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Résultats de recherche pour maitrise

(3714 résultats)
Il y a 2 ans et 175 jours

Bouygues Energies & Services complète son offre industrielle

ACQUISITION. Bouygues Energies & Services a finalisé le rachat d'une entreprise spécialisée dans les métiers de l'ingénierie de conception et de la maîtrise d'oeuvre des projets des industries de procédés.
Il y a 2 ans et 175 jours

Bouygues Energies & Services acquiert Ingenica Ingenierie Industrielle

Acteur spécialisé dans les métiers de l’ingénierie de conception et de la maîtrise d’oeuvre des projets des industries de...-Entreprises
Il y a 2 ans et 176 jours

l estp et pole habitat ffb un partenariat focalise sur la formation et l innovation

L’école spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l’industrie (l’ESTP) et le Pôle Habitat FFB s’associent dans le cadre d’un partenariat. Celui-ci a pour but de promouvoir les besoins en formations, recrutements et compétences des entreprises de la maîtrise d’ouvrage privée et de développer des collaborations en matière d’innovation, d'entreprenariat et de programmes R&D.
Il y a 2 ans et 176 jours

Salon des maires et des collectivités locales : accélérer la transition écologique par, pour et avec les territoires

3 questions à... Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoiresPourquoi le salon des maires et des collectivités locales est-il un rendez-vous important ?« Pour nous le salon des maires, c’est la possibilité d’échanger avec une très grande diversité d’elus, venus de communes rurales comme de grandes métropoles, en attente d’aides et d’accompagnements adaptés à leurs spécificités. Sur le Salon, on vous apporte des solutions et on prend vos solutions. »Pourquoi le ministère y est-il présent ?« C’est la première fois que nous serons présents au nom de ce grand ministère qui réunit la transition écologique et la cohésion des territoires et c’est en soi déjà tout un symbole.Face à l’urgence climatique, la France s’est engagée fortement pour atteindre une baisse de 55% d’émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport aux années 1990. Pour tenir ces engagements ambitieux, l’État aura besoin du concours des collectivités locales et nous serons présents pour leur apporter des solutions.Aux côtés des citoyens, les élus locaux sont en première ligne face aux aléas climatiques. Les collectivités locales sont aussi, du fait de leur patrimoine et de leurs compétences, les premières à investir pour le climat, à mettre en place des stratégies et des plans d’actions, à mobiliser les acteurs du territoire ou encore à imaginer des solutions innovantes. L’État souhaite s’appuyer sur cette dynamique. Ainsi, si les grandes priorités sont fixées et les moyens mobilisés au niveau national, c’est bien à l’échelon local, au bloc communal, de mettre en œuvre les actions pertinentes. L’accélération, indispensable, de nos politiques de décarbonation et d’adaptation au changement climatique doit s’appuyer sur les maires, qui tous les jours mesurent les effets des actions sur le quotidien des Français. Cette proximité est le gage de l’efficacité.Il nous faut alors unir les énergies et faire converger les actions aux échelles nationale et locale. Plus que jamais, l’État souhaite accompagner les collectivités locales sur ce terrain et les doter des outils et des moyens nécessaires. »Pourquoi un village avec nos partenaires ?« Cette année, notre présence au Salon des maires et des collectivités locales s’adapte à la nouvelle organisation ministérielle. Notre stand devient Le village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires.Il regroupe nos principaux opérateurs : l’Agence de la transition écologique - Ademe, les Agences de l’eau, l’Agence nationale de l’habitat, l’Agence nationale de la cohésion des territoires, le Bureau de recherches géologiques et minières, le Centre de ressources scientifiques et techniques dit Cerema, le Commissariat général au développement durable, l’Institut national de l’information géographique et forestière, la Direction générale des collectivités locales, Météo France, l’Office français de la biodiversité, Voies navigables de France.Sur le Village, les opérateurs pourront échanger avec les acteurs locaux et les informer sur tous les programmes, solutions, aides, incitations que le ministère met à leur disposition pour accélérer la transition dans leurs territoires.La présence du ministère et de ses opérateurs sur le Village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires du Salon des maires répond à notre volonté d’écouter les élus et de leur fournir les solutions, l’expertise et l’ingénierie dont ils ont besoin. »3 questions à... Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétiqueComment les collectivités locales peuvent-elles être des moteurs en matière de sobriété énergétique ?« Eclairage public, transports, bâtiments, équipements sportifs ou culturels, les collectivités locales sont en première ligne pour porter la sobriété énergétique. Beaucoup n’ont d’ailleurs pas attendu l’État pour agir contre le réchauffement climatique et pour réduire leur facture énergétique. Le plan sobriété, présenté le 6 octobre dernier, sous l’égide de la Première ministre, leur a permis de définir des mesures efficaces, pour économiser 10% de leur consommation d’électricité, de gaz et de carburant, d’ici fin 2024.Ma responsabilité est d’être en appui des élus, de remettre à leur disposition l’expertise de nos opérateurs, de faciliter le partage d’expérience et de bonnes pratiques, de lever des verrous législatifs et réglementaires. Je souhaite aussi que l’État accompagne financièrement les collectivités locales dans leurs investissements. C’est dans cette optique que j’ai mobilisé 220 millions d’euros supplémentaires dans le programme CEE ACTEE+ pour soutenir des projets d’éclairage public ou de rénovation de piscines. Plus largement, le Fonds vert doit aider à financer les projets de décarbonation. »Quelles sont les conséquences pour les collectivités du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables actuellement examiné au Parlement ?« Ce projet de loi, c’est un nouveau pacte territorial entre l’État et les collectivités locales pour que la France soit - enfin ! - à la hauteur de ses objectifs de déploiement des énergies renouvelables et donc, de ses objectifs climatiques. Les Maires sont remis au cœur du processus et décident des zones prioritaires où ils souhaitent voir se développer les projets. La planification se fait en partant de la réalité du terrain et évite un déploiement anarchique des installations.Le projet de loi donne aussi des outils financiers aux collectivités locales pour maîtriser à long terme leur coût de l’énergie sur le modèle des réseaux de chaleur, simplifie les procédures et rend possible l’installation de panneaux photovoltaïques dans des zones dégradées. C’était une demande des élus !Dans ce cadre, l’État doit avoir un rôle de facilitateur, par exemple, en mettant en avant les zones désignées par les Maires auprès des porteurs de projet et en assurant une instruction prioritaire des projets sur ces zones. Des effectifs nouveaux seront déployés au sein de l’État pour instruire plus vite les projets : nous avons aussi entendu ce message des élus ! »Face à la crise énergétique, comment l'État protège-t-il les collectivités ?« Face à cette crise inédite, des mesures fortes ont été prises dès le début de l’année 2022 : bouclier tarifaire pour les très petites collectivités locales, baisse de la fiscalité énergétique, augmentation exceptionnelle du volume d’Arenh pour l’année 2022 ou encore mécanisme du filet de sécurité.Pour l’année 2023, le bouclier tarifaire et le filet de sécurité seront reconduits, de même que la baisse de la fiscalité sur l’électricité. Pour les collectivités plus importantes, un dispositif complémentaire est introduit pour amortir le coût de l’électricité. Il permet de réduire la facture d’environ 100 €/MWh pour une collectivité locale ayant signé un contrat à des prix de l’ordre de 500 €/ MWh. C’est donc 20% de la facture qui sera prise en charge par l’État, directement en pied de facture, sans dossier à instruire. Ce paquet de mesures de soutien pour 2023, complété par une Charte fournisseur et une publication toutes les semaines par la Commission de régulation de l’énergie des prix de référence de l’électricité, permettent aux collectivités locales de renouveler leur contrat dès maintenant dans les meilleures conditions !Face à la crise, nous ne laisserons pas tomber les élus de terrain ! »La parole à... Caroline Cayeux, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales« Au plus des réalités du terrain et des besoins de nos concitoyens, les maires sont les premiers artisans de la réussite de nos politiques publiques.Notre ambition, c’est celle d’un État accompagnateur, et non plus prescripteur, qui soit au service de leurs projets et de leurs initiatives innovantes.Un État accompagnateur, qui leur permette de faire face à l’inflation et de la hausse du coût de l’énergie.Un État accompagnateur, qui leur donne la stabilité et la lisibilité nécessaires sur leurs finances pour continuer à investir.Un État accompagnateur, enfin, qui leur permettre d’accélérer leur transition écologique.Ensemble, construisons le développement durable de tous les territoires !Pour la première fois, les visiteurs seront accueillis par des élus ambassadeurs de la transition écologique, sur notre village. »Le Fonds vert, 2 milliards d’euros pour accélérer la transition écologique dans les territoiresL’État mobilise 2 milliards d’euros dès 2023 au titre du fonds vert. Ce nouveau fonds inédit permettra de concrétiser les projets des collectivités locales engagées dans la transition écologique. Complémentaire aux dotations d’investissement de l’État, le fonds vert est un levier supplémentaire de soutien au développement des territoires.Le fonds vert répond à un triple objectifRenforcer la performance environnementaleCette action vise à encourager la performance énergétique, tout en favorisant le respect de la biodiversité : La rénovation énergétique des bâtiments publics locaux Le soutien au tri à la source et à la valorisation des biodéchets La rénovation des parcs de luminaires d’éclairage public Adapter les territoires au changement climatique Les risques climatiques auxquels sont exposés nos territoires imposent des actions d’adaptation pour préserver les vies humaines autant que les espèces animales et végétales: La prévention des inondations L’appui aux collectivités de montagne soumises à des risques émergents Le renforcement de la protection des bâtiments des collectivités d’outre-mer contre les vents cycloniques La prévention des risques d’incendies de forêt L’adaptation des territoires au recul du trait de côte La renaturation des villes Améliorer le cadre de vie La transition écologique est l’occasion d’améliorer nos cadres de vie tout en conciliant l’activité humaine avec la préservation de son environnement naturel : L’accompagnement du déploiement des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) Le recyclage des friches L’accompagnement de la stratégie nationale biodiversité 2030 (SNB)Les mesures de soutien aux collectivités localesAugmentation de la dotation globale de fonctionnementDans le cadre du PLF pour 2023, le Gouvernement a consenti un effort exceptionnel et historique s’agissant de la dotation globale de fonctionnement des collectivités locales. Pour la première fois depuis 13 ans, la dotation globale de fonctionnement augmentera de 320M€, ce qui permettra de préserver la dotation de près de 95% des collectivités.Accompagnement des collectivités face aux prix de l'énergiePour aider les collectivités locales face à la hausse des prix de l’énergie, l’État est pleinement mobilisé et a décidé de mettre en place plusieurs mesures, en 2023, pour réduire l’impact de la hausse de leurs factures d’électricité :Bouclier tarifaire (petites collectivités) Les petites collectivités de moins de 10 employés et de moins de 2M€ de recettes, ayant contractualisé une puissance inférieure à 36 kVa et qui sont éligibles aux TRVe, vont bénéficier, à nouveau, du bouclier tarifaire en 2023. Le bouclier tarifaire est maintenu en 2023 sur la base d’une hausse des tarifs réglementés d’électricité limitée à +15% en moyenne.Amortisseur électricité Les autres collectivités, quelle que soit leur taille, vont bénéficier d’un nouveau dispositif dit amortisseur électricité, qui sera mis en place début 2023. À titre d’exemple, pour un contrat conclu à 500 €/MWh, l’État prendrait à sa charge près de 20% de la facture de la collectivité locale. La baisse du prix apparaîtra directement sur la facture, et une compensation financière sera versée par l’État aux fournisseurs d’énergie, via les charges de service public de l’énergie.Filet de sécurité Pour faire face à la flambée des prix de l’énergie, un filet de sécurité de 430M€ a été adopté à l’été 2022 dans le cadre de la loi de finances rectificatives qui permet aux communes et aux groupements de compenser une partie de la hausse des prix au titre de l’exercice 2022.Sont éligibles, les communes et groupements qui réunissent les trois critères suivants : avoir un taux d’épargne brute 2021 inférieur à 22% ; avoir un potentiel financier ou fiscal par habitant inférieur au double de la moyenne de la strate ; perdre au moins 25% d’épargne brute en 2022, du fait principalement de la hausse des dépenses d’énergie et d’alimentation, et de la revalorisation du point d’indice. Les collectivités éligibles se verront compenser 50 % des effets de la revalorisation du point et 70 % des effets de la hausse des dépenses d’énergie et d’alimentation constatée en 2022.Rendez-vous sur le village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires : Pavillon 4 - Stand D118.
Il y a 2 ans et 176 jours

A Marseille, la corniche Kennedy se distingue

Achevée en mars 2022, après des travaux réalisés en quatre tranches sous maîtrise d’ouvrage de la métropole Aix-Marseille-Provence, la...-Travaux publics
Il y a 2 ans et 176 jours

Programme d’investissements d’avenir (PIA3) : Alkern lauréat de l’appel à projets « Innov Avenir Filière »

Ce projet vise à structurer la filière miscanthus autour d’une nouvelle usine capable de fabriquer de nouveaux produits biosourcés et bas carbone pour le marché du bâtiment. D’un montant estimé à plus de 8 millions d’euros, il sera accompagné à parts égales par l’État et la Région à hauteur de 1 million d’euros, soit 2 millions d’euros au total, dont la moitié sous forme de subventions et la moitié sous forme d’avances récupérables.Pour M. BABRE, Préfet de l’Eure : « Ce projet s'inscrit parfaitement dans le cadre des enjeux nationaux rappelés par le président de la République en matière de neutralité carbone pour 2050 et d'émergence de nouveaux savoir faire, de rupture technologique. L'industrialisation d'un nouveau procédé permettant de produire des blocs de béton bas carbone à base de granulats de miscanthus produits localement offrira de nouvelles solutions pour la construction associant performance énergétique et faible empreinte environnementale, tout en favorisant le développement d'une filière d'avenir et d'un éco-système économique local. Pour toutes ces raisons, l'Etat est heureux d'accompagner financièrement ce projet de première industrialisation après avoir accompagné la phase amont d’ingénierie du projet. »Pour mémoire, le PIA3 régionalisé filière se distingue en permettant la conduite d’actions territorialisées financées à parts égales par la Région Normandie et l’Etat. Lancé en 2018, l’appel à projets (AAP) « Innov’ Avenir Filières » vise à financer des projets de structuration de filière, en permettant à des entreprises la composant, le recours à des moyens de production ou des infrastructures de recherche partagés, l’échange de données et d’informations, le partage des visions technologiques et de marché ainsi que l’initiation de démarches commerciales partagées.À l’issue du comité de sélection régional qui s’est tenu en juillet 2022, la candidature portée par la société ALKERN, fabriquant de solutions durables d’aménagement du territoire à base de produits en béton préfabriqué, a été désignée lauréate de cet appel à projets.Au cours d’un événement organisé sur le site industriel ce jour pour célébrer cette première étape importante, les différents participants ont pu partager tous ensemble les objectifs poursuivis du projet. La construction de cette nouvelle usine (située sur la commune des 3 Lacs) équipée d’un process inédit en France permettra de fabriquer des nouveaux matériaux de construction biosourcés s’inscrivant dans la trajectoire zéro émission nette de gaz à effet de serre 2050 de la France. Il s’agit également de poser la première pierre d’une nouvelle filière à base de miscanthus qui permettra d’ancrer, avec la communauté agricole, une activité industrielle s’appuyant sur les ressources naturelles et renouvelables de la région.Grâce à ce projet, Alkern va ainsi pérenniser ainsi 22 emplois directs (dont 7 nouveaux) avec une capacité de fournir la réalisation de l’équivalent de 3000 maisons individuelles par an soit 4800 emplois indirects.Pour l’ensemble des territoires à proximité de l’usine, c’est une solution supplémentaire pour leurs futurs besoins d’éco-construction et répondant déjà aux futures évolutions réglementaires de la RE2020.En effet, grâce à une réduction d’au moins 40% du bilan carbone des blocs fabriqués dans cette nouvelle usine, l’économie annuelle s’élèvera entre 2000 et 3000 tonnes de CO2. Il convient de plus d’ajouter la diminution de 90% de la consommation en eau sur les chantiers et une mise en œuvre plus rapide pour mesurer les bénéfices d’un tel projet. Le développement de produits isolants apportera non seulement une baisse de la consommation énergétique des bâtiments mais également un confort été comme hiver à ses occupants.De plus, afin d’accompagner la transition vers une construction plus vertueuse, l’usine a été conçue pour alterner facilement entre la production de blocs géo-sourcés ou de blocs biosourcés. Alkern pourra ainsi offrir à ses clients une mixité de solutions constructives (murs porteurs ou non porteurs) répondant aux enjeux propres de chaque projet.La création de cette filière servira également à résoudre des sujets clés pour les autres débouchés notamment un modèle économique de référence et une réponse à la gestion du stockage de miscanthus (nécessaire pour permettre de mettre en adéquation une ressource annuelle et un besoin de production régulier).Enfin, ce projet permettra de mettre en avant cette agro-ressource comme réponse pertinente aux zones à enjeux (AAC) grâce à ses très faibles besoins en entrants ; une solution pour concilier diversité agronomique, bas carbone et maîtrise de la qualité de l’eau sur ce territoire. Le projet Alkern va ainsi plus globalement permettre un effet de levier vers le développement plus large d’une filière à base de cette agro-ressource au travers d’autres applications industrielles aujourd’hui émergentes (automobile, cosmétique, chimie verte et biosourcée…). Il offrira ainsi aux agriculteurs un débouché économique supplémentaire pour diversifier leur production et leur clientèle.Pour M. Morin, Président de la Région Normandie : « La Normandie bénéficie de secteurs économiques à fort potentiel, d’activités fortement créatives et novatrices avec des produits emblématiques et des filières de haute technologie, pour la plupart adossées à des pôles de recherche d’envergure internationale. Cet appel à projets remporté par Alkern témoigne du dynamisme des entreprises normandes en matière d’innovation. Il va en plus permettre de développer une toute nouvelle filière pour le secteur agricole. Dans une économie en perpétuel mouvement, marquée par les innovations et les nouveaux usages, la capacité d’un territoire à innover et expérimenter est déterminante. Ce Programme d’Investissements d’Avenir territorialisé est un véritable enjeu pour les Normands ! »
Il y a 2 ans et 177 jours

Journée contre la précarité énergétique : Hellio mobilisé dans la lutte aux côtés de STOP Exclusion Énergétique

Face à la flambée des prix de l'énergie, ce phénomène risque de prendre de plus en plus d'ampleur : selon le collectif STOP Exclusion Énergétique, 60% des foyers restreignent leurs consommations d'énergie pour limiter leur facture énergétique.Depuis la création du dispositif précarité au sein des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) en 2016, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, membre historique du collectif STOP Exclusion Énergétique, a toujours placé la lutte contre le mal logement au cœur de ses priorités.Hellio vient de franchir la barre des 100 millions d'euros de primes CEE distribuées auprès des ménages précaires, pour un total de 55.000 opérations d'économies d'énergie réalisées, principalement des travaux d'isolation et de chauffage.Réduire le reste à charge des ménages les plus modestes : une condition pour sortir de la précarité énergétiqueDe nombreuses actions sont aujourd'hui menées pour rendre accessibles les systèmes de chauffage plus performants, tels que la pompe à chaleur. "Grâce au bonus de 1.000 € supplémentaire accordé dans le cadre de MaPrimeRénov' depuis le 15 avril 2022 et plus récemment le coup de boost de 1.000 € avec les CEE, nous sommes en mesure d'installer une pompe à chaleur à moins de 1.000 € chez les ménages précaires", souligne Arthur Bernagaud, directeur des solutions Hellio pour le résidentiel individuel.Pour une rénovation globale, le montant du reste à charge s'élève, en moyenne [1], entre 41.000 € pour les foyers modestes et 35.000 pour un ménage précaire. La rénovation globale est alors inaccessible pour des familles qui vivent parfois avec moins de 10 euros par jour. "Ce parcours global de travaux, qui doit être composé a minima de l'isolation, du remplacement du système de chauffage et de la ventilation, est pourtant la condition sine qua none pour sortir de la précarité énergétique", insiste Arthur Bernagaud.[1] Selon une étude réalisée par Hellio sur l'évolution du reste à charge de janvier 2021 à juillet 2022Les engagements de Hellio aux côtés du collectif STOP Exclusion ÉnergétiqueEn tant que membre historique et acteur engagé du collectif STOP Exclusion Énergétique, Hellio prend part aux actions menées dans le cadre de la Journée nationale de Lutte contre la Précarité énergétique.Une conférence aura lieu au Salon des Maires et des Collectivités Locales jeudi 24 novembre à 10h30 sur le thème "Éradiquer la grande précarité énergétique partout en France, la sobriété accessible à tous", à laquelle Claire Gagnaire, secrétaire générale de Hellio et présidente de l'association Les Transitionneurs, dont STOP Exclusion Énergétique et Hellio font également partie, participera.L'après-midi se déroulera au ministère de Transition écologique et de la Cohésion des territoires la présentation des meilleures solutions au service de l'éradication de l'exclusion énergétique et la remise des trophées devant le jury de STOP Exclusion Énergétique avec Claire Gagnaire membre du jury.Cinq catégories seront récompensées pour mettre en avant les solutions qui fonctionnent, les faire valoir, les faire connaître et les dupliquer :Dispositif TerritorialFormation, Mobilisation, CommunicationFinancementOpérateurs et Solutions techniques et numériquesIdentification et accompagnementAutre projet commun à plus long terme : Hellio, avec STOP Exclusion Énergétique, a présenté en octobre 2022 à la DGEC un programme CEE, baptisé "Territoires zéro exclusion énergétique", pour financer l'accompagnement de territoires dans la rénovation énergétique de leurs logements.Pour Didier Maciocia, directeur de la recherche et développement contre la précarité énergétique : "La précarité énergétique n'est pas née d'aujourd'hui, elle existait déjà il y a plus de 15 ans ! C'est une crise structurelle qui ne peut pas se résoudre avec des solutions conjoncturelles, comme le boulier tarifaire. Il faut une coordination au sein des territoires, avec des personnes en mesure de déceler les ménages en situation de précarité, de le comprendre, des acteurs généralistes comme Hellio qui ont la capacité de gérer les chantiers de rénovation énergétique et mobiliser les financements, et des entreprises de travaux qui doivent développer des solutions innovantes."
Il y a 2 ans et 177 jours

Lancement d’Action cœur de ville 2 par Christophe Béchu et Caroline Cayeux

Depuis 2017, la première phase du programme national Action cœur de ville a permis de renforcer l’attractivité et de soutenir le développement durable de 234 villes « moyennes » qui exercent une fonction de centralité, en investissant à hauteur de 5 milliards d’euros prioritairement dans la redynamisation de leur centre-ville afin de les rendre plus attractifs et résilients. Cinq ans après, les résultats sont là : plus de 6500 actions engagées, la fréquentation de ces communes a augmenté de 15% depuis 2018 et 91% des élus se déclarent satisfaits ou très satisfaits du programme.Un an après l’annonce du président de la République de prolonger le programme, et afin de poursuivre et renforcer l’attractivité des villes moyennes, les ministres annoncent en détaillent les mesures jusqu’à 2026. Au moins 5 milliards d’euros, sur 4 ans, permis grâce à l’engagement de l’État et de ses partenaires financiers (Banque des territoires, Anah et Action logement), permettront de continuer à revitaliser les 234 communes identiques à celles du premier volet. L’État poursuivra son rôle de facilitateur pour permettre aux territoires de développer leurs propres projets.L’adaptation au changement climatique et la promotion de la sobriété énergétique et foncière vont devenir les fils conducteurs de cette seconde phase (lutte contre l’étalement urbain, renaturation, rénovation, traitement des friches…).Si les interventions en centre-ville demeurent la priorité du programme, une attention particulière sera portée aux quartiers de gare et aux entrées de ville, qui constituent des secteurs clés pour assurer la transition écologique dans les villes moyennes.En ce sens, les ministres ont demandé aux préfets, en accord avec le maire, de suspendre davantage les projets d’installation de commerces en périphérie lorsque ces derniers sont préjudiciables à la revitalisation commerciale de leur centre-ville.Aussi, les ministres proposeront un dispositif dédié visant à redonner vie à des bâtiments historiques et emblématiques aujourd’hui laissés en friche.Enfin, les ministres souhaitent proposer aux maires de communes ACV un accompagnement renforcé dans leur stratégie globale d’adaptation au changement climatique. Celles-ci pourront par ailleurs avoir recours à un «conseiller en énergie partagée» pour aider la commune à identifier de nouveaux leviers de maîtrise d’énergie.Pour Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : « Action Cœur de ville a produit des résultats concrets dans la vie quotidienne des Françaises et des Français : revitalisation des commerces, rénovation des logements, valorisation du patrimoine bâti, renforcement des transports...A l'appel du Président de la République, l'Etat et ses partenaires ont engagé 5Md€, et ce sont autant de projets qui sont sortis de terre ! Action Cœur de ville, c'est aussi une nouvelle façon de travailler avec les territoires pour répondre aux besoins concrets de nos concitoyens, et nous voulons donc continuer en faisant de la transition écologique le fil vert de cet acte 2 ! Nous avons 234 villes moyennes qui peuvent incarner la réussite de la transition écologique des actes et du quotidien, et nous voulons porter haut l'exemple qu'elles donnent en faisant de la France la première Nation verte. »Pour Caroline Cayeux, ministre chargée des Collectivités territoriales : « Quand le programme fonctionne bien, on va plus loin ! Depuis cinq ans, Action cœur de ville apporte une réponse politique forte pour renforcer l’attractivité des centres-villes et leur redonner un rôle de moteur de développement pour leurs territoires. Plus de 6500 actions ont permis d’améliorer de façon significative la qualité de vie des habitants, avec la restauration du patrimoine, la réfection du bâti, la réimplantation de commerces, la renaturation des espaces, ou encore le réaménagement des mobilités. Aujourd’hui, je suis fière d’annoncer que nous renforçons les moyens consacrés au volet 2, avec un budget supplémentaire – au moins cinq milliards d’euros sur quatre ans – en faveur de 234 villes moyennes. Nous allons faire de la transition écologique le fil conducteur de ce volet 2 !. Nous allons également intégrer entrées de villes et dans le périmètre des interventions possibles. Et ce, afin de placer les villes moyennes au cœur de l’aménagement de notre pays, au cœur de son développement durable ! »
Il y a 2 ans et 177 jours

Avec Carsey 3D, l'impression béton 3D passe au stade industriel

Si dans le domaine médical ou des équipements industriels, les réalisations en impression 3D ont depuis quelques années trouvé des applications concrètes, dans l’univers du bâtiment et des travaux publics, les tentatives restent encore trop souvent au stade expérimental.Convaincus que dans le domaine du BTP, l’impression béton en 3D est pleine de promesses, trois acteurs (Chapsol, Sotubema et OB Groupe), experts et reconnus de leur domaine respectif, ont réuni leurs compétences pour créer l’entreprise spécialisée Carsey 3D :Chapsol et Sotubema, un duo d’industriels historiques du marché des travaux publics, déjà réunis au sein du Groupe Carsey.OB Groupe, designer de l’espace public expérimenté dans l’univers de la 3D sur le segment de la décoration urbaine et du mobilier haut de gamme.Ensemble, ils partagent la même vision : considérer l’impression 3D comme une nouvelle voie industrielle complémentaire qui permet d'enrichir techniquement une offre de produits et de solutions. Réunis au sein de Carsey 3D, ils entendent apporter une offre produite industriellement en usine pour répondre aux besoins des maître d’œuvre et d’ouvrage (collectivités locales, architectes etc..) pour la réalisation d’ouvrages et produits complexes et artistiques.Une rencontre avec Sika pour changer l’angle d’approcheAfin de relever ce défi technique, Carsey 3D s’appuie sur le savoir-faire de Sika, leader mondial de la chimie de la construction, pour développer une collaboration technologique autour de la maîtrise des outils d’impression et des encres. Des équipes locales et internationales dédiées à l’impression 3D accompagnent Carsey 3D dans l’industrialisation de l’impression 3D.Engagé depuis 2015 dans la mise au point d’encres en béton pour impression 3D, Sika a co- développé, une imprimante à portique avec un partenaire spécialisé. Celle-ci est proposée avec l’encre spécifique Sikacrete -7100 3D.L’encre Sikacrete-7100 3D est un micro-béton fibré permettant d’adapter le temps de prise «à la demande», permettant notamment le coulage de couches successives avec une précision optimale et des performances exceptionnelles : une vitesse d’impression pouvant aller jusqu’à 1m/s, et la possibilité d’imprimer jusqu’à un angle de 40° de porte-à-faux.Un investissement industriel désormais prêt à produireCarsey 3D vient d’investir dans une première unité d’impression 3D pour éléments préfabriqués en béton. L’imprimante à portique est installée sur le site de Sotubema à Coubert (77) en complément de son outil industriel de préfabrication classique.Dans ce contexte, OB Groupe, spécialisé dans la décoration urbaine créée la marque dédiée Artwork 3D-Print by Carsey 3D. Elle s’adresse aux collectivités locales avec une offre enrichie de produits et solutions qui redéfinissent les standards de design, de qualité et de finition.De son côté, Sotubema enrichit sa gamme de produits pour les aménagements urbains et routiers (bordures, éléments de voiries...) avec des propositions techniques inédites et esthétiques infinies grâce à la souplesse de fabrication d’éléments spécifiques avec une qualité industrielle. Chapsol augmente, quant à elle, son potentiel en solutions complexes préfabriquées sur mesure et donne une corde de plus à l'arc de son Bureau d’Études intégré.Pour Alberto Arena, DG du Groupe Carsey et de Carsey 3D : « L'impression 3D constitue une étape logique et probablement majeure de l'évolution de la préfabrication. Pour des PMI comme nous, la culture de l'innovation est vitale pour exister face à des grands groupes dont les capacités financières, industrielles et commerciales sont infiniment supérieures aux nôtres. En tant que préfabriquant, nous connaissons bien les limites des possibilités industrielles actuelles. Par ailleurs, nous avons identifié les applications qu'il est stérile d'aller défier ou essayer de remplacer. Mais nous sommes quotidiennement confrontés à des points singuliers mal résolus et finalement "bricolés" en atelier ou sur chantier. C'est dans cette logique que l'impression 3D vient compléter notre dispositif industriel qui n'a cessé d'évoluer depuis 90 ans (encore tout récemment avec la nouvelle presse innovante et unique installée à Coubert). L’impression 3D béton va nous donner accès à une offre produits sans équivalence pour Sotubema et à des possibilités techniques inédites en préfabrication pour Chapsol, conçues et justifiées par notre Bureau d’Études et produites sur notre site. Avec nos partenaires, nous partageons la même passion pour la création. »
Il y a 2 ans et 178 jours

Apsis : nettoyeur de grands conteneurs

Le système de nettoyage des IBC/GRV d’Apsis. [©Apsis] Apsis est présent sur le salon Vrac Tech1, avec le SL 1022. Il s’agit d’un système d’agitation couplé à une automatisation qui permet, dans un faible encombrement, de laver des IBC (Intermediate bulk container) et des GRV (Grand réservoir de vrac) avec une faible quantité d’eau. Seulement 30 l dans la plupart des cas. Sa tête de lavage haute pression assure un nettoyage complet des IBC/GRV ayant contenu tous types de produits, même les plus difficiles à traiter. Les cycles prélavage, lavage (avec ou sans détergent) et rinçage s’enchaînent suivant les paramètres établis par l’utilisateur. La tête de lavage bi-vitesse paramétrable accroît encore l’efficacité du nettoyage, tout en consommant moins d’eau. La main-d’œuvre est réduite grâce à la rapidité de mise en place de l’IBC/GRV dans le SL 1022, un automatisme éprouvé s’occupant du reste. Dans le même temps, le système anti-projection du SL 1022 protège les collaborateurs des éclaboussures d’eau indésirables. Le balayage angulaire sur toutes les surfaces s’effectue entre 15 à 60 s, selon le besoin. Des pompes doseuses péristaltiques permettent d’injecter avec précision la quantité nécessaire. La maîtrise de la consommation des produits et de l’eau est donc constante. 1Le salon Vrac Tech se tient du 6 au 8 décembre 2022, au Parc des expositions du Mans (72). Un évènement dédié aux solutions de gestion du vrac pour tous les professionnels industriels.
Il y a 2 ans et 184 jours

L’activité des matériaux de construction se contracte encore au troisième trimestre

Les conditions de production, déjà fragilisées par la montée des tensions sur l’offre amorcée dès 2020, sont désormais confrontées à l’envolée des prix de l’énergie et du coût des intrants mais aussi à l’érosion graduelle de la demande qui en découle. Dans un contexte inflationniste généralisé, les ressorts de l’activité sont vulnérables même si, pour le moment, les carnets de commandes sont encore jugés plutôt bien garnis par les professionnels du bâtiment comme par ceux des travaux publics. Mais si le stock de chantiers à réaliser est là, les difficultés pour les mettre en œuvre demeurent prégnantes et le flux de nouvelles commandes tend à se raréfier, notamment dans le secteur du logement neuf.Entre août et septembre, l'activité BPE se stabiliseSi les productions de matériaux ont continué de reculer en septembre, le rythme de ce repli s’est toutefois atténué sur les trois derniers mois pour les granulats et le BPE. Ainsi, côté granulats, selon les données encore provisoires disponibles pour septembre, la production aurait fléchi de -2,6% par rapport à août et de -6,9% au regard de septembre 2021, ce qui porte le glissement sur un an du troisième trimestre à -5,6%, contre -7,2% à la fin du deuxième trimestre (données CVS-CJO). Sur trois mois glissants, cette modération se confirme : la production de granulats de juillet à septembre ne cède plus que -1,3% par rapport aux trois mois précédents, alors qu’en avril-mai-juin, elle en perdait -10,2% par rapport au premier trimestre.Cependant, sur les neuf premiers mois de l’année, l’activité des granulats continue de se dégrader et affiche une baisse de -3,7% sur un an, le cumul sur douze mois atteignant pour sa part -3,1%. Du côté du BPE, les livraisons de septembre se sont quasiment stabilisées par rapport à août (-0,2%) mais restent -6,8% en dessous du niveau de septembre 2021. Au troisième trimestre, la production n’a cédé que -0,9% par rapport au deuxième trimestre (contre -4% trois mois plus tôt) mais elle perd encore -3,5% par rapport à la même période de l’an passé (données CVS-CJO). De janvier à septembre, l’activité du BPE s’inscrit en repli de -2,8% sur un an, soit un rythme plus marqué que sur douze mois glissants (-2,4%).L’indicateur matériaux, encore provisoire pour le troisième trimestre, traduit lui aussi un recul, l’activité cédant -4,7% sur un an après avoir perdu -5,1% le trimestre précédent (données CJO). Sur les neuf premiers mois de l’année, l’indicateur fléchit de -2,8% sur un an, seul le segment des tuiles et briques parvenant à se maintenir en territoire positif.Résilience du bâtiment mais visibilité réduiteEn octobre, le climat des affaires reste favorable et s’est même encore amélioré dans l’industrie du bâtiment selon la dernière enquête de l’INSEE. L’activité passée se serait redressée tandis que le solde d’opinion sur l’activité prévue se maintient à haut niveau même si les professionnels jugent qu’il est de plus en plus difficile de prévoir l’évolution de la situation de l’entreprise. Dans le segment du gros œuvre, les carnets de commandes restent très garnis avec 9,6 mois de chantiers (contre 6,4 mois en moyenne de long terme) mais les perspectives générales des chefs d’entreprise se dégradent, signe sans doute d’une certaine inquiétude, à la fois sur leur capacité à réaliser les travaux et sur leurs futurs carnets. Les obstacles limitant la production restent en effet nombreux, plus d’une entreprise sur deux (58%) étant actuellement dans l’impossibilité d’accroître son activité dans le gros œuvre (contre 1 sur 3 en moyenne de longue période). Les difficultés de recrutement figurent en tête des tensions et concernent 78% des entreprises de ce secteur qui restent engagées dans des processus d’embauche puisque les soldes d’opinion sur les effectifs passés et futurs affichent un net rebond en octobre. Les tensions sur la main-d’œuvre et la hausse des coûts conduisent de plus en plus de chefs d’entreprise à envisager de relever leurs prix ces prochains mois. Ce contexte inflationniste contribue à gripper le marché du logement. Dans l’individuel diffus, les dernières données de Markemétron confirment un plongeon du marché, en repli de -32% en septembre par rapport à la moyenne des ventes sur longue période pour ce même mois ; en cumul depuis janvier, les ventes s’inscrivent ainsi en recul de -19% par rapport à leur moyenne de long terme.Il est vrai que le marché du neuf pâtit d’un effet ciseau entre, d’une part, une offre pénalisée par un contexte institutionnel peu porteur (RE2020, loi ZAN, révision des SCOT...) et, d’autre part, une demande freinée par l’inflation qui rogne le pouvoir d’achat des ménages ; le tout sur fond de resserrement de la politique monétaire et de l’offre bancaire qui rabote leur solvabilité et limite leur accès au crédit. De décembre 2021 à octobre 2022, le taux moyen des prêts à l’habitat a augmenté de près de 100 points de base (passant de 1,06% à 2,05%) selon les données de l’Observatoire du Crédit Logement. De fait, la capacité des ménages à acheter a fortement reculé, la surface achetable ayant reculé de 4 m2 en un an au troisième trimestre, une chute jamais observée par le passé. Quant à la production de crédits à l’habitat, elle s’est contractée de -32% sur un an d’août à octobre.Côté construction, les permis logements ont enregistré un recul de -2% (CVS-CJO) sur les trois derniers mois à fin septembre par rapport aux trois mois précédents mais atteignent 512.400 unités en cumul sur douze mois, soit 10% de plus qu’au cours des douze mois précédents. Dans le même temps, 386.000 logements ont été mis en chantier, soit à peine plus qu’au cours des douze mois précédents (+0,4%), la tendance étant un peu plus soutenue sur les trois derniers mois connus à fin septembre (+1,4% comparé aux trois mois précédents).L’écart entre le nombre de permis et les mises en chantier demeure très important, suggérant des anomalies déclaratives relatives aux ouvertures de chantier et/ou un allongement des délais de démarrage de travaux compte tenu du contexte actuel. Bref, une situation atypique qui brouille la lisibilité conjoncturelle de demande à venir de matériaux. Enfin, du côté du bâtiment non résidentiel, les permis comme les surfaces commencées ont reculé au troisième trimestre de 2022, de l’ordre de -4,7% et de -6,8% sur un an respectivement. Même si les surfaces de locaux autorisées et commencées restent haussières en cumul sur douze mois (+4,9% et +6,8% respectivement), les évolutions récentes marquent une inflexion inquiétante.TP : une amélioration... sous contraintesInterrogés par la FNTP en octobre, les chefs d’entreprise ont constaté une dégradation de leur activité passée mais s’attendent à une amélioration au cours des prochains mois, à la fois du côté de la clientèle publique comme du côté de la clientèle privée. Les carnets de commandes sont toujours jugés bien garnis, au-dessus de leur moyenne de long terme, notamment du côté de la maîtrise d’ouvrage privée. Mais l’activité des travaux publics reste contrainte par le manque de personnel qui concerne la moitié des entreprises en octobre (contre 41 % en juillet) et qui représente le principal obstacle à la production, précédant les contraintes financières (pour 30% des réponses) et le manque de demande (27%).
Il y a 2 ans et 185 jours

Hidalgo promet à Paris un plan d'investissement grâce à la hausse de la taxe foncière

Le texte de l'exécutif voté mardi lors du débat d'orientation budgétaire "permettra d'élaborer sereinement, maintenant que nous savons nos capacités d'autofinancement, un plan d'investissement pour la deuxième partie de la mandature (...) sur nos projets prioritaires", a déclaré Paul Simondon (PS).Les écologistes, alliés turbulents des socialistes, et l'opposition réclament depuis des mois un programme d'investissement de la mandature (PIM) dans un contexte budgétaire assombri par les crises sanitaire et énergétique. Leur demande était à chaque fois repoussée par l'exécutif.Mais lundi 7 novembre, Anne Hidalgo a annoncé une hausse de 52% de la taxe foncière pour les propriétaires parisiens, qui représentent un tiers des 2 millions d'habitants de la capitale. Cette hausse devrait rapporter environ 580 millions d'euros supplémentaires à la Ville dès 2023.L'élue socialiste a ainsi renoncé à sa promesse électorale, en 2020, de ne pas augmenter les impôts locaux."Je ne pourrai pas tenir cet engagement", a-t-elle reconnu en séance, appelant les propriétaires parisiens à la "solidarité" pour lui permettre "de tenir un service public de qualité".Elle a une nouvelle fois reproché fois au gouvernement l'augmentation de la contribution de solidarité imposée à la capitale: "Les contribuables payent 720 millions d'euros pour le budget de l'Etat", a-t-elle réaffirmé, alors que la dotation globale de fonctionnement reçue en retour "s'élève à 40.000 euros".Jeudi, le ministre des Comptes publics Gabriel Attal avait balayé ces critiques, réclamant à Anne Hidalgo des "réformes de structure" et une meilleure maîtrise des "dépenses discrétionnaires de subventions, qui ont très fortement augmenté ces dernières années".Ce mardi, les élus LR et apparentés, principal groupe d'opposition, ont boycotté le débat budgétaire, leur cheffe de file Rachida Dati fustigeant face à la presse une "politique de braquage des Parisiens".Anne Hidalgo "avait dit, juste avant l'été, que jamais elle n'augmenterait les impôts", a rappelé la maire du VIIe arrondissement, dénonçant "l'irrespect de la parole publique" et réclamant un "audit des dépenses courantes et des politiques publiques" de la mairie.
Il y a 2 ans et 185 jours

Planète Bâtiment n°68 est disponible

Chers lecteurs, Le numéro 68 du magazine Planète Bâtiment est disponible. Voici le sommaire : P.06 : Actualités P.11 : Loi REP bâtiment : mise en place des outils P.16 : Décodage : Deux maisons individuelles certifiées Cradle to Cradle P.20 : Construtech club Startup innovation : Bâtiment bas carbone, les start-up se mobilisent P.23 : Dossier : RE 2020 : un (grand) pas vers la construction bas carbone P.33 : Cahier des solutions avec Batimédia P.40 : Pont thermiques : les rupteurs boostés par la réglementation P.44 : Protections solaires : le juste équilibre P.48 : Agence Qualité Construction (AQC) : Ventilation double flux en rénovation P.50 : Qualité de l’air et efficacité énergétique, l’inséparable duo P.52 : Maîtriser le COP pour réduire les consommations d’énergie P.55 : Biodiversité en ville, concevoir un ensemble cohérent P.58 : Abonnement Ces articles sont extraits de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Planète Bâtiment n°68 est disponible est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 185 jours

Ventilation double flux en rénovation

Douze enseignements pour garantir la performance et la qualité de l’air Si la pandémie confirme le rôle clé des systèmes de ventilation double flux pour garantir la sécurité sanitaire des occupants, encore faut-il que l’installation soit performante. D’où l’intérêt de suivre ces recommandations issues de retours d’expériences qui concernent principalement la conception.   Des registres motorisés et asservis au taux de CO2 modulent les débits de la ventilation selon l’occupation et favorisent la qualité de l’air et les économies d’énergie. Enseignement 5 : tester et contrôler l’asservissement de la ventilation au taux de CO2.Photos : AQC L’atout d’une VMC double flux est d’apporter un air neuf filtré, voire purifié grâce à différentes technologies, et d’extraire l’air vicié, avec une optimisation du confort thermique et une réduction des consommations énergétiques par la récupération de calories au niveau de son échangeur. Un système très efficace, dont les ventes sont en forte croissance (+ 48,7 % en maison individuelle et + 16,3 % en logements collectifs et tertiaire en 20211), mais complexe et trop souvent mal dimensionné, installé et entretenu. Des dysfonctionnements qu’il est pourtant possible de résoudre dès la conception, comme le démontre le rapport VMC double flux en rénovation de la collection « 12 enseignements à connaître ». Réalisé dans le cadre du dispositif REX « Bâtiments performants » de l’Agence Qualité Construction (AQC), après des audits terrain menés par des enquêteurs en France métropolitaine avec l’appui du centre de ressources CD2E, il relève les malfaçons et les non-conformités majeures, précise les impacts sur le bâti et la santé des occupants, indique leur origine et propose des solutions correctives. Bien positionner les prises d’air et de rejet Le premier conseil est de bien déterminer l’emplacement de la prise d’air extérieur. Il s’agit de l’éloigner des sources de pollution (fumées…) et de proscrire un positionnement proche du sol (poussières, obstruction…). De même, la bouche de rejet d’air vicié ne doit pas se situer à moins de 60 cm de la prise d’air neuf, de façon à éviter les risques de recirculation. En cas d’impossibilité technique, la pose d’un déflecteur entre les deux peut résoudre le problème. Revoir le dimensionnement C’est un sujet récurrent. Très souvent, les hypothèses d’occupation prises en phase de conception ne correspondent plus à l’occupation réelle ou aux volumes des pièces modifiées lors de travaux de rénovation. Les conséquences ? Dans les deux cas, un renouvellement d’air insuffisant pouvant entraîner des atteintes au bâti (humidité, moisissures) et une dégradation de la qualité de l’air. La solution corrective est d’intervenir, si possible, sur les réglages de la centrale de traitement d’air pour équilibrer les vitesses d’air d’insufflation et les débits d’extraction, de redimensionner les réseaux aérauliques ou encore de remplacer ou de repositionner les bouches d’insufflation pour adapter la portée des flux à l’usage. Piloter les débits d’air selon le taux de CO2 Compte tenu de l’importance de la qualité de l’air intérieur sur la santé, la préconisation complémentaire est d’installer des capteurs et des registres motorisés pour ajuster en continu les débits d’air neuf soufflés au taux de CO2. Le dioxyde de carbone étant un bon indicateur du risque de confinement et donc de l’ensemble des polluants de l’air, il s’agit de ne pas dépasser la valeur maximale de concentration de sécurité de 600 ppm, dans les locaux sans port de masque, indiquée par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP). Cette régulation intelligente permet également, selon l’occupation, de booster l’apport d’air neuf si nécessaire ou de mettre en place une programmation horaire ou journalière. Il s’agit de bien définir le nombre et le positionnement des capteurs et d’en assurer l’entretien en les incluant dans les contrats de maintenance. Autre bonne pratique pour éviter les pertes de charge et la surconsommation électrique : mettre en place une mesure de pression différentielle sur la filtration de la centrale de traitement d’air, reliée à une alarme ou à la GTC (gestion technique centralisée) afin d’optimiser le changement des filtres. En dirigeant le flux d’air le long du plafond, cette bouche de soufflage à effet Coanda n’entraîne aucune gêne pour les occupants. Enseignement 4 : assurer une bonne diffusion de l’air. Limiter au maximum les passages hors volume chauffé Autre recommandation : éviter de positionner l’échangeur de la CTA (centrale de traitement d’air) à l’extérieur et limiter au maximum la longueur des gaines de soufflage et de reprise de la ventilation hors volume chauffé, source de déperditions énergétiques. En cas d’impossibilité, il s’agit de respecter la résistance thermique réglementaire pour le calorifugeage des gaines et de privilégier un calorifugeage double peau avec un capotage aluminium protecteur. Gérer les nuisances sonores Dernier enjeu de la conception et non des moindres : maîtriser le bruit de l’installation. Parmi les bonnes pratiques soulignées : installer un piège à son en sortie de CTA pour abaisser les bruits de transmission, dimensionner les bouches de soufflage et les sections des gaines en fonction du débit maximal ou encore limiter les points singuliers pour éviter les sifflements. Mise en œuvre et contrôle : quelques vérités bonnes à dire Enfin, le rapport met en évidence les malfaçons et les erreurs relevant directement de la méconnaissance des règles de l’art par l’entreprise et du manque de contrôle de la maîtrise d’œuvre. Citons le non-raccordement du réseau d’évacuation des condensats de l’échangeur au réseau d’eaux pluviales ou d’eaux usées, la multiplication des coudes inutiles des réseaux et l’écrasement des gaines souples, l’absence de protection des gaines et des terminaux de ventilation en phase chantier entraînant la présence de poussières et d’humidité ou encore la difficulté d’accéder à la CTA et le manque de place pour changer les filtres. Téléchargement du rapport complet sur le site www.qualiteconstruction.com L’écrasement des gaines souples au niveau de la CTA engendre des pertes de charge et une surconsommation énergétique. Enseignement 11 : réaliser une mise en œuvre soignée du réseau aéraulique et de la CTA. Dix ans de retours d’expériences Lancé en 2010, le dispositif REX « Bâtiments performants » de l’Agence Qualité Construction (AQC) aide les professionnels à s’inscrire dans la transition énergétique et environnementale. Il se base non seulement sur un audit de bâtiments précurseurs et des mesures in situ, mais aussi sur un entretien avec les acteurs qui les ont conçus ou construits. En dix ans, l’AQC a ainsi audité 1 600 bâtiments et rencontré plus de 4 000 acteurs. Objectif : identifier les dysfonctionnements et bonnes pratiques, puis restituer les enseignements à travers différents supports sur www.rexbp.qualiteconstruction.com. Pour ce qui concerne le confort d’été, le rapport dont cet article fait la synthèse propose douze enseignements à connaître, observés sur le terrain et analysés par des experts. Avec pour chacun : le constat, les impacts, les causes et les bonnes pratiques.Le tout accompagné de photos et schémas illustrant les non-qualités et bonnes pratiques.   Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Ventilation double flux en rénovation est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 185 jours

Propositions de l’Association Française du Gaz en réponse à la crise énergétique

L’AFG souligne qu’à l’entrée de l’hiver, la France est dans une situation meilleure que celle anticipée quelques mois plus tôt. Les acteurs de la filière gazière ont été fortement mobilisés durant l’année 2022. Les actions mises en place en faveur de la sécurité d’approvisionnement, du remplissage des stockages, de l’accompagnement de leurs clients et de la maîtrise de la demande, ont permis des bénéfices importants. Cela se traduit par des prix plus bas en France que dans les pays européens voisins, ce qui bénéficie à tous les consommateurs français. Dans un contexte de forte hausse des prix, les mesures déployées par les pouvoirs publics ont amorti fortement les conséquences de la crise pour les ménages et aidé certaines entreprises. Malgré ce soutien, l’AFG alerte sur l’impact économique de la situation du marché et appelle à un rééquilibrage des mesures d’aide pour les orienter davantage vers les entreprises en difficulté, obligées pour certaines de réduire voire d’arrêter temporairement leur activité.Pour aider l’ensemble des clients à faire face en 2023 aux conséquences des prix élevés de l’énergie, l’AFG formule les propositions suivantes :Les hausses prochaines sur les ménages et le renforcement du chèque énergie doivent permettre un meilleur ciblage et un rééquilibrage entre ménages et entreprisesPour les entreprises :Étendre le bénéfice du bouclier tarifaire aux TPE et aux PME sous la forme d’un « chèque énergie entreprises », à un niveau déterminé en fonction du prix de fourniture contractualisé et de la consommation de référence, et selon un critère reposant sur le ratio comprenant le montant de la facture énergie et le chiffre d’affaires annuel ;Mettre en place rapidement, avant la fin de l’année, le dispositif de garantie de l’État pour s’assurer que tous les clients puissent se voir proposer au moins une offre de fourniture.Pour les ménages :Pérenniser en 2023 les mesures de renforcement du niveau du chèque énergie et ouvrir une réflexion de fond sur une refonte du dispositif et de la cible des bénéficiaires ;Lancer rapidement une consultation sur les modalités de définition d’un indice de prix de référence pour 2023 suite à l’extinction des tarifs réglementés en gaz ;Élargir le bénéfice du chèque énergie exceptionnel « fioul » à l’ensemble des énergies hors réseau – fioul, bois et propane – pour les ménages résidant sur une commune non raccordée au réseau de gaz naturel ;Mettre en place un taux de TVA réduit pour les offres de fourniture de gaz contenant 50 % de biométhane.Pour les acteurs de la mobilité gaz :Mettre en place un dispositif d’aide au GNV qui favorise cette énergie à hauteur de ses bénéfices environnementaux et qui permette de préserver le développement de la filière.Vous trouverez l’intégralité de ces propositions détaillées dans ce document.
Il y a 2 ans et 185 jours

Le cahier des solutions

Bati Média & Planète Bâtiment présentent : Le Cahier des Solutions. Weber / Gamme Tradical et béton de chanvreUne offre enrichie Depuis le 1er mai 2022, suite à un accord signé avec le groupe belge Lhoist, Weber commercialise, en exclusivité sur le territoire français, les produits Tradical à base de chaux aérienne. Entre ces produits qui viennent enrichir la gamme Georges Weber et l’offre « bétons de chanvre » que le fabricant entend développer, ce dernier assoit davantage son expertise en restauration patrimoniale. Mélange de chanvre, de chaux et d’eau, le béton de chanvre, biosourcé, présente des propriétés isolantes et peut être utilisé en neuf comme en rénovation, y compris en préfabrication. Matériau de remplissage, il s’utilise notamment dans les systèmes constructifs poteaux-poutres, qu’ils soient en bois ou en béton. L’occasion pour Weber de se positionner sur l’enveloppe avec une solution durable et légère ! Avec le couple Tradical Thermo + Chanvribat, conforme aux règles professionnelles, il ajoute à sa gamme une solution béton de chanvre de hautes performances (temps de prise, lambda, etc.) reposant sur une formule brevetée. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Weber Photo : Isonat Isonat /DuoprotectIsolant rigide en fibres de bois Sous forme de panneau rigide, l’isolant Duoprotect est composé de fibres de bois issues de plaquettes des scieries du massif forestier du Beaujolais, situées à proximité immédiate des usines de production. Biosourcé, le produit présente la résistance mécanique la plus élevée de la gamme rigide d’Isonat, tout en offrant des performances thermiques intéressantes. Pour exemple, sa conductivité thermique est de 0,046 W/(m.K). En outre, il assure une bonne isolation acoustique, notamment aux impacts de pluie, ce qui le rend pertinent en isolation de toitures inclinées par l’extérieur. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Schöck / Rupteurs Rutherma Impact carbone minimum, performances maximum Assurant les liaisons structurelles dalle/façade, dalle/balcon, dalle/loggia, dalle/éléments saillants de l’enveloppe et refend/façade, les rupteurs Rutherma, types DFi, DFi/ VM, Ki, DB, D et RF, développés par Schöck sont désormais couverts par une nouvelle Fiche de déclaration  environnementale et sanitaire (FDES), valide jusqu’en avril 2027. Une pole position pour cette gamme qui affiche le meilleur impact carbone du marché des rupteurs de ponts thermiques linéiques, avec une valeur de 12,2 kg.eq.CO2/UF. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Forbo Flooring Systems Photo : Schöck Rutherma DFI Forbo Flooring Systems / Marmoleum MarbledEloge de l’écoconception Dès son élaboration, la collection de revêtements de sol Marmoleum Marbled de Forbo est, comme tous ceux de la famille Marmoleum, un hymne à la nature. Elle se compose, en effet, de matières premières naturelles, renouvelables pour la plupart – huile de lin, résine de pin, farine de bois (certifiée PEFC et issue de forêts gérées durablement), pigments et charges  minérales –, sur un support en toile de jute. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com VisionAIR / Ciment CalciaDes ciments moins carbonés Grâce à des formulations variant la proportion de clinker et d’ajouts, Ciments Calcia propose VisionAIR, une gamme de ciments à l’empreinte carbone moindre (jusqu’à – 40 % de CO2). Des solutions moins carbonées pour une performance optimale des produits mis en œuvre, garantissant ainsi qualité et pérennité des ouvrages. À disposition, quatre produits livrés en sacs : Baticia, un ciment pour béton destiné à tous les usages du bâtiment ; Forcia, un ciment pour béton adapté aux milieux agressifs ; Flexia, un ciment pour mortier de montage avec air entraîné ; Poncia, un mortier de montage à base de pierre ponce pour blocs béton et briques, qui permet de supprimer la quasi-totalité des ponts thermiques. Autres choix durables du fabricant, des sacs en papier kraft sans traitement de blanchiment, des encres à l’eau avec des pigments de grade alimentaire et des colles à base d’amidon. En outre, VisionAIR décline des solutions dédiées aux applications BPE de type fondation, voile, plancher, et Préfa pour les bétons précontraints avec démoulage immédiat ou différé. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Calcia Photo : Hörmann Hörmann et Tubauto Engagement environnemental Leader européen dans la fabrication des portes, blocs-portes, huisseries et motorisations pour l’industrie, le tertiaire et l’habitat, le groupe Hörmann s’est engagé, depuis des années, dans la sauvegarde du climat et de l’environnement. À l’heure de la RE 2020 et de la réduction des émissions de carbone, il est déjà opérationnel avec des solutions neutres en carbone sur ses portes d’intérieur et dans son offre promotionnelle Europa Promotion. L’usine de production Tubauto, propriété du groupe allemand depuis 1991, lui emboîte le pas, opérant elle aussi sa transition environnementale. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com   Knauf Lightboard Horizon 4Plaque de plâtre allégée… comme son empreinte carbone Knauf innove avec Knauf Lightboard Horizon 4, première plaque de plâtre à quatre bords amincis pour plafonds, plus légère et plus facile à poser qu’une plaque standard. La formulation de son cœur de gypse permet, en effet, un gain de poids de près de 25 % – de quoi faciliter les chantiers au quotidien. Cette solution, unique sur le marché français (sous Atex du CSTB), est adaptée à la réalisation d’ouvrages de plafonds et rampants intérieurs, dans tous types de bâtiments (hors locaux humides). Autre argument fort, son empreinte environnementale allégée, qui séduira à coup sûr les maîtres d’ouvrages et maîtres d’œuvre. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Knauf Photo : Seigneurerie Seigneurerie/PhylopurPeinture biosourcée Composée d’alkyde d’origine végétale en phase aqueuse à 97 %, cette peinture biosourcée permet de répondre à tous les chantiers engagés dans une démarche environnementale. Dénommée Phylopur, elle propose aux professionnels des performances d’esthétique et d’application en positionnement haut de gamme. Déclinée en impression et finition mate et soie, elle est blanche de base et peut se teinter dans toutes les teintes pastel. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Viessmann / Vitodens SEChaudière auto-adaptative gaz à condensation Dévolue aux ménages modestes et d’une qualité éprouvée, la nouvelle chaudière auto-adaptative gaz à condensation Vitodens SE, signée Viessmann, garantit un haut confort en chauffage comme en production d’eau chaude sanitaire. Adaptée aussi bien à la construction neuve qu’à la rénovation, cette chaudière, avec échangeur de chaleur instantané intégré, est dotée d’une étiquette énergétique A. Elle couvre une plage de puissances allant de 3,2 à 25/29 kW (double service, chauffage et production d’eau chaude sanitaire à micro-accumulation : 15,4 l/min selon EN 13203). Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Viessmann Photo : Alkern Alkern et RE2020 Cap sur la performance environnementale L’engagement d’Alkern pour améliorer l’impact carbone de ses solutions constructives reste une priorité. Ainsi en 2020, 2 millions d’euros ont été investis sur les sites d’Izeaux (38) et de Mouy (77) : d’une part dans une rectifieuse pour la fabrication de blocs à joints minces, d’autre part dans une ligne de fabrication de blocs intégrant la mousse 100 % minérale Airium, soit des blocs 100 % recyclables, sans étape de tri. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Veka / Veka RecycleEn avance sur le recyclage L’innovation passe par l’environnement et, en la matière, Veka anticipe régulièrement les réglementations. Pour preuve, le groupe affiche aujourd’hui une moyenne de 26 % de matière recyclée utilisée dans ses profilés, un pourcentage à comparer à la moyenne nationale située à 8 %, ou encore aux objectifs de la profession fixés à 20 % à l’horizon 2025. En 2022, l’industriel va encore plus loin avec la solution Veka REcycle. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Veka Photo : Kemica Coatings Kemica Coatings / Souplethane 5Résine d’étanchéité biosourcée Cette PME française développe des résines d’étanchéité et de revêtements de sols biosourcées et innovantes, destinées aux secteurs de la construction et du génie civil. Ainsi sa gamme de résines vertes et durables Souplethane 5, qui couvre une quinzaine d’applications dans le secteur du bâtiment et bénéficie des qualifications du CSTB. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Xella Ytong / Compact 20Construire malin avec le béton cellulaire Dédié à la construction de maisons individuelles, qu’elles soient de plain-pied ou à étages, le bloc Ytong Compact 20 permet d’alléger l’isolation du bâti en parois verticales, voire de plancher bas, et de gagner en Shab par rapport à d’autres matériaux de construction. Il se positionne donc comme la solution la plus économique, tout en respectant les différents indicateurs de la RE 2020. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Xella Ytong Photo : Onduline Onduline FlexoutuileUn matériau fiable et respectueux de l’environnement Les plaques de sous-toiture Onduline Flexoutuile contiennent environ 50 % de matières premières recyclées. En outre, leur process de fabrication intègre une démarche respectueuse de l’environnement. Sans oublier les émissions de CO2 réduites grâce au poids allégé des matériaux, ce qui limite l’impact du transport. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Saint-Gobain Glass Première gamme de verre bas carbone C’est une étape essentielle pour la construction durable que Saint-Gobain Glass franchit avec cette gamme de verres présentant la plus faible empreinte carbone du marché. Une première dans l’industrie, obtenue grâce à une production qui associe un contenu élevé en verre recyclé (environ 70 % de calcin), l’utilisation d’énergie renouvelable ainsi qu’un effort important en recherche et développement. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com   Photo : Saint-Gobain Glass Photo : Cem’In’Eu Cem’In’EuCiment bas carbone Cem’In’Eu investit pour produire un ciment à base de pouzzolane, une matière première naturelle extraite localement. Son utilisation permet de réduire fortement le pourcentage de clinker et représente donc un effet de levier considérable pour la baisse de l’empreinte carbone globale des ciments produits, en vrac comme en sac. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Sika / Sikadur -31+Adhésif structural « Développement Durable » Dernier arrivé dans la gamme des solutions « Développement Durable » développée par le spécialiste de la chimie de la construction, l’adhésif structural Sikadur -31+ offre de meilleures performances, tout en affichant une technologie et un mode d’application plus vertueux. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Sika Photo : Milliken Milliken & Company / Revêtement de solsEn route vers la neutralité carbone « Notre programme M/PACT prouve que les revêtements de sol peuvent satisfaire les attentes de design et de performance, tout en tenant compte des enjeux environnementaux », souligne Jim McCallum, vice-président exécutif de Milliken & Company. Plus concrètement, les matériaux non essentiels sont éliminés des produits, tandis que ceux issus du recyclage sont privilégiés. Privilégiés également, l’approvisionnement régional et la production locale, afin de limiter l’impact du transport. De même, l’industriel s’efforce de réduire sa dépendance au pétrole. Les revêtements de sol présentent une traçabilité intégrale des produits. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Solar-Paint / SolarcoatLa peinture de toit qui rafraîchit PME toulousaine, Solar-Paint a mis au point, en partenariat avec son fournisseur ariégeois Maestria, la solution Solarcoat, une peinture à l’eau qui intègre des ingrédients naturels et des matières recyclées, telle la brisure de verre. Simple, peu coûteuse et durable, cette peinture de toit blanche présente un taux de réflexion solaire supérieur à 92 %, ce qui permet d’abaisser de 5 °C en moyenne la température intérieure des bâtiments. Et donc de limiter le recours à la climatisation en période estivale. À la clé, des économies d’énergie ainsi qu’une amélioration du confort et du bien-être des occupants. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Solar-Paint Photo : Kompozite Deep Tech / KompozitePlateforme d’aide à la conception bas carbone Destinée aux architectes, bureaux d’études, constructeurs et maîtrises d’ouvrage, la plateforme Kompozite, développée par la startup Deep Tech, leur permet de prendre rapidement et efficacement des décisions complexes en termes de construction durable. La solution applique au secteur du BTP, des techniques de design génératif, bien connues dans les secteurs de l’aéronautique ou de l’automobile. Plus clairement, le logiciel compile les données pour générer des solutions constructives optimisées en fonction des contraintes spécifiques de chaque projet, que ce soit en construction neuve ou en rénovation thermique. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Immoblade / Vitrages de protection solaireEconomies d’énergie toute l’année Réduire l’empreinte carbone des bâtiments en diminuant leurs consommations d’énergie liées à la climatisation et au chauffage. Telle est l’ambition d’Immoblade, qui conçoit, fabrique et commercialise des vitrages de protection solaire uniques sur le marché. Efficaces toute l’année, ces derniers ne nécessitent aucune maintenance. Leur dimension innovante réside également dans leur capacité à laisser passer les apports solaires en hiver et à les bloquer l’été. Et ce, sans nuire à la visibilité des occupants ni à l’aspect architectural des bâtiments. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Immoblade Photo : Rector Rector / Box Rupteurs EquatioUne gamme réduite mais performante Dans le cadre de sa démarche RSE, Rector, fabricant d’éléments en béton précontraint et béton armé, a ajusté le contenu de ses Box, afin de réduire les pertes et déchets sur les chantiers. À disposition : Box vide sanitaire, Box étage & toit terrasse et Box sous-sol & toit-terrasse. De même, les cartons utilisés sont recyclés et recyclables. Moins de références à stocker, un design revu, un code couleur pour une meilleure lisibilité sur le parc de stockage : le fabricant a également pensé à ses clients distributeurs. Complète, compacte et pratique, la nouvelle gamme de Box de rupteurs Equatio illustre sa volonté de proposer aux professionnels de la construction des solutions adaptées à leurs besoins. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Knauf Ceiling Solutions / Plafonds AdagioPerformance acoustique et graphique Réflexion de la lumière, confort acoustique, durabilité et flexibilité de design… La nouvelle gamme minérale de plafonds acoustiques Adagio, de Knauf Ceiling Solutions, répond aux plus hautes exigences. Certifiée Cradle to Cradle Silver et Gold pour la qualité de l’air, la gamme se décline en quatre solutions : Adagio Acoustic+, Adagio Alpha+, Adagio Db+ et Adagio HD+ (disponibles en 19, 30 et 35 mm). Chacune peut se poser seule ou être combinée selon les effets recherchés, soit un large éventail de performances acoustiques selon les besoins de l’espace. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Knauf Ceiling Solutions Photo : LG LG / ERV résidentielleConfort intérieur et économies d’énergie Complète, la nouvelle solution de ventilation (ERV) résidentielle est équipée d’une filtration en plusieurs étapes, pour un air purifié et un environnement agréable. Elle est, en outre, compatible avec l’application LG ThinQ™. L’expérience utilisateur s’avère confortable, avec une surveillance en temps réel des niveaux de poussières fines et de dioxyde de carbone, ainsi qu’une commande à distance intuitive. Grâce à l’échangeur de chaleur de LG, cette solution garantit une circulation de l’air efficace, tout en réduisant de manière significative le gaspillage énergétique. En effet, elle permet de récupérer jusqu’à 85 % de l’énergie du chauffage en hiver et 83 % de l’énergie du refroidissement en été. Soit une consommation minime en fonctionnement, ce qui réduit d’autant les factures d’électricité de l’utilisateur, tout en gardant un environnement de vie plaisant. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com  Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Le cahier des solutions est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
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RE 2020 : un (grand ?) pas vers la construction bas carbone

Au-delà de la promotion d’une sobriété énergétique dans la construction neuve, la singularité de la réglementation RE 2020 « Eco-construire pour le confort de tous » réside dans son approche des émissions carbone du bâtiment, désormais prises en compte sur l’ensemble de son cycle de vie. Les matériaux à plus faible impact représentent donc un atout indéniable. Et la démarche va plus loin encore, puisqu’elle repose également sur l’intelligence de la conception, la recherche de l’adéquation du bâtiment aux besoins de ses usagers, la frugalité dans les quantités de ressources utilisées… Dossier réalisé par Stéphane Miget      Siège de l’Office national des forêts (ONF), à Maisons-Alfort (93) : Vincent Lavergne Architecture + Atelier WOA, Elioth, Egis bâtiment, Hervé, Mathis, Réolian Multitec. Photo : Sergio Grazia Photo : Sergio Grazia Guillaume Meunier, directeur délégué d’Elioth « La RE 2020 replace l’architecture au cœur de la dimension technique du bâtiment. »   En réunissant plus de quarante experts en structure, enveloppe et environnement, Elioth by Egis constitue une force d’innovation au service de l’excellence constructive durable, de la conception jusqu’au suivi de réalisation. Ce collectif se compose de trois équipes dédiées, boostées par un laboratoire transversal de recherches. Focus sur la RE 2020 et la construction bas carbone avec son directeur délégué, Guillaume Meunier. Photo : Elioth Quelle est aujourd’hui votre vision de l’approche bas carbone ? Guillaume Meunier – S’intéresser à l’impact climat et carbone des bâtiments n’est pas une nouveauté. Cela fait plus de dix ans que nous étudions le sujet. Ce qui a accéléré l’intérêt, c’est l’expérimentation E+C-, dont l’objectif était de réfléchir à l’intégration de critères carbone dans la RE 2020. Dans le même sens, il faut citer aussi la création du label BBCA. C’est cela qui nous a permis de fixer des règles plus précises sur la manière de conduire un bilan carbone, de créer une base de données de matériaux. Et à partir de là, on a pu réaliser lesdits bilans, comparer entre projets, entre équipes, et fournir des chiffres crédibles sur lesquels il est possible de discuter. Quels enseignements en avez-vous tirés ? L’impact principal des bâtiments découle du poids carbone des matériaux. Ce qui nous a permis de comprendre que nous pouvions réellement le réduire. Un constat qui est en lien avec les observations du Giec et avec la stratégie nationale bas carbone… Car la conception bas carbone, c’est penser la manière dont un projet constructif peut réduire son impact sur la planète. Tous les secteurs vont devoir faire des efforts, mais tout tourne un peu autour du bâtiment. Engager ce secteur est donc primordial. Les critères carbone sont désormais intégrés à la RE 2020. Pensez-vous que la réglementation va accélérer la prise de conscience des acteurs du secteur ? Oui, car nous sommes passés d’un label expérimental E+C- à une obligation de la RE 2020. Ce qui signifie, d’un point de vue réglementaire, que si l’impact carbone d’un bâtiment à l’état de projet n’est pas réduit, on n’a tout simplement pas le droit de construire. Nous sommes les premiers dans le monde à adopter une règle aussi contraignante. Nous préparons la RE 2020 depuis sept ans, l’Angleterre commence tout juste à préparer l’équivalent d’E+C-. Sa mise en place devrait aller plus vite car ils vont pouvoir bénéficier de notre expérience. De son côté, l’association BBCA est en train de créer un label européen. Donc tout devrait bouger assez rapidement.  Siège de l’Office national des forêts (ONF), à Maisons-Alfort (93). L’ONF a souhaité la construction d’un bâtiment à ossature bois, qui fasse la promotion des technologies de la construction-bois et permette de valoriser les savoir-faire de la filière bois.Photo : Sergio Grazia Comment voyez-vous la place des architectes dans cette approche bas carbone ? Jusqu’à présent, une grande partie d’entre eux pensaient que la RT 2012 ne les concernait pas vraiment et que les consommations énergétiques étaient un sujet mineur. Mais la RE 2020 replace l’architecture au cœur de la dimension technique du bâtiment. Un architecte ne peut pas dire à un bureau d’études de gérer la RE 2020. Pour les projets bas carbone sur lesquels j’ai travaillés, tous les intervenants – maîtrise d’ouvrage, architecte, bureau d’études et entreprises – se mettent autour de la table. Aujourd’hui, je peux, en tant qu’ingénieur, suggérer à l’architecte une forme de bâtiment pour qu’elle soit compatible avec la RE 2020. Idem pour les matériaux. Cela pourrait venir directement de l’architecte. Et je ne parle pas uniquement de la structure. Il s’agit donc d’avoir des discussions, des échanges. En revanche, il y a un retard dans cette prise de conscience et je passe, en ce moment, beaucoup de temps à leur expliquer la réglementation. Comment les promoteurs et maîtres d’ouvrage réagissent-ils ? Aujourd’hui, la plupart comprennent globalement la démarche. Normal puisque c’est désormais réglementaire et l’interdiction de construire les concerne en premier lieu. On peut aussi établir nombre d’analogies entre un bilan carbone et un bilan financier. Ce sont les mêmes discussions ; certains promoteurs saisissent parfois mieux l’approche que les architectes ou ingénieurs. Sans compter que ceux qui ont une vision bas carbone sont mis en avant, c’est une nouvelle manière de se différencier. Autre point : la démolition, dont l’impact n’est pas pris en compte dans la RE 2020. Qu’est-ce que cela vous inspire ? C’est exact. En revanche, elle est prise en compte dans le label BBCA. Je pense que pour la RE 2020, c’était trop compliqué, notamment parce que l’apprentissage E+C- l’avait déjà été. Mais maintenant que l’on sait réaliser des bilans carbone, on peut intégrer tout ce que l’on veut. Sur certains projets, il y avait des calculs E+C-, BBCA, et parfois d’autres méthodes. Donc il est possible d’étendre le périmètre de calcul ; la méthode est désormais claire, on peut s’appuyer dessus. C’est vrai, c’est dommage que la démolition ne soit pas prise en compte, mais il existe tant de contraintes sur les bâtiments neufs. À l’inverse, c’est plus simple sur la réhabilitation. Et désormais, je ne connais pas un promoteur auquel on ne demande pas s’il est sûr de vouloir démolir plutôt que de réhabiliter. Auparavant, ils démolissaient d’emblée, aujourd’hui ils réfléchissent avant de se lancer. Car le niveau de complexité de la RE 2020 rend la réhabilitation plus intéressante, contrairement à la démolition. Le gap est tellement grand entre RT 2012 et RE 2020 que l’absence de prise en compte de la démolition peut être pardonnée… À condition qu’elle soit intégrée dans les années à venir.  Engagé sur l’exemplarité en termes d’empreinte carbone, le nouveau siège de l’ONF a obtenu le niveau E3C2 du label expérimental E+C-, ainsi que le niveau Excellence du label BBCA.Photo : Sergio Grazia Dans votre analyse, vous regrettez la non-prise en compte de l’ensemble des usages des consommations énergétiques. C’est en effet mon seul regret. Le périmètre du poste RT du bâtiment, qui représente un tiers à un quart des consommations, a été augmenté par rapport à la RT 2012, mais la réglementation ne prend pas encore en compte toutes les consommations. Dans le label E+C-, on ajoutait les consommations spécifiques, ce qui n’est pas le cas avec la RE 2020. La raison est qu’elles sont très difficiles à calculer. Exemple avec les consommations d’un parc d’ordinateurs dans un bâtiment tertiaire, dont il faut connaître le type, le nombre… Dans le label E+C-, on appliquait juste un ratio. Vous vous intéressez à la vie du bâtiment et, dans la prise en compte de l’impact carbone, le calcul de l’ACV (Analyse du cycle de vie) suffit-il ? Pour réaliser l’ACV d’un bâtiment, sont considérés l’impact des matériaux à la construction et les renouvellements techniques nécessaires pour maintenir la fonctionnalité de l’ouvrage sur une période de cinquante ans. Par exemple, l’impact d’un carrelage est pris en compte deux fois et demie pour intégrer la perte de performance au bout de vingt ans. Cela concerne l’ensemble des matériaux. Mais on sait que lorsqu’un logement ou un immeuble de bureaux change de mains, il y a des travaux (nouvelle peinture, changement de moquettes…) et que ceux-là ne sont pas intégrés. Je pense qu’il faudrait l’anticiper pour inciter à la sobriété. Dans l’absolu, il faudrait aussi prendre en compte le mobilier. Et également les restructurations, d’après vous ? De plus en plus… Nous travaillons sur des projets en réfléchissant à l’adaptabilité : la transformation de bureaux en logements, par exemple. En général dans la vie d’un bâtiment, de nombreux changements interviennent au bout de vingt-cinq ou trente ans de vie. La restructuration lourde ou le changement d’usage ne sont comptabilisés nulle part. Vous vous intéressez également aux mobilités, pourquoi ? Il n’est pas possible de décorréler l’impact carbone d’un bâtiment de celui de la mobilité. Par exemple, la création d’une zone pavillonnaire à 15 km d’une ville va forcément induire des déplacements en voiture. Mais si l’on pense avant vélo, arrêt de bus à proximité, les habitants iront plus naturellement vers les mobilités douces. C’est aussi cela, la démarche de construire bas carbone. Architectes, ingénieurs, etc. nous sommes souvent déconnectés du quotidien des gens. Il faut penser ce que vont être leurs déplacements, les lieux où ils iront faire leurs courses… Un bâtiment devrait proposer des services bas carbone. Les anticiper permettrait de « décarboner » les pratiques des habitants eux-mêmes. Ce sont des effets subtils et secondaires qu’il faudrait aussi prendre en compte.    École d’Heudebouville, Hemaa et Hesters-Oyon : l’usage du bois, de l’ardoise, l’intégration de panneaux photovoltaïques et l’absence de consommation d’énergie fossile pour le chauffage de l’équipement permettent d’atteindre les niveaux E3C2 et Bepos. Photo : Sergio Grazia Solutions bas carbone RE 2020 Construire selon les critères de la RE 2020, impose, entre autres, de s’intéresser aux produits et systèmes à plus faible impact carbone. Une démarche déjà bien engagée, qui reste à peaufiner en multipliant les FDES. Et s’il y a révolution, elle sera peut-être davantage du côté de la conception des ouvrages. Applicable depuis janvier 2022 pour le logement et juillet 2022 pour certains bâtiments du secteur tertiaire, la RE 2020 impose, comme chacun sait, une diminution de l’impact carbone des bâtiments. Dans les faits, sa mise en application est progressive. Ainsi, les exigences, relativement faibles les premières années, suivront une trajectoire à la hausse, avec des seuils tous les trois ans jusqu’en 2030. Comptage du carbone Aujourd’hui, le sujet majeur est le comptage du carbone avec les Fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) pour les produits de construction et les Profils environnementaux produits (PEP) pour les équipements des bâtiments inventoriés dans la base Inies. Capitales pour calculer l’analyse du cycle de vie (ACV) du bâtiment sur cinquante ans, celles-ci sont encore, selon nombre d’experts, insuffisantes ou incomplètes pour consolider un calcul carbone. Il est donc difficile de connaître la réalité du bilan carbone d’une opération, son calcul étant encore réalisé sur la base de nombreuses valeurs par défaut. C’est l’un des enseignements de l’expérimentation E+C-. La consolidation de la base Inies va s’effectuer durant les trois premières années de la RE 2020, entre 2022 et 2025. Passé cette période, il sera plus aisé de comparer les produits, les matériaux, les industriels… Intelligence de la conception Autre enseignement important issu de l’expérimentation : construire bas carbone ne se limite pas à utiliser des matériaux à faible impact. C’est sur l’ensemble de la chaîne de production du bâtiment qu’il faut agir. Les retours d’expérience montrent, en effet, que si les matériaux bas carbone sont importants dans le processus vertueux, ils ne suffisent pas, à eux-seuls, pour rendre un bâtiment bas carbone. C’est dans l’intelligence de la conception, l’adéquation aux besoins, la frugalité des quantités et la mixité des matériaux, ainsi que dans le recours aux énergies renouvelables que résident les clés d’une construction bas carbone réussie. Soit un triptyque : éviter, réduire, stocker.     École d’Heudebouville : le système structurel en portiques autorise une évolution future et une modularité complète des locaux. Les façades et la toiture sont constituées de modules préassemblés hors site, associant étanchéité air/eau, isolant et structure.Photo : Sergio Grazia Adaptations et évolutions Ces bases étant posées, l’application de la RE 2020 aura forcément un impact sur les systèmes proposés par les industriels. Sans attendre de révolution – les innovations de rupture sont rares dans le secteur du bâtiment –, il y aura nécessairement des adaptations, des évolutions… Les industriels d’ailleurs n’ont pas attendu et proposent d’ores et déjà des solutions à plus faible impact carbone, qu’il s’agisse de produits traditionnels ou issus de matières premières biosourcées ou géosourcées. Une chose est sûre : aucun matériau ne sera exclu. Il n’en est pas de même des équipements techniques. Dès l’entrée en application de la nouvelle réglementation, les chaudières gaz ont été bannies des maisons individuelles. Au chapitre des matériaux de construction, les évolutions visant à limiter l’impact carbone des composants d’un bâtiment sont de trois ordres. Primo, une action sur les process de fabrication des industriels ; secundo, l’impact carbone du produit en lui-même ; tertio, sa capacité à répondre aux objectifs de la réglementation, via les six indicateurs réglementaires. À savoir : Ic énergie et Ic construction pour le carbone, Bbio, Cep, Cep nr pour l’énergie et DH pour le confort d’été.   Bois et biosourcés La RE 2020 va bien sûr booster le développement des matériaux dits « biosourcés ». L’ACV dynamique qui les favorise n’y est pas étrangère. Et de fait, la construction bois, alliée à ce type de matériaux, est assurément une réponse positive aux besoins de décarbonation de nos activités. D’ores et déjà en phase avec la réglementation, ces solutions sont aujourd’hui matures. Les différents systèmes constructifs disponibles (poteaux/poutres, poteaux /dalles, ossature bois, bois/béton…) répondent aux contraintes et réglementations en termes de feu, d’acoustique, de thermique, à travers des solutions génériques et évaluées. Le bois s’impose parce qu’il offre de vraies qualités constructives : légèreté, inertie moyenne, possibilité de préfabriquer, rapidité d’exécution, chantiers à faible nuisance – pour en citer quelques-unes. Là encore, il ne faut pas s’attendre à des innovations de rupture. Les systèmes constructifs existent. La difficulté provient davantage de la disponibilité de la ressource et de l’organisation des filières. C’est le premier travail à réaliser pour que les produits biosourcés, le bois en premier lieu, se développent à grande échelle. Ces filières, au même titre que les autres, doivent encore travailler sur le fond et prouver la performance environnementale en produisant des FDES complètes. Un travail qui est en cours. Avec eux, l’innovation sera davantage dans l’intelligence de la conception des bâtiments. Et ce, en jouant sur deux leviers : le mariage du bois et des matériaux biosourcés – les isolants notamment –, et la réduction de matière. Sur ce dernier point, il s’agit d’utiliser le bois non plus en substitution du béton, mais comme une option technique permettant de construire avec moins de matériaux – point crucial de la démarche bas carbone. Et le bilan sera d’autant plus positif si les bois utilisés sont d’origine locale.    Interface, Lyon 8e, Sud Architectes, Nexity. Cet ensemble immobilier utilise des bétons 100 % bas carbone, dont EcoPact AA de Lafarge France, béton autoplaçant offrant un taux de réduction de 90 % du poids de CO2 par mètre cube.Photo : Lafarge/Mazaud Du côté de la brique terre cuite Depuis plusieurs années, la filière mène un travail sur les aspects fabrication et ressources dans l’esprit de la RE 2020, autrement dit sur la décarbonation de l’activité. La profession s’est organisée pour réfléchir aux process et à la réduction des gaz à effet de serre (GES). Sur la période courant de 1990 à 2018, les consommations d’énergie ont déjà pu être réduites de 17 %, et les émissions de CO2 de 37 % entre 2000 et 2017 (source FFTB). Ce travail est loin d’être terminé. La filière a engagé un plan « Usine bas carbone 2050 » au niveau européen pour détecter et déployer des technologies de rupture. La brique en elle-même va bien sûr évoluer, mais sans qu’il y ait de révolution. En revanche pour répondre aux indicateurs, notamment les Bbio, les briques de 20 ou de 25 avec un R supérieur à 1 vont s’imposer pour permettre, à épaisseurs de murs égales (brique + complexe d’isolation), une isolation plus performante du bâtiment et une limitation des consommation d’énergie. Du côté du béton Ciment et béton, plusieurs approches au choix. La première consiste à remplacer une partie du clinker par d’autres types de liants. Par exemple, le CEM III/A, B ou C, ou ciment de haut fourneau, contient entre 36 et 80 % de laitier de haut fourneau (S) et 20 à 64 % de clinker (K) ou des liants géopolymères zéro clinker. Selon le CSTB, ces derniers ont un bilan carbone divisé par cinq comparé à un ciment CEM I (Portland classique, le plus utilisé aujourd’hui), soit 188 kg de CO2 par tonne contre 966 kg. Ce sont les entreprises du BTP qui testent ces ciments pour cadrer leur employabilité sur les chantiers. Ils travaillent notamment sur des règles d’usage avec des abaques, afin d’établir, en fonction des projets et des températures extérieures, les délais à respecter avant décoffrage. Les CEM III et CEM V sont, pour le moment, bien adaptés aux travaux hydrauliques souterrains, aux fondations et aux travaux en milieu agressif. La part des équipements techniques Les retours d’expérience E+C- concernant les équipements techniques ont démontré leurs performances quand ils sont associés à une enveloppe parfaitement conçue. Car c’est bien elle qui diminuera massivement les consommations de chauffage et de climatisation. Reste un point critique : l’eau chaude sanitaire (ECS). Rappelons que dans un logement parfaitement isolé et étanche à l’air, l’ECS est le poste le plus consommateur !   Le recours aux énergies renouvelables, dont le solaire photovoltaïque en autoconsommation, devrait fortement se développer pour répondre aux exigences de décarbonation. Tuile solaire Edilians.Photo : Edilians  Qualité de l’air intérieur, prise en compte du confort d’été… Les pompes à chaleur air/air évoluent vers des systèmes réversibles apportant un complément de chauffage et de rafraîchissement. Ici, Zehnder Comfoclime 24/36.Photo : Zehnder Pour la partie carbone, deux aspects sont à prendre en compte : l’impact de l’équipement en lui-même et l’énergie qu’il utilise pour fonctionner. Côté énergie, on comprend bien que plus on a recours aux renouvelables, plus on la récupère, plus l’impact carbone diminue. Là où les choses se compliquent, c’est qu’il faut ajouter l’empreinte carbone de l’équipement. D’où l’importance des PEP écopasseport pour les équipements des bâtiments. Les évolutions sont probablement à aller chercher du côté du confort d’été, la RE 2020 ayant des objectifs en degrés heure (DH) bien plus stricts que la TIC (température intérieure de confort) de la RT 2012. Il faudra mettre en œuvre des solutions pour rafraîchir sans recourir à la climatisation. Ces solutions existent déjà, mais elles devront sans nul doute être optimisées. Parmi les plus simples : les brasseurs d’air, le refroidissement ou le rafraîchissement adiabatique (qui s’effectue sans échange de chaleur), le puits provençal, ou encore le plafond ou plancher rafraîchissant. À cela s’ajoutent tous les systèmes d’occultation solaires fixes ou automatisés, tels les volets roulants, eux aussi appelés à se développer. 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Qualité de l’air et efficacité énergétique, l’inséparable duo

Ventiler est impératif pour garantir la qualité de l’air intérieur, mais cette fonction est consommatrice d’énergie. Les récentes normes internationales ambitionnent d’améliorer la gestion des installations. Exploitants de parcs immobiliers et bureaux d’études thermiques le savent : le chauffage, la climatisation et la ventilation concentrent la moitié des dépenses d’énergie d’un bâtiment, et environ 30 % tiennent aux systèmes de ventilation. Soit 15 % des charges totales d’un bâtiment. Pour faire circuler l’air dans les réseaux de diffusion et d’extraction, les ventilateurs doivent combattre trois principales sources de pertes de charge : en premier lieu, le linéaire du réseau de gaines (± 40 %) ; en deuxième lieu, les filtres (± 30 %) ; en troisième lieu, les batteries chaudes et froides placées au centre des centrales de traitement d’air (± 20 %). Ce classement souligne l’importance à accorder aux filtres. La formule de calcul pour déterminer leur consommation d’énergie est connue des prescripteurs et exploitants. Elle est résumée par : 1 pascal supplémentaire de perte de charge est égal à 1 euro dépensé en plus. Ce lien entre la filtration et les coûts d’exploitation d’un bâtiment est désormais un sujet technique. Qualité de l’air et filtration Deux raisons à cela. La première concerne la prise en compte de la qualité de l’air qui s’est accrue au cours de la décennie écoulée. En témoigne le travail de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a établi que la pollution de l’air était responsable de 7 millions de décès chaque année de par le monde. La seconde provient de la révision des normes internationales des produits de filtration depuis le milieu des années 2010. Elles prennent en compte les deux notions d’efficacité de filtration et de maîtrise des consommations. En témoignent leurs étiquettes de classement Eurovent. Bernard Reinteau  Indispensables à la ventilation, les filtres constituent le deuxième poste de perte de charge d’un système aéraulique, d’où l’intérêt de leur choix et de leur exploitation.Photo : Camfil « Filtrer efficacement et à coût maîtrisé est possible. » « L’innovation technologique parvient à faire face au double défi de la qualité de l’air et de la maîtrise des consommations d’énergie. Ce sujet fait l’objet de travaux de recherche et développement depuis plusieurs années, et les industriels sont parvenus à mettre au point des médias filtrants à la fois performants et d’une très faible perte de charge. À tel point qu’il est aujourd’hui possible d’abandonner les classiques « préfiltre + filtre » pour ne retenir qu’un seul filtre. Les bureaux d’études et les exploitants de bâtiments équipés de centrales de ventilation verront immédiatement le bénéfice qu’ils pourront tirer de cette innovation : la filtration sera d’un niveau élevé, les consommations d’énergie pratiquement réduites de moitié et le coût de remplacement sensiblement diminué. » Michel Duclos président , Association des ingénieurs et techniciens en climatique, ventilation et froid (AICVF) Photo : AICVF Solution n° 1 Trois évolutions importantes pour des normes en phase avec le sujet énergétique :    Capacité de filtration. Les classes G4 à F9 de l’ancienne norme EN 779 ont laissé place, en août 2018, à la norme internationale ISO 16890 et ses 4 classes : grossier (ou coarse), ePM10, ePM2,5 et ePM1, plus proches des réalités physiques de la filtration. Ventilation des bâtiments non résidentiels : l’EN 16798-3 d’août 2017. Ce référentiel « croise » les standards de l’OMS et les nouvelles classes de filtration de l’ISO 16890. Ce qui permet d’indiquer les solutions de filtration minimales pour obtenir la qualité de l’air intérieur requise selon la qualité de l’air extérieur et la catégorie d’usage des locaux  : à occupation permanente, temporaire, sans occupation… L’association Eurovent détaille l’application de cette norme dans sa recommandation dite 4/23 de novembre 2020. Limites d’usage des filtres à la norme ISO 16890 selon la norme EN 13053 de 2019 qui recommande, selon ce référentiel : – un filtre ISO grossier doit être changé dès que sa perte de charge dépasse de 50 Pa sa perte de charge initiale, ou atteint trois fois sa perte de charge initiale – on retient toujours la plus faible valeur ; – un filtre ISO ePM10, ePM2,5 ou ePM1 doit être changé dès que sa perte de charge dépasse de 100 Pa sa perte de charge initiale, ou atteint trois fois sa perte de charge initiale – on retient toujours la plus faible valeur.  Les nouvelles générations de centrales de traitement d’air d’une capacité de 15 000 voire 25 000 m3/h sont équipées de moteurs à commutation électronique plus sobres en énergie.Photo : France Air Solution n° 2 Préparer une stratégie de filtration Les concepteurs et exploitants ont en main tous les leviers pour gérer au plus près les consommations d’énergie dues à la ventilation et éviter leurs dérives. Deux critères apparaissent prépondérants : Le rendement du moteur du ventilateur. Les développements techniques récents orienteront les achats vers des versions à commutation électronique, donc basse consommation et à haut rendement. Ces moteurs équipent en standard des centrales de traitement d’air jusqu’à 15 000 m3/h. Le choix du filtre. Depuis l’application des nouvelles normes internationales, l’émulation anime les acteurs que sont AAF (American Air Filter), Camfil, Freudenberg ou Titanair. AAF met l’accent sur l’audit des installations et une analyse fine du coût global de l’installation. Le suédois Camfil travaille tous les types de média filtrant, fibres synthétiques et fibres de verre, développe des profils de poches coniques ou de cadres de dièdres favorisant l’écoulement et conçoit ses produits selon un principe de coût total optimisé ; les équipes commerciales disposent aussi d’un logiciel de sélection des produits au regard de la maîtrise des charges. Freudenberg, moins présent en bâtiment et plus orienté vers l’industrie, présente des gammes en fibres synthétiques et organiques. Titanair vient d’être récompensé par l’AICVF pour la création de sa fibre GreenTex à très faible perte de charge initiale – 53 Pa pour un 3 000 m3/h – qui permet, sur 6 000 h, de réaliser plus de 50 % d’économie d’énergie.    Les fournisseurs de filtres répondent à la double demande d’amélioration de la filtration et de réduction des pertes de charge. Titanair propose une microfibre synthétique d’une perte de charge initiale deux fois inférieure à celle observée sur des produits pour un même usage.Photo : Titanair En septembre 2021, l’OMS a publié sa révision des valeurs guides de la qualité de l’air extérieur : Pour les particules d’une taille minimale de 10 µm, ou PM10, la moyenne annuelle doit être de 15 µg/m3 et la pointe moyenne sur 24 heures de 45 µg/m3 ; Pour les particules d’une taille minimale de 2,5 µm, ou PM2,5, la moyenne annuelle doit être de 5 µg/m3 et la pointe moyenne sur 24 heures de 15 µg/m3. À noter que les valeurs guides des particules les plus fines et les plus dangereuses pour l’organisme, celles de 1 µm dites PM1, font toujours l’objet de débats. Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Qualité de l’air et efficacité énergétique, l’inséparable duo est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 185 jours

Protections solaires : le juste équilibre

Avec l’énergie et le carbone, le confort d’été dans les bâtiments neufs est un point clé de la RE 2020. Ce qui implique de s’intéresser à la conception architecturale (Bbio) mais aussi aux protections solaires de façon à bénéficier des apports du soleil sans en subir les désagréments. Bien gérés, les apports solaires assureront plus de 50 % du chauffage et de l’éclairage dans le bâtiment. Il convient donc de contrôler le niveau d’énergie et de lumière pénétrant via les baies vitrées, et ce, en fonction des saisons. Car si la lumière naturelle est bénéfique aux occupants et contribue aux économies d’énergie, elle ne doit pas devenir, elle-même, source d’inconfort, de surchauffe ou d’éblouissement. C’est là qu’interviennent les systèmes d’ombrage et de contrôle solaire. À ne pas confondre avec l’occultation, qui consiste à empêcher, par obturation, la lumière de pénétrer dans le bâtiment. Ici, l’objectif est bien de la laisser passer, tout en réduisant les effets négatifs du soleil. Plus concrètement, la lumière rentrera là où on le souhaite, au moment où les occupants en auront l’utilité, et sans éblouissement.  Maîtriser les apports solaires impose, avant tout, de connaître parfaitement un ensemble de critères tels que la performance de la baie, la zone climatique, l’exposition, l’usage du bâtiment, le type de store ou de brise-soleil. Photo : Terreal Bioclimatisme et ombrage Ainsi, jamais le concept de bioclimatisme n’aura eu autant de sens puisque celui-ci permet de contrôler l’ensoleillement par le toit et les façades en favorisant les apports solaires lorsqu’ils sont nécessaires et en les atténuant lorsqu’il y a risque d’inconfort. Il repose sur deux éléments intimement liés : primo, l’architecture du bâtiment qui va tenir compte de la zone climatique, de l’orientation ; secundo, les dispositifs spécifiques d’ombrage, pensés en fonction des saisons et de la course du soleil. Et pour une conception bioclimatique réussie, les outils informatiques, particulièrement ceux de simulation, s’avèrent d’une grande utilité. Confort d’été : que dit la RE 2020 ? La RE 2020 introduit deux évolutions majeures par rapport à la RT2012. 1. La TIC (température intérieure conventionnelle), indicateur réglementaire de la RT 2012, est supprimée car insuffisamment significative pour mesurer l’inconfort perçu par les occupants. Elle est remplacée par une nouvelle exigence : les degrés-heures d’inconfort (DH). Cette méthode de calcul prend en compte les effets du changement climatique sur les bâtiments : évolution future des températures, vagues de chaleur plus fréquentes, plus intenses et plus longues. Ce calcul est réalisé à partir de données météorologiques, sur la base de la canicule d’août 2003 et en fonction des zones géographiques. Concrètement, elle définit deux seuils à partir desquels le bâtiment est considéré comme inconfortable pour ses occupants : 26° C la nuit et entre 26° C et 28° C la journée (entre 7 et 22 h l’été). Elle introduit aussi deux seuils d’inconfort basés sur l’indicateur DH : un seuil maximal DH_Max à ne pas dépasser et un seuil bas de 350° C.h. D’où trois options possibles pour un bâtiment donné : Indicateur DH inférieur à 350° C.h : le bâtiment est déclaré conforme et n’engendre pas normalement d’inconfort en été. Indicateur DH supérieur au DH_Max : le bâtiment est déclaré non réglementaire et présente un taux d’inconfort d’été trop important. Indicateur DH compris entre 350° C.h et le DH_Max : le bâtiment est considéré comme réglementaire, mais présente un risque d’inconfort pour ses occupants en cas de canicule. Dans ce cas, il faudra prendre en compte les consommations de refroidissement et agir pour se rapprocher du seuil bas d’inconfort. 2. L’inconfort d’été est désormais pris en compte via le Bbio, lequel a été renforcé de 30 % par rapport à la RT 2012. L’objectif est de consolider la performance énergétique statique des bâtiments par une conception plus réfléchie. À savoir, une isolation renforcée mais qui tient compte de l’inertie, une meilleure protection de l’ensoleillement direct par des écrans, des stores, ou encore une végétalisation. Nouveauté par rapport à la RT 2012, les besoins de froid sont désormais calculés dans le nouveau coefficient réglementaire Bbio. À ce titre, la RE 2020 renforce les exigences en matières de protections solaires, étendant celles-ci à l’ensemble des baies, et non plus uniquement à celles des chambres. Quant à la climatisation, elle n’est pas interdite, mais elle ne peut s’envisager sans une conception du bâti optimisée – notamment en termes bioclimatiques. Solution 1 Contrôle par les vitrages Les vitrages, notamment ceux à couches (VIR), ont une action directe sur le rayonnement. Leurs caractéristiques ne se limitent pas à leur qualité thermique pour le confort d’hiver (faible émissivité). Ils jouent également un rôle de plus en plus important dans le confort d’été, en réduisant les apports énergétiques excédentaires. Il existe des VIR dotés de couches de protection solaire – dans ce cas, la transmission lumineuse est de l’ordre de 70 à 75 % –, ou des produits colorés qui ne laissent pénétrer que 40 à 50 % de lumière. Leur utilisation convient à toutes les situations où l’apport excessif d’énergie solaire peut poser problème : grandes baies vitrées, vérandas, verrières, façades. À disposition également, des vitrages à contrôle solaire dynamique, appelés aussi électrochromes. Ces derniers ont la capacité de réguler le rayonnement solaire en s’obscurcissant plus ou moins, à la demande ou automatiquement. Cette technologie permet de préserver toutes les qualités du vitrage sans les inconvénients majeurs que sont l’éblouissement et la surchauffe. Et ce, quelles que soient l’orientation des façades du bâtiment et la saison.  Sous l’action d’un faible courant électrique, les vitrages électrochromes adaptent la transmission lumineuse et calorifique à l’ensoleillement et à la température ambiante du bâtiment. Photo : Sage Glass Solution 2 Systèmes d’ombrage Indissociables d’un vitrage performant, les dispositifs d’ombrage regroupent un très grand nombre de produits : stores intérieurs ou extérieurs, volets roulants et battants, brise-soleil fixes ou mobiles déclinés dans une large palette de formes et de matières (métal, terre cuite, béton, bois, matériaux composites), films de protection… Utilisés pour limiter les apports de chaleur ou de lumière en été ou, pour certains d’entre eux, pour préserver la chaleur du bâtiment pendant la nuit (hiver), ils ont également pour fonction de préserver l’intimité. À noter également leur dimension esthétique. Au choix, une grande diversité de produits et, par ricochet, une multitude d’acteurs – storistes, menuisiers, façadiers, métalliers… – qui, intervenant sur ce marché, doivent intégrer, chacun dans sa spécialité, la problématique de l’ombrage. Et aussi bien sûr les moyens techniques pour y répondre, lesquels incluront de plus en plus les automatismes. Car le mode de commande des protections mobiles est capital. Pour ce faire, un gros travail au niveau des scénarios de gestion doit être réalisé de manière à les définir précisément en fonction des cas de figure (type de protection, de bâtiment et de gestion). Connectées à la GTB dans le secteur tertiaire, automatisées ou reliées à un système de domotique dans le résidentiel, les protections seront modulées, via des capteurs intégrés, en fonction de la position du soleil et des ombres portées.  La mise en œuvre de procédés d’ombrage en façade et en couverture impose une étude de conception sérieuse. Sachant qu’il y a des contraintes importantes en termes de portée et de prise au vent avec des éléments parfois en porte-à-faux. Photo : Tellier brise-soleil Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Protections solaires : le juste équilibre est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 185 jours

Bâtiment bas carbone, les start-up se mobilisent

En France, le secteur du bâtiment est celui qui consomme le plus d’énergie parmi tous les secteurs économiques : 70 millions de tonnes d’équivalent pétrole. Cela représente 43 % de l’énergie finale totale (source Ademe). Motivées par cette réalité, les start-up se mobilisent pour apporter des solutions cherchant à réduire l’empreinte carbone. Elles proposent des solutions novatrices pour développer de nouveaux modes de conception, de construction et d’exploitation pour des bâtiments décarbonés. Découvrons trois solutions soutenues par Constructech Club. 1/ Kompozite, plate-forme pour la conception et la construction de bâtiments bas carbone   Kompozite compile les données des matériaux de construction pour générer des solutions constructives optimisées en fonction des contraintes spécifiques de chaque projet, que ce soit en construction neuve ou en rénovation thermique. « À travers notre solution, les architectes, les bureaux d’études, les constructeurs et la maîtrise d’ouvrage peuvent prendre rapidement et efficacement des décisions complexes pour la construction des bâtiments durables, nous précise Damien Cuny, CEO de Kompozite. Notre solution permet de prendre des arbitrages techniques très rapidement en phase conception, appel d’offres ou chantier. » Kompozite permet d’augmenter la pertinence des matériaux mis en œuvre, notamment en termes d’empreinte carbone ; de maîtriser les contraintes réglementaires et les risques d’assurabilité liés aux matériaux ; et de diffuser l’innovation matériaux, notamment bas carbone. Seules quatre données sont nécessaires pour lancer la création d’un projet : adresse, emprise, destination et environnement. Une fois le projet créé, l’utilisateur peut bénéficier de l’ensemble des fonctionnalités de Kompozite, dont les principales sont :   Un moteur de recherche de produits classés par familles ou techniques : pour connaître l’impact carbone de n’importe quel matériau tout en précisant ses conditions d’utilisation ; Un générateur automatique de combinaisons de matériaux les moins polluants et adaptés aux contraintes de l’utilisateur ; La visualisation des données à l’échelle du bâtiment : donne accès à certaines statistiques telles que la répartition de l’impact carbone par lots ou un calcul de carbone biogénique. 2/ Teamoty Recycle, pour optimiser la gestion des déchets sur les chantiers   Teamoty Recycle est un logiciel qui permet de gérer et de tracer le tri des déchets de l’ensemble des entreprises d’un projet de construction. « Digitaliser le tri, c’est s’assurer de la traçabilité des déchets, c’est favoriser un tri sélectif, et faciliter la gestion des projets », nous explique Fabien Font, CEO de Teamoty Recycle. En France, chaque année, ce sont près de 46 millions de tonnes de déchets qui sont créées par le secteur. Autant de déchets qui doivent être triés pour répondre aux nouvelles réglementations et aux enjeux du changement climatique. » La mise en œuvre d’une filière à responsabilité élargie des producteurs (REP) pour que les industriels du secteur financent la collecte et la valorisation de ces déchets, dite filière « PMCB » pour produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment, initialement prévue pour janvier 2022, a été repoussée d’un an, mais ses contours sont déjà fixés. Ainsi, Teamoty Recycle permet d’ores et déjà aux acteurs du bâtiment d’être en conformité et de gérer le tri des sept flux à la source, c’est-à-dire sur le chantier. Le principe de Teamoty Recycle est simple et comporte quatre étapes : le responsable de déchets sur chantier déclare les bacs sur la plate-forme en les identifiant à l’aide d’un QR code ; il peut attribuer les bacs aux différentes sociétés (une signature ou photo sera nécessaire pour valider l’attribution) ; il définit ensuite si le bac est à trier ou non et en vérifie l’état avant de l’orienter vers la dernière étape : le tri ou le vidage. À l’issue de ce processus, le bac sera remis dans le système d’attribution. 3/ Optimiz Construction, les meilleures pratiques pour le poste de ferraillage En France, chaque année, c’est 10 fois le poids d’une tour Eiffel de treillis soudés qui est jeté : au mieux, ces chutes sont mises à la benne ; au pire, elles sont laissées dans la dalle de béton ! Optimiz Construction aide les entreprises de gros œuvre à gagner 20 % de performance sur leur poste de ferraillage en optimisant les matériaux et la mise en œuvre. Dès la phase de préparation du chantier, via son application web d’optimisation de découpes, Optimiz Construction permet aux conducteurs de travaux ou aux chefs de chantier de commander jusqu’à 25 % de treillis soudés standards en moins sans remettre en cause la solidité des structures. Durant la phase d’exécution, l’équipe de ferraillage dispose d’un plan de découpes optimisé et d’étiquettes générées automatiquement par l’application web. Cette approche, inspirée du Lean Construction, permet de gagner en efficacité sur le poste de travail et de réduire considérablement les déchets. S’inspirer des meilleures pratiques chantier et simplifier leur mise en œuvre, voilà la recette de Marion Malandain,CEO d’Optimiz Construction, pour se réapproprier le savoir-faire du poste de ferraillage. La solution permet à la fois des performances environnementales, avec la réduction des déchets, de l’empreinte carbone et des rotations de bennes, des performances économiques, avec la réduction des quantités de matériaux standards à commander et du temps de mise en œuvre sur le chantier, et des performances applicatives avec la simplification des plans de pose et la réduction de la découpe chantier et des déplacements. Bilan du Club Avec l’entrée en vigueur de la RE 2020 en 2022 et la mise en place de REP bâtiment en 2023, la réglementation se durcit pour contraindre le secteur de la construction à construire plus durable. La bonne nouvelle : les start-up françaises répondent présent quand il s’agit de créer des solutions innovantes pour réduire l’empreinte carbone dans tout le cycle de vie du bâtiment. À propos de Constructech Club J’ai créé Constructech Club dans l’objectif de favoriser le développement économique des métiers du BTP par l’innovation. Mon équipe et moi accompagnons les chefs d’entreprises et les directions opérationnelles des TPE et des PME du secteur dans le processus d’identification et d’adoption des solutions technologiques pour améliorer la productivité et la rentabilité de leurs entreprises. Nous avons été sélectionnés par BPI France et par France Num dans le cadre du plan France Relance pour accompagner 1 500 entreprises du BTP dans leur transformation numérique. Diana Gonzalez Pour plus d’information rendez-vous sur le site de Construtech.club Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Bâtiment bas carbone, les start-up se mobilisent est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 185 jours

L’EPFA Guyane lance deux opérations d’aménagement reposant sur le principe « Habiter le paysage »

Elle comprend des logements, activités économiques et espaces publics. A Montsinéry-Tonnegrande, l’EPFA lance les travaux de la phase 1 de la tranche 2 de la ZAC « Montsinéry » avec comme parti pris : donner à voir le paysage. L'EPFA Guyane construit avec ses partenaires publics et privés « la ville amazonienne durable" selon une démarche cohérente d'ensemble qui actionne à la fois la maîtrise du foncier, la réponse aux besoins en logements, équipements et activités économiques, tout en valorisant la mosaïque de paysages et biodiversité guyanaises. Ces opérations d’aménagement visent à créer un choc de l’offre pour contribuer à résorber les squats et créer les équipements nécessaires au bien-être de la population. Pour Denis Girou, directeur général de l’EPFA Guyane : « Nous entrons dans une nouvelle phase de l’OIN pour deux opérations, celle de l’opérationnel. Après le volet pré-opérationnel, les études de conception et le choix de la maitrise d’œuvre, nous démarrons ce mois ci les travaux d’aménagement dans 2 des 24 secteurs de l’OIN, à Matoury et à Montsinéry-Tonnegrande ».Secteur OIN 8 - A Matoury, « Mélodies de Morthium », le «paysage habité » : Premier jalon-vitrine d’un projet qui va reconfigurer le secteur ; le connecter au centre-ville et valoriser l’environnement forestier Située à 12 km au sud de Cayenne, Matoury compte aujourd’hui plus de 34.000 habitants. En 2030, sa population est estimée à 36.634 habitants, soit une hausse de 3.176 habitants (9%).L’OIN de Guyane comporte 7 secteurs à Matoury. Le premier à être aménagé est le secteur Matoury-Sud-Bourg (60 ha) avec le lotissement des « Mélodies de Morthium » (4 ha). C’est au sud du bourg, que l’EPFA amorce les travaux de cette opération d’ensemble s’inscrivant dans le prolongement urbain existant en continuité de l’école élémentaire du bourg.A proximité de la crique Morthium, proche de la forêt, le programme des Mélodies se développe en agrafe urbaine autour d’ une voirie centrale se raccordant à la RN2 et au quartier voisin. Il proposera 61 logements (44 logements sociaux, 12 maisons jumelées et 5 maisons individuelles) ; 3.000 m2 de SDP d’activités économiques et de commerces de proximité; une esplanade et un parc urbain de 6.800m² permettant aussi de gérer les problématiques d’eaux pluviales. Des systèmes de noues (canaux à ciel ouvert) maillant le quartier et l’implantation des bâtiments favoriseront la mise en valeur du paysage.Secteur OIN 12 : Etapes significatives franchies pour la requalification de la friche industrielle TDF de Montsinéry-Tonnegrande et l’aménagement de la phase 1 de la tranche 2 de la ZAC « Montsinéry» au sein du secteur « Les savanes »La commune de Montsinéry-Tonnégrande (2.900 habitants [1]) est un modèle de transition écologique. Le secteur 12 de l’OIN dit « les savanes » en est l’illustration. A 35 km de Cayenne, en lisière de forêt, bordée par la rivière Montsinéry, la commune va valoriser ses atouts : la biodiversité, l’agriculture, un cadre naturel saisissant. L’opération et le pôle d’innovation axé sur les Greentech-Guyane ont érigé le paysage au rang d’outil opérationnel dans les projets d’aménagement et de développement territoriaux.L’EPFA Guyane prépare la requalification de la friche industrielle TDF pour accueillir Biostratège. L’entreprise BioStratège est spécialisée dans les domaines de l’éco-extraction du végétal, le développement d’ingrédients et de produits naturels écoresponsables. L’EPFA Guyane a acheté le foncier et l’ancien bâtiment de radio-diffusion à TDF. Les travaux de démontage des antennes par TDF sont en cours. En 2023, BioStratège devrait s’installer dans l’ensemble immobilier et disposer du foncier nécessaire pour réaliser son projet « Amazon Activ Valley » sur 2.500 m2 de SDP. L’investissement industriel de plus de 6,8 millions d’euros permettra dans un premier temps, la création de 23 nouveaux emplois directs.L’EPFA Guyane lance la tranche 2 de la ZAC de MontsinéryLa tranche 1 est livrée. Elle s’articule autour de la construction d’un groupe scolaire, de 100 logements et de commerces.Le projet de la tranche 2 (60 ha) s’appuie sur le paysage comme support de l’urbanisation. Elle se déploie en hameaux interconnectés avec le bourg et s’adosse au collège en cours de construction.3 hameaux aux ambiances paysagères différentes - hameau de la mangrove, hameau de la lagune et hameau bord accueilleront à terme plus de 600 logements dont 20% de collectifs, 34% d’intermédiaires et 46% d’individuels.Au cœur de ces hameaux à forte identité, des espaces publics diversifiés comprenant une zone « skatable », un roc d’aventures, un terrain multisports, des parcours sportifs, espaces de détente, aires de jeux et carbets d’observation.Une programmation généreuse se concentrera le long d’un axe central : équipements publics, activités économiques, collège et crèche, pôle médical et commerces.Pour Denis Girou, directeur général de l’EPFA Guyane : « Le projet développé par Atelier 2/3/4 allie habitat, biodiversité, économie-emploi. Avec l’arrivée des sociétés Green-tech, c’est un projet d’avenir ambitieux pour le territoire et ses habitants, illustrant la transition vers une économie non destructive de la biodiversité Guyanaise. »
Il y a 2 ans et 186 jours

Rehau annonce un partenariat qui révolutionne l'univers des portes d'entrée

REHAU Window Solutions s'engage dans une coopération de développement et de vente avec VOLMA et VITRUMGLASS. Cette alliance constitue une nouvelle étape stratégique pour REHAU Window Solutions sur le marché français en pleine croissance. Cela crée la base parfaite pour un partenariat très réussi entre trois leaders de l'innovation.Zoom sur la porte d’entrée du futur À BATIMAT, la 4 octobre 2022, REHAU Window Solutions, VOLMA et VITRUMGLASS ont franchits une étape stratégique dans le développement et la commercialisation de solutions innovantes et tournées vers l'avenir pour les portes d’entrée à vitrage opacifiant et vitrage chauffant. Le savoir-faire combiné des trois partenaires dans les domaines des systèmes de profilé PVC, des systèmes de portes d’entrée et du verre isolant SMART est synonyme de développement et de commercialisation réussis de solutions particulièrement remarquables en termes d'efficacité énergétique, de confort et de durabilité.La combinaison des solutions REHAU pour les profilés de portes, de VOLMA pour les panneaux de portes d’entrée ainsi que du verre opacifiant et chauffant couplé au système de pilotage VITRUMBOX Door de VITRUMGLASS, offre ainsi des réponses décisives aux tendances et défis mondiaux.Une solution pérenne qui répond aux attentes du marché et aux prochains défis« Nous sommes impatients de travailler avec deux partenaires solides. Cette coopération stratégique de développement et de vente est la base parfaite pour une collaboration fructueuse entre trois leaders de l'innovation. REHAU Window Solutions franchit ainsi une nouvelle étape cohérente sur le chemin de la croissance que nous poursuivons résolument avec nos clients et nos partenaires. Osez la différence. Boostez votre business.», Bruno Bednaczyk, Directeur France de la division Window Solutions. Cette coopération se traduit par de nombreux avantages évidents pour les fabricants : les composants coordonnés les uns aux autres donnent lieu à des solutions complètes qui peuvent être traitées de manière rationnelle et sûre. « Nous sommes très enthousiastes à l'idée de cette coopération avec VOLMA et VITRUMGLASS. Ce codéveloppement propose des solutions qui répondent pleinement aux attentes du marché grâce à des produits innovants, économes en énergie et durables ». Maxime Boileau, Responsable Marketing France de la division Window Solutions.« Nous sommes ravis d’être associé à ce projet qui prend son sens plus que jamais dans le contexte actuel. Le retour terrain de nos partenaires est une demande grandissante pour les économies d’énergie et le souhait de disposer de solutions modernes qui marquent la différence. La combinaison des produits REHAU, VOLMA et VITRUMGLASS permet d’aboutir à un produit à hautes performances thermiques, que ce soit en périphérie par ses profils ouvrant et dormant, sur sa surface par son épaisseur et sa structure innovante et par son vitrage avec cette technologie chauffante qui limite les déperditions de chaleur. La qualité des composants utilisés associés à ces solutions chauffantes et opacifiantes apportent un réel gain en termes d’économie d’énergie et de confort d’utilisation ». Franck Serrure Président de VOLMA. « Nous sommes très heureux d’officialiser notre collaboration avec REHAU et VOLMA et de proposer ensemble un produit unique qui répond à des besoins exprimés par nos clients tant sur la performance thermique, énergétique, que sur le confort et le design. La porte d’entrée du futur est le maillage du chauffage grâce au vitrage chauffant à faible consommation et de l’opacification commandée. Ces deux fonctions pilotées par le système VITRUMBox Door, dédiée à la porte d’entrée permet d’assurer le contrôle de la chaleur et de l’opacité du vitrage. C’est le résultat de plusieurs années de recherche pour aboutir à un produit fini et clé en main ». Estelle CHOLLET, Directrice Générale de VITRUMGLASS.« La réussite de cette collaboration est le fruit d’une belle rencontre avec les groupes REHAU et VOLMA. Nos ambitions, nos stratégies, nos idées sont très convergentes et permettent d’aboutir en quelques mois au développement d’un concept très prometteur et évolutif qui répond aux enjeux d’aujourd’hui et de demain. La porte d’entrée du futur est un produit qui nous tient à coeur depuis des années et je suis ravi de coopérer avec REHAU et VOLMA pour son développement et sa commercialisation ». Manuel DARIOSECQ, Président de VITRUMGLASS.VOLMA, un leader Français de la porte d’entrée moderne Depuis plus de 30 ans, les collections de panneaux de porte et de verres décoratifs VOLMA reflètent un sens de l’innovation et un savoir-faire qui caractérisent cette signature qui a fait sa renommée. Principalement dédiée à la fabrication des entrées PVC, Aluminium et Verre, VOLMA complète ses gammes avec des panneaux plates-bandes pour menuiseries et vérandas et en distribuant des accessoires divers. Implanté sur un site de 20000 m², VOLMA réalise un chiffre d’affaires annuel de 17 millions d’euros et produit 11000 monoblocs et 45000 panneaux décoratifs par an. De rencontres décisives en prises de décisions stratégiques, le concepteur fabricant s’est construit une solide réputation à la hauteur de ses engagements. Il poursuit aujourd’hui ses ambitions, ses objectifs, avec cette passion du métier qu’il s’efforce de partager. VITRUMGlass, un leader innovant de l’intégration et du pilotage de vitrage technique et intelligent Pionniers dans l’intégration et le pilotage du vitrage intelligent en France, VITRUMGLASS en a fait un métier et sa spécialité depuis plus de 10 ans. Motivés autant par la passion du vitrage chauffant, opacifiant et du vitrage technique que par l’utilité de ces produits, VITRUMGLASS est convaincu de son engagement : responsable, écologique et durable, le vitrage chauffant est plus qu’une alternative aux solutions traditionnelles de chauffage, il est une solution d’avenir. C’est une réalité qui a fait ses preuves. La performance du vitrage chauffant est au rendez-vous, 100 % de ceux qui ont essayé en sont satisfaits. Il revient à tous de le promouvoir à l’heure du bas carbone et de la maitrise de l’énergie. Et pour être à la hauteur des enjeux, VITRUMGLASS a tenu à développer une expertise, un système de pilotage VITRUMBox et un service complet de l’étude à la mise en oeuvre des produits verriers pour accompagner aussi bien les professionnels que les particuliers. Plus d’infos sur www.vitrumglass.comREHAU : Des avancées technologiques. Votre confort au quotidienLa division Window Solutions de REHAU Industries réinvente les fenêtres, portes et volets chaque jour. Pour une vie meilleure. Leur approche unique du recyclage labélisée EcoPuls représente un concept de durabilité inégalé dans l'industrie. En tant que pionnier et moteur de solutions industrielles orientées vers l'avenir, REHAU Window Solutions créé des fenêtres, portes et volets en intégrant l’ensemble de la chaîne de valeur : Vos fenêtres réinventées pour la vie d’aujourd’hui.Le groupe REHAU réalise un chiffre d'affaires annuel de plus de quatre milliards d'euros avec des solutions à base de polymères. Il regroupe sous le même toit plusieurs sociétés : REHAU Industries, Meraxis, New Ventures, RAUMEDIC et REHAU Automotive. REHAU Industries est une entreprise indépendante et regroupe les divisions Building Solutions, Window Solutions, Furniture Solutions et Industrial Solutions. Plus de 12 000 employés répartis sur plus de 150 sites dans le monde dont deux en France travaillent ensemble pour améliorer continuellement la vie des usagers grâce à l'utilisation de technologies innovantes et durables pour les secteurs de la construction, des fenêtres, du mobilier et de l'industrie.
Il y a 2 ans et 186 jours

Le CSTB lance QB Modulaire, la certification dédiée à la construction modulaire

Conçue avec et pour les professionnels de la filière, répondant aux attentes des assureurs et des contrôleurs techniques, cette nouvelle certification accompagnera le développement de la construction modulaire, valorisant et structurant les bonnes pratiques, tout en fournissant aux prescripteurs et Maîtres d’ouvrages un repère de qualité, de performance et de fiabilité.La construction modulaire : un secteur en développementLa construction modulaire, reposant sur la conception et l’assemblage de bâtiments à partir de modules préfabriqués en usines, présente différents atouts, notamment en termes :D‘environnement : limitation des déchets et des nuisances, facilitation du réemploi... ;De productivité : accélération de l’installation et de la transformation ;De qualité : réduction des aléas de mise en œuvre ;De contribution à la réindustrialisation de territoires.Ces atouts font de la construction modulaire une technique pertinente face aux défis que doit relever le secteur du bâtiment : changement climatique, mutations technologiques, évolutions d’usages, etc.Pour accompagner son développement, valoriser les réalisations, encourager et structurer les bonnes pratiques, le CSTB a développé, en concertation avec la filière, une certification dédiée : QB Modulaire.QB Modulaire : mettre en lumière les forces et atouts de l’approche modulaire et accompagner le développement de la filièreQB Modulaire est la nouvelle application de QB – Qualité pour le Bâtiment, marque de certification unique du CSTB, au service de la construction.Sur la base d’une démarche volontaire, QB Modulaire s’adresse à tous les industriels de la construction modulaire : elle atteste et certifie leurs compétences, méthodologie et organisation, au regard d’un référentiel d’exigences qualité encadrées et contrôlées par le CSTB.Son périmètre couvre :Tous les types d’ouvrages dits « définitifs » ou de « longue durée » (bureaux, établissements scolaires, établissements de santé, logements, etc.), soumis à une assurance Dommage-Ouvrage, impliquant la présence d’un bureau de contrôle et respectant les exigences réglementaires ;Toutes les étapes de la chaine de vie de la construction :1. Conception2. Fabrication des modules3. Mise en œuvre sur chantier4. Reconditionnement / reconfigurationPlusieurs niveaux de performances sur chacune des 4 étapesDeux parcours de certification possibles :En certification complète, couvrant les 4 étapes de la chaine de vie de la construction modulaire ;Pour les industriels n’intervenant pas à l’échelle de l’ouvrage, un droit d’usage de la certification uniquement pour la partie fabrication des modules.Le niveau d’exigences et la surveillance, par le CSTB, de la maitrise des risques sur l’ensemble de ces quatre étapes permettront de recourir à de nouveaux modes constructifs en toute sécurité.Ainsi conçue, répondant aux attentes des assureurs et des bureaux de contrôle, la certification QB Modulaire constitue :Un vecteur de différenciation, de reconnaissance et ainsi, de développement économique pour les industriels ;Une solution d’évaluation du domaine d’emploi des modules et de leur durée maximale d’utilisation en lien avec leurs performances ;Un outil d’accompagnement du marché, structurant les pratiques et facilitant l’assurabilité des réalisations ;Un signe de qualité, de fiabilité et de performances pour guider et conforter les prescripteurs et Maîtres d’ouvrage dans leur choix, en confiance.
Il y a 2 ans et 189 jours

CEME utilise Fieldwire pour coordonner efficacement ses projets entre le terrain et le bureau

CEME en chiffresCollaborateurs : 700Projets : 1600Secteurs d’activité : génie électrique, climatique et maintenanceAvant FieldwireAvant d’utiliser Fieldwire pour suivre leurs projets, Lucas Sabrié, performance manager, estime que CEME n’avait peu, voire pas, de contrôle opérationnel de l’activité.Au début, les techniciens sur le terrain étaient réticents à l’idée d’utiliser le logiciel Fieldwire, par crainte que l’utilisation de l’application génère une plus grande charge de travail sur le terrain et au bureau.Finalement, les équipes terrain ont peu à peu réalisé que Fieldwire leur évitait d’oublier des éléments importants dans les tâches du quotidien : photos, procédures, documents de chantier…Avec FieldwireCEME a créé une centaine de projets sur la plateforme Fieldwire. Paul Teyssier, project manager, peut ainsi suivre toutes les tâches des techniciens sur les 2 ou 3 chantiers qu’il suit en parallèle. Il vérifie sur le logiciel les formulaires au fur et à mesure pour être sûr que rien n’a été oublié. En cas d’oubli ou de défaut, il peut communiquer en temps réel avec le technicien sur le terrain, qui corrige l’erreur, met à jour le formulaire instantanément et peut fermer la tâche directement.Grâce à l’utilisation du logiciel Fieldwire par les chargés d’affaires et les techniciens, Lucas Sabrié, performance manager, peut récupérer des données pour alimenter des tableaux de bord et suivre ainsi l’activité opérationnelle. Ils ont ainsi pu établir une cartographie de leurs projets : tant en termes de régions qu’en termes de types de chantier. Il a ainsi les cartes en main pour définir les axes de développement et sa feuille de route.Le verdictAprès la phase d’apprentissage pour maîtriser les formulaires et les taches sur l’outil, Kevin Raveaud estime que Fieldwire lui fait gagner énormément de temps au quotidien.“C’est un gain de temps complet” souligne Kevin Raveaud, technicien terrain.Selon Paul Teyssier, avec Fieldwire toutes les informations sont centralisées et accessibles à tous, ce qui rend la collaboration beaucoup plus facile. L’utilisation de Fieldwire leur a ainsi permis de réaliser des interventions plus efficaces et de diminuer le nombre d’allers retours sur le terrain.“Tout ce qu’on avait mis en place avant est enfin regroupé en un seul outil.” explique Paul Teyssier, project manager.Maintenant que le logiciel de suivi de chantier Fieldwire a été adopté par les équipes CEME, elles ne peuvent plus s’en passer et le project manager va encourager tout le monde à l’utiliser !
Il y a 2 ans et 190 jours

Avec la nouvelle offre de location de portes automatiques Portalp, les commerces sont en route vers la sobriété énergétique !

Contrairement aux portes manuelles, en se fermant systématiquement après passage, les portes automatiques piétonnes permettent de réaliser des économies d’énergie d’environ 20 %. Mais si elles sont largement répandues dans les centres commerciaux, leur installation représente un poste de dépense important pour les petits commerces. Or, dans le cadre du plan de sobriété énergétique, ces derniers se trouvent aujourd’hui dans l’obligation de respecter le décret publié le 5 octobre 2022 qui impose, sous peine de sanction, de fermer les ouvrants des locaux chauffés ou climatisés. Premier fabricant français de portes automatiques piétonnes, Portalp propose déjà une offre globale de produits et services (installation, mise en service, maintenance, dépannage) adaptés aux petits commerces et aux Grandes et Moyennes Surfaces (GMS). Aujourd’hui, pour les aider à se mettre en conformité avec un budget maîtrisé, l’entreprise familiale lance le leasing Portalp. Elle leur offre ainsi la possibilité de louer ces équipements tous services inclus. Un nouveau service Portalp opportun pour s’équiper en toute sérénité Conscient que l’installation d’une porte automatique peut constituer un frein financier au moment de l’achat, Portalp met en place, en partenariat avec Locam, une offre de financement destinée à aider les commerces et locaux d’activité tertiaire dans l’installation et l’entretien de tout type de porte automatique ou autre système d’accès, sans dépasser leur budget. Adaptée à chaque situation grâce à un paiement échelonné sur 24 à 60 mois, cette offre leur permet de profiter d’équipements répondant parfaitement à leurs usages, sans investissement considérable à l’achat. Seules des mensualités fixes apparaissent en charge d’exploitation. Tout inclus, cette formule comprend : la dépose des anciennes solutions d’accès et de fermeture, la fourniture et la pose de nouveaux équipements sur-mesure adaptés aux besoins et attentes de chacun (porte coulissante, télescopique, antipanique, ronde ou cintrée, à rupture de pont thermique, coupe-feu, opérateur de portes battantes), l’expertise et les conseils d’un fabricant de portes automatiques et intégrateur de solutions d’accès, un contrat de maintenance conforme à la législation (2 visites d’entretien annuelles) ou sur mesure pour des dépannages rapides 24h/24 – 7j/7 grâce à un large réseau d’agences sur toute la France, l’assurance de bénéficier de pièces de rechanges constructeurs. A l’issue du contrat de location, le commerçant peut choisir de le renouveler avec un équipement neuf ou d’acquérir son installation en souscrivant, conformément à la réglementation, à un contrat de maintenance standard ou ajusté à son besoin. Une réponse efficace pour limiter les déperditions thermiques Dans un contexte de crise énergétique et suite au plan de sobriété lancé par le gouvernement, l’installation de portes automatiques constitue une source d’économie d’énergie manifeste. En effet, dans les commerces, les portes, lorsqu’elles s’ouvrent, provoquent inévitablement des déperditions. En hiver, le froid glacial s’engouffre à l’intérieur et en été, c’est la chaleur étouffante. Le chauffage ou la climatisation se mettent en route, entraînant une augmentation de la consommation énergétique. Pour réduire cet échange thermique intérieur extérieur, Portalp propose trois solutions : automatiser la porte battante existante avec l’opérateur électromécanique ISO3, simple et rapide à mettre en œuvre, remplacer la porte d’entrée par une porte automatique coulissante telle que la porte Diva RS peu énergivore, permettant aux commerces de remplir leurs obligations réglementaires d’accessibilité tout en réalisant des économies, installer un kit retrofit RS pour bénéficier d’un opérateur connecté nouvelle génération sur un ancien modèle de porte automatique. Quelle que soit la version choisie, les nombreux réglages disponibles (vitesses d’ouverture et fermeture, accélération des vantaux, largeurs d’ouverture, etc.) permettent d’optimiser encore davantage le fonctionnement des portes automatiques. Ouvertes quand cela est nécessaire et refermées aussitôt que possible, elles limitent le temps d’ouverture intelligemment. Elles contribuent ainsi à la sobriété énergétique de l’installation tout en assurant la sécurité sanitaire en évitant tout contact. Enfin, les portes automatiques garantissent une fermeture fiable et systématique. Au-delà de rendre accessible l’installation d’une ouverture automatique, la nouvelle offre de location Portalp constitue surtout un levier de consommation plus responsable en offrant aux clients du fabricant de portes automatiques piétonnes une liberté d’agir durablement et de privilégier l’usage. À PROPOS DE PORTALP Fondé en 1962, Portalp, fabricant français de portes automatiques, propose une offre globale de produits et de services pour la sécurité et l’accès du bâtiment dans les secteurs du commerce, du tertiaire, de la santé, du transport grâce à ses sept filiales métiers (Accor Solutions, Delebecque, Facilliance, TM Agencement, Deveugle, Sotelem et L2A). Groupe indépendant dont le siège social est basé à Domont (région parisienne), il a implanté son centre de développement et de production près de Grenoble. Misant sur son Origine France Garantie et sur la proximité, Portalp s’appuie sur son réseau de 27 agences régionales réparties en France, six agences export dans le monde (Autriche, Belgique, Espagne, Italie, Luxembourg et USA) ainsi que 40 distributeurs partenaires présents sur les continents. En 2021, l’entreprise, qui emploie plus de 1000 collaborateurs, a réalisé un chiffre d’affaires de 123 millions d’euros. www.portalp.com
Il y a 2 ans et 190 jours

Cheminées Poujoulat surfe aux côtés d’Hina Conradi

Fidèle à son engagement d'accompagner la performance des jeunes sportifs, pour les aider à atteindre leurs objectifs, Cheminées Poujoulat est heureux de démarrer une nouvelle histoire aux côtés de Hina Conradi, l'une des figures montantes de la nouvelle génération de surfeuses, dans son ambitieux projet sportif. L'ascension fulgurante d'Hina !Hina voit le jour en 2004 sur l'Ile de La Réunion et démarre le surf à 4 ans. À l'âge de 9 ans, en raison de la crise requin, elle rejoint la métropole, d'abord du côté des plages landaises à Capbreton, puis à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, en Vendée, où elle intègre le club emblématique « Le Surfing ». En 2017, elle est sélectionnée en équipe de France junior et en 2018 elle est admise au Pôle France à Biarritz.Depuis, la jeune championne a participé à de nombreuses compétitions et enchaîne les succès. En 2019, elle remporte les Championnats de France Cadette. Plus récemment, en avril 2022, elle signe un doublé lors de la Maider Arostéguy à Biarritz et décroche une 3e place aux Championnats du Monde Junior à El Salvador en juin 2022 !Et après ? Hina a choisi de mettre ses études entre parenthèses, le temps d'une année, pour se consacrer au surf à 100 %, avec un objectif rêvé : celui d'une sélection pour les JO 2024 de Paris et ceux de 2028 à Los Angeles.« Ce qui me plaît dans le surf, c'est que c'est un sport extrême qui se pratique en milieu naturel, sans aucune maîtrise des éléments. Le surf me fait me sentir libre ! », partage Hina Conradi.Avec Poujoulat, des valeurs partagéesLa connexion entre Cheminées Poujoulat et Hina Conradi s'est faite immédiatement et tout naturellement. « Lorsque nous avons rencontré Hina Conradi, nous avons été séduits par sa bonne énergie et ses valeurs. C'est une jeune sportive en pleine ascension, ambitieuse, avec des objectifs que nous avions envie de soutenir. L'accompagnement de jeunes sportifs est une marque de fabrique chez nous », précise Gwendal Danguy Des Déserts, Responsable Communication et Marque chez Cheminées Poujoulat.« Quand une marque comme Cheminées Poujoulat s'intéresse à vous, c'est forcément positif ! J'ai tout de suite été mise en confiance, avec le sentiment qu'ils avaient vraiment envie de m'aider à atteindre mes objectifs », raconte Hina Conradi.« L'intégration d'Hina Conradi symbolise chez Cheminées Poujoulat l'arrivée d'une nouvelle vague de sportifs. Dans le Groupe Poujoulat, nous défendons depuis 2020 un projet d'entreprise baptisé Relations Positives. Cela va se traduire en actes dans notre programme de sponsoring avec une attention particulière portée sur la diversité, l'inclusion, et bien sûr le respect de notre environnement. La pratique du surf requiert cette sensibilité à la nature », rappelle Gwendal Danguy Des Déserts.Cheminées Poujoulat et le sport, une longue histoireC'est une histoire qui a démarré au début des années 2000, et dans laquelle ont embarqué de nombreuses et nombreux sportifs dont Bernard Stamm et Robin Folin en voile, Baptiste Masotti en squash, Laura Phily en ski nautique, et bien-sûr de nombreux clubs comme le Niort Rugby Club, les Chamois Niortais FC, ou encore le Volley-Ball Pexinois Niort.« Aider les jeunes athlètes, c'est une constante chez Cheminées Poujoulat. Et une politique que l'on retrouve aussi en interne, puisque l'on accueille chez nous beaucoup d'alternants, de stagiaires et de jeunes que nous formons. L'envie de transmettre nos savoir-faire aux jeunes générations, c'est aussi dans notre ADN », explique Gwendal Danguy Des Déserts
Il y a 2 ans et 190 jours

Valdelia propose un modèle de filière REP répondant à l’urgence environnementale

L'éco-organisme considère la mise en place de cette filière comme une réponse concrète à l'urgence environnementale et propose un modèle à ses adhérents allant au-delà d'une simple obligation règlementaire à remplir. Dans une perspective résolument tournée vers l'économie circulaire, l'écoorganisme appelle les acteurs du bâtiment à le rejoindre pour donner à la filière les ambitions nécessaires qu'elle mérite. Arnaud Humbert-Droz, président exécutif de Valdelia développe pour nous la proposition de valeur de la structure qu'il dirige.Voir au-delà d'une simple obligation règlementaireLa loi AGEC (anti-gaspillage pour une économie circulaire) a tracé un chemin. L'urgence économique, sociale et écologique impose de proposer un modèle au plus près des problématiques et attentes des acteurs du bâtiment, avec l'engagement constant des pouvoirs publics et des metteurs sur le marché qui se rallieront à Valdelia. L'éco-organisme réaffirme sa volonté de rassembler ses adhérents autour d'un projet commun orienté vers l'économie circulaire et permettant de développer leurs activités au-delà de leurs simples obligations réglementaires. Arnaud Humbert-Droz précise qu' « il est nécessaire de donner et garantir à la filière REP PMCB les moyens qu'elle mérite. Celle-ci est un levier de transformation, une solution réelle pour répondre à l'urgence environnementale. Les metteurs sur le marché qui nous rejoindront ne doivent pas uniquement voir l'argument du prix le plus bas (via le montant du barème d'éco-contribution). Ils doivent comprendre qu'un barème juste est créateur de valeur pour eux et qu'il est pensé pour maîtriser les coûts de collecte, de réemploi, de recyclage et de valorisation des PMCB. Nous déroulons depuis plusieurs mois une stratégie cohérente avec les ambitions portées par la filière. Le modèle de Valdelia permet ainsi de rassembler les metteurs sur le marché autour d'une solution agile, économiquement optimisée, et techniquement robuste ; et finalement de leur proposer un modèle de filière à haute qualité environnementale. J'irais même plus loin en ajoutant que le succès de cette nouvelle filière repose en grande partie sur la motivation des metteurs sur le marché à réellement s'investir dans l'économie circulaire pour servir la cause du développement durable. Enfin, il est important de le rappeler, adhérer à une filière collective reste un choix et un engagement individuel qui doit se faire en pleine conscience, car l'éco-organisme que les metteurs sur le marché choisiront les accompagnera dans les années à venir pour inscrire durablement leurs activités dans une démarche d'économie circulaire. C'est ce que nous appelons de nos voeux ».Un démarrage opérationnel dès 2023Le barème d'éco-contribution qualifié avec soin par les équipes Valdelia, est le résultat de dix années d'expérience dans la gestion des déchets issus des produits en fin de vie, grâce à un service éprouvé avec les différentes parties prenantes de la filière. Il rend également possible le déploiement opérationnel la filière dès le 1er janvier 2023, sans attendre 2024, avec un maillage de près de 300 points de reprise qui compléteront les dispositifs proposés par les collectivités (SPGD) dans un premier temps ; puis avec la prise en charge à 100% des coûts liés à la collecte des déchets du bâtiment directement sur chantier dès 2023, sous condition que ces déchets soient triés en 7 flux. Arnaud Humbert-Droz ajoute : « Permettre aux metteurs sur le marché de se mettre en conformité avec leurs obligations réglementaires de façon simple et rapide constitue bien entendu un premier niveau de service attendu. Faire en sorte de pouvoir faire démarrer la filière en 2023 aussi. Et dernier élément, mais non des moindres, l'accompagnement personnalisé (en économie circulaire, éco-conception, R&D, …) de Valdelia dans la mise en place des projets environnementaux de ses adhérents représente un troisième niveau de service que nous souhaitons développer dès maintenant ».Un modèle différenciantPour accompagner le démarrage de la filière, le Gouvernement a annoncé une période de tolérance jusqu'au 30 avril 2023 pour la mise en conformité des petites entreprises concernées par la REP et une démarche de sensibilisation pédagogique à cette nouvelle obligation. Dans la continuité de cette mesure et dans un souci d'équité auprès de tous les metteurs sur le marché, Valdelia propose un modèle différenciant s'appuyant sur :Une facturation de l'éco-contribution à leurs clients à partir au 1er mai 2023.Un impact financier minimum sur leurs trésoreries : pas d'avance à verser à l'éco-organisme, les éco-contributions seront calculées et facturées par Valdelia uniquement sur la base de leurs déclarations mensuelles de mises en marché une fois que celles-ci auront été facturées à leurs clients.Une éco-modulation en fonction de leurs avancements en Recherche & Développement sur la recyclabilité de leurs produits, notamment lorsqu'ils consomment déjà des matières issues du recyclage.Afin de répondre aux interrogations des fabricants, distributeurs Valdelia lance sur le mois de novembre une troisième tournée nationale. Celle-ci aura pour objectif de répondre concrètement à leurs questions et détailler l'offre de services de l'éco-organisme, dans les villes de Nantes, Toulouse, Paris, Nancy et Lyon.
Il y a 2 ans et 190 jours

Abloy Beat, une clé 100% digitale pour la sécurité des infrastructures critiques

Cette clé s’applique sur tous types d’accès et s’adapte à tous les environnements, même les plus atypiques. Ainsi, BEAT contrôle à distance et en temps réel des zones inaccessibles jusqu’à présent telles que des portes, des trappes, des armoires ou encore des grilles, etc.Les organisations ont un besoin croissant de sécuriser leurs accès avec une solution digitale, sans clé physique, mais toujours hautement sécurisée. Que ce soit pour compléter leur installation existante ou pour avoir une solution autonome, ce besoin se fait particulièrement sentir dans les zones reculées ou dans les cas où l’utilisation d’une clé physique comporte un risque de corruption ou un danger pour l’utilisateur.ABLOY BEAT, une nouvelle dimension de haute sécurité digitaleDédiée au secteur de l’eau, de l’énergie, des télécommunications, du transport ou encore de la logistique, cette offre, unique sur le marché, répond aux besoins directs des différentes infrastructures critiques. BEAT apporte une solution pour renforcer la sécurité des sites sensibles en multipliant le nombre de points de contrôle des accès atypiques (portes, trappes, armoires, grilles, etc).La clé digitale utilisée pour toute la gamme de produits BEAT permet de piloter l’ensemble des éléments de verrouillage à distance et en temps réel via un smartphone et les identifiants Seos®. Ainsi, un administrateur peut déverrouiller de chez lui et à n’importe quel moment une installation pour permettre à un utilisateur d’accéder sur un site.La technologie Seos® garantit une sécurité optimale sur l’ensemble des infrastructures critiques et permet à la clé digitale d’être protégée par une technologie d’identification de premier rang. Fournie par HID Global, une société du groupe ASSA ABLOY, l’application Seos® assure une sécurité par deux clés de cryptage (privée et publique - PKI), offre une communication sécurisée de bout en bout et une approche IoT moderne permettant des fonctionnalités poussées d’analyse et de surveillance à distance.Grâce à l’interface CIPE Manager, les clés, serrures et droits d’accès peuvent être gérer de n’importe où et à tout moment. Ce superviseur assure une gestion décentralisée des différents points d’accès sur les sites distants. ABLOY BEAT peut être géré avec CIPE Manager ou par un système tiers, à l’aide d’intégration via API ou SDK.ABLOY BEAT, une solution unique de contrôle d’accès basée sur la technologie Bluetooth Low EnergyLa communication basée sur la technologie Bluetooth Low Energy (BLE) offre aux infrastructures critiques la possibilité de piloter à distance l’ensemble de leurs dispositifs de verrouillage. De par le développement de l’offre de produit ABLOY BEAT et l’intégration d’un gateway dans la solution, BEAT permet de piloter depuis n’importe où et n’importe quand l’ensemble des produits d’une infrastructure critique.“Notre innovation apporte également une maîtrise complète des sites pour suivre en temps réel l’état des produits de verrouillage. De ce fait, l’administrateur peut savoir si les portes sont bien verrouillées et être alerté de la moindre activité suspecte. Le gateway, disponible dans notre offre de produits, est autonome en énergie et en communication, ce qui en fait un allié de taille pour les infrastructures critiques.” indique Dominique JARDIN, Directeur d’activité Critical Infrastructure France chez ASSA ABLOY Global Solutions.ABLOY BEAT, une offre de produits digitales en constante progressionL’offre de produits digitale d’ASSA ABLOY a été imaginée pour répondre aux besoins futurs en offrant des solutions de sécurité et de contrôle d’accès de haut niveau pour répondre aux exigences les plus strictes en matière de protection des infrastructures critiques. Ainsi, pour que les utilisateurs puissent bénéficier d’une expérience 100% digitale, ASSA ABLOY a récemment fait évoluer son offre BEAT et propose, désormais, une gamme de solutions intégrant un cadenas, un contrôleur, un cylindre, une poignée rotative, un tube de dépôt de clé et un gateway.
Il y a 2 ans et 191 jours

Le Modul’air de Brétigny-sur-Orge, signé LFA, sous un parapluie d’acier

Le Modul’air, Cluster Drone à Brétigny-sur-Orge (Essonne), livré en décembre 2021 par LFA (Looking For Architecture) et CALQ (Moex), pour SPL Air 217 et Cœur d’Essonne Agglomération maîtrise d’ouvrage, est le projet lauréat des Trophées Eiffel 2022 dans la Catégorie « Travailler ». Premier édifice public érigé sur la base 217, le Modul’Air, (1 900 m²) […] L’article Le Modul’air de Brétigny-sur-Orge, signé LFA, sous un parapluie d’acier est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 192 jours

Architectes : quelles pistes pour améliorer l'HMONP ?

FORMATION. Alors que l'Unsfa demande que l'habilitation à la maîtrise d'oeuvre en nom propre (HMONP) soit accordée après deux ans d'alternance, contre six mois de mise en situation professionnelle aujourd'hui, une étude vient éclairer le vécu des habilités, et donne plusieurs pistes d'amélioration.
Il y a 2 ans et 192 jours

Christian Clergue passe chez Ecocem

Christian Clergue vient d’être nommé responsable Normalisation Europe du groupe Ecocem. [©Ecocem] Une recrue de choix ! Ecocem annonce l’arrivée de Christian Clergue en son sein, en qualité de responsable Normalisation Europe. Ce recrutement s’inscrit dans la démarche d’Ecocem d’amplifier la décarbonatation à grande échelle de la construction. Ceci, par la mise au point de solutions bas carbone, mais surtout à travers un encadrement normatif adéquat. Qui reste encore à impulser. « Nous devons accélérer l’accès à la norme de nos innovations, voire l’anticiper, si l’on veut répondre à l’échéance de décarbonation de 2030 », explique Conor O’Riain, directeur général du groupe Ecocem. Tout au long de sa carrière, Christian Clergue a allié esprit d’innovation et connaissance des matériaux ciment et béton. Y compris bas carbone. Sans négliger la maîtrise des procédures règlementaires dans différentes grandes entreprises. Pour ce faire, il s’appuiera de manière transverse sur les différentes équipes d’Ecocem – recherche, commerciale, communication, production. Afin de coordonner au mieux leurs initiatives et compétences. Accélérer l’évolution normative des ciments et bétons « Ecocem initie un changement de cap évident face à une réalité et une actualité climatique urgente. Il faut donc une approche souple et intelligente, afin de répondre de manière efficiente aux demandes des grands maîtres d’ouvrage. Ces derniers demandent des solutions de décarbonatation concrètes. Cela implique d’élaborer une méthode de travail efficace et structurée, tout en s’appuyant sur les savoirs et les visions de chacun », résume Christian Clergue. Et Conor O’Riain, de poursuivre : « Notre rôle d’incitateur et d’accompagnateur de l’industrie cimentière dans sa démarche de décarbonatation sera fortement appuyé par l’arrivée de Christian Clergue. Celui-ci sera aussi chargé de piloter l’industrialisation des produits innovants, en plus de contribuer à accélérer l’évolution normative des ciments et bétons ». Docteur en science physique des matériaux (à l’université des sciences physiques Paul Sabatier – Toulouse III), Christian Clergue débute sa carrière au sein du groupe cimentier Vicat. Ceci, en qualité que directeur adjoint de Sigma Béton. Société qu’il dirigera quelques années plus tard, après avoir occupé le poste de directeur des préfabrications Satma Cepeca du groupe. 20 ans de décarbonation Toujours chez Vicat, il sera chargé de mission Développement marché Bfup. Ceci, avant de prendre la direction Recherche & Développement de Serge Ferrari (créateur de matériaux composites), diversifiant ainsi sa connaissance des matériaux. Toutefois, Christian Clergue revient aux matériaux minéraux, en rejoignant l’entreprise Eiffage Génie Civil. Là, il est nommé directeur du département Innovation Représentation Matériaux. Où il aura l’occasion d’aborder l’approche bas carbone des ciments et des bétons sur les chantiers du groupe de BTP. Depuis plus de 20 ans, Ecocem développe, fabrique et fournit des ciments et des solutions pour la construction à faible teneur en carbone sur la base de laitier moulu de hauts fourneaux. Du Grand Paris à l’Aviva Stadium de Dublin. En passant par la ligne à grande vitesse HS2 au Royaume-Uni, Ecocem a permis de réduire les émissions de CO2 de près de 14 Mt. Ce qui équivaudrait à retirer plus de 3 millions de voitures de la circulation. Société indépendante, elle est dotée d’un centre d’innovation et de 4 sites de production en Europe. Dont 2 en France : à Dunkerque (59) et à Fos-sur-Mer (13).
Il y a 2 ans et 197 jours

Nouveau brise-soleil en kit

BLUETEK propose KOMETE, son nouveau brise-soleil en kit pour les installateurs et les Cmistes. Commercialisé via le négoce ou livré directement sur les chantiers de maisons individuelles neuves ou en rénovation, KOMETE est disponible en deux largeurs et deux longueurs standard, mais également sur-mesure. Posé “en casquette” il permet de maîtriser les apports solaires sans réduire les apports lumineux. En été, KOMETE réduit ainsi de 75% la chaleur générée par le rayonnement solaire tout en conservant 77% de la luminosité extérieure à l’intérieur de la maison. A l’inverse, en hiver, il n’empêche pas l’apport de calories du rayonnement solaire à travers les ouvertures vitrées lorsque que l’orbite du soleil est plus basse.
Il y a 2 ans et 197 jours

Nouveau brise-soleil en kit

BLUETEK propose KOMETE, son nouveau brise-soleil en kit pour les installateurs et les Cmistes. Commercialisé via le négoce ou livré directement sur les chantiers de maisons individuelles neuves ou en rénovation, KOMETE est disponible en deux largeurs et deux longueurs standard, mais également sur-mesure. Posé “en casquette” il permet de maîtriser les apports solaires sans réduire les apports lumineux. En été, KOMETE réduit ainsi de 75% la chaleur générée par le rayonnement solaire tout en conservant 77% de la luminosité extérieure à l’intérieur de la maison. A l’inverse, en hiver, il n’empêche pas l’apport de calories du rayonnement solaire à travers les ouvertures vitrées lorsque que l’orbite du soleil est plus basse. Cet article Nouveau brise-soleil en kit est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 197 jours

Intégrer les énergies renouvelables – 3e édition

Choisir, intégrer et exploiter les systèmes utilisant les énergies renouvelables, la nouvelle édition de ce guide analyse dans le détail les points suivants : • Quel est le contexte législatif et réglementaire ? • Quels sont les systèmes utilisant les énergies renouvelables et leurs caractéristiques ? – systèmes solaires thermiques et photovoltaïques ; – systèmes de chauffage au bois ou à biomasse ; – systèmes éoliens ; – raccordement à des réseaux de chauffage ou de refroidissement collectifs à plusieurs bâtiments ou urbains ; – pompes à chaleur, etc. • Comment réaliser l’étude de faisabilité réglementaire ? • Comment intégrer ces systèmes dans le cadre bâti ? • Quelles sont les chaînes d’acteurs en jeu ? Le guide détaille aussi les modes de financement possibles, l’économie des projets en termes de coût global et les formes de contrats envisageables. Les professionnels (maîtres d’ouvrage publics et privés, entreprises de construction, architectes, bureaux d’études, assistance à maîtrise d’ouvrage, gestionnaires de patrimoine, etc.) trouveront dans ce guide les réponses à toutes les questions qu’ils se posent face aux choix énergétiques qu’ils ont à faire et aux conséquences de ces choix. L’auteur, Alain FILLOUX, est ingénieur du Conservatoire des arts et métiers de Paris. Il est spécialiste des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Editeur : Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB)
Il y a 2 ans et 197 jours

Intégrer les énergies renouvelables – 3e édition

Choisir, intégrer et exploiter les systèmes utilisant les énergies renouvelables, la nouvelle édition de ce guide analyse dans le détail les points suivants : • Quel est le contexte législatif et réglementaire ? • Quels sont les systèmes utilisant les énergies renouvelables et leurs caractéristiques ? – systèmes solaires thermiques et photovoltaïques ; – systèmes de chauffage au bois ou à biomasse ; – systèmes éoliens ; – raccordement à des réseaux de chauffage ou de refroidissement collectifs à plusieurs bâtiments ou urbains ; – pompes à chaleur, etc. • Comment réaliser l’étude de faisabilité réglementaire ? • Comment intégrer ces systèmes dans le cadre bâti ? • Quelles sont les chaînes d’acteurs en jeu ? Le guide détaille aussi les modes de financement possibles, l’économie des projets en termes de coût global et les formes de contrats envisageables. Les professionnels (maîtres d’ouvrage publics et privés, entreprises de construction, architectes, bureaux d’études, assistance à maîtrise d’ouvrage, gestionnaires de patrimoine, etc.) trouveront dans ce guide les réponses à toutes les questions qu’ils se posent face aux choix énergétiques qu’ils ont à faire et aux conséquences de ces choix. L’auteur, Alain FILLOUX, est ingénieur du Conservatoire des arts et métiers de Paris. Il est spécialiste des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Editeur : Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) Cet article Intégrer les énergies renouvelables – 3e édition est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 197 jours

Nouveau bloc en béton cellulaire Ytong Compact 15 : Le mur isolant le moins épais du marché ! 

Ytong Compact 15 Pour relever le défi de la réglementation RE2020 et apporter le meilleur rapport qualité / prix / performances thermiques et énergétiques, Xella lance sur le marché le nouveau bloc en béton cellulaire Ytong Compact 15.Dédiée à la construction de maisons individuelles de plain pied, cette nouvelle solution constructive répond bien au délà des exigences de la RE2020 et présente un véritable intérêt économique. En plus d’offrir une maison durable et confortable, le bloc Ytong Compact 15 est 10 % plus isolant et 21 % moins épais qu’une maçonnerie traditionnelle. Résultat, il permet de réduire considérablement les factures liées au chauffage ou à la climatisation, et d’augmenter la surface habitable pour la même emprise au sol ! Aujourd’hui, sur le marché de la construction de la maison individuelle, le nouveau bloc en béton cellulaire Ytong Compact 15 est certainement l’une des meilleures alternatives aux maçonneries traditionnelles. Sa faible empreinte carbone et ses qualités intrinsèques permettent de répondre aux enjeux économiques, énergétiques et environnementaux. À ce titre, Franck Boissel, dirigeant de l’entreprise Quercy Habitat, spécialisée dans la construction de maisons basse consommation, qui a réalisé la première maison en Ytong Compact 15 à Belfort-du-Quercy (Lot), le confirme « Aujourd’hui avec la RE2020, on nous demande d’avoir des produits qui consomment encore moins d’énergie. Avec l’Ytong Compact 15, je pense avoir trouvé le produit idéal pour la conception de maisons moins énergivores ». Nouveau bloc Ytong Compact 15  Xella peut désormais répondre à tous les projets de maisons individuelles en béton cellulaire. Pour les maisons à étage et en zones sismiques, le bloc Ytong Compact 20 est idéal. Et pour faire davantage d’économies sur la construction de maisons individuelles de plain pied, hors zones sismiques, Xella a dévéloppé le bloc Ytong Compact 15. – Des surfaces habitables gagnéespour la même emprise au sol 21 % moins épais qu’une maçonnerie traditionnelle, les murs en Ytong Compact 15 permettent d’augmenter la surface habitable (SHAB) d’une construction jusqu’à 2,8 m² pour une maison de 100 m2, tout en étant 10 % plus isolants*. Pour Franck Boissel, dirigeant de l’entreprise Quercy Habitat et adepte depuis de nombreuses années des solutions constructives en béton cellulaire, le bloc Ytong Compact 15 permet clairement d’optimiser les surfaces habitables. « J’ai été séduit par le produit car nous avons des épaisseurs de blocs réduites qui vont nous permettre d’optimiser les surfaces habitables. Sur ce premier chantier, nous sommes restés sur la même emprise au sol mais grâce à cette maçonnerie nous avons pu augmenter la superficie de la maison ! » *10 % avec 120 mm isolant ITI Th32 – Un confort d’été conforme à la RE2020100 % minéral, le béton cellulaire Ytong Compact 15 est une véritable membrane hygrothermique. Son excellente inertie thermique et son très bon déphasage (10h) forment une barrière optimale contre les changements de températures.  Régulants, les murs Ytong Compact 15 améliorent le confort d’été en protégeant la maison de la chaleur en été et en la préservant de la rigueur hivernale, un atout non négligeable avec les périodes de canicules de plus en plus fréquentes. « Etant dans une région chaude, quand je propose le béton cellulaire, je promets à mes clients de gagner en confort d’été, un point particulièrement présent dans la nouvelle réglementation. Ils en sont très satisfaits. » ajoute Franck Boissel. « Le fait de proposer un produit qui a une forte inertie et un temps de déphasage plus important que d’autres matériaux nous permet de gagner en confort d’été. »– Des performances énergétiques supérieures aux exigences de la RE2020Plein et massif, le bloc Ytong Compact 15 offre une excellente isolation thermique. Avec ses 15 cm d’épaisseur, il est le plus performant pour atteindre le Bbio -30 % avec un R* de 1,36.Parfaitement étanche à l’air, il garantit des murs isolants qui ne nécessitent pas de matériaux d’isolation supplémentaire. Et une maison mieux isolée permet de réduire considérablement les factures de chauffage et de climatisation, un argument important face à la crise énergétique. Associé à 120 mm d’isolant ITI, le bloc Ytong Compact 15 est la seule solution constructive dont les performances thermiques permettent d’obtenir une maison individuelle 10 % plus isolée que les autres solutions du marché.Enfin, perspirant, il favorise l’évacuation de l’humidité, offrant une maison saine et un meilleur confort de vie pour les occupants.Avec le bloc Ytong Compact 15, 26 % de l’isolation des murs est garanti à vie.*R : Résistance thermique (m2.K/W)  – Un matériau économique…Composé à 80 % d’air, le béton cellulaire permet de profiter de constructions plus légères qu’avec un matériau classique.L’ergonomie, la légèreté et l’épaisseur réduite des blocs Ytong Compact 15 simplifient la mise en œuvre, limitent la pénibilité et facilitent les rénovations. Le béton cellulaire offre une meilleure maîtrise des coûts de construction par rapport à une construction maçonnée traditionnelle. … Avec de bonnes performances environnementales Le béton cellulaire est un matériau durable, fabriqué à partir de matières premières naturelles et minérales, et dont 25 % sont issues de matières premières recyclées. Sa production industrielle est peu énergivore et sa mise en œuvre produit moins de déchets et utilise moins de ressources (matériaux et eau). Résultat, le bloc Ytong Compact 15 offre un bon bilan carbone et ne représente que 5 % seulement de l’impact CO2 total d’une maison. www.xella.fr
Il y a 2 ans et 198 jours

Rairies Montrieux dévoile son nouveau catalogue

Retour sur la présence de la société Rairies Montrieux à l’édition 2022 du salon Batimat.L’histoire de la terre cuite naît d’une symbiose entre l’argile et la main de l’homme. Elle se transforme, se magnifie et se bâtie grâce aux projets d’architectes, designers et artistes qui lui offrent leur inspiration. Nous appelons ces inspirations des Rencontres Architecturales.Batimat est l’occasion de faire le point sur les nouvelles perspectives de l’entreprise et de mettre en avant le mythique showroom Parisien du Viaduc des Arts, un lieu emblématique et stratégique pour l’entreprise à Paris.Le Spécialiste des produits en Terre cuite depuis 1919 annoncera plusieurs actualités importantes sur le salon : Rairies Montrieux sera au service d’un événement sportif pour 2024, un grand honneur et un défi de plus à relever pour la société. Des cas concrets de réalisations finalisées seront présentés, ainsi que des projets en cours ou à venir, en France et à l’étranger.Rairies Montrieux présente également son projet : Eco-Démarche, un projet porté par une démarche environnementale.Éco-démarcheAujourd’hui l’économie de ressources est au cœur des préoccupations. Le réemploi de matériaux est une action efficace et simple à mettre en œuvre. Dans le cas de la terre cuite, c’est l’utilisation de pièces mises au rebut, invendues, ou les surstocks qui sont une ressource de premier choix. En effet, pourquoi lancer la production de nouveaux produits alors que des stocks encombrants existent ? Le réemploi permet un gain de temps de fabrication et une économie d’énergie plus que significative.Cette démarche est à la fois environnementale et économique et chaque partenaire y trouve son compte. Déstockage pour l’entreprise, terrain de jeu artistique pour l’architecte, économie de moyens pour la maîtrise d’ouvrage et tout cela, au bénéfice de l’environnement.Un catalogue au service des professionnelsCette année Rairies Montrieux innove une fois de plus en présentant sur le Salon professionnel de la construction un nouveau catalogue toujours à la pointe de l’innovation et des dernières tendances, repoussant ainsi les limites de la créativité.Ce dernier sera présenté avec de nombreuses actualités produits.Une mise en lumière sur la brique Brut de four, un produit ancestral ultra contemporain, des nouvelles couleurs pour les plaquettes émaillées...Les briques Moucharabieh seront déclinées sous différentes formes. Autant de sources d’inspirations pour les professionnels...Enrichi d’interviews éclairantes d’architectes référents sur leur approche technique et esthétique, ce nouveau catalogue ouvre le champ des possibles et répond pleinement aux attentes et exigences du marché.Cette année plusieurs grandes nouveautés chez Rairies MontrieuxLes nouveautés épidermesLa terre cuite est une céramique réalisée par la cuisson de terre d’argile. La couleur de celle-ci peut varier en fonction de la terre d’argile utilisée. Façonnée à l’aide d ’une filière puis séchée, elle est finalement cuite au four à haute température. Deux nouveaux épidermes voient le jour : l’écorce et le grenaillé !ÉcorceInspirée de la peau de protection de l’arbre, la terre cuite se rapproche de la nature grâce à l’épiderme Écorce. Cet aspect est le résultat d ’hachures aléatoires sur la surface lisse du produit en terre cuite afin de lui offrir un aspect unique. Elle est disponible en 9 teintes : Lumière, Silver, Titane, Havane, Réglisse, Antarès, Montlouis, Montvaloir et Médoc.GrenailléL’épiderme Grenaillé est un aspect qui procure de très beaux effets minéraux sablés. L’aspect est certes rugueux, mais le rendu final est très chaleureux.Grâce à cet aspect mat, une façade sort clairement de l’ordinaire.Granuleux au toucher, l’avantage de l’épiderme Grenaillé est qu’il peut magnifiquement dissimuler les défauts de la surface d’un mur. Il se décline en 4 teintes naturelles : Lumière, Silver, Réglisse et Médoc.Les Originelles ÉcorceGrâce à leur épiderme à la fois naturel et structuré, les plaquettes Originelle s’inscrivent avec élégance dans un esprit vintage. Elles se déclinent maintenant en 4 textures.... La toute dernière nouveauté : Écorce.Les nouveautés formesNouveautés brique et plaquettes de formes, cette année c’est la grande nouveauté chez Rairies Montrieux !En pointe, graphiques, linéaires, arrondies... Elles donnent du relief à toutes les façades et sont là pour apporter un aspect unique à chaque réalisation.Les nouveautés couleursL’engobé, terre cuite colorée pastelLa société complète sa collection de plaquettes de parement engobé grâce au développement de couleurs pastels. La terre cuite colorée pastel affirme en extérieur une approche jusqu’alors cantonnée en intérieur.Nouvelles couleurs chez les émaillés monocuissonL’émail monocuisson consiste à cuire simultanément la terre cuite crue et le verre coloré finement broyé sur la terre cuite durant la même et unique cuisson. De par son exclusivité, c’est une cuisson technique et économique en énergie qui offre des produits émaillés davantage nuancés à l’image de la terre cuite naturelle.Les nouveautés produitsDans la Famille des Émaillés la toute dernière nouveauté : Grés est une céramique caractérisée par une très grande dureté et une excellente résistance aux agressions chimiques ou climatiques. Cette résistance est obtenue par la cuisson à une température supérieure à 1.200 °C. Rairies Montrieux a développé cette gamme pour répondre aux exigences des pays où les agressions climatiques sont fréquentes.Rairies Montrieux fait le plein de nouveautés pour l’édition 2022 de Batimat. Formes, épidermes, teintes... les innovations ne manquent pas ! Rairies Montrieux vous invite à découvrir toutes leurs gammes dans leurs showrooms à Paris ou aux Rairies !
Il y a 2 ans et 205 jours

Brico Dépôt propose de financer l’audit énergétique de ses clients

Première enseigne de bricolage à financer l’audit énergétiqueOutil de diagnostic indispensable, réalisé par un professionnel qualifié, l’audit énergétique établit des préconisations de travaux afin d’améliorer significativement l’efficacité énergétique d’un logement. A partir du 1er avril 2023, cet audit devient obligatoire en cas de vente d’un logement dont le diagnostic de performance énergétique (DPE) est de classe F ou G. Et pour que le coût de cet audit ne soit pas un frein pour les Français [1], Brico Dépôt finance à 100% celui-ci pour ses clients encartés [2] dès lors qu’ils réalisent des travaux de rénovation énergétique avec Ynergie, partenaire de l’enseigne et délégataire CEE [3].C’est une grande nouveauté dans le secteur puisque l’enseigne est la première à proposer cette offre qui débute le 24 octobre prochain sur tout le territoire national et se prolongera jusqu’à fin janvier 2023. Dans le cadre des travaux réalisés avec Ynergie, le client bénéficie d’un accompagnement, tout au long de son projet, de la phase de conseils jusqu’à la réception des travaux, en passant par le financement, le calcul des aides (l’audit étant éligible à Ma Prime Rénov’), le pilotage ou encore la maitrise des dépenses.Pour Peggy Sadier, Directrice E-Commerce et Expérience Clients de Brico Dépôt : « Avec les équipes, nous avons constaté que de nombreux clients n’osaient pas se lancer dans leur projet, faute de connaissance, d’assistance et de conseil. Avec Ynergie, nous avons pensé ce service comme un véritable facilitateur de travaux. Notre ADN repose sur la simplicité, la qualité et l’accessibilité de nos produits, et c’est ce que nous avons voulu retranscrire avec le financement de l’audit énergétique : faire de la rénovation énergétique de son logement une expérience à la fois simple, humaine et performante. »Le financement intégral de l’audit énergétique s’inscrit dans le cadre d’un dispositif plus global d’actions déjà déployées par Brico Dépôt en faveur de la rénovation énergétique. L’enseigne propose depuis toujours des produits d’isolation, de chauffage, de menuiserie, d’outillage, etc. qui permettent de réaliser des économies d’énergie. Afin de continuer à proposer les prix les plus compétitifs du marché, l’enseigne a anticipé, avant l’été, des arrivages spéciaux liés à la rénovation énergétique (Chauffages, isolants en laine de verre, poêle à bois/granulés, fenêtres...). Ces opérations promotionnelles permettent aux Français d’anticiper leurs achats et de réaliser une double économie :À la caisse : avec des prix bas ;À l’investissement : avec des produits qui permettent de faire des économies d’énergie.[1] En fonction des revenus, l’audit énergétique peut coûter jusqu’à 600 €[2] La carte de fidélité de Brico Dépôt est gratuite[3] Certificats d'économies d'énergieBrico Dépôt, l’atout anti-crise pour le pouvoir d’achat des FrançaisLe contexte actuel de tensions sur le pouvoir d’achat rend l’accompagnement de Brico Dépôt encore plus pertinent reposant sur la force d’un modèle éprouvé : des produits essentiels à des prix bas et en quantité « chantier » sans compromis sur la qualité, des marques propres exclusives et une dynamique commerciale avec notamment des arrivages. Aujourd’hui, l’enseigne accélère sa modernisation au service de l’expérience client, en capitalisant sur des équipes expertes et engagées, au siège comme en dépôt.Pour Laurent Vittoz, Directeur d’enseigne de Brico Dépôt : « J’ai la conviction que c’est dans les situations de tension économique, comme celle que nous traversons actuellement, que notre positionnement de discounter peut encore plus faire la différence pour nos clients. Pour Brico Dépôt, garantir des prix compétitifs, ce n’est pas seulement un slogan, c’est avant tout un contrat de confiance entre l’enseigne et ses clients. Et nous sommes déterminés à tenir nos promesses en proposant des actions concrètes comme le financement de l’audit énergétique ou bien le remboursement de deux fois la différence si nos clients trouvent moins cher ailleurs. »
Il y a 2 ans et 205 jours

Face à la crise énergétique, France Chaleur Urbaine présente une solution économique et écologique pour tous les ménages français

Pour Elisabeth Borne, Première Ministre : « Nous vivons une période de bascules. La guerre en Ukraine bouscule l’ordre international et nous n’avons pas fini d’en mesurer les conséquences. La crise énergétique nous pousse à revoir nos habitudes et à accélérer pour sortir, plus vite, de la dépendance aux énergies carbonées. »France Chaleur Urbaine contribue à cet objectif en facilitant le raccordement des bâtiments aux réseaux de chaleur. Alimentés par des sources d’énergies renouvelables ou de récupération comme la géothermie, la biomasse ou la chaleur issue de l’incinération des déchets, les réseaux de chaleur offrent un mode de chauffage à la fois écologique et économique. Le raccordement aux réseaux de chaleur est particulièrement adapté pour des bâtiments actuellement chauffés au gaz ou au fioul collectif, et représente une excellente option pour sortir des énergies fossiles.La plupart des métropoles françaises disposent de cette possibilité de raccordement. Entièrement financé par l’Etat, France Chaleur Urbaine se porte en tiers de confiance entre les copropriétaires ou les acteurs du secteur tertiaire souhaitant adopter ce mode de chauffage, et les gestionnaires de réseaux de chaleur pouvant offrir ce raccordement.Aujourd'hui, 2,4 millions d’équivalent-logements sont déjà raccordés et environ 5,6 millions de tonnes de CO2 sont évitées chaque année grâce à l’utilisation de ces réseaux de chaleur.Le raccordement aux réseaux de chaleur, mis en avant dans le plan de sobriété énergétique du gouvernement, est soutenu par des aides financières importantes, au titre du nouveau Coup de pouce chauffage des bâtiments résidentiels collectifs et tertiaires. Le reste à charge moyen pour le raccordement d’une copropriété est estimé à 250 € par logement seulement ! Le coût de la chaleur est également compétitif, avec un taux de TVA réduit à 5,5% (le plus bas du marché), et des prix plus stables que ceux des énergies fossiles.Se raccorder à un réseau de chaleur, c’est ainsi diminuer ses émissions de gaz à effet de serre et maîtriser son budget de chauffage, qui aujourd’hui explose tous les records.
Il y a 2 ans et 205 jours

Kiloutou teste Ellectramobilys, un camion-benne 100% électrique

À l’occasion du Mondial de l’Automobile 2022, Ellectramobilys présente sa solution Muses dans sa version camion-benne, actuellement testée par Kiloutou.Au sein du parc de matériel de location actuel de Kiloutou, les camion-bennes sont les engins les plus émetteurs de CO2. Kiloutou explore ainsi des solutions qui pourraient réduire leur impact. Muses d’Ellectramobilys est un véhicule utilitaire à motorisation électrique qui pourrait répondre à cette problématique, notamment rencontrée par les majors du BTP, les artisans, collectivités ou même particuliers opérant déplacements et chargements de matériels et matériaux légers en zones urbaines.Muses, un véhicule électrique agile et performant qui ouvre un champ prometteur de co-développement avec KiloutouLe véhicule Muses dispose d’une autonomie allant de 138 à 260 km selon la puissance de batterie utilisée et d’une charge utile de 670 kg. Son format compact et son faible niveau d’émissions sonores (75 dB) en font un véhicule performant et agile.Le modèle testé par Kiloutou possède, à ce stade, de nombreux atouts dont :une benne triverse (un service complet, autorisant indifféremment les déchargements par l’arrière, par la droite ou la gauche),un seuil de chargement très bas ainsi qu’un poste de conduite central qui en fait aussi un allié de prévention et de sécurité pour ses utilisateurs.Sa très grande modularité ouvre aussi un terrain de co-développement en matière de carrosserie ou de solution de recharge, des perfectionnements aussi intéressants qu’indispensables pour Kiloutou dont l’objectif est d’accélérer le développement d’une solution particulièrement adaptée aux besoins de ses clients.Ellectramobilys, un fournisseur qui va au-delà de la charte fournisseur responsable définie par KiloutouKiloutou a fait le choix de se rapprocher d’Ellectramobilys pour la qualité de sa solution, notamment sur le plan environnemental : sa conception innovante avec 40% de matière en moins nécessaire à sa fabrication, dont deux fois moins de matière (lithium, cobalt et manganèse) dans sa batterie, réduit considérablement son impact sur les ressources naturelles en comparaison avec un véhicule électrique concurrent. Il en va de même de sa consommation d’énergie en utilisation, divisée par deux par rapport aux autres véhicules utilitaires électriques. Le véhicule Muses est un levier de réduction de l’impact environnemental des chantiers et interventions urbaines.Enfin, Muses est actuellement assemblé en France et sera intégralement produit à partir de 2023 en France.Pour Audrey Miclard, Directrice Développement Durable de Kiloutou : « Notre accélération en R&D s’appuie notamment sur le développement de collaborations étroites avec de nouveaux acteurs engagés comme Ellectramobilys, dont les solutions prometteuses peuvent être testées au sein de notre Centre d’Essai. Parmi les nombreux atouts de Muses, il y a la possibilité de remplacer une batterie vide par une batterie chargée en moins de 3 minutes. Cela favorise la recharge longue, moins gourmande en énergie et protectrice des batteries, sans interrompre l’utilisation du matériel. Ces simplifications d’utilisation sont des points-clés de nos ambitions en matière de R&D. Nous innovons au service de nos clients et pour une filière des matériels durables. »Pour Damien Biro, Président de Muses Europe : « Aujourd’hui, nous présentons un véhicule dédié à un usage utilitaire bien spécifique, qui maîtrise à la fois la masse, l’équation économique et l’équation environnementale. Nous sommes ravis de pouvoir co-développer cette solution avec un acteur comme Kiloutou, aussi engagé pour l'environnement et au réseau solide. »
Il y a 2 ans et 206 jours

Grand Paris Aménagement et la Société du Grand Paris ont "référencé" leurs opérateurs

PROMOTION. Grand Paris Aménagement a présenté les résultats de l'appel à manifestation d'intérêt visant à référencer les opérateurs admis à concourir pour ses futures cessions. Cette liste est mise à disposition de la SGP qui elle, a lancé un AMI de référencement des équipes de maîtrise d'oeuvre.
Il y a 2 ans et 206 jours

Génération HMONP : formation et profession en questions

C'est l'heure d'ouvrir les perspectives. Après la publication de l'enquête menée sur les travaux des étudiants engagés dans l'habilitation à la maîtrise d'œuvre en leur nom propre (HMONP), dans toutes les Ensa en 2018-2019 ; chercheurs, étudiants et représentants de la profession sont invités à […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 207 jours

ONDULINE renforce sa présence à l’international et élargit son offre pour protéger les bâtiments et leurs occupants par tous les temps

Depuis sa création en 1944, Onduline n’a cessé d’évoluer et d’étoffer ses gammes de produits. Son expertise et ses nombreuses innovations lui ont permis de devenir le leader mondial des solutions de toitures légères avec un éventail de produits performants : éléments de toiture, bardages, sous-toitures, écrans de sous-toitures, panneaux en polycarbonate… Qu’il s’agisse de maisons individuelles, de petits immeubles collectifs, de bâtiments publics ou privés, industriels ou agricoles, partout dans le monde, Onduline offre aux professionnels du bâtiment et aux bricoleurs un résultat de haute qualité avec des produits innovants, robustes et fiables très simples à mettre en œuvre. Autour d’Onduline, Ondura accélère sa croissance et son développement international Onduline France appartient au groupe international Ondura crée en 2021. Propriétaire d’alwitra, spécialisé dans les membranes hautes performances pour les toits plats et de l’entreprise polonaise CB, l’un des leaders européens des écrans de sous-toiture et d’accessoires de couverture pour toits en pente, Ondura dispose d’une grande expertise dans l’étanchéité à l’eau et à l’air des bâtiments et développe ses activités sur les cinq continents. Dirigé par Patrick Destang, Ondura est présent dans plus de 100 pays et emploie 1 600 personnes.S’appuyant sur la puissance d’Onduline sur les cinq continents, l’objectif du groupe est de renforcer sa présence à l’international. Ces 3 entités opèrent de manière indépendante tout en profitant des synergies commerciales et de l’accès aux gammes de leurs sociétés sœurs. En France, Flatline, la société française nouvellement créée par le groupe Ondura assure la distribution des solutions alwitra. Avec les solutions de toitures légères Onduline, les écrans de sous-toitures COROTOP® et ONDUTISS®, les membranes d’étanchéité alwitra, et les solutions d’éclairement en polycarbonate d’ONDUCLAIR®, Ondura maîtrise les technologies nécessaires aux toits en pente ou plats et elle apporte aux distributeurs une réponse unique à destination d’une clientèle de particuliers et de professionnels. Son offre de produits permet de toucher des applications en DIY et des applications professionnelles avec une plus forte composante technique, où elle s’appuie sur des couvreurs et des étancheurs via le réseau des négociants en matériaux et distributeurs spécialisés couverture.Ondura aborde aujourd’hui une nouvelle étape en rejoignant le groupe Kingspan, leader mondial de solutions hautes performances pour l’isolation et l’enveloppe du bâtiment. Le rapprochement, annoncé en février 2022 , vient en effet de recevoir la validation des autorités réglementaires. Le groupe entend accélérer les plans de croissance et d’investissement dans les pays à fort potentiel, et renforcer l’innovation des produits et services. Onduline : Une approche environnementale forte et visibleLes produits Onduline contiennent environ 50 % de matières premières recyclées et leur process de fabrication intègre une démarche respectueuse de l’environnement. Certaines usines de production Onduline, dont ONDUCLAIR® à Comines, sont certifiées ISO 14001, avec une gestion environnementale claire et un système de production propre : matières premières recyclées, circuit d’eau fermé, faible consommation d’énergie, pas de déchets dangereux, système de traitement des émissions gazeuses… De plus, les émissions de CO2 sont considérablement réduites grâce au poids allégé des matériaux, qui limite l’impact lors du transport.Pour limiter son bilan carbone et développer une production respectueuse de l’environnement, Onduline a mis en place un processus de recyclage de haute technologie qui permet de récupérer 80 000 tonnes de fibres de cellulose chaque année.La cellulose est une ressource naturelle végétale et non fossile. La transformation de cette fibre est connue pour sa faible empreinte carbone, produisant ainsi 4 à 6 fois moins d’émissions de CO2 que le métal ou le plastique. C’est pourquoi Onduline a fait le choix de cette matière première pour la base de ses tôles et tuiles. Toutes ces initiatives ont permis à l’entreprise de réduire l’empreinte carbone à 4 066 g de CO2/m2, soit bien moins que tout autre fournisseur de solutions de toiture selon Pure Projet, une entreprise française spécialisée dans les questions environnementales, en particulier dans la lutte contre la déforestation.Onduline a également développé des Déclarations Environnementales de Produit (EPD) – ISO14025 & EN15804. L’EPD fournit des données quantifiées et requises pour réaliser l’ACV (analyse du cycle de vie) des produits et ainsi quantifier l’impact du produit sur l’environnement depuis l’approvisionnement en matières premières jusqu’à la sortie des usines.
Il y a 2 ans et 207 jours

Pour la CAPEB Rhône et Grand Lyon, la prévention de la santé du chef d’entreprise s’impose comme une nécessité

En cette rentrée 2022 et face au contexte économique de plus en plus stressant, la CAPEB Rhône et Grand Lyon alerte sur le nombre croissant de chefs d’entreprise en situation proche du burn out et son incidence sur le plan économique et social.Un contexte de plus en plus stressantRelations de travail, relations avec les clients, pression des délais... les artisans du bâtiment ont toujours été confrontés à des situations de stress.Mais, directe conséquence de la récente pandémie, elles se révèlent de plus en plus nombreuses avec :la pénurie des matériaux : bois, acier, aluminium mais aussi colle, plâtre, matériel électrique, de plomberie... tous les corps d’état sont désormais touchés par des stocks qui diminuent ,l’allongement des délais d’approvisionnement et de livraison jamais atteints.Avec pour résultats une augmentation des coûts qui peuvent atteindre jusqu’à + 30%, les entreprises du bâtiment se retrouvent pris en étau entre :des prix démesurés et incontrôlables qui, étant injustifiables aux clients et difficilement reportables, imposent souvent au professionnels d’absorber ces hausses et d’impacter ainsi leurs margesdes chantiers qui, dans l’incapacité d’être finis dans les temps impartis, génèrent des indemnités de retard et rencontrent de grande difficultés pour rembourser les PGE émis pendant les différents confinements.Lié :aux grands sujets de société induits par la prise de conscience de l’environnement : qualité de l’air, rénovation énergétique, problèmes de stationnement et plus récemment l’arrivée des Zones à Faibles Emissions dans les grands centres urbains...à la pénurie de main d’œuvre :Déjà sensible dès 2019, ce phénomène est encore amplifié par :un ralentissement de la formation, ce qui a fortement réduit le mécanisme de renouvellement de main d’œuvre,le blocage de la main d’œuvre venant de l’étranger,les mouvements de main d’œuvre liés aux chantages à la rémunérations,au poids des démarches administratives : outre les 142 jours de travail en moyenne consacrés chaque année dans les PME, l’annonce de nouveaux dispositifs tels Prime Rénov s’avère conçus plus pour les grands groupes que pour les artisans, le phénomène va croissant et d’autant que l’on s’approche d’une situation de quasi plein emploi avec les 6,5% de chômage déclarés dans le Rhône en août.Les solutions propres au bâtimentAujourd’hui, la CAPEB Rhône et Grand Lyon se retrouve de plus en plus confrontée à des adhérents en souffrance et constate une forte augmentation des appels de chefs d’entreprises demandant des informations en vue d’arrêter leur activité.Depuis septembre 2022, ces appels ont même été multipliés par deux.Outre les moyens existant tels :les travaux de l’Observatoire Amarok qui, au travers d’un numéro vert gratuit (0800 501 201), permet une pris en charge rapide des Travailleurs Non Salariés avec son réseau de psychologues cliniciens et prévient le risque de développer un Etat de Stress Post-TraumatiqueIris, l’Institut de Rechercher et d’Innovation sur la Santé et la Sécurité au Travail, dédié aux artisans du BTP-Paysage, qui développe des solutions et des outils adaptés et innovants pour la prévention des risques professionnelsPro BTP et ses sessions de formation ainsi que sa cellule psychologiqueLa CAPEB Rhône et Grand Lyon met ainsi en place une succession d’outils et d’accompagnement :au travers de l’ensemble de tous ses services service d’aide juridique et sociale, service emploi, service formation, service économique, service qualificationavec la présence d’administrateurs au sein de toutes les caisses sociales et autres organismes paritaires.En termes de prévention, se faire accompagner sur le plan personnel s’avère incontournable: c’est là que la plus grande force de l’organisation du bâtiment, la plus puissante du département, demeure avec l’entraide entre tous les adhérents du réseau. Les artisans et petites entreprises du bâtiment ont toujours su faire preuve d’adaptation, et encore plus ces deux dernières années. Toutefois, outre le rappel de ses revendications portées, depuis le printemps 2022, par la CAPEB Rhône et Grand Lyon rappelle que le besoin de trésorerie pour les artisans et les TPE CAPEB s’élève désormais en moyenne à 20.000 € pour le 2ème trimestre consécutif, ce qui, hors confinement n’était pas arrivé depuis 7 ans.Les revendications de la CAPEBFace aux difficultés d'approvisionnement et aux hausses de prix qui en résultent et face à la flambée des prix de l'énergie et des carburants, le Réseau CAPEB se mobilise.Rembourser, comme pour le secteur agricole et le secteur des Travaux Publics, une partie de la TICPE pour les carburants utilisés pour des véhicules professionnels ;Imposer aux banques et aux assureurs crédits qu’ils ne dégradent pas la cotation des entreprises dès lors qu’elles décident de reporter le remboursement de leur PGE ;Veiller à ce que les industriels et les négoces ou distributeurs :participent activement au Comité de crise du BTP mis en place parle gouvernement (initiative qui a permis d’inciter les acheteurs publics à faire preuve de compréhension et de souplesse dans l’application des règles des marchés publics) ;intègrent dans leurs prix le juste coût de la décarbonation ;assument les risques d’augmentation des prix avec la filière(solidarité et intérêts mutuels des acteurs : industriels, négoces, entreprises et clients) dans le cadre d’une charte de solidarité ;Exiger des fournisseurs qu’ils préviennent au moins 3 mois à l’avance les entreprises du bâtiment de toute augmentation des prix et qu’ils maintiennent une stabilité des prix également durant au minimum trois mois (en effet, les tendances pratiquées actuellement imposent parfois un paiement au comptant et des validités des prix de 24h ou 48h alors que le délai de rétractation des clients est de 14 jours) ;Accélérer la refonte du calcul des différents index BT et leurs publications dans des délais rapides au regard de la crise actuelle ;Appliquer une TVA à taux réduit de 5,5% pour l’ensemble des travaux de rénovation ;Rendre enfin automatique, en marchés publics, l’application des pénalités de retard en cas de retard de paiement aux entreprises ;Mettre en place un mécanisme de bouclier tarifaire du coût de l’énergie aux niveaux européen et français pour disposer d’une production industrielle à prix maîtrisé et permettre la continuité des politiques publiques de rénovation énergétique et environnementale, directement menacées par la flambée des coûts des matériaux.