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Il y a 4 ans et 138 jours

Calvaire de Lestelle-Bétharram : reprise du chantier au printemps 2021

La restauration des stations du Calvaire de Lestelle-Bétharram nécessite un budget de 2,5 M€. Six chapelles ont déjà été entièrement rénovées.
Il y a 4 ans et 151 jours

Saint-Gobain Weber : “Vert et fier” de sa démarche RSE

Saint-Gobain Weber a généralisé son nouveau “management d’accompagnement”, à l’ensemble des sites de production de l’entreprise. Usine de Sorgues. [©ACPresse] “Vert et fier”. Le leitmotiv sonne juste. Il est dans l’air du temps et en phase avec tout éco-engagement d’entreprise. Ici, il s’agit de celui de Saint-Gobain Weber. “Vert” se rapporte à l’environnement. Pas de discussion là-dessus. Mais “Fier” ? « La responsabilité sociétale des entreprises est toujours une démarche commune. Pour qu’elle fonctionne pleinement, il est indispensable que chaque collaborateur de l’entreprise y croit, y adhère, se l’approprie. En soi fier ! », explique Charlotte Famy, directrice générale de Saint-Gobain Weber France. Le pilier humain constitue ainsi le premier pan de la transformation de la démarche RSE de l’entreprise. Cela passe par une réorganisation territoriale. « Nous avons créé cinq directions régionales autonomes », confirme Meriem Dussart, directrice marketing de Saint-Gobain Weber. En parallèle, la chaîne managériale a été allégée dans son organisation pour laisser place à une plus grande prise d’autonomie. « Nous voulions donner davantage de sens au travail de chacun, susciter l’initiative. »C’est l’usine de Servas (01) qui a servi de site pilote pour ajuster ce nouveau “management d’accompagnement”, aujourd’hui généralisé à l’ensemble des sites de production de l’entreprise. Aider les artisans à développer leurs idées Charlotte Famy, directrice générale de Saint-Gobain Weber France. [©ACPresse] Côté utilisateurs, Saint-Gobain Weber a posé les mêmes jalons. La volonté est aussi de les rendre “fiers” de mettre en œuvre des produits de la marque. D’où la mise en place de la Weber Academy, qui propose plus de quatre-vingts formations à destination des professionnels. Ces dernières sont structurées selon trois catégories : mise en œuvre, conception de bâtiments durables, et vente de produits et systèmes. Une manière simple de tout connaître (ou presque) sur ces sujets. « Nous avons aussi participé à la construction de deux centres de formation pour apprentis », reprend Meriem Dussart. De quoi bien préparer les futures générations au monde du travail… Avec la création de Weber Incubateur, l’entreprise se rapproche encore plus de ses clients. « Nous voulions mettre l’utilisateur au cœur du processus de création », insiste Charlotte Famy. Pas question ici d’encadrer des start-up. Saint-Gobain Weber est plus pragmatique : un artisan a une idée, mais n’a ni le temps ni les moyens de la concrétiser. « Nous sommes en mesure d’étudier avec lui la pertinence et la faisabilité de son projet. Puis de l’accompagner dans le dépôt d’un brevet, avant de passer au développement de sa solution en partenariat et sous la marque Weber »,complète Meriem Dussart. Près de 86 % des solutions produits en local Meriem Dussart, directrice marketing de Saint-Gobain Weber. [©Saint-Gobain Weber] En fragmentant l’organisation de l’entreprise en directions régionales autonomes, Saint-Gobain Weber France a en quelque sorte créé cinq territoires, « cinq petits pays proches des clients, qui fabriquent des solutions adaptées aux spécificités locales », résume Charlotte Famy. Et de poursuivre : « Ainsi, chaque site est un acteur engagé, qui connaît son territoire et les besoins des utilisateurs ». A travers cette territorialisation, Saint-Gobain Weber peut sans difficulté favoriser les circuits courts, veiller à ce que les matières premières soient locales.« Près de 86 % des produits commercialisés sur un territoire donné sont fabriqués au cœur de ce territoire », dévoile Meriem Dussart. Et 70 % de la gamme bénéficient du marquage “Origine France Garantie”. La logistique n’est pas laissée au hasard dans cette organisation. Les zones de chalandise ne dépassent pas un rayon moyen de 200 km. Toujours cette recherche de proximité. L’entreprise expérimente aussi le transport par véhicules fonctionnant au biogaz, sur son site de Heyrieux (38).  La voie royale du transport fluvial A Bonneuil-sur-Marne (94), c’est la voie fluviale qui s’apprête à devenir une voie royale. Cette éco-initiative permet d’éliminer sept semi-remorques chaque semaine des routes franciliennes. De cette manière, Saint-Gobain Weber se fait livrer 50 % du sable nécessaire à la confection de ses matériaux. Et fait partir 20 % de ses produits finis. « Notre objectif est d’étendre ce mode de livraison. D’ailleurs, nous travaillons à la remise en service d’un second quai sur ce site, le seul situé en bord d’eau », informe Meriem Dussart.  La stratégie RSE de Saint-Gobain Weber se base sur des objectifs chiffrés, visant à réduire les impacts environnementaux d’ici à 2025. « Nous voulons baisser notre empreinte carbone de 30 % sur la période de référence débutée en 2010,explique Lionel Raynaud, directeur R&D de l’entreprise.Les consommations de matières premières devront être réduites de 20 %. Et les déchets plastiques de nos emballages, être diminués de 30 %. »A cela s’ajoute un recul de 5 % par an des déchets de production, accompagné de leur valorisation à hauteur de 90 % ! Une feuille de route ambitieuse. Mais tenable quand on est “vert et fier”…  Une nouvelle offre “éco-engagée” Weber Collect assure la récupération des déchets de construction sur chantier. [©Saint-Gobain Weber] « Nous faisons évoluer nos formulations, en utilisant des liants à CO2réduits ou en utilisant des sables issus du recyclage des retours de béton. »Saint-Gobain Weber mène des essais avec des laitiers de hauts fourneaux ou des pouzzolanes. Mais aussi avec des cendres volantes ou des résidus de traitement des industries verrières… Autant de tests qui permettront de déboucher sur de nouvelles gammes de solutions “éco-engagées”. Avec des analyses de cycle de vie (ACV) et des fiches de déclarations environnementales et sanitaires (Fdes) rédigées en interne par des équipes dédiées, rattachées à la R&D. Mais vérifiées par des organismes extérieurs.  Aujourd’hui, l’offre “éco-engagée” compte quatre premiers produits et deux services. Weber Collect est le premier d’entre eux. Lancé en Ile-de-France et sur le secteur de Lyon, pour le moment, il assure la récupération des déchets de construction sur chantier pour permettre aux artisans de gagner du temps.  Des Weber Trucks et des Weber Pompes Le Weber Trucks est un malaxeur mobile permettant de fabriquer et de mettre en œuvre, sur site, des mortiers de sols prêts à l’emploi. [©ACPresse] Le second service s’appelle Weberfloor Services. Il s’organise autour de trois Weber Trucks. C’est-à-dire des malaxeurs mobiles permettant de fabriquer et de mettre en œuvre, sur site, des mortiers de sols prêts à l’emploi. A la clef : une réduction des déchets de chantier et une économie de 350 000 sacs vides à recycler par an ! Ce service est complété depuis peu par l’offre Weber Pompe. « Un ensemble d’équipements mobiles, lui aussi dédié à la fabrication et à la mise en œuvre, sur site, de solutions de chapes et de ragréages », détaille Lionel Raynaud. Ici, la matière première est conditionnée en sacs (et non en vrac comme dans les Weber Trucks), d’où un choix possible entre seize solutions de base.  Quant aux produits “éco-engagés”, ils sont orientés “second œuvre” pour le moment. A l’image de la colle à carrelage webercol flex éco. « Un matériau sans ciment basé sur la valorisation de co-produits industriels activés. Et affichant A+ pour ce qui est de la qualité d’air intérieur, résume Lionel Raynaud. Les émissions de CO2de cette colle anti-poussières sont réduites de 50 %. »  Autre technologie bas carbone, la webercol façade intègre 10 % de matières premières secondaires pour un bilan CO2en recul de 20 %. Cette colle déformable est idéale pour la fixation en façade de plaquettes de parements en céramique et de pierres naturelles. Le liège et le bois comme solutions d’isolation webertherm XM natura est le tout premier système ITE utilisant le liège comme isolant. [©Saint-Gobain Weber] Le secteur de l’isolation profite aussi des innovations Saint-Gobain Weber. Tout d’abord avec le webertherm XM natura. Il s’agit ni plus ni moins du tout premier système ITE utilisant le liège comme isolant. Un produit 100 % biosourcé, imputrescible, recyclable et biodégradable. « Sa mise en œuvre induit une contribution au réchauffement climatique négative, soit une réduction de 6 kg de CO2/m2posé », détaille Lionel Raynaud. Cette famille “biosourcée” vient de s’agrandir avec l’arrivée du webertherm XM fibre de bois. werbertherm XM fibre de bois vient d’être lancé sur le marché. [©Saint-Gobain Weber] Ce système ITE est dédié aux supports maçonnés et aux constructions bois. Il associe un sous-enduit minéral à base de chaux et surtout des panneaux isolants en fibres de bois. « Ces éléments sont réalisés à partir de chutes de bois récupérées, broyées et agglomérées avec un liant. De quoi permettre d’économiser de la ressource », complète Lionel Raynaud. Et Charlotte Famy, de conclure : « Tout nouveau produit devra désormais répondre à l’un des critères de notre nouvelle charte d’éco-responsabilité. Un engagement qui satisfait à la demande des particuliers, de plus en plus sensibles au confort thermique de leur logement. Mais aussi à l’utilisation de solutions plus respectueuses de l’environnement ».  Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 153 jours

Atelier POEM : La chapelle des larmes

À l’occasion de la cinquième édition du Festival des cabanes aux sources du Lac d'Annecy (74), les architectes Alice Cecchini et Roman Joliy, les fondateurs d’Atelier POEM, ont réalisé la chapelle des larmes. Aperçu d’un lieu spirituel original. Installée dans une clairière en plein cœur de la montagne à Saint-Ferréol en Haute-Savoie, la chapelle des larmes d’Atelier POEM est un petit pavillon en bois de 10 mètres carrés. Cette cabane tout de bois vêtue est une « chapelle laïque », autrement dit un abri propice à la réflexion et à la méditation.Construite par les architectes en collaboration avec des locaux bénévoles, la chapelle des larmes témoigne d’une admirable économie de moyens. Il s’agit d’un parallélépipède haut et étroit, une structure en bois taillée longitudinalement en son centre. Cette faille de 20 centimètres traverse le toit mais joint les deux ouvertures. Celles-ci font office de porte d’entrée et de fenêtre. Les façades latérales, parallèles au ruisseau, sont aveugles et rythmées par une alternance de tasseaux de bois. L’extérieur de la cabane traité selon la technique japonaise du bois brûlé, « shou sugi ban » ou « yakisugi », contraste avec les teintes claires du bois naturel de l’intérieur. Lors du concours, la cabane d’Atelier POEM s’est démarquée par sa simplicité formelle et son usage du bois. La chapelle des larmes invite les visiteurs à faire l’expérience sensible du lieu et de la nature environnante.Pour en savoir plus, visitez le site d’Atelier POEM.  Visuels : ©David FoesselLa rédaction
Il y a 4 ans et 154 jours

EDILTECO® lauréat de la 13ème Édition des Trophées du Négoce

Organisés par INFOPRO, les Trophées du Négoce récompensent les meilleures initiatives et innovations de la distribution du bâtiment. Cette 13ème édition s'est commuée en un évènement 100 % digital au cours duquel le palmarès 2020 des meilleures innovations des distributeurs et industriels en bâtiment, a été dévoilé ce mardi 15 décembre. LA CHAPE XXs®, deux fois plus légère qu'une chape traditionnelle, est lauréate des Trophées du Négoce 2020 dans la catégorie Rénovation.
Il y a 4 ans et 156 jours

La CHAPE XXs® d'Edilteco® lauréate de la 13ème édition des Trophées du Négoce

LA CHAPE XXs®, deux fois plus légère qu’une chape traditionnelle, est lauréate des Trophées du Négoce 2020 dans la catégorie Rénovation.Une Chape légère et polyvalenteSolution innovante, LA CHAPE XXs® est prête à l’emploi et compatible avec tous les revêtements de sols. Cette chape légère et fibrée est destinée à améliorer l’affaiblissement acoustique de tous les revêtements de sol. Grâce à sa légèreté, LA CHAPE XXs® ne surcharge pas les structures. Une légèreté qui ne se fait pas au détriment d’une grande qualité de robustesse : fibrée, elle possède de hautes propriétés mécaniques en conformité avec la NF EN 13813.Elle doit sa légèreté aux billes de polystyrène vierge expansé et enrobées de l’adjuvant EIA (Diamètre 2 - 3mm). La densité du mélange - 1.200 kg/m³ – est deux fois plus légère qu‘une chape traditionnelle et admet une épaisseur d’application minimale de 1 cm (en pose adhérente sur béton), 2 cm (en pose désolidarisée sur bois), 5 cm sur SCAM ≤ 0,5 cm y compris au-delà de tout élément noyé dans LA CHAPE XXs® (gaines, canalisations, etc.).Une isolation acoustique optimaleDestinée aux applications intérieures et extérieures, LA CHAPE XXs® permet d’isoler et de traiter acoustiquement les différents types de supports existants dans les immeubles collectifs et les maisons individuelles.Ses performances en matière d’affaiblissement acoustique permettent une absorption efficace des bruits de chocs (talons, chute d’objets, déplacement de mobiliers etc.).Une mise en œuvre plus simpleLA CHAPE XXs® présente une grande facilité de mise en œuvre, permettant de réduire les délais de pose. Cette simplification est liée au fait que LA CHAPE XXs® est parfaitement pompable sur de longues distances et à grande hauteur. Sa consistance mousseuse permet une application efficace lors de la mise à niveau et une parfaite planéité.Une fois mise en œuvre, LA CHAPE XXs® est prête à recevoir directement un carrelage collé ou un autre revêtement. 24 heures suffisent pour la pose d’un revêtement céramique, 36 heures pour un sol souple et textile sur ragréage et 48 heures pour un parquet flottant.Pour l’applicateur c’est donc un gain de temps supplémentaire dans le coulage de la chape, l’assurance d’une finition parfaitement lisse et homogène des sols et la possibilité d’usages multiples.Polyvalente, LA CHAPE XXs® est utilisée pour tout type de chantiers, en maison individuelle ou en immeuble collectif, pour des travaux neufs ou en rénovation, et sur tout type de revêtements de sol : plancher béton ou bois, dalle béton, carrelage collé, carrelage scellé, parquet flottant, parquet collé, revêtement stratifié, moquette ou encore sol souple...
Il y a 4 ans et 158 jours

5 étapes cruciales pour la rénovation d’appartement

Vous avez enfin réalisé votre rêve en devenant propriétaire d’un appartement, toutefois votre dernière acquisition aura besoin de quelques travaux de rénovation si vous souhaitez l’aménager comme vous voulez. C’est un autre défi qui vous attend, car même si vous faites appel à un architecte, cela aura un impact considérable sur le budget. Alors, pourquoi ne pas réaliser les travaux vous-même ? Vous ferez des économies, cependant il est préférable de confier les travaux les plus complexes à des spécialistes déclarés. Dans tous les cas, la rénovation de votre appartement passera par les 5 étapes qui vont suivre. Se préparer pour les travaux de rénovation Avant de commencer votre projet, vous devez lister les travaux nécessaires à la rénovation de votre appartement étant donné qu’il existe de nombreux types de travaux. En effet, les rénovations les plus simples consistent en un coup de peinture ou au changement de revêtements tandis que celles plus complètes nécessitent de rénover l’installation électrique, d’aménager la plomberie ou encore de refaire l’aménagement intérieur. Dans tous les cas avant d’entreprendre vos travaux de rénovation, il est conseillé de : faire le tour de l’appartement pour lister les travaux nécessaires, pièce par pièce ; vérifier les installations pour l’électricité et la plomberie afin d’être certain de leur conformité ; prévoir un budget indicatif ; réaliser un planning avec l’ensemble des travaux et leur durée approximative pour la rénovation de l’appartement. Étant donné que les travaux de remise à neuf peuvent être très coûteux, vous ne devez absolument pas sous-estimer le budget et anticiper les frais supplémentaires qui pourraient survenir au cours des travaux. Pour prévoir le coût, vous pouvez toujours demander un devis en ligne pour la rénovation d’appartement à Boulogne. Effectuer les travaux de démolition Si vous avez pour projet de refaire l’aménagement intérieur de votre appartement, vous devez effectuer les travaux de démolition. C’est la première étape à effectuer étant donné que ces travaux sont très salissants et peuvent abîmer les revêtements des murs ou du sol. Après tout, il faudra : casser les murs porteurs ; abattre les cloisons ; cassée la cuisine aménagée ; détruire la cheminée s’il y en a une ; retirer les anciens revêtements muraux. Afin de ne pas déranger vos voisins, il est conseillé de faire ce type de travaux de 10 à 16 heures, car il serait dommage de débuter vos relations avec le voisinage par un conflit. Refaire le gros œuvre et les installations Suite aux travaux de démolition, vous devrez vous débarrasser des décombres avant de passer à l’étape suivante à savoir refaire le gros œuvre et les installations de l’appartement. Cette étape concerne les différents types de travaux comme : la remise en état des murs ; la pose des cloisons ; la réalisation de tranchées ou de saignées ; la rénovation de l’installation électrique et de la plomberie ; la pose d’enduit sur les murs ; la réalisation d’une chape sur les sols. Pour certains travaux, vous aurez sûrement recours à des spécialistes tels que des maçons, un plombier et/ou un électricien. C’est une solution plutôt coûteuse, mais elle vous garantit une construction dans les normes pour tout ce qui concerne le gros œuvre. Investir dans l’isolation Profitez de cette occasion pour poser des isolants dans votre appartement, car en plus d’augmenter l’isolation phonique et thermique, ils garantissent votre confort. Pensez également à changer les fenêtres de votre appartement si vous n’êtes équipé que d’un seul vitrage. Bien que ce soit une opération coûteuse, en passant au double vitrage vous diminuerez considérablement vos factures de chauffage ainsi que le bruit de la circulation. Terminer les travaux par les revêtements et la peinture Vous pourrez finalement passer à la pose de revêtements de sol, de revêtements muraux et à la réalisation des peintures ainsi que des tapisseries. C’est le moment d’ajouter votre touche personnelle pour vous sentir chez vous et quand cette étape sera réalisée, la rénovation de votre appartement est pratiquement finie. Il ne reste plus que les derniers détails comme l’aménagement, le choix des éclairages et la décoration intérieure.
Il y a 4 ans et 158 jours

Le trésor de la cathédrale d’Orléans est visible dans un nouvel écrin

Exposé dans deux vitrines mises en place dans la sacristie en 1939, le trésor de la cathédrale d’Orléans n’était plus visible du public depuis plusieurs décennies. Il bénéficie depuis 2020 d’un nouvel aménagement dans l’une des chapelles du déambulatoire, dédiée à saint Michel, qui est désormais vouée à sa présentation permanente. Une grande vitrine habillée de bois de chêne a été créée, offrant une bonne vue d’ensemble des objets et reprenant le volume du confessionnal néo-gothique en vis-à-vis duquel elle est implantée. Conçue dans le strict respect des normes de sécurité et de conservation préventive avec contrôle et régulation de l’hygrométrie intérieure, la vitrine bénéficie d’un éclairage soigné, mettant en valeur les pièces d’orfèvrerie exposées. La sécurité de la chapelle, placée, comme la vitrine, sous alarme électronique, a été renforcée par la pose, à l’extérieur, d’une grille de défense sur chacune des baies et, à l’entrée, d’une grille haute monumentale ; celle-ci intègre, en la renforçant, la clôture du XIXe siècle, ce qui a pour effet de maintenir, en partie basse, la continuité de niveau et de décor avec les clôtures des autres chapelles. Maîtrise d’ouvrage : Drac Centre-Val de Loire Maîtrise d’œuvre : Régis Martin (ACMH) Réalisation de la vitrine : Ateliers de la Chapelle  
Il y a 4 ans et 159 jours

EDILTECO® lauréat de la 13ème Édition des Trophées du Négoce avec La Chape XXS®

Organisés par INFOPRO, les Trophées du Négoce récompensent les meilleures initiatives et innovations de la distribution du bâtiment. Cette 13ème édition s’est commuée en un évènement 100 % digital au cours duquel le palmarès 2020 des meilleures innovations des distributeurs et industriels en bâtiment, a été dévoilé ce mardi 15 décembre. LA CHAPE XXs®, deux fois plus légère qu’une chape traditionnelle, est lauréate des Trophées du Négoce 2020 dans la catégorie Rénovation.                 UNE CHAPE LÉGÈRE ET POLYVALENTE Solution innovante, LA CHAPE XXs® est prête à l’emploi et compatible avec tous les revêtements de sols. Cette chape légère et fibrée est destinée à améliorer l’affaiblissement acoustique de tous les revêtements de sol. Grâce à sa légèreté, LA CHAPE XXs® ne surcharge pas les structures. Une légèreté qui ne se fait pas au détriment d’une grande qualité de robustesse : fibrée, elle possède de hautes propriétés mécaniques en conformité avec la NF EN 13813. Elle doit sa légèreté aux billes de polystyrène vierge expansé et enrobées de l’adjuvant EIA (Diamètre 2 – 3 mm). La densité du mélange – 1200 kg/m3 – est deux fois plus légère qu‘une chape traditionnelle et admet une épaisseur d’application minimale de 1 cm (en pose adhérente sur béton), 2 cm (en pose désolidarisée sur bois), 5 cm sur SCAM ≤ 0,5 cm y compris au-delà de tout élément noyé dans LA CHAPE XXs® (gaines, canalisations, etc.).   UNE ISOLATION ACOUSTIQUE OPTIMALE Destinée aux applications intérieures et extérieures, LA CHAPE XXs® permet d’isoler et de traiter acoustiquement les différents types de supports existants dans les immeubles collectifs et les maisons individuelles. Ses performances en matière d’affaiblissement acoustique permettent une absorption efficace des bruits de chocs (talons, chute d’objets, déplacement de mobiliers etc.).   UNE MISE EN OEUVRE PLUS SIMPLE LA CHAPE XXs® présente une grande facilité de mise en oeuvre, permettant de réduire les délais de pose. Cette simplification est liée au fait que LA CHAPE XXs® est parfaitement pompable sur de longues distances et à grande hauteur. Sa consistance mousseuse permet une application efficace lors de la mise à niveau et une parfaite planéité. Une fois mise en oeuvre, LA CHAPE XXs® est prête à recevoir directement un carrelage collé ou un autre revêtement. 24 heures suffisent pour la pose d’un revêtement céramique, 36 heures pour un sol souple et textile sur ragréage et 48 heures pour un parquet flottant. Pour l’applicateur c’est donc un gain de temps supplémentaire dans le coulage de la chape, l’assurance d’une finition parfaitement lisse et homogène des sols et la possibilité d’usages multiples. Polyvalente, LA CHAPE XXs® est utilisée pour tout type de chantiers, en maison individuelle ou en immeuble collectif, pour des travaux neufs ou en rénovation, et sur tout type de revêtements de sol : plancher béton ou bois, dalle béton, carrelage collé, carrelage scellé, parquet flottant, parquet collé, revêtement stratifié, moquette ou encore sol souple…
Il y a 4 ans et 160 jours

Chapes-Info.fr se réinvente avec un nouveau site Internet

Chapes-info.fr se renouvelle.[©DR] Cette année, Noël est arrivé un peu en avance pour Chapes-Info.fr. Après trois années de bons et loyaux services, le premier site de notre publication a été modernisé en profondeur. Sur le fond comme sur la forme.  Sur la forme d’abord, nous avons voulu rendre Chapes-Info.fr plus clair, plus ergonomique, mais aussi plus esthétique. De plus grandes et de plus belles photos, un menu central de navigation et une page d’accueil, permettant un accès rapide et simple à chaque rubrique. La newsletter a, elle aussi, été revue pour correspondre à la nouvelle ergonomie du site. Sur le fond ensuite, les rubriques qui sont présentes depuis le début de l’aventure Chapes-Info.fr sont toujours là : les dossiers, qui nous permettent de traiter une problématique en profondeur. Mais aussi les portraits et interviews, qui témoignent de la vitalité du secteur. Tout comme les chantiers, qui montrent par l’exemple la technicité des entreprises. Et enfin, les actualités et nouveautés produits, témoins d’un marché en constante évolution. Le tout dans une forme plus épurée et avec une navigation plus précise. Toujours présents aussi, le lexique, les DTU et les Avis techniques, encore plus accessibles. Apparaissent aussi de nouvelles rubriques, “Gestion” et “Indicateurs économiques”. Dans la partie “Gestion”, avec l’aide d’experts de leur secteur, nous vous proposons des conseils en matière de ressources humaines, de questions juridiques, administratives ou économiques. Les indicateurs économiques permettent, eux, de prendre la température du BTP à travers des chiffres donnant l’évolution, notamment des permis de construire.  Par ailleurs, Chapes-Info.fr se dote d’un contenu ciblant les particuliers, à travers un site miroir qui leur est consacré. Ceci, afin de guider auto-constructeurs et clients potentiels vers une solution adaptée à leur besoin.  Bien entendu, ces rubriques et articles se construisent avec vous. N’hésitez pas à nous proposer vos chantiers, vos portraits, vos besoins ou bien tous les sujets qui vous paraissent importants d’être traités.
Il y a 4 ans et 163 jours

Baromètre Domexpo 2020 : quelles sont les énergies de chauffage les plus utilisées en maison neuve ?

Mené en partenariat avec Caron Marketing, le Baromètre Domexpo 2020 confirmera-t-il la prédominance de la PAC - Pompe à chaleur, observée l'année dernière ? Quels sont les autres moyens de chauffage plébiscités par les nouveaux propriétaires ? Quelles sont les tendances émergentes ? Etc. Résultats avec Domexpo...Faire construire sa maison soulève de nombreuses questions, et ce, avant même que le projet ne se concrétise réellement : comment trouver un terrain ? Comment financer au meilleur taux ? Quelles sont les aides auxquelles un particulier a droit ? Etc. Visiter un village Domexpo, avec ou sans rendez-vous, et rencontrer un ou plusieurs professionnels, apportera ainsi les premières réponses.Ensuite, une fois son constructeur sélectionné, ce sera lui qui aidera, conseillera et guidera les particuliers tout au long du projet : choix des menuiseries, du type de toiture, des matériaux de construction, du type d'énergie de chauffage...C'est sur ce dernier point que Domexpo a choisi de consacrer son dernier Baromètre de la maison neuve, mené en partenariat avec Caron Marketing, qui souligne notamment que :La PAC - Pompe à chaleur, qu'elle soit utilisée seule ou en complément d'un autre type d'énergie, reste le moyen de chauffage le plus plébiscité en France et en Île-de-France, avec respectivement 66% et 64% des maisons individuelles neuves qui en sont équipées. Une part en augmentation en comparaison du dernier Baromètre Domexpo où la PAC représentait 55% sur le territoire national et 51% pour la région francilienne.Le gaz conserve sa seconde position, à la fois en France et en Île-de-France.« Installée dans presque 2 maisons neuves sur 3, la pompe à chaleur est prépondérante sur le marché de la maison neuve, mais ce sont désormais les solutions hybrides qui se développent le plus. Cette solution présente de nombreux avantages : elle est notamment moins chère en consommation immédiate, plus respectueuse de l'environnement et ne nécessite qu'un seul abonnement électrique...Le gaz, quant à lui, comme l'année dernière, arrive en seconde position des énergies de chauffage les plus utilisées. Avec l'entrée en vigueur de la RE2020, le 100% gaz pourrait être amené à disparaitre des logements neufs.Si cette disposition se confirmait, cela aurait un impact non négligeable sur les budgets des ménages accédants les plus modestes car dans les régions climatiques du Nord de la France, la solution gaz reste à l'usage plus intéressante que l'électricité.Domexpo va donc dans les prochaines semaines rester vigilante pour pouvoir conseiller au mieux tous les candidats à la construction. »Daniel Lair-Lachapelle, Président de DomexpoSource : Recensement 2020 des constructeurs de maisons individuelles de Caron Marketing
Il y a 4 ans et 164 jours

RE2020 : Ies canalisateurs déplorent une annonce sur le gaz "sortie du chapeau"

Les professionnels des canalisations s’inquiètent de l’avenir de leurs activités liées au réseau de gaz. Suite aux annonces gouvernementales prévoyant l'interdiction de cette énergie pour le chauffage des futures maisons individuelles, ils espèrent des clarifications sur cet aspect de la réglementation environnementale 2020.
Il y a 4 ans et 172 jours

Restauration du massif occidental de la cathédrale Saint-Mammès de Langres

Le chantier de restauration du massif occidental de la cathédrale Saint-Mammès de Langres a débuté. D’une durée estimée à 37 mois, cette intervention, de 2,57 millions d’euros, est financée à 100% par l’État – DRAC Grand Est, maître d’ouvrage, et réalisée sous la maîtrise d’œuvre de Charlotte Hubert, Architecte en chef des monuments historiques. Cette nouvelle campagne de restauration intervient après deux importantes interventions menées sur les toitures du monument, celles du chœur en 2014/2015 et du déambulatoire et des chapelles absidiales en 2017/2019. L’état sanitaire du massif nécessite la reprise complète des éléments assurant l’étanchéité des parties saillantes, notamment les glacis des corniches éléments qui facilitent l’écoulement des eaux de ruissellement. Le massif occidental n’ayant connu que peu de modifications depuis sa construction, le parti de restauration propose la conservation des dispositions actuelles, purgées des bandeaux en ciment ; le traitement des éléments métalliques et la consolidation des maçonneries après nettoyage ; la restauration des sculptures ; la restauration des vitraux ; la révision et la remise en peinture des menuiseries ; la révision des couvertures des terrasses ; le remplacement des évacuations et descentes d’eaux pluviales ; la mise en œuvre de dispositifs anti-volatiles et la réfection de la cour Nord-Ouest. Photo : DRAC Grand Est  
Il y a 4 ans et 173 jours

LE SOL CHAUFFANT ULTRA RÉACTIF THERMACTIF CHOISI POUR LE CHANTIER EXCEPTIONNEL DE LA SALLE DE TIR À L’ARC DE LA BELLERIE (37)

Pour cette réalisation hors du commun, une salle de tir à l’arc avec des cibles à 70 m, en extérieur et en intérieur, les architectes Bourgueil et Rouleau ont choisi la solution la mieux adaptée pour le chauffage de l’espace : le système complet de sol chauffant ultra-réactif Thermactif®.   Solution invisible, Thermactif® répondait en effet aux contraintes particulières du chantier : un chauffage sans brassage d’air pour ne pas perturber les trajectoires des tirs de flèches ; une haute réactivité pour s’adapter aux larges fluctuations d’affluence de la salle, entre la semaine et le week-end, et aux apports naturels de la baie vitrée sur toute la façade nord du bâtiment ; une installation discrète pour s’intégrer dans l’espace épuré de la salle.   Destinée à accueillir les entraînements de tir à l’arc Olympique, la nouvelle salle de La Bellerie à Saint-Avertin (37) a été conçue pour permettre aux sportifs de pratiquer dans toutes les conditions. Grâce à un système de portes vitrées sur toute la façade nord du bâtiment, il est possible de pratiquer le tir, avec des cibles à 70 m., en extérieur quand le temps le permet (de l’intérieur vers l’extérieur) et entièrement en intérieur si besoin. Pour respecter le cahier des charges strict d’une telle structure, tout en offrant un bâtiment moderne et agréable à pratiquer, le cabinet d’architectes Bourgueil et Rouleau (37) a imaginé un bâtiment carré, de 1 400 m², avec une toiture en dents de scie (toiture shed) et une façade nord entièrement vitrée, sur 3,5 m. de haut et 33 m. de large, qui permet de faire rentrer la lumière sans éblouissement pour les tireurs. L’été, la façade en verre s’ouvre, partiellement ou entièrement en fonction du nombre de tireurs présents, et permet de pratiquer en extérieur. Pour l’alimentation électrique du lieu, une installation de panneaux solaires en toiture est intégrée au projet. À ce jour, 200 m² sont déjà posés, à terme, c’est l’ensemble du toit (1 400 m²) qui pourra être recouvert et géré par l’équipement technique prévu à cet effet. Programmée pour une inauguration en janvier 2021, la salle de La Bellerie nécessitait un système de chauffage performant et peu énergivore compte-tenu de ses volumes. Pour répondre aux impératifs de cette installation exceptionnelle, le bureau d’études BET Project Ingénierie (37) s’est rapidement tourné vers la solution Thermactif® pour sa capacité à répondre à tous les impératifs du lieu, à la fois techniques (efficacité, réactivité, consommations, brassage de l’air…) et esthétique (aucune installation visible). Pour Nicolas Rouleau, Architecte DPLG en charge du projet : ’’la solution de chauffage par le sol est parfaitement adaptée pour ce type de bâtiment, nous recherchons souvent cette combinaison pour les salles de sport, à savoir une adaptation d’usage, sans brassage d’air, et d’esthétique. Pour la salle de tir de La Bellerie, nous voulions également respecter le rendu épuré du plafond qui s’étend sur 37 m. de portée sans soutien intermédiaire.’’ Association de matériaux ultra-performants (systèmes de tubes et de dalles affinés, chape liquide anhydrite THERMIO®+ à haute conductivité thermique…), Thermactif® assure une réactivité exceptionnelle à l’ensemble de l’installation : la montée en température est 3 fois plus rapide qu’un système classique.
Il y a 4 ans et 174 jours

Eugène Freyssinet : Magicien du béton

Eugène Freyssinet a consacré la deuxième partie de sa carrière au béton précontraint et à son utilisation. [©Freyssinet International] Louis Vicat découvre en 1817 le “ciment hydraulique”, capable de durcir sous l’eau. Fabriqué industriellement à partir de 1845 et plus connu sous le nom ce “Ciment Artificiel” ou “Ciment Portland”. Il est déjà très utilisé par les grands constructeur de la fin du XIXe et début du XXe. Nommé ingénieur des Ponts et Chaussées à Moulins en 1905, Eugène Freyssinet découvre immédiatement les fantastiques possibilités de ce matériau, sa simplicité de fabrication, son aptitude au moulage et sa résistance mécanique, permettant de supplanter la pierre et d’égaler le métal. Cependant, il a très tôt l’intuition que la physique de ce matériau n’est pas aussi simple, lorsqu’il s’agit de réglementer son utilisation. C’est en 1903, en visitant les consoles de la rue de Rome au-dessus des voies de la gare St Lazare avec son professeur et maître Rabut, qu’il pressent certaines insuffisances et pièges de ce matériau. Et dès lors, il n’aura de cesse de tenter d’y remédier ou du moins de s’en accommoder par des dispositions constructives adéquates. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. 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Il y a 4 ans et 178 jours

Les travaux de rénovation énergétique continuent-ils réellement pendant le reconfinement ?

Sur le terrain, tous les acteurs de la chaîne se mobilisent pour que cette poursuite de l'activité soit une réalité. Parmi eux, Hellio, spécialiste des travaux d'économies d'énergie pour l'habitat, du conseil à la réalisation, en passant par l'obtention des aides, met tout en œuvre pour maintenir la réalisation des chantiers à un rythme normal. Un enjeu qui a toute son importance puisque les travaux de rénovation énergétique sont placés au coeur du plan de relance.La période pourrait être propice : confinés chez eux, les Français peuvent mesurer l'importance d'un logement confortable, qui plus est à l'approche de l'hiver où les factures de chauffage risquent de s'envoler ! Mais qu'en est-il réellement ? Les demandes de travaux explosent-elles en cette période ou au contraire ralentissent-elles ? Les particuliers acceptent-ils cette fois d'ouvrir leurs portes aux artisans pour isoler leurs combles ou changer leur chauffage, contrairement au premier confinement qui avait suscité beaucoup de méfiance et d'inquiétude ?Pour répondre à toutes ces interrogations, Hellio a pris la température sur le terrain auprès de ses entreprises de travaux partenaires aux quatre coins de la France.Une activité quasi normale pour le secteur du résidentiel individuel mais des inquiétudes pour les mois à venirContrairement au premier confinement, les entreprises de travaux, qu'elles soient spécialistes de l'isolation ou du chauffage, n'ont subi aucun arrêt brutal de leur activité. Autorisées à travailler, elles ont parfaitement intégré le protocole sanitaire qui fait désormais partie de leurs habitudes, au même titre que leurs équipements de protection et de sécurité.Du côté des chantiers déjà programmés, ils se déroulent quasiment tous normalement, même si certaines entreprises ont quand même accusé une légère baisse de l'ordre de 10%, essentiellement au début du reconfinement ou pour la clientèle des personnes à risque.« A l'annonce du reconfinement, nous avons eu quelques rendez-vous annulés à la demande des particuliers qui préfèrent attendre la fin du confinement pour réaliser leur travaux », indique Pierre Le Mouhaer Marty, gérant de la société Habitat breton (35).« Nous ne sommes pas dans la même situation que la première fois car nous avons le droit de travailler. Les clients sont moins fermés, nous arrivons à travailler. Nous enregistrons quand même quelques reports de chantiers chez les personnes âgées, à la demande de leurs enfants qui nous interdisent l'intervention », témoigne Joël Maizel, gérant d'Isoltoit 2EF et Chauff&Vous (61).La situation est donc très différente du premier confinement qui avait vu bon nombre d'entreprises contraintes de mettre leur personnel au chômage partiel. Cette fois, les particuliers ne refusent pas les interventions, y compris lorsqu'elles impliquent de pénétrer au sein du domicile pour le remplacement d'une chaudière par exemple.Certaines entreprises relèvent même que cette période est plus propice à la réalisation de travaux de rénovation énergétique grâce au télétravail.« Les clients ont plus de disponibilités car ils sont en télétravail. Les gens profitent d'être chez eux pour penser à leurs travaux », précise Amaury Du Tertre, gérant de Logic Energy (63).En revanche, plusieurs artisans font part de leurs inquiétudes pour les mois à venir car du côté des visites techniques, la situation n'est pas aussi idyllique.« Je suis un peu plus inquiet pour l'avenir car beaucoup de particuliers demandent le report des visites techniques après le confinement. Mon visiteur technique n'est pas à plein rendement en ce moment », tempère Mehdi Kraiem, dirigeant de l'entreprise Isopro Nord Est (51).« Nous payons actuellement le premier confinement, le volume d'affaires actuel nous permet à peine de faire tourner l'entreprise, mais ne suffit pas. L'activité commerciale que l'on ne peut pas mener avec l'annulation des salons par exemple aura des répercussions sur les chantiers du début d'année 2021 », s'inquiète Laurent Garrido, PDG de DER Développement et Énergies Renouvelables (16).« Pour les particuliers, c'est presque plus facile d'intervenir car ils sont chez eux », constate Alexis Delacommune, directeur d'ERTI – Etudes Réalisations de Travaux d'Isolation (75).Une activité en baisse pour l'habitat collectifEn revanche, le secteur de l'habitat collectif se heurte à davantage de difficultés.La plupart des assemblées générales en copropriétés n'ont pas lieu en présentiel du fait du confinement lié au COVID-19 et le format digital n'est pas perçu comme une solution de remplacement efficace. Ces reports empêchent ainsi la prise de décision de faire des travaux. Sur les mois de septembre à décembre, Hellio constate que le nombre de chantiers acceptés a été divisé par deux alors que cela devrait être une période de relance et de décision sur des chantiers d'isolation. Cette tendance devrait s'inverser très rapidement dès que la reprise des assemblées générales en présentiel sera rendue possible.Un impact mesuré des dernières annonces gouvernementales concernant MaPrimeRénov'L'ensemble des artisans sont unanimes pour déclarer qu'il est encore trop tôt pour évaluer l'impact des dernières annonces gouvernementales, qui ne sont pas encore ancrées dans les esprits. Les entreprises ont besoin de temps pour s'approprier les nouvelles modalités du dispositif de MaPrimeRénov' ; et les particuliers pour assimiler l'information avant de se lancer dans les travaux.Ce qui est certain c'est que les professionnels ressentent un besoin de leurs clients pour la prise en charge de ces démarches, longues et chronophages.« Les personnes font appel à notre groupe car nous nous occupons de toutes les démarches. Si les clients devaient gérer eux-mêmes les demandes pour MaPrimeRénov' et les Certificats d'Économies d'Énergie, ils ne le feraient pas. Notre objectif est d'apporter des solutions clés en main », souligne Fabrice Genet, directeur du service isolation et chape du Groupe Vinet (86).« L'ouverture de MaPrimeRénov' à tous les ménages est un vrai levier mais tout l'enjeu repose sur notre savoir-faire et notre capacité à accompagner le client dans le montage et le pilotage des dossiers, de l'inscription jusqu'à la bonne réception des aides, et dans l'idéal avancer les primes pour éviter que le particulier avance les frais », ajoute Christophe Lhomet, gérant de la société Isol&Moi (37).« Nous nous rendons compte qu'un partenariat avec un mandataire proactif, disponible et joignable comme Hellio est primordial pour la réactivité de création des offres clés-en-mains pour nos clients », conclut Amaury Du Tertre.
Il y a 4 ans et 179 jours

« Nous irons à la table des négociations avec les véritables chiffres de la production française », Olivier Salleron, président de la FFB

Pour le président de la Fédération française du bâtiment, Olivier Salleron, les annonces qui entourent la RE2020 sont des « mesures sorties du chapeau » qui risquent de déstabiliser toute la filière.
Il y a 4 ans et 180 jours

A Chapelle International, Charles Pictet et Atelier Martel signent une double tour

EN IMAGES. Le quartier Chapelle International, au nord de Paris, compte désormais deux émergences de plus : le lot F, qui regroupe 256 logements en tout, a été livré cette année. Visite avec les architectes du projet.
Il y a 4 ans et 181 jours

Béton[s] le Magazine 91 consacré à l’impression 3D, confiné mais ouvert à tous !

Couverture de Béton[s] le Magazine n° 91 – Novembre/Décembre 2020. Retrouvez le n° 91 dans la boutique acpresse.fr. A l’image du film “Un jour sans fin”, on pourrait presque parler d’une épidémie sans fin. En effet, avec ce nouveau confinement, nous avons tous eu la sensation d’un retour vers un passé proche. Alors comme en mars dernier, l’équipe d’ACPresse fait le choix de diffuser plus largement ce nouveau n° 91 de Béton[s] le Magazine. Avec une lecture en ligne, sur liseuse et la possibilité d’accéder, d’un simple clic, aux articles depuis la boutique du site acpresse.fr. L’occasion de découvrir notre nouveau dispositif de lecture en ligne de Béton[s] le Magazine. Au centre de ce dispositif, notre dossier “En couverture”. Réduction des volumes de matières premières, optimisation du site de travail, l’impression 3D prend lentement, mais sûrement sa place sur le secteur de la construction. Mais pour quelles applications ? Réglementation, modèle économique, formulation des bétons et mise en œuvre…, nous vous propose de découvrir les recherches et stratégies déployées par des industriels pour cette nouvelle technique. Vous y découvrirez aussi quelques exemples, parfois surprenants, de réalisations. Béton[s] le Magazine n° 91 est disponible en ligne Rendez-vous dans la boutique acpresse.fr. Et sur la liseuse, à la fin de l'article.   Il y a beaucoup à lire et à voir dans Béton[s] L’ouvrage le plus spectaculaire du projet “Saut-de-mouton de Bezons” est sans doute le pont bow-string, destiné à enjamber les voies ferrées de la ligne existante. [©ACPresse] La rubrique “Techniques & architecture” vous emmène à la découverte d’un établissement de pointe dans le domaine de la santé. Et donc la forme même du bâtiment, signé A+ Architecture, prend tout son sens. Rendez-vous à la clinique Saint-Jean, à Montpellier. L’autre visite est celle du “Saut-de-mouton de Bezons”. L’occasion de découvrir en texte et en images comment la ligne RER Eole Ouest se connecte sur le réseau ferroviaire existant, qui relie Paris à Cergy-Pontoise…Côté “Start-up”, c’est l’initiative Cemex Ventures, plate-forme stratégique pour entreprises innovantes, qui est mise en avant. Tout comme celle de ECL-Econet, pour réduire le pH des eaux en lien avec le ciment. Mesurer la température, la résistance, le taux d’humidité du béton. C’est ce que propose la start-up Concrete Sensors et sa solution de collecte de données. Enfin, il y a l’upcycling des déchets plastiques pour fabriquer des granulats légers ! La start-up argentine Arqlite nous en délivrent toutes les explications. .Deux focus animent la rubrique “A la Loupe – Zoom sur…” Tout d’abord, un panorama des différentes solutions d’ancrages proposées par les industriels du secteur. Ensuite, un tour du côté des centrales à béton de chantier permet de voir qui fait quoi sur le marché… Béton[s] le Magazine n° 91 est disponible en ligne Rendez-vous dans la boutique acpresse.fr. Et sur la liseuse, à la fin de l'article. Deux nouveautés produits sont aussi à découvrir dans ce n° 91 de Béton[s] le Magazine. La première montre qu’il est possible de rendre la construction caméléon. C’est l’industriel du béton Rector qui en fait la démonstration avec tout nouveau système de plancher-dalle Caméléo. Sans doute une révolution dans la manière de construire les immeubles de logements. Quant à Vicat, il annonce le lancement de son label bas carbone. Baptisé Déca, celui-ci permet l’identifier chaque solution répondant à ce critère particulier. Notre rubrique “Passé simple” devient “Béton d’Antan”. L’expertise, c’est au niveau du “Laboratoire de la Matière” qui faut la chercher. En premier lieu, il y a celle de Jérôme Canivet, chargé de recherche au CNRS, qui dévoile les solutions de valorisation du dioxyde de carbone pour une société industrialisée plus verte. Ensuite viennent celle de Paul Acker, qui signe ici son deuxième article. La thématique retenue : les chevilles et les goujons, dont la mise en place demande du savoir-faire et des points de détails à surveiller. Avant d’atteindre la fin de ce petit voyage tout en bétons, un premier arrêt doit s’opérer dans les contrées du Nord de la France. C’est là qu’est établi le groupe CB. Ce spécialiste des granulats, du BPE et des bétons réfactaires, explique son approche environnementale. Un difficile équilibre entre différentes contraintes antinomiques. La halte finale de ce n° 91 de Béton[s] le Magazine vous emmène beaucoup plus loin. Et ça fait du bien en cette période des déplacements limités… Il est temps de franchir l’Atlantique pour aller au pays des cow-boys et des Indiens. Sur la Route 66, avec les Wigwam Motels, les derniers tipis blancs en béton. Bonne lecture ! E n’oubliez pas de scruter l’horizon. Le béton est caméléon ! Je consulte le magazine sur liseuse.Je lis les articles en ligne à partir du sommaire. Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 184 jours

L’Aerolithys débarque à Nantes

Le camion Aerolithys parcourt les routes de la région nantaise pour faire découvrir son concept de béton mousse. [©Aerolithys] Dans la région nantaise, Stonart a investi dans un béton mousse coulé en place depuis une centrale mobile. Baptisé Aerolithys, le système a été conçu par la marque italienne Isoltech. « Il s’agit d’une technologie utilisée depuis des années aux Etats-Unis et dans certains pays d’Europe, dont l’Italie, explique Jackie Fronteau, gérant de Stonart. Le béton mousse permet de réaliser des remblais légers, des chapes de ravoirage, des toits-terrasses, de l’isolation sous dallage ou des remplissages géotechniques. » Composé de ciment, d’eau d’additifs fluidifiants et d’un agent moussant, le béton mousse présente, selon les besoins, une densité allant de 200 à 400 kg/m3. « C’est la solution parfaite pour remplir les parois entre les tunnels et les roches, par exemple, ou pour combler les trous lors d’effondrement. C’est une technologie qui a déjà largement fait ses preuves, mais qui doit mieux se faire connaître en France. D’autant que sa production depuis le camion dédié permet une totale indépendance. » Pour le moment en démonstration dans la région nantaise, le camion Aerolithys devrait rapidement partir à l’assaut de l’Ile-de-France. Avant de faire des petits. « Notre idée est d’installer la marque avec d’autres investissements, puis de créer des franchises un peu partout en  France. Tout en restant le distributeur exclusif d’Isoltech », conclut Jackie Fronteau.
Il y a 4 ans et 184 jours

L'Etat refuse le classement d'une chapelle vouée à la démolition à Lille

Le ministère de la Culture a officialisé le rejet d'une demande de classement de la chapelle Saint-Joseph de Lille, datant du XIXème siècle, vouée à être démolie sur le site d'un futur campus.
Il y a 4 ans et 184 jours

Exxia : Eazzy, une autre vision des logiciels métiers

Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine David Ortolan est le président de l’Exxia, éditeur de logiciels métiers pour le secteur de la construction. [©ACPresse] « Nous sommes partis d’une page blanche. »D’entrée de jeu, David Ortolan annonce la couleur. Tout aussi neuve est l’entreprise Exxia, à l’origine du projet. A peine une année d’existence. David Ortolan en est le dirigeant, après un passage chez des éditeurs de logiciels.  Exxia se définit comme un éditeur de logiciels métiers pour la construction. Son premier développement s’appelle Eazzy. « Ce nom évoque la simplicité d’utilisation, la fluidité, la rapidité. »Il s’agit d’un ERP, c’est-à-dire un progiciel de gestion intégré. Exxia en lance aujourd’hui les deux premiers modules. Disponible depuis quelques mois, Eazzy Laboratoire se destine au contrôle de la qualité des matériaux en laboratoire. « C’était là une des principales demandes de notre réseau », indique David Ortolan. Ce module, qui fait déjà le bonheur du producteur de BPE Béton Solutions Mobiles, se veut en même temps une plate-forme web et une application mobile. Compatible en particulier avec les presses 3R, il sait en récupérer les données, de manière simple et rapide. Orienté France et international « Nous avons beaucoup travaillé l’ergonomie. Par exemple, le temps nécessaire pour la maîtrise de l’outil est trois fois moindre en comparaison aux solutions existantes sur le marché. »Le tactile et la reconnaissance vocale sont disponibles dans le système. De même, les données de production peuvent être récupérées pour assurer leur traitement normatif. Plus en amont, la formulation des bétons s’intègre de manière naturelle dans le contrôle qualité, bien qu’Exxia annonce, d’ores et déjà, l’arrivée prochaine du module Eazzy Prédictive.  Tout juste finalisé et déjà acquis par un premier utilisateur, Eazzy ADV est le deuxième module du système. Sa mission : l’administration des ventes, comme son acronyme le laisse deviner. Là, Exxia se positionne plutôt sur l’export. A l’inverse d’Eazzy Laboratoire, bien orienté sur la France qui est « demandeuse de nouveaux acteurs et de nouvelles solutions de suivi de la qualité ». De plus, toute la suite est disponible en anglais et en espagnol, en plus du français… Durant l’année 2021, Exxia poursuivra les lancements. Le CRM (gestionnaire de la relation clients), le module stock/logistique ou encore celui dédié aux ressources humaines sont déjà sur les rails. D’autres, plus spécialisés, compléteront le système. « Nous savons développer de petites applications particulières », indique David Ortolan.   Référencé chez Canon Business Solutions Côté déploiement, Exxia a imaginé quelque chose de simple, bien dans l’air du temps : le mode locatif. On ne parle pas ici d’un nombre d’utilisateurs connectés, mais plutôt du nombre de sites reliés au système. « C’est beaucoup plus facile à administrer pour une entreprise possédant plusieurs sites de production. » Toujours dans le cadre de son développement et malgré son jeune âge, Exxia a réussi à intéresser un grand nom de la distribution cloud de solutions métiers. « Nous venons de valider la mise en place d’un partenariat avec Canon Business Solutions », dévoile David Ortolan. Cherchant à développer son offre en direction de la construction, Canon semble avoir trouvé ici son partenaire idéal. « Nous sommes référencés chez eux et nos solutions sont destinées à être distribuées via leur plate-forme. Nous bénéficions aussi de leur force de frappe. Sans compter la crédibilité et l’assurance vis-à-vis des grands comptes », résume David Ortolan. Et de conclure : « De plus, Canon Business Solutions va mettre à notre disposition une partie de sa force en back-office ». Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine  
Il y a 4 ans et 186 jours

Dotation exceptionnelle : le CMN engagera d’importants chantiers de restauration en 2021

Dans le cadre du plan de relance, le Centre des monuments nationaux bénéficiera d’une dotation exceptionnelle de 40 millions d’euros pour soutenir le patrimoine et valoriser les métiers d’art et les savoir-faire d’excellence à travers la restauration de monuments historiques qui lui ont été confiés en gestion par l’Etat. Ce sont ainsi quatorze monuments du réseau du CMN qui seront concernés à partir de 2021. Il est prévu : – La restauration des remparts nord du château d’Angers – Maine-et-Loire (6,5 M€ / d’avril 2021 à décembre 2022) ; – La restauration des façades du palais du Tau à Reims, dans le cadre d’un programme de restauration complet du bâtiment et d’aménagement d’un nouveau parcours de visite – Marne (2,5 M€ / de fin 2021 à fin 2022) ; – L’achèvement de la restauration des façades et toitures de la « Merveille » de l’abbaye du Mont-Saint-Michel, engagée grâce à une première subvention du ministère – Manche (1 M€ / du 1er trimestre 2021 à décembre 2022) ; – La restauration de la dernière partie du chemin de ronde des remparts de la cité de Carcassonne, permettant au public d’effectuer un tour complet du circuit des remparts – Aude (4,5 M€ / à partir de mai 2021) ; – L’aménagement, avant les épreuves des Jeux olympiques de 2024, d’un nouveau ponton, de nouveaux espaces d’accueil et d’un restaurant au château d’If – Bouches-du-Rhône (6 M€ / en 2022) ; – La restauration de l’abbaye de Beaulieu-en-Rouergue et l’aménagement d’un musée exposant l’importante collection de peintures des époux Brache-Bonnefoi – Tarn-et-Garonne (3 M€ / de janvier 2021 à avril 2022) ; – La restauration de la contrescarpe du château de Villeneuve-Lembron – Puy-de-Dôme (2,2 M€ / de septembre 2021 à novembre 2022) ; – La restauration, en vue de son ouverture au public, de la terrasse nord du château de Cadillac – Gironde (3 M€/ de mai 2021 à l’été 2022) ; – La restauration de la charpente, de la toiture et des souches de cheminées du château de Montal – Lot (2,9 M€ / de mai 2021 jusqu’à décembre 2022) ; – La restauration du « logis du gouverneur » et l’aménagement des espaces d’accueil et d’un parcours d’introduction à la visite pour les tours et remparts d’Aigues-Mortes – Gard (1 M€ / de septembre 2021 à septembre 2022) ; – L’achèvement de la restauration de la caserne Rochambeau de la place forte de Mont-Dauphin – Hautes-Alpes (3,6 M€ de septembre 2021 jusqu’à début 2023) ; L’achèvement de la restauration de l’aile Sarcus du château de Bussy-Rabutin – Côte-d’Or (1 M€ / jusqu’à fin 2021) ; – La restauration des façades et toitures de l’aile des Preuses, de la tour Alexandre et la tour Godefroi de Bouillon du château de Pierrefonds – Oise (2 M€ / jusqu’à fin 2023) ; La restauration de la chambre de l’Evêque du château de Carrouges – Orne (1 M€ / de 2021 à 2022) Quant au château de Villers-Cotterêts, il bénéficie dans le cadre du plan de relance d’une enveloppe spécifique supplémentaire de 100 millions d’euros (qui s’ajoutent aux 85 millions déjà prévus), destinée à la création, dans le château restauré, de la Cité internationale de la Langue française. Le CMN poursuit par ailleurs les chantiers déjà engagés, notamment la restauration de la Colonne de Juillet de l’Hôtel de la Marine à Paris, la restauration du pavillon du roi du château d’Oiron, ou encore l’aménagement du musée du site archéologique d’Ensérune. Les opérations de restauration prévues en 2021 dans le cadre du programme d’investissement de l’établissement, comme la restauration de la toiture de la chapelle du château d’Aulteribe, ou la restauration du château de Vincennes (restauration du châtelet, de la barbacane est, des ponts-levis, du pont-dormant et des pavillons) seront engagées comme prévu.
Il y a 4 ans et 186 jours

Une chapelle démolie, un palais sauvé, émoi des défenseurs du patrimoine

La chapelle de l’ancien collège Saint-Joseph à Lille, édifiée à la fin du XIXe siècle dans un style éclectique, est la propriété de JUNIA (ex-Yncrea), grande école d’ingénieurs, membre la Fédération universitaire et pluridisciplinaire de Lille (dite « la Catho »). Désaffectée depuis de nombreuses années et dans un état très dégradé, elle a fait l’objet d’un permis de démolir délivré par la maire de Lille, dans le cadre du projet de réaménagement du site du collège destiné à accueillir une partie du nouveau campus de JUNIA. Ce permis de démolir a été assorti de prescriptions de l’architecte des bâtiments de France en matière de conservation et de réutilisation de certains éléments mobiliers. La perspective de cette démolition a suscité une certaine émotion et conduit des opposants au projet à demander au ministère de la Culture l’ouverture d’une instance de classement au titre des monuments historiques de l’édifice, qui aurait légalement entraîné la suspension, pour un an, du chantier, le temps que les instances compétentes se prononcent sur l’opportunité d’un classement définitif de l’édifice. Après une étude approfondie du dossier et de nombreuses discussions avec le porteur de projet, le ministère de la Culture a estimé que les conditions d’une mise en instance de classement de la chapelle n’étaient pas réunies. Il a constaté l’impossibilité d’intégrer, au stade actuel de son développement, la conservation de la chapelle dans le projet de réaménagement de l’ensemble immobilier, qui doit permettre de porter à terme la capacité d’accueil du nouveau campus de 5 000 à 8 000 étudiants. Renoncer à la démolition de la chapelle impliquerait donc de devoir abandonner un projet important pour le développement de l’enseignement supérieur, qui représente un investissement de 120 millions d’euros. Pour le ministère, l’intérêt patrimonial de la chapelle n’était pas suffisant pour justifier, à l’issue de l’instance de classement, un classement définitif : de sorte que si la mise en instance de classement avait été décidée, cela n’aurait fait que repousser l’échéance d’un an, sans permettre de « sauver » l’édifice. Le porteur de projet s’est par ailleurs engagé à déposer et à réemployer des éléments de décor la chapelle Saint-Joseph, notamment des vitraux, en lien avec les prescriptions initiales de l’architecte des bâtiments de France et les échanges qui se sont poursuivis à l’initiative du ministère de la Culture. L’architecte Étienne Poncelet, inspecteur général honoraire des monuments historiques, regrette que le ministère oppose la sauvegarde de la chapelle à la restauration du palais Rameau. « Nous demandons qu’il y ait véritablement une synergie entre ces différents projets ». Le projet de nouveau campus intègre la restauration intégrale, avec le concours de l’Etat, du palais Rameau, édifice classé au titre des monuments historiques, actuellement sans utilisation et dont l’état est très dégradé. Le palais Rameau fera l’objet d’un bail emphytéotique consenti par la ville de Lille et deviendra un démonstrateur d’agriculture urbaine ouvert au public. Lors des discussions qui ont eu lieu ces dernières semaines, le ministère de la Culture a obtenu de la part du porteur de projet qu’il renforce significativement l’étendue des restaurations et la valorisation du lieu. Abandonner ce projet, ce serait renoncer aussi à la restauration et à la réutilisation de ce monument historique. C’est pour ces motifs que le ministère de la Culture a fait le choix de ne pas ouvrir d’instance de classement sur cette chapelle. En union avec plusieurs riverains et citoyens mobilisés pour la Chapelle Saint-Joseph, Urgences Patrimoine a, par l’intermédiaire de son avocat, déposé samedi 14 novembre 2020 un recours pour excès de pouvoir contre le courrier du 20 octobre 2020 par lequel le ministère de la culture a refusé de mettre l’édifice en instance de classement au titre de Monuments Historiques. Photo : https://www.lagazettedupatrimoine.fr/blog/  
Il y a 4 ans et 187 jours

Projet du Campus Junia à Lille : une chapelle au coeur de la discorde

RECOURS. Au lendemain de l'officialisation par le Ministère de la Culture, ce 14 novembre, du rejet de la demande de classement monument historique de la Chapelle Saint-Joseph de Lille, l'association Urgence Patrimoine a annoncé avoir déposé un recours. La chapelle est vouée à la démolition dans le cadre du vaste chantier de construction du nouveau campus de l'école d'ingénieurs Junia (ex-Yncrea).
Il y a 4 ans et 188 jours

A Arcueil, RVA a rhabillé le Chaperon vert pour l’été et l’hiver

RVA (Dominique Renaud, Philippe Vignaud) a livré à Arcueil (Val-de-Marne) pour Opaly maître d’ouvrage la réhabilitation de l’îlôt 5 du quartier du Chaperon vert. Sur 1,2 hectare, le programme commandait la réhabilitation, l’extension et restructuration de 264 logements en site occupé, l’aménagement des espaces publics et résidentiels et la création d’un square public de proximité […] L’article A Arcueil, RVA a rhabillé le Chaperon vert pour l’été et l’hiver est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 191 jours

Charles Pictet et Atelier Martel, équipe internationale à la Chapelle

En 2020, l’agence genevoise Charles Pictet architectes associés (mandataire) et Atelier Martel à Paris (architectes associés) ont livré le lot F de Chapelle International à Paris (XVIIIe). Pour la RIVP, sur 13 096 m² et pour 24.6 M€, 91 logements familiaux et 167 logements foyers, un SOHO, ces commerces et parking. Communiqué. Une conception urbaine […] L’article Charles Pictet et Atelier Martel, équipe internationale à la Chapelle est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 192 jours

Cheminées Poujoulat dévoile de nouveaux chapeaux de cheminée

Avec une nouvelle forme de « jupe » et l’intégration d’une trappe de ramonage, Cheminées Poujoulat entend simplifier la vie des installateurs, tout en garantissant la même performance de tirage.Un rôle primordial dans la gestion du tirageLe chapeau de cheminée permet de protéger le conduit et la souche de cheminée de la pluie et des vents violents. Sans cette protection, la pluie s'infiltrerait dans le conduit de cheminée et des risques de moisissure pourraient apparaître, et des problèmes de tirage pourraient se créer. Le chapeau permet également de dévier le vent vers le haut et empêche ainsi le retour de flamme dans la pièce. Il préserve des obstructions possibles (nids d'oiseaux, amas de feuilles…).Un nouveau design pour améliorer la performance…Les chapeaux CTIV qui équipent toutes les sorties de toit Terminal vertical en inox évoluent dans leur forme. En effet, la « jupe » du chapeau augmente en hauteur et améliore la performance face aux éléments climatiques qui évoluent singulièrement ces dernières années, notamment avec des épisodes de pluie de plus en plus intenses.… et une nouvelle fonctionnalité pour simplifier les interventionsUne trappe de ramonage a été ajoutée pour faciliter l'entretien des conduits sans démontage du chapeau. Les interventions de maintenance sont simplifiées pour les conduits de poêles à granulés.Son utilisation est simple : la trappe en partie supérieure se verrouille et se déverrouille aisément grâce à la fermeture automatique et sa goupille de sécurité. À noter que sur le plan aéraulique, cette modification technique n'impacte pas la performance.Sans évolution de prixTestée par le laboratoire CÉRIC et brevetée, cette innovation apporte un réel plus et répond aux exigences des clients de Cheminées Poujoulat. Le prix reste inchangé et l'ajout de cette innovation permet d'apporter aux installateurs une solution d'entretien des conduits aisée et optimisée.
Il y a 4 ans et 198 jours

Concours Prima : les lauréats mis en œuvre

Deuxième édition de PRIMA, un concours destiné aux écoles européennes d’architecture et de design et dont les trois projets lauréats seront mis en œuvre. Jusqu’au 28 février 2021. Les étudiants sont invités à concevoir une œuvre de micro architecture en pierre, béton ou acier. Chaque année trois projets-lauréats sont réalisés et les étudiants sont invités […] L’article Concours Prima : les lauréats mis en œuvre est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 199 jours

LafargeHolcim récompense ses propres produits d’un EcoLabel

LafargeHolcim lance son propre EcoLabel. [©LafargeHolcim] LafargeHolcim a annoncé le lancement d’EcoLabel, une labellisation interne pour souligner les bénéfices environnementaux de l’utilisation de ses solutions pour une construction verte. Les produits seront “marqués” selon deux critères. Déjà, une émission de CO2 plus basse de 30 % par rapport aux standards locaux. Puis, une composition incluant au minimum 20 % de produits recyclés. « Je suis très fière de la manière, dont notre compagnie met en œuvre notre ambition impact zéro à travers 70 pays, explique Magali Anderson, responsable développement durable de LafargeHolcim. L’EcoLabel est un point clef de ce long voyage, confirmant les engagements de LafargeHolcim d’être le leader du développement durable et de l’innovation. » Dans le futur, le cimentier ambitionne d’étendre l’EcoLabel aux produits apportant un bénéfice dans l’économie ou la protection de l’eau. Pour le moment, les produits labellisés devraient être le ciment Susteno, le béton vert EcoPact et les granulats recyclés Aggneo. Les solutions vertes bénéficient au total de 50 % des ressources allouées à la R&D par le groupe.
Il y a 4 ans et 201 jours

Crécy-la-Chapelle : extension de l’école maternelle des Promenades

Les travaux d’agrandissement de l’école maternelle des Promenades (Crécy-la-Chapelle) s’achèveront avant la rentrée scolaire 2021.
Il y a 4 ans et 201 jours

La Maison Sénior, une éco-construction participative et le premier projet locatif C2C en France

En collaboration avec les futurs habitants, ce projet a été conçu dans une démarche circulaire de réutilisation des matériaux : le cradle to cradle*. Potentielle réponse d'hébergement pour nos aînés, ce programme d'aménagement urbain respectueux de l'environnement sera livré fin 2021. Zoom sur les 3 points forts de la Maison Sénior.Un meilleur parcours résidentiel du public séniorSituée au cœur du centre-bourg de la commune de La Chapelle-Thouarault, la future résidence Maison Sénior est née d'une volonté de la Ville d'améliorer le parcours résidentiel du public sénior. Cette résidence proposera une solution alternative à un accueil en EPHAD, en faveur d'un maintien à domicile. Les 19 logements permettront d'offrir aux résidents un cadre et une qualité de vie en adéquation avec leurs besoins. Ces populations sont en attente d'un environnement chaleureux et sécurisé, favorisant le lien social. Située à proximité des commerces de la Ville, la résidence Maison Sénior favorisera à la fois les échanges, la convivialité tout en permettant aux résidents de conserver leur indépendance et autonomie. Ce modèle de construction a pour vocation de devenir une référence dans les opérations de renouvellement urbain et de répondre aux enjeux écologiques mais aussi démographiques des prochaines années.Un projet d'habitat conçu par et pour les futurs habitantsDepuis février 2017, trois ateliers animés par Néotoa ont permis d'échanger sur les besoins des futurs habitants. En présence des élus de la commune (initiateurs du projet), des équipes Néotoa, des riverains, de l'équipe d'architectes, d'une aide-soignante et de l'institut environnemental EPEA (assistant du maître d'ouvrage), la conception participative du futur projet s'est déclinée autour de trois axes principaux : la définition du projet initial et la programmation ; la définition des objectifs architecturaux du projet ; une réflexion sur les espaces partagés et les usages. Ces échanges ont permis de créer du lien entre les parties prenantes, avant même que la résidence ne soit construite. De nouvelles rencontres sont programmées pour évoquer notamment l'animation de la salle commune.Une éco-conception Cradle to Cradle* – C2CL'éco-conception Cradle to Cradle* est une nouvelle façon de concevoir les bâtiments. Les matériaux utilisés sont non toxiques et mis en place de façon à pouvoir être démontés et récupérés après usage. Le Cradle to Cradle* traduit ainsi l'utilisation de matériaux « upcyclables** ». Par rapport au recyclage conventionnel, la démarche maintient la qualité des matières premières tout au long du cycle de vie du produit. Cela signifie que tout peut être considéré comme une ressource et que la notion de déchet disparaît. La résidence Maison Sénior bénéficie d'une isolation des murs en paille et laine de bois, d'ossatures bois et utilise des matériaux réutilisables. L'ensemble de ces atouts en font un bâtiment très innovant et performant énergétiquement éligible au modèle et à la certification Cradle to Cradle* – C2C, attribuée en fin de chantier. Il s'agit du premier projet locatif à viser ce référencement en France.La période de travaux est estimée à 18 mois : le gros œuvre est en cours, le montage de la structure bois/paille se fera à partir de début octobre, la mise hors d'eau/hors d'air à la fin du 1er trimestre 2021. La livraison est prévue fin 2021/début 2022.La résidence a été pensée par 10i2LA Architecture pour s'intégrer au cœur du bourg sans altérer le paysage urbain initial. Les façades seront aménagées de façon à donner l'illusion de plusieurs bâtiments accolés : un bardage bois succédant à de l'enduit à la chaux puis à des ardoises naturelles, etc. La qualité des espaces a été privilégiée : 47 m2 pour les deux pièces et 67 m2 pour les trois pièces. Les logements seront traversants ou orientés plein Sud et posséderont tous un balcon ou une terrasse. Deux espaces partagés permettront aux futurs usagers de se retrouver : un jardin à l'arrière du bâtiment et une salle commune au rez-de-chaussée.Financement : 30% de subventions de l'État et de Rennes Métropole, 20% de fonds propres Néotoa et 50% de prêts.*Cradle to cradle : du berceau au berceau.** Upcyclables : recyclables.
Il y a 4 ans et 206 jours

Performances, fiabilité et esthétisme : les revêtements de surfaces sur tous les fronts

Essai de résistance à la flexion sur carreau céramique - Photo : Clément GuillaumeLe sol d'un bâtiment est un système constructif complexe composé de différents éléments assemblés : chape, enduit, mortier et colle, sous-couches et revêtement. Il occupe une place centrale dans le bâtiment, puisque c'est le procédé de construction qui permet aux usagers d'y accéder, mais aussi de s'y déplacer et d'y évoluer au quotidien. Il est à ce titre l'une des parties très sollicitées de l'ouvrage avec des enjeux forts de durabilité - il doit être résistant à l'usure, au poinçonnement et aux chocs, voire à l'eau en fonction de l'usage. Le sol joue par ailleurs un rôle essentiel de limite entre les différents et espaces du bâtiment et doit donc pouvoir répondre aux exigences de performances acoustiques et thermiques. Enfin, étant donné que le revêtement (dernière couche visible) habille les sols, la dimension esthétique est, elle aussi, primordiale. Au-delà de ses performances minimales et de son aspect décoratif, c'est l'usage du bâtiment qui déterminera les performances attendues du revêtement dans le cadre du projet de construction ou de rénovation. En effet, les besoins sont différents pour une galerie marchande, ou pour un logement individuel, par exemple. Le choix du système de sol et du revêtement est donc clé pour répondre aux besoins des usagers. Des outils d'aide aux choix ont été élaborés en ce sens, pour que les prescripteurs et utilisateurs fassent un choix éclairé et optimisé. Le classement UPEC, au travers de cinq critères déterminants - U. pour Usure, P. pour Poinçonnement, E. pour Eau, C pour Chimie – a pour objectif principal d'identifier simplement un revêtement dont les performances seront adaptées aux sollicitations rencontrées dans le local. Pour s'adapter aux évolutions du marché, le classement UPEC pour les carreaux céramiques s'est récemment enrichi de nouveaux critères spécifiques. L'option D+ - pour « Dimensionnement + » -, qui certifie la longueur, la largeur, la rectitude, l'angularité et la planéité des carreaux de grande et très grande dimension, afin de répondre à l'attente de mise en œuvre avec des joints minces (2mm). Et l'option F+ - pour « Flexion + » -, qui valide la sécurité (tenue aux chocs) et la durabilité des carreaux épais destinés à être posés sur plots, par exemple, pour les terrasses. Mises à part les caractéristiques des produits et le choix adapté à l'usage, la préparation et la pose de ces systèmes de sols doivent être réalisées dans les règles de l'art, par des professionnels formés à cet effet. En cas de défaut de mise en œuvre, les désordres peuvent apparaître, allant d'un simple décollement du revêtement, à des pathologies plus graves. Pour limiter les désordres potentiellement observés sur les chantiers, le CSTB dispense des formations sur les pathologies du bâtiment - notamment liées aux revêtements de sols carrelés -, et propose des éditions dédiées à la règlementation relative aux carrelages, pour un accès facilité des professionnels à ces informations. Solutions & Performances - Numéro 3 : « Revêtements de surfaces » PDF 1.19 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 4 ans et 209 jours

L’Anah nomme un nouveau président

Le maire de Chambéry, Thierry Repentin, a été nommé président du conseil d’administration de l’Agence nationale de l’habitat (Anah). [©Louis Garnier] C’est ainsi que l’Agence nationale de l’habitat (Anah) a nommé Thierry Repentin président de son conseil d’administration. Il est aussi maire de Chambéry. Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, et Emmanuelle Wargon, ministre déléguée au Logement, ont choisi le Savoyard. Ceci, pour succéder à Nathalie Apperé, maire de Rennes et présidente de Rennes Métropole.  « Ainsi, tout le parcours de Thierry Repentin dit son attachement et sa connaissance approfondie de nos politiques de l’habitat dans notre pays depuis de nombreuses années, insiste la ministre déléguée au Logement. […] Présidant aux destinées de l’Anah, il saura poursuivre et développer son action au service de logements toujours mieux adaptés aux besoins des Français, rénovés, plus durables. » Son parcours Et Thierry Repentin, président du conseil d’administration de l’Anah, précise : « Je suis honoré de la confiance qui m’est accordée pour présider l’Agence nationale de l’habitat. Et je tiens à saluer le bilan de ma prédécesseure, Nathalie Appéré. L’amélioration des logements privés est un enjeu majeur. Qui se situe à la croisée de problématiques sociales, écologiques et économiques structurantes pour notre pays. Elle doit nous permettre de relever le défi de la COP 21. Et de bénéficier à tous les territoires et tous les ménages ». De plus, ancien sénateur de Savoie, Thierry Repentin est, entre 2012 et 2014, ministre délégué à la Formation professionnelle et à l’Apprentissage. Puis, ministre délégué aux Affaires européennes. C’était un spécialiste des questions “logement” au Parlement. Par ailleurs, il a présidé l’Union sociale pour l’habitat de 2008 à 2012. Puis, de 2015 à 2017, il a été délégué interministériel à la Mixité sociale dans l’habitat. Et président de la Commission nationale de l’aménagement, de l’urbanisme et du foncier. Entre 2017 et 2020, il a présidé le Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique. Il est aujourd’hui président de la Commission nationale SRU.
Il y a 4 ans et 209 jours

Weber place la RSE au cœur de sa stratégie

Weber conforte sa politique RSE à travers un ensemble de mesures à court, moyen et long termes. Ainsi, son programme au nom emblématique de « VertEtFier » repose sur trois piliers : inventer des solutions pour une maison respectueuse de l’environnement, contribuer à l’épanouissement des professionnels des bâtiments et enfin, être un acteur de proximité fier de s’engager pour les territoires et le patrimoine local. Une charte a également été éditée pour définir des critères d’éligibilité à une gamme de produits et services respectant les 3 piliers de la RSE Weber, les « éco-engagés ». En droite ligne de l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050 annoncé par Saint-Gobain, limiter son impact environnemental s’érige en leitmotiv pour Weber qui a initié en 2019 le Comité « VertETFier », rassemblant des expertises pluri-disciplinaires (R&D, Exploitation, RH, EHS, Achats, Marketing…) sur des projets d’éco-innovation et de développement humain. Les missions pour y parvenir ont été listées dans un plan d’actions à court, moyen et long termes : privilégier les matières recyclées ou peu consommatrices en énergie, augmenter la durabilité des solutions, développer le biosourcé, accompagner les artisans pour consommer la juste dose de produit, instaurer des packagings plus vertueux (vrac, papiers d’emballage issus de forêts certifiées PEFC ou FSC gérées durablement, encres d’impression sans solvants), favoriser le recyclage et le transport responsable… Valorisant une transparence exemplaire sur ses pratiques et solutions, Weber a notamment investi dans la formation d’une équipe dédiée à l’analyse du cycle de vie de ses produits. La R&D, particulièrement impliquée dans la stratégie RSE Weber, a défini 3 leviers prioritaires en vue de faire décroître l’empreinte environnementale : la diminution des émissions de CO2 à l’échelle de l’ensemble des activités de l’entreprise, l’utilisation de matières premières « secondaires » (recyclées), la réduction des déchets (tant au stade de fabrication que d’utilisation des produits) et leur valorisation. Weber mène une démarche RH avant-gardiste valorisant l’épanouissement au travail. Dès 2016, une « transformation participative » ouvre à de nouveaux modes de management, moins directifs, plus collaboratifs. A la clé : une réduction significative du turnover et de l’absentéisme. La recherche du bien-être des équipiers Weber passe aussi par le fait d’assurer leur santé et leur sécurité. Exemple des plus concrets : pendant et au lendemain du confinement COVID, des entretiens individuels ont été menés, suivis d’échanges collectifs, pour évaluer comment chacun avait vécu cette période particulière, identifier les éventuels traumatismes ou risques psycho-sociaux et déterminer ensemble les solutions pour « faciliter l’après ». Weber s’engage pour la sécurité et le confort des artisans, applicateurs de ses solutions. Cela passe par une action directe sur les produits développés pour être anti-poussières, moins irritants, moins odorants, sans émissions de COV ou de substances polluantes, plus faciles à appliquer (monocouche, simple encollage…) ou encore plus ergonomiques et légers à transporter (réduction du poids des produits) afin de réduire la pénibilité sur chantier. Weber lance notamment un nouveau service weber pompe, un ensemble d’équipement mobile destiné à la fabrication et au coulage de 16 solutions de ragréage et chape, qui permet un travail debout et un gain de temps optimisé.
Il y a 4 ans et 214 jours

Le notariat élit David Ambrosiano à sa présidence, les débats relancés sur l'ouverture de la profession

"David Ambrosiano, 50 ans, notaire à Fontaine - Isère -, a été élu président du Conseil supérieur du notariat", a annoncé dans un communiqué cette institution, qui chapeaute l'ensemble de la profession en France.M. Ambrosiano, qui succède au notaire parisien Jean-François Humbert, a immédiatement demandé à suspendre l'ouverture en cours de la profession, dans la lignée des précédentes prises de position du Conseil.Cette libéralisation, très relative, a eu lieu dans le cadre de la "loi Macron", adoptée en 2015 quand l'actuel président de la République était ministre de l'Economie.Elle a, concrètement, débouché sur la création de plusieurs centaines de nouveaux offices de notaires, alors que les nouveaux arrivants devaient jusqu'alors hériter d'une étude déjà existante, à de très rares exceptions près.Cette ouverture suscite l'opposition, vive au début puis plus contenue par la suite, des instances de la profession qui craignent les conséquences économiques d'une ouverture à la concurrence jugée trop brusque."Une pause dans les créations est nécessaire pour permettre le développement des offices créés récemment, et ne pas casser notre maillage territorial unique", a demandé mardi M. Ambrosiano.Peu avant l'été, l'Autorité de la concurrence, qui fournit régulièrement au gouvernement une feuille de route pour mener cette ouverture, a déjà promis de tenir compte des effets de la crise sanitaire et économique du coronavirus sur la profession.Le notariat a, néanmoins, récemment subi une défaite juridique devant le Conseil d'Etat à ce sujet. L'institution a refusé ce mois-ci d'annuler les dernières créations d'offices, décidées fin 2018 par le gouvernement en suivant l'avis de l'Autorité de la Concurrence.
Il y a 4 ans et 216 jours

Baromètre Domexpo : où les franciliens font-ils construire ?

En 2019, 8.557 ménages originaires d'Île-de-France ont obtenu une autorisation pour la construction d'une maison individuelle neuve. Parmi eux :6.091 ont fait construire en Île-de-France, soit 71%2.466 l'ont fait dans une autre région française, soit 29%Ces tendances restent stables par rapport au dernier Baromètre Domexpo dédié à cette thématique qui révélait également que 30% des ménages originaires de l'Île-de-France ont choisi de quitter leur région d'origine pour s'installer, principalement, dans l'ouest et le sud de la France.Quelles sont donc les zones géographiques françaises choisies par les (futurs ex) franciliens qui décident de faire construire ?Le Baromètre Domexpo révèle ainsi que, parmi les 2 466 ménages qui font construire en dehors de l'Île-de-France :30% d'entre eux choisissent la façade Atlantique (v/s 37% en 2018) ;29% optent pour un département limitrophe à l'Île-deFrance (v/s 30% en 2018) ;14% souhaitent s'installer sur la façade Méditerranéenne ou en Corse (v/s 10% en 2018).Les autres (27%) sont dispersés sur le reste de la France.« Comme pour les éditions précédentes, on constate qu'1 francilien sur 3 choisit de faire construire sa maison en dehors de l'Île-de-France, principalement sur la façade Atlantique, ou la bordure Méditerranéenne. Pour ceux qui choisissent de faire construire aux alentours de l'Île-de-France, il s'agit principalement de primo-accédants qui souhaitent bénéficier d'un coût du foncier plus abordable, tout en restant à proximité de leur région d'origine… Rappelons que cette configuration francilienne est assez atypique, car dans toutes les autres régions françaises, les ménages ne s'éloignent que très rarement de leur lieu de domiciliation initial.Toutefois, ces tendances devraient très prochainement évoluer : avant le confinement lié à la crise sanitaire, les particuliers ne souhaitaient pas trop s'éloigner de Paris, et donc de l'Île-de-France, afin d'éviter des temps de trajets trop longs pour aller sur leur lieu de travail. Mais, aujourd'hui, ils ont changé d'état d'esprit et n'ont plus peur de passer du temps dans les transports en commun ou en voiture. De plus, la généralisation du télétravail favorise cet éloignement. L'Eure (27) et l'Oise (60) deviennent par exemple des départements de plus en plus recherchés. Nous vous donnons donc rendez-vous pour l'édition 2021 du Baromètre Domexpo consacré aux franciliens qui font construire, pour constater les premières conséquences de la Covid-19 sur les départements privilégiés pour faire construire sa maison. »Daniel Lair-Lachapelle, Président de Domexpo
Il y a 4 ans et 216 jours

Le Marocain Aptex dans le giron de Chryso

L’entité commune Chryso-Aptex apportera aux clients marocains une offre complète de solutions d’adjuvantation. [©Chryso] Chryso vient de signer un accord portant sur une prise de participation majoritaire dans la société marocaine Aptex. L’industriel des adjuvants poursuit sa stratégie de croissance dans des pays bénéficiant d’une forte dynamique du secteur de la construction et du marché du béton à forte valeur ajoutée. Il va ainsi renforcer sa présence au sein du Royaume chérifien, où le groupe est établi depuis 30 ans. Et y bénéficie d’une solide réputation auprès des clients. En effet, Chryso a développé une très bonne connaissance des enjeux locaux du marché de la construction. «  Par cette prise de participation majoritaire, nous pérennisons notre relation de long terme avec nos clients marocains. Et renforçons notre ancrage local au Maroc. Nous accélèrerons ainsi le déploiement de nouvelles technologies. Et accompagnerons les industriels dans le développement de matériaux de construction performants et respectueux de l’environnement »,indique Thierry Bernard, président de Chryso. Une entité commune Chryso-Aptex Quant à Aptex, cet acteur local opère depuis 2018 dans  le domaine de la chimie de la construction. Le Marocain est doté d’une unité de production et d’un laboratoire applicatif, situés à Casablanca. «  Nous nous réjouissons de nous associer à une structure internationale, offrant d’importants moyens de développements et d’une forte culture de l’innovation »,a commenté Mohamed Benlyamani, fondateur d’Aptex. L’entité regroupée dans une entreprise commune Chryso-Aptex apportera aux cimentiers, industriels du BPE et de la préfabrication… une offre complète de solutions d’adjuvantation. Mais aussi de produits décoratifs pour béton, d’additifs pour ciment. Et enfin, de chapes fluides, ainsi que des services dédiés. Cependant, l’opération reste soumise à l’approbation des autorités réglementaires compétentes. La réalisation définitive de cette transaction devrait intervenir au cours de la fin du 4etrimestre 2020.
Il y a 4 ans et 221 jours

Restauration de la toiture du réfectoire-chapelle de l’Abbaye de Clairvaux

La restauration de la toiture du réfectoire des moines / chapelle des prisonnier (XVIIIe siècle) de l’ancienne abbaye de Clairvaux a débuté en mars 2020. Elle s’inscrit dans le cadre de la restauration globale du réfectoire des moines / chapelle des prisonnier. Cet édifice appartient à un ensemble monumental du XVIIIe siècle, organisé autour du monumental grand cloître, attribué à l’architecte Aubert. L’intervention porte sur la toiture, couvertes en tuiles plates et fuyarde, avec : − le rétablissement de la couverture en ardoises du brisis (partie inférieure de la toiture) ; − une couverture en tuiles plates du terrasson avec égout saillant du brisis ; − la restauration en parallèle de la charpente et des chevrons ; − le nettoyage et le rejointoiement des corniches ; − le rétablissement d’une lucarne en façade Sud. Un parapluie protège l’édifice dont toute la toiture a été découverte. Cette intervention, d’un montant de 901 816 euros, est financée par l’État – DRAC Grand Est. Le chantier est mené sous maîtrise d’œuvre d’Eric Pallot, architecte en chef des monuments historiques, dont ce sera la dernière intervention sur le site et sous maîtrise d’ouvrage de la DRAC Grand Est. Maçonnerie et pierre de taille : Entreprise Léon Noël Couverture : Entreprise Glais Électricité : Entreprise Santerne Charpente : Entreprise Valentin Échafaudage : Ussor Erecta Source et photo : DRAC GRAND EST
Il y a 4 ans et 221 jours

Pourquoi opter pour un revêtement de sol en béton poli ?

Depuis les premières constructions, le béton fait partie des matériaux les plus privilégiés. Pour raison, il confère à une structure une solidité sans nulle pareille. Existant sous plusieurs déclinaisons, on y retrouve le béton poli. Autrefois utilisé pour les revêtements de sol industriel, il a petit à petit trouvé sa place dans les maisons et montre ses avantages dans les intérieurs résidentiels. Vous avez en charge un projet de construction ou de rénovation d’un sol domestique et vous vous demandez quel revêtement proposer à votre client. Pourquoi ne pas opter pour un revêtement de sol en béton poli ? Offrant une surface parfaitement lisse et sans joints, le béton poli est l’une des alternatives les plus intéressantes pour réussir le revêtement des sols domestiques. Découvrez dans la suite de cet article les nombreuses raisons qui font du béton poli le choix idéal pour permettre à votre client de bénéficier d’un rendu exceptionnel. Le béton poli, de quoi s’agit-il ? Comme vous le savez, il est à peine imaginable de se passer du béton dans une construction. Existant sous plusieurs formes, on retrouve parmi les plus utilisées le béton poli. Comme son nom l’évoque, le béton poli est un béton traditionnel qui a été poncé et poli à l’aide d’un ensemble d’outils diamantés dont le rôle est de lisser le grain au fur et à mesure. Il s’agit en fait d’une finition de couche bétonnée qui permet d’obtenir un aspect miroir au sol. C’est d’ailleurs ce qui justifie l’utilisation du pigment, de la solution, du primaire et de la résine comme composants principaux de ce type de béton. Ils ont essentiellement pour rôle : De réduire la porosité du béton ; D’augmenter sa dureté ; De mettre en valeur les granulats. En outre, ces différents composants offrent au béton poli une adaptation facile aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur d’une maison. Quels sont les avantages de l’utilisation du béton poli ? Le sol est la partie la plus utilisée dans une maison. Pour ce faire, un professionnel doit, en proposant un revêtement de sol, tenir compte non seulement de l’esthétique, mais aussi de l’usage qui en sera fait. Le sol doit être pratique et se prêter à l’usage quotidien. À cet effet, réaliser un sol en béton poli offre de nombreux avantages au professionnel, mais aussi aux clients. Un sol uniforme Les sols en béton poli se distinguent des autres par leur surface uniforme. En effet, ce revêtement de sol ne présente aucun joint à sa surface. Cela apporte de nombreux avantages en soi. Vous ne risquez pas, après vos travaux, d’avoir des joints endommagés ou décolorés. De plus, l’aspect uniforme est plus élégant et moins restrictif que le carrelage en termes d’aménagement et de décoration. Une large palette de coloris Un atout incontournable du béton poli est qu’il se décline en plusieurs coloris. Il présente en effet de nombreuses nuances et peut en fonction des traitements et pigments se décliner en plusieurs couleurs. Quelle que soit la décoration désirée par votre client, il y a toujours une couleur qui saura faire régner l’harmonie dans la maison. Aussi, vous ne vous gênerez certainement pas avant de trouver le design qu’il recherche. Une solution plus économique À première vue, un sol poli peut paraître plus coûteux qu’un sol en carrelage classique. Cependant, bien que ce dernier coûte moins cher au mètre carré, son prix final est en réalité plus élevé que celui d’un sol poli. Vous le savez certainement, la pose d’un carrelage requiert des suppléments comme : les joints, la colle, la pose de la chape. Tout ceci augmente son coût de revient. Il vaut mieux alors proposer à votre client un sol en béton poli dans lequel vous y mettrez des joints si tant est ce qu’il souhaite.
Il y a 4 ans et 229 jours

Lexique du béton

Le lexique du béton offre une sélection de terminologies détaillant les différents types et familles de bétons. Mais aussi les constituants des bétons. En parallèle, il passe en revue les mots techniques liés à ce matériau. Et détaille les appellations des produits, matériels, outils et équipements nécessaires à sa fabrication, son transport et sa mise en oeuvre. Pour nombre de définitions, vous retrouverez aussi des articles connexes issus des rubriques “Savoirs”, ”Réalisations”, “Produits” ou “Actualités”. Le lexique du béton est complété par notre hors-série n°15 – ”Les bétons de A à Z” toujours disponible à la commande. Dernière mise à jour : 06/10/2020 Additif à Banche-outil Additif (n. m.) Addition (n. f.) Adjuvant (n. m.) Agent de démoulage (n. m.) Ajout (n. m.) Alcali-réaction (n. f.) Argile (n. f.) Armature (n. f.) Avis technique (n. m.) Badigeon (n. m.) Banche (n. f.) Banche-outil (n. f.) Additif Au sens de la norme ciment NF EN 197-1, les additifs sont des éléments qui ne sont ni des constituants principaux (clinker, laitiers de hauts fourneaux, pouzzolane, cendres volantes, schiste calciné, calcaire, fumée de silice), ni des constituants secondaires, ni du sulfate de calcium, ni des adjuvants. Et qui sont ajoutés pour améliorer la fabrication ou les propriétés des ciments. La quantité totale des additifs doit être inférieure ou égale à 1 % en masse de ciment. La proportion des additifs organiques, sous forme d’extrait sec, doit être inférieure ou égale à 1 % en masse du ciment (exception faite des pigments). Les additifs ne doivent pas favoriser la corrosion des armatures, ni altérer les propriétés du ciment ou du béton ou du mortier fabriqué avec ce ciment. Addition Echantillons de pigments minéraux. [©DR] La norme béton NF EN 206/CN définit les additions comme “matériau minéral finement divisé utilisé dans le béton, afin d’améliorer certaines propriétés ou de lui conférer des propriétés particulières”. La norme distingue deux types d’additions minérales :- les additions quasiment inertes de type I, dont l’aptitude générale à l’emploi est établie (fillers calcaires ou siliceux, pigments ;- les additions à caractère pouzzolanique ou hydraulique latent de type II, dont l’aptitude générale à l’emploi est établie (cendres volantes, fumée de silice, laitiers de hauts fourneaux, métakaolins). Attention, il y a des additions qui font l'objet de normes et qui sont citées dans la NF EN 206 NA 5.1.6 et d'autres qui ne sont pas autorisées par la même norme béton. Pour aller plus loin :  Les pigments et les colorants pour béton L'addition, si'l vous plaît Adjuvant Les adjuvants sont des produits chimiques, organiques ou minéraux permettant de modifier certaines caractéristiques des bétons. La norme NF EN 934–2 et le Référentiel de la marque NF “Adjuvant pour béton, mortiers et coulis” définissent un adjuvant comme un produit, dont l’incorporation à faible dose (inférieure à 5 % de la masse du ciment) aux bétons, mortiers ou coulis lors du malaxage ou avant la mise en œuvre, provoque les modifications recherchées de telle ou telle de leurs propriétés, à l’état frais et/ou durci. Chaque adjuvant est défini par une fonction principale caractérisée par la ou les modifications majeures qu’il apporte aux propriétés des bétons, des mortiers ou des coulis, à l’état frais ou durci. On peut distinguer trois grandes catégories d’adjuvants :- ceux qui modifient l’ouvrabilité du béton (plastifiants réducteurs d’eau et superplastifiants hauts réducteurs d’eau) ;- ceux qui modifient la prise et le durcissement (accélérateurs de prise, accélérateurs de durcissement, retardateurs de prise) ;- ceux qui modifient certaines propriétés particulières (entraîneurs d’air, agents moussants, hydrofuges de masse). Local à adjuvants au sein d’une centrale à béton. [©ACPresse] Pour aller plus loin :  Guide pour l’emploi des adjuvants en 43 fiches pratiques Agent de démoulage Application d’un agent de démoulage à l’aide d’un pulvérisateur.[©ACPresse] L’agent de démoulage est destiné à être appliqué sur les peaux de coffrage, afin de faciliter le démoulage (décoffrage) des éléments en béton, en neutralisant l’adhérence avec le moule. On appelle aussi ce produit “huile de décoffrage”. Pour aller plus loin :  • Nouvelle classification Synad des agents de démoulage Ajout Selon la norme NF EN 206/CN (NA 3.1.47), le terme “ajout” recouvre l’ensemble des produits incorporés au béton et qui ne sont ni des ciments, ni des granulats, ni des adjuvants, ni de l’eau de gâchage, ni des additions (par exemple des fibres ou des pigments). Les ajouts peuvent être incorporés au béton, en accord avec l’utilisateur et le prescripteur du béton, pour améliorer certaines de ses propriétés ou lui conférer des propriétés particulières. Dans le cas d’utilisation d’ajouts, la composition du béton, avec ou sans ajout, doit être considérée comme différente et il y a lieu de réaliser un essai initial (cf. annexe A de la norme NF EN 206). Alcali-réaction Souffrant d’alcali-réaction, l’ancien pont suspendu de Térénez, dans le Finistère, a fini par céder le pas à un nouveau pont, avant être démoli.[©ACPresse] L'alcali-réaction correspond à une réaction de gonflement interne du béton. Elle se produit, en présence d'humidité, entre des phases minérales contenues dans certains types de granulats et les alcalins présents dans la solution interstitielle du béton, fortement basique. Argile Sédiment compact et imperméable devenant plastique, malléable, et plus ou moins thixotrope en présence d'eau. Selon sa finesse, il présente des caractéristiques physico-chimiques variables. Il entre dans la fabrication des ciments (20 %) et de la chaux hydraulique (30 à 40 %). Armature Pose d’armatures sur un chantier. [©ACPresse] Elément en acier incorporé dans le béton sous forme de barres, treillis soudés, cadres façonnés, et destiné à reprendre les charges de traction et/ou de cisaillement qui lui sont appliquées. En effet, le béton résiste bien à la compression, mais mal aux efforts de traction/cisaillement (environ 10 % de la valeur de compression). Souvent, les armatures sont nommées “ferraillages”, ce qui reste une appellation impropre. Avis technique L'Avis technique est destiné à fournir, à tous les participants de l’acte de construire, une opinion autorisée sur les produits, procédés et équipements nouveaux, pour un emploi défini. Il indique dans quelles mesures le procédé ou produit satisfait à la réglementation en vigueur, est apte à l’emploi en œuvre et dispose d’une durabilité en service. Délivré par un groupe de professionnels experts, il établit le niveau de confiance indispensable au bon déroulement des différentes phases de la construction. Le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) gère la procédure d’attribution des Avis techniques. Badigeon Revêtement de surface verticale, généralement à base de chaux éteinte, d’eau et de pigments. On parle aussi de peinture à la chaux ou de peinture minérale. Parfois coloré, il présente des qualités esthétiques incontestables. Banche Elément monobloc utilisé comme coffrage, pour l’exécution de voiles ou de murs en béton armé. En bois, en acier, en matériaux composites, la banche doit résister à la pression du béton frais, être stable et suffisamment étanche pour empêcher les fuites de laitance et de béton. On peut distinguer la banche modulaire (voir aussi Coffrage) et la banche-outil. Banche-outil Outil coffrant en métal – peau coffrante comprise – intégrant les équipements de stabilisation et de sécurité, et repliable – colisable – pour permettre le transport et le stockage. La banche-outil est le coffrage “à la française” par excellence. Banche-outil utilisée en superposition. [©ACPresse]   Benne à Béton isolant structurel Benne à béton (n. f.) Béton (n. m.) Béton frais (n. m.) Béton à hautes performances (BHP) (n. m.) Béton architectonique (n. m.) Béton armé (n. m.) Béton auto-plaçant (Bap) (n. m.) Béton brut (ou net) de décoffrage (n. m.) Béton de propreté (n. m.) Béton décoratif ou esthétique (n. m.) Béton drainant ou poreux (n. m.) Béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) (n. m.) Béton Isolant Structurel ou Bis (n. m.) Benne à béton La benne à béton est l’équipement de base de tout chantier de construction.[©ACPresse] Cuve permettant le transfert du béton sur chantier, en général, à l’aide d’une grue, depuis la toupie (camion-malaxeur) jusqu’au lieu de mise en œuvre. Ce type de matériels est aussi utilisé en préfabrication, attaché à un pont roulant. Béton Matériau constitué d’un mélange de liant hydraulique (ciment), de granulats (sable et gravillons), d’eau et éventuellement d’adjuvant(s) et/ou d’addition(s) et/ou d’ajout(s), dont les propriétés (de résistance par exemple) se développent par la prise du ciment, suite à son hydratation. La formulation et la fabrication de ce matériau de construction sont définies par la norme NF EN 206/CN. Béton frais   Mis en œuvre à la pompe d’un béton pour la réalisation d’un plancher de bâtiment. [©ACPresse] Etat du béton une fois malaxé et n’ayant pas encore commencé sa prise. A l’état frais, le béton présente un aspect allant de fluide à ferme. Et il est apte à être mis en œuvre dans les coffrages ou les moules. Béton à hautes performances (BHP) Apparu à la fin des années 1980, le BHP se caractérise par une importante résistance à la compression, toujours supérieure à 50 MPa. En complément de cette caractéristique mécanique, ce béton se différencie par une microstructure (porosité et compacité), lui conférant des performances remarquables en termes de durabilité (perméabilité aux gaz, résistance aux agents agressifs, tenue au gel/dégel). Il se singularise aussi par une grande ouvrabilité grâce à l’ajout de superplastifiants et à une faible porosité grâce à une teneur en eau réduite. La construction du Pont de l’Ile de Ré a été rendue possible dans un délai très court par l’utilisation du béton à hautes performances. [©DR] Béton architectonique Béton esthétique brut de décoffrage. [©ACPresse] Notion qui définit un béton présentant un aspect de surface ou une esthétique particulière et soignée, destinée à rester apparent. Il peut s’agir de bétons dits “bruts de décoffrage”, “lisses”, “matricés” ou “texturés”, “teintés”… On parle aussi de béton apparent. Béton armé Association de béton et d’armatures (treillis et/ou barres) permettant d’unir les propriétés complémentaires des deux matériaux : l’acier travaillant en traction et le béton en compression. Béton auto-plaçant (Bap) Béton ultra fluide, apparu en France à la fin des années 1990, qui s’écoule et se compacte par le seul effet de la gravité, capable de remplir en tout point un coffrage et de parfaitement enrober une armature, une réservation… Tout en conservant son homogénéité, c’est-à-dire sans ségréger. La particularité du Bap est donc l’absence de toute vibration (interdite pour ainsi dire) lors de sa mise en œuvre. Bap est l’acronyme de “Béton auto-plaçant”. Il existe aussi l’acronyme Ban, pour “Béton auto-nivelant”. Cette dernière appellation a disparu au profit du terme générique Bap. Depuis 2014, la norme NF EN 201/CN intègre les règles spécifiques pour l’emploi des Bap, qui étaient auparavant réunies au sein de la norme NF EN 206-9 de juin 2010 et aujourd’hui annulée. Le béton auto-plaçant ne se vibre pas et se met en place tout seul par gravité. [©ACPresse] Béton brut (ou net) de décoffrage Béton conservé dans l’état tel qu’il apparaît au moment du décoffrage et qui ne bénéficie d’aucun traitement au niveau de sa surface. On parle aussi de béton architectonique. Béton de propreté Béton maigre, c’est-à-dire peu dosé en ciment, déposé en fond de fouille ou sur un sol naturel, afin de former une surface de travail plane et propre pour le coffrage des fondations. Il ne participe pas à la résistance de l’ouvrage. Béton décoratif ou esthétique Béton esthétique mis en œuvre dans le cadre de l’aménagement d’un espace public. [©ACPresse] Terme générique qui désigne l’ensemble des bétons d’aménagement participant à l’embellissement et à la valorisation de l’environnement et de l’espace urbain. Cette terminologie ne se limite pas aux seuls bétons pour sols et chaussées. Il peut aussi concerner des bétons verticaux coulés en place ou des bétons préfabriqués. Béton drainant ou poreux Béton utilisé en dallage, en revêtement de chaussées ou en assise de chaussées, suffisamment poreux pour laisser s’infiltrer l'eau de pluie et permettre la régulation d’eau par le sol ou son évacuation dans un réseau d’assainissement. Béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) Matériau à matrice cimentaire, renforcé de fibres, le Bfup se caractérise par un fort dosage en ciment (700 à 1 000 kg/m3) et en adjuvants. Et par un squelette granulaire spécifique à cinq échelles de grains, dont les plus gros ne dépassent pas quelques millimètres de diamètre. Et aussi par une teneur en eau très faible (insuffisante pour hydrater tout le ciment, dont certains grains font ainsi office de granulats fins). Le Béton fibré à ultra hautes performances présente des résistances à la compression très élevées, comprises entre 130 (ou 150) et 250 MPa, ainsi qu’à la traction, entre 10 et 30 MPa. L’absence d’armatures passives autorise toutes les formes. La texture ultra fine du Bfup offre des aspects de parements particulièrement esthétiques. Sa durabilité est exceptionnelle, lui permettant d’être utilisé dans des environnements très agressifs. Enfin, il se caractérise par une ductilité importante, lui permettant de se déformer sans se rompre. Exempt d’armatures passives, le béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) permet toutes les audaces et toutes les libertés architecturales. [©ACPresse] Béton Isolant Structurel ou Bis Les bétons isolants structurels (ou Bis) constituent la dernière famille de béton à avoir vu le jour. [©LafargeHolcim] Béton présentant de manière simultanée une certaine capacité isolante (conductivité thermique λ inférieure à 0,6 W/m.K) et une résistance à la compression allant de 20 à 30 MPa. Cette dernière est suffisante pour la réalisation de murs porteurs en habitation selon les techniques constructives classiques. Cette nouvelle famille de bétons est apparue en 2009, mais l’offre s’est réellement étoffée à partir du début de l’année 2013. Béton léger à Béton matricé Béton léger (n. m.) Béton lourd (n. m.) Béton préfabriqué (n. m.) Béton prêt à l’emploi ou BPE (n. m.) Béton projeté (n. m.) Béton bouchardé (bouchardage) (n. m.) Béton ciré (n. m.) Béton coloré ou teinté (n. m.) Béton désactivé (n. m.) Béton engravé ou Béton graphique (n. m.) Béton imprimé ou “empreinte” (n. m.) Béton matricé ou marqué (n. m.) Béton léger Béton, dont la masse volumique après séchage, est comprise entre 800 et 2 000 kg/m3 (au lieu de 2 400 kg/m3 pour un béton courant). Ils sont obtenus :- soit par une formulation recourant à des granulats légers (des billes d’ardoise expansée, d'argile expansée ou de polystyrène, voire des particules de liège ou de bois remplaçant les gravillons habituels) ;- soit par la création de vides dans sa masse, en jouant sur la composition (bétons caverneux) ;- soit en créant des vides par une réaction provoquant un dégagement gazeux (c'est le cas du béton cellulaire) ;- soit par l’emploi d’adjuvants comme les entraîneurs d'air, qui peuvent aussi être ajoutés pour un allègement maximum de la matrice ;- soit par combinaison de plusieurs de ces techniques.Les bétons légers sont utilisés pour la fabrication de bétons isolants ou d’éléments légers : blocs coffrants, blocs de remplissage, dalles ou rechargements de planchers peu résistants. D’un point de vue normatif, la classe de résistance des bétons légers courants est exprimée par les lettres LC (LC 20/25 par exemple en lieu et place de C20/25 pour un béton classique). Béton lourd Béton, dont la masse volumique dépasse 2 600 kg/m3 (contre 2 400 kg/m3 pour un béton courant), grâce à l'usage de granulats très denses (barytine, magnétite) ou des déchets ferreux (riblons, grenailles). Les bétons lourds sont utilisés pour la réalisation de contrepoids ou d’écrans de protection contre les rayonnements radioactifs ou X. Béton préfabriqué   Eléments préfabriqués en béton. [©ACPresse] En réalité, il faut parler d’éléments préfabriqués en béton. Dans ce cadre, il s’agit de pièces moulées (telles que des poteaux, des poutres ou des dalles), réalisées en usine et acheminées sur le chantier ou chez un négoce en matériaux. La technique peut aussi être mise en œuvre, non plus en usine, mais sur chantier. On parle alors de préfabrication foraine. Béton prêt à l’emploi ou BPE Béton préparé dans une centrale à béton et livré à l’utilisateur à l’aide d’une toupie (camion-malaxeur), à l’état frais et prêt à être coulé ou pompé, c’est-à-dire prêt à l’emploi. L’acronyme pour désigner ce béton est BPE. Béton prêt à l’emploi en sortie de camion-malaxeur. [©ACPresse] Béton projeté   Projection d’un béton fibré par “voie mouillée” pour la réalisation d’une paroi berlinoise. [©ACPresse] Béton (ou mortier) mis en œuvre, après malaxage, par projection à l’aide d’une machine. Il peut être propulsé sur un talus, une paroi verticale, une voûte... sous forme de jet, en couches successives. Le béton projeté peut être fibré. Deux techniques de projection cohabitent : - “la voie mouillée” (ou humide) : le béton gâché est transporté jusqu’à la lance par laquelle il est projeté ; - “la voie sèche” : le mélange de ciment et granulats, non additionné d’eau, est propulsé dans la lance où l’eau nécessaire est ajoutée au moment même de la projection. Béton bouchardé (bouchardage) Béton, dont la surface durcie a subi un traitement mécanique par martelage à l'aide d'un outil à pointes, la boucharde. Les aspects de surface varient selon la force de frappe et le type de bouchardes utilisé (boucharde manuelle ou pneumatique). Ce traitement fait ressortir la structure interne des gros granulats. L’aspect final est proche de la pierre naturelle taillée ou vieillie. Béton ciré Béton (on devrait plutôt parler de mortier) exclusivement d’intérieur ayant reçu une finition à la cire. Il est coulé une couche de 5 mm à 10 mm d’épaisseur (qu’il est possible de colorer dans la masse). Ensuite, la surface est talochée, saupoudrée d’un durcisseur, puis lissée avant d’être fermée par un bouche-pore. Enfin, une cire, généralement acrylique, est appliquée pour lui donner son aspect esthétique final. Béton ciré réalisé dans un show-room.[©ACPresse] Béton coloré ou teinté Béton, structurel ou non, dont la teinte dominante est donnée par l’ajout d’un pigment. Le pourcentage et le type de pigments par rapport au volume de liant déterminent l’intensité de la couleur. Cette dernière dépend aussi de la teinte naturelle du liant (ciment gris ou blanc par exemple) et des granulats. Béton désactivé   Béton désactivé sur une section du tramway parisien. [©ACPresse] Béton dont l’aspect de surface est obtenu par pulvérisation d’un désactivant en phase aqueuse, juste après la mise en œuvre du béton. Le désactivant retarde la prise du béton en surface sur quelques millimètres, en fonction de sa “force d’attaque”. Après la prise du béton, la surface “désactivée” peut être décapée au jet d’eau haute pression (dans le cas d’une désactivation par voie humide) ou par brossage mécanique (dans le cas d’une désactivation par voie sèche) pour faire ressortir des granulats. Béton engravé ou Béton graphique Béton préfabriqué, dont l’aspect de surface est obtenu par pose en fond de moule d’une membrane (papier kraft) imprégnée de manière ponctuelle d’un désactivant, formant ainsi un motif. C’est ce motif qui est reproduit par désactivation de surface sur la pièce préfabriquée. Il s’agit d’un procédé breveté. Béton imprimé ou “empreinte” Béton imprimé aspect pavés en queue de pan. [©GCP Applied Technologies] Béton lissé pour sols et chaussées, coloré en surface par saupoudrage régulier avant prise d’un durcisseur pigmenté et présentant un aspect de surface obtenu par la pression d'un moule souple sur sa surface, afin de lui conférer relief, texture et forme. Le “Béton empreinte” est une marque déposée de béton imprimé. On parle aussi de béton poché. Béton matricé ou marqué Dans le cas d’un béton horizontal, il s’agit d’un béton, dont la surface reproduit des pavés, des dalles, des briques, aspects obtenus par pose d’un pochoir découpé à la forme du matériau à imiter, puis par saupoudrage d’un durcisseur pigmenté pour teinter les parties non recouvertes. Les parties placées sous le pochoir, protégées, simulent les joints. Dans le cas d’un béton vertical ou préfabriqué, il s’agit d’un béton coulé dans un coffrage qui a été au préalable équipé d’une matrice présentant le dessin ou la texture à donner à la surface du béton : motif minéral, végétal, abstrait… Béton matricé sur un immeuble de bureaux en construction. [©ACPresse] Béton cellulaire à Chaux Béton cellulaire (n. m.) Bloc béton (n. m.) Calcaire (n. m.) Camion-malaxeur (n. m.)  Carbonatation (n. f.) Cendres volantes (n. f.) Centrale à béton (n. f.) Chape (n. f.) Chape fluide (n. f.) Chaux (n. f.) Béton cellulaire Constructions réalisées en blocs de béton cellulaire. [©Xella] Béton obtenu par mélange de sable, de ciment, de chaux, d’eau et d’un agent d’expansion : la poudre d’aluminium. Cet agent va réagir avec la chaux provoquant la création d’une multitude de cellules d’air. Le béton ainsi produit est très léger pour une résistance à la compression comprise entre 3 et 5 MPa. Donc tout à fait adapté pour la construction de maisons individuelles. Le béton cellulaire possède d’excellentes propriétés isolantes. Et intervient dans la technique constructive dite de “l’isolation répartie”.  Bloc béton Elément de construction parallélépipédique en béton, préfabriqué à l’aide d’une presse à blocs et manuportable, utilisé pour la réalisation de murs maçonnés simples ou complexes en maisons individuelles et petits collectifs. Classiquement, il mesure 50 cm de long, 20 cm de haut pour une épaisseur de 20 cm. Le bloc béton est l’élément le plus préfabriqué par l’industrie du béton à travers près de 400 unités de production. [©ACPresse] Calcaire Désigne une roche sédimentaire à forte teneur en carbonate de calcium (CaCO3). Pour être utilisé dans le ciment, le calcaire doit être broyé finement et présenter une teneur en carbonate de calcium supérieure ou égale à 75 %. Le calcaire apporte la chaux nécessaire à la formation des silicates et des aluminates. Dans la norme ciment NF EN 197-1, le calcaire est identifié par les lettres L ou LL. Camion-malaxeur Le camion-malaxeur permet le transport du béton frais. [©ACPresse] Véhicule permettant le transport du béton frais du site de production (centrale à béton) jusqu’au lieu d’utilisation. Il est aussi appelé “toupie” ou “malaxeur porté”. Il s’agit le plus souvent d’un porteur équipé de trois ou quatre essieux et d’une cuve – la toupie - généralement d’une contenance de 8 m3. L’intérieur de cette cuve est pourvu d’une spirale métallique, comparable à une vis d’Archimède, destinée à maintenir en mouvement le béton durant le transport, afin d’empêcher son durcissement. Cette spirale permet aussi de remonter le béton en direction de la goulotte de sortie, quand on inverse le sens de rotation de la cuve. Carbonatation La carbonatation est un phénomène se traduisant par un piégeage chimique du CO2 à l’intérieur du béton tout au long de la durée d’utilisation de l’ouvrage. Il s’agit d’un phénomène naturel des matériaux à base de liant minéral, qui conduit à la formation de carbonates de calcium par réaction entre les composés des ciments et le dioxyde de carbone atmosphérique (CO2), présent dans l'air. Cette réaction entraîne la consommation de bases alcalines présentes dans la solution interstitielle des bétons, aboutissant à une diminution du pH qui passe d'une valeur de 13 à une valeur inférieure à 9. Vue d’un fragment de béton après aspersion d'une solution de phénolphtaléine. En gris : zone carbonatée (exposée au CO2 atmosphérique). En violet : zone non carbonatée. [©Setec Lerm] Cendres volantes Les cendres volantes sont des particules pulvérulentes, des résidus de l’industrie du charbon. Elles ont des propriétés pouzzolaniques lentes. Dans le béton, elles apportent durabilité et performances mécaniques à long terme. Elles entrent dans la catégorie des additions pour bétons. Centrale à béton Centrale à béton en bord de Seine, à Paris. [©Cemex] Unité industrielle permettant la production de béton prêt à l’emploi (BPE). En préfabrication, la centrale à béton est exclusivement dédiée à l’usine (sauf exception). Elle peut aussi être installée sur chantier. Chape Couche superficielle d'épaisseur limitée (3 à 10 cm) reposant sur un support ayant une fonction mécanique (dalle, dallage...), afin d’en assurer la planéité et le niveau altimétrique souhaité. La chape peut être adhérente ou désolidarisée (chape flottante) de son support et, éventuellement, armée ou fibrée. Elle est destinée à recevoir un revêtement. Chape fluide La chape est dite “fluide”, car elle s’étale par la seule force de la gravité (comme un béton auto-plaçant). Damage, nivellement à la règle, talochage et lissage ne sont donc pas nécessaires. Elle tend à remplacer la chape traditionnelle. Deux types de chapes fluides cohabitent : - la chape fluide anhydrite, réalisée à partir d’un liant prêt à l’emploi à base de sulfate de calcium : l’anhydrite ; - la chape fluide ciment, réalisée, comme la chape ciment traditionnelle, avec du sable, du ciment, et de l’eau. Coulage d’une chape fluide. [©ACPresse] Chaux  Liant obtenu par calcination du calcaire (ou carbonate de calcium). La chaux se présente sous forme de poudre de couleur blanche. Il existe deux grandes familles de chaux : les “aériennes” et les “hydrauliques naturelles”. Ciment à Etaiement Ciment (n. m.) (Constituants) Classe d’exposition (n. f.) Classe de consistance (n. f.) Classe de cure (n. f.) Classe de résistance (n. f.) Clinker (n. m.) Coffrage (n. m.) Cure (n. f.) Entraîneur d’air (n. m.) Enrobage (n. m.) Entrevous (n. m.) ou hourdis (n. m.) Etaiement (n. m.) Ciment Poudre fine provenant du broyage et de la cuisson (calcination) à 1 450 °C de calcaire (80 %) et d’argile (20 %). Liant hydraulique artificiel, le ciment fait prise sous l’action de l’eau et durcit dans un délai variable suivant sa composition chimique. Il est le constituant de base des bétons, en permettant d’agglomérer entre eux les grains de sable et les granulats. Louis Vicat est l’inventeur  du ciment artificiel. En effet, il est le premier au monde à fabriquer de manière artificielle et contrôlée des chaux hydrauliques. Chaux, dont il détermine les composants et les proportions. Désintéressé, il publie le résultat de ses recherches, en 1818, sans prendre de brevet. Selon sa nature, le ciment peut présenter une teinte allant du blanc au gris foncé. [©HeidelbergCement] Classe d’exposition  Eléments en béton placés en zone de marnage. [©DR] Les classes d’exposition permettent de spécifier les agressivités physiques et chimiques d’un environnement auquel des parties d’ouvrage en béton sont exposées. La norme NF EN 206/CN et l’Eurocode 2 (NF EN 1992-1-1) définissent dix-huit classes d’exposition (niveau x y compris) regroupées par risques de corrosion et d’attaque, prenant en compte l’humidité relative du milieu et les éventuels cycles d’humidification/séchage. Pendant sa durée d’utilisation, chaque béton d’une partie d’ouvrage peut être soumis à plusieurs actions environnementales. Ces actions sont prises en compte au travers des classes d’exposition, dont il convient de combiner les spécifications avec précision. La classe X0 indique qu’il n’y a aucun risque de corrosion ou d’attaque du béton. La classe XC “carbonatation” est relative à la corrosion induite par carbonatation. La classe XD “sels non marins” est relative à un béton soumis au contact d’une eau contenant des chlorures d’origine non marine ou des sels de déverglaçage. La classe XS “ambiance marine” se rapporte à la corrosion des armatures induite par des chlorures présents dans l’eau de mer. Seuls les ouvrages à proximité des côtes (moins de 5 km) ou les structures marines sont concernés. La classe XF “gel/dégel” avec ou sans agent de déverglaçage, définit quatre classes d’exposition. La classe XA “attaques chimiques” concerne le béton en contact avec le sol naturel, les eaux de surface ou les eaux souterraines. Classe de consistance  Selon son usage, chaque béton doit présenter une certaine consistance. Ainsi, plus il est fluide, plus sa capacité à s’écouler et à se mettre en place sous son propre poids est importante. La norme béton NF EN 206/CN référence cinq classes de consistance (ou classes d’affaissement) exprimées par la lettre S suivie d’un chiffre allant de 1 à 5. Classe de cure  La norme NF EN 13670 (exécution des structures en béton) introduit la notion de classes de cure, en fonction de la durée de la période de cure (classe 1) ou du pourcentage de la résistance à la compression caractéristique à 28 j (classes 2 à 4). La classe de cure doit être précisée dans les spécifications d’exécution et dépend de nombreux paramètres : classes d’exposition, formulation du béton, valeur d’enrobage des armatures, conditions climatiques et caractéristiques géométriques de l’élément à bétonner. La durée nécessaire d’application de la cure dépend de l’évolution des propriétés du béton au niveau de sa surface et des conditions climatiques lors de la réalisation du chantier. Application d’un agent de cure sur une surface horizontale en béton. [©ACPresse] Classe de résistance  Les bétons destinés à la réalisation de bâtiments ou de structures de génie civil sont regroupés en classes de résistance en fonction de la valeur de leur résistance à la compression caractéristique à 28 j, selon la norme NF EN 206/CN. Pour les bétons de masse volumique normale (entre 2 000 et 2 600 kg/m3), la norme NF EN 206/CN distingue seize classes de résistance, allant de C8/10 à C100/115. Le premier chiffre représente la résistance caractéristique à 28 j, exprimée en MPa, mesurée sur éprouvette cylindrique. Le deuxième correspond à celle mesurée sur éprouvette cubique. Clinker Clinker brut juste avant introduction dans un broyeur à boulets. [©ACPresse] Composant principal des ciments, obtenu par calcination à 1 450 °C du “cru” ou “farine crue”, mélange de 80 % de calcaire et de 20 % d’argile finement broyée. Coffrage  Nom générique pour désigner les équipements destinés au moulage du béton frais en attendant sa prise puis son durcissement. En bois, en acier, en matériaux composites, le coffrage doit résister à la pression du béton frais, être stable et suffisamment étanche pour empêcher les fuites de laitance et de béton. Le coffrage se différencie du moule, dont la forme est plus complexe. Coffrage horizontal utilisé pour la réalisation d’une dalle. [©ACPresse] Cure  Opération qui consiste à empêcher l'évaporation de l'eau du béton au jeune âge, pour éviter sa dessiccation pendant la phase de prise et de durcissement. La plupart du temps, elle consiste en l’application en surface d’un produit appelé agent de cure. En général, ce dernier est composé d’un solvant organique ou d’eau – émulsion -, d’un liant avec des propriétés filmogènes (résine ou polymère) et, éventuellement, de charges minérales. La cure peut aussi être obtenue par pulvérisation d’eau ou par recouvrement de la surface à protéger d’une feuille de polyéthylène. Entraîneur d’air  Adjuvant qui provoque la formation de micro-bulles d’air dans le béton, mortier ou coulis, leur permettant d'améliorer leur ouvrabilité. Puis, après durcissement, de mieux résister au gel et au dégel. En revanche, ce produit conduit à une légère diminution des résistances mécaniques. Enrobage  Epaisseur minimale de béton entre la peau de l’élément coulé et l’armature la plus proche de cette peau. Cette épaisseur permet d'assurer la protection contre la corrosion des aciers d’armature. Elle est définie dans l’Eurocode 2 (NF EN 1992-1) et dépend de la classe d’exposition à laquelle l’élément est soumis, de la durée d’utilisation de l’ouvrage, de la classe de résistance du béton... Entrevous ou hourdis  Bloc en béton posé entre les poutrelles préfabriquées d’un plancher. Les entrevous ou hourdis servent généralement de coffrage à une dalle de compression solidaire des poutrelles. Ils répondent à une norme spécifique NF EN 15037-2 de juin 2011. Etaiement L'étaiement est une structure provisoire (métallique par exemple), dont l’objectif est de transmettre les efforts engendrés par une charge vers un point choisi jusqu’à ce que les résistances nominales de la partie d’ouvrage soutenue par l’étaiement aient été atteintes. Dans le domaine de la construction, l’étaiement remplit donc plusieurs fonctions : - maintenir le coffrage à l’emplacement voulu ; - transmettre la charge qu’il reçoit ; - permettre le décintrement et la dépose du coffrage. Le terme “étaiement” désigne aussi l’action d’étayer. Utilisation d’une tour d’étaiement dans le cadre de la construction d’un bâtiment tertiaire. [©ACPresse] Fibre (pour béton) à Mégapascal Fibre (n. f.) Fluage (n. m.) Fumée de silice (n. f.) Industrie du béton (n. m.) Laitier de hauts fourneaux (n. m.) Lasure (n. f.) Malaxeur (n. m.) Malaxeur-pompe (n. m.) MCI ou Mur à coffrage intégré (n. m.) Métakaolins (n. m.) Micro-béton (n. m.) Mortier (n. m.) MPa ou Mégapascal (n. m.) Fibre  Filament long et mince, d’une longueur maximale de 60 mm. Son incorporation au béton permet d’améliorer, selon le type de fibres :- la cohésion du béton frais ;- la déformabilité avant rupture (rupture ductile) ;- la résistance aux chocs ;- la résistance à la fatigue ;- la résistance à l’usure ;- la résistance du béton à l’éclatement lorsqu’il est soumis à une montée rapide des températures ;- la résistance mécanique du béton aux jeunes âges. Les différentes fibres actuellement disponibles peuvent être classées selon leur origine en :- fibres métalliques ;- fibres naturelles minérales ou végétales (amiante, cellulose) ;- fibres organiques ou synthétiques (acrylique, aramide, kevlar, plastique, polyamide, polypropylène) ;- fibres d’origine minérale (verre, carbone). Les fibres pour bétons se déclinent en une multitude de formes. [©ACPresse] Fluage  Déformation d’un matériau au cours du temps sous l’effet d’une charge mécanique constante. On distingue deux types de fluages : - le fluage endogène ou fluage propre qui se produit sans aucun échange d’humidité entre le matériau et l’air ambiant ; - le fluage de dessiccation ou fluage de séchage qui se définit comme un fluage additionnel, se produisant sous l’effet du séchage du matériau (échange d’humidité avec le milieu environnant). Fumée de silice  La fumée de silice est un sous-produit de la métallurgie composé de particules très fines (de l'ordre de 0,001 mm ou 1 µm), présentant une très forte teneur en silice amorphe. La fumée de silice possède des propriétés pouzzolaniques rapides. Elle améliore la qualité et la durabilité du béton. Elle permet de combler les micro-vides existants au sein de la matrice béton. Elle sert à élaborer des bétons à hautes performances (BHP) et à ultra hautes performances (Bfup). Industrie du béton Stock de pièces préfabriquées d’une unité de préfabrication.[©ACPresse] Souvent désignée par le terme “préfabrication”, l’industrie du béton identifie l’activité de fabrication en usine de produits en béton destinés aux marchés du bâtiment, des travaux publics et de l'environnement. Les professionnels de ce secteur sont les industriels du béton ou préfabricants.     Laitier de hauts fourneaux Le laitier de hauts fourneaux est un résidu de la fusion de minerai de fer. Il contient des oxydes métalliques et, pour l’essentiel, des silicates, des aluminates et de la chaux. Il possède des propriétés hydrauliques latentes et entre dans la composition des ciments de type CEM III et CEM V. Laitier moulu de hauts fourneaux (à gauche) et ciment (à droite). [©ACPresse] Lasure  Une lasure est une solution translucide non génératrice de film - on dit aussi non filmogène – à appliquer sur les matériaux poreux, tel le béton. On l’oppose donc aux vernis et peintures. Par sa composition, une lasure garantit un bon échange entre le support et l’atmosphère, ce qui permet au matériau de “respirer”, évitant ainsi les écaillages. Elle laisse apparaître la peau du béton et permet de le protéger par imprégnation contre des agressions diverses (parasites, effets de la lumière, humidité), voire d’ajouter un effet esthétique quand elle est teintée. Malaxeur Equipement principal des centrales à béton permettant le mélange (malaxage) des constituants des bétons. Le malaxeur se compose d'une cuve métallique et de bras munis de palettes. Malaxeur installé au cœur d’une centrale à béton. [©ACPresse] Malaxeur-pompe  Malaxeur pompe en utilisation sur un chantier. [©DR] Camion-malaxeur ou toupie auquel a été ajoutée une pompe à béton équipée d’un petit bras de distribution appelé flèche. Né en Italie, cet équipement permet le transport du béton jusqu’au chantier, puis d’assurer son transfert jusqu’à la zone de mise en œuvre. MCI ou Mur à coffrage intégré Elément de mur partiellement préfabriqué comprenant deux parois extérieures de faible épaisseur en béton armé (5 à 7 cm), reliées entre elles par un système d’armatures classique. Sur chantier, le vide interstitiel, de 10 cm à 25 cm, est comblé de béton prêt à l’emploi. Ce système constructif est aussi appelé “prémur” ou “double mur coffrant”. La version MC2I ou mur à coffrage et isolation intégrés comprend en plus un isolant inséré, lors de la préfabrication en usine, au niveau du vide interstitiel. Murs à coffrage intégré positionnés dans des racks, prêts à être livrés sur chantier. [©ACPresse] Métakaolins Les métakaolins sont des matériaux ultra fins inorganiques (silicate d’aluminite ou argile kaolinique), pouzzolaniques ou hydrauliques latents. Ils peuvent être blancs ou pencher vers des teintes rougeâtres. Produits de grande finesse, ils permettent d’obtenir des parements plus lisses, pour un effet esthétique, et plus fermés, pour une meilleure durabilité. Micro-béton  Béton d’une grande ouvrabilité destiné à être coulé dans de petits volumes. Cette contrainte impose l’emploi de granulats de taille réduite, souvent limitée à Dmax ≤ 8 mm. Mortier  Mise en œuvre d’un mortier de réparation dans le cadre de la rénovation des façades d’un bâtiment. [©ACPresse] Mélange composé, d’une part, d’un liant (ciment, chaux, résine…) et, d’autre part, de granulats fins (granulométrie inférieure à 4 mm) auquel sont éventuellement ajoutés des pigments et des adjuvants. Les mortiers sont utilisés pour lier (maçonner), enduire, coller, ragréer, jointoyer, isoler, sceller, réparer… MPa ou Mégapascal  Le pascal, de symbole Pa, est l’unité de contrainte et de pression dans le Système international (SI). Il tient son nom du scientifique Blaise Pascal. Une pression de 1 Pa est une contrainte uniforme qui, agissant sur une surface plane de 1 m2, exerce perpendiculairement à cette surface une force totale de 1 N (newton). Le mégapascal (MPa) est un multiple du pascal (Pa) : 1 MPa = 106 Pa. En équivalence, 1 MPa = 10 bar = 1 N/mm2 ou encore 1 000 kN/m2. La résistance à la compression du béton est exprimée en MPa. Ouvrabilité à Reprise de bétonnage Ouvrabilité (n. m.) Peau de coffrage (n. f.) Plastifiant réducteur d’eau (n. m.) Pompage du béton (n. m.) Pouzzolane (n. f.) Précontrainte (n. f.) Préfabrication (n. f.) Prémix (n. m.) Prémur (n. m.) Rapport E/C (n. m.) Rapport G/S (n. m.) Réaction sulfatique interne ou RSI (n. f.) Reprise de bétonnage (n. f.) Ouvrabilité  Qualité rendant compte de l’aptitude d’un béton à être mis en œuvre. Pour les bétons courants, on l’apprécie par une classe de consistance qui est déterminée par l’affaissement au cône d’Abrams. Peau de coffrage  Panneau constituant l’interface entre le béton et le coffrage. Plastifiant réducteur d’eau  Adjuvant qui, introduit dans l'eau de gâchage, améliore l'ouvrabilité des bétons, mortiers ou coulis, sans nécessiter d'augmenter le dosage en eau et sans diminuer les résistances mécaniques des mélanges durcis. Cette famille d’adjuvant est conforme à la norme NF EN 934–2. Pompage du béton Technique consistant à refouler un béton dans des tuyaux à l’aide d’une pompe, afin de le transférer de la centrale ou de la toupie (camion-malaxeur) vers sa zone de mise en œuvre. En France, 20 à 25 % des bétons sont pompés à l’aide de matériels spécialisés. Pompage du béton à l’aide d’une pompe automotrice. [©ACPresse] Pouzzolane Roche alvéolaire d’origine volcanique. Réduite en poudre, elle réagit en présence d'eau avec la chaux et forme des hydrates permettant de développer des résistances mécaniques. Précontrainte Précontrainte complémentaire mise en place sur une ouvrage déjà en service. [©ACPresse] Technique permettant d’appliquer par avance ou a posteriori à un élément en béton une contrainte de façon permanente, afin qu’il puisse résister à de futurs efforts sans se fissurer. C’est l’ingénieur Eugène Freyssinet qui est à l’origine de cette technique dont le brevet a été déposé en 1928 sous l’intitulé très sobre de : “Procédé de fabrication de pièces en béton armé”. A vrai dire, le terme de “précontrainte” n’a été inventé qu’en 1933. Préfabrication Réalisation d’éléments en béton armé ou précontraint hors de leur emplacement définitif, en usine ou sur un site à proximité de l'ouvrage. On parle alors de préfabrication foraine. La technique du béton préfabriqué permet d'accélérer la vitesse de construction. La durée de chantier est réduite, ce qui limite les nuisances pour les riverains. Préfabrication d’éléments 100 % sur mesure.[©ACPresse] Prémix  Dans le domaine des bétons, pré-mélange à sec de liant hydraulique (ciment), de granulats (sable et gravillons éventuellement) et d’adjuvant(s) et/ou d’addition(s) et/ou d’ajout(s). Conditionné en silos, en big bags ou en sacs, le prémix nécessite d’être additionné d’eau pour pouvoir être utilisé. Les mortiers industriels et certains Bfup peuvent être considérés comme des prémix.  Prémur Terminologie aujourd’hui impropre, mais encore très utilisée, remplacée par l’appellation Mur à coffrage intégré ou MCI. Rapport E/C Rapport en masse entre la teneur en eau et la teneur en ciment dans un béton frais. Il se situe aux alentours de 0,5 dans un béton standard.   Rapport G/S  Rapport entre la masse de gravillons (D > 4 mm) et de sables (D ≤ 4 mm) contenus dans un béton. Réaction sulfatique interne ou RSI  Le phénomène de réaction sulfatique interne résulte de la formation différée au cœur du béton d’un minéral dénommé ettringite, après la prise, sans apport de sulfates externes. Cette formation retardée de l’ettringite est susceptible de provoquer un gonflement du béton, qui se manifeste par l’apparition à la surface du béton d’une fissuration multi-directionnelle. Reprise de bétonnage La reprise de bétonnage est une étape de la mise en place du béton qui intervient à l’issue d’un premier arrêt de coulage. Elle nécessite la mise en place de dispositions particulières : armatures en attente, aciers de couture, repiquage de la surface, afin de garantir la continuité structurelle de la construction. Résistance (du béton) à Viscosité (du béton) Résistance (n. f.) Rhéologie (n. f.) Retrait (n. m.) Ressuage (n. m.) / laitance (n. f.) Superplastifiant haut réducteur d’eau (n. m.) Toupie (n. f.) Treillis soudé (n. m.) Vibration (n. f.) Viscosité (n. f.) Résistance Caractéristique d’un béton correspondant à la contrainte maximale supportée lorsqu’il est soumis à différentes sollicitations mécaniques (compression, traction…). La résistance d’un béton est exprimée en MPa. Essai de résistance à la compression d’un béton par écrasement d’une éprouvette cylindrique. [©ACPresse] Rhéologie  La rhéologie est la science qui étudie la déformabilité de la matière sous l'influence d’efforts appliqués. Elle a pour objet d'analyser les comportements mécaniques des substances et d'établir leurs lois de comportement. En ce qui concerne le béton, il s’agit de l’étude de son ouvrabilité. A ce niveau, le terme “rhéologie” est employé plutôt quand on parle du matériau frais. Retrait Diminution de volume du béton due à des phénomènes hydrauliques (évaporation ou absorption de l’eau de gâchage avant et au cours de la prise) et/ou thermiques (du fait du refroidissement postérieur à l’élévation de température) qui accompagne l’hydratation du ciment ou de variations climatiques en phase d’utilisation de l’ouvrage. Ressuage / laitance Le ressuage est une exsudation de l'eau de gâchage chargée en particules fines, qui a tendance à migrer vers la surface du béton sous l’effet du tassement gravitaire du béton. Ce phénomène peut être néfaste pour la durabilité. Il est accru en cas de vibration excessive et pour des compositions de béton ayant une forte sensibilité à la ségrégation. La laitance créée en surface est observable sous forme de taches et auréoles dues à l'enrichissement en particules fines. Superplastifiant haut réducteur d’eau  La norme NF EN 934–2 définit le superplastifiant haut réducteur d’eau comme un adjuvant permettant de réduire fortement la teneur en eau d’un béton donné sans en modifier la consistance ou d’augmenter considérablement l’affaissement ou l’étalement sans modification de la teneur en eau, ou encore permettant de produire les deux effets à la fois.Comme le plastifiant, il améliore l’ouvrabilité des bétons à l’état frais. Toupie  Nom courant pour parler d’un camion-malaxeur ou encore d’un malaxeur porté. En fait, la toupie est la cuve cylindrique montée sur le camion et destinée au transport du béton à l’état frais. Treillis soudé Treillis soudé mis en place pour la réalisation d’un dallage. [©ACPresse] Le treillis soudé est une armature prête à l’emploi, formée de fils tréfilés assemblés en mailles rigides carrées ou rectangulaires par soudure électrique sur machine automatique. Il se présente sous forme de panneaux de 2,40 m x 4,80 m ou 6 m ou en rouleaux d’aciers de petits diamètres à dérouler et à couper. Le dimensionnement des aciers est établi par un bureau d’études. On distingue le treillis soudé de surface dit “anti-fissuration” qui se caractérise par des fils d’un diamètre inférieur à 6 mm et le treillis soudé de structure, dont les fils présentent un diamètre supérieur à 6 mm. Vibration Opération visant à chasser les bulles d’air emprisonnées dans le béton lors du malaxage et à permettre une meilleure compacité du béton. On parle aussi de serrage du béton. La vibration est obligatoire (sauf pour les bétons auto-plaçants ou Bap) et doit être réalisée lorsque le béton est encore frais avant qu’il n’entre dans sa phase de durcissement. Le temps de vibration doit être limité, afin d’éviter une ségrégation. Le principe de la vibration mécanique a été inventé par Eugène Freyssinet en 1917. Opération de vibration du béton à l’aide d’aiguilles vibrantes. [©DR] Viscosité Aptitude d’un béton fluide à s’opposer à son écoulement sous l’effet des contraintes qui lui sont appliquées. La viscosité correspond à la pente de la courbe caractérisant le comportement du matériau dans un diagramme “taux de cisaillement/vitesse de déformation” et exprimé en pascal seconde (Pa.s). De manière plus simple, un béton, dont la viscosité est faible, possède une bonne ouvrabilité. Commandez votre Hors-série n°15 – ”Les bétons de A à Z”.
Il y a 4 ans et 229 jours

A Arcueil, une réhabilitation pour "restituer sans dénaturer" une cité des années 60

EN IMAGES. L'agence RVA a réhabilité le dernier îlot de la cité du Chaperon vert, à Arcueil (Val-de-Marne), entièrement rénovée dans le cadre d'une opération de renouvellement urbain. Entre remise aux normes, restructuration et extension, le tout autour d'un parc à repenser, les architectes ont voulu mettre la cité aux standards actuels, sans pour autant dénaturer le quartier.
Il y a 4 ans et 229 jours

Béton[s] le Magazine fête ses noces de cristal

Quinze années séparent les couvertures du n° 1 et du n° 90 de Béton[s] le Magazine. [©ACPresse] Il y a, dans la vie, des moments qui méritent une pause. Ceux qui donnent l’occasion de regarder en arrière, pour juger du chemin parcouru. Et aussi de choisir la route sur laquelle nous allons nous engager. Ce début du mois d’octobre est une période importante pour nous : il marque le 15e anniversaire de la création des Editions AvenirConstruction. Donc de la revue Béton[s] le Magazine, dont le n° 1 est sorti début novembre 2005 lors du salon Batimat.  Même si la situation actuelle ne pousse pas à la fête, il serait dommage de ne pas nous réjouir ! Que de travail accompli. Que d’informations publiées. Jusqu’à présent, la tâche fut immense et l’équipe qui s’y est attelée, au top ! Merci donc aux collaborateurs actuels, qui œuvrent chaque jour, à faire progresser l’entreprise commune. Merci aussi aux collaborateurs passés, qui ont apporté leur pierre à l’édifice.  15 ans d’informations ciblées et qualifiées En 15 années, 90 numéros de Béton[s] le Magazine ont été publiés et quelque 24 hors-séries thématiques. Des centaines de newsletters sont arrivées dans vos boîtes e-mail. Bâti & Isolation est né et s’est développé. Ciments Bétons Plâtres & Chaux nous a rejoints, pour devenir aujourd’hui Process Industriels. Le mensuel 100 % numérique Chapes-Info a été accueilli avec enthousiasme et poursuit sa croissance. La marque ACPresse est venue fédérer l’ensemble de ces titres. Et de manière naturelle, le site d’informations a pris le nom d’acpresse.fr. Refondu en totalité au début de l’année 2019, il regroupe les univers “Béton”, “Isolation”, “Process”. Autant de portes d’entrée sur les actualités des secteurs concernés et sur les revues print qui y sont rattachées. Plus transversal, l’univers “Architecture” opte pour une information très ciblée. Tandis que “Pause Café” se concentre sur l’art et le design en lien avec la construction. La fidélité des lecteurs et des industriels L’anniversaire des Editions AvenirConstruction (ACPresse) est l’occasion d’adresser un grand “merci” à vous tous, les lecteurs. Fidèles parmi les fidèles, sans qui rien ne serait possible. Notre reconnaissance va aussi aux industriels qui nous font confiance depuis le début pour leur communication. Qui croient en nous et sans qui nous ne serions pas là ! La pause prend fin. Il est temps de regarder en avant, de parier sur l’avenir. Aucune mutation ne peut s’affranchir d’une information de qualité, sérieuse et complète. C’est là notre mission pour les années qui viennent.  Mariola Gluzicki-GrabowskaDirectrice générale Frédéric GluzickiDirecteur des publications