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Il y a 4 ans et 92 jours

Tadao Ando : « J’ai voulu concevoir une architecture comme personne n’en avait réalisée»

Retrouvez cet article dans le hors-série n° 23 Tadao Ando, en compagnie de François Pinault, devant le bâtiment de la Bourse du Commerce, à Paris. [©Fred Marigaux, 2016. Courtesy Collection Pinault – Paris] Pouvez-vous nous présentez votre travail ? Tadao Ando : Ma recherche architecturale s’articule autour de formes simples : cercle, carré ou rectangle, avec une prédilection pour le béton brut, que je travaille, afin d’obtenir des aspects lisses, brossés ou vernis. J’aime le voir changer avec le temps et capter la lumière. Ce matériau symbolise l’époque moderne. Tout le monde peut s’en procurer. Il est accessible à tous. C’est pour cela que j’ai voulu concevoir une architecture comme personne n’en avait réalisée. Et ce, avec le béton. La lumière et le béton, un vaste programme. Ce sont deux matériaux que tout oppose et qui pourtant, une fois mis en scène par vous, viennent créer une poétique de l’espace, mettent en valeur des lieux ou au contraire dissimulent une partie des volumes ? Comment faites-vous pour les accorder ? Le béton vient cerner les espaces que j’imagine à l’aide de parois. Quant à la lumière, elle est changeante et revêt différentes apparences, en fonction de l’espace et du temps. J’utilise beaucoup les puits de lumière. L’un est donc le symbole de la permanence et de la stabilité, l’autre est plus dans le registre de l’impermanence et de la mobilité. Pourtant, le béton et la lumière s’accordent naturellement. La Bourse du Commerce, à Paris : esquisse de Tadao Ando. [©Tadao Ando. Courtesy Collection Pinault – Paris] Quelle est votre définition d’une belle réalisation en architecture ? Je pense que l’architecture est l’une des professions les plus bénéfiques pour la société. L’architecture consiste à créer des lieux pour la communauté. Je réalise mes structures, en me demandant comment je pourrais concevoir des choses, qui restent gravées dans l’âme des hommes pour l’éternité. En plus, mes réalisations s’insèrent le plus possible avec harmonie dans le paysage. Au fil des ans, j’ai réalisé que la coordination et la collaboration avec de nombreux professionnels peuvent mener à la création de grandes choses. Il est toujours essentiel de collaborer avec le client, les ingénieurs, les sous-traitants, les consultants et d’autres personnes du secteur de l’architecture. Peu de professions comptent sur une seule personne pour coordonner ces types de projets importants pour la société. Les compétences de l’architecte sont bénéfiques à bien des égards, ce qui peut amener à réfléchir à la manière dont nos compétences en matière de créativité, de gestion et de coordination peuvent être appliquées à d’autres domaines. Qu’est-ce que le mot “béton” évoque pour vous ? Quel rôle joue-t-il concrètement dans votre travail ? Je suis connu pour utiliser du béton architectural dans mes conceptions, mais je suis plus intéressé par les espaces que le béton peut créer que par le béton lui-même. La collaboration et l’esprit de nombreuses personnes dévouées sont nécessaires à sa réalisation. J’ai beaucoup de respect pour la culture régionale où mes conceptions ont été construites. Le béton dépend des cultures, des histoires et des matériaux locaux disponibles. Dans toutes les régions du monde, il y a du béton. J’espère créer à la fois une architecture, qui peut être construite n’importe où, mais qui est unique à cet endroit. Image de synthèse de la Bourse du Commerce : le promenoir et l’oculus, au sommet du cylindre. [©Artefactory Lab – Tadao Ando Architect & Associates – NeM / Niney & Marca Architectes – Agence Pierre-Antoine Gatier. Courtesy Collection Pinault – Paris] Minéralité du béton et japonisme sont-ils liés dans vos réalisations ? Quels que soient les matériaux, je n’ai jamais pensé à incorporer des éléments japonais dans ma conception. Cependant, quand j’étais jeune, je me suis consacré à créer un béton lisse et délicat, afin d’obtenir une texture similaire à celle du bois utilisé dans l’architecture japonaise traditionnelle. Les éléments japonais que l’on trouve dans mon architecture sont involontaires et on peut dire que cette vision japonaise est le fruit de mon inconscient. Que pensez-vous des architectes du béton tels que Wright, Le Corbusier, Niemeyer, Ricciotti, Bofill, Meier ? Comment considérez-vous leurs œuvres ? La première fois que je suis entré en contact avec l’œuvre de Le  Corbusier, j’étais dans une ancienne librairie d’Osaka. A cette époque, je croquais la vie à pleine dent, mon destin n’était pas encore tracé. J’avais 20 ans et je travaillais à temps partiel dans un bureau d’architecture. J’ai d’abord posé mes yeux sur un portfolio de Le Corbusier dans la section Arts de la librairie. Immédiatement, j’ai senti dans ma chair :“Ça y est, c’est cela que je veux”.L’ouvrage étant trop cher pour moi, j’ai alors économisé et j’ai acheté le livre environ un mois plus tard. Ensuite, je l’ai lu, page par page, tous les soirs. Même si mes connaissances n’étaient pas assez approfondies pour comprendre les subtilités du Modernisme, le contenu du livre était absolument fascinant. Chaque page était joliment illustrée avec des photographies architecturales en gros plan et en grand angle, ainsi que des plans et des croquis. Je me suis dit : “Je veux être capable de concevoir comme ça”. J’ai appris et j’apprends encore des architectes historiques, tels que Frank Lloyd Wright, Oscar Niemeyer et bien d’autres. Située au Nord du Japon, la colline de Bouddha est un temple souterrain, à l’exception d’une immense statue de Bouddha, dont seule la tête dépasse du sol. [©Shigeo-Ogawa/Tadao Ando] Quelles sont vos réalisations préférées dans votre travail ? Je pense que l’architecture que j’aime le mieux est le projet sur lequel je travaille. Par exemple, je suis actuellement sur la préservation et la rénovation du projet de la Bourse de commerce, à Paris. Je préfère toujours regarder vers le présent et le futur. Ce n’est pas dans ma nature de m’attarder sur le passé. Propos recueillis par Muriel Carbonnet Retrouvez cet article dans le hors-série n° 23
Il y a 6 ans et 13 jours

Après le drame, restaurer au plus vite Notre-Dame de Paris

Le président de la république a annoncé, au lendemain du dramatique incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, que l’édifice soit restauré en cinq ans. « Nous rebâtirons la cathédrale plus belle encore et je veux que ce soit achevé d’ici cinq années ». Depuis la veille, de nombreux commentateurs annonçaient plusieurs dizaines d’années de travaux, les experts s’accordant plutôt sur 10 à 15 ans. Les dégâts sont considérables, les charpentes, les couvertures et la flêche ont disparu. Deux coupoles se sont effondrées. L’intégrité de la structure et des tours présente des fragilités. Sur RTL, le ministre de la Culture, Franck Riester, s’est inquiété du risque d’effondrement du « pignon du transept nord ». Il a cité également « une deuxième partie, qui est sur la tour sud, à l’intérieur, qui a été très attaquée par le feu et qui risque, en s’effondrant, d’entraîner le pignon central triangulaire qui est entre les deux tours ». L’émotion suscitée par cette catastrophe a provoqué un afflux de promesses de dons en argent, mais aussi en nature et en intelligence. Le bâtiment prêt à aider La FFB a annoncé qu’elle se tenait à disposition de la Nation, du gouvernement et de la Mairie de Paris pour accompagner les opérations de reconstruction. Jacques Chanut, son président, a précisé que « La FFB a toujours été au centre des travaux de rénovation des cathédrales et ses entreprises adhérentes, tout particulièrement celles du GMH sont engagées et volontaires pour répondre présentes. Les bâtisseurs d’aujourd’hui, à l’image des artisans et entrepreneurs d’hier, relèveront ce défi comme ils l’ont toujours fait. » Un milliard d’euros de dons Outre un don de 200 millions d’euros, la famille Arnault et le groupe LVMH, ont proposé de mettre à disposition ses « équipes créatives, architecturales, financières » pour aider au travail de reconstruction. L’Oréal et la fondation Bettencourt cumulent aussi 200 millions d’euros de dons. La famille Pinault va débloquer 100 millions d’euros via sa société d’investissement Artemis. Le PDG du groupe Total Patrick Pouyanné a annoncé que le groupe, « premier mécène de la Fondation du patrimoine », allait faire un don de 100 millions d’euros. Martin et Olivier Bouygues, Marc Ladreit de Lacharrière, Crédit agricole, Apple Vinci, Capgemini vont aussi abonder à la collecte. Vinci propose à tous les constructeurs de France « d’unir leurs forces » dans un « mécénat de compétences ». Saint-Gobain propose son « expertise en matière de rénovation et de matériaux, notamment en matière de restauration de vitraux ». Au matin du deuxième jour après l’incendie, le cumul des promesses de dons aurait atteint le milliard d’euros. Le bois ne manquera pas Bertrand Servois, Président de l’UCFF – Les Coopératives Forestières a indiqué que « Les 110 000 propriétaires forestiers privés regroupés au sein des coopératives forestières françaises, étaient prêts à offrir les chênes de leurs forêts, nécessaires à la filière Bois, pour la reconstruction de la charpente », l’édifice devant utiliser, selon lui, le chêne français comme structure historique pour sa charpente. Le Groupe Charlois, premier producteur français de bois de chêne, a aussi annoncé qu’il fera un don en nature pour la reconstruction de la charpente. Sylvain Charlois, indiquant qu’il « n’y a pas en France des stocks de bois déjà sciés disponibles pour un tel chantier », lance un appel à « toutes les bonnes volontés » de la filière pour constituer ce stock et propose de stocker le bois sur son site historique de Murlin, dans la Nièvre. La fondation Fransylva a demandé aux « 3,5 millions de propriétaires privées de forêts en France de donner un chêne pour la reconstruction de Notre-Dame ». La Caisse des Dépôts propose des chênes issus de ses forêts gérées par la Société forestière, Groupama propose également 1 300 chênes de ses forêts normandes.   Photo : Anna Ader    
Il y a 21 ans et 138 jours

Adieu Pinault Bois & Matériaux, vive Réseau Pro

La Lettre Confidentielle de Négoce révèle que le groupe Wolseley a pris la décision d’abandonner le nom Pinault, plus rapidement que le prévoit son accord avec PPR. Dès janvier, le nom de la société garde les initiales (PBM) mais en abandonne le contenu (Pinault Bois et Matériaux) et les agences ...
Il y a 21 ans et 139 jours

Pinault Bois et Matériaux devient Réseau Pro

Le négociant en bois de construction - qui teste par ailleurs des concepts de distribution grand public - va faire passer ses 250 agences dédiées aux professionnels sous l’enseigne «Réseau Pro».
Il y a 21 ans et 305 jours

Bruxelles autorise la reprise de Pinault Bois et Matériaux

Le groupe britannique de la distribution de matériaux Wolseley a obtenu le feu vert de la commission européenne pour le rachat de Pinault Bois et Matériaux (PBM) et ses 269 magasins.
Il y a 21 ans et 314 jours

Samse conforte sa position de 3ème négociant français

En rachetant les activités négoce du groupe Doras, soit 46 agences bien implantées en Bourgogne Franche-Comté, le groupe Samse retourne sur la troisième marche du podium des négociants français en matériaux. Les deux leaders régionaux se rapprochent ainsi du groupe Point.P et de Wolseley qui vient de reprendre Pinault Bois et Matériaux.
Il y a 21 ans et 357 jours

PPR confirme le montant de la cession de Pinault Bois et Matériaux

Le groupe Pinault-Printemps-Redoute (PPR) a signé un accord définitif pour la cession de sa filiale Pinault Bois et Matériaux (PBM) pour 565 millions d'euros au groupe britannique Wolseley.
Il y a 22 ans et 10 jours

La vente de Pinault Bois et Matériaux est bouclée

Le groupe Pinault-Printemps-Redoute confirme avoir reçu une offre ferme de 565 millions d'euros de la part du groupe britannique Wolseley pour l'acquisition de Pinault Bois et Matériaux.
Il y a 22 ans et 12 jours

Pinault Bois Matériaux pourrait passer sous pavillon britannique

Selon le quotidien Le Figaro, le distributeur britannique Wolseley aurait accepté d'augmenter légèrement son offre pour le rachat Pinault Bois Matériaux (PBM) et serait en négociation exclusive avec Pinault-Printemps-Redoute et Artemis, la holding de la famille Pinault.
Il y a 22 ans et 26 jours

Dernière ligne droite avant la cession de Pinault Bois Matériaux

Les repreneurs avaient jusqu'à vendredi pour déposer leurs offres. Deux distributeurs britanniques et deux fonds d'investissements seraient candidats à la reprise du deuxième négociant français en matériaux.
Il y a 22 ans et 90 jours

Qui pourrait reprendre Pinault Bois Matériaux ?

Patrick Berard, Pdg de Pinault Bois et Matériaux a estimé lors d'un point de presse qu'il était "quasi impossible" que son groupe, numéro 2 français avec 8,5% du marché de la distribution de ...
Il y a 22 ans et 93 jours

Pinault Bois et Matériaux rassure ses troupes

Devant plus de 2.400 cadres, fournisseurs et clients du groupe, Patrick Berard, pdg de Pinault Bois et Matériaux a estimé vendredi 31 janvier qu'il était "quasi impossible" que son groupe soit vendu à Point.P.
Il y a 22 ans et 107 jours

PPR envisage la cession de son pôle professionnel

Selon Serge Weinberg, président du directoire de PPR, cette cession - qui concerne l'activité historique de Pinault Bois Matériaux et Rexel, leader mondial de la distribution électrique - devrait intervenir d'ici fin 2004.
Il y a 22 ans et 172 jours

Pinault Bois et Matériaux rachète le négociant Carmat

Le deuxième négociant français a racheté le vendéen Carmat, présent l'ouest de la France avec 7 points de vente.
Il y a 22 ans et 354 jours

Trois nouvelles acquisitions pour Pinault Bois et Matériaux

La filiale du groupe Pinault Printemps Redoute spécialisée dans le négoce en matériaux de construction a annoncé avoir acquis les entreprises Roasio, Crea et Trichet.