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Résultats de recherche pour cloison

(819 résultats)
Il y a 6 ans et 287 jours

Elii : Yojigen Poketto

À Madrid (Espagne), l'agence elii livre la rénovation d'un studio de 34 mètres carrés. Une garçonnière entièrement réaménagée, en plan et en coupe, comme son l'indique Yojigen Poketto, littéralement " poche en quatre dimensions " en japonais. Un nom tout trouvé... S'il est un pays familier d'une pression foncière galopante et des petites surfaces habitables associées, c'est bien le Japon. Une influence typologique et stylistique plus que palpable dans ce projet madrilène, de par une épure du dessin, des couleurs et des matériaux, notamment les panneaux de bois clair. La réhabilitation est ainsi dictée par un principe simple : le désencombrement. En plan, ce fil conducteur prend la forme d'un L développé autour d'une pièce à vivre centrale exempte de toute cloison et tout élément de mobilier. Ce volume technique concentre ainsi les différentes fonctions de l'appartement : une cuisine ouverte sur la partie salon, la zone de nuit couplée à une salle de bain tout de carrelage blanc vêtue, et enfin un sas d'entrée aux multiples placards et miroirs permettant d'agrandir cet espace étriqué tout en protégeant l'intimité de ses occupants. En coupe, ce même leitmotiv a guidé les architectes qui superposent les usages : un couchage double repose ainsi sur un volume de rangements mobile, qui camoufle quant à lui une baignoire en décaissé en partie arrière. Du sol au plafond, aucun centimètre carré n'est gâché. Cette concentration périphérique des fonctions permet de ménager un espace de vie central quant à lui librement appropriable et largement ouvert à la lumière extérieure grâce à son positionnement à l'angle de deux rues. Le mouchoir de poche en devient alors paradoxalement spacieux ! Pour en savoir plus, visitez le site d'elii Photographies : Imagen Subliminal
Il y a 6 ans et 287 jours

Elii : Yojigen Poketto

À Madrid (Espagne), l'agence elii livre la rénovation d'un studio de 34 mètres carrés. Une garçonnière entièrement réaménagée, en plan et en coupe, comme son nom l'indique, Yojigen Poketto, littéralement " poche en quatre dimensions " en japonais. Un qualificatif tout trouvé... S'il est un pays familier d'une pression foncière galopante et des petites surfaces habitables associées, c'est bien le Japon. Une influence typologique et stylistique plus que palpable dans ce projet madrilène, de par une épure du dessin, des couleurs et des matériaux, notamment les panneaux de bois clair. La réhabilitation est ainsi dictée par un principe simple : le désencombrement. En plan, ce fil conducteur prend la forme d'un L développé autour d'une pièce à vivre centrale exempte de toute cloison et tout élément de mobilier. Ce volume technique concentre ainsi les différentes fonctions de l'appartement : une cuisine ouverte sur la partie salon, la zone de nuit couplée à une salle de bain tout de carrelage blanc vêtue, et enfin un sas d'entrée aux multiples placards et miroirs permettant d'agrandir cet espace étriqué tout en protégeant l'intimité de ses occupants. En coupe, ce même leitmotiv a guidé les architectes qui superposent les usages : un couchage double repose ainsi sur un volume de rangements mobile, qui camoufle quant à lui une baignoire en décaissé en partie arrière. Du sol au plafond, aucun centimètre carré n'est gâché. Cette concentration périphérique des fonctions permet de ménager un espace de vie central quant à lui librement appropriable et largement ouvert à la lumière extérieure grâce à son positionnement à l'angle de deux rues. Le mouchoir de poche en devient alors paradoxalement spacieux ! Pour en savoir plus, visitez le site d'elii Photographies : Imagen Subliminal
Il y a 6 ans et 301 jours

Placo® lance sa gamme complète Habito® pour le marché non résidentiel

Cette plaque de plâtre « nouvelle génération» s'applique à la réalisation de cloisons de distribution, de contre-cloisons ou de cloisons séparatives.
Il y a 6 ans et 315 jours

Steelcase : LINC

Depuis le mois de novembre 2017, le siège européen de l'éditeur de mobilier tertiaire Steelcase prend place dans de nouveaux bureaux, à Munich (Allemagne). " Bureaux ", vous avez dit " bureaux " ? Non, un hub prénommé LINC " pour Learning + Innovation Center ", centré sur la créativité, la flexibilité et le bien-être. Un joli programme mis en place dans un magnifique écrin. Si le Design thinking ne vous dit rien, rendez-vous dans le quartier culturel de Munich, à l'angle de la Augustenstrasse et de la Brienner Strasse, dans les locaux européens de la marque de mobilier américaine Steelcase, pour découvrir l'application concrète de ses préceptes, à savoir la mise en "uvre de stratégies créatives au service des entreprises. Une réhabilitation de trois anciens immeubles de bureaux datant des années 1950, réalisée par les équipes de Henn Architectes et de Steelcase, incarnant les recherches de l'entreprise sur les espaces tertiaires de demain. Une quête d'innovation et de bien-être au travail qui prend par ailleurs la forme d'un magazine dont le nom, 360°, est à l'image de l'ouverture de la firme. Une quête initiée dans le siège de Steelcase, à Grand Rapids, dans le Michigan (USA), fief de l'éditeur. " Un bâtiment comme un outil de travail ", conclue Jessie Storey, designer chez Steelcase qui a travaillé sur le projet durant 3 ans pour que les idées de la société prennent vie dans ces locaux. Quant aux raisons de la désignation de Munich pour installer ses quartiers européens ? Monika Steilen, directrice de la communication, explique que plusieurs métropoles étaient pressenties : Paris, Londres, Istanbul et Berlin. C'est finalement la capitale de la Bavière qui l'a emporté pour son dynamisme économique et créatif, son positionnement central en Europe, la présence de nombreux établissements internationaux et l'implantation d'une usine de la marque au sud de la ville. Pour ce qui est du choix de cet ensemble bâti, elle raconte qu'il est dû au hasard d'une ballade dans la ville, après un an d'investigations infructueuses ! Sur 14 000 mètres carrés, les lieux dédiés à la création sont ainsi mêlés à d'autres fonctions " marketing, service clients, service informatique, etc. ", sans perception de hiérarchie entre les 240 collaborateurs. Ainsi, les dirigeants sont installés au 1er niveau du bâtiment, contrairement à un grand nombre d'entreprises où ces derniers occupent pour la plupart les parties hautes d'un édifice. Le but ? Briser la logique d'organisation en silos et la sectorisation par plateaux pour leur redonner une place centrale au centre des équipes et faciliter les prises de décisions.L'idée ? Provoquer les rencontres et en faire émerger des synergies, et peut-être même des innovations qui n'auraient jamais vu le jour dans une configuration spatiale plus traditionnelle et cloisonnée. La définition même de la sérendipité. Au c"ur de ce processus : un large escalier droit desservant les cinq niveaux de ce bâtiment en L traversant, et un WorkCafé situé en rez-de-chaussée avec mezzanine, conçu par le designer Patrick Jouin. Un secteur chaleureux habillé de noyer, dédié certes à la détente mais aussi aux rencontres et surtout à la sociabilisation, tout en permettant de s'emparer d'un endroit souvent sous-utilisé " seulement occupé aux heures de déjeuner.En parallèle, tout a été fait pour éviter une standardisation des espaces et du mobilier, se rapprocher au maximum du vocabulaire domestique, afin que salariés et invités se sentent ici un peu comme chez eux, au milieu des canapés, fauteuils et plantes. Un éventail de solutions et d'univers leur a alors été proposé afin de permettre de travailler assis, debout, allongé, dernière une cloison mobile, dans une aire ouverte, au calme dans une alcôve dégagée, sur une grande table ou à plusieurs dans un petit salon. Malgré les apparences, nous ne sommes pas là face à un système de flex office car les employés peuvent avoir un bureau, voire plusieurs ! Voilà tout l'intérêt de l'aménagement proposé par le LINC, qui évoluera probablement dans les années à venir grâce à des plateaux libres, en fonction du retour d'expérience des usagers. L'innovation, toujours l'innovation, dans ce qui est finalement un " shoowroom vivant ", comme le définit Jessie Storey. Un exemple à suivre aussi bien sur le fond que sur la forme. Pour en savoir plus, visitez le site de Steelcase  Photographies : DR
Il y a 6 ans et 322 jours

Arhitekt 11 : Äripäev Office

Installés dans une ancienne usine du XXe siècle de 2 739 mètres carrés de surface au sol, les nouveaux bureaux de l'agence de presse Aripäev, dessinés par les architectes estoniens Arhitekt 11, ne manquent pas d'air sous leurs vastes arches en béton ! Avec leurs boîtes ouvertes sur ce vaste volume commun, ils constituent un cadre de travail favorisant à la fois le travail collectif et individuel. L'entreprise Äripäev, représentant une influente chaîne de médias estonienne, s'installe dans l'un des plus grands bâtiments industriels du territoire Baltique : une imposante halle en béton de 38,3 mètres par 63,7, que les maîtres d'ouvrage ont choisi de décloisonner entièrement afin de valoriser ses arches et surtout d'exploiter l'imposante hauteur sous plafond, pouvant atteindre 13 mètres de hauteur au faîtage.Sur un unique plateau superposé à un rez-de-chaussée technique où sont disposés l'entrée et les sanitaires, les architectes disposent une aire centrale dédiée aux activités et réunions en groupe et à la détente, autour de laquelle gravitent des espaces de travail individuels ou de réunion agencés dans des microarchitectures arrondies en contreplaqué, selon le principe de " boîte dans la boîte ". Une réalisation qui prouve qu'édifice historique et activités professionnelles contemporaines sont tout à fait conciliables. Pour en savoir plus, visitez le site d'Arhitekt 11  Photographies : Tõnu Tunnel
Il y a 6 ans et 333 jours

Décloisonnée, cette maison se modernise et s'éclaire

VISITE. Trop cloisonnée et mal agencée, une maison de ville a subi une rénovation intégrale pour plus de lumière, des pièces plus spacieuses et une organisation plus moderne en font aujourd'hui une habitation agréable à vivre. Découvrez le résultat.
Il y a 6 ans et 338 jours

Elii : 093 - Save The Children

Afin d'offrir un lieu éducatif aux mineurs défavorisés de la ville de Vallecas (Espagne), la fondation Save The Children a fait appel à l'agence madrilène elii pour rénover et agrandir son siège social, situé dans le quartier de San Diego. Un projet architectural axé sur l'épanouissement de ses petits résidents. Depuis 2017 près de 200 enfants en situation de pauvreté ou avec risque d'exclusion sociale afin d'accéder à des cours de renforcement scolaire. Salles de classe, bibliothèque, postes de travail, la fondation Save The Children souhaitait alors garantir un accès propice à l'apprentissage en y ajoutant une touche ludique, au plus proche des aspirations enfantines. Dans cette visée, l'ensemble des 483 mètres carrés de surface de plancher répartis sur cinq niveaux de ce bâtiment datant des années 1950 a donc été revu. La façade a été réhabilitée et épaissie de jardinières offrant une isolation thermique " auparavant inexistante " et une régulation du rayonnement solaire. L'arrière de l'édifice a été partiellement détruit pour installer une cage d'escalier et enfin un cinquième étage a été ajouté avec un toit incliné pensé pour accueillir des panneaux photovoltaïques. Une réception, une salle des professeurs et une autre de stockage composent le rez-de-chaussée. Au-dessus, les deux premiers paliers disposent d'une salle de classe, d'un bureau au premier et d'une salle informatique. Seul le troisième étage bénéficie d'une bibliothèque, d'une salle d'archives et d'une serre dédiée au jardinage. Quatrième et cinquième niveaux sont organisés en double-heuteur pour favoriser la ventilation. Le tout forme un lieu lumineux, où les plantes, le bois clair et les panneaux en plastique ondulé ont la part belle. Les intérieurs sont colorés et éclectiques, murs blancs ponctués par des panneaux OSB et sols jaune vif, mais aussi portes coulissantes ou pivotantes en peinture tableau noir qui encouragent la créativité des petits. Pour parfaire ce projet, les architectes ont réalisé trois étagères sur roues pour la bibliothèque fonctionnant comme des cloisons mobiles, de façon à ce que les professeurs comme les élèves puissent structurer la pièce à leur guise. Les enfants du quartier de San Diego peuvent désormais jouir d'un lieu pédagogique pensé avant tout pour eux. Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence elii Photographies : Imagen Subliminal (Miguel de Guzmán + Rocío Romero)
Il y a 6 ans et 338 jours

Xella présente 3 nouvelles solutions de protection coupe-feu

Avec le lancement de nouveaux produits hautes performances destinés aux experts du mur coupe-feu, Xella se positionne comme le partenaire de solutions constructives avec une offre complète de murs séparatifs et cloison coupe-feu en béton cellulaire.
Il y a 6 ans et 340 jours

Shanghai Hip-Pop : Setsugekka

Le restaurant Setsugekka de Changchun (Chine), conçu par le designer Sun Tianwen, célèbre les valeurs japonaises à travers son design minimaliste. Un vaste espace épuré à la fois pittoresque et tout en retenue. Dans la ville de Changchun, au Nord-Est de la Chine, se dresse un volume cubique blanc aveugle de 1 300 mètres carrés de surface de plancher, simplement souligné par un discret éclairage diffus. Sur quatre niveaux (au sous-sol, premier et deuxième étage), il dessert des salles de restauration épurées dont certaines sont cloisonnées par du vitrage ou des lés de papier japonais, ainsi qu'un salon de thé au rez-de-chausée.Si la volumétrie du lieu est dépouillée de toute ornementation, sa matérialité est quant à elle pour le moins colorée, voire un brin futuriste. Dans ce lieu avant tout destiné à vivre une expérience culinaire, aucun détail ne peut ainsi venir déranger le visiteur : volumes spacieux et épurés partiellement cloisonnés de verre, revêtements lisses et unis, mobilier en bois clair en décaissé ; le tout dans un aménagement inspiré du mouvement zen. " Nous pouvons rejeter toute forme de théorie ou d'opinion, en revanche nous ne pouvons nier la potentielle influence de l'architecture et de l'environnement intérieur dans lequel nous vivons. " Sun Tianwen, architecte Au sous-sol, place  à une ambiance... étoilée ! L'intérieur de cette unique pièce aux teintes jaunes contraste avec les couleurs électriques du patio éclairé artificiellement, dont il est séparé par des parois en verre toute hauteur aux motifs de pétales de cerisier. Ici, chacune des dix tables est agencée autour d'une estrade sur laquelle des spectacles peuvent avoir lieu.Les LED illuminent les pièces en trois ambiances : bleu, jaune et rose, soit les trois teintes qui représentent chacune une saison de l'année dans l'art du Setsugekka (qui signifie littéralement " fleur blanche comme la neige réfléchie par la lune ", en japonais), d'où l'établissement tire son nom ", un thème emprunté à la Chine ancienne et très apprécié durant la période d'Edo au Japon (XVIIe et XIXe siècle). Au-delà de la poésie et de l'estampe, la philosophie japonaise sait aussi inspirer l'architecture et le design. Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Shanghai Hip-Pop Photographies : Zhang Jing
Il y a 6 ans et 345 jours

Axel Schoenert Architectes : Le Shift

Au c"ur du quartier de la Gare Saint-Lazare à Paris (8e), un ensemble immobilier rebaptisé le Shift a été entièrement repensé et rénové par l'agence Axel Schoenert Architectes. Un espace de co-working parisien livré en avril 2018 qui fait table rase de son passé résidentiel pour offrir un tout nouvel agencement au plus près du salarié d'aujourd'hui. Travailler en co-working c'est bien, dans un intérieur de haut-standing c'est mieux ! La société allemande de gestion d'actifs MEAG a ainsi confié la revalorisation de sa propriété situé au 54 rue de Londres à Paris, à l'agence Axel Schoenert Architectes. L'ensemble est composé de trois bâtiments en peigne d'une surface totale de 4 758 mètres carrés : une résidence en R+6 datant des années 1930 sur rue et un hôtel particulier de 1840 en R+5, parallèles et séparés par une cour, et en fond de parcelle une ancienne écurie du XIXe siècle avec patio, dorénavant bardée de verre et de métal. Des édifices fragmentés que le client a souhaité réunir et harmoniser afin d'y installer de vastes espaces de co-working pour le groupe SPACES, qui s'est lui-même chargé de l'aménagement de ses plateaux traversants, libérés de toute cloison intérieure. Pour permettre une libre circulation, deux cours végétalisées agrémentent les aires extérieures tandis qu'un escalier construit ex nihilo ajoute une fluidité à l'ensemble. La façade sur rue, exposée plein sud, accueille un bardage en Corian® blanc, matériau également utilisé pour l'habillage de l'escalier extérieur reliant les deux principaux édifices. L'assemblage de panneaux " réalisés sur-mesure " respecte le calepinage de l'immeuble haussmannien voisin et assure par ailleurs une résistance dans le temps aux intempéries, UV, à la chaleur et au feu " en même temps qu'il dissimule une épaisse isolation réduisant les coûts énergétiques. L'agence Axel Schoenert Architectes a donc su faire du Shift un pôle tertiaire attractif et harmonieux. Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Axel Schoenert Architectes Photographies : Axel Schoenert Architectes
Il y a 6 ans et 347 jours

Trone : ICONE 01

Nos WC n'ont plus qu'à aller se rhabiller : ICONE 01, de la marque Trone, débarque sur le marché des sanitaires. Une entrée en fanfare pour ce produit made in France lancé à l'occasion de l'inauguration du restaurant la Felicità le 25 mai 2018, installé dans la fameuse Station F à Paris (13e), vaste incubateur de start-ups de 4 500 mètres carrés. Un " vent " de fraîcheur pour un produit peu réinventé depuis son apparition au XVIIIe siècle. En voilà un objet que l'on pensait privé de design : le WC. Et pourtant, celui que nous utilisons quotidiennement, environ 2 500 fois par an, à raison de 6 à 8 fois par jour, ne s'est que peu renouvelé, tant du point de vue de la forme que de l'esthétique depuis son invention en 1775. " Pourquoi ne pas porter la même attention aux toilettes qu'à sa cuisine ou son salon, alors que l'on y passe en moyenne un an de notre vie ? ", interrogent ainsi les fondateurs de cette marque innovante sobrement intitulé Trone. Il était donc temps de ramener un peu de beauté dans ce qui est bien plus qu'une pièce technique ; un lieu d'aisance ! Pour cela il aura fallu attendre qu'une jeune équipe française pluridisciplinaire lance en grande pompe ICONE 01, un dispositif à l'assise personnalisable en céramique émaillée par pulvérisation ou trempage, lunette en frêne (teinté ou laqué), charnière antirouille en laiton chromé et réservoir effilé d'eau en verre trempé. Des composants uniquement fabriqués en France. À chaque chasse, après avoir pressé l'un des deux boutons de déclenchement (3 et 6 litres) positionnés sur un capuchon métallique, l'utilisateur voit donc l'eau descendre puis remonter. Enfin une vidange assumée ! " L'idée initiale, c'était de rendre cet objet désirable, identifiant et différentiant. Casser les tabous pour faire des toilettes un objet de convoitise, un objet qui nous ressemble, que l'on a envie d'acheter, que l'on a envie de montrer. " Trone Une collection qui s'oppose fièrement à la standardisation de notre cher trône, avec trois gammes proposées à tous ceux qui souhaitent que la pièce la plus intime de toute le maison ne ressemble à aucune autre : unis " en blanc, rouge, rose et bleu ", originaux " panaché bleu, moucheté bleu ou rouge, écaillé argile, galuchat vert, bicolore bleu/blanc ou blanc/argile ", et sur-mesure " cuvette, lunette et capuchons personnalisables. Et enfin un podium à la taille de notre auguste fessier ! Cela, le groupe de restauration Big Mamma l'a bien compris dans son dernier né : la Felicità, où il installe huit water-closets uniques. Des cabinets personnalisés et nommés ! Ainsi, sous les voûtes de la Station F, où se trouvent par ailleurs les bureaux l'entreprise, on ne se rend pas dans un petit coin " cachez ce petit coin qu'on ne saurait voir ", non, on vient ici voir Le sacre, cabine habillée de marbre Carrare Statuario et auréolée d'un ruban lumineux, ou encore Arc-en-ciel, dont les parois en verre réfléchissent des cloisons aux néons multicolores. Ceux qui préfèrent une ambiance champêtre, pourront choisir la loge Campagne, avec ses pavés au sol et sa végétation grimpante ; les âmes d'artistes iront quant à elles admirer Anamorphose qui, comme son nom l'indique, joue avec les perspectives visuelles ; tandis que les plus intrépides expérimenteront Origines et ses parois roses déformées. Avec Trone, c'est un sacre qui vous attend donc. Sceptre en main, vous serez le roi du monde ! Plus d'informations sur le site de Trone À propos de TroneCette marque française a été créée par quatre associés aux parcours et savoir-faire complémentaires : Hugo Volpei, fondateur et CEO ; Romain Freychet et Antoine Prax, directeurs artistiques ; et Camille Mourgues, ingénieur mécanique. Leur idée culottée de remettre le désir au c"ur d'un espace qui n'avait pas été réinventé depuis 1775, leur a permis de franchir les portes du plus vaste incubateur de start-ups au monde : la Station F, où ils ont également installé huit exemplaires d'ICONE 01, dans le restaurant Felicità. ICONE 01 est lauréat des MIAW 2018 dans la catégorie Salles de bain et sanitaires / WC.Plus d'informations sur le site des MIAW Le choix de la rédaction L'originalité et l'extrême soin porté au design du produit ont fait d'ICONE 01, le gagnant incontesté " et peut-être indétrônable ? " dans la catégorie Salles de bain et sanitaires / WC des Muuuz International Award 2018.
Il y a 6 ans et 353 jours

0 Architecture : 10 000/1 Office

Cette année, l'agence 0 Architecture a décidé d'installer ses locaux dans le district de Xicheng à Pékin (Chine), dans un siheyuan, une maison traditionnelle chinoise apparue au XIIIe siècle organisée autour d'une cour carrée, transformée en bureaux et studio d'artiste. Dans le quartier historique de Xicheng à Pékin (Chine), l'agence 0 Architecture installe ses locaux sur une parcelle de 130 mètres carrés dont la cour centrale est entourée d'un ensemble de trois constructions de plain-pied  ouvert à l'est. Au lieu de raser cette maison traditionnelle, vieille et vétuste, comme cela se fait beaucoup dans le pays, ceux qui sont à la fois maîtres d'"uvre et d'ouvrage ont décidé de la réhabiliter. Auparavant composé de douze pièces, ce siheyuan voit ses espaces décloisonnés pour n'en former plus que trois, soit un par corps de bâtiment, ayant chacun une fonction précise : au sud, les bureaux ; au nord, deux ateliers appartenant à un artiste chinois et à l'ouest, face à l'entrée principale, une salle de réunion. La volumétrie générale et les charpentes en bois ont été conservées et bardées de taule métallique ondulée, ainsi que trois arbres fruitiers " jujubiers " plantés lors de l'édification de la bâtisse.Les espaces intérieurs sont quant à eux complétés par des micro-échafaudages en bambou structurels, dont les tiges sont fixées à l'aide de vis, de façon à obtenir des cubes de 28 centimètres d'arêtes. Fils de fer, plaques en acier et en verre, peuvent compléter ce quadrillage pour former des surfaces de stockage ou de travail aux différentes fonctions, délimitant des espaces sans utiliser de cloisons et sans obstruer le passage de la lumière naturelle. De quoi animer la créativité des occupants de ce lieu ancestral. Pour en savoir plus, visitez le site de 0 Architecture Photographies : Jin Wei Qi
Il y a 6 ans et 357 jours

Frida Escobedo : Pavillon Serpentine

Ce lundi 11 juin 2018 aux Kensington Gardens à Londres (Grande-Bretagne) a été inauguré le 18e pavillon d'été de la Galerie Serpentine. Aux commandes cette année : l'architecte mexicaine Frida Escobedo, qui a imaginé un espace rappelant les maisons de son enfance, appelées " celosía " " signifiant " jalousie ". Chaque année la Serpentine Gallery confie à un architecte la réalisation d'un pavillon à un architecte de renom pour sa programmation estivale. Alors que cette initiative a démarré en 2000 avec la célèbre architecte anglo-irakienne Zaha Hadid, voici que Frida Escobedo, architecte mexicaine de 38 ans, entre dans le cercle très fermé des maîtres d'"uvre choisis pour réaliser un bâti éphémère. Elle devient ainsi la plus jeune architecte à participer à l'événement. Ayant déjà créé des pavillons notamment pour la Triennale d'architecture de Lisbonne (2013) ou la Biennale d'architecture de Chicago (2017), elle expérimente le temps comme une interaction sociale, une notion philosophique exprimée par Bergson au début du XXe siècle, où la durée est considérée comme une conception intuitive. Le Pavillon Serpentine est donc le lieu d'une expérience autant personnelle que collective. L'ensemble se compose d'une piscine triangulaire autour de laquelle deux volumes rectangulaires disposés en angle se rejoignent pour former des entrées et un axe de circulation. Les murs sont faits de tuiles de ciment gris sombre posés en clairevoie, de fabrication britannique, créant des interstices offrant des vues sur le parc. Une cloison pivotante permet d'ouvrir et fermer l'accès à la structure. Au-dessus, le toit est conçu comme une canopée incurvée dont la face intérieure est faite de panneaux réfléchissants qui entrent en résonnance avec le bassin central ainsi que les effets de lumière variant tout au long de la journée, tel un " garde-temps qui en trace le passage ", comme le définit Frida Escodebo. L'occasion de célébrer l'avancée de la femme architecte lors d'un weekend bien mérité de l'autre côté de la Manche. Pavillon Serpentine ouvert au public du 15 juin au 7 octobre 2018, Kensington Garden, Londres (Grande-Bretagne) Pour en savoir plus, visitez le site de Frida Escobedo (http://www.fridaescobedo.net/new/) Photographies : Laurian Ghinitoiu
Il y a 6 ans et 364 jours

Metek Architecture : Paris Doré

Basée à Paris, l'agence française Metek Architecture, nous dévoile son tout dernier de rénovation : le Paris Doré, un pied-à-terre de 35 mètres carrés situé dans le XVe arrondissement, où le mobilier joue à cache-cache avec l'habitant. Mais où sont donc passés les meubles ? L'agence Metek Architecture, composée de Sarah Bitter et Christophe Demantke, sait combien il est difficile de lier petit espace et usages multiples. C'est pourquoi elle s'efforce de proposer des environnements dynamiques, comme ce fut le cas pour le projet MK/90-AS dit " la maison dans la maison " en 2011, une rénovation de 39 mètres carrés dont une partie du mobilier se trouve dans la cloison qui sépare la chambre du salon, contenant lit-double pour des invités, table, étagères, fenêtre et porte permettant d'ouvrir et de fermer le bloc, selon le rythme de vie des résidents. Paris Doré reprend ce même concept de fusion entre équipement et paroi. Dans cet appartement parisien de plan carré et mono-orienté à l'est, aucune cloison. En effet, les architectes ont pris le parti de créer un seul espace subdivisable par des éléments de mobilier qui permettent de camoufler la zone de nuit et son alcôve en noyer  soit du sol. La salle d'eau, composée d'une vasque et d'un sèche-serviette, est dissimulée derrière deux grandes portes en béton ciré gris. Chacun de ces systèmes de rangement bénéficie d'un type d'ouverture différent " côté entrée, à l'ouest ", et la cuisine disposée le long du mur nord derrière des placards en laiton micro-perforé.Ces éléments fonctionnels prennent la forme de " boîtes " aériennes, décollées soit du plafond soit du sol. La salle d'eau, composée d'une vasque et d'un sèche-serviette, est dissimulée derrière deux grandes portes en béton ciré gris. Chacun de ces systèmes de rangement bénéficie d'un type d'ouverture propre " pliant, en accordéon, en équerre ou à galandage ", destiné à ne pas encombrer l'espace. Ce lieu de vie offre tout le confort d'un grand appartement, compartimenté et dissimulé. Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Metek Architecture Photographies : mopA, Nadia Tagugue
Il y a 7 ans et 0 jours

Escolano + Steegmann : Casa Conxita

Dans le cadre de la rénovation d'un appartement barcelonais pour un particulier, les architectes Adrià Escolano et David Steegmann Mangrané ont opté pour la solution des cloisons coulissantes, permettant de créer un volume subdivisable à l'envi, sans cloisonner . À la Casa Conxita, on se passe de murs ! Tout en un. Voilà le concept développé par le duo d'architectes catalans habitué des projets de transformation tels que le Para Daniel, un appartement de 40 mètres carrés dont la cloison centrale se métamorphose en étagères.La Casa Conxita, réalisée en 2017, consiste quant à elle un unique espace en H orienté est-ouest de 84 mètres carrés, desservi par une entrée en son centre, où se trouvent par ailleurs cuisine, salle d'eau et salle à manger, avec zone de nuit au nord, côté rue, et aires de vie au sud, prolongées par une terrasse légèrement surélevée, donnant sur la cour intérieure de l'immeuble. Le tout est divisé longitudinalement par un rail métallique supportant des panneaux de contreplaqué coulissants, qui permet au propriétaire de créer divers espaces dans un unique volume traversant. Côté revêtement, le lieu fait appel à des éléments typiques de l'architecture espagnole : plafond voûté en brique et carreau de céramique. Une pièce unique dont la cloison peut à la fois séparer et réunir. Pour en savoir plus, visitez le site d'Adrià Escolano  Photographies : José Hévia, Roger Casas
Il y a 7 ans et 7 jours

Siniat poursuit son développement dans le BIM

En début d'année dernière, Siniat, spécialiste des matériaux de construction sèche, faisait ses premiers pas dans le BIM et affichait sa volonté de devenir un acteur incontournable de la maquette numérique en France sur son secteur d'activité. Plus récemment, l'entreprise a lancé un nouvel outil digital, développé avec son partenaire BIM Cloisons, " START ". Présentation.
Il y a 7 ans et 9 jours

SFIC propose un service exclusif aux entreprises s'appuyant sur deux bureaux d'études pour tous les projets de cloisons de bureaux

Avec ce dispositif, SFIC peut accompagner ses clients dans la réalisation de projets complexes en cloisons de bureaux.
Il y a 7 ans et 16 jours

Événement : Global Award for Sustainable Architecture 2018

Le 14 mai dernier s'est tenue la cérémonie de remise de prix des Global Award for Sustainable Architecture 2018, à la Cité de l'architecture et du patrimoine à Paris (16e). Cette douzième édition récompense cinq agences pour leur contribution à une conception plus équitable et plus durable à travers leurs projets. Créés par l'architecte et chercheuse Jana Revedin en 2006, les Global Awards ont pour vocation de faire émerger mais surtout fédérer des architectes du monde entier autour d'une éthique environnementale. Le jury, composé d'architectes, historiens et directeurs culturels, a récompensé cette année, les agences Bangkok Project Studio (Thaïlande), Nina Maritz Architecture (Namibie), Marta Maccaglia (Pérou), Anne Lacaton & Jean-Philippe Vassal et Frédéric Druot (France), ainsi que Raumlabor (Allemagne), pour leur pratique sociale de la discipline, ou " l'architecture comme agent d'émancipation des citoyens ". L'occasion d'observer de plus près les enjeux du civic empowerment (que l'on traduit par le néologisme pouvoir-faire civique) actuel et les réponses apportées par ces cinq lauréats. Bonnserm Premthada (Thaïlande)Venu tout droit de Thaïlande, Boonserm Premthada est né et a grandi dans un bidonville de Bangkok. Attaché à ses racines et soucieux des conditions de vie des plus défavorisés, il conçoit des projets à vocation sociale tels que Brick Sound pour le Kantana Institute (2011), une école de cinéma et d'animation de premier cycle où il relie les cinq bâtiments existants par des couloirs dont les murs ondulants montent jusqu'à 8 mètres de hauteur. Ces espaces de liaison sont construits en brique crue de terre compressée, matériau local façonné à la main, à Ayutthaya, un des rares villages à appliquer et transmettre cette technique ancestrale menacée. À cette dimension humaine et environnementale s'ajoutent les propriétés acoustiques du matériau, ici exploitées par le concepteur : mal-entendant, Boonserm Premthada s'interroge sur la profondeur des espaces et leur capacité à créer différentes tonalités selon la taille et la forme des pièces.Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Bangkok Project Studio  Raumlabor (Allemagne)Ce collectif basé à Berlin (Allemagne), est né en 1999 d'un intérêt commun pour les lieux d'interactions sociales fondés sur la notion de " processus " à l'échelle urbaine. Pour chaque projet sont ainsi formées des équipes sur-mesure, composées d'experts, chercheurs et citoyens, afin de créer une sorte de troisième type d'espace, situé entre la sphère privée et la sphère publique. C'est donc sur la base d'installations appelées " Asif " (comprendre as if, " comme si " en anglais ), des " prototypes urbains " temporaires, que l'agence souhaite ouvrir le débat. C'est le cas avec Saale Onsen, un bain public disposé sur le fleuve Saale, en Allemagne, en 2017, dans le but d'expérimenter de nouvelles pratiques citadines. Itinérante, la Küchenmonument est quant à elle une cuisine mobile ayant voyagé dans diverses grandes villes d'Europe telles que Liverpool (Royaume-Uni), Venise (Italie), Varsovie (Pologne) ou encore Berlin (Allemagne). Son enveloppe gonflable offre un espace hors du temps aux différents usages, allant de la salle de conférence au dortoir en passant par le hammam.Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Raumlabor Marta Maccaglian (Pérou)Le travail de Marta Maccaglia est celui de toute une vie, une vie dédiée à l'accès à l'apprentissage pour les populations les plus pauvres. Segmentation de la société, délaissement des bidonvilles, manque d'eau et d'électricité courantes, territoires parfois inaccessibles... c'est avec les contraintes et les ressources qu'elle trouve sur place que l'architecte italienne crée des espaces communautaires polyvalents. Main dans la main, autochtones et bénévoles participent ainsi à l'édification d'écoles, de cantines ou d'internats : " L'assistanat n'est jamais la solution ", explique Marta Maccaglia, convaincue que la réponse se trouve dans l'implication des populations locales. Dans la jungle péruvienne, un pavillon de plain-pied multifonctionnel " cantine, école et espace communautaire ", en ossature bois de 124 mètres carrés prend ainsi place. Par l'utilisation de panneaux mobiles, faisant office de tables à l'horizontale et de persiennes ou de cloisons à la verticle, la salle peut héberger différentes fonctions : travail, restauration, auditorium ou simplement lieu de rassemblement. Grâce à sa créativité, Marta Maccaglia réussit ce pari fou de faire " beaucoup avec peu de moyens ", un challenge quotidien qui a permis à six nouvelles écoles de voir le jour au Pérou.Pour en savoir plus, visitez le site de (son association ?) Nina Maritz (Namibie)Pour Nina Maritz, qui a grandi en Namibie sous le régime de l'Apartheid, a vécu le racisme et les inégalités sociales, il est important de remettre l'humain au centre des préoccupations, environnement notamment. De cette manière, elle fonde ses projets sur des gestes durables et prend soin que son intervention impacte au minimum le paysage, quitte à ce que ses structures ne soient pas " photogéniques ". Elle explique que " le processus devient l'esthétique et vice-versa ", fonctionnant comme une dialectique dont l'architecte est le médiateur. Dans la ville de Gobabis Oshakati (Namibie), elle érige un ensemble de trois bibliothèques nommé Regional Study & Resource Centres, en mesquite, une essence de bois massivement présente sur le lieu mais difficile à travailler. Une utilisation qui permet par ailleurs de créer de l'emploi dans la région. De ces expériences, au plus proche des Namibiens, elle tire des directives environnementales qu'elle enseigne en milieu universitaire. Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Nina Maritz Architects Anne Lacaton, Jean-Philippe Vassal et Frédéric Druot (France)L'approche de l'agence Lacaton & Vassal, en collaboration avec Frédéric Druot, est en quelque sorte le pendant négatif de la stratégie urbaine menée par le baron Haussmann durant le XIXe siècle à Paris, visant à raser et reconstruire de larges morceaux entiers de la capitale. " Détruire un logement c'est démolir des vies ", assène Jean-Philippe Vassal, à propos de la politique de déconstruction actuelle parfois menée à Paris. Ces rénovateurs de l'extrême se sont donc engagés dans un travail de repérage de bâtiments d'habitat qu'il est possible de transformer sans passer par la case démolition. Ils s'appliquent à tirer le meilleur des capacités des grands ensembles français, afin de garantir confort et économie aux occupants. À Paris, leur projet phare de La Tour Bois-le-Prêtre (17e), réalisé en 2011, est un immeuble des années 1960 dont les façades ont été réisolées et complétées par des jardins d'hiver-balcon. Une rénovation écologique et sociale puisqu'elle permet d'étendre les surfaces de vie des locataires, qui n'ont pas eu besoin de déménager durant les travaux, mais aussi de diminuer de 60 % les factures de chauffage. La reconstruction plutôt que la destruction : une démarche qu'ils défendent avec force et espèrent bien généraliser. Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Lacaton & Vassal Photographies : D.R.
Il y a 7 ans et 16 jours

Événement : Global Award for Sustainable Architecture 2018

Le 14 mai dernier s'est tenue la cérémonie de remise de prix des Global Award for Sustainable Architecture 2018, à la Cité de l'architecture et du patrimoine à Paris (16e). Durant cette douzième édition de l'événement, cinq agences ont été récompensées pour leur implication dans une construction plus équitable et plus durable. Créés par l'architecte et chercheuse Jana Revedin en 2006, les Global Awards ont pour vocation de faire émerger mais surtout fédérer des architectes du monde entier autour d'une éthique environnementale. Le jury, composé d'architectes, historiens et directeurs culturels, a récompensé cette année, les agences Bangkok Project Studio (Thaïlande), Nina Maritz Architecture (Namibie), Marta Maccaglia (Pérou), Anne Lacaton & Jean-Philippe Vassal et Frédéric Druot (France), ainsi que Raumlabor (Allemagne), pour leur pratique sociale de la discipline, ou " l'architecture comme agent d'émancipation des citoyens ". L'occasion d'observer de plus près les enjeux du civic empowerment (que l'on traduit par le néologisme pouvoir-faire civique) actuel et les réponses apportées par ces cinq lauréats. Bonnserm Premthada (Thaïlande)Venu tout droit de Thaïlande, Boonserm Premthada est né et a grandi dans un bidonville de Bangkok. Attaché à ses racines et soucieux des conditions de vie des plus défavorisés, il conçoit des projets à vocation sociale tels que Brick Sound pour le Kantana Institute (2011), une école de cinéma et d'animation de premier cycle où il relie les cinq bâtiments existants par des couloirs dont les murs ondulants montent jusqu'à 8 mètres de hauteur. Ces espaces de liaison sont construits en brique crue de terre compressée, matériau local façonné à la main, à Ayutthaya, un des rares villages à appliquer et transmettre cette technique ancestrale menacée. À cette dimension humaine et environnementale s'ajoutent les propriétés acoustiques du matériau, ici exploitées par le concepteur : mal-entendant, Boonserm Premthada s'interroge sur la profondeur des espaces et leur capacité à créer différentes tonalités selon la taille et la forme des pièces. Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Bangkok Project Studio  Raumlabor (Allemagne)Ce collectif basé à Berlin (Allemagne), est né en 1999 d'un intérêt commun pour les lieux d'interactions sociales fondés sur la notion de " processus " à l'échelle urbaine. Pour chaque projet sont ainsi formées des équipes sur-mesure, composées d'experts, chercheurs et citoyens, afin de créer une sorte de troisième type d'espace, situé entre la sphère privée et la sphère publique. C'est donc sur la base d'installations appelées " Asif " (comprendre as if, " comme si " en anglais ), des " prototypes urbains " temporaires, que l'agence souhaite ouvrir le débat. C'est le cas avec Saale Onsen, un bain public disposé sur le fleuve Saale, en Allemagne, en 2017, dans le but d'expérimenter de nouvelles pratiques citadines. Itinérante, la Küchenmonument est quant à elle une cuisine mobile ayant voyagé dans diverses grandes villes d'Europe telles que Liverpool (Royaume-Uni), Venise (Italie), Varsovie (Pologne) ou encore Berlin (Allemagne). Son enveloppe gonflable offre un espace hors du temps aux différents usages, allant de la salle de conférence au dortoir en passant par le hammam. Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Raumlabor Marta Maccaglian (Pérou)Le travail de Marta Maccaglia est celui de toute une vie, une vie dédiée à l'accès à l'apprentissage pour les populations les plus pauvres. Segmentation de la société, délaissement des bidonvilles, manque d'eau et d'électricité courantes, territoires parfois inaccessibles... c'est avec les contraintes et les ressources qu'elle trouve sur place que l'architecte italienne crée des espaces communautaires polyvalents. Main dans la main, autochtones et bénévoles participent ainsi à l'édification d'écoles, de cantines ou d'internats : " L'assistanat n'est jamais la solution ", explique Marta Maccaglia, convaincue que la réponse se trouve dans l'implication des populations locales. Dans la jungle péruvienne, un pavillon de plain-pied multifonctionnel " cantine, école et espace communautaire ", en ossature bois de 124 mètres carrés prend ainsi place. Par l'utilisation de panneaux mobiles, faisant office de tables à l'horizontale et de persiennes ou de cloisons à la verticle, la salle peut héberger différentes fonctions : travail, restauration, auditorium ou simplement lieu de rassemblement. Grâce à sa créativité, Marta Maccaglia et son association Semillas réussit ce pari fou de faire " beaucoup avec peu de moyens ", un challenge quotidien qui a permis à six nouvelles écoles de voir le jour au Pérou. Pour en savoir plus, visitez le site de l'association Semillas Nina Maritz (Namibie)Pour Nina Maritz, qui a grandi en Namibie sous le régime de l'Apartheid, a vécu le racisme et les inégalités sociales, il est important de remettre l'humain au centre des préoccupations, environnement notamment. De cette manière, elle fonde ses projets sur des gestes durables et prend soin que son intervention impacte au minimum le paysage, quitte à ce que ses structures ne soient pas " photogéniques ". Elle explique que " le processus devient l'esthétique et vice-versa ", fonctionnant comme une dialectique dont l'architecte est le médiateur. Dans la ville de Gobabis Oshakati (Namibie), elle érige un ensemble de trois bibliothèques nommé Regional Study & Resource Centres, en mesquite, une essence de bois massivement présente sur le lieu mais difficile à travailler. Une utilisation qui permet par ailleurs de créer de l'emploi dans la région. De ces expériences, au plus proche des Namibiens, elle tire des directives environnementales qu'elle enseigne en milieu universitaire. Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Nina Maritz Architects Anne Lacaton, Jean-Philippe Vassal et Frédéric Druot (France)L'approche de l'agence Lacaton & Vassal, en collaboration avec Frédéric Druot, est en quelque sorte le pendant négatif de la stratégie urbaine menée par le baron Haussmann durant le XIXe siècle à Paris, visant à raser et reconstruire de larges morceaux entiers de la capitale. " Détruire un logement c'est démolir des vies ", assène Jean-Philippe Vassal, à propos de la politique de déconstruction actuelle parfois menée à Paris. Ces rénovateurs de l'extrême se sont donc engagés dans un travail de repérage de bâtiments d'habitat qu'il est possible de transformer sans passer par la case démolition. Ils s'appliquent à tirer le meilleur des capacités des grands ensembles français, afin de garantir confort et économie aux occupants. À Paris, leur projet phare de La Tour Bois-le-Prêtre (17e), réalisé en 2011, est un immeuble des années 1960 dont les façades ont été réisolées et complétées par des jardins d'hiver-balcon. Une rénovation écologique et sociale puisqu'elle permet d'étendre les surfaces de vie des locataires, qui n'ont pas eu besoin de déménager durant les travaux, mais aussi de diminuer de 60 % les factures de chauffage. La reconstruction plutôt que la destruction : une démarche qu'ils défendent avec force et espèrent bien généraliser. Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Lacaton & Vassal Photographies : D.R.
Il y a 7 ans et 16 jours

Xella poursuit son expertise en matière de protection coupe-feu

Avec le lancement de nouveaux produits hautes performances destinés aux experts du mur coupe-feu, Xella se positionne comme le partenaire de solutions constructives avec une offre complète de murs séparatifs et cloisons coupe-feu en béton cellulaire.
Il y a 7 ans et 34 jours

Événement : Habitarium

S'il fallait observer l'habitat contemporain au microscope " Habitarium " en serait certainement le résultat. Dans le laboratoire créatif de la Condition Publique à Roubaix (59), une centaine d'"uvres allant de la grotte préhistorique au hacktivisme citoyen se croisent jusqu'au 8 juillet 2018. Dans sa Halle B, un immense espace de 1 500 mètres carrés et de 7 mètres de hauteur, La Condition Publique offre l'hospitalité à ceux qui questionnent le fait d'avoir un toit au-dessus de la tête. Composée en trois axes " partir de l'existant, réinventer les modèles et changer les modes de vie, les modes de faire ", " Habitarium " interpelle sur la dimension sociale, écologique mais aussi politique de ce sujet central, nous rappelant ainsi que se loger est un besoin. Dans cet ancien établissement de contrôle et de certification du textile datant de 1902, des spécialistes interrogent ainsi ces thèmes au travers des photographies, maquettes, films ou encore logiciels, le tout agrémenté de cloisons en bois munies de textes explicatifs. De cette manière, le photographe Sébastien Godefroy met en place une installation vidéo intitulée L'image n'est rien condensant trois mois durant lesquels il a suivi le quotidien d'un couple roubaisien vivant dans la précarité. Des images significatives quand on sait que le mal-logement et la privation de domicile touchent 4 millions de Français cette année. Car, au-delà du simple abri, le foyer est aussi un maillon essentiel à une vie en société. Dans la même veine, les lauréats de la 6e session du concours Mini Maousse 2015-2016, Fabien Le Goffe et Cédric Jenin, sur le thème de " La nouvelle maison des jours meilleurs " " en référence à Jean Prouvé et sa maison pour l'Abbé Pierre " voient leur maquette Wood Stock exposée parmi les maisons de transition, objectif social alors que le marché de l'immobilier est de plus en plus spéculatif. L'artiste Clément Richem aborde quant à lui le volet climatique et environnemental, par le biais d'une maquette nommée Poussière. Sur le sol, du sable est saupoudré de façon circulaire, sur lequel sont posés des immeubles qui s'amoncellent parmi les dunes tandis que des ruines d'édifices disparaissent.   Dans une toute autre thématique, celle de la rénovation du bâti comme alternative à la destruction, les architectes Anne Lacaton, Jean-Philippe Vassal et Frédéric Druot présentent Imaginaires de Transformation, une vidéo réalisée par la journaliste Karine Dana. Conversation libre sur la transformation du patrimoine existant, illustrée par la Cité du Grand Parc à Bordeaux que les maître d'oeuvre ont réhabilitée, le film aborde la métamorphose architecturale comme nouvelle façon d'habiter et de vivre en espace urbain en place et lieu de la démolition, une habitude qu'ils dénoncent. Le réaménagement de ces 530 appartements sociaux a permis une augmentation des surfaces de plancher et une réduction de la consommation d'énergie de 60 % grâce à la création de balcons et jardins d'hiver de 4 mètres de profondeur faisant office de tampons thermiques. Un dispositif écologique et économique " puisqu'il coûte quatre fois moins cher qu'une opération destruction/reconstruction ", applicable à un grand nombre d'immeubles. Une piste pour l'avenir, donc. Les développeurs du Labo Cristal, de leur côté, présentent UrbiviZ, un logiciel expérimental de réalité augmentée permettant aux visiteurs de se promener sur une Grand Place virtuelle et d'accéder à des notifications géographiques, démographiques, économiques ou encore sociales sur la ville de Roubaix. Une expérience qui fait prendre conscience du futur des villes dites intelligentes où habitants, logements et infrastructures urbaines produisent des données informatiques traçables, mémorisées. Et pour une immersion totale dans le sujet, il suffit de réserver une nuit dans le camping du collectif des architectes de Yes We Camp installé sur le toit-terrasse de la Condition Publique, un village éphémère en bois composé d'un " clapier touché-couché " " comme ses concepteurs l'appellent " de neuf couchages individuels, de tentes allant de une à quatre places ainsi que de suites. " Habitarium " aura permis à des professionnels issus de différents univers d'apporter leur pierre à l'édifice du logement. Exposition " Habitarium, une saison laboratoire sur l'habitat " jusqu'au 8 juillet 2018 à La Condition Publique, Roubaix (59) Pour en savoir plus, visitez le site de La Condition Publique  Photographies : D R
Il y a 7 ans et 41 jours

Aurora Arquitectos : Hostel in Parede

Installée dans un ancien immeuble en ruine de Cascais (Portugal), l'auberge de jeunesse signée Aurora Arquitectos détonne par son utilisation des couleurs. Entre façade bleu ciel à l'extérieur et tonalités explosives à l'intérieur, tout est mis en "uvre pour que cette maison d'hôte offre à ses usagers un séjour inoubliable dans la station balnéaire du sud de Lisbonne. À l'origine, un bâtiment en ruine certes, mais dans lequel les concepteurs ont su déceler de grandes possibilités. En effet, la géométrie originale de ce parallélépipède doté de quatre volumes pyramidaux aux angles et d'un escalier central a déterminé l'organisation spatiale du projet de 560 mètres carrés de surface de plancher. L'objectif était ici de créer un ensemble flexible que l'on peut facilement modifier. Dès lors, les architectes ont complètement revu l'intérieur en décloisonnant au maximum pour réaménager les espaces plus facilement. Ces derniers ont également prévu des volumes autonomes, facilement démontables afin de pouvoir aisément transformer ce qui est aujourd'hui une auberge en une maison familiale. Le rez-de-chaussée accueille ainsi l'espace de réception ainsi que la cuisine, la salle à manger et le salon, ouverts à tous les locataires. Au centre, un escalier spectaculaire, d'un jaune éclatant menant au-dessus à l'unique niveau supérieur où sont disposées quatre chambres, toutes dotées de leur propre salle de bain " placée dans un bloc disposé au milieu de la pièce. Un entresol héberge également deux pénates ainsi qu'un garage, une buanderie et des commodités. Mais le petit plus de cet aménagement épuré réside dans son utilisation des couleurs. Aux tons neutres " gris, blanc, noir ", sont associées des nuances primaires, égaillant instantanément les espaces. Un contraste subtil qui n'apparaît que par touches, que ce soit sur des pans de murs ou du mobilier, si bien que le choix risqué de ces tonalités vives n'agresse en aucun cas l'"il du visiteur. Un lieu convivial qui risque de limiter les visites de la côte portugaise tant on s'y sent à son aise ! Pour en savoir plus, visitez le site d'Aurora Arquitectos Photographies : do mal o menos
Il y a 7 ans et 41 jours

Aurora Arquitectos : Hostel in Parede

Installée dans un ancien immeuble en ruine de Cascais (Portugal), l'auberge de jeunesse signée Aurora Arquitectos détonne par son utilisation des couleurs. Entre façade bleu ciel à l'extérieur et tonalités explosives à l'intérieur, tout est mis en "uvre pour que cette maison d'hôte offre à ses usagers un séjour inoubliable dans la station balnéaire du sud de Lisbonne. À l'origine, un bâtiment en ruine certes, mais dans lequel les concepteurs ont su déceler de grandes possibilités. En effet, la géométrie originale de ce parallélépipède doté de quatre volumes pyramidaux aux angles et d'un escalier central a déterminé l'organisation spatiale du projet de 560 mètres carrés de surface de plancher. L'objectif était ici de créer un ensemble flexible que l'on peut facilement modifier. Dès lors, les architectes ont complètement revu l'intérieur en décloisonnant au maximum pour réaménager les espaces plus facilement. Ces derniers ont également prévu des volumes autonomes, facilement démontables afin de pouvoir aisément transformer ce qui est aujourd'hui une auberge en une maison familiale. Le rez-de-chaussée accueille ainsi l'espace de réception ainsi que la cuisine, la salle à manger et le salon, ouverts à tous les locataires. Au centre, un escalier spectaculaire, d'un jaune éclatant menant au-dessus à l'unique niveau supérieur où sont disposées quatre chambres, toutes dotées de leur propre salle de bain " placée dans un bloc disposé au milieu de la pièce. Un entresol héberge également deux pénates ainsi qu'un garage, une buanderie et des commodités. Mais le petit plus de cet aménagement épuré réside dans son utilisation des couleurs. Aux tons neutres " gris, blanc, noir ", sont associées des nuances primaires, égaillant instantanément les espaces. Un contraste subtil qui n'apparaît que par touches, que ce soit sur des pans de murs ou du mobilier, si bien que le choix risqué de ces tonalités vives n'agresse en aucun cas l'"il du visiteur. Un lieu convivial qui risque de limiter les visites de la côte portugaise tant on s'y sent à son aise ! Pour en savoir plus, visitez le site d'Aurora Arquitectos Photographies : do mal o menos
Il y a 7 ans et 42 jours

Une nouvelle identité pour la cloison bord-à-bord vitrée

Faire de la cloison amovible de bureaux un élément architectural est une manière esthétique et différente de définir la fonctionnalité des espaces. Issu de la démarche innovation entreprise par Qovans, FIFTY se positionne comme le premier système de montage bord-à-bord […] L'article Une nouvelle identité pour la cloison bord-à-bord vitrée est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.
Il y a 7 ans et 55 jours

Les solutions sécurité pour cloisons

  
Il y a 7 ans et 60 jours

Lancement de KROQI, la Plateforme numérique Bâtiment au service des TPE/PME de la construction, à BIM World 2018

Jeudi 29 mars, à BIM World, Julien Denormandie, secrétaire d'État auprès du ministre de la Cohésion des territoires, a lancé KROQI, la Plateforme numérique Bâtiment, intégrant de nouveaux services adaptés aux besoins des professionnels. KROQI, la plateforme publique, gratuite et pérenne, développée par les pouvoirs publics, s'inscrit à présent dans un écosystème fiable de services complémentaires et interconnectés, accessibles dès aujourd'hui à l'ensemble de la filière construction. Plateforme numérique Bâtiment : enjeux & étapes-clés Pour réussir la transition numérique du bâtiment, il est essentiel d'y impliquer tous les acteurs du secteur, en facilitant leur accès au BIM, sans créer de fracture. Comprendre, utiliser et s'approprier le BIM est en effet devenu incontournable pour l'ensemble de la filière. Pour les TPE/PME notamment, les atouts sont multiples : économiques (gain de temps sur les chantiers, rationalisation des coûts), pratiques (optimisation des échanges avec les autres intervenants) et techniques (amélioration globale de la qualité, réduction des sinistres). Afin d'apporter une réponse concrète et opérationnelle à cette priorité, les pouvoirs publics ont souhaité doter la filière d'un outil innovant, accessible à tous gratuitement. C'est dans ce contexte qu'a été initié en mars 2016, à travers le PTNB, le projet d'une plateforme publique destinée à faciliter l'accès des TPE/PME de la construction aux outils collaboratifs et au BIM. Confié au CSTB, le développement de la Plateforme numérique Bâtiment a été mené en concertation avec les organisations professionnelles et les acteurs de la construction. Il s'articule autour de plusieurs étapes-clés. En novembre 2017, l'ensemble de la filière était invité à expérimenter l'outil en version béta-publique, et un premier Appel à Manifestation d'Intérêt était lancé, visant à faire émerger des solutions techniques à forte valeur ajoutée pour les TPE/PME. Dans le même temps, dans le cadre de Batimat 2017, Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires, annonçait l'accès gratuit pour tous les acteurs, jusqu'en 2022, de la Plateforme numérique Bâtiment. KROQI : la plateforme publique adaptée aux besoins des TPE/PME de la construction Déjà expérimentée par plus de 3 000 utilisateurs, TPE/PME, artisans, architectes, bureaux d'étude, aménageurs, la Plateforme numérique Bâtiment, nommée KROQI, a été lancée à BIM World 2018 par Julien Denormandie, secrétaire d'État auprès du ministre de la Cohésion des territoires. Visant à faciliter le travail collaboratif pour tous les acteurs avec la maquette numérique, pour tous types de projets, sur l'ensemble du cycle de vie, KROQI réunit diverses fonctionnalités : Partager en temps réel, dans un langage commun, des informations et des documents autour d'un projet ; Générer une maquette 3D à partir d'un plan 2D ; Visualiser et annoter les maquettes numériques, vérifier leur compatibilité en vue d'usages spécifiques (respect des standards, contrôle technique, assurance, étude d'impact acoustique, thermique, etc.) ; Accéder rapidement à des informations de la maquette (nombres de portes, surfaces plancher, surfaces vitrées, surfaces à carreler, linéaires de cloisons, longueurs de câbles, de tuyaux, etc.) ; Aider au chiffrage des travaux et créer rapidement des devis ; Etc. Un écosystème de services complémentaires et interconnectés, enrichi en continu La filière bâtiment regroupe autour de mêmes projets, une large diversité d'acteurs et d'usages. Tous se rassemblent autour d'un même besoin de collaboration, chacun avec des attentes particulières, liées aux différentes spécificités métiers. Opérationnelle et accessible gratuitement à tous dès aujourd'hui, KROQI a vocation à répondre à tous ces besoins. Pour cela, le socle fonctionnel de KROQI est associé à un écosystème de services complémentaires et interconnectés, identifiés dans le cadre du 1er Appel à Manifestation d'Intérêt, lancé en novembre 2017. Ouvert aux start-up et éditeurs de logiciels, cet AMI a permis de sélectionner 8 premiers lauréats, parmi lesquels 4 services sont accessibles dès aujourd'hui via KROQI. 10 autres lauréats, présentés à BIM World, ont par ailleurs été sélectionnés dans le cadre de la seconde vague de l'Appel à Manifestation d'Intérêt. Tous ont proposé des services et fonctionnalités adaptés aux diverses attentes de la filière construction, en cohérence avec l'objectif clé de KROQI. Dans la continuité de cette démarche, un second Appel à Manifestation d'Intérêt sera lancé auprès des éditeurs de logiciels et start-up durant le 1er semestre 2018. En savoir plus : Fiche de présentation de KROQI Site web www.kroqi.fr Communiqué de presse du ministère de la Cohésion des territoires, mars 2018 Communiqué de presse sur la Plateforme numérique Bâtiment, Batimat 2017
Il y a 7 ans et 60 jours

Lancement de KROQI, la Plateforme numérique Bâtiment au service des TPE/PME de la construction, à BIM World 2018

Jeudi 29 mars, à BIM World, Julien Denormandie, secrétaire d'État auprès du ministre de la Cohésion des territoires, a lancé KROQI, la Plateforme numérique Bâtiment, intégrant de nouveaux services adaptés aux besoins des professionnels. KROQI, la plateforme publique, gratuite et pérenne, développée par les pouvoirs publics, s'inscrit à présent dans un écosystème fiable de services complémentaires et interconnectés, accessibles dès aujourd'hui à l'ensemble de la filière construction. Plateforme numérique Bâtiment : enjeux & étapes-clés Pour réussir la transition numérique du bâtiment, il est essentiel d'y impliquer tous les acteurs du secteur, en facilitant leur accès au BIM, sans créer de fracture. Comprendre, utiliser et s'approprier le BIM est en effet devenu incontournable pour l'ensemble de la filière. Pour les TPE/PME notamment, les atouts sont multiples : économiques (gain de temps sur les chantiers, rationalisation des coûts), pratiques (optimisation des échanges avec les autres intervenants) et techniques (amélioration globale de la qualité, réduction des sinistres). Afin d'apporter une réponse concrète et opérationnelle à cette priorité, les pouvoirs publics ont souhaité doter la filière d'un outil innovant, accessible à tous gratuitement. C'est dans ce contexte qu'a été initié en mars 2016, à travers le PTNB, le projet d'une plateforme publique destinée à faciliter l'accès des TPE/PME de la construction aux outils collaboratifs et au BIM. Confié au CSTB, le développement de la Plateforme numérique Bâtiment a été mené en concertation avec les organisations professionnelles et les acteurs de la construction. Il s'articule autour de plusieurs étapes-clés. En novembre 2017, l'ensemble de la filière était invité à expérimenter l'outil en version béta-publique, et un premier Appel à Manifestation d'Intérêt était lancé, visant à faire émerger des solutions techniques à forte valeur ajoutée pour les TPE/PME. Dans le même temps, dans le cadre de Batimat 2017, Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires, annonçait l'accès gratuit pour tous les acteurs, jusqu'en 2022, de la Plateforme numérique Bâtiment. KROQI : la plateforme publique adaptée aux besoins des TPE/PME de la construction Déjà expérimentée par plus de 3 000 utilisateurs, TPE/PME, artisans, architectes, bureaux d'étude, aménageurs, la Plateforme numérique Bâtiment, nommée KROQI, a été lancée à BIM World 2018 par Julien Denormandie, secrétaire d'État auprès du ministre de la Cohésion des territoires. Visant à faciliter le travail collaboratif pour tous les acteurs avec la maquette numérique, pour tous types de projets, sur l'ensemble du cycle de vie, KROQI réunit diverses fonctionnalités : Partager en temps réel, dans un langage commun, des informations et des documents autour d'un projet ; Générer une maquette 3D à partir d'un plan 2D ; Visualiser et annoter les maquettes numériques, vérifier leur compatibilité en vue d'usages spécifiques (respect des standards, contrôle technique, assurance, étude d'impact acoustique, thermique, etc.) ; Accéder rapidement à des informations de la maquette (nombres de portes, surfaces plancher, surfaces vitrées, surfaces à carreler, linéaires de cloisons, longueurs de câbles, de tuyaux, etc.) ; Aider au chiffrage des travaux et créer rapidement des devis ; Etc. Un écosystème de services complémentaires et interconnectés, enrichi en continu La filière bâtiment regroupe autour de mêmes projets, une large diversité d'acteurs et d'usages. Tous se rassemblent autour d'un même besoin de collaboration, chacun avec des attentes particulières, liées aux différentes spécificités métiers. Opérationnelle et accessible gratuitement à tous dès aujourd'hui, KROQI a vocation à répondre à tous ces besoins. Pour cela, le socle fonctionnel de KROQI est associé à un écosystème de services complémentaires et interconnectés, identifiés dans le cadre du 1er Appel à Manifestation d'Intérêt, lancé en novembre 2017. Ouvert aux start-up et éditeurs de logiciels, cet AMI a permis de sélectionner 8 premiers lauréats, parmi lesquels 4 services sont accessibles dès aujourd'hui via KROQI. 10 autres lauréats, présentés à BIM World, ont par ailleurs été sélectionnés dans le cadre de la seconde vague de l'Appel à Manifestation d'Intérêt. Tous ont proposé des services et fonctionnalités adaptés aux diverses attentes de la filière construction, en cohérence avec l'objectif clé de KROQI. Dans la continuité de cette démarche, un second Appel à Manifestation d'Intérêt sera lancé auprès des éditeurs de logiciels et start-up durant le 1er semestre 2018. En savoir plus : Fiche de présentation de KROQI Site web www.kroqi.fr Communiqué de presse du ministère de la Cohésion des territoires, mars 2018 Communiqué de presse sur la Plateforme numérique Bâtiment, Batimat 2017
Il y a 7 ans et 69 jours

Didier Versavel : Smartroom

Les normes d'accessibilité constituent aujourd'hui un paramètre incontournable de la conception des lieux dédiés à l'accueil du public. Pour le Groupe AccorHotels, elles sont également l'occasion de développer un nouveau concept, Smartroom, confié à l'architecte d'intérieur Didier Versavel. Architecte d'intérieur, designer et graphiste, Didier Versavel a fait ses armes à l'École Boulle, avant de créer son propre studio en 2006 où il développe une approche transdisciplinaire qui le mène aussi bien à concevoir un modèle de portes pour la marque Drakkar que tout un concept d'aménagement intérieur hôtelier pour le groupe AccorHotels. Un projet d'ampleur visant à mettre le bien-être à porter de tous les usagers " valides, personnes en situation de handicap ou âgées, femmes enceintes, comme les enfants en bas-âge. Une cible large à laquelle le designer répond par un design sobre et coloré, agrémenté de discrets dispositifs contrôlés par une tablette qui permet le réglage du son, des sources lumineuses, ou encore de la fermeture des rideaux. Une aide numérique complétée par de détecteurs de mouvement situés en pied de lit destinés à faciliter les déplacements nocturnes, une cloison pivotante qui permet de laisser d'avantage de place pour la circulation d'un fauteuil roulant par exemple, une tête de lit inclinable, un métronome lumineux pour faciliter l'endormissement, des interrupteurs avec un code couleurs, etc. On est loin du mobilier et des équipements stéréotypés souvent réservés aux personnes à mobilité réduite. Ici, le client se trouve simplement dans une chambre réservée à ses usagers. Et c'est là toute sa force ! Une application plus que concrète des " histoires à partager ", comme Didier Versavel aime à nommer ses projets. Une vision qui colle parfaitement à la mission première des hôtels : l'accueil. Pour en savoir plus, visitez le site de Didier Versavel Photographies : DR
Il y a 7 ans et 69 jours

Motiv Architects - Swallowfield Barn

Langley dans la campagne canadienne, l'agence Motiv Architects installe la Swallowfield Barn dans la ferme familiale d'un de ses co-fondateurs, Asher deGroot. L'objectif est de réunir à l'intérieur d'une grange contemporaine deux usages rarement couplés : hébergement du bétail et lieu de rassemblement pour la communauté locale, elle-même impliquée dans le processus de conception. La Swallowfield Barn est un bâtiment neuf de 355 mètres carrés venu compléter le domaine agricole de la famille deGroot, qui comprenait jusque-là une cabane de stockage, une serre, mais aussi un abri, organisés autour d'un portager. Une réalisation contemporaine rendant hommage aux constructions rurales nord-américaines, réinterprétées avec les techniques constructives actuelles. " Le but était de construire une nouvelle grange et un espace de rassemblement à la manière des étables traditionnelles, en utilisant des techniques simples et des matériaux facilement accessibles. " Asher deGroot, architecte et co-fondateur de Motiv Architects Le tout consiste en un hangar de deux niveaux, reprenant la forme des fermes locales, particulièrement visible depuis l'extérieur par le biais d'une avancée de toiture au profil métallique, créant un auvent protecteur. Le rez-de-chaussée, ouvert sur l'extérieur, grâce à de larges portes coulissantes est destiné à l'hébergement des bêtes, au stockage des vivres et du matériel agricole. Au-dessus, un haut grenier, entièrement décloisonné et coiffé par une charpente conçue en collaboration avec l'ingénieur Eric Karsh " composée de fermes en lames de stratifié assemblées par un système de boulons et de broches ", est destiné au rassemblement de la collectivité locale. Le tout est éclairé de manière zénithale et latérale par des baies disposées dans la toiture à pans asymétriques et des panneaux de polycarbonate habillant partiellement ses pignons bardés de planches de Douglas issues de la récupération.Ces dernières servaient en effet auparavant pour le coffrage du béton, et leurs marques et tâches ont été volontairement laissées visibles. Ce remploi a permis de réduire l'empreinte carbone du bâtiment, d'autant plus que soixante bénévoles se sont attelés à son édification, diminuant par la même occasion son coût à environ 26 euros du mètre carré. Un projet chaleureux imaginé par et pour les habitants de Langley. Somme toute un domaine imprégné de solidarité. Pour en savoir plus, visitez le site de Motiv Architects Photographies : Ema Peter  
Il y a 7 ans et 79 jours

Les cloisons amovibles Clestra-Hauserman deviennent sud-coréennes

Le fabricant, basé à Illkirch (Bas-Rhin) et employant 660 personnes dans le monde, annonce sa prochaine prise de contrôle majoritaire par KC Green Holdings, son partenaire en Asie.
Il y a 7 ans et 80 jours

Ils proposent des logements 100% personnalisables

LOGEMENT EVOLUTIF. En s'associant à la start-up OWWI, BNP Paribas immobilier entend permettre aux futurs propriétaires de configurer leur logement. Une personnalisation possible grâce à un système de cloisons amovibles et connectées breveté.
Il y a 7 ans et 83 jours

Pour le confort acoustique de l'habitat, faites le bon calcul : moins de bruit pour vos clients?

En matière de normes pour l'isolation phonique dans les nouvelles constructions, les exigences réglementaires sont minimales entre logements. Par ailleurs, aucune obligation n'est fixée concernant les bruits intérieurs entre les pièces d'une même habitation, en collectif comme en maison individuelle. Alors en neuf comme en rénovation, apportez à vos clients un meilleur confort sans nuisances sonores. Proposez-leur la plaque acoustique Knauf KA 13 Phonik qui diminue le bruit de moitié sans perte de surface habitable : soit une amélioration de 3 dB pour une cloison avec Knauf KA 13 Phonik à encombrement égal, ce qui revient à diviser par deux l'énergie sonore par rapport à une cloison en plaques de plâtre standard. Posée en plafond, Knauf KA 13 Phonik offre avec un plancher bois des performances acoustiques aux bruits d'impacts et aux bruits aériens supérieures à celles d'une dalle de béton plein.  
Il y a 7 ans et 85 jours

Mipim 2018 : BNP Paribas Real Estate partenaire de la start-up Owwi [Exclusif]

La jeune pousse Owwi, qui a breveté des profilés électriques permettant d'installer des cloisons amovibles dans un logement, a signé un partenariat avec BNP Paribas Real Estate. Le premier programme " 100% personnalisable " sera commercialisé en juin.
Il y a 7 ans et 85 jours

nLDK Architects : Hey House

Comment conjuguer espaces extérieurs et intimité dans un quartier résidentiel densément peuplé ? Une gageure à laquelle les architectes du studio nippo nLDK répondent par la conception de Hey House, une petite demeure contemporaine à entièrement tournée vers une cour cachée. Au c"ur du vieux quartier d'Hibarigaoka-Harnayashiki à Kawanishi (Japon), deux types de maison cohabitent : de vieilles demeures aux murs hauts et de petits logements d'après-guerre aux cloisons basses, le tout exploitant la moindre parcelle de terrain autorisée. Ici, pas de place pour un jardin. Les seuls espaces extérieurs sont d'étroites ruelles privées. Un manque de lien avec l'extérieur dont les commanditaires de la Hey House ne souhaitaient pas se passer, quitte à sacrifier quelques mètres carrés habitables de leur foyer. De cette volonté résulte, sur une parcelle de 90 mètres carrés, un bâtiment, au style minimaliste dont les toits plats sont dotés d'ouvertures zénithales, laissant ainsi pénétrer la lumière naturelle au sein des pièces de vie, une aubaine dans un quartier aussi dense. Répartie sur deux étages, l'habitation au plan carré se compose d'un unique espace de jour comprenant salon, salle à manger et cuisine au rez-de-chaussée, et trois chambres et une salle de bain à l'étage. Cependant, cette maison ne ressemble en rien à ses voisines. Entourée par une enceinte, ce monolithique est agrémenté d'une grande cour bétonnée en forme de L comprenant des structures de jeu pour les enfants, des espaces verts, une terrasse, etc. En somme tous les attribus d'un jardin familial ! Connecté à l'intérieur par une véranda donnant sur le salon, l'extérieur fait partie intégrante de la demeure. Pour en savoir plus, visitez le site de nLKD Architects Photographies : Yohei Sasakura
Il y a 7 ans et 93 jours

Solution dédiée à l'isolation acoustique des cloisons

Le spécialiste de la laine de verre et du polystyrène extrudé lance sa nouvelle solution dédiée à l'isolation acoustique des cloisons distributives.
Il y a 7 ans et 97 jours

Archstudio : Poly WeDo Art Education

Situé à Pékin (Chine), le Poly WeDo Art Education est un centre d'effervescence et de création spécialement conçu pour... les enfants ! Et puisque les petits ont besoin de lieux pour explorer l'étendue de leurs talents, l'agence locale Archstudio leur a dessiné un écrin en bois aux formes minimalistes où ils seront libres de chanter, jouer d'un instrument, fabriquer, cuisiner ou encore danser ! Inspiré des formations rocheuses et des collines des jardins traditionnels chinois, cette école de 770 mètres carrés en L est caractérisée par ses lignes courbes et les découpes semi-circulaires de ses cloisons. En effet, pour atteindre les différents cours, les bambins empruntent un labyrinthe curviligne revêtu de bois que l'on retrouve également au sol et au plafond. Comme à l'intérieur d'une guitare, l'ensemble du programme est visible depuis le parcours sinueux du couloir principal, grâce à l'absence de portes ainsi qu'à de petits hublots vitrés. Cours de musique et de théâtre se mêlent à des enseignements plus originaux : service de thé ou encore pratiques artisanales. Rendre ces espaces de divertissement visibles à tous permet de stimuler la créativité des jeunes créateurs, tout en limitant l'aspect de confinement d'une salle de classe traditionnelle. Le corridor est également pourvu de balançoires qui amusent les plus actifs trépignant d'impatience avant de commencer leur apprentissage. Au fond de cette galerie, un grand studio de danse plus industriel prend place, avec de larges baies vitrées offrant une vue panoramique sur les gratte-ciels de la ville. Les conduits de service sont laissés visibles et repeints uniformément en gris, de même que le sol et les parois. Enfin, le mur du fond est recouvert de miroirs, permettant aux enfants d'apprécier leurs efforts lors des divers exercices. Un lieu éclectique qui permet aux tous petits de s'épanouir dans une multitude de domaines. Pour en savoir plus, visitez le site de Archstudio Photographies : Wang Ning
Il y a 7 ans et 106 jours

Événement : Tile of Spain Awards

Durant le Cevisama, salon de la céramique organisé chaque année à Valence (Espagne), a eu lieu la seizième cérémonie des Tile of Spain Awards organisée par l'ASCER " Association Espagnole des Fabricants de Tuiles et de Pavage en Céramique ", afin de promouvoir l'utilisation de cette matière dans la construction. Une occasion de mettre en avant l'exceptionnelle production architecturale de la péninsule ibérique. Prix Architecture : domaine viticole du Mont-Ras, Jorge Vidal et Víctor Rahola Pour la construction de ce Chai de 570 mètres carrés les architectes ont choisi des matériaux simples et minéraux : la brique de terre crue pour les murs périphériques constitués de dix demi-cylindres verticaux, et tuile en céramique rouge en parament de cloison à l'intérieur. Un projet qui a charmé le jury par son esthétique rustique et industrielle, entrant parfaitement en écho avec son environnement campagnard, mais aussi par la modularité du système constructif, permettant d'agrandir l'ensemble selon les besoins.. Mention spéciale Architecture, première place : extension et rénovation des ateliers Gon-Gar, NUA arquitectures Edifiés il y a plus de 50 ans, les ateliers de réparation Gon-Gar consistent en un groupement d'entrepôts disposés en U autour d'une cour centrale. Le défi des maîtres d'"uvre consistait à ajouter à l'est, à l'angle de deux rues, un nouveau bâtiment comprenant bureaux et showrooms, qui soit en accord avec son environnement industriel. Pour cela, ils ont imaginé un ouvrage coiffé de sheds, dont la façade est en partie vêtue de brique de terre crue. À l'intérieur, les doubles hauteurs et les percées créées entre les bâtiments révèlent les faïences ocres et les tuiles de grès de l'édifice d'origine, générant une atmosphère manufacturière mais chaleureuse.. Mention spéciale Architecture, seconde place : hôtel Santacreu de l'île de Tabarca, Diego López Fuster + SUBARQUITECTURA Au c"ur du seul et unique village de la minuscule péninsule de Tabarca, au sud-est de l'Espagne, les architectes intègrent entre deux maisons typiquement méditerranéennes, un monolithe de béton paré à l'intérieur comme à l'extérieur de céramique, hébergeant dix confortables chambres de 18 mètres carrés chacune. Le revêtement en tuile couleur sable issue de terres calcaires et ses joints ne font qu'un.. Prix Intérieur : trois stations de métro à Barcelone, Garcés - de Seta - Bonet Arquitectes Pour la construction des trois nouvelles stations de la Ligne 9 du métro de Barcelone " Mercabarna, Parc Logístic et Europa Fira ", l'agence Garcés - de Seta - Bonet Arquitectes a pris le parti d'un aménagement minimaliste et fonctionnel. Les gaines techniques sont laissées apparentes, à l'image des murs et de la structure porteuse en béton brute de décoffrage. Seul le sol a fait l'objet d'un traitement de finition plus abouti, par le recours à un revêtement en porcelaine gris mat, facile à entretenir, qui unifie l'ensemble. . Mention spéciale Intérieur, première place : Can Picafort, Ted'A arquitectes Dans cette maison de trois étages hébergeant des appartements pour vacanciers, un aménagement éclectique et estival a été imaginé. Parterre comme sur les murs, textures et motifs se mêlent. Trois types de céramique on été utilisés : des carreaux de forme carrée et de couleur ocre séparés par de larges gros joints au sol, des azulejos rosés et zébrés sur les cloisons et des tuiles oranges longitudinales pour les espaces de services " cuisine et salle d'eau. Le résultat ? Une ambiance chaleureuse et pleine de vie.. Mention spéciale Intérieur, seconde place : rénovation d'une maison, ARQUITECTURA-G Afin de mettre en valeur les généreux espaces de vie qu'offre cette demeure située dans un village de la campagne du nord du pays, les architectes ont habillé l'intégralité des surfaces horizontales " le sol, les bancs, les marches, les plans de travail ", de faïences carrées rouges. Cette utilisation simple et élégante de la céramique a séduit le jury par le contraste fort qu'elle offre avec la blancheur immaculée des murs et du plafond, permettant alors de créer un lien visuel entre toutes les pièces de la maison... Prix Étudiant : un jardin-paysage, Rafael López-Toribio Moreno Actuellement élève en dernière année à l'École Technique Supérieure d'Architecture de Grenade, Rafael López-Toribio Moreno imagine au c"ur de la ville, dans un terrain en pente, un jardin public composé de deux terrasses successives précédant un centre d'information touristique. Le chemin piéton reliant le haut et le bas de la parcelle est constitué d'un assemblage de morceaux de céramique irréguliers liés par un mortier. Il rend ainsi hommage aux nombreuses constructions en terre de la cité andalouse tout en faisant écho à sa culture sociale éclectique. Pour en savoir plus, visitez le site de Tile of Spain Awards Photographies :1) Luis Díaz Díaz2) José Hevia3) Adriá Goula4) Jesús Granada5) Adrià Goula6) Luis Díaz Díaz7) José Hevia8) Rafael López-Toribio Moreno  
Il y a 7 ans et 120 jours

DEYA étend sa gamme Sillage avec le nouveau châssis Épure pour portes intérieures affleurantes

Depuis le lancement de sa gamme de châssis à galandage Sillage en 2012, DEYA, premier fabricant français, ne cesse d'innover. Après les solutions acoustiques, sur mesure, pour cloisons traditionnelles, DEYA propose aujourd'hui Épure.
Il y a 7 ans et 121 jours

Grand chantier zéro carbone pour les briques de Bouyer Leroux

Comment atteindre une production décarbonée de briques terre cuite réputées énergivores ? C’est le challenge du premier fabricant français de briques de murs et cloisons.
Il y a 7 ans et 129 jours

Hiroyuki Ogawa Architects : Appartement 402

Au 4e étage d'une tour en béton située au c"ur du foisonnant quartier de Shibuya à Tokyo (Japon), l'agence locale Hiroyuki Ogawa Architects réalise la rénovation d'un studio de 34 mètres carrés pour un couple. Un havre de paix à l'aménagement minimaliste qui inspire la quiétude, bien loin de l'agitation ambiante. Dans la capitale nippone, les mètres carrés sont de plus en plus rares et chers. Chaque surface, même la plus petite, est donc aussi précieuse que son aménagement doit être pertinent. Cela, Hiroyuki Ogawa, l'architecte en charge de la rénovation d'un appartement de 34 mètres carrés pour un couple l'a bien compris. Il propose alors une partition spatiale originale où la salle de bain " un espace souvent mis de côté par les citadins japonais en manque d'espace ", placée sous une mezzanine où se trouve la chambre des époux, est presque aussi grande que le séjour en double hauteur largement vitré sur lequel elle s'ouvre grâce à de simples portes coulissantes en bois, à la manière des traditionnels shojis japonais. Au plafond, le maître d'"uvre a imaginé un drôle de creux qui enveloppe l'aire de couchage et une partie du salon, procurant une dimension encore plus intime au lieu. Le tout, est baigné dans les tons beiges du carrelage et des murs enduits de plâtre. Les planches de bois des cloisons mobiles disposées en biais, apportent à l'ensemble minimaliste une touche de chaleur et de singularité. Un cocon douillet, où l'on rêverait de se prélasser. Pour en savoir plus, visitez le site de Hiroyuki Ogawa Architects Photographies : Kaku Ohtaki
Il y a 7 ans et 134 jours

Quand les cheminées jouent les cloisons

PANORAMA. Les cheminées peuvent venir séparer les espaces, sans les cloisonner et paradoxalement, les lier. Pour des aménagements originaux, dans l'air du temps, mais surtout, très chaleureux ! La preuve en images.
Il y a 7 ans et 134 jours

Un 25 m2 redessiné et relooké grâce au bois

SUR-MESURE. En quelques semaines, l'architecte d'intérieur Adeline Sauvage a redonné vie à un studio parisien de 25m2. Mobilier sur-mesure, cloison semi-ouverte et ambiance scandinave ont sublimé le lieu en le rendant ultra fonctionnel. Visite.
Il y a 7 ans et 139 jours

RIGI Design : A White House, A Growing Home

Ce qui était à l'origine une demeure typique de Shanghai (Chine) des années 1940 devient, sous la houlette du studio RIGI Design, un havre de paix lumineux et fonctionnel. Grâce à de larges baies vitrées et à du mobilier modulable et ergonomique, les concepteurs modernisent cette maison de ville sans la dénaturer pour autant. Le défi de cette rénovation était de garder la structure de la construction originelle de 240 mètres carrés répartis sur trois niveaux, afin de ne pas bousculer l'architecture du quartier, tout en allégeant sa coposition massive et hermétique et en s'adaptant à la grande profondeur du bâtiment. " Nous voulons concevoir quelque chose qui supporte la beauté et le bonheur. Il n'y a pas tant de joie dans la vie, et celle-ci est remplie de petits bonheurs. Ce que nous aimons, ce n'est pas posséder de belles choses ou des meubles luxueux, mais une vie faite sur-mesure, pour soi. " Liu Kai, designer chez RIGI Design Pour ce faire, RIGI Design imagine A White House, A Growing House, une version aérée et blanche de l'habitation de 1947. Première étape : supprimer l'escalier encastré au profit d'un nouveau modèle, ouvert et traversant, éclairé de façon zénithale par une verrière. Ajoutées à ce puits de lumière, de nombreuses lucarnes et fenêtres ouvrent l'édifice sur l'extérieur, lui qui semblait, à l'origine, impénétrable. Même traitement pour le jardinet qui était jusqu'alors mal connecté aux espaces de vie et qui, grâce aux multiples parois vitrées, devient un élément à part entière du quotidien des résidents. En bas, une véranda offre aussi à ces derniers un extérieur protégé des intempéries ; tandis que, plus haut, deux balcons-terrasses permettent aux usagers de profiter du grand air. Mais les intentions des concepteurs ne s'arrêtent pas là, avec le décloisonnement des petits volumes qui composaient l'ensemble, de façon à ce que les parties communes soient plus " respirables ". Ainsi, les cloisons du rez-de-chaussée disparaissent au profit d'une cuisine ouverte, d'un salon et d'une salle à manger. Dans le but de rendre fonctionnelle cette zone où toute la famille passe le plus clair de son temps, RIGI Design imagine une paroi en bois modulaire, appelée Life board, qu'elle positionne au mur du salon. Moins encombrant qu'un buffet ou un meuble de rangement, ces panneaux percés d'orifices permettent aux habitants de placer et déplacer les étagères au gré de leurs envies et besoins. L'entièreté des murs est peinte en blanc, puis agrémentée de petites touches de couleurs pastel, créant un environnement doux et agréable. Comme quoi, ce sont parfois des idées simples qui donnent lieu à de grandes réalisations ! Pour en savoir plus, visitez le site de RIGI Design Photographies : Tian Fangfang
Il y a 7 ans et 141 jours

David Dworkind : Jouney Café

Aménager un bar, un restaurant et une boulangerie libanaise dans un local de 24 mètres pour 4 ? Il en fallait plus pour effrayer l'architecte d'intérieur et photographe canadien David Dworkind qui réalise à Montréal (Canada) le Jouney Café, dont le nom mais aussi l'esthétique industrielle et brute fait référence à Jounieh, ville natale du propriétaire située au nord de Beyrouth. Au 1486 de la rue Sainte-Catherine, l'une des plus bouillonnantes du centre-ville de Montréal, le Jouney Café prend place dans un local en double hauteur situé au rez-de-chaussée d'un immeuble en brique traversant. Pour installer l'ensemble des services proposés par Patrick Abdelahad, restaurateur et propriétaire du lieu, l'architecte d'intérieur David Dworkind dispose en enfilade de petites tables carrées et un long comptoir en bois de frêne, une large table et enfin les cuisines et autres espaces de service, surplombés d'une mezzanine où se trouve un bar. Dans la continuité de l'architecture industrielle du lieu, un ancien entrepôt commercial aux gaines techniques apparentes et à la structure massive en béton brut de décoffrage, le maître d'"uvre a pris le parti original de recouvrir l'intégralité du mur sud de briques de terre crue et de mortier, en écho aux bâtiments typiques du Liban. À contrario, la cloison lui faisant face est quant à elle beaucoup plus sobre, simplement agrémentée d'une allège vert foncé aux cadre moulé, où de larges miroirs agrandissent l'impression d'espace. Une atmosphère qui donne envie de voyager et de se régaler. Pour en savoir plus, visitez le site de David Dworkind Photographies : David Dworkind