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(2541 résultats)
Il y a 2 ans et 328 jours

Un Grand Palais plus lumineux et ouvert à tous pour accueillir les JO

"Nous sommes dans les temps pour une livraison de la grande nef (13.500 m2 sur 200 mètres de long et 17.500 m2 de verrière) au printemps 2024", a assuré lundi à l'AFP Daniel Sancho, directeur du projet de restauration au sein de l'établissement public de la Réunion des musées nationaux (RMN) – Grand Palais, qui gère l'édifice.Un travail de mise aux normes et d'accessibilité est prévu avec des améliorations techniques majeures. La restauration de la nef et de ses balcons permettra d'augmenter la jauge de 5.600 à 9.000 personnes, selon M. Sancho. Le chantier, qui a débuté en mars 2021, vise à "éclairer l'ouvrage et sa construction" en retrouvant l'effet de transparence qui avait habité le lieu à son origine, avant d'être "cloisonné" et "assombri" par la peinture de certaines parois de verre en noir, a expliqué François Châtillon, architecte en chef des monuments historiques, en présentant l'avancement des travaux à la presse.La rénovation prévoit l'ouverture d'un axe central reliant le Palais de la découverte et son planétarium à la nef qui accueillait avant sa fermeture toutes sortes d'événements artistiques et culturels, comme des foires d'art, des défilés de mode et même des épreuves équestres.Les visiteurs des deux endroits entreront à l'avenir aux expositions par une seule entrée et pourront accéder à une vaste promenade centrale intérieure en accès libre.L'ancien manège aux chevaux, situé dans les soubassements du bâtiment, accueillera une "Galerie des enfants" qui présentera chaque année une exposition, avec une approche "Art et Sciences" ainsi que des ateliers.Les nombreuses mosaïques et la statuaire de l'édifice, très dégradées, seront complètement restaurées.Le Grand Palais rénové doit accueillir les épreuves d'escrime et de taekwondo des Jeux olympiques et paralympiques dans la nef en 2024. L'ensemble des espaces muséaux seront ensuite rouverts progressivement jusqu'en octobre 2025.Un Grand Palais éphémère, sur le Champ-de-Mars, accueille depuis 2021 les événements qui se tenaient habituellement sous la nef.Ce chantier présente un budget de 466 millions d'euros pour un bâtiment de 77.000 mètres carrés et 42.000 mètres carrés de toitures, qui n'a jamais été rénové dans son ensemble depuis 1900.Dans les années 2000, l'édifice s'était affaissé de 13 cm en raison de l'usure des pieux en chêne portant les fondations, par l'eau de la nappe phréatique. Ils ont été remplacés par des parois moulées en béton et la charpente a également fait l'objet d'une consolidation importante.
Il y a 2 ans et 330 jours

Canalisations eaux vannes-eaux usées et interfaces avec la VRD

Les difficultés permanentes d'écoulement d'un réseau extérieur finissent par provoquer une obstruction complète du système d'évacuation avec débordement dans les parties habitables. De nombreuses causes peuvent occasionner ces difficultés d'écoulement : Les défauts de pente et les ovalisations de conduite sont les problèmes les plus fréquents. Les défauts de pente provoquent une réduction de la vitesse d'écoulement avec parfois des stagnations et une sédimentation des effluents. Les ovalisations provoquent une réduction de la section de passage dans les tuyaux et leur fissuration, voire leur rupture ; Les connections entre conduites tout comme le fond des regards peuvent présenter des défauts de profilage hydraulique ; La classe de résistance des tuyaux est souvent mal adaptée à la situation des ouvrages ; Le dimensionnement des conduites n'est pas toujours adapté aux besoins ; Les réseaux sont parfois difficiles voire impossibles à entretenir (nombre insuffisant de dispositifs visitables, absence d'un plan de réseau). Le NF DTU 60.11 traite des installations de plomberie sanitaire et d'eaux pluviales, des collecteurs enterrés et donne les directives de dimensionnement des réseaux : Le DTU fixe une pente minimale de 1cm/m pour les collecteurs enterrés d'eaux usées ; Le diamètre des conduites enterrées ne sera jamais inférieur à 100 mm ; Prévoir des regards de visite en nombre suffisant, à savoir aménager un regard de visite à chaque changement de direction et en cas de grande longueur (longueur supérieure à 30 m environ) ; Soigner le profilage hydraulique des ouvrages. Il est préférable par exemple d'utiliser 2 coudes à 45° séparés par un bout droit au lieu d'un coude à 90°. Le regroupement des branches de réseau doit être réalisé de préférence dans des regards avec des Y. Les connexions en T sont à proscrire ; Le remblaiement des tranchées reste un point délicat, souvent réalisé à l'économie dans les parties privatives. Il est fortement conseillé de réaliser un lit de sable et un remblaiement en sable au moins jusqu'à mi-hauteur du tuyau environ pour les tuyaux rigides (fonte, grès, béton…) et jusqu'au haut du tuyau pour les tuyaux flexibles (PVC, PE…), afin de pouvoir procurer une bonne assise aux reins de la canalisation. Pour en savoir plus : Fiches pathologie bâtiment - Fondations et infrastructures - Pathologies des canalisations eaux vannes – eaux usées et interfaces avec la VRD Solutions & Performances - Numéro 8 : « Eau » Le numéro 8 de Solutions & Performances est consacré aux réseaux d'eau, systèmes et canalisations qui véhiculent la précieuse ressource. PDF 2.81 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 330 jours

J-3 : Vente d'œuvres photographiques au profit des populations ukrainiennes

En soutien aux populations victimes du conflit russo-ukrainien, l’association Photographes et Architectures organise une vente caritative de ses œuvres. Le vernissage de l’exposition Ukraine partage/échange d’épreuves se tient ce vendredi 1er juillet 2022, de 19h à 21h à la Galerie d’Architecture (Paris 4e). S’en suit la vente des œuvres le lendemain, de 11h à 19h. Venez nombreux et nombreuses ! Les fonds collectés seront reversés à la Fondation de France, en Ukraine et dans...
Il y a 2 ans et 331 jours

Des jeunes du CFA du Bâtiment de Marseille rappent leur blues

PODCAST. Pas toujours évident pour les apprentis du BTP de communiquer et d'exprimer leur ressenti. Afin de les aider à parler et notamment d'évoquer leur frustration, le CFA du Bâtiment de Marseille et la fondation BTP+ ont proposé à des jeunes de créer des raps qui seront diffusés via des Podcasts.
Il y a 2 ans et 334 jours

Un nouveau poste pour Fabienne Tiercelin du groupe SMA

CARNET-NOMINATION. Directrice des relations extérieures du groupe SMA et déléguée générale de la Fondation Excellence SMA, Fabienne Tiercelin a été nommée à un nouveau poste au sein du groupe SMA, annonce ce dernier dans un communiqué publié ce 23 juin.
Il y a 2 ans et 335 jours

Passerelle(s) dévoile une nouvelle version entièrement revisitée du site

Passerelle(s), un véritable outil de médiation et de formation numérique Passerelle(s) est un site de ressources sur les constructions, l’architecture des origines à nos jours et sur les femmes et les hommes qui les ont conçus. Le site constitue aujourd’hui un outil de médiation et de formation numérique accessible à tous, destiné en particulier aux futurs professionnels du BTP, mais aussi à tous ceux qui s’intéressent à la construction et à l’architecture, dans le cadre d’une approche interdisciplinaire.Véritable passerelle entre deux univers : la sphère professionnelle du bâtiment et des travaux publics et le champ culturel patrimonial, Passerelle(s) ambitionne de tisser des liens riches de sens entre construction, histoire et culture. Passerelle(s) a été lancé en 2016 par la BnF, le CCCA-BTP et la Fondation BTP PLUS. Les trois partenaires se sont associés pour favoriser l’accès du plus grand nombre aux collections numériques de la BnF, inscrire les métiers de la construction dans l’histoire universelle et favoriser la promotion sociale des jeunes qui se forment, notamment par la voie de l’apprentissage, aux métiers du BTP.Passerelle(s) : des nouveautés en termes d’ergonomie, de graphisme et d’architecture technique Près de deux millions d’internautes ont visité le site Passerelle(s) depuis son ouverture. Fort de ce succès, la BnF, le CCCA-BTP et la Fondation BTP PLUS ont souhaité proposer une nouvelle version du site, entièrement revue et enrichie. Nouvelle ergonomie, nouveau graphisme, nouvelle architecture technique, Passerelle(s) est désormais disponible sur tous les types de terminaux, y compris en mobilité. Passerelle(s), un corpus de ressources et d’images enrichi La nouvelle version de Passerelle(s), enrichie par les retours d’expérience des internautes, notamment des apprentis du BTP, propose de nouveaux contenus en lien avec les thématiques environnementales et sociétales : transition énergétique, environnement, construction durable, cités et villages à l’heure du changement climatique, édifices de grande hauteur, santé et sécurité au travail…Passerelle(s) s’est également associé au projet BDnF, la Fabrique à BD, primé en 2021 par le ministère de la Culture et le ministère de l’Éducation nationale, pour proposer un nouveau corpus d’images autour de la construction. Il regroupe les outils, vêtements de travail, bâtis et diverses situations de travail, liés aux métiers du bâtiment et des travaux publics. Les dessinateurs Clément Fabre et Basile Dupin ont réalisé 108 illustrations, pour permettre au jeune public de raconter facilement des histoires en images sous forme de BD numérique : https://bdnf.bnf.fr/corpus.htmlPasserelle(s), 4 axes pour bâtir des passerelles entre les différents champs de connaissancesPasserelle(s) permet aux internautes de découvrir à quel point l'histoire du bâti se confond avec l'histoire de l’humanité, mais aussi combien les métiers du bâtiment et des travaux publics sont riches de savoir-faire et de culture.Le site se décline en quatre axes : les grandes évolutions des métiers, techniques et sciences du bâtiment et des travaux publics ;les grands événements historiques de l'Antiquité à nos jours ;l'histoire des arts et de l'architecture ;les textes littéraires et non-littéraires majeurs. Passerelle(s), un projet pédagogique interdisciplinaire entre culture métier et culture généraleLes formateurs en enseignement général ou professionnel des établissements de formation aux métiers du BTP peuvent aujourd’hui aller plus loin avec leurs apprentis, dans l’exploration des liens entre culture métier et culture générale, avec des ressources contextualisées et de nombreuses possibilités interdisciplinaires, notamment l’explicitation d’un chef-d’œuvre en s’appropriant des termes techniques.Les internautes peuvent aussi retrouver des textes de référence sur l’architecture, des centaines d’images ou de vidéos, des anecdotes, géolocaliser les constructions dans le monde et comprendre leur inscription dans l’histoire des arts, des sciences et des techniques.L’iconographie du site est principalement issue des collections de la BnF. Les textes ont également été rédigés pour tenir compte d’un public jeune d’internautes, au-delà du public des apprentis du BTP auquel Passerelle(s) prioritairement.Les visites organisées à la BnF pour les apprentis du BTP se poursuiventDepuis la signature de la première convention de partenariat entre la BnF, le CCCA-BTP et la Fondation BTP PLUS en 2013, plus de 230 apprentis en formation aux métiers du BTP (filières fluide énergie, installations sanitaires, installations thermiques, menuiserie, peinture et décoration, maçonnerie, serrurerie-métallerie, électricité...), accompagnés de leurs formateurs, ont visité les sites François Mitterrand et Richelieu de la BnF.32 rencontres ont ainsi été organisées, conduites par des spécialistes de l’entretien et des travaux des bâtiments, ainsi que des conservateurs et des membres du service de l’Action pédagogique de la BnF. Ces visites ont permis aux jeunes de découvrir le cœur technique et les collections de la BnF, souvent pour la première fois. Ils ont également pu échanger avec des professionnels du BTP et des collections, leur permettant une découverte ludique et pédagogique de l’institution avec un intérêt professionnel.Passerelle(s), une ambition renouvelée des trois partenairesLa BnF mène depuis plusieurs années des projets dans le cadre de son programme de diversification des publics et propose également des ressources en ligne à vocation pédagogique, majoritairement destinées à un public d’enseignants. Avec Passerelle(s), la BnF souhaite permettre à de nouveaux publics d’accéder à son offre culturelle et à ses outils de médiation, concrétisant ainsi sa volonté de mettre ses collections à disposition du public le plus large possible.Le CCCA-BTP fait de l’accès des apprentis à la culture générale, en inscrivant les métiers actuels du BTP dans l’Histoire, une composante essentielle de la formation des apprentis du BTP.Passerelle(s) est à la fois une source d’information et de documentation, mais aussi un réel outil pédagogique, permettant d’établir des liens interdisciplinaires. Pour les apprentis du BTP, la démarche que propose le site, associant enseignement général et enseignement professionnel, invite à s’appuyer sur le passé pour mieux interroger le présent. Des thèmes essentiels, comme la prévention des risques professionnels et la sécurité au travail, la transition énergétique et l’éco-construction, pourront être mis en perspective. Passerelle(s) offre ainsi aux formateurs de l’enseignement général et de l’enseignement professionnel un outil pédagogique, qui leur permet aussi de trouver des réponses aux nouvelles pratiques d’un secteur de la construction à la pointe des enjeux liés aux mutations environnementales, technologiques et numériques. Avec Passerelle(s), l’ambition du CCCA-BTP est également de développer auprès des jeunes l’attractivité des métiers du BTP, mais aussi le sentiment d’appartenance et de fierté à la longue tradition de la construction à travers les siècles. La Fondation BTP PLUS, sous l’égide de la Fondation de France, a pour vocation de soutenir des projets innovants favorisant la promotion sociale des jeunes qui se forment dans les métiers du BTP. Elle a été tout naturellement à l’initiative de ce projet, créateur d’un outil de médiation et de formation culturelle, utilisant des technologies de pointe, à même de séduire les jeunes publics. Avec Passerelle(s), la Fondation ambitionne de favoriser la promotion sociale des jeunes formés aux métiers du BTP.
Il y a 2 ans et 335 jours

Une nouvelle version revisitée de Passerelle(s)

Passerelle(s), le premier site de culture générale autour des métiers, des réalisations et des savoir-faire de la construction, lancé en 2016, en partenariat entre la BnF, le CCCA-BTP et la Fondation BTP PLUS, fait peau neuve. Passerelle(s) est un site de ressources sur les constructions, l’architecture des origines à nos jours et sur les femmes et les hommes qui les ont conçus. Le site constitue aujourd’hui un outil de médiation et de formation numérique accessible à tous, destiné en particulier aux futurs professionnels du BTP, mais aussi à tous ceux qui s’intéressent à la construction et à l’architecture, dans le cadre d’une approche interdisciplinaire. Véritable passerelle entre deux univers : la sphère professionnelle du bâtiment et des travaux publics et le champ culturel patrimonial, Passerelle(s) ambitionne de tisser des liens riches de sens entre construction, histoire et culture. Visuel BnF
Il y a 2 ans et 335 jours

Économie circulaire : Cyrkl, la start-up qui valorise les déchets industriels, débarque en France

Après avoir alerté sur l’accélération du réchauffement climatique, le GIEC vient de publier un nouveau rapport pour proposer des solutions pour changer rapidement la donne (source). Afin de réduire la demande énergétique, les experts du climat préconisent notamment de lutter contre le gaspillage à tous les niveaux. Bertrand Piccard, fondateur de la fondation Solar Impulse, […]
Il y a 2 ans et 336 jours

Palmarès 2022 du concours “les rubans du Patrimoine”

Les lauréats de la 28ème édition du concours « les rubans du Patrimoine » ont été désignés. Ce concours, organisé en partenariat avec l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité, la Fédération Française du Bâtiment, la Fondation du patrimoine, la Fédération nationale des Caisses d’Epargne et le Groupement français des entreprises de restauration de Monuments Historiques, récompense des communes et des intercommunalités ayant réalisé des opérations de restauration ou de mise en valeur de leur patrimoine bâti. Présidé par Nicolas KNAUF de l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité, le jury national a étudié les 19 dossiers proposés par les jurys régionaux, parmi les 118 dossiers éligibles reçus cette année. 5 prix nationaux ont été attribués : Prix national au titre des communes et structures intercommunales de moins de 3500 habitants : Brétigny (27) pour la restauration de l’église Saint-Cyr et Sainte-Julitte Prix national au titre des communes et structures intercommunales entre 3500 et 20000 habitants : Communauté de Communes de la Grande Vallée de la Marne (51) pour la reconversion des anciens pressoirs Pommery en Centre d’interprétation sensorielle des vins de Champagne à Aÿ-Champagne, Pressoria Prix national au titre des communes et structures intercommunales de plus de 20000 habitants : Epernay (51) pour la réhabilitation du château Perrier en musée du vin de Champagne et d’archéologie régionale Prix spécial du jury : Soulomès (46) pour la restauration du chœur et assainissement de l’église Sainte-Marie-Madeleine Prix spécial “dynamisme territorial” : La Flèche (72) pour la réhabilitation d’un ensemble immobilier en complexe cinématographique et commerces La cérémonie officielle de remise des prix nationaux aura lieu lors du Salon international du Patrimoine culturel fin octobre à Paris. 14 prix régionaux ont également été attribués aux communes dont les dossiers ont été sélectionnés par les jurys régionaux pour concourir au niveau national et 42 prix départementaux ont été décernés cette année par les jurys régionaux. Les remises de prix régionaux et départementaux seront organisées localement par les représentants des cinq partenaires au cours du dernier semestre 2022. Photo : Ville de La Flèche
Il y a 2 ans et 336 jours

Le rocher du zoo de Vincennes, "cathédrale de béton" méconnue, bientôt rénové

PATRIMOINE. Le rocher du zoo de Vincennes (Val-de-Marne) va faire l'objet d'une rénovation afin qu'il puisse à nouveau accueillir des visiteurs. Une campagne d'appel aux dons a été lancée par le Muséum national d'histoire naturelle, avec le soutien de la Fondation du patrimoine.
Il y a 2 ans et 338 jours

Trois nouveaux directeurs au sein du Sfic

Pôle “Application” du Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic), Cimbéton vient de nommer trois nouveaux directeurs. En charge respectivement des questions de bâtiment, de génie civil, et des routes et terrassements. « Ce renforcement des équipes s’inscrit pleinement dans les ambitions et les objectifs de l’industrie cimentière en faveur de la décarbonation et du développement d’une construction durable », indique le Sfic. Le parcours de Stéphane Herbin Stéphane Herbin est nommé directeur bâtiment. Il succède à Laurent Truchon. « Incontournable dans la construction, le béton est destiné à toutes formes d’ouvrages et doit, à ce titre, répondre aux enjeux majeurs du développement durable. Et accompagner les nécessaires mutations du secteur du bâtiment dans les prochaines années. RE 2020, économie circulaire, flexibilité et mixité, gestion de ressources et des déchets, sont les principales thématiques. Sur lesquelles l’industrie cimentière œuvre, met au point et diffuse des solutions », rappelle Stéphane Herbin, définissant ainsi les orientations qu’il entend porter en tant que directeur bâtiment. Architecte DPLG, Stéphane Herbin débute sa carrière, en exerçant pendant une dizaine d’années au sein de diverses agences d’architecture. En 2000, il rejoint le Centre technique industriel de la construction métallique (CTICM), qui lui confie une mission de développement et de promotion des systèmes constructifs à base d’acier pour le logement collectif. Par la suite, il dirige des projets de recherche et d’innovation sur les différents aspects du développement durable. Mais aussi sur la problématique de la corrosion des bâtiments et ouvrages, ainsi que de l’application du BIM dans la modélisation des données. Ces travaux se sont traduits par l’élaboration de Fdes collectives, la création du configurateur save-construction.com, et la participation active aux normes NF EN 15804 et NF EN 15978 aux niveaux français et européen. Après une vingtaine d’années au service du CTICM, il apporte ses compétences auprès d’UPFactor, spécialisé dans la surélévation de bâtiments existants. Puis, rejoint en mai 2022 Cimbéton, le pôle application du Sfic. Le parcours de Benjamin Daubilly Benjamin Daubilly rejoint le Sfic en mars 2022 en tant que directeur génie civil. Il succède à Patrick Guiraud, qui a fait valoir ses droits à la retraite. « Les solutions en béton offrent une large palette d’utilisations en génie civil, dont la pérennité n’est plus à démontrer. Les constituants du béton, le dimensionnement des ouvrages… font l’objet de nombreuses avancées techniques qui sont compatibles avec les enjeux de la société. A savoir, le respect de la biodiversité, l’économie circulaire, la réduction des émissions de gaz à effet de serre… Il convient de promouvoir ces avancées, en particulier auprès des maîtres d’ouvrage, comme des solutions efficaces et durables », rappelle Benjamin Daubilly. Et de conclure : « Si les attentes sont grandes, les possibilités du béton sont, elles, infinies ». Ingénieur, diplômé des Mines d’Alès en 1999, option génie civil, ressources et aménagement, Benjamin Daubilly débute sa carrière en Nouvelle Calédonie en tant que responsable d’exploitation sur une mine de nickel. Avant de revenir en métropole, intervenant sur des sites d’exploitation de granulats, de roches massives et de sablières. En 2006, il rejoint la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), prenant en charge les sujets de normalisation et de réglementation technique. Dans ce cadre, il participe à la révision de la norme béton EN 206 et de son complément national. Ainsi qu’à l’élaboration des fascicules du CCTG portant sur le référentiel “Génie civil 2010”. En 2015, il est nommé délégué général de l’Union des métiers de la terre et de la mer (UMTM), organisme affilié à la FNTP, qui regroupe quatre syndicats professionnels dans le domaine des fondations spéciales, des terrassements, des travaux maritimes et fluviaux et des travaux souterrains. Le parcours de Cédric Le Gouil Cédric Le Gouil rejoint le Sfic, en mai 2022, en tant que directeur routes et terrassements. Il succède à Joseph Abdo. « Les performances structurelles et de durabilité des infrastructures mises en œuvre à base de matériaux aux liants hydrauliques ne sont plus à démontrer. Aujourd’hui et demain, les produits cimentiers vont continuer d’apporter des solutions pérennes et innovantes, tant pour la construction que pour l’entretien des infrastructures routières », explique Cédric Le Gouil. HerbinEt de poursuivre : « Historiquement engagée dans les évolutions de l’aménagement territorial, la profession va poursuivre ses efforts et accélérer sa transformation des process industriels pour les rendre encore plus vertueux. Le développement de nouvelles formulations de liants et de matériaux, l’optimisation des méthodes de construction, ainsi que l’apport de nouvelles fonctionnalités au travers de produits innovants contribueront pleinement à cette démarche de développement responsable. En phase avec les enjeux économiques, environnementaux et sociétaux. Je m’attacherai, dans mes nouvelles fonctions, à promouvoir toutes ces nouvelles solutions développées par l’industrie cimentière ». De formation universitaire scientifique et diplômé du Conservatoire national des arts et métiers de Paris, option matériaux avancés et management en 2002, Cédric Le Gouil travaille pendant 20 ans au sein de la Direction technique, R&D du groupe Colas, à Magny-Les Hameaux (78). Il y fait ses premières armes au service “Enrobés bitumeux”, avant de rejoindre celui des matériaux et liants hydrauliques. Poursuivant sa carrière chez Colas, Cédric Le Gouil intègre, en 2021, la direction développement en tant que responsable technique et développement.
Il y a 2 ans et 338 jours

Avec Chryso et GCP, Saint-Gobain veut devenir numéro 2 mondial de la chimie de construction

"40% des émissions de gaz à effet de serre mondiales viennent de la construction, et on peut répondre à ces problèmes avec la chimie du bâtiment, un secteur en pleine croissance", a déclaré mardi à la presse David Molho, directeur général des Solutions hautes performances de Saint-Gobain lors d'une visite de presse du principal centre de recherche et site de production de Chryso, à Sermaises dans le Loiret.La chimie de la construction basée sur des adjuvants et des additifs permet à l'industrie du bâtiment d'imperméabiliser, de fixer, protéger, renforcer ou isoler aussi bien les façades que les fondations ou les enduits et mortiers, et de décarboner les ciments et bétons, très émetteurs de gaz à effet de serre.Sur un marché mondial estimé entre 80 et 90 milliards d'euros, en croissance de 6 à 8% par an, Saint-Gobain espère peser "environ 4 milliards d'euros" dans ces activités une fois intégré GCP, a indiqué M. Molho, contre près de 3 milliards actuellement.Soit derrière le numéro un mondial, le suisse Sika, qui vient lui de racheter l'ancien numéro deux, l'allemand Master Builders Solutions, en novembre 2021, pesant quelque 10 milliards d'euros au total."Il y a une incroyable consolidation dans le secteur", a commenté Thierry Bernard, directeur général de Chryso, créé il y a 80 ans, et passé dans le giron de Saint-Gobain en septembre 2021."Nous avions besoin d'investissements massifs à cause des thématiques de durabilité et j'ai considéré que c'était le moment de rejoindre un grand groupe", a dit M. Bernard qui dirigeait Chryso depuis 10 ans lors de la reprise, et est resté aux commandes opérationnelles.Dans les laboratoires Chryso, on teste toutes sortes de combinaisons de bétons, de ciments, auxquels sont ajoutés des adjuvants à base de polymères synthétisés industriellement sur place dans d'immenses réacteurs chauffés.Ces produits, ajoutés au béton frais, garantissent au client sa texture, son étalement, sa fluidité et permettent son transport en camion toupie jusqu'au chantier. Chryso en produit 60.000 tonnes par an.Béton durableLe groupe vient de participer à un essai grandeur nature après plus de deux ans de recherche et développement, d'un béton d'argile décarboné n'utilisant aucun clinker - l'élément du ciment dont la fabrication émet le plus de gaz à effet de serre - en lien avec la start-up Hoffmann Green et le groupe Bouygues construction.Les adjuvants de béton faits par Chryso, qui représentaient 76% de ses ventes en 2021, sont utilisés par les bétonniers mondiaux comme Holcim, Cemex ou USConcrete, ou constructeurs comme Bouygues, Heidelberg ou Vinci. Et se retrouvent aussi bien sur la route du littoral de l'île de la Réunion que sur les travaux du Grand Paris Express, ou le pont 1915 récemment inauguré en Turquie."Pendant 30 ans, on a surtout parlé amélioration de la performance (mécanique, chimique etc.) des matériaux et de leur productivité, en permettant de construire plus vite notamment", dit M. Bernard. "Maintenant il y a un troisième axe qui est en train de tout bousculer, le grand sujet c'est la réduction de l'empreinte carbone du ciment et du béton".En France, l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation RE2020 depuis le début de l'année, qui impose une limite de kilogrammes de CO2 par mètre carré construit, "pousse tout le secteur à bouger" ajoute M. Bernard, même si pour l'instant les grands acteurs sont encore en train d'affûter leur stratégie.Saint-Gobain compte sur Chryso pour faire évoluer l'ensemble des matériaux vers plus de "sustainability", le terme maison qui désigne durée de vie, bilan carbone et rentabilité. Saint-Gobain et Chryso prévoient notamment l'ouverture d'une nouvelle usine d'adjuvants en Inde fin 2023, et d'une en Côte d'Ivoire.Restera ensuite à décarboner la production elle-même des polymères utilisés comme additifs, pour l'instant largement issus du pétrole, alors que l'énergie des chaudières vient du gaz. "On est en train de regarder pour du chauffage électrique", indique Jean-Claude Maesano, directeur industriel de Chryso France.
Il y a 2 ans et 343 jours

Le pouvoir d'achat des salariés au menu du déjeuner entre Macron et le patronat

Cette question a été abordée dans le cadre de l'installation du Conseil national de la refondation (CNR) voulu par Emmanuel Macron pour engager des consultations sur les réformes de son second quinquennat, a indiqué à l'AFP le président de l'Union des entreprises de proximité (U2P) Dominique Métayer."C'est un projet qui va être mis en place rapidement avec une première réunion le 22 juin et la seconde le 29 juin", la première en présence du président de la République et la deuxième avec la Première ministre Elisabeth Borne, a-t-il précisé."Ce qu'a rappelé le président de la République, c'est que les entreprises doivent valoriser le travail effectué dans les entreprises", a rapporté M. Métayer."A nous aussi de convaincre ceux qui n'auraient pas encore franchi le pas", a expliqué le représentant patronal qui a précisé que les salaires ne pouvaient être augmentés que "dans les entreprises qui en ont la capacité et les moyens"."On a partagé pas mal de choses autour du dividende salarié, chacun fait valoir sa position: il y a d'une part les entreprises qui peuvent faire des rachats d'action, et d'autre part l'immense majorité de celles qui ne peuvent pas", a indiqué pour sa part le président de la Confédération des PME François Asselin.Le président de la République n'a livré rien de concret sur le projet de loi sur le pouvoir d'achat en préparation par l'exécutif, selon le dirigeant de la CPME, qui défend la possibilité de verser en plusieurs fois la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat, dite "prime Macron", qui est défiscalisée et dont le plafond doit être triplé.Le CNR "est un objet qui commence à être mieux identifié qui permettra d'aborder -et c'est une bonne chose- des thèmes précis comme le logement ou la réindustrialisation", a déclaré pour sa part le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux, selon des propos rapportés par un responsable de son organisation.
Il y a 2 ans et 346 jours

Fondation France Bois Forêt : appel à projets d’aide aux chantiers de restauration

3ème édition de l’appel à projets de La fondation France Bois Forêt pour aider les chantiers de restauration. Neuf catégories récipiendaires de 10 000 €. Jusqu’au 30 septembre minuit. A la suite de l’immense émotion suscitée par l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019, toutes les organisations professionnelles représentatives de la […] L’article Fondation France Bois Forêt : appel à projets d’aide aux chantiers de restauration est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 350 jours

Une "tiny house" réalisée par une imprimante 3D au Danemark

Le toit et les fondations de cette maison de 37m² ont été réalisées par une imprimante 3D qui utilise du vrai béton à faible coût par le groupe 3DCP, en utilisant les imprimantes de l'entreprise COBOD.
Il y a 2 ans et 351 jours

Inauguration de Viliaprint : l’impression 3D réussit son examen d’entrée dans la construction de logement social

Plurial Novilia inaugure le 2 juin les 5 premières maisons entièrement réalisées en mix impression 3D béton et éléments préfabriqués hors-site. Un modèle entièrement reproductible et qui sera partagé au sein d’Action Logement pour un déploiement élargi partout en France.Après 4 années d’expérimentation, le projet Viliaprint mixant impression 3D béton et éléments préfabriqués hors-site sort de terre ; Les 5 maisons locatives (T3 au T5) qui ont été réalisées au cœur de l’écoquartier de Réma’Vert ont permis de valider la pertinence de l’approche portée par Plurial Novilia et ses partenaires en phase opérationnelle ;Certifié ATEx par le CSTB, le processus ouvre de nouvelles perspectives en matière de construction de logements sociaux, même si certains points techniques doivent encore être affinés pour renforcer davantage l’efficacité de la démarche.Comme l’explique Alain Nicole, Directeur Général de Plurial Novilia, « au bout de 4 années d’un travail acharné, c’est une vraie satisfaction pour nous de voir le projet Viliaprint enfin concrétisé. Tous les objectifs que nous nous étions fixés tant en termes de technique constructive que de modèle économique sont en passe d’être atteints : l’impression 3D a fait ses preuves en phase opérationnelle et ouvre des perspectives réjouissantes pour notre secteur, en matière de performances comme de délais de réalisation ».Viliaprint a en effet permis de démontrer la pertinence de l’approche globale de Plurial Novilia et de ses partenaires, aussi bien en termes de souplesse architecturale (intégration de courbes, paraboles, ellipses...) que de performances (étanchéité, résistance aux chocs, performance énergétique...), que de délais de construction puisqu’à terme, l’industrialisation du processus permettra de réduire grandement la durée des projets. En outre, l’assemblage de murs préfabriqués en usine permet de réduire grandement la pénibilité pour les équipes et les nuisances pour les riverains.Pour Jérôme Florentin, Directeur de la Maîtrise d’Ouvrage chez Plurial Novilia : « notre plus grande fierté dans le cadre de Viliaprint est que cette innovation a permis de démontrer que l’impression 3D est parfaitement compatible avec notre vision d’un habitat social de haute qualité, atypique, confortable et performant. Ce procédé demande évidemment une certaine acculturation des acteurs en phase de conception comme en phase de réalisation. Il faut former des entreprises, adapter les filières et renforcer les circuits courts. Mais les performances plaident en faveur de cette technologie : si la volonté politique suit et si les bailleurs se saisissent du procédé, l’impression 3D est promise à un bel avenir ».Parallèlement à la réalisation des 5 maisons sur Réma’Vert, Plurial Novilia a d’ailleurs mis au point un dossier technique complet qui peut être mis à disposition de l’ensemble des bailleurs sociaux réunis au sein d’Action Logement qui souhaiteraient à leur tour développer des opérations similaires.Le procédé ayant été par ailleurs certifié ATEx par le CSTB, tous les freins semblent désormais levés pour une adoption massive de ce procédé constructif par les acteurs du logement social.Un projet collectif aux multiples ambitions A travers Viliaprint, Plurial Novilia a souhaité repartir d’une feuille blanche et imaginer ce qu’il serait possible de faire en matière de logement social grâce à la technologie de l’impression 3D imaginée par XtreeE. Tous les curseurs ont ensuite été poussés au maximum, en conception comme en réalisation, dans une optique de reproductibilité et de partage d’expérience avec les autres bailleurs.L’outil de conception numérique offrant une grande liberté architecturale, un travail original a pu être mené avec le cabinet Coste Architectures autour de la conception des maisons.Parallèlement, un objectif de réduction de 40 à 70% du volume d’encre (béton spécifique) fournie par Vicat a été fixé, grâce à l’optimisation des vêtures et des structures, en produisant davantage de creux que de pleins.En phase de réalisation, assurée par les entreprises Demathieu Bard Construction, Le Bâtiment Associé et Soprema ainsi que leurs sous-traitants, plusieurs objectifs ont été fixés – et atteints - notamment la réduction des délais de construction.En outre, le déploiement de la solution a permis de réduire la pénibilité pour les équipes et les nuisances pour les riverains.Enfin, de nombreux équipements ont été intégrés au bâti afin d’en renforcer encore les performances et la qualité d’usage à tous les niveaux tels que les pompes à chaleur Atlantic.Les dimensions de ViliaprintUn projet à dimension sociale, visant à mettre l’impression 3D au service de la fonctionnalité du logement, du confort de ses occupants et du développement des territoires.Un projet à dimension économique, ayant permis de certifier une nouvelle technique de construction avec la volonté de la rendre reproductible, à travers un modèle économique pérenne.Un projet durable, ayant permis de valoriser les atouts de l’impression 3D en phase de chantier, aussi bien sur un plan environnemental (économies de matière, filière sèche...) que sur un plan sociétal (réduction de la pénibilité pour les équipes, réduction des nuisances pour les riverains...).Les grandes étapes du projetMai 2018 : Viliaprint, multiple lauréat des appels à projets innovantsViliaprint a été sélectionné en mai 2018 par la Caisse des Dépôts et l’USH dans le cadre de l’appel à projets « Architecture de la Transformation 2018 ». Ouverte à tous les bailleurs sociaux, cette initiative vise à faire émerger de nouvelles réponses architecturales, techniques et organisationnelles au service du logement social et intermédiaire - des réponses réplicables et qui seront partagées avec l’ensemble des bailleurs sociaux. Choisi parmi plus de 40 projets, Viliaprint a d’abord bénéficié d’un premier accompagnement du Hack’Archi, un atelier d’innovation ouverte, mobilisant autour d’eux 70 étudiants de formations variées, puis est passé pendant 9 mois en phase d’incubation afin de tester les solutions et valider les modalités de leur généralisation au sein du LabCDC, l’incubateur de projets innovants du groupe Caisse des Dépôts. Le projet a également obtenu le coup de cœur du jury d’ALINOV, le fonds d’innovation d’Action Logement.Avril 2019 : impression des premiers prototypes de mursAfin de tester « in situ » la fiabilité du concept, Plurial Novilia et XtreeE ont imprimé plusieurs prototypes de murs en béton 3D. Un important travail a été mené sur le béton, fourni et spécialement développé par le groupe cimentier Vicat – un mortier haute performance directement transformé dans la tête d’impression du robot de XtreeE. Les différents prototypes ont permis d’affiner le mélange afin de renforcer l’étanchéité ou la résistance aux chocs des murs - mais aussi de valider l’essentiel des intuitions de départ.Novembre 2020 : obtention de la certification ATExLa législation ne permettant pas d’utiliser d’éléments imprimés 3D comme éléments intégrés à la structure porteuse d’une construction, Plurial Novilia et XtreeE ont demandé au CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) de valider le principe technique imaginé à travers la certification ATEx. L’avis favorable, rendu après de nombreux échanges et ajustements techniques, a également permis de valider l’assurabilité du projet immobilier et par effet direct la possibilité de mise en location des maisons imprimées.Juin 2021 : liaisonnage des murs et montage des maisonsAprès 3 années de tests et de préparation, Viliaprint est rentré en phase opérationnelle à l’été 2021 avec le premier liaisonnage de murs imprimés en béton - et donc le montage des premières maisons. Sur la parcelle, tout était prêt pour accueillir les murs imprimés : les fondations avaient été réalisées, tout comme le dallage et la structure de poteaux et de poutres. Ne restaient plus que la pose et le liaisonnage à effectuer. Outre le chef de chantier, un chef d’équipe et deux maçons coffreurs expérimentés ont supervisé cette opération nécessitant un grutage au millimètre. Le montage sur site des murs a pris à peine plus d’une demi-journée pour une maison de plain-pied.
Il y a 2 ans et 357 jours

Tubesca-Comabi lance sa dernière échelle d'accès dalle et propose une offre BTP complète

Les dernières innovations et évolutions de cette gamme BTP Après l’échelle de fouille, lancée courant 2021 et également améliorée en 2022, TUBESCA-COMABI présente l’échelle d’accès dalle. Ces deux produits complémentaires sont tous deux téléscopiques grâce à la présence de plans coulissants qui s'adaptent à toutes les hauteurs. La marque a optimisé la conception de ces 2 échelles (une faite pour monter, l’autre pour descendre) pour en assurer la longévité et répondre aux besoins d'accès aux fouilles et aux dalles en même temps.L’échelle d'accès dalle adaptée à tous les chantiersL0'échelle d'accès dalle est disponible en 3 modèles télescopiques pour s'adapter à l'ensemble des besoins. Elle permet d'accéder jusqu’à 4,80 m. L'échelle peut être fixée au sol ou à la dalle grâce à des platines spécifiques Ø 10 mm. Enfin, son portillon de sécurité dispose d’une fermeture automatique. Le produit répond à des exigences strictes pour garantir la sécurité des utilisateurs.L’échelle de fouille - l’échelle nouvelle génération pour accéder jusqu’à 4,75 mCette échelle en aluminium permet la descente dans les fouilles allant de 1,00 à 4 ,75 m et s’adapte à toutes les configurations (fondations, fouille de chantier...). 3 modèles télescopiques pour toutes les profondeurs de fouilles sont disponibles. Ses marches de 80 mm, ses rampes d’accès, ses patins pivotants et sa sortie frontale garantissent à l’utilisateur une parfaite sécurité à la montée comme à la descente.Cette échelle ultra pratique, grâce à son système télescopique, ses pieds réglables, ses anneaux de grutage et ses roues de déplacement, devient un incontournable. Son système anti-basculement repliable assure la stabilité et facilite le réglage en hauteur et le transport.100 % françaises, conçues et fabriquées dans les deux sites de production en France de TUBESCA-COMABI (Ailly-sur-Noye et Trévoux), ces solutions sont conformes aux normes françaises et européennes en vigueur. Plus globalement, cette gamme BTP se compose de plates-formes, marchepieds, échelles, échafaudages roulants, monte-matériaux... qui sont aujourd’hui tous grutables et donc facilement transportables sur les chantiers par les professionnels.
Il y a 2 ans et 357 jours

L’IMT Nord Europe lance la chaire Cirval pour la valorisation des déchets

L’IMT Nord Europe lance Cirval pour favoriser le recyclage des déchets. [©IMT Nord Europe] Le 13 mai dernier, l’IMT Nord Europe a inauguré la Chaire industrielle d’innovation et de recherche pour la valorisation des matériaux alternatifs (Cirval). L’établissement a réuni une dizaine de partenaires, dont la fondation et l’institut Mines-Télécom, Terenvi, Euro-Vert ou encore Biosynergie. Cela, dans le but d’accélérer la valorisation des déchets dans le secteur de la construction. En effet, c’est un enjeu incontournable pour préserver l’environnement, mais aussi le porte-monnaie. Et pour y répondre, l’IMT Nord Europe a identifié trois thématiques de recherche. A savoir, la mise en œuvre d’éco-liants et d’éco-matériaux alternatifs biosourcés, les études prospectives pour la valorisation des déchets et l’optimisation énergétique. L’institut s’intéresse aussi au traitement des sols. Chercheurs et industriels travailleront en collaboration pendant 5 ans pour trouver des solutions, qui répondent aux besoins des entreprises du secteur. Sans négliger les enjeux des politiques de développement durable. L’IMT Nord Europe œuvre pour la valorisation des déchets « Avec cette nouvelle chaire, nous nous positionnons comme un partenaire privilégié, déclare Alain Schmitt, directeur de l’IMT Nord Europe. A la fois des entreprises industrielles, mais aussi des pouvoirs publics en permettant d’identifier des réponses durables à des enjeux de transmission incontournables. » De plus, l’IMT Nord Europe s’est déjà illustré pour ses programmes de recherche sur la thématique de l’économie circulaire. En effet, plusieurs chaires témoignent de l’implication de l’institut. Lire aussi : Convention de mécénat entre IMT Mines Alès et HeidelbergCement France Notamment le projet Ecosed, qui vise à développer la valorisation des sédiments pour les intégrer dans des ouvrages et produits du génie civil. La chaire Ecocirnov démontre aussi cet engagement. Elle prévoit d’augmenter le taux de recyclage des déchets ménagers ou industriels. Cela, afin d’obtenir une plus grande valeur ajoutée dans l’utilisation de certains produits déjà valorisés. Enfin, le programme Reconvert souhaite contribuer à intégrer la démarche de déconstruction sélective des bâtiments. Mais aussi à organiser les flux de produits et matériaux, qui en sont issus pour un meilleur réemploi à une échelle locale.
Il y a 2 ans et 359 jours

Vente aux enchères pour accueillir les étudiants et chercheurs touchés par la guerre en Ukraine

Une vente aux enchères pour l’avenir de la jeunesse ukrainienneSolidaire du peuple ukrainien, la Cité internationale universitaire de Paris souhaite accueillir et accompagner, dès la rentrée 2022, jusqu’à 500 étudiants, chercheurs et universitaires touchés par la guerre en Ukraine. La Cité internationale ne dispose pas d’une Maison de l’Ukraine mais, pour offrir à ces personnes les meilleures conditions d’accueil, elle a demandé à l’architecte Jean-Michel Wilmotte d’imaginer une Maison virtuelle de l’Ukraine. Ce projet, hautement symbolique mais ancré dans la réalité, vise trois objectifs : offrir aux étudiants, chercheurs et universitaires un logement au sein des 43 maisons que compte le campus, les accompagner tout au long de leur séjour et préparer l’avenir de la jeunesse et de la communauté universitaire ukrainienne.Pour concrétiser son projet, la Cité internationale met en vente aux enchères chez Sotheby’s deux lots : 3 tirages signés des dessins de Jean-Michel Wilmotte et une maquette conçue par l’architecte.Les fonds recueillis permettront d’héberger des étudiants, chercheurs et universitaires touchés par la guerre en Ukraine dans les 43 maisons du campus, de les accompagner tout au long de leur séjour (aides administratives, suivi médical et psychologique, apprentissage du français, offre culturelle…) et de constituer un fonds d’aide d’urgence. Ce dispositif s’adresse également aux résidents ukrainiens présents sur le campus au moment du déclenchement de la guerre et à leurs familles proches qui les auront rejoints.Une campagne d’appel aux dons et une vente en NFT des 3 dessins de Jean-Michel Wilmotte sont déjà en cours depuis le 19 avril 2022 : maisondelukraine.fr.Le talent de Jean-Michel Wilmotte au service d’une œuvre collectiveL’architecte Jean-Michel Wilmotte a accepté de participer à ce projet innovant et d’accompagner la Cité internationale, haut lieu architectural chargé d’histoire, dont il partage l’ambition d’accompagner et de préparer l’avenir de la communauté universitaire et académique ukrainienne en pariant sur la jeunesse, le savoir et la raison.L’agence Wilmotte & Associés a imaginé un pavillon, réminiscence de l’architecture constructiviste, dont les volumes et l’utilisation des matériaux rappellent le drapeau ukrainien. Cette œuvre numérique est aussi une façon de mettre en avant l’art et la culture comme réponse au fracas et aux destructions de la guerre. Trois œuvres ont été dessinées : la façade de la maison, une chambre et un espace collectif avec un piano.« Fidèle à ses valeurs fondatrices, la Cité internationale universitaire de Paris s’est toujours engagée en faveur de la paix aux côtés de la jeunesse, des étudiants et des chercheurs du monde. Elle a une longue tradition d’accueil des étudiants réfugiés. Aujourd’hui, nous nous nous mobilisons pour construire la Maison virtuelle de l’Ukraine et accueillir jusqu’à 500 étudiants, chercheurs et universitaires dont la guerre compromet gravement l’avenir. »Jean-Marc Sauvé, président de la fondation nationale Cité internationale universitaire de Paris« Je ne pouvais qu’accepter ce projet qui m’est apparu comme une évidence. La Maison de l’Ukraine est un projet virtuel, hautement symbolique, qui évoque le drame d’un pays que j’affectionne tout particulièrement. J’ai souhaité suggérer un lieu où les étudiants pourraient habiter, vivre et travailler. La Maison de l’Ukraine est une perspective positive de l’avenir. » Jean-Michel Wilmotte, architecte, président de Wilmotte & AssociésUne Maison virtuelle de l’Ukraine pour accueillir les talents de demain, accompagner leur réussite et préparer leur avenirAccueillir les talents de demainPremier site d’accueil des étudiants et chercheurs internationaux à Paris depuis bientôt 100 ans, la Cité internationale universitaire de Paris est solidaire du peuple ukrainien. Il n’existe pas de Maison de l’Ukraine sur le campus, mais le projet de Maison virtuelle de l’Ukraine permet de pallier de façon très concrète cette absence. Grâce à ce projet, depuis le début de la guerre, des étudiants, chercheurs et universitaires touchés par la guerre sont accueillis au fil de l’eau dans les chambres qui se libèrent sur le campus puis, à compter de la rentrée 2022, ils le seront dans des hébergements réservés au sein des 43 maisons du campus.Accompagner leur réussiteLes étudiants, chercheurs et universitaires touchés par la guerre seront accompagnés dans leurs démarches. Ils pourront bénéficier gratuitement de toute notre offre d’accompagnement : soutien financier, social, psychologique, médical et linguistique. Ils pourront également trouver un appui dans l’offre culturelle et artistique proposée sur le campus. Ils partageront la vie quotidienne de près de 7 000 résidents de 150 nationalités. En lien avec les universités et les grandes écoles franciliennes, nous accompagnerons également les étudiants ukrainiens logés dans d’autres résidences en Île-de-France pour constituer une communauté ukrainienne bien réelle mais symboliquement réunie sous cette bannière de la maison de l’Ukraine. La Cité internationale se place ainsi en pivot de l’accueil en lien avec l’opérateur Campus France, les Crous et les établissements d’enseignement supérieurs franciliens.Protéger et préparer leur avenirLa Maison virtuelle de l’Ukraine symbolise l’espoir d’un renouveau fondé sur la connaissance et les valeurs de tolérance. Elle permettra de préserver l’avenir des étudiants, chercheurs et universitaires en exil dans une perspective de moyen terme : préserver la jeunesse et la communauté universitaire et académique ukrainienne. L’université ukrainienne ne doit pas être sacrifiée et toute une génération d’étudiants venant de ce pays meurtri doit retrouver sa place au milieu de la jeunesse du monde et de ce campus international unique chargé d’histoire qu’est la Cité internationale universitaire de Paris.Informations pratiquesVente aux enchères du 1er au 10 juin 2022 : à cette adresseExposition du 31 mai au 7 juin76, rue du Faubourg Saint Honoré CS 10010 75384 Paris CEDEX 08
Il y a 2 ans et 360 jours

Alain et Jean-Louis Albizati : « La construction en béton perdurera »

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine [©Albizzati Pères & Fils] Si vous étiez une construction en béton ? La Fondation Jérôme Seydoux – Pathé conçue par RPBW dans le XIIIe de Paris. C’est une construction fonctionnelle, discrète, imaginée pour s’adapter à son environnement. Et faisant appel au meilleur de la technologie. Cette réalisation a été le fruit de tout le savoir-faire séculaire de notre entreprise. Nous avons réalisé la coque du bâtiment suivant une technique innovante de béton projeté sur une charpente métallique. Si vous étiez une œuvre du patrimoine mondial ? Sans hésiter, le binôme de la colline Notre-Dame-du-Haut de Ronchamp : la chapelle de Le Corbusier et le monastère Sainte-Claire de Renzo Piano. Notre entreprise a eu la chance d’intervenir sur la construction du monastère et maintenant sur la rénovation complète de la chapelle. Ce sont des monuments chers à notre culture locale de bâtisseurs. Comment voyez-vous le futur de l’architecture en béton ? La construction en béton perdurera, mais devra se réinventer tant dans sa conception que dans la composition des matériaux. Ceci, pour rester en adéquation avec les aspirations de notre société. Nous vivons l’une des périodes les plus captivantes de l’histoire de la construction où naissent une multitude de pistes de réflexions et d’expérimentions. Si vous étiez une rubrique de Béton[s] le Magazine ? Une rubrique… Des rubriques. Nous lisons déjà “Béton d’antan” qui nous rappelle à notre savoir-faire ancestral et nous permettra d’être bons dans nos “Fondamentaux”, afin d’être armés pour intégrer toutes les pistes d’avenir développées par le reste du magazine. Retrouvez l’ensemble du dossier événement
Il y a 2 ans et 361 jours

Somme : Capremib crée une forêt de poteaux pour un entrepôt

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Daylicer France fait construire son nouveau site de stockage à partir d’éléments préfabriqués de Capremib. [©Capremib] A Faverolles, une installation industrielle en remplace une autre. Souhaitant rapprocher son site de stockage de produits finis de son unité de fabrication, Daylicer France reconvertit la friche industrielle de l’ancienne usine Nutrimaine/Banania. Pour mener ce projet à bien, le maître d’ouvrage a confié à AConstruct la mission de réaliser un bâtiment de stockage de grande capacité (pour 41 000 palettes). Ce dernier est constitué de deux cellules attenantes de 4 230 m2, auxquelles s’ajoutent une cellule de transition transtockeur/expédition, appelée Buffer, haute de 26,40 m et se développant sur 1 650 m2. Mais aussi un bâtiment quais/expédition/bureau, haut de 11,80 m, pour de 955 m2 et un local technique, culminant à 11,80 m, d’une superficie de 420 m2. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Hauts-de-France D’une hauteur unitaire de 34,15 m, les poteaux sont constitués de deux éléments superposés : une partie basse de 12,50 m, rehaussée d’un segment de 23 m. L’ensemble est liaisonné à l’aide du système Bolda de Peikko, aussi utilisé pour fixer les poteaux sur les massifs de fondation. La hauteur plus faible de la cellule Buffer a permis à Capremib de réaliser des poteaux de 27,50 m (33 t) d’un seul tenant. Pour les parties verticales, c’est un béton armé C50/C60 qui a été mis en œuvre. Au total, la structure verticale du transtockeur compte 95 poteaux de 56 t chacun, en béton armé bas carbone. Cette ossature est complétée par des éléments de remplissage coupe-feu (2 h ou 4 h) en béton préfabriqués par TechniPrefa. En partie haute, une charpente béton (C6075 précontraint), toujours signée Capremib, supporte la couverture des bâtiments. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 364 jours

Intérêt patrimonial majeur pour le modèle réduit de la statue équestre de Louis XIV

Initialement destinée à Nantes, la statue équestre de Louis XIV créée par Antoine Coysevox (1640-1720) a été finalement accueillie le 6 juillet 1726 par Rennes sur la nouvelle place du Palais (aujourd’hui place du Parlement). D’une hauteur d’environ 4 mètres, elle reposait sur un piédestal de 3 mètres de hauteur, orné de chaque côté de reliefs en bronze du même sculpteur. Cette statue a été démontée en 1793 et fondue pour réaliser des canons, à l’exception des deux reliefs latéraux en bronze qui sont conservés au Musée des beaux-arts depuis sa fondation en 1801. Conservée depuis plus d’un siècle dans une collection aristocratique britannique, la réduction en bronze est aujourd’hui l’unique témoignage en volume de l’œuvre monumentale de Coysevox. D’une hauteur de 94 cm, elle repose sur un piédestal de 120 cm qui date du XIXe siècle. En octobre 2019, la Commission consultative des trésors nationaux du ministère de la Culture a rendu un avis favorable à la reconnaissance de la sculpture comme « œuvre d’intérêt patrimonial majeur ». Cette qualification témoigne de la valeur artistique exceptionnelle de la statue et permet notamment à des musées de France territoriaux d’acquérir des biens culturels, en mobilisant le dispositif fiscal de l’article 238 bis 0A du code général des impôts. Cet article prévoit que le financement par une entreprise de l’acquisition d’un bien culturel reconnu « d’intérêt patrimonial majeur » au profit d’une collection publique ouvre droit à celle-ci à une réduction de son impôt sur les sociétés égale à 90% du montant du versement effectué, dans la limite de 50% de l’impôt dû. Le Groupe Norac, a participé a l’achat du modèle réduit comme mécène. Le Musée des beaux-arts de Rennes devient ainsi, après ceux de Lyon, de Montpellier et le musée de Grenoble, l’un des musées de France en région à bénéficier du dispositif. Il intègre dans ses collections l’œuvre d’un artiste majeur pour l’histoire de l’art et exceptionnelle par sa rareté, sa qualité artistique et ses dimensions. Photo : Ministère de la Culture – Alexis Komenda  
Il y a 2 ans et 364 jours

Le supplément Béton d'AMC est paru

Avec AMC n°305-mai 2022, les abonnés ont pu découvrir le supplément « Désir et avenir d’un matériau, 10 ans de Trophée Béton », réalisé en partenariat avec les associations Bétocib, CIMbéton et fondation EFB. À l'occasion des 10 ans du Trophée Béton, prix […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 0 jours

Louis-Emile Durandelle, photographe au service de l’architecture

Son premier chantier est celui de l’opéra Garnier, en 1864. Cela lui a permis d’avoir de nombreuses autres commandes. [©Wikimedia Commons] Grâce à la thèse de Charlotte Leblanc réalisée à l’Ecole pratique des hautes études, l’immense corpus de photographies de Louis-Emile Durandelle (1839-1917) est enfin remis à l’honneur. La docteure en histoire de l’art est par ailleurs chargée de la protection des Monuments historiques au ministère de la Culture. « C’est la conservatrice de la BnF, Sylvie Aubenas, qui m’a parlé de ce photographe. Il y avait beaucoup de fonds, de collections, mais son œuvre était peu étudiée », confie Charlotte Leblanc. On découvre ainsi dans son étude que, durant la seconde moitié du XIXe siècle, l’amélioration des techniques photographiques offre de nouveaux outils aux architectes. Ainsi qu’au monde de la construction ou de la restauration d’édifices. Demande des architectes de l’époque La thèse de Charlotte Leblanc met en lumière le corpus de photographies de Louis-Emile Durandelle. [©Kévin Bevelacqua] Dans ce contexte, Louis Emile Durandelle, actif à Paris entre 1860 et 1890, illustre cette adaptation de certains photographes à la demande des architectes de l’époque. « Son premier chantier important est celui de l’opéra Garnier, en 1864. Cela lui a permis d’avoir de nombreuses autres commandes. Au XIXe siècle, la photographie était considérée comme une preuve irréfutable de la réalité. Je pense ainsi que les prescripteurs l’utilisaient pour régler des problèmes sur chantier. Ce fut peut-être le cas pour la tour Eiffel. Gustave Eiffel devait prouver qu’il était capable de construire un édifice qui tienne sur des bases solides en béton. Ainsi, le constructeur lui a commandé quelque 55 photos, dont 22 des fondations. Hors de prix ! C’était de vrais documents de travail, pas destinés au grand public, qui sécurisaient, en quelque sorte, la pratique de Gustave Eiffel. Pour montrer tout le dispositif de chantier. Il y avait un véritable enjeu autour de ces photos. » Une photographie documentaire avant tout Né à Verdun en 1839, « on ne sait rien de sa formation. Probablement, un autodidacte ». Louis-Emile Durandelle commence sa carrière de photographe à Paris vers 1860. Et ce, en se spécialisant dans la « reproduction artistique industrielle et commerciale ». Il ne réalise pas seulement des portraits, mais utilise aussi la photographie pour mettre en valeur des objets d’art, des tableaux, des usines, des maisons ou des édifices publics. En se déplaçant sur les divers chantiers de construction grâce à une « voiture laboratoire », il enregistre les différentes étapes des constructions parisiennes du Second Empire et du début de la Troisième République. On lui doit ainsi de célèbres photographies de la construction du Sacré-Cœur de Montmartre, de la gare Saint-Lazare, du Comptoir d’Escompte, de l’Hôtel-Dieu ou encore des restaurations du Mont Saint-Michel. En effet, dans la thèse de Charlotte Leblanc, on découvre que la représentation architecturale de l’époque connaît alors elle-même une transition importante. Bouleversée notamment par la rapidité d’exécution des photographies. Plus de 10 00 photos « Louis-Emile Durandelle a réalisé plus de 10 000 photographies de reproductions d’objets d’art et d’architecture et un nombre difficile à évaluer de portraits-cartes. Il joue, par l’abondance de sa production et sa présence sur des chantiers parisiens majeurs, un rôle important dans l’évolution des usages de la photographie par le monde de la construction. » La docteure en histoire de l’art a ainsi mis en avant sa biographie, son activité de photographe de chantier, d’édifices achevés et de décors monumentaux. Ceci, depuis sa réalisation des clichés jusqu’à leurs usages variés faits par ses commanditaires. Sa thèse replace l’activité du photographe parmi celles de ses pairs, à une époque où le métier de photographe d’architecture nécessite une importante maîtrise technique. Notamment pour lutter contre la parallaxe1 et les distorsions de la perspective. Louis-Emile Durandelle effectuait presque toujours ses prises de vue en grand format, sur des plaques au collodion. Frappante de modernité Ce qui donne à ses photographies « une frappante modernité ». Ses épreuves étaient tirées sur papier albuminé qui fait ressortir « une beauté particulière ». Charlotte Leblanc analyse aussi la manière, dont certains architectes, certaines administrations ou certains entrepreneurs du bâtiment ont fait usage des clichés de Louis-Emile Durandelle pour servir leurs intérêts économiques et professionnels. Et ce, aussi bien lors de la conception architecturale qu’au cours du chantier de construction ou pour promouvoir leur réalisation, une fois l’édifice achevé. Gustave Eiffel a dû prouver qu’il était capable de construire un édifice qui tienne sur des bases solides. Ainsi, le constructeur a commandé à Louis-Emile Durancelle quelque 55 photos, dont 22 des fondations. Etat des travaux en 1888. [©Wikimedia Commons]Construction de l’opéra Garnier. [©Wikimedia Commons] Photo de l’opéra Garnier en cours d’achèvement en 1866. [©Wikimedia Commons] 1La parallaxe est l’effet du changement de position de l’observateur sur ce qu’il perçoit. M. C.
Il y a 3 ans et 1 jours

Le classicisme et l'immobilier financier, Chipperfield et Emerige réinventent Morland à Paris

Avec AMC n°305-mai 2022, les abonnés ont pu découvrir le supplément « Désir et avenir d’un matériau, 10 ans de Trophée Béton », réalisé en partenariat avec les associations Bétocib, CIMbéton et fondation EFB. À l'occasion des 10 ans du Trophée Béton, prix […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 7 jours

Deux contrats éoliens en Allemagne pour Eiffage Métal

La filiale belge d’Eiffage Métal, Smulders a été choisie par Ørsted, numéro un mondial de l’éolien offshore la fabrication des structures secondaires en acier des fondations monopieux des parcs éoliens offshore Gode Wind 3 et Borkum Riffgrund 3 en Allemagne.
Il y a 3 ans et 7 jours

L’Institut Giacometti cherche résidents pour l’Ecole des Modernités

Dans le cadre de l’Ecole des Modernités, La Fondation Giacometti (Paris) soutient des contributions significatives dans le domaine de l’histoire de l’art moderne (1905-1960) grâce à l’ouverture de résidences de recherches. Candidatures jusqu’au 6 juin 2022. L’Institut Giacometti propose un programme de recherche sur l’histoire de l’art moderne : l’École des modernités. Ce programme a […] L’article L’Institut Giacometti cherche résidents pour l’Ecole des Modernités est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 8 jours

La Fondation Giacometti cherche les résidents de l’École des Modernités

Dans le cadre de l’Ecole des modernités, La Fondation Giacometti (Paris) soutient des contributions significatives dans le domaine de l’histoire de l’art moderne (1905-1960) grâce à l’ouverture de résidences de recherches. Jusqu’au 6 juin 2022. L’Institut Giacometti propose un programme de recherche sur l’histoire de l’art moderne : l’École des modernités. Ce programme a pour […] L’article La Fondation Giacometti cherche les résidents de l’École des Modernités est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 12 jours

Ora Ito : L’art en plein ciel

Ora Ito (né en 1977) est “l’enfant terrible du design”. Passionné par Le Corbusier qu’il a découvert très jeune et qu’il a collectionné, une fois adulte, Ora Ito a choisi l’architecte comme totem. [©Mathieu Colin] En 2010, le designer Ora Ito apprend par un ami avocat que le gymnase, édifié sur la terrasse de La Cité radieuse construite par Le Corbusier entre 1945 et 1952, est à vendre. Cette salle n’a jamais été restaurée. Le site est à couper le souffle avec son toit-terrasse, véritable pont de navire en plein ciel (à 56 m d’altitude). Le regard y embrase le paysage à 360°. Mais des constructions parasites en dénaturent le point de vue. Ces dernières ont été classées aux Monuments historiques avec l’ensemble du bâtiment en 1984, donc impossible de les détruire. Avec l’appui de la Fondation Le Corbusier, qui veut redonner au lieu son aspect d’origine, puis avec le soutien de l’ensemble de la copropriété de la Cité, les obstacles sont levés. Ainsi, un espace d’art contemporain voit le jour. L’enfant terrible du design L’idée du projet d’Ora Ito se base sur le fait que ce lieu était à l’origine dédié au festival d’art d’Avant-garde avec Tinguely, Klein, Béjart… Il faut dire que la passion pour Le Corbusier a débuté très tôt chez le designer, vers 7 ans. « Le Corbusier, architecte intelligent, se réinvente au fil du temps », explique Ora Ito. En installant ce centre d’art sur la terrasse, il reprend à son compte la philosophie corbuséenne de l’accueil et du partage. Ora Ito a décidé de nommer cette nouvelle galerie le Mamo pour “Marseille Modulor”. Paquebot de béton entre terre et ciel, La Cité Radieuse s’orne d’un toit-terrasse qui est devenu un lieu d’exposition. [©Sébastien Véronèse]Le Sika ComfortFloor Pro, système de revêtement de sol à usage piétonnier à base de résine polyuréthane coulée sur sous-couche manufacturée collée, a été mis en œuvre dans le gymnase. [©Sika][©Sébastien Véronèse]La Cité radieuse du Corbusier retrouve sa splendeur et sa jeunesse d’antan. [©Sébastien Véronèse]« Aujourd’hui, je pousse la collectionnite jusqu’à acquérir toutes les cuisines que Le Corbusier avait dessinées pour La Cité radieuse et que je stocke à l’abri. Sa pluridisciplinarité – il était designer, peintre, poète et architecte -, son travail des couleurs, sa rigueur m’inspirent […] Il a livré une œuvre intemporelle, qui caractérise l’essence même du design et de l’architecture. » [©Fondation Le Corbusier] Le terme de “Modulor” faisant référence à la réflexion sur le comportement de l’homme, sur l’équilibre des volumes, de leurs dimensions et proportions qui amène Le Corbusier à établir une grille de mesures s’appuyant sur le “Nombre d’Or”. Il construit sa grille par rapport aux différentes parties du corps humain et l’appelle “le Modulor”. « Nous avons baptisé notre galerie Mamo, pour faire la nique au Moma de New York », sourit Ora Ito. Rénovation et mise en œuvre Ora Ito vend sa collection d’art contemporain et les travaux commencent, dont le montant s’élèvera à plusieurs millions d’euros. Un long travail de recherche effectué par des experts de la Fondation Le Corbusier débute pour rendre au site sa coque de béton originelle. Voilà chose faite depuis 2013. « Le béton est pour moi une matière extraordinaire, qui me plaît par sa minéralité, son intégration, sa brutalité… », conclut Ora Ito. La problématique autour des façades en béton de La Cité radieuse a duré 10 ans. La façade Ouest à été rénovée, puis sont venus les travaux d’étanchéité de la terrasse et la reconstruction des 12 appartements. La façade Sud a, elle aussi, eu le droit à un  coup de jeune. Mais en gardant l’esprit corbuséen. De ce fait, les murs ont été refaits à l’identique. Le coffrage des bétons a été réalisé avec le même type de bois qu’à l’origine. Dans le gymnase, c’est le système ComfortFloor Pro de Sika qui a été mis en œuvre pour rénover l’espace. Le Mamo au sommet de la Cité radieuse est un lieu de création en plein ciel. Le chef d’œuvre de Le Corbusier s’offre ainsi un nouveau territoire en devenant l’écrin et le tremplin de la création à venir.
Il y a 3 ans et 13 jours

R&D en infrastructure : la Ferec vise les angles morts du financement

Les chercheurs pâtissent bien souvent d’un manque de moyens à l’heure d’initier ou de valoriser leurs travaux. Un écueil auquel s’attaque la fondation d’entreprise recherche collective (Ferec) au travers de son appel à projets annuel.
Il y a 3 ans et 13 jours

Cermix présente la brochure “Solutions expertes du gros œuvre”

Cermix dévoile une nouvelle brochure intitulée “Solutions expertes gros œuvre”. [©Cermix] Cermix dévoile une nouvelle brochure qui structure son offre dédiée aux solutions de gros œuvre. L’ouvrage est un outil qui permet, en 28 p. , de découvrir la gamme de Cermix. Il s’adresse aux entreprises du bâtiment, mais aussi aux négoces généralistes et spécialistes du secteur. L’industriel propose de découvrir des solutions complètes qui répondent à des problématiques spécifiques liées à la construction ou à la rénovation des bâtiments. Et qui contribuent à l’allongement de la durée de vie des constructions. Les problématiques du gros œuvre Ainsi, la brochure aborde 8 cas concrets représentant l’essentiel des problématiques rencontrées dans le gros œuvre. Et pour chacun d’entre eux, Cermix propose la solution adéquate avec une iconographie détaillée. Le document mentionne largement la protection du bâtiment, en particulier pour les fondations, les dalles de parking, les balcons classiques et carrelés. Lire aussi : Cermix : Le challenger De plus, Cermix met l’accent sur les travaux d’imperméabilisation et le traitement des fissures. Enfin, le ragréage des bétons, le scellement et le calage constituent les derniers cas soulevés. Le petit plus ? Un encadré “Le conseil du pro” accompagne chacun des cas.
Il y a 3 ans et 14 jours

« Zéro risque routier dans le BTP » : L’OPPBTP lance une campagne nationale pour mobiliser et sensibiliser l’ensemble des acteurs du secteur

En s’adossant à la Semaine de la Sécurité routière au travail, du 9 au 13 mai 2022, l’OPPBTP lance un dispositif national inédit de communication, d’information et de sensibilisation pour la prévention du risque professionnel dans le BTP. L’objectif est de fédérer l’ensemble des acteurs de la branche BTP pour accompagner les entreprises du secteur dans l’évaluation et la prise en compte du risque routier professionnel. Son ambition est claire : changer durablement les comportements pour atteindre le « zéro risque routier » dans le BTP.Le risque routier, toujours trop présent dans le BTPLa notion de risque routier professionnel englobe l’ensemble des risques d’accident plus ou moins grave lorsqu’un professionnel circule à bord d’un véhicule pour des raisons professionnelles. On distingue le risque trajet, survenant au cours du trajet domicile-travail ou entre le lieu de travail et le lieu de restauration, du risque mission, survenant à l’occasion d’un déplacement nécessaire à l’exécution du travail.Avec une grande diversité de véhicules (poids lourds, véhicules utilitaires, avec ou sans remorque...) et des spécificités propres aux métiers, tels que les déplacements de longue distance, le chargement du véhicule, l’arrimage des charges ou encore la signalisation temporaire sur les chantiers, le risque routier est particulièrement présent dans le secteur du BTP. Il touche tous les professionnels de la filière, à tous les niveaux de l’entreprise. De fait, le risque routier demeure la deuxième cause d’accidents graves et/ou mortels du secteur. En 2019, il a été à l’origine de 51 décès, dont 12 en mission et 39 accidents de trajet, soit 44 % de l’ensemble des accidents mortels recensés pour la branche BTP. De plus, si le BTP comptabilise 6 % des accidents de trajet tous secteurs confondus, il représente 14 % des accidents de trajet mortels.Une priorité pour le gouvernement et pour toute la branche BTPConscients de cet enjeu majeur pour les professionnels, la Délégation Interministérielle à la Sécurité Routière (DISR), la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) et le Ministère en charge du travail ont mené de nombreuses actions, permettant notamment une meilleure connaissance du risque routier professionnel. Néanmoins, des efforts restent à fournir pour parvenir à faire baisser encore les accidents graves et mortels. Le Plan Santé Travail 4 et le Plan gouvernemental pour la prévention des accidents graves et mortels, qui a été présenté en mars 2022 par le Ministère du travail, prévoient donc de mobiliser l’ensemble des acteurs des branches professionnelles.Dans ce cadre, et pour la première fois, la DISR s’associe à une branche professionnelle en soutenant l’OPPBTP dans le lancement d’un dispositif national de prévention du risque routier dans le BTP et d’accompagnement terrain, en écho aux Journées de la Sécurité routière au travail, organisées du 9 au 13 mai 2022.Une campagne dédiée afin de mobiliser les acteurs de la branche BTPAinsi, du 9 mai au 17 juin 2022, la branche BTP se mobilise autour du risque routier professionnel, pour apporter des réponses aux problématiques spécifiques à ses métiers. L’OPPBTP portera un dispositif national de communication, d’information et de sensibilisation auprès de l’ensemble des acteurs du secteur, avec le soutien des institutionnels et partenaires mobilisés sur les questions de la sécurité routière : la Direction Générale du Travail, la Délégation Interministérielle à la Sécurité Routière, la Cnam, l’INRS, les organisations professionnelles d’employeurs et de salariés, les Services Interentreprises de Santé au Travail du BTP (SIST-BTP), le Groupe SMA BTP, PRO BTP et la Fondation du BTP.Ensemble, et avec l’ambition d’atteindre le « zéro risque routier » dans le BTP, ils souhaitent:Sensibiliser le plus grand nombre d’entreprises du BTP grâce à une offre d’information et de services variée, en lien avec les métiers et les spécificités du risque routier dans le BTP ;Publier un baromètre de la prise en compte du risque routier par les entreprises du BTP ;Accompagner un panel de 150 à 200 entreprises ciblées dans l’évaluation et la prise en compte du risque routier professionnel.Pour cela, le dispositif s’organise autour de trois axes principaux :Le déploiement d’importants moyens de communicationAfin de sensibiliser un maximum de professionnels du BTP, l’OPPBTP met à disposition des entreprises un kit complet de communication. Celui-ci comprend notamment une déclinaison de 10 affiches en lien avec les principaux risques pour les professionnels du BTP sur la route (alcool au volant, arrimage du matériel, surcharge des véhicules...), cinq vidéos de sensibilisation, un kit d’animation dédié à la campagne (bannières, logos...) ou encore des stickers et goodies. Une lettre de la prévention sera également envoyée en boîte aux lettres à l’ensemble des entreprises du BTP courant mai.Par ailleurs, le dispositif prévoit de l’achat publicitaire Google et une importante campagne de communication sur les réseaux sociaux, toujours dans l’objectif de toucher un maximum de professionnels du BTP.L’ensemble des supports de communication renvoient vers un site internet qui restera accessible tout au long de la campagne et qui y est entièrement dédié : zerorisqueroutierBTP.fr.Une campagne d’information et de sensibilisation au risque routier professionnelLes professionnels retrouveront sur ce site internet l’ensemble des ressources mises à disposition pour partager, sensibiliser et informer les équipes, avec :L’offre de services renouvelée et enrichie de l’OPPBTP, comprenant plus de 150 mémentos, solutions chantiers, questions/réponses, ouvrages, et affiches.Une cinquantaine de ressources complémentaires provenant des partenaires de la campagne, avec notamment celles du Groupe SMA BTP, les quizz de la DISR et l’outil d’évaluation risque routier professionnel de la Cnam.Un test d’auto-évaluation conducteur en dix questions simples, permettant d’identifier les meilleures solutions et outils pour améliorer son comportement sur la route et agir efficacement sur le risque routier.Les entreprises pourront également s’inscrire en ligne ou directement auprès des agences régionales de l’OPPBTP à des webinaires d’information animés par une équipe de 36 conseillers en prévention :Un webinaire sur le risque routier en général, pour mieux le comprendre et obtenir des conseils et des solutions sur des thèmes « tous publics », tels que le port de la ceinture, la fatigue, la vitesse, la responsabilité du conducteur...Deux webinaires plus techniques concernant les problématiques propres au BTP comme l’arrimage de charge, les travaux sous circulation, l’aménagement des véhicules...Afin de s’adapter à tous les publics, chaque webinaire sera décliné dans une version pour les chefs d’entreprise, encadrants et préventeurs d’une part, et pour les salariés, intérimaires et apprentis d’autre part.Une présence forte sur le terrain pour accompagner les professionnelsEnfin, l’OPPTBP souhaite mettre à profit ces 6 semaines de mobilisation pour aller à la rencontrer des entreprises, mieux comprendre leurs besoins et engager une démarche d’accompagnement.Pour cela, les conseillers de l’OPPBTP contacteront un panel représentatif de 1.000 entreprises afin d’évaluer leur niveau de maturité en prévention du risque routier et réaliser un diagnostic ciblé. Ainsi, un questionnaire portant sur le risque routier professionnel et leur culture prévention en général leur sera adressé, permettant de leur conseiller des actions de prévention en adéquation avec leurs besoins. L’Organisme se donne également l’objectif de prolonger cet accompagnement en présentiel auprès d’environ 200 entreprises pour lesquelles des besoins plus importants auront été identifiés.Les diagnostics réalisés ainsi que toutes les données recueillies durant la campagne permettront par ailleurs de disposer du premier baromètre de la prise en compte du risque routier dans le BTP, avec pour objectif d’organiser durablement l’action de la branche BTP en faveur de la prévention du risque routier.
Il y a 3 ans et 15 jours

A Beaucouzé, une maison expérimentale livre ses premiers enseignements

INNOVATIONS. Une maison en polymère recyclé et béton, construite en impression 3D et dont les fondations sont en déchets fossilisés. Ce concentré d'innovations a été livré à Beaucouzé, près d'Angers, par le collectif Empreinte, qui a mené cette construction expérimentale.
Il y a 3 ans et 20 jours

Classe « Prépa Talents » de l’Institut National du Patrimoine

Chaque année, l’Institut national du patrimoine propose aux étudiants et demandeurs d’emploi remplissant les conditions académiques réglementaires une classe « Prépa Talents ». Celle-ci prépare aux concours externes de conservateur du patrimoine, elle est organisée en partenariat avec l’École du Louvre, l’École nationale des chartes, la Fondation Culture & Diversité et avec le soutien de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT). Pour l’édition 2022-23, la date limite de dépôt des dossiers de candidature est fixée au 29 avril 2022 inclus. https://www.inp.fr/Formation-initiale-et-continue/Formation-des-conservateurs/Prepa-Talents  
Il y a 3 ans et 21 jours

En Scandinavie, les immeubles en bois poussent de plus en plus haut

"Les piliers avec la charpente, dans leur interaction avec l'acier et le bois, c'est ce qui porte les 20 étages de l'hôtel", explique à l'AFP Therese Kreisel, responsable de la planification urbaine de Skellefteå.Regroupant un centre municipal et un hôtel, le gratte-ciel a ouvert en fin d'année dernière dans cette ville d'environ 35.000 habitants du nord de la Suède."Même les cages d'ascenseur sont entièrement en bois. Il n'y a pas de plâtre, pas de joints ou d'isolation sur le bois. Ce qui est unique pour un bâtiment en bois de 20 étages", dit Mme Kreisel en faisant visiter les lieux.Dans cette moitié septentrionale du pays, la forêt est partout, et construire les maisons en bois est une tradition bien ancrée. Mais ici, comme ailleurs dans les pays nordiques, ce sont des chantiers d'immeubles et de tours qui se multiplient, à la faveur des progrès techniques.Grâce à des ressources forestières majeures et une expertise traditionnelle dans le domaine, les architectes suédois veulent être les pionniers et faire évoluer le secteur vers des méthodes plus responsables.La réalisation de la Sara Kulturhus "prouve qu'il est possible de construire en bois quelque chose d'aussi grand et de complexe", estime Robert Schmitz, un des deux architectes de la tour."Et quand vous avez ça comme référence dans vos discussions, vous pouvez toujours dire: +on a fait cela, comment pouvez-vous dire que ce n'est pas possible?+".Le centre culturel Sara dispute à une tour de 85 mètres construite récemment à Brummundal dans le sud-est de la Norvège et à une autre de 84 mètres à Vienne en Autriche, le titre de plus haut immeuble en bois du monde - certains comptent les mètres, d'autres avancent les étages. Une tour en construction à Milwaukee aux États-Unis, avec un peu plus de 86 mètres, devrait venir leur chiper le trophée d'ici quelques mois."Lego empilés""Il y a eu beaucoup plus de défis à relever parce que c'était du bois, mais cela nous a aussi permis d'ouvrir des portes et de réfléchir d'une nouvelle façon", assure l'autre architecte des lieux, Oscar Norelius.Les chambres de l'hôtel ont ainsi été préfabriquées, puis "empilées comme des pièces de Lego", explique-t-il.Pour Anders Berensson, un autre architecte basé à Stockholm qui place le bois au cœur de ses projets, il y a aussi des avantages à utiliser ce matériau."Si quelque chose a été manqué au moment de la découpe, il suffit de prendre le couteau et la scie et d'ajuster ça directement sur site. C'est high-tech et artisanal à la fois", dit-il.Mais le principal avantage du bois de construction, plaident ses promoteurs, est climatique.Le ciment - et donc le béton - et l'acier, deux matériaux parmi les plus courants du BTP, sont très émetteurs en CO2.Le bois, lui, en émet peu lors de sa fabrication et séquestre encore une grande partie du CO2 absorbé par l'arbre, même dans le bâtiment. Plus léger, le matériau nécessite aussi moins de fondations.Selon le dernier rapport des experts du Giec, le bois comme matériau de construction peut être jusqu'à 30 fois moins intensif en CO2 que le béton, et des centaines à milliers de fois moins que l'acier.Les efforts mondiaux pour réduire les émissions font que les immeubles de bois suscitent désormais un intérêt accru, selon Jessica Becker, coordinatrice de Trästad ("ville de bois"), une organisation qui fait la promotion du bois de construction.A Stockholm, un complexe d'immeubles en bois en fin de chantier, Cederhusen, a remporté le titre de construction de l'année décerné par le magazine spécialisé Byggindustrin."Je crois qu'on a vraiment vu les choses virer de bord ces quelques dernières années... On voit un énorme changement à présent, c'est un peu le moment clé. Et j'espère que d'autres pays vont s'engager sur ce chemin, on voit par exemple l'Angleterre, le Canada et d'autres endroits dans le monde", explique-t-elle.
Il y a 3 ans et 27 jours

L'architecte britannique Norman Foster propose de reconstruire la ville de Kharkiv en Ukraine

La Fondation de l'architecte de 86 ans a indiqué que Norman Foster s'était entretenu lundi 18 avril par visioconférence avec Igor Terekhov, le maire de la deuxième ville d'Ukraine située dans l'Est.M. Foster lui a présenté un plan pour reconstruire sa ville, connue pour son architecture dans le style Art nouveau et dont le quart des bâtiments ont été détruits depuis que la Russie a envahi l'Ukraine le 24 février.Située près de la frontière avec la Russie, la ville de Kharkiv a été le théâtre d'âpres combats au début de l'offensive russe mais est restée sous contrôle ukrainien.M. Foster a assuré vouloir "rassembler les meilleurs esprits avec les meilleurs talents du monde en termes de planification, d'architecture, de design et d'ingénierie", afin de commencer à travailler "immédiatement" pour permettre "la renaissance de la ville de Kharkiv".Il a affirmé que la première étape constituerait à dessiner un plan pour une "ville du futur", qui "combinerait l'héritage du passé le plus apprécié et vénéré avec des infrastructures et des bâtiments les plus désirables et écologiques".Dans des extraits vidéo de l'entretien publiés par les autorités de la ville mercredi, Igor Terekhov a affirmé à Norman Foster, en russe, "avoir vu (son) travail et vouloir vraiment voir ce style nouveau, progressif, dans notre ville"."J'aimerais que nous ayons un centre-ville qui devienne un des points forts de l'Europe", a encore dit le maire.Selon lui, quelque 25% des bâtiments de la ville ont été détruits et Kharkiv a besoin de nouveaux hôpitaux, de nouvelles écoles et crèches ainsi que de bureaux pour son secteur de la tech en plein essor.Tous ces bâtiments doivent être équipés d'abris antibombes, a-t-il précisé, soulignant que les immeubles résidentiels devraient aussi avoir des parkings souterrains ayant une "double fonction" et pouvant être convertis en abri en cas d'urgence.
Il y a 3 ans et 29 jours

Mathieu Pernot – La ruine de sa demeure

Lauréat du Prix HCB 2019, Mathieu Pernot présente à la Fondation Henri Cartier-Bresson La ruine de sa demeure, une itinérance photographique morcelée entre le Liban, la Syrie et l’Irak. Jusqu’au 19 juin 2022. L’album de voyage de son grand-père, réalisé en 1926, en est le point de départ et vient dessiner l’itinéraire suivi de Beyrouth […] L’article Mathieu Pernot – La ruine de sa demeure est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 29 jours

Le Portail du patrimoine : un outil au service des porteurs de projets

Le Portail du patrimoine est une plateforme numérique d’information sur le patrimoine à destination des propriétaires, publics et privés. Il s’adresse tout particulièrement aux élus locaux, aux responsables des collectivités territoriales et aux gestionnaires de biens d’intérêt patrimonial. Il a été réalisé par la Fondation du patrimoine avec le soutien du ministère de la Culture et du ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, ainsi que plusieurs acteurs du patrimoine. Des contenus pédagogiques permettent d’aborder les grandes thématiques de la conduite d’un projet de restauration et de valorisation grâce à des guides pratiques, des vidéos, des données et des retours d’expériences : connaissance du patrimoine et de ses acteurs publics et privés, aides et financement, constitution de dossier, mobilisation autour d’une collecte de dons, communication, projet de valorisation, etc. https://www.portailpatrimoine.fr  
Il y a 3 ans et 32 jours

Faut-il faire des propriétaires de pavillons des "micro-promoteurs" ?

LOGEMENT. La fondation Terra Nova défend, dans une note, l'opportunité de résoudre la crise de la production de logements sans artificialiser des terres naturelles : il suffirait de densifier les zones pavillonnaires. La création d'un statut de micro-promoteur permettrait de simplifier les démarches pour les propriétaires actuels des terrains, qui amélioreraient ainsi leur situation.
Il y a 3 ans et 34 jours

104 logements sociaux et un groupe scolaire bois-béton labellisés

Spie batignolles outarex parachève la transformation du quartier Léon Blum sur la commune d’Issy-les-Moulineaux en livrant une opération immobilière mixte de plus de 10 000 m², qui s’est inscrite dans une démarche environnementale forte. L’ensemble des réflexions menées entre tous les acteurs engagés sur le choix des techniques constructives et des matériaux raisonnés a permis l’obtention de la certification NF Habitat HQE, des labels E+C- niveau E2C1, BBC Effinergie, Bâtiment Bas Carbone et Bâtiment biosourcé niveau 3. Le nouveau bâtiment ccomprend un immeuble en R+9 offrant 104 logements sociaux, du studio jusqu’au 5 pièces, ainsi qu’un groupe scolaire de 3 200 m² sur deux niveaux. 111 places de stationnement ont également été aménagées en sous-sol. Au-delà de l’enjeu environnemental, c’est aussi la complexité technique d’imbriquer dans un même projet deux usages complètement différents qui a stimulé le travail de l’architecte Brenac & Gonzalez & Associés et de Spie batignolles outarex, en charge de la construction en tous corps d’état. Les méthodes de construction et les matériaux employés ont été choisis en fonction des usages et nécessitaient sur cette opération de s’agréger de façon optimale tant sur le plan fonctionnel, technique qu’esthétique au service du confort de chaque type d’utilisation. Tandis que le groupe scolaire s’élève depuis un socle réalisé en béton architectonique tramé avec des voiles verticaux en béton jusqu’au second niveau, c’est ensuite une structure bois qui a été privilégiée pour les niveaux de logements, du R+2 au R+9. Le bois a également été employé pour la réalisation des planchers et murs de la partie résidentielle par l’entreprise Mathis, tandis que les flux circulatoires intégrant cage d’escalier et ascenseur sont en béton. Au sein de l’école, un escalier hélicoïdal de 2 étages dit monumental, à la fois technique et design, a été réalisé pour animer l’espace. Les équipes ont eu recours à une solution innovante de coffrage en polystyrène expansé pour béton proposée par la société Arbloc. Maîtrise d’ouvrage : Seine Ouest Habitat et Patrimoine (SOHP) Maîtrise d’oeuvre : Cabinet d’architecture Brenac & Gonzalez & Associés Entreprise générale : Spie batignolles outarex et son co-traitant Mathis pour la structure en bois. Lot fondations : Spie batignolles fondations Lot cloisons et faux-plafonds : Spie batignolles partésia Lot menuiserie intérieure : Spie batignolles sedib Photo : Spie batignolles – Germain Hazard / Royal Spark
Il y a 3 ans et 34 jours

104 logements sociaux et un groupe scolaire bois-béton labellisés

Spie batignolles outarex parachève la transformation du quartier Léon Blum sur la commune d’Issy-les-Moulineaux en livrant une opération immobilière mixte de plus de 10 000 m², qui s’est inscrite dans une démarche environnementale forte. L’ensemble des réflexions menées entre tous les acteurs engagés sur le choix des techniques constructives et des matériaux raisonnés a permis l’obtention de la certification NF Habitat HQE, des labels E+C- niveau E2C1, BBC Effinergie, Bâtiment Bas Carbone et Bâtiment biosourcé niveau 3. Le nouveau bâtiment ccomprend un immeuble en R+9 offrant 104 logements sociaux, du studio jusqu’au 5 pièces, ainsi qu’un groupe scolaire de 3 200 m² sur deux niveaux. 111 places de stationnement ont également été aménagées en sous-sol. Au-delà de l’enjeu environnemental, c’est aussi la complexité technique d’imbriquer dans un même projet deux usages complètement différents qui a stimulé le travail de l’architecte Brenac & Gonzalez & Associés et de Spie batignolles outarex, en charge de la construction en tous corps d’état. Les méthodes de construction et les matériaux employés ont été choisis en fonction des usages et nécessitaient sur cette opération de s’agréger de façon optimale tant sur le plan fonctionnel, technique qu’esthétique au service du confort de chaque type d’utilisation. Tandis que le groupe scolaire s’élève depuis un socle réalisé en béton architectonique tramé avec des voiles verticaux en béton jusqu’au second niveau, c’est ensuite une structure bois qui a été privilégiée pour les niveaux de logements, du R+2 au R+9. Le bois a également été employé pour la réalisation des planchers et murs de la partie résidentielle par l’entreprise Mathis, tandis que les flux circulatoires intégrant cage d’escalier et ascenseur sont en béton. Au sein de l’école, un escalier hélicoïdal de 2 étages dit monumental, à la fois technique et design, a été réalisé pour animer l’espace. Les équipes ont eu recours à une solution innovante de coffrage en polystyrène expansé pour béton proposée par la société Arbloc. Maîtrise d’ouvrage : Seine Ouest Habitat et Patrimoine (SOHP) Maîtrise d’oeuvre : Cabinet d’architecture Brenac & Gonzalez & Associés Entreprise générale : Spie batignolles outarex et son co-traitant Mathis pour la structure en bois. Lot fondations : Spie batignolles fondations Lot cloisons et faux-plafonds : Spie batignolles partésia Lot menuiserie intérieure : Spie batignolles sedib Photo : Spie batignolles – Germain Hazard / Royal Spark Cet article 104 logements sociaux et un groupe scolaire bois-béton labellisés est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 35 jours

A Meudon, Villa Bloc, deux chefs-d’œuvre architecturaux méconnus

L’inspiration de Frank Gehry pour la Fondation Luma à Arles (Bouches-du-Rhône) est-elle à chercher dans le jardin aux merveilles de la Villa André Bloc, à Meudon (Hauts-de-Seine) ? (Re)découverte. Cette histoire émerge autour d’une table du comité de rédaction de Chroniques… lieu de débats à bâtons rompus sur l’urbanisme et l’architecture. Les avis divergent, induisant des […] L’article A Meudon, Villa Bloc, deux chefs-d’œuvre architecturaux méconnus est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 43 jours

20 ans de la Fondation Vinci pour la cité : les pistes pour une ville inclusive

INSERTION. Créée en 2002, la Fondation Vinci pour la Cité a accompagné plusieurs milliers de projets associatifs en faveur de l'insertion sociale et professionnelle, tout en encourageant l'engagement des collaborateurs du groupe Vinci. À l'occasion de ses 20 ans, plus que de dresser un bilan, elle s'est tournée vers l'avenir, en esquissant les pistes de collaboration vers une ville plus inclusive.
Il y a 3 ans et 46 jours

Le palais des Vieilles Procuraties, joyau de Venise, retrouve sa splendeur

Témoin silencieux des siècles traversés par la Sérénissime, cet ancien haut-lieu du pouvoir vénitien est prêt à livrer ses secrets au visiteur, invité à s'engouffrer dans une enfilade d'arcades entourées de poutres en bois et de murs de briques.Pour les trois premiers jours d'ouverture, la visite est réservée aux seuls Vénitiens, dont 3.000 ont répondu présents en 72 heures, avant de s'élargir à partir du 13 avril aux touristes du monde entier.Maître d'oeuvre de cette transformation d'une surface de 12.000 m2, l'architecte anglais de renommée internationale David Chipperfield a été chargé par l'assureur italien Generali, propriétaire du palazzo, d'insuffler une nouvelle vie à cet édifice iconique."La place Saint-Marc figure parmi les plus célèbres du monde, mais aucun d'entre nous n'a jamais imaginé ce qui se cache derrière ces façades construites par plusieurs architectes sur une centaine d'années", a déclaré M. Chipperfield à l'AFP.Erigées au XIIe siècle, les Procuratie Vecchie furent dévastées par un incendie en 1512. L'édifice vénéto-byzantin fut remplacé en 1538 par une structure à trois étages, dans le style classique de la Renaissance italienne.Lion ailéJusqu'à la chute de la République de Venise en 1797, les procurateurs, hauts magistrats qui secondaient le Doge, chargés du Trésor de la ville mais aussi des Affaires sociales, y ont travaillé tout en y occupant des logements gratuitement.Sous les combles de l'édifice s'étendent désormais les locaux spacieux de The Human Safety Net, une fondation lancée par Generali pour venir en aide aux personnes les plus vulnérables, dont des réfugiés, ainsi que des salles d'exposition et un auditorium."Les procurateurs s'occupaient des veuves, orphelins et pauvres. Pour nous, c'est un bel hommage à l'histoire et à l'identité de ce bâtiment d'y avoir The Human Safety Net, qui oeuvre pour l'inclusion sociale", a expliqué sa directrice Emma Ursich.A la gauche de l'entrée principale, le lion ailé de Saint Marc, symbole de la cité mais aussi l'emblème de Generali, est incrusté dans le mur de marbre blanc. Une plaque commémore la naissance en 1831 à Trieste de l'assureur, qui a pris ses quartiers à Venise l'année suivante."L'édifice avait été malmené pendant une très longue période, des décorations ont été enlevées, des escaliers, ascenseurs et salles de bains rajoutés, de manière très désordonnée. Notre responsabilité était de lui rendre une certaine intégrité", commente M. Chipperfield.Le chantier aura duré trois ans, après une phase de conception de 24 mois visant à préserver autant que possible les structures existantes.Au premier étage, où Generali a toujours quelques bureaux après avoir transféré en 1990 son siège italien dans les environs de Venise, à Mogliano Veneto, les fresques et peintures murales ont été entièrement restaurées pour leur redonner de l'éclat.La demeure de Sissi"Ce n'est un secret pour personne que travailler avec l'administration en Italie est assez compliqué", ironise David Chipperfield. Planter le moindre clou dans un édifice historique réclame d'innombrables autorisations.Quant aux artisans, "vous pouvez vous retrouver avec les meilleurs du monde", car il y a une longue tradition en Italie, "ils restaurent des bâtiments depuis mille ans"."Il était essentiel de collaborer avec les artisans et fournisseurs locaux, en utilisant des techniques et des matériaux qui font partie de la tradition vénitienne", explique Cristiano Billia, directeur associé de David Chipperfield Architects Milan.Ainsi, pour les sols, murs ou plafonds, ont été utilisés le pastellone, un produit naturel à base de chaux, le terrazzo, composé d'un mélange de fragments de marbre coloré et de ciment, ou encore le marmorino, un enduit de finition à effet satiné.Juste en face, de l'autre côté de la place, se dressent les Nouvelles Procuraties, dont la construction fut achevée en 1640 et qui hébergeaient au milieu du XIXe siècle d'illustres membres de la dynastie des Habsbourg comme l'impératrice Sissi, pendant le règne des Autrichiens sur Venise.Sa demeure donnait sur les très secrets Jardins Royaux longeant le Grand Canal, eux-mêmes rouverts au public en 2019 à l'issue de cinq ans de restauration.