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Il y a 2 ans et 158 jours

Concord Equinox : la nouvelle vision du downlight par Sylvania

Expert de l’éclairage professionnel et architectural, Concord, l’une des marques de Sylvania, place depuis toujours l’innovation au cœur de ses priorités afin de proposer des solutions qui concilient qualité d’éclairage premium et élégance. Aujourd’hui, elle va encore plus loin et présente Concord Equinox, un luminaire exceptionnel qui rompt avec les codes traditionnels et réinvente le concept du downlight qui n’avait pas connu de grandes évolutions depuis sa création. CONCORD EQUINOX RENVERSE LES CODES DU DESIGN POUR MIEUX STRUCTURER ET EMBELLIR LES LIEUX Réunissant le meilleur du design et de la technologie, Concord Equinox révolutionne l’univers de l’éclairage en proposant une nouvelle vision du downlight. Faisant passer Concord Equinox d’une simple solution d’éclairage à un luminaire aussi beau que la lumière qu’il produit, Sylvania invite les architectes et concepteurs lumière à entrer dans une nouvelle ère : « The beauty of light ». Tout en délivrant une qualité d’éclairage premium (IRC>90, UGR
Il y a 2 ans et 158 jours

Le budget 2023 est un budget sans précédent pour la transition écologique

Ce budget 2023 amorce une hausse des moyens de la France (+9%) avant la déclinaison de la feuille de route en matière de planification écologique dans le cadre de «France nation verte».Le budget du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires permettra de :Accélérer la transition écologique dans les territoires : pour 2023 met en place un fonds vert inédit, doté de 2,0 Md€, qui permettra de réaliser la transition écologique dans, par et pour les territoires, en soutenant les projets des collectivités en matière de rénovation des bâtiments publics, de renaturation des villes ou de prévention des risques naturels (inondations, incendies, etc.) ;Investir dans les transports en donnant la priorité à la régénération du réseau ferroviaire et au développement des transports du quotidien. Un nouveau plan vélo sera financé à hauteur de 250 M€ en 2023 et une enveloppe exceptionnelle de 300 M€ est prévue pour accompagner les autorités organisatrices de la mobilité (AOM) en 2023, dont 200 M€ pour les transports franciliens ;Poursuivre la rénovation énergétique des logements par la hausse des moyens financiers et humains de l’Agence nationale de l’habitat (+0,5 Md€) et une enveloppe dédiée à la rénovation des passoires thermiques des bailleurs sociaux (0,2 Md€) ; MaPrimeRénov’, grand succès du quinquennat précédent, est pérennisée à hauteur de 2,5 Md€ sur les crédits du Ministère de la transition énergétique ;Sanctuariser les moyens des agences de l’eau (2,2 Md€) pour assurer une meilleure gestion de la ressource et mieux prévenir les crises ; une enveloppe exceptionnelle de 100 M€ sera mobilisée sur le budget des agences de l’eau en vue de mieux prévenir les épisodes de sécheresse ;Renforcer l’économie circulaire, avec une enveloppe supplémentaire de 90 M€ sur le budget de l’Ademe pour la collecte des biodéchets, soit un doublement du fonds économie circulaire (300 M€ en 2023).Financer la stratégie nationale pour la biodiversité à hauteur de 150 M€ en 2023, pour réduire les pressions sur la biodiversité, protéger et restaurer les écosystèmes.Le budget 2023 garantit la cohésion de nos territoires en accompagnant les collectivités territoriales dans le contexte de hausse des prix de l’énergie. La DGF augmentera pour la première fois depuis 13 ans (+ 320 M€), ce qui permettra de préserver la dotation de plus de 80% des collectivités. Un bouclier tarifaire bénéficiant à près de 28000 communes et un « amortisseur électricité » sont mis en place pour réduire la facture d’électricité des collectivités territoriales. Le dispositif de filet de sécurité mis en place en 2022 est renforcé et reconduit en 2023 pour aider de manière ciblée les collectivités qui en ont le plus besoin à honorer leurs factures d’énergie, qu’il s’agisse du gaz ou de l’électricité. Au total, le Gouvernement permet à 100% des collectivités de bénéficier d'un soutien de l'État à travers un effort inédit de 5 Mds€ face à cette situation exceptionnelle.Après plus de vingt années de baisse, le budget pour 2023 marque la fin des suppressions de poste pour le ministère, et sur toute la durée du quinquennat. Les effectifs du ministère augmenteront même en 2023 (+ 45 ETP), signe de la mobilisation de l’Etat pour l’atteinte des objectifs en matière de transition écologique.Pour Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : « Le budget 2023 est un budget sans précédent pour la transition écologique, avec des crédits en hausse de 9 % pour investir dans les transports du quotidien, rénover nos logements, préserver nos ressources en eau et notre biodiversité. C’est le budget d’une nouvelle méthode également : avec le fonds vert, nous traduisons notre conviction que le soutien aux territoires sera la condition de notre réussite. »Pour Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports : « Avec le budget 2023, nous renforçons notre investissement dans les transports du quotidien, afin de concilier nos grands objectifs : le pouvoir d’achat, la sobriété énergétique et la transition écologique. Ces financements s’ajoutent aux investissements prévus dans le rapport du COI en janvier. Ils montrent notre détermination et engagement pour les transports du quotidien et nos objectifs en matière de réduction des gaz à effet de serre. »Pour Olivier Klein, ministre délégué chargé de la Ville et du Logement : « Le budget 2023 conforte l’ambition d’un parcours résidentiel adapté aux besoins de chacun, de l’insertion par le logement au bien vieillir chez soi, dans tous les territoires, et notamment les quartiers en politique de la ville. Il permet de poursuivre l’effort en matière de rénovation énergétique avec l’objectif présidentiel de 700.000 rénovations par an. C’est enfin un budget jamais atteint pour l’hébergement d’urgence avec 198.000 places et l’ambition d’un accompagnement des plus fragiles vers un logement pérenne grâce au second plan quinquennal, logement d’abord. »Pour Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité : « Le budget 2023 est celui du soutien massif apporté aux collectivités territoriales, et c’est donc un budget de progrès pour la cohésion de nos territoires. Pour la première fois depuis 13 ans, la dotation globale de fonctionnement (DGF) augmentera et des moyens exceptionnels seront mis en place pour soutenir toutes les collectivités face à la hausse des prix de l’énergie et préserver l’investissement public local dont nous avons besoin ! »Pour Bérangère Couillard, secrétaire d’État chargée de l’Écologie : « Parce que le climat et la biodiversité sont indissociables, le budget 2023, en lien avec le déploiement de la planification écologique, porte un effort exceptionnel en matière de biodiversité : ce sont 150 M€ qui nous permettront de protéger les milieux. Ce budget 2023 nous permettra également de mieux préserver nos ressources en eau et de prévenir les risques naturels au plus proche des territoires. »
Il y a 2 ans et 159 jours

« GoBuild! » : une application web pour simplifier la phase d'esquisse d'un projet de construction

Quantifier un projet de construction et prendre en compte son bilan économique et environnemental dès sa phase de conception est devenu possible en quelques clics avec l’application GoBuild!Les fondateurs de la start-up lyonnaise Go Décision ont mis au point un outil dédié aux professionnels de la construction de bâtiments pour modéliser leurs projets en un temps record.Une application web puissante et intuitive pour accompagner les professionnels de la constructionGoBuild! s’adresse aux professionnels de la construction de logements collectifs (bureaux d’études, architectes, promoteurs...). L’application promet d’apporter une précision et une méthodologie dans la modélisation des projets par leurs volumétries et de les modifier à l’infini. GoBuild! recalcule instantanément chaque changement de paramètre. L’utilisation de béta données et de l’intelligence artificielle permet autant de simulations souhaitées.Type de logement, nombre de sous-sols, nombre de niveaux, surface type par logement, adaptation au sol, livrable Poids Carbone… et une multitude d’autres critères disponibles.Elle contribue ainsi à la prise de décision en fonction des besoins et objectifs : coût, bilan promoteur, impact environnemental… Rapide, intuitive, ludique, précise, exhaustive, personnalisable, l’application GoBuild! a été pensée et réalisée par des techniciens experts utilisateurs.Un outil d’aide à la décision multicritère : économique, technique et environnementalDans une logique prospective, GoBuild! assiste les utilisateurs à la genèse du projet, en amont de toute décision d’engagement de fonds (investissement foncier, métrage, maquette numérique…). L’outil permet de tester des hypothèses et de les quantifier afin de faciliter la prise de décision. Il devient ainsi possible de simuler un projet dès sa phase esquisse et de maîtriser le cahier des charges initial en fonction de nombreux critères économiques, techniques et environnementaux : un atout majeur dans un contexte mouvant d’une part de la mise en place de la nouvelle règlementation environnementale RE2020, et d’autre part de la pénurie et de coûts très volatiles de certaines matières premières.GoBuild ! fonctionne sous forme de licence. Elle vient challenger les compétences sur une même plateforme et les démocratise. Elle s’ajoute aux domaines de compétences des professionnels. Son principal objectif est d’accompagner et de faciliter les réflexions et prises de décisions des professionnels.L’application web est disponible dès maintenant sur www.gobuild.fr/presentation
Il y a 2 ans et 159 jours

la France ne couvre que 22,3% de sa consommation par des énergies renouvelables

La France a tout pour réussir la décarbonation de la chaleur. Elle dispose de solutions matures et performantes qui valorisent de nombreuses ressources locales (biomasse, chaleur du sous-sol, chaleur fatale, déchets ménagers, …) : le bois-énergie domestique et collectif, les pompes à chaleur aérothermiques, la géothermie de surface et la géothermie profonde, la chaleur solaire, les gaz renouvelables et la valorisation énergétique des déchets. Pourtant, un bilan* montre que malgré une augmentation de la production issue de sources d’énergie renouvelable et de récupération (EnR&R), la chaleur renouvelable ne représente que 22,3 % de notre consommation finale de chaleur en 2021. Elle continue de progresser en valeur absolue : elle est passée de 152,6 TWh en 2020 à 157,8 TWh en 2021. Toutefois, la forte reprise de la consommation globale de chaleur en 2021 (708 TWh pour cette première année post pandémie, contre 669 TWh en 2020) a largement contribué à annuler l’impact des 5,2 TWh supplémentaires produits par les sources renouvelables. Pour atteindre l’objectif fixé par la loi de 38 % d’EnR dans la consommation finale de chaleur en 2030, il faut que la dynamique de croissance de la production de chaleur renouvelable s’amplifie et s’accélère, en complément d’efforts significatifs en matière d’efficacité et de sobriété énergétiques. Des décisions politiques fortes, comme le doublement du Fonds Chaleur, doivent être rapidement prises pour décarboner massivement la chaleur et l’ensemble de la consommation énergétique nationale. * L’AFPG, le CIBE, la FEDENE, le SER et UNICLIMA, avec la participation de l’ADEME, ont publié la sixième édition du Panorama de la chaleur renouvelable et de récupération Cet article la France ne couvre que 22,3% de sa consommation par des énergies renouvelables est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 161 jours

L'Assemblée a achevé l'examen du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables

Après un large soutien du Sénat en première lecture, le gouvernement a évité les chausse-trapes au Palais Bourbon sur ce texte qui vise à combler le net retard de la France en matière d'éolien et de photovoltaïque, et qui fait écho à la crise énergétique.L'exécutif croit pouvoir obtenir un vote favorable de l'Assemblée le mardi 10 janvier, grâce au PS et au groupe indépendant Liot, tandis que la position des écologistes et de LFI reste plus incertaine.Certains macronistes redoutent toutefois que ce scrutin solennel soit parasité par la présentation le même jour de la réforme des retraites du gouvernement."Chacun va faire la part des choses, il faut distinguer les sujets", relativise l'entourage de la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher. "Au début, tout le monde voyait ce texte perdant. Il a obtenu la quasi-unanimité au Sénat et est en passe d'être adopté à l'Assemblée", souligne-t-on."Ça vrille le cerveau"Pour la première fois du quinquennat, les macronistes, privés de majorité absolue, se sont résolument tournés vers la gauche de l'hémicycle, alors qu'ils regardaient jusqu'ici du côté de la droite.Car le camp présidentiel a vite fait le deuil d'un soutien des députés LR, sur une ligne plus dure que leurs collègues du Sénat.Les députés LR et RN ont ferraillé durant deux semaines contre les "nuisances" des éoliennes, une énergie "intermittente".Les éoliennes, "ça détruit nos paysages", ça "vrille les yeux et le cerveau", a fini par lâcher Pierre Meurin (RN).Parmi les principaux débats: le sujet sensible de l'aval des maires pour installer éoliennes et panneaux solaires. Dans la lignée d'un compromis trouvé au Sénat, l'Assemblée a validé un dispositif de planification afin de définir des zones "d'accélération" de déploiement des énergies renouvelables, sous réserve de l'approbation des maires.La mesure a crispé la gauche, qui redoute le retour du "veto des maires" que réclamaient les députés LR pour l'ensemble du territoire."Il y a plusieurs garde-fous. Personne ne pourra bloquer le système et on donne un calendrier très clair pour la cartographie des zones" en moins d'un an, assure l'entourage d'Agnès Pannier-Runacher.Autre moment de tension, le rétablissement d'un article clé visant à réduire les contentieux contre certains projets d'énergies renouvelables, en leur reconnaissant une "raison impérative d'intérêt public majeur (RIIPM)".En commission, les oppositions avaient supprimé l'article voyant dans cette limitation des recours une menace pour la biodiversité.HésitationIl a été rétabli en séance dans la confusion. La gauche semblait disposée à négocier un compromis, mais les députés ont été pris de court par un amendement Renaissance écrasant tous les autres."On a l'impression d'avoir été pris pour des imbéciles", avait dénoncé Maxime Laisney (LFI). Il y a eu "beaucoup de confusion" mais "on continue à discuter" en vue de la prochaine commission mixte députés-sénateurs, assure un cadre macroniste.Accroc pour le gouvernement: l'Assemblée a supprimé un article qui permettait une simple consultation en ligne pour certains projets photovoltaïques, plutôt qu'une "enquête publique". Mais la mesure pourrait revenir dans la navette parlementaire.Dans la concorde jeudi, après le ralliement de la ministre, les députés ont supprimé le principe de ristournes sur les factures en faveur des riverains d'installations. C'était un "point de blocage" pour les socialistes, qui préféraient que les producteurs de renouvelables contribuent à un fonds territorial pouvant aider les ménages modestes - ce sera le cas.Côté écologiste, la principale critique concerne l'artificialisation des sols. "Nous sommes pour les énergies renouvelables mais (...) il faut aller sur tous les espaces qui sont déjà bâtis, partout sur les centres commerciaux, les établissements publics, le résidentiel", souligne la cheffe des députés verts Cyrielle Chatelain.Avant les débats, les écolos hésitaient entre "abstention" et vote pour.Le gouvernement espère que les concessions accordées - extension de l'obligation d'installer des panneaux solaires sur des parkings, mise en place d'un observatoire et d'un médiateur des énergies renouvelables...- feront pencher la balance.
Il y a 2 ans et 162 jours

Retraites : les premières pistes du gouvernement sur la pénibilité

Négociations de branche sur la prévention de la pénibilité, suivi médical renforcé pour les salariés exposés, création d’un fonds de...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 164 jours

Knauf renforce sa relation clients avec toujours plus de services et de digitalisation

En France, le Groupe est présent via sa filiale Knauf France depuis 1984, qui s’impose aujourd’hui comme le leader français du PSE (Polystyrène Expansé) pour le bâtiment mais également comme l’unique producteur tricolore de laine de bois.A travers son Offre Globale - plaques de plâtre, panneaux isolants en polystyrène expansé, polyuréthane, laine de bois et fibres biosourcées - Knauf répond à l’ensemble des besoins des acteurs du bâtiment pour l’aménagement intérieur et l’isolation des bâtiments.Point conjoncturel, bilan 2022 et perspectives 2023Après une année 2021 de reprise très soutenue, l’exercice 2022 a été marqué par la demande de travaux en aménagement intérieur, plâtrerie et isolation, même si ceux-ci ont quelque peu fléchi au cours du second trimestre.Si la croissance du marché de la plaque de plâtre, cloisons et doublages, a ralenti après une année 2021 exceptionnelle (+15%), Knauf y revendique pour sa part une année 2022 stable, en dépit des problèmes rencontrés suite à une cyber-attaque mondiale.Et Christine Muscat, Directeur Général Knauf de développer :« Notre volume d’affaires tricolore est en légère croissance pour l’ensemble de notre Offre Globale vs 2021. Les plafonds en laine de bois Knauf affichent également une belle performance, avec une progression de +5% des ventes. Il en est de même des isolants PSE Knauf pour les façades, qui revendiquent une progression de +10%. Le volume des autres solutions d’isolants Knauf est quant à lui stable par rapport à 2021 ».Et de conclure :« Outre notre Offre Globale, Knauf s’engage vers toujours plus de services et de digitalisation afin d’accompagner les acteurs du bâtiment dans l’évolution incontournable des modes constructifs face notamment aux défis de la RE2020 et de la décarbonation ».Concernant les perspectives générales 2023, une année sous le signe d’une forte inflation, elles s’annoncent plus difficiles que l’exercice 2022 dans le logement neuf malgré une tendance annuelle encore positive (mise en chantier de logements +2,1% dans le diffus, 12 mois glissants à la fin du T3 2021 - +8,9% en 2021).Un ralentissement s’avère donc inéluctable. Quant au non-résidentiel, après un redémarrage plus tardif, la tendance commence juste à fléchir (+5,7%). Si les carnets de commande demeurent importants, les prix de l’énergie notamment ont atteint des sommets inédits, diffusant la crise à tous les secteurs et entraînant une inflation record.Aussi, la construction neuve ne devrait pas produire de croissance et la rénovation, portée par l’efficacité énergétique, poursuivra certainement sa tendance 2022 à +3% pour devenir le secteur moteur du bâtiment.Knauf renforce ses équipes au service des maitres d’ouvrage et maitres d’œuvreKnauf s’engage toujours plus pour accompagner les acteurs du bâtiment dans l’évolution incontournable des modes constructifs afin de relever les défis de la RE2020 et de la décarbonation. Ainsi, 5 personnes dédiées viennent renforcer les actions de prescription déjà menées chez Knauf, pour répondre aux projets les plus ambitieux dès l’étape de conception. Sous la direction de Jean-Philippe Estner (architecte ENSAIS), Kamélia Halhali (Île-de-France Ouest / Ouest), Catherine Lillemann (Île-de-France Est / Nord), François Dassé (Sud-Ouest) Alain Boujemaaoui (Rhône-Alpes/Sud-Est) constituent la toute nouvelle équipe Prescription Knauf.Celle-ci aura pour mission d’assister efficacement tous les intervenants d’un projet dans toutes les phases d’études. Les chargés de prescription interviendront en amont, auprès des maîtres d’ouvrage, architectes, bureaux d’études et économistes, afin de leur proposer les solutions Knauf les mieux optimisées pour leurs projets. Ils seront les garants des prescriptions des systèmes d’aménagement intérieur, des gammes de plafonds acoustiques, mais aussi de l’Offre Globale Knauf. L’objectif est ainsi de répondre efficacement à toutes les sollicitations, mais aussi d’identifier les projets futurs pour lesquels les solutions Knauf sont particulièrement adaptées.De nouveaux services digitaux Knauf dédiés a la prescription et aux plaquistesDans cette logique d’accompagnement et de développement de services, Knauf étoffe son offre à destination des professionnels du bâtiment avec une nouvelle application dédiée aux architectes, bureaux d’études et économistes : Planner Suite Knauf. Cet outil constitue pour ces acteurs, un outil 3 en 1 de productivité ultime de la planification de leurs projets.Accessible comme application sur le web ou comme Plug-in BIM disponible pour Revit et ArchiCAD, Planner Suite Knauf leur permet de rechercher et insérer aisément les produits et systèmes Knauf adaptés à leurs projets d’aménagement intérieur, ainsi que toutes les spécifications pertinentes par une simple recherche ou via une configuration multicritères, avec importation possible dans la maquette BIM.En posant quelques questions simples, sa fonction de recherche donne un aperçu des produits et systèmes qui correspondent aux besoins spécifiques, comme la résistance au feu ou l’affaiblissement acoustique. Il prend également en compte d’autres facteurs, tels que la disponibilité régionale, pour garantir que seuls les produits et systèmes pertinents pour l’emplacement du projet sont recommandés - une donnée particulièrement utile pour les projets transfrontaliers. Planner Suite Knauf valide immédiatement les données relatives aux systèmes proposés avec une vérification en continu de la validité des systèmes sélectionnés, pour une maquette BIM toujours à jour.La version Plug-in BIM les alerte également s’ils utilisent des produits qui ne sont plus commercialisés et leur recommande, de manière proactive, les alternatives possibles.Planner Suite Knauf leur permettra également, dans sa prochaine version, un processus d’appel d’offres simplifié, en fournissant les textes de cahiers des charges à télécharger et est leur facilitera aussi la rédaction de leurs appels d’offres grâce au configurateur intégré (à l’aide de descriptifs types d’ouvrages). Cette nouvelle version quantifiera aussi les métrés de manière automatisée pour le DCE.Par ailleurs, Knauf s’inscrit, depuis octobre 2022, en partenaire de BiM Cloisons, une entreprise qui facilite le travail des professionnels plaquistes 2.0. Conçu par des plaquistes pour les plaquistes, BiM Cloisons.Knauf constitue en effet un outil de dernière génération permettant une mobilité sans précédent et un accès universel aux données et documents générés avec, à la clé, plus de réactivité, plus de précision et plus de productivité.Avec l’aide d’un configurateur à l’interface intuitive et au design novateur, BiM Cloisons.Knauf s’impose comme compagnon digital idéal et 360°, assurant notamment la préconisation des choix technico-économiques les plus pertinents en fonction des contraintes de chaque chantier, en comparant et variantant, en quelques clics, les ouvrages les mieux adaptés techniquement et économiquement.BiM Cloisons.Knauf offre un accès rapide à la base de données Knauf Aménagement Intérieur. Un panel qui concentre à ce jour les systèmes Knauf les plus couramment utilisés en cloisons et contre-cloisons, doublages collés et plafonds démontables et non démontables pour les logements, les ERP et le tertiaire. Notons que le périmètre est appelé à se compléter pour présenter l’intégralité des solutions Knauf en Aménagement Intérieur.BiM Cloisons.Knauf s’adapte à toutes les phases de chantier, BIM ou non. Il assure un démarrage rapide des projets Revit® sous gabarits BIM Cloisons, afin de générer rapidement les métrés, les devis, les dossiers techniques et plans de repérage. Il s’impose également comme véritable atout concurrentiel grâce aux vues 3D dotées d’un niveau de détail très élevé.Enfin, en automatisant les processus de gestion, en générant en un clic tous les documents de gestion indispensables, BiM Cloisons.Knauf assure également la maîtrise des budgets et des évolutions, grâce à une mise à jour instantanée de toutes les données, supprimant ainsi les tâches redondantes et les saisies inutiles.BiM Cloisons.Knauf est donc un outil complet et polyvalent qui facilite le travail des plaquistes 2.0.Knauf : une longue tradition du biosourcéL’usine Knauf Fibre, qui vient de fêter cette année son 100ème anniversaire, constitue l’incarnation parfaite d’une longue tradition du biosourcé. Site certifié chaîne de contrôle PEFC, elle est la seule unité industrielle française de production de laine de bois. En 2021, elle a réalisé quelque 2,5 millions de m2 de panneaux monolithes et composites dédiés à l’isolation en sous-face de dalles (gamme Knauf Fibra®) et à l’isolation acoustique des plafonds et murs (gamme Organic).Dans une démarche d’éco-conception, la R&D Knauf est parvenue à encore augmenter le pourcentage de matériaux biosourcés en optimisant la composition des produits et leur procédé de fabrication. Ces améliorations ont permis de réduire les impacts de réchauffement climatique (total équivalent CO2) pour l’ensemble du cycle de vie des produits. Les FDES des produits concernés ont ensuite été recalculées, mises à jour et revérifiées par une tierce partie. Elles sont disponibles sur knauf.fr et sur la base INIES, ce qui favorise leur utilisation pour la construction bas carbone, notamment la RE2020.Et Knauf va encore plus loin. Dans la même lignée, afin d’apporter toujours plus de garanties aux concepteurs de bâtiments, Knauf s’est récemment rapproché de Karibati, expert du bâtiment biosourcé, pour certifier les produits Organic et Knauf Fibra® éligibles au label « Produit Biosourcé - Filière Française ».Une labellisation qui permet d’ailleurs aux maîtres d’ouvrages de bénéficier de « points » ou de « crédits » supplémentaires dans le cadre de certifications environnementales de chantier type « LEED » ou « BREEAM », ou encore de valoriser la quantité de bois utilisée dans les certifications d’ouvrage, par exemple pour les projets de construction ou de rénovation labélisés « Bâtiment Biosourcé » ou « BBCA » (Bâtiment Bas Carbone).Les produits Knauf concernés* (panneaux mono-composants, 100% laine de bois, certains complexes isolants mixant laine de bois, PSE et/ou laine de roche) deviennent ainsi les seuls produits en France à justifier de cette labellisation Karibati dans leurs catégories respectives : Knauf Fibra® pour l’isolation des sous-faces de dalles des logements collectifs, bâtiments tertiaires et ERP, les dalles Organic pour les parements intérieurs acoustiques et décoratifs. Notons que ce certificat « Produit Biosourcé et Filière Française » peut être librement téléchargé sur knauf.fr et que cette labellisation positionne sans équivoque les gammes Organic et Knauf Fibra® sélectionnées comme des « solutions biosourcées » pouvant ainsi pleinement répondre aux référentiels d’éco-construction comme le « Guide des matériaux biosourcés et commande publique » d’avril 2020.ThermaSoft® natura !Avec le lancement de la nouvelle solution d’isolation intérieure Knauf ThermaSoft® natura en début d’année, Knauf confirmait sa volonté d’élargir ses propositions d’isolants biosourcés. Si la période de référencement s’est avérée particulièrement longue, les retours terrain sont très positifs de la part des installateurs concernant les qualités du produit. Depuis août, la montée en puissance est exponentielle et devrait atteindre 300 000 m² vendus en 2022.
Il y a 2 ans et 164 jours

Lafarge La Malle malmenée par des militants écologistes

La cimenterie Lafarge de La Malle (13) a été victime d’une attaque opérée par des militants écologistes. [©Holcim]. Samedi 10 décembre 2022, la cimenterie de La Malle, implantée à Bouc-Bel-Air (13), a été victime d’une attaque opérée par des militants écologistes. Ceux-ci reprochent l’impact sur le climat de cette usine. De son côté, Lafarge fait part de son incompréhension : « S’attaquer au leader de la décarbonation des matériaux de construction revient à attaquer tous les acteurs de l’industrie mobilisés dans notre pays en faveur de la transition écologique, déclare Loïc Leuliette, porte-parole de Lafarge. A l’heure de la réindustrialisation de la France, cette attaque est d’autant plus regrettable au regard de l’implication de notre entreprise dans les territoires. » Un site exemplaire en matière de transition écologique Lire aussi : L’usine Lafarge La Malle passe à la biomasse En effet, le site de La Malle Bouc-Bel-Air du groupe Lafarge est un modèle français et européen dans la production de matériaux de construction bas carbone. A l’heure actuelle, il mène deux projets lauréats du fonds décarbonation de France Relance. Tout d’abord, la “Formulation bas carbone”, qui vise à la production pérenne de l’argile calcinée pour des ciments innovants et bas carbone. Ensuite, “l’Energie décarbonée”, qui est un atelier de traitement pour le recyclage de biomasse issue de “fines de bois”. Cette ressource est ensuite utilisée comme combustibles alternatifs décarbonés pour les opérations de production. Le Sfic au soutien de Lafarge Pour sa part, le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) a apporté son soutien à Lafarge. Il a dénoncé l’attaque avant de rappeler l’importance de l’industrie cimentière pour l’économie circulaire. Chaque année, ce sont plus de 1,5 Mt de déchets qui sont valorisés dans les 25 cimenteries françaises. Et quelque 1,8 Mt de CO2 d’origine fossile sont ainsi économisés. L’industrie cimentière française représente 25 000 emplois, le plus souvent locaux. Le Sfic met en lumière les efforts fournis par la filière en matière de transition écologique. Il a assuré son soutien à tous ses adhérents, dont l’usine de La Malle fait partie. De son côté, Lafarge a déposé une plainte. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 164 jours

Sortir de l’impasse du logement (pourquoi cela peut ne pas être qu’un vœu pieux)

Il n’y a toutefois aucune fatalité à être parmi les plus mauvais élèves des pays comparables. Plus personne n’est dupe des déclarations d’intention qui inlassablement font long feu. Des solutions existent. Mais les mettre en œuvre exige de changer de paradigme. Sommes-nous prêts à enfin préférer la priorité à l’urgence ?La réalité actuelle : un marché de l’immobilier inadapté, déséquilibré et inabordable pour les générations montantesEn l’espace de deux générations, soit 40 ans, le prix du m2 de l’immobilier résidentiel a été multiplié par 10 dans les zones tendues alors que l’inflation générale des prix n’a été que de x 3,5 et celle du SMIC de x 4. Depuis 40 ans, le pouvoir d’achat des salaires n’a donc que faiblement progressé par rapport à l’inflation alors que le rendement du capital a été très important : la valeur des actions, indice MSCI global dividendes réinvestis, a été multipliée par 33, soit 10 fois plus que l’inflation. En France, en complément de la retraite par répartition, l’épargne a été très majoritairement investie dans le logement plutôt que dans le financement des entreprises, contribuant au fait que les entreprises du CAC40 sont aujourd’hui détenues à plus de 40 % par des capitaux étrangers.Les inégalités liées au logement ont ainsi très fortement augmenté : inégalités sociales entre locataires et propriétaires, géographiques entre les zones tendues et les autres, générationnelles, les jeunes générations étant de facto les plus touchées par la hausse du coût du logement.Au total, on comprend bien qu’à partir du moment où l’inflation immobilière est très supérieure à celle des revenus (alors que l’usage est le même), le système, soutenu par la baisse des taux d’intérêt, ne fonctionne plus.Un manque d’anticipation et de vision de long termeComment en sommes-nous arrivés là ? Des facteurs explicatifs sont à trouver tant dans la démographie et l’évolution des modes de vie que dans les politiques menées depuis au moins 40 ans. Il a manqué de vision globale sur un horizon de temps long.Bien entendu, avec le recul, il est toujours plus facile de dire qu’il fallait construire plus. Il y a toutefois bien eu une mauvaise anticipation du besoin de logements : quand la démographie n’augmentait que de 0,8 % par an, le besoin en logements, lui, augmentait de 1,1 % sous l’effet d’un triple phénomène :L’allongement de la durée de la vie, qui a pour conséquence d’abord le fait de réduire le nombre de logements sur le marché, mais ensuite le fait de désynchroniser le moment où les enfants héritent et celui où ils auraient le plus besoin d’un apport en capital, généralement quand eux-mêmes ont des enfants. Aujourd’hui, les enfants héritent bien souvent à un âge où leurs propres enfants quittent le foyer familial.La baisse continue du nombre de personnes par logement depuis 20 ans consécutif à l’évolution des modes de vie et notamment au phénomène de décohabitation.L’accélération de la métropolisation (5 millions d’habitants en banlieue parisienne en 1960 contre 10 millions aujourd’hui) qui a pris en France une forme particulière avec le mot d’ordre des années 1970 : « on n’a pas de pétrole, on a des idées » qui s’est traduit territorialement par le mot d’ordre particulièrement vrai dans la région capitale : « on n’a pas d’usines, on a des bureaux ».Si l’on retrouve dans la plupart des pays, notamment occidentaux, des phénomènes similaires, force est de constater que les réponses – et les résultats – divergent dans leur nature et leur impact : la France fait ainsi partie des plus mauvais élèves avec une croissance des inégalités et une pénurie de logements parmi les plus fortes dans les pays développés.Une nette préférence accordée au bureau sur le logementLes principales politiques publiques ont eu comme effet de favoriser de manière excessive la construction de bureaux sur celle de logements : la décentralisation des politiques immobilières (PLU et PC) n’incite pas les municipalités à autoriser la construction de logements ; la provenance des recettes fiscales conduit les municipalités à considérer le logement et l’accueil de nouveaux résidents comme un coût (construction de logements, d’infrastructures, d’équipements et dépenses de services publics) ; des politiques de soutien conjoncturelles ou de socialisation du logement qui ont leur efficacité à court terme mais repoussent en fait le problème et ne font que l’aggraver ; un mode de financement de l’acquisition inflationniste en période de baisse des taux d’intérêt qui permettait d’allonger la durée de l’emprunt, à mensualité de remboursement identique, l’acquéreur pouvant acheter plus cher la même surface.Ce malthusianisme involontaire de la construction de logements se traduit par une hausse des prix quasiment continue depuis 40 ans, quelles que soient les mandatures, si bien que le logement libre n’est plus abordable. Pendant ce temps, le prix du m2 de bureau dans les centres villes est plus du double de celui du logement - une situation unique en Europe mais qui, pourtant, ne choque même pratiquement plus personne.De l’urgence à la priorité ? Do(n’t) look upParadoxalement c’est quand, au milieu des années 1990 avec les accords de Kyoto, les États ont déclaré que le climat était une priorité … qu’ils ont aussi collectivement décidé que (pour les pays de l’Union Européenne), le déficit budgétaire ne devait pas dépasser 3 % du PIB et la dette publique / PIB 60 %... autrement dit que les Etats seraient supplétifs et laisseraient au secteur privé la charge d’investir pour épargner la planète… ce qu’il n’a pas fait.On le sait bien, l’humanité a une préférence naturelle pour le présent et son action, qu’elle soit politique ou économique, est ainsi largement conditionnée par l’urgence. Ce faisant, la priorité passe au second plan… D’ailleurs il y a toujours mille bonnes raisons de nier les faits : protéger des intérêts, son mode de vie, son équilibre psychique, l’ordre social… Pourtant il arrive que la priorité devienne elle-même urgente, c’est-à-dire perceptible sur un horizon de temps où nous nous sentons affectés. C’est le cas aujourd’hui. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un changement climatique sera perceptible à l’échelle d’une vie.Ramener la COP à la maisonPour nos villes, cela signifie très concrètement la nécessité de mener des actions d’adaptation au changement climatique. Dans les 30 ans qui viennent, Paris aura le climat de Marseille… mais sans la mer ni le mistral, sans les tuiles mais avec le zinc et avec des espaces publics majoritairement minéraux. Sans travaux d’adaptation, dont l’ampleur est certes considérable, les villes perdront une part majeure de leur attractivité. Face à cet enjeu, l’impréparation domine. Bien sûr, des investissements importants sur la mitigation (la réduction des émissions de CO2) ont lieu depuis une dizaine d’années. C’est une étape essentielle du plan d’actions. Mais il fera quand même chaud : ne pas obliger un propriétaire à faire les travaux si son DPE n’est pas bon ne va pas rendre pour autant vivable son domicile ! Et au total, les investissements à réaliser ne sont pas à la hauteur des moyens d’un grand nombre de propriétaires. Et malheureusement nous n’avons pas réalisé ces investissements lorsque les taux d’intérêts étaient quasiment à zéro et l’inflation nulle…L’inadaptation des modes de financement du logement face à l’enjeu climatiqueDans les années qui viennent, l’Europe n’aura probablement pas d’autre choix que d’augmenter massivement ses déficits budgétaires pour réparer toutes les insuffisances d’investissements des décennies précédentes, que ce soit pour faire face aux conséquences du changement climatique, pour le secteur de la santé, pour les dépenses militaires, pour celles dans la formation afin de retrouver des gains de productivité dans une population vieillissante… et pour rendre supportable cet endettement, il y aura une inflation supérieure au taux d’intérêt (taux d’intérêt réel négatif) accompagnée d’un soutien financier des populations les plus fragiles, l’inflation jouant son rôle d’euthanasie des rentiers.Dans ce contexte, la question du logement, de sa production et de son financement, est donc centrale. Jusqu’à aujourd’hui, la réponse française a largement reposé sur des mesures d’incitations fiscales pour relancer la construction et sociales (Aide à la Pierre - construction de logements sociaux – et aide à la personne - APL), notre système d’emprunts à taux fixe sur des durées de plus en plus longues solvabilisant une bonne partie des acquéreurs privés… tant que les taux baissaient. Mais ce système dual a clairement creusé les écarts et la France est ainsi en tête de liste des pays où l’acquisition de son logement exprimée en nombre d’années de revenus est de loin la première… et où le nombre de logements sociaux est parmi les plus importants. Par ailleurs, nous n’avons pas su, ou voulu collectivement, associer toutes les parties prenantes à la réflexion sur les impacts des changements sociodémographiques sur le logement, nous privant par là d’un débat nécessaire pour faire émerger davantage de solutions.Il est donc aujourd’hui temps de repenser en profondeur aussi bien la production que le financement du logement. L’inflation, la hausse des taux d’intérêt et les travaux d’adaptation au réchauffement climatique ne pourront être réalisés ni financés par nos modes de financement et de pensée actuels.Partir en guerre contre nous-mêmes. Des solutions existent, d’autres peuvent être inventéesNe plus prêter uniquement à la personne en endettant à très long terme les immeubles, transmettre partiellement son logement par anticipation, démembrer la propriété, concilier civilisation de l’usage et celle de la propriété… des réponses à l’impasse actuelle existent. Pour être mises en oeuvre, elles exigent toutefois de repenser en profondeur les relations entre les parties prenantes, comme le montrent certains exemples internationaux :1. Le Prêt Partiellement Perpétuel en Suède et HollandeDans les années 1990, pour rendre abordable le logement, la Suède et la Hollande, ont mis en place un système de Prêt Partiellement Perpétuel, l’emprunteur payant l’intégralité des intérêts de l’emprunt et ne remboursant que la moitié du capital sur une durée de 20 ans. Le capital non remboursé est attaché au bien ; il n’est remboursé que lors de la cession du bien, les intérêts sur cette fraction continuant bien évidemment d’être payés par l’emprunteur. Après avoir remboursé la moitié de son crédit, le Suédois paye toute sa vie des intérêts sur la moitié du capital initial (ce qui revient à l’équivalent d’un très très petit loyer) et, non seulement il a pu acquérir son logement, mais l’économie de remboursement de crédit qu’il réalise est investie dans son fonds de pension qui lui sert ainsi de complément de revenu lorsqu’il part à la retraite.2. Le prêt avance mutation au CanadaLe Canadien, pour faciliter une transmission anticipée du bien à ses enfants, financer ses travaux d’adaptation et de rénovation ou tout simplement compléter sa retraite, contracte un Prêt Avance Mutation (prêt viager hypothécaire) pour une fraction bien évidemment limitée de la valeur du bien. Les intérêts sont payés par l’emprunteur et le remboursement du capital emprunté se fait lors de la mutation. En France, s’il est relativement facile de s’endetter lorsqu’on est âgé en gageant son patrimoine financier (crédit lombard), il est impossible de le faire sur son bien immobilier alors même que la loi l’autorise et que la richesse des ménages en immobilier représente les 2/3 de la richesse des ménages, soit près de 8 000 milliards d’euros qui sont stérilisés dans l’économie.3. La transformation de bureaux en logements en AngleterreComment gérer l’obsolescence (3 % du stock par an) et l’inutilité des millions de m2 de bureaux vides du fait du télétravail ? La conjugaison du ZAN, qui limite l’expansion du bâti à l’horizontal, de la réduction des émissions carbone et du besoin fort en logements rend la transformation de bureaux en logements particulièrement intéressante : une construction neuve émet en effet en moyenne 2,5 fois plus qu’une réhabilitation. Comment faciliter cette transformation ? En Angleterre, post-Brexit, celle-ci ne nécessite pas, pendant une période limitée, de permis de construire mais une simple autorisation de travaux…4. La mise à disposition temporaire gratuite de logements dans des villes d’ex-Allemagne de l’EstAlors qu’elles ont subi le choc de la Réunification, de la désindustrialisation, de la perte massive de leur population et ont dû investir massivement pour rénover le parc de logements, certaines villes des Länders de l’Est n’ont pas hésité à investir, pour conserver ou attirer les jeunes, et mettre temporairement à disposition des logements gratuitement (ce que nous acceptons dans l’immobilier tertiaire, i.e. les mesures d’accompagnement). Le pari qui est fait est que les économies des ménages ainsi réalisées seront largement dépensées dans les commerces locaux et contribueront à renforcer l’attractivité.5. Le démembrement de la propriété en SuisseEn Suisse, comme dans d’autres pays, rendre abordable le logement dans le secteur libre passe par le démembrement de propriété (usufruit temporaire/ nue-propriété ou foncier/bâti) ou le co-investissement entre un acquéreur occupant le bien et un investisseur. Vendre un usage, pas seulement une propriété La voie que nous montrent ces exemples, c’est d’adapter au logement ce qui est désormais une pratique courante dans l’automobile ou la téléphonie, à savoir une civilisation mélangeant l’usage et la propriété. Qui connait le prix catalogue de sa voiture ou le vrai prix de son téléphone ? Ces industriels ont réussi à rendre leurs produits abordables et à embarquer les coûts des nouvelles technologies via des modalités de financement adaptées (alors même que les biens ont une valeur résiduelle nulle).De quand date la dernière innovation financière en matière de financement du logement (dans le secteur libre) ? Des années 1950 alors même que le logement génère un fructus considérable (loyer et valeur résiduelle résiliente). A la différence de l’automobile ou de la téléphonie, le secteur immobilier est en effet très éclaté et ce type de démarches ne peuvent se faire qu’en impliquant des acteurs tiers - investisseurs institutionnels tiers et banques – qui doivent changer leur mindset (sans pour autant renoncer à la rentabilité).Conclusion : redonner au logement sa place d’efficacité économique, une véritable révolution pour toutes les parties prenantesLe logement est l’un des enjeux majeurs des décennies à venir pour le vivre ensemble et l’adaptation au réchauffement climatique. Sa cherté actuelle peut paradoxalement être un atout pour répondre aux défis générationnels et d’investissements considérables qui devront être réalisés . Cela nécessite de considérer le logement et l’immobilier comme un actif intrinsèquement attractif et de le dissocier pour partie de la personne qui le possède ou l’utilise.Il n’existe pas de solution miracle et nous devons associer tous les acteurs du monde politique, économique et de la production de la ville, nous inspirer des meilleures pratiques existantes dans le monde, tant sur l’augmentation de l’offre que sur ses modes de financement, sans pour autant renoncer à notre modèle de solidarité qui malheureusement ne peut résoudre les multiples problématiques du logement … qui sont beaucoup plus globales.Tribune de Xavier Lépine, Président de l’Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière et de Paris-Île-de-France Capitale Économique (Linkedin).
Il y a 2 ans et 165 jours

Logement de qualité : 25 lauréats désignés par Qualitel

DISTINCTIONS. Plusieurs initiatives pour un "logement digne et de qualité pour tous" viennent d'être récompensées par le fonds de dotation Qualitel.
Il y a 2 ans et 165 jours

airvance entre au capital de pando2

Le groupe Airvance entre officiellement au capital de Pando2, activant une levée de fonds d’un million d’euros. Ce montant devrait permettre à la start-up de développer son activité en 2023.
Il y a 2 ans et 165 jours

Les professionnels de l’immobilier prévoient une récession en 2022 et une baisse des valeurs en 2023

71% des professionnels de l’immobilier pensent que l’Europe entrera en récession avant la fin de 2022.Une chute des valeurs est inévitable, l’écart de prix entre l’immobilier « prime » et l’immobilier secondaire devrait s’accentuer.Premières causes d’incertitudes en 2023, le coût de la construction et la disponibilité des ressources.Les professionnels français sont beaucoup plus optimistes que leurs voisins européens.Paris passe à la deuxième place des villes les plus attractives devant Berlin.La confiance des professionnels de l’immobilier et les attentes en matière de rentabilité sont tombées à un faible niveau, reflétant les préoccupations généralisées de l’industrie face aux différents indicateurs économiques, politiques et sectoriels.Coûts de la construction et disponibilité des ressources, premières sources d’inquiétude en 2023Sur la base des points de vue d’environ 900 leaders de l’immobilier de toute l’Europe, la 20eme édition de l’enquête annuelle Emerging Trends in Real Estate® Europe 2023 révèle que 91% d’entre eux sont préoccupés par l’inflation, suivi par l’évolution des taux d’intérêt (89%) et la croissance économique européenne (88%). L’incertitude politique aux niveaux mondial, régional et national contribue également à créer un climat d’incertitude recueillant respectivement 79%, 68% et 54% des réponses.A 5 ans, seuls 13% des acteurs interrogés considèrent l’inflation comme un problème, loin derrière les taux d’intérêt (73%) et la croissance (76%) qui restent des préoccupations à moyen terme. Pour 2023, les deux points noirs sont les coûts de construction et la disponibilité des ressources qui arrivent en tête de liste à 92% et 84%. Les professionnels estiment que ces problèmes devraient persister à long terme à 76% pour les coûts de construction et à 73% pour la disponibilité des ressources.L’Europe entrera en récession avant fin 2022En raison de cette incertitude, 71% des dirigeants de l’immobilier pensent que l’Europe entrera en récession avant la fin de 2022, ce qui affecterait négativement l’activité de développement, la disponibilité des financements et les volumes d’investissement, suivis par le taux d’occupation, les loyers et les valeurs.Les Français beaucoup plus optimistes que leurs voisins européens, Paris deuxième ville la plus attractiveL’Allemagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas semblent peu susceptibles d’échapper à la récession, tandis que la France est plus isolée, en grande partie grâce à sa stratégie d’approvisionnement énergétique. Une récession est donc anticipée avant 2023 pour 83% des répondants en Allemagne, 82% au Royaume-Uni, 79% aux Pays-Bas et 68% en Espagne. Les Français quant à eux sont plus optimistes avec 45% qui s’attendent à une récession.Les leviers financiers sont eux aussi remis en cause. Ainsi, la confiance exprimée dans la disponibilité de la dette et des capitaux propres n’a jamais pas été aussi faible depuis 2012 s’agissant de la dette et 2009 s’agissant les capitaux propres. Les professionnels interrogés estiment que les capitaux investis en Europe en provenance de toutes les régions du monde sont plus susceptibles de diminuer que d’augmenter : 70% s’attendent à des perspectives d’endettement en baisse et 63% expriment la même tendance pour les capitaux propres.Dans ce contexte, les perspectives globales d’investissement et de développement sur les 30 villes étudiées ont diminué. Londres demeure première pour la deuxième année consécutive, suivie de Paris qui passe devant Berlin, troisième. Les villes qui ont le plus progressé dans le classement cette année sont Madrid, Lisbonne et Copenhague.Les investisseurs favorisés par la baisse de la valeur des biensCes tendances, qui devraient conduire à une baisse de la valeur des biens, pourraient favoriser les investisseurs, y compris les investisseurs en actions qui ont encore des allocations en immobilier trop faibles. Il existe un consensus pour affirmer qu’il peu probable que le niveau de la crise actuelle atteigne celui de la crise financière mondiale. Néanmoins, la hausse des taux d’intérêt créera des tensions, en particulier lorsqu’il faudra traiter les violations des clauses restrictives bancaires si les valeurs baissent, les demandes de refinancement et les réponses aux demandes de rachat de fonds ouverts cotés.Le fait que ces tensions ne soient pas aussi aiguës que pendant la crise financière mondiale pourrait inciter les banques à faire pression pour vendre plus rapidement. De telles ventes pourraient cristalliser les baisses de prix.Du point de vue du développement, les entrevues indiquent que les projets prévus pour 2023 pourraient être reportés à 2024 ou complètement mis de côté. Ce manque de nouveaux projets est considéré par certains comme positif pour les actifs existants et leurs propriétaires.Selon Lisette van Doorn, CEO d’ULI Europe, le marché a évolué rapidement au cours des derniers mois, les perspectives étant devenues plus négatives : « Depuis que nous avons réalisé l’enquête et les entretiens au cours de l’été, qui montraient déjà des préoccupations plus nombreuses et plus importantes, l’industrie est devenue encore plus inquiète. Cela dit, il y a encore beaucoup de capitaux disponibles à investir et surtout en veille, en attendant que les bonnes opportunités se présentent. La sélection de titres est essentielle, en plus d’une forte orientation ESG, de compétences opérationnelles et d’orientation client, pour résister à la tempête. »Geoffroy Schmitt, Real Estate & Hospitality leader chez PwC France & Maghreb déclare: « Paris arrive deuxième du classement des villes où il faut investir selon les professionnels de l'immobilier. Les français restent plus optimistes que leurs voisins européens, Londres arrive en tête pour la deuxième année consécutive et Berlin est troisième, échangeant sa place de second avec notre capitale française. Bien que les mêmes villes se maintiennent dans le trio de tête, les perspectives globales d’investissement et de développement ont diminué du fait d'un contexte plus incertain. Du côté des classes d'actifs, les investisseurs tiennent comptent des transitions futures : climatique, digitale et sociale. Ainsi, les infrastructures énergétiques arrivent en tête du classement sectoriel pour la seconde année consécutive. Le secteur des sciences de la vie arrive en deuxième position et les data centers en troisième place. En lien avec le développement des nouveaux usages, le top 10 est dominé par différents types de logement, allant des maisons de retraite, au coliving et au logement social.»« L'innovation et la numérisation sont des piliers essentiels pour la durabilité des biens immobiliers. L'évaluation et l'amélioration de la performance environnementale ne sont possibles qu'en déployant l'innovation pour capturer les données de performance ESG pertinentes. Les outils basés sur l'IA pour la gestion de la consommation d'énergie permettent de prendre des décisions en temps réel qui optimisent la performance d’un immeuble. Comme pour Allianz Real Estate, une stratégie de digitalisation doit soutenir la réalisation des objectifs de consommation d'énergie dans le sens d’une décarbonisation totale à l’horizon 2050. » précise Sébastien Chemouny, Président ULI France et Head of France Allianz Real Estate
Il y a 2 ans et 166 jours

La croissance sera "probablement faiblement positive" en 2023, selon la Banque de France

"Ca ne sera pas 2,6%" l'an prochain, a-t-il averti sur la radio Franceinfo, mais "probablement une croissance faiblement positive"."Je ne peux pas exclure une récession mais ça n'est pas notre scénario central", a ajouté le patron de la Banque de France, qui doit dévoiler la semaine prochaine ses projections jusqu'en 2025.Dans sa dernière estimation, l'institution tablait sur une croissance comprise entre -0,5 et 0,8% du PIB en 2023, une estimation plus pessimiste que celle du gouvernement qui espère 1% de croissance.Prévisionnistes internationaux de référence, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) anticipe une progression de 0,6% du PIB et le Fonds monétaire international (FMI) table sur 0,7% en 2023."Nous abordons avec 2023 un virage plus serré", a commenté François Villeroy de Galhau vendredi.Mais "ce que nous excluons aujourd'hui, c'est un atterrissage brutal de l'économie française et européenne, compte tenu des signes de bonne résistance" de la croissance dans l'Hexagone, qui devrait s'établir à 0,1% au quatrième trimestre 2022, selon la dernière enquête de conjoncture de la Banque de France publiée jeudi.Après 2023, "nous devrions retrouver une route plus normale avec progressivement moins d'inflation et plus de croissance", a estimé le gouverneur.
Il y a 2 ans et 166 jours

Un projet d'usine de panneaux solaires à 1.500 emplois "suspendu" en Moselle

"Le projet est actuellement suspendu, nous devons rassembler davantage de soutiens et avons besoin de meilleures conditions de marché pour le concrétiser", a déclaré à l'AFP un représentant de Rec Solar."Nous recherchons des aides de l'Union européenne et du gouvernement français, des aides financières principalement", a-t-il poursuivi. "Nous leur avons fait savoir que dans les conditions actuelles, avec l'évolution des prix, la crise énergétique, il est difficile de faire avancer les choses", a-t-il ajouté.Lors d'une audition le 23 novembre devant la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Panier-Runacher, avait cité Rec Solar parmi les entreprises "de la filière photovoltaïque" soutenues par le gouvernement mais "qui n'ont malheureusement pas abouti, en raison d'une capacité industrielle ou d'un volume de production insuffisants".La communauté d'agglomération Sarreguemines Confluences, où devait s'implanter Rec Solar, "prend acte de cette officialisation de l'abandon de ce projet", a indiqué dans un communiqué son président, Roland Roth.L'agglomération "n'est cependant pas totalement surprise par cette annonce car depuis le changement d'actionnaire du groupe REC intervenu à l'automne 2021", lors de son passage dans le giron de l'indien Reliance, "il apparaissait que le dossier (...) ne progressait pas comme cela aurait dû être le cas", a-t-il ajouté.Le projet avait obtenu le feu vert de la préfecture en décembre 2021, et le permis de construire avait été accordé, selon Les Echos. Il figurait également parmi les 17 lauréats, sélectionnés en juillet, se partageant 1,8 milliard d'euros du "Fonds pour l'innovation" de la Commission européenne.Dans un premier temps, l'ambition de Rec Solar était de produire 4,5 millions de panneaux par an, puis d'atteindre 9 millions de panneaux annuels en 2025, avec 2.500 salariés.L'usine devait également se doter d'un centre de recherche et développement, autour d'une technologie de fabrication innovante, l'hétérojonction, développée avec le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives.Rec Solar, dont le siège est en Norvège, a été racheté en octobre 2021 par le conglomérat indien Reliance pour 771 millions de dollars (environ 666 millions d'euros au moment de la transaction). L'entreprise appartenait jusqu'alors au groupe chinois China National Bluestar.
Il y a 2 ans et 168 jours

A Paris les alliés d'Anne Hidalgo contre la vente du Parc des Princes au PSG

La Ville doit "refuser catégoriquement la vente", a réclamé jeudi lors d'un point presse l'élu EELV Jérôme Gleizes, dont le groupe fera voter cette proposition au prochain Conseil de Paris qui s'ouvre mardi."Le Parc des Princes fait partie du patrimoine de la ville", soulignent les écologistes, l'élu PCF Nicolas Bonnet-Oulaldj rappelant de son côté que ce "monument historique a existé bien avant qu'il ne devienne le stade du PSG en 1974".Son prix, sujet de toutes les interrogations et pomme de discorde entre le club et la mairie, est "inestimable", estime l'élu communiste."S'il y a négociation, ça doit passer par le Conseil de Paris", a aussi dit M. Bonnet-Oulaldj.Les deux groupes, sans lesquels Mme Hidalgo n'a pas de majorité, ont dénoncé le "chantage" du club qui menace de quitter l'enceinte si la mairie ne le lui cède pas.Le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi mène depuis quelques jours une virulente offensive médiatique à ce sujet."Ils (la mairie) font pression pour que nous partions", a-t-il dit dans un entretien au journal sportif Marca, rappelant avoir investi 80 millions d'euros dans la rénovation du Parc."On n'envisage pas une seule minute que le PSG parte du Parc des Princes", lui a répondu le lendemain le premier adjoint Emmanuel Grégoire. "Nous n'avons pas fermé la porte mais (vendre) n'est pas notre option prioritaire", a-t-il dit pour résumer la position de la mairie.Quant au prix de l'enceinte, il est "difficile à évaluer mais il y a un acteur qui est là pour ça, les Domaines, les services de Bercy, pour ne pas faire n'importe quoi", a-t-il affirmé.Selon M. Grégoire, le club, propriété du fonds d'investissement qatarien QSI depuis en 2011, a fait une proposition de rachat de 40 millions d'euros. Soit "moins cher" que la somme déboursée pour le milieu argentin Leandro Paredes, a-t-il déploré au Parisien.Dans cette négociation se joue l'agrandissement du stade que souhaitent les deux parties, afin d'augmenter sa capacité d'accueil, actuellement de 48.000 places.
Il y a 2 ans et 168 jours

Les énergies renouvelables plaisent aux entreprises

La dernière annonce est venue jeudi de Renault, qui a signé avec le producteur français Voltalia un contrat sur 15 ans pour une puissance de 350 mégawatts (MW) d'électricité solaire.Des panneaux photovoltaïques installés sur les sites de Voltalia doivent lui permettre de couvrir d'ici 2027 jusqu'à 50% de la consommation électrique du constructeur."Il s'agit d'un engagement inédit en France en termes de puissance", a précisé Voltalia, très familier de ces contrats de fourniture d'électricité à long terme, souvent désignés par le terme anglais de "corporate PPA" (power purchase agreement) car venus des Etats-Unis.Jeudi encore, Engie a annoncé un contrat d'achat de 100 MW pendant 12 ans avec Google au Royaume-Uni, à partir du projet éolien offshore de Moray West au large de l'Ecosse.Si solaire et éolien dominent, on voit apparaître des contrats sur le biogaz, et la géothermie (contrat inédit - "Heat Purchase Agreement", HPA - entre Renault et Engie pour verdir la chaleur pour l'usine de Douai). On en parle aussi pour l'hydrogène.Ces contractualisations en direct ne constituent toujours qu'une mince partie du volume vendu. Mais elles sont une petite révolution car il s'agit de ne plus acheter aux fournisseurs habituels comme EDF.Dans la course actuelle à la neutralité carbone, basculer sur des énergies bas carbone est souvent l'étape la plus facile pour les entreprises. Les géants du numérique américains dans les années 2010 ont été pionniers de ces PPA, pour tenter de verdir la forte consommation de leurs centres de données."Tendance de fond"Depuis, l'Europe rattrape son retard, notamment le nord du continent mais aussi l'Espagne, profitant de la spectaculaire chute des coûts des technologies renouvelables."En France, le marché a démarré plus lentement qu'ailleurs, car le pays bénéficiait d'un approvisionnement électrique plutôt compétitif et décarboné" avec sa forte portion de centrales nucléaires amorties depuis longtemps, souligne Alexis Gazzo, associé chez EY."Mais depuis quelques mois il y a un fort regain d'intérêt", avec la flambée des prix de l'électricité, dit-il, évoquant "un changement culturel dans les divisions Achats d'énergie des entreprises et une réflexion nouvelle sur le risque".Le mouvement en France a commencé en 2018 avec des précurseurs comme Aéroports de Paris et la SNCF, qui cette année-là lançait un appel d'offres pour sécuriser sur 20 ans 20% de sa consommation renouvelable.Avec la crise actuelle, Voltalia, leader des PPA en France et plus actif encore au Royaume-Uni, constate un boom de la demande des entreprises, où le sujet énergie remonte désormais jusqu'aux conseils d'administration.Pour son directeur général, Sébastien Clerc, les producteurs de renouvelables eux-mêmes s'y retrouvent: "l'inconvénient de la plupart des appels d'offres publics en France est que l'essentiel du prix de vente n'est pas indexé sur l'inflation. Avec les corporate PPA on négocie librement la structure du tarif, de privé à privé, et intégrer l'inflation est protecteur pour les deux parties", dit-il à l'AFP.En France, une part de la gauche rejette ces contrats, qui reviennent pour elle à privatiser une part de la production. Mais des collectivités expriment leur intérêt, et l'Etat vient d'annoncer un "fonds de garantie" pour faciliter ces accords en couvrant le risque de défaut des industriels.Les PPA forment "une tendance de long terme", dit Nicolas Goldberg, chez Colombus Consulting, pour qui "cette crise laissera des traces: on voit que si on ne sécurise pas une part des approvisionnements, si on ne diversifie pas, avec une vision à long terme, on s'expose"."Les entreprises sont demandeuses car les énergies renouvelables tirent les prix de marché à la baisse", souligne l'analyste. Et pour lui, ces PPA sont "une bonne chose, car cela aide aussi la société à comprendre un peu mieux les énergies renouvelables".
Il y a 2 ans et 170 jours

Un projet de pipeline entre Barcelone et Marseille ambitieux mais risqué

En quoi consiste ce projet ?Baptisé "H2Med" ou "BarMar" (contraction de Barcelone-Marseille), ce pipeline sous-marin doit permettre d'acheminer du gaz, puis de l'hydrogène dit "vert" - car fabriqué à partir d'électricité renouvelable - depuis l'Espagne vers la France et le nord de l'UE.Ce projet, annoncé le 20 octobre lors d'un sommet européen, remplace le "MidCat", lancé en 2003 pour relier les réseaux gaziers français et espagnol via les Pyrénées, mais finalement abandonné en raison de son manque d'intérêt économique, de l'opposition des écologistes et de celle de Paris.Quels sont ses objectifs ?Le H2Med vise d'abord à réduire la dépendance de l'Europe au gaz russe, en améliorant les interconnexions gazières entre la péninsule ibérique et ses voisins. L'Espagne et le Portugal possèdent, en effet, 40% des capacités de regazéification de l'UE, mais sont mal reliées au reste des pays membres de l'Union.Ce pipeline permettra surtout, à terme, d'accélérer la décarbonation de l'industrie européenne, en lui donnant accès à une énergie propre produite à grande échelle, l'Espagne et le Portugal se préparant à devenir des références mondiales en matière d'hydrogène vert, grâce à leurs nombreux parcs éoliens et photovoltaïques.Pourquoi Marseille et Barcelone ?Selon les promoteurs du projet, cette connexion est "l'option la plus directe et la plus efficace pour relier la péninsule ibérique à l'Europe centrale".De fait, Barcelone accueille "l'un des plus gros terminaux méthaniers" de l'UE et occupe "une place de choix dans le réseau gazier espagnol", souligne auprès de l'AFP José Ignacio Linares, professeur à l'Université Pontificia Comillas de Madrid.Marseille, quant à elle, est bien connectée au réseau français. Elle constitue aussi une porte d'entrée intéressante pour desservir la vallée du Rhône, l'Allemagne, voire le nord de l'Italie, régions industrielles appelées à devenir de fortes consommatrices d'hydrogène vert.Quel tracé ?Le tracé exact du pipeline n'a pas encore été communiqué, mais "le plus logique" serait qu'il "suive la côte", afin d'éviter les zones sous-marines trop profondes, estime M. Linares.Dans ce cas de figure, le H2Med ferait environ 450 kilomètres. Mais un tracé légèrement différent n'est pas exclu, les responsables du projet devant trouver "les terrains les plus stables possibles", quitte à s'éloigner un peu de la côte, précise le chercheur.Quel coût et quel calendrier ?Dans un récent entretien au quotidien espagnol El País, la ministre française de l'Energie, Agnès Pannier-Runacher, a évoqué une mise en service en 2030. Son homologue espagnole, Teresa Ribera, a, quant à elle, parlé d'un délai de "cinq, six ou sept ans".Le coût du projet, en revanche, n'a pas été dévoilé. Mais selon l'European Hydrogen Backbone (EHB), réseau d'opérateurs du secteur, un kilomètre de pipeline d'hydrogène sous-marin coûte entre 3,7 et 4,8 millions d'euros, ce qui laisse entrevoir une enveloppe avoisinant les deux milliards d'euros.Paris, Madrid et Lisbonne espèrent financer en grande partie ce projet sur fonds européens.Quels obstacles ?Le H2Med se heurte à plusieurs difficultés techniques, liées en partie à son caractère inédit. "Un +hydrogénoduc+ sous-marin à cette profondeur, à cette distance, cela n'a jamais été fait", souligne Gonzalo Escribano, expert du centre d'études espagnol "Real Instituto Elcano".Pour José Ignacio Linares, l'un des principaux problèmes tient à la nature de l'hydrogène, un gaz constitué de petites molécules susceptibles de s'échapper par les jointures du pipeline et, par ailleurs, extrêmement agressives - donc susceptibles d'entraîner des problèmes de corrosion.Mais ces problèmes "ne sont pas insurmontables", souligne cet ingénieur de formation. "Il suffit d'installer une membrane à l'intérieur du tuyau, une sorte de plastique, pour éviter que l'hydrogène ne s'échappe ou n'attaque" le métal, ajoute-t-il.Quel avenir ?Le véritable risque, pour les experts, porte sur la viabilité économique du projet. S'agissant d'une technologie balbutiante, "on ignore quand le marché de l'hydrogène vert prendra son essor, quand on sera en mesure d'en produire suffisamment pour l'exporter", explique M. Escribano.De quoi transformer la construction du H2Med en pari industriel. "Le problème, c'est que les délais de construction d'un pipeline sont tellement longs qu'on ne peut pas se permettre d'attendre. Sinon, on se retrouvera avec une importante production d'hydrogène qu'on ne pourra pas exporter", rappelle M. Linares.
Il y a 2 ans et 171 jours

L'île d'Ischia, exemple du fléau de l'urbanisation illégale qui frappe l'Italie

Le drame "d'Ischia est une tragédie annoncée qui a des causes et des responsabilités précises: une gestion irresponsable du territoire qui, avec l'accélération des effets du changement climatique, est devenue une bombe à retardement", a dénoncé la branche italienne du Fonds mondial pour la nature (WWF) au lendemain de la tragédie."C'est très hypocrite de pleurer les victimes maintenant tout en continuant à construire là où on ne devrait pas le faire", fustige l'ONG.Selon des experts, l'urbanisation légale ou illégale, conjuguée au déboisement, empêche les sols d'absorber l'eau des précipitations, comme cela s'est produit à Casamicciola Terme, localité de l'île où de fortes pluies ont imprégné les terrains surplombant la station thermale et entraîné le glissement meurtrier.Les constructions abusives sont un sujet récurrent de polémique de l'autre côté des Alpes, les catastrophes naturelles meurtrières qui frappent fréquemment la péninsule étant régulièrement associées à ce fléau."Le phénomène triste et répandu des constructions abusives est, dans la mesure où il est la cause, ou l'une des causes des catastrophes, un sujet que l'on ne peut plus éviter", a admis jeudi le ministre de la Protection civile Nello Musumeci.C'est encore plus vrai à Ischia, île d'origine volcanique de la baie de Naples dont les sols sont particulièrement instables."49% du territoire d'Ischia est classé à haut ou très haut risque de glissement de terrain, avec plus de 13.000 personnes habitant dans ces zones", a expliqué mercredi le ministre de l'Environnement Gilberto Pichetto Fratin.Chiffre plus inquiétant encore: 93,9% des communes italiennes sont à risque de glissement de terrain, d'inondation ou d'érosion de la côte, selon le dernier rapport de l'Institut supérieur pour la protection et la recherche sur l'environnement (ISPRA)."Il n'est pas nécessaire d'être un spécialiste pour comprendre que les constructions illégales représentent un multiplicateur de risques qui va bien au-delà des personnes qui y habitent", selon le WWF."Clinique suisse"Face aux constructions anarchiques, la solution la plus souvent choisie en Italie est l'amnistie. Mais la procédure est si longue et compliquée qu'il faut souvent plusieurs années pour obtenir une réponse de l'administration.Rien qu'à Ischia, ce sont 27.000 demandes d'amnistie qui ont été déposées ces dernières années, selon les médias.Et quand la justice décide finalement de démolir une construction abusive, ses occupants trouvent souvent des moyens pour contourner la décision.Cité par le quotidien turinois La Stampa, Aldo De Chiara, un procureur de Naples retraité, spécialisé dans la lutte contre les constructions illégales, décortique les stratagèmes utilisés.Les occupants d'une maison illégale "faisaient venir les enfants de toute la famille, au sens large, car la présence de mineurs justifie le renvoi de la destruction", raconte-t-il.Autre technique employée: les forces de l'ordre lorsqu'elles arrivent "trouvent dans les pièces illégales, la véranda ou la salle à manger, des malades reliés à des perfusions comme dans une clinique suisse".Pour Sergio Piro, un hôtelier de 47 ans qui gère trois établissements dont un à Casamicciola Terme, les constructions illégales ne sont qu'une partie du problème."Quand il y a un glissement de terrain dans le nord de l'Italie, on parle de changement climatique, quand il y en a un dans le sud, on parle de constructions illégales", explique-t-il à l'AFP."Il est vrai qu'il y a des constructions illégales, mais dans ce cas précis c'est un pan de montagne qui s'est détaché car il n'y a pas eu de travaux de prévention, notamment d'entretien des canaux de drainage", relève-t-il."J'ai entendu un énorme bruit quand ce torrent de rochers et de terre a frappé les premières maisons", tempère l'hôtelier, qui tient à souligner que le reste de l'île d'Ischia, qui vit essentiellement du tourisme, fonctionne tout à fait normalement.
Il y a 2 ans et 172 jours

Ondi+, la nouvelle gamme de peintures décoratives lessivables destinée aux professionnels de Zolpan

Grâce à leur haute résistance à l’abrasion humide (capacité d’une peinture à résister à l’eau et à des lavages répétés), les peintures Ondi+ sont totalement lessivables.Un coup d’éponge suffit pour nettoyer les taches du quotidien. Leur lessivabilité leur confère un aspect durable dans le temps. En effet, elles garderont leur éclat pour de longues années.Polyvalentes, elles s’adaptent à toutes les pièces et tous les supports : murs, plafonds, menuiseries bois et métal.Technique mais aussi décorative, la nouvelle gamme Ondi+, est disponible dans trois finitions (mate, velours et satin) et dans toutes les teintes du nuancier Cromology peintures intérieures. La gamme Ondi+ est composée de quatre produits, un primaire et trois finitions :* En blanc et pastel uniquement pour le 12L Ondi+ Prim prépare le support à l’application de la peinture. Elle régule l’absorption des fonds et amène une première couche opacifiante pour offrir une très belle finition et un résultat final uniforme. Avec sa fonction antibactérienne, Ondi+ Velours limite la prolifération des moisissures et des bactéries. La gamme Ondi+ assure un grand confort d’application grâce à son adhérence sur tous les supports et son excellente glisse. Elle est classée A+ en ce qui concerne les émissions dans l’air intérieur. L’ensemble de la gamme est déjà disponible dans les 140 points de vente Zolpan partout en France, à partir de 21,75€ TTC le litre en blanc.
Il y a 2 ans et 173 jours

Isover présente Isocoton, un nouvel isolant biosourcé en textiles recyclés

Au delà de son savoir-faire historique sur la laine de verre et la laine de roche, ISOVER est une marque pionnière sur le marché des isolants biosourcés. Depuis le lancement de ses premières gammes, il y a près de 20 ans, la marque œuvre à la professionnalisation de ce segment de marché en proposant à ses clients la garantie de produits et de systèmes performants, certifiés et au cycle de vie plus vertueux.L’urgence climatique encourage aujourd’hui l’économie circulaire et une meilleure isolation des bâtiments pour plus de confort et moins d’émissions de CO2. ISOVER, acteur français de l’Isolation, développe et commercialise depuis de longues années des isolants issus de matières premières recyclées ou de chutes de production d’autres industries. Ainsi, ses laines de verre contiennent jusqu’à 80% de verre recyclé et ses isolants en fibre de bois sont issus de chutes de scieries approvisionnées en local.Il est donc aujourd’hui naturel pour ISOVER de présenter Isocoton, un isolant biosourcé performant, issu de textiles recyclés en local, ultra doux au toucher, confortable à poser et 100% made in France.Un lancement qui complète la large gamme d’isolants ISOVER et apporte une nouvelle alternative responsable pour l’isolation intérieure des bâtiments.De nombreux bénéfices pour l’homme et pour l’environnementIsocoton est un matériau répondant aux enjeux de l'économie circulaire et aux grandes tendances de la consommation responsable. Il s’agit d’une nouvelle alternative aux autres matériaux isolants commercialisés par ISOVER (laine de verre, laine de roche, fibre de bois, XPS, PSE). Isocoton vient renforcer la stratégie de développement de solutions d’isolation multi-matériaux, chacun de ces matériaux répondant à des enjeux et problématiques spécifiques de ses clients et usagers.Isocoton, comme les textiles que nous portons, a pour but de protéger durablement la maison contre le froid et le chaud. Un choix de bon sens pour améliorer le confort des ménages français.Confort et bien-être toute l’année, été comme hiverIsocoton apporte, via ses propriétés thermiques, un grand confort aux occupants des bâtiments toute l'année. En été comme en hiver. En plus d’être une bonne isolation contre le froid, Isocoton permet de lutter contre la chaleur en été et de conserver la fraîcheur nocturne durant les canicules. Son étiquetage sanitaire (A+), contribue activement à conserver la qualité de l’air de l’habitat.Les performances thermiques d’Isocoton atteignent un pouvoir isolant (lambda λ) de 37 mW/m.K, qui le positionne parmi les isolants biosourcés les plus performants du marché.Hautes performances certifiéesIsocoton est sous certification ACERMI (Association pour la Certification des matériaux isolants, n° ACERMI 21/018/1558).Il est le seul à se décliner en 5 épaisseurs de 40 mm / 100 mm / 120 mm / 140 mm / 200 mm pour répondre efficacement à tous les besoins et toutes les applications en isolation intérieure : cloisons, murs, combles perdus ou aménagés, plafonds.Côté phonique, Isocoton réduit la propagation du bruit grâce à sa texture fibreuse qui en fait un excellent isolant acoustique. Ses performances sont équivalentes à celles de la laine de verre Par Phonic ou celles des isolants flexibles Isonat en fibres de bois, notamment pour les cloisons distributives (RA = 38 dB pour une cloison 72/48 avec une plaque BA 13 et de l’Isocoton 40 mm).Isocoton bénéficie d’une réaction au feu sous ACERMI ainsi que des extensions feu avec l’ensemble des systèmes de plaques de plâtre Placo®, en cloisons, contre-cloisons et plafonds, assurant pour les logements collectifs et les Établissements Recevant du Public, la sérénité et la sécurité des occupants.Un produit biosourcé et issu du recyclage pour une gestion optimisée des ressourcesIsocoton permet la revalorisation de vêtements destinés au rebut et de chutes de tissu de l’industrie textile. En transformant cette matière en isolant, ISOVER participe à valoriser une matière première disponible en très grande quantité, en un produit à haute valeur ajoutée pour l’efficacité thermique des bâtiments et le confort des occupants.Cette solution d’isolation biosourcée s’inscrit en droite ligne avec les exigences de la RE 2020.Parallèlement, cette transformation par voie sèche 100% réalisée en France réduit l’impact de sa production sur l’environnement en limitant fortement sa consommation en eau.Confort de pose inégaléUne douceur extrêmeBénéfice majeur pour le poseur, Isocoton est un produit doux et moelleux, agréable à poser.Un poids plumeIsocoton, par sa légèreté, offre plus de confort aux poseurs tant dans sa pose que lors de la manutention sur les chantiers.Une mise en œuvre aiséeLégers, souples et semi-rigides (à partir de 100 mm), les panneaux se glissent facilement dans les espaces difficiles d’accès, entre chevrons notamment ou derrière les fourrures, permettant un calfeutrage optimal. Ils reprennent également leur forme grâce à leur haute conformabilité et épousent ainsi parfaitement la structure y compris sur les supports irréguliers.Isocoton est compatible avec les systèmes Optima (en murs) et les membranes Vario® Confort d’ISOVER.Enfin, la mise en œuvre des panneaux Isocoton est sous avis techniques, pour une pose sereine et assurable :DTA n° 20/19-439_V2_E1 pour l’application murs et cloisonsDTA n° 20/19-440_V2_E1 pour l’application comblesIsocoton s’associe à Placo® pour proposer des systèmes de cloisons, contre-cloisons et plafondsA l’écoute des évolutions et des besoins, ISOVER propose également une solution Isocoton avec Placo®, leader français du confort intérieur, mutualisant ainsi leurs expertises.Disposant de plus de 30 PV et extensions feu et acoustique pour valider un très grand nombre de configurations, ces systèmes répondent à la demande croissante du biosourcé en cloisons et contre-cloisons en murs maçonnés dans les Établissements Recevant du Public tels que les lieux de santé, d’enseignement, ou encore dans les logements collectifs.Ces systèmes allient les performances et bénéfices d’Isocoton aux qualités techniques multiples de la large gamme de plaques de plâtre Placo®.Plus de 30 PV et extensions validésCes solutions permettent d’atteindre des exigences feu EI30 à EI120 en cloisons, et EI45 à EI120 en contre-cloisons.Côté confort acoustique, elles offrent les avantages de l’isolant cumulés à celui de la plaque, procurant ainsi un important confort phonique.Isocoton est compatible avec les aides financièresAfin d’améliorer l’isolation des logements, de diminuer les factures de chauffage et de permettre d’éviter des émissions de CO₂, des aides financières existent en rénovation.Isocoton est éligible aux aides à la rénovation selon les épaisseurs et les applications.Cela concerne entre autres MaPrimeRénov’, l’Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ), les CEE ou encore la TVA à 5,5 % pour les travaux de rénovation énergétique.
Il y a 2 ans et 178 jours

Pour se chauffer, penser aux réseaux de chaleur

6.500 km aujourd'huiLe pays compte 898 réseaux de chaleur, soit 6.500 km de canalisations de chauffage urbain courant dans 850 villes, selon un état des lieux de la Fédération des Services énergie environnement (Fedene) publié mercredi.Les réseaux ont livré 29,8 térawattheures (TWh) de chaleur en 2021, à près de 45.000 bâtiments raccordés; c'était encore 22 TWh il y a dix ans. Les destinataires sont pour la moitié des bâtiments résidentiels.Ces réseaux ont en 2021 été alimentés en moyenne à 62,6% par des énergies locales renouvelables et de récupération (biomasse, géothermie, déchets non recyclables incinérés...), le gaz complétant.Avec des émissions de CO2 réduites pratiquement de moitié en dix ans, ils émettent désormais 45% de gaz à effet de serre en moins que ne le ferait un chauffage au gaz naturel, selon leurs gestionnaires, qui promettent d'accélérer (avec 73% de sources renouvelables d'ici 2030)."Nous sommes de plus en plus vertueux, et nous augmentons nos livraisons, mais pas assez vite", résume Yann Rolland, président du Syndicat national du chauffage urbain (SNCU)."Nous ne représentons que 4-5% des besoins de chaleur des Français. C'est d'autant plus dommage qu'on est plutôt moins cher", la stabilité des renouvelables ayant "un effet amortisseur sur les prix des énergies fossiles".AmbitionsDans l'immédiat, le secteur vise la création de 1.600 réseaux supplémentaires, ou leur extension, d'ici 2030.Et d'ici 15 ans, le réseau urbain pourrait assurer 20% du chauffage national, un objectif "à la fois ambitieux et raisonnable", dans la moyenne européenne."On est sûrs de notre coup", dit le président de la Fedene, Pierre de Montlivault. "On a la demande des villes, et l'offre de sources renouvelables".Pour lui, le retard est "le fruit de l'histoire: la politique énergétique française s'est focalisée depuis des décennies sur l'électricité et le chauffage a toujours été vu comme un sujet un peu moins important"."On a développé après-guerre les infrastructures électriques et gazières et on a considéré que c'était réglé. De ce fait, il n'y a pas eu de volonté de planification des réseaux de chaleur", contrairement à l'Europe du nord, précise-t-il.Un milliard annuelAujourd'hui ces projets sont soutenus en France par le Fonds chaleur, instrument principal de leur essor, dont le montant est de 520 millions d'euros pour 2022. Pour accélérer, il faudrait un milliard d'euros, estime la filière.Pour l'instant, l'Ademe, qui gère le Fonds, a enregistré 190 demandes de dossiers de création de réseaux.Sur fond de flambée des prix du gaz, "nous sommes dans une dynamique nouvelle", observe Yann Rolland qui dirige Engie Solutions: "on n'a jamais eu autant de demandes de raccordement".Ce développement bénéficie aussi de dispositifs réglementaires, dont le texte "raccordement express" permettant aux copropriétés près d'un réseau de profiter d'aides pour se raccorder.Et le froid !Le premier réseau de froid est arrivé dans les années 1990 à Paris où il rafraîchit, grâce à la Seine, hôpitaux et musées. A Annecy c'est grâce au lac, à Marseille grâce à la mer.La France compte 33 réseaux de froid, qui permettent d'éviter les climatiseurs, économisant fluides frigorigènes et énergie. Ils ont livré en 2021 quelque 0,8 TWh de froid. Avec le réchauffement climatique, selon l'Ademe, les besoins de froid dans le résidentiel et le tertiaire pourraient dépasser 28 TWh en 2050.Il est donc "essentiel de développer des solutions vertueuses et décarbonées", insiste la Fedene, relevant que le soutien au froid manque encore en France.
Il y a 2 ans et 178 jours

A Saint-Paul-de-Vence, la fondation Maeght s'agrandit en respectant l'existant

Destiné à offrir de nouvelles surfaces d'exposition pour présenter un fonds permanent riche de quelque 13.000 œuvres, ce chantier va entraîner la fermeture des lieux jusqu'à l'été prochain et se terminera à l'été suivant, en 2024, pour les 60 ans de la célèbre fondation d'art moderne.Pour respecter le bâtiment d'origine, une construction de l'architecte Josep Lluis Sert considéré comme une icône de l'architecture moderniste, le maître d’œuvre italien a travaillé davantage par soustraction que par addition, en creusant une nouvelle galerie sous la cour centrale du bâtiment."L'idée m'est venue en voyant des photos d'Aimé Maeght (NDLR: le créateur de la fondation) en short, surveillant les travaux en 1964 depuis un remblai. Je me suis dit que l'extension était là, dans ce remblai", raconte Silvio d'Ascia, établi en France depuis trente ans et à qui l'on doit la gare TGV de Kenitra au Maroc ou le futur écoquartier Viotte à Besançon.Ce remblai pioché dans la cour centrale sera, dans un souci de recyclage, utilisé pour produire le béton de l'extension du bâtiment, qui accueille chaque année 130.000 visiteurs.Au passage, des éléments ajoutés au fil des années, murs ou occultations, vont être retirés, pour redonner le rythme initial de la déambulation, ponctuée par des meurtrières de lumière. Une promenade extérieure va également être aménagée autour du bâtiment.Au total, la fondation Maeght gagnera ainsi 60% de surface d'exposition, pour atteindre 1.350 mètres carrés."Nos visiteurs qui viennent pour voir Miró, Braque, Chagall ou Giacometti nous reprochaient souvent de ne pas montrer suffisamment nos collections. La nouvelle salle servira à cela, mais aussi à des concerts ou des spectacles de danse quand il pleut", a expliqué Isabelle Maeght, la fille d'André Maeght, 92 ans, et la petite-fille d'Aimé et Marguerite Maeght, ces galeristes parisiens qui avaient eu l'idée de cette "fondation pour les artistes" dans les années 60.Le coût total de ces travaux avoisinera les 4 millions d'euros, financés par les pouvoirs publics, la famille Maeght elle-même et des mécènes comme le groupe Dassault.La fondation ouvrira dans sa nouvelle configuration à l'été 2024 avec une exposition consacrée à Matisse et Bonnard. Un moment important selon Isabelle Maeght, car "ce sont eux qui ont mis le pied à l'étrier à mes parents", a-t-elle souligné.
Il y a 2 ans et 178 jours

Ecocem signe l’Act 1 de la décarbonation des ciments

Ecocem annonce la mise sur le marché d’une solution cimentaire très bas carbone baptisée Act. [©Ecocem] A travers sa solution Act – Acuna1 Cement Technologie -, l’industriel irlandais Ecocem dévoile le résultat d’une décennie de recherche & développement. « Act constitue une réponse au besoin urgent de décarboner l’industrie cimentière », résume Conor O’Riain, directeur général d’Ecocem Europe et France. Et de poursuivre : « Il s’agit d’un ciment ternaire comparable à un CEM VI “turbo-boosté” ! » Dans le détail, cet Act, premier d’une famille en devenir, est basé sur une formule mélangeant, dans des proportions précises, du clinker (apporté par un ciment du marché), du laitier moulu de hauts fourneaux et un filler minéral. Celui-ci peut être de type calcaire, argile calcinée, pouzzolane… « Ce ciment va permettre de réduire de près de 70 % l’empreinte carbone du secteur cimentier. » De quoi s’inscrire dans l’Accord de Paris sur les émissions de CO2 pour limiter le réchauffement climatique… « Il y a deux manières de réduire l’empreinte. Soit en capturant à la source le CO2, mais les technologies sont balbutiantes et très coûteuses pour le moment. Soit en évitant ces émissions. En diminuant fortement le taux de clinker dans le ciment Act, nous nous inscrivons dans ce second cas de figure. » Des bétons avec un rapport E/C de 0,25 L’avantage n° 1 de la technologie proposée par Ecocem est de permettre une massification de la production à l’échelle globale. En effet, clinker, laitier moulu de hauts fourneaux et fillers minéraux sont disponibles en quantité, partout sur la planète ! L’avantage n° 2 concerne l’outil industriel. Y intégrer la production du ciment Act ne nécessite, pour ainsi dire, aucune modification ou adaptation lourde. Lire aussi : Ecocem travaille déjà sur les liants bas carbone de demain Côté béton, les choses s’annoncent tout aussi simple. « Avec ce ciment, il est possible de formuler tous les types de bétons, structurels ou non. La mise en œuvre sur chantier ne change pas non plus les habitudes. La différence fondamentale est un besoin en eau très réduit. » En effet, le E/C annoncé est de l’ordre de 0,25… L’autre spécificité vient de l’adjuvantation, mise au point en interne par Ecocem en France, avec ses partenaires habituels (ENS Paris et Insa Toulouse). « Aujourd’hui, nous travaillons activement à mettre en place un partenariat avec un adjuvantier pour assurer la fabrication et la commercialisation de cet adjuvant particulier », indique Conor O’Riain. De la même manière, Ecocem a entamé des discussions avec tous les cimentiers pour licencier la solution Act. Autant d’Act que de cimentiers « C’est la seule manière d’accélérer la massification de la production d’une manière globale et ainsi de réduire le plus vite possible l’empreinte carbone du ciment. » En effet, à lui seul, Ecocem n’a pas cette capacité, ayant un outil industriel limité en comparaison aux majors du ciment. Ce qui ne lui interdira pas d’assurer une production d’Act sous sa propre marque. Dans la réalité, il y aura, potentiellement, autant de ciments bas carbone basés sur la technologie Act que d’industriels signataires d’une licence. Comme il y a autant de CEM II sur le marché que de cimentiers ou de cimenteries… « La réduction rapide des émissions carbone du ciment est un défi majeur de toute stratégie de décarbonation. La Cop 27 a rappelé l’urgence à trouver des solutions évolutives, indique Carmichael Roberts, co-dirigeant du comité d’investissement du Breakthrough Energy Ventures2. La solution Act arrive à un moment crucial et permettra d’accélérer nos efforts pour mettre au point un ciment zéro carbone. » Lire aussi : Le documentaire “Solving Zero” met à l’honneur Ecocem Il y aura des Act 2 et des Act 3 Avec Act, Ecocem propose aux cimentiers de prendre plusieurs années d’avance dans la réduction de leur empreinte CO2. « Nous avons consacré dix années de recherche pour atteindre ce résultat. Chaque industriel peut y avoir accès aujourd’hui. En plus d’une licence de fabrication, nous proposons un accompagnement technologique complet. » En parallèle, Ecocem poursuit les recherches. « Il y aura des ciments Act 2, Act 3… qui viendront enrichir l’offre dans les années qui viennent », insiste Conor O’Riain. En attendant, c’est le déploiement de l’Act 1 qui est en cours. Le calendrier prévoit une disponibilité de la solution dès le marquage CE obtenu. Ecocem l’attend pour 2023 pour lancer les premières applications commerciales. Le ciment Act n’entrant pas dans le champ d’application des normes EN 197-1 et EN 197-5, des demandes d’Atex, puis d’Avis techniques suivront, tout comme la réalisation de chantiers-tests. Mais, c’est bien la mise à jour majeure des normes ciments européennes qui marqueront le véritable acte de naissance de la solution Act d’Ecocem ! Frédéric Gluzicki 1Berceau en espagnol.2Fonds d’investissement fondé par Bill Gates, dont l’objectif est de favoriser le développement de solutions permettant d’atteindre zéro émission nette de CO2. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 178 jours

Les copropriétaires trop peu sensibilisés à la rénovation énergétique

C’est l’une des révélations de l’étude menée par Cotoit, syndic professionnel nouvelle génération, en partenariat avec BVA, auprès de 500 copropriétaires français [1]. Face à l’envolée des prix de l’énergie, ces charges risquent donc de s’alourdir de manière significative dans les prochains mois. Pour réduire la facture, une des options est d'accélérer la rénovation énergétique d’autant que près de 2 copropriétaires sur 3 n’ont pas encore été informés des nouvelles obligations leur incombant, dans le cadre de la loi Climat et Résilience. Un chantier essentiel qui concerne un grand nombre d'acteurs - copropriétaires, syndics, gestionnaires -, tous embarqués dans ces nouveaux défis à relever.Le montant des charges de copropriété est estimé aujourd’hui par les copropriétaires à 2.112 euros en moyenne, un budget en hausse ces dernières années pour 61% d’entre eux,Les dépenses d’énergie représentent le 1er poste cité au sein des charges de copropriété (32%) un poste voué à augmenter de manière significative au vu de la flambée actuelle des prix de l’énergie,74% des copropriétaires pratiquent d’ores et déjà des écogestes au quotidien au sein de leur logement,64% des copropriétaires interrogés n’ont pas été informés des nouvelles obligations réglementaires imposées par la loi Climat et Résilience.Les charges de copropriété, fortement impactées par la hausse des prix de l’énergieSelon 6 copropriétaires sur 10, les charges de copropriété ont augmenté ces dernières années. Leur montant s’élève aujourd’hui en moyenne à 2.112 euros selon les estimations des copropriétaires, avec de nettes disparités en fonction des régions et du type de syndic concernés. Ainsi, alors que les Franciliens évoquent un montant de 2.700 euros, celui-ci se situe aux alentours de 1.739 euros en régions.Dans ces charges, ce sont les dépenses d’énergie que les copropriétaires identifient comme pesant le plus lourdement. Elles sont ainsi citées par 32% des copropriétaires, devant l’entretien des parties communes (24%), les honoraires du syndic (15%) et la conciergerie (8%). Un poste énergétique significatif, de surcroît amené à augmenter fortement dans les prochains mois, face à la flambée des prix de l’énergie.Des copropriétaires qui ne semblent pas encore prêts à s’engager pleinement sur les questions énergétiquesDans ce contexte, les copropriétaires sont à la recherche de solutions pour soulager leur budget. La très grande majorité d’entre eux (74%) pratique d’ores et déjà des éco-gestes au quotidien au sein de leur logement. Dans le détail, plus de 9 sur 10 économisent l’eau en prenant des douches plutôt que des bains, tandis que 83% utilisent des LEDS pour réduire leur éclairage. Toutefois, cette prise de conscience semble se limiter essentiellement aux gestes de base. Lorsqu’il s’agit de baisser le chauffage, par exemple, ils ne sont plus que 62% à respecter les 19°C recommandés par le gouvernement.Quant à se lancer dans des actions plus engageantes, telles que le remplacement de ses appareils électroménagers par des équipements moins énergivores, une proportion plus faible encore (4 copropriétaires sur 10 seulement) s’y est attelée, tandis que près d’un tiers d’entre eux n’envisage tout simplement pas de le faire dans les prochains mois.Une méconnaissance des obligations réglementairesPar ailleurs, 64% des copropriétaires interrogés n’ont pas été informés par leur syndic des nouvelles obligations imposées par la loi Climat et Résilience. Celle-ci les contraint, notamment, à réaliser un Diagnostic de Performance Énergétique pour tout bâtiment d’habitation dont le permis a été déposé avant le 1er janvier 2013. Elle instaure aussi l’élaboration d’un plan pluriannuel, assorti de la mise en place d’un fonds de travaux, afin de permettre la réalisation de travaux énergétiques au sein des copropriétés. Des mesures essentielles, qui pourraient aussi s’avérer utiles pour les copropriétaires dans leur recherche d’économie d’énergie.Pour Luigi Del Moral, directeur général de Cotoit : « Non seulement ces obligations sont réglementaires et les copropriétaires devront progressivement y faire face, mais elles offrent aussi une formidable opportunité de s’embarquer ensemble dans la transition énergétique. Ensemble, car cette démarche doit être menée conjointement entre les syndics de copropriété et les copropriétaires, afin que ces derniers soient en mesure de prendre les meilleures décisions pour leur habitat. »Un rôle essentiel de conseil et d’accompagnement des syndicsEn fonction des régions, de la santé du bâtiment et de la trésorerie de la copropriété, les mesures instaurées par la loi Climat et Résilience ne pourront toutefois pas être déployées partout au même moment. D’où l’intérêt de s’appuyer sur l’expertise des gestionnaires de syndics. Mais c’est aussi un nouveau changement que ces derniers doivent absorber, en plus de leur métier premier : il leur faut, comme toujours, se montrer réactifs face aux sollicitations de copropriétaires parfois impatients, mais aussi faire preuve de pédagogie et de clarté pour rendre le fonctionnement de la copropriété plus accessible et ce, d’autant plus quand les charges augmentent. Dans le même temps, les gestionnaires voient aussi leurs missions se complexifier, dans le cadre des nouvelles obligations en matière de rénovation énergétique. Aussi, leur métier va évoluer de facto pour s’adapter à la fois aux besoins des copropriétaires, au contexte économique défavorable, et aux enjeux environnementaux.Cotoit s’efforce ainsi d’accompagner les gestionnaires dans cette transformation, à travers la maîtrise complète des outils digitaux, une connaissance augmentée de leur parc immobilier, qui leur permet de jouer pleinement leur rôle d’interlocuteurs de proximité, la montée en compétence progressive sur des pôles d’expertise, ainsi qu’une gestion des portefeuilles limitée.Pour Luigi Del Moral : « Les gestionnaires de syndics constituent la clé de voûte de la rénovation énergétique, qui ne pourra se faire sans eux. Ils jouent ainsi un rôle essentiel d’accompagnement des copropriétaires face à ces évolutions, dans un contexte particulièrement compliqué. »[1] Méthodologie : enquête menée du 12 au 15 septembre 2022 par l’Institut BVA auprès d’un échantillon représentatif de 505 copropriétaires français, âgés de 18 ans et plus. 88% d’entre eux ont recours à un syndic professionnel traditionnel ; 5% à un syndic bénévole non professionnel ; 4% à un syndic coopératif non professionnel ; 3% à un syndic professionnel en ligne. Étude disponible sur demande.
Il y a 2 ans et 179 jours

Action Logement propose à l'Etat une contribution réduite de moitié

"Les partenaires sociaux d'Action Logement Groupe réunis en Conseil d'administration, ont voté à l'unanimité, vendredi 25 novembre, leur budget pour 2023", indique dans un communiqué l'ex-1% Logement, co-géré par patronat et syndicats.Le groupe, qui pilote également des aides à la mobilité professionnelle et la garantie locative Visale, propose d'y intégrer une contribution de 150 millions d'euros au Fonds national des aides à la pierre (Fnap) qui finance la construction et rénovation de logements sociaux.C'est moitié moins que les 300 millions d'euros sur lesquels le gouvernement tablait dans son projet de budget 2023 dévoilé en septembre, une "ponction" qui avait suscité des réactions furibardes de l'organisme et des partenaires sociaux."Le Conseil d'administration a proposé d'inscrire au budget du groupe le versement d'une contribution volontaire de 150 MEUR au Fonds national des aides à la pierre, comme les partenaires sociaux s'y étaient engagés vis-à-vis des ministres de la Transition énergétique et du Logement", indique le groupe."Cette disposition devra être confirmée dans le cadre des discussions entre l'Etat et le groupe sur la convention quinquennale 2023-2027", ajoute Action Logement.Manière de mettre la pression sur le gouvernement, qui doit décider s'il réintègre au projet de loi de finances la contribution de 300 millions d'euros, supprimée jeudi par le Sénat."Cet effort, qui marque une évolution par rapport au refus initial de toute contribution en septembre, reste néanmoins insuffisant au regard des besoins des bailleurs sociaux", a réagi l'entourage du ministre délégué au Logement Olivier Klein."L'Etat s'est exprimé en défaveur de ce budget initial, dans le cadre juridique qui le lui permet", assure-t-on au ministère, ajoutant que "la somme de 300 MEUR est donc nécessaire et ce besoin sera exprimé de nouveau dans les discussions parlementaires"."Un accord sur un nouveau projet de budget initial (d'Action Logement, NDLR) à même de garantir les actions du groupe en 2023 sera recherché avec Action Logement très rapidement".Action Logement doit négocier d'ici à la fin de l'année une convention quinquennale avec l'Etat qui définira le montant de sa contribution à l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) et au programme Action cœur de ville (ACV), deux piliers de l'aménagement du territoire.
Il y a 2 ans et 179 jours

fonds d aide a la pierre action logement vote pour 150 millions d euros

Action Logement a voté ce vendredi un budget de 150 millions d’euros pour les aides à la pierre, soit moitié moins que la contribution demandée par l’État. Une contribution jugée « insuffisante » par le ministère de la Transition écologique, qui compte sur la signature d’une convention quinquennale pour revoir ce budget à la hausse.
Il y a 2 ans et 179 jours

Baromètre 2022 de la base INIES : toujours plus de données environnementales pour accompagner la RE2020

INIES, base de référence de la RE2020Entrée en vigueur depuis janvier 2022, la RE2020 est une étape majeure dans la décarbonation du secteur de la construction française. Son objectif est d’améliorer la performance environnementale des bâtiments neufs afin de diminuer leur impact sur le climat.Outil de référence pour l’application de la RE 2020 la base INIES permet à tous les acteurs de la construction d’évaluer l’empreinte environnementale des bâtiments neufs. Elle est aujourd’hui la plus grande base de données environnementales des produits et équipements de la construction (FDES, PEP Ecopassport®, DED et DES) et s’impose comme la seule source de données aussi riche en Europe pour permettre d’alimenter les logiciels d’ACV Bâtiment.Conscient de leur rôle central pour la mise en application de la RE2020, les fabricants de produits de construction et d’équipements se sont d’ailleurs une nouvelle fois engagés activement dans une démarche volontaire des déclarations de leurs solutions, 100% vérifiées, numérisées puis mises à disposition gratuitement..Ainsi, au 31 août 2022, la base INIES compte un total de 5 389 données (en hausse de 28% par rapport au baromètre 2021) dont :3 190 FDES (+29% par rapport au 31 décembre 2021) représentant 676 086 références commerciales599 PEP (+14% par rapport au 31 décembre 2021)1 495 DED dont 1009 produits de construction et 486 équipements105 données conventionnelles dont 33 lots forfaitaires et 72 données conventionnelles de services (DES)343 organismes déclarants de FDES et 51 organismes déclarants de PEP (dont 100 nouveaux déclarants de FDES et 5 pour les PEP depuis 2022)Cette très forte croissance du nombre de déclarants témoigne de la démocratisation de la réalisation des déclarations environnementales accompagnant la RE2020.Côté famille de produits et équipements, le Baromètre 2022 INIES donne une vision précise des différentes familles représentées. Tout comme dans le Baromètre 2021, on note que l’isolation enregistre toujours le plus grand nombre de FDES (1202), devant le secteur des produits pour le cloisonnement et les plafonds suspendus (493) et ceux pour la structure/maçonnerie/gros oeuvre/charpente (356), secteur qui occupe la troisième place exæquo avec les revêtements de sols et murs/peinture/produits de décoration (356).Pour les PEP, les appareillages d’installation pour le secteur des réseaux d’énergie électrique et de communication dominent toujours le classement côté équipements avec 313 documents renseignés et vérifiés, suivis par les équipements de génie climatique (146) puis ceux dédiés à la sécurité du bâtiment (41).Il est important de rappeler que la Base INIES fournit les informations nécessaires pour le calcul de l’impact environnemental global du bâtiment. Ainsi elle va au-delà de l’indicateur « carbone » et intègre également des informations sur le stockage du carbone biogénique présent dans l’atmosphère pendant la durée de vie des bâtiments ; la quantité de matériaux issus de ressources renouvelables, recyclées ou recyclables qui leur sont incorporées pour l’économie circulaire ; des informations sanitaires pour renseigner sur la contribution du produit à la qualité de l’air intérieur du bâtiment. C’est la prise en compte de l’ensemble de ces indicateurs qui permet d’évaluer la performance environnementale et sanitaire du bâtiment.INIES : les nouveautésPour permettre à tous d’accéder facilement à la base de données INIES, un nouveau site a été mis en place depuis fin 2021. Ce dernier s’est enrichi de 5 nouveaux motions design à vocation pédagogique. Des courtes vidéos sont accessibles dans l’objectif de partager, de façon simple et ludique, les informations clés concernant la base INIES, les FDES et les PEP.Concernant les équipements du génie climatique, la base de données de déclarations environnementales du programme PEP a été entièrement repensée et offre désormais une nouvelle interface d’enregistrement et de consultation avec de nouvelles fonctionnalités.À la demande des spécialistes de l’ACV bâtiment en charge de contrôler la qualité des ACV de bâtiments, une nouvelle interface à été mise à disposition afin de faciliter le contrôle du calcul de la contribution des composants du bâtiment selon la RE2020.Les données manquantes pour la RE2020Malgré la progression constante de la base INIES depuis bientôt 20 ans et une forte mobilisation des fabricants, certaines données manquent encore à l’appel pour la RE2020.Afin d’encourager les fabricants à fournir les déclarations environnementales de leurs produits, la base INIES publie dans son Baromètre 2022 la liste prioritaire des familles de produits et d’équipements pour lesquelles les déclarations sont manquantes.#FaistaFDESAppuis de baieBoisseaux et Conduits de fumisterieCharpentes aluminium et bétonComplexes de doublage : plâtre + polystyrène extrudéColles (charpente, réparation), masticsCuves et réservoirsÉviers, lavabos et receveurs de douche en matériaux de synthèse et acier inoxydableEscaliers et mains courantesÉléments de couverture en petits et grands éléments : PVC, bois, fibre ciment, pierre, zinc…Fondations bois massif et préfabriquées bétonIsolants acoustiques pour cloisons : fibre de coton, de lin, laine de mouton, laine et fibre de boisIsolants thermiques et acoustiques : laine, liège expansé, sous-vide, verre cellulaire, chenevotte, perlite…Isolation répartie non porteuse : torchisGaines et fourreauxGarde-corps en bois, PVC, polycarbonate…Membranes pour façade légère : parevapeurMousse PUPlafonds suspendus / plafonds tendus PVCPortes bois reconstitué, portes PVCProduits de finition/décoration : plinthes, papiers peints, pierres naturelles…Primaires de préparation de supportProduits d'étanchéité et d'imperméabilisation pour murs enterrésRéseaux d’évacuation et d’assainissement (acier, béton, PE)Réseaux adduction gaz (PE, acier)Système de drainage (PVC et PP)Tomettes en terre cuite#FaistonPEPBatteriesBlocs multiprisesCaissons de ventilation, centrale doux flux, filtresChaudières gaz, fioul, hybrideCoffrets VDI, coffrets étanches, connectiqueCogénérateurs photovoltaïques, convertisseurs, régulateursCoudes et accessoiresCheminent de câbles : goulottes, boîtes…Convecteurs, unités de confortDiffuseurs d’air : terminaux, entrées, bouches d’extractionDisjoncteurs divisionnaires, fusibles, interrupteurs, variateurs, délesteurs, minuterieFibre optiqueFils et Câbles non isolés ou chauffants, câbles Haute tensionMatériels d’éclairage : encastrés, appliques, projecteurs, luminaires/bornes extérieurs…Motorisations d’ouverturePoints d’accès wifi, répartiteursSystème de désenfumage (grilles, volets, caissons…)Systèmes de diffusion sonore : sonnettes, haut-parleursSystèmes de sécurité incendie, éclairages de sécurité et vidéosurveillanceLa base INIES regroupe :les Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) pour les produits de la construction ;les Profils Environnementaux Produits (PEP) pour les équipements électriques, électroniques et de génie climatique.des données environnementales par défaut (DED)des données conventionnelles de service (DES).Télécharger le Baromètre INIES 2022
Il y a 2 ans et 182 jours

Embellir et simplifier la peinture acrylique... Quand la magie de la technique opère

Floetrol et Aussie-TrolDe la facilité de glisse, à la démultiplication des possibilités déco jusqu’au travail d‘un artiste, quand les caractéristiques d’une peinture déterminent tous ses usages ! Il suffit parfois d’un détail pour transformer un travail laborieux et fastidieux aux résultats inégaux en une action simplifiée aux bénéfices immédiats !Phase aqueuse - précisions : Toutes les peintures n’ont pas la même qualité et lorsque l’on travaille avec de la peinture phase aqueuse, on peut se retrouver confronté à diverses difficultés.La texture peut être collante, difficile à appliquer, avec un temps d’ouverture souvent réduit compliquant son application.Le tendu est également tributaire de la viscosité et peut générer un résultat avec des imperfections inesthétiques.Travailler sur la viscosité, lors de travaux de peinture en phase aqueuse, est l’un des facteurs qui permet d’améliorer immédiatement l’application et le rendu et de multiplier les possibilités de résultats (faux finishing, effet essuyé ...).Durieu avec sa gamme Owatrol met son savoir-faire au service de l’innovation et propose deux produits dont les formulations chamboulent le travail de la peinture des professionnels aux particuliers en passant par les artistes !FLOETROL grâce à sa composition ultra technique allège et facilite toutes les applications en phase aqueuse et AUSSIE-TROL avec une formule dédiée aux artistes du pouring, permet d’obtenir des résultats spectaculaires.Floetrol : un additif dédié aux peintures acryliques : indispensable ! Pourquoi ?Il ajuste la viscosité de la peinture et facilite son application en particulier par temps sec, chaud ou venteux.Il augmente le temps d’ouverture en retardant la prise des peintures, et limite ainsi les traces de reprises. Les effets de pommelage sont largement limités grâce à un meilleur tendu : c’est le partenaire idéal pour les plafonds.Il permet d’obtenir une excellente glisse avec une très bonne brossabilité qui garantit un film plus régulier et donc un très beau rendu.Il simplifie le travail au pistolet car la projection est plus régulière et la qualité de finition meilleure : le FLOETROL lubrifie la buse et permet d’éviter les projections irrégulières inesthétiques.Le plus : Déco à l’infini : Grâce à la fluidité obtenue et l’excellente glisse, tous les effets déco possibles, du faux finishing en passant par l’effet essuyé et même le street art industriel ! Les travaux minutieux et les surfaces non planes (type rechampi ou encadrement de moulure …) sont aussi facilités et améliorés.Aussie-Trol : partenaire des artistes du pouring !Le pouring c’est cette technique qui permet de réaliser avec de la peinture acrylique et des additifs spéciaux, de belles œuvres artistiques sur toile en créant des décors multicolores superposés. Le principe repose sur le fait que les couleurs ne se mélangent pas entre elles mais se diffusent en se superposant pour donner un effet de cellules multicolores et créer la dynamique du tableau. Pour obtenir ces effets cellulaires il faut utiliser un additif qui permet à chaque couleur de garder son identité sans se mélanger aux autres. AUSSIE-TROL offre une solution unique pour augmenter l’effet cellulaire et créer un décor unique extrêmement original.Comment ? Il suffit de l’additionner à chaque couleur avec un rapport de 1 part de peinture pour 4 parts d’AUSSIE-TROL (rapport conseillé) et ensuite d’appliquer la technique du pouring pour créer son œuvre !La peinture à l'eau et Owatrol : qualité, simplicité, efficacité, unicité ! Floetrol et Aussie-Trol, des additifs qui changent le travail et les effets artistiques !
Il y a 2 ans et 182 jours

La Réunion : Deux bétonniers mobilisés pour le projet Run’Eva

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. Le projet Run’Eva vise à traiter 145 000 t/an de déchets ménagers des Réunionnais. [©Spie Batignolles] Sur l’île de La Réunion, l’entité Ileva est en charge du traitement des déchets. Toutefois, l’enfouissement reste la solution par défaut. Ainsi, en 2018, ce sont 227 000 t qui ont été déversées dans les décharges de la perle de l’océan Indien. Sachant qu’à lui seul, le site de Pierrefonds, qui en stocke les deux tiers, arrive à saturation… Conscient que cette technique de gestion, non pérenne, n’est plus en adéquation avec les inspirations écologiques, tant de l’île que de la planète, Ilvea a lancé les travaux de construction d’une unité de traitement des déchets. Nommée Run’Eva, Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 183 jours

Salon des maires et des collectivités locales : accélérer la transition écologique par, pour et avec les territoires

3 questions à... Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoiresPourquoi le salon des maires et des collectivités locales est-il un rendez-vous important ?« Pour nous le salon des maires, c’est la possibilité d’échanger avec une très grande diversité d’elus, venus de communes rurales comme de grandes métropoles, en attente d’aides et d’accompagnements adaptés à leurs spécificités. Sur le Salon, on vous apporte des solutions et on prend vos solutions. »Pourquoi le ministère y est-il présent ?« C’est la première fois que nous serons présents au nom de ce grand ministère qui réunit la transition écologique et la cohésion des territoires et c’est en soi déjà tout un symbole.Face à l’urgence climatique, la France s’est engagée fortement pour atteindre une baisse de 55% d’émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport aux années 1990. Pour tenir ces engagements ambitieux, l’État aura besoin du concours des collectivités locales et nous serons présents pour leur apporter des solutions.Aux côtés des citoyens, les élus locaux sont en première ligne face aux aléas climatiques. Les collectivités locales sont aussi, du fait de leur patrimoine et de leurs compétences, les premières à investir pour le climat, à mettre en place des stratégies et des plans d’actions, à mobiliser les acteurs du territoire ou encore à imaginer des solutions innovantes. L’État souhaite s’appuyer sur cette dynamique. Ainsi, si les grandes priorités sont fixées et les moyens mobilisés au niveau national, c’est bien à l’échelon local, au bloc communal, de mettre en œuvre les actions pertinentes. L’accélération, indispensable, de nos politiques de décarbonation et d’adaptation au changement climatique doit s’appuyer sur les maires, qui tous les jours mesurent les effets des actions sur le quotidien des Français. Cette proximité est le gage de l’efficacité.Il nous faut alors unir les énergies et faire converger les actions aux échelles nationale et locale. Plus que jamais, l’État souhaite accompagner les collectivités locales sur ce terrain et les doter des outils et des moyens nécessaires. »Pourquoi un village avec nos partenaires ?« Cette année, notre présence au Salon des maires et des collectivités locales s’adapte à la nouvelle organisation ministérielle. Notre stand devient Le village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires.Il regroupe nos principaux opérateurs : l’Agence de la transition écologique - Ademe, les Agences de l’eau, l’Agence nationale de l’habitat, l’Agence nationale de la cohésion des territoires, le Bureau de recherches géologiques et minières, le Centre de ressources scientifiques et techniques dit Cerema, le Commissariat général au développement durable, l’Institut national de l’information géographique et forestière, la Direction générale des collectivités locales, Météo France, l’Office français de la biodiversité, Voies navigables de France.Sur le Village, les opérateurs pourront échanger avec les acteurs locaux et les informer sur tous les programmes, solutions, aides, incitations que le ministère met à leur disposition pour accélérer la transition dans leurs territoires.La présence du ministère et de ses opérateurs sur le Village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires du Salon des maires répond à notre volonté d’écouter les élus et de leur fournir les solutions, l’expertise et l’ingénierie dont ils ont besoin. »3 questions à... Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétiqueComment les collectivités locales peuvent-elles être des moteurs en matière de sobriété énergétique ?« Eclairage public, transports, bâtiments, équipements sportifs ou culturels, les collectivités locales sont en première ligne pour porter la sobriété énergétique. Beaucoup n’ont d’ailleurs pas attendu l’État pour agir contre le réchauffement climatique et pour réduire leur facture énergétique. Le plan sobriété, présenté le 6 octobre dernier, sous l’égide de la Première ministre, leur a permis de définir des mesures efficaces, pour économiser 10% de leur consommation d’électricité, de gaz et de carburant, d’ici fin 2024.Ma responsabilité est d’être en appui des élus, de remettre à leur disposition l’expertise de nos opérateurs, de faciliter le partage d’expérience et de bonnes pratiques, de lever des verrous législatifs et réglementaires. Je souhaite aussi que l’État accompagne financièrement les collectivités locales dans leurs investissements. C’est dans cette optique que j’ai mobilisé 220 millions d’euros supplémentaires dans le programme CEE ACTEE+ pour soutenir des projets d’éclairage public ou de rénovation de piscines. Plus largement, le Fonds vert doit aider à financer les projets de décarbonation. »Quelles sont les conséquences pour les collectivités du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables actuellement examiné au Parlement ?« Ce projet de loi, c’est un nouveau pacte territorial entre l’État et les collectivités locales pour que la France soit - enfin ! - à la hauteur de ses objectifs de déploiement des énergies renouvelables et donc, de ses objectifs climatiques. Les Maires sont remis au cœur du processus et décident des zones prioritaires où ils souhaitent voir se développer les projets. La planification se fait en partant de la réalité du terrain et évite un déploiement anarchique des installations.Le projet de loi donne aussi des outils financiers aux collectivités locales pour maîtriser à long terme leur coût de l’énergie sur le modèle des réseaux de chaleur, simplifie les procédures et rend possible l’installation de panneaux photovoltaïques dans des zones dégradées. C’était une demande des élus !Dans ce cadre, l’État doit avoir un rôle de facilitateur, par exemple, en mettant en avant les zones désignées par les Maires auprès des porteurs de projet et en assurant une instruction prioritaire des projets sur ces zones. Des effectifs nouveaux seront déployés au sein de l’État pour instruire plus vite les projets : nous avons aussi entendu ce message des élus ! »Face à la crise énergétique, comment l'État protège-t-il les collectivités ?« Face à cette crise inédite, des mesures fortes ont été prises dès le début de l’année 2022 : bouclier tarifaire pour les très petites collectivités locales, baisse de la fiscalité énergétique, augmentation exceptionnelle du volume d’Arenh pour l’année 2022 ou encore mécanisme du filet de sécurité.Pour l’année 2023, le bouclier tarifaire et le filet de sécurité seront reconduits, de même que la baisse de la fiscalité sur l’électricité. Pour les collectivités plus importantes, un dispositif complémentaire est introduit pour amortir le coût de l’électricité. Il permet de réduire la facture d’environ 100 €/MWh pour une collectivité locale ayant signé un contrat à des prix de l’ordre de 500 €/ MWh. C’est donc 20% de la facture qui sera prise en charge par l’État, directement en pied de facture, sans dossier à instruire. Ce paquet de mesures de soutien pour 2023, complété par une Charte fournisseur et une publication toutes les semaines par la Commission de régulation de l’énergie des prix de référence de l’électricité, permettent aux collectivités locales de renouveler leur contrat dès maintenant dans les meilleures conditions !Face à la crise, nous ne laisserons pas tomber les élus de terrain ! »La parole à... Caroline Cayeux, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales« Au plus des réalités du terrain et des besoins de nos concitoyens, les maires sont les premiers artisans de la réussite de nos politiques publiques.Notre ambition, c’est celle d’un État accompagnateur, et non plus prescripteur, qui soit au service de leurs projets et de leurs initiatives innovantes.Un État accompagnateur, qui leur permette de faire face à l’inflation et de la hausse du coût de l’énergie.Un État accompagnateur, qui leur donne la stabilité et la lisibilité nécessaires sur leurs finances pour continuer à investir.Un État accompagnateur, enfin, qui leur permettre d’accélérer leur transition écologique.Ensemble, construisons le développement durable de tous les territoires !Pour la première fois, les visiteurs seront accueillis par des élus ambassadeurs de la transition écologique, sur notre village. »Le Fonds vert, 2 milliards d’euros pour accélérer la transition écologique dans les territoiresL’État mobilise 2 milliards d’euros dès 2023 au titre du fonds vert. Ce nouveau fonds inédit permettra de concrétiser les projets des collectivités locales engagées dans la transition écologique. Complémentaire aux dotations d’investissement de l’État, le fonds vert est un levier supplémentaire de soutien au développement des territoires.Le fonds vert répond à un triple objectifRenforcer la performance environnementaleCette action vise à encourager la performance énergétique, tout en favorisant le respect de la biodiversité : La rénovation énergétique des bâtiments publics locaux Le soutien au tri à la source et à la valorisation des biodéchets La rénovation des parcs de luminaires d’éclairage public Adapter les territoires au changement climatique Les risques climatiques auxquels sont exposés nos territoires imposent des actions d’adaptation pour préserver les vies humaines autant que les espèces animales et végétales: La prévention des inondations L’appui aux collectivités de montagne soumises à des risques émergents Le renforcement de la protection des bâtiments des collectivités d’outre-mer contre les vents cycloniques La prévention des risques d’incendies de forêt L’adaptation des territoires au recul du trait de côte La renaturation des villes Améliorer le cadre de vie La transition écologique est l’occasion d’améliorer nos cadres de vie tout en conciliant l’activité humaine avec la préservation de son environnement naturel : L’accompagnement du déploiement des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) Le recyclage des friches L’accompagnement de la stratégie nationale biodiversité 2030 (SNB)Les mesures de soutien aux collectivités localesAugmentation de la dotation globale de fonctionnementDans le cadre du PLF pour 2023, le Gouvernement a consenti un effort exceptionnel et historique s’agissant de la dotation globale de fonctionnement des collectivités locales. Pour la première fois depuis 13 ans, la dotation globale de fonctionnement augmentera de 320M€, ce qui permettra de préserver la dotation de près de 95% des collectivités.Accompagnement des collectivités face aux prix de l'énergiePour aider les collectivités locales face à la hausse des prix de l’énergie, l’État est pleinement mobilisé et a décidé de mettre en place plusieurs mesures, en 2023, pour réduire l’impact de la hausse de leurs factures d’électricité :Bouclier tarifaire (petites collectivités) Les petites collectivités de moins de 10 employés et de moins de 2M€ de recettes, ayant contractualisé une puissance inférieure à 36 kVa et qui sont éligibles aux TRVe, vont bénéficier, à nouveau, du bouclier tarifaire en 2023. Le bouclier tarifaire est maintenu en 2023 sur la base d’une hausse des tarifs réglementés d’électricité limitée à +15% en moyenne.Amortisseur électricité Les autres collectivités, quelle que soit leur taille, vont bénéficier d’un nouveau dispositif dit amortisseur électricité, qui sera mis en place début 2023. À titre d’exemple, pour un contrat conclu à 500 €/MWh, l’État prendrait à sa charge près de 20% de la facture de la collectivité locale. La baisse du prix apparaîtra directement sur la facture, et une compensation financière sera versée par l’État aux fournisseurs d’énergie, via les charges de service public de l’énergie.Filet de sécurité Pour faire face à la flambée des prix de l’énergie, un filet de sécurité de 430M€ a été adopté à l’été 2022 dans le cadre de la loi de finances rectificatives qui permet aux communes et aux groupements de compenser une partie de la hausse des prix au titre de l’exercice 2022.Sont éligibles, les communes et groupements qui réunissent les trois critères suivants : avoir un taux d’épargne brute 2021 inférieur à 22% ; avoir un potentiel financier ou fiscal par habitant inférieur au double de la moyenne de la strate ; perdre au moins 25% d’épargne brute en 2022, du fait principalement de la hausse des dépenses d’énergie et d’alimentation, et de la revalorisation du point d’indice. Les collectivités éligibles se verront compenser 50 % des effets de la revalorisation du point et 70 % des effets de la hausse des dépenses d’énergie et d’alimentation constatée en 2022.Rendez-vous sur le village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires : Pavillon 4 - Stand D118.
Il y a 2 ans et 184 jours

Aurélien Grudzien : Comme une ode au ciment…

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. A Aouste-sur-Sye (26), dans les bois, se trouve l’atelier de l’artiste tout en béton avec une belle hauteur sous plafond. [©Aurélien Grudzien] Aquarelles ou lavis ? On peut hésiter… Mais de toute manière, on se tromperait. Car il s’agit d’aplats de ciment pigmenté, laqué et verni. Lumineuses, abstraites et calmes, les œuvres d’Aurélien Grudzien, 46 ans, dégagent une véritable poésie et un apaisement des sens. « Ma pratique de la plongée sous-marine et l’expérience de zénitude qui en découle y sont pour beaucoup », explique le peintre. On retrouve même sur certains tableaux les traînées abyssales de fonds marins. « Je peins depuis toujours, mais aucun medium ne me donnait satisfaction. Le ciment, avec ses aspérités et ses nuances m’a permis d’exprimer mon art. J’exploite tous ses accidents de parcours, ses fissures, ses craquelures », explique Aurélien Grudzien. Les codes de l’Impressionnisme et de l’Abstraction lyrique Si l’on compare parfois le travail d’Aurélien Grudzienavec les aquarelles de l’artiste français d’origine chinoise Zao Wou-Ki, c’est le peintre Pierre Soulages, chantre du noir et de la matière, qui lui a donné envie de peindre. [©Aurélien Grudzien]L’artiste sait mettre de l’intensité à ses peintures colorées, qui font découvrir les mondes secrets de son imagination. [©Aurélien Grudzien]Lumineuses, abstraites et calmes, les œuvres d’Aurélien Grudzien, 46 ans, dégagent une véritable poésie et un apaisement des sens. [©Aurélien Grudzien]C’est avec le ciment, ses fissures, ses aspérités et ses nuances, qu’Aurélien Grudzien a pu exprimer pleinement son art abstrait. [©Aurélien Grudzien] Ses premières œuvres, en 2007, étaient figuratives. De grands cieux de ciment se mêlaient aux buildings. Peu à peu, les immeubles ont disparu de la toile, libérant de plus en plus le ciel, qui a fini par envahir tout l’espace… C’est ainsi qu’il est entré dans l’air de l’abstraction ! Si l’on compare parfois son travail avec les aquarelles de l’artiste français d’origine chinoiseZao Wou-Ki, c’est le peintre Pierre Soulages, chantre du noir et de la matière, qui lui a donné envie de peindre. En empruntant les codes de l’Impressionnisme et de l’Abstraction lyrique, Aurélien Grudzien joue sur les couleurs, mais aussi sur la lumière, et conserve toujours son univers fait de formes et de mirages. Toute la force du ciment se révèle à travers le blanc et le noir. Mais pas que… L’artiste sait aussi donner fougue et joie à ses peintures plus colorées, qui font découvrir les mondes secrets de son imagination. Ses toiles invitent toutes au voyage intérieur et à la plénitude. Ainsi, le peintre prépare ses aplats de ciment blanc pigmenté, puis il les recouvre de résine pour créer davantage de profondeur, de luminosité. Une fois sèche, il ponce toute la surface et applique un vernis. « Il me plaît de jouer avec le ciment. Chercher la puissance émotionnelle de cette matière, c’est exprimer ses sentiments à travers une action picturale. Le ciment est une matière vivante. Mes aplats, entre terre et ciel, évoquent aussi bien la course des nuages dans le vent que la lente dilution d’une goutte d’encre dans l’eau. Les couleurs se fondent ou se séparent avec légèreté, pureté et transparence. Mes aplats mêlent tragique et extase. Ils créent le mouvement, la vie. Il en ressort toujours une lueur d’espoir… » Si chaque tableau reste pour lui une vague de matière, il y apporte un soin infini qui nous fait rêver. De près, on découvre le travail de la matière : des pigments, de l’eau, du souffle, l’action de l’artiste. De loin, on se laisse aller à ces magnifiques paysages abstraits… Muriel Carbonnet Exposition permanente la galerie Sylvie Platini, 7 place des Célestins, 69002 Lyon. Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 184 jours

un habitat toujours plus sain et confortable grace au deshumidificateur d air interieur rehau

REHAU, spécialiste de solutions à base de polymères pour le bâtiment, imagine des solutions ayant pour objectifs la simplicité et les économies d’énergies pour les utilisateurs et les professionnels. Aujourd’hui notre habitat est touché par des variations de températures, vagues de chaleur, taux d’humidité élevé dans l’air... le dérèglement climatique, les conditions météorologiques deviennent de plus en plus extrêmes. REHAU présente une solution complète pour déshumidifier l’air ambiant et rafraichir les surfaces tels que les murs, les sols et les plafonds. Composé d’un système de surfaces rafraichissantes, d’un déshumidificateur et de la régulation connectée NEA SMART, il permet de créer une atmosphère intérieur confortable et homogène, même dans des conditions extérieures particulièrement chaudes et humides.
Il y a 2 ans et 185 jours

Sami lève 4 millions d’euros avec plus de 250 investisseurs pour accélérer la transition bas-carbone des entreprises

● +400 entreprises utilisent la plateforme Sami pour mesurer et réduire leur bilan carbone ● 272 investisseurs ont rejoint l’aventure Sami pour accélérer le développement ● La startup ouvre sa plateforme à l’ensemble des consultants carbone ● Sami se lance sur le marché belge et anglais début 2023 Retour sur une levée de fonds pas […]
Il y a 2 ans et 185 jours

Les maires bientôt formés à la transition écologique, annonce Christophe Béchu

"Un temps de formation, de sensibilisation" sera organisé par les agences du ministère, "Météo France, l'Ademe, l'Office français de la biodiversité" dans les préfectures ou les sous-préfectures, "près de l'endroit où chaque maire exerce sa fonction", a annoncé M. Béchu sur RTL.Ces formations, gratuites pour les élus, seront lancées "dès le premier trimestre" 2023, a précisé le ministre à l'AFP.Au-delà de la compréhension de la situation à l'échelle nationale ou mondiale, ces sessions permettront de "regarder, territoire par territoire, ce que sont déjà les conséquences du dérèglement climatique et les manières dont on peut prendre des mesures pour les atténuer et s'y adapter", a indiqué le ministre.La formation ne sera pas obligatoire pour les édiles. Mais de telles sessions ont déjà été organisées dans le département de l'Indre, qui compte 241 communes. La formation "a réuni 251 élus", selon M. Béchu. "Des maires ont décliné car ils ont déjà suivi des formations, en ont déjà organisé", mais d'autres ont souhaité y assister accompagnés d'un adjoint.La formation, d'une durée de trois heures, constitue "le modèle que nous allons généraliser", a ajouté le ministre, souhaitant que dans les deux ans à venir, "30.000 maires" soient formés.Au congrès de l'Association des maires de France, dans la matinée, le ministre lancera également une plateforme internet baptisée "La France des solutions".Quelque 2 milliards d'euros "pour les actions favorables au climat" ont été débloqués pour 2023. Le fonds vert permettra, selon le gouvernement, à toutes les communes "de financer des rénovations de bâtiments, (...) des mesures de protection contre les incendies".
Il y a 2 ans et 186 jours

Gare aux investissements frauduleux dans la transition énergétique, prévient l'AMF

L'AMF a enregistré en 2022 "plus d'une centaine de réclamations et signalements", ainsi "qu'une cinquantaine de demandes" d'épargnants s'interrogeant sur ce type d'investissement, notamment via sa plateforme AMF Epargne Info Service, explique l'autorité dans un communiqué. Les pertes subies par les épargnants sont "élevées", juge-t-elle, en moyenne de 70.000 euros. Les résultats sont loin des "taux de rendements élevés", entre 6 et 12%, et des "placements sécurisés" vantés par des "fausses brochures commerciales".Ces offres surfent sur les tendances du moment de la finance verte: centrales photovoltaïques exploitées en Europe, "livret hydrogène" ou encore des "éco-parkings", c'est-à-dire des places de stationnement avec bornes de recharge électrique, énumère-t-elle.L'AMF avait déjà alerté en 2020 sur les escroqueries liées aux investissements dans des places de parking.Souvent, ces offres frauduleuses "usurpent l'identité de groupes connus" et mettent parfois en avant "une soi-disant garantie de capital" par la Banque de France ou la Banque centrale européenne, alerte aussi l'AMF.Les épargnants sont généralement sollicités par mail ou par téléphone, après avoir renseigné leurs coordonnées dans des formulaires de contact sur internet ou avoir découvert les offres sur les réseaux sociaux.Mais, "peu après avoir effectué les virements, les victimes ne parviennent plus à joindre les faux conseillers ni à récupérer leurs fonds", relate l'autorité chargée de la protection de l'épargne investie en produits financiers.L'AMF rappelle enfin des "règles de vigilance" vis-à-vis des investissements, notamment ne pas céder à la pression des interlocuteurs ou à l'urgence avant d'investir, se méfier "des promesses de gains rapides sans contreparties" et rappelle que "les usurpations sont fréquentes, nombreuses et faciles à réaliser".
Il y a 2 ans et 186 jours

COP27 : La France salue des avancées mais regrette un manque d'ambition face à l'urgence climatique

Si l’accord de la COP27 n’est pas à la hauteur des ambitions que portaient la France et l’Union européenne, il préserve toutefois l’essentiel : il rappelle l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C et appelle les pays à des efforts supplémentaires dès 2023. Réaffirmer cet objectif était essentiel, dans un contexte mondial de crise climatique et énergétique.Grâce à la France et à l’Union européenne qui ont porté une position exigeante et volontariste durant des négociations difficiles, la COP27 enregistre plusieurs avancées majeures :Pertes et préjudicesA la demande de la France et de l’Union européenne, l’accord répond aux attentes des pays les plus vulnérables, avec une décision forte : la création de nouveaux outils de financement sur les pertes et préjudices, qui ne se réduisent pas à un fonds, mais comprend une mosaïque de solutions concrètes qui ont vocation à répondre aux besoins des pays les plus vulnérables impactés par des événements climatiques. L’accord prévoit ainsi la mobilisation de la Banque mondiale et du FMI, ainsi que des banques de développement. Il recommande la mise en oeuvre de financements innovants auxquels tous les pays peuvent contribuer. Plus largement, la France promeut la refonte en profondeur du système financier international sur cet enjeu des pertes et dommages.Les discussions ont été conclusives sur le réseau de Santiago, l’une des priorités de la France et de l’Union européenne pour cette COP27. Le texte agréé a permis d’opérationnaliser ce réseau, créé lors de la COP25 à Madrid afin de catalyser l’assistance technique pour éviter, réduire et faire face aux pertes et préjudices.Le G7 et le V20 ont lancé un bouclier global contre les risques climatiques pour améliorer la protection financière des pays les plus touchés. La France prévoit de soutenir le bouclier global par une contribution de 20 millions d’euros en 2023, aux côtés de l’Allemagne et d’autres contributeurs membres du G7 et de l’Union européenne.AdaptationLes financements français sur l’adaptation représentent 2,2 milliards d’euros en 2021, soit 10% des financements mondiaux.Plusieurs pays, dont la France, ont annoncé une contribution financière supplémentaire au fonds d’adaptation. La France versera 10 millions d’euros supplémentaires pour 2022-2023. Lancé en 2007 pour aider les pays en développement les plus vulnérables aux changements climatiques, le fonds d'adaptation présente l’avantage d’une gouvernance plus favorable aux pays en développement et leur permet un accès simplifié aux ressources financières.Atténuation des émissionsUn groupe varié de pays ambitieux développés - dont la France et l’UE - et en développement ont marqué leur volonté d’inscrire dans la décision de couverture de la COP l’appel à réduire la consommation de combustibles fossiles. Cette proposition n’a pu faire l’objet d’un consensus. De la même manière, l’UE avec de nombreux pays ont appelé à atteindre le pic des émissions globales avant 2025 conformément aux recommandations du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), mais n’ont pu obtenir le consensus.Les Parties ont établi un Programme de travail sur l’atténuation pour maintenir atteignable l'objectif de 1,5°C de réchauffement climatique. Mandatée par la COP26, cette série de dialogues ouverts aux Parties et aux acteurs non-étatiques visera à rehausser l’ambition et la mise en œuvre. Ce format permettra aux experts d’échanger sur des questions transversales fondées sur les travaux du GIEC.La France s’est également engagée dans plusieurs coalitions pour accélérer la lutte contre le changement climatique :Réserves vitales de carbone et de biodiversitéÀ l’initiative du président de la République, et en coopération avec les États-Unis et la Chine, un événement One Planet consacré aux réserves vitales de carbone et de biodiversité s’est tenu le 7 novembre à la COP27. Ces espaces, comme les forêts anciennes, les tourbières ou les mangroves, sont à la fois des stocks naturels de carbone et des espaces riches en biodiversité. Pour les préserver, les dirigeants internationaux ont annoncé leur volonté de travailler ensemble à la constitution de Partenariats pour la conservation positive (Positive Conservation Partnerships – PCP). La tenue d’un sommet One Planet sur les enjeux forestiers à Libreville (Gabon) en mars 2023 a également été annoncée.Fonds marinsLe 7 novembre, le président de la République a annoncé que la France soutenait l’interdiction de toute exploitation des grands fonds marins et qu’elle entendait porter cette position dans les enceintes internationales. La France rejoint ainsi les pays (Allemagne, Espagne, Nouvelle-Zélande, Panama, Costa Rica, Chili, États insulaires du Pacifique…) souhaitant un moratoire de précaution sur l’exploitation des fonds océaniques.Energies fossilesLa France, qui accompagne, déjà les pays émergents dans une «transition climatique juste», a rappelé le 7 novembre qu’elle mobilisera 1 milliard d’euros pour aider l’Afrique du Sud à sortir du charbon. Un partenariat avec l’Indonésie et les membres du G7 a été finalisé à Sharm el-Sheikh et signé au G20 à Bali. D’autres partenairaits ont en préparation, avec le Vietnam, le Sénégal et l’Inde.BâtimentsLors de la COP26 à Glasgow, le Royaume-Uni avait lancé le « Breakthrough Agenda », initiative soutenue par la France et visant à décarboner les principaux secteurs émetteurs (acier, électricité, hydrogène, transport routier et agriculture). Le secteur du bâtiment, qui représente 37% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ne figurait pas dans cet agenda. Afin de créer un nouvel élan entre gouvernements, la France et le Maroc ont lancé le jeudi 17 novembre un appel à la création d’un « Buildings Breakthrough ». Plus de 30 pays ont exprimé leur intérêt pour cette coopération intergouvernementale renforcée, qui fixe l’objectif de zéro émission d’ici 2030 pour le secteur du bâtiment.Par ailleurs, la France a rejoint quatre des initiatives lancées par la présidence égyptienne de la COP27 : l'initiative FAST (Food and Agriculture for Sustainable Transformation Initiative), destinée à renforcer la place et le rôle de l'agriculture dans la lutte contre le changement climatique, SURGe (Sustainable Urban Resilience for the next Generation), qui a vocation à réduire l'impact climatique des villes et améliorer leur résilience, CRSP (Climate Responses for Sustaining Peace), visant à garantir des réponses climatiques intégrées pour un développement durable et ENACT (Enhancing Nature-based Solutions for Climate Transformation), sur les Solutions fondées sur la Nature.Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « L’accord de la COP27 n’est pas aussi ambitieux que nous, Français et Européens, l’aurions souhaité. En particulier, aucune avancée n’a été obtenue sur la nécessité de faire des efforts supplémentaires de réduction des gaz à effet de serre et sur la sortie des énergies fossiles. C’est une vraie déception. Sur ces deux points durs, nos appels à aller plus loin n’ont pas été entendus. Cependant, cet accord préserve l’essentiel : l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Par ailleurs, à la demande de la France et de l’Union européenne, il répond aux attentes des pays les plus vulnérables avec une avancée forte : la création de nouveaux outils de financement pour les pertes et dommages liées aux catastrophes climatiques. »
Il y a 2 ans et 187 jours

Elcia recycle son stand Batimat : l’équivalent en CO2 de 10 allers-retours Paris/Madrid en avion économisé

Un stand réemployé pour 4 tonnes d’émissions de CO2 économiséesLa seconde vie du stand 100% éco-conçu ELCIA s’est ouverte dès la fermeture des portes du salon BATIMAT. Présentes lors du démontage, les équipes de MUTO EVENT ont récupéré 98% de ses matériaux (les 2% de pertes correspondant aux chutes et éléments souillés et donc inutilisables après dépose), soit plus de 1.941 kilos !En étant réemployés et non jetés, c’est l’équivalent de 3.955 kilos d’émissions de CO2 qui ont été évités (voir méthode de calcul ci-après).4 tonnes d’émissions de CO2, cela représente :10 allers-retours Paris/Madrid en avion1 tour du monde en voiture diesel559 mois passés en visioconférence212 jours de chauffage au gaz d’un foyer françaisPour Vincent RAIMBAULT, Fondateur et Directeur Général de MUTO EVENT : « Notre objectif est de transformer tous les déchets de l’événementiel en ressources pour l’ESS (Economie Sociale et Solidaire). »Que sont devenus les matériaux du stand d'Elcia ?Quelques exemples (entre autres) :#1 Des cloisons et du mobilier avec notre DropPaperLes DropPaper (papier léger) qui ornaient le stand ont été en grande partie récupérés par PROCÉDÉS CHÉNEL, une entreprise spécialisée dans la création de cloisons, plafonds, luminaires et mobiliers pour les concepteurs d’expositions, de l’événementiel ou encore de l’architecture intérieure.#2 Le mélaminé des armoires au cœur de lieux collectifs, de foyers ou encore de cours de récréationLes armoires qui ont servi de rangement lors du salon ont été données à LA FACTO, qui accompagne associations, coopératives et habitants dans leur projet de construction, de fabrication de mobilier, d’aménagement de parcelles ou de locaux. Quelques exemples de réalisation : lieux collectifs, cours de récréation d’écoles, chapiteaux mobiles pour des théâtres ou encore foyers sociaux.#3 Le bois contreplaqué du bar va s’installer dans le quotidien de particuliersAu centre du stand, le bar en bois était un lieu de rencontres et de sourires. Une convivialité qui perdurera puisque le bois contreplaqué a été donné aux ATELIERS CHUTES LIBRES. Cet atelier parisien collecte le bois afin de permettre à des particuliers de construire lampes, jardinières, bancs ou encore tables basses.Comment est calculée l’équivalence en émissions de CO2 ?MUTO EVENT s’appuie sur la méthodologie de référence QuantiGES de l’ADEME. Cette méthode précise les règles de calcul des émissions évitées, permises par l’activité d’une entreprise ou par une action spécifique (en l’occurrence pour MUTO EVENT : le réemploi d’un matériau).Pour calculer le nombre total d’émissions de CO2 évitées, l’étude retient la différence entre les émissions qui auraient été émises si les matériaux n’avaient pas été réemployés, et celles réellement émises lorsque MUTO EVENT réemploie ces matériaux.Les gains sont doubles grâce à l’action de réemploi : on économise à la fois sur le coût écologique du déchet évité, mais également sur celui du matériau neuf qui n’est pas acheté en remplacement !Qui est MUTO EVENT ?Chaque année, des milliers de tonnes de bois, plastiques, moquettes et textiles événementiels sont consommées et jetées en vrac après seulement quelques heures d’utilisation... Ce constat, dramatique pour l’environnement, Vincent RAIMBAULT y a assisté en première ligne, étant lui-même issu du secteur événementiel. C’est convaincu de l’énorme potentiel du réemploi qu’il a créé MUTO EVENT, Société à Mission engagée contre l’événementiel à usage unique. Leur devise : « Faire pour re-faire, pas pour défaire ». Pour cela, MUTO EVENT accompagne les entreprises engagées écologiquement avec des solutions 100% clés-en-main dédiées au réemploi des aménagement événementiels.
Il y a 2 ans et 189 jours

En Inde, les défis de l'explosion de la population urbaine à venir

La population de Bombay, l'une des plus grandes villes de l'Inde, a augmenté de 8 millions d'habitants ces trente dernières années, soit l'équivalent de New York. La mégapole abrite aujourd'hui 20 millions d'habitants et devrait en compter sept millions de plus d'ici 2035.À l'instar d'autres mégapoles indiennes, le parc de logements, les réseaux routiers et les transports, la gestion de l'approvisionnement en eau et celle des déchets ne se sont pas suffisamment développés pour répondre aux véritables besoins.Ainsi, 40% environ de la population vit dans des bidonvilles. Surpeuplées, constituées de baraquements de fortune, ces zones de misère sont pour la plupart dépourvues d'eau courante, d'électricité et de sanitaires, dont jouissent les quartiers les plus riches de l'Inde qui, par endroit, les jouxtent.Les banlieusards passent plusieurs heures dans les transports pour se rendre au travail à Bombay. Accrochés aux portes des trains bondés, à bord de bus pleins à craquer, de voitures ou à moto pour les plus aisés, la circulation est une épreuve de tous les instants sur de mauvaises routes embouteillées."Une fourmilière"Mohammed Sartaj Khan, originaire d'un village de l'Etat de l'Uttar Pradesh (nord), est arrivé à l'âge de 16 ou 17 ans à Bombay et s'est installé dans le plus grand bidonville, Dharavi, filmé dans "Slumdog Millionaire", où s'entassent un million d'habitants."En arrivant ici, les gens m'ont fait l'effet de fourmis (...) comme dans une fourmilière, personne ne se soucie des autres", fait-il remarquer.Il se souvient d'une "enfance merveilleuse passée au village" où "règne une atmosphère paisible, tout le contraire du chaos d'ici". Et d'ajouter : "la population n'a pas d'argent".Agé de 35 ans aujourd'hui, il vit toujours à Dharavi et travaille dans une tannerie.A ses débuts, il gagnait 6.000 roupies (70 euros) par mois, mais aujourd'hui, devenu technicien, son salaire est quatre fois plus élevé. Il en destine l'essentiel à sa femme et à ses enfants qui vivent au village, regrettant d'y retourner si rarement, faute de moyens.Eaux usées non traitéesLa population mondiale atteindra huit milliards d'habitants ce mois-ci. L'ONU prévoit que celle de l'Inde s'élèvera à 1,7 milliard à partir des années 2060, avant de diminuer à 1,5 milliard en 2100.Le nombre de citadins augmentera de 270 millions d'ici 2040, mais plus de la moitié des Indiens vivront encore en zone rurale, selon l'Agence internationale de l'énergie.Le développement urbain entraînera une augmentation de la production d'électricité, des matériaux de sidérurgie et de construction, provoquant en conséquence davantage d'émissions de carbone.Selon un rapport du gouvernement indien datant de 2021, environ 70% des milliards de litres d'eaux usées produites chaque jour dans les villes ne sont pas traités.Bangalore, qui connaît certains des pires embouteillages de l'Inde, a subi en septembre de graves inondations, imputées au développement d'immeubles du pôle technologique, sans plan d'urbanisme.De nombreuses villes sont victimes d'inondations, y compris Madras qui a également été frappée de sécheresse à l'été 2019. Ce genre de crise est imputé à l'insuffisance des pluies et à l'expansion urbaine sur des zones humides de l'écosystème."Lorsque la croissance n'est pas planifiée, de nombreuses villes connaissent des inondations", déclare à l'AFP le professeur Sayeed Unisa de l'Institut international des sciences de la population à Bombay.Planification urgenteDes millions de citadins indiens ne bénéficient pas de l'eau courante et dépendent de livraisons par camion ou par train.Partout, y compris à Delhi, la population fore des puits, de plus en plus profonds, à mesure que le niveau des nappes phréatiques baisse.Selon les scientifiques, il est probable que le réchauffement climatique rende les cyclones plus intenses et plus fréquents, les moussons plus irrégulières et puissantes, et provoque davantage d'épisodes de sécheresse. Bombay et Calcutta sont particulièrement exposées, et menacées aussi par la montée du niveau de la mer.Les étés indiens sont de plus en plus torrides, notamment dans les zones urbaines bétonnées qui retiennent la chaleur. Cette année, l'Inde a connu le mois de mars le plus chaud.La surpopulation urbaine fait davantage courir le risque de voir se propager à grande échelle les virus comme le Covid.Selon Poonam Muttreja, de la Fondation indienne pour la population, il faudrait que l'Inde investisse dans l'économie rurale pour endiguer l'exode vers les villes et encourage la population à opter pour des centres urbains plus petits."Les pauvres, en particulier les migrants, dans les grandes villes, sont les plus vulnérables" aux catastrophes naturelles, rappelle M. Muttreja."L'Inde doit opérer un changement de paradigme. Et au lieu de se plaindre, nous devons commencer à agir. Il n'est pas encore trop tard pour lancer la planification".
Il y a 2 ans et 190 jours

L'impossible décompte des morts sur les chantiers du Mondial-2022

Un chiffre a fait couler beaucoup d'encre: celui de 6.500 étrangers morts au Qatar depuis l'attribution du Mondial en 2010, avancé en février 2021 par The Guardian.Le quotidien britannique, qui a travaillé sur des données fournies par les autorités de cinq pays d'Asie du sud-est, a expliqué que "les actes de décès" sur lesquels il s'est appuyé "ne sont pas classés par profession ou lieu de travail".Mais de nombreux médias occidentaux ont fait un raccourci et repris ce chiffre en imputant ces décès uniquement aux chantiers des stades du Mondial, accidents, crises cardiaques dues à la chaleur ou l'épuisement, etc.L'Organisation internationale du travail (OIT), présente à Doha depuis 2018, a d'ailleurs regretté en novembre 2021 que ce bilan ait été "largement reproduit (...) sans toujours inclure le contexte (...) et en attribuant souvent ces décès à la construction des sites de la Coupe du monde".Déficience statistiqueLes autorités qataries démentent avec force, évoquent "calomnies", "racisme", et brandissent désormais la menace de poursuites judiciaires. "Nous avons pris un vaste éventail de mesures (...) pour améliorer les vies de tous les travailleurs au Qatar", argumente auprès de l'AFP un responsable gouvernemental. Selon lui, "il reste du travail", mais "personne ne peut légitimement contester que le Mondial a accéléré les progrès dans notre pays".La Confédération syndicale internationale, qui négocie les réformes sociales avec les autorités, évoque aussi des "progrès significatifs" tout en ajoutant qu'il reste à faire.Le Comité suprême d'organisation du Mondial avance le chiffre de trois morts sur les seuls chantiers d'infrastructures directement liés au tournoi, en particulier les stades. Ce bilan a également été évoqué par le patron de la Fifa Gianni Infantino en mai.Aucune ONG internationale de renom n'a repris le chiffre de 6.500. Amnesty International et Human Rights Watch (HRW) ont demandé à la Fifa de mettre en place un fonds d'indemnisation pour les travailleurs migrants, sans donner de bilan."Ce chiffre est devenu iconique parce qu'il répond à une question à laquelle personne ne peut répondre", estime le Français Jean-Baptiste Guégan, enseignant et auteur de la Géopolitique du sport.Tout en relevant les insuffisances des données disponibles, l'OIT a documenté 50 accidents du travail mortels d'employés sur une année, en 2020, et 500 blessures graves. "La plupart (des victimes) étaient des travailleurs migrants du Bangladesh, d'Inde et du Népal, principalement dans le BTP. Des chutes et des accidents de la route sont les principales causes de blessures graves, suivis par la chute d'objets sur des chantiers", selon l'OIT.L'une des principales raisons du flou est, selon les sources interrogées par l'AFP, la déficience de l'outil statistique au Qatar.Pour l'OIT, ces lacunes "ne rendent pas possible d'établir un chiffre catégorique". Elle appelle à "accroître les efforts pour enquêter sur des blessures ou des décès qui pourraient être liés au travail mais ne sont pas classés comme tels".Chaleurs extrêmes"Sans thermomètre, impossible de prendre la température", résume un syndicaliste français ayant visité à de nombreuses reprises les chantiers. A titre de comparaison, en 2019, le secteur du BTP en France a enregistré 215 décès. "Mais dans un pays avec 20 fois plus d'habitants" que le Qatar, précise une source proche des ONG internationales.Faute d'enquête sur les "décès d'employés, il est difficile de savoir combien sont morts à cause des chaleurs extrêmes, mais il n'y a aucun doute sur le fait que la question est extrêmement grave", dit Steve Cockburn, directeur du programme Justice économique et sociale d'Amnesty International. "Que ce soit sur des chantiers liés au Mondial ou non, des milliers de morts restent inexpliquées sur les dix dernières années, et au moins des centaines sont probablement liées aux dangereuses conditions de travail", poursuit-il."C'est assez simple de s'abriter derrière ce flou. Si les autorités qataries n'ont pas prémédité ces lacunes, elles sont aujourd'hui un bouclier", analyse une source proche d'ONG internationales.En octobre, sur France 5, le journaliste français Quentin Müller, auteur du livre "Les esclaves de l'homme-pétrole", pointait du doigt un gros trou: "On n'a pas les statistiques pour les pays africains", seconde région d'origine des travailleurs migrants au Qatar, où les étrangers pèsent pour 90% des près de trois millions d'habitants.Autre donnée manquante selon lui, les décès des travailleurs rentrés chez eux malades, notamment en raison de "problèmes rénaux" dus à la mauvaise désalinisation de l'eau fournie aux travailleurs.
Il y a 2 ans et 190 jours

Dans la Nièvre, des paysans refusent de vivre à l'ombre de l'agrivoltaïsme

"On ne veut pas être les supplétifs de l'énergie solaire": pour Sylvain Ratheau, éleveur, l'agrivoltaïsme est un leurre. Vivement encouragée dans le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables, qui sera examiné par l'Assemblée nationale dès le 5 décembre après être passé par le Sénat, l'installation de panneaux sur les champs fait partie du plan gouvernemental visant à multiplier par dix la production d'énergie solaire d'ici à 2050.Cet objectif très ambitieux conduit à un "développement anarchique qui transforme les campagnes", accuse M. Ratheau. "On veut faire vite alors on met des panneaux et on voit ce qu'on met dessous", affirme l'éleveur en balayant de la main un champ de céréales de 76 hectares au milieu duquel 22 ha de panneaux doivent être installés.Ce projet, situé à Germenay (Nièvre), vient de passer le stade de l'enquête publique. Le préfet a jusqu'au 20 janvier pour l'approuver ou non."Ici, on va arrêter la culture de céréales pour faire du fourrage", plus compatible avec l'installation de panneaux. "Où est l'intérêt? C'est de l'entretien, pas de la réelle production agricole. On est des paysans, pas des paysagistes sous les panneaux", interpelle M. Ratheau, ancien porte-parole départemental du syndicat Confédération paysanne (20% des agriculteurs de la Nièvre).Pour lui, le renouvelable est "juste un prétexte pour faire de l'argent". Selon le développeur du projet de Germenay, le danois European Energy, le propriétaire des terres les loue à cette entreprise "sous les 1.000 euros" par an par hectare, contre 100 à 150 euros l'hectare par an s'il les confiait en fermage.De plus, il touchera encore 1.000 euros par an par hectare pour l'entretien des sols situés sous les panneaux, moins rentables. Ces quelque 2.000 euros s'ajoutent aux revenus qu'il tirera du fourrage produit.Jackpot photovoltaïque"L'agrivoltaïsme, c'est tout bénéfice", confirme Cécile Benoit d'Azy, qui loue ses 70 ha de terres à la société Photosol, à Verneuil, où le premier champ agrivoltaïque de la Nièvre a été installé en 2017. "Mon mari, exploitant agricole, partait en retraite avec seulement 1.000 euros par mois. Il fallait trouver une solution: avec l'agrivoltaïsme, on touche 70.000 euros par an, et sur trente ans".Ce jackpot photovoltaïque a provoqué une multiplication des projets en Nièvre: dans ce département très rural et pauvre, près de soixante dossiers sont à l'étude, pour une surface proche des 2.000 ha visés par la Chambre de l'agriculture.Pour ce faire, elle a instauré en 2021 un "développement encadré", unique en France, qui impose "un suivi annuel pour vérifier qu'il y ait bien une production agricole", explique Didier Ramet, le président de la Chambre.De plus, afin que "tous les agriculteurs en profitent", selon M. Ramet, le développeur doit verser chaque année 1.500 euros par mégawatt produit au Groupement d'utilisation de financements agricoles de la Nièvre (Gufa), sorte de "fonds d'investissement", composé de la Chambre et des syndicats agricoles.Selon M. Ramet, cette manne financière, qui devrait atteindre 3 millions d'euros par an, doit financer des "projets collectifs" utiles aux agriculteurs. Ceux-ci restent cependant à définir.De plus, le producteur d'électricité doit verser une "compensation agricole", destinée à indemniser la baisse de rendement. Pour le projet de Germenay par exemple, European Energy donnera 170.000 euros, répartis entre la Coopérative d'utilisation de matériel agricole (Cuma) de la Nièvre et le Gufa."C'est juste pour se faire du pognon", en conclut Aline Bauman, productrice de fruits à Saint-Pierre-Le-Moûtier qui lutte contre un projet agrivoltaïque de 50 ha en face de chez elle."Intérêt indéniable"Dénonçant un "détournement" des terres agricoles, la Confédération paysanne exige que les panneaux soient en priorité installés sur les bâtiments existants."Dans la Nièvre, il existe 3.000 ha de bâtiments et parkings. C'est plus qu'il n'en faut", pointe Sylvain Ratheau.Une opinion soutenue par le syndicat Jeunes agriculteurs (JA, 30% dans la Nièvre). "L'agrivoltaïsme ferait encore augmenter les prix du foncier agricole au détriment de l'installation des jeunes", juge son coprésident Simon Gauche."Le coût de production est deux fois plus élevé sur du bâti", répond Antoine Dubosc, directeur du développement chez Photosol, qui a installé le premier projet agrivoltaïque en Nièvre, à Verneuil (70 ha).Pour lui, l'opposition de "certains" paysans se nourrit d'un "fantasme": "la France ne va pas se couvrir de panneaux". Selon le ministère de la Transition écologique, il faudrait 30.000 ha en France pour atteindre les objectifs, soit à peine plus de 0,10% de la surface agricole utile."Non, nos moutons ne sont pas des alibis", assure M. Dubosc en montrant les ovins qui broutent l'herbe grasse sous les 398.000 panneaux solaires de Verneuil."L'intérêt est indéniable", confirme Emmanuel Mortelmans, l'éleveur qui fait brouter ses 1.000 moutons sous les "tablettes"."De 2015 à 2017, avec le réchauffement, on n'avait plus d'herbe. On était au bout du bout": le berger contacte alors Photosol qui accepte de lui ouvrir gratuitement les 70 ha sous les panneaux. "Sans ça, on aurait dû vendre une partie du troupeau"."On n'a pas envie de voir la Nièvre se couvrir de panneaux", assure Emmanuel Bernard, président du syndicat FDSEA (30% des agriculteurs en Nièvre). "Mais on n'a pas vocation à rester pauvre".
Il y a 2 ans et 190 jours

Rénovation des logements : lancement d'un prêt à taux zéro couplé à MaPrimeRénov'

"Aujourd'hui il y a des aides importantes, une famille qui a par exemple 20.000 euros de chantier pour passer d'une chaudière au fuel à une chaudière à granulés aura une aide d'environ 15.000 euros, ça dépendra de ses ressources, et il y aura un reste à charge", a déclaré le ministre sur RTL."Ce reste à charge est important, 10.000 euros pour certains est impossible à tenir, notamment quand on est les plus modestes et c'est ceux qu'on veut le mieux aider. On va mettre en place un prêt à taux zéro, l'éco-prêt, et des banques (...) à partir d'aujourd'hui sont en capacité de proposer ce prêt, Banque Populaire, Caisse d'Epargne", a-t-il ajouté.Interrogé par l'AFP, le ministère a précisé que ce PTZ est bien un nouveau dispositif, qu'il sera plafonné à hauteur de 30.000 euros et qu'il s'adressera "à tous", quelles que soient les ressources, à condition d'avoir obtenu auparavant une aide de MaPrimeRénov'.Pour obtenir ce PTZ, les ménages pourront se tourner vers l'une des banques partenaires afin de financer le reste à charge, une fois l'accord de l'Agence nationale de l'habitat (Anah) obtenu.Mise en place en 2020 et pilotée par l'Anah, MaPrimeRénov' vise à aider les Français, quels que soient leur revenus, à rénover leur logement pour réduire leur consommation d'énergie et leurs émissions de gaz à effet de serre.Le ministre a par ailleurs annoncé le dégel, à destination des familles à la rue, des places réservées chaque hiver pour le plan "grand froid". Il s'agit d'un dispositif de 107 millions d'euros, a précisé le ministère à l'AFP."Un enfant avec sa famille qui dort dans la rue, c'est insupportable. (…) Chaque soir (depuis fin octobre, ndlr), il y a 198.000 places ouvertes, on a décidé de ne rien supprimer. Et c'est 5,5 millions d'euros chaque soir qui est dépensé pour héberger ces 198.000 personnes. J'ai demandé hier aux préfets d'utiliser les fonds de réserve +grand froid+ pour pouvoir permettre d'accueillir encore plus d'enfants", a-t-il déclaré sur RTL."On travaille à de nouvelles solutions, s'il faut aller vers des réquisitions, il faudra aller vers des réquisitions. On travaille aussi sur le long terme", a-t-il ajouté.
Il y a 2 ans et 191 jours

Le Fonds de dotation Qualitel lance une campagne de crowdfunding en faveur d’un logement digne et de qualité pour tous

Pour cette première campagne de financement participatif, le Fonds de dotation a choisi de mettre en avant 2 associations, ayant postulées à son appel à projets 2022 : « Léa Solidarité Femmes » agissant auprès des femmes victimes de violence conjugale et « Solinum », un réseau d’hébergement citoyen.Toutes les personnes souhaitant participer peuvent dès à présent le faire via la plateforme Hello Asso [1], jusqu’au 14 décembre inclus.Depuis 11 ans, le Fonds de dotation QUALITEL finance et soutient des projets solidaires, novateurs et engagés en faveur d’un logement digne et de qualité pour tous, en particulier pour les publics les plus défavorisés : jeunes désocialisés, personnes sans domicile fixe, en perte d’autonomie ou en situation de handicap, femmes isolées, réfugiés…En avril dernier, le Fonds de dotation, soutenu par 10 partenaires mécènes, lançait l’appel à projets de sa 11ème édition. 177 candidatures ont ainsi été déposées. Les lauréats, dévoilés lors d’une cérémonie dédiée, le 9 décembre prochain, se verront partager une dotation globale de 211.500€.Au regard de la qualité des projets présentés, le Fonds de dotation souhaitait pouvoir aller encore plus loin : il a choisi de lancer une campagne de crowdfunding, en appelant à la générosité du public, pour soutenir 2 associations supplémentaires :L’association Léa Solidarité Femmes, avec son projet « Maison Solidarité Femmes »L’association Léa Solidarité Femmes accueille 24/24h et 7/7j des femmes victimes de violences conjugales et intra-familiales, avec leurs enfants, dans une maison spécialement conçue pour elles, en Essonne. Un refuge où elles se sentent en sécurité, où elles sont prises en charge socialement, psychologiquement et juridiquement.Pour accueillir ces familles, de plus en plus nombreuses, l’association souhaite se développer en aménageant un studio de mise en sécurité et les parties communes, pour les 2.500 femmes et enfants qui en seront bénéficiaires.L’Association Solinum, avec son projet « Merci pour l’invit’ »L’Association Solinum propose des outils numériques permettant de venir en aide à des femmes et des hommes en situation de précarité. Son projet « Merci pour l’invit’ » est une plateforme numérique d’hébergement citoyen, permettant de mettre en relation des associations venant en aide à des personnes en situation de précarité et des familles souhaitant les héberger. Différents outils numériques, formations... sont développés pour assurer une « cohabitation » en toute quiétude.Dans les prochains mois, l’association Solinum souhaite qu’au moins 100 personnes, venant d’Ukraine notamment, soient hébergées.Comment soutenir les deux projets ? Quand ? du 3 novembre au 14 décembreOù ? En cliquant sur ce lien[1] https://www.helloasso.com/associations/fonds-de-dotation-qualitel/collectes/soutenons-2-associationsselectionnees-par-le-fonds-de-dotation
Il y a 2 ans et 191 jours

Eolien flottant au large de Port-St-Louis-du-Rhône : les flotteurs sont prêts

"Nous avons passé une étape très importante, nous avons fini l'assemblage des parties hautes des flotteurs", a salué Christine de Jouëtte, directrice du projet Provence Grand Large, porté par le producteur d'électricité EDF Renouvelables, lors d'un point de presse.Une fois ces flotteurs mis à l'eau débutera la phase d'assemblage, puis l'installation sur le site, à 17 km au large, prévue l'été prochain, détaille EDF Renouvelables qui estime qu'il s'agit du projet d'éolien flottant "le plus avancé de France".Avec ses 2.800 km de côtes, la France a décidé de se lancer dans l'éolien en mer dès 2009, mais aucun projet flottant ne s'était matérialisé jusqu'à maintenant. Ici, le projet a fait l'objet de trois enquêtes publiques successives, aujourd'hui purgées de tout recours.Si la France veut atteindre en 2050 la neutralité carbone pour lutter contre le réchauffement climatique, toutes les projections mettent en avant un rôle indispensable de l'éolien en mer, que le pays relance le nucléaire ou pas. Les éoliennes flottantes, technologie encore immature mais dont l'Europe est pionnière, s'imposent en Méditerranée où le plancher marin descend vite.Ces flotteurs, construits sur le site d'Eiffage Métal à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), seront reliés à 100 mètres de profondeur par des lignes tendues, plus stables que les ancrages caténaires utilisés jusqu'à présent dans l'éolien flottant, a détaillé Stéphanie St-Hill, directrice commerciale énergies renouvelables pour la société SBM Offshore.Cela permettra en outre d'avoir une empreinte au sol très réduite pour ce projet, dont les impacts sur la faune marine et les oiseaux ont été anticipés comme limités et seront suivis, a assuré Philippe Veyan, directeur de l'action territoriale et des autorisations chez EDF Renouvelables.Les trois éoliennes devraient produire 25 MW dans cette zone industrialo-portuaire balayée par le mistral et la tramontane, soit de quoi fournir en électricité l'équivalent d'une ville de 45.000 habitants.Financé en partie par des fonds publics, ce projet à 300 millions d'euros, est voué à rester pilote afin de tester les flotteurs et les impacts notamment environnementaux pour affiner les appels d'offres commerciaux à venir, notamment en France."On vise tous les endroits où les profondeurs ne peuvent pas permettre l'éolien posé", de la Méditerranée à la Chine, a indiqué Christine de Jouëtte.En Méditerranée française, on attend dans l'immédiat trois fermes pilotes: outre Provence Grand Large, le projet EolMed au large de Gruissan (Aude) et les éoliennes du golfe du Lion.
Il y a 2 ans et 192 jours

Dispositif "Services publics écoresponsables" : des avancées pour amorcer la planification écologique de l'Etat

Cette réunion a eu lieu afin de dresser le bilan de l’année 2021 sur les « services écoresponsables », de faire un point sur la mise en œuvre du plan de sobriété énergétique de l’Etat, et de lancer une consultation sur le projet de stratégie de décarbonation, dans le cadre de la planification écologique des services de l’Etat.A l’occasion du premier comité de suivi depuis le lancement du plan de sobriété énergétique, les ministres ont salué des avancées significatives et la mobilisation de tous les services pour la mise en œuvre du dispositif SPE, qui repose sur un socle de 20 engagements de l’État portant sur la mobilité, la commande publique, l’alimentation, la rénovation énergétique des bâtiments, la biodiversité, l’économie circulaire et le numérique responsable.Plusieurs avancées ont été engagées :Le forfait mobilité durable, accessible désormais à l’ensemble de la fonction publique d’Etat et dont 84.000 agents bénéficient. La publication du décret qui acte la hausse du forfait mobilité durable, la possibilité de cumul avec le remboursement de l’abonnement de transport en commun et la compatibilité avec les pratiques de télétravail (avec un nombre minimal de jours d'utilisation d'un moyen de transport éligible fixé à 30 jours et non plus 100 jours), va permettre d’augmenter le recours des agents au forfait mobilité durable dans les prochains mois ;La part de véhicules à faibles émissions dans les acquisitions de l’administration a été multipliée par presque 5 en deux ans (74% des acquisitions en 2021 contre 14% en 2019);5.000 points de recharge pour véhicules électriques installés depuis 2020;448 chaudières fuel remplacées depuis 2020 ;11.000 biens donnés à des associations notamment via la plate-forme d’échange et de dons ;Près de 950 agents mobilisés au sein de la communauté interministérielle SPE.Le plan de sobriété énergétique, présenté le 6 octobre dernier, va permettre d’accélérer la transition grâce aux moyens mobilisés :Un nouvel appel à projets de travaux à gain rapide doté de 150 M€ ;Une hausse du forfait mobilité durable de 200 à 300 € ;Une hausse de l’indemnité télétravail à 2,88 €/jour dès début 2023 avec un plafond annuel de 240 euros ;Le déploiement d’une centaine d’énergéticiens et techniciens sur le terrain ;Le déploiement d’un réseau d’ambassadeurs sobriété dans chaque bâtiment public de l’Etat ;Le déploiement d’une campagne interministérielle de communication à l’attention des agents publics à partir du 14 novembre ;La mise en place d’un challenge d’économies d’énergie inter-administration pour répondre de façon concrète et innovante aux objectifs de sobriété dans les bâtiments, grâce à des financements du fonds de transformation de l’action publique : ce projet se fonde sur les expériences du Challenge Usage Bâtiment Efficace (CUBE).Ce plan constitue par ailleurs la première brique de la stratégie de décarbonation des services de l’Etat pour tendre vers la neutralité carbone d’ici 2050. En 2023, le dispositif « Services publics écoresponsables » évoluera pour s’inscrire dans une véritable planification écologique des services de l’Etat, qui abordera également les enjeux de biodiversité, de sobriété de ressources, et d’adaptation, et s’inscrira pleinement dans l’ambition de France Nation Verte.Pour Christophe BECHU, ministre de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires : « Les Français, et nos agents, notamment les plus jeunes, attendent de l’Etat qu’il soit exemplaire : c’est l’objet de la planification écologique des services publics de l’Etat. Je souhaite que la planification écologique des services de l’Etat intègre pleinement les enjeux de préservation de la biodiversité, de la sobriété des ressources, et de l’adaptation au changement climatique. »Pour Agnès PANNIER-RUNACHER, ministre de la Transition Energétique : « Nous devons non seulement agir vite, mais également agir dans la durée. Il ne s’agit pas juste de passer l’hiver, mais aussi de respecter nos objectifs de lutte contre le changement climatique. La réduction de 10% de nos consommations énergétiques d’ici 2024 prévue par le plan de sobriété énergétique n’est que la première marche d’une stratégie de décarbonation des services de l’Etat en cours d’élaboration pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. »Pour Stanislas GUERINI, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques : « Les services publics de l’Etat regroupent 2,4 millions d’agents dans plus de 200.000 sites dans toute la France : une puissante force de frappe pour la mise en œuvre de la planification écologique dans nos politiques publiques. C’est d’ailleurs ce que nous faisons dès à présent avec le plan de sobriété énergétique de l’Etat mais aussi avec la formation aux enjeux écologiques des 25.000 cadres de l’Etat. J’ai également apporté mon soutien au challenge d’économie d’énergie inter-administration, grâce au Fond de transformation de l’action publique (FTAP) : c’est à travers des démarches innovantes et de mobilisation des acteurs que nous atteindrons collectivement les objectifs ambitieux que nous nous sommes fixés. »Qu’est-ce que le dispositif SPE ?Lancé lors du Conseil de défense écologique du 12 février 2020, le dispositif SPE repose sur la mobilisation des agents autour d’un socle de vingt engagements concrets. Il a pour ambition d’incarner l’écologie au quotidien au sein de tous les services de l’Etat : ministères, préfectures, établissements publics et opérateurs. La mobilisation de tous s’inscrit pleinement dans l’impulsion de la transformation publique, en synergie avec la démarche Services publics +. L’ensemble des services de l’Etat concernés par la démarche représente plus de 200.000 sites et 2,4 millions d’agents. Les collectivités territoriales, leurs groupements ainsi que les hôpitaux peuvent se joindre au dispositif sur la base du volontariat.