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Il y a 2 ans et 101 jours

Val-de-Marne : poursuite des travaux de la nouvelle gare de Maisons-Alfort

Dans le département du Val-de-Marne, le chantier de la future gare du Vert-de-Maisons à Maisons-Alfort entre dans une nouvelle...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 103 jours

Zéro Artificialisation Nette : quel avenir pour la maison individuelle ?

Rédigée par Vincent Le Rouzic, directeur des études de La Fabrique de la Cité, cette nouvelle note souligne la difficulté de concilier l’objectif de préservation des sols, les besoins de production de logement et les aspirations d’une majorité de Français à vivre en habitat individuel.Elle propose des pistes de solutions pour répondre à l’objectif de sobriété foncière. Une grande majorité des Français approuverait des mesures de rénovation du parc de logements existants malgré les difficultés qu’un tel projet représente. Par ailleurs les initiatives de densification douce progressent dans certains territoires.Pour Vincent Le Rouzic : « A rebours de certaines idées reçues, une large majorité de Français plébiscite les "tiny gardens", soit des jardins de moins de 500 m². Pourtant, en 2021, la taille moyenne des terrains pour bâtir de nouvelles maisons individuelles était encore de 947 m². Réduire la taille des jardins dans les nouveaux projets de logements individuels ouvrirait donc des perspectives pour réinventer la maison individuelle à l'heure de la lutte contre l'artificialisation de sols. »Cette publication est la troisième note issue du chantier ouvert par La Fabrique de la Cité sur l’objectif de Zéro Artificialisation Nette (ZAN).Ce sujet d’étude se poursuivra en 2023.L’année 2022 aura-t-elle constitué un tournant historique pour la filière des maisons individuelles françaises ? Probablement oui. La liquidation judiciaire de Geoxia, le constructeur de l’emblématique maison Phénix, constitue certainement l’événement majeur symbolisant le brusque retournement de ce marché. En parallèle, l’objectif zéro artificialisation nette des sols (ZAN) sème la zizanie. Les nouvelles dispositions réglementaires issues de la loi Climat et résilience viennent percuter l’imaginaire du pavillon avec jardin, considéré lui aussi comme surface artificialisée. Dès lors, quel est le champ des possibles pour les maisons individuelles à l’heure de la lutte contre l’artificialisation des sols ?La maison individuelle, première source de l’artificialisation des solsLa question du devenir de la maison individuelle est probablement l’une des plus controversées pour mettre en oeuvre l’objectif ZAN. Si les politiques du logement font depuis des décennies l’objet d’une continuité, malgré les alternances gouvernementales (Worms, 2016), c’est finalement le choix d’un changement de modèle qu’a acté Emmanuelle Wargon[1] , alors Ministre du logement, en conclusion de la démarche « Habiter la France de demain » en octobre 2021. Elle déclarait que « le modèle, à l’ancienne, d’un pavillon avec jardin dont on peut faire le tour, nous mène à une impasse. » Cette position n’était pas nouvelle chez la ministre, mais la tonalité du discours a eu un important écho médiatique, prenant un tournant polémique à quelques mois de l’élection présidentielle 2022. Concilier les enjeux écologiques, économiques et sociaux constitue un chemin de crête qui peut rapidement devenir un chemin de croix.Pourtant, loin des caricatures réduisant son discours à « la maison individuelle est un non-sens écologique », Emmanuelle Wargon a d’abord tenté d’esquisser un diagnostic en revenant aux sources originelles du « en même temps », adaptant de façon originale la partition présidentielle dans le domaine de l’habitat : « Le logement a un impact écologique fort pour ses émissions carbones, mais aussi pour la terre qu’il consomme et ses besoins en transport qu’il génère. Et pour autant, les besoins en logements sont importants. Ils ne fléchissent pas, je pense à tous ces Français mal logés, ils ne peuvent pas être une variable d’ajustement. » Concernant le seul problème de l’artificialisation des sols, il est vrai que le logement est la première source d’artificialisation des sols des dernières décennies. Selon une étude du CEREMA, entre 2009 et 2019, l’habitat représente 68 % des nouvelles terres artificialisées (Bocquet, 2020). Dans cet ensemble la maison individuelle prend une part très importante : par exemple, une étude de l’INSEE montre, qu’entre 2005 et 2013, environ 90% des nouvelles terres artificialisées à usage résidentiel prennent la forme d’un logement individuel (Albizzati et al., 2017).[1] Discours de clôture d’Emmanuelle Wargon, 14 octobre 2021, pour les conclusions de la démarche « Habiter la France de demain: réconcilier les contraires » : https://www.youtube.com/watch?v=ZxTlBHq3DvoPour comprendre ces résultats, il convient de rappeler qu’est comptabilisé dans l’artificialisation l’ensemble de la parcelle sur laquelle une construction est édifiée (y compris le jardin pour une maison individuelle). L’intégration des surfaces de jardins dans la comptabilité réglementaire de l’artificialisation des sols a été retenue par le gouvernement (cf. encadré). Deux principales raisons peuvent justifier cet arbitrage :du point de vue des politiques d’aménagement, cette décision constitue un puissant levier de densification : par exemple, la parcelle d’une maison avec un grand jardin peut faire l’objet d’une division permettant de construire de nouveaux logements.du point de vue de l’impact environnemental, tout ou partie des trois fonctions des sols[2] retenues dans la loi Climat et résilience à proximité des bâtiments sont généralement affectées par les aménagements humains.[2] L’article 192 de la loi Climat et résilience retient les fonctions biologiques, hydriques et climatiques, et le potentiel agronomique.Des Français partagés entre désir de maison individuelle et protection des solsLa Fabrique de la Cité a commandé auprès de l’institut Kantar Public un sondage d’opinion sur la perception de l’artificialisation des sols[3] . Il ressort des résultats que la lutte contre l’artificialisation des sols est un sujet d’importance pour 88% des Français. Une large majorité des Français (59%) considère le sujet comme prioritaire. Toutefois, les Français demeurent attachés à la maison individuelle : d’après le même sondage, 79% préféreraient dans l’idéal vivre dans ce type de logement, une constante depuis plusieurs décennies (autour de 75% à 80%).Ces résultats montrent l’expression d’aspirations en apparence contradictoires, tant il apparaît difficile de concilier la lutte contre l’artificialisation des sols avec le plébiscite de l’idéal de la maison individuelle. Est-ce à dire qu’une partie des Français aspirerait à concilier maison individuelle et sobriété foncière ? C’est en tout cas cette voie médiane que nous allons à présent chercher à explorer.[3] L’institut Kantar Public a réalisé en juin 2022, pour La Fabrique de la Cité, une enquête quantitative en ligne élaborée sur la base d’un échantillon global de 1 400 interviews représentatif de la population française. https:// www.lafabriquedelacite.com/wp-content/uploads/2022/10/Etude-complete70CF24_Fabrique-de-la-cite-LesFrancais-et-les-villes-moyennes_0208.pdfQuelles marges de manœuvre pour concilier maison individuelle et sobriété foncière ?Miser sur le parc existant et la densification douce ?D’après le sondage réalisé par Kantar Public, la plupart des Français sont conscients de certaines mesures à prendre pour lutter contre l’artificialisation des sols. Une très large majorité est favorable à ce que la rénovation et l’installation dans des logements anciens soient encouragés (78%).Par ailleurs, des initiatives cherchent à mettre au goût du jour diverses formes de densification douce des maisons individuelles avec grand jardin. C’est par exemple le cas de l’expérimentation de la démarche BIMBY (« Build in my backyard ») visant à accompagner les propriétaires occupants à construire dans leur jardin un nouveau logement. Cette démarche a été testée avec un relatif succès à Périgueux, sur le territoire de l’agglomération du Creusot-Montceau ou des Schémas de cohérence territoriale (SCoT) des Vosges Centrales et du Grand Nevers.Vers un plébiscite du tiny garden ?Considérer que la lutte contre l’artificialisation de sols est importante n’est pas ipso facto contradictoire avec l’idéal de la maison individuelle. Tout dépend de quelle maison il s’agit et notamment de son impact tant qualitatif que quantitatif sur les sols, plaçant le jardin au cœur de la réflexion.D’après les dernières données disponibles (Gadet, 2022), la taille moyenne des terrains pour bâtir de nouvelles maisons individuelles s’élevait à 947 m² en 2021. Or, selon le sondage Kantar Public, dans l’idéal, il est suffisant pour 37% des Français d’avoir un petit jardin (inférieur à 250 m²), et pour 34% d’entre eux d’avoir un jardin de taille moyenne (250 à 500 m²). Seuls 12% des Français déclarent vouloir un grand jardin (500 à 1.000 m²) et 8% un très grand jardin (supérieur à 1.000 m²). Il y aurait donc un décalage entre les aspirations des Français et les produits classiques proposés par les professionnels de la construction de maisons individuelles.Sur le plan qualitatif, une revue de littérature réalisée par Flégeau (2020) sur le lien entre formes urbaines et biodiversité révèle les nombreuses lacunes et imprécisions de la littérature scientifique consacrée à ce sujet. En l’état actuel de la littérature scientifique (Flégeau, 2020), il n’est pas possible d’établir un lien systémique entre taille des jardins et biodiversité : d’un côté, des études comme celle de R. Smith et ses co-auteurs (2006) sur l’agglomération de Sheffield, au Royaume-Uni, ont montré que les grands jardins pouvaient accueillir davantage d’arbres d’une hauteur supérieure à deux mètres, des potagers et des sites de compostage ; de l’autre, des études avancent que le critère le plus important est non pas la taille, mais la gestion qui est faite de la parcelle (Flégeau, 2020). Concernant le stockage carbone des jardins familiaux, cela dépend de nombreux paramètres. Toutefois, d’après l’INRAE (2020), la conversion de sols agricoles en jardins familiaux peut se traduire par une augmentation des stocks de carbone, en raison d’apports organiques généralement importants.Vers un continuum entre logements individuels et collectifs ?La distinction classique entre habitat individuel et logement collectif peut également être revisitée en la considérant non plus comme une opposition mais comme un continuum. Il existe en effet de nombreuses formes de logements intermédiaires, que cela soit les copropriétés plus ou moins horizontales, les diverses formes d’habitat participatif proposant de « vivre ensemble chacun chez soi », ou encore les petits collectifs proposant de généreux espaces extérieurs privatifs. Ces solutions peuvent contribuer à répondre aux enjeux de lutte contre l’artificialisation des sols acceptables pour les Français.En effet, le sondage Kantar Public permet d’identifier trois leviers principaux à l’acceptation d’habiter en collectif chez ceux qui préfèrent le logement individuel: (1) ne pas être gêné par le voisinage (32%), (2) avoir accès à un espace extérieur privatif (24%) et (3) faire des économies de chauffage ou d’énergie (19%). Si le dernier levier pourrait progresser dans le contexte de l’actuelle crise énergétique, les deux autres leviers concernent au premier chef la qualité architecturale des logements proposés. Dans cette perspective, les différentes initiatives prises par le gouvernement[4] pour mettre à l’agenda politique la question de la qualité des logements sont cohérentes. Et des exemples existent pour traduire de façon opérationnelle des formes urbaines individuelles compatibles avec les objectifs de protection des sols.[4] On peut citer le Rapport Lemas sur la qualité des logements sociaux de janvier 2021, le Rapport Girometti-Leclercq de septembre 2021 sur le référentiel sur la qualité du logement, préfigurant le lancement du programme « Engagés pour la qualité du logement de demain » porté conjointement par le ministère de la Culture et le ministre chargé du Logement.Retrouvez la note complète ici.
Il y a 2 ans et 103 jours

Lancement d'un projet d'habitat participatif en hyper centre de Lorient

Au cœur d’un quartier en plein renouvellement urbain, le programme « Le Contrepoint » accueillera environ 60 logements, dont 50 en Accession Coopérative éligibles au dispositif d’habitat participatif et 10 en Bail Réel Solidaire (BRS). Le groupe d’habitants est en cours de construction* pour imaginer la future résidence. Les éventuels intéressés peuvent contacter les équipes imoja pour obtenir des renseignements et rejoindre le projet.L’habitat participatif, ou co-construire son habitatComposée, à terme, d’environ 60 logements dont 50 éligibles à l’habitat participatif, la résidence « Le Contrepoint » est née de la volonté d’associer les futurs habitants à la conception de leur lieu de vie. imoja, en lien avec l’atelier d’architecture TLPA, propose une démarche de co-conception des habitations.« Dans la limite de l’occupation de ces espaces et volumes prédéfinis, nous dessinerons chaque logements avec ses futurs habitants. Nous les rencontrons en rendez-vous individuel, durant deux heures environ, pour le découpage/dessin de leur logement. » explique Tristan la Prairie, architecte urbaniste. « Moins de 25% des français vivent au sein d’une famille de 4 personnes avec parents et enfants, les typologies habituelles ne reflètent donc pas vraiment la diversité des habitants. Cette méthode va permettre aux acquéreurs de dimensionner leur logement librement, là où la méthode habituelle prédéfinit des typologies aux surfaces standardisées (un T2 fait 45m2, un T3 65, et un T4 85…) ». Les futurs voisins pourront aussi imaginer ensemble les espaces communs qui leur ressemblent, par le biais de rendez-vous trimestriels (visites de chantier, ateliers participatifs), organisés jusqu’à la fin des travaux.Une construction certifiée HQE**Côté architecture, l’atelier TLPA a imaginé la résidence comme un village vertical, sur 6 niveaux. L’architecte souhaite laisser la part belle au bois, par un choix de système constructif novateur composé d’un bardage et d’une structure bois. L’accès aux logements se fera par des coursives extérieures, conférant indépendance et intimité à chaque appartement. Des maisons en bois et en paille seront érigées sur le toit et viendront couronner la résidence. Un lieu de vie entièrement tourné vers un cœur d’îlot accessible à tous, qui laissera place à la végétation, agrémenté de cheminements piétons. Labellisée Haute Qualité Environnementale, la résidence bénéficiera d’un niveau de performance énergétique supérieur à la règlementation « RE2020 » (niveau visé : E3C2) et du niveau 1 du label bâtiment biosourcé (isolation thermique de qualité, panneaux photovoltaïques, chaufferie collective au bois plus économe…).Permettre l’accession à la propriété au plus grand nombre« imoja est très investie dans sa mission d’utilité sociale, en défendant l’idée que chacun, quels que soient ses revenus, peut prétendre à son « premier chez soi ». L’accession à la propriété s’intègre pleinement dans cette mission » souligne Franck Gauthier, directeur territorial Aiguillon du Morbihan. « Le Contrepoint » propose une soixantaine de logements intégralement destinés à de la résidence principale, en Accession Coopérative et en Bail Réel Solidaire (BRS), des dispositifs d’aide à l’achat, adressés à des ménages sous conditions de ressources.L’Accession Coopérative est un dispositif d’accession à la propriété destiné aux foyers respectant certains plafonds de ressources. Ce dispositif permet de bénéficier d’un prix de vente encadré (avec une TVA à 20 %), ainsi que des garanties complémentaires des coopératives pour sécuriser l’achat.Le Bail Réel Solidaire a pour objectif de faciliter l’accession à la propriété pour tous, afin de permettre au plus grand nombre de devenir propriétaire. L’acquéreur est propriétaire de son logement et verse une redevance mensuelle à un Organisme Foncier Solidaire (OFS) pour la partie foncière (le terrain) sur lequel la résidence est construite.* Vous êtes intéressé par ce projet d’habitat participatif ? Contactez Mathilde Jego, conseillère commerciale imoja, pour obtenir des renseignements et rejoindre le projet : par téléphone au 02 56 37 71 06. Sur rendez-vous, imoja à lorient - 52B cours de Chazelles** Haute Qualité Environnementale
Il y a 2 ans et 106 jours

A Bagdad l'immobilier flambe, porté aussi par le blanchiment d'argent

Entre planification inadéquate et spéculation alimentée par le blanchiment d'argent dans un des pays les plus corrompus au monde, devenir propriétaire est un rêve qui s'éloigne pour une grande partie de la classe moyenne.Ces dernières années, la métropole de neuf millions d'habitants a retrouvé une stabilité toute relative et des tours rutilantes ont commencé à pousser.Porté par l'explosion de la demande, le prix du mètre carré dépasse dans certains quartiers les 8.000 dollars, quand le salaire médian plafonne aux alentours de 400 ou 500 dollars."Même si votre revenu augmente, ça ne sera jamais à la hauteur des prix exorbitants des maisons ou des terrains", résume Youssef Ahmed, employé dans le secteur des télécoms.Malgré un confortable salaire mensuel de 1.000 dollars, un prêt bancaire ne lui permettrait pas non plus d'acheter pour loger sa femme et leur fils de cinq ans car "les taux d'intérêts sont élevés", entre 5 et 10% actuellement, ajoute l'homme de 29 ans.Et "si on s'éloigne du centre, il y a le problème du transport et même ainsi, les prix ne baissent pas tant que ça"."J'ai beaucoup réfléchi, il n'y a pas de solution", déplore-t-il."Hausse faramineuse"Après l'invasion américaine de 2003 qui renversa Saddam Hussein – et inaugura une période sanglante marquée par la guerre civile et les exactions jihadistes -- particuliers et investisseurs ont souvent préféré un achat immobilier au Kurdistan autonome, dans le Nord, relativement épargné par les violences, voire à l'étranger, souvent en Turquie.Mais Bagdad ayant aujourd'hui retrouvé un semblant de normalité, l'immobilier a la côte.Dans le quartier commerçant de Kerrada, où d'anciennes villas en briques croulantes côtoient des immeubles neufs, le prix du mètre carré, autrefois de "1.200 ou 1.700 dollars, atteint désormais 3.000 dollars", voire parfois 5.000 dollars, indique Samer al-Khafagi, agent immobilier depuis huit ans. "Le marché est en croissance", confirme-t-il, expliquant que depuis un an la tendance s'est accélérée.Même constat dans le quartier de Jadriya, très prisé par la nouvelle élite politique et économique, où le mètre carré se vend à 4.000 dollars, voire 8.000 dollars pour l'usage commercial, selon son confrère Hussein al-Safar qui confirme "une forte demande immobilière" et une "hausse faramineuse des prix".Et le secteur est propice au blanchiment d'argent: un bien immobilier acheté avec des fonds frauduleux peut être ensuite revendu selon un contrat en bonne et due forme, pour ainsi donner un parfum de respectabilité à de l'argent sale.Le système bancaire étant encore très peu développé, seul un Irakien sur dix a un compte bancaire selon la Banque mondiale, "les transactions immobilières se font en liquide", souligne l'économiste Ali al-Rawi. Une manière de "cacher facilement et rapidement l'argent dans des terrains et des immeubles"."Blanchiment d'argent"Un phénomène récemment illustré par un énième scandale de corruption : à l'automne, l'Etat a révélé avoir découvert que 2,5 milliards de dollars avait été volés au fisc et le Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani expliquait que la restitution des fonds était compliquée par le fait que l'argent était parti dans "l'achat d'importants biens immobiliers dans des quartiers prestigieux de Bagdad"."Plus d'un milliard de dollars" de cet argent aurait été investi dans "55 propriétés à Bagdad", et un milliard supplémentaire a été converti en "propriétés, terrains et autres actifs", explique Sajad Jiyad du think-tank Century International."L'augmentation des prix de l'immobilier n'est pas liée au marché, elle est liée aux mafias et au blanchiment d'argent", assène sans ambages Mohamed al-Rabie, responsable communication de la mairie de Bagdad. Il reconnaît aussi "la mauvaise planification" des gouvernements précédents concernant "l'investissement dans le logement" et des politiques publiques qui n'ont "rien apporté aux fonctionnaires ou aux pauvres".Le gouvernement de M. Soudani a toutefois récemment souligné sa volonté de faire construire des logements à bas prix, à destination des plus pauvres. En attendant, un million de personnes vivent à Bagdad dans des quartiers informels.Dans la périphérie, les terres agricoles et autres palmeraies luxuriantes qui ont fait la réputation de l'Irak, ont laissé place au béton visiblement plus lucratif que les cultures.
Il y a 2 ans et 107 jours

Pitch Immo remporte le projet de la Cité Internationale de la Gastronomie Paris-Rungis

D’une surface de plus de 53 000 m² - dont plus de 12 650 m² bâtis faisant l’objet d’une délégation de service public accueillant atelier de formation, espaces muséographique et événementielle, l’ouverture de la Cité Internationale de la Gastronomie Paris-Rungis est prévue pour 2027. “Nous sommes fiers d’avoir remporté ce projet ambitieux, co-construit avec tout un écosystème d’exploitants et investisseurs leaders dans leur domaine. La Cité Internationale de la Gastronomie telle que nous la concevons se positionnera comme un lieu de rencontre, fédérateur, profondément humain, et une vitrine des savoir-faire des professionnels du secteur de la gastronomie française. A travers ses pavillons mettant à l’honneur les chefs et artisans de nos régions, son campus proposant des ateliers animés par les professionnels de chaque secteur, et ses nombreux évènements mettant en lumière les talents de la filière, la Cité s’imposera comme nouveau pôle d’excellence gastronomique. Elle permettra la transmission des savoir-faire entre les professionnels d’aujourd’hui et les nouvelles générations, et la valorisation de leurs talents auprès du grand public.” déclare Alexis Moreau, Directeur général de Pitch Immo.Une cité expérientielle qui invente la gastronomie de demainNouvel ensemble au sein d’un quartier animé de 7 hectares, la Cité de la Gastronomie Paris-Rungis imaginée par Pitch Immo et ses partenaires ouvrira ses portes en 2027 à proximité du Marché d’intérêt national (MIN) de Rungis. A deux pas de l’aéroport d’Orly et prochainement accessible depuis Paris grâce au prolongement de la ligne 14 du métro, ce lieu culturel, créatif et convivial, sera l’endroit idéal pour incarner la Gastronomie d’aujourd’hui et de demain sous tous ses aspects : le cycle du produit, depuis sa culture jusqu’à sa dégustation, en passant par la conception d’un menu et la transmission des savoir-faire.Ouverte et accessible à tous, la Cité imaginée par Pitch Immo et ses partenaires s’articulera autour de 5 espaces programmatiques forts, organisés autour d’une place centrale (le Forum) et reliés entre eux par un système de passerelles :Le Cœur de la Cité : une fabrique culturelleLe Cœur de la Cité (6 500 m²) permettra aux visiteurs de découvrir les métiers de la gastronomie dans sa globalité, grâce à des expositions immersives aux concepts novateurs et attractifs. Cet espace intégrera une dimension expérientielle forte qui permettra au visiteur de s’immerger dans le quotidien et l’univers des artisans de la gastronomie : brigade de cuisine, laboratoire de pâtisserie… à l’aide de dispositifs innovants faisant appel aux cinq sens des visiteurs.Le Campus de la Cité : une fabrique des métiersLe Campus de la Cité (6 000 m²), pôle de formation aux métiers de bouche, transmettra au grand public comme aux professionnels en devenir la passion de ces métiers, piliers de la culture culinaire française. Le Campus mettra également l’accent sur la professionnalisation, en formant notamment les candidats aux divers concours gastronomiques ou à l’obtention de titres prestigieux (MOF, MAF…).Les Pavillons de la gastronomie : une fabrique des savoir-faireLes Pavillons de la Cité (8 000 m²), se feront l’écho du savoir-faire des femmes et des hommes de la filière gastronomique, et permettront aussi la découverte de la production agricole et culinaire des régions françaises. Chaque région aura son propre pavillon, sur le modèle des expositions universelles. Les Pavillons des Filières quant à eux, mettront à l’honneur les grandes maisons et les interprofessions.Le Lab de la Cité : une fabrique d’innovationLe Lab de la Cité (10 500 m²), pôle tertiaire moderne, rassemblera les acteurs de la filière pour construire l’agroalimentaire de demain. Le Lab s’adaptera à tous les corps de métier des filières présentes sur le site, en leur proposant des espaces de travail modulables et en accord avec leurs besoins : bureaux, salles de réunion, espaces de coworking… Il sera également une vitrine des techniques logistiques avec un site de 10 000 m².Le Hub de la Cité : une offre événementielle et résidentielle au service de la fabrique des talentsLe Hub de la Cité (22 000 m²), lieu de vie, de partage et de convivialité, sera destinée aux professionnels et aux touristes d’affaires (réunions, congrès, conventions et voyages d’agrément) afin de faire de la Cité un quartier dynamique aux multiples facettes ainsi qu’un pôle de ressources, référence pour le secteur. Il accueillera des événements majeurs à portée locale, régionale, nationale et internationale, au sein d’espaces intégralement modulables. Il comprendra notamment un centre de conférences, un hôtel 4 étoiles, une résidence hôtelière et une résidence étudiante de 400 chambres, pour les élèves en formation au sein de la Cité, mais aussi dans le bassin estudiantin local.Une conception agricole en milieu urbainDotée d’une architecture audacieuse et remarquable, pensée par les architectes MG-AU MICHEL GUTHMANN & associés, MARC MIMRAM Architecture Ingénierie et ARCHIKUBIK, la Cité incarne l’ambition du projet pour le pôle urbain dans lequel elle s’inscrit. Résolument moderne, elle se veut chaleureuse dans ses courbes et synonyme de liberté dans son plan. Ouverte sur le monde extérieur et connecté à son environnement par un ensemble ingénieux de passerelles, elle évoque le partage et favorise les flux. Les éléments paysagers viennent compléter cette structure innovante en investissant les toits et les allées, créant ainsi un écrin de verdure.La Cité accueillera un grand parc conçu comme un paysage agricole comprenant des micro-lieux d’usages et des grands espaces cultivés, ce qui permettra aux utilisateurs de déambuler au sein de différents espaces aux dynamiques et aux ambiances végétales singulières. Abritant une faune et une flore variées, le parc sera essentiel pour la préservation de la biodiversité locale. Un tiers de l’emprise existante sera revégétalisée en pleine terre, soit plus de 12 000 m².Une cité responsable et durableLe projet se veut exemplaire sur le plan énergétique. Le programme répond aux exigences de la RE 2020, seuils 2025. Le réemploi des matériaux sera privilégié et le projet comprend des modes constructifs mixte bois/béton pour un impact carbone limité. Des lisières seront installées dans une logique de dépolluer les sols grâce à des plantes phytoépuratrices.Tous ces éléments combinés contribueront à faire de la Cité Internationale de la Gastronomie un démonstrateur d'une ville post-carbone.Les enjeux environnementaux du projet ont été regroupés en quatre thématiques complémentaires :Conception bioclimatique et performance énergétiquePréservation des ressourcesConfort, santé et bien-êtreBiodiversité et nature en villeRépondre à ces enjeux permettra de viser, pour la Cité, les certifications HQE et BREEAM niveau Excellent, ainsi que les labels BiodiverCity, Biosourcé et BBCA.Informations chantier :PartenairesPitch Immo s’est entouré de plusieurs partenaires pour ce projet dont Gaïa Promotion/HIBRID, co-promoteur et gestionnaire spécialisé dans la création de tiers lieux et halles gourmandes et la conception d’espaces de vie contemporains, innovants et hybrides.Co-promoteurs:GAIA PROMOTION/HIBRIDInvestisseurs / gestionnaireHIBRIDEPICURETEMPORAArchitectes :MG-AU MICHEL GUTHMANN & associésMARC MIMRAM Architecture IngénierieARCHIKUBIKAutres membres de la MOE :MUGO PaysagisteQUAI 36CET et SETU IngénierieOASIIS BET DDIDA+ PerspectivisteTISSPARKConseils :FTPA AvocatsNOVA Consulting137 NotairesCalendrierPhase étude : 2023Phase travaux : 2025Ouverture : 2027
Il y a 2 ans et 108 jours

A Hanoï au Vietnam, les maisons coloniales françaises menacent de s'effondrer

"Quand j'étais enfant, je me souviens que c'était une maison magnifique", lance auprès de l'AFP l'homme de 47 ans, en contemplant la bâtisse des années 1930 qu'il habite, au style Art déco mêlé d'éléments vietnamiens.Désormais, les murs de la façade sont rayés de fissures, des tuiles se détachent du toit, et à l'intérieur, les escaliers en bois se sont déformés sous le poids des années et de l'humidité.Plusieurs centaines de maisons qui témoignent du passé colonial de l'ancienne capitale de l'Indochine française, vieilles de presque un siècle, menacent de retourner à la poussière, faute de rénovation, ou de volonté politique pour les conserver.Leurs résidents, qui vivent dans des conditions exiguës, à la merci de l'humidité et du bruit extérieur, devront déménager si la situation ne s'améliore pas, en raison du risque d'effondrement, ont prévenu les architectes.Malgré son attachement au lieu, Nguyen Manh Tri a pris la décision de quitter bientôt la vieille bâtisse vétuste pour s'installer avec sa femme et leurs deux enfants dans un appartement moderne de Hanoï.Risques d'effondrement"Nous ne pouvons pas nous sortir de cette situation", assure-t-il.C'était pourtant un endroit "romantique", se rappelle-t-il.Aujourd'hui, la façade de certaines maisons coloniales sont cachées derrière des cafés, des restaurants de nouilles ou des boutiques de mode, dans l'urbanisme grouillant de la capitale vietnamienne.La plupart de ces bâtiments ont été construits par les Français, mais beaucoup d'autres l'ont été par des architectes locaux, pour héberger leurs compatriotes les plus aisés sous l'ère coloniale.Au départ de l'occupant colonial en 1954, le gouvernement communiste en a saisi des milliers pour les transformer en bureaux, et, pour les autres, exigé des propriétaires qu'ils les partagent avec des familles pauvres qui ont pu s'y installer.Certains propriétaires privés continuent de s'accrocher à leurs murs remplis d'histoire, malgré les conditions difficiles, sans savoir combien de temps leur toit va encore tenir."J'ai vécu ici toute ma vie, donc je ne veux pas bouger ailleurs", affirme Hoang Chung Thuy, 65 ans, qui partage le bâtiment colonial de trois étages avec dix autres ménages, un restaurant de fruits de mer, une boutique de vêtements et un comptoir à thé.Faute d'accord de ses voisins du dessus, elle ne peut pas réparer les murs qui s'effritent, mais jure fidélité à la maison construite par ses grands-parents.Le problème, c'est que ces bâtiments "risquent de se délabrer et de s'effondrer", explique Tran Huy Anh, de l'Association des architectes de Hanoï.Rénovation à un million"Ceux construits au début du 20e siècle... ont besoin de travaux constants de rénovation et de maintenance tous les 20 ou 30 ans, pas plus tard", insiste-t-il.En 2015, deux personnes sont décédées dans l'effondrement d'une maison construite en 1905, dans laquelle vivaient 20 personnes.Les autorités ont pris des mesures de préservation en 2013, mais faute de volonté claire, une large partie des maisons de l'époque coloniale ont été rasées, selon Ahn.En avril, la ville de Hanoï a annoncé son intention de mettre en vente 600 maisons, avant de se rétracter quelques jours plus tard.Après plusieurs volte-face, la municipalité semble résolue à protéger son patrimoine, et a classé en début d'année environ 1.200 maisons de l'époque coloniale sur une liste de sauvegarde de patrimoine.Elle s'est aussi fixée l'objectif d'en rénover 60 d'ici 2025. Mais son projet se heurte aux longues discussions à tenir avec les résidents pour les convaincre de déménager, face à l'ampleur des travaux qui requièrent des logements vides.Il a fallu dix ans pour que son premier projet de rénovation, qui a coûté un million de dollars, puisse commencer.Pham Tuan Long, en charge de la gestion du district central de Hoan Kiem à Hanoï, et architecte de profession, assure que Hanoï est déterminée à redorer le lustre de ses vieilles maisons."Nous essayons de préserver les éléments originaux et les valeurs architecturales autant que possible en utilisant des matériaux et des méthodes de rénovation traditionnelles", affirme-t-il.
Il y a 2 ans et 108 jours

eco ptz copropriete la capeb appelle a la creation d un pret vert garanti

Tout comme les propriétaires de maisons individuelles, les copropriétés peuvent bénéficier d’aides financières, telles que l’éco prêt à taux zéro (PTZ), dans le but d"effectuer des travaux de rénovation énergétique. Une prime qui « ne suffit pas » selon la Capeb, qui appelle à la création d’un « prêt vert garanti », accessible à tous les particuliers.
Il y a 2 ans et 108 jours

Évolution de la consommation d'énergie des particuliers en France en 2022

Hello Watt, conseiller énergie des particuliers, publie son baromètre de la consommation énergétique des particuliers : les données de consommation détaillée issues des compteurs communicants Linky pour l'électricité et Gazpar pour le gaz de plus de 100.000 utilisateurs de l’application Hello Watt, confirment la tendance soulignée par RTE, et vont même plus loin :En novembre, une baisse de la consommation d’électricité de -28% par rapport à 2021 pour les utilisateurs de l’app Hello Watt. Avant correction des effets météorologiques, RTE donne une baisse de la consommation totale d’électricité de 19%(1). Hello Watt est capable d’étudier la même tendance mais pour les particuliers uniquement, et le chiffre monte à -28%. Cela s'explique par le fait que de disposer d’un bon outil de suivi et d’analyse de la consommation d’énergie permet de réaliser plus d’économies d’énergie(2), et que les utilisateurs de l’app Hello Watt sont probablement plus sensibles aux économies d’énergie que ne l’est le reste de la population.La forte baisse de consommation est liée au chauffage : -57% de consommation de chauffage entre novembre 2022 et novembre 2021. Le chauffage représente en moyenne les 2/3 de la consommation d'énergie d’un logement, c’est là-dessus qu’il faut travailler pour réduire de façon significative sa consommation. L’app Hello Watt est la seule app qui permet de déterminer la part du chauffage à partir de la consommation totale du logement et d'algorithmes de machine learning issus de son programme de R&D. D’autres app de suivi de consommation d’énergie des fournisseurs ne font qu’une analyse “statistique” et donc approximative de la consommation par usage (ex: 60% de la consommation est du chauffage pour les maisons).Pour le gaz, des chiffres encore plus impressionnants : -33% en novembre et -60% en octobre sur la consommation par rapport à l’année dernière pour les particuliers utilisant l’app Hello Watt. Le baromètre Hello Watt complète également les données de RTE en proposant l’analyse pour la seconde énergie la plus utilisée : le gaz. Et pour le gaz, les mêmes tendances sont encore plus impressionnantes, elles ne s'expliquent pas uniquement par le changement des habitudes mais aussi par des températures clémentes en octobre et novembre comme pour la consommation d’électricité.Comment Hello Watt a obtenu ces chiffres et l’échantillon est-il suffisamment grand ? Grâce à l’application Hello Watt, les données issues de Linky et Gazpar sont collectées, pour des centaines de milliers de particuliers. De quoi fournir des estimations précises regroupées dorénavant dans un Baromètre de la consommation, disponible ici : Découvrir le baromètre Hello Watt de la consommation d’énergie des particuliers.Comment interpréter ces résultats ?Évidemment, les écarts de température représentent le facteur principal de variation : les mois d’octobre et novembre 2022 ont été historiquement doux(3), ce qui a retardé la période de chauffe. On le voit nettement sur nos baromètres dédiés à la consommation pour le chauffage uniquement : la réduction est encore plus impressionnante. Cette analyse détaillée est rendue possible grâce à notre app qui sait décomposer la consommation totale, nous pouvons ainsi déterminer la part exacte du chauffage.Mais il ne faut pas négliger l’impact des comportements : qu’elle soit subie (inflation) ou voulue (sobriété), la baisse “après correction des facteurs météorologiques" est assez nette.Est-ce que cette réduction sera suffisante pour éviter les coupures ?Le risque de coupures, réitéré par RTE le 6 décembre, dépend principalement des pics de demande en électricité. Si les températures baissent fortement, que le redémarrage des centrales nucléaires peine à aboutir, et que les Français ne décalent pas leurs besoins en électricité, cette baisse constatée en octobre et novembre aura alors peu d’impact en janvier, là où le risque d’alerte rouge Ecowatt sera le plus important. Et pour permettre aux Français d’avoir leur suivi et les alertes Ecowatt au même endroit, ces alertes ont été intégrées dans l’application Hello Watt !(1) Synthèse hebdomadaire RTE(2) Adnane Kendel, Nathalie Lazaric. The diffusion of smart meters in France: A discussion of the empirical evidence and the implications for smart cities. Journal of Strategy and Management, 2015, 8 (3), pp.231-244. ffhalshs-01246427(3) Les températures en novembre 2022 ont été en moyenne supérieures de 3 degrés par rapport à novembre 2021. Pour octobre, la différence est de 4 degrés.
Il y a 2 ans et 109 jours

Décès de l'architecte indien Balkrishna Doshi, prix Pritzker et disciple de Le Corbusier

Il s'est éteint mardi à Ahmedabad dans sa résidence, une maison portant le nom de sa femme Kamala, dont la façade est dominée par l'imposant coffrage en béton cher à ses contemporains de l'après-guerre.Le studio Sangath, dirigé par l'une de ses petites-filles à à Ahmedabad et qui s'emploie à la conservation et la diffusion de son oeuvre, a annoncé son décès. Le Comité Pritzker, qui décerne le plus prestigieux des prix d'architecture, a salué la mémoire de celui qui a "contribué à façonner le discours de l'architecture en Inde et dans le monde depuis les années 1950"."Par son approche éthique et personnelle de l'environnement bâti, il a marqué l'humanité dans toutes les classes socio-économiques de son pays natal", selon le Comité Pritzker.Le Premier ministre indien Narendra Modi a rendu hommage à "un architecte brillant et un remarquable bâtisseur d'institutions".Pionnier de l'architecture moderniste et fervent défenseur de l'habitat digne pour les classes modestes, Balkrishna Doshi n'a jamais obtenu de diplôme officiel dans sa profession, mais s'était formé auprès du légendaire Le Corbusier (1887-1965) dont l'influence allait devenir une source d'inspiration pour toute sa vie.Le Corbusier, né en Suisse puis naturalisé français, est surtout connu en Inde pour avoir conçu la ville de Chandigarh.Mariant habilement les canons du modernisme et les formes locales d'architecture ancestrales, Doshi s'est illustré par son engagement pour une architecture durable et sociale.Parmi ses réalisations figure l'ensemble Aranya (1989), à Indore dans l'Etat du Madhya Pradesh, conçu pour des familles avec des revenus modestes. Aujourd'hui encore, quelque 80.000 personnes vivent dans les 6.500 logements du projet, allant d'une pièce à de vastes maisons."Mes projets ont été de nature participative et adaptés aux personnes pour lesquelles ils ont été créés", déclarait-il en 2018 à l'AFP. "L'Inde est en train de se transformer rapidement et nous devons développer un grand nombre de projets écologiquement durables".A Bangalore, son Indian Institute of Management, ouvert en 1977 et devenu la meilleure école de commerce du pays, est célébré pour ses vastes espaces ouverts et son labyrinthe de couloirs extérieurs facilitant les rencontres entre professeurs et étudiants.
Il y a 2 ans et 111 jours

Age légal, durée de cotisation, petites pensions : les points clés de la réforme des retraites

Age légalL'âge légal de départ en retraite sera relevé de 62 à 64 ans, au rythme de 3 mois par an à partir du 1er septembre 2023 jusqu'en 2030.Cette hausse de deux ans "concernera tous les actifs, salariés, indépendants et fonctionnaires", avait insisté la Première ministre, Elisabeth Borne, en dévoilant la teneur de la réforme le 10 janvier.Néanmoins, les travailleurs handicapés pourront toujours partir en retraite à partir de 55 ans, et ceux en invalidité à 62 ans.Durée de cotisationPour obtenir une pension "à taux plein" (sans décote), la durée de cotisation requise passera de 42 ans (168 trimestres) actuellement à 43 ans (172 trimestres) d'ici 2027, au rythme d'un trimestre par an.Cet allongement était prévu par la réforme Touraine de 2014, mais sur un calendrier moins resserré, avec un trimestre supplémentaire tous les trois ans jusqu'en 2035.L'annulation de la décote restera maintenue à 67 ans pour ceux qui n'auront pas tous les trimestres requis.Petites pensionsLes pensions des futurs retraités justifiant d'une "carrière complète" (43 ans à terme) ne pourront pas être inférieures à 85% du Smic, soit environ 1.200 euros brut par mois au moment de l'entrée en vigueur de la réforme.Les retraités actuels justifiant des mêmes critères bénéficieront aussi de cette revalorisation. Cela devrait concerner près de deux millions de petites retraites, selon le gouvernement.Emploi des seniorsUn "index seniors" sera créé pour mieux connaître "la place des salariés en fin de carrière", et ainsi "valoriser les bonnes pratiques et dénoncer les mauvaises". Il sera obligatoire "dès cette année" pour les entreprises de plus de 1.000 salariés, un seuil abaissé à 300 salariés en 2024. Les employeurs récalcitrants seront passibles de sanctions financières.Les règles du cumul emploi-retraite seront modifiées afin que les retraités reprenant une activité professionnelle améliorent leurs pensions, en prenant en compte les trimestres travaillés supplémentaires.La retraite progressive, qui permet de passer deux ans à temps partiel avant de partir en retraite tout en touchant une partie de sa pension, sera "assouplie" et élargie aux fonctionnaires.Carrières longuesCeux qui ont commencé à travailler tôt pourront toujours partir plus tôt. Actuellement, un début de carrière avant 20 ans peut permettre un départ anticipé de deux ans, et une entrée dans la vie active avant 16 ans peut donner droit à une retraite anticipée de quatre ans.Ce dispositif sera "adapté" avec un nouveau "niveau intermédiaire": ceux qui ont débuté avant 20 ans pourront partir deux ans plus tôt, soit 62 ans; ceux qui ont commencé avant 18 ans pourront faire valoir leur droit à la retraite quatre ans plus tôt, soit 60 ans; ceux qui ont démarré avant 16 ans pourront terminer leur carrière six ans plus tôt, soit 58 ans. De cette manière, personne ne sera "obligé de travailler plus de 44 ans", selon le gouvernement.Les périodes de congé parental seront à l'avenir prises en compte, ce qui sera "plus juste pour les femmes", selon le gouvernement. PénibilitéLe compte professionnel de prévention prenant déjà en compte le travail de nuit et d'autres critères de pénibilité pourra être utilisé pour financer un congé de reconversion professionnelle.D'autres critères comme le port de charges lourdes, les postures pénibles et les vibrations mécaniques seront eux pris en compte au moyen d'un nouveau "fonds d'investissement dans la prévention de l'usure professionnelle", qui sera doté d'un milliard d'euros "sur le quinquennat". Un fonds spécifique sera créé pour les personnels des hôpitaux, maisons de retraite et autres établissements médico-sociaux.Chez les fonctionnaires, les "catégories actives" englobant notamment les policiers, pompiers et aides-soignantes conserveront leur droit à un départ anticipé, compte tenu de leur "exposition aux risques".Régimes spéciauxLa plupart des régimes spéciaux existants, dont ceux de la RATP, des industries électriques et gazières et de la Banque de France, seront mis en extinction, selon la "clause du grand-père" déjà mise en oeuvre à la SNCF: cela ne concernera que les nouveaux embauchés, qui seront affiliés au régime général de retraites.Rappel des principales dates du projet qui fait suite à une première tentative de réforme des retraites, plus ambitieuse, menée durant le premier quinquennat et stoppée par la pandémie de Covid-19.Le coup d'arrêt du CovidLe 16 mars 2020, Emmanuel Macron annonce la suspension de "toutes les réformes en cours", en raison de la pandémie de Covid-19, dont une ambitieuse réforme des retraites prévoyant un système universel par points, et qui avait suscité une forte opposition.Le 2 juillet, le chef de l'Etat dit qu'il n'y aura pas d'abandon de la réforme, mais une "transformation" après concertation.Le 13 juillet 2021, M. Macron assure que la réforme des retraites sera engagée "dès que les conditions sanitaires seront réunies". En novembre, il repousse la réforme à 2022.Âge légal à 65 ansFin 2021, Emmanuel Macron réitère sa volonté de réformer les retraites, mais évoque "un système simplifié avec trois grands régimes, un pour la fonction publique, un pour les salariés, un pour les indépendants".Réélu en 2022 après s'être engagé durant la campagne à "décaler l'âge de départ légal jusqu'à 65 ans" contre 62 jusqu'à présent, il appelle le 14 juillet à "des compromis responsables" en vue d'une entrée en vigueur à l'été 2023.ConcertationsFace à l'opposition virulente des syndicats, Emmanuel Macron demande le 22 septembre au gouvernement de "trouver la bonne manoeuvre" pour une réforme "apaisée".Début octobre, la Première ministre Elisabeth Borne engage la concertation avec les partenaires sociaux pour, espère-t-elle, une adoption "avant la fin de l'hiver".Macron "ouvert"Le 26 octobre, Emmanuel Macron se dit "ouvert" à un âge légal de départ à 64 ans, au lieu de 65 ans.Mais il insiste le 3 décembre: "travailler plus longtemps" est "le seul levier" pour faire face aux "besoins de financement massifs".La présentation de la réforme est repoussée à janvier pour laisser le temps aux partenaires sociaux et partis politiques "d'échanger" avec l'exécutif sur ce projet.Elisabeth Borne consulte tous azimuts, en décembre, pour tenter notamment de se concilier la droite et la CFDT.64 ansElisabeth Borne dévoile le 10 janvier la réforme dont la mesure phare est le report de l'âge légal de départ à la retraite, à 64 ans à horizon 2030, contre 62 jusqu'à présent.Front uni des syndicats contre le projet: les huit principales organisations appellent immédiatement à une première journée de manifestations et de grèves le 19 janvier.Mobilisation massiveDes manifestations dans toute la France, des grèves suivies à l'école, dans l'énergie ou les transports: les syndicats réussissent le 19 janvier à mobiliser massivement contre la réforme."Plus de deux millions" de personnes ont manifesté dans plus de 200 cortèges, dont environ 400.000 à Paris, selon la CGT. Le ministère de l'Intérieur comptabilise, lui, 1,12 million de manifestants, dont 80.000 dans la capitale.Les syndicats ont annoncé dans la foulée une nouvelle journée d'action, le 31 janvier, pour tenter de faire reculer le gouvernement.
Il y a 2 ans et 111 jours

Marché de l'immobilier : analyse de l'année 2022 et prévisions pour 2023

2022 Le début du retour à la normal Après une année 2021 à près d'un million deux cent mille transactions immobilières, l'année 2022, considérée encore comme exceptionnelle, marque cependant le début d'un rééquilibrage du marché de l'immobilier. En effet, pour 2022, le nombre d'unités vendues en termes de volume est estimé à un peu plus d'un million d'unités, soit une potentielle baisse entre 12% et 16% par rapport à 2021. Une année 2022 marquée par une augmentation En 2022, la hausse des prix atteint les 6% sur l'année. Les maisons continuent à surperformer pour atteindre une hausse de 8% en moyenne et les appartements de 5% en moyenne. Selon les réseaux du groupe Digit Re, le prix moyen d'une transaction en France avoisine les 250.000€ environ. Cependant, la fin de l'année 2022 est marquée par un ralentissement de l'augmentation des prix. Les grandes métropoles voient même leurs prix baisser, comme à Paris, au profit des villes périphériques qui attirent de plus en plus. Le désir de la pierre toujours présent Malgré la situation actuelle peu propice à l'achat d'un bien immobilier, la part des Français engagés dans un projet immobilier est toujours stable, puisque 16% d'entre eux déclarent avoir un projet immobilier dans les 12 prochains mois*.Pour Olivier Colcombet, Président de Digit Re et porte-parole de Drimki : « On constate sur la plateforme Drimki un fort trafic ce qui vient soutenir un certain appétit des Français pour l'achat et/ou la vente d'un bien immobilier. » Si la hausse des taux des crédits et le taux d'usure a un impact fort sur les Français, elles ont modifié le profil des acheteurs en faisant chuter les primo-accédants (33% novembre 2022 en contre 44% en mars 2022) et en augmentant le nombre d'investisseurs (24% ; + 9 points en novembre 2022 vs. Mars 2022).Pour Olivier Colcombet, Président de Digit Re et porte-parole de Drimki : « Il n'est pas rare lors des périodes de crise de voir des investisseurs réduire leur exposition en bourse pour se tourner vers l'immobilier qui reste toujours un investissement rentable, ce qui peut ainsi expliquer le changement des profils des acheteurs en cette fin d'année 2022. »2023 La continuité du rééquilibragePour Olivier Colcombet : « L'année 2023 devrait suivre la tendance des trois derniers mois glissants, c'est-à-dire une légère baisse en termes de volumes. Ce qui finalement est plutôt cohérent : plus de 3 millions de biens ont changé de mains ces trois dernières années sur environ 37 millions de logements en France, soit environ 10% des logements qui ont changé de propriétaire. Ce constat vient ainsi soutenir davantage la rareté de l'offre car généralement, on ne vend pas son appartement ou sa maison tous les deux ans. » Rénovation énergétique, le challenge Depuis fin août 2022, les propriétaires des logements classés F et G selon le DPE ne peuvent plus augmenter les loyers et depuis le 1er janvier 2023, la location des pires passoires classées G (qui consomment plus de 450 kilowattheures au mètre carré par an) est interdite. Cette dernière sera étendue à tous les logements G en 2025, puis aux F en 2028. Face à ces nouvelles réglementations, de nombreux propriétaires, notamment ceux dont le loyer perçu est un revenu, auront plutôt intérêt à vendre leur bien car les parcours de rénovation énergétique sont souvent longs (plusieurs mois sans locataire), complexes et coûteux. A l'inverse, si l'on compare avec la crise de 2007, l'épargne des Français est plus élevée. On constate ainsi que les propriétaires ne sont pas dans l'urgence d'une vente et donc dans la nécessité de baisser leur prix rapidement. La dureté du financement La problématique du financement et des règles bancaires, mêlée aux conditions économiques et donc à la confiance des ménages, seront les gros freins au désir d'acheter des Français. En novembre 2022, le taux d'intérêt moyen des crédits immobiliers s'est établi à 2,25%** alors qu'il s'élevait à 1,06% un an plus tôt. Il s'agit du plus haut taux depuis 7 ans et rien ne laisse présager, à date, que cette tendance va s'inverser. Concernant le taux d'usure, ce dernier est passé à 3,57% pour les prêts à taux fixe de 20 ans et plus depuis janvier 2023.Pour Olivier Colcombet : « Finalement pour 2023, nous ne craignons pas la tempête, que ce soit en termes de volumes ou de prix, mais la visibilité sur l'année est incertaine. D'un côté, nous avons la rareté de l'offre qui vient tendre le marché, et côté acquéreur, nous avons les conditions financières difficiles qui sont un frein. Est-ce qu'une porte ne serait pas ouverte pour le régulateur afin que ce dernier soutienne les projets des Français en cette période tendue ? » *Étude réalisée par BVA pour DRIMKI, du 16 au 17 novembre 2022 sur un échantillon de 925 personnes âgées de 25 ans et plus, issues d'un échantillon global de 1000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. **observatoire Crédit Logement/CSA, novembre 2022
Il y a 2 ans et 111 jours

132 logements livrés par Gaëtan Le Penhuel à Toulouse

Dans le nouveau centre-urbain de la Cartoucherie, à Toulouse (Haute-Garonne), l’agence Gaëtan Le Penhuel & Associés a inauguré en 2022, 132 logements, six maisons de ville et des locaux d’activités (4 600 m²), pour le promoteur local Promo Midi. L’ensemble des moyens architecturaux mis en œuvre visent à la définition d’ambiances, adaptées à la fois au […] L’article 132 logements livrés par Gaëtan Le Penhuel à Toulouse est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 113 jours

Évacuations dans le nord de l'Inde où les maisons se fissurent et s'affaissent

Si les causes de ce phénomène restaient obscures, les habitants de cette commune de l'Etat de l'Uttarakhand, l'imputent à la construction de routes et de tunnels pour un projet hydroélectrique à proximité.Le Premier ministre Narendra Modi a convoqué une réunion d'urgence, et le gouvernement a créé un panel d'experts pour mener une "étude rapide" sur les causes.Au moins 60 familles ont été relogées dans des abris, et de nombreuses autres, dont les habitations ont commencé à s'affaisser, devraient l'être à leur tour, a annoncé à l'AFP un responsable local, Himanshu Khurana.Mais selon plusieurs témoins, une grande partie de la population de la ville, qui compte 20.000 habitants, ont déja quitté leur domicile et nombre d'entre eux ont été contraints de dormir dans le froid glacial. Ils assurent avoir alerté les autorités depuis des semaines, voire des mois, au sujet de fissures dans les bâtiments et les routes, dont certaines suintaient de l'eau marron boueuse.Un autre responsable, qui a requis l'anonymat, a confirmé que plusieurs zones de la ville avaient été "délimitées comme dangereuses" et leur accès y était limité."Les gens sont très inquiets. On craint que toute la ville s'enfonce", a-t-il déclaré. Des hélicoptères survolent la ville.Située à environ 1.800 m d'altitude, Joshimath est un point d'accès majeur à un certain nombre de sites religieux importants dans l'Himalaya, attirant des milliers de pèlerins chaque année. Elle abrite également une importante base de l'armée indienne.La région, sujette aux tremblements de terre, a connu un certain nombre de catastrophes ces dernières années, que les experts attribuent à la fonte des glaciers et aux constructions sauvages.Y sont prévus plusieurs projets de construction, notamment de de centrales hydroélectriques et d'un axe routier afin d'améliorer l'accès - par l'armée - à la zone frontalière chinoise et aux sites de pèlerinage hindous - un des projets favoris de Narendra Modi.En février 2021, au moins 200 personnes ont été tuées lors d'inondations soudaines à Joshimath et dans les environs, un bilan humain que les experts ont en partie imputé à un développement excessif.
Il y a 2 ans et 114 jours

Voir l’architecture d’Angers autrement…

Guy Bara, “En rang !”, Les Capucins, opérateur de santé . [©Guy Barra, Club photo d’Angers] Organisée par l’Association A3A et le Club photo d’Angers, l’exposition “Perspectives Architecture Photographie” montre des images contemporaines remontant à une cinquantaine d’années maximum sous un angle différent. Angers compte ainsi 2 892 sites inscrits à l’Inventaire général du Patrimoine culturel et 100 monuments répertoriés à l’Inventaire des Monuments historiques. Parmi lesquels 69 % de bâtiments civils et 21 % d’édifices religieux. Mais la cité angevine a su se réinventer au niveau architectural au fil des siècles. Et notamment, aux XXe et XXIe siècles. « Nous voulions faire découvrir l’architecture contemporaine aux Angevins et aux touristes », se souvient Christian Gonnord, membre du conseil d’administration de l’A3A et coordinateur de l’exposition. Lire aussi : Alphi – Lisa Ricciotti : Un autre regard sur l’étaiement Angers, sous un autre angle Gyu Bara, Passerelle de la gare. [©Guy Bara, Club photo d’Angers] Marie-Odile Mailet, Pont de la Confluence. [©Marie-Odile Mailet, Club photo d’Angers] Agnès de Ternay, Détail de l’Hôtel de Ville. [©Agnès de Ternay – Club photo d’Angers] Bruno Bianchi, Manufacture des Allumettes, à Trélazé, l’ancienne usine d’allumettes réhabilitée. [©Bruno Bianchi – Club photo d’Angers] Xavier Humeau, Maison de l’Autonomie, rue Jean Lecuit. [©Xavier Humeau – Club photo d’Angers] Bruno Bianchi, Tour TIP, Hauts de Saint-Aubin. [©Bruno Bianchi – Club photo d’Angers] Capitale historique et place forte de l’Anjou, berceau de la dynastie des Plantagenêts, Angers a été l’un des centres intellectuels de l’Europe au XVe siècle sous le règne du “bon roi René”. Ses universités, ses musées et son activité culturelle en font un centre culturel important, qui comprend en particulier le château des ducs d’Anjou, construit au XIIIe siècle. « Du chemin de ronde du château, on voit s’étaler la ville, si caractéristique avec ses cheminées de briques sur le fond bleu des toits. La ville qui mêle maintenant au matériau le plus tendre, le tuffeau, l’un des plus résistants, le schiste », écrit Armand Lanoux, dans “Le voyageur de la Loire”, 1965. Des monuments médiévaux en schiste aux maisons contemporaines coiffées, elles aussi, d’ardoises. En passant par de nombreuses réalisations Renaissance ayant célébré la pierre de tuffeau, l’architecture de la ville est ici bien résumée. Des perspectives inédites Agnès de Ternay, Centre commercial l’Atoll, à Beaucouzé. [©Agnès de Ternay – Club photo d’Angers] Agnès de Ternay , Cité U de Belle-Beille. [©Agnès de Ternay – Club photo d’Angers] Anik Le Barilleo, Fac de droit. [©Anik Le Barilleo – Club photo d’Angers] Guy Barra, Immeuble Podeliha, cours Saint Laub. [©Guy Barra, Club photo d’Angers] Guy Bara, Immeubles Le Quatuor, quartier de la gare cours Saint-Layd. [©Guy Barra, Club photo d’Angers] « Lorsque nous avons décidé de monter l’exposition avec le club photo d’Angers, les photographes n’étaient pas habitués à la photo d’architecture. Mais ils se sont pliés volontiers à l’exercice. » L’œil aiguisé de cette dizaine d’amateurs s’est arrêté sur des bâtiments emblématiques ou non, en appuyant sur la dimension géométrique du bâti. Mais aussi temporelle pour marquer le contraste saisissant, sur certains sites, entre l’ancien et le moderne. « Pour que les visiteurs se disent : “mais je n’avais jamais vu tel ou telle bâtiment comme cela.” On découvre alors quelque 75 photos, dont la Cité universitaire de Belle-Beille, l’Hôtel de Ville ou le Centre commercial L’Atoll d’Agnès de Ternay. La passerelle de la gare ou Les Capucins de Guy Bara. Ou encore, le pont de la Confluence de Marie-Odile Mailet… Et l’on retrouve le matériau béton au cœur de ces créations. M. C. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 114 jours

Le marché des matériaux de construction à la peine en fin d’année 2022

Attisées en premier lieu par les fortes tensions sur l’offre puis amplifiées par la crise énergétique, les hausses de coûts et de prix se sont diffusées à l’ensemble des secteurs d’activité (n’épargnant pas au passage les matériaux de construction) et entrainant dans leur sillage le retour d’une période de resserrement de la politique monétaire. L’année 2023 devrait certes marquer un apaisement de ces tensions (sans toutefois les voir disparaître) mais portera encore, à coup sûr, les stigmates de ce double choc passé. Fin 2022, même si l’activité constructive se montre encore très résiliente, certains indicateurs de demande traduisent bien les effets du choc de solvabilité encaissé par les agents publics et privés (repli des permis de construire et des ventes de logements, atonie des investissements des collectivités locales...). Dans ce contexte perturbé, la production de granulats et de BPE peine à trouver de l’élan et la tendance baissière se stabilise un peu en dessous de -4% sur un an à fin novembre.L’activité se redresse pour les granulats, pas pour le BPEÀ la lumière des premiers résultats de l’enquête mensuelle de novembre, les productions de granulats et de BPE observent des évolutions contrastées. Ainsi, l’activité des granulats aurait progressé de +2,9% par rapport à octobre, marquant le deuxième mois consécutif de hausse (données CVS-CJO). Les productions se situent certes encore -1,9% en deçà des niveaux de novembre 2021 mais, sur les trois derniers mois, la tendance est repartie à la hausse comparée aux trois mois précédents (+2,1%). Signal d’un regain d’activité du côté de la commande TP ou résultat d’un comportement de stockage préventif (dans un contexte de hausse des prix de l’énergie et de crainte des délestages) ? Difficile pour l’heure de trancher mais si ce raffermissement n’est pas confirmé ces prochains mois, il pourrait se solder par un contrecoup en début d’année 2023.La tendance sur les trois mois de septembre-novembre reste néanmoins baissière (-5,4%) rapportée à la même période de l’an passé. Au total, sur les onze mois de 2022, l’activité des granulats enregistre un repli de -3,8% sur un an. Du côté du BPE, après avoir augmenté en octobre, les livraisons du mois de novembre ont reculé par rapport au mois précédent (-2,2%) et apparaissent en net retrait (-9%) par rapport à celles de l’année dernière (CVS-CJO). Au cours du dernier trimestre, la production de BPE a cédé -1% au regard du trimestre précédent et s’inscrit -7,4% en dessous de celle des trois mêmes mois de 2021. En cumul depuis janvier, les cubages de BPE perdent -3,7% sur un an.Après une baisse de -5,5% en octobre sur un an (données CJO), notre indicateur matériaux, encore provisoire pour novembre, décrit un repli plus modéré (-3,3%). Au troisième trimestre, il s’inscrivait en baisse de -4,7% sur un an et affiche désormais une contraction de - 3,1% au cours des onze premiers mois de l’année.Bâtiment : les tensions se modèrent, les permis «dévissent»En décembre, selon la dernière enquête menée par l’INSEE dans l’industrie du bâtiment, le climat des affaires se maintient très au-dessus de la moyenne de longue période, à un niveau inconnu depuis 16 ans. Les entrepreneurs du gros œuvre ont perçu une amélioration de leur activité passée en cette toute fin d’année et sont également bien plus optimistes sur leur activité future. Le jugement qu’ils portent sur leurs carnets de commandes a cessé de se dégrader, le niveau de ces derniers restant confortable à 9,5 mois de chantiers en stock. Le moral des chefs d’entreprise du gros œuvre fait donc toujours preuve de résilience. Bien qu’elles demeurent importantes au regard du passé, les tensions sur l’offre se desserrent un peu. Il est toujours difficile de recruter mais les effectifs continuent de s’étoffer et la part des entreprises faisant face à une insuffisance de personnel se réduit légèrement. Quant aux difficultés d’approvisionnement, elles se modèrent mais 13% des entreprises ne peuvent produire plus pour cette raison (contre 18% en octobre dernier). Côté prix, la détente se confirme également mais très graduellement : en décembre, les entreprises étaient moins nombreuses que le mois précédent à annoncer une augmentation de leurs tarifs mais le solde d’opinion correspondant demeure encore très supérieur à la « normale ». L’activité reste donc solide dans le bâtiment si l’on en croît l’enquête.* Variation en % par rapport à la même période de l’année précédente en données corrigées du nombre de jours ouvrés - (p) Provisoire - (1) Données de production ; autres matériaux : livraisons - (2) Le volume de l’indicateur matériaux correspond à la somme des livraisons des produits suivants : ciment, BPE, granulats, produits en béton, tuiles et briques. La variation en % de l’« Indicateur Matériaux » est égale à la somme des variations de chaque produit - (3) Fin octobre.Côté construction, les données du ministère font état d’un raffermissement des mises en chantier (+1,8% sur les trois mois de septembre à novembre, comparé aux trois mois précédents – données CVS-CJO), notamment dans le segment du collectif (+7,5%) tandis que l’individuel cède du terrain (-5,2%). Pour autant, le nombre de logements commencés reste inférieur de -4,2% par rapport au même trimestre de l’an passé, atteignant 377.600 unités en cumul sur douze mois à fin novembre (soit -3,1% en glissement annuel). S’agissant des permis, leur nombre a plongé de -34,9% ces trois derniers mois (comparé aux trois mois précédents). Cette fois, c’est le segment du collectif qui dévisse (-47,8%), l’individuel perdant -6,7%. En dépit de cette chute sur les mois de septembre à novembre (-24,8% sur un an), le nombre de logements autorisés reste sur une tendance haussière en cumul sur douze mois (+5,6% à 491.200 unités). Le plongeon de la maison individuelle se constate aussi du côté des ventes avec un effondrement de -42,6% sur un an au cours du trimestre septembre-novembre, selon les données publiées par Markemétron. La demande avait été, il est vrai, particulièrement dynamique en 2021, appuyant de facto le recul constaté. Mais le nombre de ventes de janvier à novembre apparaît en net retrait, que ce soit au regard de 2021 (-31,3%) ou comparé à la moyenne de longue période (-23%) ; au total en 2022, à peine 95.000 maisons individuelles seraient vendues selon Markemétron, un niveau comparable à celui des années de crise.La détérioration des perspectives économiques, la résurgence de l’inflation, notamment énergétique, le repli du moral des ménages et l’accès au crédit plus difficile ont pesé (et pèseront encore) sur le marché immobilier en 2022 et 2023. Bien que la totalité des emprunteurs bénéficient à ce jour de crédits habitat à des taux largement inférieurs à l’inflation (2,34% en décembre pour une hausse des prix à la consommation à +5,9%, soit des taux d’intérêt réels largement négatifs, ce qui ne s’était jamais observé depuis la fin des années 50), la production de crédits se contracte. L’allongement de la durée moyenne des crédits, à un niveau record de 20,7 ans en décembre (contre 13,6 ans en 2001), ne parvient pas à compenser la hausse des prix des logements, la baisse du pouvoir d’achat des ménages et les exigences plus strictes des banques en termes de taux d’apport des emprunteurs.TP : légère embellieSelon la dernière enquête réalisée par la FNTP, l’amélioration de l’activité, amorcée en septembre, s’est poursuivie en novembre avec un volume d’activité en hausse de +1,8% sur un an. Cependant, les travaux réalisés restent en recul de -3,3% sur les trois mois de septembre à novembre, comparé à l’an passé et, en cumul depuis janvier, les facturations se contractent de -7,3% en euros constants sur un an. Cette embellie, qui se double d’une légère détente des coûts de production et d’un certain raffermissement des prises de commandes, apparaît encore fragile et trop tardive pour éviter un repli de l’activité des travaux publics en 2022 ; mais elle constitue toutefois un signal encourageant... qui reste à confirmer.
Il y a 2 ans et 115 jours

Obligation de DPE et interdiction de louer des passoires énergétiques : qui est concerné et comment y remédier ?

Cette interdiction va petit à petit concerner de plus en plus de logements. Quels sont donc les biens concernés ? Comment faire pour améliorer l’efficacité énergétique de son logement ? Et quelles sont les aides pour entreprendre des travaux ? Cotoit, syndic de copropriété en ligne, fait le point sur la situation.Un point sur les passoires thermiquesLe terme de passoire thermique, ou passoire énergétique, est fréquemment employé aujourd’hui. Il désigne un logement dont le DPE est de classe F ou G, énergivores, qui consomment trop de chauffage et sont mal isolés.En France, cela concerne principalement de vieux bâtiments non-rénovés qui datent d’avant 1975 c’est-à-dire avant l’instauration des premières règles sur l’isolation et de la première loi sur les économies d’énergie de 1978.Bientôt, la location de logements passoires thermiques sera interdite, parce que ces logements surconsomment en été comme en hiver. De ce fait, ils contribuent au dérèglement climatique par l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre.Obligation d’audit et interdiction de location : le calendrierPour résoudre les problèmes liés aux logements passoires thermiques, les propriétaires devront réaliser un audit énergétique pour la vente de leur bien à compter du 1er avril 2023 pour les biens classés F&G. Cette mesure concernera les biens classés E en 2025 et les biens classés D en 2034.De plus, depuis le 24 août 2022, les propriétaires bailleurs ont l’interdiction d’augmenter les loyers des logements classés F et G si aucun travail de rénovation n’a été effectué. Les logements doivent, en effet, être au minimum classés E.Pour vendre ou louer un appartement passoire thermique, le propriétaire devra alerter les futurs occupants du montant des factures énergétiques. En cas de vente, le propriétaire devra quantifier les dépenses que devra effectuer le prochain propriétaire pour isoler le logement.A noter :L’énergie primaire correspond à l’énergie totale pour extraire, produire, acheminer l’énergie finale jusque chez vous. C’est la somme de toutes ces énergies.L’énergie finale, désigne l’énergie réellement livrée, consommée et facturée au consommateur. C’est l’énergie disponible.En 2023, un logement consommant plus de 450 kWh/m² par an d’énergie finale sera considéré comme indécent et donc, comme impropre à la location.À partir de 2025, un logement consommant plus de 420 kWh par an d’énergie primaire par mètre carré habitable par an sera impropre à la location. Sont concernés tous les logements classés G.En 2028, il sera interdit de louer des logements classés F. Les locataires pourront exiger du bailleur qu’il réalise des travaux de rénovation et d’isolation thermique.En 2034, les logements classés E seront considérés comme indécents et donc interdits à la location.En règle générale, pour faire sortir un logement de son état de passoire thermique, plusieurs actions correctives sont à réaliser en même temps.Comment améliorer son isolation thermique ?Le premier poste d’investissement consiste à bien isoler son logement. Une mauvaise isolation provoque des déperditions de chaleur importantes.Isoler la toiture et les combles permet une économie de chauffage de 30%Isoler les murs par l’intérieur ou l’extérieur permet d’économiser 25% d’énergie.Changer ses fenêtres et passer au double-vitrage permet d’obtenir 15% de plus.Opter pour une isolation d’un plancher bas offre 10% d’économie énergétique.Il existe d’autres sources de déperditions thermiques : air renouvelé, fuites par la cheminée, ponts thermiques autour des portes…Installer un système de chauffage performantUne fois que le logement est bien isolé, il faut s’équiper d’un système de chauffage qui offre un meilleur rendement.Il existe de nombreux choix tels qu’une pompe à chaleur air-eau, des radiateurs à inertie ou un poêle à bois et/ou à granulés.Améliorer la ventilationPour améliorer l’efficacité énergétique de son logement, il peut être judicieux de revoir sa ventilation. En effet, 20 % des déperditions de chaleur sont dues à un mauvais renouvellement de l’air. La ventilation est donc importante pour améliorer son confort thermique.On peut installer une ventilation mécanique (obligatoire dans les constructions neuves), notamment car son efficacité n’est plus à prouver. Les propriétaires peuvent avoir accès à des aides à la rénovation s’ils souhaitent changer les ventilations de leur logement passoire thermique.Rénovation énergétique : quelles aides pour financer les travaux ?MaPrimeRénov’ de l’AnahCette subvention de l’État est calculée en fonction des revenus et du gain écologique des travaux. MaPrimeRénov’ permet une prise en charge des travaux jusqu’à 90% pour les ménages modestes avec une dégressivité qui va jusqu’à 40% pour les ménages plus aisés.Le dispositif prévoit plusieurs bonus cumulables pour les passoires énergétiques si un gain énergétique d’au moins 55% est obtenu, ainsi qu’un bonus “sortie de passoire” pour les logements qui sortent des catégories F ou G, et enfin un bonus Bâtiment Basse Consommation (BBC) pour les habitations qui atteignent la classe énergie A ou B.Les travaux éligibles doivent être réalisés par un artisan qualifié RGE (reconnu garant de l’environnement). Autre condition indispensable : le logement doit être une résidence principale construite depuis au moins 15 ans.Les copropriétés peuvent aussi bénéficier de cette aide pour financer des travaux globaux sous l’égide du syndicat.L’éco-prêt à taux zéroLa plupart des travaux de réhabilitation d’une passoire énergétique peuvent bénéficier de l’éco-PTZ.Il s’agit d’un prêt sans intérêts pour les projets de rénovation énergétique. Son plafond passe à 50 000 euros en 2022, remboursables sur 20 ans.Une version de l’éco-prêt est aussi disponible pour les copropriétés.Le DPE : rappel et explicationsDepuis 2006, le DPE indique la performance énergétique d’un logement ou d’un bâtiment, en évaluant sa consommation d’énergie.L’étiquette énergétique (A, B, C, D, E, F et G) est calculée en fonction de deux facteurs : l’énergie primaire et les émissions de gaz à effet de serre. Depuis le 1er janvier 2023, l’énergie finale est obligatoire sur les DPE.Les seuils de chaque classe énergétique sont donc déterminés sur ces deux critères. Un logement est classé selon sa plus mauvaise performance, en énergie primaire ou en gaz à effet de serre.Le DPE liste les caractéristiques du logement : surface, orientation, matériaux des murs, des fenêtres, luminaires etc. ainsi que ses équipements de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire, de refroidissement et de ventilation.Chiffres clefs sur les passoires thermiques en FranceLes statistiques du Ministère du Développement durable permettent de dresser un portrait robot des passoires thermiques. Sur les 30 millions de résidences principales au 1er janvier 2022, environ 1,5 million de logements seraient peu énergivores donc classés A et B.À l’opposé, environ 5,2 millions de logements soit 17% du parc de résidences principales seraient des « passoires énergétiques ».L’étiquette D est la plus fréquente soit 32% du parc immobilier.Les passoires énergétiques sont plus souvent des maisons individuelles que des logements situés dans un habitat collectif soit 19,6% contre 14,5%.Les logements les plus petits sont souvent les plus énergivores : près de 34% des logements de moins de 30 m² ont une étiquette F ou G, contre seulement 13% des logements de plus de 100 m².Les logements chauffés au fioul sont 44% à être classés F ou G ce qui est logique puisque le nouveau DPE prend en compte les émissions de gaz à effet de serre du logement.20% des Français déclarent avoir eu froid chez eux pendant au moins 24h durant l’hiver 2020-2021. Plus de 10% dépensent plus de 8% de leurs revenus dans leurs factures énergétiques.
Il y a 2 ans et 115 jours

Isonat, premier acteur à proposer des solutions sarking composées uniquement d'isolants en fibre de bois, validées par une ETN

De nombreux essais ont permis de valider le bon comportement hygrothermique des différentes configurations, l'étanchéité et la durabilité de l'écran de sous toiture Duoprotect avec ses points singuliers et les conditions d'une mise en oeuvre sans platelage. Suite à ces essais, le bureau de contrôle Alpes Contrôles a étudié et validé le procédé de Sarking Isonat Multisol en climat de plaine < 900 m, et a ainsi délivré l'ETN Alpes Contrôle A27T210Q.Grâce à cette certification, Isonat, déjà premier acteur du secteur de l'isolation biosourcée à bénéficier d'avis techniques, participe activement à la professionnalisation de la filière avec des solutions d'isolation validées par des tierces parties indépendantes.Qu'est-ce qu'une ETN ?Une Enquête de Technique Nouvelle (ETN) est un avis émis par un bureau de contrôle indépendant sur un procédé de construction non traditionnel. L'avis se base sur un cahier de prescription de pose et des rapports d'essais soumis par le tenant de système. L'ETN permet d'apporter aux acteurs de la construction des informations fiables sur la mise en oeuvre et la durabilité du procédé visé, pour offrir plus de sérénité aux usagers.Le Sarking en fibre de bois Isonat : une association vertueuse qui allie confort des occupants et engagement pour la construction durableCes solutions sont très avantageuses à la fois pour l'artisan et pour le client final.Pour l'artisan :Elles peuvent être mises en oeuvre en toute sérénité car elles ont été validées par un bureau de contrôle spécialisé (ETN Alpes Contrôle A27T210Q).Elles permettent à la fois une mise en oeuvre traditionnelle sur platelage mais aussi une pose d'isolan directement sur chevrons, avec un isolant complémentaire entre chevron, afin de faciliter l'obtention d'une isolation thermique et acoustique élevée.Elles incluent tous les accessoires nécessaires à la pose (un nouveau pare-vapeur spécialement conçu appelé Vario® Supraplex, 3 références de vis et des adhésifs et mastics pour parfaire l'étanchéité), avec un cahier de prescription de pose détaillant toutes les étapes de mise en oeuvre.Et pour le client final :Ces solutions procurent un excellent confort thermique, été comme hiver, avec des résistances thermiques allant jusqu'à 10 m².K/W.Elles assurent également un grand confort acoustique vis-à-vis des bruits extérieurs, avec un affaiblissement jusqu'à 48 dB (rapport d'essai CSTB AC22-10623, détaillé dans le tableau en fin de communiqué).Le tout avec des produits fabriqués en France à partir de plaquettes de bois issues de chutes de scierie voisines dans un rayon de 60 km autour de l'usine de Mably.Ces solutions sont particulièrement bien adaptées en neuf à tout type de bâtiment dont on souhaite laisser la charpente apparente, en particulier les chalets des régions de montagne. Ils sont aussi très utiles en rénovation de maisons individuelles dans le but d'économiser de la hauteur sous plafond et de pouvoir ontinuer à habiter les combles lors des travaux.4 solutions pour couvrir les principales situations en climat de plaine < 900 mSarking traditionnel sur platelage avec écran Duoprotect :Sarking traditionnel sur platelage avec écran HPV :Sarking entre et sur chevrons sans platelage :Des solutions complètes, incluant les isolants Isonat et tous les accessoiresLa nouvelle membrane de gestion de vapeur d'eau et d'étanchéité à l'air Vario® Supraplex, conçue pour le SarkingConçue pour une isolation de toiture par l'extérieur en climat de plaine, avec protection temporaire de la toiture jusqu'à 1 mois.Revêtement antidérapant.Sans éblouissement.Traitement anti-UV renforcé.Bord pré-adhésivés.Une membrane hygrorégulante :Protège la toiture de la vapeur d'eau toute l'année.Laisse sécher la paroi en été.Particulièrement adaptée en cas de risque de canicule.Les vis Sarking de fixation des contre-lattesIsonat a validé son ETN en partenariat avec trois fabricants de vis couramment utilisées sur cette application, pour proposer à ses clients le choix entre les vis Würth Assy® 4 Isotop, LR Etanco Starking ou SFS Twin UD.Cette gamme couvre une plage de longueurs de 170 à 500 mm et permet une épaisseur maximale d'isolant sur chevrons de 320 mm.Les accessoires d'étanchéité de l'écran DuoprotectDans le cas des couvertures à faible pente (≤ 30%) ou pour le traitement des points singuliers, l'étanchéité de l'écran sous toiture est validée avec la mise en oeuvre des adhésifs Vario® Multitape ou Vario® Fast Tape après application d'une couche de primaire en spray ou liquide de chez Würth ou Proclima en surface du panneau, ou avec la dépose d'un ruban de mastic de chez Würth ou Sika dans la rainure.Un gros travail a également été effectué pour préciser le traitement de tous les points singuliers dans le cahier de prescription de pose.Une excellente performance acoustique pour une conformité réglementaire même en zone bruyanteLes solutions d'isolation en Sarking Isonat donnent d'excellentes performances d'affaiblissement acoustique vis-à-vis des bruits extérieurs, avec 36 dB dans le cas d'une finition en platelage bois, et 48 dB avec un complémentent d'isolation entre chevrons.La réglementation acoustique pour les bâtiments neufs exige un isolement minimum de 30 dB, ce critère pouvant monter à 45 dB suivant la proximité de sources importantes de bruit (route, voies ferrées, aéroport). Les solutions Isonat permettent ainsi de répondre aux cas les plus sévères de bruits extérieurs.
Il y a 2 ans et 115 jours

Le Groupe BDR Thermea chauffe des habitations historiques grâce à des chaudières 100% hydrogène

Mené dans la ville de Lochem dans l’est des Pays-Bas, ce projet pilote est une première mondiale. Il consiste à chauffer 12 maisons individuelles à l’hydrogène. Construites dans les années 1900 et classées monuments historiques, ces maisons seront chacune équipées d’une chaudière brûlant l’hydrogène pur sans aucune émission carbone. L’hydrogène sera directement injecté dans le réseau de gaz existant situé dans une zone industrielle voisine.Né d’une collaboration entre BDR Thermea et Alliander, l’opérateur du réseau, ce projet durera trois ans. Des tests approfondis seront réalisés en hiver lorsque la demande en chauffage est la plus importante. Ces maisons ont délibérément été choisies comme parc immobilier résidentiel pour leur ancienneté mais également en raison de leur statut patrimonial.Bertrand Schmitt, PDG du groupe BDR Thermea déclare : « Le chauffage des bâtiments et de l’eau contribue de manière significative à la consommation d’énergie et aux émissions de CO2. : le chauffage des locaux représente 63,6% et le chauffage de l’eau 14,8% de la consommation d’énergie résidentielle de l’UE. La décarbonation des bâtiments est donc urgente et l’hydrogène est l’une des technologies clé pour y parvenir au même titre que les réseaux de chaleur, les pompes à chaleur électriques et les solutions hybrides qui combinent pompes à chaleur et chaudières à gaz. »Une étude récente, publiée par le cabinet de conseil Guidehouse, montre qu’un mélange de technologies de chauffage est le moyen le plus rapide pour réduire de 45% la consommation de gaz naturel en 2030. Ce mélange pourrait générer un avantage financier cumulé de plus de 520 milliards d’euros jusqu’en 2050.Les pompes à chaleur jouent un rôle clé dans la décarbonation du chauffage et conviennent parfaitement aux maisons bien isolées et aux nouvelles constructions. Les hybrides peuvent réduire rapidement les émissions de carbone dans les bâtiments existants moins isolés, en réduisant la consommation de gaz jusqu’à 70%. A terme, la consommation de gaz restante peut être réduite en utilisant des gaz renouvelables comme l’hydrogène vert.
Il y a 2 ans et 117 jours

Après une année 2022 agitée, les tendances du bâtiment en 2023 en France sont à surveiller

Les pénuries d'énergie apparues en Europe lorsque la demande a augmenté en raison de la reprise économique post-Covid ont été aggravées par la guerre en Ukraine, entraînant ainsi des tensions inédites sur la disponibilité de l’énergie (électricité et gaz). Ce contexte explique les efforts permanents de l'Union européenne et des pays pour renforcer la sécurité énergétique.La réduction des émissions de carbone reste également une priorité. La COP27 des Nations unies, qui s'est tenue en novembre, a rappelé que si la sécurité énergétique est cruciale, le changement climatique reste un enjeu capital. Le secteur du bâtiment en Europe doit prendre en compte ces défis afin de répondre aux futures demandes. Cinq tendances majeures se dessinent :L’amélioration de la gestion énergétiqueLes gouvernements du monde entier œuvrent pour réduire la demande d’énergie et faire face à cette situation inédite. Le laboratoire indépendant Bruegel a dressé un rapport des différentes mesures adoptées par pays montrant ainsi la diversité des approches en fonction des nations. Pour autant, les propriétaires de bâtiments du monde entier ont pour objectif commun la nécessité de gérer l'énergie différemment et avec attention.L'utilisation stratégique de systèmes de stockage d'énergie est amenée à devenir une option de plus en plus privilégiée. Grâce au stockage d'énergie, le propriétaire d’une entreprise ou d’une maison peut stocker l'énergie du réseau pendant les heures creuses, ainsi que l'énergie qu'il produit à partir de sources renouvelables, pour l'utiliser ultérieurement. Cette évolution des modes d'utilisation de l'énergie, qui se dessinait déjà, a été accélérée par la crise énergétique et la montée des prix. Il faut donc s'attendre à une augmentation de la demande de systèmes de stockage d'énergie en 2023.Les échéances réglementairesLes actions visant à réduire la consommation d'énergie sont guidées par des échéances réglementaires, et les efforts pour les respecter vont s'intensifier en 2023. Les pays de l'UE ont pour mission de mettre en œuvre le cadre législatif Fit-for-55, conçu pour accompagner les économies nationales vers une réduction de 55% des émissions nettes de gaz à effet de serre d'ici 2030. Certaines exigences ont été revues à la hausse en 2022 afin de soutenir l'initiative REPowerEU. Ainsi, ce programme doit accélérer les progrès de l'Europe en matière de sécurité énergétique, notamment en augmentant les niveaux de production d'énergie distribuée à partir de sources renouvelables. 2023 sera donc une année charnière pour les propriétaires de bâtiments qui devront trouver des moyens pour réduire à la fois leur consommation d'énergie et leurs émissions.Les véhicules électriques et énergies renouvelablesLes propriétaires d'immeubles sont parfois surpris lorsque la notion de recharge des véhicules électriques (VE) est associée à la notion d’énergies renouvelables. En effet, il n’est pas évident de comprendre au premier abord comment une infrastructure de recharge pour véhicule électrique (IRVE) peut améliorer l'efficacité énergétique d'un bâtiment. Cela est rendu possible grâce au couplage sectoriel, qui consiste à lier plus étroitement la production et la consommation d'énergie pour une utilisation optimale des énergies renouvelables.Cette approche destinée aux biens commerciaux et industriels, ou aux biens résidentiels, permet de transformer un bâtiment en un centre énergétique en toute simplicité. On peut s'attendre à ce que davantage de propriétaires de bâtiments adoptent cette approche en 2023, à mesure que les échéances de retrait progressif des véhicules à essence et diesel se rapprochent. Les appels à autoriser la recharge bidirectionnelle sur les réseaux nationaux vont ainsi se multiplier, car les propriétaires de bornes de recharge ont conscience des profits potentiels que représentera la vente d’énergie au réseau. (La recharge bidirectionnelle est déjà autorisée en Norvège).La rénovation et la modernisation2023 verra un regain d'intérêt pour la rénovation, les propriétaires de bâtiments et de maisons cherchant à réduire l'impact des prix élevés de l'énergie en améliorant l'isolation et les équipements tels que les panneaux solaires. Les incitations supplémentaires à la modernisation prendront la forme de réglementations nationales qui découleront d'initiatives gouvernementales telles que la nouvelle Directive sur la Performance Énergétique des Bâtiments de l’UE (DPEB). La DPEB vise notamment à ce que les pays rendent obligatoire la recharge des VE dans les bâtiments neufs et rénovés afin d'accélérer le passage à l'électromobilité.La rénovation jouera un rôle majeur dans la transition énergétique, car environ 35% des bâtiments de l'UE ont plus de 50 ans, près de 75% du parc immobilier est considéré comme inefficace sur le plan énergétique et seulement 1% environ du parc immobilier est rénové chaque année.La lutte contre la pénurie de compétencesLes compétences spécialisées dans le domaine de l’électricité font défaut dans toute l'Europe. La formation de la main d'œuvre à l'installation des infrastructures nécessaires à la transition énergétique est une priorité. Les pays européens devront redoubler d'efforts en 2023 pour s'assurer que les secteurs des bâtiments tertiaires, industriels et résidentiels disposent des travailleurs qualifiés nécessaires.La mise en œuvre de stratégies visant à remplacer les combustibles fossiles par un nouveau mix énergétique faisant une large place aux énergies renouvelables nécessitera de nombreux travaux d'infrastructure, ainsi que des personnes pour les mener à bien. L'automatisation et l'adoption de processus de travail efficaces et reproductibles permettront à des professionnels moins qualifiés d'accomplir davantage de tâches.Tribune de Laëtitia Tran-Rodeghiero, Commercial Buildings Segment Manager – Eaton Electrical France (Linkedin)
Il y a 2 ans et 120 jours

Inondations au Pakistan : plus de 16 milliards USD nécessaires pour reconstruire (ONU)

Pour répondre à ces besoins, l'ONU et le Pakistan organisent lundi prochain à Genève une conférence internationale de soutien de haut niveau, en présence du chef des Nations unies Antonio Guterres et du Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif.Plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus, ainsi que des ministres mais leurs noms n'ont pas été dévoilés."Les besoins sont d'environ 16,3 milliards de dollars", a déclaré le représentant du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Pakistan, Knut Ostby, lors d'une conférence de presse à Genève.En visioconférence, Syed Haider Shah, responsable de la division ONU au sein du ministère des Affaires étrangères pakistanais, a indiqué que son pays envisageait de couvrir "la moitié de ces besoins" par le biais de son propre budget et de partenariats public-privé, ainsi que par la participation de la société civile."Pour le reste, nous comptons sur le soutien des donateurs", a-t-il dit."Cette conférence est à bien des égards le début d'un processus qui s'étendra sur plusieurs années", a souligné pendant la conférence de presse l'ambassadeur pakistanais auprès des Nations unies à Genève, Khalil Hashmi, qualifiant la conférence "de moment crucial pour que la communauté internationale se tienne au côté du peuple pakistanais" après ces inondations dévastatrices.Les pluies de mousson sans précédent au cours de l'été dernier ont submergé un tiers du Pakistan, endommageant deux millions de maisons et tuant plus de 1.700 personnes.Des millions de personnes sont tombées sous le seuil de pauvreté car la mousson a emporté de vastes étendues de cultures et de nombreuses familles déjà appauvries ont perdu leurs moyens de subsistance. "Les prix des denrées alimentaires augmentent et le nombre de personne en situation d'insécurité alimentaire a doublé, de 7 à 14,6 millions", a prévenu M. Ostby.A Genève, le Pakistan présentera lundi un document définissant la stratégie multisectorielle visant à mettre sur pied une reconstruction "résiliente" au changement climatique."Ce qui est unique dans cette conférence, c'est qu'elle permet à la fois de mobiliser pour répondre à la catastrophe (...) mais elle arrive aussi à un moment où le monde se rend compte que c'est un problème mondial", a souligné le responsable du PNUD.Le Pakistan est responsable de moins d'1% des gaz à effet de serre dans le monde, mais il figure en bonne place dans le classement des nations vulnérables aux phénomènes météorologiques extrêmes causés par le changement climatique.
Il y a 2 ans et 121 jours

La rénovation et les français, une histoire qui dure et qui perdure

Peut-on pour autant dire que la rénovation est devenue une habitude ancrée dans la routine des propriétaires ? L'équipe scientifique de SeLoger décrypte ces nouveaux comportements à travers une étude* sur les habitudes rénovation des propriétaires et mesure l'impact des travaux sur la valeur des biens.La rénovation, une tendance plébiscitée par les FrançaisRénover son bien signifie réhabiliter des espaces de vie en y effectuant de gros ou de plus petits travaux, mais toujours avec un objectif : entretenir et améliorer son logement.Cette tendance à la rénovation, propulsée pendant la pandémie, est largement répandue parmi les propriétaires qui déclarent pour les 2/3 préférer rénover leur appartement plutôt que d'acheter ou de vendre. Un choix à mettre en lumière avec la durée moyenne d'amortissement puisqu'il faut désormais 8 ans pour rentabiliser l'achat de son bien en France.Face à l'inflation, ils sont par ailleurs nombreux à privilégier l'économie puisque 32% d'entre eux prévoient d'effectuer leurs travaux seuls ou avec des amis.Pour Barbara Castillo Rico, responsable des études économiques de SeLoger : «On constate que les Français aiment rénover, certes, mais seulement lorsqu'ils considèrent que c'est le bon moment pour eux : lorsqu'ils ont le temps (pour 35% des interrogés) et quand ils en ont les moyens (pour 26% d'entre eux). Les rénovations sont, sans grande surprise, réalisées pour améliorer l'esthétique des logements (dans 68% des cas), mais aussi pour renforcer l'isolation dans près d'1 cas sur 2 (45%). Ce dernier choix semble particulièrement intéressant dans le contexte actuel de recherche d'économies d'énergie et de réduction de l'empreinte carbone. »La rénovation et les Français : quand miser sur le présent est un pari gagné sur l'avenirLes rénovations de biens, au-delà d'une amélioration du confort quotidien, sont aussi motivées par une plus-value immobilière potentielle. En effet, en moyenne, à Paris, acquérir un appartement rénové fait augmenter le prix de ce bien de +6,1% (comparé à un bien avec des caractéristiques équivalentes et un état standard) et de +11,6% pour les 10 plus grandes villes françaises.Pour Barbara Castillo Rico : « Rénover un bien est une mise sur le présent qui peut avoir un impact majeur sur le futur. Cette réalité est visible sur tous les biens, quelle que soit leur localisation. En 2022, on constate que le prix d'un appartement standard à Paris est de 10.312€/m² en moyenne contre 10.941€/m² pour un bien rénové et 9.624€/m² pour un appartement à rénover. Ainsi, pour un appartement de 40m²**, il y a une différence de prix de 25.000€ entre un appartement rénové et un appartement standard équivalent. Rénover permet donc une belle plus-value sur la valeur du bien et c'est aussi un atout indéniable pour faciliter la revente. Attention toutefois à prendre en compte toutes les dépenses liées aux travaux, qui peuvent parfois dépasser la plusvalue. »La rénovation, une tendance qui va perdurer en 2023Rénover est une habitude désormais ancrée dans le quotidien des Français et il s'agit d'une routine qui a vocation à s'inscrire durablement. En effet, 63% des propriétaires prévoient de réaliser des travaux en 2023.Les espaces priorisés : la salle de bain tire son épingle du jeu (32% des travaux), suivie de près par la cuisine (28%), la chambre (26%), la pièce de vie (24%) et, plus surprenant, le jardin / balcon (22%). Les travaux demeurent ciblés puisque seulement 17% des travaux concernent l'ensemble du logement.Pour Barbara Castillo Rico, responsable des études économiques chez SeLoger : « Une pièce telle que la salle de bain, souvent utilisée, parfois malmenée entre dégâts des eaux, humidité etc., doit être entretenue de façon régulière et les propriétaires l'ont compris. C'est d'ailleurs une pièce très regardée lors des visites et la rénover est un véritable atout. La surprise vient du jardin / balcon. En effet, le confinement a réveillé chez les Français l'envie d'être plus souvent dehors ou du moins de manière plus confortable. On sait aussi qu'un extérieur est un véritable « plus » pour déclencher le coup de cœur. »En termes de budget dépensé pour leurs rénovations, les ressources des Français s'avèrent disparates : si 25% des propriétaires prévoient un budget au-delà des 10.000€, plus de la moitié des Français (53%) prévoient toutefois un budget inférieur à 5.000€, et 16% en dessous de 1.000€.Pour Barbara Castillo Rico : « Avec les transformations qui sont en train de s'opérer et notamment les défis énergétiques auxquels nous sommes et serons confrontés à l'avenir, nous pouvons considérer que bon nombre de propriétaires devront passer par la case travaux en 2023. Tantôt pour embellir, tantôt pour entretenir et parfois par nécessité. Cette tendance est donc devenue une habitude pour les Français, motivés par l'envie et le besoin d'améliorer leurs conditions de vie. En 2023 elle pourrait devenir un impératif afin de pallier les mutations socio-économiques importantes que nous sommes en train de traverser et qui auront un impact considérable sur le quotidien des Français. »Sources :* Enquête OpinionWay réalisée sur 1000 propriétaires du 2 au 8 décembre 2022.** Surface médiane des annonces en 2021 à ParisMéthodologie :L'étude s'appuie sur plus de 3 millions d'annonces d'appartements et maisons publiées sur le site SeLoger entre le 1er janvier 2018 et le 1er septembre 2022.Prix SeLoger - décembre 2022Le calcul de ces impacts repose sur une approche économétrique : la méthode hédonique qui permet de "gommer" les effets des autres spécificités des logements.Un bien est considéré comme rénové si cela est renseigné dans les détails de l'annonce (champ dédié et/ou descriptif).
Il y a 2 ans et 121 jours

Propriétaires immobiliers cherchent acquéreurs... presque désespérément

A 66 ans, Fabricia Lasne et son mari cherchent un acquéreur pour leur maison de 200 mètres carrés près de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée), qu'ils veulent quitter pour un logement plus petit et plus facile à entretenir.L'annonce est en ligne depuis un an et ils n'ont reçu aucune offre."Les gens qui viennent visiter sont en majorité des personnes âgées. Ils trouvent la maison très belle, le jardin impeccable, mais c'est la superficie qui les dérange, pour l'entretien quotidien", raconte Fabricia. "Il y a des jours où le moral est bien bas."Même problème pour Odile et Jacques, un couple de retraités qui, depuis un an et demi, cherche à vendre sa grande maison familiale du Périgord pour se rapprocher de ses enfants, en région parisienne.Là encore, des visites mais aucune offre pour cette propriété de 230 mètres carrés proposée à 519.000 euros, frais d'agence compris. "Si, une qui faisait une négociation à moins 70.000 euros. Donc on a dit non tout de suite !", confie Odile, qui n'a pas souhaité donner son nom de famille."On ne veut pas non plus brader ce bien, et plutôt attendre quelques mois pour voir comment le marché va réagir", explique son époux, reconnaissant que "le marché n'est tout de même pas très florissant"."On négocie davantage"Après des années de hausse continue, les prix de l'immobilier commencent à stagner, voire à baisser dans certaines zones, comme en région parisienne.La remontée des taux d'intérêt, conjuguée à la réglementation sur le taux d'usure, qui interdit aux banques de prêter au-delà d'un certain taux d'endettement, y est pour beaucoup, car elle exclut des acquéreurs du marché.Conséquence : ces derniers négocient davantage avant de signer. "Les délais et les négociations sont plus longs, les discussions portent sur beaucoup de détails et les vendeurs sont restés sur une estimation immobilière qui date un peu", explique à l'AFP Elodie Frémont, présidente de la commission statistiques immobilières des Notaires du Grand Paris."Entre le moment où le vendeur prend conscience que le prix est décalé par rapport au marché et celui où il l'ajuste, cela prend du temps", relève quant à lui le président de Century 21 France, Charles Marinakis.Selon son réseau d'agences, en Ile-de-France, les délais entre la publication d'une annonce et la signature d'un compromis de vente se sont allongés de deux jours pour les maisons et de six pour les appartements. Et nettement plus à Paris et sa petite couronne."Il y a de l'attentisme côté acquéreurs, et du coup ça se répercute sur les vendeurs", témoigne Romain Gonzalez, directeur d'une agence Guy Hoquet à Issy-les-Moulineaux."On a beau anticiper depuis août, en leur disant que ça va baisser, tant que ça n'est pas figé, écrit partout, ça ne baisse pas", dit-il."Les délais s'allongent""Pour les appartements avec défauts, les rez-de-chaussée qui donnent sur la rue, exposés au Nord... les délais s'allongent et les baisses de prix se font au fur et à mesure", affirme aussi Sandrine Lucas, directrice d'une agence Guy Hoquet à Suresnes.A cela s'ajoute la réglementation sur les passoires thermiques, dont nombre de professionnels redoutent qu'elle fasse chuter le prix des biens concernés.Depuis le 1er janvier, en métropole, les logements qui consomment plus de 450 kilowattheures par mètre carré par an sont tout bonnement interdits à la location. L'ensemble des biens étiquetés G pour leur performance énergétique doit suivre en 2025, avant les F en 2028 et les E en 2034."L'effet passoires thermiques, on l'a vu énormément sur les petites surfaces, studios, deux-pièces", plus souvent voués à la location, explique Mme Frémont. Tendance qu'elle a aussi constaté sur les maisons. "Les gens sont regardants sur l'économie énergétique", dit-elle.Mais là aussi, les prix de biens ayant besoin de travaux tardent à baisser. "Les vendeurs, à date, ne sont pas encore disposés à défalquer ce coût du prix" de vente, constate Charles Marinakis.
Il y a 2 ans et 122 jours

L’industrie du béton limite la casse en 2022, avec un recul de 2,1 %

En 2022, les produits préfabriqués en béton à destination du bâtiment et des travaux publics affichent un résultat en retrait de – 2,1 %. [©ACPresse] A la fin du mois de novembre 2022, les données cumulées sur les 11 mois, issues de l’enquête mensuelle FibXerfi Spécific montrent une évolution baissière comparée à 2021. Ainsi, les produits préfabriqués en béton à destination du bâtiment et des travaux publics affichent un résultat en retrait de – 2,1 %. Pour les premiers, les situations sont variées selon les familles de produits, comparées à l’année 2021. Notons les avancées positives pour l’ensemble poutrelles (+ 4,9 %), pour les prédalles (+ 2,9 %) et pour les entrevous béton (+ 0,2 %). Seuls, les blocs et les dalles de planchers béton sont en retrait, respectivement de &#8211; 2,4 % et &#8211; 23 %. Pour les seconds, la quasi-totalité des produits sont en retrait au regard de l’année 2021. A savoir les dalles de voirie (- 16,8 %), les clôtures (- 17,6 %), les regards (- 4,2 %), les pavés (- 0,5 %). Seuls, les bordures et les tuyaux armés connaissent une hausse à + 3 %. Lire aussi&nbsp;: FFB&nbsp;: Coup de froid sur le logement neuf Une prévision de baisse de l’ordre de &#8211; 6 % à &#8211; 8 % pour 2023 Après une année 2022 marquée par les conséquences économiques des évènements internationaux, les perspectives de l’année 2023 confirment l’accentuation de la tendance baissière par rapport à l’année 2022. Les dernières données disponibles Markemétro concernent les ventes de maisons individuelles. Celles de l’Observatoire des promoteurs immobiliers celles des logements collectifs. Les deux prédisent des baisses pour ces deux segments significatives en 2023. En revanche, la construction des bâtiments non résidentiels sera en légère progression, après une année 2022 plutôt dynamique. L’évolution, en volume, des produits préfabriqués en béton destinés au secteur du bâtiment serait comprise entre &#8211; 7 % et &#8211; 9 %. En se décomposant de la façon suivante : blocs (- 9 % à &#8211; 11 %) et poutrelles de (- 8 % à &#8211; 10 %). Pour les prédalles et les dalles de planchers, les prévisions sont de l’ordre de &#8211; 4 % à &#8211; 6 %. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux&nbsp;!
Il y a 2 ans et 123 jours

Quels sont les équipements de chauffage les plus économiques ?

Quand on souhaite remplacer son système de chauffage, il ne suffit pas de comparer uniquement l'investissement de départ / à terme, la part que représente l’achat du combustible est beaucoup plus importante.Hello Watt a étudié les modes de chauffage à travers une facture annualisée qui prendrait en compte.1/20ème de l’investissement de départ (20 ans étant la durée de vie moyenne de tous les appareils de chauffage)Une année de combustible, en considérant un prix moyen sur les 20 prochaines années basé sur une augmentation annuelle de 5% pour les énergies fossiles, 3% pour l’électricité et le bois*Les calculs ont été effectués pour une maison de 100 m2, avec 12.000 kWh de chaleur nécessaire.Hello Watt a considéré les rendements suivants :Pompe à chaleur : Coefficient de performance = 3 (pour 1 kWh d’électricité, 3 kWh de chaleur sont produitsPoêle à bois : 95%Chaudière biomasse : 95%Chaudière gaz Très Haute Performance Énergétique : 90%Radiateurs électriques Haute Performance : 100%Propane : 85%Vieille chaudière fioul : 80% Convecteurs électriques (dit « grille-pain ») : 80%Hello Watt a négligé le coût d’entretien des équipements dans les calculs car il est quasiment égal entre chaque équipement. Par exemple, l’entretien d’une chaudière gaz coûte 125 €/an, quand l’entretien d’une pompe à chaleur coûte 250 € tous les 2 ans.*Pour 2023, pour l’électricité et le gaz, nous avons appliqué 15% d’augmentation au lieu de 5% pour le gaz et 3% pour l’électricité, suite aux annonces gouvernementales.Le classement des systèmes de chauffagePour les ménages équipés d’un réseau d’eau chaude (cas des maisons anciennement équipées d’un chauffage au gaz ou au fioul par exemple).Podium des meilleurs systèmes de chauffage pour les ménages équipés d'un réseau d'eau chaude, selon Hello Watt1er : Pompe à chaleur air-eau Même si elles peuvent être chères à l’achat, les pompes à chaleur sont largement subventionnées. Elles fonctionnent à l’électricité, une énergie relativement chère, mais transforme un kWh consommé en 3 kWh de chaleur produite. Cela permet d’avoir une consommation très faible, ce qui en fait le système de chauffage le plus intéressant à installer aujourd’hui. 2ème : Chaudière biomasse Ces chaudières utilisent un combustible peu cher : le bois. Elles sont écologiques, mais il faut pouvoir stocker les granulés ou les bûches ! 3ème : Chaudière gaz Si le logement est raccordé au réseau, le gaz naturel est l’option à privilégier. Sinon, c’est du gaz propane en citerne qu’il faudra utiliser. Non adapté : Chauffage tout électrique Interdit : Chauffage au fioulPour les ménages qui ne sont pas équipés d’un réseau d’eau chaude (cas des maisons anciennement équipées de chauffage électrique par exemple).Podium des meilleurs systèmes de chauffage pour les ménages qui ne sont pas équipés d'un réseau d'eau chaude, selon Hello Watt1er : Pompe à chaleur air-air La pompe à chaleur air-air puise les calories présentes dans l'air extérieur puis les diffuse à l'intérieur du logement sous forme d'air chaud. 2ème : Poêle à granulés Même s’il est plutôt à envisager sous forme de chauffage d’appoint, le poêle à bois reste une solution écologique et économique.3ème : Chauffage électrique Se chauffer exclusivement à l’aide de radiateurs électriques revient très cher. Dans ce cas, l’installation de panneaux solaires pour produire sa propre électricité peut être une très bonne option. Non adapté : Gaz naturel, propane, chaudière biomasse, pompe à chaleur air-eau Interdit : Chauffage au fioulDétails des calculs Prix des combustiblesPrix d’achat d’une installation neuveOn constate, pour certains appareils de chauffage, des variations importantes d’investissement en fonction des revenus. Même si la part de l'investissement initial est moins déterminante que celle du combustible, les revenus d’un ménage peuvent donc faire légèrement varier le choix du meilleur système de chauffage.C’est pour cela que chaque cas est particulier, et qu’il est important de faire appel à un expert comme Hello Watt pour trouver le bon système de chauffage dans sa situation.
Il y a 2 ans et 125 jours

Twin’AirDF 90 : VMC Double Flux monobloc à haut rendement certifiée NF VMC et éligible à MaPrimeRénov’

Des dispositifs tels que MaPrimeRénov ont été mis en place pour aider les ménages à améliorer le confort de leur logement et réduire le coût des travaux. Cette aide permet de financer une partie des dépenses engendrées par les travaux d’isolation, de chauffage ou encore de ventilation.Primordiale pour assurer un air sain dans les espaces intérieurs, mais aussi pour préserver le confort et la santé des occupants, la ventilation permet également de limiter les pertes thermiques et les fuites énergétiques qui pourraient être générées par l’ouverture répétée des fenêtres en hiver. AUTOGYRE, spécialiste du traitement de l’air et de la ventilation depuis 70 ans, propose sa nouvelle VMC Double Flux monobloc avec by-pass intégré : la TWIN’AIR DF 90.Conçu et fabriqué en France, ce système tout-en-un améliore l’air intérieur et le confort thermique, tout en conservant la chaleur en hiver et la fraîcheur en été. Avec un rendement pouvant atteindre 86% et un classement énergétique A, il limite les pertes d’énergie et permet de réaliser jusqu’à 14% d’économies sur la facture de chauffage. Grâce à sa certification NF VMC, il permet de profiter des subventions MaPrimeRénov’ et CEE selon les revenus du foyer.La VMC Double Flux : Comment ça fonctionne ?La VMC Double Flux est un système d’extraction et d’insufflation motorisé avec échange thermique entre l’air vicié et l’air neuf. Elle permet d’expulser l’air pollué vers l’extérieur et de filtrer l’air entrant. L’air vicié passe par un échangeur thermique avant d’être rejeté à l’extérieur. L’air neuf, sans se mélanger à l’air pollué, récupère l’énergie en traversant l’échangeur de flux croisés. Ainsi thermiquement tempéré, cet air sain est diffusé dans les pièces principales par les bouches d’insufflation via le caisson de répartition.VMC Double Flux monobloc à haut rendement certifiée NF VMCMonobloc, la nouvelle VMC autoréglable TWIN’AIR DF 90 AUTOGYRE est conçue pour garantir la qualité de l’air intérieur des logements neufs ou en rénovation, de 2 à 7 pièces principales, équipés d’une cuisine et jusqu’à 6 sanitaires.Elle est conforme aux exigences fixées par le référentiel de certification de la marque NF VMC (NF 205) et est donc éligible à MaPrimeRenov’ qui offre jusqu’à 3000 € d’aide selon les revenus du foyer. Équipée d’un caisson économe en énergie avec un moteur basse consommation électrique de classe A, la VMC TWIN’AIR DF 90 répond à la RE2020 et convient pour les constructions basse consommation et les maisons passives.Economies d’énergieDotée de 2 vitesses, la VMC TWIN’AIR DF 90 s’adapte au plus juste des besoins et offre un excellent confort de vie. Son échangeur thermique récupère jusqu’à 86% des calories contenues dans l’air extrait et permet de réaliser une économie de 14% sur la facture annuelle de chauffage.Une sonde qui mesure l’humidité du logementLa VMC TWIN’AIR DF 90 est équipée d’une sonde qui détecte l’humidité globale dans la maison. Dès que le taux dépasse 75%, la VMC passe en grande vitesse. Elle repasse en petite vitesse après 30 minutes si l’humidité a été évacuée. Le passage en grande vitesse peut être activé par un commutateur installé dans la cuisine. Après 30 minutes, la VMC repasse automatiquement en petite vitesse.Une filtration renforcée et facilement accessibleDisposant d’une filtration G4 pour l’air vicié, la VMC TWIN’AIR DF 90 protège l’échangeur de la poussière et de l’encrassement, ce qui garantit la performance et la longévité de l’installation.La filtration renforcée classe M5 de l’air entrant élimine moisissures, allergènes, particules moyennes et bactéries.Par ailleurs, un témoin lumineux, situé sur le boîtier sans fil de gestion des filtres, alerte l’utilisateur lorsque les filtres d’extraction et d’insufflation doivent être remplacés.Un by-pass intégré pour un meilleur confort thermiqueLa VMC TWIN’AIR DF 90 AUTOGYRE dispose d’un by-pass partiel à commande automatique. Cet équipement dévie l’air neuf afin de l’insuffler directement dans le logement.L’échange thermique est ainsi diminué et l’air entrant continue d’être filtré si bien qu’il peut rafraîchir l’air intérieur en été quand la température extérieure est inférieure à celle de l’habitat, ce qui offre d’avantage de confort notamment la nuit.Le by-pass peut aussi récupérer la chaleur extérieure de mi-saison en insufflant l’air chaud vers l’intérieur après avoir été filtré. Il contribue au confort en réduisant l’amplitude thermique entre intérieur et extérieur.2 positions d’installationLe caisson de la VMC TWIN’AIR DF 90 peut s’installer dans 2 positions : au sol dans les combles, au mur dans une pièce technique ou dans une buanderie.Composition du CAISSON VMC TWIN’AIR DF 90 1 caisson motorisé avec échangeur, 1 bouton poussoir Grande Vitesse temporisée 30 mn, 1 boîtier sans fil de gestion du remplacement des filtres par témoin lumineux (pile fournie) et 4 colliers de fixation métallique.Kits d’accessoires TWIN’AIR DF 90 disponibles : kit Réf. 913107 : 2 caissons NÉO 125 (extraction et insufflation), 1 bouche Design cuisine Ø 125 mm, 9 bouches Design sanitaires Ø 80 mm, 8 régulateurs de débit 30 m3/h Ø 80 mm, 2 chapeaux de toiture carrés ø 125 tuile/ardoise et 1 ruban alu 30µ 50 mm x 10 ml.Kit Réf. 913108 comprend le contenu du kit Réf. 913107, 2 gaines PVC isolées Ø 125 mm x 10 ml, 9 gaines PVC isolées Ø 80 mm x 10 ml et 3 lots de 10 colliers serrage 60/215.
Il y a 2 ans et 128 jours

Nouveau coulissant minimal allure de Préfal pour un maximum de performances et de confort

Ses profilés sont d’une finesse remarquable (-23% de masses aluminium visibles) optimisant la surface vitrée pour favoriser les apports lumineux et solaires dans l’habitation.Finesse du montant central (30 mm), des montants de tête (59 mm) et des traverses d’ouvrant (55 mm).Son design épuré s’intègre en douceur aux constructions neuves comme aux maisons rénovées.Profilés des ouvrants plus fins. Montant central ultra fin de 30 mm. Alignement uniplan des dormants et montants (neuf) Drainage invisible (neuf). Dormant minimal rénovation en option pour plus de design. Poignée minimaliste avec boîtier minimal Logic inclus de sérieSes performances d'isolation thermiques, d'étanchéité à l'air et à l'eau sont renforcées. Ceci grâce à : une mousse isolante à mémoire de forme, revêtue d’un film glissant, en traverse haute, une chicane centrale à rupture de pont thermique, un bouclier thermique avec brosse en traverse basse, de nouveaux joints d’étanchéité glissants souples en TPE sur ouvrantsRésistance air / eau / vent : A*4 E*6B V*A2. Uw= 1.4 W/m2.k (neuf) et 1.5 W/m2.k (rénovation) avec double vitrage standard Ug 1,1.Ce coulissant améliore la sécurité : une gâche aluminium filante toute hauteur garantit une plus grande rigidité du dormant. Un système de doigt anti-dégondage et un guide centreur en inox, avec une ouverture de gâche de 9 mm, permettent un fonctionnement optimal sous effet bi-lame.Crémone jusqu’à 4 points de fermeture.Son grand confort d'utilisation est assuré par de nouveaux galets réglables et un chemin de roulement en aluminium anodisé. L’ouverture est également facilitée par une nouvelle gamme de poignées esthétiques et ergonomiques.Chemin de roulement et galets disponibles en inox. Boîtier minimal Logic. Poignée intuitive Novem 20°. Poignée de tirage avec et sans fermeture Logic. Poignée Cuadro à ouverture 90° pour une harmonisation avec les fenêtres à ouvrant caché Allure. Poignée cuvette à levier pour le croisement des vantaux.Le nouveau coulissant Minimal Allure offre de nombreuses possibilités de configurations et se personnalise à l’infini. Il est disponible dans un important choix important de couleurs et de finitions, afin d’harmoniser ses menuiseries à la façade mais aussi à la décoration intérieure :12 teintes RAL dont 1 bicoloration, 10 teintes Granit Premium à l’aspect fine structure granitée, 3 teintes bois, 3 teintes minérales, 8 teintes métalliques, 2 teintes anodisées, en option, les menuiseries Allure peuvent être mises à la teinte dans le RAL souhaité.Le nouveau coulissant Minimal Allure est destiné au neuf comme à la rénovation. Il est notamment proposé en galandage pour les nouvelles constructions. Minimal Allure existe en 2 niveaux d’équipement - Equilibre et Exigence - présentant un excellent rapport qualité/prix. Chaque niveau propose des détails qui font la différence, de série ou en option.A noter : les fenêtres et portes-fenêtres Allure sont compatibles avec une offre de volets roulants pilotables soit par commande nomade, soit par commande murale.
Il y a 2 ans et 129 jours

En 2022, le marché immobilier a commencé à refluer

"Tout le monde sait que le marché s'est retourné à l'été", a assuré mardi Charles Marinakis, président de Century 21 France.Sur l'ensemble de 2022, le prix moyen au mètre carré a grimpé à des niveaux record, d'après les données annuelles de ce réseau d'agences. Des chiffres qui cachent cependant une cassure au mitan de l'année, moment où les prix ont commencé à baisser.D'autres professionnels observent des tendances comparables. Laforêt constate "un marché de l'immobilier ancien en deux temps", avec de fortes hausses jusqu'en juillet puis un marché plus calme ensuite. Orpi enregistre "un léger ralentissement de la hausse des prix, notamment depuis septembre, qui agit directement sur la signature des compromis". Et selon Meilleurs Agents, les prix au mètre carré ont augmenté de 3,6% entre janvier et juin, mais seulement de 1% entre juillet et décembre.Première cause: la remontée rapide des taux d'intérêt et la réglementation française sur le taux d'usure, qui ont réduit l'accès au crédit."Le moteur du moment qui cale, c'est le crédit", a expliqué à l'AFP Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents. Il y a "des répercussions sur le marché immobilier, notamment là où il est le plus dépendant du crédit, donc dans les grandes villes".Dans plusieurs métropoles, les prix, devenus très élevés, ont ainsi reculé, comme à Paris, Lyon ou Bordeaux, où les acquéreurs ne peuvent plus suivre. "Quand c'est trop cher, c'est trop cher!", a résumé Charles Marinakis, qui voit cette tendance se poursuivre en 2023.Adieu prime au vert ?Tous voient s'estomper la ruée vers les maisons individuelles avec jardin, entamée à la sortie des confinements en 2020."Il y a toujours une surperformance des prix des maisons par rapport aux appartements, mais qui tend à se réduire", analyse Thomas Lefebvre.Laforêt parle même d'un "retour à la ville", poussé par des familles, des séniors ou des jeunes actifs qui se sont trop éloignés des services ou de l'emploi."On avait vu les prix des maisons en environnement rural flamber parce que tout le monde voulait son jardin et sa maison individuelle, mais il n'y avait pas de raison, comme une gare TGV sortie de terre ou un bassin d'emploi qui a fleuri", juge auprès de l'AFP le président de Laforêt, Yann Jéhanno.La montée des prix de l'énergie et des carburants a aussi, dit-il, pu faire réfléchir des familles: une maison plus grande est plus chère à chauffer et un bien éloigné de la ville augmente la dépendance à la voiture.Century 21 prédit ainsi que pour calculer les moyens d'un ménage, il faudra bientôt estimer non seulement les mensualités de crédit, les charges et les taxes, mais aussi les coûts de l'énergie et des déplacements !Mais, relève Thomas Lefebvre, "on a toujours, mine de rien, des zones rurales qui continuent à surperformer, ce qui s'explique par le fait que les prix restent relativement abordables dans ces territoires-là".Lui estime que le retour en ville de familles échaudées par les coûts énergétiques n'est pas un phénomène massif, car ce sont avant tout les ménages modestes qui achètent en périphérie.Une tendance qui s'aggrave, au risque de creuser encore les inégalités."Si dans certaines villes périphériques, le prix au mètre carré est en hausse continue, il est surtout soutenu par les transactions sur des typologies de biens plus grands et souvent plus prestigieux", note Corinne Bérec, vice-présidente d'Orpi."On observe le phénomène très nettement en Île-de-France : alors que les premières et deuxièmes couronnes présentaient de belles opportunités pour les ménages moins aisés, il n'y aura bientôt plus de biens répondant aux besoins du plus grand nombre", craint-elle.
Il y a 2 ans et 129 jours

L'activité de l'industrie du béton en léger retrait en 2022 mais une tendance plus baissière pour 2023

Bilan 2022 : une baisse limitée à -2%Pour les produits préfabriqués en béton à destination du bâtiment, les situations sont variées selon les familles de produits, comparées à l’année 2021 : notons les évolutions positives pour l’ensemble poutrelles +4,9%, pour les prédalles +2,9% et pour les entrevous béton +0,2%. Seuls les blocs et les dalles de planchers béton sont en retrait, respectivement de -2,4% et -23%.Pour les produits préfabriqués en béton à destination des travaux publics, la quasi-totalité des produits sont en retrait au regard de l’année 2021 : les dalles de voirie -16,8%, les clôtures -17,6%, les regards -4,2%, les pavés -0,5%. Seuls les bordures +0,4% et les tuyaux armés +3,1% connaissent une évolution positive à +3%.Pour l’année 2022, l’activité, en volume, de l’Industrie du Béton devrait connaître une baisse autour de -2% tous produits confondus, par rapport à 2021.Perspectives 2023 : une prévision de baisse de l’ordre de -6% à -8%Dans un contexte inflationniste de progression des coûts des matières et de difficultés de recrutement de main d’œuvre dans le secteur du BTP, les perspectives des différents segments de produits en béton devraient se retrouver dans les niveaux d’activités, en volume, comparés à l’année 2022, au niveau national, sans tenir compte des disparités régionales de plus en plus impactantes.Pour le secteur du bâtimentAu regard des dernières données disponibles Markemétron concernant les ventes de maisons individuelles et de l’Observatoire des promoteurs immobiliers pour les logements collectifs, les baisses pour ces deux segments seront significatives en 2023. En revanche, la construction des bâtiments non résidentiels sera en légère progression, après une année 2022 plutôt dynamique.L’évolution, en volume, des produits préfabriqués en béton destinés au secteur du bâtiment serait comprise entre -7% et -9% en se décomposant de la façon suivante : blocs -9% à -11% et poutrelles de -8% à -10%. Pour les prédalles et les dalles de planchers, les prévisions d’évolution sont de l’ordre de -4% à -6%.Pour le secteur des travaux publicsCompte tenu du positionnement des produits en béton dans les segments de l’investissement des collectivités pour les infrastructures et les réseaux et de l’effet au ralenti d’un cycle municipal de travaux, les prévisions de la FIB restent très prudentes.L’évolution en volume des produits préfabriqués en béton destinés aux travaux publics s’inscrirait dans une fourchette comprise entre -4% et -6%, se répartissant de la manière suivante : produits d’assainissement -3% à -5% et produits de voirie et d’aménagement extérieur de -6% à -8%.En conclusion, la Commission Économie de la FIB prévoit une évolution comprise entre -6% et - 8%, en volume, tous produits confondus France entière pour l’année 2023 par rapport à 2022.Après une année 2022 marquée par la résilience du secteur de la construction face aux conséquences économiques des événements internationaux, les perspectives de l’année 2023 confirment l’accentuation de la tendance baissière pour l’Industrie du Béton par rapport à l’année 2022.La FIB poursuivra en 2023 la dynamique insufflée en 2022 pour augmenter la visibilité de l’Industrie du Béton, défendre ses intérêts auprès de son environnement professionnel et politique, notamment au regard de projets sensibles d’évolution réglementaire nationale et européenne et pour faire valoir la sobriété énergétique des solutions préfabriquées en béton.
Il y a 2 ans et 129 jours

Fondation groupe Butagaz : deux maisons et la mairie-école de Flers rénovées

Flers (62) est un village du Pas-de-Calais de 225 habitants dans lequel 61% des logements sont encore chauffés au fioul. Un programme solidaire de rénovation de logements énergivores est mis en place par la Fondation du groupe Butagaz, avec une priorité donnée aux foyers en situation de précarité énergétique.
Il y a 2 ans et 130 jours

NOUVEAUTÉ AUTOGYRE : TWIN’AIR DF 90 – La VMC Double Flux monobloc à haut rendement certifiée NF VMC et éligible MaPrimeRénov’

©Autogyre Le logement est le premier poste de consommation d’énergie d’un ménage. Face à la flambée des prix de l’énergie, nombreux sont ceux qui souhaitent réaliser des travaux de rénovation pour limiter leurs factures. Des dispositifs tels que MaPrimeRénov ont été mis en place pour aider les ménages à améliorer le confort de leur logement et réduire le coût des travaux. Cette aide permet de financer une partie des dépenses engendrées par les travaux d’isolation, de chauffage ou encore de ventilation. Primordiale pour assurer un air sain dans les espaces intérieurs, mais aussi pour préserver le confort et la santé des occupants, la ventilation permet également de limiter les pertes thermiques et les fuites énergétiques qui pourraient être générées par l’ouverture répétée des fenêtres en hiver. AUTOGYRE, spécialiste du traitement de l’air et de la ventilation depuis 70 ans, propose sa nouvelle VMC Double Flux monobloc avec by-pass intégré : la TWIN’AIR DF 90. Conçu et fabriqué en France, ce système tout-en-un améliore l’air intérieur et le confort thermique, tout en conservant la chaleur en hiver et la fraîcheur en été. Avec un rendement pouvant atteindre 86 % et un classement énergétique A, il limite les pertes d’énergie et permet de réaliser jusqu’à 14 % d’économies sur la facture de chauffage. Grâce à sa certification NF VMC, il permet de profiter des subventions MaPrimeRénov’ et CEE selon les revenus du foyer. VMC Double Flux monobloc à haut rendement certifiée NF VMC Monobloc, la nouvelle VMC autoréglable TWIN’AIR DF 90 AUTOGYRE est conçue pour garantir la qualité de l’air intérieur des logements neufs ou en rénovation, de 2 à 7 pièces principales, équipés d’une cuisine et jusqu’à 6 sanitaires. Elle est conforme aux exigences fixées par le référentiel de certification de la marque NF VMC (NF 205) et est donc éligible à MaPrimeRenov’ qui offre jusqu’à 3000 € d’aide selon les revenus du foyer. Équipée d’un caisson économe en énergie avec un moteur basse consommation électrique de classe A, la VMC TWIN’AIR DF 90 répond à la RE2020 et convient pour les constructions basse consommation et les maisons passives. Dotée de 2 vitesses, la VMC TWIN’AIR DF 90 s’adapte au plus juste des besoins et offre un excellent confort de vie. Son échangeur thermique récupère jusqu’à 86% des calories contenues dans l’air extrait et permet de réaliser une économie de 14% sur la facture annuelle de chauffage.&nbsp; Une sonde qui mesure l’humidité du logement La VMC TWIN’AIR DF 90 est équipée d’une sonde qui détecte l’humidité globale dans la maison. Dès que le taux dépasse 75%, la VMC passe en grande vitesse. Elle repasse en petite vitesse après 30 minutes si l’humidité a été évacuée. Le passage en grande vitesse peut être activé par un commutateur installé dans la cuisine. Après 30 minutes, la VMC repasse automatiquement en petite vitesse. Une filtration renforcée et facilement accessible Disposant d’une filtration G4 pour l’air vicié, la VMC TWIN’AIR DF 90 protège l’échangeur de la poussière et de l’encrassement, ce qui garantit la performance et la longévité de l’installation. La filtration renforcée classe M5 de l’air entrant élimine moisissures, allergènes, particules moyennes et bactéries. Par ailleurs, un témoin lumineux, situé sur le boîtier sans fil de gestion des filtres, alerte l’utilisateur lorsque les filtres d’extraction et d’insufflation doivent être remplacés. Un by-pass intégré pour un meilleur confort thermique La VMC TWIN’AIR DF 90 AUTOGYRE dispose d’un by-pass partiel à commande automatique. Cet équipement dévie l’air neuf afin de l’insuffler directement dans le logement. L’échange thermique est ainsi diminué et l’air entrant continue d’être filtré si bien qu’il peut rafraîchir l’air intérieur en été quand la température extérieure est inférieure à celle de l’habitat, ce qui offre d’avantage de confort notamment la nuit. Le by-pass peut aussi récupérer la chaleur extérieure de mi-saison en insufflant l’air chaud vers l’intérieur après avoir été filtré. Il contribue au confort en réduisant l’amplitude thermique entre intérieur et extérieur. www.autogyre.fr
Il y a 2 ans et 132 jours

Face au réchauffement climatique, les bâtiments en terre crue reviennent en grâce

La technique du pisé, de la terre crue comportant une part d'argile compactée et coffrée par couches, a été utilisée aussi bien pour bâtir l'Alhambra de Grenade dans l'Espagne médiévale, que l'église de la réconciliation à Berlin en 2001. La ville saoudienne de Dariya, près de Riyad, est bâtie en briques de terre crue.Selon Hugo Houben et Hubert Guillaud, auteurs de l'ouvrage de référence "Traité de construction en terre" (2006, réédité), un tiers de l'humanité vit dans un habitat en terre, soit plus de deux milliards de personnes dans 150 pays.En France, "la terre représente environ 15% du patrimoine bâti", soulignent Emmanuel Keita, enseignant à l'école des Ponts et Antonin Fabbri, directeur de recherche, dans un article commun consacré au sujet.Il existe différents procédés d'utilisation de la terre -- pisé, torchis (terre crue coupée de paille), bauge (couches successives de torchis sans ossature), colombage (terre compactée dans une ossature bois) ou brique de terre crue. En France, on la trouve dans les maisons à colombage en Alsace, en Normandie, dans le Gers ou en région Auvergne-Rhône-Alpes. A Lyon, dans le quartier moderne de la Confluence, au milieu du béton, a poussé un immeuble de bureaux en terre crue, conçu par l'architecte Clément Vergély et le cabinet suisse Diener et Diener, avec le maçon Nicolas Meunier, formé au pisé au Mali."Le retour en grâce de la terre crue dans la construction est basé sur un constat: un kilo de ciment émet un kilo de CO2, alors qu'un kilo de terre crue émet zéro", analyse Xavier Chateau, directeur de recherche en sciences des matériaux au laboratoire Navier (CNRS-Ecole nationale des Ponts et Chaussées).Risques d'effondrementOutre qu'aucune cuisson n'est nécessaire comme pour le ciment fortement émetteur de CO2, et que la terre est une ressource locale, elle offre aussi une très bonne inertie thermique, en régulant naturellement le taux d'humidité, et elle est recyclable à 100%, font valoir ses soutiens. Elle pourrait dès lors aider à relever un énorme défi climatique. "Si on arrivait à abaisser de 25% le volume de ciment consommé dans le monde, c'est comme si on supprimait l'impact sur le climat de tous les transports en avion", calcule M. Chateau.Néanmoins, la terre a ses fragilités. Les bâtiments doivent être protégés des intempéries et des remontées capillaires. La presse locale française se fait régulièrement l'écho d'effondrements d'immeubles en pisé. A Chaponost dans le Rhône, un immeuble de quatre étages s'est effondré en novembre, et une maison à la Tour-du-Pin en Isère le 22 décembre.Certains ajoutent un adjuvant, ciment, chaux, laitier de sidérurgie (résidu de haut fourneau) ou produits biosourcés (paille ou chanvre), pour "stabiliser" la terre, la rendre hydrophobe et un peu plus résistante sur le plan mécanique pour permettre des constructions plus durables.Le géant français des matériaux Saint Gobain a même lancé une expérimentation de bétons de terre, alliant terre d'excavation issue de chantiers, déchets de sidérurgie et chanvre.Difficile à assurerInitiative vue comme une hérésie par les puristes. "Ce n'est pas du tout le même matériau", déclare à l'AFP Paul Emmanuel Loiret, architecte qui préside "La Fabrique" à Sevran, en banlieue parisienne, une usine où sont fabriqués des blocs de terre comprimée à partir des déblais des chantiers du Grand Paris. "La norme, la législation européenne, nous imposent d'avoir des matériaux 10 à 20 fois plus résistants que ce dont on a besoin", dit-il, en estimant qu'il faut "décarboner complètement et rapidement"."En Afrique, au Burkina Faso ou au Malawi, c'est devenu un savoir-faire artisanal de stabiliser la terre crue avec du ciment en pied de bâtiment pour régler le problème de l'eau", rétorque M. Chateau."C'est un matériau naturel, variable selon l'endroit d'où il est retiré, il ne va donc pas avoir des propriétés constantes dans le temps et cela va être très dur d'assurer le bâtiment", ajoute l'expert."La terre crue est un matériau génial sur le papier, sauf qu'il n'y a pratiquement pas de personnel pour le mettre en oeuvre, et que cela coûte plus cher car il faut passer par des demandes d'expérimentation (payantes) auprès du centre technique du bâtiment, c'est donc un vrai choix d'engagement" ajoute-t-il.
Il y a 2 ans et 132 jours

Le ministère du Logement publie sa carte des loyers en France

La connaissance du niveau des loyers au niveau local fournit des informations précieuses pour les acteurs publics et privés concernés par les marchés locatifs. Pour le ministère chargé de la Ville et du Logement, elle permet d’évaluer les dispositifs et de concevoir des outils mieux adaptés aux réalités des territoires.L’élaboration de la carte des loyers repose ainsi sur des partenariats reconduits avec leboncoin et le Groupe SeLoger. L’utilisation des données des annonces de ces plateformes permet en effet à l’ANIL de bénéficier d’une connaissance actualisée des loyers. Les indicateurs diffusés ce jour concernent ainsi le troisième trimestre 2022.En lien avec ses partenaires, l’ANIL a également apporté des évolutions méthodologiques et produit de nouveaux indicateurs, qui permettent à la carte des loyers de connaître une évolution substantielle. L’outil n’a pas vocation à servir de support de mesure à l’évolution des loyers, mais permet en revanche de connaître les écarts entre territoires.Complémentaire des informations du réseau des Observatoires locaux des loyers (OLL), qui publient chaque année les niveaux de loyers pratiqués dans une cinquantaine d’agglomérations représentant près de la moitié du parc locatif français, la carte des loyers est mise en ligne sur le site du ministère. Elle sera actualisée tous les ans par l’ANIL, en lien avec le ministère et les partenaires du projet.En France, le loyer mensuel est d'en moyenne 8,20 euros au m2 pour une maison, contre 9,38 euros pour un appartement, selon les estimations de l'Agence nationale pour l'information sur le logement (ANIL) sur la base des annonces publiées sur les plateformes de leboncoin et du Groupe SeLoger.Le loyer au m2 d'une maison atteint un maximum de 28,35 euros par mois dans le XVIe arrondissement de Paris ainsi que dans six communes du département des Hauts-de-Seine (92): Garches, Vaucresson, Marnes-la-Coquette, Ville-d'Avray, Neuilly-sur-Seine et Boulogne-Billancourt.Quarante-huit communes réparties dans les Vosges (88) et dans la Haute-Marne (52) se partagent le bas du classement des maisons avec un prix au m2 estimé à 5,18 euros.Les appartements à louer les moins chers de France se trouvent à Darney dans les Vosges (5,75 euros au m2) et les plus chers ans le 4e arrondissement de la capitale (33,07 euros). Retrouvez en ligne la carte des loyers.
Il y a 2 ans et 135 jours

BDR THERMEA PREMIERE MONDIALE LE GROUPE CHAUFFE DES HABITATIONS HISTORIQUES GRACE A DES CHAUDIERES 100% HYDROGENE

BDR Thermea, pionnier dans la décarbonation du chauffage grâce à l’hydrogène, lance aux Pays-Bas le premier projet pilote mondial utilisant des chaudières 100 % hydrogène pour chauffer 12 maisons habitées.&#160; Mené dans la ville de Lochem dans l’est des Pays-Bas, ce projet pilote est une première mondiale. Il consiste à chauffer 12 maisons individuelles à [&#8230;]
Il y a 2 ans et 135 jours

L'architecte japonais Arata Isozaki est mort à 91 ans

Il est mort de vieillesse chez lui à Okinawa (sud-ouest du Japon), et ses obsèques devaient se tenir dans l'intimité familiale, selon une brève déclaration de son bureau d'architecture transmise à l'AFP.Très prolifique et cosmopolite, Isozaki était connu pour n'avoir jamais cherché à affirmer un style particulier, se montrant plutôt soucieux d'intégrer au mieux ses constructions dans leur environnement."Mon plaisir est de créer des choses différentes, pas de répéter la même chose", expliquait-il en novembre 2017 au site spécialisé ArchDaily."Pour les médias ou l'identité et toutes ces choses, c'est très perturbant", glissait-il avec un air malicieux.Parmi ses réalisations les plus connues figurent le Musée d'art contemporain de Los Angeles (1986), qui a lancé sa carrière internationale, l'enceinte polyvalente Palau Sant Jordi à Barcelone, construite à l'occasion des Jeux olympiques de 1992, ou encore le Qatar National Convention Center (2011), un palais des congrès à Doha avec de gigantesques colonnes en forme de branches d'arbres.Passeur du concept "Ma"Il a aussi bâti de nombreux bâtiments culturels au Japon et en Chine, des tours d'habitation à Bilbao en Espagne, le très chamarré siège administratif de Disney en Floride et le gratte-ciel Allianz Tower à Milan (2015), aussi appelé la "Tour Isozaki".Né en 1931 à Oita, dans l'île méridionale de Kyushu, Isozaki a été marqué comme toute sa génération par la Seconde Guerre mondiale, durant laquelle la plupart des villes japonaises ont été détruites par les bombardements américains."Tout était en ruines (...). J'étais seulement entouré de baraquements et d'abris. Ma première expérience de l'architecture a ainsi été l'absence d'architecture, et j'ai commencé à réfléchir comment les gens pouvaient reconstruire leurs maisons et leurs villes", avait-il raconté.Il a grandi entre un traditionalisme japonais et l'influence de la culture américaine, apportée sur l'archipel nippon durant l'occupation d'après-guerre. Cela l'a amené à s'intéresser très tôt aux contrastes des codes esthétiques en Orient et en Occident, et à vouloir établir des ponts entre les deux.Comme Tadao Ando, autre célèbre architecte japonais de dix ans son cadet, Isozaki était très attaché au concept japonais du "Ma", qui s'intéresse à l'intervalle entre deux objets ou actions, et avait été l'un de ses premiers passeurs en Occident.Il avait été apprenti de l'architecte moderniste japonais Kenzo Tange avant de créer en 1963 sa propre agence, Arata Isozaki & Associates, qui a ouvert par la suite des bureaux en Espagne, en Italie et en Chine.
Il y a 2 ans et 136 jours

"Le rêve de Catuche" : transformer un égout dangereux en rivière dans un "barrio" de Caracas

Le quartier porte le nom de la rivière ("quebrada") qui le traverse.Pendant des années, des maisons se sont empilées de manière anarchique autour du cours d'eau dans cette zone normalement inconstructible...Jusqu'au drame en 1999. Des pluies diluviennes ont fait sortir la rivière de son lit, emportant 400 maisons du quartier pour un bilan de 11 morts.200 familles ont été relogées en amont de la zone, dans des immeubles construits sur des terrains sécurisés et copiant un peu l'organisation du quartier avec passerelles et couloirs reliant les habitations. Une réussite, selon les heureux élus interrogés.Toutefois, 200 autres familles ont attendu en vain la construction d'autres édifices et ont fini, lassées d'attendre, par réoccuper les zones inconstructibles avant que d'autres le fassent avant eux.En octobre, la coulée de boue d'une rivière sortie de son lit a fait plusieurs dizaines de morts à Tejerias, à 60 kilomètres de Caracas, après des pluies diluviennes. Selon les autorités, celles-ci étaient dues au dérèglement climatique et les experts estiment que les zones à risques comme Catuche le sont plus aujourd'hui qu'hier.Le projet "Rêve de Catuche" consiste notamment à reconquérir la zone de l'égout avec des places et un chemin, créer un "corridor écologique", renforcer les berges et interdire de nouvelles constructions, le tout afin d'éviter une nouvelle catastrophe."Des gens arrivent et occupent un espace qui ne devrait pas l'être. L'eau peut monter à tout moment (...), emporter votre maison (...), Nous ne voulons pas que d'autres familles, subissent à nouveau" le même drame, explique Mercedes Perez, ancienne du quartier, qui habitait en aval de la "quebrada". Relogée avant le drame de 1999, elle se souvient d'avoir "vécu dans la peur d'être prisonnière des eaux".Elle veut notamment que les habitants "arrêtent de jeter des ordures dans la rivière". "Réfrigérateurs et matelas", selon Mercedes Perez, mais aussi d'innombrables sacs et emballages plastique, vêtements et déchets organiques sont visibles.Penser en couleurs"Cela bouche l'égout et quand les eaux montent, la rivière sort de son lit. C'est ça qu'on veut éviter".La collecte d'ordures avec des camions est impossible dans le dédale des maisons. Il n'existe qu'un seul container pour les déposer à l'extérieur du quartier.Depuis plusieurs années, des étudiants en architecture de Caracas, encadrés par des enseignants de l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette, participent au projet de réaménagement en concertation avec les habitants."Il faut penser en couleurs", lance l'architecte français Marc Bourdier aux étudiants regroupés sur un petit terrain près de la rivière: "Rappelez-vous : c'est un espace commun mais c'est aussi un endroit de passage"."L'idée est de proposer des solutions sur les espaces bordant la rivière afin que l'espace commun soit utilisé par tous et ne soit pas à nouveau envahi", souligne Florinda Amaya.Une gageure alors que la pression pour se loger est très forte.A moins de 100 mètres des étudiants, Teodosio Ramirez, 62 ans, lampe à souder en main, construit pour des habitants une échelle-escalier qui passe au-dessus du chemin longeant l'égout.Avec du matériel de récupération (bois et ferraille) et du ciment, ils sont en train d'ajouter un étage à leur petite maison. "La maison grandit comme la famille", confie Teodosio.Derrière le petit édifice, en montant par un escalier, apparait un grand trou dans la montagne provoqué par les pluies et le ravinement. Nul besoin d'être un expert pour comprendre pourquoi la zone est inconstructible...Ca n'émeut pas outre mesure Teodosio qui vit dans le quartier depuis 1971 et a pourtant "tout perdu le 14 décembre 1999. Ma maison est tombée". Il en a reconstruit une non loin.Un des éléments clés du projet ce sont "les berges. Il y a tout un travail pour qu'elles ne soient pas réoccupées par des maisons. Et un travail des ingénieurs et des botanistes pour les faire tenir, même lors d'une nouvelle inondation", explique l'architecte Claudio Secci, soulignant que l'enracinement de certaines plantes renforce le terrain."Il faut que (la rivière) soit une richesse pour nous", s'enthousiasme Mercedes, citant les fruits et légumes poussant le long des berges: "avocats, citrons, pamplemousses, ignames, piments...". "On veut pouvoir marcher sur le chemin vert sans salir ses chaussures. On veut vivre dans un endroit sain et beau", s'exclame-t-elle: "On veut une rivière propre pour pêcher la truite!".
Il y a 2 ans et 144 jours

Comment la pandémie a-t-elle redéfini l’usage et la conception du logement dans le monde entier ?

En s'appuyant sur les données provenant de 12 pays* en Europe, Amérique du Nord et au Moyen-Orient, PlanRadar fournit une analyse détaillée de l'influence de la pandémie sur la conception et l'usage du logement. Ainsi portée par le développement du travail à distance, la maison du futur se doit d'être davantage fonctionnelle, durable et connectée pour s'adapter aux nouveaux besoins de ses occupants. Le logement sera plus grand et modulableAujourd'hui en Europe, la République Tchèque est le pays en Europe où la surface minimum d'une pièce de vie est la plus grande : 16 m². L'Italie suit de près, avec une surface minimum de 14 m². La France semble se situer dans la moyenne (9 m²), loin des Etats-Unis (6,5 m²) et des Emirats Arabes Unis (3 m²).L'enquête de PlanRadar révèle surtout que dans la plupart des pays étudiés, la taille minimale des logements augmente, alors que les surfaces moyennes par habitant restent très disparates d'un pays à l'autre : 46 m² en Allemagne et 27,5 en Pologne par exemple. En Autriche, la taille des logements est passée de 86 m² dans les années 90 à 99,2 m² en 2015. En France, la taille minimum des logements pouvant bénéficier d'aides fiscales immobilières (Pinel) va doubler en 2023, pour passer à 28m² pour un T1. La tendance va donc vers une augmentation de la taille minimale des surfaces.Avec l'émergence du télétravail et du travail hybride, la frontière entre espace privé et espace de travail s'est progressivement amincie participant à l'émergence de nouveaux besoins et désirs de ses occupants. Ainsi, des millions de propriétaires et de locataires recherchent désormais des logements dotés d'un espace où ils peuvent travailler sans être interrompus par la vie de famille. Lorsque cela n'est pas possible, ils recherchent un mobilier flexible qui leur permet de transformer certaines pièces en bureau pendant la journée, avant de les réaménager en cuisine, salon ou chambre, la journée de travail terminée.L'étude de PlanRadar montre que les espaces multifonctionnels sont à présent une priorité dans 7 pays sur les 12 étudiés (États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Autriche, Slovaquie, Italie et les Émirats Arabes Unis). Certains pays comme la France, les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Autriche affirment même que les bureaux à domicile seront une tendance clé à l'avenir.De nouvelles aspirations vers des espaces partagés et durablesDe plus en plus préoccupés par la crise climatique, les citoyens se tournent vers le « vivre durable ». Cette aspiration partagée dans la majorité des pays, se décline sous différents prismes. L'Allemagne, la France et la République Tchèque misent sur les matériaux biosourcés tandis que le Royaume-Uni priorise les maisons passives. De leur côté, les États-Unis orientent leurs efforts vers la mobilité durable avec le développement de bornes de recharge pour les véhicules électriques. Tous sont soucieux de l'impact du mobilier sur l'environnement. 9 pays sur les 12 interrogés s'attendent à ce que leurs meubles soient fabriqués à partir de matériaux recyclés, durables ou d'origine naturelle. Ainsi, quatre pays (Allemagne, Autriche, France et Hongrie) montrent un intérêt pour les meubles d'origine locale, à la fois pour soutenir les efforts de durabilité et pour éviter les retards d'approvisionnement observés pendant la pandémie de COVID-19. L'Allemagne quant à elle est le seul pays à exprimer un intérêt pour les surfaces autonettoyantes et les matériaux antibactériens.Enfin, l'enquête révèle que durabilité rime avec partage des usages. Privés d'espaces extérieurs pendant la pandémie, les habitants ont de nouvelles attentes en termes d'espaces verts. Ainsi, les Américains, les Britanniques et les Italiens sont particulièrement désireux de disposer d'un espace extérieur directement accessible depuis leur maison. Il ne s'agit pas nécessairement d'un jardin privé ; beaucoup s'intéressent aux espaces extérieurs communs.La maison connectée : une priorité pour la France et les Etats-UnisGrâce aux progrès technologiques, la domotique se développe et les maisons connectées ou « intelligentes » deviennent réalité. Ces équipements connectés doivent rendre les logements plus confortables, plus faciles à gérer et plus sûrs, mais doivent aussi permettre de réaliser des économies. C'est ce que révèle l'étude PlanRadar qui montre que l'ouverture aux technologies intelligentes se généralise dans le monde entier. Parmi les technologies les plus populaires, on retrouve les systèmes d'éclairage intelligents, les thermostats connectés et les dispositifs de sécurité domestique connectée. La France et les États-Unis sont les plus en avance de phase et prévoient l'adoption de 14 des 24 technologies répertoriées dans cette étude tels que (le thermostat et éclairage intelligents ainsi que les dispositifs de sécurité connectés).Retrouvez l'étude complète de ce troisième volet sur ce lien.*Étude menée par PlanRadar en juin 2022 sur les tendances et priorités des architectes concernant la construction, l'habitat et les bureaux du futur dans 12 pays Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Autriche, France, Espagne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Italie, Emirats arabes unis et Pologne. Les sources proviennent principalement des données publiques d'experts, d'instituts indépendants et d'organismes professionnels et gouvernementaux. En France, il s'agit principalement du Conseil national des architectes, du Ministère de la Transition écologique et de l'UNSFA.
Il y a 2 ans et 145 jours

Rêve de maisons

L’ouvrage “Maisons rêvées” fait la part belle aux habitations d’architectes en France. [©Editions Alternatives] L’ouvrage “Maisons rêvées” présente 40 maisons individuelles construites par des architectes, entre 2000 et 2020, qui rendent compte de toutes les tendances architecturales des 20 dernières années en France. Delphine Aboulker, son auteure, est une spécialiste de la maison individuelle, l’habitat préféré des Français. En effet, l’architecture n’a cessé de réinventer ce modèle. «&nbsp;Les 40 maisons prises en exemple dans le livre le montrent avec force&nbsp;», insiste Delphine Aboulker. Cette architecture questionne aussi notre relation avec l’écologie. «&nbsp;Face à ces enjeux, les architectes apportent des propositions. Ils inventent des espaces flexibles et modulables, imaginent des façons de construire sur et avec l’existant. Ceci, avec des matériaux inspirés du vivant et aux impacts sur l’environnement réduits au minimum. Cette créativité apparaît aussi dans les 40 maisons sélectionnées dans cet ouvrage.&nbsp;» Pourquoi s’intéresser à la maison individuelle&nbsp;? La maison “L” signée Christian Pottgiesser (p. 144), à proximité de Paris, au dessin labyrinthique d’un béton blanc laiteux comme un “village à tours”. [©George Dupin] L’opposition entre logement collectif et maison individuelle se tourne désormais vers une réflexion sur l’habitat collectif, les maisons groupées et mitoyennes étant mieux aptes à mettre en commun les ressources et le foncier pour limiter leur utilisation. «&nbsp;Le minimalisme esthétique prend un nouveau sens, quand il se fait le témoin d’un désir de sobriété. La valorisation des bâtiments existants permet d’économiser l’espace et de mettre en avant le patrimoine par des extensions où se déploient la créativité et le sens de l’adaptation des architectes. L’auto-construction et la co-création mettent en lien un territoire, des usagers avec leurs attentes spécifiques et un architecte avec sa vision technique et artistique propres.&nbsp;» L&rsquo;intégration paysagère et patrimoniale des bâtis neufs et le questionnement du modèle pavillonnaire traditionnel sont devenus centraux. « Développé par l’agence Architecture de Collection que j’ai co-fondée, le prix Archinovo promeut ces tendances de fond, en créant de nouvelles récompenses, comme le prix Extension et le prix Habitat groupé. Et en valorisant toutes les solutions inventives et prometteuses.&nbsp;» Comment a évolué la maison d’architecte ces 20 dernières années ? La maison du Lac (p. 157), implantée au beau milieu des pins (Brachard de Tourdonnet Architectes), se réfère à l’architecture des maisons scandinaves ou des chalets américains, bien qu’en béton ! [©Fabienne-Delafraye/Jean-Christophe Garcia/Arnaud-Saint-Germes] La volonté de réduire l’empreinte écologique des projets a transformé leur conception. De nombreuses agences conçoivent une architecture engagée fondée sur une approche simple, économe et frugale, fruit d’une réflexion profonde sur les pratiques du métier. Cette tendance à la sobriété énergétique a mis au premier plan la qualité des espaces. La maison d’architecte suit l’évolution rapide des modes de vie et les nouveaux besoins en matière de flexibilité des usages. On voit émerger de nouvelles façons d’habiter&nbsp;! «&nbsp;La sélection des 40 maisons montre enfin comment les architectes savent réinventer la maison, sans fermer les yeux sur la lutte à mener contre le dérèglement climatique et l’étalement urbain.&nbsp;» Le nouveau partis pris des architectes La maison de ville Monténégro (p. 80), à Paris, repose sur une conception unitaire de trois maisons. Son architecte Franck Salama a partagé les habitations en trois cubes de béton brut, superposés les uns sur les autres. [©Hervé Abadie] «&nbsp;Si les architectes sont les bâtisseurs par excellence, aujourd’hui, l’enjeu majeur de la profession est devenu celui de la rénovation et de la réhabilitation des bâtis existants. Ils sont donc les premiers à proposer des solutions concrètes et durables, afin de concilier les dimensions de confort, sociales, patrimoniales, économiques, écologiques…&nbsp;» Les architectes sont de plus en plus formés et sensibilisés à la réhabilitation énergétique avec des matériaux bio-géo-sourcés. En effet, les matériaux naturellement durables et économiques, que sont le bois, le chanvre, la paille, l’ouate de cellulose…, regagnent en popularité auprès des architectes. Les matériaux bio-géo-sourcés présentent aussi d&rsquo;excellentes propriétés thermiques et respirantes. Les architectes se réapproprient les techniques vernaculaires issues de savoir-faire ancestraux et leurs matériaux pour répondre aux enjeux actuels. Notamment, en matière d’isolation et de chauffage. Ils développent des solutions innovantes. Comme la végétalisation des toitures pour améliorer l&rsquo;isolation intérieure et créer des îlots de fraîcheur. Ou encore, la création de murs trombes pour optimiser le chauffage passif du bâti. Enfin, l&#8217;emploi de terre crue à l&rsquo;inertie thermique performante, ou l’isolation en torchis. A ces techniques anciennes, les architectes adjoignent des nouvelles technologies numériques. Afin d’optimiser la performance énergétique des habitats, comme l’installation de panneaux photovoltaïques ou de nouveaux procédés comme la géothermie. Panorama richement illustré La maison Terrier (p. 43) construite par le cabinet BQ+A Architecture, qui n’est pas sans rappeler un certain brutalisme. [©Luc Boegly] “Maisons rêvées” revient donc sur toutes ces thématiques. Il donne à voir les évolutions du secteur, ses réalisations phares et les figures tutélaires de l’architecture domestique actuelle. Cet ouvrage propose un panorama illustré des maisons conçues par des architectes en France. Un préambule replace la maison individuelle dans le temps long de son histoire depuis le XIXe siècle, ainsi que ses enjeux politiques et sociaux. Le livre présente ensuite un corpus de 40 maisons classées en cinq thèmes : le défi écologique, l’innovation en ville/milieu urbain, la quête esthétique, la réinvention des traditions et l’inspiration industrielle. Chaque maison est enrichie par des photographies et des plans. Cet ouvrage résonne aussi avec pertinence dans l’époque actuelle. Si la maison est un idéal de vie depuis toujours, la crise sanitaire nous l’a rendue encore plus précieuse. Et nous a fait prendre conscience combien elle touche aux grands enjeux du temps présent comme l’écologie et le développement durable. Un véritable manifeste pour la maison d’architecte. Les maisons d’architectes en béton Nous avons retenu quelques exemples de maisons d’architectes en béton. D’abord, la maison Terrier (p. 43) construite par le cabinet BQ+A Architectur, qui n’est pas sans rappeler un certain brutalisme. Puis, la maison du Lac (p. 157), implantée au beau milieu des pins (Brachard de Tourdonnet Architectes), se réfère à l’architecture des maisons scandinaves ou des chalets américains, bien qu’en béton ! Quant à la maison de ville Monténégro (p. 80), à Paris, elle repose sur une conception unitaire de trois maisons. Son architecte Franck Salama a partagé les habitations en trois cubes de béton brut, superposés les uns sur les autres. Ou encore, la maison “L” signée Christian Pottgiesser (p. 144), à proximité de Paris, au dessin labyrinthique d’un béton blanc laiteux comme un “village à tours”. A découvrir d’urgence… Editeur&nbsp;: Editions AlternativesAuteur&nbsp;: Delphine AboulkerPrix&nbsp;: 35 €TTCComment se procurer l’ouvrage ? Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux&nbsp;!
Il y a 2 ans et 146 jours

La Ville de Paris réclame des mesures pour aider les locataires sociaux face à la hausse des prix de l'énergie

Dans ce vœu, l'exécutif parisien demande au gouvernement une hausse "significative" de la partie "charges" des aides personnalisées au logement (APL), "pour compenser la hausse de quittance des locataires", considérant notamment que l'explosion des cours de l'énergie est la conséquence de "mouvements de spéculation liés au risque de pénurie et de la dérégulation des prix de l'énergie".Le groupe "Paris en commun" souhaite également que soient rapidement publiées les dispositions réglementaires "permettant d'étendre le bouclier tarifaire aux dépenses d'énergie liées aux parties communes".Il souhaite enfin que le chèque énergie exceptionnel de 100 à 200 euros, envoyé automatiquement aux ménages les plus modestes pour 2022, puisse être versé directement aux organismes HLM, avec déduction sur les factures des locataires bénéficiant d'un chauffage collectif."Le bouclier tarifaire mis en œuvre par le gouvernement n'évitera pas de fortes augmentations de quittances en 2023 pour les locataires du parc social", a estimé Eric Pliez, maire DVG du XXe arrondissement, rappelant que le chèque énergie "ne peut être touché par les ménages du parc social qui bénéficient du chauffage collectif". L'adjoint EELV à la Transition écologique Dan Lert a fait état de son côté de "gros trous dans la raquette dans les dispositifs de boucliers tarifaires".
Il y a 2 ans et 149 jours

Emergent 3D imprime sa première maison en Californie

Emergent 3D a imprimé en seulement 30 h, sa première maison à Redding, en Californie du Nord. [©Cobod] A environ 320 km au Nord de San Francisco se trouve Redding et ses 100 000 habitants. Entourée de végétation, la ville a été dévastée par de nombreux feux de forêt ces dernières années. Et l’un des plus ravageurs a été l’incendie Carr en 2018, où plusieurs maisons ont été détruites par les flammes. Mais cette époque pourrait bientôt être révolue dans ce secteur géographique. En effet, toujours à Redding, la zone résidentielle de l’Enterprise Park a vu l’apparition de la première maison imprimée en 3D béton, mise en œuvre par Emergent 3D. «&nbsp;Grâce à ce procédé, nous ouvrons, dans cette région, de nouvelles possibilités de logements abordables et qui résistent au feu, précise Matthew Gile, fondateur d’Emergent 3D. Par rapport à la construction en bois, cette technologie offre des maisons plus durables. Elle ouvre aussi la voie à de plus grandes possibilités de conception et à des projets plus efficaces, en termes d&rsquo;énergie et de matériaux.&nbsp;» La technologie Cobod Cette maison de 112 m2 a été imprimée en béton à l’aide de la solution D.fab développée par Cobod et Cemex. Elle a été achevée en un temps record, grâce à l’imprimante 3D de construction Bod 2 de Cobod. «&nbsp;Il n’a fallu que 30 h d’impression pour la réaliser et cela n’a coûté que 4 687 $&nbsp;», se réjouit Don Ajamian, président d’Emergent 3D. Soit 4 400 € environ. «&nbsp;Cette technologie nous donne la possibilité de concevoir des designs uniques en leurs genres. Nous laissons place à notre créativité. Il est clair qu’elle offre des solutions que la Californie du Nord cherchait.&nbsp;» Lire aussi : Une première maison imprimée en 3D à Bornéo Conçue pour le plus grand confort des résidents par l’architecte Benjamin Albertson, la maison comprend 3 chambres, 2 salles de bains et un plan d’étage ouvert. De plus, au centre de la maison, la construction comporte aussi des murs aux courbes organiques. Ce qui permet de définir les entrées et d’ajouter un attrait visuel au bâtiment. &nbsp; Reconstruire à l’aide de l’impression 3D Dans un avenir proche, une deuxième maison va voir le jour à Redding, copie conforme de celle réalisée à l’Enterprise Park. Au total, Emergent 3D compte concevoir, avec ce procédé, le même modèle de maison dans les alentours. Touchée par les incendies de forêt, avec la perte de plus de 11 000 habitations, la ville californienne de Paradise bénéficiera aussi de ces nouvelles constructions en béton. «&nbsp;Nous sommes ravis de compter Emergent 3D parmi nos clients, déclare Philip Lund-Nielsen, co-fondateur de Cobod. Grâce à l&rsquo;impression 3D, cette région va ainsi pouvoir se reconstruire après les nombreux drames survenus.&nbsp;» Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 150 jours

maisons passive et energie positive

Une maison passive a une déperdition d’énergie très faible et ne nécessite pas de la chauffer ou seulement à de rare et brève occasion. Tandis qu’une maison positive produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme. Le « bâtiment à énergie positive », soit BEPOS est la référence de la prochaine Réglementation Environnementale 2020.
Il y a 2 ans et 150 jours

Les prix des maisons ont évolué deux fois plus vite que ceux des appartements en 2022

CONJONCTURE. Les Notaires ont livré leurs chiffres 2022, qui confirment la tendance à une augmentation beaucoup plus forte des maisons. Les prix franciliens se tassent nettement par rapport au reste du pays.
Il y a 2 ans et 150 jours

Le pouvoir d'achat immobilier des Français chute en 2022 selon les notaires

En moyenne, en s'endettant sur 20 ans avec une mensualité à hauteur du tiers de leur revenu disponible, les Français de métropole peuvent acquérir un logement de 80 mètres carrés. C'est 4 de moins qu'en 2021, une chute inédite depuis 15 ans.Ce chiffre stagnait depuis 2018 autour de 85 mètres carrés, après une décennie de forte augmentation - il était de 58 mètres carrés en 2008, son point le plus bas.La chute en 2022 est due au "cumul d'une augmentation des prix, qui est quand même assez forte, moins forte que l'inflation mais quasi, et de l'augmentation des taux d'intérêt", a avancé en conférence de presse Thierry Delesalle, notaire en charge des statistiques immobilières de Paris et d'Ile-de-France.L'érosion du pouvoir d'achat immobilier est très marquée pour les maisons, dont les prix se sont envolés depuis la sortie des confinements. Avec une mensualité de 1.300 euros sur 20 ans, il est possible d'acquérir une maison ancienne de 113 mètres carrés, 10 de moins qu'en 2021.Pour les appartements anciens, la surface finançable en s'acquittant d'une mensualité de 800 euros sur 20 ans est de 43 mètres carrés, un de moins qu'en 2021, estiment les notaires à partir des ventes conclues au cours des neuf premiers mois de l'année.L'effet de la loi Climat et résilience, qui va progressivement interdire à la location les logements les plus énergivores, commence à se faire sentir, ont remarqué les notaires.Les logements étiquetés F ou G, les deux pires classes du diagnostic de performance énergétique (DPE), représentaient ainsi 17% des ventes conclues au troisième trimestre 2022, contre 11% un an plus tôt.Les logements classés G seront interdits à la location en 2025, et même dès janvier 2023 pour les plus énergivores (consommant plus de 450 kilowattheures par mètre carré par an). Les F le seront en 2028 et les E en 2034."Malgré tout, attention, on est en train de comparer des choses qui ne sont pas tout à fait comparables", le mode de calcul du DPE ayant été entièrement revu en juillet 2021, a prévenu Frédéric Violeau, notaire chargé des statistiques immobilières nationales.
Il y a 2 ans et 150 jours

Une grange à habiter dans les Vosges, un petit projet qui plaide pour le vernaculaire

L’agence Studiolada livre dans les Vosges une grange à habiter, petit projet manifeste pour le recours aux filières courtes. Photos © Olivier Mathiotte
Il y a 2 ans et 150 jours

Démarche RSE récompensée : le groupe RECTOR LESAGE obtient le label engagé RSE de l’AFNOR, niveau confirmé

Le groupe Rector Lesage vient d’obtenir le label Engagé RSE, au niveau confirmé (3ème niveau sur une échelle de 4), de l’AFNOR. Rector est ainsi le premier industriel du secteur du béton à s’inscrire dans cette voie. Cette distinction crédibilise et récompense l’engagement fort du groupe dans sa démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises, commencée depuis 2021, sous l’impulsion de la nouvelle génération d’actionnaires et de la Direction. Sous l’impulsion actionnariale, la direction du groupe a créé fin 2020 un Comité de Pilotage RSE lui confiant notamment la mission de définir les 4 piliers fondateurs de la démarche RSE du groupe :&nbsp; décarboner les produits et les activités, limiter son impact sur l’environnement et préserver la biodiversité, assurer la sécurité et le bien-être au travail, maintenir son ancrage territorial. Afin de mieux la structurer et la crédibiliser, Rector a créé une Direction RSE et a décidé de s’engager dans le processus de labellisation « Engagé RSE de l’AFNOR » qui repose sur la norme ISO 26000, norme en vigueur en matière de RSE. Pour préparer l’audit de labellisation de l’AFNOR en juin 2022, Rector Lesage s’est fait accompagner par le CERIB pour constituer l’ensemble documentaire et rédiger son premier rapport RSE. « Label Engagé RSE » de l’AFNOR, une évaluation du niveau d’avancement de Rector sur tous ses axes RSE&nbsp; Le « label Engagé RSE » de l’AFNOR est structuré en 5 indicateurs de moyens (vision et gouvernance, mise en œuvre, RH, modes de production et ancrage territorial) et 3 indicateurs de résultats (environnementaux, économiques et sociaux). Au travers de chacun d’eux, les 4 axes de la démarche RSE de Rector ont été explorés et évalués au siège du groupe et sur 3 sites de production (Mulhouse, Couëron et Ravel) en incluant des interviews auprès d’une trentaine de salariés et des parties prenantes externes (fournisseurs, clients, actionnaires, …). Des initiatives concrètes pour faire de la RSE un projet d’entreprise La stratégie RSE de Rector se déploie sur la base d’une démarche d’amélioration continue. Elle implique aussi un vaste programme d’appropriation de celle-ci et des objectifs qui en découlent auprès des managers puis des collaborateurs. Les actions déjà entreprises par le groupe sur les 4 axes de la démarche ont permis d’atteindre le niveau confirmé du Label Engagé RSE de l’AFNOR. Parmi celles-ci, citons : Décarboner les produits et les activités Axe prioritaire de la stratégie RSE du groupe, il vise à mettre sur le marché des gammes de produits moins carbonés, à développer et promouvoir des modes constructifs plus vertueux et à réduire les émissions de CO2 directement liées à ses activités. La priorité de Rector a donc été de réduire l’empreinte carbone des bétons en substituant les clinckers par des laitiers de haut fourneau, en utilisant de l’acier recyclé à la place d’acier primaire et en optimisant l’énergie en phase de production. C’est ainsi que Rector a développé sa gamme de prédalles et prémurs RSOFT Bas Carbone. Un autre axe de réflexion a consisté à concevoir une solution de plancher qui permet plus de sobriété à l’échelle du bâtiment et donc une réduction de l’indice carbone du bâti par surface de plancher. Le système plancher dalle Caméléo, qui permet de s’affranchir de mètres linéaires de murs porteurs et de poutres tout en favorisant l’intégration de façades légères tels que des panneaux de façade bois , en est le parfait exemple. Offrant plus de modularité, cette solution permettra par ailleurs une modification d’usage du bâtiment plus facile et plus sobre après sa première phase de vie. Concernant ses activités, Rector a lancé un vaste programme de rénovation des systèmes de régulation énergétique de ses étuves. En permettant le contrôle en temps réel de la performance de chaque résistance et de chaque zone de chauffe de l’équipement de production, il est possible de mieux contrôler l’efficience électrique de celui-ci. Rector a ainsi constaté une réduction pouvant atteindre jusqu’à 50% des puissances nominales sur les étuves des sites concernés. En parallèle, le groupe projette l’installation de 80 000 m2 de panneaux photovoltaïques sur 5 de ses sites de production qui permettront de couvrir près de 90% de ses consommations électriques sans augmenter les surfaces imperméables. Limiter son impact sur l’environnement et préserver la biodiversité Un levier d’action pour améliorer la performance environnementale de son activité est de s’approvisionner autant que possible en matériaux recyclés (vs matières vierges) réduisant ainsi la pression sur la ressource naturelle. A titre d’exemple, 100% des entrevous en plastique et 90% des aciers passifs utilisés dans la fabrication des bétons armés sont d’origine recyclée, tout comme 100% des emballages carton des Box. Au-delà des bassins de décantation dont 100% des sites Rector français sont équipés, l’entreprise a défini une politique « eau » ambitieuse visant notamment à réduire les consommations d’eau et la production d’effluents. Dans ce cadre, ce sont d’ores et déjà 86% des sites qui recyclent les eaux de lavage des machines à béton. Assurer la sécurité et le bien-être au travail En plus des actions déjà engagées depuis plus de deux ans, Rector a mis en place trois jours de télétravail par semaine pour les postes télétravaillables et sur la base du volontariat. Pour les salariés qui ne peuvent pas en bénéficier, un jour de congés supplémentaire leur est alloué en compensation. En parallèle, Rector a poursuivi ses actions pour réduire la pénibilité des taches des opérateurs (réduction de moitié du poids de certains outils permettant de vérifier la qualité du béton, par exemple). Maintenir son ancrage territorial Outre ses sites industriels implantés au plus proche de ses fournisseurs de granulats et de ciment favorisant les circuits courts, Rector mène des actions de mécénat participant à l’attractivité du territoire. Ainsi, Rector vient de signer une convention avec le Centre national de Réadaptation de Mulhouse qui permet à des personnes ayant subi un accident de se former à un nouveau métier. Parmi les formations proposées, une est dédiée à l’apprentissage de logiciels utilisés par les Bureaux d’Etudes de Rector qui accueillera des stagiaires.&nbsp; « L’obtention du label Engagé RSE de l’AFNOR au niveau confirmé n’est pas une fin en soi. Rector agit avec humilité et détermination. Nous ne comptons et ne devons pas nous arrêter là »&nbsp;conclut Cécile Roland, nouvelle Directrice RSE de Rector.&nbsp; Reflet de la volonté du groupe de placer la RSE au cœur de sa stratégie, Cécile Roland est arrivée en Février 2022 pour structurer et formaliser la politique RSE de l’entreprise jusqu’à sa mise en œuvre opérationnelle. Cette démarche vise à rendre l’entreprise plus durable et responsable tout en se préparant à répondre aux enjeux de la nouvelle directive CSRD. Celle-ci rendra obligatoire, à horizon 2030, pour toutes les entreprises &#8211; à l’exception des micro-entreprises &#8211; le déploiement d’une stratégie RSE et la déclaration de leur performance en la matière. A propos de Rector Lesage Créée en 1953, Rector Lesage est une société familiale spécialisée dans le domaine des produits préfabriqués en béton pour le bâtiment, elle développe et commercialise des systèmes constructifs pour le gros oeuvre des bâtiments. Elle est leader en France dans le domaine des planchers en béton précontraint pour les maisons individuelles ou groupées. Rector Lesage est présente sur tout le territoire français et en Europe avec ses 25 implantations et près de 1 000 salariés. https://www.rector.fr/