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Il y a 2 ans et 162 jours

Sika Mix&Cast, l’adjuvantation des bétons préfabriqués

Sika Mix&Cast combine l’utilisation de 3 adjuvants, seuls ou en synergie. [©Sika] Sika a développé un nouveau concept d’adjuvantation sur mesure à destination des bétons préfabriqués. Son nom ? Sika Mix&Cast. Cette solution combine l’utilisation de 3 adjuvants, seuls ou en synergie. A savoir, le réducteur d’eau Sika Viscocrete 1000 Kronocast, le régulateur de l’ouvrabilité Sika Viscocrete 500 Flowcast et l’accélération de la prise. Cette adjuvantation sur mesure permet d’adapter le béton à toutes les formulations mises en œuvre en usines de préfabrication. Et de répondre aux défis actuels de la filière. A savoir, la conception de bétons bas carbone, l’emploi de matériaux locaux ou issus du recyclage, et l’adaptation à la saisonnalité. Ce concept garantit une flexibilité permanente face aux multiples besoins et usages, tout en assurant une facilité de mise en œuvre et une optimisation des process. Lire aussi : Avec Mix&Flow, Sika réinvente l’adjuvantation du béton Trois adjuvants adaptés à tous les domaines d’application Grâce à son agilité, Sika Mix&Cast permet la fabrication de bétons bas carbone, en travaillant avec les multiples ciments contenant moins de clinker. Tels que les CEM II, CEM III, CEM IV, CEM VI. Résultats ? Une réduction de près de 50 % de l’impact CO2/m3. La nouvelle nouvelle offre Sika est tout à fait adapté pour la fabrication des bétons fluides et auto-plaçants. Ou à la préfabrication d’éléments à façon, d’escaliers, de panneaux de façade, de poutres, de prémurs… Enfin, elle optimise les temps d’étuvage. Le principe d’adjuvantation sur mesure est aussi compatible avec l’économie circulaire, en compensant les problématiques liées à la variation des matériaux entrant dans la composition du béton. Sika Mix&Cast  facilite ainsi l’utilisation de granulats locaux ou recyclés et ceux à forte teneur en argile. Enfin, elle apporte une réponse aux besoins essentiels de la préfabrication en béton : la prise en compte de la saisonnalité, en assurant une plage forte de variations de température en été (régulation de l’ouvrabilité) et en hiver (accélération de la prise). Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 165 jours

Le CSF IPC veut accélérer la décarbonation du bâtiment

Benoit Bazin, président du CSF IPC, a défini les priorités à réaliser en faveur de la décarbonation dans le secteur du bâtiment. [©Eric Garault] Dans le cadre de la Cop27, l’ambition de limiter la hausse des températures à 1,5°C a été réaffirmée. Afin d’y parvenir, le bureau exécutif du  Comité stratégique de filière “industries pour la construction” (CSF IPC) s’est réuni, le 23 novembre, à Strasbourg (67), pour définir ses priorités pour les années à venir. Ainsi, 3 dossiers sont au cœur de ses préoccupations. Le premier concerne la décarbonation des filières industrielles de la construction. Pour donner une impulsion à ce projet, un “club des engagés” regroupant les entreprises les plus en pointe va apparaître. De plus, le bureau suit la bonne avancée des travaux de chacune des filières. Ceux du ciment et de la métallurgie sont validés. Le verre, les tuiles et briques le seront très prochainement. Lire aussi : Jean-Christophe Barbant : Double fonction à l’AIMCC Des rénovations à amplifier Le second dossier porte sur la massification de la rénovation globale et performante des bâtiments. Le bureau a rappelé l’importance des restaurations de niveau BBC (Bâtiment Basse Consommation). Qu’elles soient réalisées en une ou plusieurs fois, elles ont un impact sur la lutte contre le changement climatique. Mais la dynamique actuelle n’est pas à la hauteur des objectifs fixés par le CSF. Par conséquent, ce dernier appelle les pouvoirs publics à changer d’échelle pour passer de 50 000 rénovations performantes par an à 500 000. Il demande aussi à l’Etat à jouer son rôle d’exemplarité pour la rénovation de leur patrimoine. Développer l’économie circulaire Quant au dernier dossier, le projet consiste à accélérer l’économie circulaire, avec la création en 2023 de la Rep Bâtiment. L’industrialisation des processus de recyclage doit s’intensifier et les entreprises doivent trouver des nouveaux débouchés pour leurs déchets. Un outil financier dédié va être installé au sein du plan d’investissement France 2030, en coopération avec les autres filières industrielles. « La filière de la construction est en mouvement pour porter de nombreuses solutions en faveur de la décarbonation, déclare Benoit Bazin, président du CSF IPC. Il est essentiel de s’intégrer dans une dynamique de l’économie circulaire. Nous avons initié plusieurs projets et nous attendons maintenant qu’ils soient soutenus par France 2030. Notre feuille de route permettra de tenir les engagements de l’Accord de Paris. » Le bureau a aussi fait le point sur les chantiers pour mener à bien tous ces projets. Porteurs d’espoir, ils permettront de créer de nombreux emplois dans la filière. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 166 jours

Les professionnels du secteur des matériaux de construction craignent "un nouveau repli d'activité" en 2023

La production de béton prêt à l'emploi et celle des granulats utilisés pour les chantiers de travaux publics et de construction devrait baisser de 4% en volume l'an prochain, après un recul estimé aussi à 4% en 2022, selon les prévisions rendues publiques jeudi par l'Union nationale des industries des carrières et des matériaux.L'Unicem s'attend à ce que 331 millions de tonnes de granulats soient extraites l'an prochain en France contre 327 millions de tonnes en 2020, et 37,6 millions de mètres cubes de béton coulés contre 37 millions en 2020.Sur les 10 premiers mois de cette année, l'organisation, qui regroupe 7.100 sites de production de pierre, tuiles, béton ou granulats, représentant 7 milliards de chiffre d'affaires consolidé, a vu les livraisons de produits diminuer de 3,1% par rapport à la même période de 2021, "avec une aggravation de la tendance au cours des derniers mois".Dans le détail, les activités de carrière baissent un peu moins en fin d'année que la production de béton: "il est possible que pour se prémunir du risque de pénurie lié aux coûts de l'énergie à prévoir en début d'année, les carrières s'engagent dans des stratégies de stockage, ce qui dope leur production actuellement", estime Alain Boisselon, président de l'Unicem, au cours d'un entretien avec l'AFP.Flambée des coûts"Le prix de l'électricité va être multiplié par 4 ou 5 entre cette année et l'an prochain, or les concasseurs utilisés sur les chantiers sont tous électriques car il faut de grandes puissances au démarrage", explique-t-il.Le choc est d'autant plus rude pour le secteur que jusqu'à fin 2021, il avait été épargné par les hausses de prix qui touchaient surtout les matériaux importés : bois, plastique, cuivre..."Nous sommes locaux et à l'abri des tensions internationales, mais en 2022, nous avons été rattrapés par l'inflation due à l'énergie", a ajouté M. Boisselon.De janvier 2021 à fin octobre 2022, les prix du béton prêt à l'emploi ont ainsi augmenté de 7,4%, selon l'Insee. Ceux des pierres de construction de 7,4%, et ceux des sables et granulats de 7,3%.Beaucoup moins que l'aluminium (+70%), les bois sciés (+39%), le cuivre (+30%), les tuiles et briques (+27%), les plastiques (+20%) ou le ciment (+16%), selon la même source. Mais, alors qu'une baisse s'amorce sur l'aluminium, le cuivre ou le bois, les prix du béton continuent d'augmenter, liés aux prix de l'énergie.L'inquiétude de l'Unicem est d'autant plus grande qu'il s'agit d'un secteur qui peine à répercuter les hausses de coûts sur ses clients, et qui a observé une flambée de ses coûts de production de l'ordre de 10% cette année."Filière d'excellence""Les régions nous remontent des inquiétudes des professionnels qui craignent des défaillances d'entreprises", indique M. Boisselon.Seul point positif, les carnets de commande, boostés par la reprise post-covid, restent "très élevés", à 9,4 mois. "Mais les professionnels s'inquiètent de voir que les délais de mise en chantier s'allongent", souligne Carole Deneuve, cheffe du service économique et statistique de l'Unicem. "Nous avons des doutes sur le fait que tous les permis puissent se réaliser complètement".De plus, "la demande en produits immobiliers est en train de lâcher", ajoute Mme Deneuve. "Au cours des trois derniers mois, le nombre de permis de construire déposés a chuté de 25% par rapport aux trois mois équivalents de 2021" dans le logement individuel, note-t-elle.M. Boisselon a mis en garde contre un risque "de casse de la filière de la construction neuve": "On peut très bien avoir les mêmes problèmes qu'EDF si on est contraint de fermer nos centres de formation, ce qui mettrait à mal une filière d'excellence" a-t-il dit.L'Unicem forme un millier d'apprentis chaque année sur trois campus, à des métiers comme chef de carrière, conducteur d'engin ou encore tailleur de pierre.L'organisation souhaiterait aussi obtenir un report à juillet 2023 du début de la collecte des eco-contributions dans le cadre de la mise en place des filières REP de recyclage des matériaux et déchets de construction, applicable au 1er janvier 2023.
Il y a 2 ans et 168 jours

Formats XXL, lames, esthétique : les revêtements de surfaces face à de nouvelles exigences

Le nouveau numéro de Solutions&Performances, la lettre du CSTB dédiée à l'accompagnement de l'innovation, est consacré aux revêtements de surfaces. Agrandissement de format, évolution des techniques de pose et des règles professionnelles : le secteur fait face à de nouvelles exigences. Ainsi, la rubrique Tendances aborde l'évolution des textes de pose et des certifications produits induite par ces changements et qui permettent aux fabricants et aux entreprises de mise en œuvre de répondre aux attentes du marché. La rubrique Règlementation évoque notamment la sortie du guide de mise en œuvre des douches accessibles « zéro ressaut » et la révision des NF DTU 53.12, relatif à la préparation du support et revêtements de sol souples, et NF DTU 52.2, relatif aux revêtements de sol céramiques en pose collée en travaux neufs. La rubrique Parole d'expert vous permettra de tout savoir sur la nouvelle certification QB46 Chapes fluides créée par le CSTB. La parole aux professionnels recueille les témoignages de représentants d'industriels et d'artisans de la filière. Ils nous parlent notamment de leur collaboration avec le CSTB, de son expertise et des marques de qualité qu'il délivre. Avec Pathologies, proposée par notre partenaire l'Agence Qualité Construction, vous saurez tout sur les sinistres rencontrés sur les chapes fluides à base de sulfate de calcium et à base de ciment. La nouvelle rubrique Prévention, proposée par notre partenaire l'OPPBTP, présente pour sa part des solutions innovantes pour améliorer les conditions de travail des artisans devant manipuler des carreaux grand format. Enfin, les rubriques Innovations, qui regroupe les tendances en matière d'Avis Techniques, et Focus pour aller plus loin sur le projet SIPP Certification – Database, nouveau site de publication des certificats délivrés par le CSTB. Bonne lecture ! Solutions & Performances - Numéro 10 : « Revêtements de surfaces » Le numéro 10 de Solutions & Performances est consacré aux revêtements de surfaces, un secteur qui fait face à de nouvelles exigences. PDF 1.06 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 168 jours

Formats XXL, lames, esthétique : les revêtements de surface face à de nouvelles exigences

En matière de revêtements de sol et de revêtements muraux, la tendance est aujourd'hui aux grands formats, particulièrement dans la famille des carreaux. On constate également un recours accru à la pose de lames clipsables en complément des dalles et des lés. Ces changements, qui impactent la mise en œuvre des différents revêtements, ont induit une évolution des textes de pose et des certifications produits pour que les fabricants et les entreprises de mise en œuvre puissent répondre aux attentes du marché. Particulièrement esthétiques, les carreaux grands formats (dimensions supérieures à 60 x 60 cm) séduisent de plus en plus les ménages, mais aussi les commerces, les centres commerciaux, les hôtels et autres lieux accueillant du public. Élégance, large choix de modèles, résistance à l'usure et au poinçonnement : les carreaux ne manquent pas de qualités et s'intègrent dans tout type d'espace. Très plébiscitées également, les lames s'invitent dans toutes les familles de revêtements, y compris les textiles. Cette tendance est en particulier notable dans les PVC avec des formats qui s'agrandissent (jusqu'à 1,80 m de longueur). En pose collée ou libre (lames LVT clipsées avec rainures et languettes), les lames PVC sont bien adaptées à l'usage domestique, mais aussi commercial. Ces revêtements, quelle que soit leur nature, ont fait apparaître de nouvelles exigences en matière de mise en œuvre et de préparation du support. Par exemple, les formats XL, voire XXL pour les murs, exigent une planéité parfaite et, idéalement, de grandes surfaces sans fractionnement. Une réponse bien adaptée pour le sol est apportée par les chapes fluides, ouvrages d'interposition entre le gros œuvre et le revêtement de sol. Suite au récent passage d'une partie des chapes fluides dans le domaine traditionnel, et la sortie de nouvelles règles professionnelles pour la mise en œuvre des chapes fluides à base de ciment ou de sulfate de calcium, le CSTB a développé la certification QB46 afin de valoriser la qualité de l'ensemble des chapes fluides et de répondre aux besoins des chapistes et des carreleurs. Côté sols souples, le NF DTU 53.12, récent DTU qui concerne la pose des revêtements de sols souples, intègre maintenant le linoleum, passé dans le domaine traditionnel, mais également le format lame pour les textiles. En réponse, le CSTB a fait évoluer sa certification QB30 « Revêtements de sol résilients » en y intégrant le linoleum, et sa certification QB31 « Revêtements de sol textiles » (en cours) en y intégrant les formats lames. Côté carreaux, le NF DTU 52.2, relatif aux revêtements céramiques en pose collée en travaux neufs, étend, dans sa récente révision, les formats admissibles des carreaux céramiques en sol et en murs. Les règles professionnelles pour « la pose collée des revêtements céramiques grand format, très grand format et format oblong en murs intérieurs en travaux neufs » le complètent en ouvrant la pose à des formats jusqu'à 36 000 cm². Les carreaux revêtent les sols mais aussi les murs. La certification QB WallPEC, créée par le CSTB, garantit le respect des caractéristiques dimensionnelles, la résistance mécanique des carreaux (P), leur comportement à l'eau (niveaux E1 et E3) et aux agents chimiques (niveaux C1 et C2). Les carreaux QB WallPEC ont également des exigences dimensionnelles plus strictes que des carreaux non certifiés, permettant une mise en œuvre avec des joints minces (environ 2 mm) et une planéité optimale pour satisfaire les exigences esthétiques. En résumé, pour répondre à ces évolutions du marché et des règles de l'art, le CSTB accompagne l'ensemble des acteurs de la construction, et en particulier les entreprises de mise en œuvre. Solutions & Performances - Numéro 10 : « Revêtements de surfaces » Le numéro 10 de Solutions & Performances est consacré aux revêtements de surfaces, un secteur qui fait face à de nouvelles exigences. PDF 1.06 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 168 jours

Sortie d'un guide de mise en œuvre des douches accessibles « zéro ressaut »

Suite à la parution de l'arrêté du 11 septembre 2020 qui supprime le ressaut maximal de 2 cm entre le sol de la salle d'eau et l'espace douche, jusqu'alors autorisé, le CSTB, sollicité par la DHUP, a publié un Guide pour la mise en œuvre d'une douche accessible « zéro ressaut » dans les salles d'eau à usage individuel en travaux neufs sur support béton. L'évolution de cette réglementation doit permettre l'accessibilité de l'espace douche aux personnes restreintes dans leurs déplacements, quel que soit le type de handicap. Elle favorise également le maintien à domicile des personnes âgées. Pour en savoir plus : Douches « zéro ressaut » : un guide de mise en œuvre conçu par le CSTB Télécharger le guide : Guide pour la mise en œuvre d'une douche accessible “zéro ressaut” dans les salles d'eau à usage individuel en travaux neufs Révision du NF DTU 52.2 relatif aux revêtements de sol céramiques en pose collée en travaux neufs Cette nouvelle version fait évoluer le format des carreaux céramiques admis. En pose murale, la surface des carreaux céramiques est étendue à 3 600 cm² sur les différents supports admis. En pose en sols intérieurs, leur surface est augmentée à 10 000 cm², et les formats oblongs (lames dont l'élancement est compris entre 3 et 10) sont visés. Ce NF DTU introduit également la mise en œuvre de certains Systèmes de Protection à l'Eau sous Carrelage (SPEC), jusque-là sous Avis Technique, selon les prescriptions de la nouvelle partie P1-1-4 « Cahier des clauses techniques types pour les systèmes de protection à l'eau sous carrelage ». Ces systèmes sont constitués principalement de résines pour les murs intérieurs. Pour en savoir plus : NF DTU 52.2 Pose collée des revêtements céramiques et assimilés - Pierres naturelles Nouveau NF DTU 53.12 relatif à la préparation du support et revêtements de sol souples Ce DTU regroupe les travaux de mise en œuvre des sols souples en construction neuve et rénovation. Il annule et remplace les NF DTU 53.1 et 53.2 sur les revêtements de sol textiles et résilients. Il intègre dorénavant la préparation des supports avec la mise en œuvre des enduits de sol, mais aussi les linoleums, qui ne relèvent plus de la procédure d'Avis Technique depuis le 1er juillet 2021. L'extension de la certification QB30 « Revêtements de sol résilients » à la famille des linoleums accompagne la révision de ce DTU. Pour en savoir plus : NF DTU 53.12 Préparation du support et revêtements de sol souples Révision du DTU 13.3 relatif aux travaux de dallages La révision porte notamment sur la réorganisation de ce document qui définit les règles de conception, de calcul et d'exécution des dallages en béton. La partie 1-2 de cette norme DTU introduit des critères d'aptitude à l'emploi des produits de couches d'usure incorporées qui sont en lien avec le classement P/MC de ces produits. Pour en savoir plus : NF DTU 13.3 Travaux de dallages - Conception, calcul et exécution Revêtements de sol céramiques : révision des spécifications techniques pour le classement UPEC Le Cahier 3778_V5 2022 annule et remplace le Cahier 3778_V4 2020. Il précise dorénavant le nombre d'éprouvettes dans le cas d'un contre-essai, intègre un module de rupture minimal pour le classement P3 et ouvre, pour une revendication P4s, à une légère décoration. Télécharger le cahier 3778_V5 Nouvelles règles professionnelles pour les chapes fluides Suite au passage des chapes fluides à base de ciment et de sulfate de calcium dans le domaine traditionnel, de nouvelles règles professionnelles pour leur mise en œuvre ont été rédigées. Elles précisent les conditions générales d'emploi et de mise en œuvre des chapes fluides à base de ciment et de sulfate de calcium disposant d'un certificat QB46 du CSTB. Elles visent les ouvrages en France métropolitaine, à l'intérieur des bâtiments, pour les travaux neufs et de rénovation, sans changement de destination des locaux. Pour en savoir plus : Règles Professionnelles - Pour la mise en œuvre des chapes fluides à base de ciment ou de sulfate de calcium Solutions & Performances - Numéro 10 : « Revêtements de surfaces » Le numéro 10 de Solutions & Performances est consacré aux revêtements de surfaces, un secteur qui fait face à de nouvelles exigences. PDF 1.06 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 168 jours

Les chapes fluides, entre décollement et fissuration

Deux familles de chapes fluides sont principalement présentes sur le marché : les chapes à base de sulfate de calcium, dont la sensibilité à l'eau peut engendrer un décollement du revêtement de sol si la mise en œuvre n'est pas correctement réalisée, et les chapes à base de ciment, dont le retrait peut entraîner des risques de fissuration si les préconisations d'application ne sont pas respectées. Les chapes à base de sulfate de calcium permettent de réaliser des surfaces allant jusqu'à 1 000 m² sans joint de fractionnement. Compte tenu de leur sensibilité à l'humidité, il n'est pas possible de les mettre en œuvre dans n'importe quel type de local humide. Cela impose quelques précautions : s'assurer de l'absence de risque de déshumidification excessive (absence de courant d'air pendant les 24 premières heures) ; la chape doit systématiquement être désolidarisée du support, celui-ci pouvant entraîner des remontées d'humidité ; sauf indication contraire, la chape doit être poncée pour éliminer la laitance éventuelle ou la pellicule de surface ; la pose du revêtement de sol sur la chape ne peut être réalisée que lorsque la mesure du taux d'humidité de la chape le permet. Les chapes fluides à base de ciment ne présentent pas de sensibilité à l'humidité mais nécessitent un fractionnement comparable à celui des chapes traditionnelles (surfaces de 40 à 100 m² selon les procédés). Le risque de générer une pathologie de fissuration impose une mise en œuvre rigoureuse : absence de courant d'air pendant les 24 premières heures (limitation du risque de fissuration) ; pulvérisation d'un produit de cure après passage de la barre d'égalisation et du balai débulleur ; élimination de la pellicule de surface (sauf indication contraire) ; pour éviter d'éventuels phénomènes de tuilage ou de fissuration dus au comportement intrinsèque de la chape fluide ciment, le délai entre la réalisation de la chape et la pose du revêtement de sol ne doit pas être trop important (au plus huit semaines), le revêtement devant être mis en œuvre au plus tôt après le ponçage de la chape (huit jours maximum). Solutions & Performances - Numéro 10 : « Revêtements de surfaces » Le numéro 10 de Solutions & Performances est consacré aux revêtements de surfaces, un secteur qui fait face à de nouvelles exigences. PDF 1.06 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 173 jours

Nouvelle gamme DURACOLOR BY SCB : Duraclip !

Duraclip, le nouveau bardage fibre ciment à clipser by SCB pour une pose à emboîtement contemporaine et esthétique ! SCB, Solutions et Conseils en Bardage, annonce cet automne le lancement de la gamme Duraclip®. La marque Duracolor® s’agrandit ainsi avec une offre de bardage fibre ciment à clipser ! Déjà riche d’une gamme Duralap® Tradi […]
Il y a 2 ans et 173 jours

WCA accueille l’Américain Chasm

Chasm, qui rejoint la WCA est un spécialiste des nanotubes carbone. [©Chasm] La World Cement Association (WCA) a annoncé accueillir en son sein, en tant que membre corporate associé, l’Américain Chasm Advanced Materials. Cet industriel est un spécialiste de l’innovation dans le domaine des matériaux intégrant des nanotubes de carbone. Propriété de NTeC-C, pionnier des matériaux hybrides, Chasm a le potentiel de produire des bétons plus verts, plus intelligents, plus durables et plus optimisés en matière de coûts. Pour cela, l’industriel travaille à réduire la part de ciment dans le béton, sans décroître ses qualités structurelles. « En tant que matière la plus utilisée dans le monde, le ciment contribue à environ 8 % des émissions globales, explique David J. Arthur, Pdg de Chasm Advanced Materials. Nous ambitionnons de partager nos innovations avec les membres de la WCA, pour que nous travaillions ensemble à supprimer les émissions de carbone de l’industrie. » De son côté, Ian Riley, à la tête de la WCA, précise qu’il est « heureux d’avoir Chasm en tant que membre corporate associé au sein de la WCA. La technologie pionnière de Chasm offre le potentiel de produire un béton bas carbone et à un coût adapté ».
Il y a 2 ans et 174 jours

Ecocem signe l’Act 1 de la décarbonation des ciments

Ecocem annonce la mise sur le marché d’une solution cimentaire très bas carbone baptisée Act. [©Ecocem] A travers sa solution Act – Acuna1 Cement Technologie -, l’industriel irlandais Ecocem dévoile le résultat d’une décennie de recherche & développement. « Act constitue une réponse au besoin urgent de décarboner l’industrie cimentière », résume Conor O’Riain, directeur général d’Ecocem Europe et France. Et de poursuivre : « Il s’agit d’un ciment ternaire comparable à un CEM VI “turbo-boosté” ! » Dans le détail, cet Act, premier d’une famille en devenir, est basé sur une formule mélangeant, dans des proportions précises, du clinker (apporté par un ciment du marché), du laitier moulu de hauts fourneaux et un filler minéral. Celui-ci peut être de type calcaire, argile calcinée, pouzzolane… « Ce ciment va permettre de réduire de près de 70 % l’empreinte carbone du secteur cimentier. » De quoi s’inscrire dans l’Accord de Paris sur les émissions de CO2 pour limiter le réchauffement climatique… « Il y a deux manières de réduire l’empreinte. Soit en capturant à la source le CO2, mais les technologies sont balbutiantes et très coûteuses pour le moment. Soit en évitant ces émissions. En diminuant fortement le taux de clinker dans le ciment Act, nous nous inscrivons dans ce second cas de figure. » Des bétons avec un rapport E/C de 0,25 L’avantage n° 1 de la technologie proposée par Ecocem est de permettre une massification de la production à l’échelle globale. En effet, clinker, laitier moulu de hauts fourneaux et fillers minéraux sont disponibles en quantité, partout sur la planète ! L’avantage n° 2 concerne l’outil industriel. Y intégrer la production du ciment Act ne nécessite, pour ainsi dire, aucune modification ou adaptation lourde. Lire aussi : Ecocem travaille déjà sur les liants bas carbone de demain Côté béton, les choses s’annoncent tout aussi simple. « Avec ce ciment, il est possible de formuler tous les types de bétons, structurels ou non. La mise en œuvre sur chantier ne change pas non plus les habitudes. La différence fondamentale est un besoin en eau très réduit. » En effet, le E/C annoncé est de l’ordre de 0,25… L’autre spécificité vient de l’adjuvantation, mise au point en interne par Ecocem en France, avec ses partenaires habituels (ENS Paris et Insa Toulouse). « Aujourd’hui, nous travaillons activement à mettre en place un partenariat avec un adjuvantier pour assurer la fabrication et la commercialisation de cet adjuvant particulier », indique Conor O’Riain. De la même manière, Ecocem a entamé des discussions avec tous les cimentiers pour licencier la solution Act. Autant d’Act que de cimentiers « C’est la seule manière d’accélérer la massification de la production d’une manière globale et ainsi de réduire le plus vite possible l’empreinte carbone du ciment. » En effet, à lui seul, Ecocem n’a pas cette capacité, ayant un outil industriel limité en comparaison aux majors du ciment. Ce qui ne lui interdira pas d’assurer une production d’Act sous sa propre marque. Dans la réalité, il y aura, potentiellement, autant de ciments bas carbone basés sur la technologie Act que d’industriels signataires d’une licence. Comme il y a autant de CEM II sur le marché que de cimentiers ou de cimenteries… « La réduction rapide des émissions carbone du ciment est un défi majeur de toute stratégie de décarbonation. La Cop 27 a rappelé l’urgence à trouver des solutions évolutives, indique Carmichael Roberts, co-dirigeant du comité d’investissement du Breakthrough Energy Ventures2. La solution Act arrive à un moment crucial et permettra d’accélérer nos efforts pour mettre au point un ciment zéro carbone. » Lire aussi : Le documentaire “Solving Zero” met à l’honneur Ecocem Il y aura des Act 2 et des Act 3 Avec Act, Ecocem propose aux cimentiers de prendre plusieurs années d’avance dans la réduction de leur empreinte CO2. « Nous avons consacré dix années de recherche pour atteindre ce résultat. Chaque industriel peut y avoir accès aujourd’hui. En plus d’une licence de fabrication, nous proposons un accompagnement technologique complet. » En parallèle, Ecocem poursuit les recherches. « Il y aura des ciments Act 2, Act 3… qui viendront enrichir l’offre dans les années qui viennent », insiste Conor O’Riain. En attendant, c’est le déploiement de l’Act 1 qui est en cours. Le calendrier prévoit une disponibilité de la solution dès le marquage CE obtenu. Ecocem l’attend pour 2023 pour lancer les premières applications commerciales. Le ciment Act n’entrant pas dans le champ d’application des normes EN 197-1 et EN 197-5, des demandes d’Atex, puis d’Avis techniques suivront, tout comme la réalisation de chantiers-tests. Mais, c’est bien la mise à jour majeure des normes ciments européennes qui marqueront le véritable acte de naissance de la solution Act d’Ecocem ! Frédéric Gluzicki 1Berceau en espagnol.2Fonds d’investissement fondé par Bill Gates, dont l’objectif est de favoriser le développement de solutions permettant d’atteindre zéro émission nette de CO2. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 175 jours

L’Ecosoil, un liant bas carbone au laitier d’aciérie

Le laitier d’aciérie constitue la matière première du liant Ecosoil, utilisé ici pour stabiliser les “éco-voiries du Mont-Saint-Michel. [©ANT] Le laitier de hauts fourneaux provient de la transformation du minerai en fer en fonte. De son côté, le laitier d’aciérie est, lui, issu de l’étape suivante, c’est-à-dire de la transformation de la fonte en acier. Co-produit de l’industrie métallurgique, il se caractérise aujourd’hui par une empreinte carbone limitée à 17 kg/t, liée à son traitement et son transport. L’autre particularité intéressante est son abondance, à travers un très important stock disponible. En effet, jusqu’à présent, l’industrie cimentière et bétonnière ne s’est pas vraiment concentrée sur ce matériau. La faute, sans doute, à la présence d’un taux de chaux libre assez important. Ce qui n’exclut pas de mener des recherches. « Je me suis toujours intéressé aux produits “orphelins”, pour finir par devenir, en quelque sorte, le plus petit fabricant de liants hydrauliques de France », explique Philippe Dhervilly, directeur de ARD Normandie Technologies (ANT). Un mélange de laitier d’aciérie et de hauts fourneaux Philippe Dhervilly, directeur de ARD Normandie Technologies, à l’origine du liant Ecosoil. [©ANT] Cet ingénieur mécanique de formation a ainsi réussi à trouver des utilisations pour ce laitier particulier. Ceci, en mettant sur le marché l’Ecosoil, un liant hydraulique routier élaboré sur la base d’un mélange d’au moins 60 % laitier d’aciérie (de type LD1), d’un complément de laitier de hauts fourneaux (dit HF) et d’activateurs… Résultat : un liant affichant une empreinte CO2 inférieure à 50 kg/t ! « Le laitier d’aciérie LD entrant dans la composition de l’Ecosoil est inscrit comme constituant principal des liants hydrauliques routiers dans la norme européenne NF EN 13282-2 consacrée à ces matériaux. » Grâce à son innovation, Philippe Dhervilly a réussi à concevoir des formules de sols stabilisés pour le traitement de surfaces horizontales, tels des allées piétonnes, des parkings ou des voiries à faible circulation. Bas carbone et résistant à l’abrasion « L’Ecosoil a permis de réaliser l’essentiel des “éco-voiries” du Mont-Saint-Michel. Entre 2005 et 2015, ce sont plus de 180 km de voies qui ont ainsi été traitées partout en France », confirme Philippe Dhervilly. Les allées à faible trafic du château de Versailles profitent aussi de cette solution. Lire aussi : Le laitier de hauts fourneaux, émetteur de 83 kg éq. CO2/t L’Ecosoil s’emploie avec des matériaux minéraux (sable et granulats) d’une taille allant de 0/4 mm à 0/60 mm. Ce qui représente un champ d’application assez large. « Ce liant permet de stabiliser durablement les sols et de garantir d’excellentes résistances à l’érosion hydraulique comme éolienne. La prise du béton est lente, mais évolutive assurant la tenue sur le long terme et une semi-porosité du revêtement final. » Aujourd’hui, l’Ecosoil est disponible auprès d’un réseau de distributeurs du Grand Ouest de la France. Plusieurs BPE indépendants du même secteur géographique proposent aussi des réponses sur la base de ce liant bas carbone. 1Le laitier d’aciérie LD est issue de convertisseurs à oxygène. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 175 jours

Les barèmes d’éco-contribution changent du simple au double…

Les plates-formes de recyclage produisant du granulat recyclé doivent s’acquitter d’une éco-contribution. [©Ecominéro] Les barèmes d’éco-contribution pour l’année prochaine sont enfin affichés et validés par les éco-organismes et répondent aux obligations stipulées par la Rep1. Les metteurs sur le marché de produits et matériaux de construction pour le bâtiment doivent ainsi verser une contrepartie financière à un éco-organisme de leur choix. Ceci permettra à ce dernier d’assurer la fin de vie des produits PMCB2, issus des chantiers. Et depuis le mois d’octobre 2022, une évolution des tarifs a été constatée. Elle varie du simple au double, mettant ainsi en évidence que les montants ne sont pas stabilisés. Des changements sont à noter pour 2 éco-organismes : Ecominéro et Valobat. Lire aussi : Recyclage – Ecominéro affiche son barème pour 2023 Pour le premier, l’augmentation touche le BPE, le ciment, les granulats, les mortiers… La réduction ne porte que sur les tuiles, les briques et les céramiques. Quant au deuxième, les prix ont été revus à la hausse en ce qui concerne les produits de béton préfabriqués. En revanche, une baisse a été constatée pour les granulats, produits bois et métalliques, BPE… Par conséquent, dès le 1er janvier 2023, les tarifs proposés pour les granulats, y compris de recyclage sont de 0,22 € HT/t pour Ecominéro et de 0,17 € HT/t pour Valobat. 1Responsabilité élargie des producteurs.2Produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 176 jours

Baromètre 2022 de la base INIES : toujours plus de données environnementales pour accompagner la RE2020

INIES, base de référence de la RE2020Entrée en vigueur depuis janvier 2022, la RE2020 est une étape majeure dans la décarbonation du secteur de la construction française. Son objectif est d’améliorer la performance environnementale des bâtiments neufs afin de diminuer leur impact sur le climat.Outil de référence pour l’application de la RE 2020 la base INIES permet à tous les acteurs de la construction d’évaluer l’empreinte environnementale des bâtiments neufs. Elle est aujourd’hui la plus grande base de données environnementales des produits et équipements de la construction (FDES, PEP Ecopassport®, DED et DES) et s’impose comme la seule source de données aussi riche en Europe pour permettre d’alimenter les logiciels d’ACV Bâtiment.Conscient de leur rôle central pour la mise en application de la RE2020, les fabricants de produits de construction et d’équipements se sont d’ailleurs une nouvelle fois engagés activement dans une démarche volontaire des déclarations de leurs solutions, 100% vérifiées, numérisées puis mises à disposition gratuitement..Ainsi, au 31 août 2022, la base INIES compte un total de 5 389 données (en hausse de 28% par rapport au baromètre 2021) dont :3 190 FDES (+29% par rapport au 31 décembre 2021) représentant 676 086 références commerciales599 PEP (+14% par rapport au 31 décembre 2021)1 495 DED dont 1009 produits de construction et 486 équipements105 données conventionnelles dont 33 lots forfaitaires et 72 données conventionnelles de services (DES)343 organismes déclarants de FDES et 51 organismes déclarants de PEP (dont 100 nouveaux déclarants de FDES et 5 pour les PEP depuis 2022)Cette très forte croissance du nombre de déclarants témoigne de la démocratisation de la réalisation des déclarations environnementales accompagnant la RE2020.Côté famille de produits et équipements, le Baromètre 2022 INIES donne une vision précise des différentes familles représentées. Tout comme dans le Baromètre 2021, on note que l’isolation enregistre toujours le plus grand nombre de FDES (1202), devant le secteur des produits pour le cloisonnement et les plafonds suspendus (493) et ceux pour la structure/maçonnerie/gros oeuvre/charpente (356), secteur qui occupe la troisième place exæquo avec les revêtements de sols et murs/peinture/produits de décoration (356).Pour les PEP, les appareillages d’installation pour le secteur des réseaux d’énergie électrique et de communication dominent toujours le classement côté équipements avec 313 documents renseignés et vérifiés, suivis par les équipements de génie climatique (146) puis ceux dédiés à la sécurité du bâtiment (41).Il est important de rappeler que la Base INIES fournit les informations nécessaires pour le calcul de l’impact environnemental global du bâtiment. Ainsi elle va au-delà de l’indicateur « carbone » et intègre également des informations sur le stockage du carbone biogénique présent dans l’atmosphère pendant la durée de vie des bâtiments ; la quantité de matériaux issus de ressources renouvelables, recyclées ou recyclables qui leur sont incorporées pour l’économie circulaire ; des informations sanitaires pour renseigner sur la contribution du produit à la qualité de l’air intérieur du bâtiment. C’est la prise en compte de l’ensemble de ces indicateurs qui permet d’évaluer la performance environnementale et sanitaire du bâtiment.INIES : les nouveautésPour permettre à tous d’accéder facilement à la base de données INIES, un nouveau site a été mis en place depuis fin 2021. Ce dernier s’est enrichi de 5 nouveaux motions design à vocation pédagogique. Des courtes vidéos sont accessibles dans l’objectif de partager, de façon simple et ludique, les informations clés concernant la base INIES, les FDES et les PEP.Concernant les équipements du génie climatique, la base de données de déclarations environnementales du programme PEP a été entièrement repensée et offre désormais une nouvelle interface d’enregistrement et de consultation avec de nouvelles fonctionnalités.À la demande des spécialistes de l’ACV bâtiment en charge de contrôler la qualité des ACV de bâtiments, une nouvelle interface à été mise à disposition afin de faciliter le contrôle du calcul de la contribution des composants du bâtiment selon la RE2020.Les données manquantes pour la RE2020Malgré la progression constante de la base INIES depuis bientôt 20 ans et une forte mobilisation des fabricants, certaines données manquent encore à l’appel pour la RE2020.Afin d’encourager les fabricants à fournir les déclarations environnementales de leurs produits, la base INIES publie dans son Baromètre 2022 la liste prioritaire des familles de produits et d’équipements pour lesquelles les déclarations sont manquantes.#FaistaFDESAppuis de baieBoisseaux et Conduits de fumisterieCharpentes aluminium et bétonComplexes de doublage : plâtre + polystyrène extrudéColles (charpente, réparation), masticsCuves et réservoirsÉviers, lavabos et receveurs de douche en matériaux de synthèse et acier inoxydableEscaliers et mains courantesÉléments de couverture en petits et grands éléments : PVC, bois, fibre ciment, pierre, zinc…Fondations bois massif et préfabriquées bétonIsolants acoustiques pour cloisons : fibre de coton, de lin, laine de mouton, laine et fibre de boisIsolants thermiques et acoustiques : laine, liège expansé, sous-vide, verre cellulaire, chenevotte, perlite…Isolation répartie non porteuse : torchisGaines et fourreauxGarde-corps en bois, PVC, polycarbonate…Membranes pour façade légère : parevapeurMousse PUPlafonds suspendus / plafonds tendus PVCPortes bois reconstitué, portes PVCProduits de finition/décoration : plinthes, papiers peints, pierres naturelles…Primaires de préparation de supportProduits d'étanchéité et d'imperméabilisation pour murs enterrésRéseaux d’évacuation et d’assainissement (acier, béton, PE)Réseaux adduction gaz (PE, acier)Système de drainage (PVC et PP)Tomettes en terre cuite#FaistonPEPBatteriesBlocs multiprisesCaissons de ventilation, centrale doux flux, filtresChaudières gaz, fioul, hybrideCoffrets VDI, coffrets étanches, connectiqueCogénérateurs photovoltaïques, convertisseurs, régulateursCoudes et accessoiresCheminent de câbles : goulottes, boîtes…Convecteurs, unités de confortDiffuseurs d’air : terminaux, entrées, bouches d’extractionDisjoncteurs divisionnaires, fusibles, interrupteurs, variateurs, délesteurs, minuterieFibre optiqueFils et Câbles non isolés ou chauffants, câbles Haute tensionMatériels d’éclairage : encastrés, appliques, projecteurs, luminaires/bornes extérieurs…Motorisations d’ouverturePoints d’accès wifi, répartiteursSystème de désenfumage (grilles, volets, caissons…)Systèmes de diffusion sonore : sonnettes, haut-parleursSystèmes de sécurité incendie, éclairages de sécurité et vidéosurveillanceLa base INIES regroupe :les Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) pour les produits de la construction ;les Profils Environnementaux Produits (PEP) pour les équipements électriques, électroniques et de génie climatique.des données environnementales par défaut (DED)des données conventionnelles de service (DES).Télécharger le Baromètre INIES 2022
Il y a 2 ans et 176 jours

Innover autrement dans le béton

Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine. Impression 3D béton est un mode constructif en plein essor. [©ACPresse] Même si la nécessité de réduire l’empreinte carbone du ciment et, par extension, celle du béton, occupe les laboratoires de recherche des acteurs du secteur, elle est loin d’être le seul domaine à innovations. Impulse Partners, spécialiste du sujet, le rappelle très bien, mettant en avant tant les apports et les possibilités offertes par l’impression 3D, que les opportunités amenées par les start-up, du digital en particulier. Autant d’innovateurs, à découvrir via les liens qui suivent… Dossier préparé par Frédéric Gluzicki, Arnaud Le Brun et Colin Rousselet Mini-sommaire : Impulse Partners : « Innover constitue un droit à continuer à construire » Charlie Solutions, pilote de la gestion de parcs E-Béton : Simplification et fiabilisation de la gestion du béton Fortera, le liant californien Inex Circular : Pour une valorisation totale Nooco : Mesurer et optimiser son impact environnemental Suite Dispatch : Faciliter le travail et le quotidien des professionnels du BTP Traace : Une plate-forme pour contrôler l’empreinte carbone Ubéton : Une plate-forme pour la réduction de l’impact carbone Zeloce, du parking Ikea à la digitalisation des transports des chantiers Impression 3D : Une volonté de révolutionner la construction Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 176 jours

Eqiom : Une démarche environnementale très globale

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. Christophe Bignolas, président d’Eqiom Bétons. [©ACPresse] Comme pour la plupart des acteurs du béton, les dirigeants d’Eqiom doivent faire face au défi de la décarbonation. Christophe Bignolas, directeur général d’Eqiom Bétons, en détaille les modalités : « Près de 90 % de l’empreinte carbone de 1 m3 de béton provient du ciment, d’où l’intérêt de développer trois grands axes. D’une part, utiliser un clinker bas carbone, voire zéro carbone. Puis, viser à réduire la part de clinker dans le ciment. Enfin, diminuer le pourcentage de ciment dans le béton, jusqu’à des limites réalistes, en termes de normes et de résistance des matériaux ». Lire aussi : La certification RSE “Exemplarité” pour Eqiom Bétons Cette politique environnementale se décline aussi au niveau des centrales, implantées pour certaines, dans ou à proximité, de centres urbains denses. Comme souvent, les dirigeants ont dû mettre au point des solutions qui satisfassent toutes les parties : la production de béton prêt à l’emploi, la circulation des toupies, mais aussi celle des riverains. En parallèle, Eqiom s’intéresse au développement des véhicules électriques, au remplacement du gazole par du bio-fioul, aux progrès de l’hydrogène… Toutes les pistes qui peuvent permettre de participer, à terme, à la réduction des pollutions en milieu urbain. Ces démarches sont complétées par des développements importants au niveau des économies d’énergie en production. En remplaçant le coke de pétrole et le charbon par des déchets combustibles, par ailleurs difficiles à valoriser. Toujours au niveau de la production, l’avenir s’écrit au travers du programme K6, qui devrait permettre d’atteindre la neutralité carbone par captage du CO2. Intégrer des centrales dans des sites urbains L’intégration de centrales à béton dans un site urbain nécessite des approches très fines, en termes travail visuel et de limitation des nuisances. [©Eqiom] Plusieurs centrales à béton Eqiom sont situées dans des sites urbains et le long de voies navigables, dans une logique de proximité des chantiers et d’acheminement des sables et graviers par voie d’eau. De telles implantations nécessitent des approches très fines, tant au niveau de l’intégration dans le site que de la limitation des nuisances. Des paramètres liés à la sécurité doivent aussi être pris en compte. En effet, certains de ces sites sont situés sur des quais en partie ou en totalité accessibles au public, dans un contexte de mutualisation des espaces. Lire aussi : Christophe Bignolas, à la tête d’Eqiom Bétons Par exemple, l’intégration dans le site de Pais-Tolbiac se traduit par des équipements de hauteur limitée, des volumes discrets et des teintes “pastel” qui permettent de se fondre dans le décor. L’organisation linéaire du process favorise l’intégration le long des quais de la Seine, les différentes zones inaccessibles au public sont délimitées pour éviter toute intrusion, incident ou accident. Récemment, un trottoir pavé a même été mis en place le long de la centrale, pour assurer une continuité totale aux joggeurs du quartier. Les contraintes de bruit et d’empoussièrement sont traitées de longue date. Tout ce qui est produit passe par un filtre dépoussiéreur. Les malaxeurs sont encapsulés. Les camions ne doivent pas utiliser leurs avertisseurs sonores… « Ces sujets sont acquis et ne sont dorénavant plus un problème », indique Christophe Bignolas. Réutiliser les bétons de déconstruction L’implantation d’une centrale au milieu d’un espace laissé public impose des mesures de prévention spécifiques. [©Gérard Guérit] En majorité, les bétons de déconstruction sont réutilisés en remblaiement de carrière et en application routière. La direction d’Eqiom a développé l’économie circulaire autour de plusieurs axes. Tout d’abord, la maîtrise des impacts industriels sur les sites de production. Puis la mise en place d’une logistique qui privilégie le transport par bateau. Enfin, le développement d’une offre de solutions constructives durables. L’ensemble des process de conception et de production est concerné. En particulier pour ce qui concerne la production de bétons bas carbone, mais aussi vis-à-vis de l’utilisation des granulats recyclés. Dans ce cadre, Eqiom a implanté en Ile-de-France une plate-forme de valorisation des bétons issus de chantiers de démolition de la région. « Le vrai défi est de voir comment nous pourrions atteindre 100 % de revalorisation des bétons de déconstruction et ceci, de façon réaliste, explique Christophe Bignolas. Lorsque qu’il y a incorporation dans des ouvrages plus techniques, tels ceux du bâtiment, il est nécessaire de prendre en compte que ces bétons de déconstruction peuvent être moins bons au plan qualitatif que des granulats neuves. De par leur composition, forme et teneur en fines, impliquant un dosage en ciment plus important. Une démarche qui va à l’encontre du but recherché en termes de décarbonation. Nous estimons qu’il est possible d’intégrer jusqu’à 10 % de bétons recyclés dans le BPE. Sachant que leur utilisation n’est pas possible pour tous les bétons. » Par ailleurs, le recyclage concerne les eaux de lavage (malaxeurs, toupies, équipements…) qui sont traitées, filtrées et réintroduites dans le circuit de fabrication. En général, chaque centrale possède deux circuits d’eau, dont un dédié à la récupération des eaux pluviales. Capter le CO2 très en amont Plate-forme de recyclage des bétons de déconstruction de Gennevilliers (92). [©Eqiom] La politique environnementale d’Eqiom se veut offensive à tous les niveaux. La recherche de la neutralité carbone passe par des projets très importants au niveau des unités de production. A ce jour, trois sites – Lumbres dans le Nord, Herning, en Alsace, et Rochefort-sur-Nenon, dans le Jura – sont en cours de modernisation. L’objectif est de diminuer de façon importante la consommation des fours qui utilisent, en temps normal, du coke de pétrole et du charbon. Des combustibles plus intéressants au niveau économique que le gaz ou le fioul. « Nous arrivons ainsi à réduire de 70 % notre consommation de ces combustibles fossiles, explique Christophe Bignolas. La méthode consiste à les remplacer par des déchets difficilement valorisables , comme les papiers, les résidus de l’industrie, les solvants… La seule contrainte est de devoir  adapter les brûleurs. » Les avantages sont nombreux : utilisation de combustibles locaux, de combustibles plus économiques, d’une empreinte carbone moindre du fait d’une part de biomasse. Cela permet aussi l’intégration des concepts d’économie circulaire… Sans oublier que l’on évite ainsi que ces déchets soient brûlés, par ailleurs, dans un incinérateur. Lire aussi : K6, le programme Eqiom de séquestration du CO2 Néanmoins, ces installations, même optimisées, restent émettrices de CO2. Le programme dénommé K6 va beaucoup plus loin, puisqu’il vise à liquéfier et à stocker le CO2dans des sites de séquestration en mer du Nord. Un dossier de candidatures a été déposé au niveau de l’Union européenne. Sept projets ont été retenus. Le seul pour la France est celui d’Eqiom. Gérard Guérit Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 178 jours

Béton pratique : Comment rénover des bétons patrimoniaux ?

L’une des premières étapes est la purge des bétons à traiter, comme ici sur la maison Jaoul de Neuilly-sur-Seine. [©Novbéton] 1 – Quelles sont les différentes problématiques, dont peuvent souffrir les bétons esthétiques à travers le temps ? Comment les identifier ?  Les bétons esthétiques, ou bétons apparents, sur lesquels il est nécessaire d’intervenir sont le plus souvent des bétons d’extérieur. Ils souffrent donc de pollution et d’encrassement. La teinte s’altère et devient terne. C’est un problème assez classique qu’il convient de reprendre par des techniques de maçonnerie traditionnelle. La principale cause de dégradation des bétons reste la corrosion des armatures. Les fers se corrodent au contact de l’air et de l’eau. Ils augmentent de volume et font éclater le béton. Il peut y avoir plusieurs causes à ce phénomène : la carbonatation qui conduit à une variation de pH du béton, les chlorures, les sulfates… Enfin, la fabrication du béton en elle-même peut être la source du problème. Si les matériaux ne sont pas utilisés à bon escient, cela peut provoquer l’apparition d’ettringite, qui finit par dégrader la résistance et la tenue du béton. Le savoir-faire dans l’utilisation du béton reste aussi très spécifique. Des défauts de mise en œuvre conduiraient à un vieillissement prématuré des bétons. 2 – Quelles sont les étapes préparatoires avant une intervention sur un béton à restaurer ? Lors de la purge, les armatures doivent être mises entièrement à nue, comme ici au Raincy sur le projet de l’église Notre-Dame-de-la-Consolation. [©Novbéton] a – La première étape, c’est le diagnostic. Celui-ci doit être réalisé à l’initiative du maître d’ouvrage, sous la direction d’un maître d’œuvre et d’un laboratoire spécialisé. Il faut caractériser le béton, sur un plan physique et sur un plan chimique. Il faut chercher à identifier sa formulation, son paramétrage chimique et dans quel état global il se trouve. Une cartographie de l’ouvrage est aussi à prévoir, afin de comprendre la logique du bâtiment, l’ampleur des dégâts et son état sanitaire général. Bien entendu, il s’agit là d’une étape très importante. En général, le laboratoire en charge du diagnostic émet des préconisations, utiles pour l’entreprise qui va réaliser les réparations. b – Une phase de recherche historique dans les archives peut venir compléter le diagnostic sur le terrain. Il s’agit alors de déterminer l’époque de la construction et la technique de mise en œuvre des bétons. Mais aussi de déterminer si le bâtiment a pu changer de destination au cours de son histoire. Cela peut orienter les actions des restaurateurs et aider à la compréhension de l’ouvrage. c – Vient ensuite la phase de recherche faite par l’entreprise de restauration. Il s’agit de déterminer la quantité de ciment à incorporer, de déterminer la carrière d’origine des granulats, afin de reformuler le béton le plus proche possible de celui de l’époque de construction. En particulier, en termes de teinte et de caractéristiques mécaniques. Enfin, des tests sont effectués pour trouver le geste de finition ou l’éventuelle forme du coffrage. Environ deux mois de mise au point sont souvent nécessaires.  3 – Comment intervenir sur ces bétons ? Quelles sont les techniques utilisées ? Et l’outillage ? L’entreprise cherche à rendre son intervention la moins visible possible, comme sur ce projet des Pierres Levées, à Meudon. [©Hervé Abbadie] a – Pour le nettoyage des façades et des parements, une campagne de tests est mise en place pour déterminer la meilleure technique à adopter. Parfois, un nettoyeur haute pression est utilisé, mais il peut apporter de nouvelles dégradations avec l’utilisation de l’eau.  b – L’hydrogommage est souvent préconisé. Il s’agit de projeter du sable sous haute pression dans le but d’ôter par abrasion l’encrassement du support. Dans le même ordre d’idées, la cryogénie permet de propulser des pellets de gaz carbonique, qui éclatent au contact du parement et décollent l’encrassement, en produisant peu de poussières. Enfin, des produits nettoyants sous forme de cataplasmes ou de compresses peuvent dissoudre et absorber les encrassements de surface. c – Les réparations débutent par la phase de purge. Tous les éclats de béton doivent être éliminés. Toutes les zones fissurées doivent être purgées, jusqu’à retrouver des armatures saines. Ce qui peut correspondre à une large zone. L’armature malade doit être entièrement mise à nue. Ceci, à l’aide de moyens matériels appropriés… d – Pour traiter au mieux le problème de corrosion, il convient d’avoir une approche globale et générale sur l’ensemble de l’ouvrage. L’une des solutions que nous utilisons consiste à appliquer un inhibiteur de corrosion sur l’ensemble de la façade. Par capillarité, la molécule va migrer dans le béton jusqu’à atteindre les armatures et les protéger de la corrosion dans leur globalité. En fonction des pathologies diagnostiquées sur l’ouvrage, peuvent aussi intervenir la protection cathodique, la réalcalinisation ou la déchloruration. e – La zone purgée est ensuite reprise à l’aide d’un mortier traditionnel formulé par nos soins, afin qu’il ne laisse le moins de traces possible de l’intervention.  4 – Comment rendre l’intervention invisible ? Le maçon cherche à retrouver les mêmes traces de coffrage. [©Novbéton]  Outre le fait d’approcher la formulation des bétons de réparation au plus près des bétons originels à traiter, il faut trouver la bonne technique de mise en œuvre, en fonction du support existant. Celle-ci se fait parfois par coulage à l’aide d’un coffrage spécifique. Mais dans la majorité des cas, la mise en œuvre se fait à la main, à l’aide d’une truelle. Il s’agit là du savoir-faire traditionnel du maçon. Il est capable de retrouver les gestes de ceux qui l’ont précédé pour “fondre” la réparation dans le reste de la construction. Chaque chantier étant unique, là encore, une série de tests est souvent nécessaire.  5 – Quelles sont vos préconisations pour la protection des bétons ?  Une longue étude de formulation des bétons est nécessaire pour retrouver les mêmes teintes. [©Novbéton]  Parfois, une solution hydrofuge, réversible, peut-être appliquée. Mais sa durée est limitée dans le temps. L’idée est de protéger les bétons de l’accumulation d’eau, paramètre accélérant la corrosion. Dans les faits, il n’y a pas grand-chose à faire pour protéger des bétons qui ont déjà été restaurés. Pour en savoir plus sur la restauration des bétons, retrouvez le guide “Les bétons du patrimoine”, rédigé par le GMH, 30€. Novbéton en bref Novbéton est une marque du groupe Aurige, créée par Lefèvre Rénovation et Rénofors, deux acteurs majeurs de la restauration du patrimoine et des Monuments historiques, en France. En mettant en commun leurs domaines d’expertise, les entreprises ont donné naissance à cette marque spécialisée dans la restauration et la préservation du patrimoine architectural français du XXe siècle. Essentiellement issu de l’architecture et de la construction en béton. Sujet réalisé en collaboration avec Louis-Marie Sevez d’Alzon, ingénieur d’affaires pour Novbéton
Il y a 2 ans et 178 jours

Bruno Catalano : Le Voyageur subaquatique

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. Le Voyageur de Bruno Catalano a pris place dans le Musée subaquatique de Marseille.[©Guillaume Ruoppolo] Depuis deux ans, le Musée subaquatique de Marseille partage son activité entre biodiversité marine, protection de l’environnement et art immergé. Ainsi, il y a peu, une 10e œuvre est venue compléter sa collection sous-marine. L’artiste Bruno Catalano dans son atelier ou il crée ses voyageurs.[©Guillaume Ruoppolo]Dixième œuvre immergée dans les profondeurs du Musée subaquatique de Marseille, le Voyageur de Bruno Catalano est en ciment Naturel Prompt signé Vicat.[©Guillaume Ruoppolo]Mise en place du voyageur dans les profondeurs du MSM. [©Guillaume Ruoppolo]Mise en place du voyageur dans les profondeurs du MSM. [©Guillaume Ruoppolo]Mise en place du voyageur dans les profondeurs du MSM. [©Guillaume Ruoppolo] Signé Bruno Catalano, le Voyageur est visible depuis la surface. Mais surtout en snorkeling et en plongée : elle est immergée, à 5 m de profondeur, à environ 100 m au large de la plage des Catalans. Cette sculpture a été réalisée en ciment Naturel Prompt signé Vicat. Au regard du style unique qui caractérise le travail de Bruno Catalano, Mathias Souverbie, en charge de l’ensemble des réalisations du Musée, a dû réfléchir à adapter l’œuvre au cahier des charges en milieux aquatique. Exceptionnellement, et contrairement aux autres, elle a reçu un treillis en acier inoxydable pour souder l’ensemble et résister aux flux marins… Le Voyageur rejoint ainsi rejoint les œuvres de Michel Audiard, de Christophe Charbonnel, de Benoît de Souza, de Davide Galbiati, d’Evelyne Galinski, d’Herrel, de Mathias Souverbie, de Thierry Trives et de Daniel Zanca. C’est l’histoire de Bruno Catalano Dixième œuvre immergée dans les profondeurs du Musée subaquatique de Marseille, le Voyageur de Bruno Catalano est en ciment Naturel Prompt signé Vicat.[©Guillaume Ruoppolo]Dixième œuvre immergée dans les profondeurs du Musée subaquatique de Marseille, le Voyageur de Bruno Catalano est en ciment Naturel Prompt signé Vicat.[©Guillaume Ruoppolo]Dixième œuvre immergée dans les profondeurs du Musée subaquatique de Marseille, le Voyageur de Bruno Catalano est en ciment Naturel Prompt signé Vicat.[©Guillaume Ruoppolo]Dixième œuvre immergée dans les profondeurs du Musée subaquatique de Marseille, le Voyageur de Bruno Catalano est en ciment Naturel Prompt signé Vicat.[©Guillaume Ruoppolo]Dixième œuvre immergée dans les profondeurs du Musée subaquatique de Marseille, le Voyageur de Bruno Catalano est en ciment Naturel Prompt signé Vicat.[©Guillaume Ruoppolo]Dixième œuvre immergée dans les profondeurs du Musée subaquatique de Marseille, le Voyageur de Bruno Catalano est en ciment Naturel Prompt signé Vicat.[©Guillaume Ruoppolo] Depuis près de trente ans, la famille des Voyageurs de Bruno Catalano n’a cessé de prendre de nouveaux visages. Une simple erreur de coulée de métal ouvre une brèche dans le corps de l’une de ses sculptures. Et dans les habitudes de l’artiste. Il se saisit de cet accident et fait de cette déchirure l’élément central dans sa production. Ces Voyageurs portant des valises illustrent, entre autres, des sujets d’actualité comme les flux migratoires… Des thématiques qui évoquent le parcours du sculpteur. « C’est mon histoire. Je suis arrivé à Marseille avec mes parents et une valise. Le vide, on peut tout interpréter : des choses qu’on laisse, des choses qu’on perd, mais qui sont propres au voyage et à la vie des gens », explique Bruno Catalano. Ces Voyageurs sont des hommes abandonnés à eux-mêmes, des hommes propulsés dans l’infini du temps et de l’espace. Leurs maisons ne sont plus qu’une valise. Hommes défragmentés, déstabilisés, dépouillés de leurs repères, ils marchent, immobiles pourtant, vers un ailleurs inconnu. Les silhouettes s’ouvrent en grand, fendues, déchirées en leur milieu. Leurs bustes flottent au-dessus de leurs jambes comme par un miracle. Seule, la valise fait le lien entre la tête qui pense et les pieds qui marchent… M. C. Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 179 jours

Pathologie : Les réactions sulfatiques – Partie I

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. Les réactions sulfatiques entraînent des désordres parfois sévères, dus à la formation d’ettringite expansive.[©Lerm Setec] 1 – Quels sont les différents types d’ettringite ? On distingue trois catégories d’ettringite selon le moment et les conditions de sa formation1: • l’ettringite de formation primaire (a), qui ne provoque pas d’expansion ; • l’ettringite de formation secondaire (b), qui peut provoquer une expansion ; • l’ettringite de formation différée (c), consécutive à une élévation de température subie par le béton pendant les premières heures ou jours après coulage, qui peut aussi provoquer une expansion. a – L’ettringite de formation primaire correspond à un produit normal issu de l’hydratation des ciments. Elle se forme par réaction entre les sulfates présents dans le régulateur de prise (gypse, hémihydrate, anhydrite) et les aluminates de calcium. De faciès aciculaire, ces cristaux précipitent à partir de la solution interstitielle dans la porosité du béton et ne provoquent pas de gonflement. Ils revêtent même un caractère bénéfique, puisqu’ils contribuent à la cohésion de la pâte de ciment au jeune âge. L’ettringite primaire constitue même l’hydrate principal de certains types de liants comme les ciments sursulfatés et sulfo-alumineux. Ettringite primaire non expansive dans la porosité de la pâte de ciment, vue au microscope électronique à balayage. [©Lerm Setec] b – L’ettringite de formation secondaire correspond à une ettringite qui cristallise dans le béton durci. Il peut s’agir de l’ettringite formée par dissolution et recristallisation de l’ettringite pré-existante (notamment l’ettringite primaire). Ceci, à la faveur de circulation d’eau à l’intérieur d’un béton exposé à un environnement humide. Ce type d’ettringite, bien cristallisée, n’a pas de caractère expansif, car elle précipite aussi dans les espaces libres (porosité, bulles d’air, interfaces pâte-granulats). Elle est à distinguer de l’ettringite secondaire qui se forme en lien avec des apports externes de sulfates (sols riches en sulfates, eau de mer, ouvrages d’assainissement…), lorsque le béton est formulé avec un liant non résistant aux sulfates, souvent riche en aluminate tri-calcique (C3A). On parle alors de réaction sulfatique externe (RSE). Les sulfates peuvent toutefois aussi avoir une origine interne (granulats naturels ou artificiels riches en sulfates, forte teneur en régulateur de prise, pollution éventuelle). Ce cas s’apparente à une forme de réaction sulfatique interne (RSI). Ce type d’ettringite secondaire précipite sous forme d’amas massifs au droit des sites réactifs, dans un milieu confiné. Elles peuvent alors provoquer un gonflement à l’origine d’une fissuration et d’une perte de cohésion du matériau, plus ou moins important. Ettringite secondaire massive (1), vue au microscope électronique à balayage. [©Lerm Setec] c – L’ettringite de formation différée est issue d’une réaction sulfatique interne (RSI) consécutive à un échauffement du béton aux jeunes âges. Les bétons susceptibles d’être concernés sont ceux ayant subi, au jeune âge (après coulage), un échauffement à une température supérieure à 65-70 °C, non compatible avec la composition minéralogique et chimique de leur liant et avec leur exposition ultérieure à un environnement humide. De telles conditions de température peuvent se produire au cours d’étuvage d’éléments préfabriqués ou dans le cas de pièces massives coulées en place. Au-delà d’environ 65 °C, l’ettringite primaire ne peut pas se former ou alors elle se décompose. Une part importante des sulfates et des aluminates se retrouve dans les C‑S-H sous forme d’ions (SO42-) adsorbés et sous forme de nanocristaux de mono-sulfo-aluminates. L’exposition du béton à un milieu très humide favorise la remobilisation des ions sulfates qui réagissent avec les aluminates disponibles pour former de l’ettringite dans un milieu confiné au sein de la matrice hydratée, générant des pressions de gonflement élevées et des désordres pouvant être importants. Ettringite différée massive (1), vue au microscope électronique à balayage. [©Lerm Setec] 2 – Quelles peuvent en être les conséquences ? A – Les désordres dus à la RSE se manifestent par une (micro)fissuration, un accroissement de la porosité et une perte de cohésion du béton. Ces désordres sont évolutifs selon la progression du front de sulfates à l’intérieur du béton depuis la surface exposée. En cas de progression significative de ce front d’agression, la protection des armatures vis-à-vis du risque de corrosion peut être fortement diminuée. b – La RSI provoque un phénomène d’expansion dans la masse du béton. A l’échelle macroscopique, les désordres induits sont assez similaires à ceux causés par l’alcali-réaction2. Ils se manifestent par une fissuration sous forme de faïençage à maille décimétrique, souvent anarchique, mais parfois régulière suivant plus ou moins les mailles d’armatures. Les fissures sont superficielles, de quelques centimètres de profondeur, mais elles peuvent être plus profondes dans des structures massives. Les propriétés mécaniques du matériau sont affectées. Au niveau de la structure ou de l’élément de structure, les contraintes de gonflement, combinées aux contraintes mécaniques dues aux sollicitations normales, peuvent induire des tensions internes supérieures à la résistance à la traction du béton et des surtensions au niveau des aciers passifs ou de précontrainte. La résistance structurale (capacité portante) peut s’en retrouver impactée. En somme, la RSI peut entraîner des conséquences sur les caractéristiques du matériau, sur la résistance structurale (capacité portante), mais aussi sur la protection des armatures du fait de la fissuration. En général, les désordres apparaissent au bout de quelques années (entre 5 et 10 ans environ, parfois plus) et peuvent être plus ou moins évolutifs selon l’importance du phénomène et les conditions d’exposition de la structure. Béton de revêtement d’un tunnel soumis à une agression par les sulfates transportés via une fissure de retrait.[©Lerm Setec] Le sel de Candlot La dégradation des bétons par les sulfates, principalement liée à la formation d’ettringite, peut conduire à l’apparition de désordres sévères. Depuis plus de soixante-dix ans, de nombreux cas d’altération du béton par les sulfates ont été signalés : fondations en béton au contact de sols enrichis en sulfates, ouvrages en béton exposés au milieu marin... Vers 1890, Edouard Louis Candlot (1858 - 1922) identifie pour la première fois la présence d’ettringite dans la pâte de ciment hydratée, conduisant ainsi à sa première appellation de “sel de Candlot”. Un peu plus tard, Henri Le Châtelier écrit que l’ettringite est la cause principale, sinon exclusive, de la dégradation chimique de la pâte de ciment par l’eau de mer. Néanmoins, ce n’est qu’en 1970, que A. E. Moore et H. F. W. Taylor déterminent la structure cristalline de l’ettringite. 1Grandubé – Grandeurs associées à la durabilité des bétons – chapitre 1.4 Réactions Endogènes, Presses de l’école Nationale des Ponts et Chaussées, 2007.2Béton[s] n°101. L’alcali-réaction, juillet/août 2022. Abdelkrim AmmoucheDirecteur technique et scientifiqueLerm* (groupe Setec) *En tant que laboratoire et société d’études et conseil faisant partie de Setec, groupe d’ingénierie indépendant et pluridisciplinaire, le Lerm (laboratoire d’études et de recherches sur les matériaux) est spécialisé dans l’étude des matériaux de construction et la durabilité des ouvrages. Les réactions sulfatiques font partie des sujets étudiés et maitrisés par le laboratoire. Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 179 jours

Fortera, le liant californien

Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine Thierry Legrand, directeur Europe de Fortera. [©ACPresse] Pour faire face à la crise climatique, le secteur de la construction doit s’adapter rapidement. Parmi les points clefs, la décarbonation du béton. Aujourd’hui, de nombreuses solutions voient le jour. Fortera est une start-up américaine développant un liant à base de carbonate de calcium réactif. Un liant que l’on trouve dans les océans et qui permet de remplacer le ciment traditionnel. « Le projet a été développé par des experts en chimie, Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez le dossier spécial innovations dans le béton ici Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 179 jours

Béton : quelles sont les solutions proposées pour réduire son impact environnemental ? (1/2)

Le béton est un matériau utilisé depuis des siècles pour tous types d’ouvrages. Il a connu sa révolution au milieu du 19ème siècle avec l’arrivée sur le marché du ciment Portland, qui compose aujourd’hui la majorité des bétons. Cependant, celui-ci fait débat depuis quelques années pour son énorme impact environnemental, et pas seulement sur ses […]
Il y a 2 ans et 180 jours

Aurélien Grudzien : Comme une ode au ciment…

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. A Aouste-sur-Sye (26), dans les bois, se trouve l’atelier de l’artiste tout en béton avec une belle hauteur sous plafond. [©Aurélien Grudzien] Aquarelles ou lavis ? On peut hésiter… Mais de toute manière, on se tromperait. Car il s’agit d’aplats de ciment pigmenté, laqué et verni. Lumineuses, abstraites et calmes, les œuvres d’Aurélien Grudzien, 46 ans, dégagent une véritable poésie et un apaisement des sens. « Ma pratique de la plongée sous-marine et l’expérience de zénitude qui en découle y sont pour beaucoup », explique le peintre. On retrouve même sur certains tableaux les traînées abyssales de fonds marins. « Je peins depuis toujours, mais aucun medium ne me donnait satisfaction. Le ciment, avec ses aspérités et ses nuances m’a permis d’exprimer mon art. J’exploite tous ses accidents de parcours, ses fissures, ses craquelures », explique Aurélien Grudzien. Les codes de l’Impressionnisme et de l’Abstraction lyrique Si l’on compare parfois le travail d’Aurélien Grudzienavec les aquarelles de l’artiste français d’origine chinoise Zao Wou-Ki, c’est le peintre Pierre Soulages, chantre du noir et de la matière, qui lui a donné envie de peindre. [©Aurélien Grudzien]L’artiste sait mettre de l’intensité à ses peintures colorées, qui font découvrir les mondes secrets de son imagination. [©Aurélien Grudzien]Lumineuses, abstraites et calmes, les œuvres d’Aurélien Grudzien, 46 ans, dégagent une véritable poésie et un apaisement des sens. [©Aurélien Grudzien]C’est avec le ciment, ses fissures, ses aspérités et ses nuances, qu’Aurélien Grudzien a pu exprimer pleinement son art abstrait. [©Aurélien Grudzien] Ses premières œuvres, en 2007, étaient figuratives. De grands cieux de ciment se mêlaient aux buildings. Peu à peu, les immeubles ont disparu de la toile, libérant de plus en plus le ciel, qui a fini par envahir tout l’espace… C’est ainsi qu’il est entré dans l’air de l’abstraction ! Si l’on compare parfois son travail avec les aquarelles de l’artiste français d’origine chinoiseZao Wou-Ki, c’est le peintre Pierre Soulages, chantre du noir et de la matière, qui lui a donné envie de peindre. En empruntant les codes de l’Impressionnisme et de l’Abstraction lyrique, Aurélien Grudzien joue sur les couleurs, mais aussi sur la lumière, et conserve toujours son univers fait de formes et de mirages. Toute la force du ciment se révèle à travers le blanc et le noir. Mais pas que… L’artiste sait aussi donner fougue et joie à ses peintures plus colorées, qui font découvrir les mondes secrets de son imagination. Ses toiles invitent toutes au voyage intérieur et à la plénitude. Ainsi, le peintre prépare ses aplats de ciment blanc pigmenté, puis il les recouvre de résine pour créer davantage de profondeur, de luminosité. Une fois sèche, il ponce toute la surface et applique un vernis. « Il me plaît de jouer avec le ciment. Chercher la puissance émotionnelle de cette matière, c’est exprimer ses sentiments à travers une action picturale. Le ciment est une matière vivante. Mes aplats, entre terre et ciel, évoquent aussi bien la course des nuages dans le vent que la lente dilution d’une goutte d’encre dans l’eau. Les couleurs se fondent ou se séparent avec légèreté, pureté et transparence. Mes aplats mêlent tragique et extase. Ils créent le mouvement, la vie. Il en ressort toujours une lueur d’espoir… » Si chaque tableau reste pour lui une vague de matière, il y apporte un soin infini qui nous fait rêver. De près, on découvre le travail de la matière : des pigments, de l’eau, du souffle, l’action de l’artiste. De loin, on se laisse aller à ces magnifiques paysages abstraits… Muriel Carbonnet Exposition permanente la galerie Sylvie Platini, 7 place des Célestins, 69002 Lyon. Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 180 jours

Duhalde : « Notre partenariat avec Materrup va dans le bon sens »

Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine. Jean-Jacques Duhalde, Pdg du groupe Duhalde, en compagnie de son fils Mattin. [©Duhalde] Duhalde est un acteur de la construction du Sud-Ouest de la France. Mais quels sont ses métiers et spécialités ? Jean-Jacques Duhalde : Au départ, nous étions une entreprise de bâtiment, créée en 1961. Depuis les choses ont évolué, avec l’arrivée du génie civil et du tertiaire, mais aussi du VRD et des réseaux publics. Nous avons aussi développé des activités autour des matériaux, avec le BPE ou les armatures. En totalité, Duhalde génère un chiffre d’affaires de l’ordre de 45 M€. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 180 jours

Cem’In’Eu, sur le point de lancer deux ciments bas carbone

Cem’In’Eu produits des ciments pouzzolaniques bas carbone à partir de son usine Rhône Ciments [©ACPresse] Cem’in’Eu annonce la mise sur le marché des ciments bas carbone à base de pouzzolane. Ces CEM II/B-M (P-LL) 42,5 R et un CEM II/C-M (P-LL) 42,5 R – les premiers proposés par l’industriel – devraient être commercialisés au cours du 1er trimestre 2023, à partir de l’usine Rhône Ciments, située dans la Drôme. Les essais en laboratoire, industriels et en application ont, en effet, été réalisés avec succès. Comme pour l’ensemble de son offre, Cem’In’Eu poursuivra sa politique de certification exigeante. Ainsi, le marquage CE et la marque NF, pour ces deux produits, sont attendus d’ici la fin de l’année. Les nouveaux CEM II/B-M et un CEM II/C-M s’inscrivent pleinement dans la démarche de réduction de l’empreinte carbone de Cem’In’Eu. Démarche que mène l’industriel depuis sa création en 2014, avec la mise en place d’une logistique multi-modale, maritime, fluviale et ferroviaire. Ce choix permet de réduire au maximum les émissions de CO2 liées à la logistique. Lire aussi : Rhône Ciments monte en puissance Une production de 300 000 t de ciments bas carbone Dans cette même logique de bas carbone, les nouveaux ciments intègrent un taux de clinker ramené à 30 % ou 50 %, selon leur formulation. Le CEM II/B-M (P-LL) 42,5 R sera dédié à l’offre “vrac”, tandis que le CEM II/C-M (P-LL) 42,5 R ne sera disponible qu’en sacs. Lire aussi : Aliénor Ciments, le principe de la proximité Pour en assurer la production, Cem’In’Eu a sécurisé son approvisionnement de pouzzolane, via un contrat à long terme. Ainsi, le risque d’une rupture de la chaîne logistique est réduit au minimum. Ce sont donc 300 000 t de ciments bas carbone qui devraient être produites sur les quatre prochaines années. Pour lancer ce programme ambitieux, des investissements ont été réalisés, afin d’adapter l’outil industriel de Rhône Ciments. Telle, la commande d’équipements spécifiques indispensables à cette nouvelle production. La Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche, acteur local très engagé dans le soutien de l’activité industrielle dans les territoires, en a assuré le financement. A terme, ce nouveau dispositif industriel sera dupliqué sur les autres sites de production du groupe, à commencer par l’usine Aliénor Ciments de Tonneins, dans le Lot-et-Garonne. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 182 jours

Haver&Boecker revoit son ensacheuse Adams

La nouvelle Adams ISL signée Haver & Boecker. [©Haver & Boecker] Le salon Vrac Tech1 est l’occasion pour Haver & Boecker de présenter l’évolution de son succès : l’Adams ISL. Cette technologie permet le conditionnement des produits pulvérulents en sacs PE étanches type FFS (Form Fill Seal). Développée historiquement pour le secteur cimentier, elle a ensuite été déclinée dans des secteurs aussi variés que le marché des matériaux de construction, la chimie et l’agro-alimentaire. Grâce à sa conception revue en profondeur, l’Adams ISL permet d’apporter une meilleure accessibilité à tous les composants de l’ensacheuse. Notamment grâce au module rotatif de préhension des sacs qui peut être sorti de la machine grâce à des rails coulissants intégrés. La plaque de fond constituant le sol est libre de tout composant. Ainsi, un parfait nettoyage est rendu possible pour des applications exigeantes, en termes de pureté de produit et d’hygiène. Le résultat de cette technologie est un sac parfaitement rempli et compact, tout en permettant une qualité de palettisation irréprochable. 1Le salon Vrac Tech se tient du 6 au 8 décembre 2022, au Parc des expositions du Mans (72). Un évènement dédié aux solutions de gestion du vrac pour tous les professionnels industriels.
Il y a 2 ans et 182 jours

Vrac Tech s’installe pour 72 h au Mans

Les allées du salon Vrac Tech… [©ACPresse] Au fil des ans, Vrac Tech et devenu le rendez-vous incontournable dédié à toutes les solutions de gestion du vrac pour toutes les industries. Salon itinérant, il se tient en alternance en deux lieux. Mâcon, en Bourgogne – Franche-Comté, d’un côté et Le Mans, en Centre – Val-de-Loire, de l’autre. Cette année, c’est au cœur de la Sarthe, juste en face du circuit des 24 h qu’a lieu l’évènement. Du 6 au 8 décembre, au Parc des expositions du Mans pour être précis. Depuis la gare, il faut compter quelque 30 mn de trajet, via la ligne n° 1 du tramway (direction Antarès), puis le bus n° 5 ou à pieds pour les plus courageux… Plus de 150 exposants doivent dévoiler leurs innovations ou présenter leurs gammes de produits et d’équipements existants. Toutes – loin s’en faut – ne concernent pas le secteur du béton et des ciments, puisque Vrac Tech touche des domaines aussi différents que l’agriculture, l’agro-alimentaire, l’alimentation animale, la mécanique industrielle, la chimie et pétrochimie ou encore la pharmacie et cosmétique. Les Trophées Vrac Tech Innovation Ceci, dans des applications de stockage et manutention, de sécurité, d’hygiène et d’environnement. Mais aussi de remplissage, d’emballage et de conditionnement, de process technologiques de transformation, de dépoussiérage et de prévention. Sans oublier la logistique, le transport et les bâtiments, les transferts mécaniques, pneumatiques et le convoyage, le pesage, le dosage, le mélange, la filtration, la mesure. Ou encore l’instrumentalisation, le contrôle, la maintenance, la sous-traitance et les services connexes. De quoi balayer l’ensemble de son secteur activité. De nombreuses conférences animent aussi les trois jours de salon. Dont la remise des Trophées du concours Vrac Tech Innovation, dont c’est ici la première édition. L’idée est de “valoriser l’expertise et les savoir-faire d’exposants cultivant l’innovation au service des filières industrielles”. Vingt industriels ont fait le choix de déposer un dossier et une bonne partie des innovations est à découvrir via les liens qui suivent. Les prix, eux, doivent être décernés le mardi 6 décembre de 11 h 30 à 12 h 30, dans la salle de conférence E 42, dans le hall D. Apsis : Nettoyeur de grands conteneursBrunone améliore sa bande auto-guidéeCombiFill de Cetec : Un modèle d’ensacheuses économiquesGoubard : Un godet qui remplit les big bags en un temps record !Haver & Boecker revoit son ensacheuse AdamsKrohne protège les silosPiab : Un capteur de niveau pour gagner en productivitéStandard Industrie présente son tout nouveau canon à air
Il y a 2 ans et 182 jours

EQUITONE vise le zéro déchet et des matériaux à faible impact

Après plus de 3 générations à développer des panneaux de façade haut de gamme, légers et durables, EQUITONE se concentre désormais sur le futur. En collaboration étroite avec les architectes, la marque internationale de matériaux en fibres-ciment a accéléré et documenté son parcours vers la circularité avec deux ambitions majeures pour 2030 : un faible […]
Il y a 2 ans et 183 jours

Holcim va se retirer d'Euronext Paris

FINANCE. Le cimentier suisse Holcim annonce avoir choisi de se retirer d'Euronext Paris afin de simplifier sa structure de cotation.
Il y a 2 ans et 183 jours

Aliénor Ciments : Le principe de proximité

Avec Aliénor Ciments, l’industriel Cem’In’Eu met son premier outil de production en service à Tonneins, en Nouvelle-Aquitaine. [©ACPresse] Cement Innovation in Europe – ou Cem’In’Eu, pour faire simple – est né en 2015, avec une concept simple en tête. « L’idée était de créer une offre nouvelle en matière de ciments, plus adaptée aux besoins des acteurs locaux et de grande proximité. Ceci, dans les principales zones économiques du pays », résume Vincent Lefebvre, président de Cem’In’Eu. Aujourd’hui, le premier site industriel répondant au nom d’Aliénor Ciments est en service à Tonneins, dans le Lot-et-Garonne, en Nouvelle-Aquitaine. « Cette commune possède une localisation idéale, car proche des grands centres de consommation que sont Toulouse et Bordeaux. Le marché de cette région représente une demande de l’ordre de 3 Mt/an de ciment. Par ailleurs, le site est proche de la ligne de chemin de fer Bordeaux – Toulouse, ce qui facilite l’approvisionnement en matières premières. » A commencer par le clinker, importé d’Espagne jusqu’au port de Bordeaux, avant de rejoindre Tonneins dans des conteneurs spéciaux, par train. « L’embranchement ferroviaire est la clef de notre modèle économique, explique Vincent Lefebvre. Chacune de nos unités de production en bénéficiera. » Le train est même l’avenir pour Cem’In’Eu. Une locomotive diesel a un rendement de CO2/t de marchandises transportées 7 à 8 fois moindre qu’un poids lourd. « Les transports massifs devraient toujours se faire par le rail. » Une gamme de 4 ciments Le clinker est acheminé par train depuis Bordeaux, dans des conteneurs spéciaux. [©ACPresse] Le pont roulant assure l’alimentation du basculeur, qui permet de vidanger les conteneurs. [©ACPresse]Une fosse dépoussiérée permet de réceptionner le clinker issu des conteneurs de transport. [©ACPresse]D’une capacité de 4 500 t, le hall assure aussi le stockage du calcaire et du gypse. Au fond se situent les trémies d’alimentation dédiées du broyeur. [©ACPresse] Le dispositif de réception du clinker bordelais sera renforcé dans un second temps par un terminal basé à Sète, dans les Bouches-du-Rhône. Celui-ci pourra accueillir et stocker quelque 60 000 t de clinker Il approvisionnera ainsi l’usine de Tonneins, puis celle de Porte-lès-Valence, dès qu’elle sera opérationnelle. Avec une capacité annuelle de 240 000 t, l’usine de Tonneins sera en capacité de produire 8 % des besoins locaux en ciment. Disponibles depuis quelques mois et bénéficiant d’un marquage CE, les produits proposés sont au nombre de quatre. Ils s’appellent CEM I 52,5 R, CEM II/A-LL 42,5 R et N, et CEM II/B-LL 32,5 R. Aucun CEM III n’est prévu au programme… « Mais nous espérons obtenir le droit d’usage de la marque NF au cours de l’été 2019 », affiche Vincent Lefebvre. Un train complet compte 21 wagons transportant chacun 2 conteneurs de 20 pieds renfermant entre 31 t et 32,5 t de clinker, soit une charge utile totale de l’ordre de 1 350 t. « C’est l’équivalent de 52 semi-remorques sur la route ! » Entrée dans l’enceinte de l’usine sur sa voie dédiée, la rame est divisée en 2 parties pour simplifier les manœuvres de déchargement. Le pont roulant saisit les conteneurs pleins qu’il met en stock, et dépose en échange sur les wagons les conteneurs vides. L’opération est gérée de manière automatique et combinée avec les mouvements de la rame. Elle est achevée en moins de 6 h. Le cœur de l’usine Cœur de l’usine, le broyeur à boulets InterCem offre un diamètre de 3,20 m pour 10 m de long. La puissance installée de l’équipement est de 1 300 kW. [©ACPresse] Le pont roulant assure en parallèle l’alimentation du basculeur, dont le rôle est de vidanger, en toute sécurité, les conteneurs dans le hall de stockage des matières premières, via une fosse dépoussiérée. De là, une chargeuse sur pneumatique équipée d’un godet de 4 700 l reprend le clinker pour le déverser dans la trémie d’alimentation dédiée du broyeur. D’une capacité de 4 500 t, le hall assure aussi le stockage du calcaire et du gypse, les deux autres additions principales du ciment. Chacune de ces matières premières, dont des partenaires locaux assurent la fourniture, bénéficie de sa propre trémie d’alimentation du broyeur. Les capacités en sont de 80 t pour le calcaire et 35 t pour le gypse. Avec ses 250 t, celle du clinker est plus imposante. Cœur de l’usine, le broyeur à boulets est signé InterCem. Fonctionnant en circuit fermé en association avec un séparateur vertical de haute performance de même marque. D’un diamètre de 3,20 m pour 10 m de long, le broyeur est séparé en 2 compartiments. Le premier assure un broyage grossier, et le second, le broyage fin. La puissance installée de l’équipement est de 1 300 kW, tandis que la séparation finale est réalisée par filtre Air Jet, d’un débit de 70 000 m3/h. Afin de ne générer aucune nuisance, l’ensemble du bâtiment “broyeur” est étanche et insonorisé. Des sacs en polyéthylène Le stockage des produits finis est réalisé dans 6 silos de 500 t unitaire. [©ACPresse]Les 2 ponts de chargement sont chacun alimenté par 4 silos différents. [©ACPresse]Développée par Haver & Boecker, l’ensacheuse Adams assure le conditionnement des ciments en sacs. [©ACPresse] Le stockage des produits finis est réalisé dans 6 silos de 500 t unitaire, placés au-dessus de 2 ponts de chargement. Chacun d’eux peut être alimenté par 4 silos différents. Le chargement des semi-remorques est géré en automatique par bornes de commande. Une partie de la production est proposée en sacs. La ligne d’ensachage peut être approvisionnée à partir de 4 silos également. Pour ce conditionnement, Aliénor Ciments a fait le choix de sacs en polyéthylène (PE). Une première en France pour le ciment. « Tels qu’ils sont conçus, les sacs multi-couches en papier sont impossibles à recycler, contrairement aux sacs PE, justifie Vincent Lefebvre. Ce matériau peut être valorisé 7 fois et un sac de ce type peut aussi servir pour les gravats, sans risque de se percer. » L’autre avantage est de proposer une solution 100 % étanche et refermable à l’aide d’une pince prévue à cet effet et faisant office de poignée de transport. Fini les ciments qui font prises à l’intérieur même du sac… Développée par Haver & Boecker, l’ensacheuse est de type Adams. Elle offre 10 stations de remplissage. Elle est alimentée en sacs PE d’une épaisseur de 150 µm à partir d’une bobine. L’ensacheuse assure la découpe, la soudure du fond, le remplissage et la soudure du dessus. Le débit de l’unité est de 1 100 sacs de 35 kg/h. Commander via son smartphone Pour ce conditionnement, Aliénor Ciments a fait le choix de sacs en polyéthylène (PE). Une première en France pour le ciment. [©ACPresse] Aliénor Ciments commercialise son offre en sacs sous la marque “Le Ciment Européen”. Deux qualités sont disponibles, à commencer par le CEM II/B-LL 32,5 R en conditionnement de 35 kg. Là, l’industriel offre le choix entre une palette classique de 1,47 t (ou 42 sacs), et une palette réduite de 980 kg (ou 28 sacs). Le second ciment est le CEM I 52,5 R en conditionnement de 30 kg. « Au cours des prochains mois, nous prévoyons de proposer notre CEM II/B-LL 32,5 R en un sac de contenance réduite à 20 kg et équipé d’une poignée », dévoile Vincent Lefebvre. Côté clients, Cem’In’Eu vise les producteurs de BPE comme les préfabricants indépendants pour le ciment proposé en vrac. Et les petits professionnels et les particuliers pour le ciment vendu en sacs. Pour en faciliter la commercialisation, l’industriel va déployer son application pour smartphones Cem’In’App. Une manière simple et rapide de commander et de se faire livrer une palette au minimum, dans la zone de chalandise de l’usine. Le dispositif Cem’In’Eu, en France et au-delà… Aliénor Ciments constitue la première des cinq implantations françaises de Cem’In’Eu. Les autres ouvriront leurs portes en Alsace (qui fournira aussi le Sud de l’Allemagne et la Suisse), en Auvergne - Rhône-Alpes. Mais aussi en Bourgogne - Franche-Comté et dans les Pays de la Loire. Deux autres usines sont prévues hors de nos frontières. La première dans le port de Gdynia, sur la mer Baltique, en Pologne, et la seconde, à proximité de Londres, au Royaume-Uni.   Frédéric Gluzicki
Il y a 2 ans et 183 jours

L'industrie cimentière prévoit une baisse des émissions de CO2 de 24% en 2030

Les quatre groupes cimentiers produisant du clinker en France ont été reçu par le Président Emmanuel Macron le 8 novembre à une réunion sur la planification de la décarbonation de l'industrie.
Il y a 2 ans et 183 jours

Elyse et Lafarge s’associent pour la décarbonatation

Elyse Energy et Lafarge France s’associent pour la décarbonatation de la construction. [©Elyse Energy] Elyse Energy et Lafarge France ont signé un protocole d’accord (Mou – Memorandum of Understanding) pour agir ensemble pour la décarbonation de l’industrie française. En particulier, l’activité des cimenteries, via la production de e-méthanol. Dans le cadre de son programme eM-France, Elyse Energy souhaite ainsi mettre son expertise de captation carbone et de production de molécules de synthèse au service de Lafarge. D’autant que ce dernier souhaite engager de nouvelles initiatives pour réutiliser son CO2 non-évitable. Ce Memorandum of Understanding représente une première étape dans l’engagement mutuel. Pour accélérer la décarbonation de l’industrie française par captation de CO2 non-évitable. Ce CO2 pourra ensuite être transformé en carburants ou en briques de base de la chimie. Moins polluants et avec un cycle de vie produits décarboné, notamment le e-méthanol. Ces produits seront ensuite distribués au secteur de la chimie verte pour contribuer à la réduction de son empreinte carbone. Un objectif de 500 000 t/an d’e-méthanol Ce partenariat s’inscrit dans le programme eM-France d’Elyse Energy. Celui-ci comprend le développement, la construction et l’opération de plusieurs usines en France de production de e-méthanol à base de CO2 et d’hydrogène vert par électrolyse de l’eau alimentée par électricité bas carbone. L’ensemble du programme eM-France a pour ambition de produire 500 000 t/an d’e-méthanol d’ici 2030. Ainsi, et en accord avec sa mission fondamentale, Elyse Energy souhaite accompagner Lafarge. Et l’industrie française en général dans leur stratégie de décarbonation, en offrant des solutions concrètes. Lafarge France est déjà engagé sur une trajectoire visant à atteindre la neutralité carbone pour 2050. Au-delà de l’activation des leviers directs de réduction de ses émissions. Lafarge France souhaite développer des solutions de capture et d’utilisation du CO2 émis par ses activités. Pour contribuer à la décarbonation de son processus de fabrication et de ses produits. A titre indicatif, ce sont déjà 200 000 t de CO2 issues de son dispositif industriel que Lafarge pourra confier à Elyse Energy.
Il y a 2 ans et 186 jours

Holcim investit dans l’impression 3D de Cobod

Grâce à ce rapprochement, Holcim compte accélérer la mise en œuvre de sa gamme d’encre d’impression 3D “TectorPrint”. [©Cobod] Après Peri, GE Renewable Energy et Cemex, c’est au tour d’Holcim d’emboîter le pas de l’impression 3D ! Le 7 octobre 2022, le cimentier suisse a annoncé son investissement dans Cobod International, spécialiste dans cette technologie. Ce rapprochement fait suite à plus de trois ans de collaboration avec la société danoise.  Une série de projets innovants imprimée en 3D a vu le jour : des bases de tours d’éoliennes, la première école au monde au Malawi et le plus grand projet de logements abordables au Kenya. Grâce à ce rapprochement, le spécialiste des matériaux de construction entend accélérer la mise en œuvre de sa gamme d’encres d’impression 3D “TectorPrint”. « Chez Holcim, nous élargissons en permanence nos solutions de construction pour édifier plus avec moins, précise Edelio Bermejo, chef de groupe recherche et développement chez Holcim. En travaillant en étroite collaboration avec Cobod, nous sommes impatients d’étendre notre encre d’impression 3D. » Une solution innovante et durable chez Holcim Adaptée à des applications complexes allant des bâtiments résidentiels aux infrastructures, “TectorPrint” est une alternative pour construire rapidement. Elle est suffisamment fluide pour s’écouler à travers la buse. Avec une capacité à durcir et ainsi supporter les couches supérieures. Lire aussi : Holcim investit au Royaume-Uni et quitte l’Inde Cette gamme d’encres comprend à la fois des solutions de ciment et de chaux hydraulique naturelle. Elle offre une résistance à la compression allant entre 2 et 90 MPa. « Je suis fier d’avoir Holcim, un leader mondial des solutions de construction innovantes et durables, en tant qu’investisseur, déclare Henrik-Lund Nielsen, fondateur et directeur général de Cobod International. C’est un partenaire essentiel pour nous. Leur objectif, qui est de rendre les villes plus vertes, de construire des infrastructures plus intelligentes. Et d’améliorer le niveau de vie, s’inscrit dans notre conception de l’avenir. Grâce à l’impression 3D, nous serons en mesure de façonner le futur dans le secteur de la construction. »
Il y a 2 ans et 188 jours

Résultats du prix Femmes Architectes 2022

Pour le Prix 2022, l’ARVHA reçoit également le soutien de BNP PARIBAS Real Estate, Ciments Calcia, Unibail Rodamco, et COGEDIM ainsi que de Batiactu, de TEMA et du journal de l’architecte.Ce prix a pour but de mettre en valeur les œuvres et les carrières de femmes architectes, afin que les jeunes femmes architectes puissent s’inspirer des modèles féminins existants, et d’encourager la parité dans une profession à forte dominante masculine.En 2022, 350 candidatures ont été examinées et ont présenté 1.270 projets.Quatre prix ont décerné et deux mentions pour :Femme architecte primée pour ses projets réalisés – 3 à 5 ouvrages construits, et une mention spécialeUne œuvre originale réalisée par une femme architecte, et une mention spécialeJeune Femme architecte de moins de 40 ans primée pour ses projets – 3 à 5 projets réalisés ou nonPrix International 3 à 5 ouvrages construitsLe jury était composé de représentants de l’Ordre des Architectes National avec Elizabeth GOSSART, de Béatrice AUXENT présidente d’Architectuelles Hauts-de-France , les lauréates du Prix 2021, Anne-Françoise Jumeau lauréate femme architecte 2021, Eléonore MORAND lauréate jeune femme architecte 2021; Marion TRIBOLET Mention spéciale prix Jeune femme architecte, Sara Martin CAMARA lauréate œuvre originale 2021, de Beatrice MOUTON mention spéciale pour l’œuvre originale 2021, de Sophie BERTHELIER secrétaire générale de L’Académie d’Architecture et lauréate du prix femme architecte 2017, de Farshid MOUSSAVI lauréate prix international 2021, de Bridget MONRO Senior architecte chez RSHP Londres WIA England vice- présidente de WIA UK et vice-présidente du jury , de Anna RAMOS directrice de la fondation Mies Van der Rohe a Barcelone et responsable de la bourse de recherche Lily REICH, de Rosalind TSANG directrice du studio de BDP et co-présidente du comité WIA de l’AIANY de New York et de Catherine GUYOT secrétaire Générale de l’ARVHA, Présidente de Women in Architecture et présidente du Jury.Pour l’année 2022, les résultats sont les suivants :Prix Jeune Femme ArchitectePour la catégorie Jeune Femme Architecte, le prix est attribué à Cristina VEGA ICLESIAS de l’agence BURLAT et VEGA ArchitectesLa mention spéciale est donnée à Claire GARCIA BARRIET de l'agence Overcode.Prix Œuvre OriginaleLe prix Œuvre Originale est attribué à DEGAND Julie pour son projet « Salle polyvalente et culturelle Sodbury »Prix InternationalLe prix est attribué à ROZANA MONTIEL (Estudio De Arquitectura) pour son œuvre ( Mexique).Prix Femme ArchitecteLe Prix Femme Architecte est décerné à Chrystelle AVENIER de l’agence Avenier Cornejo pour son œuvreMention Spéciale Prix Femme ArchitecteLa mention est donnée à Adeline RISPAL pour son œuvre.L’ARVHA remercie l’ensemble des participants, lauréates ou non lauréates, les membres du jury pour leur investissement pour ce prix ainsi que Elizabeth GOSSART du CNOA, Sophie BERTHELIER lauréate 2017 du prix femme architecte et secrétaire générale de l’Académie d’Architecture, Anne Françoise JUMEAU lauréate femme architecte 2021, Sara Martin CAMARA lauréate 2021 prix œuvre originale, Béatrice MOUTON mention spéciale œuvre originale 2021, et Éléonore MORAND de de lauréate jeune femme architecte 2021, Marion TRIBOLET mention spéciale prix jeune femme architecte 2021, Farshid MOUSSAVI lauréate prix international 2021, Béatrice AUXENT présidente d’Architecturelles Hauts-de-France, Bridget MONRO Senior architecte chez RSHP Londres WIA England vice-présidente de WIA UK et vice-présidente du jury, Anna RAMOS directrice de la fondation Mies Van der Rohe et responsable de la bourse de recherche Lily REICH à Barcelone, Rosalind TSANG directrice du studio de BDP et co-présidente du comité WIA de l’AIANY de New York.
Il y a 2 ans et 188 jours

Industrie cimentière et décarbonation de l’industrie à l’horizon 2030

Les 4 groupes cimentiers produisant du clinker en France, Ciments Calcia (HeidelbergCement Group), Lafarge France (Membre du groupe Holcim), Eqiom (a CRH Company) et Vicat, ont été conviés ce mardi 8 novembre, par le Président de la République Emmanuel Macron, à une réunion sur la planification de la décarbonation de l’industrie à l’horizon 2030. Une […]
Il y a 2 ans et 189 jours

Le mortier weberep express de chez Weber - L'avis d'un artisan POINT.P

Le mortier weberep express permet de réaliser une réparation ponctuelle sur support béton, ainsi qu'une reprise d'épaufrures ou de saignée. Il s'utilise également pour un scellement courant ou une gorge de forme. Il est composé de ciments spéciaux, de fibres, de résine synthétique, d'adjuvants spécifiques non chlorés et de sables siliceux.
Il y a 2 ans et 189 jours

HeildelbergCement devient Heidelberg Materials

De gauche à droite, Jon Morrish, membre du directoire et responsable du développement de la marque, et Dominik von Achten, président du directoire de Heidelberg Materials. Derrière eux, la nouvelle identité de marque. [©Heidelberg Materials] HeidelbergCement n’est plus. Vive Heidelberg Materials ! Telle est la nouvelle identité de marque de la vénérable maison allemande fondée en 1873. Et aujourd’hui 2e producteur mondial de ciment, avec une capacité de 200 Mt/an, derrière le Suisse Holcim et ses 340 Mt/an… « Nous sommes fiers de notre activité ciment, mais la gamme de services de l’entreprise va bien au-delà du ciment. Aujourd’hui et encore plus à l’avenir, souligne Dominik von Achten, président du conseil d’administration d’Heidelberg Materials. Dans la nouvelle identité, “Heidelberg” constitue le synonyme de continuité et de position forte sur le marché. “Materials”, lui, remplace l’historique “Cement”, pour mieux représenter le portefeuille innovant de matériaux de construction durables et intelligents, mais aussi de solutions digitales. La marque ne renie donc pas son passé, mais s’adapte aux tendances actuelles… Un ciment décarboné à grande échelle dès 2024 « Notre futur est durable. Notre futur est numérique, poursuit Dominik von Achten. Les demandes des clients, les marchés et la concurrence évoluent très vite. Les opportunités et les défis dépassent les frontières nationales. La communication devient mondialisée. Des opportunités de différenciation se présentent. Dans ce contexte, nous serons la première entreprise au monde à proposer du ciment décarboné à grande échelle dès 2024. Nous poursuivons la montée en puissance de nos activités CCUS1. D’ici 2030, nous réduirons nos émissions de CO2 de 10 Mt avec les projets que nous avons déjà lancés. » Avec sa nouvelle marque mondiale, Heidelberg Materials donne un visage et un ancrage à sa transformation. Elle continue à conduire le changement dans son industrie vers la durabilité et la digitalisation. Ceci, pour le bénéfice de ses clients, de ses collaborateurs, de ses actionnaires et de la société dans laquelle chacun vit. 50 % du chiffre d’affaires liés à la neutralité carbone En premier lieu, le changement d’identité a commencé au niveau du groupe, où Heidelberg Materials a été immédiatement adopté en tant que marque unique. A partir de 2023, ce sera au tour des filiales nationales et internationales, qui prendront peu à peu le nom de Heidelberg Materials. « Nous voulons offrir à nos clients une valeur durable. C’est notre rôle de pionnier sur la voie de la neutralité carbone et de l’économie circulaire dans l’industrie des matériaux de construction, souligneJon Morrish, membre du directoire et responsable du développement de la marque Heidelberg Materials. D’ici 2030, nous visons à générer la moitié de notre chiffre d’affaires avec des produits à faible émission de carbone. Heidelberg Materials est une marque puissante qui représente nos standards mondiaux de qualité et de durabilité. Cette marque combine les forces des pays dans lesquels nous sommes présents avec celles de l’ensemble du groupe. » En France, Heidelberg Materials est la maison-mère de Ciments Calcia, de GSM, de Socli, de Tratel et d’Unibéton. Un logo plein de symboles… Le nouveau logo qui accompagne la marque “Heidelberg Materials” allie rationalité et émotion. Il fédère les valeurs traditionnelles et les métiers d’avenir du groupe. Deux éléments, réunis sous une forme organique, représentent le “h” initial de la marque. Le plus grand symbolise un élément de construction et donc les atouts techniques de Heidelberg Materials. Le plus petit suggère les développements futurs du groupe. Ainsi, la nouvelle marque reflète l’ambition d’ouverture au changement, tout en restant accessible et authentique. Dans le même temps, elle rappelle que Heidelberg Materials est un pilier fondamental de l’industrie mondiale des matériaux de construction. Et ce, avec un objectif concret : devenir la première entreprise Net Zéro du secteur ! 1Carbon Capture, Utilization and Storage, soit Capture et séquestration du CO2 et son utilisation.
Il y a 2 ans et 189 jours

Le cahier des solutions

Bati Média & Planète Bâtiment présentent : Le Cahier des Solutions. Weber / Gamme Tradical et béton de chanvreUne offre enrichie Depuis le 1er mai 2022, suite à un accord signé avec le groupe belge Lhoist, Weber commercialise, en exclusivité sur le territoire français, les produits Tradical à base de chaux aérienne. Entre ces produits qui viennent enrichir la gamme Georges Weber et l’offre « bétons de chanvre » que le fabricant entend développer, ce dernier assoit davantage son expertise en restauration patrimoniale. Mélange de chanvre, de chaux et d’eau, le béton de chanvre, biosourcé, présente des propriétés isolantes et peut être utilisé en neuf comme en rénovation, y compris en préfabrication. Matériau de remplissage, il s’utilise notamment dans les systèmes constructifs poteaux-poutres, qu’ils soient en bois ou en béton. L’occasion pour Weber de se positionner sur l’enveloppe avec une solution durable et légère ! Avec le couple Tradical Thermo + Chanvribat, conforme aux règles professionnelles, il ajoute à sa gamme une solution béton de chanvre de hautes performances (temps de prise, lambda, etc.) reposant sur une formule brevetée. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Weber Photo : Isonat Isonat /DuoprotectIsolant rigide en fibres de bois Sous forme de panneau rigide, l’isolant Duoprotect est composé de fibres de bois issues de plaquettes des scieries du massif forestier du Beaujolais, situées à proximité immédiate des usines de production. Biosourcé, le produit présente la résistance mécanique la plus élevée de la gamme rigide d’Isonat, tout en offrant des performances thermiques intéressantes. Pour exemple, sa conductivité thermique est de 0,046 W/(m.K). En outre, il assure une bonne isolation acoustique, notamment aux impacts de pluie, ce qui le rend pertinent en isolation de toitures inclinées par l’extérieur. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Schöck / Rupteurs Rutherma Impact carbone minimum, performances maximum Assurant les liaisons structurelles dalle/façade, dalle/balcon, dalle/loggia, dalle/éléments saillants de l’enveloppe et refend/façade, les rupteurs Rutherma, types DFi, DFi/ VM, Ki, DB, D et RF, développés par Schöck sont désormais couverts par une nouvelle Fiche de déclaration  environnementale et sanitaire (FDES), valide jusqu’en avril 2027. Une pole position pour cette gamme qui affiche le meilleur impact carbone du marché des rupteurs de ponts thermiques linéiques, avec une valeur de 12,2 kg.eq.CO2/UF. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Forbo Flooring Systems Photo : Schöck Rutherma DFI Forbo Flooring Systems / Marmoleum MarbledEloge de l’écoconception Dès son élaboration, la collection de revêtements de sol Marmoleum Marbled de Forbo est, comme tous ceux de la famille Marmoleum, un hymne à la nature. Elle se compose, en effet, de matières premières naturelles, renouvelables pour la plupart – huile de lin, résine de pin, farine de bois (certifiée PEFC et issue de forêts gérées durablement), pigments et charges  minérales –, sur un support en toile de jute. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com VisionAIR / Ciment CalciaDes ciments moins carbonés Grâce à des formulations variant la proportion de clinker et d’ajouts, Ciments Calcia propose VisionAIR, une gamme de ciments à l’empreinte carbone moindre (jusqu’à – 40 % de CO2). Des solutions moins carbonées pour une performance optimale des produits mis en œuvre, garantissant ainsi qualité et pérennité des ouvrages. À disposition, quatre produits livrés en sacs : Baticia, un ciment pour béton destiné à tous les usages du bâtiment ; Forcia, un ciment pour béton adapté aux milieux agressifs ; Flexia, un ciment pour mortier de montage avec air entraîné ; Poncia, un mortier de montage à base de pierre ponce pour blocs béton et briques, qui permet de supprimer la quasi-totalité des ponts thermiques. Autres choix durables du fabricant, des sacs en papier kraft sans traitement de blanchiment, des encres à l’eau avec des pigments de grade alimentaire et des colles à base d’amidon. En outre, VisionAIR décline des solutions dédiées aux applications BPE de type fondation, voile, plancher, et Préfa pour les bétons précontraints avec démoulage immédiat ou différé. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Calcia Photo : Hörmann Hörmann et Tubauto Engagement environnemental Leader européen dans la fabrication des portes, blocs-portes, huisseries et motorisations pour l’industrie, le tertiaire et l’habitat, le groupe Hörmann s’est engagé, depuis des années, dans la sauvegarde du climat et de l’environnement. À l’heure de la RE 2020 et de la réduction des émissions de carbone, il est déjà opérationnel avec des solutions neutres en carbone sur ses portes d’intérieur et dans son offre promotionnelle Europa Promotion. L’usine de production Tubauto, propriété du groupe allemand depuis 1991, lui emboîte le pas, opérant elle aussi sa transition environnementale. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com   Knauf Lightboard Horizon 4Plaque de plâtre allégée… comme son empreinte carbone Knauf innove avec Knauf Lightboard Horizon 4, première plaque de plâtre à quatre bords amincis pour plafonds, plus légère et plus facile à poser qu’une plaque standard. La formulation de son cœur de gypse permet, en effet, un gain de poids de près de 25 % – de quoi faciliter les chantiers au quotidien. Cette solution, unique sur le marché français (sous Atex du CSTB), est adaptée à la réalisation d’ouvrages de plafonds et rampants intérieurs, dans tous types de bâtiments (hors locaux humides). Autre argument fort, son empreinte environnementale allégée, qui séduira à coup sûr les maîtres d’ouvrages et maîtres d’œuvre. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Knauf Photo : Seigneurerie Seigneurerie/PhylopurPeinture biosourcée Composée d’alkyde d’origine végétale en phase aqueuse à 97 %, cette peinture biosourcée permet de répondre à tous les chantiers engagés dans une démarche environnementale. Dénommée Phylopur, elle propose aux professionnels des performances d’esthétique et d’application en positionnement haut de gamme. Déclinée en impression et finition mate et soie, elle est blanche de base et peut se teinter dans toutes les teintes pastel. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Viessmann / Vitodens SEChaudière auto-adaptative gaz à condensation Dévolue aux ménages modestes et d’une qualité éprouvée, la nouvelle chaudière auto-adaptative gaz à condensation Vitodens SE, signée Viessmann, garantit un haut confort en chauffage comme en production d’eau chaude sanitaire. Adaptée aussi bien à la construction neuve qu’à la rénovation, cette chaudière, avec échangeur de chaleur instantané intégré, est dotée d’une étiquette énergétique A. Elle couvre une plage de puissances allant de 3,2 à 25/29 kW (double service, chauffage et production d’eau chaude sanitaire à micro-accumulation : 15,4 l/min selon EN 13203). Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Viessmann Photo : Alkern Alkern et RE2020 Cap sur la performance environnementale L’engagement d’Alkern pour améliorer l’impact carbone de ses solutions constructives reste une priorité. Ainsi en 2020, 2 millions d’euros ont été investis sur les sites d’Izeaux (38) et de Mouy (77) : d’une part dans une rectifieuse pour la fabrication de blocs à joints minces, d’autre part dans une ligne de fabrication de blocs intégrant la mousse 100 % minérale Airium, soit des blocs 100 % recyclables, sans étape de tri. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Veka / Veka RecycleEn avance sur le recyclage L’innovation passe par l’environnement et, en la matière, Veka anticipe régulièrement les réglementations. Pour preuve, le groupe affiche aujourd’hui une moyenne de 26 % de matière recyclée utilisée dans ses profilés, un pourcentage à comparer à la moyenne nationale située à 8 %, ou encore aux objectifs de la profession fixés à 20 % à l’horizon 2025. En 2022, l’industriel va encore plus loin avec la solution Veka REcycle. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Veka Photo : Kemica Coatings Kemica Coatings / Souplethane 5Résine d’étanchéité biosourcée Cette PME française développe des résines d’étanchéité et de revêtements de sols biosourcées et innovantes, destinées aux secteurs de la construction et du génie civil. Ainsi sa gamme de résines vertes et durables Souplethane 5, qui couvre une quinzaine d’applications dans le secteur du bâtiment et bénéficie des qualifications du CSTB. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Xella Ytong / Compact 20Construire malin avec le béton cellulaire Dédié à la construction de maisons individuelles, qu’elles soient de plain-pied ou à étages, le bloc Ytong Compact 20 permet d’alléger l’isolation du bâti en parois verticales, voire de plancher bas, et de gagner en Shab par rapport à d’autres matériaux de construction. Il se positionne donc comme la solution la plus économique, tout en respectant les différents indicateurs de la RE 2020. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Xella Ytong Photo : Onduline Onduline FlexoutuileUn matériau fiable et respectueux de l’environnement Les plaques de sous-toiture Onduline Flexoutuile contiennent environ 50 % de matières premières recyclées. En outre, leur process de fabrication intègre une démarche respectueuse de l’environnement. Sans oublier les émissions de CO2 réduites grâce au poids allégé des matériaux, ce qui limite l’impact du transport. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Saint-Gobain Glass Première gamme de verre bas carbone C’est une étape essentielle pour la construction durable que Saint-Gobain Glass franchit avec cette gamme de verres présentant la plus faible empreinte carbone du marché. Une première dans l’industrie, obtenue grâce à une production qui associe un contenu élevé en verre recyclé (environ 70 % de calcin), l’utilisation d’énergie renouvelable ainsi qu’un effort important en recherche et développement. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com   Photo : Saint-Gobain Glass Photo : Cem’In’Eu Cem’In’EuCiment bas carbone Cem’In’Eu investit pour produire un ciment à base de pouzzolane, une matière première naturelle extraite localement. Son utilisation permet de réduire fortement le pourcentage de clinker et représente donc un effet de levier considérable pour la baisse de l’empreinte carbone globale des ciments produits, en vrac comme en sac. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Sika / Sikadur -31+Adhésif structural « Développement Durable » Dernier arrivé dans la gamme des solutions « Développement Durable » développée par le spécialiste de la chimie de la construction, l’adhésif structural Sikadur -31+ offre de meilleures performances, tout en affichant une technologie et un mode d’application plus vertueux. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Sika Photo : Milliken Milliken & Company / Revêtement de solsEn route vers la neutralité carbone « Notre programme M/PACT prouve que les revêtements de sol peuvent satisfaire les attentes de design et de performance, tout en tenant compte des enjeux environnementaux », souligne Jim McCallum, vice-président exécutif de Milliken & Company. Plus concrètement, les matériaux non essentiels sont éliminés des produits, tandis que ceux issus du recyclage sont privilégiés. Privilégiés également, l’approvisionnement régional et la production locale, afin de limiter l’impact du transport. De même, l’industriel s’efforce de réduire sa dépendance au pétrole. Les revêtements de sol présentent une traçabilité intégrale des produits. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Solar-Paint / SolarcoatLa peinture de toit qui rafraîchit PME toulousaine, Solar-Paint a mis au point, en partenariat avec son fournisseur ariégeois Maestria, la solution Solarcoat, une peinture à l’eau qui intègre des ingrédients naturels et des matières recyclées, telle la brisure de verre. Simple, peu coûteuse et durable, cette peinture de toit blanche présente un taux de réflexion solaire supérieur à 92 %, ce qui permet d’abaisser de 5 °C en moyenne la température intérieure des bâtiments. Et donc de limiter le recours à la climatisation en période estivale. À la clé, des économies d’énergie ainsi qu’une amélioration du confort et du bien-être des occupants. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Solar-Paint Photo : Kompozite Deep Tech / KompozitePlateforme d’aide à la conception bas carbone Destinée aux architectes, bureaux d’études, constructeurs et maîtrises d’ouvrage, la plateforme Kompozite, développée par la startup Deep Tech, leur permet de prendre rapidement et efficacement des décisions complexes en termes de construction durable. La solution applique au secteur du BTP, des techniques de design génératif, bien connues dans les secteurs de l’aéronautique ou de l’automobile. Plus clairement, le logiciel compile les données pour générer des solutions constructives optimisées en fonction des contraintes spécifiques de chaque projet, que ce soit en construction neuve ou en rénovation thermique. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Immoblade / Vitrages de protection solaireEconomies d’énergie toute l’année Réduire l’empreinte carbone des bâtiments en diminuant leurs consommations d’énergie liées à la climatisation et au chauffage. Telle est l’ambition d’Immoblade, qui conçoit, fabrique et commercialise des vitrages de protection solaire uniques sur le marché. Efficaces toute l’année, ces derniers ne nécessitent aucune maintenance. Leur dimension innovante réside également dans leur capacité à laisser passer les apports solaires en hiver et à les bloquer l’été. Et ce, sans nuire à la visibilité des occupants ni à l’aspect architectural des bâtiments. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Immoblade Photo : Rector Rector / Box Rupteurs EquatioUne gamme réduite mais performante Dans le cadre de sa démarche RSE, Rector, fabricant d’éléments en béton précontraint et béton armé, a ajusté le contenu de ses Box, afin de réduire les pertes et déchets sur les chantiers. À disposition : Box vide sanitaire, Box étage & toit terrasse et Box sous-sol & toit-terrasse. De même, les cartons utilisés sont recyclés et recyclables. Moins de références à stocker, un design revu, un code couleur pour une meilleure lisibilité sur le parc de stockage : le fabricant a également pensé à ses clients distributeurs. Complète, compacte et pratique, la nouvelle gamme de Box de rupteurs Equatio illustre sa volonté de proposer aux professionnels de la construction des solutions adaptées à leurs besoins. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Knauf Ceiling Solutions / Plafonds AdagioPerformance acoustique et graphique Réflexion de la lumière, confort acoustique, durabilité et flexibilité de design… La nouvelle gamme minérale de plafonds acoustiques Adagio, de Knauf Ceiling Solutions, répond aux plus hautes exigences. Certifiée Cradle to Cradle Silver et Gold pour la qualité de l’air, la gamme se décline en quatre solutions : Adagio Acoustic+, Adagio Alpha+, Adagio Db+ et Adagio HD+ (disponibles en 19, 30 et 35 mm). Chacune peut se poser seule ou être combinée selon les effets recherchés, soit un large éventail de performances acoustiques selon les besoins de l’espace. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Knauf Ceiling Solutions Photo : LG LG / ERV résidentielleConfort intérieur et économies d’énergie Complète, la nouvelle solution de ventilation (ERV) résidentielle est équipée d’une filtration en plusieurs étapes, pour un air purifié et un environnement agréable. Elle est, en outre, compatible avec l’application LG ThinQ™. L’expérience utilisateur s’avère confortable, avec une surveillance en temps réel des niveaux de poussières fines et de dioxyde de carbone, ainsi qu’une commande à distance intuitive. Grâce à l’échangeur de chaleur de LG, cette solution garantit une circulation de l’air efficace, tout en réduisant de manière significative le gaspillage énergétique. En effet, elle permet de récupérer jusqu’à 85 % de l’énergie du chauffage en hiver et 83 % de l’énergie du refroidissement en été. Soit une consommation minime en fonctionnement, ce qui réduit d’autant les factures d’électricité de l’utilisateur, tout en gardant un environnement de vie plaisant. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com  Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Le cahier des solutions est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 189 jours

RE 2020 : un (grand ?) pas vers la construction bas carbone

Au-delà de la promotion d’une sobriété énergétique dans la construction neuve, la singularité de la réglementation RE 2020 « Eco-construire pour le confort de tous » réside dans son approche des émissions carbone du bâtiment, désormais prises en compte sur l’ensemble de son cycle de vie. Les matériaux à plus faible impact représentent donc un atout indéniable. Et la démarche va plus loin encore, puisqu’elle repose également sur l’intelligence de la conception, la recherche de l’adéquation du bâtiment aux besoins de ses usagers, la frugalité dans les quantités de ressources utilisées… Dossier réalisé par Stéphane Miget      Siège de l’Office national des forêts (ONF), à Maisons-Alfort (93) : Vincent Lavergne Architecture + Atelier WOA, Elioth, Egis bâtiment, Hervé, Mathis, Réolian Multitec. Photo : Sergio Grazia Photo : Sergio Grazia Guillaume Meunier, directeur délégué d’Elioth « La RE 2020 replace l’architecture au cœur de la dimension technique du bâtiment. »   En réunissant plus de quarante experts en structure, enveloppe et environnement, Elioth by Egis constitue une force d’innovation au service de l’excellence constructive durable, de la conception jusqu’au suivi de réalisation. Ce collectif se compose de trois équipes dédiées, boostées par un laboratoire transversal de recherches. Focus sur la RE 2020 et la construction bas carbone avec son directeur délégué, Guillaume Meunier. Photo : Elioth Quelle est aujourd’hui votre vision de l’approche bas carbone ? Guillaume Meunier – S’intéresser à l’impact climat et carbone des bâtiments n’est pas une nouveauté. Cela fait plus de dix ans que nous étudions le sujet. Ce qui a accéléré l’intérêt, c’est l’expérimentation E+C-, dont l’objectif était de réfléchir à l’intégration de critères carbone dans la RE 2020. Dans le même sens, il faut citer aussi la création du label BBCA. C’est cela qui nous a permis de fixer des règles plus précises sur la manière de conduire un bilan carbone, de créer une base de données de matériaux. Et à partir de là, on a pu réaliser lesdits bilans, comparer entre projets, entre équipes, et fournir des chiffres crédibles sur lesquels il est possible de discuter. Quels enseignements en avez-vous tirés ? L’impact principal des bâtiments découle du poids carbone des matériaux. Ce qui nous a permis de comprendre que nous pouvions réellement le réduire. Un constat qui est en lien avec les observations du Giec et avec la stratégie nationale bas carbone… Car la conception bas carbone, c’est penser la manière dont un projet constructif peut réduire son impact sur la planète. Tous les secteurs vont devoir faire des efforts, mais tout tourne un peu autour du bâtiment. Engager ce secteur est donc primordial. Les critères carbone sont désormais intégrés à la RE 2020. Pensez-vous que la réglementation va accélérer la prise de conscience des acteurs du secteur ? Oui, car nous sommes passés d’un label expérimental E+C- à une obligation de la RE 2020. Ce qui signifie, d’un point de vue réglementaire, que si l’impact carbone d’un bâtiment à l’état de projet n’est pas réduit, on n’a tout simplement pas le droit de construire. Nous sommes les premiers dans le monde à adopter une règle aussi contraignante. Nous préparons la RE 2020 depuis sept ans, l’Angleterre commence tout juste à préparer l’équivalent d’E+C-. Sa mise en place devrait aller plus vite car ils vont pouvoir bénéficier de notre expérience. De son côté, l’association BBCA est en train de créer un label européen. Donc tout devrait bouger assez rapidement.  Siège de l’Office national des forêts (ONF), à Maisons-Alfort (93). L’ONF a souhaité la construction d’un bâtiment à ossature bois, qui fasse la promotion des technologies de la construction-bois et permette de valoriser les savoir-faire de la filière bois.Photo : Sergio Grazia Comment voyez-vous la place des architectes dans cette approche bas carbone ? Jusqu’à présent, une grande partie d’entre eux pensaient que la RT 2012 ne les concernait pas vraiment et que les consommations énergétiques étaient un sujet mineur. Mais la RE 2020 replace l’architecture au cœur de la dimension technique du bâtiment. Un architecte ne peut pas dire à un bureau d’études de gérer la RE 2020. Pour les projets bas carbone sur lesquels j’ai travaillés, tous les intervenants – maîtrise d’ouvrage, architecte, bureau d’études et entreprises – se mettent autour de la table. Aujourd’hui, je peux, en tant qu’ingénieur, suggérer à l’architecte une forme de bâtiment pour qu’elle soit compatible avec la RE 2020. Idem pour les matériaux. Cela pourrait venir directement de l’architecte. Et je ne parle pas uniquement de la structure. Il s’agit donc d’avoir des discussions, des échanges. En revanche, il y a un retard dans cette prise de conscience et je passe, en ce moment, beaucoup de temps à leur expliquer la réglementation. Comment les promoteurs et maîtres d’ouvrage réagissent-ils ? Aujourd’hui, la plupart comprennent globalement la démarche. Normal puisque c’est désormais réglementaire et l’interdiction de construire les concerne en premier lieu. On peut aussi établir nombre d’analogies entre un bilan carbone et un bilan financier. Ce sont les mêmes discussions ; certains promoteurs saisissent parfois mieux l’approche que les architectes ou ingénieurs. Sans compter que ceux qui ont une vision bas carbone sont mis en avant, c’est une nouvelle manière de se différencier. Autre point : la démolition, dont l’impact n’est pas pris en compte dans la RE 2020. Qu’est-ce que cela vous inspire ? C’est exact. En revanche, elle est prise en compte dans le label BBCA. Je pense que pour la RE 2020, c’était trop compliqué, notamment parce que l’apprentissage E+C- l’avait déjà été. Mais maintenant que l’on sait réaliser des bilans carbone, on peut intégrer tout ce que l’on veut. Sur certains projets, il y avait des calculs E+C-, BBCA, et parfois d’autres méthodes. Donc il est possible d’étendre le périmètre de calcul ; la méthode est désormais claire, on peut s’appuyer dessus. C’est vrai, c’est dommage que la démolition ne soit pas prise en compte, mais il existe tant de contraintes sur les bâtiments neufs. À l’inverse, c’est plus simple sur la réhabilitation. Et désormais, je ne connais pas un promoteur auquel on ne demande pas s’il est sûr de vouloir démolir plutôt que de réhabiliter. Auparavant, ils démolissaient d’emblée, aujourd’hui ils réfléchissent avant de se lancer. Car le niveau de complexité de la RE 2020 rend la réhabilitation plus intéressante, contrairement à la démolition. Le gap est tellement grand entre RT 2012 et RE 2020 que l’absence de prise en compte de la démolition peut être pardonnée… À condition qu’elle soit intégrée dans les années à venir.  Engagé sur l’exemplarité en termes d’empreinte carbone, le nouveau siège de l’ONF a obtenu le niveau E3C2 du label expérimental E+C-, ainsi que le niveau Excellence du label BBCA.Photo : Sergio Grazia Dans votre analyse, vous regrettez la non-prise en compte de l’ensemble des usages des consommations énergétiques. C’est en effet mon seul regret. Le périmètre du poste RT du bâtiment, qui représente un tiers à un quart des consommations, a été augmenté par rapport à la RT 2012, mais la réglementation ne prend pas encore en compte toutes les consommations. Dans le label E+C-, on ajoutait les consommations spécifiques, ce qui n’est pas le cas avec la RE 2020. La raison est qu’elles sont très difficiles à calculer. Exemple avec les consommations d’un parc d’ordinateurs dans un bâtiment tertiaire, dont il faut connaître le type, le nombre… Dans le label E+C-, on appliquait juste un ratio. Vous vous intéressez à la vie du bâtiment et, dans la prise en compte de l’impact carbone, le calcul de l’ACV (Analyse du cycle de vie) suffit-il ? Pour réaliser l’ACV d’un bâtiment, sont considérés l’impact des matériaux à la construction et les renouvellements techniques nécessaires pour maintenir la fonctionnalité de l’ouvrage sur une période de cinquante ans. Par exemple, l’impact d’un carrelage est pris en compte deux fois et demie pour intégrer la perte de performance au bout de vingt ans. Cela concerne l’ensemble des matériaux. Mais on sait que lorsqu’un logement ou un immeuble de bureaux change de mains, il y a des travaux (nouvelle peinture, changement de moquettes…) et que ceux-là ne sont pas intégrés. Je pense qu’il faudrait l’anticiper pour inciter à la sobriété. Dans l’absolu, il faudrait aussi prendre en compte le mobilier. Et également les restructurations, d’après vous ? De plus en plus… Nous travaillons sur des projets en réfléchissant à l’adaptabilité : la transformation de bureaux en logements, par exemple. En général dans la vie d’un bâtiment, de nombreux changements interviennent au bout de vingt-cinq ou trente ans de vie. La restructuration lourde ou le changement d’usage ne sont comptabilisés nulle part. Vous vous intéressez également aux mobilités, pourquoi ? Il n’est pas possible de décorréler l’impact carbone d’un bâtiment de celui de la mobilité. Par exemple, la création d’une zone pavillonnaire à 15 km d’une ville va forcément induire des déplacements en voiture. Mais si l’on pense avant vélo, arrêt de bus à proximité, les habitants iront plus naturellement vers les mobilités douces. C’est aussi cela, la démarche de construire bas carbone. Architectes, ingénieurs, etc. nous sommes souvent déconnectés du quotidien des gens. Il faut penser ce que vont être leurs déplacements, les lieux où ils iront faire leurs courses… Un bâtiment devrait proposer des services bas carbone. Les anticiper permettrait de « décarboner » les pratiques des habitants eux-mêmes. Ce sont des effets subtils et secondaires qu’il faudrait aussi prendre en compte.    École d’Heudebouville, Hemaa et Hesters-Oyon : l’usage du bois, de l’ardoise, l’intégration de panneaux photovoltaïques et l’absence de consommation d’énergie fossile pour le chauffage de l’équipement permettent d’atteindre les niveaux E3C2 et Bepos. Photo : Sergio Grazia Solutions bas carbone RE 2020 Construire selon les critères de la RE 2020, impose, entre autres, de s’intéresser aux produits et systèmes à plus faible impact carbone. Une démarche déjà bien engagée, qui reste à peaufiner en multipliant les FDES. Et s’il y a révolution, elle sera peut-être davantage du côté de la conception des ouvrages. Applicable depuis janvier 2022 pour le logement et juillet 2022 pour certains bâtiments du secteur tertiaire, la RE 2020 impose, comme chacun sait, une diminution de l’impact carbone des bâtiments. Dans les faits, sa mise en application est progressive. Ainsi, les exigences, relativement faibles les premières années, suivront une trajectoire à la hausse, avec des seuils tous les trois ans jusqu’en 2030. Comptage du carbone Aujourd’hui, le sujet majeur est le comptage du carbone avec les Fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) pour les produits de construction et les Profils environnementaux produits (PEP) pour les équipements des bâtiments inventoriés dans la base Inies. Capitales pour calculer l’analyse du cycle de vie (ACV) du bâtiment sur cinquante ans, celles-ci sont encore, selon nombre d’experts, insuffisantes ou incomplètes pour consolider un calcul carbone. Il est donc difficile de connaître la réalité du bilan carbone d’une opération, son calcul étant encore réalisé sur la base de nombreuses valeurs par défaut. C’est l’un des enseignements de l’expérimentation E+C-. La consolidation de la base Inies va s’effectuer durant les trois premières années de la RE 2020, entre 2022 et 2025. Passé cette période, il sera plus aisé de comparer les produits, les matériaux, les industriels… Intelligence de la conception Autre enseignement important issu de l’expérimentation : construire bas carbone ne se limite pas à utiliser des matériaux à faible impact. C’est sur l’ensemble de la chaîne de production du bâtiment qu’il faut agir. Les retours d’expérience montrent, en effet, que si les matériaux bas carbone sont importants dans le processus vertueux, ils ne suffisent pas, à eux-seuls, pour rendre un bâtiment bas carbone. C’est dans l’intelligence de la conception, l’adéquation aux besoins, la frugalité des quantités et la mixité des matériaux, ainsi que dans le recours aux énergies renouvelables que résident les clés d’une construction bas carbone réussie. Soit un triptyque : éviter, réduire, stocker.     École d’Heudebouville : le système structurel en portiques autorise une évolution future et une modularité complète des locaux. Les façades et la toiture sont constituées de modules préassemblés hors site, associant étanchéité air/eau, isolant et structure.Photo : Sergio Grazia Adaptations et évolutions Ces bases étant posées, l’application de la RE 2020 aura forcément un impact sur les systèmes proposés par les industriels. Sans attendre de révolution – les innovations de rupture sont rares dans le secteur du bâtiment –, il y aura nécessairement des adaptations, des évolutions… Les industriels d’ailleurs n’ont pas attendu et proposent d’ores et déjà des solutions à plus faible impact carbone, qu’il s’agisse de produits traditionnels ou issus de matières premières biosourcées ou géosourcées. Une chose est sûre : aucun matériau ne sera exclu. Il n’en est pas de même des équipements techniques. Dès l’entrée en application de la nouvelle réglementation, les chaudières gaz ont été bannies des maisons individuelles. Au chapitre des matériaux de construction, les évolutions visant à limiter l’impact carbone des composants d’un bâtiment sont de trois ordres. Primo, une action sur les process de fabrication des industriels ; secundo, l’impact carbone du produit en lui-même ; tertio, sa capacité à répondre aux objectifs de la réglementation, via les six indicateurs réglementaires. À savoir : Ic énergie et Ic construction pour le carbone, Bbio, Cep, Cep nr pour l’énergie et DH pour le confort d’été.   Bois et biosourcés La RE 2020 va bien sûr booster le développement des matériaux dits « biosourcés ». L’ACV dynamique qui les favorise n’y est pas étrangère. Et de fait, la construction bois, alliée à ce type de matériaux, est assurément une réponse positive aux besoins de décarbonation de nos activités. D’ores et déjà en phase avec la réglementation, ces solutions sont aujourd’hui matures. Les différents systèmes constructifs disponibles (poteaux/poutres, poteaux /dalles, ossature bois, bois/béton…) répondent aux contraintes et réglementations en termes de feu, d’acoustique, de thermique, à travers des solutions génériques et évaluées. Le bois s’impose parce qu’il offre de vraies qualités constructives : légèreté, inertie moyenne, possibilité de préfabriquer, rapidité d’exécution, chantiers à faible nuisance – pour en citer quelques-unes. Là encore, il ne faut pas s’attendre à des innovations de rupture. Les systèmes constructifs existent. La difficulté provient davantage de la disponibilité de la ressource et de l’organisation des filières. C’est le premier travail à réaliser pour que les produits biosourcés, le bois en premier lieu, se développent à grande échelle. Ces filières, au même titre que les autres, doivent encore travailler sur le fond et prouver la performance environnementale en produisant des FDES complètes. Un travail qui est en cours. Avec eux, l’innovation sera davantage dans l’intelligence de la conception des bâtiments. Et ce, en jouant sur deux leviers : le mariage du bois et des matériaux biosourcés – les isolants notamment –, et la réduction de matière. Sur ce dernier point, il s’agit d’utiliser le bois non plus en substitution du béton, mais comme une option technique permettant de construire avec moins de matériaux – point crucial de la démarche bas carbone. Et le bilan sera d’autant plus positif si les bois utilisés sont d’origine locale.    Interface, Lyon 8e, Sud Architectes, Nexity. Cet ensemble immobilier utilise des bétons 100 % bas carbone, dont EcoPact AA de Lafarge France, béton autoplaçant offrant un taux de réduction de 90 % du poids de CO2 par mètre cube.Photo : Lafarge/Mazaud Du côté de la brique terre cuite Depuis plusieurs années, la filière mène un travail sur les aspects fabrication et ressources dans l’esprit de la RE 2020, autrement dit sur la décarbonation de l’activité. La profession s’est organisée pour réfléchir aux process et à la réduction des gaz à effet de serre (GES). Sur la période courant de 1990 à 2018, les consommations d’énergie ont déjà pu être réduites de 17 %, et les émissions de CO2 de 37 % entre 2000 et 2017 (source FFTB). Ce travail est loin d’être terminé. La filière a engagé un plan « Usine bas carbone 2050 » au niveau européen pour détecter et déployer des technologies de rupture. La brique en elle-même va bien sûr évoluer, mais sans qu’il y ait de révolution. En revanche pour répondre aux indicateurs, notamment les Bbio, les briques de 20 ou de 25 avec un R supérieur à 1 vont s’imposer pour permettre, à épaisseurs de murs égales (brique + complexe d’isolation), une isolation plus performante du bâtiment et une limitation des consommation d’énergie. Du côté du béton Ciment et béton, plusieurs approches au choix. La première consiste à remplacer une partie du clinker par d’autres types de liants. Par exemple, le CEM III/A, B ou C, ou ciment de haut fourneau, contient entre 36 et 80 % de laitier de haut fourneau (S) et 20 à 64 % de clinker (K) ou des liants géopolymères zéro clinker. Selon le CSTB, ces derniers ont un bilan carbone divisé par cinq comparé à un ciment CEM I (Portland classique, le plus utilisé aujourd’hui), soit 188 kg de CO2 par tonne contre 966 kg. Ce sont les entreprises du BTP qui testent ces ciments pour cadrer leur employabilité sur les chantiers. Ils travaillent notamment sur des règles d’usage avec des abaques, afin d’établir, en fonction des projets et des températures extérieures, les délais à respecter avant décoffrage. Les CEM III et CEM V sont, pour le moment, bien adaptés aux travaux hydrauliques souterrains, aux fondations et aux travaux en milieu agressif. La part des équipements techniques Les retours d’expérience E+C- concernant les équipements techniques ont démontré leurs performances quand ils sont associés à une enveloppe parfaitement conçue. Car c’est bien elle qui diminuera massivement les consommations de chauffage et de climatisation. Reste un point critique : l’eau chaude sanitaire (ECS). Rappelons que dans un logement parfaitement isolé et étanche à l’air, l’ECS est le poste le plus consommateur !   Le recours aux énergies renouvelables, dont le solaire photovoltaïque en autoconsommation, devrait fortement se développer pour répondre aux exigences de décarbonation. Tuile solaire Edilians.Photo : Edilians  Qualité de l’air intérieur, prise en compte du confort d’été… Les pompes à chaleur air/air évoluent vers des systèmes réversibles apportant un complément de chauffage et de rafraîchissement. Ici, Zehnder Comfoclime 24/36.Photo : Zehnder Pour la partie carbone, deux aspects sont à prendre en compte : l’impact de l’équipement en lui-même et l’énergie qu’il utilise pour fonctionner. Côté énergie, on comprend bien que plus on a recours aux renouvelables, plus on la récupère, plus l’impact carbone diminue. Là où les choses se compliquent, c’est qu’il faut ajouter l’empreinte carbone de l’équipement. D’où l’importance des PEP écopasseport pour les équipements des bâtiments. Les évolutions sont probablement à aller chercher du côté du confort d’été, la RE 2020 ayant des objectifs en degrés heure (DH) bien plus stricts que la TIC (température intérieure de confort) de la RT 2012. Il faudra mettre en œuvre des solutions pour rafraîchir sans recourir à la climatisation. Ces solutions existent déjà, mais elles devront sans nul doute être optimisées. Parmi les plus simples : les brasseurs d’air, le refroidissement ou le rafraîchissement adiabatique (qui s’effectue sans échange de chaleur), le puits provençal, ou encore le plafond ou plancher rafraîchissant. À cela s’ajoutent tous les systèmes d’occultation solaires fixes ou automatisés, tels les volets roulants, eux aussi appelés à se développer. 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Il y a 2 ans et 189 jours

Deux maisons individuelles certifiées « Cradle to Cradle »

Ariane Constructions achève, à Bordeaux, ses deux premières maisons individuelles référencées « Cradle to Cradle ». Pour être certifié, le projet a dû utiliser des matériaux recyclables, sains et sobres en carbone. Reportage. Rien ne distingue d’un chantier traditionnel ces deux maisons en construction au numéro 141 de la rue Jude, à Bordeaux (33) : un sol boueux, des blocs béton qui attendent leur enduit de finition, des ouvriers qui s’affairent, des matériaux de construction entreposés çà et là… Et pourtant, ce chantier est unique en son genre. Fin 2022, s’élèveront ici les deux premières maisons certifiées Cradle to Cradle (C2C) en France. Sur ce marché de la maison individuelle d’ordinaire si peu concerné par la cause environnementale, le constructeur Ariane Constructions (groupe Cina – Compa­gnie immobilière Nouvelle-­Aquitaine) se distingue : « L’idée était d’envoyer un signal qui soit déterminant pour ce marché. Lequel est parfois chahuté par les pouvoirs et politiques publics qui ne l’encouragent guère… Alors que s’exprime un réel désir de maison individuelle », note Philippe Petiot, président du directoire du groupe Cina. Le signal, c’est le C2C, présenté comme un bon compromis entre les attentes des Français et les exigences environnementales de la réglementation.   Passeports circulaires   La démarche « Cradle to Cradle », littéralement « du berceau au berceau », tire sa genèse de l’organisation du même nom. Cette dernière évalue les matériaux en fonction de leurs performances et selon des exigences scientifiques, dans cinq catégories de durabilité : réutilisation des matériaux, utilisation de matériaux sains, recours à des énergies renouvelables et à une gestion du carbone, gestion de l’eau, responsabilité sociétale. Après évaluation, une certification Cradle to Cradle Certified est délivrée en conséquence. « Le principal défi de cette démarche a été d’embarquer avec nous tout un panel d’industriels et les amener à faire certifier leurs produits, par exemple sur la non-toxicité des matériaux, leur réutilisation en fin de cycle de vie, leur bilan carbone, la consommation d’énergie (à la production et à l’usage, NDLR), etc. », détaille Pierre Philippe, directeur achats du groupe Cina. Dans cette optique, Ariane Constructions s’est associée au bureau d’études Upcyclea, spécialisé dans l’économie circulaire et dans la certification C2C. Sur la base d’audits, les produits des industriels sont ainsi évalués, de même leurs fournisseurs ou encore la traçabilité des matériaux. Upcyclea délivre ensuite un passeport établi selon les critères de la norme Cradle to Cradle. Passeport qui facilite le calcul de l’empreinte carbone des matériaux, leur degré de circularité et de non-toxicité. À noter, la certification C2C doit être renouvelée chaque année. Précision importante : « Tous les industriels (travaillant sur le chantier, NDLR) ne sont pas certifiés Cradle to Cradle. Mais tous ont dû remplir le passeport circulaire et communiquer sur leurs produits. Ensuite, nous avons sélectionné ceux qui étaient les mieux valorisés afin de ne pas pénaliser le projet, détaille Candie Serre, directrice d’Ariane Constructions. Un noyau dur de partenaires est certifié et nous disposons de toute une gamme d’entreprises, qui s’inscrit dans la démarche. » Concrètement, seuls cinq industriels sont certifiés Cradle to Cradle sur ce chantier : Actis pour les isolants minces Hybris, Tarkett pour les sols souples, Siniat pour les plaques de plâtre, Grohe pour l’équipement sanitaire et Schneider pour l’installation électrique. Selon Ariane, sur les soixante-quinze produits de construction utilisés pour réaliser ces deux logements, dix-sept d’entre eux sont considérés comme répondant aux exigences C2C sans pour autant être certifiés, et représentent à eux seuls 71 % de la masse de la maison. Lucien Brenet   Mathieu Lassalle, chargé d’affaires prescription Actis « Et la certification n’est pas non plus acquise pour toujours. » « Lorsque nous avons été sollicités par Ariane pour ce projet, nous n’étions pas certifiés Cradle to Cradle (C2C). Mais nous nous inscrivions déjà dans une démarche responsable, de la production de nos produits jusqu’à la pose, et nous étions engagés dans le processus de fabrication de l’Hybris. La certification était pour Actis une conséquence logique. Nous avons donc suivi de longues démarches, afin d’obtenir le passeport Upcyclea. Notamment plusieurs audits internes de nos fournisseurs pour s’assurer de la traçabilité de nos matériaux – Actis a lui-même été audité, NDLR. Et la certification n’est pas non plus acquise pour toujours. Nous devons donc rechercher une amélioration perpétuelle de nos process car, l’année prochaine, nous serons une nouvelle fois audités pour déterminer si nous pouvons conserver la certification C2C. » 1/ Recyclage et réduction de l’empreinte carbone Les deux logements C2C renferment plusieurs produits recyclables, conçus en partie à base de matériaux eux-mêmes recyclés. Ainsi, les isolants Hybris d’Actis, utilisés pour les murs et les rampants, renferment 15 à 20 % de polyéthylène recyclé. « À l’intérieur de l’usine, nous récupérons toutes les chutes de produits de fabrication et les réinjectons dans le processus pour les transformer en billes de polyéthylène qui deviendront plus tard des isolants », détaille Mathieu Lassalle, chargé d’affaires prescription chez Actis. Le produit, lui, est composé à partir de polyéthylène basse densité (PEBD), bien sûr recyclé. Bien que constitué de matière plastique, Hybris est donc recyclable à 100 % et à l’infini, assure l’industriel. Également issus du recyclage, le plâtre, à hauteur de 30 %, utilisé dans la fabrication des plaques Siniat, les plastiques (20 %) composant les entrevous (KP1). Ou encore les granulats (40 %) entrant dans la composition du béton des parpaings Airium (Lafarge Holcim). Chaque parpaing est ici rempli de mousse isolante recyclable, composée de 5 % de ciment et 95 % d’air. Dans sa recherche de matériaux plus vertueux, Ariane Constructions assure discuter avec Lafarge-Holcim sur la possible fourniture de bétons décarbonés à 70 %. À suivre. N’oublions pas les revêtements de façade Parexlanco, également recyclables et réinjectables. Les déchets de chantier sont récupérés, triés, puis réintroduits dans les circuits de production des industriels.Photo : Ariane Constructions    Le taux de CO2 du béton utilisé pour les fondations a été réduit de 20 %.Photo : Ariane Constructions 2/ Non-toxicité des matériaux Autre pilier de la démarche, l’innocuité des matériaux de construction. À base de produits naturels, la formule des peintures Unikalo qui sera appliquée en finition n’entraîne aucun rejet nocif ou toxique. Elle est labellisée NF environnement et attestée Zone Verte Excell. Autre exemple avec l’isolant Hybris (Actis), qui ne dégage ni COV ni particule nocive (formaldéhyde, phénol…) ou irritante. Et ce, pendant toute sa durée de vie. Le produit est d’ailleurs classé A+ pour la qualité de l’air intérieur (QAI), selon la norme NF EN ISO 16000. Tout aussi indispensable pour une bonne QAI, le système de ventilation simple flux Health Box 3.0 (Renson) est équipé d’un extracteur de CO2 dans les pièces de vie et d’un extracteur d’humidité dans les pièces techniques. Lesquels s’enclenchent lorsque les capteurs disséminés dans le logement détectent le moindre dépassement de seuils.  L’ensemble des produits et systèmes utilisés sont classé A+ ou A pour la qualité de l’air intérieur.Photo : Ariane Constructions  Les blocs béton intègrent la mousse minérale isolante Airium de Lafarge Holcim. Les parpaings sont mis en œuvre à joints minces. Atouts : facilité de pose, absence de ponts thermiques par les joints, réduction de matière et diminution de la consommation d’eau.Photo : Ariane Constructions  Le film réflecteur de l’isolant renvoie jusqu’à 95 % des rayonnements solaires vers l’extérieur en été, et permet au contraire de conserver, en hiver, la chaleur à l’intérieur.Photo : Ariane Constructions 3/ Réduire les consommations d’énergie Les logements ne sont pas autosuffisants. Mais selon les concepteurs, ils se situent entre la maison passive et un projet RE2020. Dans le cas présent, Ariane assure gagner de 5 à 6 °C en confort d’été par rapport à un chantier traditionnel. Et ce, grâce aux produits comme l’isolant Hybris (Actis) – « À lui seul, il fait gagner jusqu’à 2 °C de confort d’été », souligne le fabricant –, les plafonds rafraîchissants Plafino d’Innovert (Atlantic), les blocs béton Airium de Lafarge Holcim, la box domotique Somfy qui, équipée d’une horloge crépusculaire, gère automatiquement les ouvrants. Tous ces éléments permettent de réduire la climatisation en été et en chauffage l’hiver. La pompe à chaleur Alféa Extensa A.I R32 d’Atlantic est, quant à elle, dotée d’un régulateur de température Inverter. Ce dernier optimise la consommation de la PAC en adaptant son régime aux besoins. Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Deux maisons individuelles certifiées « Cradle to Cradle » est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 189 jours

Le cimentier 2170 fait évoluer la norme prEN 197-6

Olivier Stocker est le président du groupe JPS Granulats, mais aussi de la start-up cimentière 2170. [©ACPresse] Il y a, comme ça, de belles histoires, qui méritent d’être contées… Surtout si l’initiative vient d’un acteur local du ciment, indépendant qui plus est ! En octobre 2021, la norme européenne prEN 197-6 – Ciments à base de matériaux de construction recyclés – est en préparation. Elle prévoit, en particulier, un taux maximum cumulé de 20 % de calcaire et de béton recyclés. Bien trop peu pour Olivier Stocker, le dirigeant de la start-up cimentière 2170. De toutes les batailles, l’homme s’était déjà distingué dans le passé, en demandant, rien de moins, que de faire modifier le référentiel NF Liants hydrauliques (NF 002). En effet, ce dernier n’autorise pas les mêmes choses que le référentiel CE Ciments (CE 002). Pour faire simple, le référentiel français interdisait la production de ciments par mélange des poudres venant de l’extérieur. Le Sfic et le Lem-VP mobilisés « La manière la plus simple de réduire rapidement l’empreinte environnementale des ciments est de diminuer le plus possible leur teneur en clinker, rappelle Olivier Stocker. Ceci, en y intégrant divers constituants “bas carbone” dont le calcaire cru et les bétons recyclés micronisés. » Donc à un taux supérieur à 20 % ! Aussi, pour faire bouger les choses, Olivier s’est rapproché de Laurent Izoret, directeur délégué produits, applications et recherches, au Sfic1 (en charge de la normalisation ciments). Ainsi que de Damien Balland, directeur du Lem-VP2. Très vite, les trois hommes ont acté une collaboration pour démontrer qu’il est possible de réaliser des ciments avec beaucoup plus de substitution. En particulier par l’utilisation du calcaire et du béton recyclés, seuls matériaux disponibles en grande quantité, tant en France que sur le territoire européen. Pas moins de 23 compositions cimentaires Sans plus attendre, Laurent Izoret a obtenu la validation de cette collaboration par le Sfic. Nous sommes fin décembre 2021. Mais il faut aller très vite pour pouvoir encore intégrer l’enquête publique européenne de cette norme, prévue, au printemps 2022 Boostée par Olivier Stocker, l’équipe recherche et développement de 2170 a réalisé un travail titanesque. Pas moins de 23 compositions cimentaires seront nécessaires pour élaborer le dossier technique, prêt en tout juste 3 mois. Et visant à démontrer qu’il est possible d’incorporer jusqu’à 50 % de calcaire et bétons recyclés dans le ciment pour produire dès aujourd’hui les ciments du futur. Des solutions très bas carbone… Toutes testées et validées, conjointement, par les membres du Sfic, le Lem-VP et la start-up 2170. « Nous n’avons sollicité aucun soutien, aucune subvention, car les demandes étaient bien trop longues à mettre en place », reprend Olivier Stocker. Et d’insister : « Une seule chose compte : réduire l’empreinte carbone du ciment grâce à cette petite, mais brève ouverture normative ! » Un taux de substitution de 35 % Unité de production de la start-up cimentière 2170. [©ACPresse] Après bien des rebondissements – 5 commissions françaises du ciment et 2 européennes -, un nouveau rapport du Cérib3 a permis d’entériner cette démarche. In fine, grâce aussi à un appui très fort de Réseau Action Climat, d’Ecocem et de Fortera, ce dossier technique a rendu possible la validation à 35 % de taux de substitution au lieu de 20 % initiaux. Bien entendu, tous ceux qui ont poussé cette démarche auraient préféré obtenir directement les 50 % pour les nouveaux ciments de la norme prEN197-6. Mais, il fait le souligner, c’est la première fois qu’un cimentier par mélange, non fabricant de clinker, indépendant, intervient dans l’univers normatif européen… Le signe que le paradigme doit changer. La recomposition cimentaire est en marche. « Il appartient maintenant à nos pouvoirs publics de s’en rendre compte et de donner les moyens à ce nouveau modèle de se développer pour répondre vite avec efficacité à l’urgence climatique », insiste Olivier Stocker. Et de conclure : « A propos, que représente 15 % de moins de clinker dans le ciment ? Rien qu’en France, ce sont 1,5 Mt d’émissions de CO2 en moins, soit équivalent à 0,5 Mm3 de gasoil ! » 1Syndicat français de l’industrie cimentière.2Laboratoire d’études des matériaux de la Ville de Paris.3Centre d’études et de recherches de l’industrie du béton.
Il y a 2 ans et 194 jours

Décarbonation de l'industrie : les cimentiers prêts à relever leurs objectifs ?

RÉACTION. Invités par l'Élysée mardi 8 novembre, Ciments Calcia, Lafarge France, Eqiom et Vicat affichent leur soutien aux annonces gouvernementales faites par Emmanuel Macron pour accélérer la décarbonation de l'industrie. La filière cimentière se dit prête à "rehausser les ambitions de sa trajectoire".
Il y a 2 ans et 194 jours

Eqiom produira son premier ciment neutre en carbone dès 2026

Le cimentier s’apprête à moderniser en profondeur son usine de Lumbres, en Hauts-de-France. Avec la volonté affichée d’en faire la...-Industrie
Il y a 2 ans et 195 jours

MasterSure 1400, nouvel adjuvant à long maintien de maniabilité

Master Builders Solutions présente MasterSure 1400, un nouvel adjuvant à long maintien de maniabilité. [©Master Buildres Solutions] Afin d’anticiper sur les évolutions des ciments et des bétons, Master Builders Solutions lance MasterSure 1400. Ce nouvel adjuvant à long maintien de maniabilité et à effet fluidifiant progressif sans ajout d’eau est destiné au BPE et aux bétons de génie civil. « « Face à l’accélération de l’utilisation de nouveaux ciments, complexes, bas carbone et suite aussi à l’entrée de l’application de la RE 2020, Master Builders Solutions a souhaité répondre avec réactivité à ces évolutions qui impactent parfois de manière brutale nos clients », explique Thibault Guédon, chef de marché BPE chez Master Builders Solutions. Des polymères excusifs La formulation du MasterSure 1400 lui permet de réagir de manière progressive. Ainsi, l’entreprise qui l’utilise peut ajuster de manière précise la maniabilité de son béton en fonction de ses besoins. Ce nouveau produit est conforme à la norme NF EN 934-2+A11. Les polymères exclusifs Master Builders Solutions sélectionnés et combinés dans le MasterSure 1400 n’agissent pas tous tout de suite, leur action fluidifiante s’échelonnant. Ils s’adsorbent au fur et à mesure sur les particules du liant. Cet adjuvant s’incorpore simplement dans l’eau de gâchage et évite les ajouts d’eau (interdits par ailleurs). Son étendue de dosage est de 0,3/0,4 % en synergie avec un autre plastifiant ou superplastifiant, à 1,5 % en mono-produit. Grâce à ces propriétés, il évite le recours à des retardateurs de prise et confère donc de bonnes résistances mécaniques à jeune âge. Il contribue aussi à l’amélioration de l’aspect esthétique du béton. 1La présente norme européenne fixe les définitions et les exigences pour les adjuvants utilisés dans les bétons. Elle s’applique aux adjuvants pour bétons non armés, armés et précontraints utilisés dans les bétons fabriqués sur chantier, prêts à l’emploi et préfabriqués.
Il y a 2 ans et 195 jours

Macron propose un pacte de décarbonation aux industriels les plus émetteurs de CO2 en France

"Si des projets et des sites sont identifiés d'ici à 18 mois, si vous doublez vos efforts, si on arrive à passer des 10 millions de tonnes de CO2 évités à 20 millions instruits, nous doublerons les moyens consacrés à cet enjeu et passerons l'enveloppe de 5 à 10 milliards d'euros d'accompagnement", a lancé le chef de l'Etat aux industriels réunis à l'Elysée.Pour arriver à cet effort, le chef de l'Etat, tout juste de retour de la conférence mondiale sur le climat (COP27) à Charm el-Cheikh en Egypte, a aussi annoncé que le gouvernement allait dérouler une planification précise à six mois et dans les années à venir, "filière par filière".Ciment, aluminium, acier, engrais, sucre ou carburants: les dirigeants des cinquante sites industriels français les plus émetteurs de CO2, dont le Pdg de TotalEnergies Patrick Pouyanné, ont été reçus dans la salle des fêtes de l'Elysée.A eux seuls, ces 50 sites représentent 30.000 emplois et la moitié des émissions de l'industrie, soit 10% des émissions du pays. "Le but c'est de diminuer par deux les émissions de gaz à effet de serre de ces sites en dix ans, donc d'enlever 5% des émissions françaises", explique-t-on à l'Elysée. Ce sont les sites sidérurgiques d'Arcelor Mittal à Dunkerque ou Fos-sur-Mer, les cimenteries de Vicat, Lafarge ou Calcia, des usines chimiques du Grand Est, de l'étang de Berre ou de Normandie, les fabricants d'engrais Yara ou Borealis, la verrerie d'Arcques, les raffineries d'ExxonMobil et TotalEnergies en Normandie, Air Liquide en région PACA, ou les sites de production de sucre de Tereos et Cristal Union dans le nord de la France.Emmanuel Macron a insisté sur sa volonté d'accélérer la lutte contre le changement climatique, après un premier quinquennat jugé trop timoré en la matière par les spécialistes de l'environnement. Mais aussi de réindustrialiser."La décarbonation c'est un des éléments qui doivent nous permettre à continuer de créer de l'emploi industriel", a-t-il souligné."Pas amical"Le chef de l'Etat a surtout pointé la concurrence exacerbée de puissances économiques comme les Etats-Unis qui promettent des subventions publiques massives pour la décarbonation, avec un risque de désindustrialisation si les Européens ne suivent pas."Les Etats-Unis sont producteurs d'un gaz peu cher qu'ils vendent cher, et en plus ont pris des dispositifs d'aides massives sur certains secteurs", a-t-il dit."Ce n'est pas conforme aux règles de l'OMC et ce n'est pas amical", a-t-il insisté en promettant de mettre le sujet sur la table lors de sa visite d'Etat début décembre à Washington.S'adressant aux industriels, il a demandé que des "contrats de transition écologique" soient signés pour graver dans le marbre les efforts promis, site par site, et filière par filière aussi, sous l'égide du ministre de l'Industrie."Nous mettrons en ligne la carte de France des 50 sites" les plus émetteurs de CO2 pour suivre les progrès, a-t-il promis devant une carte de France géante montrant les émissions, où se distinguent le nord de la France avec 12 millions de tonnes de CO2 émises, suivie par le bassin de Marseille-Fos avec un peu plus de 10 millions de tonnes de CO2, et l'embouchure de la Seine en Normandie.Les cinq milliards d'euros supplémentaires annoncés mardi s'ajoutent aux 5 milliards déjà prévus dans le plan France Relance pour la décarbonation de l'industrie. Par ailleurs, la France a aussi prévu neuf milliards d'euros d'investissement pour le développement de l'hydrogène, qui est un des vecteurs puissants de la décarbonation de l'industrie.Il faut "sous six mois que le gouvernement puisse présenter un plan pour intégrer" ces montants "dans les travaux de programmation pluriannuelle de l'énergie", a précisé le président.La planification devra se faire "par technologie", a-t-il dit en évoquant aussi bien l'hydrogène - qui sera utilisé notamment par la sidérurgie en remplacement du charbon -, le développement de la biomasse pour remplacer le gaz, l'électrification des ports maritimes et fluviaux pour l'acheminement des marchandises, ou la capture et la réutilisation du co2.Lors de différentes présentations, les industriels présents ont de leur côté beaucoup insisté pour avoir accès à une source d'électricité "stable" et "massive", alors que les déboires techniques d'EDF dans ses centrales nucléaires sont encore loin d'être résolus.
Il y a 2 ans et 195 jours

Créer des finitions inédites grâce à l’offre complète de tuiles impression numérique d’EDILIANS

Avec sa gamme Design, EDILIANS invitait déjà les prescripteurs à laisser libre cours à leur créativité pour composer des bâtiments uniques. Ils pouvaient alors jouer avec les couleurs, la lumière et les finitions autour de 6 modèles de tuiles déjà reconnus pour leur esthétique avant-gardiste. Aujourd’hui, le leader français de la tuile terre cuite va encore plus loin et lance une offre complète de tuiles impression numérique, adaptées aussi bien à la toiture qu’au bardage. Issue du savoir-faire de Tejas Borja qui a intégré EDILIANS fin 2021, la technologie d’impression par jet d’encre représente une opportunité supplémentaire pour les architectes, dans la personnalisation et la reproduction de l’esthétique des toitures régionales. A l’occasion du salon BATIMAT, EDILIANS a présenté exceptionnellement en avant-première une sélection de produits bénéficiant des finitions exclusives obtenues grâce au système innovant d’impression numérique Borja Jet. Ainsi, pour composer leur propre partition et créer des bâtiments uniques, les architectes peuvent choisir parmi l’un des 4 décors de la gamme minérale: Ardoise qui rappelle les textures et les couleurs des ardoises extraites des plus belles carrières au monde (Irish Green, Népal Orage, Paris Ocre), Pierre, une sélection unique de pierres de caractère de l’Amérique du Nord en passant par l’Australie (Austin Grey, Denver Gold, Denver Iris), Ciment (Sidney Graphite) pour un rendu sans égal, soulignant la subtilité et l’élégance d’un décor au charme brut, Marbre (Roma Dark), l’essence et la noblesse d’un matériau indissociable de l’art et de l’architecture de toutes les époques, ou encore : la chaleur et la richesse des teintes naturelles et vivantes de la gamme Bois (Toroton Oak, Weathered Cedar), la signature unique et caractéristique de la gamme Terre Cuite et de son décor Cotto décliné en 3 coloris (Irati, Ibiza Pink, Entrepins), la finition de la gamme Métal et de son décor Cuivre (Tokyo Copper) qui fait la part belle au travail du temps sublimant la matière. Réuni sous la signature « L’inspiration sans limite », l’ensemble des familles et décors impression numérique ouvrent aux architectes un véritable champ des possibles avec pour seule limite l’imagination ! A propos d’EDILIANS Group : Le Groupe EDILIANS est un des leaders européens de solutions globales de toiture. • 1.450 collaborateurs• 16 sites industriels• 400 M€ de CA en 2021• 12 appellations de terroirs• 96 modèles de tuiles / 380 coloris de tuiles