse des collaborateurs de députés

Après les élections législatives de 2017, quelque 1.300 collaborateurs avaient été licenciés dans la foulée du débarquement des troupes LREM. Cette année, la vague de renouvellement devrait cependant être moins importante si la majorité présidentielle est confirmée."On connaît les règles du jeu. Mais ce n'est jamais évident, c'est toujours une histoire qui se termine", lâche l'un d'eux à l'AFP.Au service des 577 députés, ils sont au total 2.000 collaborateurs, dont 40% travaillant au Palais Bourbon et 60% en circonscription. Neuf sur dix sont en CDI: si leur député ne se représente pas ou est battu, ils sont licenciés; si leur député est réélu, ils sont automatiquement reconduits.Souvent "couteaux suisses", ces assistants assurent des tâches diverses, secrétariat, rédaction d'amendements, communication... et ne sont pas forcément du même bord politique que leur député, même si c'est souvent le cas.Ils sont employés par chaque élu, qui recrute, fixe conditions de travail et salaire, sur une enveloppe mensuelle de 10.581 euros attribuée par l'Assemblée, qui permet d'employer une à cinq-six personnes.L'affaire de l'emploi fictif de l'épouse de François Fillon les avait mis cruellement en lumière en 2017. "L'image de celui qui attend son chèque est restée, plutôt que celle de collaborateurs très investis pour la plupart", déplore l'une de ces petites mains.L'interdiction pour les parlementaires d'employer des membres de leur famille proche avait été votée dans la foulée.Après cet épisode, nouveau coup de projecteur sur les conditions de travail des collaborateurs: les situations de harcèlement ont été plus vivement dénoncées sous la mandature qui s'achève.Travail de nuit, promiscuité, relation de pouvoir... Face à ces conditions propices, l'Assemblée nationale a musclé en février 2020 son dispositif, avec la création d'une cellule anti-harcèlement, pluridisciplinaire et indépendante.En 2021, 24 personnes - surtout des collaborateurs - ont saisi cette cellule, pour du harcèlement moral principalement. Et la justice a été saisie pour un cas de harcèlement sexuel."Mercenarisation"Parfois en lien, le turn-over a fortement augmenté. Quelque 5.875 contrats ont été conclus entre mi-2017 et fin 2021, dont 3.950 ont été rompus (43% pour fin de CDD), selon les derniers chiffres connus.La durée moyenne en CDD s'établit à trois mois, signe d'une "mercenarisation" des collaborateurs, embauchés pour une tâche bien définie à un moment clé, souligne un vieux routier.Le Canard Enchaîné a établi un palmarès des 20 députés les plus "consommateurs", avec en tête Laurence Maillart-Méhaignerie (LREM), présidente sortante de la commission du Développement durable, qui a usé 29 assistants."Il y a eu beaucoup de ratés. Les députés de la majorité étaient souvent peu expérimentés, et ont recruté des collaborateurs peu expérimentés aussi. Beaucoup ont mal choisi", déplore un de ceux qui a dû changer de patron en cours de route.Les élus s'étaient entourés de nouveaux profils, comme d'ex-militants de leur campagne, voire de leurs suppléants -pratique pas interdite - pour 87 d'entre eux."Je dis aux plus jeunes de ne pas en faire leur métier à vie. C'est très prenant, très dur. On passe beaucoup de temps à faire la carrière d'un autre, pas la sienne", rapporte Brayen Sooranna (CFDT collaborateurs), dont la députée ne se représente pas et qui, à 37 ans, ne sait pas encore s'il va poursuivre.Effet bénéfique de l'affaire Fillon: des avancées ont été entérinées, avec notamment des accords en 2018 sur une "fiche métier" et en 2021 sur la reconnaissance de l'ancienneté, conclus avec l'Association des députés employeurs. "Nous ne sommes ni chauffeurs, ni baby-sitters ou femmes de ménage", clament encore les collaborateurs."L'effort de professionnalisation n'a pu porter ses fruits du fait du turn-over important", regrette Astrid Ribardière (Unsa-USCP). Au menu de la prochaine mandature, toujours: la demande d'un véritable statut, "avec des droits applicables", et non plus "précarité et opacité", réclament les syndicats.
Il y a 3 ans et 60 jours

"Biens mal acquis" au Gabon : premières mises en examen en France d'enfants d'Omar Bongo

Entre le 25 mars et le 5 avril, le juge financier Dominique Blanc a successivement mis en examen Grâce (58 ans), Betty (55), Arthur (51) puis Hermine Bongo (53), pour recel de détournement de fonds publics, de corruption active et passive et d'abus de biens sociaux, selon des éléments obtenus par l'AFP.La justice française soupçonne en effet plusieurs membres de la famille Bongo, d'Omar le défunt père à Ali, le fils et actuel président, en passant par la fille Pascaline, d'avoir "sciemment" bénéficié d'un important patrimoine immobilier "frauduleusement" acquis par le patriarche et dont la valeur a récemment été évaluée par la justice "à au moins 85 millions d'euros".Les quatre enfants mis en examen de celui qui fut président du Gabon de 1967 à sa mort en 2009 ont tous contesté devant le juge avoir conscience de cette origine frauduleuse.Après la mise en examen de la BNP en mai 2021, ces mises en cause marquent une nouvelle accélération dans cette enquête difficile et au long cours, déclenchée après une plainte en mars 2007.D'autres enfants, parmi les 54 de l'ex-allié historique de la France, pourraient suivre.Contacté par l'AFP, Jessye Ella Ekogha, porte-parole de la présidence gabonaise, n'a pas fait de commentaire.Dans ce dossier des biens mal acquis, outre les enfants Bongo et la BNP Paribas, sont poursuivies quatorze autres personnes physiques dont des membres de la famille du président congolais Denis Sassou Nguesso et plusieurs Français parmi lesquels un avocat, un notaire, une gérante de société civile immobilière (SCI), etc.Avocate de Grâce Bongo, Me Elise Arfi a dénoncé une mise en examen "scandaleuse" qui crée "de l'insécurité juridique", "25 ans" après l'acquisition des biens. "Le chapitre famille Bongo qui s'est ouvert va se poursuivre", a commenté Me William Bourdon, avocat de l'association Transparency International France, partie civile dans ce dossier. "La procédure enseigne maintenant à quel point les biens français n'ont pu être mal acquis que grâce au concours des ingénieurs du chiffre et du droit", a-t-il ajouté.
Il y a 3 ans et 194 jours

Décès de l'architecte Gérard Grandval, créateur des "Choux" de Créteil

Une cérémonie sera organisée le 9 décembre au crématorium du cimetière du Père Lachaise à Paris, a précisé la famille dans un message publié lundi sur le compte Instagram de l'architecte.Né en 1930, Gérard Grandval se voit chargé en 1968 de concevoir un nouveau quartier dans le cadre de la rénovation de la ville de Créteil, préfecture du tout jeune département du Val-de-Marne, qui venait d'être créé dans le sud-est de Paris.De ce vent de modernité naissent alors les "Choux", dix tours imposantes et arrondies construites au début des années 1970 en face du palais de justice.Bien connu des habitants val-de-marnais, ce grand ensemble se distingue des autres barres d'immeubles construites à l'époque par sa forme bombée et ses balcons imposants en forme de pétale, conçus pour protéger les habitants des regards extérieurs et du vent, et qui valent au quartier du Palais son surnom, en raison de leur ressemblance avec un chou-fleur.Outre ce grand ensemble de Créteil, Gérard Grandval, diplômé de l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts puis promu Chevalier des arts et des lettres, a notamment travaillé sur le centre d'exposition de la mode au Louvre à Paris, le siège de la société Bob Ore international à Montréal et sur celui de la Société de transports aéronautiques (STA) à Alger.
Il y a 3 ans et 195 jours

Résultats du Prix Français des femmes architectes

Pour le Prix 2021, l’ARVHA reçoit également le soutien de BNP PARIBAS Real Estate, Ciments Calcia, Unibail Rodamco, et COGEDIM ainsi que de Batiactu, de TEMA et du journal de l’architecte.Ce prix a pour but de mettre en valeur les œuvres et les carrières de femmes architectes, afin que les jeunes femmes architectes puissent s’inspirer des modèles féminins existants, et d’encourager la parité dans une profession à forte dominante masculine.En 2021, 482 candidatures ont été examinées et ont présenté 1582 projets.En 2021, quatre prix ont décerné et une mention pour :Femme architecte primée pour ses projets réalisés – 3 à 5 ouvrages construits,Une œuvre originale réalisée par une femme architecte, et une mention spécialeJeune femme architecte de moins de 40 ans primée pour ses projets – 3 à 5 projets réalisés ou nonPrix International 3 à 5 ouvrages construitsLe jury était composé de représentants de l’Ordre des Architectes National avec Elizabeth Gossart, de Béatrice Auxent présidente d’Architectuelles, les lauréates du Prix 2020, Florence Lipsky lauréate femme architecte 2020, Marie Fade de OH !SOM architectes lauréate jeune femme architecte 2020; Cathrin Trebeljahr lauréate œuvre originale 2020, de Sophie Denissof de l’agence Castro Denissof Vice-présidente du jury, lauréate de la mention spéciale pour l’œuvre originale 2020, de Sophie Berthelier secrétaire générale de L’Académie d’Architecture et lauréate du prix femme architecte 2017, Ioana Plesca membre de l’UFAB Association des femmes architectes belges, Raquel Dos Sentos membre de l’association des Femmes urbanistes de Belgique Women in Urbanism BE de Catherine Guyot secrétaire Générale de l’ARVHA, Présidente de Women in Architecture et présidente du Jury.Pour l'année 2021, les résultats sont les suivants :Prix Jeune Femme ArchitectePour la catégorie Jeune Femme Architecte, le prix est attribué à Eléonore MORAND (DEPEYRE MORAND ARCHITECTURES) La mention spéciale est donnée à Marion TRIBOLET TKMT architectesPrix Œuvre OriginaleLe prix Œuvre Originale est attribué à Sara MARTIN CAMARA (FRES ARCHITECTES laurent gravier + sara martin camara) pour son projet « la nouvelle comédie à Genève »La mention spéciale est donnée à Béatrice MOUTON pour son projet : Salle d’audience des grands procès sécurisés, palais de justice de Paris, ile de la cité.Prix InternationalLe prix est attribué à Farshid MOUSSAVI (FARSHID MOUSSAVI ARCHITECTURE) pour son œuvre ( Angleterre).Prix Femme ArchitecteLe Prix Femme Architecte est décerné à Anne Françoise JUMEAU (Anne-Françoise JUMEAU ARCHITECTES / AFJA / Périphériques) pour son œuvre.
Il y a 3 ans et 209 jours

Le changement de contrat d'assurance emprunteur bientôt possible à tout moment ?

"Je suis favorable à la proposition de loi de (la députée) Patricia Lemoine (Agir ensemble), parce que je pense que c'est une proposition juste et là aussi protectrice du pouvoir d'achat des Français", a affirmé Bruno Le Maire sur Franceinfo.Il faut "mettre de la concurrence pour réduire les coûts", a-t-il justifié."Aujourd'hui votre assurance emprunteur vous ne pouvez la modifier que la première année et ensuite à une date anniversaire. (...) Là, ça va être plus simple, plus rapide et à tout moment vous pourrez modifier votre assurance emprunteur, votre assurance crédit, si vous estimez que vous pouvez trouver mieux et moins cher ailleurs", a expliqué le ministre.L'assurance emprunteur couvre divers risques comme le décès, la maladie ou l'invalidité, protégeant à la fois les emprunteurs et les banques contre un éventuel défaut de remboursement.Répondre aux inquiétudes sur le pouvoir d'achatSelon une évaluation de Bercy, pour un primo-accédant qui a emprunté 250.000 euros à 35 ans pour acheter son premier logement, une telle mesure "pourra lui faire économiser sur la durée de son prêt sur 25 ans, près de 4.000 euros", a détaillé Bruno Le Maire.La proposition sera examinée en première lecture au Palais Bourbon dans le cadre d'une journée réservée au groupe Agir ensemble, composante de la majorité.Elle bénéficie d'une procédure dite "simplifiée" permettant un examen plus rapide par les deux chambres, avec pour objectif une entrée en vigueur dans les prochains moins, avant la fin de la législature. Ses clauses seront valables pour les contrats à venir et en cours.Des dispositions similaires déjà examinées par les parlementaires ces dernières années n'avaient pu aboutir face aux réserves du gouvernement et à l'hostilité des banques, qui détiennent 88% du marché de l'assurance emprunteur et accusées de faire obstruction.Ces dernières sont en position privilégiée pour proposer leurs propres assurances emprunteur à leurs clients, une situation dénoncée par les assureurs et les associations de consommateurs.Mais face aux inquiétudes actuelles des Français sur le pouvoir d'achat, "le gouvernement a acquis l'intime conviction que c'est le bon moment" pour procéder à cette réforme, a déclaré Mme Lemoine lors d'une conférence de presse de son groupe.Le marché de l'assurance emprunteur est évalué à près de 10 milliards de cotisations par an, et concerne près de 7 millions de propriétaires ayant un crédit en cours.M. Le Maire s'est dit aussi favorable à une autre mesure de cette proposition de loi, qui prévoit "l'ouverture d'un travail avec les banques et assureurs sur les discriminations d'accès à l'assurance emprunteur quand on a été malade"."Ca aussi c'est une question de justice fondamentale", a souligné le ministre, ajoutant souhaiter que le droit à l'oubli sur les antécédents de cancer, actuellement de dix ans, soit raccourci.
Il y a 3 ans et 342 jours

Le métro du Grand Paris ne sera pas terminé pour les JO-2024

Lancé à la fin des années 2000 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le "Grand Paris Express" reliera sur plus de 200 km des dizaines de communes de banlieue, les centres de recherche du plateau de Saclay ou encore les deux aéroports parisiens de Roissy au nord et d'Orly au sud. Le nouveau calendrier officialisé mardi prévoit désormais des mises en service progressives des nouvelles lignes entre 2025 et 2030.Un tronçon en particulier est très attendu: une partie de la ligne 16 sur un arc traversant la banlieue de Seine-Saint-Denis, au nord-est de Paris. Il y a quatre ans, le président Macron l'avait encore promise aux quartiers sensibles de Clichy-Montfermeil pour 2024, à temps pour les JO.Mais le nouveau président de la Société du Grand Paris, nommé en mars par le pouvoir actuel insatisfait des retards, n'a pu qu'admettre l'infaisabilité du calendrier. Résultat: plus de deux ans de retard. Ouverture prévue "pour le deuxième semestre 2026", a annoncé à l'AFP Jean-François Monteils.L'amorce de la ligne 17, qui devait mener jusqu'à l'aéroport du Bourget, où un quartier doit être construit pour loger les médias du monde entier, subit le même sort: elle ne sera pas prête avant le second semestre 2026.Le président du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, a regretté "une mauvaise nouvelle" pour les habitants du département. "D'autres retards ne seront pas acceptables pour ce projet qui doit être un moteur de relance et un rattrapage en matière d'aménagement et d'environnement", a-t-il prévenu."Néanmoins il faut voir le verre à moitié plein, le projet n'est pas annulé, il faudra juste être patient et attendre 2026", a dit le maire du Bourget, Jean-Baptiste Borsali.Les organisateurs des JO avaient anticipé ces retards, dans le cadre de leur revue budgétaire, et déplacé quelques sites dans des lieux plus accessibles. Par exemple les épreuves de natation ont été déplacées de Saint-Denis à Nanterre, bien reliée par les transports en commun.Le problème principal sera le village des médias du Bourget. Il y aura des acheminements de "bus" prévus pour les journalistes mais le comité d'organisation envisage désormais de délester le centre de presse sur des centres annexes.Fin en 2030Finalement, seul le rallongement de la ligne 14 (qui était la première ligne automatisée du métro parisien et traverse aujourd'hui la capitale) devrait être réalisé à temps pour les JO. Ses nouveaux prolongements relieront le village olympique, à Pleyel, à l'aéroport d'Orly, ainsi que le Stade de France. L'épidémie de Covid-19 n'est qu'une des explications des retards. "Ce serait entre guillemets simple s'il n'y avait que la crise pandémique, mais l'honnêteté oblige à dire qu'il n'y a pas que la crise pandémique", dit Jean-François Monteils. Parmi les difficultés rencontrées, il a cité le désamiantage du site du dépôt d'Aulnay-sous-Bois, la difficulté de faire venir des techniciens d'Allemagne pour venir au chevet des tunneliers pendant le confinement et les conséquences du décès accidentel d'un ouvrier à Noël, qui a contraint un tunnelier à l'arrêt pendant six mois, pendant l'enquête. Mais tout n'est pas noir: la ligne 18, au sud et au sud-ouest, sera livrée à l'heure. Elle reliera d'ici 2027 Orly au grand pôle de recherche du plateau de Saclay, avec plusieurs grandes institutions de recherche, l'université Paris-Saclay, l'Ecole Polytechnique et HEC, le Commissariat à l'énergie atomique... "Maintenant que le sujet JO est tombé, la ligne la plus urgente est la ligne 18, car elle est vitale pour la recherche française", dit à l'AFP Nicolas Samsoen, maire de Massy. "Tout le monde est déjà arrivé sur le plateau, à la rentrée prochaine de nouveaux étudiants arrivent, c'est plusieurs dizaines de milliers d'étudiants, plusieurs milliers de chercheurs, de salariés..." renchérit Grégoire de Lasteyrie, maire de Palaiseau, président de la communauté d'agglomération Paris-Saclay. In fine, la carte ne bougera pas et les 200 kilomètres restent confirmés pour 2030. "On a tout commencé et on finira tout", assure M. Monteils."Peu de sites impactés" selon les organisateursLe fait que les lignes 16 et 17 de métro ne soient pas prêtes pour 2024 ne touchera que "peu de sites", dont le village des médias, ont indiqué à l'AFP les organisateurs des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.Compte tenu de "la situation tendue pour la livraison de ces lignes", dont ils étaient prévenus depuis plusieurs mois, les organisateurs avaient inclus ce paramètre lors de la révision de la carte des sites fin 2020, pour faire des économies également. Ils ont ainsi supprimé un site temporaire de volley-ball, initialement prévu au Bourget, et déplacé les épreuves de natation de Saint-Denis à Nanterre."Au final, peu de sites sont directement impactés par ce retard", assure le comité d'organisation.Il s'agit du stand de tir situé à la Courneuve et surtout du village des médias situé sur les communes de Dugny, La Courneuve et Saint-Denis, et sur une partie du parc départemental Georges-Valbon.Celui-ci doit accueillir la presse du monde entier et être transformé en écoquartier de 1.300 logements, dont 700 construits pour 2024.Il y aura des acheminements de "bus" prévus pour les journalistes mais le comité d'organisation "pourrait cependant être amené à ouvrir une réflexion (...) afin de garantir aux journalistes les meilleures conditions de travail, au plus près des principaux sites de compétition et de leurs futurs hébergements", ouvrant ainsi la voie à ce que le centre de presse principal prévu sur ce site puisse être délesté dans des centres annexes.Le village des médias, dont la justice administrative vient de valider la réalisation après avoir suspendu les travaux en référé, est un chantier emblématique avec le village des athlètes ou encore le centre aquatique olympique (CAO). Il a déjà connu des péripéties car il devait initialement être construit en une fois, et le sera maintenant en deux fois."Les acteurs publics, qui portent la responsabilité de l'organisation des transports collectifs pendant les JO, travaillent sur des solutions alternatives", relèvent encore les organisateurs.Paris 2024 rappelle qu'il s'est appuyé sur le projet du Grand Paris pour bâtir son projet et qu'"aucune ligne de métro n'est construite spécifiquement pour les Jeux". Il souligne que la ligne 14 jusqu'à la gare de Saint-Denis Pleyel, qui elle sera livrée à temps, permettra la desserte du village des athlètes, situé à Saint-Denis et "participera efficacement à la desserte du Stade de France et du centre aquatique olympique (épreuves de plongeon, water polo, et natation synchronisé), aux côtés des RER B et D et de la ligne 13".Le nouveau calendrier du Grand Paris ExpressVoici le calendrier du métro Grand Paris Express, tel qu'annoncé mardi par la Société du Grand Paris après l'officialisation des retards des multiples chantiers.Pour le printemps 2024 (à temps pour les jeux Olympiques): Ligne 14 prolongée au nord et au sud, de l'aéroport d'Orly à Saint-Denis PleyelPour la fin 2025: Ligne 15 au sud, de Noisy-Champs à Pont de SèvresPour 2026: Ligne 18, de Massy-Palaiseau à SaclayPour le second semestre 2026: Tronc commun des lignes 16 et 17, de Saint-Denis Pleyel au Bourget RERLigne 16, du Bourget RER à Clichy-MontfermeilLigne 17, du Bourget RER au Bourget AéroportPour 2027: Ligne 18, d'Orly à Massy-PalaiseauPour 2028: Ligne 16, de Clichy-Montfermeil à Noisy-ChampsLigne 17, de Bourget Aéroport au Parc des ExpositionsPour 2030: Ligne 15 à l'ouest, au nord et à l'est, de Pont de Sèvres à Noisy-Champs via La Défense et Saint-Denis Pleyel Ligne 17 du Parc des Expositions à l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle et au Mesnil-AmelotLigne 18, de Saclay à Versailles
Il y a 4 ans et 46 jours

À Lisieux, le Palais de Justice s'installe dans une ancienne filature, grâce à Leonard & Weissmann

Appartements traversants ou à double orientation, baies vitrées coulissantes du sol au plafond, prolongement des logements par des jardins d'hiver et des balcons, rideaux thermiques : à Chêne-Bourg, dans la banlieue de Genève, les lauréats du Pritzker 2021, Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal ont développé tout leur vocabulaire […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 130 jours

Le palais de justice de Bayonne s’apprête à se refaire une beauté

Les travaux de réfection du palais de justice de Bayonne démarreront en 2022.
Il y a 4 ans et 143 jours

Un ancien tribunal d’instance doté de deux systèmes de plafond Hunter Douglas Architectural

Ce sont les lames HeartFelt® et les panneaux de grille en chêne massif qui ont été choisis pour composer le plafond de ce bâtiment, lui conférant ainsi une allure nouvelle, en accord avec sa nouvelle fonction. Désormais, la « Old Court House » accueille en effet les bureaux de la distillerie familiale de scotch whisky William Grant & Sons.Une transformation spectaculaire, pour une nouvelle vieCe n’est que depuis 2019 que l’ancien tribunal de première instance de Richmond, un bâtiment contruit dans les années 1970, accueille les bureaux de l’entreprise William Grant & Sons. Connu sous le nom d'Old Court House, l’édifice avait en effet été acquis par le promoteur immobilier Exton Estates et le fond de pension British Airways pour son potentiel, avant d’être sujet à une rénovation et un réaménagement spectaculaires, puis d’être vendu en mai 2018 au distillateur familial de whisky écossais.D’une grande valeur architecturale, le tribunal d’instance avait été construit dans un style contemporain et moderniste. En charge du projet de rénovation, les architectes de l’agence ESA architecture ont permis à l’édifice de conserver une grande partie de son individualité et de son caractère. Et ce malgré les importants travaux de rénovation, qui ont depuis permis à la Old Court House de faire partie des bâtiments de la catégorie de A selon la classification britannique (les bâtiments neufs ou ayant subi une rénovation de qualité, présentant des finitions de haute qualité, des systèmes de pointe, une accessibilité exceptionnelle et une présence certaine sur le marché) et de bénéficier de la mention « excellent » de la certification BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method - méthode d’évaluation environnementale des bâtiments).Ainsi l’intérieur du bâtiment, de près de 3 350m2 de surface, est transformé : les architectes lui ont permis d’acquérir un design spectaculaire, plein d'élégance et de sophistication. Et pour trouver les plafonds architecturaux adéquats, le bureau d’architecture s’est tourné vers le fabricant Hunter Douglas Architectural.Deux systèmes Hunter Douglas Architectural, pour des plafonds performants et designCe sont donc deux des nombreux systèmes du fabricant qui ont été installés. Au total, Hunter Douglas Architectural a fourni 150 m2 de panneaux de grille en bois massif de chêne européen de 20 mm x 68 mm, ainsi que 250m2 de panneaux HeartFelt® dans différents tons de gris.Pour Justyna Rzeszotarska, Cheffe de projet chez ESA architecture, ce sont les attraits esthétique et la bonne acoustique de ces systèmes qui ont motivé ce choix. Au sujet du système multi-primé HeartFelt®, elle explique : « Les plafonds HeartFelt® ont ajouté de la chaleur à l'intérieur du bâtiment, tout en améliorant l'acoustique. Nous avons choisi quelques tons de gris, car ils s'harmonisent avec le reste de la palette de matériaux et créent ainsi une toile de fond pour les activités de bureau. » Les panneaux de feutre ont également été utilisés de manière inhabituelle dans certains lieux ouverts informels, dans lesquels les employés peuvent se réunir pour travailler en groupe ou se rendre s'ils ont besoin d'un espace privé. En effet, dans ces pièces, ils ont été installés de manière à créer un design circulaire spécifique. Justyna Rzeszotarska précise : « Ces formes circulaires ajoutentun élément original et permettent de réduire encore plus la réverbération.Panneaux HeartFelt® : différents types de pose, pour différentes ambiancesLes panneaux de grilles en bois massif, quant à eux, ont été installés dans les zones d’échange et le bar pour créer un espace élégant, en complétant le parquet en chêne massif. La Cheffe de projet ajoute : « Nous voulions des plafonds attrayants en bois massif dans les espaces dans lesquels les membres du personnel et leurs invités peuvent se retrouver, se détendre et assister à une présentation. » Les panneaux ont été installés avec un espace de 120 mm, un support acoustique noir et des spots incorporés, pour assurer un environnement confortable aux usagers. Un luminaire sur mesure suspendu en dessous du plafond accroche le regard, sa forme dynamique contrastant avec le rythme calme de la grille.Les panneaux de grille en chêne massif Hunter Douglas Architectural, dans l’espace bar de William Grant & sonsPour Juliette Halliday, Directrice des ventes Royaume-Uni chez Hunter Douglas Architectural, le choix des plafonds complète l'esthétique grandiose du bâtiment : « Il y a des caractéristiques de conception frappantes dans l'ensemble de l'ancien palais de justice ; HeartFelt® et les panneaux de grille en bois massif participent à cet aspect unique et complètent l’esthétique globale du bâtiment. Nous sommes heureux d'avoir joué notre rôle dans cette rénovation spectaculaire ».HeartFelt® et panneaux de grille en bois massif : exigence de durabilité et liberté de conceptionAvec la durabilité comme fil rouge, l’entreprise de produits architecturaux propose des solutions dont la fabrication est basée sur le principe Cradle to Cradle. Ainsi, les panneaux HeartFelt® sont fabriqués à partir de fibres de polyester thermoformées 100% recyclables, ce qui leur vaut le certificat C2C Bronze du Cradle to Cradle Products Innovation Institute. Quant aux panneaux de grille en bois massif, ils sont certifiés C2C Silver et le bois est issu de forêts gérées durablement (certifications FSC et PEFC). Des caractéristiques en accord avec la mention « excellent » de la certification BREEAM dont jouissent les nouveaux locaux de William Grant & sons, à Richmond.Côté design, la gamme de plafonds à grilles en bois massif de Hunter Douglas Architectural permet de concevoir des plafonds uniques. Elle est composée de plus de vingt essences différentes ; côté finitions, outre la laque transparente standard, il existe de nombreux teintures et coloris disponibles. De plus, architectes et concepteurs peuvent choisir leurs propres dimensions de grilles, et ajouter des luminaires, des aérations ou des haut-parleurs dans le plafond. Tous les panneaux sont ainsi fabriqués sur mesure hors site. Ainsi, la quantité de coupe nécessaire au stade de l'installation est minimisée et les coûts d'installation sont réduits. Les panneaux du système de plafond linéaire HeartFelt® permettent également de jouir d’une grande liberté de conception. Ils existent dans des longueurs allant jusqu'à 6 mètres et sont fixés par un système de support spécial qui permet également une utilisation en tant que revêtement mural. Ils sont disponibles dans une large gamme de tailles de panneaux, de largeurs de joints et de hauteurs de montage et dans dix teintes.Ces systèmes disposent également de divers avantages en matière de sécurité. Ainsi le bois massif, imprégné, permet d'atteindre une tenue au feu de classe B-s2, d0 conformément à la norme EN13501-1 ; dans certains cas, des classes plus élevées sont également disponibles sur demande. Le système de plafond linéaire modulaire en feutre, lui, est conforme aux réglementations relatives à l'utilisation dans des bâtiments non polluants et il répond à la norme européenne EN 15251 pour les intérieurs et à la certification incendie EN 13501 Classe B, S1, d0.
Il y a 4 ans et 187 jours

Île-de-france : LAYHER participe à la restauration des trois grands édifices – Publi-information

 Communiqué de presse  Décembre 2020      LAYHER, marque leader dans le secteur de l’échafaudage, est un acteur incontournable dans la rénovation des bâtiments historiques en Ile-de-France. L’entreprise participe actuellement à la restauration de trois édifices emblématiques : le Tribunal de Commerce, l’Église Saint-Pierre de Montrouge et la Maison d’éducation de la Légion d’Honneur.  TRIBUNAL DE COMMERCE  Situé dans le 4ème arrondissement de Paris, sur l’île de la Cité, le Tribunal de Commerce a ouvert ses portes en 1866, dessiné par l’architecte Antoine-Nicolas Louis Bailly à l’initiative de Napoléon III. Le corps principal de l’édifice est couronné d’un dôme de 45 mètres de hauteur renfermant une coupole habillée de grandes fenêtres oeil de boeuf.  En 2020, LAYHER a été sélectionnée afin de participer à la restauration du dôme et de la coupole vieux de plus de 150 ans. Un total de 150 tonnes a été disposé avec 30 tonnes dédiées à l’intérieur du bâtiment et 120 tonnes sur l’extérieur.  Un échafaudage a été installé dans l’escalier pour réaliser la réfection des murs intérieurs et les travaux sur la coupole.  Sur l’extérieur du bâtiment, un escalier d’accès à la toiture et une sapine de levage pour l’approvisionnement du matériel ont été mis en place. Une plateforme d’accès à la naissance du dôme et un échafaudage sur sa périphérie permettent de réaliser les travaux de réfection des pierres.  Afin de cacher les travaux sur le dôme, l’échafaudage extérieur a été réhaussé de 8 mètres pour permettre la mise en place d’une bâche décorative.      ÉGLISE SAINT PIERRE DE MONTROUGE  L’église Saint-Pierre de Montrouge est située dans le 14ème arrondissement de Paris, dans le quartier du Petit-Montrouge. Dans un style néo-roman, elle a été construite entre 1863 et 1872 sur les plans de l’architecte Joseph Auguste Émile Vaudremer.  Au fil des années, les pierres constituant la flèche du clocher se sont détériorées, nécessitant une dépose complète de celles-ci pour une restauration à l’identique avec la pierre de Sainte-Maximim. L’enjeu du chantier de restauration est de reconstruire à l’identique la flèche du clocher qui culmine à 58 mètres de hauteur.  Un échafaudage de la gamme LAYHER Universel LightWeight bâché et un lift ont été placés le long de la tour de 0 à 38 mètres afin d’accéder à la partie supérieure. Autour de la flèche, de 38 à 58 mètres, est disposé un échafaudage non bâché pour réaliser les travaux de dépose/repose des pierres. Pour cela, LAYHER a mis en place un pont roulant inédit en échafaudage.    MAISON D’ÉDUCATION DE LA LÉGION D’HONNEUR  Construite au 18ème siècle, la Maison d’Éducation de la Légion d’Honneur de Saint-Denis, anciennement monastère, a été transformée en maison pour l’instruction des filles par Napoléon. Elle occupe les bâtiments de l’ancienne abbaye royale, à proximité de la Basilique de Saint-Denis en plein coeur de la ville.  Dans le cadre du chantier de restauration de la Maison d’Éducation de la Légion d’Honneur, LAYHER a été chargée par le Fond de Dotation Légion d’Honneur Éducation d’installer une structure en parapluie et les différentes installations du chantier tels que les lift, palissades, installations électriques, et base vie.  Le chantier concerne la restauration de la toiture de l’aile sud et du pavillon central de l’ancienne abbaye royale de Saint-Denis. Il a été réalisé par Échafaudage Service, filiale de Layher SAS spécialisée dans les montages complexes, et engage environ 180 tonnes de matériel.  L’étude réalisée par le Bureau d’étude LAYHER a permis la mise en oeuvre de structures limitant l’impact des travaux sur l’exploitation de l’édifice.  Le matériel Universel LightWeight a été utilisé pour réaliser les sapines d’appuis des planchers de travail et du parapluie. Ce matériel a été installé au droit des trumeaux en pierre afin de conserver l’éclairage naturel du bâtiment.  Le parapluie Couvralu permet de protéger les ouvriers et l’édifice des intempéries tout en conservant une bonne luminosité, facteur indispensable des chantiers de restauration. Avec une portée de 20 mètres et couvrant une surface de 1520 m², le parapluie a été conçu sur deux niveaux avec des versants asymétriques permettant de limiter les prises au vent sur les ouvrages.  Un monte-charge a également été installé par LAYHER pour faciliter l’approvisionnement des matériaux en hauteur.  À propos de Layher  Implantée en France depuis 1980, la société Layher a révolutionné le monde de l’échafaudage par des solutions novatrices et sécuritaires. Elle met à la disposition de ses clients un stock location de 40 000 tonnes de matériel reparti sur ses 10 dépôts, mais aussi un bureau d’étude composé d’experts, consulté pour les chantiers les plus techniques (Palais de Justice, Banque de France, Grand Palais…). Eric Limasset, Président de Layher SAS, filiale du leader européen de l’échafaudage, assure également la responsabilité des filiales Layher Formation, Layher Maroc et Layher Côte d’Ivoire.  www.layher.fr 
Il y a 4 ans et 195 jours

« Archimoche » ou l’architecture en 20 minutes et peu de caractères

Le quotidien 20 minutes a lancé en novembre 2020 un sondage auprès de ses lecteurs pour recenser les bâtiments « moches ». Au programme, onze villes laissées au jugement de leurs habitants : Lille, Rennes, Strasbourg, Paris, Nantes, Lyon, Bordeaux, Montpellier, Nice, Toulouse et Marseille. Sobrement intitulée « archimoche », la série recense un peu plus de 70 réalisations mal-aimées. […] L’article « Archimoche » ou l’architecture en 20 minutes et peu de caractères est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 229 jours

Vinci Construction France à l’honneur du Geste d’Or 2020

Chaque année, le concours du Geste d’Or récompense les chantiers dits “exemplaires” du patrimoine d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Le 29 octobre dernier, la 10e édition s’est déroulée à la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, à Paris. Le Geste d’Or distingue les réalisations remarquables sur plusieurs critères. Notamment, le respect environnemental, la gestion sociale et l’ingénierie financière. Comme en 2019, Vinci Construction France a fait sensation et s’est démarqué en recevant 8 distinctions. Retour sur le palmarès du leader français du BTP. Trois Gestes d’Or  Le groupe spécialisé dans le bâtiment en France se positionne sur tous les fronts. Il réalise, rénove, restructure et réhabilite. Ainsi, il a décroché 3 Gestes d’Or à travers ses filiales Bateg, Dumez Ile-de-France et GTM Bâtiment. Réalisation de La Tour Saint-Gobain. [©Augusto Da Silva / Graphix-Images] • Le Geste d’Or “Architecture, innovation et matière” a été attribué à l’opération de la tour Saint-Gobain (Paris La Défense), réalisée par Bateg. Cette tour s’élève à 165 m, sur 44 niveaux et comptabilise quelque 49 000 m2 de surface. Elle  abrite le siège du groupe Saint-Gobain. Les planchers ont été réalisés avec un béton précontraint par post-tension. Les verticaux ont été conçus un à un, de manière traditionnelle avec des banches. Par ailleurs, « l’architecture se distingue par son prisme sommital en porte-à-faux. Avec sa composition en trois parties : un pied, un corps, une tête, qui transforme la tour en personnage ». Une belle métaphore qui définit bien cet immeuble de grande hauteur (IGH) à la particularité toute “cristalline“. En effet, le socle et la tête de la tour « se parent d’un système de verre agrafé, qui a pour effet d’augmenter la luminosité́ et d’intensifier l’impression de légèreté́ ». • La restructuration du 7 rue de Madrid, à Paris, a reçu le Geste d’Or “Architecture, urbanisme et société”. Les travaux de ce bâtiment historique du XIXe siècle ont été menés par Dumez Ile-de-France. Restructuration du 7 rue de Madrid, Paris VIIIe. [©Guillaume Maucuit Lecomte] Pour les équipes, « l’enjeu principal était de valoriser ce bâtiment patrimonial édifié́ en 1876. Tout en y associant des touches de modernité́. A travers une architecture soucieuse de protéger l’existant ». Une verrière a donc été installée, ainsi que des espaces végétalisés. Ceci, dans le but d’apporter plus de lumière et de confort à l’édifice. En plus, un nouveau bâtiment de 4 étages a été construit. Et ce, tout en bois. De quoi favoriser la biodiversité. • Enfin, le dernier Geste d’Or attribué à Vinci Construction France est celui de la “Surélévation, étanchéité, chantiers” pour la réhabilitation de la résidence Beauregard, à Poissy (78). Sa filiale GTM Bâtiment a porté ce projet en deux temps. Tout d’abord, les équipes ont réhabilité 180 logements sociaux. Puis, l’entreprise s’est penchée sur la réalisation de 33 logements en surélévation. Ces maisons ont été construites grâce à des modèles 3D préfabriqués en structure bois. Réhabilitation de la Résidence Beauregard, Poissy (78). [©L’image contemporaine] Deux Care d’Or Vinci Construction France a aussi remporté 2 Care d’Or, nouveaux prix de l’édition 2020. La distinction salue « les projets offrant des nouveaux lieux de vie et ayant été pensés pour répondre au mieux aux besoins des futurs occupants ». • Le chantier de la Maison des avocats a reçu le Care d’Or “Architecture, travaux publics et grands travaux”. Cette réalisation est signée Petit, autre filiale du groupe de BTP. Construite sur le parvis du nouveau Palais de Justice dans le quartier des Batignolles, à Paris, la Maison des avocats dispose d’une surface de 7 000 m2 et compte 8 étages avec sous-sol. Les planchers sont en porte-à-faux sur plus de 25 m. Une façade en verre double peau sculpte l’ensemble. • Le second Care d’Or “Réhabilitation et restructuration” a été remis à la caserne des Minimes. Maison des Avocats, Paris XVIIe. [©Sergio Grazia pour Renzo Piano Building Workshop]Réhabilitation de la Caserne des Minimes, Paris, 3e. [©Augusto Da Silva / Graphix-Images] En dehors de ces cinq projets primés, Vinci Construction France a aussi été distinguées au concours du Geste d’Or 2020 pour : – La rénovation de la Maison Albar Hôtels Le Vendôme, Paris IXe arrondissement  (Geste d’Argent) ; – La restauration de l’église Notre-Dame-de-Lorette, Paris IXe arrondissement (Geste d’Argent) ; – La restauration de la fontaine Médicis et de ses bassins, Paris VIe arrondissement (Geste d’Argent). Rénovation de Maison Albar Hotels Le Vendome, Paris, IXe. [©L’image contemporaine]Restauration de l’église Notre-Dame de Lorette, Paris, IXe. [©Shoootin]Restauration de la Fontaine Médicis et de ses bassins, Paris, VIe. [©GovinSorel]
Il y a 4 ans et 230 jours

A Lisieux, du palais industriel au Palais de Justice, par Léonard & Weissmann

L’atelier Leonard & Weissmann (Jean Léonard et Martine Weissmann) a livré en juillet 2020 le Palais de Justice de Lisieux (Calvados). Pour un coût de 8,2 M€ (3 580 m² SDP), ou comment transformer une architecture de friche industrielle en édifice institutionnel. Communiqué. Le nouveau palais de justice de Lisieux accueille le tribunal judiciaire, le […] L’article A Lisieux, du palais industriel au Palais de Justice, par Léonard & Weissmann est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 262 jours

L'Assemblée nationale muscle le nouveau dispositif antisquatteurs

La mesure a été votée par 37 voix contre une, celle d'un Insoumis, à l'issue de débats entamés mercredi, au cours desquels des cas très médiatisés de propriétaires victimes d'occupations illégales ont été mis en avant.Elle fait partie du projet de loi "d'accélération et de simplification de l'action publique" (Asap), un texte fourre-tout en première lecture au Palais Bourbon, destiné à simplifier démarches et quotidien des administrations, entreprises et particuliers.La disposition adoptée avait été introduite par la majorité elle-même en commission avec l'appui du gouvernement. Elle prévoit de modifier la loi de 2007 sur le droit au logement opposable (Dalo) en étendant la notion de "domicile" prévu par cette loi en ajoutant: "qu'il s'agisse ou non de sa résidence principale".Une fois l'occupation découverte et les faits dénoncés aux forces de l'ordre, le propriétaire du logement pourra saisir le préfet, qui aura 48 heures pour répondre avant de mettre en demeure le ou les squatteurs de quitter les lieux.Cette procédure administrative doit permettre d'agir plus rapidement pour obtenir une expulsion qu'un recours par voie de justice, qui peut prendre des mois voire des années.La procédure concerne toute résidence secondaire, pied-à-terre, etc., mais pas les occupations illégales de terrains nus, cabanons, ou bâtiments en ruine qui relèvent toujours d'une procédure judiciaire.Peines tripléesLa saisine du préfet peut aussi être faite par des représentants du propriétaire, une précision introduite en séance vendredi pour aider notamment les personnes âgées ou dépendantes qui ne pourraient pas effectuer les formalités.Les peines encourues par les squatteurs ont aussi été triplées à l'initiative du rapporteur Guillaume Kasbarian (LREM): trois années d'emprisonnement au lieu d'une, et 45.000 euros d'amende au lieu de 15.000.Ce sujet est revenu sur le devant de l'actualité avec le cas cet été de retraités lyonnais qui ont vu leur propriété de Théoule-sur-Mer (Alpes-Maritimes) occupée. D'autres affaires de ce genre ont également trouvé un large écho médiatique.Ce texte "permet de réparer l'injustice criante que nombre de nos concitoyens ont à vivre" quand ils sont victimes de squatteurs, a souligné la "marcheuse" Sophie Beaudouin-Hubière (LREM), ajoutant que "le squat n'est pas, et ne sera jamais, un droit au logement".A droite, Les Républicains ont cherché à étendre le dispositif à toute forme d'occupation illégale d'un bien immobilier, au nom du droit de propriété.Il y a actuellement "trop de droits donnés aux squatteurs et pas assez aux propriétaires", a affirmé Eric Ciotti (LR).Son collègue Julien Aubert a souligné que les "premières victimes" des squatteurs étaient souvent des retraités ou des personnes aux revenus modestes, "des gens qui n'ont pas grand-chose".Le rapporteur a toutefois indiqué que le nouveau dispositif visait à répondre à des "situations exceptionnelles où des personnes ne peuvent pas rentrer chez elles", et que l'étendre à toute sorte de bien immobilier pourrait conduire à des "dérives".A gauche, communistes et Insoumis ont dénoncé la mise en avant de cas de squats "montés en épingle", et fait valoir que le problème de fond était avant tout celui des personnes sans logement ou mal logées.Loïc Prud'homme (LFI) a appelé à "ne pas hystériser le débat sur des questions de droit de propriété" quand "des gens sont en train de crever dehors" faute de logement.Les Insoumis se sont également inquiétés de l'élargissement des d'expulsions "sans passer par un juge", une préoccupation également émise par le syndicat de la magistrature (SM) et le syndicat des avocats de France (SAF).Le collectif Droit au logement (DAL) avait organisé un rassemblement mardi à proximité du Palais Bourbon pour dénoncer une "frénésie anti-squats".
Il y a 5 ans et 13 jours

Du collège jésuite au palais de justice, par l'architecte Vincent Brossy

De nombreux architectes espèrent que "le monde d'après" tirera les leçons de la crise sanitaire, pour repenser la fabrique du logement en France. Comment éviter la standardisation des plans? Comment agrandir les surfaces? Et surtout, comment redonner de la place à l'invention dans la conception de ces espaces, très contraints par la […] Lire l'article
Il y a 5 ans et 41 jours

Guillaume Gillet : L’architecte des Trente Glorieuses

Guillaume Gillet porté par ses condisciples après l’obtention du Prix de Rome, le 10 juillet 1946. [©Fonds Gillet. SIAF/Cité de l’architecture et du patrimoine/Archives d’architecture du XXe siècle] Guillaume Gillet (1912-1987) s’est formé au métier d’architecte à l’Ecole des beaux-arts de Paris. La guerre de 1939-1945 interrompt ces débuts modestes. Il est fait prisonnier et passe toute la période de l’Occupation en captivité en Allemagne. A la Libération, il s’inscrit au concours pour le Grand Prix de Rome qu’il remporte en 1946. Architecte en chef des Bâtiments civils et Palais nationaux en 1952, il monte un cabinet, en partenariat avec plusieurs ingénieurs, dont Bernard Laffaille et René Sarger. Il acquiert sa renommé dans la réalisation de bâtiments religieux et pénitentiaires. Il collabore avec le ministère de la Justice et l’administration pénitentiaire pour laquelle il réalise une dizaine de prisons en France au cours des années 1960. Architecte du ministère de l’Education nationale, Guillaume Gillet construit aussi plusieurs collèges (Meaux, Montrouge, Bagneux…). Le sacre de Royan L’église de Royan est devenue une “icône”, un symbole du renouveau de l’architecture religieuse, et donc de l’architecture nouvelle, qu’inauguraient les Trente Glorieuses. [©Mairie de Royan – Philippe Souchard.] « La mode, et plus tard l’obligation, des concours n’était pas encore advenue : il fallait donc du talent voire de l’entregent pour se faire une place et une notoriété. » Et c’est sur un coup de téléphone que tout allait se déclencher. Celui, en 1954, de Max Brusset, député-maire de Royan, lui demandant de faire des plans pour l’église de la ville. « Ce n’est pas un concours, ce n’est pas non plus une commande, c’est une consultation à vos risques et périls. Je vous donne 15 jours pour répondre. » Et Gillet accepta. Elevé à l’ombre de l’abbaye cistercienne de Chaalis et de la cathédrale de Chartes, et imprégné de culture classique, il a su tirer la quintessence gothique pour produire une œuvre moderne. Il fit appel à l’ingénieur Bernard Laffaille qui élabora un procédé de construction rapide, fondé sur l’emploi d’un pylône préfabriqué en béton de section en V. Il s’agit d’un voile mince de béton de 8 cm d’épaisseur, en forme de selle de cheval, qui, plié en deux dans le sens de la longueur, peut-être dressé à la verticale sur son champ. A la suite de Notre-Dame-de Royan, Guillaume Gillet construira plusieurs églises et chapelles. Celles-ci témoignent des recherches menées avec les ingénieurs pour exploiter les possibilités nouvelles offertes par les voiles de béton et les charpentes en bois lamellé-collé : Saint-Crépin, à Soissons (1959-1965), Saint-Michel des Galoubies, à Chamalières (1959-1961), Notre-Dame-de-la-Solitude, à Vieux-Condé (1961-1966), Saint-Joseph-Travailleur, en Avignon (1967-1969)… Il utilisera aussi cette technique dans des édifices utilitaires comme les châteaux d’eau (La Guérinière, à Caen, et Belmont, à Royan). Le monde pénitentiaire Vu aérienne de la prison de Fleury-Mérogis réalisée entre 1965 et 1969. [©Fonds Gillet. SIAF/Cité de l’architecture et du patrimoine/Archives d’architecture du XXe siècle] Son titre d’architecte des Bâtiments civils et Palais nationaux destina Guillaume Gillet à recevoir la commande de grands édifices de l’Etat. L’après Seconde Guerre mondiale fut une période propice à un renouveau architectural. Celui de l’Art sacré est connu. Le programme de la prison n’y échappa pas non plus, face à des établissements anciens, inadaptés, vétustes et surpeuplés. Les modèles datant du XIXe siècle, le ministère de la Justice chargea Guillaume Gillet de repenser le programme des maisons d’arrêt (Valenciennes en 1964, Muret en 1956, Fleury-Mérogis en 1969…). En 1962, il fut chargé de concevoir l’Ecole nationale de la magistrature, à Bordeaux. Etudiée par l’ingénieur Robert Lourdin, la charpente de la salle des pas perdus est constituée d’arcs en bois lamellé-collé portés par des piliers en béton armé. La construction du Palais des Congrès et de l’hôtel Concorde Lafayette en 1973. [©Gérard Guillat] Enfin, en 1975, Guillaume Gillet réalisa une des pierres angulaires du nouveau Paris : le Palais des Congrès de la Porte Maillot et l’hôtel Concorde Lafayette, un de plus grands gratte-ciel de la capitale.  Muriel Carbonnet
Il y a 5 ans et 59 jours

Exosquelette d'acier suspendu

Lire l'article]]>
Il y a 5 ans et 136 jours

Urbanmaker : La Canopée

À deux pas de l’ancien Palais de justice de Nantes (44), les architectes d’intérieur d’Urbanmaker imaginent un écrin de verdure, où règnent goût et gastronomie, le tout dissimulé derrière une porte cochère verte. Bienvenue à Canopée, nouveau temple du cool de la Belle endormie. Le programme réside en la restructuration et rénovation d’une cour d’immeuble du XIXème siècle aux mille vies. Tour à tour une usine de machines à coudre, un garage automobile puis une cave à vin, c’est aujourd’hui en brasserie branchée que l’adresse revit, sous la houlette de l’agence d’architecture d’intérieur nantaise Urbanmaker. Profitant des espaces généreux de la structure – 350 mètres carrés –, les maîtres d’œuvre imaginent un concept dédié aux épicuriens, et proposent, inspirés par les nombreux investissements du lieu, un ensemble éclectique aux espaces divers. Cohabitent ainsi un bar, véritable invitation au voyage ; un cabinet de curiosité confortable ; des loges intimistes ; une salle de restauration et une terrasse. Grâce à l’immense verrière suspendue sur l’ancienne cour et à l’omniprésence d’une végétation luxuriante, le restaurant estompe les notions d’intérieur et d’extérieur. Pour l’aménagement, les architectes puisent leur inspiration dans les codes des grandes brasseries françaises et agrémentent l’espace aux éléments de structure laissés bruts – sols en béton, murs en pierre – d’éléments plus luxueux. S’invitent alors dans ce décor des banquettes cannelées en velours, des suspensions en laiton et en verre, un comptoir en marbre et du mobilier en chêne naturel. Le résultat ? Un lieu intemporel et élégant au sein duquel il fait bon vivre. Pour en savoir plus, visitez le site de Urbanmaker Photographies : C-H.Paysan Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 137 jours

L’atelier Novembre lauréat du concours pour la rénovation du musée Rolin d’Autun

C’est l’Atelier Novembre qui a été sélectionné pour réaliser le futur agrandissement du musée Rolin. Il va ainsi investir les locaux de l’ancien Palais de Justice ainsi que ceux de l’ancienne prison d’Autun. La bâtisse est par ailleurs un exemple unique d'architecture carcérale de plan panoptique circulaire. Le projet de réaménagement porté par la ville d’Autun souhaite faire du Musée un « phare culturel » pour son territoire. C’est avec un parti architectural et...
Il y a 5 ans et 215 jours

A Pointe-à-Pitre, le palais de justice mesuré et pondéré d’Ignacio Prego

Ignacio Prego Architectures a livré en 2018 en Guadeloupe le nouveau Tribunal de Grande Instance à Pointe-à-Pitre. D’une surface de 5 893 m² SDP, pour un budget de 24,2 M€ HT l’ouvrage conçu pour l’Agence publique pour l’immobilier de la […] L’article A Pointe-à-Pitre, le palais de justice mesuré et pondéré d’Ignacio Prego est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 6 ans et 8 jours

Querelles de ménage au Palais de Justice, les déboires du PPP

La vie du nouveau Palais de Justice, dessiné par Renzo Piano et livré en avril 2018 dans le quartier des Batignolles, connaît depuis ses quelques mois d’existence quelques turbulences internes. Le partenariat public privé (PPP) auquel se sont essayés l’institution judiciaire et le groupe Arélia, reçu par beaucoup avec scepticisme, semble ici révéler ses limites au point que le journal Le Monde en a fait hier sa une.  En février 2012, un partenariat public privé était signé entre...
Il y a 6 ans et 32 jours

A l’Hôtel-Dieu, les bonnes œuvres de Notre Anne

Sur l’Ile de la Cité à Paris, les pouvoirs en place ne savent plus ce qu’il faut faire à Notre-Dame et nul ne sait ce qu’il adviendra du Palais de Justice. Au moins, pour ce qui concerne l’Hôtel-Dieu, l’avenir est […] L’article A l’Hôtel-Dieu, les bonnes œuvres de Notre Anne est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 6 ans et 48 jours

Le Palais de justice de Béziers (2/3/4), lauréat du premier Trophée Béton Pro

Lauréat de la première édition du Trophée Béton Pro – un concours biennal destiné à récompenser des bâtiments construits lors des cinq dernières années – Le Palais de justice de Béziers (Hérault) conçu par Ateliers 2/3/4 est accueillant et empreint […] L’article Le Palais de justice de Béziers (2/3/4), lauréat du premier Trophée Béton Pro est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 6 ans et 110 jours

Ana Moussinet : Les 7 Batignolles

Et si les lieux de divertissements s'offraient un nouveau genre ? C'est ce en tout cas ce que propose Ana Moussinet avec une expérience sur mesure dans l'un des nouveaux quartiers les plus dynamiques de Paris, pour la rénovation des 7 Batignolles (17ème). Ou comment transporter les cinéphiles dans un univers inédit avant même le début du film ! Bien qu'il puisse presque passer inaperçu, le cinéma 7 Batignolles bénéficie d'un emplacement de choix dans l'entreprenant quartier des Batignolles, entre le parc Martin Luther King et le Palais de Justice dessiné par Renzo Piano. Le quartier complète ainsi son offre culturelle en mettant ce nouveau lieu vie à la disposition des habitants du quartier. Le complexe s'étale sur 3 niveaux et se compose de 7 salles de 70 à 350 places, équipés des systèmes sonores et visuels les plus innovants (Sphera, Dolby Atmos et EclairColor). Le programme de 7 Batignolles se voit complété par un bar et un espace culturel de 400 mètres carrés au premier étage qui s'ouvrent sur une terrasse de 200 mètres carrés donnant sur le parc. L'architecte Ana Moussinet a choisi d'offrir un lieu de vie divertissant et coloré qui accompagne le quartier dans sa nouvelle jeunesse. Au rez-de-chaussée, le passage par la rue intérieure accueille le visiteur par une pluie de lumière, rendue possible par des anneaux en laiton brillant suspendues au plafond. Un astucieux équilibre, entre les éléments en néons verticaux qui encadrent les affiches, les écritures cursives des murs et les lignes droites qui parcourent le plafond, vient jouer de cette composition graphique et rythmée, qui pourrait aisément trouver sa place dans un lobby d'hôtel.Cette étonnante entrée en matières se poursuit dans les salles du niveau inférieur qui sont logées dans un écrin rouge vif aux motifs psychédéliques dont les lignes déroutantes, tracées du sol au plafond, accompagnent les spectateurs jusqu'aux portes des salles.La salle " Family " se distingue de ses pairs par son intérieur ludique. Les murs sont ornés de motifs en origami colorés, dans lesquels se cachent des animaux que les enfants peuvent s'amuser à répertorier en attendant le départ du film, confortablement installés dans les fatboys face au grand écran. L'architecte investit le dernier niveau du complexe avec autant de détails optiques. Le sol blanc terrazzo et le plafond en panneaux de laiton doré reflète finement le mobilier épuré en mousse irisée. Le bar, tout de bleu vêtu, agrémenté de tabourets en bois vient contraster avec l'importante luminosité du lieu.Le complexe s'intègre avec justesse dans l'énergie qui se dégage du quartier, d'autant qu'il est destiné à accueillir des concerts, lectures et manifestations artistiques, qui font d'ores et déjà de cet agora un lieu de vie et de rencontres. Une mise en scène rythmée et audacieuse, de quoi s'en faire tout un film ! . Pour en savoir plus, visitez le site d'Ana Moussinet Photographies : DR
Il y a 7 ans et 105 jours

ADC Awards 2018 : Le lauréat, catégorie "Équipement"

Découvrez le lauréat 2018 des ADC Awards, dans la catégorie "Équipement", élu parmi une sélection de huit projets aussi divers qu'un palais de justice, une auberge de jeunesse ou un centre de tri. Prix "Équipement" Centre éducatif fermé, Marseille (13e) - COMBAS Architectes Un Centre éducatif fermé pour jeunes ; voilà une typologie que l'on imagine délaissée par l'architecture. C'était sans compter sur l'atelier COMBAS Architectes qui signe à Marseille (13e) une réalisation à la fois esthétique et empathique pour ses usagers. Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et la sélection 2018 dans la catégorie "Équipement"
Il y a 7 ans et 113 jours

Un Palais de Justice en transparence

  Le futur bâtiment destiné à accueillir les tribunaux d’instance et de grande instance de Lille sera construit par OMA. Mais un autre projet finaliste a retenu notre attention, celui de Sou Fujimoto Architects et Coldefy & Associés Architectes Urbanistes.
Il y a 7 ans et 120 jours

OMA : Rem Koolhass rénove la galerie Tretyakov à Moscou

Après la signature du nouveau palais de justice lillois, l'agence néerlandaise OMA vient de dévoiler son projet de rénovation d'un… Cet article OMA : Rem Koolhass rénove la galerie Tretyakov à Moscou est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 7 ans et 122 jours

OMA lauréat du Palais de Justice de Lille

L'agence OMA a été sélectionnée parmi quatre finalistes pour le projet du nouveau Palais de Justice de Lille. Plus de 20 ans après le masterplan du nouveau quartier Eurallile (1989) et le Centre des expositions et congrès, Congrexpo (1994), OMA revient à Lille pour la conception de l'édifice destiné à accueillir le tribunal d'instance et de grande instance de la ville.   L'agence néerlandaise a été sélectionnée par l'Agence publique pour l'Immobilier de la justice...
Il y a 7 ans et 123 jours

Martine Aubry salue le choix de confier le futur palais de justice de Lille à Rem Koolhaas

"Le projet d'OMA est très élégant, très compact, et n'occupera que 6.000 m2 au sol. Ce sera comme un pavillon dans un parc", a apprécié la maire de Lille.
Il y a 7 ans et 127 jours

L'agence OMA choisie pour le futur palais de justice de Lille

LAUREAT. A l'issue d'une consultation lancée en avril 2016, pour laquelle 139 candidatures ont été déposées, c'est finalement l'agence d'architecture OMA qui a été retenue pour la maîtrise d'oeuvre du futur palais de justice de Lille.
Il y a 7 ans et 127 jours

OMA réalisera le nouveau palais de justice de Lille

L'agence néerlandaise OMA, associée à Saison Menu, WSP, BMF et Quadrim, a été désignée attributaire du marché de maîtrise d'"uvre de l'édifice qui accueillera les tribunaux d'instance et de grande instance de Lille.
Il y a 7 ans et 189 jours

La Cour des comptes appelle à bannir les partenariats public-privé pour la construction de prisons

La Cour des comptes appelle le gouvernement à "renoncer à l'avenir" aux partenariats public-privé (PPP) pour la construction de prisons ou de palais de justice, déplorant dans un rapport publié mercredi le coût considérable de ces opérations qui pèsent à long terme sur les finances publiques.
Il y a 7 ans et 190 jours

La construction trop coûteuse des palais de justice et prisons

La Cour des comptes appelle à "renoncer à l'avenir" aux partenariats public-privé (PPP) pour la construction de prisons ou de palais de justice, déplorant dans  le coût considérable de ces opérations.
Il y a 7 ans et 202 jours

" Le tribunal de Paris exprime son rôle, pas sa force ", Renzo Piano, architecte

Le prix de l'Equerre d'argent 2017 a été décerné, le 27 novembre, au Palais de justice que l'agence Renzo Piano Building Workshop (RPBW) a livré l'été dernier dans le XVIIe arrondissement de la capitale. Alors que le bâtiment sera réellement mis en service en avril prochain, quand se tiendront les premières audiences, l'architecte génois évoque les priorités qui ont été celles de son équipe, pour mener à bien ce projet lancé dans le cadre d'un partenariat public-privé (PPP). Renzo Piano rappelle encore combien la mission de l'architecte est de savoir accompagner les évolutions de la société.
Il y a 7 ans et 206 jours

Le Tribunal de Paris remporte l'Equerre d'argent 2017

Le jury des prix d'architecture du " Moniteur " qui s'est réuni le 27 novembre a décerné la 35e Equerre d'argent au nouveau Palais de justice, construit dans le quartier des Batignolles à Paris. Il a ainsi salué la " puissance " du  bâtiment réalisé en PPP par Arélia et l'agence d'architecture Renzo Piano Building Workshop.
Il y a 7 ans et 213 jours

Chartier Dalix et Brenac & Gonzalez et Associés : JAVA

Dans le cadre de la construction de la ZAC Clichy-Batignolles à Paris (17e), les agences d'architecture ChartierDalix et Brenac & Gonzalez et Associés ont conçu main dans la main un bâtiment de bureaux de 24 000 mètres carrés sur le Lot 07. Une réalisation mettant en valeur les voies ferrées qui lui font face et qui vibre au rythme du ciel et de l'activité des employés qui donnent vie à ses coursives. Façonné par l'activité ferroviaire du nord de Paris, le quartier des Batignolles fait depuis 2001 l'objet d'une reconvertion urbaine. Lancé par l'ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, le projet de la ZAC Clichy-Batignolles, d'une superficie de 43,2 hectares, comprend notamment le fameux palais de justice dessiné par Renzo Piano, le futur cinéma imaginé par l'atelier Berthier, le parc Martin Luther King de 10 hectares réalisé par Jacqueline Osty et de nombreux logements et bureaux ; le tout disposé de part et d'autre des voies de chemin de fer de la gare Saint-Lazare. À l'est de ces derniers sont répartis les locaux administratifs, partiellement construits sur une dalle recouvrant les rails, et à l'ouest les habitations. L'une des particularités de cette opération de restructuration urbaine lourde réside dans son processus de conception et d'édification : chaque lot de la ZAC faisant l'objet d'un partage entre deux architectes. Ce morcellement a été imposé par les concepteurs de la zone, dont l'architecte-urbaniste François Grether et le bureau d'études OGI, spécialisé dans travaux d'aménagement d'espaces publics. Si certains maîtres d'"uvre lauréats des concours lancés pour chaque lot ont séparé leur parcelle en deux, les agences ChartierDalix et Brenac & Gonzalez et Associés ont pour leur part décidé de collaborer et d'ériger à quatre mains un colosse condensant 24 000 mètres carrés de bureaux. Avec un retrait de 10 mètres en son centre, le terrain dissymétrique et étriqué de 125 mètres de long, a amené les architectes à imaginer un bâtiment original de huit étages composé de deux volumes rectangulaires, entre lesquels est placé un vaste hall d'entrée de 150 mètres carrés, dont les niveaux supérieurs se déforment au fil de l'ascension. Depuis la rue, à l'est, la perspective linéaire créée par les bâtiments voisins est brisée par les ondulations de l'ensemble.Ces reliefs accueillent une succession de terrasses et de coursives en rubans, qui bénéficient d'un traitement uniforme grâce à l'utilisation de trois types de panneaux de bardage pleins différents de 1 mètre de large aux stries verticales, réalisés en terre cuite moulée puis émaillée. Grâce à l'alternance de ces éléments, le matériau semble vibrer, avec une couleur changeant au fil de la journée et des points de vue, tantôt bleu, ocre ou blanc. Depuis le vestibule traversant, d'une hauteur de huit mètres sous plafond, les voies ferrées sont mises en scène par le biais d'une large baie vitrée de 11 mètres de long invitant les travailleurs à admirer le passage des wagons. À partir de ce hall majestueux, un escalier monumental en Y dessert à l'est un réfectoire et à l'ouest un jardin suspendu situé entre le R+1 et le R+6, au-dessus des rails. Cet espace vert constitué d'un ensemble de passerelles et d'emmarchements, permet alors aux employés de jouir d'une imprenable vue sur les toits de Paris au quotidien. Une réalisation originale offrant un environnement de travail idéal. Intitulé du projet : JAVALieu : Paris (17e)Maîtrise d'ouvrage : Emerige (promoteur)BNP Paribas Cardif (investisseur)Maîtrise d'"uvre : ChartierDalix architectes (mandataire)Brénac & Gonzalez et AssociésSurface : 24 000 m2Montant des travaux : 51 000 000 ¤ HTCalendrier : Livraison 2017 Photographies : Takuji Shimmura, Sergio Grazia et Stefan Tuchila Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignclub Awards 2018 dans la catégorie Tertiaire - neuf Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignclub Awards et de Chartier Dalix et Brenac & Gonzalez et Associés