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Il y a 3 ans et 205 jours

Le chiffre d'affaires de Saint-Gobain gonflé par la hausse des prix et la reprise du bâtiment

Au troisième trimestre 2021, Saint Gobain a réalisé un chiffre d'affaires de 10,8 milliards d'euros, en hausse de 6,7% par rapport aux trois mois équivalents de 2020, portant à 32,9 milliards d'euros le chiffre des ventes sur les neuf premiers mois, soit un bond de 18,1% par rapport à la période équivalente de 2020.Le consensus des analystes de Factset tablait sur un chiffre d'affaires trimestriel de 10,67 milliards.Le groupe "confirme la très forte progression de son résultat d'exploitation à un nouveau plus haut historique" en 2021, indique le groupe.Saint-Gobain a maintenu la révision en hausse de ses coûts en énergie et matières premières pour 2021 en raison de l'inflation dans le secteur, soit environ 1,5 milliard d'euros sur l'année, au lieu de 1,1 milliard annoncé fin juillet.Mais porté surtout par la hausse de ses propres prix de vente, il se dit "confiant dans sa capacité à compenser l'inflation" sur l'ensemble de l'année, "étant donné la forte accélération de la hausse des prix à +8,7% au troisième trimestre par rapport à la période équivalente de 2020".En Europe du Nord, son principal marché, le chiffre d'affaires a progressé de 12% sur le trimestre à 3,8 milliards d'euros, plus que ce qu'attendaient les analystes, grâce à une "forte accélération des hausses de prix".Les pays nordiques ont enregistré une "solide croissance", en particulier dans les solutions de construction légère sur le marché "porteur" de la rénovation.Le rythme de croissance en Allemagne a décéléré compte tenu de l'impact du recul du marché automobile sur la demande de verre, même si la construction modulaire reste "bien orientée", indique le communiqué.Au Royaume-Uni, la croissance a été tirée "exclusivement par les prix" dans un marché "perturbé par des difficultés de chaînes d'approvisionnement".En Europe du Sud (qui inclut le Moyen Orient et l'Afrique), les ventes du groupe se sont élevées à 3,15 milliards d'euros, soit quasiment autant que ce qu'attendaient les analystes (3,17 milliards d'euros).En France, Saint-Gobain a continué d'observer de "bonnes tendances", soutenues par le marché de la rénovation, et surtout les incitations à la rénovation énergétique impulsées par le plan de relance de l'économie. 400.000 dossiers de demande d'aide publique (MaPrimeRenov') ont été déposés en France depuis le début de l'année, indique le groupe qui compte sur la rénovation de bâtiments publics en 2022.Interrogé par les analystes sur la poursuite de la hausse des prix de matériaux d'ici la fin de l'année, le directeur général du groupe Benoit Bazin a répondu qu'il s'agissait d'une "priorité" pour le groupe, qui bénéficie d'une bonne "acceptation" de ses clients.Le titre Saint Gobain, coté au CAC40, a progressé de 0,89% jeudi à 60,89 euros, dans un marché en hausse de 0,75%.
Il y a 3 ans et 209 jours

Quels sont les risques liés aux travaux de rénovation de toiture?

Les travaux de rénovation de toiture sont classés parmi les interventions les plus risquées. Le risque se trouve surtout sur le fait que le déroulement des opérations se trouve en hauteur. À part cela, en cas de non-respect aux règlementations locales, le propriétaire du chantier peut également s’exposer à des risques de sanction administrative. Dans cet article, nous allons voir en détail tout ce qu’il faut savoir sur les risques des travaux de rénovation de la toiture. Des risques de non-conformité La non-conformité aux différentes règlementations est un risque à ne pas prendre à la légère. En effet, les travaux de rénovation de la toiture sont soumis à des déclarations de travaux auprès de la mairie. C’est seulement après avoir reçu l’aval des autorités administratives locales que les travaux de rénovation peuvent commencer. Il est donc important de se renseigner sur les réglementations locales en vigueur avant de déposer la demande de rénovation de toiture. Pour avoir l’autorisation de la commune à effectuer les opérations, la demande doit répondre à certaines normes qui sont énoncées dans le DTU (Documents Techniques Unifiés) et dans le PLU (Documents Techniques Unifiés). Lors de la réalisation des travaux de toiture, le propriétaire ainsi que les couvreurs ne peuvent pas changer le plan de rénovation qui a été validé par la mairie. Il est par exemple interdit de procéder au changement de matériaux ou de couleur pouvant modifier l’aspect final au cours des travaux. Au cas où la déclaration déposée à la mairie et les travaux réalisés ne sont pas conformes, un arrêté de cessation de travaux sera prononcé à l’encontre du propriétaire.  D’autres sanctions comme le paiement d’amende peuvent également être infligées à l’auteur de cette irrégularité. Des risques d’accidents et de dommages sur le chantier Comme dit ci-dessus, effectuer les travaux de rénovation de la toiture expose son intervenant à des risques comme : les chutes liées au travail en hauteur ; le glissement des matériels ou des outils, les projections des matériaux sur les personnes présentes sur le chantier, les infrastructures et objets à proximité. Il est donc déconseillé de s’aventurer soi-même à réaliser les travaux de rénovation de la toiture. Pour effectuer ce genre d’opération, il est recommandé de faire appel à un couvreur professionnel qui s’y connait très bien dans ce domaine.  Non seulement il dispose de bons outils pour parfaire les travaux, mais aussi il dispose d’une assurance de responsabilité civile qui couvre les éventuels dommages matériels et corporels causés par son équipe. Des risques de vices de construction La perfection n’existe pas dans le domaine du bâtiment. En effet, des anomalies peuvent survenir plus tard. Plusieurs cas peuvent se présenter comme les problèmes d’étanchéité et d’isolation. Ce sont là des risques qui peuvent affecter la solidité et l’habitabilité du bâtiment, ce qui causeront des dépenses supplémentaires aux propriétaires au cas où le prestataire n’offre pas des garanties. De ce fait, il est toujours recommandé de confier les travaux de rénovation à un professionnel en toiture qui propose des garanties décennales. Ainsi, tous les vices qui apparaissent dans les 10 ans après la réalisation des travaux seront à la charge de professionnels.  
Il y a 3 ans et 212 jours

Urban Oasis, de Andre Enrico et Regina Fernandes : avenir postpandémie ?

Le Prix Michel Gelrubin, créé en 2014, récompense chaque année les étudiants les plus talentueux du Département d’Architecture de l’Université de Tel-Aviv (Israel). Ouvert à l’international depuis 2019, ce sont plus de 60 projets qui ont été déposés en 2021, venant des quatre coins du monde. Pour cette 8ème édition, les participants devaient proposer un […] L’article Urban Oasis, de Andre Enrico et Regina Fernandes : avenir postpandémie ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 216 jours

Le gouvernement dévoile un dispositif simplifié pour faciliter la rénovation énergétique des logements privés

Davantage de "lisibilité" et de "simplicité", c'est l'objectif de la refonte du dispositif, souligne-t-on au ministère du Logement.La ministre Emmanuelle Wargon sera vendredi dans le Loiret pour présenter le nouveau "service public unique" destiné à "guider les Français dans leurs travaux de rénovation énergétique", baptisé France Rénov'.Cela prendra la forme, à partir du 1er janvier 2022, d'une plateforme internet (france-renov.gouv.fr) et d'un numéro de téléphone (0.808.800.700) uniques, ainsi que d'un réseau unifié d'espaces conseil réparti sur toute la France.Ce dernier s'appuiera sur le réseau actuel de quelque 450 guichets tenus par l'Anah (Agence nationale de l'habitat) et "va continuer de grandir en lien avec les collectivités locales et avec le financement du programme de certificats d'économie d'énergie", souligne le ministère.Dès l'année prochaine également, les personnes intéressées pourront être suivies, de l'état des lieux à la réception des travaux, par un "accompagnateur Rénov'" pour "répondre à la demande des ménages qui, trop souvent, ne savent pas vers qui se tourner pour obtenir des réponses neutres et qui redoutent les pratiques abusives et les malversations", souligne le ministère dans le dossier de presse.Dans un premier temps, il s'agira d'agents de l'Anah et du réseau FAIRE (Faciliter, Accompagner et Informer à la Rénovation Énergétique) coordonné par l'Ademe (Agence de la transition écologique). Puis dans la deuxième partie de l'année la fonction s'ouvrira à des tiers du privé, dont l'activité sera encadrée par un décret attendu au printemps prochain.Dès 2022, les aides seront aussi renforcées. Le gouvernement avait déjà annoncé qu'une nouvelle enveloppe de deux milliards d'euros serait consacrée à MaPrimeRénov', dispositif pour lequel 500.000 dossiers ont été déposés en 2021."MaPrimRénov' Sérénité" va remplacer le programme "Habiter mieux" à destination des ménages les plus modestes, pour capitaliser sur la "marque" désormais bien identifiée par les Français. Avec pour cible principale les 4,8 millions de "passoires thermiques", logements "en grande partie" occupés par les plus modestes.Pour s'attaquer à ces logements privés mal notés dans les dix prochaines années, "il faudrait traiter, chaque année, 290.000 maisons individuelles et 9.500 copropriétés", note le ministère.Est prévue également la création du "Prêt avance rénovation" pour financer le reste à charge des travaux de rénovation, avec une garantie apportée par l'Etat pour les ménages les plus modestes.
Il y a 3 ans et 223 jours

Expoprotection Sécurité 2021 remporte un franc succès

Cette audience, particulièrement ciblée, est venue découvrir les nouveautés présentées par les 167 offreurs de solutions présents contre 150 en 2019, soit une augmentation de 11%. En effet, véritable tremplin pour l'innovation, Expoprotection Sécurité a consacré, cette année encore, un large volet aux technologies, solutions et services développés par les exposants, dont certains ont été mis à l'honneur lors des Trophées Expoprotection Sécurité. Enfin, la formule hybride du salon a enregistré ses premiers résultats : près de 40% des visiteurs inscrits ont activé leur compte sur Expoprotection Sécurité Online.« Nous sommes évidemment très heureux du résultat enregistré par cette première édition d'Expoprotection Sécurité. Au-delà de l'ambiance « business » qui a marqué ces trois journées, je retiens que nous avons pu proposer une offre plus large mais surtout plus riche que sur APS 2019 en accueillant notamment la Cyberprévention et la Prévention et Protection Incendie à côté de l'offre Sûreté-Sécurité. En termes d'audience, les visites ont été équivalentes à 2019, malgré le contexte Covid, alors même que de nombreux visiteurs étrangers n'ont pas pu se rendre au salon du fait des restrictions de voyage encore en vigueur. A l'inverse, nous avons enregistré une croissance forte des visiteurs venus de province, qui souligne l'attractivité du salon et le besoin de reconnexion physique des acteurs sur un marché de la sécurité toujours très dynamique. En alternance avec Expoprotection, le salon de la prévention et de la maîtrise des risques qui se tient les années paires, Expoprotection Sécurité nous permet de proposer chaque année en France un rendez-vous de qualité, en phase avec les évolutions de la mission Sûreté-Sécurité », souligne Jean-François Sol Dourdin, Directeur du Salon.Une édition plébiscitée par les visiteursExpoprotection Sécurité 2021 s'installe d'emblée comme l'événement spécialisé référent de la filière Sûreté – Sécurité privée en France avec 167 exposants (en augmentation de 11% par rapport à l'édition d'APS précédente) et 6 400 visites. Une fréquentation qui n'a pas encore montré tout son potentiel du fait du contexte Covid, en particulier pour les nombreux visiteurs étrangers qui n'ont pas pu se rendre au salon cette année. En revanche, le visitorat français s'est mobilisé autour de l'événement, avec une participation forte des visiteurs de province qui représentent près de 40% du total, en hausse de 22%.En termes de segments, la répartition s'établit comme suit :63% d'intermédiaires professionnels : intégrateurs, installateurs, distributeurs, consultants et prestataires de services ;37% de clients finaux, très largement décideurs ou prescripteurs au sein de leur entreprise en matière d'achat d'équipements ou de services de sécurité.Première édition de la formule hybrideInnovant, Expoprotection Sécurité a proposé une formule hybride conjuguant expérience online et visite physique pour répondre aux attentes exprimées par les professionnels. Expoprotection Sécurité Physique + Online a offert une expérience de participation « augmentée » aux participants qui ont pu alterner et combiner à volonté : la visite physique, les rendez-vous d'affaires sur site ou en ligne, la participation aux conférences en présentiel ou à distance, des échanges directs à travers des groupes de discussion, des suggestions personnalisées d'offreurs et de solutions, des alertes en temps réel, etc., Ainsi, près de 3 000 messages y ont été échangés entre exposants et visiteurs tandis que 50% des rendez-vous « Connect » ont été réalisés en ligne.Un programme riche et completPendant 3 jours, le salon a proposé un programme riche et complet :Le Village Start-up a mis en avant huit jeunes pousses du secteur et les pépites entrepreneuriales de demain.L'Espace Cyberprévention a regroupé 10 exposants experts prêts à répondre à l'ensemble des questions des visiteurs et un programme de conférences dédiées à la thématique Cyberprévention.Le Village « Gestion de crise » a permis de répondre à tous les enjeux auxquels sont confrontées les organisations, afin de mieux protéger leurs collaborateurs et de garantir leur résilience.Un programme de plus de 40 conférences, sur le salon ou en live, sur Expoprotection Sécurité Online. Des conférences à retrouver en replay sur la plateforme jusqu'à fin décembre 2021.Le salon de l'innovationEpoprotection Sécurité 2021 a été l'occasion de distinguer et de mettre à l'honneur une sélection des solutions parmi les plus innovantes grâce au palmarès de ses Trophées. Réuni début septembre, un jury de 10 experts (directeurs sécurité-sûreté, responsables incendie…) a étudié les dossiers déposés par les exposants candidats et a désigné les 8 lauréats. Ces derniers ont été mis en vedette sur le salon à travers un parcours de visite « spécial Trophées de l'Innovation » permettant de découvrir et de voir lors de démonstration les solutions qui feront la sécurité de demain.Ils parlent de leur expérience sur Expoprotection Sécurité 2021…« Proximité - Efficacité – Qualité »« Nous n'avons que 2 ans d'existence et nous sommes très satisfaits de cette première expérience et, notamment, de la proximité avec les distributeurs qui pour une fois viennent à nous. Cela représente un précieux gain de temps et d'énergie, ajouté à cela la proximité avec les équipes d'organisation très efficaces et agréables. Nous reviendrons à la prochaine édition » Steve Tenneroni et Jean-Baptiste Dozolme, Co-Fondateurs – DOEMOS Plans de Sécurité Incendie« L'occasion d'entamer des collaborations qui durent dans le temps »« C'est une réussite avec près de 1 200 contacts enregistrés en 3 jours. Nous étions déjà présents sur APS 2017 et 2019 et il y a très clairement plus de monde qu'il y a 2 ans. Expoprotection Sécurité permet une convivialité avec les interlocuteurs et offre la possibilité de faire connaissance avec des gens qui ne sont pas toujours référencés dans certains groupements ou bases de données. De plus, débuter les rencontres sur le salon nous permet d'entamer des collaborations qui durent dans le temps » Philippe Leroux, Sales Manager - Smart SD« Nous sommes là depuis la création du salon ! »« Nous sommes très satisfaits ! Nous sommes un client historique, depuis la création du salon APS et aujourd'hui sur Expoprotection Sécurité. Nous avons reçu plus de 620 visiteurs sur 3 jours, des gens intéressants et intéressés par nos produits ». Justine Pauper Responsable Marketing – NEUTRONIC« Un emplacement judicieux – des contacts facilités »L'emplacement de notre stand juste devant l'entrée était particulièrement judicieux. Les clients venaient naturellement voir Spot, le petit chien robot d'Intuitive Robots, ce qui a facilité le contact avec les équipes qui ont ainsi pu faire connaître les autres partenaires technologiques du groupe. Nous avons pu présenter de manière optimale la convergence de nos systèmes de sécurité » Jean-Marie De Troy, Directeur Commercial France – HIKVISION
Il y a 3 ans et 223 jours

La signature d'Unibail pour la construction de la Tour Triangle attendue d'ici fin octobre, selon la mairie

"Avant la fin octobre, le titulaire Unibail doit signer le bail faute de quoi le projet serait remis en question", a déclaré le premier adjoint de la maire PS Anne Hidalgo, qui occupait ce même poste lorsque ce projet contesté a été lancé sous la mandature de son prédécesseur Bertrand Delanoë.Selon M. Grégoire, "le porteur de projet n'a pas du tout renoncé à le mettre en oeuvre", et une signature dans les temps pourrait entraîner le "démarrage des travaux assez tôt" au milieu du Parc des expositions de la Porte de Versailles, situé au sud de la capitale, où doit être érigée cette tour de 180 m de haut pour 42 étages.Dans ce cas, le chantier pourrait commencer au premier trimestre 2022, a dit à l'AFP le maire (LR) du XVe arrondissement Philippe Goujon, opposé à un projet "rejeté par l'ensemble des habitants du quartier" parce qu'il "va altérer le paysage urbain".Mais si Unibail "ne réunissait pas les conditions qui lui permettraient de signer le bail, nous travaillerions à l'évolution du projet", a dit Emmanuel Grégoire, y voyant un "moment de vérité".Réagissant à l'ouverture en juin, par le Parquet national financier (PNF), d'une enquête préliminaire pour "favoritisme" et "recel de favoritisme", M. Grégoire a dit n'avoir reçu "aucune demande de la justice" et être "très serein" car "la nature des faits visés semble exactement la même que celle contenue dans la plainte déposée en 2018 par deux associations d'opposants" et qui "n'avait donné lieu à aucune procédure judiciaire".La maire LR du VIIe arrondissement de Paris Rachida Dati avait fait en juillet 2020 un signalement à la justice sur ce projet, tandis que l'association Anticor avait déposé une plainte avec constitution de partie civile en février 2021.Les élus écologistes, alliés de Mme Hidalgo, ont redit leur opposition à un projet "de moins en moins rentable", selon Jérôme Gleizes (EELV). "On pourrait avoir une très bonne surprise comme avec la Gare du Nord", dont le projet de modernisation vient d'être abandonné en raison d'un dérapage des coûts et du retard pris dans les travaux, a-t-il anticipé.Pour Danielle Simonnet (LFI), opposée elle aussi à un projet "dépassé" et "anti-écologique", "les coûts sont en train d'exploser" aussi pour la Tour Triangle, passant "de 500 à 700 millions d'euros".
Il y a 3 ans et 224 jours

Docaposte accompagne l'Anah dans le déploiement de MaPrimeRénov'

En janvier 2020, l’Anah a mis en place MaPrimeRénov’, dispositif qui propose aux propriétaires occupants les plus modestes des aides pour réaliser des travaux de rénovation énergétique de leur logement. Depuis le 1er janvier 2021, cette aide est proposée à tous les propriétaires occupants, les propriétaires bailleurs ainsi que les syndics de copropriétés. Cet élargissement du nombre de bénéficiaires, à l'appui du plan de relance du gouvernement, a entraîné une forte montée en charge du nombre de dossiers à instruire.Ainsi, depuis sa mise en œuvre en 2020, l’Anah a reçu plus de de 700 000 dossiers de demande d'aide MaPrimeRénov'. Actuellement plus de 2 000 dossiers sont déposés quotidiennement. Malgré les conditions difficiles liées à la crise sanitaire et à ses impacts, l’Anah et Docaposte ont su s'adapter pour répondre à cette demande.Dans ce cadre, et après le gain de l’appel d’offres public, Docaposte gère à la fois l’instruction des dossiers d’aide « MaPrimeRénov’ », et la gestion du centre d’appels et l’assistance aux usagers (téléphone, emails et formulaires web). Les volets instruction et assistance sont opérés au travers de la plateforme multicanal qui dispose des briques technologiques nécessaires à une gestion dématérialisée des dossiers. Le volume de dossiers à traiter mobilise quotidiennement plusieurs centaines de collaborateurs basés en régions sur le territoire français. Docaposte s’est démarquée par son expertise pour traiter l’intégralité des services attendus par l’Anah, en réunissant des savoir-faire sur l’instruction des dossiers de demandes d’aide et d’assistance personnalisée auprès des citoyens pour la constitution de leurs dossiers. Ses compétences pour gérer la montée en charge du dispositif ont également été déterminantes dans le choix de l’Anah.Docaposte démontre ainsi sa capacité à accompagner les organismes publics dans leur transformation et la numérisation de leurs services aux citoyens en proposant, dans des délais contraints, une plateforme nationale multicanale de la relation entre un opérateur public et ses usagers.« Docaposte est un partenaire national engagé depuis le début de MaPrimeRénov' au plus près des équipes de l’Anah. Docaposte nous a apporté dans ce projet son expertise de la relation à l'usager pour mettre en œuvre cette politique publique d’envergure au service de tous les Français et de la rénovation énergétique des logements. S’agissant d’une nouvelle aide, le partenariat Anah / Docaposte est essentiel pour travailler en continue à l’amélioration de la relation usager. » souligne Valérie Mancret Taylor, Directrice générale de l’Anah.« Docaposte est fière d’accompagner l’Anah sur ce projet stratégique de transition énergétique. Nous mettons au service de l’Anah notre double maîtrise des savoir-faire d’instruction et de relation aux citoyens. La confiance accordée par l’Anah récompense l’engagement et le professionnalisme de nos équipes. », ajoute Olivier Vallet, Président Directeur Général de Docaposte.
Il y a 3 ans et 224 jours

Quatrième phase des travaux de restauration de la flèche de la cathédrale de Rouen

Alors que les trois premières étapes du chantier se sont achevées, l’échafaudage qui culminait jusqu’à présent à 85 mètres pourra atteindre 102 mètres de hauteur.La phase numéro 4 du chantier est lancéeCe chantier est un véritable challenge pour les équipes présentes sur place et qui s’attèlent au plus haut monument historique classé de France.Dans le cadre de cette nouvelle étape, l’ascenseur, donnant accès à l’échafaudage et mis en service jusqu’à aujourd’hui à 65 mètres, permettra désormais de monter à 85 mètres. Il est également prévu de déposer l’échafaudage de la phase 3 pour faire le montage simultané de la phase 4, en passant ainsi de 85 mètres à 102 mètres. Par ailleurs, comme à l’extérieur, l’échafaudage sera également implanté à l’intérieur à 85 mètres.Comme prévu depuis le début des travaux, l’échafaudage a été recouvert d’une bâche thermoformée dans l’objectif de protéger les plombages et permettre de travailler en toute sécurité pendant les intempéries. Une vraie prouesse technique, cet habillage devient nécessaire surtout à une telle altitude et dans une région comme la Normandie.Retour sur ce chantier d'envergure et sur les solutions techniques et sur-mesure de Tubesca-ComabiMonument emblématique du patrimoine français, la Cathédrale de Rouen fait l'objet de travaux de restauration depuis 2015 sur l'initiative de la DRAC de Haute-Normandie. Depuis 2016, les travaux se concentrent sur la flèche de l'édifice dans l'objectif de rénover les deux matériaux qui la composent : l'acier Corten® et la fonte. Pour rappel en 2016, TUBESCA-COMABI et Lanfry, entreprise de pierre de taille, ont répondu en groupement conjoint et solidaire et ont été retenues, pour la conception et l'installation d'un échafaudage de pied suspendu, en raison de leur expertise technique des monuments historiques et des chantiers hors norme.Pour la restauration de ce site atypique, à l'architecture complexe et asymétrique, la solution d'échafaudage retenue par TUBESCA-COMABI est le multidirectionnel M368 (en 8 positions). Il s'agit d'un produit 100% standard qui permet de répondre aux contraintes des formes géométriques et architecturales du bâtiment. Cependant, la solution d'assemblage sur-mesure fait toute la spécificité, la technicité et la particularité de ce chantier.Focus sur le multidirectionnel M368 de la flèche de la cathédrale de Rouen :échafaudage sur-mesure culminant à 152 mètres de haut (toutes phases cumulées).conçu pour supporter 500kg/m2 avec une charge mobile d’1,5 tonnes ; une résistance de 600kg/m2 sur les planchers.Pour en savoir plus : cliquez ici
Il y a 3 ans et 226 jours

Un cadre pour réemployer des produits de déconstruction en toute sécurité

Photo : AdobeStockUn atelier de recherche de la Fondation Bâtiment Énergie, coordonné par le CSTB et impliquant l'institut MECD pour l'animation d'un projet sur le réemploi, a élaboré huit guides pour fiabiliser les performances résiduelles de huit familles de produits en vue de leur réemploi sur de nouveaux chantiers après leur dépose. Le secteur de la construction étant très consommateur de ressources et producteur de déchets, il est forcément sensible à l'économie circulaire. Le CSTB s'attache, avec ses partenaires, à faire progresser le réemploi des matériaux dans le bâtiment. Des filières de recyclage de déchets de déconstruction dans de nouveaux produits se mettent progressivement en place et, aujourd'hui, c'est le réemploi de composants qui connaît un réel engouement. Lire la suite Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises Au travers de ce premier rapport RSE, articulé autour de trois enjeux majeurs, le CSTB souhaite partager ses actions RSE - qu'elles concernent ses missions ou son fonctionnement interne - et ses projets phares de l'année 2020.
Il y a 3 ans et 227 jours

Une enquête vise la concession où doit être bâtie la Tour Triangle à Paris

Cette enquête a été ouverte au Parquet national financier (PNF) pour "favoritisme" et "recel de favoritisme", a indiqué à l'AFP une source judiciaire, confirmant une information du Parisien.La maire LR du VIIe arrondissement de Paris Rachida Dati avait fait en juillet 2020 un signalement à la justice sur ce projet tandis que l'association Anticor avait déposé une plainte avec constitution de partie civile en février 2021.Aussi bien Mme Dati qu'Anticor s'appuyaient sur un rapport de la chambre régionale des comptes d'Ile-de-France de juillet 2020 concernant le Parc des expositions de la Porte de Versailles, situé dans le sud de la capitale.Ce rapport estimait que le projet de la Tour triangle, un édifice prévu pour faire 180 mètres de haut et 42 étages, avait été "inséré de façon critiquable dans l'enceinte du Parc des expositions de la porte de Versailles".En outre, pour réaliser ce projet, la ville de Paris a accepté d'indemniser le concessionnaire du parc des expositions, Viparis (filiale d'Unibail-Rodamco), à hauteur de 263 millions d'euros "pour un préjudice non démontré", a-t-elle également pointé.La ville a certes résilié sa concession de manière anticipée, mais lui a attribué un nouveau contrat lui permettant de continuer à exploiter les installations. Ce contrat a été attribué "dans des conditions en partie contestables", souligne également le rapport.Outre des délais de dépôt d'offre courts, compte tenu de la complexité du projet, la ville de Paris a demandé aux candidats un droit d'entrée de 263 millions d'euros. Elle a accepté que Viparis s'acquitte de cette somme en "renonçant à l'indemnité de résiliation anticipée de la concession", alors que l'autre candidat devait "autofinancer" ce droit d'entrée, selon cette source."Prête à être lancée" ?La Ville de Paris "s'est ainsi privée d'une ressource nette tout en provoquant une distorsion de concurrence pour l'attribution du nouveau contrat", observait la chambre régionale des comptes.Contactée par l'AFP, la mairie de Paris a dit "prendre connaissance ce jour" de l'existence de l'enquête, soulignant qu'une "précédente plainte déposée en 2018 par deux associations d'opposants au projet" n'avait "donné lieu à aucune poursuite".La Ville dit avoir "scrupuleusement respecté les règles de droit applicables dans ce dossier".De son côté, Unibail-Rodamco Westfield et sa filiale Viparis ont indiqué "contester formellement les allégations sans fondement portées à son encontre", dans deux réactions transmises à l'AFP."(On) regrette la divulgation d'informations, relatives à une enquête en cours, portant atteinte à son image et sa réputation, et la confusion opérée avec la tour Triangle", a ajouté la maison-mère.Elise van Beneden, présidente d'Anticor, a dénoncé l'"énormité du montage" et affirmé que la mairie de Paris s'était lancée dans ce projet contre l'avis de son propre service juridique.L'idée de ce projet est née en 2008 sous la mandature du maire socialiste Bertrand Delanoë, dont Anne Hidalgo, qui lui a succédé en 2014, était alors l'adjointe à l'urbanisme. Il avait été une première fois rejeté en novembre 2014 puis approuvé avec quelques modifications par le Conseil de Paris le 30 juin 2015, à une courte majorité.Signé de l'agence d'architecture suisse Herzog et de Meuron, cette tour doit notamment héberger un hôtel quatre étoiles de 120 chambres, 2.200 mètres carrés d'espace de travail partagé ("coworking") et un équipement culturel de 540 m2.Selon une source proche du dossier, une enquête sur le permis de construire de la tour a été classée en 2018.En mai 2019, saisi de plusieurs recours, le tribunal administratif avait validé ce permis. Mais alors que la première pierre de la tour devait être posée avant 2020, en vue d'une ouverture avant les Jeux Olympiques de 2024, le projet a été retardé.Peut-il désormais être enterré?Outre les suites judiciaires, se pose la question de la rentabilité économique d'un tel projet dans l'ère post-Covid, quelques semaines après l'abandon d'un autre grand chantier parisien contesté, celui de la Gare du Nord.Dans un entretien à l'AFP fin septembre, Emmanuel Grégoire, adjoint à l'urbanisme à la mairie de Paris, avait estimé que la tour était "prête à être lancée", y voyant un "très bon signal pour l'attractivité de Paris".
Il y a 3 ans et 227 jours

Nouvelle ligne de douches Hansgrohe Pulsify pour un confort maximal et un espace optimisé

Avec un design intemporel et fonctionnel, Pulsify se dote de la dernière technologie de jet PowderRain : un jet qui se démultiplie milliers de micro-gouttes ultra légères, plongeant le corps dans un véritable un cocon d'eau. Par son toucher soyeux, son extrême silence, et son rinçage efficace du shampoing, il offre une parenthèse de relaxation inédite au sein d'une journée souvent minutée.Un confort poussé à l'extrême avec son système de commande équipé du bouton Select pour piloter les jets, et sa technologie thermostatique pour une température constante maîtrisée au degré près.Une ligne de douche qui se fond dans l'espace. Sa tablette intégrée de 35cm de long offre un espace de rangement y déposer ses produits de douche. Enfin, la barre extra plate de la colonne de douche véhicule une impression de légèreté.Pour une salle de bains à son image, la solution Pulsify se décline en 3 finitions, chrome, blanc mat et noir mat. Le tout dans un style toujours moderne et élégant, style « Loft New Yorkais ».Les + PulsifyRelaxation : une douche effet cocon d'eau au toucher soyeux procuré par le jet PowderRainOptimisation de l'espace : design et look minimaliste avec tablette de rangement intégréePersonnalisation : 3 finitions au choix : Chrome, Noir Mat et Blanc Mat, version apparente ou encastrée
Il y a 3 ans et 231 jours

La filière gaz dans le bâtiment attaque la RE2020 devant le Conseil d'État

Ce texte, qui rentrera en application le 1er janvier 2022, concernera de façon progressive les logements individuels, les logements collectifs et les bâtiments du secteur tertiaire.Devant le constat que les dispositions de la RE2020 conduisent à exclure progressivement le recours au gaz des constructions nouvelles à compter du 1er janvier 2022 sans distinction entre gaz naturel et gaz renouvelable, Coénove a déposé une requête devant le Conseil d'État le 29 septembre 2021 visant l'annulation du silence de la RE2020 sur le biométhane et demande un complément pour intégrer le gaz renouvelable dans le texte. Pour Bernard Aulagne, Président de Coénove, « l'exclusion du biométhane des constructions nouvelles résultant de la RE2020 est contestable sur plusieurs aspects » :Elle méconnaît les dispositions légales et de droit européen qui imposent de favoriser le recours à toutes les énergies renouvelables dans les constructions nouvelles, sans discriminer entre les sources d'énergies renouvelables. Or, le biométhane constitue la seule énergie renouvelable qui est exclue des constructions nouvelles par la RE2020 ;Elle entre en contradiction avec les objectifs poursuivis par la RE2020 de lutte contre le changement climatique et de recours aux énergies renouvelables, le biométhane contribuant significativement à ces deux objectifs. A l'inverse, l'exclusion du biométhane des constructions nouvelles est de nature à augmenter le recours au gaz naturel pour produire l'électricité nécessaire pour répondre au besoin de chauffage en hiver Elle freine considérablement le développement d'une filière de production d'une énergie renouvelable à part entière, au même titre que les énergies renouvelables électriques, avec les mêmes avantages et bénéfices pour l'environnement et lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et qui présente de plus l'intérêt de ne pas être intermittente ;Elle prive la France d'une énergie souveraine produite localement : circuits courts et production locale, disponible sur l'ensemble du territoire, participe à l'indépendance énergétique et favorise l'accès de produits d'origine asiatique sur le marché français ;Enfin, elle porte atteinte à la liberté d'entreprendre des acteurs de la filière en leur fermant de manière définitive et irréversible, pour leur activité gaz, le secteur de la construction nouvelle, alors même qu'ils ont investi et sont en mesure de proposer des solutions énergétiquement performantes recourant au biométhane.L'objectif poursuivi par l'association à travers ce recours est en cohérence avec les convictions qu'elle a défendues tout au long du processus de concertation, à savoir promouvoir la performance énergétique et environnementale des bâtiments grâce à un mix énergétique équilibré favorisant le recours aux énergies renouvelables. Et Bernard Aulagne de souligner : « Nous sommes particulièrement attachés à l'atteinte des objectifs ambitieux que la France s'est fixée pour la réussite de la transition énergétique. Notre démarche n'a rien de conflictuel et vise simplement à réparer une injustice à l'égard d'une énergie renouvelable, le biométhane, qui a toute sa place dans le mix énergétique. »
Il y a 3 ans et 231 jours

Coénove saisit le Conseil d'État sur la RE2020 pour redonner au gaz vert sa place dans la construction neuve

Ce texte, qui rentrera en application le 1er janvier 2022, concernera de façon progressive les logements individuels, les logements collectifs et les bâtiments du secteur tertiaire.Devant le constat que les dispositions de la RE2020 conduisent à exclure progressivement le recours au gaz des constructions nouvelles à compter du 1er janvier 2022 sans distinction entre gaz naturel et gaz renouvelable, Coénove a déposé une requête devant le Conseil d'État le 29 septembre 2021 visant l'annulation du silence de la RE2020 sur le biométhane et demande un complément pour intégrer le gaz renouvelable dans le texte. Pour Bernard Aulagne, Président de Coénove, « l'exclusion du biométhane des constructions nouvelles résultant de la RE2020 est contestable sur plusieurs aspects » :Elle méconnaît les dispositions légales et de droit européen qui imposent de favoriser le recours à toutes les énergies renouvelables dans les constructions nouvelles, sans discriminer entre les sources d'énergies renouvelables. Or, le biométhane constitue la seule énergie renouvelable qui est exclue des constructions nouvelles par la RE2020 ;Elle entre en contradiction avec les objectifs poursuivis par la RE2020 de lutte contre le changement climatique et de recours aux énergies renouvelables, le biométhane contribuant significativement à ces deux objectifs. A l'inverse, l'exclusion du biométhane des constructions nouvelles est de nature à augmenter le recours au gaz naturel pour produire l'électricité nécessaire pour répondre au besoin de chauffage en hiver Elle freine considérablement le développement d'une filière de production d'une énergie renouvelable à part entière, au même titre que les énergies renouvelables électriques, avec les mêmes avantages et bénéfices pour l'environnement et lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et qui présente de plus l'intérêt de ne pas être intermittente ;Elle prive la France d'une énergie souveraine produite localement : circuits courts et production locale, disponible sur l'ensemble du territoire, participe à l'indépendance énergétique et favorise l'accès de produits d'origine asiatique sur le marché français ;Enfin, elle porte atteinte à la liberté d'entreprendre des acteurs de la filière en leur fermant de manière définitive et irréversible, pour leur activité gaz, le secteur de la construction nouvelle, alors même qu'ils ont investi et sont en mesure de proposer des solutions énergétiquement performantes recourant au biométhane.L'objectif poursuivi par l'association à travers ce recours est en cohérence avec les convictions qu'elle a défendues tout au long du processus de concertation, à savoir promouvoir la performance énergétique et environnementale des bâtiments grâce à un mix énergétique équilibré favorisant le recours aux énergies renouvelables. Et Bernard Aulagne de souligner : « Nous sommes particulièrement attachés à l'atteinte des objectifs ambitieux que la France s'est fixée pour la réussite de la transition énergétique. Notre démarche n'a rien de conflictuel et vise simplement à réparer une injustice à l'égard d'une énergie renouvelable, le biométhane, qui a toute sa place dans le mix énergétique. »
Il y a 3 ans et 232 jours

« La RE 2020 fait le tri entre les énergies renouvelables », Bernard Aulagne, président de Coénove

L’association Coénove, qui réunit les énergéticiens fournisseurs de gaz, les industriels et les entreprises du bâtiment, a déposé une requête devant le Conseil d'État le 29 septembre 2021 sur la RE 2020. Son président, Bernard Aulagne, explique cette démarche.
Il y a 3 ans et 232 jours

Opter pour une bûche de ramonage pour votre entretien d’appoint

Si vous souhaitez effectivement optimiser le rendement de votre appareil de chauffage, vous pouvez entreprendre des travaux de ramonage de cheminée chimique. Il s’agit d’une technique d’appoint qui permet d’utiliser une bûche spécifique, afin de dégager les suies qui restent encore accrochées à votre conduit. En effet, malgré le passage d’un artisan spécialisé, si vous exploitez intensément votre foyer durant la période de chauffe, il est préférable de recourir à cette alternative. Dans cette optique, l’intervention sera en complément de l’entretien annuel obligatoire qui devait être assuré par un professionnel certifié. Pour cette solution de secours, vous n’êtes plus tenu de faire appel à un ramoneur qualifié, il vous suffit de suivre méticuleusement les recommandations d’usage. Guide d’utilisation D’après le centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), la manipulation des produits de ramonage chimique, tels que la bûche reste sans danger pour les utilisateurs. En effet, ils sont considérés comme des solutions synthétiques propres compte tenu de leurs compositions (sciure de bois compactée, sels minéraux métalliques, sulfate de cuivre pentahydrat). Autrement dit, ces mélanges ne contiennent pas des ingrédients nocifs pour la santé tels que le soufre ou le chlore. Toutefois, leur mise en œuvre doit tenir compte des indications recommandées par le fabricant pour être en conformité aux normes en vigueur. Pour une utilisation optimale, les producteurs préconisent les démarches suivantes : Allumage du feu 2 à 3 heures au préalable, Maintien du feu à vif pour permettre à la chaleur de réchauffer le conduit et ramollir ainsi le goudron pour qu’ils se décollent plus facilement. Sortie de la bûche de son étui, tout en gardant dans son emballage en papier, avant de la déposer sur les braises. Prévision d’une bonne heure de combustion. Extinction avec de l’eau ou de la neige carbonique après l’opération. Avantages et inconvénients Le choix d’une bûche de ramonage présente effectivement des avantages comme des inconvénients que vous devez savoir avant son utilisation. Parmi ces bénéfices, il s’agit d’une solution sans odeur et qui n’est pas susceptible de provoquer des risques d’allergie, tout en permettant d’activer les bistres. Autrement, il est maniable et reste particulièrement léger en ne pesant pas plus de 1Kg. Il est également bon marché, car il ne coûte que 10 à 15 euros. En ce qui concerne les points négatifs, il est important de noter que cet entretien ne remplace nullement la méthode mécanique réalisée par un ramoneur certifié. Par conséquent, il n‘est pas pris en considération par les compagnies d’assurance, en cas de sinistre. Cependant, cette opération vous offre l’opportunité d’améliorer la performance de votre appareil de chauffage, si vous l’effectuez 15 j avant l’exécution de la méthode traditionnelle. De plus, solliciter les services d’un professionnel vous accorde le privilège d’obtenir un certificat de ramonage en bonne et due forme. En cas de manquement, vous vous exposez à de lourdes sanctions qui sont estimées à plus de 450 euros d’amende dans certains départements. Bref, il est intéressant d’utiliser une bûche pour entreprendre des travaux de ramonage de cheminée d’appoint, afin d’optimiser le rendement de votre système de chauffage. Toutefois, rien ne vaut les prestations d’un professionnel si vous souhaitez bénéficier d’un certificat de ramonage. Par conséquent, vous devez faire appel à un ramoneur pour obtenir des garanties en cas de sinitres.
Il y a 3 ans et 233 jours

Enquête ouverte sur l'attribution du marché public du parc éolien en baie de Saint-Brieuc

Le PNF avait été saisi fin août par le Comité des pêches des Côtes-d'Armor, qui dénonçait un recel de favoritisme dans l'attribution en 2012 de ce marché public à Ailes Marines, filiale de l'entreprise espagnole Iberdrola.Ce projet de parc éolien suscite une vive hostilité des pêcheurs, qui s'inquiètent notamment de son impact sur l'environnement marin et sur leur activité.Contactée par l'AFP, la société Ailes Marines a refusé de faire des commentaires."Dès lors qu'un risque pénal sérieux pèse sur l'opérateur, les cartes peuvent être rebattues", ont pour leur part réagi auprès de l'AFP Me William Bourdon et Me Vincent Brengarth, avocats du Comité des pêches des Côtes-d'Armor."Un dialogue effectif est toujours possible et souhaitable avec des pêcheurs responsables et légitimes dans leurs revendications", ont-ils ajouté.Lorsqu'ils avaient effectué leur signalement auprès du PNF, les deux avocats avaient rappelé dans un communiqué qu'en avril 2012, la société Ailes Marines avait été choisie par les ministres de l'Ecologie et de l'Industrie pour la construction de ce parc alors que la société concurrente "Eolien maritime France" avait été désignée par la Commission de régulation de l'énergie (CRE).Or, ce choix a depuis été jugé "irrégulier" par le Conseil d'Etat, "dans deux décisions de juillet 2019 (...) car l'exécutif avait pris en compte des conditions qui n'avaient pas été incluses dans le cahier des charges, pour favoriser Ailes Marines plutôt que la société concurrente", avaient observé les avocats.Les pêcheurs ont aussi déposé fin août une plainte au parquet de Brest contre "l'intégralité du projet", notamment pour "rejet de substance polluante" et "atteinte à la conservation des espèces animales non domestiques".Le 24 septembre, Mes Bourdon et Brengarth ont par ailleurs annoncé avoir déposé deux recours devant le tribunal administratif de Rennes pour faire suspendre puis annuler un arrêté autorisant les travaux du parc éolien.Le recours pour excès de pouvoir et le référé suspension "demandent respectivement la suspension puis l'annulation de l'arrêté du préfet maritime de l'Atlantique autorisant le navire Aeolus à se rendre sur le chantier du parc éolien marin dans la baie de Saint-Brieuc", avaient-ils expliqué.Propriété de la société néerlandaise Van Oord, le navire de forage Aeolus est responsable de deux fuites de fluides hydrauliques les 14 juin et 28 juillet. Des fluides "facilement biodégradables" avec "un faible impact sur l'environnement", selon Ailes marines.Mais pour la défense du Comité départemental des pêches, "l'urgence, condition nécessaire en matière de référé suspension, est d'autant plus caractérisée que la saison de la pêche de la coquille Saint-Jacques commence le lundi 4 octobre".La date d'audience du référé suspension a été fixée au 7 octobre.Le parc éolien de la baie de Saint-Brieuc doit être érigé à 16,3 kilomètres de la côte. D'une capacité totale de 496 MW, avec 62 éoliennes, il est censé produire 1.820 GWh par an, l'équivalent de la consommation électrique annuelle de 835.000 habitants, selon Ailes Marines.Sa mise en service est prévue fin 2023 mais le chantier a pris du retard en raison d'incidents techniques et de difficultés liées à la nature du sol.
Il y a 3 ans et 234 jours

Des façades plus contemporaines et performantes pour une résidence des années 60

La résidence de la Saussaie, à Thiais (Val-de-Marne), vient de connaître une rénovation énergétique qui apporte à ses locataires plus de confort et la satisfaction d'habiter un immeuble à l'aspect redynamisé et plus contemporain.Propriété du bailleur social francilien Immobilière du Moulin Vert (SAIMV), cet immeuble R+4 abrite soixante logements desservis par quatre cages d'escaliers. Construit dans les années 1960 en pierre naturelle, il a déjà bénéficié du remplacement de ses menuiseries extérieures mais aucune isolation des murs de façade n'a été réalisée. Il présente une étiquette énergétique E (consommation de 231 à 330 kWh/m2 an). L'objectif est d'atteindre le niveau C (91 à 150 kWh/m2 an).Objectif énergétique ambitieuxCette intervention est réalisée dans le cadre d'un plan lancé en 2014 par cette entreprise sociale pour l'habitat. « L'objectif était d'amener l'ensemble de notre parc de 9 000 logements à l'étiquette énergétique C, explique Pierre Bainson, responsable patrimoine et proximité de SAIMV. Le but est aujourd'hui atteint à 90% ».Le programme des travaux comprend la réalisation d'une isolation thermique par l'extérieur, le remplacement des chauffe-eaux individuels par le raccordement à la chaufferie collective et la réfection des systèmes de ventilation dans les logements.Un jeu de teintes subtilC'est à ECI Management, dirigée par Alexandrin Chorao, qu'est confiée la maîtrise d'œuvre de l'opération. Pour donner une image plus contemporaine au bâtiment, l'architecte propose de réaliser une isolation thermique extérieure revêtue d'un enduit lisse beige clair. Les fenêtres sont soulignées par des cadres en tôle d'aluminium laqué pliée de teinte grise ou, aléatoirement, de couleur rouge. « Ces pastilles de couleur viennent dynamiser la façade », expose Alexandrin Chorao. Les façades des halls d'entrée, en décrochement, sont marquées par une couleur grise qui se prolonge sur le soubassement, lui-même séparé de l'enduit beige par une large bande blanche.Assistance au démarrage de chantierLorsqu'elle se voit attribuer le lot façades, la société FPRS Maillard se tourne vers Sto, son fournisseur favori, pour l'aider à choisir les produits les mieux adaptés. Les solutions préconisées par la chargée d'affaires de Sto sont l'ITE StoTherm Mineral 1 avec finition Stolit K1 teinté (référence 31437) pour les parties courantes et le système de bardage StoVentec R avec finition Stolit Milano poncé à l'aspect béton pour les halls d'entrée. Avant de démarrer le chantier, des tests d'arrachement sur la pierre sont effectués afin de choisir les chevilles les mieux adaptées à ce support.Des témoins des deux types de revêtements sont réalisés et validés par l'architecte. Les travaux peuvent ensuite commencer, avec l'assistance d'un technicien Sto. L'opération est réalisée en deux tranches, d'abord une moitié d'immeuble sur ses deux faces puis l'autre moitié pour gêner le moins longtemps possible les locataires des logements traversants.Enduit aspect bétonLes panneaux de laine de roche de 140 mm d'épaisseur de l'ITE sont calés et chevillés sur le mur de façade. L'enduit de base StoLevell Uni blanc est posé manuellement, à la taloche, et une trame en fibre de verre est marouflée dans cet enduit. L'enduit de parement teinté Stolit K1 est ensuite appliqué avec une finition talochée. Les garde-corps existants, conservés, ont été déposés avant la réalisation de l'ITE et leurs pattes de fixation rallongées avant de les refixer sur la façade.L'habillage des avancées des halls d'entrée est réalisé au moyen du bardage ventilé StoVentec R. Les panneaux de billes de verre expansé supports de l'enduit sont fixés sur une ossature verticale en chevrons de bois eux-mêmes chevillés directement sur le support en béton. Les panneaux reçoivent après leur pose un sous-enduit mince à base de liant organique ou minéral, armé d'un treillis de fibre de verre. La finition est assurée par un enduit à l'aspect de béton. Il s'agit du Stolit Milano, appliqué à la spatule en plusieurs étapes, à la manière d'un stucco. Une couche de Stolit K1 est d'abord appliquée. Après séchage, l'enduit Stolit Milano est à son tour posé en raclant légèrement dans toutes les directions. Les jours suivants, lorsque la surface est bien sèche, on procède au ponçage.Les locataires sont aujourd'hui satisfaits. Ils habitent un immeuble aux façades plus contemporaines et ils vont voir leurs charges de chauffage réduites. Quant à l'architecte, il estime avoir réussi à réaliser une façade esthétique et performante pour un budget limité : « Nous avons uniformisé la façade qui comporte de nombreuses baies tout en la dynamisant avec les encadrements de fenêtres en relief et colorées de rouge aléatoirement. Le tout avec assez peu de moyens. » Fiche techniqueType de bâtiment : réhabilitation de logements collectifsLocalisation : 103-107 rue de la Saussaie, 94320 ThiaisSurface de façade traitée : environ 2 000 m2 Maître d'ouvrage : Société Immobilière du Moulin Vert (SAIMV)Maître d'œuvre : ECI Management, Alexandrin ChoraoEntreprise applicatrice : FPRS MaillardDate de livraison : 2021Solutions utilisées : ITE StoTherm Mineral 1 finition Stolit K1 teinté, bardage ventilé StoVentec R finition Stolit Milano aspect béton, peinture StoColor Jumbosil
Il y a 3 ans et 237 jours

5 choses à savoir sur la réforme de l'assurance chômage qui entre en vigueur

Un long chemin de croixAprès l'échec de près de quatre mois de négociation entre partenaires sociaux, placés selon eux devant une mission impossible par l'exécutif qui leur demandait trop d'économies, le gouvernement présente en juin 2019 une vaste réforme dont les premières mesures entreront en vigueur en novembre.Mais, à partir de mars 2020, la crise sanitaire pousse l'exécutif à suspendre la réforme à plusieurs reprises. En outre la principale mesure, la modification du calcul de l'allocation chômage, est annulée par le Conseil d'Etat en novembre 2020.Dans l'intervalle, une concertation sociale est engagée pour aménager la réforme. En mars 2021, la ministre du Travail, Elisabeth Borne, en dévoile les arbitrages, avec une nouvelle date fixée au 1er juillet.Mais, saisi par les syndicats, le Conseil d'Etat suspend fin juin le décret comportant les nouvelles règles de calcul, contraignant le gouvernement à repousser une nouvelle fois sa réforme au 1er octobre.Un bilan de réformateur à défendre pour MacronA sept mois de la présidentielle, le chef de l'Etat table sur l'assurance chômage pour corser son bilan social. D'autant plus que la "mère des réformes", celle des retraites, est dans les limbes depuis 18 mois, que la loi "Grand âge" a été abandonnée, et que le "revenu d'engagement" pour les jeunes tarde à se concrétiser.Dans les rangs syndicaux, on reproche au président de vouloir "cocher" la réforme pour des raisons politiques et de faire preuve d'"entêtement", en observant qu'elle est source de "moins de remous" que celle des retraites, qui a provoqué des semaines de contestation dans la rue.Les syndicats reconnaissent qu'il est difficile de mobiliser sur l'assurance chômage, mais l'opposition à la réforme sera l'un des mots d'ordre de la journée de mobilisation du 5 octobre à l'appel d'une intersyndicale CGT, FO, FSU et Solidaires.Une bataille juridique pas finieTous les syndicats ont déjà annoncé qu'ils ressaisiraient le Conseil d'État sur le nouveau décret. "Notre recours va être déposé en tout début de semaine, nous avons encore le temps puisque les premiers versements arriveront début novembre", a indiqué vendredi Yves Veyrier (FO) sur France 2.Le Conseil d'Etat avait suspendu en référé en juin la modification du calcul de l'allocation chômage, arguant des "incertitudes sur la situation économique". Le gouvernement estime que l'argument n'est plus valable avec l'amélioration nette ces derniers mois de la situation de l'emploi.Mais la plus haute juridiction administrative n'a toujours pas tenu son audience sur le fond - dont la date n'est pas connue - et les syndicats disent avoir d'autres arguments. Notamment le décalage entre la date d'entrée en vigueur des mesures s'appliquant aux demandeurs d'emploi (1er octobre) et celle du "bonus-malus" pour pénaliser les entreprises abusant des contrats courts (septembre 2022).Un impact conséquentSelon une évaluation de l'Unédic réalisée au printemps, et pas caduque d'après l'organisme paritaire, jusque 1,15 million de personnes ouvrant des droits dans l'année suivant l'entrée en vigueur de la réforme toucheraient une allocation mensuelle plus faible (de 17% en moyenne), avec dans le même temps une "durée théorique d'indemnisation" allongée (14 mois en moyenne contre 11 avant la réforme).Elisabeth Borne a jugé cette étude "pas très crédible" en faisant valoir qu'elle ne tient pas compte de l'amélioration nette de la situation de l'emploi depuis le printemps, vendredi sur LCI.Côté finances, l'Unédic a estimé que la réforme conduirait à de moindres dépenses de 2,3 milliards par an, une fois "l'ensemble des mesures montées en charge".D'autres mesures le 1er décembreLe reste de la réforme, à savoir le durcissement des règles sur la dégressivité des allocations et sur la durée d'affiliation nécessaire pour ouvrir ou recharger un droit, devrait entrer en vigueur au 1er décembre.Ces mesures sont en effet liées à des conditions d'amélioration du marché de l'emploi qui devraient être remplies à cette date.Les conditions d'éligibilité passeront alors de 4 à 6 mois. Et la dégressivité de 30% pour les allocataires de moins de 57 ans ayant eu un salaire de plus de 4.500 euros brut mensuel s'appliquera au 7e mois d'indemnisation et non plus au 9e.
Il y a 3 ans et 237 jours

Remise des prix nationaux 2020 du concours des Rubans du Patrimoine

La cérémonie de remise des prix nationaux de la 26ème édition du concours « les rubans du Patrimoine », reportée suite à la situation sanitaire, se tiendra le mardi 5 octobre à 15 h 30 à la FFB. Les communes de Beaulieu-lès-Loches (Indre-et-Loire), Mortagne-sur-Sèvre (Vendée), La Ferrière-sur-Risle (Eure), Joinville (Haute-Marne), Vieille-Chapelle (Pas-de-Calais) et la communauté d’agglomération du Val de Fensch (Moselle), se verront remettre leur prix par les représentants des cinq partenaires organisateurs : l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité, la Fondation du patrimoine, la Fédération nationale des Caisses d’Épargne, le Groupement français des entreprises de restauration de Monuments Historiques et la Fédération Française du Bâtiment. L’édition 2022 sera également lancée lors de cet événement. Les dossiers devront être déposés au plus tard le 31 janvier 2022. www.rubansdupatrimoine.ffbatiment.fr
Il y a 3 ans et 238 jours

La Cour des comptes fait un premier bilan du dispositif « MaPrimeRénov' » déployé par l'Anah

Le programme vise la rénovation de 500 000 logements par an et s'est en conséquence ouvert, depuis 2021, à la quasi-totalité des propriétaires qui peuvent recevoir une aide dégressive selon leur niveau de revenu. Le pilotage du programme est confié à l'Agence nationale de l'habitat (Anah). Ce dispositif est financé jusqu'en 2022 à hauteur de 2 Md€ dans le cadre du plan de relance. La procédure accélérée – « flash » – d'analyse du déploiement de cette nouvelle mesure d'aide publique permet de poser des constats et observations utiles à la poursuite de la politique d'aide à la rénovation thermique au regard de l'importance des enjeux de rénovation énergétique et des moyens déployés.La massification de la rénovation énergétique : un nouveau modèleLa mise en place du dispositif MaPrimeRénov' s'inscrit dans une dynamique de relèvement des ambitions de rénovation thermique par les pouvoirs publics. Contrairement aux dispositifs antérieurs, notamment le programme « Habiter mieux agilité », les aides de MaPrimeRénov' ne visent pas prioritairement à réduire la précarité énergétique des propriétaires très modestes, mais à soutenir plus largement la rénovation énergétique. En créant ce dispositif, l'Etat a ainsi privilégié l'incitation par des subventions plutôt que par des allègements d'impôt, conformément aux recommandations formulées à plusieurs reprises par la Cour[1], qui y voit des instruments plus efficients et mieux suivis.Une mise en œuvre réussie qui pose des questions budgétaires et opérationnellesLe démarrage du dispositif a été probant et contrôlé. Avec 574 000 dossiers déposés et près de 300 000 financés en un peu plus d'un an, pour un montant de primes de 862 M€, le programme MaPrimeRénov' répond bien aux objectifs de massification de la rénovation énergétique et son déploiement peut être considéré comme réussi. Cependant, sa soutenabilité financière n'est pas avérée. Le coût budgétaire du dispositif, à son lancement, avait en effet été mal évalué, ce qui a nécessité plusieurs réajustements à la hausse en cours d'année 2020. Ensuite, si l'objectif de massification est très perceptible, la vérification de la qualité et de l'efficacité des travaux en matière de lutte contre les passoires thermiques et la précarité énergétique n'est pas assurée. Le débat entre les tenants de la massification, qui permet d'espérer un premier geste de travaux en appelant d'autres, et ceux d'une approche plus exigeante sur le plan des gains d'énergie et de l'objectif social de réduction de la précarité énergétique devra trouver une réponse publique équilibrée.Vers une évaluation de politique publiqueUne évaluation, au plus tard en 2023 et à laquelle la Cour serait susceptible de contribuer, sera nécessaire pour apprécier le flux réel des aides et des travaux réalisés, la simplicité et la rapidité d'instruction et de versement, ainsi que l'efficience énergétique, sociale et en matière de qualité de l'air du programme MaPrimeRénov'.[1] Cour des comptes, L'efficience des dépenses fiscales relatives au développement durable, communication à la commission des finances du Sénat, septembre 2016.
Il y a 3 ans et 238 jours

Kemica Coatings présente Souplethane 5 ATE, une étanchéité liquide autoprotégée sans solvant et sans odeur pour les toitures et balcons

KEMICA COATINGS conçoit et fabrique des résines de haute performance, bio sourcées et non toxiques pour l’homme et l’environnement. Sans solvant, sans odeur, sans bisphénol A, les substances nocives ont été supprimées au profit de ressources naturelles et renouvelables. La résine SOUPLETHANE 5 ATE est un revêtement classé A+*, destinée à répondre aux exigences règlementaires appliquées aux toitures et balcons. Applicable à froid, elle s’utilise en neuf et en réhabilitation sur tous types de support : béton, acier, bois, bitume, asphalte, résines en place. SOUPLETHANE 5 ATE assure une étanchéité continue, sans joint, sur les toitures-terrasses, balcons, loggias, coursives et gradins à usage privatif ou public. UNE RÉSINE CERTIFIÉE Les certifications du CSTB assurent la qualité technique de la résine SOUPLETHANE 5 ATE pour traiter à la fois l’étanchéité et l’anticorrosion des toitures et terrasses, lui attribuant ainsi des valeurs de sécurité et de durabilité : en tant que système d’étanchéité liquide confirmé avec le D.T.A. N° 5.2/18-2615_V1 destiné aux toitures inaccessibles et accessibles, avec extension aux DROM, en tant que système d’étanchéité liquide auto-protégée confirmé avec l’Avis Technique N°12/15-1704, en tant que revêtement de sol testé selon les normes européennes et UPEC : RSET-09-26013839, en tant que revêtement non inflammable avec son classement européen de tenue au feu Bfl – s1, en tant que revêtement biosourcé avec son agrément environnemental HQE*. &nbsp; UNE MISE EN OEUVRE ET UN ENTRETIEN SIMPLISSIMES SOUPLETHANE 5 ATE est une résine polyurée-uréthane à deux composants (polyol et isocyanate) sans solvant et sans odeur. Ces composants sont des élastomères destinés à générer des membranes et joints élastomériques à très hautes résistances mécaniques, thermiques et chimiques. Son application est possible à des conditions climatiques extrêmes (température de –10°C à 50°C, humidité relative HR < 90%). Appliquée sur tous supports en neuf et en rénovation : béton, bois, isolants, métal, asphalte, membrane bitumineuse, PVC, elle va pallier les problèmes d‘étanchéité en résistant à la fissuration, aux écarts de température et aux agressions chimiques de l’atmosphère. Exempte de retrait, elle garantit l’étanchéité après polymérisation de la résine et ponte toutes les fissurations (tenue à la fissuration de 3 mm). SOUPLETHANE 5 ATE peut être appliquée aussi bien en étanchéité accessible (balcons, terrasses) qu’en étanchéité non accessible (terrasses sur toits, terrasses-parkings). Comme pour toute mise en œuvre d’étanchéité, une préparation des surfaces sera indispensable après dépose de l’ancienne membrane d’étanchéité avec la pose d’un primaire mono-composant sans solvant PU AQUEUX sur béton sec ou humide qui assure une adhérence au béton supérieure à 3,8 MPa – 150 g/m². L’application se fait manuellement au rouleau après mélange des 2 composants de la résine: 3/1 en volume : épaisseur du système : 1,2 à 1,5 mm Facile d’entretien et de réparation, la surface revêtue de SOUPLETHANE 5 ATE peut être de plus rendue antidérapante par projection de silice fine sur le film liquide, apportant un facteur supplémentaire de sécurité pour toute intervention humaine ultérieure. Elle est également directement applicable sur les résines de sol existantes (époxy, polyuréthane). Des finitions sont préconisées d’une part pour traiter l’anti-dérapance et d’autre part pour garantir la stabilité aux UV. &nbsp; &nbsp; La terrasse peut être praticable 24 heures après l’application. L’aspect lisse, neutre mais surtout antiadhérent du revêtement SOUPLETHANE 5 ATE facilite son entretien. Et, la facilité d’entretien n’amoindrit pas sa durabilité qui peut ainsi dépasser une trentaine d’années, tout en conservant ses performances. &nbsp; CERTIFICATIONS DTA pour l’étanchéité liquide de toitures « SOUPLETHANE 5 ATE ». Formulé pour la France et les DROM, et destiné aux toitures inaccessibles et accessibles, le SOUPLETHANE 5 ATE se pose sur béton, métal et bois (CSTB). Avis Technique 1215/1704 – V1 du CSTB. Classé A+ : Etiquetage réglementaire des émissions de COV et conformité au protocole AgBB (2012) – rapport CSTB. Tests revêtement de sol selon normes européennes et UPEC : RSET-09-26013839. Tests réaction au feu : SOUPLETHANE 5 : Bfl – s1. Partager la publication « Kemica Coatings présente Souplethane 5 ATE, une étanchéité liquide autoprotégée sans solvant et sans odeur pour les toitures et balcons. »
Il y a 3 ans et 239 jours

Saint-Gobain Weber présente un porte-seaux bien pratique

Le Weber Porte-seaux est le fruit d’une collaboration entre Weber incubateur et Jean-Jacques Carbon, carreleur de son état. [©Saint-Gobain] Lors de la présentation de la politique RSE de Saint-Gobain Weber, en octobre 2020, Charlotte Famy, directrice générale, soulignait l’importance d’innover. En mettant le client au cœur du processus de création. Et de lancer un nouveau service baptisé “Weber incubateur”. Le but était d’accompagner les artisans créatifs, en les aidant à concrétiser leur idée. C’est ainsi qu’a pu voir le jour le Weber Porte-seaux de Jean-Jacques Carbon, gérant de l’entreprise F2J Carrelage, à Rennes (35). A ce titre, l’entrepreneur est devenu le premier bénéficiaire de ce nouveau service. Son constat était simple. Manipuler tous les jours jusqu’à 15 seaux de colle à carrelage de 32 kg, en étant en position à genoux, est éreintant. En particulier avec des douleurs à l’épaule. Du fait de tirer chaque seau à soi, à chaque avancement du sol carrelé. Ainsi, Jean-Jacques Carbon a imaginé un dispositif astucieux, afin de le déplacer sans efforts et pallier tout risque de TMS. « C’est un chariot qui permet de transporter les seaux de colle au ras du sol, avec un centre de gravité relativement bas,confie l’entrepreneur. Le système est léger, évolutif et facilite la vie ! » Dans le cas de Jean-Jacques Carbon, ce sont des seaux à colle qui sont déplacés. Mais le système fonctionne avec n’importe quel matériau en seau devant être régulièrement déplacé au fur et à mesure de l’avancement d’un chantier&#8230;  De la conception à la commercialisation Côté technique, le Weber Porte-seaux bénéficie d’une fabrication française. Il est réalisé en aluminium brut passivé, épais de 5 mm. Chacune des roues est en mesure de supporter une charge de 50 kg. Toutes sont indépendantes, rendant l’outil très manœuvrable sur chantier. Le plateau surbaissé avec emplacement pour le seau confère une ergonomie optimale pour toujours moins de pénibilité. Enfin, une poignée facilite sa manipulation et le rangement. Un porte-outils complète le plateau, permettant d’y déposer croisillons, taloches, peignes et autres équipements légers.  Le principe du Weber incubateur est simple : un artisan imagine une solution, en particulier pour gagner en confort de travail, mais n’a ni le temps, ni les moyens de la concrétiser. Il contacte alors Weber, via la plate-forme collaborative Weber incubateur. Cette dernière va réaliser une étude de faisabilité approfondie et accompagner l’inventeur jusqu’au dépôt de brevet. Voire même jusqu’au contrat de commercialisation. Dans le cas du Weber Porte-seaux, la distribution sera assurée en France sous la marque&#8230; Weber. 
Il y a 3 ans et 240 jours

France Relance : un soutien inédit aux PME engagées pour la transition écologique

La ministre a également valorisé le bilan du guichet « tremplin pour la transition écologique des PME », créé dans le cadre de France Relance et qui a permis d'accompagner plus de 1650 entreprises dans la transformation de leur activité à hauteur de 23 millions d'euros.Enfin, le ministère de la Transition écologique publie aujourd'hui un dossier de presse de bilan sur le déploiement du plan France Relance, un peu plus d'un an après sa présentation.« 30 milliards de France Relance sont dédiés à la transition écologique. C'est la marque de la volonté du Gouvernement de préparer notre pays face au dérèglement climatique. Mais au-delà des milliards, toute la question est de savoir si ces dépenses sont efficaces, si elles aident véritablement nos entreprises à changer de modèle. C'est ce que nous voulons montrer aujourd'hui : oui, grâce à l'expertise de l'Ademe, opérateur de mon ministère, et grâce au dynamisme de dirigeants d'entreprises à travers le pays, nous transformons notre économie. Dans toutes les régions, tous les départements, des entrepreneurs se sont lancés grâce à France Relance. Et cela concerne aussi bien de jeunes entreprises qui se lancent d'emblée sur le marché de l'économie verte, par exemple dans le reconditionnement, l'écoconception, ou les énergies renouvelables, que des entreprises plus traditionnelles qui souhaitent évoluer. Certaines hésitaient à investir dans des machines moins polluantes, à mettre en place des procédures de recyclage de leurs déchets, à industrialiser une bonne idée écologique qui était encore à l'état de prototype : avec le soutien de l'Etat elles ont franchi le pas. Ce que je veux faire comprendre, c'est que la transition n'est pas réservée à des start-ups. Au contraire, la transition a besoin de toutes les entreprises pour réussir. Chacun à un rôle à jouer. » déclare Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique. Appel à projets « Entreprises engagées pour la transition écologique » : 9,6 millions d'euros pour accompagner 96 entreprisesCet appel à projets accompagne des petites et moyennes entreprises commercialisant des produits et solutions innovantes en lien avec la transition écologique. Il propose des aides de 100 000 euros par entreprise afin de soutenir les dépenses nécessaires à l'industrialisation et à la mise sur le marché de leur offre : conception et mise en place du processus de fabrication, investissements permettant l'industrialisation, préparation de la levée de fonds, commercialisation de la solution.Cette aide intervient à une étape déterminante où il est parfois délicat pour les entreprises de réunir les ressources nécessaires à un déploiement à grande échelle de leurs solutions, une fois la phase de développement terminée.Face au succès rencontré par la première vague de cet appel à projets, Barbara Pompili avait annoncé en mai une augmentation de 8 millions d'euros du budget dédié à ce dispositif, permettant le financement d'une deuxième vague. Au total, 96 entreprises ont été sélectionnées et recevront chacune 100 000 euros, pour un budget de 9,6 millions d'euros.Les entreprises lauréates sont basées sur l'ensemble du territoire et particulièrement en Auvergne-Rhône-Alpes et en Île-de-France. Deux projets en Outre-Mer (Guyane, Mayotte) ont également été sélectionnés. Les projets lauréats visent principalement les secteurs du Bâtiment, des Transports et de la mobilité ainsi que l'Économie circulaire, mais également les Énergies renouvelables, l'Agriculture et l'Industrie éco-efficientes. Cette deuxième vague de l'appel à projets est un véritable succès, à l'image de la première en mai dernier. Au total, près de 700 dossiers ont été reçus entre janvier et avril 2021 et 230 entreprises accompagnées dans l'industrialisation et la commercialisation de leurs solutions innovantes pour un total de 23 millions d'euros (15 millions d'euros d'enveloppe initiale, réabondée de 8 millions d'euros).Quelques exemples de projets sélectionnésProjet de l'entreprise Nenufar en Ile-de-France et Bretagne. L'entreprise bénéficiera de l'accompagnement financier de l'ADEME pour industrialiser et commercialiser sa couverture pneumatique de récupération du biogaz produit dans les fosses à lisiers, pour valorisation en autoconsommation dans les exploitations.Projet de l'entreprise Circouleur en Nouvelle-Aquitaine. L'entreprise bénéficiera de l'accompagnement financier de l'ADEME pour industrialiser son procédé innovant permettant de créer des peintures acryliques recyclées à partir de restes de peintures inutilisées. Projet de l'entreprise Insectosphère en Auvergne-Rhône-Alpes. L'entreprise bénéficiera de l'accompagnement financier de l'ADEME pour industrialiser sa production de coccinelles, vendues comme solution de biocontrôle dans le secteur agricole.Projet de l'entreprise Ciel & Terre International dans les Hauts-de-France. L'entreprise bénéficiera de l'accompagnement financier de l'ADEME pour industrialiser et commercialiser la nouvelle gamme de son système photovoltaïque flottant.La liste complète des lauréats est disponible en cliquant sur ce lien. Appel à projets « Perfecto » : 3,1 millions d'euros engagés pour accompagner 15 entreprises, une nouvelle session à l'automne 2021Les résultats de l'appel à projets « Perfecto : Mettre en œuvre une démarche d'écoconception dans un projet de R&D pour améliorer la performance environnementale » ont également été annoncés par la ministre de la Transition écologique. Les 15 entreprises lauréates bénéficient d'un accompagnement dans la mise en œuvre d'une démarche d'écoconception basée sur l'analyse de cycle de vie, lors de l'étape de R&D visant à mettre sur le marché un produit, un procédé ou un service à haute performance environnementale. Le montant d'aide par entreprise varie entre 50 000 et 480 000 €.Au total, 42 projets ont été déposés, et 15 retenus au terme du processus de sélection. Tous ces projets se fondent sur la même méthode : l'analyse du cycle de vie, qui permet de réduire les impacts environnementaux les plus significatifs du produit et les risques de transfert d'impact associés. Ces projets permettent aux entreprises de bénéficier d'un appui technique et financier de la part de l'ADEME, de conseils pour l'écoconception de leurs prochains produits ou services afin de réduire le risque lié à l'innovation et d'améliorer leur rentabilité.Le ministère de la Transition écologique se félicite de la réussite de cet appel à projets. Forte de ce succès, l'ADEME publiera dans le cadre de France Relance une nouvelle session de l'appel à projets Perfecto dès Novembre 2021, avec une clôture prévue en février 2022. Il sera également ouvert aux grandes entreprises.La liste complète des lauréats est disponible en cliquant sur ce lien.Guichet « Tremplin pour la transition écologique des PME » : 23 millions d'euros engagés pour accompagner plus de 1650 entreprisesCe guichet propose des aides de 5 000 à 200 000 € pour financer des études et des investissements environnementaux dans des domaines très variés : climat, bâtiment, mobilité, économie circulaire, éco-conception. Il s'agit d'un guichet de financement simplifié et en ligne, permettant à des PME de bénéficier de subventions forfaitaires sur une liste d'actions simples qu'elles peuvent choisir dans un catalogue dans différentes thématiques (climat, bâtiment, mobilité, économie circulaire, éco-conception).Avec plus de 1500 bénéficiaires en un semestre, il a fait preuve de son efficacité comme dispositif d'appel permettant de toucher une cible nouvelle, puisque 96% des entreprises bénéficiaires sont financées pour la première fois par l'ADEME. Parmi ces entreprises, 85% ont moins de 50 salariés. Elles sont réparties sur tout le territoire métropolitain et en Outre-Mer (40 entreprises ultramarines accompagnées). Pour moitié, ces entreprises appartiennent aux secteurs du commerce et de l'industrie (370 PME industrielles accompagnées), les autres se répartissant dans tous les secteurs d'activité.Ces 1650 projets correspondent à 3000 actions pour un investissement total de 80 M€. L'aide totale de l'ADEME s'établit à 24,5 M€, toutes les entreprises ayant déjà perçu une avance de 30%. Au final, pour 1€ de financement public, 3 € privés sont investis.Les actions tremplin plébiscitéesDes études structurantes pour que les PME puissent engager dans la durée des actions de transition écologique, qui pourront être aidées par d'autres dispositifs France Relance/ADEME. Plus de 200 entreprises ont initié un Bilan GES et plus de 30 ont initié une démarche stratégie carbone ACT beaucoup plus ambitieusePlus de 100 entreprises ont initié une démarche d'éco-conception et une dizaine se sont lancées dans la labellisation numérique responsableUne trentaine ont lancé un audit énergétique de leurs bâtiments et une quinzaine se font accompagner pour la mise en œuvre de leurs travaux d'économie d'énergieDes investissements quick-win pour s'engager concrètement dans la transition écologique :Près de 400 entreprises ont réalisé des actions de relamping LED et/ou d'éclairage naturelPlus de 300 entreprises ont amélioré ou changé leurs équipements de froid commercial, pour utiliser du liquide frigorique moins impactant sur le climat ;425 entreprises se sont dotées de matériel de gestion des déchets, dont une cinquantaine d'entreprises du BTP pour leurs déchets de chantier ;270 entreprises se sont dotées de vélos-cargo électriques pour leur logistique urbaine, correspondant à environ 800 vélos ;150 entreprises ont investi dans des véhicules électriques, majoritairement des fourgons et fourgonnettes Plus de 130 entreprises industrielles ou agricoles ont investi dans l'isolation thermique des murs et toits de leurs bâtiments, ainsi que dans leur ventilation
Il y a 3 ans et 241 jours

Le rapporteur public donne raison aux opposants à un grand projet d'urbanisme à Lille

Contactées, ni la mairie, ni la métropole européenne de Lille (MEL) n'ont souhaité s'exprimer.En 2018, deux associations, PARC Saint-Sauveur et ASPI (Association pour la suppression des pollutions industrielles), avaient déposé deux recours contre le réaménagement de cette friche.Le projet, qui prévoit la construction de 2.400 logements, de commerces et d'une piscine olympique sur un immense terrain vague de 23 hectares, site d'une ancienne gare de marchandise fermée au début des années 2000, est depuis gelée par cette procédure.Le jugement du tribunal administratif sera rendu le 14 octobre.Les associations demandent l'annulation de deux délibérations votées en 2018 et 2019 par la MEL déclarant l'intérêt général du projet, faisant valoir une "procédure irrégulière".Dans ses conclusions présentées jeudi, le rapporteur public a recommandé au tribunal d'annuler ces délibérations, considérant les "insuffisances et inexactitudes" de l'étude d'impact sur "la qualité de l'air, de l'eau, des nappes phréatiques et de la pollution sonore"."C'est une reconnaissance fondamentale de la légitimité de notre démarche car cela fait trois ans et demi qu'on se bat contre la MEL et la ville", a réagi auprès de l'AFP Bénédicte Vidaillet, co-présidente de l'association PARC.Sans vouloir "crier victoire", elle souligne que "dans 95% des cas, le juge suit l'avis du rapporteur public"."A partir du moment ou on reconnait que l'étude d'impact est insuffisante, l'intérêt général ne peut plus être apprécié", a plaidé l'avocate des associations, Me Muriel Ruef."Le rapporteur public s'est concentré sur la régularité des procédures, le fond n'a pas été débattu aujourd'hui. Sur la teneur de l'intérêt général du projet, le rapporteur public ne s'est pas prononcé", a pour sa part réagi l'avocat de la MEL, Me Thibault Soleilhac.Concernant une troisième requête, dans laquelle l'ASPI demandait l'annulation d'un arrêté préfectoral autorisant l'aménagement de la zone, le rapporteur public a recommandé un sursis à statuer.A la mi-journée, une cinquantaine de militants écologistes et élus s'étaient réunis devant le tribunal pour dénoncer les "menaces sur la santé publique" de ce projet, devenu l'un des symboles des enjeux écologiques dans une ville marquée par une pollution atmosphérique chronique.Pour Stéphane Baly, président du groupe d'opposition municipal "Lille Verte", ce projet "obsolète" ne "répond pas aux urgences actuelles". Devant l'"échec de la méthode du passage en force" de la mairie socialiste, il estime qu'il faut désormais "remettre à plat l'ensemble du projet".
Il y a 3 ans et 241 jours

Parc éolien de Saint-Brieuc : deux recours déposés devant le tribunal administratif

JUSTICE. Le comité départemental des pêches des Côtes d'Armor a déposé deux recours devant le tribunal administratif de Rennes pour faire suspendre puis annuler l'arrêté autorisant les travaux du parc éolien de Saint-Brieuc, dont la construction est contestée.
Il y a 3 ans et 241 jours

Amiante: les victimes déposeront une citation directe en octobre

Les victimes de la contamination &agrave; l&#39;amiante vont d&eacute;poser en octobre une citation directe pour obtenir un proc&egrave;s des responsables nationaux du scandale sanitaire, qu&#39;elles r&eacute;clament depuis 25 ans.
Il y a 3 ans et 241 jours

Raymond Camus : Pape de la préfabrication lourde

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Raymond Camus présente à Vienne ses procédés de préfabrication. Il tient entre se mains la photo de la cité Barhen construite pour les houillères du bassin de Lorraine. [©Archives Michel Camus] Après des études au lycée du Havre, Raymond Camus (1911-1980) est élève de l’Ecole centrale des arts et manufactures, dont il sort diplômé en 1933. Sa vie professionnelle débute dans l’entreprise paternelle. Il y aura l’occasion de participer à l’Exposition universelle de 1937. De 1938 à 1942, il est ingénieur aux usines Citroën, chargé de trouver des solutions aux problèmes de logements des ouvriers. Au lendemain de la guerre, alors qu’il a acquis depuis 1942 une solide expérience dans l’entreprise de travaux publics Bancel & Choiset, ses idées se précisent. Mesurant « l’abîme »&nbsp;qui sépare l’industrie automobile du monde du bâtiment, il envisage dès cette époque, d’« adapter à la construction d’immeubles, les principes de la fabrication industrielle, ou en d’autres termes, faire des maisons comme on fabrique des automobiles ». Un brevet intitulé “Procédé de construction” Construction de 948 logements à Sarrebruck, en Allemagne, selon les procédés Camus de préfabrication lourde (de mars à octobre 1963). [©Archives de Forbach] Raymond Camus part alors du constat que la préfabrication par petits éléments en vogue à l’époque est loin de donner les résultats attendus. Il met alors au point un procédé de construction utilisant de grands panneaux porteurs préfabriqués en béton.&nbsp;Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le secteur du bâtiment connaît en France un bouleversement sans précédent. Les besoins immenses de la Reconstruction, puis de la construction massive de grands ensembles de logements sont l’occasion de moderniser le secteur. Lorsqu’en juin 1948, l’ingénieur dépose son brevet intitulé “Procédé de construction”, cela va révolutionner la manière de concevoir les bâtiments. Trois avantages essentiels sont mis en avant par l’inventeur. A savoir, la réduction au minimum des joints d’assemblage grâce à la taille importante des éléments. Puis, l’économie d’une ossature édifiée habituellement à l’avance. Et enfin, une fabrication complète en usine garantissant une exécution optimale au point d’incorporer l’ensemble des équipements.&nbsp;Le recours à ce type d’éléments n’est pas une nouveauté, puisque dès 1910 l’état major américain avait employé, pour la construction de ses casernes, de grands panneaux de béton selon le procédé Aiken. Dans l’entre-deux-guerres, on utilise des procédés similaires pour la construction de cités d’habitation, comme au Betondorp, près d’Amsterdam (Dick Greiner, architecte) ou dans le cadre du Neue Frankfurt (Ernst May, architecte), en Allemagne.&nbsp; L’ilôt N17 du quartier havrais du Perrey Un transport de panneaux Camus, préfabriqués à Marienau (57), passe le poste frontière franco-allemande de la Brême d’Or. [©Archives de Forbach] Un an à peine après le dépôt de la demande de brevet, le procédé Camus reçoit l’agrément provisoire du ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (MRU) par décision n° 319 du 22 juin 1949. Et la société d’exploitation Raymond Camus & Cie est créée. Quelque 42 brevets seront déposés par Raymond Camus, pour la plupart signés de son seul nom et portant presque tous sur la fabrication ou la manipulation de panneaux préfabriqués à base de béton armé. Dès 1950, des usines sont créées pour la mise en œuvre de ce procédé.&nbsp; Construction d’un immeuble de la cité des Champs-Barets au Havre (76), grâce au procédé ETM. [©Archives de Centrale Histoire]Immeuble en construction au Havre (76), les ouvriers sont en train de coffrer un poteau d’angle de l’ossature. [©Archives de Centrale Histoire]Chantier du Shape Village, situé à Saint-Germain-en-Laye (78). [©Archives de Centrale Histoire] En 1951, un premier immeuble est bâti au Havre, dans le quartier du Perrey, îlot N17. Plusieurs dizaines de pays mettent en œuvre le système Camus : Allemagne de l’Ouest, Algérie, Autriche, Belgique, Espagne… Mention spéciale pour l’URSS qui produisit sous licence dans 300 usines&nbsp;! Dans les années 1970 toutefois, la préfabrication lourde connaît un déclin. Mais au total, le système Camus compte, en 1977, plus de 350&nbsp;000 logements réalisés dans 20 pays différents. Lire aussi&nbsp;: &#8211;&nbsp;“Raymond Camus et l’avènement de la préfabrication lourde en France : vers un nouveau paradigme structurel”, Centraliens n° 625, Avril-mai 2013.“La préfabrication lourde en URSS&nbsp;: Concepts techniques et dispositifs architecturaux”,Natalya Solopova, Editions Dom Publishers, 2021. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 241 jours

Juridique/Loi Elan : seuils, critères et mise en œuvre de la RE 2020

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. La RE 2020 s’appliquera aux permis de construire déposés à partir du 1er janvier 2022 et concernera aussi bien les constructions neuves que les ajouts de parties neuves sur des ouvrages déjà existants. [©ACPresse] La loi pour l’Evolution du logement, de l’aménagement et du numérique (loi Elan) n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 a créé la réglementation environnementale RE 2020. Pour la filière de la construction, il s’agit d’une approche bien plus exigeante que la réglementation thermique RT 2012&#8230; D’une manière concrète, tous les bâtiments construits vont devoir produire de l’énergie, dans une quantité&nbsp;a minima égale à celle consommée (dépense énergétique de 0 kWh/m2/an). L’application de la RE 2020 ayant été reportée, cette nouvelle réglementation concernera&nbsp;in fine les permis de construire déposés à partir du 1erjanvier 2022. C’est-à-dire aussi bien les constructions neuves que les ajouts de parties neuves sur des ouvrages déjà existants. La RE 2020 se fonde sur deux mécanismes principaux&nbsp;: l’analyse de cycle de vie dynamique (I) et la mise en place de seuils maximaux d’émission de gaz à effet de serre et de consommation d’énergie (II).&nbsp; I &#8211; Analyse de cycle de vie dynamique et intégration des degrés-heures A &#8211; Analyse du cycle de vie dynamique La RE 2020 introduit le calcul de l’analyse du cycle de vie dynamique1, qui additionne les impacts carbone estimés de tous les matériaux et équipements utilisés dans un bâtiment. Les émissions de gaz à effet de serre liées au chantier lui-même sont aussi prises en compte dans le calcul (engins de chantier comme bases de vie). Il s’agit donc d’une forte incitation à utiliser des matériaux, techniques et équipements alternatifs. Mais aussi à préférer les industriels engagés dans la décarbonation de leurs processus, à recourir à des matériaux géo-sourcés (qui nécessitent peu d’étapes de transformation et bénéficient d’un fort taux de réemploi ou de recyclage), et d’innover par la mixité des matériaux. B &#8211; Seuil maximal de degrés-heures Afin de prendre en compte les effets du changement climatique, un indicateur de confort d’été exprimé en degrés-heures (DH)2doit de plus être calculé lors de la conception du bâtiment. La RE 2020 fixe une fourchette de 350 à 1 250 DH, sous peine de pénalités de calcul de la performance énergétique du bâtiment. Les solutions de climatisation passive sont ainsi fortement encouragées.&nbsp; II &#8211; Création de seuils maximaux pour les constructions A &#8211; Seuil maximal d’émission de gaz à effet de serre et réduction du Bbio Par rapport aux exigences de la RT 2012, le seuil maximal pour le besoin bioclimatique des logements est abaissé de 30 %. Néanmoins, le seuil de Bbio n’est abaissé que de 20 % pour les maisons d’une surface inférieure ou égale à 70 m2. Et pour les logements collectifs dont la surface totale est inférieure ou égale à 500 m2. Un seuil maximal d’émission de gaz à effet de serre est aussi fixé. Pour les maisons individuelles, il est limité à 4 kgCO2/m2/an et exclut ainsi les systèmes exclusivement au gaz. Pour les logements collectifs, il ne doit pas dépasser 14 kgCO2/an/m2dès 2022, puis à 6,5 kgCO2/m2/an dès 2025. B- Seuil maximal de consommation d’énergie primaire non renouvelable Par ailleurs, la RE 2020 systématise le recours à la chaleur renouvelable par la mise en place d’un seuil maximal de consommation d’énergie primaire non renouvelable. L’idée est d’empêcher un retour massif du radiateur électrique au plus fort de l’hiver. Ainsi, ce seuil est de 55 kWhep/m2/an dans le logement résidentiel individuel, et de 70 kWhep/m2/an en collectif. Le cas des réseaux de chaleur fait néanmoins l’objet d’un régime particulier, afin de leur donner le temps de réaliser les investissements nécessaires à leur décarbonation. Ainsi, pour les logements collectifs chauffés via un réseau de chaleur existant, le seuil est abaissé à 8 kgCO2/an/m2 à compter de 2025, puis à 6,5 kgCO2/an/m2à partir de 2028. Pierre LacoinAvocat à la CourCabinet 1792 Avocats 1Label E+C&#8211;avec pondération des matériaux en fonction de l’année réelle d’émission des gaz (coefficient variant de 1 pour l’année de livraison à 0,59 pour la 50eannée postérieure). 2Nombre d’heures par an durant lesquelles le bâtiment dépasse le seuil de 28 °C le jour et 26 °C la nuit, multiplié par la différence entre la température simulée et l’écart avec la limite de 28 °C ou 26 °C.&nbsp; Retrouvez aussi le dossier sur le bas carbone et la RE 2020 dans Béton[s] le Magazine n°96 Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 244 jours

Expoprotection Sécurité 2021 : les lauréats des trophées 2021 sont…

Ils couvrent ainsi les grandes tendances en matière de prévention et de gestion des risques et, cela, dans 4 catégories : Sûreté-Sécurité, Prévention et protection incendie, Cyberprévention et Start-up.Réuni début septembre, un jury de 10 experts (directeurs sécurité-sûreté, responsables incendie…) de ces secteurs a étudié les dossiers déposés par les exposants candidats et a désigné les 8 lauréats. Ces derniers seront mis en vedette sur le salon, du 28 au 30 septembre 2021, à travers un parcours de visite « spécial Trophées de l’Innovation » permettant de découvrir et de voir lors de démonstration les solutions qui feront la sécurité de demain.Le PalmarèsCatégorie sûreté-sécuritéCatégorie prévention et protection incendieCatégorie cybersécuritéCatégorie start-up
Il y a 3 ans et 245 jours

Une nouvelle crue centennale menace-t-elle Paris ?

Dans les années à venir, "le volume de précipitations devrait légèrement augmenter et le nombre de jours de pluie plutôt baisser, avec une tendance à l'augmentation de l'intensité des précipitations et donc des risques d'inondation plus importants", résume la mairie dans la synthèse du rapport "Paris face aux changements climatiques".Un épisode de crue majeure en région parisienne "serait susceptible de détruire ou perturber certaines infrastructures vulnérables" et menacerait la qualité des eaux, "avec un risque de pollution pour 1,3 million d'abonnés", comme le réseau d'assainissement, avec 20% des stations d'épuration situées en zone inondable.Une telle crue "pourrait engendrer des pertes directes de l'ordre de 60 millions d'euros" et menacer 430.000 emplois, selon la même source. Les coûts pour les assurances "pourraient osciller entre 3 et 30 milliards d'euros", dit encore le rapport pour qui "l'ensemble du tissu économique parisien est exposé au risque d'inondation de façon directe et indirecte".A l'horizon de la deuxième moitié du XXIe siècle, la Seine pourrait pourtant voir son débit diminuer de 10 à 30%, a prévenu Célia Blauel, adjointe en charge du fleuve et de la résilience, lors d'un point presse.Conséquence de l'augmentation des températures, le nombre de jours caniculaires pourrait passer de 13 en 2010 à 34 en 2085, toujours selon la même source. "Pour rafraîchir Paris, nous prévoyons de planter 170.000 arbres", souligne Christophe Najdovski, adjoint EELV en charge des espaces verts.Une autre piste développée par l'exécutif de gauche pour rafraîchir la capitale est l'installation d'ombrières, comme des toiles tendues. "Là où nous ne pourrions pas planter d'arbres rapidement, nous allons travailler avec urbanistes et architectes pour qu'elles s'insèrent de façon harmonieuse dans le paysage parisien", a promis Dan Lert, adjoint (EELV) en charge de la transition écologique.Les engagements déposés par les Etats signataires de l'Accord de Paris mènent le monde à un réchauffement "catastrophique" de +2,7°C, très loin de l'objectif de 1,5°C espéré pour limiter ses retombées destructrices, s'est alarmée vendredi l'ONU.
Il y a 3 ans et 247 jours

JO-2024: la justice suspend le permis de construire d'une piscine d'entraînement

"L'exécution de la présente ordonnance, qui suspend le permis de construire litigieux, implique nécessairement, comme le soutiennent à bon droit les requérants, qu'il soit immédiatement mis fin aux travaux déjà entrepris", a conclu la cour administrative d'appel de Paris, dans un arrêt consulté par l'AFP.Il existe des "doutes sérieux sur la légalité" de ce permis, déposé de façon irrégulière par Karine Franclet, la maire UDI d'Aubervilliers, et délivré sans respecter certaines règles d'urbanisme, précise la décision."On se pourvoit en cassation auprès du Conseil d'Etat et on va engager des actions point par point pour résorber chaque problématique posée par le juge", a réagi l'édile auprès de l'AFP. Le projet implique notamment la destruction de 67 arbres, "alors que le permis de construire n'envisage au titre de la compensation (...) que la replantation de 47 arbres", a ainsi détaillé la cour. "On est soulagés, c'est une reconnaissance. Les travaux de terrassement ont commencé ce (lundi) matin, ils ont dû s'arrêter", a déclaré à l'AFP Ziad Maalouf, un des trois jardiniers à l'origine de la requête, avec deux associations de défense de l'environnement. "Nous continuons à dénoncer le fait que nous pouvions faire autrement", a martelé Jean-Marie Baty, président du MNLE 93 (Mouvement national de lutte pour l'environnement). Urgence écologiqueLa suspension en urgence des travaux ne signifie pas l'arrêt total du projet, qui doit faire l'objet d'une nouvelle audience au fond. La même juridiction avait interrompu en avril les travaux du village des médias, autre projet phare des JO en Seine-Saint-Denis. Mais trois mois plus tard, après l'étude du dossier au fond, elle avait fait machine arrière, autorisant la reprise du chantier. La suspension du permis de construire intervient alors que les parcelles concernées par les travaux ont déjà été détruites. Samedi encore, environ 300 personnes ont défilé à Aubervilliers pour dénoncer ce projet contraire, selon elles, à l'urgence écologique. Elles visent surtout le solarium qui doit accompagner le centre aquatique et voir le jour en lieu et place des arbres et potagers. Les jardins ouvriers des Vertus, enclave centenaire de 2,5 hectares au pied des tours, doivent être amputés de 4.000 m2 pour la construction de cet ouvrage. La majorité des jardiniers concernés ont été déplacés sur d'autres parcelles voisines par Grand Paris Aménagement, détenteur du terrain.33 millions d'eurosBassin d'entraînement pour les nageurs lors des JO, la piscine doit ensuite être accessible aux habitants de cette ville populaire, dans un département où 60% des enfants ne savent pas nager à leur entrée en sixième, notamment faute d'infrastructures suffisantes. Pour Aubervilliers (87.000 habitants en lisière de Paris), l'enjeu dépasse la seule histoire d'eau car il doit concrétiser un vieux projet d'aménagement du territoire: l'installation d'une piscine olympique fut déjà évoquée lors de la candidature de Paris aux JO-2012. Le projet est estimé à 33 millions d'euros, dont environ un tiers doit être financé par la Solideo, la société chargée de livrer les ouvrages pour les JO-2024. Selon le plan initial, ce bassin controversé devait l'être au plus tard le 26 juin 2024, un mois avant le coup d'envoi des JO."Si le calendrier ne permet pas que la piscine soit fléchée comme un site d'entraînement, la Solideo posera le débat" de sa participation financière, a averti lundi devant la presse Stéphane Troussel, le président (PS) du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis. Si ce scénario catastrophe devait se réaliser, "je n'ai pas l'intention que la Seine-Saint-Denis perde ses crédits", a anticipé M. Troussel, qui a fait de "l'héritage" des Jeux une priorité pour doper le développement du département le plus pauvre de France métropolitaine. "On a des inquiétudes mais on va tout faire, y compris solliciter le Premier ministre via le préfet pour maintenir les subventions dans un calendrier plus contraint", a soutenu la maire d'Aubervilliers.Contactés, la Solideo et le comité d'organisation Paris-2024 n'ont pas souhaité réagir.
Il y a 3 ans et 248 jours

Les travaux de sécurisation de Notre-Dame de Paris sont achevés

"Nous achevons cette phase (...). Ça veut dire que la cathédrale est solide sur ses piliers, ses murs sont solides, tout tient. Et donc nous pouvons résolument aller vers le cap 2024", a lancé le général Jean-Louis Georgelin, président de l'Etablissement public chargé de reconstruire la cathédrale, dans une allocution sur le parvis de l'édifice."Nous sommes déterminés à gagner cette bataille de 2024, à rouvrir notre cathédrale en 2024. Ce sera l'honneur de la France de le faire et nous le ferons car nous sommes tous unis sur cet objectif," a-t-il ajouté, saluant les personnels et les entreprises "qui ont travaillé avec acharnement pour arriver à ce résultat"."Je suis particulièrement heureux de ce jour qui marque un point d'étape, une étape cruciale", a de son côté déclaré Philippe Villeneuve, architecte en chef des monuments historiques. "On a déjà anticipé les travaux de reconstruction dans le cadre de la sécurisation", a-t-il souligné.La phase de sécurisation a compris notamment le démontage de l'échafaudage qui était en place lors du sinistre pour la restauration de la flèche, soit "40.000 pièces enchevêtrées par l'incendie", a souligné le général Georgelin.Le grand-orgue a été déposé et ses 8.000 tuyaux envoyés pour nettoyage et remise en état à des facteurs d'orgue à travers toute le France. Il doit être remonté "en octobre 2023" selon l'ancien chef d'état-major des armées, nommé par le président Macron pour piloter les efforts de reconstruction.Ont également été réalisés pendant la phase sécurisation "des chantiers-tests de nettoyage dans deux chapelles, la pose de cintres en bois sous les arcs-boutants ou encore le déblaiement et le tri des vestiges et la sécurisation de la croisée du transept", précise l'établissement public dans un communiqué."Village des métiers"Des appels d'offres de travaux vont maintenant être lancés pour sélectionner les entreprises qui prendront part au chantier de restauration et "une campagne de nettoyage approfondi des murs intérieurs et des sols de la cathédrale débute ce mois-ci".De rares images de l'AFP filmées cette semaine grâce à un drone à l'intérieur de la cathédrale endommagée laissent voir la nef en travaux, avec un immense échafaudage s'élevant au niveau du transept vers le toit parti en fumée puis s'étirant sous un voûte de la nef, en préparation de la reconstruction du toit et de la flèche.D'autres images montrent le "parapluie", sorte d'immense bâche blanche tendue sur une charpente métallique pour protéger l'intérieur de l'édifice.A l'occasion des journées du patrimoine, un "village de métiers" ouvert au public a été installé, présentant les différentes spécialités intervenant sur ce chantier titanesque: archéologues, restaurateurs de sculptures, peintures ou vitraux, charpentiers, échafaudeurs ou encore cordistes.Emmanuel Macron avait promis que la cathédrale serait reconstruite en cinq ans. Le chantier ne sera pas achevé dans ce délai. En revanche, le monument doit être rendu au culte pour le 16 avril 2024, jour où doit être de nouveau célébrée une messe dans la nef, cinq ans pile après le sinistre qui s'était déclenché dans la soirée du 15 avril 2019 et avait ravagé ce symbole parisien pendant une longue nuit.
Il y a 3 ans et 248 jours

Amende réduite à 3 millions d'euros en appel pour Bloomberg dans l'affaire du faux communiqué Vinci

Fin 2019, le gendarme français de la Bourse, l'Autorité des marchés financiers (AMF), avait infligé une sanction de 5 millions d'euros à l'agence américaine spécialisée dans l'information économique et financière pour avoir relayé la teneur d'un faux communiqué de presse concernant le groupe français de BTP Vinci.L'agence américaine avait déposé un recours en annulation contre la décision du gendarme de la Bourse en février 2020 et avait plaidé sa bonne foi en mai 2021 devant la Cour d'appel de Paris.Cette demande d'annulation de la décision de la Commission des sanctions de l'Autorité des marchés financiers (AMF) a été rejetée par la Cour d'Appel de Paris, qui a cependant réformé le montant de la sanction en tenant compte de "la réactivité de Bloomberg pour interrompre puis supprimer la diffusion des dépêches en cause et publier ensuite une série de rectificatifs et démentis"."Nous espérions que la Cour reconnaisse les questions en matière de liberté de la presse que soulève cette affaire. Nous regrettons que la Cour n'ait pas réformé la décision de la Commission des sanctions et évaluons l'opportunité d'un recours", a réagi Bloomberg dans un communiqué.Bloomberg avait été le premier média à publier en novembre 2016 l'information erronée sur la base d'un communiqué frauduleux qui avait annoncé la révision des comptes consolidés du groupe Vinci en raison de prétendues irrégularités ayant entraîné une perte nette et le prétendu licenciement de son directeur financier.Trois autres agences de presse dont l'allemande DPA, la britannique Reuters, l'américaine Dow Jones ainsi que le journal les Echos s'étaient fait piéger, mais Bloomberg est le seul media à en faire les frais.Ses journalistes du "Speed Desk", un service dédié au traitement de l'information financière en temps réel, s'étaient très vite rendu compte de la supercherie puisque moins de 10 minutes s'étaient écoulées entre la diffusion de la première dépêche et les premiers rectificatifs.Un laps de temps très bref mais suffisant pour faire plonger le cours de l'action Vinci de 18,28% avant de se redresser pour clôturer en baisse de 3,78%. Un préjudice évalué par l'AMF à 6,5 millions d'euros pour les investisseurs.Vinci avait publié un démenti officiel sur son site internet un peu moins d'une heure après la première dépêche et annoncé porter plainte contre X dès le lendemain.Impostures en sérieNi l'AMF, ni le Parquet national financier saisi par Vinci n'ont pu identifier les auteurs du faux communiqué qui l'avaient mis en ligne sur un site miroir du groupe (vinci.group) imitant le vrai (vinci.com), poussant le vice jusqu'à le signer du nom du véritable responsable des relations presse de Vinci, en renvoyant à un faux numéro de téléphone.L'AMF estime que l'agence, très suivie par les salles de marché et la presse financière, aurait dû savoir que les informations étaient "fausses et susceptibles de fixer le cours du titre Vinci à un niveau anormal et artificiel" en procédant à une vérification même sommaire."Les journalistes ne sont pas infaillibles", a rappelé à l'AFP Dominique Pradalié, secrétaire générale du Syndicat national des journalistes, saluant que la Cour d'Appel ait pris "soin de ne pas faire peser l'erreur sur les journalistes mais sur l'intégralité de la chaîne et sur le diffuseur" dans cette affaire qui concerne à la fois la liberté de la presse et la protection des investisseurs.Ce type d'impostures, qui empoisonne la presse financière et les entreprises cotées, ne cesse de prendre de l'ampleur: lundi, un communiqué frauduleux annonçant un partenariat entre le géant américain des supermarchés Walmart et le Litecoin a fait temporairement exploser le cours de cette cryptomonnaie d'environ 30%."Si en l'espèce, l'erreur de Bloomberg est évidemment regrettable, cet arrêt pourrait même être de nature à fragiliser davantage à l'avenir la position de ceux qui formulent des critiques avérées à l'encontre des émetteurs cotés", a commenté Dominique Stucki, associé au sein du cabinet Cornet Vincent Ségurel et spécialiste des affaires boursières.
Il y a 3 ans et 252 jours

Deux milliards d'euros pour MaPrimeRénov' en 2022

En déplacement à Chilly-Mazarin (Essonne), le Premier ministre a fixé comme nouvel objectif d'"atteindre 800.000 dossiers" d'ici la fin 2021, ce qui "serait tout à fait inédit". En 2020, un total de 192.000 dossiers avaient été déposés.
Il y a 3 ans et 252 jours

Nouvelle technologie contre le calcaire

Depuis plus de 30 ans, EXPERTIMA Technologies, basée à Martigues (Bouches-du-Rhône), travaille sur le traitement physique de l'eau. Après 20 ans de R&D, son fondateur et ses ingénieurs ont conçu et développé une nouvelle technologie contre l'entartrage : le Procédé NT, breveté en 2006 et le Procédé NT-F breveté en 2019.Produits depuis 15 ans en Provence, ces équipements confirment leurs qualités : performances, aucun entretien, respect de l'environnement et de la qualité sanitaire des eaux.Un nouveau brevet déposé en Octobre 2019, après 3 années d'analyse des données SAV et de recherches, permet de traiter une palette encore plus large de qualités d'eau, avec des variations de TH et de pH qui influencent fortement l'entartrage des installations, et avec des performances encore plus élevées.Cette nouvelle technologie sans zinc permet au fabricant de s'affranchir des remarques soulevées par le rapport de l'ANSES (de Janvier 2019) sur les procédés comportant des anodes ou des catalyseurs en zinc.Toutes les unités anticalcaire conçues par EXPERTIMA Technologies disposent d'une attestation de conformité sanitaire (ACS), renouvelée tous les 5 ans.Aujourd'hui, EXPERTIMA Technologies possède une expérience acquise sur un parc de plus de 20.000 appareils suivis et en fonctionnement. Ils équipent intégralement la tour CMA CGM, à Marseille, et sont utilisés dans de nombreux bâtiments hospitaliers et de santé, en industrie, en marine et en habitat collectif.EXPERTIMA Technologies s'engage pendant 5 ans renouvelables sur l'efficacité de ses produits, de la petite à la grande installation.Assistance Technique en Ingénierie de l'eau, Ingénierie sanitaire et process thermo-hydrauliquesEXPERTIMA Technologies propose une gamme complète d'appareils de 0,2 m3/h à 500 m3/h pour maintenir des installations pérennes.EXPERTIMA Technologies accompagne les ingénieurs (hydrauliciens, thermiciens) et techniciens, des BE et des entreprises de pose et d'exploitation pour protéger efficacement leurs installations, partout en France, et à l'international.Forte de son expérience en bâtiments collectifs et sur les grands sites tertiaires et industriels, EXPERTIMA Technologies développe sa gamme domestique sous une marque spécifique pour le logement individuel : CALCÉO.
Il y a 3 ans et 252 jours

Tubesca-Comabi et FMS Ringue déploient leur savoir-faire pour la rénovation du Palais Chaillot à Paris

Des problématiques d’étanchéité des sols sont apparues impliquant d’engager une restauration. TUBESCA-COMABI, leader français dans la fabrication et la commercialisation des solutions d'accès et de travail en hauteur, et FMS Ringue, spécialiste de la location, de la pose et dépose d'échafaudages, en partenariat avec Degaine (Groupe Vinci) vont mener de concert ce chantier emblématique.De renommée internationale, ce monument majeur des années 30 fait l’objet de vastes rénovations des terrasses et du parvis du Trocadéro. TUBESCA-COMABI et FMS RINGUE ont uni leur savoir-faire pour concevoir un échafaudage épousant les contours de la structure et répondant à toutes les contraintes liées aux travaux et aux interventions des différents corps de métier. Ainsi les deux entreprises assureront la fourniture, le montage et démontage des échafaudages et parapluies de protection et Degaine interviendra dans la restauration du parvis côté Passy (en maçonnerie et pierre de taille). Ce chantier d’une durée de 16 mois se déploiera sur4 zones et l’ensemble sera monté, puis démonté et basculé de zone en zone en 4 étapes.La zone 1 : une installation unique dans sa conception et son installationLe chantier a débuté en mai dans la zone 1 pour une durée de 4 mois. La zone d’entrée et d’approvisionnement de cette zone représente 18 m de hauteur au total et par conséquent trois niveaux d’escaliers ont été conçus et construits. Pour assurer la jonction entre ces deux parties, une passerelle a été mise en place afin de faciliter la circulation du matériel et des intervenants du point le plus bas au point le plus haut pour les différents corps d’État. De même, un ascenseur de chantier a été installé afin de fluidifier et accélérer la manutention et les déplacements des matériaux et des hommes. La structure se compose d’un échafaudage de classe 5 (le M368 multidirectionnel, hors élévateur) dimensionné et calculé pour rependre les efforts engendrés par l’ascenseur.En complément, une seconde passerelle de liaison de 16 m de haut et 20 m de long est mise en œuvre pour faciliter l’accès et la circulation entre la zone de stockage et la zone de travail. Par ailleurs, le restaurant Café del’Homme restera ouvert au public pendant toute la période de travaux, ainsi des solutions de stockage occultant ont été prévues afin de ne pas gêner la clientèle.Une application atypique de parapluie pour garantir confort et protectionUn parapluie de 700 m² d’échafaudage a été conçu par le bureau d’étude de TUBESCA-COMABI afin de garantir la mise en œuvre facile et rapide du montage au démontage. La première tranche de travaux a consisté à effectuer la dépose des dalles afin que l’échafaudage de protection repose en périphérie de la zone d’intervention et soit ensuite directement ancré au sol. L’exécution des travaux sur dalle impose une hauteur libre sous parapluie de 3 m. Les fermes sont réalisées avec des poutres en aluminium permettant un montage simple et rapide sans outil, sur lesquelles sont positionnées des glissières permettant d’accueillir les bâches de protection. Cette installation a mobilisé 6 personnes pendant 3 semaines pour la zone 1 et la passerelle.« Nous sommes très fiers d’intervenir sur ce chantier qui représente l’un des lieux les plus connus de la capitale.Ces derniers mois, toutes les équipes de TUBESCA-COMABI et de FMS RINGUE se sont mobilisées pour concevoir et mettre en œuvre des structures adaptées aux contraintes fortes de chantiers emblématiques comme celui duCentre Georges Pompidou en début d’année et de l’hôtel de ville de Pantin récemment. Ce nouveau lieu est une nouvelle fois, la reconnaissance d’un travail collectif de qualité réalisé avec les équipes et nos partenaires. » précise Jean-Baptiste Spinicci, directeur général chez FMS RINGUE & directeur technique et commercial chez Tubesca-Comabi.
Il y a 3 ans et 254 jours

5 choses à savoir sur le raccordement au gaz pour les professionnels

Il n’y a pas que dans les résidences que le raccordement au gaz est nécessaire. Pour le confort de votre entreprise, il faudra également en passer par là. Et, afin de garantir la rapidité et la réussite des démarches, l’intervention d’experts en la matière est indispensable. D’ailleurs, les fournisseurs de gaz et d‘électricité proposent des formules spéciales pour les professionnels de nos jours. Voici donc les bons plans à savoir sur cette prestation. Qu’est-ce que le raccordement au gaz pour les professionnels ? Pour le dire simplement, le raccordement au gaz pour les professionnels est la réalisation des travaux d’installation au gaz au sein d’un siège d’entreprise. L’objectif étant de permettre au bâti de se raccorder au réseau de distribution de gaz local et de garantir la conformité des installations avec les normes en question. C’est une étape obligatoire avant de demander à un fournisseur de gaz de vous pourvoir en gaz naturel et ainsi assurer le bon fonctionnement de votre établissement. C’est donc une démarche tout à fait distincte que de contracter un forfait de gaz auprès d’entreprises spécialisées. Et vous devez savoir que les travaux peuvent dans ce cas prendre plusieurs semaines. Pourquoi faire un raccordement au gaz dans votre entreprise ? Le raccordement au gaz pour une entreprise est avant tout une question de confort. C’est une étape nécessaire pour le chauffage des lieux et le bon fonctionnement de certains appareils. Comme c’est le cas d’ailleurs dans les autres biens immobiliers. Cela peut également impacter sur le bon fonctionnement de votre entreprise. Il se peut que vous ayez besoin d’un raccordement au gaz pour le bon fonctionnement de certains de vos appareils de production. C’est une démarche obligatoire avant l’installation et/ou le déménagement de votre entreprise. Vous aurez en effet besoin du certificat de conformité qui dépendra de la réalisation des travaux de branchement pour pouvoir souscrire à une offre de gaz de la part des fournisseurs d’énergies de votre région. À qui s’adresser pour un raccordement au gaz pro ? Un raccordement au gaz pro se fait uniquement sur demande. Vous pouvez notamment le faire par téléphone ou via le site du professionnel. Il y a quelques travaux à prévoir avant la souscription à une offre de gaz pour professionnel. Pour ce projet, vous devez généralement vous adresser à la GRDF ou le gestionnaire du réseau de gaz basse pression. En fonction de la disponibilité ou non de ce genre de prestataire dans votre région, vous pouvez vous adresser directement à des fournisseurs de gaz professionnel pour ce faire. Attention toutefois, les devis peuvent ne pas être les mêmes. Il est possible de profiter d’une réduction de taxe lors de la réalisation des travaux. Néanmoins, dans ce cas, vous devez remplir et déposer un formulaire cerfa n°13948 lors de votre demande à la GRDF. Peu importe la manière que vous utilisez pour réaliser votre demande, elle sera prise en compte rapidement. Le devis pour un raccordement au gaz professionnel Le raccordement au gaz professionnel se fait en plusieurs étapes. Il y a énormément de travaux à faire dans certains cas. Ce qui peut impacter le prix de la prestation. Il faudra notamment commencer par une première évaluation des lieux afin d’en connaître l’état pour pouvoir proposer des solutions et un devis sur mesure. Il se peut que le simple branchement ne suffise pas. Il faudra peut-être réaliser une viabilisation du terrain. Le devis du raccordement peut également être influencé par vos besoins et votre profil d’utilisateur. Vous aurez le choix entre 3 forfaits allant de 986,74 euros TTC à 1 455,65 euros TTC. Tout dépend de si vous avez besoin d’eau chaude et que vous utilisez des appareils de cuisson à gaz ou que vous avez besoin d’un débit plus important pour la production. Le maximum dans ce cas sera de 650 Nm3/h. Comment réaliser les démarches ? Sachez qu’il n’y a pas de délai obligatoire à respecter pour réaliser les démarches de demande de raccordement de gaz professionnel. Néanmoins, il importe de souligner que la réalisation des travaux peut mettre un certain temps. Aussi, prenez-vous-y aussi tôt que possible. En cas de déménagement d’entreprise, il est possible de demander le raccordement dans votre futur siège dans les 2 mois avant le jour J. Ceci vous permettra de garantir le confort de votre équipe une fois sur place. Comme susmentionnée, pour le raccordement de gaz pro, vous pouvez faire une demande par téléphone ou par écrit. Mais attention, ces travaux ne suffisent pas. Vous devez encore vous assurer obtenir le certificat de conformité des travaux. Chose que vos installateurs vous fourniront. Puis, vous pourriez souscrire à une offre auprès des fournisseurs de gaz locaux.
Il y a 3 ans et 255 jours

Spie également prêt à racheter Equans, filiale d'Engie

Spie, groupe de services multi-techniques aux entreprises et collectivit&eacute;s, a annonc&eacute; d&eacute;poser une offre pour racheter Equans, filiale r&eacute;cemment cr&eacute;&eacute;e par Engie en vue d&#39;une scission de ses activit&eacute;s de services.
Il y a 3 ans et 258 jours

Critiques et soupçons s'amoncèlent pour Jean-Luc Boch, porte-voix de l'industrie du ski

Le Savoyard, qui préside depuis 2020 la puissante Association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM), est un visage connu des médias. Partisan du tout-ski en montagne, il défend vigoureusement les stations, notamment auprès du gouvernement.Cet édile de 54 ans dirige depuis 2014 la mairie de La Plagne-Tarentaise, mais il est également patron d'une entreprise du bâtiment sur sa commune.Une double casquette qui lui a déjà valu l'annulation d'une délibération par la justice administrative. Mais d'autres signalements, dont un au pénal, le mettent directement en cause.Au printemps 2017, l'enfant du pays fraîchement nommé à la tête de France Montagnes, l'outil de défense et de promotion de l'or blanc en France, faisait voter au conseil municipal la vente de parcelles au coeur de la station à un promoteur qui fera appel à Boch et Frères, entreprise dont il est président, pour le terrassement du terrain.La justice administrative a définitivement reconnu au printemps 2021 l'illégalité de cette décision, jugeant le maire personnellement "intéressé" par ce vote dont il ne s'est pas écarté. Une "erreur" admise par M. Boch, qui assure ne pas avoir été au courant que son entreprise allait intervenir sur le projet.Erreurs d'écriture ?Cet épisode, révélé par Marianne en juillet, résulte d'un recours déposé en 2019 par un ancien membre de sa majorité, Joël Ougier-Simonin.L'ancien élu dénonce de multiples incohérences dans la gestion municipale de ce projet immobilier des "Lodges" et la justice a ouvert une enquête à l'origine d'une série de perquisitions menées fin 2020 à la mairie ainsi qu'au siège de l'entreprise et au domicile de Jean-Luc Boch, qui n'a pas encore été entendu.Des témoins ont toutefois confirmé à l'AFP avoir été auditionnés par des enquêteurs lyonnais, mais le parquet de Lyon n'est pas disponible à ce stade pour commenter ces informations.M. Ougier-Simonin dénonce, aux côtés de l'association Anticor, des faits de prise illégale d'intérêt, de trafic d'influence, de faux en écriture publique et de détournements de fonds publics.Si la délibération municipale a été annulée, la vente des parcelles n'a pas fait l'objet de recours et a donc pu être validée pour un million d'euros.Mais l'Etat, via son service des Domaines, avait approuvé en 2017 ce prix de vente pour une surface bien plus réduite que le terrain effectivement vendu : 2.328 mètres carrés, contre environ 3.300 dans l'acte de vente notarié dont l'AFP a obtenu copie."La collectivité a été pénalisée de plusieurs centaines de milliers d'euros", au moins 400.000, soutient M. Ougier-Simonin. Et ce au bénéfice du promoteur, qui engagera ensuite l'entreprise du même M. Boch pour le terrassement du chantier.Interrogé sur ce volet, ce dernier explique la différence de surface par "des erreurs d'écriture", à la fois côté Domaines et côté mairie.Tout le projet était "mal emboité dès le départ", fustige l'ancien maire et opposant Bernard Broche, qui affirme ne jamais avoir "eu tous les éléments concrets sur le dossier" ni "de réponses" à ses questions, "sauf lorsque la justice a commencé" à s'y intéresser."Conflit d'intérêts"Les détracteurs de M. Boch glissent que le maire avait été averti des risques de mélange des genres dès le début de son mandat, en 2014.À l'époque, il avait reconduit les marchés de déneigement liant sa commune et son entreprise, à l'encontre des recommandations de la préfecture car, se défend-t-il aujourd'hui, il était trop tard pour changer de prestataire avant l'hiver.La Cour régionale des Comptes estimera dans un rapport de 2018 qu'en connaissance de cause, le maire avait alors "maintenu une situation de conflit d'intérêt".Dans le cadre d'une autre opération immobilière de luxe, l'entreprise du maire est également accusée, dans un signalement transmis aux services de l'Etat, d'avoir déversé en 2019 plusieurs dizaines de milliers de mètres cubes de remblais de terrassement sur une piste de ski sans aucun permis de la mairie.Jean-Luc Boch reconnaît que son entreprise "aurait peut-être dû demander des autorisations" mais assure que "la piste n'a pas été modifiée".Des photos prises à différentes époques ainsi que des témoignages permettent d'affirmer, au contraire, que la piste a été durablement modifiée. Le directeur général de la Société d'Aménagement de La Plagne (SAP, filiale de la Compagnie des Alpes), qui gère le domaine skiable, est visiblement embarrassé."Nous, en tout cas, on n'a pas été donneur d'ordre", assure Nicolas Provendie, sans démentir l'impact sur la piste de ski. Le SIGP, syndicat public intercommunal qui confie la gestion de la station à la SAP, est depuis 2020 présidé par Jean-Luc Boch... dont l'entreprise avait noué de nombreux marchés avec la SAP.Boch et Frères a aussi déversé des monceaux de gravats sur un autre terrain où ils s'entassent, par endroits, jusqu'à la cime des arbres. Pour ces dépôts, l'entreprise bénéficie d'un "accord oral" avec la mairie depuis 2009, soutient M. Boch. Une enquête de gendarmerie a été ouverte après un signalement transmis à la direction régionale de l'environnement (Dreal), a rapporté à l'AFP la préfecture de Savoie.Économie "gangrénée""À chaque fois, on me cherche des noises", s'agace l'édile face à ces multiples signalements. Il y voit surtout une "vengeance" de Joël Ougier-Simonin, qui selon lui "essaye absolument d'avoir (s)a tête."M. Boch réfute catégoriquement tout enrichissement personnel. "Au contraire, (mon élection) m'a fermé beaucoup de marchés", soutient l'élu.Pour nombre d'habitants, ces affaires illustrent les failles d'une économie locale complètement tournée vers le ski et "gangrénée par l'immobilier," selon les mots d'un élu de la vallée, qui salue les signalements de ceux qui "en ont marre de voir la montagne se faire détruire."À la Plagne, le nombre de forfaits vendus est stable depuis dix ans. Mais celui des lits croit encore, de 53.000 sur la station en 2011 à 55.000 aujourd'hui.La construction "de nouveaux bâtiments va s'arrêter d'ici très peu de temps", coupe Jean-Luc Boch. "Un ou deux grands projets et après c'est terminé."
Il y a 3 ans et 260 jours

Spie dépose une offre pour acheter Equans, filiale d'Engie

Les candidats à l'acquisition de cette entité ont jusqu'à lundi soir pour se déclarer. Jusqu'ici, outre Spie, Eiffage et Bouygues notamment ont fait connaître leur intérêt.Engie a lancé cette entité fin juin pour faire sortir de son giron cette structure regroupant la majorité de ses activités de services techniques (climatisation, chauffage et ventilation, électricité, numérique, mécanique, services généraux...).Pour Spie, qui intervient dans les mêmes secteurs, ce rapprochement permettrait de créer "le champion européen, pure player des services multi-techniques", explique-t-il dans son communiqué.Soutenu par Bpifrance et le fonds Clayton Dubilier & Rice, Spie, qui n'évoque pas de montant, prévoit "une structure de financement équilibrée, associant dette et fonds propres", avant une augmentation de capital.Ce groupe de 45.000 salariés (6,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2020) fournit des services de génie électrique et mécanique, notamment dans l'efficacité énergétique, la mobilité verte, la communication: raccordement de parcs éoliens ou photovoltaïques, équipement de centres de données, éclairage public...Equans, avec 74.000 salariés (26.000 en France) et 17 pays couverts, représente une activité de près de 12 milliards d'euros, selon Engie."Nous n'avons pas encore décidé si nous allons vendre à un (groupe) stratégique ou des (groupes) stratégiques, ou à un fonds, ou des fonds, ou même mettre sur le marché l'entité", avait indiqué la directrice générale de l'ex-GDF Suez Catherine MacGregor, lors d'une audition à l'Assemblée nationale, fin juin.Engie, qui a déjà vendu ses parts dans Suez à Veolia en octobre 2020, souhaite se recentrer sur l'énergie et les infrastructures (réseaux de chaleur...).
Il y a 3 ans et 261 jours

Fonds d'investissement ou groupe de construction : qui remportera Equans ?

ACQUISITION. C'est fait ! Les offres de reprise pour la jeune filiale d'Engie, Equans, ont été déposées. L'énergéticien s'est félicité " du grand intérêt du marché". En compétition : des groupes de BTP et des fonds d'investissement.
Il y a 3 ans et 262 jours

Près de 500.000 ménages ont déposé un dossier pour bénéficier de MaPrimeRénov'

CONJONCTURE. Un an après le lancement du plan de relance, le gouvernement a communiqué les derniers chiffres dont il dispose, notamment au sujet des aides financières concernant le secteur de la construction. MaPrimRénov' a ainsi suscité l'intérêt de près de 500.000 ménages en 2021.
Il y a 3 ans et 265 jours

Éclipsée pendant la crise, la formation veut être un pilier de la relance

"A l'arrêt", "éclipsée", perçue comme une "variable d'ajustement": la formation professionnelle n'a pas été une priorité dans les entreprises pendant la crise du Covid-19, montre le Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Cereq) dans une étude parue en juillet et portant sur l'année 2020 (*)."Les responsables interviewés ont déclaré que tenir à flot l'activité et éviter de licencier a été leur première préoccupation, former étant passé au second plan", constate le Cereq. Dans les trois quarts des entreprises interrogées, le plan de formation "a été mis entre parenthèses".Le Cereq relativise l'impact des mesures de soutien décidées par les pouvoirs publics.Le dispositif d'activité partielle devait notamment permettre aux entreprises de faire face à une réduction d'activité en réduisant le temps de travail de leurs salariés et en les formant sur les heures non travaillées grâce à l'aide pour la formation du Fonds national pour l'emploi (FNE-Formation).Or, l'étude estime que "fin 2020, 16% des entreprises du secteur privé de plus de dix salariés ont accédé à la formation, et pour seulement 6% d'entre eux cela a pu être le cas grâce à une convention FNE-Formation".Apprentissage à distanceL'étude distingue, d'une part, "les entreprises en pleine croissance pendant la crise (où) l'urgence était de fixer à leur poste les personnels afin de garantir les volumes de production pour satisfaire la demande". "Pour notre plan de formation, l'année 2020, c'est une catastrophe (...) On a tous été très occupés pendant le confinement (...) et on n'a pas eu le temps pour former", témoigne auprès du Cereq le DRH d'un gros producteur de farine.D'autre part, il y a les entreprises "frappées par la récession, les plus nombreuses, (où) le gel de leur plan annuel de formation a été la conséquence des fermetures administratives ou du fort ralentissement des affaires". Pour le responsable d'une société de commerce de détail contrainte à la fermeture pendant le confinement, "la crise pourrait être une opportunité, après, le souci ce sont les moyens".Pour maintenir une formation continue en dépit des circonstances, des entreprises ont encouragé les apprentissages à distance. "On voulait faire du chômage technique un moment positif pour nos commerciaux qui en ont profité pour se former", explique ainsi le DRH d'une entreprise de transformation charcutière.Le Cereq souligne à ce propos que "la question du coût des apprentissages en ligne, lié à l'achat d'équipements informatiques pour les personnels, a été (...) un frein à leur mise en oeuvre, surtout dans les TPE/PME" (très petites et moyennes entreprises).Pourtant, selon la Fédération de la formation professionnelle (FFP), "les investissements en compétences sont plus que jamais nécessaires afin d'anticiper la reprise économique"."Il y a un investissement fort sur la formation" parmi les priorités du second semestre 2021, confirme l'Association nationale des DRH (ANDRH).Selon des chiffres du ministère du Travail, 8.594 dossiers de formation ont été déposés en moyenne par jour en mars 2021 contre 4.548 en juillet 2020.Un "plan plus global" sur la formation pour apaiser les tensions sur le recrutement dans de nombreux secteurs est au menu des rencontres organisées entre le Premier ministre Jean Castex et les partenaires sociaux jusqu'à vendredi à Matignon.(*)https://www.cereq.fr/en-2020-la-crise-sanitaire-met-larret-la-formation-en-entreprise.La formation professionnelle doit "accompagner les transitions" (FFP)La secteur de la formation professionnelle a été "réactif" pendant la crise sanitaire et doit désormais "accompagner les transitions" vers les métiers d'avenir, insiste Pierre Courbebaisse, président de la Fédération de la formation professionnelle (FFP).Question : Quel a été l'impact de la crise sanitaire sur la formation professionnelle ?Réponse : "L'ampleur et la soudaineté de la crise, qui a été massive, n'ont pas arrangé les choses pour faire des plans de formation. De gros efforts ont été faits. Il y a eu la prime pour débloquer ou maintenir l'offre en contrats d'apprentissage. Le dispositif du Fonds national pour l'emploi FNE-Formation pour aider les salariés en activité partielle a eu un succès relatif: on n'a pas la même culture qu'en Allemagne où on fait de la formation quand on est en période de chômage, notamment en activité partielle. Il faut que ces mesures soient simples d'accès pour les entreprises, ce qui n'est pas toujours le cas."Q : La mise en place d'outils de formation à distance est-elle durable ?R : "L'activité des organismes de formation, que cela concerne l'apprentissage, les demandeurs d'emploi ou les salariés, a retrouvé son niveau d'avant la crise après une chute de 30% en moyenne. Le secteur a été très réactif et s'est déployé en formation distancielle. On s'inscrit dans une accélération de ce "digital learning". Mais vous ne pouvez pas tout faire à distance. L'avenir est aux formations hybrides."Q : En quoi la formation professionnelle peut être un pilier de la relance ?R : "La formation doit accompagner les transitions, aussi bien la transformation numérique, l'exigence de nouvelles compétences de plus en plus diversifiées, que la transformation écologique, avec l'arrivée de nouveaux métiers dans les économies d'énergie par exemple. L'enjeu est aussi d'accompagner les secteurs en pénurie de main d'oeuvre."
Il y a 3 ans et 266 jours

JO-2024: évacuation des occupants des jardins ouvriers d'Aubervilliers

Peu après 7H00, les forces de l'ordre ont pénétré dans la portion des jardins occupée par les "jadistes" (jardins à défendre) qui occupent les lieux depuis quelques mois afin d'empêcher le démarrage des travaux. Ce projet est, selon eux, le signe d'une urbanisation déraisonnée à contre-courant de l'urgence écologique."En exécution de la décision de justice qui a été rendue, nous avons procédé à l'évacuation de la dizaine d'occupants qui étaient présents", a déclaré à l'AFP une source officielle, précisant que l'opération s'était déroulée de manière globalement pacifique.Aussitôt les militants sortis, la destruction de leurs installations a commencé pour laisser libre champ aux engins de chantier. "Une entreprise de gardiennage va venir, tout cela va être clôturé et les travaux vont commencer", a poursuivi la source.Un occupant des lieux est actuellement en garde à vue pour des "insultes" et des "violences" envers des policiers lors de l'évacuation, a-t-elle ajouté.Les jardins ouvriers doivent être amputés de près de 4.000 m2 de parcelles pour la construction d'un nouveau centre aquatique.L'infrastructure doit servir à l'entraînement des athlètes pour les JO de 2024 puis sera ouverte aux habitants d'Aubervilliers, ville populaire de banlieue parisienne."On assiste complètement désarmés à la destruction des jardins par une pelleteuse, c'est une violence inouïe. On est entouré par des CRS qui nous prennent pour des terroristes", a témoigné Camille, un militant écologiste arrivé rapidement sur place, joint au téléphone par l'AFP.Les opposants ont déposé lundi un recours contre le permis de construire du projet d'un coût de 33,6 millions d'euros porté par la ville d'Aubervilliers, qui bénéficie notamment d'environ 10 millions d'euros de subventions de la part de la Solideo, la société de livraison des ouvrages olympiques.Les défenseurs des jardins ouvriers ont appelé sur les réseaux sociaux à une manifestation jeudi à 18H00 devant la mairie d'Aubervilliers.