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Résultats de recherche pour maison individuelle

(2222 résultats)
Il y a 3 ans et 29 jours

L’Insee réduit les délais de production des index Bâtiment, Travaux publics et divers de la construction

L’institut a développé une nouvelle méthodologie pour réduire les délais de publication des index Bâtiment, Travaux publics et divers de la construction (Index BT-TP). Ces derniers sont principalement utilisés par les professionnels à des fins d’indexation des contrats et des marchés publics.Les index BT-TP : un outil très important pour les professionnelsLes index Bâtiment, travaux publics et divers de la construction sont des indices composites de coûts de différentes activités ou sous-activité du secteur de la construction. Au nombre de 78, ils sont calculés comme une somme pondérée d’indices très détaillés représentatifs des différents postes de dépenses des professionnels (travail, énergie, matériaux, services, transports, déchets). Ils sont destinés à l’actualisation et à la révision des prix des marchés de construction. Ils servent notamment à indexer des contrats et particulièrement les marchés publics et les contrats de construction de maison individuelle.Une réduction des délais pour refléter plus rapidement les variations de prix, notamment des matières premièresLes index BT-TP sont diffusés mensuellement sur le site de l’Insee et au Journal officiel. Ils sont actuellement publiés avec un délai de 80 jours environ après la fin du mois considéré (M + 80), sans révision ultérieure. Les index seront désormais publiés avec une réduction des délais de publication à 45 jours après la fin du mois considéré (M + 45). Ce changement de calendrier est rendu possible par une évolution de la méthodologie tout en conservant sa qualité.Un calendrier à M + 45 jours après une phase transitoireLa dernière publication des index relatifs au mois de décembre 2021 a été diffusée au 15 mars 2022. Les prochaines publications des index interviendront le 21 avril 2022 pour les index de janvier 2022 (date déjà annoncée), le 3 mai pour les index de février 2022 (au lieu du 19 mai) et le 13 mai 2022 pour les index de mars 2022 (au lieu du 16 juin), puis de façon pérenne à M + 45.
Il y a 3 ans et 30 jours

Bond des permis de construire de logements en février

Pour le seul mois de février, selon les données corrigées des variations saisonnières, quelque 49.200 permis de construire ont été délivrés, un record depuis mai 2007.Ces autorisations, note le ministère, ont été octroyées "à la suite de demandes de permis déposées en décembre 2021, probablement en lien avec l'entrée en vigueur de la réglementation environnementale 2020 au 1er janvier 2022."La "RE2020", qui vise à décarboner la construction de logements, impose des normes plus strictes pour l'isolation thermique des bâtiments, l'impact environnemental de leur construction et de leur cycle de vie.Elle encourage notamment l'utilisation de matériaux "biosourcés", comme le bois.Déjà en février 2013, l'entrée en vigueur d'une nouvelle norme environnementale avait provoqué un afflux de demandes de permis dans les mois précédents, relève le ministère.Le bond des permis de construire, déjà entamé en janvier, est presque exclusivement le fait des maisons individuelles. Le phénomène ne semble pas toucher le logement collectif, où le nombre d'autorisations varie très peu par rapport aux derniers mois de 2021.Sur les 12 derniers mois, 484.000 permis de construire ont été délivrés. C'est 24% de plus qu'un an auparavant, mais les chiffres étaient alors au plus bas, souffrant de l'impact des confinements successifs.Le nombre de mises en chantier sur 12 mois atteint 390.700, soit 12,8% de plus qu'un an auparavant. Le rebond observé dans les permis de construire ne s'y traduit pas encore.
Il y a 3 ans et 31 jours

Quelles solutions pour sauver la filière française de la rénovation énergétique du naufrage ?

La transition écologique nécessite une action politique forte, immédiate et pérenne puisque les enjeux sont de long terme. Les instruments de planification nationale ne sont malheureusement que de simples vœux, or, ils devraient constituer le cadre pour toutes actions des décideurs politiques. Les décisions prises au niveau national comme au niveau concernant les politiques et leurs mesures ou l’orientation des investissements ont donc l’obligation d’être ambitieuses à court terme au regard des objectifs de moyen et long terme.Pour rappel, au niveau international (Accord de Paris) l’objectif est de contenir le réchauffement climatique nettement au-dessous de + 2°C, si possible à 1,5°C. En Europe, cet objectif international se traduit par -55% de gaz à effet de serre d’ici 2030, et une augmentation sensible de l’usage des énergies renouvelables.Ces objectifs imposent donc de diminuer la quantité d’énergie nécessaire à la satisfaction d’un même besoin grâce à l’efficacité énergétique. L’isolation des bâtiments (notamment du secteur résidentiel qui représente plus de 57% des consommations du secteur) est la priorité car c’est l’action la plus efficace sur le court et le long terme. Le recours aux énergies renouvelables pour leur faible impact sur l’environnement et leur caractère inépuisable doit être favorisé car ce sont des énergies de flux, contrairement aux énergies de stock qui sont des réserves finies (charbon, pétrole, gaz fossile et uranium).En France, la neutralité carbone détermine l’objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre et la division par deux de la consommation d’énergie finale d’ici 2050 en réduisant la part du nucléaire et augmentant significativement le recours aux énergies renouvelables.La formation des professionnels du bâtiment est indispensable et le financement pérenne d’un grand programme de rénovation complète et performante des logements est un chantier prioritaire.Générateur de centaines de milliers d’emplois. Les mesures actuelles comme les CEE, MaPrime Rénov, … ne sont pas à la mesure des enjeux et leur instabilité permanente ont pour effet une grande déstabilisation de la filière qui se solde par plusieurs milliers d’emplois supprimés en quelques mois et des particuliers qui sont extrêmement inquiets ne pouvant pas financer les travaux tout en subissant une perte de pouvoir d’achat et de leur qualité de vie du fait de l’augmentation du coût des énergies.2022 doit être l’année de la remise à plat de ce système pour orienter une politique financière et une ambition pour la rénovation. En agissant ainsi l’Etat garantira à tous les Français un habitat sain, confortable, et peu coûteux en énergie. Il permettra enfin d’éradiquer la précarité énergétique.Pour arriver à une rénovation énergétique performante de la quasi-totalité du parc immobilier existant d’ici 2050, les logements classés F ou G sont rénovés en priorité, il faut selon le SYMBIOTE (SYndicat Multi Branches des Industries et des Opérateurs de la Transition Energétique) :Réorienter l’ensemble des financements dédiés à la rénovation vers le niveau BBC avec des dispositifs stables de financement permettant à chaque ménage quel que soit son revenu de financer ses travaux, notamment grâce aux économies d’énergie réalisées. L’isolation étant prioritaire pour toute rénovation. Les aides doivent impérativement être stables pour permettre aux filières et aux particuliers de s’engager ;Revoir le dispositif des CEE et Ma Prim Rénov pour que le reste à charge soit supportable pour les ménages aux revenus moyens et faibles et que le signal soit positif pour un engagement fort des professions et des particuliers ;Augmenter l’objectif de la 5° période des Certificats d’Économies d’Énergie pour le rendre compatible avec les objectifs nationaux et européens en portant à 3500 TWh le montant de la période dont 450 TWh chez les ménages aux revenus moyens et modestes ;Rendre progressivement obligatoire et systématique la rénovation des maisons individuelles à l’occasion du changement de propriétaire ou de locataire et la rénovation énergétiques des copropriétés lors des ravalements ;Assujettir à un contrôle tous les travaux du fait qu’ils font l’objet d’aide de l’État ;Renforcer la formation de l’ensemble des acteurs du bâtiment à la rénovation complète et performante, en promouvant une filière de formation initiale ou continue dédiée à la rénovation ( BTS,…). Cette formation regrouperait trois volets (les financements, la gestion administrative des dossiers de financement, la technique) ;Lancer un plan d’implantation des énergies renouvelables pendant 10 ans (20 Milliards d’euros) afin de permettre l’autonomie et l’autoconsommation de plus de 3 millions de maisons individuelles. La filière avale de la rénovation a lourdement investi pendant 5 ans pour satisfaire les objectifs fixés dans le cadre des CEE. Cette filière s’effondre car les objectifs et le dispositif ne cessent d’être modifiés dégradant tout le système.Pour plus d'information sur la situation chaotique de la filière vous trouverez la dernière tribune rédigé par symbiote sur ce sujet ICI.
Il y a 3 ans et 31 jours

Quelles solutions pour sauver la filière de la rénovation énergétique du naufrage en France ?

La transition écologique nécessite une action politique forte, immédiate et pérenne puisque les enjeux sont de long terme. Les instruments de planification nationale ne sont malheureusement que de simples vœux, or, ils devraient constituer le cadre pour toutes actions des décideurs politiques. Les décisions prises au niveau national comme au niveau concernant les politiques et leurs mesures ou l’orientation des investissements ont donc l’obligation d’être ambitieuses à court terme au regard des objectifs de moyen et long terme.Pour rappel, au niveau international (Accord de Paris) l’objectif est de contenir le réchauffement climatique nettement au-dessous de + 2°C, si possible à 1,5°C. En Europe, cet objectif international se traduit par -55% de gaz à effet de serre d’ici 2030, et une augmentation sensible de l’usage des énergies renouvelables.Ces objectifs imposent donc de diminuer la quantité d’énergie nécessaire à la satisfaction d’un même besoin grâce à l’efficacité énergétique. L’isolation des bâtiments (notamment du secteur résidentiel qui représente plus de 57% des consommations du secteur) est la priorité car c’est l’action la plus efficace sur le court et le long terme. Le recours aux énergies renouvelables pour leur faible impact sur l’environnement et leur caractère inépuisable doit être favorisé car ce sont des énergies de flux, contrairement aux énergies de stock qui sont des réserves finies (charbon, pétrole, gaz fossile et uranium).En France, la neutralité carbone détermine l’objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre et la division par deux de la consommation d’énergie finale d’ici 2050 en réduisant la part du nucléaire et augmentant significativement le recours aux énergies renouvelables.La formation des professionnels du bâtiment est indispensable et le financement pérenne d’un grand programme de rénovation complète et performante des logements est un chantier prioritaire.Générateur de centaines de milliers d’emplois. Les mesures actuelles comme les CEE, MaPrime Rénov, … ne sont pas à la mesure des enjeux et leur instabilité permanente ont pour effet une grande déstabilisation de la filière qui se solde par plusieurs milliers d’emplois supprimés en quelques mois et des particuliers qui sont extrêmement inquiets ne pouvant pas financer les travaux tout en subissant une perte de pouvoir d’achat et de leur qualité de vie du fait de l’augmentation du coût des énergies.2022 doit être l’année de la remise à plat de ce système pour orienter une politique financière et une ambition pour la rénovation. En agissant ainsi l’Etat garantira à tous les Français un habitat sain, confortable, et peu coûteux en énergie. Il permettra enfin d’éradiquer la précarité énergétique.Pour arriver à une rénovation énergétique performante de la quasi-totalité du parc immobilier existant d’ici 2050, les logements classés F ou G sont rénovés en priorité, il faut selon le SYMBIOTE (SYndicat Multi Branches des Industries et des Opérateurs de la Transition Energétique) :Réorienter l’ensemble des financements dédiés à la rénovation vers le niveau BBC avec des dispositifs stables de financement permettant à chaque ménage quel que soit son revenu de financer ses travaux, notamment grâce aux économies d’énergie réalisées. L’isolation étant prioritaire pour toute rénovation. Les aides doivent impérativement être stables pour permettre aux filières et aux particuliers de s’engager ;Revoir le dispositif des CEE et Ma Prim Rénov pour que le reste à charge soit supportable pour les ménages aux revenus moyens et faibles et que le signal soit positif pour un engagement fort des professions et des particuliers ;Augmenter l’objectif de la 5° période des Certificats d’Économies d’Énergie pour le rendre compatible avec les objectifs nationaux et européens en portant à 3500 TWh le montant de la période dont 450 TWh chez les ménages aux revenus moyens et modestes ;Rendre progressivement obligatoire et systématique la rénovation des maisons individuelles à l’occasion du changement de propriétaire ou de locataire et la rénovation énergétiques des copropriétés lors des ravalements ;Assujettir à un contrôle tous les travaux du fait qu’ils font l’objet d’aide de l’État ;Renforcer la formation de l’ensemble des acteurs du bâtiment à la rénovation complète et performante, en promouvant une filière de formation initiale ou continue dédiée à la rénovation ( BTS,…). Cette formation regrouperait trois volets (les financements, la gestion administrative des dossiers de financement, la technique) ;Lancer un plan d’implantation des énergies renouvelables pendant 10 ans (20 Milliards d’euros) afin de permettre l’autonomie et l’autoconsommation de plus de 3 millions de maisons individuelles. La filière avale de la rénovation a lourdement investi pendant 5 ans pour satisfaire les objectifs fixés dans le cadre des CEE. Cette filière s’effondre car les objectifs et le dispositif ne cessent d’être modifiés dégradant tout le système.Pour plus d'information sur la situation chaotique de la filière vous trouverez la dernière tribune rédigé par symbiote sur ce sujet ICI.
Il y a 3 ans et 31 jours

Commandes de maisons et bénéfice en hausse pour Hexaom

Le résultat net de l'ancien Maisons France Confort s'est établi à 22,7 millions d'euros, en hausse de 15,2% par rapport à 2020, année où il avait déjà progressé malgré la pandémie et les confinements.Un indicateur de plus de l'engouement des Français pour les maisons individuelles, avec des permis de construire et des prix qui augmentent plus vite que la moyenne.Le groupe familial frôle le milliard d'euros de chiffre d'affaires : 997 millions, dont 719 pour sa branche construction de maisons.Les prises de commandes de cette branche représentent 1,15 milliard d'euros de chiffre d'affaires, selon le groupe.La direction de l'entreprise basée à Alençon (Orne) va se partager entre père et fils : Loïc Vandromme va devenir directeur général à partir du 1er juin, tandis que son père Patrick Vandromme, l'actuel PDG, conservera la présidence du conseil d'administration.Pour 2022, Hexaom prévoit "une production en croissance" mais "restera cependant très vigilant sur le maintien de ses marges dans un contexte de tensions sur les matériaux et la sous-traitance (inflation et disponibilité), ainsi que d'application de la nouvelle réglementation RE 2020".Entrée en vigueur au 1er janvier pour les logements neufs, la réglementation RE 2020 impose des normes plus strictes pour l'isolation thermique des bâtiments, l'impact environnemental de leur construction et de leur cycle de vie.Elle vise à diminuer la contribution au réchauffement climatique du bâtiment, qui représente près d'un quart des émissions de CO2 de la France.
Il y a 3 ans et 34 jours

Densifier les zones pavillonnaires pour financer la rénovation du bâti ?

MAISON INDIVIDUELLE. Le programme Profeel, financé via les CEE, publie, avec l'Ordre des architectes, un guide à destination des collectivités, visant à financer les opérations de rénovation des maisons individuelles, par la valorisation foncière des zones pavillonnaires.
Il y a 3 ans et 35 jours

"Des chantiers de maisons individuelles sont à l'arrêt", Sylvain Massonneau (Pôle Habitat de la FFB)

Pour le vice-président du Pôle Habitat de la FFB, la crise des matériaux pourrait contraindre les constructeurs de maisons individuelles à retirer des programmes de la phase de commercialisation. Les patrons d'entreprises doivent s'attendre à réaliser des marges nulles en 2022.
Il y a 3 ans et 36 jours

55% des acteurs de la construction de maison ne respectent pas la réglementation

La DGCCRF a révélé les chiffres de son enquête sur les constructeurs de maison individuelle le 10 mars : plus d'un établissement sur deux ne respecte pas la réglementation. Les manquements constatés sont variés.
Il y a 3 ans et 36 jours

Les sites de production Bouyer Leroux déjà décarbonés à 45% confirment leur transition énergétique

Une nouvelle politique volontariste de transition énergétique a été engagée en 2018 avec comme ambition de décarboner 90% de l’activité production de briques à horizon 2025 - 2027 pour un budget global de 62 millions €.Cette politique d’anticipation commence à porter ses fruits puisque 5 sites de production de briques de mur -La Séguinière (49), Mably (42), Colomiers (31), Gironde sur Dropt (33), Saint-Martin des Fontaines (85)- affichent un taux moyen de décarbonation de 45% à fin février 2022. Par ailleurs, ils font l’objet de plans d’actions spécifiques qui permettront à très court terme de réduire les consommations énergétiques et l’impact carbone des 9 lignes de production de briques de mur.Sur le site de La Séguinière (49), plus grand site de production de briques en France, déjà décarboné à plus de 50% avec du biogaz et de la biomasse, un nouveau projet de foyer biomasse source d’énergie pour le séchage des produits entre dans sa phase de réalisation. La commande principale du foyer à VINCKE est en cours et les travaux préparatoires ont déjà commencé. Cet investissement supérieur à 10 millions € permettra de décarboner plus de 80% de sa consommation d’énergie à horizon 2024.Le site de Mably (42), historiquement alimenté par du biogaz et doté d’une cogénération, poursuit sa transition vers un objectif de décarbonation totale de son process. Un projet d’usine à sciure, également lauréat du programme France Relance, a été lancé en 2021 pour un investissement de 4,7 millions €. La première étape va démarrer en avril 2022 avec la mise en service d’une installation de porosage. Ceci se traduira par un ajout de biomasse dans le mélange d’argile permettant d’augmenter la part d’énergie renouvelable de 20 à 40%.Le site de Gironde sur Dropt (33), déjà décarboné à 70% fait l’objet d’un projet d’investissement de 7 millions €, lauréat du programme France Relance ; ce projet permettra de moderniser l’outil industriel et de réduire la consommation d’énergie thermique de 25%. Ainsi à horizon 2027, l’activité de ce site sera décarbonée à hauteur de 90%.Pour le site de Saint-Martin-des- Fontaines (85) : en collaboration avec la société NAODEN et avec l’aide de l’ADEME, Bouyer Leroux a initié la phase de mise en service du pilote industriel des gazéifieurs dédiés à l’industrie céramique. Cette phase de Recherche & Développement doit permettre à Bouyer Leroux de valider cette solution d’utilisation de la biomasse à grande échelle. Cette unité pilote de gazéification représente un budget d’investissement de 2,3 millions €.Fort de la transition énergétique qu’elle a déjà réalisée et mobilisée sur les actions et projets planifiés, la société Bouyer Leroux met en œuvre la stratégie volontariste qu’elle a décidé de déployer. Elle se montre confiante quant à la pertinence de la solution bio’bric pour répondre aux exigences de la RE 2020 et être à long terme un producteur de solutions constructives pour les maisons individuelles et les logements collectifs éco-performants.
Il y a 3 ans et 38 jours

L’activité des matériaux tient bon en ce début d'année 2022, mais de nouvelles incertitudes menacent

La crise sanitaire à l’échelle mondiale a occasionné de nombreuses tensions productives (pénuries d’approvisionnement, difficultés de recrutement, hausse des coûts de production...) qui, avec le récent déclenchement de la guerre en Ukraine, ne devraient pas s’atténuer ces prochains mois, comme on le supposait initialement. En effet, compte tenu du contexte géopolitique actuel, un choc d’offre énergétique (comparable au choc pétrolier du début des années 70) n’est pas exclu... avec les conséquences que l’on connaît sur l’inflation et la croissance. Pour l’heure, côté construction, les derniers indicateurs suggèrent ne bonne tenue de l’activité en ce début d’année 2022, même si dans le secteur du bâtiment, le marché de la maison individuelle a perdu de sa vigueur. A l’inverse, l’activité tend plutôt à s’améliorer du côté des travaux publics bien que les carnets de la commande publique tardent encore à se regarnir.Un mois de janvier plutôt dynamiqueSelon les premières estimations disponibles, l’activité des matériaux se serait redressée au mois de janvier après une fin d’année plutôt ralentie. Ainsi, la production de granulats aurait rebondi de +6,7% par rapport à décembre (CVS-CJO) se situant +0,8% au-dessus du niveau de janvier 2021. Au cours des trois derniers mois, l’activité granulats s’inscrit en hausse de +2,1% au regard du trimestre précédent mais demeure en retrait de -2,3% comparé à la même période d’il y a un an. En cumul sur douze mois, la production de granulats progresse ainsi de +9,3% laissant les volumes -1,6% en dessous de ceux enregistrés avant le début de la crise sanitaire. Côté BPE, les livraisons se sont également sensiblement raffermies en janvier, affichant une hausse de +8,5% sur décembre et de +2% en comparaison de janvier 2021 (CVS-CJO).Sur le trimestre novembre-janvier, l’activité BPE a gagné +2,4% par rapport aux trois mois d’août à octobre mais elle est encore inférieure de -1,8% à la même période un an plus tôt. En cumul sur douze mois, la production de BPE enregistre une hausse de +10,4% sur un an, ce qui ramène les cubages à leur niveau de 2019 (-0,2%). Après avoir progressé de +8,9% en 2021 (soit +1,3% par rapport 2019), l’indicateur d’activité de notre panier de matériaux a également connu une hausse au mois de janvier 2022 (+2,5% sur un an en données provisoires, CJO), marquant ainsi un rebond après le repli enregistré au quatrième trimestre (-1,1% sur un an).Climat au beau fixe dans le bâtiment mais...L’inflexion du moral des chefs d’entreprise du bâtiment, constatée en janvier dans l’enquête de l’INSEE, ne s’est pas poursuivie en février, le climat des affaires s’améliorant même légèrement le mois dernier. Plus positifs sur leur activité passée et future, les entrepreneurs sont également plus nombreux qu’en janvier à juger que le niveau de leurs carnets de commandes est supérieur à la normale. Compte tenu de leurs effectifs actuels, qui ont progressé au cours des derniers mois, les entreprises du gros œuvre estiment que leurs carnets assurent encore 9,7 mois de travaux (contre 6,3 mois en moyenne sur longue période) et 61,5% d’entre elles déclarent être dans l’incapacité de produire plus, soit un niveau historiquement élevé et près de deux fois supérieur à une situation moyenne constatée sur le passé (33,5%). Face à la hausse des coûts de production et aux difficultés de recrutement ou d’approvisionnement qui perdurent, davantage de professionnels du bâtiment prévoient d’augmenter leurs prixselon l’enquête. Par ailleurs, tous les index de la profession qui mesurent ces coûts et servent à actualiser ou réviser les prix des marchés (BT pour le bâtiment, TP pour les travaux publics ou encore GRA pour les granulats) affichaient des hausses sensibles en novembre 2021, dernière valeur disponible : sur un an, l’indice BT01 grimpait de +4,5% tandis que l’indice TP01 et l’indice GRA se hissaient déjà à +8,5% et +9% respectivement. Et ces progressions sont appelées à s’accélérer avec l’arrivée du conflit russo-ukrainien qui menace plus encore l’équilibre des approvisionnements énergétiques en Europe.Côté construction, les dernières données publiées par le ministère de la Transition écologique témoignent d’une poursuite de la reprise des mises en chantier et des permis au mois de janvier. Porté par la dynamique du logement individuel, le nombre de logements commencés (389 400 unités, de février 2021 à janvier 2022) dépasse de +1,6% ses niveaux d’avant crise. Quant aux permis, ils gagnent +2,7% avec 471 000 autorisations délivrées. Toutefois, la vigueur du marché de la maison individuelle pourrait s’émousser si l’on en croît le dernier bulletin publié par Markemétron. En effet, les ventes des CMistes* auraient marqué le pas en janvier (-26,8% sur un an) en dépit de conditions de crédits qui sont restées attractives. Les premières remontées sur février confirmeraient ce retournement de tendance et les professionnels du secteur pointent du doigt l’effet direct des évolutions institutionnelles (entrée en vigueur de la RE2020, lutte contre l’artificialisation des sols...). Si l’appétit des ménages pour l’accession à la propriété reste intact, les tensions inflationnistes et la montée des incertitudes en ce début 2022 pourraient compromettre un peu plus leurs velléités à investir. La dernière enquête de l’INSEE menée auprès des promoteurs montre en effet que les prix du neuf ont sensiblement monté en 2021, de +13,1% pour les maisons individuelles et de +4,7% pour les appartements. Le rebond de l’offre immobilière (+21% sur un an) n’a pas suffi à enrayer le repli des stocks de logements (-2,3%) face à des ventes en redressement (+15%) bien qu’encore inférieures de -11% à leur niveau d’avant crise !Un peu mieux dans les travaux publicsDu côté des travaux publics et selon l’enquête de la FNTP, le début de l’année s’ouvre sur un léger rebond du volume des travaux réalisés (+3,4% sur un an, CVS-CJO), ce qui rompt avec la tendance baissière des mois précédents. De même, les prises de commandes se redressent en janvier et renouent avec leur niveau du début de 2021. Toutefois, sur douze mois glissants, les carnets reculent encore de -7,2%, l’enchaînement des périodes électorales et de la crise sanitaire depuis mars 2020 ayant « plombé » la commande publique, selon les professionnels des TP. Pourtant les trésoreries des collectivités locales ne se sont jamais aussi bien portées. En hausse de +12,6% entre 2020 et 2021 (dont +8,6% pour les communes et +23,2% pour les départements), les dépôts des collectivités au Trésor culminent à 76 Milliards d’euros, soit deux fois plus qu’en 2010. Ce contexte apparaît plutôt porteur pour soutenir les investissements et la mise en œuvre du plan de Relance en 2022... si toutefois la montée des incertitudes et le regain d’inflation liés au conflit russo-ukrainien ne viennent pas rogner la dynamique des projets.
Il y a 3 ans et 41 jours

Xella, un industriel engagé qui investit : Economie circulaire, réduction de l’empreinte carbone, et démarche RSE

Plus grand producteur de béton cellulaire et de pierre silico-calcaire, le groupe Xella a à cœur d’améliorer sans cesse la durabilité de ses solutions constructives et de contribuer à réduire son empreinte carbone dans l’industrie de la construction. Préserver les ressources et limiter leur consommation, recycler les déchets, rechercher l’efficacité énergétique, valoriser l’économie circulaire, optimiser les process de fabrication et les outils de travail, garantir la sécurité de ses équipes… sont autant de piliers qui régissent la stratégie environnementale et sociétale de Xella. Si le secteur du bâtiment est le plus gros producteur de CO2, les solutions constructives Xella offrent un bon bilan carbone tant par leurs qualités intrinsèques (thermiques et mécaniques) que par leur process de fabrication. Elles sont une alternative certaine en matière de construction bas carbone, et répondent à la nouvelle réglementation environnementale RE2020. Présent depuis plus de 30 ans en France, Xella couvre l’ensemble des besoins du marché en matière de solutions constructives saines et durables mais aussi de protection incendie grâce aux qualités coupe-feu du béton cellulaire. A travers ses 5 marques – Ytong, Siporex, Silka, Multipor et Hebel – elle peut répondre aux multiples projets de maison individuelle, logement collectif, bâtiment tertiaire et industriel, en neuf comme en rénovation ou réhabilitation grâce à la légèreté des produits. Ses 3 sites de production, basés à Saint-Savin (38), Mios (33) et Saint-Saulve (59), lui permettent de réaliser un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros en 2021. Pour limiter son bilan carbone et développer une production plus respectueuse de l’environnement, Xella a lancé un plan de modernisation de 1,1 million d’euros dans son usine de Saint-Savin, le siège social de Xella France et l’usine historique de la marque Ytong. Investissement sur le site de Saint-Savin pour recycler les chutes de production Le site de production de Saint-Savin, situé dans la région de Lyon, fabrique et commercialise les blocs en béton cellulaire Ytong et Siporex. Ce matériau 100 % minéral est composé de ressources naturelles locales : eau, sable (60 %), chaux (15 %), ciment (15 %) et anhydrite (10 %), et sa production est peu énergivore car elle se limite à la mise en pression des autoclaves. Sébastien Ray – Directeur du site de Saint-Savin explique « Le béton cellulaire est un matériau porteur et isolant qui répond aux problématiques actuelles de la construction. Ecologique, il nécessite peu d’énergie pour sa fabrication car il n’y a pas besoin de four mais d’un autoclave alimenté par de la vapeur d’eau à 180 degrés. » Dans le cadre de son plan de modernisation 2020-2022, Xella a investi 1,1 million d’euros dans la chaîne de production de Saint-Savin. L’objectif est de limiter la consommation des ressources et leurs coûts, et recycler les déchets issus de la production en les réinjectant. En effet, les 170 000 m3 de béton cellulaire fabriqués annuellement génèrent des poudres issues du perçage et de l’usinage des blocs de chaînage (environ 30 000 m3) et des chutes de matériaux. Ces chutes de production étaient jusqu’alors expédiées vers d’autres sites. Les équipes de l’usine ont donc travaillé sur une recette qui permettrait de substituer 15 % de sable par de la poudre de béton cellulaire recyclé. Aujourd’hui, cette poudre entre dans la composition du béton cellulaire. Les chutes sont revalorisées grâce à un investissement de 1,1 million d’euros dans un nouveau système concasseur et crible. La mise en place de cette nouvelle recette et l’investissement dans les équipements permettent de réduire de 15 à 20 % la consommation de sable nécessaire à la production de béton cellulaire. Les chutes sont transformées pour moitié en poudre et en concassés. « Le recyclage de nos rebuts, 50 tonnes de poudres et 25 tonnes de concassés, est totalement internalisé. L’installation d’une ligne de traitement, de silos de stockage et un système de transport ont été nécessaires. L’amortissement de l’installation de ce cercle vertueux se traduit par l’économie générée par le remplacement du sable et la baisse du transport.», précise Sébastien Ray. L’intégralité de la poudre de béton cellulaire générée par l’activité est recyclée. Le recyclage de reliquats de béton cellulaire permet de réaliser des économies de transport : – Pour les rebuts : 1 camion par jour, au lieu de 2 camions auparavant, ce qui permet une réduction de 220 camions par an. – Pour le sable : Pratiquement 2 camions sur 10 par jour en termes de trajets de réapprovisionnement entre la carrière de sable et l’usine. « Notre activité est intimement liée à l’extraction de sable, il est donc opportun de trouver des solutions pour prélever le moins de sable possible tout en conservant la qualité de nos matériaux. De plus, la mise en place de ce recyclage permet de limiter le transport du sable et donc de réduire l’impact sur la qualité de l’air du territoire. » Moins de camion sur les routes, moins de ressources utilisées, la démarche est vertueuse. Le retour sur investissement est estimé à 2,5 ans. « Avec ce geste en faveur des ressources naturelles, Xella ambitionne une économie de 350 000 euros par an grâce à sa nouvelle installation. » Le béton cellulaire, une solution bas carbone qui répond à la RE2020 Les solutions constructives Xella sont durables, tant au niveau du process de fabrication, des matériaux utilisés que de leur mise en œuvre. Fabriquées à partir de matières premières naturelles et minérales, elles s’intègrent parfaitement dans le concept d’économie circulaire. Les blocs en béton cellulaire comprennent 20 % de matière et 80 % d’air ce qui les rend porteurs et leur confèrent d’excellentes qualités isolantes. Utilisés pour les murs et les cloisons, ils contribuent à l’efficacité énergétique des bâtiments et à construire de manière décarbonée. En ce sens, ils répondent aux problématiques actuelles et entrent dans la RE2020 qui vise la baisse de la consommation énergétique des constructions neuves et la réduction des émissions de carbone tout au long du processus de construction. Avec une production respectueuse de l’environnement, des ressources économisées, une réduction des émissions de CO2 de ses sites de production de 30 % d’ici 2030 (grâce à l’utilisation d’énergie renouvelable ou de solutions moins énergivores), un approvisionnement local de 80 % de matières premières utilisées, un plan transport camion réduit, des approvisionnements clients par voie ferrovière… Xella entend réduire significativement son empreinte environnementale. Bien-être et sécurité au travail, un engagement fort chez Xella Dans la stratégie Xella, l’environnement de travail est également très important. L’objectif d’ici à 2025 est : – De réduire les accidents de travail avec blessures. D’ailleurs le site de Saint-Sauvin est l’un des fleurons en matière de sécurité. Il peut se prévaloir de 1180 jours sans accident de travail. – D’augmenter les heures de formation annuelle de 10 % pour améliorer les perspectives d’évolution professionnelle et les connaissances des collaborateurs.
Il y a 3 ans et 42 jours

La filière de l'isolation des bâtiment réclame des mesures urgentes pour relancer le secteur

Pour le Symbiote : "Le bâtiment représente plus de 40% des consommations d’énergie et plus de 25% des émissions de GES. La massification des rénovations énergétiques est donc essentielle et indispensable pour réduire significativement les besoins en énergie du parc bâti existant. Dans ce contexte, l’isolation des bâtiments, notamment du secteur résidentiel, doit être LA priorité car c’est l’action la plus efficace sur le long terme. L’isolation est un « bouclier tarifaire permanent » contre la hausse du coût de l’énergie, elle permet de réduire massivement les émissions de GES et enfin elle permet également de renforcer notre indépendance énergétique en réduisant notre consommation.La filière de l’isolation des bâtiments est une filière jeune, qui a commencé à se professionnaliser il y a moins de 10 ans. Elle a bénéficié, de 2016 à 2020, d’un soutien massif des pouvoirs publics qui lui a permis de recruter, de former, de structurer … et d’isoler. Ainsi, plus de 150 millions de m2 de combles, 40 millions de m2 de planchers et 10 millions de façades ont été isolés ces trois dernières années, permettant aux Français de réaliser près de 500 millions d’euros d’économies de chauffage par an et de réduire massivement leurs émissions de GES dans l’atmosphère.Depuis près d’un an et demi, les pouvoirs publics (et notamment le Ministère de la Transition Énergétique et Solidaire) ont de fait abandonné la filière de l’isolation, en réduisant drastiquement les aides au bénéfice des ménages français. Compte-tenu du coût significatif d’une rénovation énergétique, nos concitoyens et notamment les plus précaires doivent être accompagnés financièrement. Pour cela, les pouvoirs publics s’appuient sur deux dispositifs distincts : les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) et MaPrimeRénov’ (MPR). Or, les aides MaPrimeRénov ont été très peu fléchées vers l’isolation, avec plus de 65% du budget consacré à l’installation de pompes à chaleur et de poêles à bois. Pire, depuis juillet 2020, l’ANAH a acté une baisse de 25% des aides à l’isolation des façades accordées aux Français. Concernant les CEE, les pouvoirs publics ont successivement réduit le Coup de Pouce pour l’Isolation des planchers en septembre 2020, puis supprimé le Coup de Pouce pour l’Isolation des Combles au 30 juin 2021, avec six mois d’avance. Les chiffres du Ministère sont sans équivoque : le volume de combles et de planchers isolés a depuis baissé de plus de 80%. Alors qu’il s’isolait en moyenne 60.000 combles par mois en 2020, moins de 5.000 combles ont été isolés mensuellement depuis la fin du Coup de Pouce en juin 2021. En 2022, les Français n’isolent plus leur logement car il n’y a quasiment plus d’aides nationales. Prenons l’exemple d’un ménage aux revenus très modestes qui souhaite réaliser un chantier d’isolation performante (combles, planchers et façades) de sa maison individuelle de 100 m2, d’un montant global de 20.000 €. Son reste à charge, une fois les aides déduites, était de 1750 € en mars 2020. Il est, en mars 2022, de plus de 9.500€. L’impact des évolutions brutales et non concertées des schémas de subventions à l’isolation est considérable et funeste pour la jeune filière de l’isolation. En six mois, plus de 13.000 emplois ont été détruits. Des entreprises qui avaient investi dans un outil de production performant sont au bord du dépôt de bilan, les compétences qui commençaient à se structurer disparaissent au fil des licenciements. Même son de cloche du côté des industriels qui avaient développé massivement leur capacité de production et qui ont besoin de stabilité pour rentabiliser leurs investissements.Dans six mois, la filière de l’isolation aura sombré. Qui aura la capacité de réaliser la rénovation énergétique de demain ? Mais que font les pouvoirs publics ? Le Ministère, dans la plus grande discrétion, a décidé de privilégier le chauffage à l’isolation. Ainsi, les ventes de pompes à chaleur ont-elles cru de 50% en 2021, largement soutenues par MPR et l’un des rares Coups de Pouce CEE encore actif. Certes il s’agit d’un mode de chauffage plus écologique que le fioul mais améliorer le chauffage d’une maison non isolée ne change pas le fait que l’on chauffe essentiellement l’atmosphère. Cette politique, constatée mais non annoncée et encore moins assumée, est incompréhensible. En affaiblissant considérablement la filière isolation, les pouvoirs publics compromettent durablement la capacité de la France à atteindre ses objectifs de rénovation thermique des bâtiments et de réduction des émissions de GES. A l’heure où la question du pouvoir d’achat des français est au cœur de l’actualité, c’est aussi se priver d’un moyen efficace pour l’améliorer. 2022 doit être l’année de la relance de la filière de l’isolation en France. A l’heure de l’explosion des prix de l’énergie, il y a urgence à créer un contexte permettant aux ménages français, et notamment aux plus modestes, de renforcer la sobriété énergétique de leur logement. Cela passera impérativement par de l’isolation…"
Il y a 3 ans et 42 jours

Une formation d'audit énergétique en maison individuelle proposée aux architectes

FORMATION. Pour mener à bien une rénovation performante des maisons existantes, le programme Feebat offre une formation. Cette dernière permet de concevoir et de mettre en oeuvre un chantier de rénovation énergétique prenant en compte le budget du client, ses attentes et le confort du foyer.
Il y a 3 ans et 42 jours

Le premier ciment sans clinker avec ATEx

Le ciment H-UKR Hoffmann Green devient le premier ciment sans clinker au monde à être validé par le CSTB pour des applications de structure sur tous types d’ouvrages. Après quatre années d’essais physiques, chimiques et mécaniques, le ciment H-UKR bénéficie donc d’une ATEx de cas A. Cette évaluation couvre un très grand nombre d’ouvrages allant de la maison individuelle jusqu’à l’immeuble de Grande Hauteur pour des applications de structures (planchers, voiles, poutres, poteaux, etc.). La conception des ouvrages en béton à base de ciment H-UKR est réalisée selon l’Eurocode 2 et l’Eurocode 8, référentiel de calcul reconnu en France et en Europe. L’Évaluation Technique de Produits et Matériaux (ETPM) de la technologie H-UKR vient d’être enrichie et objective davantage la durabilité et la qualité de ce ciment en validant la durée d’utilisation prévue à 100 ans, ouvrant ainsi la voie à l’utilisation en ouvrages d’art (ponts, tunnels, etc.). De même, cette nouvelle version de l’ETPM introduit de nouvelles classes d’exposition (XC1, XC2, XC3, XC4, XF1) permettant ainsi l’utilisation du béton à base de ciment H-UKR pour des ouvrages intérieurs et extérieurs.Cet article Le premier ciment sans clinker avec ATEx est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 43 jours

Suite à une enquête de la DGCCRF, le Pôle Habitat FFB demande plus de sanctions et de contrôles envers les "faux constructeurs"

55% des 285 établissements contrôlés ont fait l’objet de mesures pédagogiques, correctives ou répressives selon une enquête menée par la DGCCRF. Ce score, en très faible baisse depuis la précédente enquête de la DGCCRF, révèle une quantité non-négligeable d'entreprises et de maîtres d'ouvrages qui continuent les mauvaises pratiques malgré les sanctions et avertissements.Le Pôle Habitat FFB félicite les pouvoirs publics pour les actions déjà prises et qui permettent justement de mettre en avant les « faux constructeurs » mais demande aussi plus de contrôles et de sanctions. Cette demande est pour le Pôle Habitat FFB un moyen de séparer le grain de l'ivraie, les « vrais constructeurs » des « faux constructeurs », ces imposteurs mêmes qui mettent les ménages acquéreurs en danger en ne respectant pas les règles du CCMI, contrat pourtant créer pour être le plus protecteur pour le consommateur.Les fraudeurs, en s'affranchissant arbitrairement des règles du CCMI, empêchent par exemple les acquéreurs de distinguer avec précision les différents acteurs du marché en fonction des garanties qu'ils proposent.Le CCMI, un contrat strictement encadré par la loi pour protéger le consommateurChaque année le CCMI permet à des milliers de français de sécuriser leur projet immobilier via une garantie financière de livraison, d'une couverture d'assurances complètes contre les malfaçons (avec l'assurance « dommages-ouvrage »), d'un prix global convenu d'avance, d'un échéancier d'appels de fonds suivant l'avancement du projet et d'un délai d'exécution des travaux assorti de pénalités de retard pour les constructeurs.Pour Grégory Monod, président du Pôle Habitat FFB : « la concurrence déloyale que représentent les pseudo-constructeurs, qui mettent les acquéreurs en danger et nuisent à la réputation de toute une profession qui a fait le choix, il y a plus de 30 ans, d’exercer dans un cadre juridique exigeant, sécurisant et protecteur des consommateurs. Dans l’intérêt des clients, le Pôle Habitat FFB met à disposition de ses adhérents des formations, des guides, et surtout des contrats de construction de maison individuelle, y compris dématérialisés, strictement conformes à la législation et mis à jour selon les évolutions réglementaires. »
Il y a 3 ans et 44 jours

Une enquête de la DGCCRF relève une grande diversité de manquements au CCMI chez certains constructeurs de maisons individuelles

La DGCCRF a mené des enquêtes en 2019 afin de traquer les manquements et diverses infractions à la protection du consommateur dans le cadre du CCMI. Cette enquête a révélé, à la suite de précédents contrôles, la persistance chez certains professionnels de pratiques non conformes à la réglementation en vigueur.Pour rappel, il existe deux sortes de CCMI :le CCMI avec fourniture de plan (le plus répandu) : le consommateur fait appel à un opérateur unique pour la réalisation du plan et de la construction (articles L. 231-1 et suivants du code de la construction et de l’habitation (CCH),le CCMI sans fourniture de plan : le consommateur fait réaliser les plans par un prestataire avant de se tourner vers le constructeur (art. L. 232-1 et suivants du CCH).L'enquête a été menée dans 15 régions incluant deux régions d'outre-mer. 285 établissements ont été contrôlés en 461 passages. Sur les 23,800 entreprises en France qui exerçaient dans le secteur de la construction de bâtiments, 9,500 TPE-PME proposaient la construction de maisons individuelles.Afin de cibler leurs contrôles, les enquêteurs de la DGCCRF ont pris en compte les plaintes recueillies, les résultats des précédents contrôles et les mentions valorisantes figurant sur des supports de communication ou sur les réseaux sociaux tels que « [maison] clé en main, « Construction de A à Z »…, afin de vérifier le bien-fondé des contrôles. En cas d'abandon de chantier ou de malfaçons, il est prévu dans le CCMI, afin de protéger le consommateur, que de nombreuses formalités soient accomplies par le professionnel comme souscrire à une garantie de livraison ou conclure par écrit les contrats de sous-traitance le commencement de l’exécution des travaux. Les maître d'ouvrage est également concerné par des formalités telles que souscrire à une garantie dommage-ouvrage, obtenir un prêt ou acquérir la propriété du terrain à bâtir. Le professionnel peut l'éclairer dans ces démarches (loi du 19 décembre 1990 qui définit le cadre du CCMI et la plupart de ses dispositions figurent au Code de la construction et l'habitation).Ce sont notamment ces formalités et démarches liées au CCMI que les enquêteurs ont contrôlé.Les principaux points de vérifications étaient les suivants :l’existence d’un contrat écrit (obligatoire en l’occurrence) ;l’absence de clauses illicites (article L. 231-3 du CCH) ;la garantie de livraison du constructeur (article L. 231-6 du CCH) ;le respect de l’échéancier des appels de fonds (article R. 231-7 du CCH) ;l’information lisible et compréhensible sur le droit de rétractation.Une grande diversité de manquements au CCMI ont été constatésLes résultats de cette enquête sont assez similaires aux précédentes enquêtes : un peu plus établissement sur deux ne respecte pas la réglementation (55%). Si certaines des infractions peuvent n'avoir qu'un impact négligeable sur le projet de construction comme l'envoi d'un contrat en un seul exemplaire aux deux contractants au lieu d'un exemplaire chacun, d'autres peuvent s'avérer bien plus dommageables comme l'absence de contrat écrit ou encore le début du chantier sans garantie de livraison.Au cours de cette enquête, ce sont les manquements aux règles propres au CCMI qui ont été les plus nombreux, notamment des manquements particulièrement graves concernant :la conformité du contrat,la garantie de livraison obligatoire,l'information sur le droit de rétractation,l'interdiction pour le professionnel de percevoir une somme d'argent avant la signature du contrat ou avant la date d'exigibilité de la créance.L'attention portée aux contrats a notamment permis d'identifier des clauses abusives, par exemple les clauses ayant pour objet ou pour effet d'interdire au maître de l'ouvrage de visiter le chantier, préalablement à chaque échéance de paiement et à la réception des travaux ou encore de subordonner la remise des clefs au paiement intégral du prix et faire ainsi obstacle au droit du maître d'ouvrage de consigner les sommes restantes dues lorsque des réserves sont faites à la réception des travaux.Les manquements observés par la DGCCRF ne concernent cependant pas que les contrats eux-mêmes. Le respect de la réglementation imposé dès la phase précédant la signature du contrat a lui aussi été contrôlé. Plusieurs manquements au Code de la consommation relatifs à l'information précontractuelle du consommateur ont ainsi été mis en avant. Les enquêteurs ont également recherché la présence de pratiques commerciales trompeuses ou déloyales. Des pratiques comme par exemple un constructeur qui mentionnait les références d'un assureur ayant fait faillite ou encore un agent commercial d'une société de maisons en bois ayant encaissé un acompte de 35% du prix global convenu mais n'ayant jamais démarré les travaux ensuite.Beaucoup de mauvaises pratiques qui persistent malgré toutCes enquêtes montrent une légère baisse du taux d'anomalies par établissement par rapport à l'année précédente (55% contre 57%) et une certaine régularité sur les quatre dernières enquêtes (de 2016 à 2018), cependant elles démontrent tout de même la persistance d'un niveau toujours très élevé de manquements à la réglementation.158 des 285 entreprises contrôlées ont fait l'objet de suites par les services de la DGCCRF. Les enquêteurs ont pris des mesures pédagogiques, correctives ou répressives en fonction de la gravité des résultats. Cela a donné lieu à 87 avertissements, 56 injonctions, 31 procès-verbaux pénaux, 1 procès-verbal administratif et 1 procédure au civil. Une suite sur deux est pédagogique avec 49% d’avertissements (contre 61% en 2018). Un tiers des suites a été de nature corrective, soit 32% d’injonctions (contre 21% en 2018) et un peu moins d’un contrôle litigieux sur 5 a donné lieu à la rédaction d’une suite répressive soit 18% de procès-verbaux pénaux (contre 17% en 2018). Lors de cette enquête, une attention particulière était portée sur la vérification de la prise en compte des précédentes suites par des opérateurs ayant fait l'objet d'un contrôle antérieur. Dans la majeure partie des cas, il a été constaté une remise en conformité satisfaisante des pratiques de ces professionnels. De même, plusieurs procédures pénales engagées suite à de précédents contrôles ont fait l'objet de transactions, acceptées et réglées par les professionnels concernés.Les enquêteurs soulignent aussi que cette persistance d’anomalies s’explique notamment par le manque de maîtrise de la réglementation de la part de certains constructeurs ce qui justifie une poursuite des contrôles sur ces professionnels lors de prochaines enquêtes.
Il y a 3 ans et 48 jours

Contrat de maison individuelle (CCMI) : "trop de mauvaises pratiques", pour la DGCCRF

ANALYSE. Le gendarme de la concurrence a publié les résultats d'une enquête qu'il a réalisé au sujet des contrat de construction de maison individuelle (CCMI). Verdict : trop de mauvaises pratiques ont encore cours sur le terrain.
Il y a 3 ans et 49 jours

Quelles sont les énergies de chauffage les plus utilisées en maison neuve ?

Mené en partenariat avec le cabinet d’études spécialisé sur le marché de la maison individuelle, Caron Marketing, cette nouvelle édition confirme à nouveau la prédominance de la PAC – Pompe à Chaleur, utilisée dans plus d’1 maison sur 2, en France et en Île-de-France. Elle est suivie du gaz pour la région francilienne et de l’électricité associée à des panneaux rayonnants sur le territoire national. Focus sur les résultats.Lorsqu’un particulier lance un projet de construction de maison neuve, il est accompagné, tout au long du projet, par le constructeur qu’il a choisi au préalable. Celui-ci le conseille et le guide notamment sur le choix des matériaux, le type de toiture, mais aussi sur le type d’énergie de chauffage le plus adapté à son projet. C’est d’ailleurs cette thématique que Domexpo, en partenariat avec Caron Marketing, a choisi d’analyser pour son nouveau Baromètre dédié aux énergies de chauffage les plus utilisées dans les maisons livrées en 2020. 107.000 autorisations ont été délivrées pour la construction d’une maison individuelle en 2020 (dont près de 5.000 en Île-de-France). Globalement, les tendances restent les mêmes que l’année dernière dans la répartition des énergies de chauffage, avec notamment : La PAC – Pompe à chaleur, qui confirme son leadership : il s’agit aujourd’hui de l’équipement pour le chauffage le plus plébiscité en France et Île-de-France, avec respectivement 59% et 67% des maisons individuelles neuves qui en sont équipées (vs 49% et 56% l’année dernière). Le gaz, avec 17% de part de marché, baisse en Île-de-France mais conserve toujours sa deuxième position, alors que l’électricité associée à des panneaux rayonnants devient l’outsider en France.Pour Daniel Lair-Lachapelle, Président de Domexpo : « La PAC reste la solution de chauffage la plus plébiscitée en maison neuve. Il faut dire qu’elle présente de nombreux avantages : elle est facile d’utilisation et d’entretien (elle ne nécessite par exemple qu’un seul abonnement électrique et un seul raccordement) mais elle est aussi plus respectueuse de l’environnement et moins chère en consommation immédiate. En Île-de-France, c’est principalement la PAC Air/Air qui est privilégiée. Dans cette région, le prix du terrain dans le budget global est important : les particuliers privilégient donc plutôt des équipements peu onéreux. Faisons aussi un focus sur le gaz qui reste toujours une énergie très appréciée des particuliers mais on remarque que sa part tend à reculer, en France et en Île-de-France : les moteurs de calcul de la RE2020 ont depuis 2 ans, privilégié l’utilisation de la PAC, au détriment du gaz, afin d’anticiper les futures réglementations liées à la RE2020. On pourrait donc s’attendre à une nouvelle baisse dans les prochains mois, mais tout peut encore changer : la Commission européenne de Bruxelles vient en effet d’accorder un label « vert » au gaz notamment… A suivre donc pour que nous puissions, à l’avenir orienter et conseiller au mieux les clients Domexpo… »
Il y a 3 ans et 51 jours

Le Groupe Elcia expose sur Nordbat avec des nouveautés pour tous les professionnels du secteur

Gestion des SAV et 3D : de nouvelles fonctionnalités ProDevis pour les Installateurs / RevendeursLogiciel n°1 de chiffrage, facture et gestion commerciale Menuiserie, Store, Fermeture depuis plus de 20 ans, ProDevis continue d’évoluer pour toujours plus répondre aux besoins de ses 21 000 utilisateurs.Faire rimer gestion des SAV avec simplicité et réactivitéDépannage, SAV, fin de chantier : gérer les interventions chez ses clients peut vite devenir chronophage, sans compter les coûts cachés pouvant en découler. Pour gagner en temps, en simplicité et en efficacité, le nouveau module Interventions de ProDevis permet de :Gérer tous types d’interventions de manière globaleSimplifier leur traitementBénéficier d’une analyse fine et précise de cette activitéLa 3D : une arme supplémentaire pour faciliter la venteParticipant au Concours des meilleures innovations NordbatLe mode de consommation du particulier a évolué : face à des produits de Menuiserie toujours plus personnalisables, ce dernier demande de plus en plus de voir le rendu final de sa fenêtre, son portail ou sa porte d’entrée avant de l’acheter, comme il le ferait pour sa cuisine ou sa nouvelle voiture. Les Installateurs / Revendeurs ont donc besoin d’outils graphiques pour mieux présenter leurs produits, projeter leurs clients dans leur projet, tout en les rassurant sur le produit qui lui sera livré. Avec l’interface entre ProDevis et les configurateurs 3D BatiTrade, plus de 21 000 menuisiers réalisent leur projet de portails, clôtures, portes de garage, garde-corps, portes d’entrée, pergolas, lames de terrasse ou encore placard/dressing en 3D. En quelques clics, ils donnent naissance au produit du particulier sous ses yeux, et l’intègrent en réalité augmentée ou dans une photo de sa maison pour faciliter la vente.Toujours plus de simplicité pour les fabricants de menuiseriesLogiciel de fabrication de menuiseries PVC et Alu sur-mesure, Ramasoft apporte simplicité, fiabilité et autonomie dans toutes les étapes de fabrication. Désormais ouvert à la fabrication de menuiseries bois, Ramasoft se connecte également avec ProDevis pour simplifier la gestion commerciale des fabricants du secteur. Après avoir chiffré leurs menuiseries les plus complexes avec Ramasoft, ces derniers pourront importer automatiquement leurs chiffrages dans ProDevis et ainsi y piloter toute leur gestion commerciale. Inversement, toutes les commandes signées dans ProDevis pourront être transférées dans Ramasoft en un clic pour lancer en fabrication.Des devis +simples +rapides et +vendeurs pour les professionnels du bâtiment chiffrant occasionnellement des produits Menuiserie, Store, FermetureQu’ils soient maçons, charpentiers, architectes, entreprises d’isolation ou encore constructeurs de maisons individuelles, certains professionnels du bâtiment, non spécialisés en Menuiserie, sont parfois amenés à réaliser des devis pour une fenêtre, un portail ou encore une porte d’entrée. Même si cette activité de Menuiserie reste occasionnelle pour eux, ils ont tout autant besoin de chiffrer rapidement pour être réactifs face aux demandes de leurs clients. Pensée et adaptée à leurs besoins, la solution de chiffrage et commande 100% Web ProDevis c’est :Une solution Menuiserie, Store, Fermeture équipée d’un configurateur de vente 100% métier pour créer des devis facilement et passer des commandes en un clicPlus de 1 750 tarifs de +600 fournisseurs de fenêtres, portes, volets... toujours à jourUne solution 100% web, disponible tout le temps et de partout (sur PC, smartphone et tablette)Un abonnement en ligne simple, en 5 minutes pour utiliser immédiatement la solutionUn abonnement attractif de 55€ HT/mois adapté à leur activité et sans engagement pour une liberté totaleEn bonus : une application mobile synchronisée avec l’application web, disponible sous iOS et Android pour remplacer ses notes papiers avec prise de photos, vidéos, dessins et notes vocales
Il y a 3 ans et 52 jours

En 2021, le chiffre d'affaires de Mikit a bondi de 30%

RÉSULTATS. Le constructeur de maisons individuelles en prêt-à-finir, Mikit, annonce des résultats en forte hausse en 2021, avec notamment un chiffre d'affaires en progression de 30%.
Il y a 3 ans et 52 jours

Refonte du site internet KP1: plonger dans l’univers digital du spécialiste de la préfabrication

Le digital est un marqueur fort de l’ADN de KP1. Il témoigne de sa volonté d’accompagner et de faciliter toujours plus le travail des professionnels (entreprises de gros-œuvre, négoces en matériaux, prescripteurs du bâtiment et constructeurs de maisons individuelles). La refonte de son site internet est pensée dans cet esprit.   L’interface, moderne et intuitive, a […]
Il y a 3 ans et 52 jours

Année 2021 exceptionnelle pour le réseau Mikit avec des performances historiques

Le coup de rabot sur le Prêt à Taux Zéro en région, la suppression des APL et le durcissement des conditions d'obtention des crédits immobiliers ont rendu plus difficile l'accès à la propriété par les ménages modestes qui se tournent vers des solutions moins onéreuses. MIKIT dont le concept repose sur la construction de maisons de qualité en prêt-à-finir et qui permet de réaliser jusqu'à 30%* d'économie sur la main d'œuvre, a donc su tirer son épingle du jeu.Un réseau de franchisés dynamiquePorté par un réseau de 140 franchisés (en progression de 8% par rapport à 2020), le premier constructeur de maisons individuelles en prêt-à-finir confirme sa bonne santé puisque les franchisés concluent en moyenne 18 ventes par an pour un C.A. de 2 000 000 € en moyenne. Plus de 60 d'entre eux surperforment et dépassent 6 500 000 € de chiffre d'affaires.Pour Damien Hereng, président de MIKIT : « Ces excellents résultats confirment la pertinence de notre modèle économique et l'attrait pour notre concept innovant. Nos maisons en prêt-à-finir s'adressent à des familles qui se sentent parfois exclues de l'accès à la propriété, elles permettent une réduction des coûts de construction pouvant aller jusqu'à 30% sans jamais rogner sur le niveau d'excellence de nos partenaires et la qualité de nos bâti et matériaux. Nous les aidons ainsi à réaliser leur rêve pour des mensualités équivalentes à leur loyer. »Une forte ambition soutenue par une campagne en télévisionPour appuyer les objectifs ambitieux de 2 500 maisons de volume de vente fixés par la marque, une nouvelle campagne de billboards qui joue sur le positionnement décalé et humoristique de la marque a débuté. Le groupe espère ainsi s'enrichir de 40 nouvelles franchises au sein du réseau pour atteindre une augmentation de son chiffre d'affaires de 15%.
Il y a 3 ans et 52 jours

Les prix de l'immobilier ancien ont progressé de 7,1% en 2021

Cette augmentation est surtout portée par les ventes de maisons individuelles selon les données provisoires de l'indice Notaires-Insee.
Il y a 3 ans et 56 jours

Viessmann et ISOLATION by TRYBA s’associent pour la rénovation énergétique globale

Viessmann, référence européenne de solutions de chauffage et de rafraîchissement, annonce la signature d’un partenariat national avec ISOLATION by TRYBA, l’expert en travaux énergétiques, pour accompagner la massification de la rénovation énergétique globale en maison individuelle. Un partenariat évident pour ces deux entreprises familiales, références sur leurs marchés et partageant des fondamentaux communs, comme expertise […]
Il y a 3 ans et 57 jours

Le marché de la maison neuve dévisse

Le marché de la maison neuve en secteur diffus, qui soutient l’activité en logement neuf, dévisse fortement depuis trois mois du fait des surcoûts issus tant de la hausse des prix des matériaux et de l’énergie que de la mise en œuvre de la RE2020, du durcissement des conditions d’octroi des crédits, ainsi que de la mise en œuvre du « Zéro Artificialisation Nette » (ZAN). Pour Grégory Monod, Président du Pôle Habitat FFB, « il est urgent de prendre conscience de la crise du logement dans laquelle nous nous enfonçons et de ce que cela signifie pour nos concitoyens, notamment les jeunes et les plus modestes. Les digues cèdent les unes après les autres : après l’individuel groupé, après le collectif en zones tendues, c’est au tour de la maison individuelle, si chère aux Français, d’entrer dans la tourmente en raison des contraintes qui frappent le secteur du neuf. Construire pour loger est un vecteur de progrès sociétal et écologique, un outil incontournable de lutte contre les inégalités sociales, générationnelles et territoriales. La situation exige des mesures fortes, puissantes et rapides. Elles doivent à la fois encourager les projets et accompagner le pouvoir d’achat des ménages. » Le Pôle Habitat FFB appelle à rétablir le prêt à taux zéro à 40% sans discrimination territoriale, à instaurer un crédit d’impôt de 15% sur les annuités d’emprunt, et à reconsidérer, dans la perspective de la réforme portée par la FFB de créer un statut universel du bailleur privé, le durcissement des conditions du dispositif Pinel pour 2023 et 2024. Pour relancer vraiment la construction neuve, il invite également à mettre en œuvre concrètement plusieurs propositions phares portées par la FFB dans la Commission Rebsamen, à définir un cadre soutenable de la lutte contre l’artificialisation des sols et à établir un véritable « permis de densifier ». L’analyse des chiffres mensuels et trimestriels montre que la solide performance de l’exercice 2021 s’appuie sur un premier semestre exceptionnel (+38,6% au premier trimestre et +63,2% au deuxième, en glissement annuel). Cette forte reprise des ventes ne s’est pas poursuivie au second semestre : +1,2% au troisième trimestre, -3,1% au quatrième et même -13,9% en décembre 2021.  
Il y a 3 ans et 58 jours

Le Groupe Bouyer Leroux a engagé des négociations exclusives pour l’acquisition du Groupe Riaux

Le Groupe Riaux compte 5 filiales : les sociétés de fabrication RIAUX Escaliers et MAUGES Escaliers ; les sociétés de pose CONCEPT & POSE et MENUISERIE MACAIROISE ; ESCA SERVICES qui regroupe les fonctions commerciales et supports du Groupe.Originaire de l’ouest de la France et fondé en 1977 par Monsieur Jean-Paul RIAUX, Compagnon du Tour de France, il dispose de 2 sites industriels (Bazouges La Pérouse-35 et La Pommeraye-49) et de 2 sociétés de pose qui lui permettent d’offrir une prestation globale de grande qualité intégrant la prise de cotes, la conception, la fabrication sur-mesure, la finition, la livraison et la pose des escaliers sur les chantiers. Il s’adresse à une clientèle de professionnels tels que les constructeurs de maisons individuelles et les artisans menuisiers via la société RIAUX Escaliers, et les promoteurs via la société MAUGES Escaliers. Il a créé récemment son réseau d’installateurs sous la marque Skali qui regroupe déjà une quarantaine d’artisans qualifiés et offre un fort potentiel de développement. Le Groupe RIAUX emploie environ 220 collaboratrices et collaborateurs dont 40 menuisiers – poseurs, et a réalisé un chiffre d’affaires de 22 millions d’euros en 2021.Cette acquisition s’inscrit parfaitement dans la stratégie de développement équilibré et durable du Groupe BOUYER LEROUX, et elle permettra d’exploiter de nombreuses synergies entre les 2 Groupes. Elle permettra au Groupe Bouyer Leroux de renforcer son offre de solutions éco-performantes et de se développer dans l’aménagement intérieur des logements.Le Groupe BOUYER LEROUX et le Groupe RIAUX dont les cultures d’entreprises sont proches, travaillent à la réalisation de cette opération qui devrait être finalisée dans le courant du 1er semestre 2022.
Il y a 3 ans et 58 jours

Isolation sous dallage Knauf : de nouvelles possibilités en phase avec le DTU 13.3 révisé

En effet, le DTU 13.3 révisé autorise désormais l’augmentation des épaisseurs maximales des isolants mis en œuvre sous dallage pour certains types de bâtiments sans charges particulières et hors maisons individuelles. Il s’agit des logements collectifs, des bâtiments d’hébergement, des bureaux, des locaux de santé, scolaires ou universitaires avec une charge d’exploitation inférieure ou égale à 5 kN/m2 sans charges ponctuelles, ni charges roulantes. Ainsi, la gamme Knauf offre dorénavant, pour ces bâtiments, des épaisseurs et donc des résistances thermiques allant jusqu’à :4,80 à 7,00 m².K/W pour ses solutions PSE d’épaisseur 160 à 230 mm ;8,30 ou 10,00 m².K/W pour ses solutions PU en 2 couches de 90 ou 110 mm;10,30 m².K/W pour ses solutions XPS en 2 couches de 150 mm.Pour présenter les atouts de son offre dans le cadre de la révision du DTU 13.3, Knauf vient donc d’éditer une documentation spécifique téléchargeable et commandable sur knauf.fr. Celle-ci propose un guide de choix des solutions par type de bâtiment et par critère recherché : facilité de mise en œuvre, possibilité de recyclage des chutes avec Knauf Circular®, ou encore épaisseurs et dimensions de panneaux disponibles. Les acteurs du bâtiment pourront ainsi sélectionner rapidement la solution d’isolation sous dallage Knauf en fonction des exigences de leur chantier, et en particulier du niveau d’isolation requis.Pour Gérard Persuy, Responsable du Pôle Isolation gros-œuvre, « Cette nouvelle offre d’isolants sous dallage Knauf, adaptée à tous les types de bâtiment, répond parfaitement aux objectifs de réduction de consommation énergétique de la RE2020. Chaque prescripteur peut donc aisément s’en emparer grâce à la documentation que Knauf leur dédie. »
Il y a 3 ans et 59 jours

Rénovation énergétique : Hellio alerte sur le reste à charge des familles en situation de précarité

Entre 600.000 et 900.000 : c'est le nombre de logements insalubres estimés en France. Selon ce rapport, en 2020, les rénovations subventionnées par l'Anah via le programme Habiter Mieux sérénité à destination des ménages modestes et très modestes, avec au moins 35 % de gain énergétique, n'ont augmenté que de 7 %, passant de 41.000 rénovations en 2019 à 52.000 en 2020, et stagnent en 2021. Après la mobilisation de toutes les aides possibles, les propriétaires très modestes en maisons individuelles subissent un reste à charge en moyenne de 39 % au lieu de 10 % du montant des travaux. Pour les ménages modestes, c'est 56 %.De plus, ces Français, qui vivent avec moins de 800 euros par mois, ont perdu 0,5 % de pouvoir d'achat, soit 39 euros par an. Cela se manifeste notamment par la difficulté à payer ses factures d'électricité. Engagé dans la lutte contre la précarité énergétique et membre historique du collectif STOP Exclusion Énergétique, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, milite et agit pour éradiquer la précarité énergétique d'ici 2030. En ce sens, le groupe apporte son soutien à la démarche exemplaire menée par Réseau Éco Habitat. Lancé en 2019, le programme “1DigneToit!” rassemble Réseau Éco Habitat, structure fondée sur une logique associative et coopérative dans le Nord de la France, le Secours Catholique et Hellio. Son but ? Aider les ménages en situation de précarité énergétique à retrouver un logement décent grâce aux travaux de rénovation énergétique et d'adaptabilité en les accompagnant tout au long du processus. Depuis sa création, ce programme conventionné est venu en aide à une cinquantaine de familles. Grâce à une dotation de 45.000 € allouée par Hellio, 13 d'entre elles ont pu bénéficier d'une aide au financement de leur reste à charge. L'objectif de Réseau Éco Habitat pour 2022 est de réaliser 40 chantiers, avec une progression visée de 10 chantiers supplémentaires par an.Les ménages précaires moins enclins à réaliser des travaux de rénovation énergétique Pour sortir de la précarité énergétique les 3,5 millions de ménages qui connaissent des difficultés à payer leurs factures d'énergie, tous les acteurs de la rénovation énergétique des bâtiments doivent se mobiliser. Même si le soutien financier de l'État s'est incontestablement fait plus massif ces cinq dernières années, notamment avec la montée en puissance du rôle de l'Anah et de la distribution de l'aide MaPrimeRénov', celui-ci n'a cependant pas permis aux ménages les plus modestes de bénéficier de travaux de rénovation énergétique globale. Le “reste à charge“ qui s'élève en moyenne à 10 % du coût des travaux selon l'État, et à 39 % selon la fondation Abbé Pierre dans son rapport sur le mal logement de 2022, rend en effet inaccessible la possibilité de sortir de la précarité énergétique pour des familles qui vivent parfois avec moins de 10 € par jour. L'aide Habiter Mieux Sérénité dédiée à la rénovation globale pour ces ménages est, elle, peu lisible et moins facile d'accès. Transformée en MaPrimeRénov' Sérénité au 1er janvier 2022, ses modalités de distribution sont certainement encore à éclaircir au regard de son évolution en juillet prochain Sans compter que depuis 2021, les ménages précaires doivent faire face à plusieurs baisses successives des aides à la rénovation énergétique. Mais pour Hellio, la lutte contre la précarité énergétique n'est pas simplement qu'une question de financement. La difficulté première consiste à identifier et localiser les personnes en situation d'exclusion énergétique, parfois “invisibles” des services sociaux, car cette forme de précarité ne se voit pas de l'extérieur. De plus, 2/3 des logements insalubres appartiennent à des propriétaires occupants. Une fois identifiées, la prise de contact avec ces personnes a plus de chances d'aboutir avec des tiers de confiance. Pourtant, des solutions financières et opérationnelles existent. En combinant la relance de la construction de logements performants énergétiquement avec des aides sociales immédiates revalorisées pour alléger les factures d'énergie, et des solutions systémiques comme la rénovation globale et performante des logements, il est possible d'éradiquer la précarité énergétique d'ici 2030. Preuve, en est l'action menée par Réseau Éco Habitat.Une dotation de Hellio de 45.000 euros pour aider au financement du reste à charge de 13 familles Toutes deux membres du collectif STOP Exclusion Énergétique, Réseau Éco Habitat et Hellio ont décidé d'unir leurs forces. Via Hellio Care dédié au soutien d'actions RSE, l'acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, a souhaité ajouter une pierre à l'édifice en donnant un coup de pouce à plusieurs familles accompagnées par Réseau Éco Habitat pour le financement de leur reste à charge. Un sujet qui tient beaucoup à coeur à l'entreprise, consciente que la massification de la rénovation énergétique ne pourra se faire qu'avec des solutions de financement innovantes et pérennes. Hellio a ainsi mis à disposition de Réseau Éco Habitat une enveloppe de 45.000 €.Pour Claire Gagnaire, secrétaire générale de Hellio : « Chez Hellio, la responsabilité environnementale est au coeur de notre ADN : nous sommes engagés dans les économies d'énergie en France depuis 2008. Notre mission est d'intensifier nos actions de terrain avec les entreprises de travaux, les artisans pour créer de l'emploi, des filières de formations adaptées aux nouveaux métiers, et d'accompagner le plus grand nombre de sociétés privées et publiques, des collectivités et bien entendu les particuliers. Nous voulons mettre notre expérience à disposition du collectif STOP Exclusion Énergétique et de ses engagements. C'est pourquoi nous sommes profondément engagés dans l'action menée conjointement avec Réseau Éco Habitat dans le financement du reste à charge des ménages en situation de précarité pour leurs travaux de rénovation énergétique. »La démarche exemplaire de Réseau Éco HabitatLes bénévoles du Secours Catholique sont la clé d'entrée de l'accompagnement de Réseau Éco Habitat car ils sont souvent sollicités par des personnes qui rencontrent des difficultés pour payer leurs factures d'énergie. Celles-ci habitent la plupart du temps dans des passoires thermiques. Face à l'envolée des prix de l'énergie, certaines se chauffent à peine et vivent dans des logements où le thermomètre affiche seulement 14°.Les bénévoles ont ainsi pris conscience que le chèque énergie n'était pas suffisant et que les travaux de rénovation énergétique seraient bien plus efficaces. Pour Franck Billeau, fondateur et directeur de Réseau Éco Habitat : « Les bénévoles sont la passerelle avec les familles. Ils jouent un rôle de repérage et sont présents du début à la fin, lors du passage des artisans jusqu'à la livraison du chantier. Ils rassurent les familles qui ont peur d'être arnaquées. Sans eux, on n'existe pas ! » La première étape consiste à étudier en détail le profil des ménages – leur composition, leurs revenus – afin d'aller chercher le maximum de subventions possibles pour limiter le reste à charge. C'est ensuite au tour du logement d'être passé à la loupe. Un audit est alors réalisé par un bureau d'études pour évaluer les travaux de rénovation énergétique à réaliser, mais aussi d'accessibilité. Place aux travaux qui consistent généralement à isoler, changer le système de chauffage et les menuiseries, pour passer par exemple d'une étiquette G à D. Les travaux durent en général entre 6 et 8 semaines, avec, si possible, une organisation en milieu occupé car le relogement des personnes n'est pas toujours possible. Réseau Éco Habitat s'entoure au maximum d'entreprises générales afin de limiter le nombre d'interlocuteurs pour les familles et ainsi simplifier la démarche. L'association compte sur l'appui de plusieurs entreprises fidèles : « Nos valeurs se fondent sur notre capacité à créer des liens de coopération et d'entraide entre tous les acteurs membres du réseau. Il y a une volonté commune de réduire les marges pour trouver le juste prix dans tout l'écosystème », précise Franck Billeau. Réseau Éco Habitat se charge de toutes les démarches pour demander l'ensemble des aides qu'il est possible de mobiliser : Anah, aides régionales, départementales, etc. L'association a même constitué une caisse pour pouvoir avancer les aides. « Avec l'ensemble des aides, on arrive à atteindre 90 % de prise en charge. On demande toujours une petite participation aux familles pour les impliquer dans le projet », précise Franck Billeau. TémoignagesArtiste peintre, Erlina élève seule ses 3 enfants. Après sa séparation, n'ayant pas accès à un logement HLM du fait de son statut de propriétaire, elle achète une petite maison, avec pour seul moyen de chauffage une cheminée. Mais au moment du ramonage, c'est la douche froide : la cheminée n'ayant jamais été entretenue, elle ne peut être utilisée en l'état. Pendant 2 ans, la famille vit dans le froid, elle ne se chauffe qu'à l'aide d'un convecteur électrique prêté par des amis, et voit ses factures d'électricité s'envoler pour atteindre 600 € pour 2 mois en période hivernale. L'assistante sociale qui l'accompagne la met alors en relation avec Réseau Eco Habitat en 2019. Les démarches ont été longues pour démarrer les travaux, le temps de constituer le dossier, réaliser les devis, les refaire en abandonnant certains travaux car le reste à charge était trop important. Les travaux sont réalisée entre mars et juin 2021 : isolation haute, isolation des murs périphériques intérieurs, pose de radiateurs électriques et d'un poêle à bois, renforcement du plancher de la cuisine, suppression de la tuyauterie en plomb (arrivée d'eau), remplacement des fenêtres de toit, pose de menuiseries en PVC, électricité et VMC. Le montant total des travaux s'élève à 41 636 €, pour un reste à charge de plus de 7 687 € financé par la dotation Hellio et un prêt de la CAF.« Avant, il faisait 14° dans notre maison car on ne chauffait pas beaucoup. En hiver, mes enfants dormaient dans les combles avec des manteaux tellement il faisait froid, et en été, il y faisait une chaleur étouffante. Maintenant, la maison est très bien isolée, on utilise principalement le poêle à bois pour se chauffer, on allume les radiateurs seulement lorsqu'il fait très froid. Mes enfants vivent désormais dans des conditions correctes et je travaille aussi dans un meilleur environnement. Je peux également de nouveau recevoir chez moi », raconte Erlina. « C'est un très beau projet pour Erlina ! Les travaux lui ont permis de valoriser son patrimoine et de lui redonner une dignité. Elle a été très impliquée dans la démarche, très conciliante, et elle entretient bien cette maison. Ça fait plaisir de voir que les travaux sont appréciés et qu'ils permettent un redémarrage dans la vie »”, se réjouit Catherine, bénévole au Secours Catholique.Alexandre est agriculteur dans les céréales. Avant de bénéficier de l'accompagnement de Réseau Éco Habitat, il occupait un logement sans isolation et payait 1 600 € d'électricité par an, une fortune ! Membre du CCAS (centre communal d'action sociale) de Compiègne, mandaté par le Secours Catholique et président de Réseau Éco Habitat, Pierre Chevillotte a accompagné Alexandre dans les démarches. Les demandes de subventions ont été un véritable parcours du combattant, entre l'identification des aides de l'Anah, de la région, du département et de la communauté de communes !Après un an pour boucler le dossier, les travaux d'un montant de 52 000 € peuvent enfin être réalisés en février 2021 : isolation des murs intérieurs et des combles, changement de menuiseries et du système de chauffage, adaptation de la salle d'eau.« Aujourd'hui, mon logement est confortable, je chauffe à 19° sans problème grâce à une meilleure isolation et une nouvelle chaudière gaz », constate Alexandre.« Avant ma retraite, je n'avais aucune notion de ce qu'était la précarité énergétique. Je me suis rendu compte que les personnes en situation de précarité énergétique étaient “indivisibles”. Quand on passait devant la maison d'Alexandre, on ne pouvait pas deviner les conditions dans lesquelles il vivait. Ces personnes ne se plaignent jamais, leur repérage est lié à un concours de circonstances. Mon devoir est que les communes arrivent à identifier ces personnes en situation de précarité », confie Pierre Chevillotte.
Il y a 3 ans et 59 jours

La centrale de ventilation double flux Flair 225 de Brink obtient la NF

Délivrée par Eurovent Certita Certification, la certification NF permet de créer un socle commun de critères pour l'évaluation des produits, applicables à tous les fabricants et permet également aux fabricants d'atteindre des normes de qualité plus élevées et de se conformer aux exigences gouvernementales.Les prescripteurs et utilisateurs peuvent sélectionner des produits certifiés avec l'assurance de l'exactitude des données.En France la marque NF bénéficie d'une très grande notoriété, et est un gage de qualité et de confiance pour les utilisateurs. La NF est reconnue sur le marché car elle garantit tout à la fois la transparence et la conformité aux normes et aux performances annoncées, valorisant ainsi les produits certifiés.Appareil le plus performant de sa catégorie (
Il y a 3 ans et 63 jours

Les professionnels de l'habitat redoutent une crise majeure et imminente du logement neuf

S’il a connu un fort rebond en 2021 (ventes à +21,5%), le marché de la maison neuve en secteur diffus, qui soutient aujourd’hui l’activité en logement neuf, dévisse fortement depuis trois mois du fait des surcoûts issus tant de la hausse des prix des matériaux et de l’énergie que de la mise en œuvre de la RE2020, du durcissement des conditions d’octroi des crédits, ainsi que de la mise en œuvre du « Zéro Artificialisation Nette » (ZAN).Du côté de la promotion immobilière, le long hiver entamé en 2018 perdure en maison groupée (chute des ventes de 13,7% par rapport à 2019) comme en logement collectif (-10,8% par rapport à 2019), notamment en zones denses. Et rien ne conduit à espérer une inversion de la tendance à l’œuvre depuis quatre ans, tant les freins locaux à la délivrance de nouveaux permis de construire restent puissants.Depuis 2017, les prix du logement neuf s’affolent : +9,5% pour la maison en diffus, +26% pour la maison groupée et +11,5% pour le logement collectif.Face à cette situation inquiétante pour le logement abordable, dans la suite de la FFB, le Pôle Habitat FFB appelle à rétablir le prêt à taux zéro à 40% sans discrimination territoriale, à instaurer un crédit d’impôt de 15% sur les annuités d’emprunt, et à reconsidérer, dans la perspective de la réforme portée par la FFB de créer un statut universel du bailleur privé, le durcissement des conditions du dispositif Pinel pour 2023 et 2024. Pour relancer (vraiment) la construction neuve, il invite également à mettre en œuvre concrètement plusieurs propositions phares portées par la FFB dans la Commission Rebsamen, à définir un cadre soutenable de la lutte contre l’artificialisation des sols et à établir un véritable « permis de densifier ».Pour Grégory Monod, Président du Pôle Habitat FFB : « il est urgent de prendre conscience de la crise du logement dans laquelle nous nous enfonçons et de ce que cela signifie pour nos concitoyens, notamment les jeunes et les plus modestes. Les digues cèdent les unes après les autres : après l’individuel groupé, après le collectif en zones tendues, c’est au tour de la maison individuelle, si chère aux Français, d’entrer dans la tourmente en raison des contraintes qui frappent le secteur du neuf. Construire pour loger est un vecteur de progrès sociétal et écologique, un outil incontournable de lutte contre les inégalités sociales, générationnelles et territoriales. La situation exige des mesures fortes, puissantes et rapides. Elles doivent à la fois encourager les projets et accompagner le pouvoir d’achat des ménages. »
Il y a 3 ans et 63 jours

La RE2020 provoque un coup d'arrêt sur le marché de la maison, pour le Pôle habitat (FFB)

RALENTISSEMENT. L'entrée en vigueur de la réglementation environnementale 2020 (RE2020) a-t-elle entraîné un coup d'arrêt sur le marché de la maison individuelle ? C'est l'hypothèse avancée par le Pôle habitat de la Fédération française du bâtiment (FFB).
Il y a 3 ans et 64 jours

Quel regard portent les français sur la maison individuelle et l'accès à la propriété ?

Chiffres clés de l’étude :80 % des sondés préfèreraient vivre en maison individuelle24% des répondants associent avant tout la propriété immobilière à un privilège, 11% à un endettement, 9% à un signe de richesse ;60% pensent la propriété immobilière réservée à l’élite ;80% considèrent que l’accès à la propriété devrait davantage être encouragé par des aides financières de l’État ;Seuls 14% pensent que la maison individuelle à des conséquences négatives sur l’environnement et la biodiversité (par rapport au fait de vivre en logement collectif).71% sont prêts à avoir une maison individuelle sur un terrain plus petit pour limiter l'étalement urbainL'accès à la propriétéLa propriété immobilière aux yeux du grand public est une garantie de sécurité et un sentiment de réussite... qui reste toutefois limitée à la capacité d'investissement.Pour les Français, le logement tient une bonne place comme critère d’une bonne qualité de vie, après être en bonne santé (72%), être bien entourés (47%). Ils sont en effet 34% à choisir comme critère déterminant pour une bonne qualité de vie de « se sentir bien chez soi ».La propriété immobilière est perçue comme une forme de sécurité (57%) et d'investissement (51%). D'ailleurs, un large consensus se fait jour autour de l'affirmation « la propriété immobilière est une bonne façon de sécuriser son avenir » (88%).Le fait qu'elle soit « synonyme d'accomplissement » est également tout à fait reconnu (81% des Français adhèrent à cette idée).Pour autant, une partie des Français questionne sa capacité à accéder à la propriété puisque 60% déclarent « qu'elle sera bientôt réservée à une élite » et un quart l'associe avant tout à un privilège (24%). En conséquence de quoi, 8 Français sur 10 considèrent qu'elle devrait être davantage encouragée par des aides de l'État.L'attrait pour les maisons individuellesLes Français font montre d'une préférence particulièrement prononcée pour vivre en maison individuelle (80%) plutôt qu'en appartement (20%) et notamment ceux issus des communes rurales (94%), vivant dans un foyer de 3 personnes et plus (86%) et ayant des enfants de moins de 14 ans (87%).La vie en maison individuelle présente comme premier bénéfice le fait de « profiter d'un jardin » pour presque un tiers des sondés (28%). La liberté (absence de copropriété, moins de nuisance des voisins, etc.) et la tranquillité qu'elle offre sont des atouts bien identifiés également (respectivement 22% et 21%).Seuls 52% des Français ont le sentiment que la vie en maison individuelle a des répercussions sur l’environnement et la biodiversité, et pour la plupart d’entre eux les conséquences sont positives. Au final en effet, seuls 14% des Français entrevoient des répercussions négatives.Focus sur l'étalement urbainLa maison individuelle demeurant le modèle d'habitation idéale des Français (80% vs 20% pour l'appartement), seul un tiers d'entre eux pourrait y renoncer pour limiter l'agrandissement des villes (30%).Toutefois, dans l'optique de réduire l'étalement urbain, les personnes interrogées soutiendraient certaines actions des pouvoirs publics et notamment l'encouragement à la construction de maison sur des petits terrains (71%). Comparativement, l'incitation à la construction de maisons mitoyennes (qui nécessitent moins de surface de terrain) et à l'accès à la propriété pour les logements collectifs plutôt que les logements individuels partagent beaucoup plus les interviewés (55% dans les deux cas).Assez logiquement, la hiérarchie des concessions individuelles les plus envisageables pour limiter l'étalement urbain est similaire : le fait de construire sur un terrain plus petit serait accepté par 7 Français sur 10 (71%) mais bien moins la vie dans une maison mitoyenne (50%).Ainsi, conscients que la construction de maisons individuelles doit aussi tenir compte de la préservation des espaces naturels, 71% seraient susceptibles d'accepter la construction d'un autre logement à proximité de chez eux pour limiter l'étalement urbain.Toutefois, si 65% l'acceptent pour une maison, seuls 20% le toléreraient s'il s'agissait d'un immeuble.Relevons enfin que les différentes concessions admises pour limiter l'étalement urbain sont corrélées à l'âge et au niveau de vie : les 18-24 ans et les ménages très modestes étant plus favorables au compromis que les autres.
Il y a 3 ans et 64 jours

Un programme CEE pour la rénovation performante d'une maison

LANCEMENT. Un dispositif financé par les certificats d'économie d'énergie (CEE), porté par cinq acteurs du secteur, vise à faciliter la rénovation énergétique efficace des maisons individuelles.
Il y a 3 ans et 64 jours

Les grandes ambitions de Bosch Thermotechnologie en pompes à chaleur et climatisation

Pompes à chaleur, climatisation à détente directe en tertiaire, en maison individuelle et en logement collectif, préparation de l’après-gaz naturel, … voici les objectifs de Bosch Thermotechnologie.
Il y a 3 ans et 65 jours

Résultats annuels 2021 de Kaufman & Broad

Nordine Hachemi, Président-Directeur Général de Kaufman & Broad, a notamment déclaré : « Les résultats de l’exercice 2021 sont en ligne avec les guidances, et mieux qu’anticipé en termes de génération de trésorerie avec un excédent de 35,9 millions d’euros de trésorerie nette (hors dette IFRS 16) et une capacité financière de 439,5 millions d’euros. La demande de Logement, que ce soit de la part des particuliers ou des investisseurs institutionnels, est toujours soutenue. La croissance (+4,8 % des réservations en volume) est toujours limitée par la difficulté d’obtenir des permis de construire dont le rythme de délivrance reste encore lent même si une reprise a été constatée en 2021. Les engagements liés à la transition énergétique, associés aux tendances démographiques et sociologiques, continueront à soutenir la demande de logement. En effet, seul le logement neuf permet d’atteindre la neutralité carbone alors qu’une partie du marché locatif existant ne pourra plus répondre à terme, aux objectifs de performances énergétiques. La réserve foncière Logement s’établit à plus de 35 000 lots à fin novembre, soit environ 8,2 milliards d’euros TTC d’activité potentielle. A cela s’ajoutent les projets de réhabilitation de friches industrielles et tertiaires en cours de développement par notre filiale Aménagement et Territoires, qui représentent environ 700.000 m2 de projets soit un potentiel d’environ 10.000 logements. Kaufman & Broad a acquis 60 % du capital de la société Neoresid, gestionnaire de 13 résidences étudiants dans 11 villes représentant plus de 1 400 logements. La démarche RSE de Kaufman & Broad intégrée au cycle de production des projets est évaluée annuellement par des organismes indépendants (Vigeo, Gaia, CDP,…). Kaufman & Broad s'est engagé à réduire ses émissions de CO2d’ici à 2030, en alignement avec les accords de Paris. Cet engagement est soumis à évaluation et suivi par le SBTi (Science Based Targets initiative). En Immobilier d’entreprise, Kaufman & Broad a été désigné lauréat par le groupe EDF pour la réalisation de son campus tertiaire à Marseille pour une surface d’environ 26 000 m2, à laquelle viennent s’ajouter des surfaces commerciales pour STELLANTIS. Par ailleurs, trois opérations ont fait l’objet d’une vente en VEFA pour un total d’environ 18 000 m2 (Silva à Bordeaux, Wilton à Nantes et Prism à Montpellier). Ces projets démontrent la nécessité de concevoir des opérations adaptées aux nouveaux usages et d’une qualité environnementale élevée. Sur l’ensemble de l’exercice 2022, le chiffre d’affaires devrait progresser d’au moins 5 %, l’activité Logement présentant des perspectives plus dynamiques. Le taux de Résultat opérationnel courant (MOP) ou d’EBIT devrait être supérieur à 7 %. Le pourvoi devant le Conseil d'Etat sur le projet de réaménagement de friches du quartier de la gare d’Austerlitz a pour seule conséquence, à ce jour, le décalage du démarrage des travaux à la date du jugement définitif. Les résultats de 2021, la solidité de la structure financière de Kaufman & Broad ainsi que le niveau historiquement élevé de son Backlog ont conduit le Conseil d’Administration à proposer à l’Assemblée Générale des Actionnaires qui se réunira le 5 mai prochain, un dividende de 1,95 euro par action au titre de l’exercice 2021. L’ensemble de ces perspectives repose sur une stabilisation de la situation économique et sanitaire actuelle. »Activité commercialePôle Logement En 2021, les réservations de logements en volume s’établissent à 6 609 logements, en hausse de 4,8 % par rapport à la même période de 2020 (6 305 logements). En valeur, elles s’élèvent à 1 404,5 millions d’euros (TTC), à comparer à 1 490,8 millions d’euros (TTC) en 2020.Répartition de la clientèle En 2021, les réservations en valeur (TTC) des accédants ont progressé de 83 % (primo-accédants) et de 72 % (secundo accédants). Les accédants représentent 20 % des ventes contre 11 % pour la même période de 2020. Les réservations en valeur réalisées auprès des investisseurs représentent 34 % des ventes (26 % pour le seul dispositif Pinel), en augmentation de 41 % par rapport à novembre 2020 où ils représentaient 22 % des ventes. La part des ventes en bloc a représenté 46 % des réservations de logements, soit 651 M€. Elles représentaient 67 % des réservations en 2020.Délai d’écoulement et offre commerciale Le délai d’écoulement des programmes s’est établi à 3,7 mois sur l’année 2021, contre 3,8 mois l’année précédente. L’offre commerciale s’élève à 2 011 logements à fin novembre 2021 (1 999 logements à fin novembre 2020). 93 % de logements concernent des programmes situés en zones tendues (A, Abis et B1).Pôle Tertiaire En 2021, le pôle tertiaire a enregistré des réservations nettes de 53,7 millions d’euros (TTC). Kaufman et Broad a actuellement en commercialisation ou à l’étude environ 342 900 m² de projets tertiaires dont plus de 205 400 m² de surfaces de bureaux et environ 137 500 m² de surfaces logistiques.Par ailleurs, près de 93 000 m² de surfaces de bureaux sont actuellement en construction ainsi que plus de 42 100 m² de surfaces logistiques. Enfin, il reste environ de 100 800 m² de surfaces de bureaux dont les contrats sont en attentes de mise en vigueur. À fin novembre 2021, le backlog Tertiaire s’élève à 1 133,4 millions d’euros.Indicateurs avancés de l’activité commerciale et développement Au 30 novembre 2021, le Backlog Logement s’établit à 2 385,3 millions d’euros (HT), soit 25,8 mois d’activité. À la même date, Kaufman & Broad compte 146 programmes de logements en cours de commercialisation, représentant 2 011 logements (147 programmes pour 1 999 logements à fin 2020). Le Backlog total du groupe s’élève à près de 3,5 Mds€, dont 36,3 % du chiffre d’affaires restant à reconnaître est basé sur des terrains déjà acquis. Dans la part des opérations dont le terrain reste à acquérir, le projet de la gare d’Austerlitz A7/A8 représente à lui seul près de 28,6 % du Backlog global du groupe au 30 novembre 2021. Le portefeuille foncier Logement représente 35 149 lots. Il est stable par rapport à celui de fin novembre 2020 et correspond à un chiffre d’affaires potentiel de près de cinq années d’activité. Résultats financiersActivité Le chiffre d’affaires global s’établit à 1.281,8 millions d’euros (HT), en progression de 10,2 % par rapport à la même période de 2020 (soit 1.163,1 millions d’euros (HT)). Le chiffre d’affaires Logement s’élève à 1.109,1 millions d’euros (HT), contre 963,3 millions d’euros (HT) en 2020 (+15,1 %). Il représente 86,5 % du chiffre d’affaires du groupe. Le chiffre d'affaires de l’activité Appartements augmente de 20,2 % et s’établit à 1.054,7 millions d’euros (HT) à comparer à 877,1 millions d’euros (HT) à la même période de 2020. Le chiffre d’affaires de l’activité Maisons individuelles en village s’établit à 54,4 millions d’euros (HT) contre 86,1 millions d’euros (HT) sur la même période de 2020. Le chiffre d'affaires du pôle Tertiaire s’établit à 165,5 millions d'euros (HT), à comparer à 194,4 millions d’euros sur la même période de 2020.Eléments de rentabilité Au 30 novembre 2021, la marge brute s’élève à 222,6 millions d’euros, à comparer à 207,2 millions d’euros en 2020, en hausse de 7,5 %. Le taux de marge brute s’établit à 17,4 %, à comparer à 17,8 % en 2020. Les charges opérationnelles courantes s’élèvent à 124,2 millions d’euros (9,7 % du chiffre d’affaires), contre 127,0 millions d’euros pour la même période en 2020 (10,9 % du chiffre d’affaires). Le résultat opérationnel courant s’établit à 98,4 millions d’euros, à comparer à 80,1 millions d’euros en 2020. Le taux de marge opérationnelle courante s’élève à 7,7 % contre 6,9 % à la même période en 2020. En 2021, le résultat net de l’ensemble consolidé s’élève à 66,3 millions d'euros (à comparer à 56,5 millions en 2020). Les participations ne donnant pas le contrôle (intérêts des minoritaires) s'élèvent à 22,5 millions d’euros contre 16,4 millions d’euros en 2020. Le résultat net - part du groupe ressort à 43,9 millions d’euros (vs 40,1 millions d’euros sur l’année 2020).Structure financière et liquidité La trésorerie nette (hors impact dette IFRS 16) s’établit à 35,9 millions d’euros au 30 novembre 2021, à comparer à une trésorerie nette de 62,5 millions d’euros à fin 2020.La trésorerie active (disponibilités et valeurs mobilières de placement) s’établit à 189,5 millions d’euros, à comparer à 215,2 millions d’euros au 30 novembre 2020.La capacité financière s’élève à 439,5 millions d’euros (465,2 millions d’euros au 30 novembre 2020). Le besoin en fonds de roulement au 30 novembre 2021 s’établit à 113,7 millions d’euros, soit 8,9 % du chiffre d’affaires sur 12 mois glissants, à comparer à 122,1 millions d’euros au 30 novembre 2020 (10,5 % du chiffre d’affaires). Dividendes Le Conseil d’Administration de Kaufman & Broad SA proposera à l’Assemblée Générale des actionnaires du 5 mai 2022 la mise en paiement d’un dividende de 1,95 € par action. Réduction de capital par l’annulation de titres autodétenus Dans le cadre de l’autorisation conférée lors de l’Assemblée Générale du 6 mai 2021, le Conseil d’Administration du 26 janvier 2022 a procédé à une réduction de son capital par l’annulation de 400 000 titres autodétenus, portant ainsi le nombre de titres composant le capital social de la société de 21.713.023 à 21.313.023 actions. Perspectives 2022 Sur l’ensemble de l’exercice 2022, le chiffre d’affaires devrait progresser d’au moins 5 %, l’activité Logement présentant des perspectives plus dynamiques. Le taux de Résultat opérationnel courant (MOP) ou d’EBIT devrait être supérieur à 7 %.
Il y a 3 ans et 70 jours

Hexaom affiche des ventes record en 2021

RÉSULTATS. Le premier constructeur de maisons individuelles affiche sa satisfaction après la publication de ses résultats pour 2021.
Il y a 3 ans et 71 jours

La Cour des comptes alerte sur l'explosion des coûts liés au retrait-gonflement argileux

SINISTRALITÉ. Plus de la moitié du parc de maisons individuelles est désormais concerné par le phénomène de retrait-gonflement des sols argileux. La Cour des comptes recommande de modifier le régime d'indemnisation, vu l'aggravation attendue ces 30 prochaines années.
Il y a 3 ans et 71 jours

La RE2020 en maison individuelle, tout simplement avec les solutions bio’bric

Un bâtiment bien conçu et bien isolé permet de limiter les consommations d’énergie. Plus la résistance thermique de l’enveloppe de la maison (murs de structure) est élevée et les ponts thermiques traités grâce à des accessoires isolants, plus le bâtiment gardera la chaleur produite en hiver. C’est le double objectif du Pack maison individuelle :Gamme de briques de murs alvéolées avec une résistance thermique allant de 0,75 à 1,50 m².K/W (contre 0,23 m².K/W pour une maçonnerie traditionnelle non isolante).Planelles en terre cuite pour réduire les déperditions d’énergie en about de plancher.Les coffres de volet roulant et les briques à bancher-acrotères viennent compléter le Pack pour garantir une façade homogène 100 % terre cuite.La forte inertie des briques bio’bric permet une régulation de la température intérieure. La brique agit comme un climatiseur naturel, pour un confort d’été optimal.Quant à la limitation de l’impact environnemental du bâtiment, la brique en terre cuite bio’bric présente un impact carbone limité rapporté à l’ensemble de son cycle de vie. Ses bons résultats environnementaux sont consignés dans les FDES (Fiches de déclaration environnementale et sanitaire) mises à disposition par bio’bric dans la base Inies.Par ailleurs, fabriqués en France à partir d’une matière première géosourcée, l’argile, les produits bio’bric ne se dégradent pas dans le temps et les moisissures ne s’y développent pas, ce qui permet d’assurer la pérennité des ouvrages.La haute performance thermique des solutions bio’bric permet d’optimiser les prestations d’isolation et/ou des choix techniques sur les équipements de la maison. En limitant l’épaisseur d’isolation, la surface habitable est préservée.bio’bric accompagne les constructeurs et maîtres d’œuvres dans la définition et l’optimisation de leur système constructif RE2020 ; en partenariat avec les bureaux d’études thermiques.
Il y a 3 ans et 72 jours

Les ventes de logements neufs à la peine en zones tendues

En 2021, 104.477 nouveaux logements ont été mis à la vente, en hausse de 21% par rapport à 2020, année exceptionnelle du fait des confinements mais en baisse de 8,8% par rapport à 2019, dernière année avant l'arrivée du Covid-19.Même tendance pour les réservations (annulations non comprises), 116.714 en 2021, soit 15% de plus qu'en 2020 mais 11% de moins qu'en 2019.Dans les zones les plus tendues (région parisienne, Côte d'Azur, frontière suisse) et les villes de plus de 250.000 habitants, réservations et mises en vente sont encore en-deçà de leur niveau d'avant-crise.A l'inverse, dans les villes de 50.000 à 250.000 habitants et dans le reste du territoire, les chiffres de 2019 sont atteints voire nettement dépassés.Dans ces deux zones, "la promotion immobilière a été moins impactée par la crise sanitaire que dans les zones plus tendues", note le ministère.Au quatrième trimestre, les biens les plus grands ont été les plus demandés, relève le ministère: appartements de plus de quatre pièces et maisons de plus de cinq pièces.Les prix moyens ont surtout progressé pour les maisons individuelles, qui sont parties à 339.000 euros en moyenne au quatrième trimestre, en hausse de 13,1% par rapport à 2020. La hausse des prix est surtout portée par les maisons de quatre pièces ou plus.Côté appartements, le prix moyen de vente s'établit à 4.500 euros le mètre carré, 4,7% de plus qu'en 2020, avec une hausse plus sensible pour les deux pièces (+5,8%).
Il y a 3 ans et 72 jours

Le marché des matériaux de construction enregistre un 4ème trimestre 2021 meilleur que le 3ème… mais moins bon qu’en 2020

L’année 2021, comparée à 2020, se termine ainsi sur une hausse des volumes d’environ +9% pour les granulats et +10% pour le BPE (données CVS-CJO). Cette progression sensible ne fait toutefois que ramener l’activité à son niveau d’avant-crise sanitaire.Du côté de la demande de matériaux, la dynamique de rattrapage et de reprise, à l’œuvre depuis plusieurs mois, semble s’émousser avec des premiers signaux de fléchissement du climat des affaires dans le bâtiment, même si ce dernier demeure à haut niveau. Côté travaux publics, les perspectives d’activité apparaissent un peu moins bien orientées qu’à l’automne.D’un côté comme de l’autre, les entreprises restent soumises à de fortes contraintes : chaînes d’approvisionnement, prix, main-d’œuvre sont autant de tensions qui pèsent sur les processus productifs.Décembre en repli, surtout pour le BPESelon les premières estimations disponibles pour le mois de décembre, l’activité de nos matériaux aurait enregistré un fléchissement. Du côté des granulats, ce repli est modéré, les volumes cédant -0,6% sur novembre et -1,8% comparé au mois de décembre de 2020 (données CVS-CJO). Le recul est cependant plus sensible comparativement à 2019 ( 2,6%). Au quatrième trimestre, les livraisons de granulats ont toutefois regagné +2,3% sur novembre mais restent en retrait de -1,1% par rapport au trimestre précédent et de -2,4% comparé à la même période d’avant crise. Au total, sur l’ensemble de l’année, les volumes ont progressé de +9,3% laissant leur niveau très légèrement en deçà de celui de 2019 (-0,9%).S’agissant du BPE, le freinage de décembre est plus marqué avec des productions en baisse de -6,4% par rapport à novembre et de -5,5% par rapport à il y a un an. Tout comme pour les granulats, les livraisons de BPE se sont redressées au quatrième trimestre (+4% comparé au troisième) mais s’inscrivent en retrait au regard du dernier trimestre de 2020 (-2,4%). En revanche, ces volumes sont supérieurs à ceux livrés sur la même période de 2019 (+2,2%). En 2021, la production de BPE atteindrait 40,8 millions de m3, soit une hausse de près de +10% par rapport à 2020 permettant de retrouver le niveau de production atteint avant le début de la pandémie. Encore provisoire pour le mois de décembre, notre indicateur qui mesure l’activité d’un panier de matériaux minéraux, affiche un nouveau repli au quatrième trimestre (-1,1% comparé à 2020) certes moins prononcé que celui observé au trimestre précédent (-8,1%, données CJO).Sur l’ensemble de l’année 2021, l’indicateur progresserait de +8,9% par rapport à 2020 ce qui laisserait l’activité au-dessus de son niveau d’avant crise (+1,3%).Bâtiment : premiers nuages à l'horizon ?Bien qu’il se situe encore à un niveau très élevé, le moral des chefs d’entreprise du bâtiment a quelque peu faibli en janvier. En effet, l’enquête menée par l’INSEE nous indique que les entrepreneurs sont bien moins optimistes quant à leur activité future et leur jugement sur les carnets de commandes subit lui aussi un repli sensible. Pour autant, les soldes d’opinion et les carnets se situent toujours bien au-delà de leurs niveaux moyens de long terme : dans le gros œuvre, ces derniers atteignaient 9,4 mois en janvier (après le pic de 10,1 mois relevé en août 2021) pour une moyenne de 6,3 mois sur longue période.L’érosion des carnets, sans doute liée à une vraie modération des prises de commandes, peut aussi s’expliquer par la hausse récente des effectifs qui permet de réduire les délais de réalisation des travaux. Les obstacles qui limitent la production semblent en effet se modérer un peu : la part des chefs d’entreprises faisant face à des problèmes de personnel passe de 48% en décembre à 43% en janvier et la part de ceux qui rencontrent des difficultés d’approvisionnement revient à moins de 29% contre 32,4% le mois précédent. Ces niveaux restent toutefois historiquement élevés et cette « détente » demande à être confirmée dans les prochains mois. Car, pour l’heure, les tensions sur l’appareil productif restent très importantes : fin janvier, près de 62% des entreprises du gros œuvre étaient toujours dans l’incapacité de produire plus en cas de nouvelles commandes, compte tenu de leurs moyens actuels (contre 52% en moyenne en 2021).La conjonction de tous ces facteurs conduit à accroître les tensions inflationnistes ; le solde d’opinion des chefs d’entreprise sur les prix prévus continue de s’envoler pour atteindre un niveau inédit depuis près de 40 ans !Côté construction et immobilier, la fin de l’année 2021 a également marqué une inflexion : selon Markemétron, après trois trimestres dynamiques, les ventes de maisons individuelles ont accusé un repli marqué cet hiver en dépit de conditions de crédit très attractives. Depuis l’été, la production de prêts à l’habitat semble marquer le pas, les incertitudes sur le pouvoir d’achat affectant sans doute les projets des ménages, côté demande, tandis que, du côté de l’offre, les difficultés d’accès au foncier, la révision des SCoT... commencent à peser sur le potentiel constructif. Les chiffres du logement de décembre montrent que si les mises en chantier se sont bien redressées en 2021 pour retrouver leur niveau de fin 2019 (386 900 unités), le rebond des permis tend à se modérer : au quatrième trimestre, les autorisations baissaient de -3,9% par rapport au trimestre précédent (dont -4,9% dans l’individuel, CVS-CJO). L’année 2021 se clôt toutefois sur un volume confortable de 471 000 permis, un niveau 4,5% supérieur à celui de l’année 2019, avant la crise sanitaire. Le tableau est plus sombre pour le secteur non résidentiel qui peine encore à se relever du choc pandémique. En 2021 et en dépit d’un redressement amorcé dès le premier trimestre, les surfaces autorisées et les surfaces commencées sont encore -9% environ en dessous de leurs niveaux de 2019.Travaux publics : un hiver moroseSelon la dernière enquête menée par la FNTP, après un premier semestre en net redressement, le dernier trimestre a également été marqué par une certaine érosion du climat de confiance. Interrogés en janvier, les entrepreneurs se montraient en effet moins optimistes sur leur activité future qu’ils ne l’étaient en octobre, notamment s’agissant de leur clientèle publique. Pour autant, les soldes d’opinion relatifs à ces perspectives demeurent bien au-dessus de leur moyenne de longue période et le ressenti sur l’activité passée s’est quant à lui amélioré. Ainsi, en 2021, le volume des travaux réalisés aurait rebondi de +9,9% sur un an (CVS-CJO) sans toutefois renouer avec son niveau d’avant crise (-3,8%). Dans un contexte marqué par les tensions inflationnistes sur les coûts de production, les difficultés liées au manque de main-d’œuvre (qui concernent 44% des entreprises), le secteur demeure inquiet face à l’atonie des prises de commandes, en recul de -7,5% par rapport à 2020 et de -19,6% par rapport à 2019, année électorale.
Il y a 3 ans et 72 jours

Viessmann et ISOLATION by TRYBA s’associent pour la rénovation énergétique

Viessmann a signé un partenariat national avec ISOLATION by TRYBA, expert en travaux énergétiques, pour accompagner la massification de la rénovation énergétique globale en maison individuelle. Ces deux entreprises familiales, références sur leurs marchés partagent des fondamentaux communs, comme expertise et savoir-faire, qualité et performances des produits et de la relation client. Cette offre déployée à partir du 1er mars 2022 au travers des 16 centres ISOLATION by TRYBA, propose aux particuliers, un interlocuteur afin de mener, en toute confiance, une rénovation énergétique globale de leur habitat : ITE, ravalement de façade, bardages, isolation des combles, ventilation et désormais génie climatique (avec des solutions en pompes à chaleur, climatisation, eau chaude solaire).
Il y a 3 ans et 76 jours

Viessmann et Isolation by Tryba unis dans la rénovation énergétique globale

PARTENARIAT. Le spécialiste des systèmes de chauffage et de refroidissement, Viessmann va collaborer avec Isolation by Tryba, spécialiste en travaux énergétiques. Objectif : accompagner la rénovation énergétique globale sur le marché de la maison individuelle.
Il y a 3 ans et 77 jours

Top départ pour le chantier du premier immeuble d'habitation bois R+6, en Bretagne

Le premier immeuble d'habitation bois de 6 étages Dans le cadre de la dernière tranche opérationnelle de la ZAC Beauregard-Quincé, l'aménageur Territoires a lancé une consultation en 2018 pour la réalisation de logements en accession libre intégrant une démarche de développement de la filière locale de construction bois. L'appel à manifestation d'intérêt (AMI) « Construction Bois pour Tous » initié par Rennes Métropole, avec Fibois Bretagne (la filière bois en Bretagne), a retenu ATARAXIA Promotion pour le plus ambitieux des 11 programmes immobiliers. Premier immeuble d'habitation de cette hauteur en Bretagne, il se compose de 111 logements en accession à la propriété, 72 en collectif (R+6, soit 25m de haut) et 39 maisons individuelles. Tout en construction à ossature bois (poteaux, poutres, planchers, refends, façades) ils sont répartis sur trois îlots fonciers distincts, qui feront l'objet de trois copropriétés.Un engagement précurseur pour la construction bois en BretagneConscient que la construction est un élément qui pèse dans l'activité carbonée, la volonté d'ATARAXIA Promotion est d'être le plus éco responsable possible dans son rôle de promoteur et acteur de la ville. Avec la construction bois, de plus en plus plébiscitée par les citoyens et encouragée par Rennes Métropole, il s'agit de démontrer qu'une nouvelle voie est possible. Le projet impose de penser « bas carbone » et d'apporter des solutions pertinentes pour produire les logements de demain, à coûts maîtrisés. Avec Île Ô Bois, ATARAXIA Promotion souhaite ouvrir la voie au développement de la construction bois en Bretagne en se donnant les moyens d'être au rendez-vous de cette expérimentation. « Ce projet pionnier s'inscrit dans une vision urbaine ambitieuse et responsable de la Ville de Rennes, souligne Philippe Clément, chef de projet chez Territoires. Ce type de construction demande un engagement et un investissement humain, financier très fort. Tout est encore à construire avec la filière bois. L'idée est d'avancer collectivement dans une démarche de pédagogie et de reproductibilité. »L'écosystème, un réseau d'experts performantPour relever ce challenge, ATARAXIA Promotion s'est entourée de partenaires expérimentés dans la construction bois : architectes, constructeur, bureaux d'études spécialisés (bois, acoustique, environnement) et paysagiste, accompagnée par Fibois Bretagne, cette équipe pluridisciplinaire a consacré plus de 3 ans à la conception du projet dans une approche ouverte et transparente. Malgré les aléas et les contraintes dus au contexte sanitaire, l'ensemble des équipes a gardé le cap ! Une opération qui permet à ATARAXIA Promotion d'acquérir une grande connaissance sur ce type de construction, de plus en plus demandé par les collectivités, et d'avoir un temps d'avance pour répondre aux enjeux environnementaux et sociétaux.« Nous cherchons à être audacieux et responsables, dans une démarche environnementale que l'on se doit d'adopter, explique Dominique Feuvrier, directeur agence Bretagne ATARAXIA Promotion. Notre société évolue très vite : alimentation, mobilités, qualité de l'habitat sont des enjeux majeurs… Il était important d'être pionnier en s'entourant de partenaires, qui comme nous s'engagent, dans une voie nouvelle avec des savoir-faire et des compétences complémentaires. »Un projet bas carbone qui répond aux enjeux de santé environnementaleÎle Ô Bois a été conçu comme un projet résolument bas carbone. En réponse aux problématiques climatiques, environnementales et de santé, et aux nouvelles normes réglementaires telles que la RE 2020 qui s'impose depuis janvier, ATARAXIA Promotion a mis au coeur de ses priorités les enjeux de transition énergétique et de qualité sanitaire, en faisant la part belle aux matériaux biosourcés. « C'est pour ATARAXIA Promotion une opportunité d'innover sur les modes de vie, sur l'habitat et sur les procédés constructifs pour diminuer l'impact environnemental de la construction » souligne Dominique Feuvrier.Le bois et tous les matériaux biosourcés répondent aux attentes d'un habitat sain : ils régulent naturellement la température et l'humidité intérieures des bâtiments, permettant ainsi de conserver une atmosphère saine, sans développement de moisissures, de bactéries ou de virus.Le bois, matériau-roiPour Île Ô Bois, l'ossature et la structure primaire de l'ensemble des constructions sont intégralement en bois. Matériau isolant, il émet peu de carbone pour sa transformation contrairement au béton et à l'acier. Le bois stocke le carbone absorbé durant la croissance de l'arbre : 1 m3 de bois séquestre 1 tonne équivalent CO2 alors que la fabrication de 1m3 de béton en émet 471 kg ! « Pour Île Ô Bois, on a utilisé le bois lamellé croisé (CLT) qui offre de nombreux avantages comme sa flexibilité, sa légèreté et son aspect naturel très esthétique. Il permet également une rapidité incomparable d'exécution en matière d'assemblage et de construction qui réduit le temps de chantier. Les panneaux sont découpés et préassemblés directement chez le constructeur, Belliard. C'est un chantier sec, plus propre, moins bruyant. » précisent les architectes Christine Tanguy et Patrick Liard, du cabinet Liard et Tanguy à Rennes.