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Il y a 3 ans et 54 jours

La CAPEB demande au gouvernement de compléter rapidement ses mesures pour le bâtiment

S’y est ajoutée la hausse des prix de l’énergie depuis la fin 2021 qui s’accentue considérablement avec la guerre en Ukraine. Désormais, un certain nombre d’enseignes et d’industriels se refusent à s’engager sur les prix et les délais de livraison. Une situation brutale et particulièrement anxiogène pour les entreprises artisanales du bâtiment. Pour remédier à ce phénomène, la CAPEB avait sollicité en urgence le Ministre Bruno Le Maire fin de semaine dernière pour lui demander de faire bénéficier le bâtiment des mesures du futur Plan de résilience économique et social.Ce plan, qui vise à atténuer les impacts de la crise (hausse des coûts des matières premières, de l’énergie et difficultés d’approvisionnement…) sur les entreprises, vient d’être dévoilé par le Premier Ministre Jean Castex. Si un certain nombre des mesures vont dans le bon sens, la CAPEB regrette que certaines propositions spécifiques à l’artisanat du bâtiment qu’elle avait émises n’aient pas été annoncées à ce stade et appelle le gouvernement à compléter les mesures annoncées.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Parce qu’elles ont été fortement impactées par le contexte sanitaire, les entreprises artisanales du bâtiment ne peuvent plus continuer à subir des hausses de coûts aussi importantes et imprévisibles. Il en va de leur survie ! Afin de contenir les effets de cette crise, nous avions rapidement proposé des mesures fortes au gouvernement à intégrer dans le Plan de résilience économique et social. Le discours du Premier Ministre cet après-midi semble montrer que le gouvernement n’a pas pris toute la mesure des conséquences de ce contexte sur l’activité des entreprises artisanales du bâtiment et sur le niveau de l’apprentissage et de l’emploi. Nous appelons donc le gouvernement à prendre des mesures complémentaires pour amortir cette nouvelle crise auprès de nos entreprises qui représentent 95 % de entreprises du bâtiment ! »La CAPEB réitère ses demandes auprès des pouvoirs publics afin que le Plan de résilience puisse être complété par les dispositions suivantes :Rembourser, comme pour le secteur agricole et le secteur des Travaux Publics, une partie de la TICPE pour les carburants utilisés pour des véhicules professionnels ;Imposer aux banques et aux assureurs crédits qu’ils ne dégradent pas la cotation des entreprises dès lors qu’elles décident de reporter le remboursement de leur PGE ;Veiller à ce que les industriels et les négoces ou distributeurs :participent activement au Comité de crise du BTP mis en place par le gouvernement (initiative qui a permis d’inciter les acheteurs publics à faire preuve de compréhension et de souplesse dans l’application des règles des marchés publics) ;intègrent dans leurs prix le juste coût de la décarbonation ;assument les risques d’augmentation des prix avec la filière (solidarité et intérêts mutuels des acteurs : industriels, négoces, entreprises et clients) dans le cadre d’une charte de solidarité ;Exiger des fournisseurs qu’ils préviennent au moins 3 mois à l’avance les entreprises du bâtiment de toute augmentation des prix et qu’ils maintiennent une stabilité des prix également durant au minimum trois mois (en effet, les tendances pratiquées actuellement imposent parfois un paiement au comptant et des validités des prix de 24h ou 48h alors que le délai de rétractation des clients est de 14 jours) ;Accélérer la refonte du calcul des différents index BT et leurs publications dans des délais rapides au regard de la crise actuelle ;Appliquer une TVA à taux réduit de 5,5% pour l’ensemble des travaux de rénovation ;Rendre enfin automatique, en marchés publics, l’application des pénalités de retard en cas de retard de paiement aux entreprises ;Mettre en place un mécanisme de bouclier tarifaire du coût de l’énergie aux niveaux européen et français pour disposer d’une production industrielle à prix maîtrisé et permettre la continuité des politiques publiques de rénovation énergétique et environnementale, directement menacées par la flambée des coûts des matériaux.
Il y a 3 ans et 54 jours

Emploi, retraites : le bilan contrasté d'Emmanuel Macron

Une batterie de réformes "structurelles"La réforme du Code du travail par ordonnances est le premier gros chantier du quinquennat en 2017. Répondant à la volonté du chef de l’État de "libérer le travail", elle se heurte d'emblée à des oppositions de gauche très remontées contre une "liquidation" du Code du travail.Parmi les points les plus controversés figurent le plafonnement des indemnités prud'homales, la fusion des instances représentatives du personnel ou le poids accru de l'accord d'entreprise par rapport à la branche. Dans les rangs syndicaux, les effets des ordonnances sur le dialogue social sont aujourd'hui vivement critiqués. La CFDT a notamment dénoncé début 2022 une réforme qui a engendré une "disparition massive des représentants de proximité".En 2018, est venu l'acte II de la "rénovation du modèle social" avec la réforme de la formation professionnelle. Celle-ci a revu en profondeur l'apprentissage, en assouplissant les conditions d'entrée et d'ouverture de CFA (centres de formation d'apprentis). Le nombre d'apprentis a depuis atteint des records avec plus de 700.000 contrats en 2021, une hausse portée par l'enseignement supérieur, avec comme revers un déséquilibre financier. La réforme a aussi revu le fonctionnement du CPF (Compte personnel de formation), désormais monétisé et utilisable librement par chaque salarié via une application. Cela a engendré un boom de formations, avec en corollaire un démarchage abusif en masse et des fraudes.Autre gros morceau avec la réforme de l'assurance chômage, l'une des plus contestées du quinquennat. Présentée en juillet 2019, elle connaît un parcours chaotique: son application est reportée à plusieurs reprises du fait du Covid et de la bataille judiciaire acharnée des syndicats. Le très décrié nouveau calcul de l'allocation chômage, qui pénalise l'indemnisation des demandeurs d'emploi alternant périodes de travail et d'inactivité est entré en vigueur le 1er octobre. Ses effets, progressifs, n'ont pas encore été mesurés.L'emploi : de bons chiffres malgré la criseAvec un taux de chômage ramené à 7,4% au 4e trimestre 2021, contre 9,5% audébut du quinquennat, le chef de l'Etat peut se targuer de s'approcher de sonobjectif d'atteindre 7% en 2022. La hausse provoquée par le Covid en 2020 -moins catastrophique que ce qui avait été un temps anticipé - a été effacée.Le taux de chômage est au plus bas depuis près de 15 ans.Soutenus par le plan "un jeune, une solution", les 15-24 ans ont vu leur taux de chômage descendre à 15,9%, son plus bas niveau depuis... 1981. Mais le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en incluant l'activité réduite (catégories A, B et C), reste élevé à 5,659 millions. Et les demandeurs d'emploi de longue durée (inscrits depuis un an ou plus) représentent 49,6% du total.Retraites : le minimum et la glaneSeule promesse tenue en la matière, le minimum vieillesse a bien été augmenté de 100 euros par mois: l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) est en effet passée de 803,20 euros en 2017 à 903,20 euros en 2020 et s'établit désormais à 916,78 euros.En revanche, le grand dessein présidentiel d'un "système universel" – censé remplacer la quarantaine de régimes existants - n'a pas survécu au Covid. Après des semaines de grèves et de manifestations, le projet de loi voté au forceps du 49-3 début mars 2020 a aussitôt été "suspendu" et jamais remis sur le métier.Et pour cause: Emmanuel Macron a renoncé à maintenir l'âge légal de départ à 62 ans et souhaite désormais le repousser à 65 ans, tout en supprimant au passage les régimes spéciaux de la RATP, d'EDF et des sénateurs. Pour contrebalancer, il promet une pension minimum de 1.100 euros pour une carrière complète.Soit peu ou prou ce qu'il a accordé aux agriculteurs (85% du Smic) et à leurs "conjoints collaborateurs", revalorisés à quelques mois des élections, en reprenant à son compte deux propositions de loi du député communiste André Chassaigne. Pour mieux cultiver son bilan.
Il y a 3 ans et 55 jours

Le gouvernement présente son plan de résilience sans convaincre les professionnels du BTP

Les annonces du GouvernementAfin de faire face aux conséquences du conflit russo-ukrainiens, le Gouvernement a pris des dispositions immédiates pour soutenir les entreprises et secteurs directement impactés et des mesures pour renforcer la résilience énergétique de la France dans les prochains mois. Le but affiché est de sortir de la dépendance du gaz et du pétrole russes au plus tard d'ici 2027. Concernant les approvisionnements en gaz pour l'hiver prochain Sécuriser le remplissage des stocks de gaz dans les mois à venir. Renforcer les capacités d'importation du GNL par les 4 ports méthaniers français. Augmenter les capacités de production de biogaz. De nouvelles mesures de simplification sur les énergies renouvelables seront mises en place dans les prochaines semaines afin d’accélérer leur déploiement dans les territoires, par exemple la prise en charge accrue de 40 % à 60 % des frais de raccordement pour les installations de biogaz, effective depuis cette semaine.L'approvisionnement en produits pétroliers La dépendance européenne au pétrole russe étant moindre qu'avec le gaz, le pétrole étant plus facile à transporter et la France disposant de stocks stratégiques allant jusqu'à 90 jours, le pays dispose de plusieurs mois d'autonomie en cas de rupture d'approvisionnement. La réorganisation des flux observée actuellement à l’échelle européenne peut néanmoins induire localement des tensions logistiques, auxquelles le Gouvernement est vigilant, tout particulièrement dans l’ouest de la France.Réduire la demande en pétrole et gaz naturel, afin de limiter la dépendance française Le Gouvernement a déclaré mettre en place des outils adaptés à chaque consommateur qui désire accélérer sa transition énergétique et réduire sa facture à court terme. Des mesures à court terme ont déjà été annoncées : Dès cette année, accroître de 40% les crédits d'intervention du fonds chaleur. Ces 150 millions d’euros de moyens supplémentaires permettront par exemple de soutenir rapidement des projets de conversion de réseaux de chaleur à la biomasse, moyen efficace de réduire la demande en gaz naturel. Renforcer le dispositif MaPrimeRénov' afin d’accélérer le remplacement de chaudières à énergies fossiles par des solutions de chauffage renouvelables, comme les pompes à chaleur. Le Gouvernement a décidé d’augmenter de 1.000 €, à partir du 15 avril prochain et jusqu’à la fin de l’année 2022, les aides MaPrimeRénov’ accordées pour l’installation d’un système de chauffage vertueux qui permet de sortir du gaz ou du fioul, comme les pompes à chaleur (y compris hybrides) ou les chaudières biomasse. Et pour ne plus inciter les ménages à rester dépendants du gaz, les forfaits pour l’installation de nouvelles chaudières au gaz seront parallèlement arrêtés. En cumulant les aides MaPrimeRénov’ et les certificats d’économie d’énergie, il sera ainsi plus avantageux pour les ménages les plus modestes de choisir une pompe à chaleur ou une chaudière biomasse et de se passer du gaz. Début avril sera lancé un appel à projets de France 2030 pour accélérer la décarbonation de l'industrie. Le Gouvernement souhaite cibler les entreprises les plus exposées à la hausse du prix des hydrocarbures pour qu'elles accélèrent leurs projets d'efficacité énergétique ou de substitution du gaz naturel par de la biomasse. Un plan de sortie accéléré des hydrocarbures est lancé pour les bâtiments de l'État et de ses opérateurs. Cette action s’accompagnera de la mise en place d’un fonds qui financera des travaux à impact rapide sur la réduction de consommation de gaz et de fioul, en particulier des remplacements de chaudières fossiles par des solutions renouvelables. Par souci d’exemplarité, le Premier ministre signera également dans les jours à venir une circulaire appelant l’ensemble des services publics à réduire d’1°C la température de chauffage afin d’économiser l’énergie et de réduire la facture.Le mécontentement des organisations professionnellesLa CNATP, l'organisation professionnelle des artisans des Travaux Publics et du Paysage, a annoncé via un tweet que les mesures du Plan de Résilience "ne correspondent absolument pas à la situation d'urgence que connaît" le secteur de l'artisanat du BTP. La CNATP bloque depuis mardi 15 mars le dépôt pétrolier du port de Lorient afin d'obtenir un gel de la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP).La FFB, la Fédération Française du Bâtiment, a annoncé dans un communiqué être globalement satisfaite des mesures annoncées telles que la révision des prix et le gel des pénalités de retard dans les marchés publics, ainsi que l’accélération du calcul des index BT, qui étaient des mesures attendues par le secteur ou encore la remise de 15 centimes sur les carburants pendant 4 mois et le report des charges fiscales et sociales.En revanche, la fédération regrette "que la prolongation des Prêts garantis par l’État (PGE) déjà signés n’ait pas été retenue, pas plus que la prise en charge de l’activité partielle provoquée par une pénurie de matériaux."Mais la principale critique faite au Plan de résilience annoncé est la suppression "quasi immédiate" du dispositif MaPrimeRénov' pour toutes les chaudières à gaz. Cette mesure est jugée incompréhensible par la FFB qui craint une fragilisation du secteur et demande à ce que cette partie du Plan soit retravaillée. Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « ce plan constitue une première étape et a vocation à évoluer, selon les propos du Premier ministre lui-même. Eu égard à la gravité de la situation pour la profession, la Fédération continuera donc à travailler quotidiennement avec le gouvernement pour relayer les difficultés immédiates des entreprises, renforcer l’action en faveur du bâtiment et alertera les pouvoirs publics en cas de manquement à la solidarité de filière. »
Il y a 3 ans et 55 jours

Le premier ciment sans clinker avec ATEx

Le ciment H-UKR Hoffmann Green devient le premier ciment sans clinker au monde à être validé par le CSTB pour des applications de structure sur tous types d’ouvrages. Après quatre années d’essais physiques, chimiques et mécaniques, le ciment H-UKR bénéficie donc d’une ATEx de cas A. Cette évaluation couvre un très grand nombre d’ouvrages allant de la maison individuelle jusqu’à l’immeuble de Grande Hauteur pour des applications de structures (planchers, voiles, poutres, poteaux, etc.). La conception des ouvrages en béton à base de ciment H-UKR est réalisée selon l’Eurocode 2 et l’Eurocode 8, référentiel de calcul reconnu en France et en Europe. L’Évaluation Technique de Produits et Matériaux (ETPM) de la technologie H-UKR vient d’être enrichie et objective davantage la durabilité et la qualité de ce ciment en validant la durée d’utilisation prévue à 100 ans, ouvrant ainsi la voie à l’utilisation en ouvrages d’art (ponts, tunnels, etc.). De même, cette nouvelle version de l’ETPM introduit de nouvelles classes d’exposition (XC1, XC2, XC3, XC4, XF1) permettant ainsi l’utilisation du béton à base de ciment H-UKR pour des ouvrages intérieurs et extérieurs.Cet article Le premier ciment sans clinker avec ATEx est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 56 jours

EDILTECO® Group partenaire et distributeur exclusif de CarbonCure pour la France, l’Italie, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas.

Edilteco® Group a conclu un partenariat de distributeur exclusif avec la société de technologie d’élimination du carbone « CarbonCure Technologies ». Ce partenariat va permettre à Edilteco® Group d’offrir à ses clients des solutions innovantes et éprouvées pour la réduction de leur empreinte carbone dans la construction. S’inscrivant dans sa stratégie de progrès, ce partenariat est fidèle à la politique de développement de la marque, fondée sur des objectifs d’innovation, apportant un gain de performances aux solutions, tout en contribuant de manière significative et durable à la réduction des émissions de CO2. « Chez Edilteco®, nous avons toujours été impliqués dans les économies d’énergie et la durabilité, c’est notre mission depuis la création de l’entreprise. L’introduction récente sur le marché du Politerm® R et maintenant le lancement de CarbonCure donnent l’impulsion à l’émergence de notre future gamme Green, dédiée aux produits contenant jusqu’à 90 % de PSE recyclé – qui sera lancée lors du prochain salon BATIMAT. Aujourd’hui, avec CarbonCure, nous avons l’opportunité d’offrir encore plus aux centrales à béton avec lesquelles nous collaborons depuis des années, leur permettant de produire du béton avec la qualité habituelle, mais avec une empreinte carbone réduite », explique Franck Pied, Directeur Marketing et Technique chez Edilteco® France.   LA TECHNOLOGIE CARBONCURE La technologie CarbonCure contribue fortement au développement durable. Cette technologie permet aux producteurs de béton (centrales à béton et préfabricateurs) de proposer le même béton de haute qualité mais avec une empreinte carbone réduite. CarbonCure injecte du dioxyde de carbone (CO2) capturé dans le béton frais lorsqu’il est malaxé. Une fois injecté, le CO2 se transforme instantanément au contact du ciment en CaCO3 (carbonate de calcium) ; ces nanomatériaux sont incrustés en permanence et ne seront jamais rejetés dans l’atmosphère. Cette minéralisation du CO2 améliore également significativement la résistance à la compression du béton et permet de réduire en toute sécurité la teneur en ciment de chaque mélange. CarbonCure est détentrice d’un agrément technique délivré par le DIBT (Institut Allemand des Techniques du Bâtiment). La technologie CarbonCure est en totale conformité avec la norme NF EN 206. Ainsi, tout en respectant les dosages, avec l’ajout de CO2, il est possible de réduire de 4 à 6 % la quantité de ciment et en outre de conserver les mêmes performances techniques et mécaniques. En considérant que 6 % de ciment peuvent être économisés, cela équivaut à environ 15 kg/m³. Si l’on prend l’exemple d’une centrale à béton moyenne en France, consommant 40 000 m³ de béton par an, l’économie annuelle de ciment pour cette centrale est de 60 tonnes. CarbonCure Technologies   EN PRATIQUE Chaque installation CarbonCure comprend 2 boitiers. Le premier (unité de contrôle) calcule précisément la quantité de CO2 à injecter selon la formulation de béton. Il est en relation avec le logiciel de la centrale (s’adapte à tous les logiciels des centrales) et en lien direct avec CarbonCure à qui il communique, en temps réel, toutes les données collectées pour le calcul de la consommation de CO2 injecté dans le béton. CarbonCure collecte les consommations exactes de CO2 de chaque centrale à béton. La méthodologie de CarbonCure a été vérifiée par l’organisme VERRA (Verra.org) pour l’obtention de certificats blancs mutualisés entre chaque acteur. L’autre boitier (le bloc vanne) est installé sur la cuve de CO2 et gère l’ajout de la dose. La cuve sous pression (20 bars) envoie le CO2 à l’état liquide dans le béton en cours de malaxage. C’est cette pression qui injecte et transforme le CO2 sous forme de neige dans le malaxeur, où le CO2 se transforme immédiatement en CaCO3 au contact du mélange. La centrale à béton est libre de choisir son fournisseur de CO2 . Edilteco® France s’occupe de l’installation des boitiers et leur programmation se fait automatiquement à distance. Une équipe de techniciens Edilteco® a été spécialement formée pour assurer l’installation, la maintenance et le SAV des boitiers.   À PROPOS DE CARBONCURE Fondée il y a 10 ans, CarbonCure s’est rapidement développée, avec maintenant plus de 500 systèmes dans le monde. L’entreprise CarbonCure commercialise depuis 5 ans sa technologie. Breakthrough Energy Ventures, Amazon, BDC Capital, Pangea, Microsoft, 2150, Carbon Direct, GreenSoil Investments, Taronga Group ou encore Mitsubishi Corporation sont autant d’investisseurs qui ont fait confiance à CarbonCure. Lauréate du second appel à projet (2020) du club Sekoya créé par Eiffage et Impulse partners – consacré à la conception et la construction bas carbone et aux usages et exploitation bas carbone – CarbonCure offre la possibilité aux fabricants de béton de concevoir un béton écologique et plus solide. Les architectes, ingénieurs et entrepreneurs obtiennent le même produit de construction fiable et de haute qualité, mais avec une empreinte carbone plus faible. En France, ce sont 1800 centrales, dont 1300 sous certification NF qui sont concernées par cette technologie bas carbone. CarbonCure Technologies Depuis sa création en 1981, EDILTECO® Group n’a cessé d’acquérir de multiples compétences qui la placent en interlocutrice indispensable du monde de la construction. Aujourd’hui encore, l’entreprise passe les frontières de l’hexagone pour fonder un partenariat exclusif lui permettant de proposer à ses clients des solutions toujours plus durables. Avec CarbonCure, Edilteco® Group répond à la demande croissante de solutions de construction durable. C’est au salon Bas Carbone, les 5 et 6 avril 2022, Porte de Versailles, que EDILTECO® France présentera officiellement la solution CarbonCure sur son stand H60 – Hall 5 et lors de 2 workshops. Nous vous présenterons le procédé lors de nos workshops : le 5 avril à 11h30 – salle 7 le 6 avril à 10h00 – salle 7
Il y a 3 ans et 57 jours

HQE Aménagement : l’Alliance HQE-GBC propose 19 indicateurs pour aider à la réalisation de quartiers durables

Issus du bilan du "Test HQE Performance Quartier", ils sont réunis, sous forme de fiches pratiques, dans un guide d’aide à la décision adressant les engagements de la HQE, notamment : qualité de vie, respect de l’environnement et performance économique.HQE Aménagement : 4 fondamentaux d’évaluationOuvrage de référence, mis à jour en 2020, le cadre de référence de HQE Aménagement est complété aujourd’hui par un outil pour aider de manière pratique tous les acteurs (élus locaux, opérateurs, maîtres d’oeuvres…) engagés dans des projets d’aménagements durables. Dans une première partie, le nouveau guide pratique rappelle que HQE Aménagement repose sur un système qualité et une méthode générique pouvant s’adapter à tout type d’opération et être appropriée par tout type d’acteur. Cette méthode propose un langage commun, une structure de conduite d’opération et une évaluation permanente. Sur cette base, le cadre de référence de HQE Aménagement a introduit 4 fondamentaux pour construire et faire vivre collectivement un dispositif d’évaluation d’une opération aménagement durable : 1. L’acquisition d’une culture commune grâce à un dispositif co-construit, contextualisé et dimensionné. 2. Une évaluation participative à travers un dispositif partagé et transparent. 3. Un pilotage et une organisation via un dispositif intégré et itératif. 4. Une formalisation portée par un dispositif d’évaluation inscrit dans la durée de l’opération. HQE Aménagement : 19 indicateurs d’évaluation Avec la volonté de passer de la théorie à la pratique, l’Alliance HQE-GBC lançait en 2018-2019, avec le soutien de l’ADEME, un "Test HQE Performance Quartier" sur une dizaine d’opérations d’aménagement volontaire. Objectif : constituer une base commune d’indicateurs pour une évaluation globale et multicritère des opérations d’aménagement. La deuxième partie du nouveau guide pratique HQE Aménagement de l’Alliance HQE-GBC, propose de découvrir les 19 indicateurs (sur les 30 testés), retenus pour leur pertinence, leur applicabilité et leurs réponses à des enjeux croisés du développement durable : le changement climatique, la raréfaction des ressources, la perte de la biodiversité, la santé et le bien-être, la cohésion sociale et l’économie.Véritable outil d’aide à la décision, le nouveau guide pratique HQE Aménagement présente les 19 indicateurs, répartis dans 3 grands piliers, sous forme de fiches pratiques détaillées. Elles permettent de retrouver facilement toutes les informations nécessaires à leur mise en pratique dans un projet de quartier durable : vocation, valeurs cibles, méthode de calcul, interprétation…Qualité de vie :1. Logements et espaces de travail sans nuisances : aide au calcul des surfaces sans nuisance, ces dernières étant néfastes sur la santé.2. Mixité fonctionnelle : permet de localiser les services de proximité à moins de 500m des logements ou bureaux de l’opération d’aménagement.3. Accessibilité des transports collectifs : 6 minutes à pied ou 500m de distance maximale des logements ou activités sont recommandés.4. Accessibilité des espaces de nature : ils favorisent notamment une bonne santé physique et mentale et les interactions sociales entre habitants d’un quartier.5. Praticabilité des modes actifs : détermine des modes de circulation apaisés et la qualité des liens entre un quartier et son environnement.6. Orientation des logements et activités : un indicateur déterminant pour la luminosité et la température intérieure en toutes saisons.Respect de l’environnement :7. Performance énergétique des bâtiments et de l’éclairage public : via la mesure et la simulation de la part prévisionnelle des surfaces sur-performantes en matière de consommation d’énergie.8. Production énergétique locale : permet d’estimer l’effort local en matière d’énergies renouvelables et de mesurer la facture énergétique locale.9. Espaces végétalisés favorables à la biodiversité : un indicateur qui fait le focus sur le taux de végétalisation des surfaces caractérisé par le Coefficient de Biotopes par Surface (CBS)10. Coefficient d’imperméabilisation : il indique le rapport entre la surface imperméabilisée et la surface totale considérée.11. Albedo : constitue la fraction de la lumière qui est réfléchie ou diffusée par un corps, une surface ou un milieu.12. Indice de confort d’été : permet d’assurer le confort climatique à l’intérieur comme à l’extérieur via notamment des îlots de fraîcheur.13. Terres excavées réutilisées : réemploi et évacuation hors site d’origine sont les deux approches prises en compte dans le cadre d’un focus spécifique sur les excédents de déblais.14. Valorisation des déchets de chantier : aide à la mesure de l’efficacité de la gestion des déchets sur le chantier.15. Réutilisation potentielle des eaux pluviales : permet de mesurer la quantité d’eau de pluie réutilisable sur le périmètre de l’aménagement.Performance économique :16. Renouvellement urbain : rénover, quand cela est possible, les infrastructures existantes.17. Optimisation et mutualisation des VRD (Voiries et Réseaux Divers) : pour valoriser les initiatives en faveur d’une optimisation ou d’une mutualisation pour l’économie de matières.18. Emploi local ou en insertion : estimer les emplois générés par le projet d’aménagement.19. Matières premières issues de filières locales : identifier les fournisseurs et ressources locales pour favoriser des économies à long terme.Pour télécharger le guide : cliquez ici
Il y a 3 ans et 57 jours

Trace Software et BIM&CO – Les données fabricants au cœur de la conception électrique

Trace Software International et BIM&CO annoncent un partenariat pour le développement d’une passerelle entre la base de données des produits de la construction bimandco.com ainsi que la plateforme de gestion de contenus BIM Onfly, et le logiciel de calcul d’installations électriques elec calc.  Tout projet de conception d’installations électriques requiert l’intégration de matériel électrique. Pour répondre à cet enjeu, le logiciel elec calc met à disposition des professionnels un large choix de fabricants au travers d’un catalogue de références matériels. Grâce à la passerelle Onfly – elec calc,  il sera possible d’aller chercher des références de matériel électrique sur bimandco.com & Onfly et de les intégrer directement dans son projet elec calc. Cette approche complémentaire au catalogue standard permet à tous les concepteurs d’installations électriques d’aller encore plus loin dans la gestion du matériel fabricant. “La communication entre BIM&CO et elec calc va apporter une nouvelle dimension à l’utilisation des données fabricants. Nos utilisateurs auront à leur disposition une bibliothèque de matériel électrique, facilement accessible, qui leur permettra d’enrichir les bases de données déjà disponibles dans leur catalogue elec calc » , indique Martial Leroy, Product Manager Trace Software. Découvrez tous les détails de ce partenariat dans notre communiqué de presse.
Il y a 3 ans et 57 jours

Les mauvais calculs des solutions techniques, voire technocratiques…

La densité ? Tout dépend comment elle est vécue. Développement durable et confort ? Dans l’incapacité de traduire ces besoins en références et schémas, les normes techniques définissent la pauvre qualité de réponses par nature sectorielles et partielles. Chronique de l’intensité. La définition officielle du développement durable, celle du rapport Brundtland (1987), est très claire : il […] L’article Les mauvais calculs des solutions techniques, voire technocratiques… est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 58 jours

Après la pandémie, la guerre en Ukraine pénalise l'économie française

La croissance française devrait ainsi être amputée en 2022 de 0,5 à 1,1 point de pourcentage par rapport à ce qui se serait produit sans le conflit, estime l'institution.Le produit intérieur brut (PIB) français progressera de 3,4% si le prix du pétrole s'établit en moyenne sur l'année à 93 dollars, mais de seulement 2,8% si ce prix atteint 119 dollars. Sans la guerre, la croissance aurait été de 3,9%, estiment les économistes de la banque centrale.Le directeur général de la Banque de France Olivier Garnier a précisé lors d'une conférence de presse que les deux scénarios étaient "possibles", ajoutant qu'il était incapable "de dire lequel est le plus probable" et qu'il pourrait y en avoir d'autres. La Banque de France n'a ainsi pas calculé l'effet qu'aurait un arrêt des fournitures de gaz et de pétrole russes.Pour l'ensemble de la zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) avait déjà abaissé jeudi sa prévision de croissance pour 2022 de 4,2% à 3,7%.L'industrie davantage touchéeLa Banque de France précise qu'avant le déclenchement de la guerre, elle avait prévu de relever de 3,6% à 3,9% sa prévision 2022 pour la France, après avoir révisé en hausse à 2,4% l'acquis de croissance à la fin de 2021.Et selon sa note de conjoncture également publiée dimanche, le PIB a continué à progresser en février pour atteindre un niveau de 1,75%, supérieur à celui de l'avant-crise deux ans auparavant.Mais la croissance va s'amenuiser au fil de l'année.La banque centrale prévoit ensuite une croissance de 2% en 2023 puis de 1,4% en 2024 dans le scénario "conventionnel", et de 1,3% puis 1,1% dans celui baptisé "dégradé".Le coup de frein survient alors que "nous n'avions pas encore retrouvé notre trajectoire potentielle de croissance" d'avant la crise sanitaire, a souligné M. Garnier."Le choc globalement est moins fort que durant le premier confinement de l'année 2020 mais il s'inscrit dans une durée plus longue", a expliqué Matthieu Lemoine, économiste de la banque centrale."Avec le Covid, ce sont les services qui avaient été touchés; cette fois-ci c'est plutôt l'industrie. Avant la guerre, elle avait déjà des difficultés d'approvisionnement, qui devaient progressivement se dissiper cette année. À court terme, nous n'allons malheureusement pas voir cette amélioration", a estimé dans un entretien au Parisien le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau.Trois chocs négatifsLes conséquences de l'invasion russe de l'Ukraine se feront également sentir sur les prix, l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui devrait atteindre cette année 3,7%, selon le premier scénario, et 4,4% selon le second.Cet indicateur de l'inflation, qui permet des comparaisons au niveau européen et prend davantage en compte les prix de l'énergie que l'indice des prix à la consommation (IPC) national mis en avant par l'Insee, s'est élevé à 4,1% sur un an en France en février mais devait, selon les prévisions faites avant la guerre, revenir aux alentours de 2% avant la fin 2022.Olivier Garnier a rappelé que l'inflation s'élevait en moyenne à 5,8% dans la zone euro et estimé que celle de la France serait aussi élevée sans le bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement sur les prix du gaz et de l'électricité.La banque centrale prévoit désormais que l'inflation diminuera à 1,9% en 2023 puis à 1,7% en 2024 dans le scénario conventionnel, mais qu'elle se maintiendra à un niveau élevé avec 3,3% l'an prochain avant de retomber à 1,5% en 2024 dans le scénario basé sur des prix de l'énergie durablement très élevés.Les chocs négatifs sur l'économie française du conflit sont au total de trois ordres : augmentation des prix de l'énergie et des matières premières, réduction de la consommation et de l'investissement, ainsi qu'une diminution de la demande adressée à la France qui affectera le commerce extérieur, indique encore la Banque de France.La croissance française reste "solide" malgré la guerre en Ukraine, assure Bruno Le Maire La croissance française "résiste" et reste "solide" malgré la guerre en Ukraine, a assuré lundi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, qui se prépare toutefois à réviser la prévision du gouvernement d'une croissance de 4% cette année.Le conflit en Ukraine "a un impact réel, mais ce qui est frappant, c'est que la croissance française résiste", a affirmé le ministre sur LCI, estimant que "les fondamentaux de la croissance française sont solides".
Il y a 3 ans et 62 jours

Quelles sont les énergies de chauffage les plus utilisées en maison neuve ?

Mené en partenariat avec le cabinet d’études spécialisé sur le marché de la maison individuelle, Caron Marketing, cette nouvelle édition confirme à nouveau la prédominance de la PAC – Pompe à Chaleur, utilisée dans plus d’1 maison sur 2, en France et en Île-de-France. Elle est suivie du gaz pour la région francilienne et de l’électricité associée à des panneaux rayonnants sur le territoire national. Focus sur les résultats.Lorsqu’un particulier lance un projet de construction de maison neuve, il est accompagné, tout au long du projet, par le constructeur qu’il a choisi au préalable. Celui-ci le conseille et le guide notamment sur le choix des matériaux, le type de toiture, mais aussi sur le type d’énergie de chauffage le plus adapté à son projet. C’est d’ailleurs cette thématique que Domexpo, en partenariat avec Caron Marketing, a choisi d’analyser pour son nouveau Baromètre dédié aux énergies de chauffage les plus utilisées dans les maisons livrées en 2020. 107.000 autorisations ont été délivrées pour la construction d’une maison individuelle en 2020 (dont près de 5.000 en Île-de-France). Globalement, les tendances restent les mêmes que l’année dernière dans la répartition des énergies de chauffage, avec notamment : La PAC – Pompe à chaleur, qui confirme son leadership : il s’agit aujourd’hui de l’équipement pour le chauffage le plus plébiscité en France et Île-de-France, avec respectivement 59% et 67% des maisons individuelles neuves qui en sont équipées (vs 49% et 56% l’année dernière). Le gaz, avec 17% de part de marché, baisse en Île-de-France mais conserve toujours sa deuxième position, alors que l’électricité associée à des panneaux rayonnants devient l’outsider en France.Pour Daniel Lair-Lachapelle, Président de Domexpo : « La PAC reste la solution de chauffage la plus plébiscitée en maison neuve. Il faut dire qu’elle présente de nombreux avantages : elle est facile d’utilisation et d’entretien (elle ne nécessite par exemple qu’un seul abonnement électrique et un seul raccordement) mais elle est aussi plus respectueuse de l’environnement et moins chère en consommation immédiate. En Île-de-France, c’est principalement la PAC Air/Air qui est privilégiée. Dans cette région, le prix du terrain dans le budget global est important : les particuliers privilégient donc plutôt des équipements peu onéreux. Faisons aussi un focus sur le gaz qui reste toujours une énergie très appréciée des particuliers mais on remarque que sa part tend à reculer, en France et en Île-de-France : les moteurs de calcul de la RE2020 ont depuis 2 ans, privilégié l’utilisation de la PAC, au détriment du gaz, afin d’anticiper les futures réglementations liées à la RE2020. On pourrait donc s’attendre à une nouvelle baisse dans les prochains mois, mais tout peut encore changer : la Commission européenne de Bruxelles vient en effet d’accorder un label « vert » au gaz notamment… A suivre donc pour que nous puissions, à l’avenir orienter et conseiller au mieux les clients Domexpo… »
Il y a 3 ans et 62 jours

Le “4/5/10”, la solution d'Isover pour répondre aux exigences de la RE 2020

La solution ISOVERUn renforcement de l’isolation de l’enveloppe des bâtiments de 20 %, sans aucune perte de surface habitable grâce à l’association de la triple résistance thermique “4/5/10”.Cette préconisation donne la priorité à la sobriété énergétique des nouvelles constructions, tout en garantissant le confort des habitants été comme hiver !Une réponse aux exigences en matière de performances énergétiquesL’association de la triple résistance thermique “4/5/10” de l’isolation aide à bâtir des logements à faible empreinte carbone, ainsi que des maisons passives qui dépensent très peu d’énergie.Une réponse aux exigences sur le cycle de vie du bâtiment depuis sa construction jusqu’à sa destructionProduit éco-conçu et recyclable à 100 % et à l’infini, la laine de verre ISOVER est fabriquée en France à partir de matières minérales entre 40 % et 80 % de verre recyclé (calcin). Chaque étape de son cycle de vie est optimisée pour avoir un impact le plus faible possible sur l’environnement. Sont pris en considération : la consommation d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’eau, la génération de déchets, l’intégration de laines de verre usagées dans le process de recyclage pour en refaire du calcin réinjecté ensuite dans le process de production. Les produits et systèmes ISOVER bénéficient de FDES, permettant un calcul aisé des impacts carbone via une ACV dynamique du bâtiment, nouveauté demandée dans le cadre de la RE 2020.Concernant l’isolation en fibre de bois, Isonat fabrique ses matériaux à partir du bois de résineux issus de la région forestière des plaines de la Loire, dans un rayon maximal de 60 km autour de son usine de Mably (42).Une réponse aux exigences en matière de confort thermique été comme hiver, sans perdre de surface habitableLa RE 2020 vise à améliorer le confort de vie des occupants. Le système “4/5/10” préconisé par ISOVER participe activement au renforcement de l’isolation thermique et phonique de l’enveloppe des bâtiments. Les panneaux en laine de verre de type GR 30 permettent, à performance thermique équivalente, de regagner de la surface habitable.Partenaire expert, ISOVER s’engage à accompagner les acteurs de la constructionISOVER, engagé dans la réduction de l'empreinte environnementale des bâtiments et l’habitat durable, accompagne les professionnels du bâtiment, maîtres d’ouvrage, constructeurs et bureaux d’études thermiques avec une offre évolutive et des formations adaptées. Son objectif : les aider à répondre aux exigences de réduction de l’impact environnemental de la construction, dont les conditions pour les bâtiments neufs seront progressivement renforcées tous les trois ans jusqu’en 2031.
Il y a 3 ans et 63 jours

19 indicateurs pour les quartiers durables

L’Alliance HQE-GBC complète son cadre de référence HQE Aménagement de 19 indicateurs pour une évaluation globale et multicritère des opérations d’aménagement de quartiers durables. Ils sont réunis, sous forme de fiches pratiques, dans un guide d’aide à la décision adressant les engagements de la HQE, notamment : qualité de vie, respect de l’environnement et performance économique. Qualité de vie : 1. Logements et espaces de travail sans nuisances : aide au calcul des surfaces sans nuisance, ces dernières étant néfastes sur la santé. 2. Mixité fonctionnelle : permet de localiser les services de proximité à moins de 500m des logements ou bureaux de l’opération d’aménagement. 3. Accessibilité des transports collectifs : 6 minutes à pied ou 500m de distance maximale des logements ou activités sont recommandés. 4. Accessibilité des espaces de nature : ils favorisent notamment une bonne santé physique et mentale et les interactions sociales entre habitants d’un quartier. 5. Praticabilité des modes actifs : détermine des modes de circulation apaisés et la qualité des liens entre un quartier et son environnement. 6. Orientation des logements et activités : un indicateur déterminant pour la luminosité et la température intérieure en toutes saisons. Respect de l’environnement : 7. Performance énergétique des bâtiments et de l’éclairage public : via la mesure et la simulation de la part prévisionnelle des surfaces sur-performantes en matière de consommation d’énergie. 8. Production énergétique locale : permet d’estimer l’effort local en matière d’énergies renouvelables et de mesurer la facture énergétique locale. 9. Espaces végétalisés favorables à la biodiversité : un indicateur qui fait le focus sur le taux de végétalisation des surfaces caractérisé par le Coefficient de Biotopes par Surface (CBS) 10. Coefficient d’imperméabilisation : il indique le rapport entre la surface imperméabilisée et la surface totale considérée. 11. Albedo : constitue la fraction de la lumière qui est réfléchie ou diffusée par un corps, une surface ou un milieu. 12. Indice de confort d’été : permet d’assurer le confort climatique à l’intérieur comme à l’extérieur via notamment des îlots de fraîcheur. 13. Terres excavées réutilisées : réemploi et évacuation hors site d’origine sont les deux approches prises en compte dans le cadre d’un focus spécifique sur les excédents de déblais. 14. Valorisation des déchets de chantier : aide à la mesure de l’efficacité de la gestion des déchets sur le chantier. 15. Réutilisation potentielle des eaux pluviales : permet de mesurer la quantité d’eau de pluie réutilisable sur le périmètre de l’aménagement. Performance économique : 16.Renouvellement urbain: rénover, quand cela est possible, les infrastructures existantes. 17.Optimisation et mutualisation des VRD (Voiries et Réseaux Divers): pour valoriser les initiatives en faveur d’une optimisation ou d’une mutualisation pour l’économie de matières. 18.Emploi local ou en insertion: estimer les emplois générés par le projet d’aménagement. 19.Matières premières issues de filières locales: identifier les fournisseurs et ressources locales pour favoriser des économies à long terme. http://www.hqegbc.org/guide-pratique-pour-la-realisation-de-quartiers-durables/
Il y a 3 ans et 63 jours

19 indicateurs pour les quartiers durables

L’Alliance HQE-GBC complète son cadre de référence HQE Aménagement de 19 indicateurs pour une évaluation globale et multicritère des opérations d’aménagement de quartiers durables. Ils sont réunis, sous forme de fiches pratiques, dans un guide d’aide à la décision adressant les engagements de la HQE, notamment : qualité de vie, respect de l’environnement et performance économique. Qualité de vie : 1. Logements et espaces de travail sans nuisances : aide au calcul des surfaces sans nuisance, ces dernières étant néfastes sur la santé. 2. Mixité fonctionnelle : permet de localiser les services de proximité à moins de 500m des logements ou bureaux de l’opération d’aménagement. 3. Accessibilité des transports collectifs : 6 minutes à pied ou 500m de distance maximale des logements ou activités sont recommandés. 4. Accessibilité des espaces de nature : ils favorisent notamment une bonne santé physique et mentale et les interactions sociales entre habitants d’un quartier. 5. Praticabilité des modes actifs : détermine des modes de circulation apaisés et la qualité des liens entre un quartier et son environnement. 6. Orientation des logements et activités : un indicateur déterminant pour la luminosité et la température intérieure en toutes saisons. Respect de l’environnement : 7. Performance énergétique des bâtiments et de l’éclairage public : via la mesure et la simulation de la part prévisionnelle des surfaces sur-performantes en matière de consommation d’énergie. 8. Production énergétique locale : permet d’estimer l’effort local en matière d’énergies renouvelables et de mesurer la facture énergétique locale. 9. Espaces végétalisés favorables à la biodiversité : un indicateur qui fait le focus sur le taux de végétalisation des surfaces caractérisé par le Coefficient de Biotopes par Surface (CBS) 10. Coefficient d’imperméabilisation : il indique le rapport entre la surface imperméabilisée et la surface totale considérée. 11. Albedo : constitue la fraction de la lumière qui est réfléchie ou diffusée par un corps, une surface ou un milieu. 12. Indice de confort d’été : permet d’assurer le confort climatique à l’intérieur comme à l’extérieur via notamment des îlots de fraîcheur. 13. Terres excavées réutilisées : réemploi et évacuation hors site d’origine sont les deux approches prises en compte dans le cadre d’un focus spécifique sur les excédents de déblais. 14. Valorisation des déchets de chantier : aide à la mesure de l’efficacité de la gestion des déchets sur le chantier. 15. Réutilisation potentielle des eaux pluviales : permet de mesurer la quantité d’eau de pluie réutilisable sur le périmètre de l’aménagement. Performance économique : 16.Renouvellement urbain: rénover, quand cela est possible, les infrastructures existantes. 17.Optimisation et mutualisation des VRD (Voiries et Réseaux Divers): pour valoriser les initiatives en faveur d’une optimisation ou d’une mutualisation pour l’économie de matières. 18.Emploi local ou en insertion: estimer les emplois générés par le projet d’aménagement. 19.Matières premières issues de filières locales: identifier les fournisseurs et ressources locales pour favoriser des économies à long terme. http://www.hqegbc.org/guide-pratique-pour-la-realisation-de-quartiers-durables/ Cet article 19 indicateurs pour les quartiers durables est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 64 jours

Zéro artificialisation nette : les trois décrets sont en consultation

RÉGLEMENTATION. Trois décrets relatifs à la limitation de l'artificialisation des sols, en application de la loi Climat et résilience, ont été mis en consultation jusqu'au 25 mars. Parmi ceux-ci figure celui définissant les types de sols considérés comme artificialisés ou non, pour leur calcul dans les documents d'urbanisme.
Il y a 3 ans et 69 jours

+4% sur le TRV depuis le 1er février 2022 : un impact bien plus important qu’annoncé sur les factures d’énergie des Français

À cela vient de s’ajouter un fort climat insécuritaire du fait de la crise ukrainienne et des conséquences actuelles et à venir sur le prix du gaz, entre autres. En septembre 2021, les experts de Cherpas publiait un rapport qui démontrait qu’opter pour le tarif heures pleines / heures creuses plutôt que le tarif de base n’était pas une alternative si avantageuse qu’elle y paraîtrait pour faire des économies. Loin d’être aussi rentable qu’espéré, alors que près de 50% des Français sont abonnés à ce type d’offre pour leur électricité, il ferait même plutôt perdre de l’argent à de nombreux ménages que l’inverse. Tenant compte de l’augmentation de +4% du TRV (Tarif Réglementé de l’Electricité) depuis le 1er février dernier, Cherpas a actualisé pour ce début d’année les données de son analyse, afin de voir si la confrontation entre le tarif de base VS le tarif heures pleines / heures creuses était toujours pertinente. Dans ce contexte de flambée des prix et malgré l’application du « bouclier tarifaire », la startup a constaté que cette hausse récente du TRV est venue changer totalement la donne, car même si elle se limite à 4% en moyenne, elle cache en réalité des évolutions tarifaires très disparates. Ainsi selon ses simulations, la plateforme Cherpas s’est aperçue que :Pour le tarif de base, le TRV subissait une augmentation moyenne de +11,6%.Pour le tarif heures creuses, le TRV augmente significativement de +8% alors que celui aux heures pleines ne subit qu’une hausse limitée de +1%.Qui sont les plus impactés par cette hausse du TRV ?Loin de mettre tout le monde sur un pied d’égalité, cette hausse de 4% du tarif réglementé de l’électricité fait majoritairement peser la hausse sur les foyers les plus modestes mais aussi les foyers les plus éco-responsables dans leur consommation. Effectivement, l’électricité des heures pleines est plus « charbonnée » car elle utilise les centrales de gaz et de charbon, tandis que l’électricité des heures creuses fait appel à l’énergie nucléaire. Comme l’indique le Syndicat de gestion des énergies de la région lyonnaise (Sigerly), « limiter les forts appels de puissance sur le réseau électrique en hiver limite la production d’électricité à partir d’énergies fossiles ».En d’autres termes :Sur les 11 millions de foyers concernés par les tarifs de base, 95% ont une consommation énergétique égale ou inférieur à 9kVA et cela concerne en grande majorité des foyers modestes. Pour ces consommateurs, la hausse du TRV depuis le 1er février 2022 atteint les 11,6%.Parallèlement, les ménages avec une part d’heures creuses dans leur abonnement supérieure à 70% subissent une hausse 2.6 fois plus importante que ceux ayant une part d’heures creuses inférieure à 30%.Cherpas, l’outil qui analyse gratuitement vos contrats et vous propose la meilleure offreFace à ces changements majeurs, le consommateur est légitimement perdu. Comment savoir si l’on paye le prix juste ? Qui croire ? Seul face à des conditions générales peu lisibles et des calculs complexes, il est difficile d’obtenir une réponse claire. D’autant plus en cette période géopolitique instable qui fait craindre le pire sur l’économie et notamment sur le prix du gaz. C’est ici que la plateforme Cherpas intervient en éclairant le consommateur face à l’opacité de l’évolution des politiques tarifaires.Alors que beaucoup de consommateurs l’ignorent encore, il est tout à fait possible de changer de fournisseur d’énergie à tout moment, sans frais et sans coupure, pour bénéficier d’offres plus intéressantes. L’application web Cherpas permet d’analyser en un rien de temps ses abonnements domestiques : électricité et gaz, internet et mobile. Une tâche fastidieuse, sur laquelle de nombreux consommateurs rechignent à se pencher.Grâce à un algorithme en veille constante sur les tendances du marché, Cherpas propose très rapidement des offres moins onéreuses et plus adaptées à la consommation quotidienne d’un foyer. L’entreprise se rémunère via les commissions proposées par certains fournisseurs, mais en mettant en avant toutes les offres du marché sans valoriser certaines par rapport à d’autres. Cela dans un souci de transparence et d’éthique.Grâce à Cherpas, ses membres ont réalisé en moyenne une économie de 219 € par an pour un foyer se chauffant à l’énergie électrique. Forte d’une croissance soutenue, l’application web compte aujourd’hui plus de 14 000 utilisateurs actifs (3 000 en septembre dernier) et supervise actuellement plus de 22 000 contrats.
Il y a 3 ans et 72 jours

ABB ENRICHIT SES GAMMES DE MATÉRIELS ÉLECTRIQUES DANS LE LOGICIEL ELEC CALC™

Trace Software International, éditeur de logiciels pour le bâtiment et l’énergie, et ABB, leader des technologies numériques pour l’industrie, annoncent l’intégration de nouvelles références de matériels électriques dans le catalogue multi-fabricants du logiciel elec calc. Des milliers de références ABB disponibles dans le logiciel elec calc. Déjà présent dans le catalogue multi-fabricants d’elec calc, ABB propose désormais aux utilisateurs du logiciel l’accès à une base de données techniques enrichie de près de 5 000 nouvelles références de disjoncteurs dont celles de la gamme de disjoncteurs boitier moulé Tmax XT. Ce sont au total plus de 29 000 références ABB de disjoncteurs et autres composants qui sont disponibles dans le catalogue elec calc et qui permettent de proposer aux professionnels un large choix de références techniques. « Nous avons souhaité être référencés dans elec calc car ce logiciel représente un important relais d’informations pour faire découvrir nos produits directement aux bureaux d’études. De plus, Trace Software dispose d’un service dédié à l’enrichissement des bases de données de leur logiciel ce qui nous a fait gagner un temps précieux pour l’intégration de nos références. Nous savons que la cohérence des données techniques avec le logiciel est contrôlée et, pour nous, ce paramètre est essentiel en termes de sécurité. » Patrick Domange, ABB   « L’enrichissement des catalogues constructeurs est une démarche permanente qui assure à nos utilisateurs de disposer de nombreuses références à jour. Avec l’intégration des références d’un constructeur comme ABB, nous avons encore enrichi notre catalogue afin de proposer à nos utilisateurs un large choix de matériels. Ils bénéficient de données et de références à jour pouvant être directement exploitées dans les nomenclatures et les calculs » Martial Leroy, Trace Software Grâce à l’expertise reconnue d’ABB en distribution basse et moyenne tension et à l’expertise du calcul électrique de Trace Software avec elec calc, les professionnels peuvent réaliser leur conception avec une garantie de flexibilité et de conformité avec la norme électrique. A propos de Trace Software Depuis plus de 30 années Trace Software conçoit des logiciels pour la conception et l’exploitation d’installations électriques et solaires pour le bâtiment et l’industrie. Les solutions de Trace Software couvrent les besoins depuis le chargé d’affaires jusqu’à l’exploitation, en passant par le dimensionnement des réseaux. Trace Software est également présent sur le marché de la maquette numérique avec une plateforme complète de conception d’installations électriques en Open BIM. Trace Software est distribué en Europe, Afrique, Amérique du Sud et en Asie via des distributeurs et des filiales en Allemagne, Espagne, Maroc et Chine.
Il y a 3 ans et 77 jours

VIPros, bien plus qu’un simple programme de fidélité !

Après avoir réussi à fédérer les industriels, puis à gagner sa légitimité auprès des artisans du Bâtiment, VIPros va plus loin encore avec une offre de services unique sur le marché… La relation client, un enjeu stratégique Durant des années, le schéma classique « industriel > distributeur > client professionnel » régissait toute la promotion des ventes et la fidélisation clients. Si les 3 acteurs de ce triptyque conservent leur importance, force est de constater que leur rôle évolue au sein de cette relation et qu’il devient stratégique pour chacun de mieux connaître les 2 autres… C’est en partant de ce constat que depuis 4 ans, VIPros facilite la relation et les échanges entre Industriels et Clients professionnels, tout en favorisant la concrétisation des transactions auprès des réseaux de distribution. Fort de cette nouvelle dynamique, et fidèle à cette stratégie, VIPros va plus loin aujourd’hui en associant la conquête de nouveaux clients à l’animation de la relation et à la fidélisation des plus actifs d’entre eux. Du Cash et des Points cadeaux Si le point cadeau reste l’ADN du programme VIPros, la conquête de nouveaux clients passe par des offres plus immédiates et plus « matérialisables ». Voilà pourquoi, VIPros propose désormais des offres Cashback et des réductions immédiates pour développer les relations commerciales, tout en conservant les VIPoints cadeaux pour fidéliser les clients les plus impliqués. Bien mieux qu’un simple centre de gestion De nombreuses offres de remboursement partiel (O.D.R.) sont régulièrement proposées aux clients professionnels, mais toutes reposent sur un même processus, à la fois laborieux et dissuasif : découpe de code-barres, preuve d’achat, coordonnées du bénéficiaire, Iban… pour un remboursement effectif sous 6 à 8 semaines ! Désormais cela relève du passé grâce à un dispositif VIPros « clé en main » : • Inscription rapide sur vipros.fr • Enregistrement unique de son Iban Professionnel • Liberté d’acheter ses produits là où l’on veut • Cumul des offres Cashback de toutes les marques partenaires • Remboursement sous 6 à 8 jours… Sans oublier qu’une marque partenaire peut activer et piloter très simplement ses offres via la plateforme VIPros… De même qu’elle peut négocier des bonus supplémentaires valables chez tel ou tel distributeur. Parole au grand gagnant de l’opération Série illimitée VIPros Entreprise 1000 Jardins : Rémi IMPELLETIERI – Matthieu VAGLIENTI Rémi IMPELLETIERI « Avec mon ancienne société j’étais déjà très actif dans le programme VIPros, l’équipe est au top, et toutes les actions proposées sont attractives. Fraîchement associés et une nouvelle société créée, j’ai décidé de nous inscrire très rapidement et nous avons participé l’année dernière à l’opération « Série Illimitée VIPros » avec comme gros lot « Le fameux camion Ford Transit Custom » ; comme tout le monde, je pensais qu’on gagnerait une gourde ! Finalement mi-novembre, je reçois un coup de téléphone de l’équipe VIPros. Mon associé n’en revenait pas, il ne m’a pas cru de suite, il lui a fallu un nombre incalculable de preuves pour enfin me croire.  Nous avons gagné le camion… Incroyable, cela n’arrive pas qu’aux autres !! L’accueil de toute l’équipe a été formidable du début à la fin. Merci encore à eux et à toutes les marques partenaires pour toutes ces offres tout au long de l’année, les points cadeaux et les réductions (cashback) gagnés facilement. » Bien plus économique qu’un dispositif mono-marque ou mono-enseigne La mutualisation des investissements constitue le premier R.O.I. pour les industriels partenaires du programme VIPros. De tels dispositifs nécessitent une rigueur, des contrôles (notamment juridiques), et des niveaux de sécurisation que peu d’acteurs peuvent assumer. Sans oublier le recrutement constant de nouveaux clients, l’information et l’animation permanente des entreprises inscrites, l’analyse des besoins et le ciblage des offres… Autant de moyens que VIPros peut déployer grâce à la force collective de ses partenaires. Nicolas GROS – Directeur Division Outillage Bosch « Bosch fait partie des pionniers au sein du programme VIPros car dès le début nous avons cru à l’intérêt de mutualiser nos investissements et nos actions pour aller au devant des professionnels. Un tel dispositif nous permet de capter l’attention de ceux qui sont amenés à utiliser, et donc acheter nos produits… Nous pouvons y valoriser nos innovations et nos services. Les synergies et l’équipe dédiée nous permettent de gagner un temps précieux dans cette démarche ! » Sabrina ROUGET – Responsable de la Promotion des Ventes ACOVA « Depuis des années, chez Acova, nous avons la volonté de récompenser nos clients installateurs pour leur fidélité, et grâce au programme VIPros, nous sommes heureux de leur offrir un avantage supplémentaire. Ce concept de partenariat entre plusieurs marques nous a semblé très pertinent et adapté aux besoins des artisans. Il était important pour nous, en tant que marque de référence sur le marché français des radiateurs, d’intégrer ce programme dynamique et innovant, qui nous permettra également de toucher de nouveaux installateurs et d’élargir notre visibilité auprès des artisans. » Un dispositif unique sur le marché La combinaison des offres promotionnelles, couplée à des outils de communications ciblés, des opérations de recrutement de nouveaux membres, des animations régulières des communautés et une analyse pointue des besoins des professionnels confèrent au programme VIPros un intérêt grandissant pour tous les acteurs du marché… Une expérience et une avance que l’équipe VIPros entend maintenir et dupliquer dans tous les secteurs du BtoB.
Il y a 3 ans et 78 jours

Les professionnels de la rénovation énergétique alertent le gouvernement sur les conséquences dramatiques de l’arrêt des aides

Une situation inquiétante...Un an plus tard le constat est préoccupant, selon la lettre ouverte du Symbiote adressée au gouvernement le 22 février : Les chantiers de rénovation de l'isolation de combles, de murs, de planchers, ainsi que des mises en places d'équipements performants ont diminué de 80%.Les rénovations performantes en application avec la fiche BAR-TH 164 sont inexistantes.Des licenciements massifs se produisent, accompagnés de fermetures des entreprises depuis les 6 derniers mois avec une estimation d'environ 13 000 pertes d'emplois.Les ventes d'isolants et d'équipements subissent également une baisse de l'ordre de 50% malgré les investissements des industriels et le fait que l'industrie des produits d'isolation soit une industrie nationale et locale.Les particuliers semblent eux aussi dans l'incompréhension face à l'arrêt du dispositif d'aide pour la rénovation énergétique au moment où l'inflation des coûts d'énergie est particulièrement forte.... mais des solutions sont possibles pour sortir de la criseAfin de permettre la relance des travaux de rénovation, le syndicat demande donc :La mise en place d'un nouveau dispositif coup de pouce pour limiter l'effondrement complet des travaux d'isolation via un changement de méthode de calcul de la bonification et du forfait.Une augmentation de la bonification de la fiche BAR-TH 164.Une augmentation de 500TWh pour les CEE réalisés chez les ménages précaires.Un encadrement contrôlé pour éviter les dérives et les éco-délinquants.Pour lire la lettre ouverte du Symbiote, cliquez ici.
Il y a 3 ans et 79 jours

Rénovation énergétique et architecturable d’un immeuble Art déco

Côté magazine Côté magazine Rénovation énergétique et architecturable d’un immeuble Art déco Angle Pierre grenier apres. Photo : A&M Architecture Nombre de copropriétés sont des immeubles avec une identité forte et une architecture remarquable. C’est le cas de cet ensemble résidentiel datant de 1932, situé à Boulogne (92), qui s’inscrit dans le mouvement Art déco des années 1930. Autrement dit, des immeubles particulièrement difficiles à rénover : « Jusqu’à quel point peut-on envisager la rénovation respectueuse de tels trésors du patrimoine, tout en optimisant les performances énergétiques et la réduction des gaz à effet de serre ? », questionne Philippe Alluin, dirigeant de ReeZome qui a accompagné cette copropriété tout au long du processus. Les travaux réalisés ici ont permis de résoudre cette équation. Non seulement l’ensemble affiche aujourd’hui une performance remarquable en termes de consommations, mais il a aussi retrouvé sa façade Art déco mise à mal par des rénovations hasardeuses dans les années 1990. Cette performance a été possible grâce à un travail méthodique au préalable : dans l’ordre un diagnostic technique et un audit énergétique, un montage juridique et financier, une synthèse des lots techniques et l’économie de projet pour la partie assistance maîtrise d’ouvrage assurée par ReeZome, et enfin la mission de maîtrise d’œuvre assurée par A&M Architecture. Photo : A&M Architecture 1/ Façades et toiture Abîmées, les façades sont quasiment toutes isolées par l’extérieur après réparation, mais les traitements sont différenciés pour ne pas dégrader l’architecture Art déco de l’ensemble. Ce qui a conduit à la mise en œuvre sur les parties les plus emblématiques d’un enduit extérieur innovant thermo-isolant : à base de chaux et d’agrégats d’aérogel très fins, il permet de combiner isolation et respect de l’architecture. D’autres solutions d’ITE plus conventionnelles ont été mises en œuvre, y compris un système mince avec panneau en mousse résolique pour certaines parties avec modénatures. En toiture, la principale problématique portait sur le confort d’été, notamment pour les appartements situés dans les combles. Une opération délicate sur le plan technique pour insérer l’isolant dans une toiture traditionnelle zinc et brisis en ardoise. Photo : A&M Architecture 2/ Équipements techniques Original, le bâtiment avait autrefois été équipé d’un chauffage par géothermie, abandonné dans les années 1990, car peu performant. ReeZome a proposé de revenir à cette solution pour chauffer les 205 logements. Les forages ont été remis en service et une nouvelle pompe à chaleur installée, avec une chaudière gaz en relais. « Calculée pour 80 % des besoins, elle en couvre en réalité 100 %. Nous n’aurions jamais obtenu cette performance si nous n’avions pas isolé correctement l’enveloppe », précise Philippe Alluin. La ventilation a aussi été totalement repensée avec un procédé de ventilation naturelle assistée. 3/ Performances Diminution de 52 % des consommations énergétiques, soit 92 kWhep/m2/an contre 195 kWhep/m2/an avant rénovation, soit un passage de D à C sur l’étiquette énergétique. Les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 60 %, notamment grâce à la remise en service du chauffage par géothermie. « En copropriété, le plus important et le plus délicat est de définir un programme de travaux et un budget. Ce n’est pas un projet, mais bien un programme. Lequel comprend un audit global (DTG entre autres), qui inclut les problématiques énergétiques et celles du bâtiment, y compris dans ses caractéristiques architecturales. Petit à petit, nous agglomérons des choix consensuels avec les copropriétaires pour un programme coconstruit. Ce n’est qu’à ce moment-là que nous faisons appel à un maître d’œuvre. » Philippe Allun Ingénieur et architecte, fondateur du réseau d'ingénieries, architecture et le développement durable ReeZome « L’analyse que nous réalisons comprend plusieurs phases. En premier lieu, la recherche des plans existants et de l’histoire du bâtiment : ce sont des données techniques qui nous permettent de trouver des solutions. Ensuite, l’analyse de l’architecture, les points forts, les points faibles, les éléments ordinaires et remarquables, puis l’analyse des pathologies (fissures, détérioration en façades…). Il faut réussir à faire comprendre aux copropriétaires que c’est par là que l’on commence pour faire un bon projet. Enfin, hypothèse de traitement, échange et concertation avec les copropriétaires pour définir le programme de travaux. » Véronique Javelle architecte, A&M Architecture Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 79 jours

A Grenoble, Climat Planète par Serero Architectes

L’agence parisienne Serero Architectes (David Serero) a livré en octobre 2021, pour l’Université Grenoble Alpes (Isère), Climat Planète, une plateforme de recherche sur le climat avec laboratoires, data center et salle de virtualisation de calcul numérique. L’ouvrage de 3 200 m² (coût 5,43 M€ HT) est également doté d’un auditorium. Communiqué. Le bâtiment Climat Planète […] L’article A Grenoble, Climat Planète par Serero Architectes est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 82 jours

Présidentielle : les entreprises de proximité et les artisans veulent être mieux représentés

La priorité de l'organisation patronale qui dit parler au nom de 3 millions d'entreprises est ainsi de réformer le calcul de la représentativité dans les branches professionnelles, pour le rendre plus favorable aux petites entreprises."En l'état actuel des règles de mesures de la représentativité patronale, la voix des plus petites entreprises est confisquée par les plus grandes", affirme l'U2P dans un document présentant ses demandes pour le prochain quinquennat.Selon la mesure de l'audience patronale réalisée l'an dernier par le ministère du Travail, l'U2P compte 203.715 entreprises adhérentes, soit plus que le Medef (125.929). Mais les entreprises affiliées au Medef regroupent plus de 9,3 millions de salariés, contre seulement un peu plus de 700.000 pour l'U2P.Afin de "conforter et pérenniser la baisse du coût du travail", l'U2P aimerait par ailleurs que "le plafond des allègements généraux de charges sociales soit porté à 3 Smic" contre 2,5 Smic actuellement.Au moment où beaucoup d'entreprises peinent à recruter, l'U2P demande aussi au futur locataire de l'Elysée d'agir pour "mieux anticiper les besoins en compétences des entreprises" et à Pôle Emploi "d'orienter les actifs en recherche d'emploi vers les métiers en tension".Constatant "qu'un nombre considérable de petites entreprises ne trouvent pas de repreneur", l'Union souhaite "la création d'un fonds d'aide à la création-reprise des entreprises de proximité" ainsi que d'un autre fonds pour soutenir leur "transformation écologique et numérique".L'U2P veut également que soient amplifiées "les actions de revitalisation des centres-villes et des centres-bourgs" et que l'accès au haut débit soit "effectif en tous points du territoire".Enfin, l'organisation patronale des TPE souhaite "un modèle de société qui valorise le travail indépendant autant que le salariat". Toutefois, opposée de longue date au statut d'auto-entrepreneur, elle demande que ce dernier soit "limité à deux ans pour les personnes exerçant leur activité à titre principal".
Il y a 3 ans et 82 jours

Kompozite, la plateforme digitale d’aide à la décision pour les professionnels du bâtiment bas carbone

Pour Damien Cuny, cofondateur de Kompozite : « Nous avons construit des bâtiments pendant des décennies sans nous poser la question du carbone. Aujourd’hui, le réchauffement climatique est une réalité urgente. La réglementation environnementale RE2020, les différentes mesures législatives et les politiques publiques locales obligent les acteurs du secteur à construire différemment. »Cette start-up française, créée en 2020, incubée par le « CSTB Lab » et Station F, apporte une solution unique de comparaison de systèmes constructifs qui dépasse la simple évaluation de matériaux. La plateforme digitale et automatisée propose via le « generative design», des combinaisons constructives optimisées en construction comme en rénovation, selon les contraintes techniques du projet immobilier. Et ce, tout en calculant l’empreinte carbone des systèmes générés par Kompozite. En effet, une fois les quelques données renseignées, les produits qui ne fonctionnent pas sont écartés et ne sont proposés que les matériaux et combinaisons les plus adaptés. « En quelques clics, l’utilisateur connaît l’impact carbone de n’importe quel matériau mais également ses conditions d’utilisation », ajoute Damien Cuny. Un outil d’aide à la décision objectif et efficace La plateforme Kompozite permet aux architectes, bureaux d’études, maîtrises d’ouvrage, bailleurs, promoteurs et constructeurs, d’être soutenus dans leur choix de conception, de façon indépendante, rapide et optimisée. Ses avantages sont multiples : la solution favorise la prise de décisions techniques dès la phase de conception du bâtiment, tout en maîtrisant les contraintes réglementaires et les risques d’assurabilité. Cette aide à la conception fiabilise les arbitrages entre systèmes constructifs, en précisant les conditions de mise en œuvre à performances comparables. De plus, Kompozite permet de faire émerger l’innovation matériaux bas carbone, car elle recense de façon continue les données des nouveaux produits du marché. La solution héberge sa propre base de données de plusieurs milliers de références produits pour la façade et l’enveloppe. Elle devrait très vite s’étendre à la structure et à la toiture afin de proposer une offre complète à l’ensemble du bâtiment. Au-delà des lots architecturaux, les lots techniques seront insérés. Demain, l’intégration dans le BIM sera proposée pour permettre les échanges de données, ou de simplifier les saisies d’entrées.La plateforme Kompozite se distingue également par l’élégance de son design graphique et une expérience utilisateur unique, pour simplifier le quotidien des professionnels.Un projet soutenu par les pouvoirs publics, les acteurs de la filière et les fonds d’investissements La start-up, qui figure parmi les 40 projets les plus prometteurs de 2022 nommés par Station F, a été labellisée GreenTech Verte par le Ministère de la Transition Écologique.Une cinquantaine d’acteurs de la filière ont testé et approuvé une version bêta (dont le BE Pouget Consultant, Vinci Construction, Woodeum...) ce qui a permis son lancement. Des fonds d’investissement engagés dans la réduction des risques liés au climat accélèrent les ambitions de Kompozite. La start-up réunit près de 1,4 million d’euros auprès d’un consortium composé des investisseurs historiques et de nouveaux entrants : Citizen Capital, l’acteur de référence de l’investissement impact en France depuis 2008. Sa mission est de mobiliser des fonds pour relever les défis sociaux et environnementaux de notre époque. Citizen Capital finance et accompagne des projets et des entreprises à fort potentiel qui répondent à des besoins fondamentaux et apportent des solutions innovantes qui transforment leur marché. Société indépendante, Citizen Capital gère plusieurs véhicules d’investissement dédiés au financement de l’early stage, du growth et de l’agriculture. La société a la qualité de Société à mission, est certifiée B Corp, est adhérente aux UN-PRI et membre fondateur de la communauté des entreprises à mission. AFI Ventures, nouveau véhicule d’investissement impact notamment porté par le célèbre fonds Ventech. Foundamental, fonds d’investissement allemand spécialisé sur le secteur construction et dont Kompozite a été le premier investisseur en France.En 2020, une première levée de 200.000 euros avait déjà été réalisée auprès de cinq business angels prestigieux issus du monde de la finance et des nouvelles technologies. Au-delà de la profondeur du problème, les investisseurs ont été séduits par l’approche innovante de l’équipe et sa capacité à mettre en œuvre ses ambitions. Une version bêta avait par ailleurs déjà été testée et approuvée par une cinquantaine d’acteurs de la filière. Les fonds ont permis d’embaucher une équipe désormais composée de 9 personnes : ingénieurs du Bâtiment, développeurs web et deux docteurs : le premier en mathématiques appliqués, le second en physique des matériaux. L’ambition porte désormais sur une diffusion très large du produit sur tous les métiers de la conception des bâtiments en France. Depuis janvier 2022, la plateforme est accessible gratuitement pour la donnée carbone lissée des produits de construction. Comptez ensuite entre 79 à 149 euros HT par mois pour l’abonnement, selon la formule choisie. De beaux débuts pour cette start-up qui innove pour la neutralité carbone des bâtiments.
Il y a 3 ans et 83 jours

Procès du balcon effondré : "un jour ou l'autre", il serait tombé, selon les experts

"On peut penser à une forme de bricolage", lâche Pierre Lemaire, devant les magistrats d'Angers, qui jugent cinq prévenus pour homicides et blessures involontaires. L'ingénieur conseil, expert agréé par la cour de Cassation, résume d'un mot l'"environnement général" des travaux réalisés en 1997-1998 sur la résidence Le Surcouf : "médiocre".A la demande des juges d'instruction, M. Lemaire et son confrère Gérard Caussé-Giovancarli ont réalisé l'expertise principale sur l'effondrement de ce balcon, lors d'une pendaison de crémaillère, le 15 octobre 2016.Le béton, à la porosité "très élevée", a ainsi été "mouillé", c'est-à-dire qu'"il y a eu des ajouts d'eau au moment du moulage pour faciliter sa mise en oeuvre", ont expliqué les experts. "Toutes les entreprises savent très bien qu'on n'a pas le droit de le faire", a souligné M. Lemaire.De mauvaise qualité, "pas correctement vibré", ce béton contenait également "de nombreuses bulles d'air".Les aciers, qui ont "un rôle prépondérant dans la stabilité de la dalle", étaient en outre "très mal positionnés" car "beaucoup trop bas", ont aussi souligné les ingénieurs conseils.Enfin, la reprise de bétonnage entre le bâtiment et le balcon a été mal réalisée. Or, "la reprise de bétonnage joue un rôle essentiel dans ce genre d'accident", a noté M. Caussé-Giovancarli, qui avait rencontré une situation similaire après la chute du balcon du député-maire d'Issy-les-Moulineaux André Santini (UDF), en janvier 2007. Le balcon en avait à l'époque entraîné six autres dans sa chute, sans faire de victimes."Aciers rouillés et dégradés"A Angers, la surface était "lisse au niveau du collage", alors qu'elle aurait dû être en biseau avec des aspérités pour permettre une meilleure adhérence. Au fil des ans, une fissure s'est ouverte, laissant l'eau s'infiltrer et les aciers s'oxyder."Les aciers étaient plus que rouillés, ils étaient dégradés dans leur masse", a souligné M. Lemaire. Du fait de cette "corrosion progressive", "le balcon serait tombé tout seul, quelques années plus tard", a-t-il ajouté."Un jour ou l'autre, sous son propre poids, la dalle de béton risquait de tomber", a confirmé M. Causse-Giovancarli.Pour couronner le tout, les travaux ont été menés sans respecter les plans de l'ingénieur béton, qui avaient été conçus pour des balcons préfabriqués et non pour des balcons coulés sur place. Si ces plans avaient été suivis, le balcon aurait pu supporter 35 personnes, soit près de deux fois le nombre de victimes le soir du drame."Dès le début de la construction de l'immeuble, on a donc décidé de mettre les plans à la benne ?", a interrogé Me Louis-René Penneau, avocat des parties civiles."Quasiment au début du chantier", a confirmé M. Causse-Giovancarli. "Pendant des mois, les aciers étaient au vu de tout le monde, ça aurait dû attirer l'oeil" sur ce changement de mode de construction, a-t-il en outre pointé.D'autant que le cabinet de l'architecte Frédéric Rolland, 66 ans, "avait une mission complète de maîtrise d'oeuvre", comprenant la direction des travaux et lui demandant de "viser les plans d'exécution de l'entreprise", a souligné l'expert.A l'ouverture du procès, M. Rolland s'était présenté comme un "homme de l'art", tourné "exclusivement sur la recherche de la création d'un concept"."A aucun moment je ne fais de calcul de dalles et de ferraillage", avait-il assuré.Le procès doit se terminer le 4 mars.
Il y a 3 ans et 84 jours

La CAPEB dévoile les grandes priorités des entreprises artisanales du bâtiment pour le prochain quinquennat

Équité entre toutes les entreprises, petites ou grandesLa CAPEB demande que les règles de calcul de la représentativité patronale soient modifiées pour que les TPE occupent la place qui leur revient dans le dialogue social, par l’application de la règle suivante : une entreprise = une voix.L’équité s’entend aussi en matière de marchés publics par un juste accès des TPE à la commande publique.Stabilité et lisibilité des mesures, notamment en matière fiscale et sociale La CAPEB demande que les règles, en matière fiscale, soient fixées une fois pour toute. Il en est ainsi, notamment, de MaPrimeRenov’, des CEE, de l’ECO PTZ et du PTZ accession qui ne doivent pas constamment évoluer au gré des Lois de FinancesSimplification du quotidien des entreprises en particulier concernant les aides aux ménages pour les travaux de rénovation et d’accessibilitéLa CAPEB appelle à davantage de lisibilité et de simplification du quotidien des entreprises artisanales du bâtiment, tant du point de vue des dispositifs administratifs les concernant que pour les dispositifs d’aides aux ménages pour les travaux de rénovation et d’accessibilité (MaPrimeRénov’, ECO PTZ, PTZ Accession…), pour la qualification RGE et des dispositifs CEE.Enfin, la CAPEB réaffirme sa mobilisation sur les questions de l’emploi, de la valorisation des déchets, de la TVA à 5,5% pour l’ensemble de la rénovation, de la mise en œuvre des ZFE, de la formation, de l’attractivité des métiers du bâtiment, de la lutte contre la concurrence déloyale, de l’accessibilité et du maintien à domicile des aînés.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Parce qu’elles ont été fortement impactées par le contexte sanitaire et que le secteur du bâtiment est en perpétuelle mutation, il est primordial que les entreprises artisanales du bâtiment puissent se faire entendre sur les principaux enjeux du secteur. C’est l’objectif du livre blanc que nous publions aujourd’hui pour une économie plus durable dans laquelle les entreprises artisanales du bâtiment doivent trouver toute leur place. »
Il y a 3 ans et 89 jours

Meilleure qualité de l'air : des milliers de morts évités en IdF

Ainsi pour les particules fines PM2,5 (diamètre inférieur à 2,5 micromètres), "entre 2010 et 2019, le nombre annuel de décès attribuables à l'exposition prolongée est passé de 10.350 à 6.220 soit une baisse de 40%", selon cette "Évaluation quantitative des impacts sur la santé" réalisée par l'Observatoire régional de la santé (ORS) d'Ile-de-France, en collaboration avec Airparif, observatoire régional de la qualité de l'air.Pour l'exposition prolongée au dioxyde d'azote (NO2), produit principalement par les véhicules et les centrales thermiques ou le chauffage, le nombre de décès annuel "est passé de 4.520 à 3.680 soit une baisse de près de 19%".Pour réaliser ces évaluations -qui ne prennent pas en compte l'année 2020 et les fortes baisses de pollution liées aux confinements- l'ORS s'est basée sur un calcul du "risque attribuable", estimation statistique rapportant à l'ensemble des décès enregistrés ceux attribuables à la pollution atmosphérique.Les données de population de l'Insee ont ainsi été croisées avec des modélisations à partir des données d'Airparif, avec une résolution par carré de 50 mètres de côté.Ce qui met en évidence que les gains de mortalité concernent "tous les territoires y compris les territoires ruraux mais sont plus marquées dans la zone dense, à la fois plus polluée et plus peuplée". Le "bénéfice (est) particulièrement marqué à Paris", avec "un gain brut d'espérance de vie (de) près de 10 mois".La France est sous le coup de poursuites de l'Union européenne et a été également condamnée par le Conseil d'Etat à la demande d'ONG pour dépassement des seuils de pollution de l'air, notamment au NO2 en région parisienne, même si la qualité globale s'est améliorée au niveau régional.Selon l'étude, la "valeur médiane" de l'exposition (50% des mesures en dessous et 50% au dessus) de la population d'Ile-de-France aux PM2,5 en moyenne annuelle est passée de 17,3 microgramme/m3 à 11,7 μg/m3 depuis 2010 (l'UE fixe comme objectif 25 μg/m3) et de 32,2 à 26,1 μg/m3 pour le NO2 (40 μg/m3 maximum autorisé par l'UE).Les gains en termes de mortalité pourraient être encore plus importants si les nouvelles valeurs de référence adoptées en septembre 2021 par l'Organisation mondiale de la Santé (5 μg/m3 pour les PM2,5 et 10 μg/m3 pour le NO2) étaient atteintes, ajoutent les auteurs.Ils estiment que 6.200 décès annuels liés aux PM2,5 pourraient alors être évités dans la région et "de l'ordre de 2.350 décès" pour le NO2 (certaines causes de décès se cumulant, les deux chiffres ne s'additionneraient pas forcément).Au niveau national, la pollution de l'air est considérée comme responsable de 40.000 décès prématurés chaque année.
Il y a 3 ans et 96 jours

Béton Pratique : Comment identifier une armature de qualité ?

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Les usines doivent utiliser des aciers certificiés NF Afcab. [©Snaam] Essentielles au béton armé, noyées donc invisibles, les armatures n’en restent pas moins une partie structurante et technique du processus de construction. De leur qualité de production et de pose dépend aussi la réussite d’un chantier. 1 – Qu’est-ce qu’une armature ? Une armature est un élément en acier incorporé dans le béton. Elle est obtenue à partir d’aciers pour béton armé (barres, couronnes, treillis soudés) utilisés en l’état ou après diverses opérations, telles que le dressage, le façonnage ou le soudage. Intimement intégrées dans le béton qui résiste bien à la compression, mais mal à la traction et au cisaillement, les armatures reprennent ces derniers efforts, conférant au matériau ses caractéristiques si particulières. Avant de devenir armatures, les aciers peuvent subir à la fois un dressage, lorsqu’ils proviennent de couronnes, des coupes à longueur, du façonnage, afin de leur donner la forme prévue au plan. Ces opérations peuvent être complétées par un assemblage ou un formage, et par l’ajout de dispositifs spéciaux, tels que ceux de raboutage ou d’ancrage (coupleurs). Le marché de la construction définit trois grandes familles d’armatures : les armatures sur catalogue, qui sont fabriquées par les armaturiers pour assurer une fonction déterminée (chaînage, poteau, semelle, linteau…). Elles doivent être validées par un bureau de contrôles techniques. Elles sont présentées dans un catalogue, vendues sur stock et destinées surtout à la maison individuelle ;les armatures sur plans ou “traditionnelles”, qui peuvent être : – “coupées-façonnées” à partir d’éléments fabriqués suivant les plans du client et posées sur chantier (surtout en travaux publics) ; – “coupées-façonnées-assemblées”. Dans ce cas, l’armaturier livre sur chantier des produits tridimensionnels prêts à poser. Ce qui permet, en particulier dans le bâtiment, de gagner en productivité et en qualité de réalisation. les armatures spéciales comprenant des dispositifs spéciaux (en général, des coupleurs) ou encore constituées d’aciers particuliers (galvanisés ou inoxydables). 2 – Comment reconnaître une armature de qualité ? Quels sont les critères déterminants ? Les armatures peuvent être “coupées-façonnées” ou “coupées-façonnées-assemblées”. [©Snaam] Dans les faits, une armature de qualité répond aux exigences implicites et explicites d’un client. Pour rappel, la production d’une armature passe d’abord par les calculs du bureau d’études béton qui fournit un plan établi par logiciel. Le calcul de sections d’acier se faisant en respectant les Eurocodes. Dès réception des plans par l’armaturier, les “décortiqueurs” se chargent de les traduire en éléments fabricables, transportables et permettant une mise en œuvre simple et rapide. Lors de cette étape, il est fondamental pour le bureau d’études béton et le client final de pouvoir s’appuyer sur l’expérience et la technicité de l’armaturier. Ceci, afin de définir ensemble une armature optimisée, conforme et répondant parfaitement aux besoins du chantier. Dans ce cadre, les décortiqueurs peuvent proposer de décomposer les armatures en sous-éléments pour simplifier leur mise en place ou d’ajouter des accessoires de type “boîtes d’attente”, “coupleurs” et “goujons”, afin de faciliter leur utilisation. Dans tous les cas, la décision finale revient au bureau d’études béton. Une armature de qualité doit avant tout être fabriquée avec un acier de qualité. Pour cela, les armaturiers doivent choisir un acier certifié NF Afcab2. Mais de façon volontaire, ils peuvent pousser l’exigence plus loin, en choisissant de manière systématique un acier B 500 B (obligatoire pour les zones soumises à réglementation sismique) et de préférence laminé à chaud, qui offre plus de ductilité qu’un acier laminé à froid. De son côté, la RE 2020 est venue apporter une nouvelle exigence, celle des productions bas carbone détaillées par les Fdes. Pour assurer une empreinte carbone la plus basse possible, les armatures doivent être fabriquées à partir d’un acier français et local issu de la filière électrique. De plus, pour participer à la baisse de l’impact carbone, il est préférable de se fournir auprès d’une usine de production d’armatures à proximité du chantier. Ceci, pour optimiser le transport et bénéficier d’une plus grande réactivité de l’armaturier. Dans le même ordre d’idées, la pratique qui consiste à remplacer le diamètre 6 mm par un diamètre 8 mm est à proscrire, puisqu’elle augmente le tonnage d’armatures (jusqu’à + 10 %) et les coûts en proportion. En plus, elle pénalise, de fait, le bilan carbone. 3 – Existe-t-il d’autres agréments ou certifications ? Qu’apportent-ils en plus par rapport à la normalisation ? La RE 2020 est venue apporter une nouvelle exigence, celle des productions bas carbone détaillées par les Fdes. [©Snaam] En France, nous disposons de la certification NF Afcab, qui s’appuie sur un référentiel précis et deux audits par an et par usines. Cette certification permet aux clients de s’assurer du scrupuleux respect de la norme NF A 35-027. Il s’agit d’une certification volontaire, mais qui est exigée dans la plupart des chantiers de génie civil (Fascicule 65). Toutefois, elle reste encore trop peu exigée dans les cahiers des charges des chantiers de bâtiment. Depuis près de 30 ans, une norme européenne pour les aciers pour béton armé est en discussion… En 2005, la norme NF EN 10080 a été publiée, mais n’étant plus harmonisée, elle ne permet pas encore le passage au marquage CE, demandé par le Règlement des produits de la construction. Pour l’heure, les travaux de la Commission européenne de normalisation continuent… 4 – Quelles sont les normes qui régissent les armatures ? Sont-elles d’application obligatoire ? Les armatures sont surtout chapeautées par la norme NF A 35-027 – Armatures, qui regroupe les armatures sur catalogue, les armatures sur plans (dressage, coupe, façonnage, assemblage par soudage) et les armatures spéciales (armatures mettant en œuvre des dispositifs de raboutage ou d’ancrage, des boîtes d’attente, des aciers inoxydables). Les aciers pour la fabrication des armatures sont, eux, définis par différentes normes :   La plus importante est la NF A 35-080–1 – Aciers pour béton armé – Aciers soudables (Partie 1 – Barres et couronnes), qui couvre la très grande majorité des aciers utilisés type B 500 A et B 500 B ;Cette norme est complétée par la NF A 35-080-2 – Aciers pour béton armé – Aciers soudables (Partie 2 – Treillis soudés). Il faut optimiser les distances de transport entre le chantier et l’usine pour réduire l’empreinte carbone. [©Snaam] Ces deux normes décrivent notamment les classes techniques des aciers utilisables pour fabriquer des armatures : – B 500 A : acier de limite d’élasticité Re ≥ 500 MPa et d’Agt (allongement sous charge maximale) de 2,5 % mini ; – B 500 B : acier de limite d’élasticité Re ≥ 500 MPa et d’Agt de 5 % mini. Pour d’autres types de produits ou applications particulières, on peut citer les normes : NF A 35-014 – Aciers pour béton armé – Aciers inoxydables soudables – Barres et couronnes ;NF A 35-025 – Aciers pour béton armé – Barres et couronnes pour béton armé galvanisées à chaud ;NF A 35 020 – Dispositifs de raboutage et dispositifs d’ancrage d’aciers pour béton armé à verrous ou à empreintes; Sujet réalisé en collaboration avec le groupe Snaam : Jean-Michel Sohm, conseiller technique de la direction générale, et Marc Abadias, vice-président de l’APA1 et directeur de site. 1Association professionnelle des armaturiers. 2Association française de certification des armatures du béton. A propos de la Snaam Fort de 90 ans d'expérience, le groupe Snaam est le leader français des solutions pour le béton armé. Basé à Lyon, il compte 30 sites de production répartis dans toute la France. Et animés par plus de 1 000 collaborateurs partageant les mêmes valeurs : technicité, proximité, convivialité. Le groupe Snaam s’est donné pour mission d’optimiser la performance de tous les chantiers, du génie civil à la maison individuelle. Ceci, grâce à ses solutions innovantes et son expertise dans la production d’armatures sur mesure ou sur catalogue. Et enfin, grâce à la mise à disposition d’une gamme complète de produits techniques pour les chantiers (boîtes d’attente, de réservation, coupleurs, distanciers, goujons…). Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 98 jours

Vinci Autoroutes annonce un gel des tarifs des péages pour la majorité des petits trajets

"Pour préserver le pouvoir d'achat des automobilistes, les tarifs de péage de la grande majorité des trajets de courtes distances n'augmenteront pas sur le réseau Vinci Autoroutes en 2022", a indiqué dans un communiqué le premier groupe de concessions autoroutières de France, dont le réseau comprend les Autoroutes du Sud de la France (ASF), Cofiroute et Escota.Cette pause tarifaire concerne les quatre cinquièmes des trajets de moins de 30 km, les deux tiers des trajets de moins de 50 km ainsi que les itinéraires de contournement de 34 agglomérations, a-t-il précisé.En moyenne, les tarifs des péages de Vinci Autoroutes vont tout de même augmenter en 2022 de 2,0% --de 2,19% pour ASF, 1,90% pour Cofiroute et 2,05% pour Escota--, dans la moyenne des hausses entrant en vigueur mardi sur la quasi-totalité des autoroutes concédées françaises."On a fait en sorte d'appliquer les contrats (liant les sociétés à l'Etat, NDLR), ce qui fait qu'on a une hausse moyenne de 2%. On a travaillé pour faire en sorte qu'(...)un maximum d'automobilistes bénéficient de trajets qui n'augmentent pas", a indiqué un porte-parole l'AFP.Il s'est refusé à en conclure que les péages augmenteraient d'avantage sur les longs parcours, pour compenser le gel des trajets du quotidien. "C'est du cas par cas", a-t-il insisté.Les péages des autoroutes augmentent tous les ans suivant un calcul prenant en compte le taux d'inflation et les travaux engagés par les sociétés concessionnaires.
Il y a 3 ans et 99 jours

Le taux du Livret A passe à 1%

La dernière hausse de rémunération du Livret A remontait à août 2011, lorsqu'elle était passée de 2 à 2,25%. Son taux n'a fait que stagner ou baisser depuis, pour tomber en février 2020 à 0,50%, un plancher historique.Le doublement du taux, proposé par le gouverneur de la Banque de France le 14 janvier et accepté dans la foulée par le gouvernement, s'explique par la hausse des prix observée ces derniers mois, qui a atteint 2,8% sur un an en décembre.Le taux du livret A est calculé deux fois par an en faisant la moyenne entre, d'une part, le taux d'inflation moyen des six derniers mois et, d'autre part, la moyenne des taux interbancaires, auxquels les banques s'échangent de l'argent à court terme.En appliquant cette formule, le taux aurait normalement dû s'établir à 0,8% mais les autorités ont décidé d'accorder un coup de pouce.Concrètement, la rémunération annuelle totale passera par exemple cette année de 76,5 euros à 153 euros pour un titulaire disposant de 15.000 euros d'encours, avait calculé le Cercle de l'épargne lors de l'annonce, à condition toutefois que le taux soit maintenu au même niveau au 1er août.Quant au taux du Livret d'épargne populaire, réservé aux personnes aux revenus modestes (au maximum 20.296 euros annuels pour une personne seule), il passe de 1% à 2,2%.
Il y a 3 ans et 99 jours

ELEC CALC™ BIM : SIMPLIFIER LA CONCEPTION ÉLECTRIQUE BIM

Trace Software vient de lancer la dernière version d’elec calc BIM, logiciel permettant d’intégrer le dimensionnement électrique dans un processus collaboratif Open BIM avec l’échange d’informations au travers d’une maquette numérique. Les évolutions de cette nouvelle version sont principalement axées autour de la récupération de données depuis une maquette numérique Revit®. Beaucoup de professionnels utilisent Revit® pour la conception d’installations électriques. Le plugin Revit®, intégré à elec calc BIM pour répondre à ce besoin, permet de prendre en charge automatiquement la communication entre le moteur de calcul elec calc et la maquette Revit®. Avec cette version d’elec calc BIM, Trace Software est allé plus loin dans les développements afin de simplifier et d’augmenter la productivité de la conception d’installations électriques. LES NOUVELLES FONCTIONNALITES Récupération des circuits Revit® elec calc BIM permet de récupérer l’ensemble des circuits déclarés dans le navigateur du système électrique et de les affecter à leur tableau dans l’explorateur IFC. Grâce à cette fonctionnalité, il n’est plus nécessaire d’effectuer une double saisie des données. L’utilisateur gagne ainsi en temps de conception sur son projet et le risque d’erreur est considérablement réduit. A l’issue de l’étude, il est possible de synchroniser avec Revit® tous les circuits complétés dans elec calc BIM à partir du plugin. Création des circuits à partir des espaces Il est maintenant possible de générer les circuits à partir des espaces présents dans la maquette numérique. Une interface permet de configurer le nombre maximal de récepteurs par circuit. L’utilisateur sélectionne ensuite les espaces dans le viewer. La création est plus rapide car la sélection des composants est groupée. Tracé des fils dans Revit® Le plugin elec calc BIM permet maintenant de récupérer le détail des liaisons et de tracer automatiquement les fils avec les étiquettes pour compléter le schéma du plan d’exécution électrique directement dans Revit®. Création de coupes dans le viewer Le viewer permet de générer des coupes et de les mémoriser dans une vue spécifique. Ces coupes, qui peuvent être consultées à tout moment, permettent d’isoler des parties du bâtiment pour un meilleur repérage des locaux. De plus, les fonctionnalités du viewer ont été optimisées afin de faciliter la navigation. Optimisation du routage L’algorithme de routage a été enrichi afin de router les câbles en automatique dans la majorité des cas de figures, réduisant ainsi les créations manuelles. Les utilisateurs d’elec calc BIM sont automatiquement avertis depuis leur logiciel de la disponibilité de cette nouvelle version. Trace Software présentera les innovations du Logiciel elec calc BIM au salon BIM World Paris qui se tiendra les 5 et 6 avril Prochains à Paris Expo Porte de Versailles.  A propos de Trace Software International Depuis plus de 30 années Trace Software conçoit des applications pour la conception et l’exploitation d’installations électriques et solaires pour le bâtiment et l’industrie. Les solutions de Trace Software couvrent les besoins depuis le chargé d’affaires jusqu’à l’exploitation en passant par le dimensionnement des réseaux. Trace Software est également présent sur le marché de la maquette numérique avec une plateforme complète de conception d’installations électriques en Open BIM. Trace Software est distribué en Europe, Afrique, Amérique du Sud et en Asie via des distributeurs et des filiales en Allemagne, Espagne, Maroc et Chine. www.trace-software.com/fr
Il y a 3 ans et 104 jours

Le Sénat s'oppose à la possibilité de changer d'assurance emprunteur à tout moment

Avec ces importantes modifications, la proposition de loi "pour un accès plus juste, plus simple et plus transparent au marché de l'assurance emprunteur" a été votée à l'unanimité des suffrages exprimés. LR, centristes, PS et Indépendants ont voté pour. Les groupes RDPI à majorité En Marche, CRCE à majorité communiste, RDSE à majorité radicale et le groupe écologiste se sont abstenus.Portée par la députée Patricia Lemoine (groupe Agir) et soutenue par le gouvernement, son objectif est d'introduire davantage de concurrence dans le secteur bancaire, en position de force dans ce domaine (88% de part de marché), et celui des assurances, afin de faire baisser les coûts pour le consommateur.Mais le Sénat a retoqué le cœur du texte, la possibilité de changer d'assurance emprunteur, sans frais, à tout moment, et non plus seulement à la date anniversaire.La Fédération bancaire française a salué auprès de l'AFP "un choix de bon sens" des sénateurs et vanté l'"équilibre" trouvé par la chambre haute "entre concurrence, individualisation et mutualisation"."Je suis extrêmement déçu", a réagi à l'inverse Eric Maumy, président du groupe April et membre de l'Association pour la promotion de la concurrence en assurance des emprunteurs. "La résiliation à tout moment est la seule mesure efficace pour permettre aux 7 millions de Français (ayant un crédit en cours, ndlr), notamment les plus fragiles, de faire jouer la concurrence et de réaliser des économies substantielles", a-t-il estimé.Dans l'hémicycle, la discussion a été vive. "Pourquoi avoir vidé de sa substance cette avancée ?", a interrogé le ministre Jean-Baptiste Lemoyne, vantant "une mesure qui ne coûterait pas un euro à l'Etat". "C'est du pouvoir d'achat, et en plus on ne crame pas la caisse", a-t-il ironisé."La simplicité, le bon sens, c'est la résiliation à tout moment", a appuyé Emmanuel Capus (Indépendants), tandis que l'écologiste Daniel Salmon laissait entendre que la position de la droite sénatoriale répondait "au lobby bancaire"."Nous ne travaillons pas ici pour les lobbys", a réagi la présidente de la commission des Affaires économiques Sophie Primas (LR).Depuis 2010, la loi Lagarde permet aux emprunteurs d'opter pour une autre assurance que celle proposée par leur banque. Et plusieurs autres lois ont ensuite déjà œuvré pour plus de concurrence, permettant notamment aux clients e changer d'assurance tous les ans, mais les assureurs alternatifs accusent les banques, qui détiennent la majorité du marché, de faire obstruction.Fustigeant "fausses informations" et "caricatures", le rapporteur du texte au Sénat Daniel Gremillet (LR) a affirmé que "la concurrence existe bien déjà sur ce marché et fonctionne bien".Selon lui le nouveau dispositif ne créerait pas de nouvelles économies, mais risquerait de pénaliser les publics âgés et fragiles. Le Sénat a à la place prévu de renforcer l'information des assurés sur le droit actuel. La notion de "date d'échéance", à partir de laquelle est calculée aujourd'hui la période durant laquelle l'assuré est autorisé à résilier, serait clarifiée.Droit à l'oubliLe Sénat a par ailleurs réécrit le volet santé du texte.Les sénateurs ont ainsi prévu de supprimer le questionnaire médical pour les prêts immobiliers de moins de 350.000 euros qui arrivent à leur terme avant le 65e anniversaire de l'emprunteur.Si le rapporteur a vanté "une avancée inédite", M. Lemoyne a mis en garde contre des "solutions de facilité parfois séduisantes à première vue mais qui peuvent avoir l'effet inverse à l'effet recherché".La chambre haute a encore adopté un amendement visant à inscrire directement dans la loi la réduction du délai du "droit à l'oubli" de dix à cinq ans pour les cancers, à étendre ce "droit à l'oubli" aux pathologies chroniques et à supprimer le plafond d'emprunt pour les personnes bénéficiant de la convention AERAS (s'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé).Le texte adopté par l'Assemblée nationale appelait seulement les signataires de la convention AERAS à travailler sur ces évolutions. "Il y a besoin de la loi pour avancer aujourd'hui", a affirmé Rémi Féraud (PS). "Mettre de l'humain dans les textes que l'on vote, c'est important", a renchéri la présidente LR de la commission des Affaires sociales Catherine Deroche.Députés et sénateurs vont maintenant tenter de trouver un accord sur une version commune du texte en commission mixte paritaire. S'ils échouent, c'est l'Assemblée nationale qui aura le dernier mot.
Il y a 3 ans et 106 jours

Choisir la combinaison gagnante et bas carbone

La start up Kompozite lance une plateforme qui propose des combinaisons optimisées selon les contraintes techniques d'un projet, tout en calculant l’empreinte carbone des systèmes générés.
Il y a 3 ans et 107 jours

Le Sénat s'empare du débat sur l'assurance emprunteur

Soutenue par le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, la proposition de loi "pour un accès plus juste, plus simple et plus transparent au marché de l'assurance emprunteur", portée par la députée Patricia Lemoine (groupe Agir), a été adoptée à la quasi-unanimité par l'Assemblée nationale en première lecture.Le marché de l'assurance emprunteur est évalué à près de 10 milliards d'euros de cotisations par an, et concerne près de sept millions de propriétaires ayant un crédit en cours.L'objectif de la proposition de loi est d'introduire davantage de concurrence dans le secteur bancaire, en position de force dans ce domaine (88% de part de marché), et celui des assurances, afin de faire baisser le coût de ces assurances.Depuis 2010, la loi Lagarde permet aux emprunteurs d'opter pour une autre assurance que celle proposée par leur banque. Et plusieurs autres lois ont ensuite déjà œuvré pour plus de concurrence, permettant notamment aux clients de changer d'assurance tous les ans, mais les assureurs alternatifs accusent les banques, qui détiennent la majorité du marché, de faire obstruction.Cette possibilité "fonctionne" et a conduit "à une baisse effective des coûts" pour les assurés, assure pour sa part le rapporteur du texte au Sénat Daniel Gremillet (LR).Les sénateurs ont supprimé en commission la possibilité de résiliation à tout moment, estimant que ce dispositif ne créerait pas de nouvelles économies, mais risquerait de pénaliser les publics âgés et fragiles. Ils ont à la place proposé de renforcer l'information des assurés sur le droit actuel.L'assureur aurait en particulier l'obligation d'informer chaque année son client de son droit de résiliation ainsi que des modalités de mise en œuvre de ladite résiliation et des différents délais qu'il doit respecter. La notion de "date d'échéance", à partir de laquelle est calculée aujourd'hui la période durant laquelle l'assuré est autorisé à résilier, serait clarifiée. Fin du questionnaire de santé ?Interrogé par l'AFP, Eric Maumy, directeur général du courtier grossiste en assurance April et membre de l'Association pour la promotion de la concurrence en assurance des emprunteurs (Apcade), a dit "avoir beaucoup de mal à comprendre que le Sénat puisse devenir le porte-parole de banquiers contre les consommateurs".Le cabinet de courtages Wedou assurances a lui adressé une lettre ouverte à la candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse pour lui demander sa "position officielle" sur le sujet, jugeant "surprenant à plus d'un titre" le rejet par la majorité sénatoriale de la possibilité de changer d'assurance emprunteur à tout moment.L'association de consommateurs UFC-Que Choisir a calculé que la réforme permettrait de libérer 550 millions d'euros de pouvoir d'achat par an.Autre modification majeure introduite en commission par les sénateurs : la suppression du questionnaire médical pour les prêts immobiliers de moins de 200.000 euros qui arrivent à leur terme avant le 65e anniversaire de l'emprunteur.Le gouvernement a d'ores et déjà déposé des amendements pour tenter de revenir sur ces deux points dans l'hémicycle.D'autres points devraient également être âprement discutés, dont la réduction du délai du "droit à l'oubli" pour les pathologies cancéreuses et l'ouverture à de nouvelles maladies de la convention dite AERAS (s'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé).L'assurance emprunteur couvre divers risques comme le décès, la maladie ou l'invalidité, protégeant à la fois les emprunteurs et les banques contre un éventuel défaut de remboursement.Si les sénateurs restent en séance sur leur version, et qu'ensuite députés et sénateurs ne parviennent pas à un compromis en commission mixte paritaire, c'est l'Assemblée nationale qui aura le dernier mot.
Il y a 3 ans et 110 jours

La CLCV demande des mesures pour le chauffage collectif

"Le tarif réglementé de vente du gaz ne s'applique plus depuis 2016 pour les contrats professionnels ou chauffage collectif" et "les mesures prises par le gouvernement en octobre de geler provisoirement le prix du gaz ne concernent donc pas le chauffage collectif des immeubles", souligne l'association dans un communiqué.Le Premier ministre Jean Castex avait annoncé fin septembre "un bouclier tarifaire" avec notamment un blocage du tarif réglementé du gaz, dont les cours se sont envolés sur les marchés.La CLCV met en avant les "oubliés" des mesures gouvernementales, citant le cas des locataires d'un bailleur social du Puy-de-Dôme alimentés par une chaudière collective à gaz. Leurs provisions de chauffage ont bondi de 65% sur un an, représentant "près de 800 euros par an à débourser pour un locataire d'un F4, pour une famille de quatre personnes".La CLCV "demande en urgence l'élargissement du chèque énergie à toutes les personnes concernées par la prime inflation et sa revalorisation".Le chèque énergie ne vise actuellement que quelque 6 millions de ménages modestes, tandis que l'indemnité inflation de 100 euros est beaucoup plus large, puisqu'elle concerne 38 millions de personnes."Il est indispensable de revoir le forfait charges ridicule inclus dans le calcul de l'APL (aide personnalisée au logement) qui est totalement déconnecté de la réalité", plaide l'association.
Il y a 3 ans et 110 jours

Dossier détails : façades biosourcées

Face aux défis bioclimatiques, les architectes adoptent principalement deux attitudes. Soit ils s'entourent d'ingénieurs thermiciens, utilisant des logiciels à entrées multiples dont les résultats de calcul du coefficient Bbio (besoins bioclimatiques) peuvent toutefois présenter des contradictions. Soit ils recourent à des techniques […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 111 jours

Le Cerema poursuit le déploiement de la règlementation environnementale (RE2020) dans les territoires

Le Cerema a apporté pour l’élaboration de la nouvelle réglementation thermique « RE2020 », un appui technique aux services du ministère de la Transition écologique : expertise pour les mesures de performance réelle des bâtiments, détection et analyse de non-conformités et analyse du cycle de vie des bâtiments (ACV). Le Cerema avait auparavant accompagné l’expérimentation Energie Positive et Réduction Carbone E+/C-, qui a préfiguré la RE2020 notamment sur le volet de l’ACV. Nos missions auprès des acteurs des territoires et des professionnels du bâtimentAujourd’hui, la mission de service public du Cerema se poursuit pour déployer la nouvelle règlementation et accompagner tous les acteurs publics et privés avec :La formation des professionnels et des maîtres d’ouvrages à la RE2020 ;L’animation des territoires avec des webinaires dédiés et des conférences techniques territoriales ;L’élaboration de guides de décryptage et de fiches d’application ;La réalisation de Fiches de Données Environnementales et Sanitaires (FDES) pour quantifier l’impact environnemental de chaque produit ;L’évaluation des logiciels RE 2020 sur le volet Analyse du Cycle de Vie ;Le décryptage de l’analyse de cycle de vie dynamique et son lien avec les matériaux biosourcés ;L’encadrement de la filière des professionnels habilités à vérifier sur le terrain le respect des exigences de la réglementation.Avec ses 26 implantations partout en métropole et dans les Outre-mer, le Cerema développe des projets au plus proche des besoins et du contexte des territoires. Il organise régulièrement des conférences techniques territoriales pour accompagner les collectivités et les services de l’État. Focus sur l’action du Cerema en région Bourgogne-Franche-ComtéLe Cerema est présent en région Bourgogne-Franche-Comté par son agence d’Autun qui a développé une expertise de pointe sur plusieurs volets de la RE2020 :Les méthodologies de calcul de la performance des bâtiments : avec des contributions à de nombreux groupes d’expertises pour définir la méthodologie de calcul de la performance des bâtiments, les indicateurs et les seuils réglementaires à retenir dans la RE2020.L’étanchéité à l’air des parois des bâtiments neufs : l’agence d’Autun dispose de matériels de mesure uniques en France et d’une expertise historique mobilisés pour l’élaboration de la RE2020. Cette agence du Cerema accompagne aussi les maîtres d’ouvrages publics dans les territoires afin d’assurer la meilleure performance énergétique et environnementale possible de leurs bâtiments. C’est le cas notamment au collège Dorgelès à Longvic au Sud de Dijon où le Conseil départemental de la Côte d’Or réhabilite un collège par le biais d’une déconstruction – reconstruction en site occupé. L’assistance du Cerema à ce projet a débuté dès 2016 pour finaliser le programme du projet et se poursuivra deux ans après la livraison pour vérifier que le bâtiment tient ses promesses.Pour rappel, la RE2020 a pour objectifs de :Réduire les émissions de gaz à effet de serre des bâtiments, en prenant en compte tout le cycle de vie du bâtiment, de sa conception à sa fin de vie ;Améliorer le confort d’été dès la conception pour éviter le recourt à la climatisation ;Faire baisser la facture énergétique en améliorant les performances des bâtiments neufs.
Il y a 3 ans et 111 jours

Le crowdfunding immobilier poursuit sa forte croissance avec une collecte 2021 qui approche le milliard d'euros

Le financement participatif de l’immobilier a poursuivi sa forte croissance en 2021 pour atteindre 958 millions d’euros collectés, soit une augmentation de 90% par rapport à 2020. Pour Jérémie Benmoussa, Président du Directoire de Fundimmo : « L’année 2021 a fait entrer le crowdfunding immobilier dans une nouvelle ère. Avec une collecte qui a quasi doublé d’une année sur l’autre pour approcher le milliard d’euros, il s’est imposé comme un levier incontournable pour les promoteurs et marchands de biens qui ont vu leurs besoins de financement fortement augmenter en fin d’année avec la hausse des délivrances de permis de construire. Cette collecte 2021, qui représente à elle seule 42% de la collecte totale du crowdfunding immobilier depuis 2015 malgré les ralentissements liés à la pandémie, s’inscrit dans une logique de croissance depuis plusieurs années. Les professionnels sont désormais largement sensibilisés et les épargnants de plus en plus nombreux à se diriger vers ce produit pour diversifier leurs placements et faire fructifier leur patrimoine. Avec un investissement moyen de 2 871€ par collecte, la démocratisation du crowdfunding immobilier se poursuit, particulièrement en Ile-de-France, Région Sud et Auvergne-Rhône-Alpes qui concentrent ensemble près des trois quarts (74%) des investissements. Mais les autres régions décollent avec notamment des collectes en hausse en Nouvelle-Aquitaine (+ 93%) et région Grand Est (+ 97%). D’évidence, l’horizon de placement de moins de 2 ans en moyenne et le rendement moyen de 9,21% par an séduisent les investisseurs et les perspectives sont encourageantes : l’entrée en vigueur fin 2021 d’un nouveau statut du crowdfunding à l’échelle européenne va permettre d’innover et de proposer des investissements dans de nouveaux produits, plus alternatifs et plus internationaux. Sur cette nouvelle base, la période qui s’ouvre permettra certainement d’identifier de nouvelles tendances, qu’il s’agisse des préférences des investisseurs en matière de typologie de projets ou d’intégration des enjeux environnementaux. Les élections qui approchent seront sans doute aussi déterminantes suivant les futures politiques publiques pour la construction immobilière. »Collecte et remboursements inégalésÀ l’image des précédentes éditions du baromètre, les indicateurs de l’année 2021 sont à leur tour à des niveaux records : 958 millions d’euros ont été collectés, contre 505 millions en 2020, soit une hausse de 90%. Cette croissance annuelle est dans la lignée des taux de croissance d’avant crise. La progression des projets financés, 1.065 en 2021 contre 589 en 2020 (+81%), illustre également le fort dynamisme du secteur.Côté remboursements, là encore les chiffres sont à la hausse : 301 millions d’euros remboursés (+67% par rapport à l’an dernier), représentant 474 projets (contre 310 en 2020).Les indicateurs moyens de performance se maintiennentEn se basant sur les données publiées par 26 plateformes, la démocratisation du crowdfunding immobilier se traduit notamment dans le nombre d’investisseurs par collecte : ils étaient 313 en moyenne en 2021, contre 177 en 2020, avec un placement moyen de 2.871 € (contre 4.711€ en 2020).Le montant moyen financé par projet s’élève à 899.933 €, en augmentation de 5% par rapport à l’année précédente. La durée moyenne de placement est quant à elle en très légère hausse, à 21,2 mois, contre 21 mois en 2020. Le taux de rendement annuel moyen quant à lui se maintient au-dessus de 9% : il est de 9,21%/an en 2021 contre 9,3%/an en 2020. Une rémunération qui reste particulièrement attractive pour les épargnants désireux de dynamiser leur patrimoine en investissant dans la pierre, dans un marché relativement stable. L’Ile-de-France reste en tête, le résidentiel se taille la part du lionLa région Ile-de-France reste en tête du classement avec une collecte de 419 millions d’euros (contre 225 millions d’euros en 2020, soit une augmentation de 86%), suivie par la Région Sud et ses 171 millions d’euros (+191%) en deuxième position, portée par les opérations de marchands de biens de luxe notamment sur la Côte d’Azur. En troisième place, l’Auvergne-Rhône-Alpes avec 118 millions d’euros collectés (+87%). À elles seules, ces trois régions concentrent près des trois quarts de la collecte nationale. À quelques exceptions près, la collecte est en hausse dans la majorité des régions.On peut souligner la croissance de la collecte notamment dans le Grand Est (+100%), en Nouvelle-Aquitaine (+93%), dans les Pays de la Loire (+79%), ou encore en Occitanie (+42%). Le marché continue à être porté principalement par les opérations immobilières en résidentiel, qui représentent 81,7% des projets financés en 2021. Suivent ensuite les bureaux (9,8%), les commerces (9,7%), l’hôtellerie (3,8%), les projets d’aménagement (2,2%) et l’activité/la logistique (1%).Autre fait à souligner : la poursuite de la croissance des opérations de marchands de biens, c’est-à-dire des achats de biens qui sont ensuite valorisés puis revendus avec une plus-value. Elles deviennent majoritaires en 2021 (53% de la collecte contre près de 39% l’an passé). En 2021, le « projet moyen » financé par le crowdfunding immobilier était une opération résidentielle de 45 logements en Ile-de-France, représentant un chiffre d’affaires d’environ 11,3 millions d’euros.Une solution de financement à part entière pour les professionnelsDans un contexte d’allongement de la durée des opérations immobilières, le recours au financement participatif est devenu l’un des principaux leviers d’ajustement et d’arbitrage des fonds propres pour les professionnels de l’immobilier. Séduits par la possibilité d’optimiser leur trésorerie rapidement pour poursuivre sereinement leur activité, 1.039 opérateurs se sont laissé convaincre par ce mode de financement depuis la création du marché, dont 259 nouveaux en 2021. À ce stade, le marché du crowdfunding immobilier reste concentré autour de 7 plateformes majeures (dont Fundimmo), qui représentent plus des trois quarts de la collecte totale du marché. Suivent ensuite 9 plateformes de taille intermédiaire qui en représentent moins de 20%. Puis 10 plateformes qui représentent un peu plus de 4% de part de marché. En 2021, seules 26 plateformes ont été actives.Baisse du taux de défaut, légère hausse des taux de retardsLe taux de défaut moyen est calculé sur la base de projets ayant subi une perte en capital et/ou une perte des intérêts depuis 2012. Il est évalué à 0,09%, contre 0,16% en 2020, soit une baisse de 0,07 point.Sans surprise en raison de la crise sanitaire, les taux de retard sont en légère augmentation. Le taux de retards de moins de 6 mois s’élève à 4,76% (contre 4,4% en 2020), et celui de plus de 6 mois de 6,61% (contre 5,7% en 2020), dont 3,9 % avec un retard de 6 à 12 mois. À noter cependant : il s’agit de moyennes qui recouvrent des disparités significatives. Les investisseurs qui subissent ces retards continuent à bénéficier des intérêts additionnels correspondants. Dans une démarche de transparence, l'agrégateur de projets HelloCrowdfunding actualise tous les mois les données sur le déroulement des différents projets, permettant ainsi d'identifier les projets en retard.
Il y a 3 ans et 112 jours

Les sénateurs s'opposent à un possible changement d'assurance emprunteur à tout moment

Il s'agit de la mesure phare d'une proposition de loi "pour un accès plus juste, plus simple et plus transparent au marché de l'assurance emprunteur", qui sera débattue mercredi prochain en première lecture dans l'hémicycle du Sénat.Porté par la députée Patricia Lemoine (groupe Agir, composante de la majorité) et soutenu par le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, ce texte a été adopté à la quasi-unanimité par l'Assemblée nationale. Son objectif est d'introduire davantage de concurrence afin de faire baisser le coût de ces assurances.Depuis 2010, la loi Lagarde permet aux emprunteurs d'opter pour une autre assurance que celle proposée par leur banque. Et plusieurs autres lois ont ensuite déjà oeuvré pour plus de concurrence, permettant notamment aux clients de changer d'assurance tous les ans.Cette possibilité "fonctionne" et a conduit "à une baisse effective des coûts" pour les assurés, assure le rapporteur du texte au Sénat Daniel Gremillet (LR).Les sénateurs ont ainsi supprimé en commission la possibilité de résiliation à tout moment, tout en proposant de renforcer l'information des assurés sur le droit actuel.L'assureur aurait en particulier l'obligation d'informer chaque année son client de son droit de résiliation ainsi que des modalités de mise en œuvre de ladite résiliation et des différents délais qu'il doit respecter. La notion de "date d'échéance", à partir de laquelle est calculée aujourd'hui la période durant laquelle l'assuré est autorisé à résilier, serait clarifiée.Les sénateurs ont par ailleurs introduit une nouvelle mesure, présentée comme "une avancée majeure" par M. Gremillet. Elle vise à supprimer le questionnaire médical pour les prêts immobiliers de moins de 200.000 euros qui arrivent à leur terme avant le 65e anniversaire de l'emprunteur.Le marché de l'assurance emprunteur est évalué à près de 10 milliards d'euros de cotisations par an, et concerne près de 7 millions de propriétaires ayant un crédit en cours.Si les sénateurs restent en séance sur leur version, et qu'ensuite députés et sénateurs ne parviennent pas à un compromis en commission mixte paritaire, c'est l'Assemblée nationale qui aura le dernier mot.
Il y a 3 ans et 114 jours

LCA Construction Bois achève son 4ème chantier de rénovation énergétique pour un établissement scolaire

Pendant 9 mois durant, Les Charpentiers de l’Atlantique ont ainsi déployé leur savoir-faire sur la partie murs manteaux, bardage bois et ITE (Isolation Thermique par l’Extérieur) avec en fil rouge, la réduction de la consommation en énergie de l’établissement.Pour Edouard Bonnin, Directeur Général LCA Construction Bois : « Nous sommes très heureux de peaufiner notre expertise sur les marchés de rénovation énergétique avec cette 4ème réalisation. Nous sommes plus que prêt pour répondre aux attentes gouvernementales concernant le décret tertiaire. »Lutter contre les passoires thermiquesLe nombre de « passoires thermiques » en France en 2021 est estimé à près de 5 millions et ce, sans compter les bâtiments publics, le tertiaire et les commerces, les établissements scolaires construits dans les années 60, sont très énergivores et le Collège du Galinet, bâti en 1969, ne fait pas exception.Ce chantier de rénovation thermique (réhabilitation globale) s’inscrit donc pleinement dans l’actualité de la Loi Climat et des nouvelles normes en matières d’isolation thermique. En effet, les travaux de réhabilitation énergétique sur le bâti et les systèmes mis en place permettent de limiter les déperditions de chaleur et donc de réduire les consommations énergétiques de plus de 60% par rapport à l’état initial.L’objectif programmatique était d’atteindre, à minima, le niveau « BBC rénovation 2009 » tel que défini par l’arrêté du 29 septembre 2009 pour les bâtiments dont les façades et les toitures sont isolées lors des travaux (bâtiments A, C et G). Il s’agit donc d’obtenir, après travaux, un coefficient conventionnel de consommation Cep ≤ Cepréf-40% d’après les règles de calcul ThCE-Ex. Les travaux effectués sur le Collège du Galinet permettent désormais la labélisation des bâtiments A et C en BBC Rénovation. Améliorer le confort des usagers par un savoir-faire éprouvéLe projet de rénovation thermique (réhabilitation globale) du collège, de réorganisation de l’espace restauration ainsi que d’extension de la salle de restaurant s’est déroulé en site occupé, avec toutes les problématiques qu’une telle organisation représente (gestion des nuisances sonores liées chantier, sécurité des usagers). Les travaux ont consisté en la mise en place d’un dispositif de façade global. Ce dernier comprend l’habillage des façades sur leur face extérieure -composé de caissons en bois préfabriqués en atelier intégrant l’isolation- et les nouvelles menuiseries extérieures en aluminium. Les caissons ont été assemblés sur l’ensemble des façades et revêtus de lames de bardage bois (essence robinier) au rez-de-chaussée et d’un bardage caissettes métallique aux tonalités bronze sur les étages. Le logement de fonction, situé à l’entrée, a quant à lui été traité différemment avec un bardage métallique en écailles aux tonalités bronze et champagne. La composition des façades déploie enfin une stratégie solaire sous la forme d’une façade filtrante avec la mise en œuvre de troncs planés en robinier. Ce dispositif évoque un univers forestier et naturel, en adéquation avec son environnement puisque l’établissement se trouve à proximité de la forêt du Gâvres. La mise en scène est ludique, elle cherche à provoquer des émotions, elle puise dans l’expérience sensible de chacun. Le but de cette rénovation est de réduire les coûts de consommation énergétique de l’établissement, mais également d’améliorer le confort thermique des usagers que ce soit en hiver comme en été. Les vagues de fortes chaleurs connues ces dernières années impliquent un risque sur la santé des enfants et peuvent également causer des difficultés de concentration et d’organisation dans leur apprentissage. L’opération livrée pour la rentrée de septembre permet donc aux 735 élèves et au personnel de profiter de leur premier hiver dans un collège rénové et chaleureux. Construire durable et responsableDu choix des essences à l’origine des matériaux, ce projet de rénovation thermique se veut cohérent sur toute la ligne. Le choix du bois s’est porté sur le Robinier (acacia). Il s’agit d’une des rares essences européennes admise naturellement en classe 4, à l’état brut et sans aucun traitement chimique. Un matériau imputrescible qui résiste donc parfaitement aux différents types d’attaques pouvant affecter le bois (insectes, champignons parasitaires, intempéries…). Cette essence est donc idéalement adaptée aux ouvrages extérieurs qui sont soumis à l’humidité et aux agressions liées à l’environnement et la météo. Sa longévité est de 25 à 40 ans quand il est en contact avec le sol et peut même aller jusqu’à 80 ans s’il n’est pas en contact direct. En milieu sec, il peut atteindre 500 à 1000 ans.Enfin, outre ses propriétés intrinsèques, cette essence présente un autre avantage, très utile aux vues de l’actualité : sa disponibilité locale. En effet, les forets du Grand Ouest sont très riches en acacia.Chiffres clés4ème opération de rénovation énergétique pour LCA2.400 heures passées en bureau d’études15 collaborateurs sur le projet9 mois d’intervention de juillet 2020 à avril 20212.100m² de MOB500m² d’ITE1.250m² de bardage robinier393 menuiseries extérieures aluminium posées en atelier1,9M d’euros investis dans le chantier245m² d’extension sur le restaurant scolaire
Il y a 3 ans et 116 jours

À quoi sert le feutre géotextile installé sous une dalle en béton?

Le coulage de béton figure parmi les techniques de base en travaux de maçonnerie. Pour réaliser une construction de résistante et solide, les spécialistes du domaine ont recours au feutre géotextile. Ce matériau permet en effet une isolation optimale de la dalle en béton. Néanmoins, ce n’est pas la seule manière de l’utiliser en travaux de construction. Découvrez donc dans cet article à quoi il sert. Qu’entend-on par « feutre géotextile » ? Il s’agit d’un tissu synthétique dont la composition est principalement faite de polypropylène. Le feutre géotextile rend en effet la circulation de l’eau de pluie plus aisée. Ce matériau prévient également l’apparition des moisissures. Les maçons professionnels y ont surtout recours pour la maçonnerie extérieure. Le feutre géotextile freine en effet l’apparition des herbes. On peut en outre l’utiliser pour différents travaux d’aménagement extérieur (ex : terrassement, création d’une allée de jardins, etc.). Ce matériau est aussi privilégié pour la mise en place d’une terrasse, d’un bassin d’eau ou d’une piscine hors sol. Généralement, il dispose d’une couleur blanc-gris. Le feutre géotextile est une matière indéchirable. Pour sa découpe, il faudra se servir d’un cutter. En raison de sa résistance, ce matériau ne craint pas les chocs tels que les dégâts des pierres et des cailles. C’est pourquoi il est utilisé pour séparer différents matériaux. Quels sont les avantages de placer un feutre géotextile sous une dalle en béton ? Le feutre géotextile sous une dalle en béton est bénéfique sur différents plans. Comme il est posé entre le sol et la dalle, il renforce l’assise de l’édifice. Il peut être tissé ou non. Dans les deux cas, le film géotextile se caractérise par son imputrescibilité et sa résistance. Sa pose s’opère facilement, car il suffit de le dérouler avant de couler la dalle. Malgré cela, il est conseillé de laisser sa pose aux soins d’un maçon professionnel. En outre, le feutre géotextile joue plusieurs fonctions, à savoir : La séparation de la couche de fondation du support de construction. Les professionnels en travaux de maçonnerie s’en servent pour empêcher de mélanger les matériaux afin de préserver leurs performances ; la filtration de l’eau. Cependant, elle ne permet pas le passage des particules d’eau ; le drainage. Il permet une bonne répartition des eaux pluviales. Ce qui évite leur stagnation sur la surface de la dalle ; la protection de la structure contre le poinçonnement des géomembranes. Il prévient également l’érosion du sol. Il importe de remarquer que le feutre géotextile rend le sol plus résistant. Sous forte pression, il est capable de se déformer. De surcroit, le prix du m² de cette matière est assez abordable. Quel type de feutre géotextile choisir ? Nous avons précédemment évoqué les avantages qu’offre le feutre géotextile. Pour en bénéficier, il faut néanmoins choisir minutieusement ce matériau. En effet, le choix doit se faire en tenant compte de plusieurs facteurs. D’une part, il y a la densité du feutre géotextile. Plus son grammage est conséquent, plus il sera résistant. Comme susmentionné, il existe en deux versions (tissé ou non). Cependant, le feutre géotextile non-tissé aiguilleté est plus privilégié dans le cadre des travaux de construction. D’autre part, il est primordial de vérifier la valeur de la perforation dynamique pour les travaux dans la mesure où l’on a affaire à un sol agressif. Celle-ci est exprimée en millimètre et doit idéalement se rapprocher de zéro. En outre, il est essentiel de calculer le nombre de m² de feutre géotextile indispensable pour éviter le gaspillage de matériau. Pour terminer, les propriétés hydrauliques du géotextile ne sont pas à négliger. En l’occurrence, il s’agit de sa permittivité, de son ouverture de filtration et de sa transmissivité. Ces paramètres témoignent de sa capacité à drainer l’eau. Les avantages de l’utilisation du feutre géotextile sont multiples. Il importe toutefois de bien le choisir et de réussir son installation pour en profiter. C’est pourquoi il est conseillé de solliciter l’intervention d’un maçon professionnel.
Il y a 3 ans et 117 jours

Le taux du Livret A va augmenter, une première en plus de dix ans

Le Livret A "va passer de 0,5% à 1%", a annoncé Bruno Le Maire, invité au journal de 13H de TF1. "Pour le Livret d'épargne populaire (LEP), c'est plus qu'un doublement, il va passer de 1% à 2,2%", a continué le ministre de l'Economie.Le gouvernement a ainsi choisi de suivre les recommandations faites plus tôt dans la journée par le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau, en charge du calcul de ces taux.Un taux de rémunération à 1% "serait de nature à mieux assurer la rémunération des détenteurs du Livret A, sans pour autant créer un surcoût trop important, afin de préserver le financement du logement social", une des missions de ce produit d'épargne, très apprécié des Français, a justifié le gouverneur dans un communiqué.La dernière hausse du Livret A remontait à août 2011, lorsqu'il était passé de 2 à 2,25%. Il n'a fait que stagner ou baisser depuis, pour tomber en février 2020 à 0,50%, un plancher historique."Geste symbolique"Le taux du livret A est calculé deux fois par an en faisant la moyenne entre, d'une part, le taux d'inflation moyen des six derniers mois et, d'autre part, la moyenne des taux interbancaires, auxquels les banques s'échangent de l'argent à court terme.Or l'inflation a nettement accéléré ces derniers mois, atteignant +2,8% en décembre sur un an, selon un chiffre publié vendredi par l'Insee.Avec une hausse de 1% du taux du Livret A, la rémunération nette de l'épargne est donc fortement négative (-1,8%), ce qui signifie que la valeur des dépots se déprécie.L'application mécanique de la formule "aboutirait à un taux du Livret A de 0,8%", explique encore la Banque de France, qui a choisi "au vu de l'inflation au deuxième semestre 2021" d'arrondir la hausse proposée à 1%.L'arrondi "est la seule surprise", a réagi auprès de l'AFP Philippe Crevel, directeur du Cercle de l'épargne, le ministre ayant déjà annoncé en décembre que le taux serait amené à augmenter sans préciser de combien."C'est un coup de pouce à la veille de l'élection présidentielle, un petit geste symbolique", reprend M. Crevel.La rémunération annuelle totale passera par exemple cette année de 76,5 euros à 153 euros pour un titulaire disposant de 15.000 euros d'encours, a calculé le Cercle de l'épargne, si toutefois le taux venait à être maintenu au 1er août.Le LEP dopéEn dépit d'un niveau de rémunération relativement bas, le Livret A est devenu un placement refuge pour les épargnants pendant la crise sanitaire qui a vu bondir son encours.Il était à fin novembre de 343,4 milliards d'euros, selon les derniers chiffres de la Caisse des Dépôts (CDC). Au 31 décembre 2020, le nombre de Livrets A s'élevait à 55,7 millions, d'après la Banque de France.Le ministre de l'Economie a par ailleurs insisté sur l'importance du LEP, placement réservé aux personnes aux revenus modestes (au maximum 20.296 euros annuels pour une personne seule)."Nous allons demander aux banques de faire la promotion de ce livret et nous enverrons dans les prochains jours (...) un mail à tous les Français qui y ont droit", a expliqué M. Le Maire, précisant que celui-ci protègeait mieux contre l'inflation.Le LEP bénéficie d'un taux d'intérêt garanti et est exonéré d'impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux. Il est plafonné à 7.700 euros de versements (hors intérêts).
Il y a 3 ans et 118 jours

Vinci Immobilier promet "zéro artificialisation nette" des sols d'ici 2030

L'artificialisation des sols, liée à l'extension urbaine et la construction de nouveaux habitats en périphérie des villes, est aujourd'hui l'une des causes premières du changement climatique et de l'érosion de la biodiversité."On a décidé d'être le premier promoteur national qui fait du zéro artificialisation nette, et ce dès 2030, alors que la loi Climat et résilience, elle, nous demande de le faire en 2050."Donc on a pris la décision de prendre 20 ans d'avance", annonce dans un entretien à l'AFP Olivier de la Roussière, président du comité exécutif de Vinci Immobilier."On prend la décision, à chaque fois, dans 8 ans, sur toute la France, que le mètre carré, quand on le prend sur une prairie, un champ, ce que vous voulez, on va la désartificialiser en France et en ville. (...) Et on va renaturer l'équivalent en mètres carrés", ajoute-t-il.Le groupe, filiale du géant du BTP Vinci, ne veut pas se fixer de limite d'artificialisation brute, mais préfère compenser les surfaces prises sur des espaces naturels, en végétalisant l'équivalent en ville.L'artificialisation et la désartificialisation seront calculées selon des critères fixés par l'entreprise. "Quand on dit: 'un mètre carré vs. un mètre carré', ce n'est pas toujours 'ce mètre carré était complètement naturel, il est devenu complètement artificiel'. Il était plutôt naturel et est devenu plutôt artificiel donc je le compte à telle part", a expliqué à l'AFP Diego Harari, directeur de l'innovation et du développement durable.La loi Climat et résilience, votée en 2021, pose d'autres restrictions à l'artificialisation des sols, qui grignote selon la Cour des comptes l'équivalent d'un département tous les dix ans en espaces naturels et a d'importances conséquences sur l'environnement et les paysages.Vinci Immobilier estime à huit hectares l'artificialisation nette qu'il cause chaque année à l'heure actuelle.Le groupe promet de consacrer, avant 2030, plus de 50% de son chiffre d'affaires à du recyclage urbain, soit la réhabilitation d'espaces désaffectés, comme des friches industrielles ou commerciales.Il cite comme exemples l'ancien Stade du Ray à Nice, démoli et transformé en éco-quartier, ou le chantier, en cours, d'une partie du futur Village des athlètes à Saint-Denis sur le site d'une ancienne centrale électrique.Vinci Immobilier refuse également, depuis début 2022, les projets qui artificialisent plus d'espace que la surface habitable créée.3 questions à Olivier de la Roussière, Président de VinciQUESTION : Quels engagements prenez-vous en matière environnementale ?RÉPONSE : "Il y a quelque chose dont on parle beaucoup qui est la neutralité en CO2, qui devrait avoir lieu - c'est ce qui est demandé aujourd'hui - en 2050. Mais c'est quelque chose qui est lancé, dont les gens se sont emparés, et qui concerne beaucoup de gens autres que nous : les industriels, les gens qui font du béton et une diversité assez forte de gens, en particulier les gens qui utilisent les logements, les bureaux... C'est quelque chose de très partagé. Nous, on a décidé de s'attaquer à quelque chose de différent : on a décidé d'être le premier promoteur national qui fait du zéro artificialisation nette, et ce dès 2030, alors que la loi Climat et résilience, elle, nous demande de le faire en 2050. Donc on a pris la décision de prendre vingt ans d'avance. (...) Le zéro artificialisation nette, c'est dire que dès qu'on artificialise un mètre carré sur un terrain naturel - une prairie, un champ, un bois - il faut qu'on retrouve un mètre carré qu'on va désartificialiser. Ce qui est important dans le zéro artificialisation nette, c'est le net. (...) On va le désartificialiser en France et en ville. On ne va pas le faire à l'autre bout du monde. Et on va renaturer l'équivalent en mètres carrés. Et pour ce faire, (...) la décision qu'on a prise, c'est que plus de 50% de notre chiffre d'affaires va être fait, avant 2030, sur du recyclage urbain."Q : Vous fixez-vous aussi un objectif d'artificialisation brute ou jouez-vous tout sur la compensation ?R : "D'abord, on essaie d'être économes sur l'artificialisation. Par exemple, aujourd'hui, on va renoncer à faire des opérations qui artificialisent trop pour ne pas faire suffisamment de mètres carrés. Ça veut dire qu'on va renoncer à faire des très grands lotissements de maisons individuelles parce qu'elles artificialisent plus de surface qu'elles font de mètres carrés SDP (surface de plancher, soit la surface habitable, NDLR). C'est aussi le problème de l'étalement urbain, et c'est pour ça qu'on a cet objectif de zéro artificialisation nette. Mais par contre, on ne peut pas vous dire +oui, on va se fixer un maximum de surface urbanisée brute+, parce qu'on ne veut surtout pas dire qu'on va renoncer à construire, ce n'est pas du tout ça ! On va continuer à construire, dans des milieux naturels mais on rendra cette nature dans les villes."Q : Pourquoi cette nouvelle orientation, au-delà des préoccupations environnementales ? Quels efforts économiques implique-t-elle pour vous ?R : "Nous les promoteurs, on détruit des milieux naturels : on fait partie du problème, et maintenant il faut qu'on fasse partie de la solution ! On préserve la biodiversité, on émet moins de CO2, ce qui est la priorité la plus importante, on garde les fonctions hydriques des terrains, c'est-à-dire qu'on empêche les inondations dont on sait que ce sont des phénomènes climatiques qui vont s'accentuer. Maintenant, on ne veut pas faire moins d'opérations, on veut les faire mieux. On n'est pas là pour perdre de l'argent, on est là pour en gagner, ce n'est pas un gros mot. Et donc on fera des opérations qui nous paraissent rentrer dans nos critères. On aura peut-être quelques efforts à faire au départ."
Il y a 3 ans et 120 jours

Deux FDES chez Myral

Les panneaux M32 et M62 de Myral ont rejoint la base INIES. Deux FDES produits sont donc disponibles. L’ensemble des informations sur l’Analyse du Cycle de Vie (ACV) de ces panneaux permet de connaître et de calculer leur performance environnementale pour favoriser l’éco-conception des bâtiments. Chaque étape de fabrication est prise en considération, des matières premières au transport et la fin de vie. Cette étape s’inscrit plus largement dans la démarche environnementale globale de Myral. La mise à disposition des FDES inaugure d’autres actions du groupe en faveur de la réduction des émissions carbone dans le bâtiment. Cet article Deux FDES chez Myral est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 124 jours

Calculer en phase esquisse l’ACV et le coût d’un projet

Go Decision, start up incubée par le CSTB, commercialise la V1 de GoBuild !, un outil qui permet de tester des hypothèses et de les quantifier.
Il y a 3 ans et 127 jours

Les points essentiels à connaitre sur les pentes de toiture

La toiture est un élément essentiel de la maison. Pour sa mise en place, l’intervention d’un professionnel du domaine est incontournable. En effet, il s’agit d’une tâche très technique qui nécessite des connaissances poussées en travaux de bâtiment. En outre, l’installation doit se faire selon des normes bien précises. Le calcul de pente de la toiture fait justement partie des opérations qu’on ne peut négliger. Nous allons justement en parler dans les lignes suivantes. La pente de toiture, un sujet non négligeable Le toit est la structure qui garantit l’étanchéité de la construction. Il préserve l’habitation des infiltrations d’eau. Mais pour cela, il doit permettre une bonne évacuation des eaux de pluie. Par conséquent, il devra être suffisamment incliné. Pour la toiture plate par exemple, elle doit présenter une pente d’environ 1 % à 5 %. Peu importe sa forme, le calcul de la pente de la toiture doit se faire selon les normes de la construction. Il se fait également en tenant compte de plusieurs facteurs. C’est pourquoi il est préférable de laisser cette tâche aux soins d’un couvreur professionnel. Bon à savoir : La différence doit être faite entre la pente minimale et la pente recommandée. La première est imposée selon les différents paramètres fixés par les Documents Techniques Unifiés (DTU). Quant à la seconde, elle est décidée par le couvreur au moment de procéder au calcul. C’est notamment le cas lorsqu’il faut tenir compte d’autres critères. Pour une protection optimale de la charpente et des autres éléments du toit, cet artisan peut ainsi proposer une pente différente. Quelles sont les normes qui encadrent le calcul de la pente de toiture ? En France, la rénovation ou la construction de toiture doit se faire selon les normes imposées par les DTU. Ces derniers comprennent également les règles relatives au calcul de la pente de toiture minimale. Principalement, il y a 3 DTU et normes qui encadrent ce procédé. En l’occurrence, il s’agit de : La norme française NF P 36 201 concernant la répartition des descentes d’eau verticales ; La DTU 40.5 relative à la mise en œuvre de l’évacuation des eaux pluviales ; Le DTU 60.11 sur les dimensions et les règles de calcul des canalisations. À côté de ces normes, une consultation du Plan Local d’Urbanisme (PLU) auprès de la mairie s’impose. En fonction des spécificités régionales, le PLU peut dicter la hauteur de votre maison, l’esthétique du toit ainsi que le choix des matériaux de couverture (ex. : ardoise, zinc, tuiles de terre cuite, etc.). Vous pouvez également contacter cette entreprise de couverture qui est en connaissance de ces diverses règles. Calcul de la pente de toiture : quels sont les principaux critères à tenir compte ? Comme susmentionné, le calcul de la pente du toit se fait selon des critères bien précis. En l’occurrence, il s’agit de : La zone géographique de la toiture Pour le cas de la France, on distingue 3 zones d’habitation. À chacune de ces zones correspondent des normes pour les pentes de la toiture. Ces dernières sont déterminées en fonction de la distance entre la bâtisse et le littoral. Par exemple, la zone 1 correspond aux maisons implantées à plus de 40 km de la mer ou à moins de 200 m d’altitude. La zone 2 est relative aux habitations situées entre 20 et 40 km de la côte ou entre 200 m et 500 m d’altitude. Quant à la zone 3, elle concerne les constructions à moins de 20 km de la mer ou à moins de 500 m d’altitude. Pour cette zone, la toiture est plus exposée aux intempéries.  L’environnement autour de la bâtisse La situation exacte de votre maison et son environnement direct entrent en compte dans le calcul de la pente du toit. Une toiture de maison entourée de collines est moins exposée au vent et aux intempéries par rapport à une toiture de maison sur le littoral ou en haut d’une falaise. Les matériaux de couvertures à installer Pour le choix des matériaux de couverture, vous pouvez compter sur l’aide d’un couvreur professionnel. D’ailleurs, il est à noter que la pente de la toiture varie en fonction du type d’habillage à mettre en place. Pour les tuiles en terre cuite, il faudra par exemple prévoir une inclinaison minimale de 20 %. En revanche, une pente minimale de 26 % devra être respectée pour permettre la pose des ardoises.