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Il y a 3 ans et 219 jours

Suspension DPE : point de vue de Thierry Marchand, président de la CDI-FNAIM

Rarement une simple réforme technique aura soulevé un tel tollé : le nouveau diagnostic de performances énergétique, indicateur de vertu des logements à la vente et à la location -privés et HLM- devenu populaire, a fait l'objet d'une refonte radicale. Sa version évoluée est entrée en vigueur au 1er juillet 2021.Pour fiabiliser cet outil et lui permettre de s'imposer comme « opposable », c'est-à-dire pouvant permettre d'engager la responsabilité du propriétaire, le ministère en charge du logement a travaillé depuis un an à un moteur de calcul intégrant plus de données, en vue de fournir aux acquéreurs et aux locataires des informations objectives.Ainsi, en lieu et place des factures de consommation d'énergie du précédent occupant, au demeurant parfois difficiles à obtenir et entraînant l'impossibilité de calculer la performance, ce diagnostic se fonde désormais sur des caractéristiques physiques du bien. Il associe aussi à la performance pure, classée sur une échelle de A à G, l'émission de gaz à effet de serre et des simulations de dépenses énergétiques.Enfin, il comporte des préconisations de travaux pour faire accéder à un degré de performance correct, dans les trois premiers barreaux de l'échelle, A, B ou C, les logements énergivores. En somme, le nouveau DPE avait vocation à gagner en exactitude et en complétude pour prendre, à ce titre, valeur contractuelle. Le ministère avait fourni une étude d'impact qui anticipait une situation équilibrée : de l'ordre de 800.000 logements allaient mécaniquement progresser dans le classement environnemental et autant seraient au contraire affectés d'une note dégradée.À l'épreuve des faits, rien ne s'est passé comme les pouvoirs publics l'attendaient. Des anomalies en grand nombre ont été constatées, conduisant à une proportion élevée de logements disqualifiés, jugés passoires énergétiques par le nouveau crible, avec à la clé une dévalorisation considérable, voire une perte de liquidité. Pour les logements les plus anciens, de type haussmannien notamment, et de plus petite superficie, l'impossibilité de proposer des travaux entraînant un redressement de note à des niveaux satisfaisants a également été pointée.A aussi été minimisée la difficulté pour les diagnostiqueurs de collecter les informations techniques sur le bien nécessaires à l'établissement du DPE, le cas échéant avec le concours de l'agent immobilier ou de l'administrateur de biens mandataire. Le résultat a aussi consisté à faire figurer dans les documents des simulations de facture très nettement supérieures à la réalité constatée, jusqu'à des excès aberrants.Le bilan de cette situation a de quoi inquiéter : sur les quelques 300.000 DPE établis depuis juillet, la moitié a concerné des logements construits avant 1975, dont une fraction majeure a comporté d'évidentes anomalies. Dans ce contexte, Emmanuelle Wargon, ministre en charge du logement, vient de prendre la décision à la fois sage et courageuse de surseoir à l'obligation de réaliser le DPE pour les biens édifiés avant cette date de 1975 -sauf en cas de transaction urgente- tant que le moteur et les logiciels qui calculent les DPE de nouvelle génération ne seront pas nettoyés des scories qui les affectent. Les diagnostiqueurs œuvrent bien sûr avec les spécialistes du ministère du logement pour parvenir à ce résultat dans les meilleurs délais. Concrètement, les biens pour lesquels a été réalisé un DPE fautif bénéficieront d'un nouveau diagnostic, qui corrigera et annulera le précédent, sans frais. Une négociation va s'ouvrir avec le gouvernement pour que soit effectivement neutralisé le coût pour la communauté des diagnostiqueurs de cette vaste opération de rappel. On entend des critiques acerbes adressées au gouvernement, montrant d'un doigt accusateur son impéritie. Elles sont infondées. Il fallait la lumière de l'expérience pour identifier finement les dysfonctionnements qui pouvait compromettre la justesse du DPE. La plupart des défauts ne pouvaient être prévus a priori et il faut avoir la modestie de le dire. Les polémiques, que certains peuvent trouver avantage à alimenter, ne sont pas à la hauteur des enjeux. Oui, moderniser le DPE et lui donner plus de force pour conduire à la rénovation environnementale des logements était vital. Oui, il était indispensable que cet indicateur, qui constitue une aide à la décision de louer ou d'acheter, soit plus qu'indicatif et qu'il acquière une force juridique majorée. L'heure n'est plus à la légèreté en matière d'appréciation du besoin de mettre à niveau notre parc de logements -maisons individuelles comme immeubles collectifs, à destination locative comme pour occupation en propre. L'empreinte carbone liée à l'immobilier doit d'urgence être réduite. La loi Climat et résilience du 22 août 2021 a fixé un cap exigeant pour le parc locatif comme pour les copropriétés faisant suite à la loi Énergie climat du 8 novembre 2019.Tout au plus la séquence qui s'achève, marquée par le besoin d'ajuster un DPE conçu à marche forcée, doit-elle faire réfléchir sur la méthode d'adoption des réformes techniques. L'expérimentation devrait à l'avenir être préférée à la généralisation hâtive, fût-elle dictée par l'urgence climatique. Elle devrait en particulier inspirer la mise en place de l'audit énergétique, instrument de mesure plus précis et complet encore que le DPE. La loi « portant lutte contre le dérèglement climatique et le renforcement de la résilience contre ses effets » le rend obligatoire dès le 1er janvier 2022 pour les logements les plus énergivores. Il est appelé à s'imposer comme l'outil de référence d'évaluation et d'aide à l'amélioration de la performance environnementale. Il importe de se garder des faux pas, qui risquent de dissuader les ménages d'aller vers la vertu énergétique.Tribune de Thierry Marchand, président de la CDI-FNAIM (Linkedin)
Il y a 3 ans et 219 jours

Oknoplast offre à ses partenaires premium l'accès à la Certification « QB service pose de fenêtres » du CSTB

Les certifications du CSTB ont pour vocation première de valoriser la qualité sur le marché. « Ceci en premier lieux aux yeux des professionnels, mais aussi avec pour objectif de sensibiliser les particuliers sur le gage de qualité et de sécurité supplémentaire dont ils bénéficieront en choisissant un partenaire revendeur disposant d'une certification CSTB » comme l'évoque Romain Somet, directeur commercial OKNOPLAST.Forcé de constater que plus de 50% de la non-qualité révélée sur les chantiers en France est la conséquence d'une mauvaise mise en oeuvre, OKNOPLAST souhaitait plus que tout accompagner ses clients sur la valorisation de leurs compétences et expertises qui ont loué notre confiance. Les particuliers auront ainsi la garantie de choisir une entreprise fiable, qui dispose de personnel formé régulièrement aux règles de l'art, dont les compétences sont évaluées et dont l'organisation est auditée par le CSTB.Une démarche volontaire de l'entrepriseLes Partenaires Premium OKNOPLAST ont tous été conviés à l'occasion du salon Equipbaie, qui se déroulait à Paris du 21 au 24 septembre 2021, pour venir assister à une présentation de ce nouveau partenariat. Au cours de cette rencontre avec les équipes du CSTB, 2 axes d'accompagnement de la certification QB Service pose de fenêtres ont été présentés : la formation des équipes de pose et le diagnostic de l'organisation interne pour assurer la qualité de service. L'objectif est de venir accompagner les différents corps de métier afin d'avoir une organisation harmonieuse et équilibrée. En accédant à cette certification, nos partenaires premium auront toutes les cartes en main pour valoriser leur entreprise et les compétences de leurs collaborateurs.OKNOPLAST est fier d'être parmi les premiers réseaux à entamer cette démarche de certification en France. Tous les partenaires premium OKNOPLAST seront ainsi accompagnés dans ce programme au cours de l'année 2022, ainsi que chaque nouvel arrivant.
Il y a 3 ans et 219 jours

Le diagnostic énergétique se heurte à "des anomalies" pour les logements d'avant 1975

Un service du ministère de la Transition écologique a recommandé de suspendre l'édition des diagnostics de performance énergétique pour les logements construits avant 1975, en raison d'"anomalies".
Il y a 3 ans et 222 jours

Le chauffage électrique parfaitement adapté pour la rénovation énergétique des logements selon une étude des fabricants

Dans ce contexte, le Groupement des marques d'appareils pour la maison (Gifam) dévoile les résultats d'une étude inédite sur « la perception de l'électricité en tant qu'énergie de chauffage » qui montre à quel point le chauffage électrique est une énergie légitime et appréciée par ses utilisateurs.Les Français perçoivent positivement l'électricité en tant qu'énergie de chauffageAvec 1/3 des foyers équipés, représentant un total de 70 millions d'appareils, l'étude réalisée par le Gifam* montre que les radiateurs électriques constituent la 2e solution principale de chauffage la plus utilisée par les Français (29%) après le gaz (39%). D'ailleurs, les ¾ des Français ont déjà connu un logement avec des radiateurs électriques.En termes de perception, les Français plébiscitent avant tout le chauffage électrique pour sa facilité d'utilisation, sa fiabilité et le confort qu'il apporte pour favoriser une meilleure qualité de vie. Les équipements actuels représentent en effet un levier puissant pour améliorer la performance énergétique de nos logements. Par ailleurs, 70% des détenteurs de chauffe-eau thermodynamiques ont une image très positive de cet appareil, dont le fonctionnement permet de réduire ses émissions de CO2.Ce panorama démontre également que l'électricité comme énergie de chauffage est mieux perçue par les personnes équipées. En outre, la satisfaction augmente mécaniquement auprès des possesseurs d'appareils de nouvelle génération. Avec encore 14 millions d'appareils vétustes dans les logements, le renouvellement du parc d'appareils non performants de chauffage domestique fait partie des enjeux de demain. La maison connectée devient enfin le territoire d'expression clé pour l'avenir du chauffage électrique. D'ailleurs, 6 propriétaires de logements chauffés à l'électricité sur 10 souhaitent s'équiper d'un système de chauffage connecté et plus de 4 sur 10 d'un système d'eau chaude sanitaire connecté. Le confort thermique est en effet la sphère où les bénéfices les plus concrets (économies, régulation optimale de la température des pièces...) peuvent être apportés quand beaucoup d'autres objets connectés n'auront qu'un impact limité sur nos modes de vie.Le nouveau DPE incite à adopter des solutions électriquesSi la RE2020 a marginalisé le recours aux radiateurs électriques et chauffe-eau thermodynamiques dans la construction neuve, le nouveau DPE incite désormais les Français à rénover leur logement au profit de l'ensemble des solutions électriques, peu émettrices CO2.Alors que la nouvelle réglementation en matière de construction neuve (RE2020) écarte définitivement le recours aux radiateurs électriques et aux chauffe-eau thermodynamiques dans les logements collectifs, au profit de solutions émettrices de CO2, le nouveau Diagnostic de Performance Energétique (DPE), quant à lui prend en considération l'ensemble des solutions électriques.L'introduction de l'incidence des émissions de CO2 dans la définition des classes du DPE (de A à G), constitue un élément essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique et permet de rappeler que les appareils de chauffage électrique utilisent une énergie décarbonée à plus de 93%.En ce sens, le nouveau DPE, entré en vigueur le 1er juillet, permet de mieux tenir compte des enjeux climatiques dans un contexte d'accélération de la rénovation énergétique des bâtiments. Véritable pivot du volet logement de la loi Climat et résilience, le DPE perd son caractère informatif pour devenir pleinement opposable.L'estimation donnée par la nouvelle étiquette du DPE apporte une information très concrète des performances environnementales du logement, allant dans le sens de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. « Contrairement à la récente règlementation environnementale (dite RE2020), le DPE prend véritablement la mesure de l'urgence climatique face à la déficience du parc sur le plan de l'efficacité énergétique et environnementale. La nouvelle méthode de calcul introduite dans le DPE conforte le radiateur électrique comme la solution d'avenir pour contribuer à réduire nos émissions de CO2. », commente Eric Baudry, Président de la Commission Thermique du Gifam.Le chauffage électrique est parfaitement adapté pour les personnes qui souhaitent réaliser des travaux de rénovationFace aux enjeux de rénovation, il est important de rappeler que le meilleur équipement est celui qui limite naturellement la consommation énergétique. En préambule, il faut donc avant tout que l'habitat soit bien isolé thermiquement en hiver (pour limiter les consommations de chauffage) et protégé du soleil en été (pour limiter l'utilisation de la climatisation).Couplé à des travaux d'isolation thermique, le recours aux appareils de chauffage électrique permet une nette amélioration de la sensation de confort thermique au sein des foyers grâce aux innovations apportées ces dernières années.En effet, l'intégration de nouvelles technologies permet des économies d'énergie conséquentes : lors du remplacement d'un appareil de première génération par un appareil de dernière génération, les économies d'énergie sont de l'ordre de 30%, en fonction de l'usage et des caractéristiques de l'appareil ainsi que du comportement du consommateur.Les bénéfices sont d'autant plus grands avec les appareils programmables et intelligents qui permettent de chauffer uniquement au bon endroit et au bon moment et de réduire de manière significative sa facture d'électricité. *Étude Gifam Insights menée en avril 2021 auprès de 927 Français.
Il y a 3 ans et 223 jours

Suspension DPE : point de vue de Denis Mora, président du groupe AC Environnement

Une annonce brutale du Gouvernement en contradiction avec sa volonté au début de l’été de déployer coûte que coûte le nouveau DPE dès le 1er juillet dernier alors que pour la majorité des professionnels du diagnostic immobilier, les logiciels de calcul n’étaient pas fiables. AC Environnement était d’ailleurs favorable au report sine die de l’application de la loi au 1er juillet, estimant qu’il fallait plus de temps à la filière et surtout aux développeurs de logiciels pour mettre en place la nouvelle méthode de calcul.La décision de ce début d’automne prise par le Gouvernement pénalise ouvertement les vendeurs de logements d’avant 1975, à commencer par tous ceux qui ont mené des transactions depuis le 1er juillet. Qu’en sera-t-il de leur vente ? Verront-ils les acquéreurs la contester si le DPE ne correspond pas à la réalité des performances énergétiques du logement ?Elle démontre sa méconnaissance du métier de diagnostiqueur et de la profession qui se trouve elle aussi pénalisée. En effet, les conséquences sont colossales sur les plans juridiques (recrudescence de litiges potentiels), financières (pertes de chiffres d’affaires et de rentabilité) et économiques d’un arrêt de la production de DPE pour les biens d’avant 1975.Une fois encore, les diagnostiqueurs se retrouvent entre le marteau (le Ministère de la Transition Ecologique) et l’enclume (les clients), alors même qu’ils subissent depuis plusieurs semaines les approximations de la réforme du DPE 2021… Au cours des derniers mois, les diagnostiqueurs, les entreprises et leurs collaborateurs ont investi un temps considérable en formation, en adaptation de leur système de calcul des DPE et ont mené leurs missions de manière très professionnelle, respectant scrupuleusement toutes les directives qui leur ont été imposées, pour satisfaire au mieux leurs clients.Sur la forme, AC Environnement déplore le manque de communication et d’écoute. La profession a été prise au dépourvu et mise devant le fait accompli par cette annonce en catimini en fin de semaine, sans concertation avec les diagnostiqueurs. Or, tous les professionnels le savent : nous ne pouvons pas arrêter du jour au lendemain la production de nos rapports sous peine de mettre en difficulté nos clients, nos hommes et notre réputation. Quant à nos partenaires notaires, comment pourraient-ils suivre cette recommandation alors que cette décision n’a pas force de loi ? Nous partageons pleinement leur analyse et leur posture.Dans ce contexte, AC Environnent décide de poursuivre la production de ses DPE et proposera à ses clients une réactualisation gratuite le cas échéant.La méthode 3CL, et plus particulièrement le moteur de calcul DPE fourni par le gouvernement aux éditeurs de logiciel depuis le 1er juillet dernier, a subi de très nombreuses modifications, changeant en profondeur les résultats pour certains cas. A chaque évolution, AC environnement a su maintenir la continuité et la fiabilité du calcul malgré les évolutions. AC environnement a même actualisé les DPE réalisés antérieurement à la date du 1er juillet 2021, au prix d’efforts douloureux pour nos équipes. Chez AC environnement, nous sommes donc capables de continuer à produire des DPE, même sur les biens d’avant 1975 et de garantir au client que son DPE pourra être réactualisé gratuitement, sans déplacement, en cas d’évolution de méthode à venir (sous réserve que l’évolution de la méthode ne contienne pas de nouvelles valeurs non relevées lors de notre intervention initiale). Nous allons intégrer au plus vite dans nos rapports une phrase de réserve indiquant que, du fait de la position du Ministère de la Transition Ecologique dans son communiqué de presse, notre DPE perd son caractère opposable et n’a qu’une valeur informative. Son utilisation dans le cadre d’une vente ou d’une mise en location est de la seule responsabilité du propriétaire et/ou du notaire. Nous ajouterons aussi que nous nous tenons à disposition du client pour modifier son DPE en cas d’évolution de la méthode 3CL. Nous avons conscience que la question du DPE est une source de tensions et d’incertitudes pour l’ensemble des professionnels du diagnostic immobilier. AC Environnement et la filière du diagnostic en entier, sont déterminés à sortir rapidement de cette période instable pour tous les professionnels : diagnostiqueurs, agents immobiliers, notaires… et exploitants du bâtiment.Tribune de Denis Mora, Président du groupe AC Environnement (Linkedin)
Il y a 3 ans et 224 jours

Le réseau des CMA s'engage à accompagner plus de 20.000 entreprises artisanales dans leur transition écologique

En lien avec le Gouvernement et l'ADEME, le réseau accompagnera ainsi plus de 20.000 entreprises artisanales dans leurs démarches de transition écologique d'ici fin 2022. Celles-ci pourront bénéficier gratuitement de diagnostics et d'accompagnements personnalisés avec les experts des CMA. Au programme : gain de productivité, diminution des coûts et développement durable !Alors que la Semaine européenne du développement durable se termine, CMA France rappelle que le secteur de l'artisanat contribue chaque jour à promouvoir l'économie circulaire avec un réseau de plus de 100.000 artisans dans les métiers de la réparation, ambassadeurs de l'économie de proximité auprès des consommateurs. Aujourd'hui, le défi est d'accélérer le mouvement en incitant les artisans à prendre le virage de leur transition écologique.« Avec la transition numérique, c'est un des enjeux phares de la relance pour les entreprises artisanales. Aujourd'hui, la transition écologique bouleverse en profondeur l'organisation de notre société, on voit apparaitre de nouveaux modes de production et de consommation. Il faut s'adapter à ces enjeux et aux attentes des consommateurs qui exigent des engagements de la part des entreprises. Avec le « Fabriqué en France », l'économie éco-responsable fait partie de l'ADN de l'artisanat. Maintenant, c'est à nous de montrer qu'il est possible de concilier l'enjeu écologique avec les intérêts économiques des entreprises artisanales : c'est l'objectif du réseau des CMA avec le dispositif Performa Environnement », indique Joël Fourny.Pour relever ce défi, les CMA lancent le dispositif « Performa environnement » et s'engagent ainsi à :Communiquer et sensibiliser les artisansRéaliser plus de 17.500 diagnostics auprès d'entreprises artisanalesAccompagner entre 5.000 et 10.000 entreprises artisanales dans leur transition écologique Quels avantages pour les artisans ?Concrètement, les chambres de métiers et de l'artisanat disposent d'un réseau de plusieurs centaines de conseillers économiques dont une centaine d'experts en environnement. Avec les CMA, les artisans s'inscrivent ainsi dans la transition écologique, au bénéfice de leur territoire et d'une économie durable. Pour cela, CMA France et son réseau ont déjà mis en place de nombreuses initiatives : le dispositif « TPE gagnantes sur tous les coûts », les Eco-défis, le réseau « Répar'acteurs » dédié aux artisans des métiers de la réparation qui souhaitent se positionner en tant qu'acteur sur la réduction des déchets et de nombreuses autres initiatives locales sur tout le territoire.
Il y a 3 ans et 226 jours

La Fnaim se réjouit des suspensions des DPE de logements construits avant 1975

RÉACTION. Les professionnels de l'immobilier sont soulagés d'apprendre que le ministère de la Transition écologique ait conseillé aux diagnostiqueurs le 24 septembre de suspendre l'édition des diagnostics de performance énergétique pour certaines habitations. Des anomalies avaient été relevées.
Il y a 3 ans et 226 jours

Du rififi avec le nouveau DPE

Lancé le 1er juillet 2021, le nouveau diagnostic de performance énergétique devait être l’outil par excellence de la rénovation énergétique. Sa vocation était d’une part, livrer un état des lieux fiable de la consommation énergétique et des émissions de gaz à effet de serre des biens immobiliers et d’autre part, porter des recommandations de travaux pour effectivement redresser la performance et améliorer le classement des logements. Les retours d’expérience laissent entrevoir une dégradation des classements énergétiques du parc de logements français. « Nous avions anticipé que 40 % des logements changeraient de classement avec le nouveau DPE. Mais les calculs théoriques prévoyaient qu’il n’y aurait pas plus de logements très énergivores. Ce n’est pas du tout ce que nous constatons sur le terrain. » s’alarme Jean-Marc TORROLLION, Président de la Fédération nationale de l’Immobilier. « Le nombre de logements F et G, impactés les premiers par les obligations issues de la loi Climat et résilience, est en train de doubler. ». L’UNPI, la FNAIM et l’association Plurience rappellent ensemble que leurs alertes n’aient pas été entendues lors de l’examen de la Loi Climat. Voter le calendrier sans connaitre la réalité du parc, c’était jouer avec le logement des Français. « La Loi a été votée : elle lance un compte à rebours inéluctable, qui impacte directement tous les Français locataires. Sans changement à très court terme, 1 ménage sur 4 verra son logement frappé d’une interdiction de location de son logement d’ici 2034 ! » observe Christophe DEMERSON, Président de l’Union nationale des propriétaires immobiliers. Du côté des diagnostiqueurs, la sonnette d’alarme avait, aussi, été tirée. Forts des nombreuses remontées de leurs adhérents depuis le 1er juillet, l’Union des Syndicats de l’Immobilier (UNIS), et la Fédération Interprofessionnelle du Diagnostic Immobilier (FIDI) ont dressé un constat identique d’insatisfaction. La FIDI a pu dénombrer et expliquer concrètement les éléments conduisant aux écarts très importants des résultats du nouveau DPE par rapport à la réalité terrain et à la version précédente. Ces éléments ont fait l’objet d’un échange récent avec la Direction de l’Habitat, de l’urbanisme et des Paysages, ministère de la Transition écologique et solidaire (DHUP). Deux causes sont probables. Le calcul du coût des consommations, par tranches, ne correspond pas à la réalité. En électricité, pour un nombre de kWh donné, l’erreur est de plus de 30 % par rapport au coût réel du kWh. Certains paramètres du moteur de calcul liés aux habitudes de vie des occupants ont été fortement modifiés par rapport à la version précédente. Ils ne correspondent peut-être pas à la réalité du terrain. Ces nouveaux paramètres dégradent substantiellement l’estimation des consommations mais aussi la note du DPE. En outre, des thermiciens ont relevé des problèmes concrets, qui dégradent significativement la note. En plus des changements sur la ventilation par ouverture de fenêtre, il semble qu’il y ait un problème sur le calcul des débits d’infiltration qui donne des déperditions quasi 10 fois plus importantes que la version précédente. Le calcul des consommations des auxiliaires de bouclage pour un appartement en immeuble collectif semble incohérent (les pompes consomment quasi autant que le total ECS). En faisant un comparatif entre la V2 et la V3 avec les mêmes déperditions (enveloppe identique), on obtient beaucoup plus de consommation. Pour l’estimation du confort d’été, si la fenêtre des toilettes ne comporte pas de volet, l’estimation est dégradée quels que soient les autres paramètres. Après avoir entendu l’ensemble des remarques, le ministère du Logement vint de demander aux diagnostiqueurs de suspendre la réalisation du DPE pour les biens construits avant 1975. Seuls les DPE règlementaires vont être produits pour ne pas stopper les ventes et mises en location urgentes de biens d’avant 1975. Cette consigne du ministère n’exonère pas le propriétaire / bailleur de son obligation de produire un DPE, qui doit être établi depuis le 1er juillet en V3. Mais il faudra vraisemblablement le rééditer après correction du logiciel. Les diagnostiqueurs peuvent continuer à aller collecter des données pour éviter un effet « bouchon » dans quelques semaines, mais ils doivent attendre une V3 corrigée pour effectuer les calculs et fournir le rapport. Il faut se préparer à rééditer les DPE V3 réalisés depuis le 1er juillet après correction des logiciels, dans l’esprit de service qui caractérise les diagnostiqueurs. Les modalités pratiques de cette réédition sont en cours de négociation avec le ministère.
Il y a 3 ans et 226 jours

Du rififi avec le nouveau DPE

Lancé le 1er juillet 2021, le nouveau diagnostic de performance énergétique devait être l’outil par excellence de la rénovation énergétique. Sa vocation était d’une part, livrer un état des lieux…Cet article Du rififi avec le nouveau DPE est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 226 jours

Cifa : Cinq bras comme jamais avant

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. La pompe automotrice K36L-5 est la dernière-née des machines de la gamme Cifa. [©Cifa] C’est une machine ultra compacte, malgré une flèche de 36 m, que Cifa vient de mettre sur le marché. En effet, répondant au nom de K36L-5, cette nouvelle pompe est installée sur un porteur de type 6 x 4 pour un PTAC inférieur à 26 t. « La K36L-5 a été conçue pour être la pompe à béton idéale pour chaque chantier, en particulier ceux ne disposant que de peu de place. Et pour chaque opérateur, même le moins expérimenté, résume Marco Polastri, directeur des ventes, du SAV et du marketing de Cifa. C’est la réponse aux besoins opérationnels des chantiers, où la facilité d’utilisation d’un véhicule et le gain de temps qui en découle sont devenus des aspects essentiels. Cette machine s’inscrit dans la stratégie Cifa qui vise à rationaliser son offre, en fonction de ces nouveaux besoins. » Comme son nom l’indique, la K36L-5 est une pompe dotée d’une flèche à 5 bras, à pliage en “Z”. De quoi permettre un déploiement sous une hauteur minimale de 7,03 m. Surtout le dernier bras permet une rotation continue sur 360°. Côté groupe de pompage, l’utilisateur a le choix entre le HP1608EC ou le HP1606H. Tous deux offrent le même débit théorique de 160 m3/h, mais une pression maximale sur le béton de 50 bar pour le premier et de 53 bar pour le second. L’autre différence est un circuit hydraulique fermé pour le premier et ouvert pour le second.  La compacité est l’autre caractéristique de la dernière-née des pompes Cifa. Avec une longueur hors tout de 10,20 m, la K36L-5 profite d’un empattement court de tout juste 4,20 m. De cette façon, la machine est toujours maniable, même dans les centres-villes ou les zones montagneuses. Bien des automatismes en option La nouvelle pompe est lancée avec le slogan “Cinq bras comme jamais avant”. Une manière pour Cifa de souligner “l’intelligence” de cette flèche et sa facilité d’utilisation, alliées à un poids réduit. En effet, dans son ensemble, cette machine profite du système de gestion maison Smartronic. Cette dernière se décline en version Silver, Gold et Advanced. La Silver offre un écran de contrôle LCD couleur, des dispositifs d’auto-diagnostics, en plus du système de pilotage du groupe de pompage et des radiocommandes.  Avec la Gold, c’est l’Advanced Stability Control (ASC) qui fait son entrée. Ce système maximise la zone de travail, en fonction de l’ouverture effective des stabilisateurs. A l’approche d’une situation limite, il fonctionne en ralentissant d’abord le mouvement de la flèche, puis en l’arrêtant, avant d’atteindre la zone critique de stabilité. Quant à la fonction Max Boom Extension (MBE), elle détermine la distance maximale qui peut être atteinte avec la flèche, avec une ouverture partielle de la stabilisation, avant même son déploiement. En parallèle, le système Smartronic Gold assure la gestion automatique des tr/mn.  Enfin, la version Advanced amène quelques subtilités complémentaires. La première est l’ASC en 2.0. Mais aussi l’apparition du module Antibouncing (ABC), qui permet de limiter l’oscillation des derniers bras de la flèche. Mais surtout, c’est la fonction Boom Automatic Opening and Closing qui fait son apparition. Pour les non-anglophones, il s’agit d’une commande d’ouverture et de fermeture automatique de la flèche. De quoi faciliter les interventions de bien des opérateurs. 
Il y a 3 ans et 226 jours

Loire-Atlantique : Démarche RSE au top

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Les entreprises de Loire-Atlantique veulent davantage s’engager dans la démarche RSE. [©DR] A la suite du premier confinement en mars 2020, sous l’impulsion des directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte), de la section Vignoble/Vallée de Clisson FFB 44 et de Constructys, une démarche RSE collective a été engagée avec 12 entreprises. L’élément catalyseur de ce projet : la volonté de travailler autrement, en tenant compte des préoccupations environnementales, sociales, territoriales et de gouvernance. Ces entreprises ont bénéficié d’un accompagnement par les cabinets Vertuel et Terra21.  Sous forme de prestations individualisées, un diagnostic a permis d’évaluer la maturité RSE de chaque entreprise, notamment en lien, selon cinq critères : gouvernance, environnement, social, activités économiques responsables et implication locale. A l’issue de ce diagnostic, les consultants ont remis un rapport comprenant les bonnes pratiques constatées et des préconisations d’action pour atteindre les objectifs RSE que l’entreprise se fixe.  Lire aussi les autres actualités en région Dernière étape de la démarche, l’accompagnement individuel. Qui consiste à mettre en œuvre le plan d’actions selon les axes priorisés, pouvant aller jusqu’à la certification et autour de séances collectives à la Fédération française (FFB) du bâtiment de Loire-Atlantique. Ces séances collectives seront animées par Cécile Vacher et Hervé Fournier du cabinet Vertuel, et co-animées par les experts FFB pour aborder des pratiques métiers. D’abord, protéger l’environnement sur les chantiers, les sites, les territoires. Puis, mobiliser le sens au travail et s’ouvrir à l’inclusion sociale. Et enfin, impliquer la chaîne de valeur pour des activités plus responsables  et éco-conçues.
Il y a 3 ans et 229 jours

L’État recommande de suspendre l'édition des DPE de certains logements anciens en raison d'anomalies

Le diagnostic de performance énergétique (DPE) permet de détecter les "passoires thermiques", des logements très énergivores, qui doivent être interdits progressivement à la location à partir de 2025. Le 1er juillet, son mode de calcul a été modifié pour ne plus se baser sur les factures d'énergie, mais plutôt sur les caractéristiques du bâtiment.Dans un communiqué publié vendredi, le ministère du Logement indique que des "résultats anormaux" des diagnostics ont été détectés pour "certains types de logements, parmi ceux construits avant 1975", après des remontées des professionnels du secteur.Il ajoute que "des analyses sont en cours" pour mieux comprendre et corriger ces "anomalies", mais qu'en l'attente de leurs résultats, la direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature "recommande aux diagnostiqueurs de suspendre l'édition des diagnostics de performance énergétique pour les logements datant d'avant 1975, hormis dans les cas rendus nécessaires par des transactions urgentes".En pratique, les diagnostiqueurs sont invités à continuer les visites de logements construits avant 1975 et les mesures de performances énergétiques, mais à attendre avant d'établir le DPE.La suspension des diagnostics ne devrait durer que quelques jours: le ministère du Logement réunira le 4 octobre les professionnels du secteur et présentera à cette occasion un bilan des DPE réalisés, "détaillant les anomalies constatées et précisant les mesures correctrices".Le 17 septembre, la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM), l'Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) et l'association Plurience avaient alerté sur le nombre de "passoires thermiques" détectées lors des diagnostics, qui était bien plus important que prévu.Elles estimaient ainsi entre 800.000 et un million le nombre de logements du parc locatif privé classés G - la catégorie de ceux qui consomment le plus d'énergie - par le nouveau DPE, alors que le gouvernement misait plutôt sur 500.000 logements dans cette catégorie."C'est un soulagement de voir qu'on a été entendus", a déclaré vendredi à l'AFP Jean-Marc Torrollion, président de la FNAIM. "On attend la réunion du 4 octobre avec impatience", a-t-il poursuivi, en se disant confiant que les anomalies seraient corrigées d'ici là.Au total, le gouvernement estime à 4,8 millions le nombre de "passoires thermiques", classées F et G. Un tiers seraient occupées par des propriétaires à faibles revenus.
Il y a 3 ans et 229 jours

L'Etat préconise de suspendre les éditions de nouveaux DPE sur certains immeubles anciens

RÉACTION. De nombreux acteurs avaient alerté sur les défaillances du nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE). Les pouvoirs publics viennent de réagir en conseillant de suspendre son utilisation dans certains cas.
Il y a 3 ans et 231 jours

Nouveau DPE : le secteur HLM "navigue à vue" et s'inquiète de l'interdiction de louer

RÉNOVATIONS LOURDES. A quelques jours du Congrès HLM, Emmanuelle Cosse, présidente de l'USH, a fait part de son inquiétude sur la capacité des bailleurs sociaux à rénover, d'ici 2025, les HLM de classe G, avant qu'entre en vigueur l'interdiction de les louer. Aujourd'hui évalué à 75.000, leur nombre pourrait être bien plus important, suite au changement de mode de calcul du diagnostic de performance énergétique.
Il y a 3 ans et 231 jours

Les professionnels de l'immobilier et du diagnostic demandent une amélioration rapide du nouveau DPE

A l'occasion d'une rencontre avec la DHUP le jeudi 16 septembre, la FIDI se félicite d'avoir été entendue sur les difficultés de mise en place du nouveau DPE et reste raisonnablement optimiste sur la prise en compte de ses propositions d'améliorations d'ici à quelques semaines.L'Union des Syndicats de l'Immobilier (UNIS), et la Fédération Interprofessionnelle du Diagnostic Immobilier (FIDI), entendent cumuler leurs compétences et leurs forces pour décrypter « LE NOUVEAU DPE », fiabilisé, opposable et visant à l'éradication des passoires énergétiques et à la limitation des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES).La version actuellement en vigueur (DPE version v.3) a révélé ses limites :En effet, forts des nombreuses remontées de leurs adhérents depuis le 1er juillet dernier, la FIDI et l'UNIS ont dressé un constat identique d'insatisfaction. La FIDI a pu dénombrer et expliquer concrètement les éléments conduisant aux écarts très importants des résultats du DPE V3 par rapport à la réalité terrain et à la V2 du DPE. Ces éléments ont fait l'objet d'un échange récent avec la Direction de l'Habitat, de l'urbanisme et des Paysages, ministère de la Transition écologique et solidaire (DHUP).Une première analyse retient deux causes probables :Le calcul du coût des consommations, par tranches, ne correspond pas à la réalité. En électricité, pour un nombre de kWh donné, l'erreur est de plus de 30 % par rapport au coût réel du kWh !Certains paramètres du moteur de calcul liés aux habitudes de vie des occupants ont été fortement modifiés par rapport à la version précédente. Ils ne correspondent peut-être pas à la réalité du terrain. Ces nouveaux paramètres dégradent substantiellement l'estimation des consommations mais aussi la note du DPE.En outre, des thermiciens ont relevé des problèmes concrets, qui dégradent significativement la note (pour rappel, de A à G, G étant la plus défavorable) :En plus des changements sur la ventilation par ouverture de fenêtre, il semble qu'il y ait un problème sur le calcul des débits d'infiltration qui donne des déperditions quasi 10 fois plus importantes que la version précédente.Le calcul des consommations des auxiliaires de bouclage pour un appartement en immeuble collectif semble incohérent (les pompes consomment quasi autant que le total ECS !).En faisant un comparatif entre la V2 et la V3 avec les mêmes déperditions (enveloppe identique), on obtient beaucoup plus de consommation.Un autre point a été soulevé, qui ne joue pas sur la note :Estimation du confort d'été : si la fenêtre des toilettes ne comporte pas de volet, l'estimation est dégradée quels que soient les autres paramètres.Si les pouvoirs publics ne souhaitent pas revenir sur certains choix, il est impératif qu'ils expliquent clairement aux professionnels de l'immobilier les paramètres retenus et les raisons de leurs choix.D'autres difficultés ont aussi été soulevées pendant cet échange et continuent d'être discutées lors des groupes de travail hebdomadaires auxquels la FIDI participe depuis près de deux années, et de façon intensive depuis début mai 2021.Les constats des diagnostiqueurs rejoignent ceux des professionnels de l'Unis qui soulignent ainsi :L'incompréhension des clients qui voient leur bien déclassé sans avoir saisi en quoi leur bien immobilier nuit aux objectifs d'économie d'énergie et de réduction des GES ;Les difficultés d'accès aux locaux techniques de l'immeuble dans le temps imparti ;La difficulté de disposer des références techniques des isolants utilisés il y a plus de 10 ans ;La classement comme chaudière « fuel » des chaudières « gaz » dont les caractéristiques (type, puissance etc.) n'ont pas été indiquées, entrainant automatiquement un déclassement pénalisant.Des écarts entre les ratios de surfaces habitables des appartements et les tantièmes de copropriété ;L'allongement des délais de commercialisation (mise en location) en attente des DPE.Pour Danielle Dubrac, la présidente de l'Unis : « L'Unis avait conseillé aux copropriétés et aux bailleurs d' établir un nouveau DPE ; pour chacun, l'atterrissage est donc très rude. Dans ce contexte, la question de l'opposabilité pèse trop lourdement. Les pouvoirs publics sont allés trop vite. L'impact sur le parc est significatif. Comment envisager sereinement le calendrier de la loi Climat (interdiction de louer des DPE-G dès 2023) ? Nous espérons un remède rapide, étant résolument engagés dans la rénovation énergétique et dans l'accompagnement de nos clients ».Pour Lionel Janot, président de la FIDI et Stéphane Prouzeau, vice-président, les échanges avec la DHUP ont été très productifs et efficaces. A ce jour, ils ne doutent pas que des ajustements seront pris en compte rapidement pour améliorer la fiabilité des DPE V3 et les rendre réellement efficients.En attendant la rencontre avec la Ministre Chargée du Logement, Mme Emmanuelle WARGON, le 4 octobre prochain, où seront bien certainement évoqués les différentes problématiques concernant le DPE, mais aussi l'Audit énergétique, dans le cadre de la fluidité du marché de l'immobilier, les diagnostiqueurs poursuivent bien entendu la réalisation des DPE.Stéphane Prouzeau précise : « Pour l'instant, il faut laisser le temps aux responsables de la DHUP de bien prendre en compte les réalités du terrain énoncées par nos soins. Nous restons très attentifs et ouverts, mais nous ne manquerons pas de nous manifester avec plus d'insistance, si le DPE n'évolue pas rapidement. »Pour Danielle Dubrac, Présidente de l'UNIS : « L'UNIS a travaillé avec les diagnostiqueurs de la FIDI pour mieux maîtriser ce nouvel outil, afin que les professionnels remplissent parfaitement leur devoir de conseil auprès de leurs clients. Travailler en filière est un atout pour tous dans l'objectif de la rénovation. »Et Lionel Janot, Président de la FIDI, de conclure : « L'UNIS et la FIDI travaillent ensemble pour accompagner, informer et expliquer à l'ensemble des acteurs de l'immobilier le nouveau DPE et son impact sur le quotidien de demain. Les métiers de la FIDI et de l'UNIS sont indispensables dans le cycle de vie d'un bien immobilier, c'est pourquoi il est essentiel que nos professions poursuivent ces échanges et cette collaboration pour construire des relations etroites afin d'apporter un maximum de service et d'information. »
Il y a 3 ans et 231 jours

France Fermetures dévoile au salon Equipbaie ses innovations pour répondre aux enjeux du secteur

Rendez-vous de référence des spécialistes de la menuiserie, de la fermeture et de la protection solaire, le salon EquipBaie est l’occasion pour les industriels de dévoiler leurs produits répondant aux enjeux du secteur de la construction : transition numérique de la filière, performances thermiques des bâtiments neufs et anciens, conformité à la réglementation RE 2020, respect de l’environnement. Avec AllôVisio, son nouveau service de visio-assistance sur chantier, lauréat des Trophées de l’Innovation, l’ensemble de ses outils digitaux dont la nouvelle boutique en ligne de pièces détachées, et ses dernières innovations en volets et portes de garage combinant performances et simplicité de pose, France Fermetures s’affirme plus que jamais comme l’expert des professionnels. LE DIGITAL : AU SERVICE D’UNE EXPÉRIENCE CLIENT RÉUSSIE – ALLÔVISIO, UN SERVICE UNIQUE DE VISIO-ASSISTANCE SUR CHANTIER Alliant rapidité, efficacité et déplacements limités, AllôVisio permet d’aider les installateurs à distance grâce à un outil collaboratif créant les conditions d’une assistance en présentiel.Lors de la pose d’une porte de garage, d’un volet roulant…, l’installateur est parfois confronté à différents imprévus. L’Assistant France Fermetures visualise sur son écran d’ordinateur ce que filme la caméra du téléphone de l’artisan et établit ainsi un diagnostic précis du problème rencontré. Il peut également partager sur l’écran du smartphone de son client des informations (notices de pose, photos, schémas de câblage, …) pour l’aider à trouver rapidement une solution. – LE SHOW-ROOM VIRTUEL 3DEMO Tous les points de vente ne sont pas équipés de showrooms ou ne permettent pas d’exposer l’ensemble de l’offre d’un fabricant. Pour pallier ce manque, France Fermetures propose désormais 3DEMO, un showroom virtuel présentant les produits en réalité virtuelle sur PC, Smartphone ou casque VR pour une immersion totale. Ce nouveau service facilite la vente en offrant aux particuliers la possibilité de mieux se projeter et d’être rassuré quant au produit qu’ils commandent. Le parcours d’achat des consommateurs se digitalisant de plus en plus, 3DEMO de France Fermetures va également permettre aux installateurs de mieux capter les internautes grâce à cet outil en ligne pour les faire venir ensuite en magasin. La nouvelle porte de garage sectionnelle MAESTRO VIP, présentée à EquipBaie, est le premier produit à figurer dans le nouveau show-room virtuel 3DEMO. D’autres gammes viendront progressivement enrichir ce nouvel outil. Lien vers 3DEMO : https://3demo-maestro-vip.france-fermetures.fr/ – LA BOUTIQUE EN LIGNE DE PIÈCES DÉTACHÉES Pour accompagner ses clients, France Fermetures lance une boutique de vente en ligne de pièces détachées pour la pose, la motorisation et la réparation des volets roulants. Accessible depuis l’Espace Pro du site internet de France Fermetures, et grâce à une navigation intuitive, elle permet à l’installateur de commander rapidement, facilement et à tout moment, les accessoires dont il a besoin pour finaliser son chantier. VOLETS : DES INNOVATIONS POUR TOUS LES BESOINS France Fermetures fait évoluer son offre de volets afin de proposer une solution adaptée à chaque besoin des occupants d’une maison, que ce soit en rénovation ou en neuf. – VOLETS ROULANTS NOVALIS V3 & NOVASOL’R INTÉGRAL SÉCURITÉ : LES LIMITEURS D’EFFRACTION France Fermetures décline désormais ses volets roulants Novalis V3 et ses volets roulants solaires Novasol’R en version sécurité, une solution idéale pour les pièces en rez-de-chaussée. Gage de sûreté, Novalis V3 et Novasol’R Integral Sécurité sont équipés : • de bloqueurs automatiques doublés qui empêchent le soulèvement du volet lorsqu’il est en position fermée. Le tablier reste ainsi solidement fixé sur l’arbre ; • d’une lame finale de sécurité avec seuil anti- crochetage fixé sur l’appui de la fenêtre pour éviter l’insertion d’un outil sous le tablier du volet roulant. Quand le volet se ferme, il s’emboîte dans ce seuil et limite ainsi toute tentative d’intrusion ; • de vis indémontables sur caisson pour limiter son ouverture ; • d’un tablier ADP 41 HD avec des lames en aluminium double paroi isolée haute densité. Les lames sont dotées d’une mousse isolante haute densité (350 kg/m3), 4 fois supérieure à celle des lames ADP classiques pour assurer une meilleure résistance aux projections, à la grêle, … – VOLET ROULANT SOLAIRE NOVASOL’R INTÉGRAL MOUSTIQUAIRE : LE CONFORT DEUX-EN-UN Avec Novasol’R Integral Moustiquaire, France Fermetures offre une réponse adaptée à tous ceux qui souhaitent bénéficier à la fois des avantages d’un volet roulant solaire (rapidité de pose, sans travaux de raccordement électrique) et d’une moustiquaire (le confort thermique en été sans les désagréments). Intégrée dans le coffre du volet roulant solaire, la moustiquaire à ouverture verticale permet d’aérer une chambre les nuits d’été tout en se protégeant des nuisances des insectes. Enroulable manuellement, la toile moustiquaire bénéficie de composants haut de gamme qui garantissent un fonctionnement durable et efficace : • souplesse d’utilisation grâce à un système de compensation intégré dans l’arbre, • verrouillage automatique, • toile imputrescible en fibre de verre enduite de pvc, • coloris noir permettant de préserver une bonne visibilité vers l’extérieur. Aux caissons à pan coupé ou quart de rond, le volet roulant solaire à commande radio Novasol’Integral Moustiquaire France Fermetures allie quant à lui performance, simplicité et fiabilité. Il est équipé d’un moteur solaire radio Somfy, alimenté par une batterie offrant 45 jours d’autonomie et un panneau photovoltaïque discret pour la recharge. Disponible dans de nombreux coloris, il est garanti 7 ans. – PRÉ-CADRE VOLETS BATTANTS : ESTHÉTIQUE ET ISOLATION AMÉLIORÉES Préconisé pour une rénovation sans travaux de maçonnerie, le nouveau pré-cadre proposé par France Fermetures permet l’installation de nouveaux volets battants en dissimulant l’emplacement des anciens gonds grâce à un recouvrement qui préserve l’esthétique de la façade. Pour s’adapter à toutes les baies, il est disponible : • en pré-cadre 3 côtés, • en pré-cadre 4 côtés pour une meilleure occultation de la lumière, • et avec deux versions de profils (ailes de 30 mm et 60 mm). Le pré-cadre renforce l’occultation des volets battants ainsi que l’isolation thermique grâce à des joints d’étanchéité intégrés en périphérie. Personnalisable pour une intégration parfaite, le nouveau pré-cadre volets battants en aluminium est proposé dans tous les coloris du nuancier France Fermetures. Le volet étant livré déjà monté dans le pré-cadre, la pose est facilitée. – WELL’DRIVE, MOTEUR RADIO NOUVELLE GÉNÉRATION POUR VOLETS ROULANTS & STORES France Fermetures étoffe son offre domotique Well’Com avec son nouveau moteur radio Well’drive bénéficiant de la technologie brushless aux nombreux atouts : • fiabilité et longévité : pas d’usure des pièces mécaniques et de risque de surchauffe, • fonctionnement silencieux et plus souple du volet en fin de course, • respectueux de l’environnement : la haute efficacité du moteur brushless réduit la consommation énergétique par 3 comparé à un volet équipé d’un moteur classique. Doté d’une antenne intégrée avec une portée radio de 300 mètres, le moteur Well’drive est également équipé d’un câble d’alimentation débrochable facilitant la réparabilité du volet roulant. Réglages intuitifs, détection automatique du sens d’enroulement sont autant de caractéristiques techniques simplifiant la pose par les installateurs. Grâce au nouveau moteur radio Well’Drive, le volet roulant s’arrête et se relève légèrement en cas de détection d’obstacles. Il repère également lorsque le volet est gelé. Côté confort, et pour un pilotage simple et intuitif, les volets roulants et stores équipés du moteur radio Well’Drive sont compatibles avec les solutions maison connectée Well’Com de France Fermetures et Tydom, ainsi qu’avec les commandes vocales Alexa et OK Google. Certifié NF, il est garanti 8 ans et bénéficie du service connecté Qwidi de France Fermetures qui permet à l’installateur de réaliser toutes les opérations de réglage et de dépannage des volets et stores motorisés Well’com® depuis un smartphone ou une tablette. PORTES DE GARAGE – MAESTRO VIP, LA NOUVELLE VIRTUOSE DES PORTES DE GARAGES SECTIONNELLES LATÉRALES Particulièrement adaptée pour la rénovation des garages en sous-sol, la nouvelle porte sectionnelle latérale MAESTRO VIP de France Fermetures, conjuguant praticité, sécurité et fiabilité, répond à un besoin de modernité, de confort et de performance. MAESTRO VIP, le haut de gamme de la porte de garage latérale avec portillon Réalisée sur mesure jusqu’à 5 m de large et 3 m de haut, la nouvelle porte de garage sectionnelle latérale MAESTRO VIP est composée : • d’un pré-cadre et de rails laqués blanc, • de panneaux en acier double paroi isolés de 40 mm d’épaisseur. Des joints, disposés sur les 4 côtés, favorisent le calfeutrement périphérique de la porte. Praticité et ergonomie Pratique, la porte de garage motorisée MAESTRO VIP offre trois types d’ouverture en fonction des besoins : • une ouverture totale pour faciliter le passage d’un véhicule ; • un portillon pivotant manuel pour accéder à pied au garage. Un ferme-porte intégré garantit le maintien à 90° du portillon ouvert pour faciliter l’accès au garage ; • une largeur de passage optimisée pour un accès facilité au garage en vélo. Côté extérieur, la porte de garage MAESTRO VIP est équipée d’une poignée encastrée étudiée pour une préhension manuelle aisée. La finition inox de cette dernière participe à l’esthétique soignée de l’ensemble. Côté intérieur, l’ouverture manuelle de la porte se fait à l’aide d’une poignée et la fermeture s’effectue par un bouton de verrouillage pour simplifier encore plus le quotidien des utilisateurs. Sécurité maximale Pour assurer la sécurité du garage, MAESTRO VIP intègre une serrure multipoints.Pour garantir un fonctionnement sûr lorsque le portillon est ouvert, un système de sécurité électro- magnétique empêche l’utilisation de la porte. Des finitions irréprochables et une personnalisation à la carte Bénéficiant du savoir-faire « made in France » du fabricant, la nouvelle porte de garage sectionnelle latérale MAESTRO VIP est dotée de finitions soignées jusque dans les moindres détails : charnières blanches, cache-vis, double galets montés sur roulement à billes et protégés par des cache-galets. Pour créer la porte de garage à son image, France Fermetures dispose d’un large choix de coloris (250 coloris RAL au choix, deux tons bois et contretypage couleur), de designs (7 modèles de panneaux), de modèles de hublots et de décors Alunox. Avec la porte de garage sectionnelle latérale MAESTRO VIP, particuliers et professionnels font le choix de la modernité et de la qualité. http://www.france-fermetures.fr/
Il y a 3 ans et 232 jours

Le CSTB développe la future plateforme associée au nouveau diagnostic « Produits, Équipements, Matériaux, Déchets (PEMD) »

Afin de renforcer l'économie circulaire dans le secteur de la construction et de l'aménagement, le CSTB a été mandaté pour développer la plateforme règlementaire dédiée à ce dispositif, avec le soutien de l'ADEME et du ministère de la Transition écologique. Le diagnostic « déchet » devient le diagnostic « Produits, Équipements, Matériaux, Déchets » (PEMD), une modification qui fait suite à la loi sur la lutte contre le gaspillage et l'économie circulaire (AGEC, 2020). Cette évolution règlementaire va favoriser un changement de modèle sur la gestion des déchets, pour passer à une gestion des ressources et renforcer les pratiques de déconstruction sélective, de recours au réemploi et de développement du recyclage. Au cœur de ce dispositif, une plateforme numérique développée par le CSTB, permettra de développer les fonctionnalités utiles aux différents profils d'utilisateurs (MOA, MOE, filière de valorisation, Collectivités, et pouvoirs publics), de favoriser les connexions entre les acteurs et de faciliter leurs démarches. Des fonctionnalités règlementaires et incitatives Pour les opérations de réhabilitation significative et de déconstruction de plus de 1 000 m², la nouvelle plateforme permettra aux maitres d'ouvrage (MOA) de respecter leurs obligations réglementaires : transmission des informations contenues dans le diagnostic PEMD en phase conception, publicité si accord des informations, récolement des données de suivi des PEMD en fin chantier, etc. La plateforme PEMD permettra de renforcer également l'implication des maitres d'ouvrage et le développement de nouvelles activités économiques autour de la valorisation des produits, équipements, matériaux, déchets issus des chantiers de déconstruction ou rénovation. Les objectifs suivants structureront les actions à venir : Permettre aux maîtres d'ouvrage de mettre en visibilité, en amont de la phase chantier, les diagnostics PEMD qui seront générés afin de mobiliser au plus tôt les filières de valorisation et d'optimiser la gestion de la matière par une meilleure anticipation et le développement de nouveaux services ; Organiser un retour d'information auprès des maîtres d'ouvrage, pour qu'il y ait un intérêt direct à renseigner les diagnostics dans la plateforme règlementaire ; Créer les conditions pour que les pouvoirs publics puissent s'assurer de l'application de la règlementation. Un lancement prévu au 1er trimestre 2022 La première phase de développement de la plateforme PEMD, est prévue au 1er trimestre 2022 ; elle sera accessible aux acteurs et utilisable dans un premier temps sur la base de premières fonctionnalités clés. Elle intègrera à terme toutes les fonctionnalités attendues avec la création potentielle de liens avec d'autres outils, notamment la Base de Données Nationale des Bâtiments, pour aboutir à une version finalisée de la plateforme fin 2022. Pour en savoir plus : La loi AGEC Pour toute question sur la plateforme PEMD, merci de nous contacter à l'adresse électronique suivante : plateforme.PEMD@cstb.fr Participation aux groupes utilisateurs et suivi de l'avancee des travaux Afin de recenser au mieux les besoins et les attentes des acteurs envers la future plateforme PEMD et faciliter son appropriation, le CSTB souhaite créer des groupes utilisateurs pour chaque typologie d'utilisateur (MOA, filières de valorisation/développeurs de services et collectivités). Ces groupes utilisateurs seront lancés à la rentrée 2021. Si vous souhaitez être impliqué dans le développement de la future plateforme PEMD ou être informé de ses différentes étapes de développement, merci de bien vouloir répondre au sondage.
Il y a 3 ans et 232 jours

L’Unicem Entreprises Engagées se mobilise pour la RSE

A l’occasion de l’assemblée générale, Louis Natter, président de l’association UNICEM entreprises engagées, présente sa charte d’engagement pour la RSE. [©Unicem] L’Unicem Entreprises Engagées (UEE) se mobilise pour encourager et accompagner les entreprises à respecter les règles du développement durable dans leurs activités. L’union s’est focalisée en grande partie sur l’aide aux PME avec plusieurs méthodes. Aujourd’hui, plus de 350 entreprises et 1 600 sites y sont affiliés. Parmi lesquelles, une trentaine de sociétés en France propose des opérations de sensibilisation au Label RSE pour les non-adhérentes. Lire aussi : Le groupe Kingspan dévoile sa stratégie de développement durable De plus, l’UEE met en place une grille d’auto-diagnostics pour situer et identifier les axes de progression de l’entreprise. L’union organisent aussi des webinaires comme “La RSE, levier de performance et de rentabilité” et “Valoriser la RSE dans ses relations commerciales” pour les PME. En parallèle, les sociétés adhérentes bénéficient d’un programme de formation sur les mêmes thématiques. Un guide sur la valorisation de ces pratiques sera aussi disponible en fin d’année pour les aider dans la démarche. En route vers la reconnaissance  L’UEE a fait évoluer la dénomination des démarches pour faciliter l’appropriation des entreprises. Lire aussi : Formation : BMS Académie voit le jour La Charte environnement est donc devenue Cap Environnement et la Charte RSE se nomme Label RSE. De ce fait, l’objectif de l’union, dirigée par Louis Natter, est d’obtenir la reconnaissance du Label. Il explique, « L’Unicem Entreprises Engagées a participé à l’expérimentation nationale sur les labels sectoriels RSE lancée en mai 2018. Nous attendons maintenant une reconnaissance de l’Etat de ce label, qui participera à la reconnaissance de notre filière. »
Il y a 3 ans et 233 jours

Les "passoires thermiques" plus nombreuses que prévu selon les professionnels de l'immobilier

Avec le projet de loi climat, le gouvernement organise la chasse aux "passoires thermiques", ces logements énergivores classés F et G. Les logements dans la classe G devraient être interdits à la location en 2025 et les logements F en 2028.Le 1er juillet, un nouveau Diagnostic de performance énergétique (DPE) a été mis en place: selon ses critères, le gouvernement estimait dans le parc locatif privé à un peu plus de 500.000 le nombre de logements classés G en France, et environ 900.000 les logements classés F."Les premières remontées laissent présager qu'au lieu d'avoir 500.000 [logements] G, nous devrions en avoir entre 800.000 et 1 million", a assuré auprès de l'AFP Jean-Marc Torrollion, président de la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM), qui dit se baser sur les données des administrateurs de biens.Le président de la FNAIM ne s'est en revanche pas prononcé sur le nombre de logements classés F.De son côté, le ministère du Logement défend son nouveau DPE, "plus fiable et plus complet". Depuis juillet, le diagnostic énergétique des logements ne se base plus sur les factures d'énergie, mais sur les caractéristiques du bâtiment (qualité de l'isolation, type de fenêtres, système de chauffage...).Le ministère ajoute qu'il sera en mesure "d'ici quelques semaines de partager des données fiables" sur son impact réel."Voter le calendrier sans connaître la réalité du parc, c'était jouer avec le logement des Français", ont dénoncé dans un communiqué commun la FNAIM, l'Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) et l'association Plurience."Cela signifie que d'ici 3 ans, on aura des centaines de milliers de logements indécents énergétiquement et si on ne peut pas les rénover, on ne pourra pas les relouer", détaille Jean-Marc Torrollion.Les trois organismes spécialisés dans l'immobilier pointent ainsi un risque de désinvestissement dans les logements du parc locatif privé.Pour l'éviter, ils réclament un ajustement de la fiscalité, en doublant le plafond de déficit foncier imputable aux bailleurs pour les gros travaux d'économie d'énergie, et l'élargissement de la réduction d'impôt de la loi Denormandie aux maisons et appartements classés F et G.Au total, le gouvernement estime à 4,8 millions le nombre de "passoires thermiques" en France, dont un tiers occupés par des propriétaires à faibles revenus.
Il y a 3 ans et 236 jours

"Le nombre de logements F et G est en train de doubler" (Jean-Marc Torrollion, Fnaim)

PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE. Plusieurs organisations d'agents immobiliers et de propriétaires alertent sur le nombre plus grand qu'attendu de logements classés énergivores avec l'arrivée du nouveau diagnostic de performance énergétique. L'interdiction de louer des passoires énergétiques à partir de 2025 pourrait tendre fortement la situation sur le marché locatif.
Il y a 3 ans et 247 jours

Plateforme du nouveau diagnostic PEMD : participez aux groupes utilisateurs et suivez le développement

Cette évolution fait suite à la loi sur la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire (AGEC, 2020), dont les décrets de juin 2021 relatifs au diagnostic PEMD issus de la démolition ou rénovation significative de bâtiments, prévoient que la plateforme associée à ce dispositif règlementaire soit développée et gérée par le CSTB, avec le soutien de l'ADEME et du Ministère de la Transition écologique.Cette évolution du dispositif réglementaire va accompagner un changement de paradigme sur la gestion des déchets, pour passer à une gestion de la ressource et renforcer les pratiques de déconstruction sélective, de recours au réemploi, de développement du recyclage.Participez aux groupes utilisateurs et suivez l'avancement des travauxAfin que la plateforme réponde au mieux aux besoins et attentes des acteurs, le CSTB va créer des groupes utilisateurs pour chaque typologie d'utilisateur (MOA, filières de valorisation/développeurs de services et collectivités). Ces groupes utilisateurs seront lancés à la rentrée 2021.Si vous souhaitez être impliqué dans le développement de la future plateforme PEMD ou être informé de ces différentes étapes de développement, merci de bien vouloir répondre au sondage.
Il y a 3 ans et 250 jours

Le groupe BTP Consultants crée BTP Diagnostics

NOUVELLE ENTITÉ. Le groupe BTP Consultants donne naissance à BTP Diagnostics, une filiale dédiée aux diagnostics immobiliers.
Il y a 3 ans et 250 jours

Comment détecter des termites dans une maison à rénover ?

Ils peuvent ainsi continuer leur travail à l’abri des regards… jusqu’à la détérioration du bâti. Ils traversent les structures, équipements et autres matériaux du bâti qu’ils ne consomment pas pour atteindre la cellulose. Ce n’est donc pas seulement le bois qu’ils endommagent, mais aussi le plâtre ou encore des gaines électriques ! Et tout cela à votre insu ! La lutte contre les termites doit aussi se baser sur la prévention. Lorsque l’on réside dans une région termitée, il convient en effet d’anticiper leur arrivée. La méthode SENTRI TECH HD propose ainsi une surveillance active, avec élimination de la colonie. Mieux vaut prévenir que guérir…Leur particularité : la discrétion, et le plus souvent dissimulés hors du champ visuel, ils traversent, consomment et progressent dans l’obscurité et causent des dégâts intérieurs qui sont difficilement détectables à l’extérieur. Par exemple, ils peuvent attaquer une plinthe et juste laisser la couche de peinture en surface. Ainsi, lorsqu’ils sont découverts, il est souvent trop tard…Est-il vrai que les termites attaquent plutôt des vieilles bâtisses ?C’est faux. Une maison neuve peut être attaquée. C’est pour ça que le législateur a prévu des dispositifs en pré-construction à mettre en place obligatoirement dans les communes où la présence de termite a été déclarée.Pourquoi est-il obligatoire de protéger les constructions neuves avec un film anti-termite ?C’est la Loi no 99-471 du 8 juin 1999 dite « Loi Termite », ses décrets d’applications et ses arrêtés qui oblige à la mise en place d’un dispositif en pré-construction pour se prémunir des termites dans les communes termitées. Il n’y a d’ailleurs pas que le film anti-termite, 2 autres dispositifs sont prévus par la Loi : la barrière physique (par exemple grillage en inox très fin arrêtant les termites) et le vide sanitaire d’au moins 60 cm. Ce dernier dispositif n’arrête pas les termites mais permet de les détecter avant qu’ils ne fassent des dégâts, il est fortement recommandé de l’associer avec un contrat de surveillance comprenant des pièges termite pour arrêter toute infestation et bénéficier d’une inspection annuelle du bâti par un professionnel.Les termites sont-ils dans les sols, dans la terre, à quelle profondeur ?Il existe deux principales sortes de termites, les termites de bois sec dont la colonie se trouve dans la maison (rares et peu nuisibles en France métropolitaine) et les termites souterrains dont le coeur de la colonie se trouve sous la terre. La profondeur varie en fonction de l’humidité du sol et du type de sol.Les termites se développent à proximité de parcelle de bois, de préférence ? Comme dans les Landes où il y a beaucoup de pins.Les bois sont bien sûr un refuge naturel de termites où ils contribuent utilement à la dégradation du bois mort, mais on ne peut pas dire que c’est leur terrain de prédilection. Ils s’adaptent très bien à un environnement urbain où ils trouvent de la nourriture en abondance (la cellulose dans les bois de construction, les livres, les panneaux isolants) et une température clémente favorable à la prolifération. On en trouve au coeur de Paris bien éloignés des premières forêts.Les termites peuvent-ils attaquer des arbres vivants ? Ou seulement des bois morts ?Les arbres vivants émettent des toxines qui repoussent les termites. Il arrive toutefois que les termites arrivent à construire un cordonnet en surface d’un arbre vivant mais ça reste superficiel.Les termites s’attaquent-ils toujours à des bois inertes ? Comme dans les traverses de chemin de fer ?C’est un peu la même question que précédemment. Les toxines émises par le bois vivant renseignent le termite sur la situation de l’arbre. Le bois mort n’en émettra plus à l’exception de certaines essences nobles comme le hêtre et le chêne. A l’inverse, le bois mort qui commence à pourrir contient de champignons microscopiques qui émettent des substances attractives pour les termites. N’oublions pas que les termites ouvriers sont aveugles, l’odorat tient un rôle primordial dans leur comportement.Les termites dévorent-ils tout ? Le béton, le plastique, le papier, les briques, les parpaings…Le papier, c’est quasiment de la cellulose pure donc très recherché par les termites, et ils ne tiennent pas compte de la valeur du document, donc tout ce qui est précieux doit absolument être protégé. Leurs mandibules peuvent traverser le plastique s’ils savent qu’il y a quelque chose d’intéressant derrière, les matériaux isolants peuvent aussi être traversés de galeries s’il y a du bois ou du papier à consommer derrière. Les matériaux de construction tels que les briques, les parpaings, le béton ne peuvent pas être transpercés par des termites mais ils trouvent toujours une fissure pour se faufiler.Les termites laissent de la poussière sur leur passage ? Si non quoi ?Contrairement à d’autres insectes xylophages (dévoreurs de bois) comme les vrillettes, les termites ne rejettent de sciure et d’excréments à l’extérieur des galeries. Ils utilisent ces excréments, la salive et la terre pour construire leurs galeries tunnel appelées cordonnets.Stan Buckley, biologiste expert en termites chez Agro Biocide Consult, va dissocier le vrai du faux afin d’en finir avec les idées préconçues en matière de termites.Les termites font des tunnels dans les murs ?Comme expliqué précédemment, les termites exploitent la moindre fissure pour se faufiler et construire des galeries à travers les murs, mais ne sont pas capables de miner complètement un mur. Ils construisent les cordonnets en surface.Les termites ressemblent à des fourmis volantes ?Au printemps, il arrive parfois que des termites adultes capables de voler sortent pas centaines d’un petit trou dans la maison, c’est ce qu’on appelle l’essaimage. Ils ressemblent de loin à des fourmis volantes mais 2 critères les distinguent : le termite a deux paires d’ailes identiques alors qu’elles sont de taille différente chez la fourmi, et le termite n’a pas de rétrécissement entre le thorax et l’abdomen alors que la fourmi a cette « taille de guêpe » caractéristique.Les termites ressemblent à des vers ?Non, même au stade larvaire, ils ont 3 paires de pattes qui leur permettent de s’échapper rapidement lorsqu’ils sont détectés.Les termites sont blancs, incolores, rouges, noirs ?Les adultes ailés observés lors d’un essaimage sont noirs, les ouvriers qui creusent les galeries et font les dégâts sont blanc à blanc crème suivant leur alimentation.Les termites sont invisibles à l’œil nu ?Non, les termites mesurent autour de 1 cm donc sont tout à fait visibles mais par forcément détectables car ils appliquent parfaitement le précepte « vivons heureux, vivons cachés ». Comme ils ont horreur des courants d’air, ils vivent dans le bois. On ne les trouve qu’en creusant le bois ou en défaisant un cordonnet récent dans lequel ils circulent.Les termites prolifèrent dans les régions chaudes ? En Afrique, dans les Dom TomOn trouve des termites dans les régions tempérées et dans les régions tropicales, mais ce ne sont pas les mêmes espèces qui construisent les grandes termitières dans la savane africaine et les termites de chez nous. Les DOM TOM ont leurs propres espèces.Les termites prolifèrent dans les endroits éloignés des hommes plutôt à la campagne qu’à la ville ?C’est inexact. Une étude récente menée par L’IRBI (Institut de Recherche sur la biologie de l’insecte) à Tours a montré sur le Val de Loire que 94% des infestations répertoriées se trouvaient dans des bâtiments et 50% à proximité des voies de chemin de fer qui ont été des facteurs de propagation considérables du fléau.Les termites n’aiment pas le bruit, ni la lumière : ils agissent la nuit quand on dort ?Contrairement à ce qu’on a longtemps cru, (les premiers termites identifiés au XVIIIème siècle avaient été dénommés « lucifugus »), la lumière ne les gêne pas mais ils évitent les courants d’air et n’aiment pas les vibrations. C’est pour cela qu’il est déconseillé d’entamer des travaux dans la maison quand on utilise la technique du piège car cela risque d’éloigner provisoirement les termites alors qu’on cherche à leur faire consommer les appâts.Peut-on entendre des termites travailler ?Non, ce sont les insectes xylophages comme les capricornes ou les grosses vrillettes qui font du bruit quand ils creusent les charpentes.Les termites se développent dans les caves ?C’est en effet un lieu qu’ils aiment bien, humide et à l’abri des courants d’air et des chocs thermiques, et quand elles abritent du bois, du carton ou du papier, c’est encore mieux.Ils se développent dans les toitures, les huisseries de préférence ?Là il faut nuancer. Les huisseries sont constituées de bois assez tendre (pin, sapin en général) et sont fréquemment attaquées car elles peuvent être proches du sol et des foyers de termites.En revanche, les toitures sont rarement attaquées. Quand lestermites sont rendus au toit, c’est très grave, ça signifie qu’ils ont fait leur chemin dans toute la maison et attaqué les bois de structure; heureusement, ils sont la plupart du temps repérés avant.Les termites aiment les endroits humides : les salles de bains, buanderies, cuisines ?C’est exact, c’est une zone de prédilection, ces insectes ont aussi besoin d’eau et les termites ouvriers ont une peau très fine qui ne les protège pas de la déshydratation.Les termites ne sont jamais seuls ? Si non en colonie ?Oui , ce sont des insectes dits « sociaux » qui ne peuvent survivre sans l’aide de leurs congénères. Ils vivent en colonies de plusieurs milliers à centaine de milliers d’individus où chacun a un rôle spécialisé (les reproducteurs, les ouvriers, les soldats etc.)Les termites hibernent ou pas ?Non, mais leur activité est ralentie l’hiver car comme ils n’ont pas de régulation thermique, leur activité est fonction de la température.Le meilleur moment pour éradiquer une colonie ? C’est l’hiver, quand ils dorment ?Au contraire, c’est au printemps et en été quand ils sont le plus actifs qu’ils vont consommer l’appât dans les pièges et être éliminés.Quels sont les autres signes annonciateurs, sont-ils compatibles avec d’autres nuisibles comme les limaces, les fourmis ?Les fourmis et les termites ne font pas bon ménage. Les fourmis sont des prédateurs qui tentent parfois de s’introduire dans les colonies de termites. Les termites se défendent au moyen de leurs soldats dont la tête est munie de fortes mandibules pour découper les agresseurs. La forte présence de limace dans un piège destiné aux termites dans le sol indique un excès d’humidité ce qui n’est pas favorable aux termites.Quand une colonie est détruite, est-on tranquille ?Il ne faut pas baisser la garde avec les termites et toujours conserver un système de surveillance même quand la colonie a été éliminée. Il peut arriver au bout de quelques années qu’une colonie voisine trouve les passages de la colonie précédente et réinfeste le bâtiment.Quelle garantie a-t-on pour s’assurer que la colonie ne reviendra pas ?La colonie qui était présente a été éliminée et ne reviendra pas mais une colonie voisine peut réinfester.S’attaquent-ils à l’homme ?Comme dit plus haut, les termites ne piquent pas les hommes, mais peuvent détruire son habitat, son mobilier, ses livres…Je vends une vieille maison, il y a des termites. Que dois-je faire ? Je baisse le prix ou je dois traiter avant le vendre ?La seule obligation légale dans les zones termitées est d’exécuter le diagnostic termite lors de la vente de la maison et ce diagnostic fera partie des pièces de l’acte de vente chez le notaire, mais il n’est pas obligatoire de traiter. Bien entendu, ça peut être utilisé par l’acheteur pour essayer de faire baisser le prix et il sera plus facile de vendre le bien après avoir éliminé les termites au moyen des pièges, et proposer à l’acheteur de continuer le contrat de surveillance.
Il y a 3 ans et 252 jours

Castex reçoit les partenaires sociaux pour un large tour d'actualité

Le Premier ministre ouvre le bal de ces tête-à-tête mercredi après-midi avec le patron de la CFDT Laurent Berger puis celui de Force ouvrière Yves Veyrier, avant de poursuivre jeudi avec entre autres Philippe Martinez (CGT) et Geoffrey Roux de Bézieux (Medef) et de clore vendredi matin par Benoît Teste, secrétaire général de la FSU.Pour l'heure, et même si Matignon souhaite laisser toutes les portes ouvertes, aucune expression du gouvernement n'est prévue à l'issue de ce nouveau round.Ce large tour de table à l'heure de la rentrée doit permettre de "balayer l'actualité", explique-t-on à Matignon, en martelant le credo du Premier ministre, qui sera accompagné des ministres de l'Economie Bruno Le Maire, du Travail Elisabeth Borne et du secrétaire d'Etat aux Retraites Laurent Pietraszewski: "être dans une posture d'écoute et de retour de terrain".Il s'agit donc de prendre une nouvelle fois la température sur une batterie de dossiers mis sur la table par Emmanuel Macron en juillet, après avoir lui-même consulté les partenaires sociaux.Parmi les sujets les plus explosifs, la réforme des retraites et celle de l'assurance-chômage, contre lesquelles manifesteront étudiants et salariés le 5 octobre, à l'appel d'une intersyndicale réunissant la CGT, FO, la FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse.Sur la première, dans les limbes depuis la crise du Covid, le gouvernement attend que les partenaires sociaux "rappellent leur position de fond", pourtant déjà bien connues, et Matignon évoque de manière sibylline un "échange sur la méthode"."D'ici à 2022, ce serait de la folie de relancer un projet sur ce dossier, compte tenu du climat difficile dans lequel le pays se trouve", a fait valoir M. Berger dans Le Monde mardi.M. Macron avait, lui, déclaré mi-juillet que cette réforme ne serait engagée que si l'épidémie était "sous contrôle" et la reprise économique "bien assurée".Un "plan plus global" de formationAutre point de crispation avec les syndicats, la réforme de l'assurance-chômage, dont le chef de l'Etat veut qu'elle soit "pleinement mise en oeuvre dès le 1er octobre".Le Conseil d'Etat avait retoqué son application au 1er juillet en mettant en avant les "incertitudes sur la situation économique", barrière que le gouvernement estime levée: "Tous les indicateurs économiques encouragent à le faire", assure Matignon.Parmi les promesses de juillet, le "revenu d'engagement" pour les jeunes trouvera place dans les discussions, sans pour autant que les contours du dispositif ne paraissent réellement tranchés."Le sujet majeur est de toucher tous les jeunes qui ne sont ni en formation ni en emploi, (...) d'être en capacité de faire un diagnostic avec ces jeunes, de leur offrir un parcours d'accompagnement, de faire en sorte que ce soit du +sans couture+", explique Matignon.Le Premier ministre veut également s'attaquer aux "tensions sur le recrutement", notamment dans les services (restauration, hôtellerie) ou le bâtiment, en réfléchissant à un "plan plus global" sur la formation, notamment des chômeurs de longue durée.Une contribution des partenaires sociaux sur le futur plan d'investissements de 30 milliards, dont la présentation devrait intervenir en octobre, est attendue. "Le plan n'est pas du tout complètement ficelé, il est en cours d'élaboration (...) et les choses sont assez ouvertes", assure le cabinet de Bruno Le Maire, interrogé sur les marges de manoeuvre restantes.Enfin dans cet ordre du jour touffu, M Castex sollicitera des "retours" sur les conséquences de la crise sanitaire, de l'application du pass sanitaire à l'obligation de vaccination dans certains métiers, en passant par les évolutions du télétravail ou encore l'adaptation des mesures de soutien.
Il y a 3 ans et 253 jours

A l’Atelier parisien d’urbanisme (APUR), un travail profond tant il est creux

Dans un article dithyrambique, Le Monde (14/08/21) présente le formidable labeur documentaire mené par l’Atelier parisien d’urbanisme (APUR), lequel présente les documents composant le diagnostic territorial produit dans le cadre de la révision du plan local d’urbanisme (PLU) de Paris, d’ici à 2024, et du projet d’aménagement et de développement durable (PADD). Nouveauté, la plateforme […] L’article A l’Atelier parisien d’urbanisme (APUR), un travail profond tant il est creux est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 254 jours

Les principaux points à vérifier avant de rénover la façade de sa maison

La façade de notre logement se dégrade inévitablement avec le temps. Avec les intempéries répétitives et les variations climatiques, la peinture finit par s’écailler et les joints des murs s’altèrent. Pour éviter que la maison tombe en ruine, des travaux de rénovation de façade sont souvent nécessaires. Mais avant de les entamer, il faudra au préalable examiner certains points. C’est ce dont nous allons parler dans le présent article. Se renseigner sur les démarches administratives nécessaires Avant d’entamer des travaux de rénovation, la première chose à faire est de se renseigner sur les démarches administratives à suivre. En effet, les travaux doivent répondre aux exigences des normes d’urbanisme en vigueur dans la localité. L’utilisation de certains matériaux peut en effet être exigée par le Plan Local d’Urbanisme (PLU). Ce document peut également interdire l’usage de certains afin que l’identité architecturale et l’harmonie de la ville soient préservées. Ainsi, la rénovation de façade requiert le dépôt d’une déclaration préalable des travaux auprès de la mairie. C’est notamment le cas lorsque les travaux visent à la redonner aux murs extérieurs de la maison leur aspect initial. En revanche, quand ils apportent une modification significative à la façade (ex. : pose de nouveau revêtement, changement de couleur, etc.) l’obtention d’un permis de construire est obligatoire. Pour savoir quelles sont les formalités administratives à réaliser, nous vous conseillons de vous renseigner auprès de votre mairie. Vous pouvez également faire appel à une entreprise de rénovation de façade comme sur ce site qui vous aidera à les accomplir. Quels sont les autres points à vérifier avant de rénover sa façade ? Avant d’entamer les travaux de rénovation de façade, il faudra : Diagnostiquer les murs Un diagnostic de la façade devra être effectué afin d’évaluer son état. Ce diagnostic permet également de détecter les problèmes qui l’affectent et de définir les solutions à adopter pour y remédier. À l’issue de sa mise en œuvre, le professionnel en rénovation de façade dressera un devis. Ce qui vous permettra de voir combien il faudra que vous déboursiez pour remettre à neuf les murs extérieurs de votre logement. En effet, ce document donne une liste détaillée des matériaux nécessaires à la rénovation de la façade, des outils indispensables, du coût de chaque prestation de l’entreprise de rénovation, du montant de la taxe et de la durée effective des travaux. Déterminer l’ampleur des travaux Le diagnostic permet également de définir l’ampleur des travaux. En effet, la rénovation de la façade peut revêtir deux formes. Elle peut être soit totale, soit partielle. Dans tous les cas, lorsqu’elle prend une plus grande ampleur, la règlementation thermique RT2012 impose la mise en œuvre de travaux d’isolation. Choisir les matériaux à utiliser Le choix des matériaux se fait en tenant compte de plusieurs facteurs. Outre les normes imposées par le PLU de la ville, il faudra également considérer l’environnement dans lequel la maison se situe et les conditions climatiques de la région. La qualité des matériaux et leur prix sont également des facteurs de choix déterminants. Dans tous les cas, nous vous encourageons à opter pour des matériaux de bonne qualité. C’est là une garantie de la durabilité de votre ouvrage.
Il y a 3 ans et 256 jours

Conseils pratiques pour assurer l’adhérence de la peintre sur les murs à peindre

Il arrive que la peinture des murs de notre maison s’écaille déjà alors qu’on les peint il y a peu de temps. De nombreuses raisons expliquent ce phénomène. Néanmoins, il est principalement dû à la mauvaise adhérence de la peinture au support. Comment l’éviter ? Retrouvez dans cet article nos conseils pratiques pour garantir une meilleure adhérence de la peinture de maison. Utilisez la bonne peinture Pour que la peinture puisse adhérer au mur, il faut qu’elle soit adaptée aux caractéristiques de celui-ci. En effet, les fabricants proposent actuellement une large gamme de peintures de maisons. Toutefois, il ne suffit pas d’utiliser n’importe laquelle. Il faut en effet tenir compte du type de matériau dans lequel est construit le support. Une mauvaise peinture ne pourra pas faire corps avec ce dernier. Il faudra également considérer les facteurs climatiques de la région où le logement se trouve. Pour garantir un accrochage optimal de la peinture au mur, on ne peut faire abstraction de ces deux paramètres. Par conséquent, il est essentiel de connaitre les spécificités du produit avant de l’acheter. Pour cela, nous vous conseillons de solliciter les recommandations d’un professionnel d’une entreprise de peinture de maison. Nettoyer en profondeur les surfaces à peindre Lorsque le support est encrassé, il est moins adhésif. Il faudra alors le nettoyer en profondeur pour que la peinture accroche au mur. Il importe de retirer toutes les impuretés. Il s’agit entre autres de la vieille peinture écaillée, des traces de graisse, de la poussière et des champignons parasitaires. Il faut veiller à ce que la surface à peindre soit bien propre avant l’application de la peinture. Vous pouvez vous-même vous occuper du nettoyage de celle-ci. Pour un meilleur résultat, l’intervention d’un professionnel demeure néanmoins préconisée. Il choisira la technique de nettoyage à exécuter en fonction de l’état de vos murs. Pour désencrasser les murs extérieurs par exemple, il peut mettre en œuvre un nettoyage à haute pression, un gommage ou une nébulisation. Réparer les murs de la maison avant de les peindre Le succès des travaux de peinture de maison dépend en grande partie du choix de la peinture et de la préparation des supports à peindre. En effet, quelques couches de peinture ne permettront pas de dissimuler leurs défauts. De plus, la peinture ne pourra pas adhérer aux murs dans le cas où ils présentent d’importantes aspérités. Avant de les peindre, il est donc essentiel de les remettre en état. En effet, les pathologies qui les affectent peuvent occasionner des problèmes d’adhérence de la peinture. Des murs constamment humides ne devront pas être peints par exemple, car la peinture ne sera pas durable. Avant d’entamer la moindre chose, nous vous conseillons donc d’opérer un diagnostic du support à peindre de sorte à déterminer les maux dont il souffre. Pour la peinture de façade, par exemple, un ravalement peut être nécessaire si le mauvais état des murs extérieurs est constaté. Dans tous les cas, il est conseillé de faire appel à une entreprise de peinture pour l’exécution de vos travaux. Appliquer une sous-couche ou un primaire d’accrochage avant de peindre De nombreuses gammes de peintures préconisent actuellement une application directe. Autrement dit, elle ne nécessite pas l’application d’une sous-couche ou d’un primaire d’accrochage au préalable. Toutefois, nous vous conseillons de ne pas négliger cette étape. Les professionnels en travaux de peinture de maison vous recommanderont d’ailleurs la même chose. Ce produit rend vos murs plus adhésifs. Il faut de plus savoir que son utilisation est incontournable dans la mesure où il faudra peindre un support métallique ou un mur particulièrement poreux. À côté de cet avantage, il faut noter que ce type de matériau corrige les petits défauts des murs omis lors de leur préparation. Enfin, la sous-couche ou le primaire d’accrochage imperméabilise le support.
Il y a 3 ans et 260 jours

Quels sont les principes essentiels du ramonage?

Au plus fort des longues saisons hivernales, avoir un poêle de chauffage n’est pas un luxe, c’est un besoin vital. En effet, ce dispositif de chauffage vous permet de bénéficier d’un confort thermique ambiant dans votre habitat. Cependant, avant de pouvoir en profiter pleinement, il faut entretenir périodiquement ces appareils en effectuant des travaux de ramonage de cheminée. Il s’agit d’une opération qui consiste à enlever les suies et les dépôts dans votre conduit. Pour mener à bien ces interventions de nettoyage, penser à faire appel à un ramoneur. Dans cette optique, quels sont les essentiels que vous devez connaître afin d’assurer la réussite de votre projet ? Les basiques à retenir A l’origine, les suies laissent sur vos parois des dépôts formés par la condensation de gouttelettes de goudron qui donnent naissance à une matière appelée créosote. Selon le code de prévention des incendies, l’accumulation de plus de 3 mm de créosote dans votre conduit représente une menace potentielle d’accident. D’où la nécessité d’effectuer les travaux ramonage de cheminée chaque année. C’est la raison pour laquelle il est important de faire appel à un ramoneur expérimenté pour entretenir votre dispositif. Cette opération permet ainsi d’assurer son bon fonctionnement en continuant à évacuer les gaz nocifs et la fumée. Autrement, il est également essentiel de noter que le choix des combustibles utilisés pour votre chauffage joue un rôle non négligeable. En effet, les bois durs et de forte densité comme l’eucalyptus, l’érable et le chêne possèdent un rendement calorifique assez important. De ce fait, le volume de production de créosote dépendra en conséquence du type d’essence sélectionné. Les préalables à suivre Avant de lancer vos travaux ramonage de cheminée, vous devez vous assurer que les éléments du mécanisme d’évacuation seront inspectés méticuleusement. Dans cette optique, il est crucial de faire appel à un ramoneur professionnel disposant d’une licence en systèmes de chauffage à combustible solide. Au cours de son passage, cet artisan procèdera au repérage des anomalies et d’éventuels dysfonctionnements, avant de dresser un état de lieux. Pour ce faire, il contrôlera les éléments suivants : la partie supérieure en vérifiant le chapeau ou couronnement de votre foyer, les composants qui assurent l’étanchéité et la liaison avec la couverture, le calfeutrage des solins, l’intérieur du conduit, les supports et les raccords des différentes pièces de l’installation.   Ce spécialiste ne manquera pas également d’examiner les points suivants : l’état du conduit et du manchon assemblant l’appareil à la cheminée, les espaces libres par rapport aux matériaux combustibles, le circuit de l’entrée et de la sortie d’air, l’existence d’infiltration d’eau, de corrosivité, de fissuration, des perforations, de nids d’oiseaux et d’autres objets inattendus. Ainsi, la prévision d’une inspection de façon périodique vous donnera l’assurance de disposer d’un appareil de chauffage opérationnel et sécuritaire. En fonction de son diagnostic, si les travaux ramonage de cheminée s’imposent, vous pouvez également confier à ce spécialiste le nettoyage de votre système d’évacuation. Dans la pratique, ces interventions durent en moyenne une vingtaine de minutes. Toutefois, elles peuvent varier selon la taille de votre installation. Dans tous les cas, afin de bénéficier d’une prestation de qualité pour garantir votre sécurité, ayez le réflexe de faire appel à un ramoneur confirmé.  
Il y a 3 ans et 272 jours

Quels sont les travaux d’extérieur à réaliser dans le cadre de la rénovation de maison?

Tous les propriétaires de maisons ou d’immeubles le savent. Ils ont l’obligation d’entretenir l’extérieur de leur habitation. Les travaux d’entretien ne sont pas uniquement entrepris pour des raisons purement esthétiques. Ils sont surtout destinés à préserver la solidité de la structure et son bon état. Il arrive cependant un temps où les travaux d’entretien ne suffisent plus. Pour que le logement soit en bon état, des travaux de rénovation extérieure devront être entrepris. Dans cet article, nous allons surtout nous focaliser sur les opérations à entreprendre dans le cadre de ceux-ci. Découvrez ! Comment sont classifiés les travaux d’extérieur en rénovation de maison ? Dans le cadre de la rénovation de maison, il existe des travaux qui sont destinés à améliorer l’intérieur ou l’extérieur de la bâtisse. Outre cela, la distinction doit être faite entre rénovation totale et rénovation partielle de la demeure. Il faut savoir que lorsque les travaux ne touchent que la partie extérieure de ce dernier, on parle de réfection partielle. Mais ici encore, la distinction doit être entre les gros œuvres et les seconds œuvres. Les gros œuvres sont les travaux qui garantissent la solidité et la stabilité de la structure. C’est le cas par exemple de la création des fondations ou de l’élévation des murs. Quant aux seconds œuvres, ils sont entrepris afin d’assurer l’habitabilité et le confort de la maison. Il y a par exemple les travaux d’isolation thermique. Dans tous les cas, nous vous conseillons de faire appel à une entreprise de rénovation de maison pour leur réalisation. Quels sont les différents travaux de rénovation extérieurs ? Dans le cadre de la rénovation de maison, certaines tâches sont obligatoires et d’autres restent facultatives. Néanmoins, il est difficile de se prononcer sur la nécessité d’une opération sans avoir réalisé un diagnostic de l’habitation au préalable. Pour cela, l’intervention d’un professionnel d’une entreprise de rénovation de maison est requise. Les travaux d’extérieur obligatoires Parmi ceux-ci, il y a les travaux de façade. De nombreux phénomènes sont en effet à la source de la formation des fissures sur les murs extérieurs de la bâtisse. Leur présence devra néanmoins vous alarmer. En effet, une fissure offre à l’humidité une occasion de s’infiltrer au cœur des murs. Pourtant, elle peut occasionner de sérieux dégâts comme le ramollissement des matériaux et des isolants. Pour éviter les dommages difficilement remédiables, il importe donc de colmater les fissures. Outre les murs extérieurs, la toiture de la maison nécessite également une attention particulière. Pour qu’elle soit parfaitement étanche, il est essentiel de s’assurer que son revêtement est en bon état. Il faudra également vérifier les autres éléments qui la composent, en l’occurrence la charpente, les isolants et les gouttières. Pour remettre en état ces éléments de la bâtisse, nous vous conseillons de faire appel à une entreprise de rénovation de maison. Les travaux d’extérieur facultatifs Comme susmentionnée, la réalisation de certains travaux demeure optionnelle. C’est le cas par exemple des travaux d’isolation thermique. Bien qu’ils soient facultatifs, leur exécution est vivement recommandée. La pose de nouveaux isolants rendra en effet l’intérieur de votre habitation plus confortable. Cela réduirait également la consommation énergétique dans votre foyer ainsi que les déperditions de chaleur. Parmi les travaux d’extérieurs facultatifs, on y classe également la création d’ouverture sur les murs, les travaux de peinture ainsi que la pose d’un quelconque revêtement.
Il y a 3 ans et 273 jours

Comment se fait le ravalement de façade pour un atelier?

Un ravalement est entrepris lorsque la façade d’un bâtiment est défraichit ou présente un danger pour les occupants et le voisinage. Et la façade d’un atelier est parmi celles qui se dégradent le plus rapidement. En effet, la façade d’un atelier s’use plus vite et subit plus de contraintes liées à une forte activité. Comment se passe alors un ravalement de façade d’un atelier ? Et à quels travaux s’attendre pour la rafraichir ? Trouvez dans ce texte quelques informations sur ces travaux de rajeunissement de l’atelier. L’importance de ravaler la façade d’un atelier Les entrepreneurs ont besoin d’un atelier pour concevoir, produire et stocker leur produit. Suite à ces opérations, la façade de l’atelier subit de multiples dégradations, comme: Des salissures noires suite à des particules en suspension issues de l’activité ; Des salissures vertes ou rouges générées par l’exposition du bâtiment à la température ; Des changements de couleurs liés à la pollution, à la corrosion du revêtement ; L’apparition d’algues, de mousses, de lichens et de champignons suite à une mauvaise étanchéité et isolation, à des fumées ou des vapeurs; Des fissurations, craquelures et lézardements suite à des secousses répétées des machines. Faire appel à un façadier permet alors de rénover et de rajeunir la façade de l’atelier pour la sécuriser et augmenter sa durée de vie. On peut  citer d’autres avantages notables en améliorant l’esthétique de la façade de l’atelier, comme : L’augmentation de la motivation et l’esprit d’appartenance des travailleurs ; L’amélioration de l’apparence de l’atelier pour attirer plus de clients ; L’amélioration de l’image pour attirer et rassurer les partenaires ; Le renforcement de la position de l’entreprise sur le marché. Un nettoyage en profondeur s’impose Pour rénover une façade si exposée, le nettoyage est une étape importante pour permettre de faire un diagnostic précis, et d’appliquer plus facilement un nouveau revêtement. Et un nettoyage en profondeur est nécessaire pour enlever les crasses, l’ancienne couche de peinture et la couverture endommagée. Pour cela, il est conseillé de faire appel à cet artisan façadier expérimenté sur ce site qui peut utiliser plusieurs techniques de nettoyage comme : un nettoyage haute pression ; un nettoyage chimique ; un sablage ; un décapage et un ponçage ; une nébulisation ; un hydrogommage. Rénover le revêtement de façade Une fois la façade mise à nue, la rénovation du revêtement de façade peut commencer. Pour un atelier, cela consiste généralement à : réparer les fissures, à boucher des trous ; appliquer un enduit extérieur résistant, et une couche de produit isolant et d’étanchéité ; appliquer une couche d’impression, et une couche de finition de classe D3 de préférence. Il est alors important de faire appel à un façadier compétent pour que la façade de l’atelier soit plus saine, plus éclairée et plus attrayante. Il est conseillé de choisir un professionnel qualifié et certifié pour avoir des travaux de qualité et durable, suivant les normes et en toute sécurité.
Il y a 3 ans et 282 jours

Isolation des logements : l’Argentine pressée d’agir

Le parc résidentiel argentin est notoirement mal isolé. Le neuf l’est aussi. Cela pourrait vite changer à partir du diagnostic d’efficience énergétique financé par l’Union européenne qui sera remis au gouvernement argentin le 5 août.
Il y a 3 ans et 285 jours

Mise à l'abri de quelque 600 personnes installées place des Vosges à Paris

"Les sans-abri vont être renvoyés vers deux gymnases et le Paris Event Center", une halle d'exposition de la Villette transformée en structure d'accueil d'urgence, a expliqué Mme Filoche."Dès la fin de la matinée" un diagnostic social doit par ailleurs être établi par l'association France terre d'asile auprès des 350 familles dont plus de 120 enfants présents depuis jeudi sur la très chic place des Vosges à Paris (IVe arr.)."On est encore une fois dans une situation d'urgence", se désole l'adjointe à la maire PS de Paris, Anne Hidalgo. "L'Etat doit trouver des solutions dignes d'hébergement, c'est son travail", a-t-elle expliqué.Au total, "autour de 600 personnes", selon les chiffres communiqués par la mairie, dont "des primo-arrivants, des gens légalement présents sur le territoire, globalement un public en grande précarité", étaient présentes jeudi soir. Des petit-déjeuners ont été distribués vendredi matin par les services municipaux.Ces sans-abri sont accompagnés par le "Collectif Réquisitions", qui demande à l'Etat "des solutions d'hébergement dignes et pérennes".Jeudi à 13H00, en quelques minutes seulement, 300 tentes avaient été installées sur les pelouses de la place des Vosges, réparties en trois espaces "familles", "hommes seuls" et "mineurs"."Nous avons choisi ce lieu car c'est un lieu touristique. Nous voulons montrer une autre face de Paris. Rendre visibles les invisibles, aussi dans les quartiers chics", avait expliqué à l'AFP Pierre Mathurin, coordinateur d'Utopia 56 Paris, une des associations composites du "Collectif Réquisitions"."Au vue du nombre croissant de personnes qui ne trouvent pas de solutions d'hébergement, il faut le faire savoir" publiquement, a appuyé Mme Filoche.
Il y a 3 ans et 288 jours

Le gouvernement présente un plan d'action pour réduire de 50% les émissions de particules fines du chauffage au bois domestique

Si les buches de bois ou les granulés de bois sont une source d’énergie renouvelable et neutre en carbone qu’il faut encourager, dans de mauvaises conditions, leur combustion peut également constituer une part significative de la pollution aux particules fines. Ainsi, en 2018, le chauffage au bois domestique était responsable de 43% des émissions nationales en PM 2,5, ainsi que plus de la moitié des très fines émissions en PM 1,0. Or, les particules fines sont responsables de 40.000 décès par an en France selon Santé Publique France, dont 17.000 pourraient être évitées en respectant les valeurs limites recommandées par l’Organisation Mondiale de la Santé.Les principaux facteurs qui influencent sur la qualité de la combustion du chauffage au bois, et donc sur les émissions de particules fines, sont :la performance de l’appareil : il faut utiliser un appareil récent, correctement dimensionné et bien entretenu ;l’utilisation d’un combustible de bonne qualité avec un faible taux d’humidité, qui permet une combustion plus performante et plus économe pour le consommateur ;les pratiques d’utilisation : il est préférable d’utiliser une méthode d’allumage par le haut, d’éviter une allure de fonctionnement ralentie et de s’assurer que l’apport d’air est suffisant.Ainsi, pour les équipements les plus anciens et les moins performants, la prise en compte de ces trois facteurs peut permettre de diviser par 10 les émissions de particules fines.Dans le cadre de la loi Climat et Résilience, le parlement a voté un objectif d’une baisse de 50 % des émissions de particules fines entre 2020 et 2030 dans les territoires les plus pollués, à savoir ceux couverts par un plan de protection de l’atmosphère. Le plan d’action « chauffage au bois domestique performant » permettra de répondre à cet objectif en accélérant le renouvellement des vieux poêles et des vielles cheminées au profit d’équipements performants, en développant l’utilisation de combustibles de qualité et en rappelant les bonnes pratiques d’utilisation des appareils. Puisque le chauffage au bois présente un intérêt écologique (il s’agit d’un mode de chauffage neutre en carbone), l’objectif du plan présenté n’est pas d’abandonner ce mode de chauffage mais de le rendre plus performant.Ainsi, le plan d’action est décliné autour des axes suivant :sensibiliser le grand public à l’impact sur la qualité de l’air d’un chauffage au bois avec des appareils peu performants ou un combustible de mauvaise qualité. A ce titre, la vétusté d’un appareil de chauffage au bois sera désormais indiquée dans le nouveau diagnostic de performance énergétique. Les ramonages, rendus obligatoires une fois par an, seront l’occasion de rappeler les subventions disponibles pour remplacer un appareil peu performant et fortement émetteur de particules fines. Enfin, une campagne de communication annuelle et nationale sera menée par le ministère de la Transition écologique avant chaque période de chauffe, au mois octobre ;renforcer et simplifier les dispositifs d’accompagnement pour accélérer le renouvellement des appareils de chauffage au bois. 600 000 appareils seront remplacés d’ici 2025 grâce aux aides à la rénovation énergétique des logements (MaPrimeRenov) et aux fonds air bois mis à disposition par les collectivités territoriales et l’ADEME. Ces aides peuvent atteindre jusqu’à 90% du coût d’un nouvel équipement pour les ménages les plus modestes.améliorer la performance des nouveaux équipements de chauffage au bois en faisant évoluer le label flamme verte au-delà du seuil « 7 étoiles » pour définir des niveaux de performance plus protecteurs pour la qualité de l’air ;promouvoir l’utilisation d’un combustible de qualité en développant un label pour attester de la qualité du combustible (faible taux d’humidité) et de son origine (issu de forêts gérées durablement). Par ailleurs, le ministère de la Transition écologique déterminera un seuil maximal d’humidité auxquels devra répondre le bois de chauffage mis à la vente afin de réduire les émissions de particules lors de sa combustion ;encadrer l’utilisation du chauffage au bois dans les zones les plus polluées, en prenant des mesures adaptées aux territoires pour réduire les émissions de particules fines. La loi Climat & Résilience prévoit désormais que les préfets prennent les mesures locales nécessaires avant le 1er janvier 2023 pour atteindre une réduction de 50% des émissions de particules fines du chauffage résidentiel biomasse entre 2020 et 2030 dans les zones couvertes par un plan de protection de l’atmosphère (PPA).Le SFCB approuve le plan d'actionAlors que le Gouvernement a lancé son plan d'action, pour réduire de 50% les émissions de particules fines issues du chauffage au bois sous 10 ans, Eric Vial secrétaire général du SFCB (Syndicat Français des Chaudiéristes Biomasse) partage sa première réaction :« Ce plan de réduction des émissions de particules fines, mis en consultation au printemps dernier, est une excellente avancée pour la filière du chauffage au bois. Il va dans le sens de nos actions et du message que nous défendons fermement depuis maintenant quelques années : Un appareil performant, moderne, bien installé et bien utilisé n'émet qu'un très faible taux de particules fines au contraire d'un appareil ancien et mal entretenu. Tous les modes de chauffages au bois sont concernés ! Poêles, chaudières ou encore inserts : Ce nouveau plan gouvernemental va permettre d'accélérer le renouvellement des appareils non performants. Le bois est la première source d'énergie renouvelable de France, nous devons agir pour soutenir son développement et encourager ainsi un chauffage durable et responsable. » - Eric Vial, Secrétaire Général du SFCB
Il y a 3 ans et 292 jours

« Petites Villes de Demain » : Un partenariat entre le ministère, l’ANCT et CMA France

Joël Giraud se réjouit « que le MCTRCT, l'ANCT et CMA France affirment, par cette convention, leur volonté d'agir en commun ». Le secrétaire d’État souligne que « l’attractivité territoriale ne peut se concevoir sans l'artisanat et le commerce » et que ces secteurs d'activité « font partie de l'identité des centaines, des milliers de petites villes et bourgs-centres qui maillent et structurent le monde rural ».Cette convention tripartite est la concrétisation de l’engagement de CMA France au côté de l’ANCT pour la mise en œuvre des programmes de revitalisation, « Action Cœur de Ville » et désormais « Petites Villes de Demain ».Concrètement, la convention prévoit notamment de mobiliser le réseau des CMA pour qu’il apporte un appui en ingénierie aux collectivités concernées dans l’élaboration et la mise en œuvre de leurs projets de revitalisation. À travers la réalisation de diagnostics territoriaux prévus par le programme « Petites Villes de Demain » et la mise en œuvre des plans d’actions réalisés avec les villes retenues, les CMA interviendront pour préserver, développer et valoriser la présence de l’artisanat sur les territoires.Les CMA apportent ainsi aux communes du programme PVD leur expertise de l’artisanat local et mettent à leur disposition des outils nationaux parmi lesquels les diagnostics numériques et diagnostics transition écologique réalisés gratuitement auprès des entreprises artisanales. De même, sont mis à disposition le site www.aides-entreprises.fr qui recense les aides mobilisables par les entreprises dans les territoires, tous secteurs confondus, ainsi que l’annuaire de la réparation et les outils de sensibilisation à la réparation de proximité par des artisans dans le cadre de l’action « Répar’Acteurs ». Joël Giraud a salué « un bel exemple de soutien à l'économie locale » et « une action concrète pour l'environnement ».Le partenariat conclu prévoit aussi la création d’une mention spéciale « Petites Villes de Demain » à l’occasion de la troisième édition du prix national organisé par CMA France « Ma Ville, Mon Artisan » 2021 dont les candidatures se clôturent le 30 septembre, la remise des prix aura lieu à l’occasion du Congrès des Maires.Pour Joël Giraud, secrétaire d’État auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, chargé de la Ruralité, « Il n'y pas de ruralité vivante sans les petites villes, sans les bourgs-centres qui rayonnent sur un territoire. Et aucune petite ville, aucun bourg-centre ne peut assumer pleinement sa fonction de centralité sans commerce attractif, sans artisanat dynamique. Voilà pourquoi, ces secteurs doivent être soutenus et voilà pourquoi nous avons besoin de l'engagement des chambres de métiers et de l’artisanat pour les Petites Villes de Demain. Je me félicite donc que ce partenariat soit scellé aujourd’hui entre le réseau CMA France et l’Agence national de la cohésion des territoires. Cette convention est une pierre supplémentaire à l’édifice que nous sommes en train de bâtir pour promouvoir les territoires ruraux ».Pour Caroline Cayeux, présidente de l’ANCT, « CMA France et les chambres locales des métiers et de l’artisanat sont des partenaires de la première heure du programme : ce partenariat pluriannuel vient conforter cette dynamique collective au service des entreprises et artisans de nos territoires, et des collectivités Petites villes de demain. »Pour Joël Fourny, président de CMA France, « l’artisanat est le poumon des territoires, avec ses services, ses emplois de proximité et un formidable outil de formation à disposition des jeunes ou des adultes en reconversion. Il est donc naturel que le réseau des CMA, acteur du dernier km des politiques publiques, soit au côté de l’Etat pour contribuer à la mise en œuvre des programmes de revitalisation. Avec plus de 316.000 entreprises artisanales au sein des 1 600 communes du programme, l’enjeu est de taille, et cette convention constitue également une opportunité de promouvoir un modèle économique local, durable et performant. Les CMA sauront relever ce défi et prouver que l’artisanat, pilier de l’économie des petites villes, est plus que jamais un secteur d’avenir »
Il y a 3 ans et 292 jours

Humidistop prend le virage du 100% digital et poursuit sa croissance malgré la crise

L’exemple du spécialiste français des produits contre l’humidité, Humidistop France, est particulièrement flagrant.Face à la crise sanitaire, la société toulousaine a immédiatement décidé de réagir en transformant toute son organisation sanitaire.William COIGNARD, le fondateur, souligne : Nous avons délibérément choisi d’abandonner les visites au domicile des particuliers, qui étaient pourtant jusque-là notre principal vecteur de vente. A la place, nous avons opté pour un modèle 100% digital reposant sur un diagnostic par téléphone et des commandes en ligne.Cette stratégie s’est avérée gagnante : aujourd’hui Humidistop est en pleine croissance malgré la crise et continue son expansion à l’international. Le digital, un véritable accélérateur de croissance à l’ère de la Covid-19Alors qu’une troisième vague épidémique contraint le Gouvernement à reconfiner davantage de départements et à adopter de nouvelles contraintes sanitaires, Humidistop a développé une stratégie qui permet d’intégrer les règles de distanciations sociales.Son approche en ligne est également en phase avec le “monde d’après”, dans la mesure où les Français utilisent désormais massivement Internet et les téléphones mobiles.Cette société française dynamique s’est donc dotée d’un nouveau site internet qui lui a permis d’étendre son offre à l’ensemble de la France et aux pays voisins.Humidistop propose ainsi :Un diagnostic à distance gratuit, pour identifier le problème et trouver la solution adaptée : Tâches & moisissures, Inondation & dégâts des eaux, Buée & condensation excessive, Salpêtre et mur humide, Façade, sous-sol ou cave humide.Des prix “direct usine” ultra-compétitifs afin de démocratiser l’accès aux produits contre les remontées capillaires et l’humidité dans les murs dans tous les types de bâtiments (églises, bureaux, appartements et maisons) pour résoudre définitivement les problèmes d’humidité.Une boutique en ligne intuitive et performante pour commander des appareils anti-humidité d’une redoutable efficacité.La fabrication française des inverseurs de polarité contre l’humidité dans les murs.Pour les pros : des solutions alternatives pour tous les travaux de rénovation via Help HumiditéDepuis février dernier, Humidistop a confié la distribution de ses produits aux professionnels à la société Help Humidité, qui dispose également d’une boutique en ligne.Cette démarche leur permet d’élargir leur offre en proposant des alternatives complémentaires aux travaux de rénovation. Les inverseurs de polarité STOP ONE (électromagnétique) et GEOSTOP (géomagnétique) conviennent en effet à tous les types d’habitation et à tous les budgets.William COIGNARD précise : Nos produits sont appréciés par les particuliers pour leur faible coût, leur rapidité d’installation et leur efficacité. En ce sens elles représentent une forte valeur ajoutée pour tous les professionnels de l’habitat.Zoom sur les produits phares HumidistopSTOP ONE : l’inverseur de polarité électromagnétiquePour lutter contre l’humidité dans les murs, cet appareil simple et efficace se branche à une prise de terre, à poser ou à fixer dans la zone humide, sans toucher à la maçonnerie.Le ratio d’émission de STOP-ONE s’étend de 30m2 à plusieurs centaines de mètres carrés selon la version installée et fonctionne à travers les murs et cloisons.L’assèchement des murs s’effectue ensuite par évaporation naturelle de l’humidité (entre 12 et 24 mois selon les spécificités du bâtiment et le suivi des recommandations).STOP-ONE est disponible en 2 coloris. Prix : à partir de 1 100 € (selon le modèle choisi).GEOSTOP : l’inverseur de polarité géomagnétiqueLa centrale géomagnétique GEOSTOP ne nécessite aucun travaux, ni batterie, ni branchement sur secteur. Ce boitier cylindrique fonctionne uniquement avec l’énergie des champs électromagnétiques.Complètement autonome, il permet d’assécher les murs grâce à l’évaporation naturelle de l’humidité (entre 12 et 24 mois selon les spécificités du bâtiment et du suivi des recommandations).GEOSTOP est disponible en 2 coloris. Prix : à partir de 1100 € selon le modèle choisi.Humidistop : plus de 10 ans d’expertise dans le traitement de l’humiditéWilliam Coignard crée sa société Humidistop France en février 2012.Constatant que plus d’un foyer sur deux connaît des problèmes d’humidité et que les solutions existantes semblent toujours inaccessibles ou trop coûteuses, il choisit d’investir ses compétences dans ce domaine encore mal développé. Il participe activement au traitement de l’humidité dans les bâtiments : infiltrations, remontées capillaires, moisissures, salpêtre, humidité de l’air, dégât des eaux…Au fil des années, des interventions et des progrès de la science, il élargit l’éventail de ses possibilités et connaît rapidement une forte croissance. Plus que sa motivation commerciale, c’est aussi ses convictions qui le pousse à se dépasser.William Coignard précise : Entrepreneur militant, je suis en lutte contre les phénomènes d’humidité et je souhaite rendre le traitement contre l’humidité accessible à tous. Je vais au-delà d’une simple démarche commerciale de vente de produits.Entreprise certifiée QUALIBAT, Humidistop intervient auprès des particuliers, des maîtres d’ouvrages, DGS, des assureurs, des syndics, mais aussi directement auprès des médias. William Coignard intervient régulièrement dans les médias pour toutes les questions relatives aux problèmes d’humidité.
Il y a 3 ans et 293 jours

Plusieurs filières du bâtiment et de l'énergie toujours en désaccord avec le gouvernement sur le vrai impact carbone de l'électricité

Pendant des années, le calcul du contenu carbone de l'électricité a reposé sur une méthode saisonnalisée par usage conduisant à un facteur d'émission dont la dernière valeur au lancement du label E+C- était de 210gCO2/kWh. Cette méthode reconnait le caractère saisonnier de l'usage chauffage et son impact sur le facteur d'émission Carbone de l'électricité produite durant l'hiver qui nécessite le recours à des moyens pilotables utilisant des sources carbonées (les centrales à fioul, à charbon ou les cycles combinés à gaz naturel).Utilisée comme référence réglementaire dans le label E+C-, cette méthode a fait l'objet de travaux de mise à jour en 2020 au sein du GT électricité de la base carbone de l'ADEME et une nouvelle formule de calcul a été entérinée. Le facteur d'émission carbone du kWh d'électricité consommé pour l'usage chauffage passe ainsi de 210g à 132gCO2/kWh (référentiel année 2020). Invoquant l'absence de consensus sur l'ancienne méthode saisonnalisée et bien qu'elle soit le fruit d'un compromis entre les acteurs en 2016 dans le cadre des travaux d'élaboration du label E+C-, l'administration a, sans concertation avec les professionnels, imposé une méthode qui ne reconnaît plus le caractère saisonnier de l'usage chauffage. Cette méthode conduit à un facteur d'émission carbone du kWh de chauffage électrique de 79gCO2/kWh (encore en attente d'intégration dans la base carbone), valeur réglementaire qui s'appliquera pour l'instant à la RE2020 et au Diagnostic de Performance Energétique (DPE). Désormais deux méthodes de calcul vont donc coexister au sein de la Base Carbone de l'ADEME : la méthode mensuelle par usage retenue à dessein par les pouvoirs publics - pour servir l'objectif de décarbonation par la seule électricité et la méthode saisonnalisée par usage reconnue par la grande majorité des acteurs du GT électricité de l'ADEME comme la formule la plus représentative de l'impact réel des systèmes de chauffage électrique sur les émissions de CO2 du mix électrique en hiver pour l'usage chauffage. Tel est donc le paradoxe de la Base Carbone : la réglementation va désormais s'appuyer sur une méthode qui ne fait consensus que dans la seule filière électrique et l'administration.En fixant unilatéralement le contenu carbone de l'électricité à 79gCO2/kWh, les pouvoirs publics font le choix de la décarbonation par la seule électricité alors que l'électrification massive va mobiliser de nouveaux moyens de production et imposer le renforcement des réseaux ainsi que des moyens de production pilotables pour satisfaire la pointe hivernale. Pour le Président de Coénove, Bernard Aulagne, « Cette électrification massive ainsi poussée ne saurait pourtant constituer la seule voie vers la neutralité carbone. Ainsi que l'a déjà montré Coénove, une autre voie est possible, celle qui conjugue l'efficacité énergétique et le verdissement du gaz dont le facteur d'émission carbone du biométhane est de 44gCO2/kWh. »« Toutes les filières ont un rôle à jouer pour réussir la transition énergétique. » Conclut Bernard Aulagne.
Il y a 3 ans et 294 jours

Passage au Sénat : avancées et dangers de la Loi Climat pour le patrimoine

Après le vote en première lecture du projet de loi climat par l’Assemblée nationale et par le Sénat, sept associations et fondations de défense du patrimoine reconnues d’utilité publique font le point sur des dispositions votées par le Sénat dans 5 domaines.  Les dispositions approuvées par l’Assemblée nationale interdisant la destruction des seuils des moulins à eau ont fait l’objet d’un vote conforme du Sénat et sont donc acquises. Les associations se félicitent de ce coup d’arrêt donné aux atteintes portées à un élément important du patrimoine rural français.  En matière d’énergie éolienne, le Sénat crée la possibilité d’un veto de la commune devant accueillir un projet d’implantation. Cette disposition a notamment le mérite de permettre enfin aux habitants d’être informés en amont du dépôt d’un projet. Elle doit donc être saluée, encouragée et améliorée. En effet, le délai de 15 jours pour rendre cet avis ne permet pas l’organisation d’une analyse des projets ni d’un débat approfondi. De plus, les projets en cause concernent également les communautés de communes (EPCI), non visées par cette disposition. La déclinaison d’une Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) déraisonnable (6 500 nouvelles éoliennes terrestres à l’horizon 2028) en quotas régionaux n’a pas été amendée par le Sénat alors que sa simple « prise en compte » dans les documents d’urbanisme (dont les SRADDET) aurait été préférable à la « compatibilité » exigée par le texte de loi (voir ici). Les associations condamnent ce dispositif qui veut permettre d’imposer de manière abrupte des objectifs intenables. Dans le domaine de l’isolation thermique des bâtiments, les associations regrettent que la nécessité impérieuse de distinguer le bâti ancien d’avant 1948 de celui, moderne, d’après cette date, ne soit pas expressément rappelée et déclinée dans l’ensemble du texte. Elles s’inquiètent en particulier qu’aucune mention ne soit faite sur la spécificité des compétences et garanties requises pour l’établissement du diagnostic global sur cette catégorie à part du bâti qui constitue l’essentiel du patrimoine français. Les associations soulignent les conséquences de nouvelles mesures densificatrices (dérogations aux règles de gabarit notamment) pour les villes anciennes et s’étonnent que le recyclage du bâti vacant ne soit pas privilégié par une véritable politique d’aménagement du territoire. En matière de publicité extérieure, le Sénat fait de la compétence du préfet le principe mais donne la possibilité aux communes de l’en dessaisir « sans condition » même lorsqu’elles ne sont pas dotées d’un règlement local de publicité (RLP). Il confirme de surcroît la suppression du pouvoir de substitution reconnu aux préfets lorsque les communes compétentes sont inactives. Une France « mosaïque » sans politique nationale des paysages est ainsi encouragée. Les associations : La Demeure Historique – Maisons Paysannes De France – Patrimoine Environnement – Rempart –  Sauvegarde De L’art Français – Sites & Monuments – Vmf
Il y a 3 ans et 294 jours

Voir les 16 statues de la flèche de Notre-Dame de Paris

Les 16 statues des apôtres et des évangélistes qui avaient été déposées quelques jours à peine avant l’incendie de Notre-Dame ont fait l’objet d’une restauration minutieuse ces deux dernières années, sous la maîtrise d’ouvrage de la DRAC Île-de-France. Elles seront désormais visibles à la Cité de l’architecture & du patrimoine jusqu’à leur réinstallation sur la flèche rebâtie. Suite au concours de la restauration de la cathédrale remporté par l’architecte Eugène Viollet-le-Duc, la construction de la flèche est autorisée en 1858. Les statues des apôtres sont installées en 1861. Dessinées par Viollet-le-Duc, elles sont modelées par son sculpteur attitré Adolphe Geoffroy-Dechaume. Quatre types de corps sont retenus pour les apôtres. Seules les mains, les attributs et les têtes changent. Geoffroy-Dechaume réalise un modèle en plâtre à l’échelle 1, divisé en plusieurs fragments. Ensuite, l’atelier de fonderie Durand (puis Monduit) moule et coule chaque partie en fonte de fer. Une plaque de cuivre est appliquée sur la forme en fonte et frappée avec des maillets pour en épouser complètement le relief.  Les morceaux sont soudés entre eux.  Une ossature en fer assure le maintien et la solidité de l’ensemble fiché sur un axe assurant la liaison avec l’édifice. Si les étapes de la restauration de la flèche depuis sa conception sont connues, celles des statues restent énigmatiques car non mentionnées dans les archives.  Lors de la restauration des crêtes de faitages en 2010, la statue du lion, symbole de l’évangéliste Marc, avait été déposée depuis l’échafaudage en place. Confiée au Laboratoire de recherche des monuments historiques pour analyses, ces dernières montrèrent une corrosion des armatures intérieures en fer et un début de dislocation et d’ouverture des feuilles de cuivre. L’eau pénétrant par l’enveloppe déchirée attaquait inexorablement l’armature de fer, la transformant en rouille. A cela s’ajoutait une altération chimique par électrolyse entre le cuivre et le fer. Quelques réparations inesthétiques étaient visibles. Une première étude fut menée sur la restauration des statues en 2013 par Benjamin Mouton, architecte en chef des monuments historiques.  En 2014, le diagnostic de Philippe Villeneuve, architecte en chef des monuments historiques, mit en lumière le mauvais état de la couverture en plomb de la flèche observé lors de la réfection du paratonnerre. La décision fut prise de restaurer l’intégralité de la flèche. Si la charpente bois était en bon état, de nombreuses altérations mécaniques du plomb étaient révélées, fissures, déchirures, casses, impacts, déformations, dislocation des assemblages, ouvertures des pinces, défauts de fixation et de fabrication. Les statues sont déposées le 11 avril 2019 par l’entreprise Socra chargée de la restauration, sous la maîtrise d’œuvre de Philippe Villeneuve et sous la maîtrise d’ouvrage de la DRAC Île-de-France. Chaque grande statue pèse à peu près 150 kg et mesure environ 3,40 m.  Etêtées quelques jours auparavant, afin d’accrocher des sangles à leur structure interne, elles sont déboulonnées sans difficulté. En atelier, la restauration suit un protocole précis. Un berceau est fabriqué pour coucher chaque statue et éviter toute déformation. Les feuilles de cuivre sont désassemblées en partie afin d’extraire l’armature.  Celle-ci est dessinée dans ses moindres détails, puis révisée. Les parties les plus altérées ou disparues sont remplacées à l’identique par des pièces forgées. La structure doit épouser parfaitement la forme de la sculpture. Certaines armatures sont substituées en totalité.  Tous les éléments sont métallisés et peints pour les rendre plus pérennes. Ils sont isolés du cuivre par du téflon, supprimant tout risque d’électrolyse. L’armature est fixée à l’intérieur de la statue par des petites pattes telles qu’elles existaient auparavant, en augmentant leur nombre pour plus de sécurité. Les enveloppes de cuivre désassemblées sont relevées avec précision. Un décapage complet est opéré par microgommage à la poudre de noyau d’abricot afin d’ôter l’oxydation vert-de-gris et remettre le métal à nu. Les déformations sont reprises au marteau. Les quelques trous sont bouchés par des rustines, même technique que précédemment. Les feuilles intégralement conservées, sont ensuite soudées entre elles au millimètre près. Pour la patine finale, le souhait était de retrouver la couleur d’origine des statues au moment de leur pose. Le projet de reconstruction de la flèche d’Eugène Viollet-le-Duc et les photographies prises peu de temps après par Mieusement ou Marville montrent parfaitement cette couleur brune, des sculptures plus sombres que la toiture. L’examen des photographies précise un changement de teinte au début du XXe siècle. Le rapport s’est inversé, des statues claires devant une toiture foncée. Lors de la restauration des années 1935-1937, seul moment où les statues pouvaient être atteintes, des rustines furent installées par endroits et une sorte de patine, découverte sur l’échafaudage, appliquée pour uniformiser l’état de surface. La nouvelle patine couleur bronze a fait l’objet de plusieurs essais à froid ou à chaud. La technique choisie est celle de l’application d’une première couche de dichromate de sodium puis de barège, un produit soufré, au pinceau et chauffé au chalumeau.  Les soudures s’effacent alors. Une cire protectrice est appliquée sur toute la surface. Cette patine vibrante préserve des reflets sous-jacents. Source et photo : Drac Ile-de-France
Il y a 3 ans et 299 jours

Radon et sols pollués : protection des bâtiments

Les professionnels concernés, mais aussi les particuliers intéressés, trouveront ici un éclairage complet sur la protection des bâtiments vis-à-vis des polluants gazeux du sol, dont le radon.Quelles solutions existent et comment les choisir ? Comment traiter vides sanitaires et caves ? Faut-il ventiler ? Faut-il drainer ? Qu’est-ce qu’un SDS (système de dépressurisation des sols) ? Comment établir un diagnostic technique dans le bâtiment ? Quels produits et systèmes utiliser ?Des annexes richement illustrées complètent le guide et présentent de nombreux exemples concrets de mise en œuvre de solutions dans des bâtiments existants et des constructions neuves. Y sont détaillés le principe des SDS, la faisabilité et le dimensionnement de ces systèmes dans les bâtiments existants, les types de soubassement (fondations, dalles et dallages, radiers, sous-sols) et la ventilation des bâtiments.Auteur(s)L’auteur, Bernard COLLIGNAN, est ingénieur de recherche au CSTB et spécialiste de la Qualité d’air intérieur depuis plus de 20 ans. Ce guide est issu de nombreuses études conduites par le CSTB et de retours de terrains. Il a été validé par une équipe de spécialistesCaractéristiques :Édition: 1reISBN: 978-2-86891-722-5Format: 21 x 27 cmNbre pages: 180 Prix: 48 €Reliure/Couleur: Broché, BichromieParution: Mai 2021Collection : Guide TechniquePublic visé : Les professionnels concernés (maîtres d’ouvrage, services techniques, architectes, bureaux d’étude et entreprises du bâtiment), mais aussi les particuliers intéressés.
Il y a 3 ans et 300 jours

La structure bois traditionnelle à Paris

Émission Bati-Journal.TV La construction bois d’hier et demain – La structure bois traditionnelle à Paris Christophe Gomas (président Prenn Diagnostic) Du 15 au 17 juillet 2021, à l’occasion du Forum Bois Construction, les équipes de Bati-Journal.TV donnent la parole aux professionnels en présentant une nouvelle édition du plateau TV installée dans le Grand Palais Éphémère. Retrouvez l’émission sur la thématique « La construction bois d’hier et demain » avec Christophe Gomas, président de Prenn Diagnostic venu nous parler de la structure bois traditionnelle à Paris. Bati-Journal.TV, un événement organisé par Éditions des Halles et le Forum Bois Construction, avec le soutien de l’interprofession nationale France Bois Forêt en partenariat avec Wood Surfer, Planète Bâtiment et Atrium, patrimoine et rénovation.
Il y a 3 ans et 300 jours

La structure bois traditionnelle à Paris

Émission Bati-Journal.TV La construction bois d’hier et demain – La structure bois traditionnelle à Paris Christophe Gomas (président Prenn Diagnostic) Du 15 au 17 juillet 2021, à l’occasion du Forum…Cet article La structure bois traditionnelle à Paris est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 307 jours

Le Club de l’Amélioration de l’Habitat fait six recommandations pour un renouveau urbain réussi

Aujourd’hui plus que jamais les valeurs d’entraide, de solidarité et d’efforts partagés doivent être soutenues pour accompagner la sortie de crise sanitaire et la reprise des mécanismes économiques dans l’intérêt collectif, tel que défini par les plans de relance gouvernementaux. Dans cette perspective, il apparaît que les activités du bâtiment peuvent jouer un rôle essentiel car elles ont par nature la faculté d’associer et fédérer les acteurs des filières du marché en produisant de la croissance et en favorisant la qualité de vie des populations.En ce sens, le Club de l’Amélioration de l’Habitat (CAH) oeuvre depuis sa création, il y a bientôt 30 ans, dans l’objectif de dynamiser et optimiser les travaux de rénovation du parc résidentiel existant au profit tant de son écosystème que des habitants eux-mêmes.Pour donner corps à ces principes fondateurs, les 2èmes assises du Club et son ouvrage “Réenchantons nos espaces de vie”, issu de travaux d’études partagés par les membres du Club et les experts métiers, matérialisent la vision contextuelle du marché du CAH sous deux angles d’approches et d’analyses distincts mais convergents et complémentaires.Ces deux thématiques partagent un même dénominateur, une même volonté ; mobiliser les forces vives du marché pour en soutenir sa dynamique, optimiser ses performances et accompagner ses multiples transitions : énergétiques, environnementales, urbaines, démographiques, numériques…Ses transitions caractérisent une évolution civilisationnelle devenue incontournable pour assurer le bien-être et l’avenir de l’Humanité dans les futures décennies.Opérations de Requalification Architecturale, Environnementale et Urbaine : les 6 recommandations pour un renouveau urbain réussi1 - Changer de maille pour revitaliser les îlots de quartierEn définissant un îlot de quartier comme nouvel espace urbain homogène et structuré, véritable organisme habité vivant.En qualifiant et quantifiant les besoins de rénovation et requalification du bâti localisé dans l’îlot en vue de rendre le lieu de vie plus attractif et valorisant.En favorisant le développement de la biodiversité, la réduction de l’étalement urbain et de l’artificialisation des sols. 2 - Associer les habitantsEn accompagnant tous les acteurs de la rénovation (maîtrise d’oeuvre/entreprises) dans leur relation avec les habitants et les maîtres d’ouvrage.En validant un diagnostic partagé par tous, chaque habitant volontaire expert de son cadre de vie deviendra ainsi expert de son quartier. 3 - (Ré)inventer la gouvernanceEn mobilisant les synergies publiques/privé et en associant les aménageurs, services publics, promoteurs, bailleurs sociaux, maîtres d’oeuvre, entreprises, industriels, notaires, agents immobiliers, concessionnaires de réseaux d’énergie… 4 - Développer de nouveaux outils numériquesEn mettant en place l’outil QIM, Quartier Intelligent Modélisé, proposé par la démarche OPERAEU et au-delà même de la jonction numérique du BIM (Building) et du CIM (City), il s’agira de modéliser l’ensemble des données territoriales intégrant les SIG (Système d’Information Géographique). 5 - Optimiser les synergiesEn mettant en place la méthode CQFD (Coût, Qualité, Fiabilité, Délai) pour optimiser les économies d’échelle, gagner en coût, qualité et délai.En proposant des outils collaboratifs pour ne plus penser exclusivement en “silo” mais par démarche partagée.En privilégiant les principes de l’économie circulaire. 6 - Valoriser les innovationsEn donnant à un bâtiment ancien des performances égales ou supérieures à celles des constructions neuves.En sortant de la seule performance thermique pour embrasser tous les sujets : confort, santé, bien-être, coût global et bilan carbone.En favorisant la créativité industrielle (process de fabrication off site).Retrouvez l’ensemble des résultats de l’enquête d’opinion CAH/Qualitel-IPSOS et la présentation de la démarche de requalification architecturale OPERAEU dans l’ouvrage de référence du CAH “Réenchantons nos espaces de vie”.Disponible en précommande le 29 juin sur le site www.cah.fr Visionnez le replay des 2èmes Assises du CAH en diffusion sur le site du Club
Il y a 3 ans et 308 jours

La méthode de calcul du nouveau DPE va modifier les résultats d'environ 75% des diagnostics

A cette occasion, l'agence de location en ligne Flatlooker, a analysé plus de 2.000 Diagnostics de Performance Énergétique effectués ces derniers mois dans le cadre des mises en location des logements pour comprendre l'impact de ces nouveautés sur les propriétaires bailleurs. En pratique, est-ce que cette mesure changera beaucoup de DPE ? En analysant plus de 2.000 DPE, l'agence Flatlooker a réalisé que seulement 25% d'entre eux sont fait selon la méthode de calcul désormais acceptée (3CL). 18% d'entre eux sont vierges, et 57% sont fait avec une autre méthode (Factures, Th-BCE ou autre). C'est donc 75% des DPE qui seraient fait différemment, avec un résultat probablement différent, à compter du 1er juillet 2021. Pour rappel selon la dernière étude[1] de Flatlooker effectuée en janvier 2021, 25% des logements à Paris sont des passoires thermiques (DPE >E). Le DPE sera-t-il mutualisable entre la location et la vente ? Entre un immeuble et un appartement ? Les nouveaux DPE seront bien mutualisés entre la location et la vente. L'utilisation d'un DPE d'immeuble pour un logement ne sera pas possible mais on pourra réaliser un DPE d'appartement facilement à partir d'un DPE d'immeuble. Pour les immeubles avec chauffage collectif une extrapolation sera effectuée depuis un DPE d'immeuble pour qualifier celui du logement. On devrait donc constater une hausse de la demande de réalisation des DPE pour les immeubles afin de faciliter la réalisation des diagnostics pour les logements. « L'utilisation du DPE se simplifie avec ce nouveau diagnostic. En effet, au delà d'être utilisable pour la vente comme pour la location du logement, il sera possible de réaliser le DPE du logement à partir d'un DPE d'immeuble dans le cas d'un immeuble avec chauffage collectif par exemple ». Thomas Alazet - Expert Immobilier chez Flatlooker Le DPE devient désormais opposable. Qu'est-ce que ça signifie en pratique ? « L'ancien DPE était informatif, le nouveau DPE, quant à lui, sera opposable c'est à dire que le propriétaire bailleur ou le vendeur engage sa responsabilité dans l'information donnée au locataire ou à l'acquéreur. Si une erreur est commise et que l'information communiquée n'est pas correcte, il sera possible d'attaquer en justice le propriétaire afin d'obtenir un dédommagement. ». Thomas Alazet - Expert Immobilier chez Flatlooker Quelle sera la durée de validité du nouveau DPE ? D'un ancien DPE ? La durée de validité du nouveau DPE reste de 10 ans, mais la date de validité des anciens DPE est modifiée. Les DPE les plus anciens (réalisés entre 2013 et 2017) deviennent ainsi caduques au plus tard au 31/12/2022. Les DPE les plus récents (réalisés depuis 2018 et jusqu'au 30/06/2021) demeurent valable jusqu'au 31/12/2024. « Les propriétaires bailleurs ou vendeurs pourront donc encore utiliser les DPE en cours de validité mais devront s'assurer de les faire réaliser à nouveau dès que ce sera nécessaire pour obtenir le nouveau DPE, et informer parfaitement le locataire ou acquéreur ». Thomas Alazet - Expert Immobilier chez Flatlooker Comment sera calculé le nouveau DPE ?Seule la méthode 3CL est maintenant acceptée et se fie au bâti. On ne peut plus se baser sur les factures pour réaliser un DPE. « Le fait de ne pas analyser les factures de l'habitant permettra d'avoir une idée plus générale de la consommation du bien et non pas liée à l'usage précis d'un habitant (chacun chauffe son logement différemment par exemple). On devrait donc avoir un résultat plus fiable et certains logements devraient voir leur notation augmenter à priori. Par ailleurs le nouveau DPE entrainera également une modification des valeurs pour chaque classe énergétique ! ». Thomas Alazet - Expert Immobilier chez Flatlooker Est-ce que les DPE vierges seront acceptés ? Les DPE vierges ne sont désormais plus acceptés et chaque DPE devra fournir un chiffre de performance énergétique. Selon Flatlooker, c'est aujourd'hui environ 18% des DPEs des logements loués qui sont vierges. « Les informations nécessaires au diagnostiqueur devront obligatoirement être fournies, faute de quoi, le DPE ne pourra plus être réalisé. C'est donc la disparition des DPE « vierges » ». Thomas Alazet - Expert Immobilier chez Flatlooker
Il y a 3 ans et 309 jours

Le gouvernement annonce une aide de 15 millions d'euros pour accompagner la transition écologique des PME, artisans et indépendants

L’accélération de la transition écologique, l’une des 3 priorités de France Relance, est un enjeu collectif majeur et une opportunité pour, notamment, les TPE et les PME. Afin de les accompagner dans leur transition, les TPE et PME pourront, grâce à France Relance, bénéficier d’un diagnostic individuel gratuit réalisé par un conseiller d’une Chambre des métiers et de l’artisanat (CMA) ou d’une Chambre de commerce et d’industrie (CCI) pour mesurer la maturité écologique de l’entreprise dont découlera un plan d’actions concret que l’entreprise pourra mettre en oeuvre.Les entreprises qui souhaitent bénéficier d’une aide plus approfondie à la mise en oeuvre de ces préconisations, pourront être accompagnées pour concrétiser les actions et valoriser leurs démarches, par exemple :Dans la recherche d’un financement (investissement, étude, formation),Dans l’optimisation de leur mode de production ou de fonctionnement (énergie, locaux, matières premières, déchets, eau, mobilité)Pour engager une démarche de reconnaissance environnementale individuelle ou collective (label Envol, Imprim’vert, Eco-défis, Répar’acteurs…).Grâce aux 15 millions d’euros alloués par France Relance, les réseaux des CCI et des CMA France réaliseront 35.000 diagnostics et 10.000 actions d’accompagnement dans le cadre de ce dispositif exceptionnel. Un comité de pilotage composé de la Direction générale des entreprises, du Commissariat général au développement durable, de l’ADEME ainsi que des deux réseaux consulaires sera mis en place. Ce dispositif vient en complément des mesures pour la transition écologique des TPE et PME déjà mises en oeuvre dans le cadre de France Relance.A cette occasion, Barbara Pompili a déclaré : « Les entreprises qui réussiront demain sont celles qui auront intégré suffisamment tôt les enjeux de la transition écologique dans leur stratégie. Avec France Relance, nous accompagnons massivement les chefs d’entreprises dans cette transformation, à tous les stades de leur réflexion : diagnostic, études, soutien aux investissements. »Alain Griset a déclaré : « La transition écologique, enjeu majeur pour notre économie, s’est aussi imposée comme une nécessité pour une croissance responsable des TPE et PME. Je me réjouis de lancer ce dispositif de France Relance, qui permettra de sensibiliser mais surtout d’accompagner les chefs d’entreprise dans leur transition, avec à la clé un plan d’action individualisé et adapté à leurs activités. »Pierre Goguet, président de CCI France a déclaré : « Dessinons collectivement les contours d’une économie plus durable et responsable ! Participons ensemble à la dynamique économique du pays avec ce dispositif France Relance. Pour cela, le réseau des CCI s’engage auprès de l’État pour renforcer sa mobilisation au profit des TPE PME. En tant que partenaire de proximité dans les territoires, les CCI sont aux côtés des chefs d’entreprise pour les sensibiliser, les soutenir et les accompagner dans leur transition écologique. Ensemble, relevons le défi et bâtissons une économie plus verte ».Joël Fourny, président de CMA France a déclaré : « Beaucoup d’entreprises artisanales sont, parfois sans le savoir, des acteurs concrets et efficaces du développement durable et du respect de l’environnement. Circuit de proximité pour les approvisionnements, réduction des emballages, lutte contre le gaspillage alimentaire, rénovation énergétique des bâtiments, réduction des consommations d’énergie par la domotique, activités de réparation permettant de réduire l’achat de produits importés…, toutefois nous devons aller plus loin dans notre rôle d’ambassadeurs de l’économie verte, durable et circulaire. Grâce à ce programme ambitieux et innovant, l’objectif du réseau des CMA est bien d’accompagner sur les territoires une nouvelle dynamique vertueuse à grande échelle et ainsi démontrer qu’il est possible de concilier enjeu écologique, intérêts économiques et développement des entreprises artisanales ».