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Résultats de recherche pour milliard

(5575 résultats)
Il y a 2 ans et 40 jours

Kiloutou voit son chiffre d'affaires bondir en 2022 et signe "une année record"

RÉSULTATS. Kiloutou s'est réjoui d'avoir passé le "cap symbolique" du milliard d'euros en 2022. Le groupe expert en location de matériel explique cette forte croissance par le développement de ses activités en Europe et sa stratégie de digitalisation.
Il y a 2 ans et 46 jours

viessmann pr sente une nouvelle g n ration de pompes chaleur et de chauffage invisible

Le groupe Viessmann a parfaitement maîtrisé l’exercice écoulé malgré des défis majeurs, comme la guerre en Ukraine, les difficultés d’approvisionnement mondiales et la pandémie de coronavirus. Après une forte augmentation des ventes en 2021, l’entreprise familiale a pu poursuivre sa croissance avec ses partenaires professionnels. Le chiffre d’affaires total en 2022 a augmenté de 19 % pour atteindre un total de 4 milliards d’euros (année précédente : 3,4 milliards d’euros), ce qui constitue un nouveau record pour la sixième fois consécutive. Le nombre de membres de la famille est passé de 13 000 à 14 500.
Il y a 2 ans et 47 jours

La ville en l'honneur de l'homme fort du Turkménistan coûtera près de 5 milliards de dollars

Le Turkménistan va dépenser près de 5 milliards de dollars, soit plus du dixième de son PIB annuel, pour la construction d'une ville nommée en l'honneur de l'homme fort de ce pays reclus et autoritaire d'Asie centrale, l'ex-président Gourbangouly Berdymoukhamedov, a-t-on appris il y a quelques jours de source officielle.
Il y a 2 ans et 50 jours

2022, une année noire pour le jardin

L’association Promojardin-Prom’animal a présenté le 23 mars dernier à ses adhérents le bilan 2022 du marché du jardin. Entre inflation, sécheresse intense et retour à la vie normale, l’année a ressemblé à un parcours d’obstacles pour les professionnels du jardin. Les ventes se sont repliées de 6%, à 8,5 milliards d’euros. Si la baisse est marquée, l’activité reste toutefois bien au-dessus de son niveau avant la pandémie.
Il y a 2 ans et 54 jours

Scottish Power annonce un contrat d'1,3 milliard de livres pour un parc éolien offshore en mer du Nord

L'énergéticien britannique Scottish Power (qui appartient à l'espagnol Iberdrola), a annoncé mercredi 29 mars un contrat de 1,3 milliard de livres (1,5 milliard d'euros) avec le groupe germano-espagnol Siemens Gamesa pour fournir 95 éoliennes destinées à un parc offshore en mer du Nord.
Il y a 2 ans et 55 jours

Le patron de Vinci Autoroutes veut des panneaux solaires le long des infrastructures

L'installation de panneaux solaires le long des voies ferrées et des autoroutes exploitées par Vinci pourrait produire l'équivalent de cinq centrales nucléaires pour environ 5 milliards d'euros, a estimé mercredi 29 mars le président de Vinci Autoroutes Pierre Coppey devant des sénateurs.
Il y a 2 ans et 62 jours

Réseaux d’eau : le mur d’investissement gagne encore en hauteur

Aux 4,6 milliards d’euros de déficit d’investissement annuel dans le renouvellement des réseaux qu’elle avait chiffré il y a plusieurs...-Travaux publics
Il y a 2 ans et 63 jours

Viessmann au salon ISH

Viessmann au salon ISH ● Un nouveau record malgré la crise : 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2022 avec 14 500 schilling mer 22/03/2023 - 15:26 En savoir plus sur Viessmann au salon ISH Partager
Il y a 2 ans et 71 jours

Électrification, ENR, infrastructures : Enedis met le paquet sur les investissements

TRANSITION. Du fait de l'électrification des usages et des raccordements progressifs de parcs éoliens et photovoltaïques, le gestionnaire du réseau public de distribution d'électricité prévoit d'investir des milliards d'euros chaque année. La nécessaire adaptation des infrastructures au changement climatique figure aussi à son agenda.
Il y a 2 ans et 71 jours

Enedis prévoit des investissements historiques pour les bornes de recharge et nouveaux raccordements

Le raccordement des infrastructures de recharge des véhicules électriques et des nouveaux parcs solaires et éoliens au réseau de distribution d'électricité nécessitera un niveau historiquement élevé d'investissements de plus de 5 milliards d'euros par an d'ici 2032, a annoncé Enedis lundi 13 mars.
Il y a 2 ans et 72 jours

En 2022, Colas résiste bien et dépasse les 15 milliards d'euros de chiffre d'affaires

INFOGRAPHIE. Le groupe Colas, dirigé par Frédéric Gardès, a connu un exercice 2022 chahuté. Après avoir souffert au premier semestre, il a cependant réussi à redresser la barre sur la deuxième partie de l'année, aidé par de fortes dynamiques sur le rail et dans certaines zones géographiques. Retrouvez les résultats de l'entreprise et les faits marquants de 2022 dans notre tableau de bord Batiactu.
Il y a 2 ans et 77 jours

Viessmann Faulquemont confirme un nouvel investissement

Viessmann Faulquemont confirme un nouvel investissement Rappelons que cet engagement financier fait suite au milliard d’euros annoncé au printemps 2022 par schilling mer 08/03/2023 - 17:27 En savoir plus sur Viessmann Faulquemont confirme un nouvel investissement Partager
Il y a 2 ans et 82 jours

Bouygues : un bénéfice net annuel en baisse mais une hausse du bénéfice opérationnel

Le géant français du BTP, des médias et des télécoms Bouygues a enregistré en 2022 un bénéfice net en recul de 13,51% à 973 millions d'euros, mais le bénéfice opérationnel a progressé de 16,38% à 2,018 milliards d'euros.
Il y a 2 ans et 85 jours

en 2022 eiffage franchit la barre des 20 milliards d euros de ca

Le chiffre d'affaires d'Eiffage s'établit à plus de 20 milliards d'euros sur l'année 2022, en hausse de + 8,5 % par rapport à 2021. En 2023, le groupe de BTP pourra compter sur son carnet de commandes bien rempli.
Il y a 2 ans et 85 jours

La Cour des comptes demande plus de clarté sur les taxes foncières

Avec un rendement de 35,3 milliards d'euros en 2021, les taxes foncières sur les propriétés bâties et non bâties sont "un pilier de la fiscalité locale", rappellent les magistrats financiers dans des "observations définitives".Appliquées à près d'un Français sur deux, les taxes foncières se caractérisent par "la complexité du calcul de leur assiette, fondée sur des valeurs locatives cadastrales anciennes et marquée par de nombreux dispositifs d'abattement et d'exonération", ajoutent-ils."L'établissement du montant des taxes foncières a longtemps reposé sur des paramètres déterminés à partir des conditions du marché locatif datant de 1961 pour les propriétés non bâties et de 1970 pour les propriétés bâties", regrette l'institution de la rue Cambon.Une actualisation des valeurs locatives des locaux professionnels a bien eu lieu mais la mise à jour de ces valeurs déconnectées du marché locatif actuel se fait toujours attendre pour les locaux d'habitation et industriels.Un retard qui "fragilise les fondements des taxes foncières et nuit à l'équité de traitement des contribuables", juge la Cour.Avant d'engager la mise à jour des valeurs locatives des 52,6 millions de locaux d'habitation en France, les magistrats financiers suggèrent de "dresser à court terme un bilan de la révision menée sur les locaux professionnels, afin d'en tirer des enseignements".Plus généralement, ils appellent l'Etat à préparer cette actualisation en partenariat avec les collectivités locales, "pour leur permettre de mesurer (son) impact sur leurs recettes de taxes foncières".Toujours dans une optique de transparence, la Cour des comptes recommande de "fournir aux décideurs locaux des informations statistiques précises sur la nature des contribuables assujettis aux taxes foncières dans leur commune (particuliers, entreprises,...)" et de "publier annuellement le rapport relatif au coût des mesures d'exonération et d'abattement d'impôts directs locaux prévu" dans la loi de finances pour 2017.S'il est "en hausse", le coût des "nombreux" dispositifs d'abattements, d'exonérations et de dégrèvements est "difficile à reconstituer et le suivi du nombre de bénéficiaires concernés s'avère déficient", déplore la Cour, qui chiffre la facture des seuls abattements à 2 milliards d'euros pour l'Etat en 2021, contre 113 millions d'euros en 2016.
Il y a 2 ans et 85 jours

Nexity atteint ses objectifs dans un marché "en fort repli"

Le chiffre d'affaires s'est établi à 4,7 milliards d'euros l'an dernier, supérieur à l'objectif de 4,6 milliards que le groupe s'était fixé début 2022.Il recule de 2,7% par rapport à 2021, année où Nexity s'était séparé du réseau d'agences immobilières Century 21 et du spécialiste des résidences séniors Aegide-Domitys. Sans tenir compte de ces deux anciennes filiales, le chiffre d'affaires progresse de 1,7%.Nexity va proposer à ses actionnaires un dividende de 2,50 euros, comme l'année précédente.Dans la promotion de logements neufs, son coeur de métier historique, il a obtenu 18.015 réservations, 10% de moins, mais sa part de marché grimpe à 15%, mieux qu'espéré, dans un contexte général de recul très prononcé des commercialisations.Le chiffre d'affaires de cette branche augmente de 3%, à 3,39 milliards d'euros. "Notre résilience est unique dans un marché (...) en fort repli en 2022", a déclaré à la presse la PDG Véronique Bédague, qui a pris seule la tête du groupe le 1er janvier après un an et demi aux commandes en tant que directrice générale.Pour 2023, Nexity table sur un chiffre d'affaires d'au moins 4,5 milliards d'euros. Une baisse due à son recentrage sur la France, avec la cession prévue de ses activités en Pologne et au Portugal."Clairement, 2023 sera une année de transition, avec je pense une nouvelle baisse du marché du logement neuf", a dit Véronique Bédague. Le groupe anticipe une érosion temporaire de ses marges, prises en étau entre la hausse des coûts de construction et la réduction du pouvoir d'achat des acquéreurs, à cause de la forte hausse des taux d'intérêt.Il va poursuivre sa stratégie de développement de l'immobilier géré (résidences étudiantes, coworking...), qui a permis à sa branche services d'afficher un chiffre d'affaires en hause de 10%, à 938 millions d'euros. "On voit, chez nos acheteurs, que ce soit des acheteurs institutionnels ou des particuliers, qu'il y a une appétence, de plus en plus, pour tout ce qui est géré", a expliqué Véronique Bédague.La troisième branche du groupe, la promotion immobilière de bureaux, a elle souffert, avec un chiffre d'affaires en chute de 23% à 380 millions d'euros, la demande ne s'étant toujours pas relevée des conséquences de la pandémie de Covid-19.
Il y a 2 ans et 86 jours

La Chine a accéléré sur les centrales au charbon en 2022

Les capacités de production d'électricité à partir de charbon que le géant asiatique a commencé à construire en 2022 étaient six fois supérieures à celles du reste du monde, d'après ce rapport.Cette étude a été réalisée par le Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA), un institut de recherche basé en Finlande, et l'ONG américaine Global Energy Monitor (GEM)."La Chine continue d'être l'exception par rapport à la tendance mondiale actuelle qui est au déclin de la construction de centrales au charbon", note Flora Champenois, analyste chez GEM."La vitesse à laquelle les projets ont progressé en 2022, de l'obtention des permis jusqu'à la construction, était hors norme", juge-t-elle.La Chine est, en valeur absolue, l'un des principaux émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre à l'origine du changement climatique, comme le dioxyde de carbone (CO2).Le président Xi Jinping s'est engagé à ce que le pays atteigne le pic de ses émissions de CO2 entre 2026 et 2030 puis la "neutralité carbone" d'ici 2060.Ces promesses sont considérées essentielles pour maintenir la hausse de la température mondiale bien en dessous de deux degrés.Mais même si la Chine honore ses promesses, l'expansion actuelle des centrales électriques au charbon rendra le respect de ces engagements "plus compliqué et coûteux", note l'étude.Cercle vicieuxAu total, selon le rapport, 106 gigawatts (GW) de nouveaux projets ont été approuvés en 2022 - soit l'équivalent de deux grandes centrales au charbon par semaine.La Chine dépend du charbon pour près de 60% de son électricité.La plupart des nouveaux projets de centrales ont été approuvés par des provinces frappées au cours des deux dernières années par des pénuries d'électricité dues à des vagues de chaleur record.Un cercle vicieux, car l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre accélère le changement climatique et entraîne à son tour une augmentation de la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes, selon la plupart des scientifiques.Le gros des approbations a débuté lorsque le gouvernement a annoncé en mai 2022 un investissement de 10 milliards de yuans (1,4 milliard d'euros) dans la production d'électricité à partir de charbon."C'est la même dynamique que celle observée lors du précédent boom, en 2015", déclare à l'AFP Lauri Myllyvirta, analyste du CREA. "Personne ne sait combien de temps les vannes resteront ouvertes, donc les collectivités locales se dépêchent de faire passer le maximum de projets possible."L'idée des autorités est que ces nouvelles centrales puissent servir d'appoint pour garantir un approvisionnement en électricité stable en cas de défaillance des énergies renouvelables."Idée fausse"Toutefois, face à l'augmentation de la demande en électricité en Chine, certaines provinces comme le Guangdong (sud) ou le Jiangsu (est), où les nouvelles centrales au charbon se multiplient, sont "à la traîne" en matière d'investissements dans les énergies propres, selon l'étude.Le géant asiatique a intensifié ses investissements ces dernières années dans les renouvelables (notamment le solaire, l'éolien, l'hydroélectrique) et les centrales nucléaires.Si cette croissance continue de s'accélérer et que la demande d'électricité se stabilise, "les ajouts massifs de nouvelles capacités de production au charbon ne signifient pas nécessairement que l'utilisation du charbon ou que les émissions de CO2 dans le secteur de l'électricité augmenteront", souligne ainsi le rapport.Les projets d'énergie renouvelable en Chine ont cependant des difficultés à obtenir un accès aux terrains nécessaires et dans certaines régions, le réseau ne peut absorber toute l'énergie produite, a déploré en février le chef de l'Association chinoise de l'industrie photovoltaïque.Toutefois, "la principale idée fausse que l'on peut avoir est que l'augmentation des renouvelables entraîne forcément un recul du charbon", déclare à l'AFP Li Shuo, un militant de Greenpeace Chine."C'est le cas dans le reste du monde, mais les besoins de la Chine en matière de sécurité énergétique (sont tels qu'ils) entraînent une croissance simultanée de l'éolien, du solaire et du charbon."
Il y a 2 ans et 86 jours

nexity atteint ses objectifs 2022 mais anticipe deja une baisse pour 2023

En 2022, le promoteur Nexity a atteint ses objectifs, avec 4,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires, notamment porté par la promotion immobilière et les services. Le groupe est toutefois plus méfiant pour 2023, prévoyant une baisse, notamment dans le logement neuf.
Il y a 2 ans et 86 jours

Élisabeth Borne lance un plan de 100 milliards d'euros pour le ferroviaire d'ici 2040

"L'État souhaite s'engager, aux côtés de la SNCF, de l'Union européenne et des collectivités locales, pour réussir une 'nouvelle donne ferroviaire', de l'ordre de 100 milliards d'euros d'ici 2040", a-t-elle déclaré en recevant un rapport du Conseil d'orientation des infrastructures (COI), un collège composé d'élus et d'experts chargé de plancher sur la question.Ce montant correspond à l'estimation des besoins lancée par le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou, qui envisageait cette dépense sur quinze ans.Concrètement, l'État va commencer par ajouter d'ici la fin du quinquennat 1,5 milliard d'euros par an aux budgets actuels pour régénérer et commencer à moderniser les voies ferrées."Nous devons investir dans le développement du réseau", a indiqué Mme Borne. "Au-delà de la poursuite des projets de lignes nouvelles engagés et de la relance des trains de nuit, cela passera par le déploiement des RER métropolitains", a-t-elle ajouté.La Société du Grand Paris (SGP), qui construit actuellement le métro du Grand Paris autour de la capitale, doit travailler en tandem avec SNCF Réseau pour concevoir ces liaisons suburbaines autour d'une douzaine de grandes agglomérations de provinces.Elle "mettra ses compétences au service des régions et entamera dès le mois de mars des discussions avec les exécutifs locaux concernés pour déterminer le calendrier, les modalités opérationnelles et de financement", a indiqué la cheffe du gouvernement.Le gouvernement entend prendre pour base, parmi les propositions du COI, un scénario dit "de planification écologique".Celui-ci s'éloigne du cadrage budgétaire actuel pour ajouter des investissements jugés "les plus pertinents pour faciliter le report modal (de la route vers les transports collectifs, NDLR) et de la décarbonation".Donnant la priorité à la modernisation du réseau ferré et aux transports du quotidien, le scénario veut également mettre l'accent sur la rénovation des routes et voies d'eau, mais invite à réfléchir deux fois avant de construire de nouveaux axes routiers.Le gouvernement entend lancer en mars des discussions avec les régions et partenaires concernés, notamment dans le cadre des négociations des contrats de plan État-régions (CPER), afin de disposer en juin d'une planification précise des investissements d'infrastructures de transport.
Il y a 2 ans et 86 jours

Eiffage franchit le seuil des 20 milliards d'euros d'activité en 2022

INFOGRAPHIE. L'année 2022 du groupe Eiffage a été riche en activité. Chiffres d'affaires global et par branche, rentabilité, carnet de commandes... la plupart des voyants sont au vert. Des résultats à retrouver dans notre tableau de bord Batiactu.
Il y a 2 ans et 86 jours

Saint-Gobain grimpe en Bourse, après des résultats records

Le titre progressait de 5,90% à 56,49 euros vers 10H20 (09H20 GMT). Depuis le début de l'année, il a bondi de 23%, parmi les cinq meilleures performances du CAC 40.La veille, le groupe avait révélé un chiffre d'affaires record pour l'année 2022: il a atteint 51,19 milliards d'euros, passant pour la première fois au dessus de la barre des 50 milliards, en hausse de 15,9%. Le bénéfice net s'établissait lui à 3 milliards d'euros, en hausse de 19,1%, également pour la première fois à ce niveau."Saint-Gobain a fait partie des grands gagnants dans le rebond du marché tiré par la baisse des prix du gaz et d'indicateurs macroéconomiques moins mauvais", ont estimé les analystes d'Oddo BHF dans une note.Ils tablent surtout sur une progression encore importante de la valorisation de l'entreprise. "Nous restons globalement convaincus que les changements des dernières années ne sont pas encore intégrés à leur juste valeur", expliquent-ils, soulignant que "Saint-Gobain présente un potentiel de rattrapage important par rapport à ses pairs".En 2023, le groupe anticipe cependant "un ralentissement modéré" de ses marchés, "avec une situation contrastée entre la baisse de la construction neuve dans certains endroits et la bonne résilience globale de la rénovation", indique un communiqué du groupe.Rien d'inquiétant pour les marchés qui se sont surtout concentrés sur sa marge d'exploitation, dont Saint-Gobain estime qu'elle sera comprise en 2023 entre 9 et 11%.Cette prévision est en effet jugée "rassurante" par les analystes de Jefferies, qui estiment que la marge du groupe va profiter de récentes cessions.Globalement, ils ont salué une entreprise qui "n'est pas la même société qu'avant", grâce à sa diversification géographique et au développement de solutions durables, qui représentent désormais "75% de son chiffre d'affaires".En 2023, Saint Gobain a prévu de distribuer à ses actionnaires un "montant total supérieur à 1,4 milliard d'euros" après 1,35 milliards d'euros en 2022.
Il y a 2 ans et 87 jours

En Chine, la deuxième vie des infrastructures du "zéro Covid"

Du jour au lendemain, les villes se sont retrouvées avec sur les bras des dizaines de milliers de ces infrastructures temporaires. Certaines ont ainsi été transformées en mini-pharmacies, abris anti-froid, kiosques d'information ou encore bibliothèques.Depuis décembre, la Chine n'exige plus de test PCR pour accéder aux lieux publics et voyager dans le pays. Exit donc les cabines en métal ou PVC, autrefois omniprésentes, qui accueillaient le personnel chargé de prélever les échantillons."Nos chefs nous en ont apporté une ici", explique à l'AFP Mme Xu, une agente d'entretien vêtue d'une chasuble orange qui nettoie les abords d'une rivière à Suzhou, ville de 13 millions d'habitants près de Shanghai (est). "Après le travail, on s'en sert pour y mettre nos gants et nos outils. Et quand il pleut, on vient s'y abriter", raconte-t-elle devant l'installation qui accueille aussi chaises, tabourets, tables et extincteurs.Devant la gare, des policiers viennent désormais déjeuner dans une ex-cabane de test reconvertie en lieu de repos.Non loin de là, une cabine bleu ciel a été transformée en kiosque d'information pour les personnes en recherche d'emploi. A l'intérieur, un vieil autocollant bleu usé par le temps indique "test PCR"."Plutôt que de laisser ces cabines vides, on essaie d'en faire un autre usage" en "fonction des besoins du moment et de l'endroit", explique à l'AFP la mairie de Suzhou.PIB de ChypreCertaines ont ainsi été aménagées en mini-bibliothèques où les habitants peuvent venir échanger des livres.Durant la vague épidémique de décembre-janvier, d'autres avaient été converties en stations de consultation médicale et de distribution de médicaments anti-fièvre.Un type de reconversion très pratiqué en Chine, avec l'idée de réduire la pression sur les hôpitaux où affluaient des malades du Covid.La mise en place des tests PCR dans le pays (hors centres de quarantaine) aura coûté environ 200 milliards de yuans (27 milliards d'euros), selon le cabinet américain Goldman Sachs, cité par l'agence Bloomberg – soit l'équivalent du PIB de Chypre.Face à une opinion publique qui reste vigilante quant à l'utilisation de l'argent public, les autorités semblent donc pour l'heure poussées à reconvertir plutôt qu'à détruire.A Jinan, capitale de la province du Shandong (est), des cabines sont ainsi devenues des "cabanes chaleur" chauffées, où passants, livreurs et ouvriers peuvent s'abriter du froid, recharger leurs téléphones et bénéficier d'eau chaude gratuite.D'autres ont été reconverties en points services de la Croix-Rouge ou stations de tri sélectif.Beaucoup d'ex-cabines de tests PCR restent toutefois inutilisées, notamment dans la capitale Pékin ou dans la grande ville de Hangzhou (est), abandonnées dans les rues ou stockées en attente de leur sort.Lit et télévisionAu point que certains tentent de les écouler sur internet.Sur Xianyu, la principale application chinoise de vente de produits d'occasion, elles sont affichées entre 100 et 8.000 yuans (14 et 1.100 euros) suivant leur sophistication."La nôtre vient d'une entreprise qui n'en voulait plus", explique à l'AFP un vendeur.La situation des ex-centres de quarantaine et hôpitaux temporaires, dans lesquels étaient jadis placées d'office les personnes testées positives ou malades du Covid, est plus complexe car ces installations sont bien plus volumineuses.Un certain nombre restent ainsi pour l'heure inutilisées. Mais un peu partout en Chine, d'ex-hôpitaux de fortune sont reconvertis en hôpitaux d'appoint, c'est-à-dire renforcés avec des équipements et du personnel supplémentaires - avec là encore l'idée de soulager la pression pesant sur les hôpitaux classiques.Toujours à Jinan, un ancien centre de quarantaine en préfabriqué a été transformé en logement pour des employés d'entreprises situées à proximité. Au total, 650 chambres sont disponibles avec lit, placard, bureau, téléviseur ou encore climatiseur, selon la presse locale."C'est bien, ça permet une utilisation durable des ressources !", se félicite un internaute sur le réseau social Weibo.Certains sont plus circonspects. "Quid du wifi, de l'isolation thermique et de l'insonorisation?", s'interroge un autre utilisateur. "Un démontage n'aurait-il pas été moins coûteux ?"
Il y a 2 ans et 89 jours

TotalEnergies alimentera en électricité renouvelable l'usine d'oxygène sud-africaine d'Air Liquide

"TotalEnergies développera une centrale solaire photovoltaïque de 120 MW et une ferme éolienne de 140 MW dans la province du Western Cape", a annoncé le groupe dans un communiqué."Ces projets fourniront environ 850 GWh par an d'électricité verte au site de Secunda de Sasol, situé à environ 700 kilomètres au nord-est, où Air Liquide opère la plus grande unité de production d'oxygène au monde", précise la major française des hydrocarbures.Ce site constitué de 16 usines - des unités de séparation des gaz de l'air qui peuvent produire 42.000 tonnes d'oxygène par jour - a été racheté mi-juin 2021 par Air Liquide à Sasol, pour environ 480 millions d'euros. Les deux groupes avaient alors annoncé avoir lancé un appel d'offres en vue de fournir 600 mégawatt (MW) d'énergie renouvelable au site à l'horizon 2025.Un premier contrat avait été annoncé en janvier avec Enel Green Power, pour une capacité de 220 MW. "Ensemble, ces contrats portent à 480 MW les capacités en énergies renouvelables acquises par Air Liquide et Sasol, dans le cadre de leur engagement à sécuriser une capacité totale de 900 MW d'énergies renouvelables", a salué Air Liquide dans un communiqué séparé."Les contrats d'achat d'électricité avec les entreprises sont un marché dynamique, dont nous voulons que TotalEnergies soit l'un des principaux leaders"", a déclaré Vincent Stoquart, directeur Renewables de TotalEnergies, cité dans le communiqué.La multinationale investit davantage dans les énergies renouvelables : 5 milliards de dollars en 2023 (contre 4 en 2022), sur 16 à 18 milliards d'investissements totaux.Mais TotalEnergies continue de développer des projets de gaz - comme au États-Unis, au Liban et au Qatar- ou pétroliers en Afrique, au point que des experts du Giec l'ont accusé début février dans une tribune publiée sur Franceinfo de "disqualifier les feuilles de route pour la transition énergétique basées sur la réduction de la demande en énergie".
Il y a 2 ans et 89 jours

Bouygues engrange des commandes dans son cœur de métier et réoriente sa stratégie avec Equans

Le conglomérat du BTP, des médias et des télécoms a enregistré en 2022 un bénéfice net en recul de 13,5% à 973 millions d'euros, mais le bénéfice opérationnel a progressé de 16,38% à 2 milliards d'euros.Le bénéfice net est en recul car il se trouve lesté de 90 millions d'euros de coûts exceptionnels liés notamment à des frais d'opérations de fusions-acquisitions concernant l'énorme rachat du groupe de services techniques Equans à Engie l'an passé, et à des frais liés au projet de mariage entre TF1 et M6, finalement avorté en septembre.Ces résultats sont à comparer à une base favorable en 2021 qui intégrait des plus-values de cessions de data-centers et des cessions d'actions d'Alstom.Malgré la guerre en Ukraine, l'inflation et l'envolée des taux d'intérêts, l'activité est restée soutenue dans la quasi-totalité des métiers. Le chiffre d'affaires global s'est inscrit en hausse de 18% à 44,3 milliards d'euros, en progression surtout à l'international (+34%)."La croissance est tirée par l'intégration d'Equans, par Colas et la construction, et dans une moindre mesure par les télécoms", relèvent les analystes d'Oddo dans une note.Seul Bouygues immobilier a vu son chiffre d'affaires baisser (-4%), dans un marché "globalement attentiste", selon le communiqué du groupe.Le chiffre d'affaires de la division "construction et services" s'est, lui, établi à 30,5 milliards d'euros, en hausse de 9%, essentiellement porté par Colas.Fin décembre 2022, le carnet de commandes de la construction et des services était "en hausse de 2% à 33,8 milliards d'euros, un niveau historique", s'est félicité le groupe.La branche construction enregistre une progression des ventes de 3% à 13,17 milliards d'euros et offre "une bonne visibilité" avec un "haut niveau de carnet de commandes" de 20,6 milliards d'euros.Intégration d'EquansPour la suite, "dans un environnement instable, marqué par l'inflation, la hausse des taux d'intérêt et la volatilité des devises, Bouygues vise pour 2023 un chiffre d'affaires proche de celui de 2022, et une augmentation du résultat opérationnel courant de ses activités (ROCA)", a indiqué le groupe riche de 196.000 collaborateurs.Côté Bouygues Telecom, l'activité commerciale est "restée dynamique", avec des ventes en hausse de 4% et la conquête de 449.000 nouveaux clients mobiles et 674.000 dans la fibre (FTTH). Au total, le parc mobile et fibre compte 19,9 millions de clients.Dans l'autre vitrine du groupe, TF1, le bénéfice net a reculé de 21,8% en 2022, à 176 millions d'euros, malgré une progression de ses ventes de 3% et les bonnes performances publicitaires durant la Coupe du monde de football. L'année aura été ternie par le mariage raté de TF1/M6 à cause des concessions demandées par l'autorité de la concurrence.A 6,6 milliards d'euros, la reprise d'Equans et de ses 70.000 salariés, est le plus gros rachat de l'histoire de Bouygues. Elle "nous positionne dans une nouvelle dynamique de croissance", et "significative" a commenté Olivier Roussat, directeur général du groupe lors de la présentation des résultats.En 2022, Equans, intégré à la branche Bouygues Energies et Services en octobre, aura contribué pour 3,8 milliards d'euros au chiffre d'affaires global. Son chiffre d'affaires annuel est de l'ordre de 13,8 milliards.Bouygues vise "une légère croissance de son chiffre d'affaires en 2023 et 2024", avant une "accélération" en 2025.Avec des services techniques allant de la gestion de l'énergie dans les bâtiments à la sécurité-incendie en passant par la ventilation, climatisation, chauffage ou le numérique, ce rachat doit permettre à Bouygues d'accélérer dans le secteur porteur des services à la transition énergétique.Avant l'acquisition, la division "construction et services" pesait 75% dans l'activité du groupe (dont 10% pour les services).L'intégration d'Equans déplace "son centre de gravité" vers une activité "beaucoup plus orientée vers ce sujet des énergies et services", a souligné M. Roussat. Un secteur amené à peser désormais pour un tiers du portefeuille d'activités (48% pour la seule construction), selon les projections.
Il y a 2 ans et 89 jours

Hausse du bénéfice net en 2022 pour Eiffage, qui finit avec un bon carnet de commandes

Fort d'un chiffre d'affaires en augmentation de 8,5% à 20,3 milliards d'euros, le groupe aux 73.500 salariés a atteint un bénéfice net de 896 millions d'euros en 2022.La branche infrastructures, qui représente un tiers des ventes, a vu son chiffre d'affaires augmenter de 6,6% à 7,29 milliards d'euros.Si celui-ci "baisse légèrement" en France, il enregistre cependant une hausse de 19,6% à l'international, notamment "grâce à la montée en puissance de la ligne à grande vitesse HS2 au Royaume-Uni et de l'autoroute E18 en Norvège".La branche Energie systèmes, deuxième plus importante, a connu une augmentation de 12% de son chiffre d'affaires à 5,3 milliards, portée par une "dynamique de croissance externe" via onze acquisitions.Moins importante, la branche Concessions a connu une croissance de 10,4% de son chiffre d'affaires à 3,34 milliards d'euros, grâce à des "trafics autoroutiers tous en augmentation" et "désormais supérieurs à leur niveau de 2019", avant la pandémie de Covid.Le trafic aéroportuaire reste cependant inférieur aux niveaux de 2019 (-25,4%) malgré une accélération rapide par rapport à 2021 (+76,6%), note Eiffage.La branche Construction, troisième plus importante, a elle connu hausse de 6,4% de son chiffre d'affaires, à 4,36 milliards d'euros, et ce malgré la quasi-diminution de moitié des réservations de logements, "qui s'explique par la difficulté croissante d'obtention des permis de construire en France et l'augmentation des coûts techniques".Le groupe attaque 2023 avec un carnet de commande bien rempli, à son plus haut historique avec 18,5 milliards d'euros (+14%). Cette augmentation, qui représente "13,1 mois d'activité", est "portée notamment par les chantiers d'énergies renouvelables et d'infrastructures de transport", précise Eiffage. Globalement pour 2023, le groupe anticipe "une nouvelle augmentation de son activité" dans les travaux et les concessions, notamment "grâce à la normalisation progressive du trafic aéroportuaire", ainsi qu'une nouvelle "augmentation de son résultat opérationnel courant"."Le résultat net part du groupe devrait bénéficier en outre de la mise en équivalence de la participation dans Getlink, à compter du 2e trimestre", a ajouté Eiffage, devenu en octobre le premier actionnaire de cette société concessionnaire du tunnel sous la Manche, "pour un investissement de 1,2 milliard d'euros".Eiffage compte donner à ses actionnaires un dividende de 3,60 euros par action, en hausse de 0,50 euros. Ce montant "sera proposé à l'assemblée générale du 19 avril 2023", est-il précisé dans le communiqué.
Il y a 2 ans et 90 jours

Dénouement de la Saga vidéo Schöck : l’homogénéité de l’enveloppe du bâti sous les projecteurs

Quant à la saison 4, elle explicite, sans concession, les failles de la RT 2012 et les ambitions insuffisantes de l’actuelle réglementation thermique. Et toujours en synopsis : la volonté d’insuffler une prise de conscience collective pour un choix de logements économes, sains et durables afin que les constructions neuves ne soient pas les rénovations de demain.Après deux saisons qui ont su rencontrer leur public (les particuliers désireux d’acquérir un logement, autant que les associations de consommateurs, organismes en conseil immobilier, fédérations ou encore institutionnels), Schöck signe le clap de fin de sa saga vidéo avec 9 épisodes.Les 4 opus de la saison 3 mettent en scène les pathologies d’un bâtiment mal isolé, dont la condensation et les moisissures responsables notamment de nombreuses maladies respiratoires (bronchites, rhinites, asthmes, allergies). Ainsi, en référence au Livre Blanc2 réalisé par le Groupe de Travail sur la Qualité de l’Enveloppe (GTQE) du Pôle Fibres-Énergivie, Schöck rappelle que selon l’OQAI (Observatoire de la qualité de l’air intérieur) 37% des logements présentent des moisissures et que le coût social de la pollution de l’air intérieur s’élève à 19 milliards d’euros par an ! Au rang des remèdes efficaces : les rupteurs de ponts thermiques linéiques entre la dalle et la façade ou la dalle et le balcon en ITI, de même que le traitement des ponts thermiques des balcons en ITE.Enfin, les 4 épisodes de la saison 4, auxquels se greffent un épilogue, donnent les rôles principaux à la RT2012 et la RE2020, mais à l’opposé des héros que ces réglementations souhaiteraient incarner.En effet, soulignant la prédilection hexagonale pour l’ITI et non l’ITE, pourtant seule garante d’une enveloppe parfaitement homogène, Schöck renvoie à la réglementation française qui stipule que seule une partie des ponts thermiques doit être traitée pour être conforme (environ 50%). Pour un bâtiment de logements collectifs par exemple, il suffit donc de traiter en moyenne 50% des ponts thermiques avec des rupteurs sur chaque plancher intermédiaire, ou bien traiter les ponts thermiques des premiers étages, mais pas des derniers étages du bâtiment (ou vice et versa). Seule la moyenne compte !Ainsi, malgré sa conformité à la RT2012 ou désormais à la RE2020, une construction neuve peut comporter d’importantes fuites d’énergie au regard de ponts thermiques subsistant entre la dalle et la façade ou la dalle et le balcon. Constat décevant à l’heure où il faudrait en fait privilégier un traitement complet des ponts thermiques en ITI ou ITE. D’autant que si les coûts de construction représentent 28%, ceux de financement 15% et les charges foncières 11%, la maintenance et l’utilisation grèvent à elles seules près de la moitié du budget (46%). D’où l’intérêt de mettre encore l’accent sur la qualité de l’enveloppe pour diminuer le coût d’exploitation du bâtiment porté par les futurs occupants du logement ou le gestionnaire du patrimoine.En signant cette série de 16 vidéos ludiques et didactiques, Schöck a donc sensibilisé le plus grand nombre à l’importance d’une enveloppe homogène du bâti pour réaliser des économies d’énergie, augmenter le pouvoir d’achat des ménages, garantir le confort des occupants ainsi que valoriser son patrimoine immobilier.Découvrez l’intégralité des saisons sur la chaîne YouTube Schöck France.
Il y a 2 ans et 92 jours

La Tanzanie donne son feu vert à la construction d'un oléoduc controversé

Evalué à 3,5 milliards de dollars, l'oléoduc s'insère dans un méga projet destiné à transporter les hydrocarbures d'Afrique de l'Est aux...-International
Il y a 2 ans et 92 jours

Icade n'introduira "probablement pas" sa filiale santé en Bourse

Dans son communiqué de résultats annuels, la foncière spécialisée dans le tertiaire et la santé explique "poursui(vre) activement ses réflexions sur la liquidité de sa filiale Icade Santé", qui possède plus de 200 établissements de santé (cliniques, maisons de retraite) en France, Allemagne, Italie, Espagne et au Portugal.Après une tentative d'introduction en Bourse en 2021, que le groupe avait alors reportée, jugeant le marché trop peu favorable, Icade Santé envisage désormais "différents scenarii" pour financer sa croissance.Cela ne se fera "pas nécessairement, et je dirais même probablement pas, sous forme d'IPO" (introduction en Bourse, NDLR), a dit à l'AFP Olivier Wigniolle."On peut faire rentrer des investisseurs sur base privée plutôt que sur base publique comme on l'avait imaginé, on peut imaginer céder une partie de notre participation, on peut imaginer se rapprocher d'autres acteurs de l'immobilier de santé...", a-t-il détaillé.Olivier Wigniolle, arrivé à la direction générale du groupe en 2015, va quitter son poste au printemps.Le nom de son successeur sera connu au plus tard lors de l'assemblée générale du groupe, le 21 avril.En 2022, le groupe Icade, dont l'activité se scinde en trois branches (promoteur, foncière tertiaire et foncière santé), a légèrement dépassé ses objectifs de résultats annuels.Son cash-flow net courant par action, indicateur qu'il utilise pour établir ses objectifs, a progressé de 5,9%, plus que les 4% de croissance attendus. Celui de la foncière santé a grimpé de 6,6%, contre 6% attendus. Le dividende proposé à ses actionnaires sera de 4,33 euros, soit 3,1% de plus qu'en 2021, une progression dans la fourchette basse de l'objectif annoncé (entre 3 et 4%).Son chiffre d'affaires a progressé de 11,4%, à 1,74 milliard d'euros, porté par la croissance de ses revenus de promoteur et des loyers perçus par la filiale santé.Le résultat net, moins représentatif des performances d'une foncière, a dégringolé de 80%, à 54,1 millions d'euros, du fait de la baisse de valeur de son patrimoine.
Il y a 2 ans et 93 jours

Gecina annonce un bénéfice 2022 en hausse de 4,6%, comme attendu

Le résultat net récurrent, indicateur de référence pour les foncières, s'est établi à 409,9 millions d'euros, 4,6% de plus qu'en 2021. Soit 5,56 euros par action, tout juste ce sur quoi Gecina tablait dans ses objectifs (5,55 euros).Pour 2023, la foncière table sur un bénéfice net récurrent entre 5,80 et 5,90 euros par action.Elle va proposer à ses actionnaires un dividende de 5,30 euros par action, comme l'année dernière.Gecina, qui gère aussi des logements et des résidences étudiantes, possède surtout des bureaux dans les quartiers les plus prisés de Paris et les communes avoisinantes (Neuilly-sur-Seine, Boulogne-Billancourt...). Le groupe a bénéficié d'une "forte activité locative" au second semestre 2022, ce qui lui a permis de revaloriser ses loyers dans un contexte d'inflation."On voit 2023 avec un peu les mêmes tendances qui ont été à l’œuvre pour le second semestre, c'est-à-dire un marché locatif pour les immeubles parisiens assez dynamique, avec une croissance des loyers", a affirmé le directeur général, Beñat Ortega.Son patrimoine affiche une valeur totale en baisse, à 20,1 milliards d'euros contre 20,6 milliards fin juin.Le taux de vacance dans l'ensemble de ses immeubles, bureaux et résidentiel confondus, a fondu en 2022, passant de 8,3 à 4,6%.
Il y a 2 ans et 94 jours

Le Portugal met fin aux "visas dorés" pour freiner la spéculation immobilière

Ces permis de séjour controversés ne seront renouvelés que si les investisseurs ayant acheté des biens immobiliers y résident de façon permanente ou s'ils le louent à des résidents, a précisé le chef du gouvernement socialiste.Le Portugal octroie ces "autorisations de résidence pour investissement" depuis fin 2012, quand il se trouvait sous perfusion financière de l'Union européenne et recherchait des capitaux étrangers.Le dispositif, qui existe également dans d'autres pays d'Europe, a subi plusieurs révisions. La dernière en date excluait les investissements réalisés à Lisbonne et à Porto, grande ville du nord.En dix ans, le Portugal a capté près de 6,8 milliards d'euros en échange de quelque 11.600 permis de résidence accordés à des candidats prêts à débourser au moins 500.000 euros pour un achat immobilier, investir au moins un million d'euros ou créer dix emplois.Pour faire face à la crise de l'immobilier, le gouvernement a dévoilé jeudi un train de mesures dont l'objectif est d'augmenter les logements disponibles."Au cours de ces dix dernières années, les loyers ont connu une hausse très supérieure à l'inflation... Les prix actuels sont beaucoup trop élevés pour le marché portugais", a fait valoir M. Costa.Selon l'office européen des statistiques Eurostat, le prix d'achat des logements a bondi au Portugal de plus de 75% entre 2010 et 2022, tandis que les loyers ont augmenté de près de 25%.Par ailleurs, le pays compte quelque 730.000 logements vacants ou délabrés, selon le gouvernement.Le programme dévoilé jeudi, doté d'une enveloppe de 900 millions d'euros, prévoit notamment une fiscalité plus favorable au marché de location de longue durée, une simplification des autorisations de construction ou encore des mesures pour aider les familles à faire face à la hausse des loyers et des mensualités des prêts immobiliers.Ce paquet de mesures "sera en consultation publique pendant un mois" afin d'être définitivement adopté par le gouvernement le 16 mars, a précisé M. Costa.Ce plan prévoit également de nouvelles restrictions à la location de courte durée ou l'hébergement de touristes, avec notamment la suspension de l'octroi de nouvelles licences dans les grandes villes.Le gouvernement a aussi annoncé des avantages fiscaux pour les propriétaires acceptant de placer ces locations saisonnières sur le marché résidentiel.
Il y a 2 ans et 95 jours

Séisme : quels risques pour les habitants d'Istanbul ?

La plus grande ville de Turquie - officiellement 16 millions d'habitants - est située à proximité de la faille nord-anatolienne, sur laquelle s'était produite en août 1999 une secousse qui avait fait plus de 17.000 morts. Cependant, selon Murat Güney, chercheur indépendant spécialiste en transformation urbaine, Istanbul compte suffisamment de logements vacants, construits récemment, pour mettre en sécurité les habitants vivant actuellement dans les immeubles les plus à risque.QUESTION : Combien d'immeubles sont à risque en cas de séisme majeur à Istanbul ?REPONSE : Un tremblement de terre d'une magnitude pouvant atteindre 7,5 est attendu à Istanbul. Un tel séisme pourrait entraîner la mort de centaines de milliers d'habitants, et 50.000 à 200.000 bâtiments pourraient s'effondrer ou être gravement endommagés. L'estimation la plus élevée - 200.000 immeubles - correspond à 17% du parc immobilier de la métropole. Ces bâtiments à haut risque nécessiteraient une transformation immédiate, car même un tremblement de terre mineur pourrait les faire s'effondrer. Au total, il y a environ 1.166.000 bâtiments résidentiels à Istanbul. Parmi eux, 817.000 (environ 70%) ont été construits avant le tremblement de terre de 1999, quand il n'y avait aucune inspection concernant leur résistance aux séismes.Q : Est-il possible de reloger tous leurs habitants dans des logements sûrs ?R : Il y a à Istanbul plus de 150.000 bâtiments neufs résistants aux tremblements de terre, construits après 2008, qui sont actuellement inoccupés, soit parce que les appartements sont en attente d'acquéreurs, soit parce que ce sont des résidences secondaires de personnes aisées qui ne les louent pas.Il n'y a pas besoin de construire davantage. Le nombre de logements vacants est suffisant pour reloger ceux qui vivent dans les bâtiments à haut risque. Mais c'est une décision politique - que le gouvernement ne prend pas.Q : Un "impôt tremblement de terre" a été créé après le séisme de 1999 pour rendre les villes turques plus résilientes et un programme de transformation urbaine mené à Istanbul. Ces mesures ont-elles produit des effets ?R : Depuis le tremblement de terre de Marmara de 1999, quelque 38 milliards de dollars ont été perçus auprès des contribuables via cet impôt spécial afin de rendre les villes turques plus résistantes aux séismes. Cet argent public n'a pas été utilisé correctement mais pour couvrir d'autres dépenses du gouvernement.Par ailleurs, la loi dite "loi sur les catastrophes" a accordé au gouvernement un droit d'expropriation au nom de la protection des résidents contre les tremblements de terre et autres catastrophes naturelles. Mais cette loi a été utilisée pour saisir des terrains ayant une valeur à Istanbul.Jusqu'à présent, la majorité des bâtiments à risque n'ont pas été inclus dans les projets de transformation urbaine. En revanche, des terrains situés dans le nord d'Istanbul, loin de la ligne de faille mais proches du Bosphore, ou ayant une vue sur le Bosphore (...) ont été réquisitionnés par le gouvernement via la loi sur les catastrophes.
Il y a 2 ans et 96 jours

Klépierre atteint ses objectifs en 2022

La foncière, qui possède les centres commerciaux franciliens Val d'Europe et Créteil Soleil, Odysseum à Montpellier ou Jaude à Clermont-Ferrand, a dégagé en 2022 un chiffre d'affaires de 1,23 milliard d'euros, en hausse de 15%.L'indicateur qu'elle utilise pour établir ses objectifs annuels, le cash-flow net courant, s'est élevé à 2,62 euros par action, au-dessus des 2,45 euros fixés au début de l'année.Klépierre va proposer à ses actionnaires un dividende de 1,75 euro par action.En 2023, le groupe, présent dans une dizaine de pays d'Europe (Italie, Espagne, République tchèque, Danemark...), entend continuer à se focaliser sur ses centres les plus emblématiques, qui lui rapportent le plus de loyers. Il entend continuer à vendre des actifs, afin de continuer à alléger sa dette, de 7,48 milliards d'euros fin 2022."On a encore un petit effort de rationalisation à faire", a affirmé le président du directoire, Jean-Marc Jestin.Le groupe a bénéficié en 2022 de la fin des mesures sanitaires dans la plupart des pays, qui a fait progresser la fréquentation des centres. En décembre 2022, celle-ci atteignait 92% de son niveau de 2019. Le chiffre d'affaires des commerçants, en revanche, a retrouvé son niveau d'avant la pandémie sur les neuf derniers mois de l'année, indique Klépierre.Le portefeuille du groupe est désormais valorisé à 19,6 milliards d'euros, en baisse, du fait de l'inflation et du durcissement des conditions de crédit. Les centres situés en Europe de son principal concurrent, Unibail-Rodamco-Westfield (URW), valent eux 32,8 milliards d'euros.
Il y a 2 ans et 97 jours

Legrand frôle le milliard d'euros de bénéfice en 2022

Le fabricant français de matériel électrique Legrand a annoncé avoir frôlé en 2022 le milliard d'euros de bénéfice net, en hausse de 10,5%, grâce notamment aux besoins croissants de décarbonation et d'électrification.
Il y a 2 ans et 97 jours

Plus de 4 milliards d'euros de bénéfice pour le géant français Vinci

Le géant français du BTP Vinci a engrangé en 2022 un bénéfice net de 4,26 milliards d'euros, en hausse de 64%, porté aussi bien par ses concessions d'infrastructures comme les autoroutes, la construction ou les énergies.
Il y a 2 ans et 99 jours

Plus d'énergie solaire en France mais avec quels panneaux ?

La loi d'accélération des énergies renouvelables votée cette semaine au Parlement fixe le cap à plus de 100 gigawatts (GW) d'énergie solaire à l'horizon 2050, cinq fois plus qu'aujourd'hui: "c'est très bien du point de vue citoyen", "un bon signal", "de toute façon favorable", applaudissent les industriels interrogés par l'AFP."Mais la loi n'offre pas de différenciation pour les industriels locaux", redoute Paul Toulouse, directeur général de Systovi, fabricant de modules à Carquefou près de Nantes. Il résiste grâce à de l'innovation, des certifications et le soutien d'un actionnaire militant, le groupe Cetih. Il vient d'inaugurer une nouvelle ligne de production. Mais avec 90 salariés, 20 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel, il reste un nain en comparaison des sites chinois qui produisent en un jour ce qu'il fabrique en une année."Ce sont donc surtout les industriels asiatiques, en l'occurrence chinois, qui vont disposer d'opportunités de ventes additionnelles en France", dit-il.Marché totalement ouvertComme ses collègues, il espère voir arriver rapidement des règles et des aides pour s'affranchir de la domination chinoise et ne pas rester à la traîne face aux Etats-Unis et à l'Inflation Reduction Act, le plan climat de Joe Biden aux mesures favorisant l'industrie américaine.La Chine réalise déjà 95% des panneaux photovoltaïques distribués en Europe.L'Asie, en général, réalise aussi la majeure partie de la première étape de fabrication des panneaux solaires, à savoir la production dans des fours très chauds du cristal de silicium qui, une fois épuré et découpé en fines tranches, donne naissance à des cellules capables de transformer des photons provenant de la lumière en électrons.La dernière étape de fabrication, l'assemblage du module dans lequel les cellules sont protégées par des couches de colles liquides, un verre de face et un cadre aluminium, est encore effectuée sur le sol européen. Avec les prix de l'électricité qui s'envolent, le marché européen n'a jamais été aussi porteur."On est sur une dynamique qui s'est redressée après les années noires 2015-2017", observe Ian Bard, directeur technique et commercial chez Solarwatt France, filiale d'un fabricant allemand qui a doublé son chiffre d'affaires en 2022. Solarwatt produit à Dresde en Allemagne pour le haut de gamme, et en Asie.Il prévient: "Si les législateurs restent sur la position d'avoir un marché totalement ouvert, à l'inverse de ce que font les Etats-Unis, on restera sur le schéma d'aujourd'hui, avec des fabricants européens qui seront doublés sur les gros volumes par des fabricants plus attractifs en terme de prix".Derniers des MohicansCela se joue au centime près. Et pour le Lyonnais Pierre-Emmanuel Martin, qui porte avec des associés le projet Carbon d'une giga-usine de panneaux à 1,3 milliard d'euros, il y a également danger.Outre "la Chine qui domine outrageusement" et les Etats-Unis "qui émergent", il cite la concurrence de l'Inde, et dans une moindre mesure l'Indonésie et la Turquie."Installer des panneaux, ce n'est pas les fabriquer" et "la loi ne traite pas la question industrielle, c'est le prochain combat", dit-il en référence au projet de loi Industrie verte préparé par le gouvernement.Le texte "Industrie verte" est censé faire les beaux jours du "made in France" avec tout un arsenal de mécanismes fiscaux, réglementaires et de critères d'achat.Du protectionnisme à peine déguisé ? La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher s'en défend mais estime "loyal" de se passer des usines chinoises qui ont bénéficié d'aides d'Etat.A Carquefou, Paul Toulouse qui se décrit comme "l'un des derniers des Mohicans" a dans ses cartons un plan d'investissement de 17 millions d'euros. Cela permettrait de multiplier par huit les capacités de production de Systovi : "mais la visibilité n'est pas suffisante pour que ce soit un investissement prudent", juge-t-il pour l'instant.
Il y a 2 ans et 99 jours

Base de Données Nationale des Bâtiments : une fiche d’identité de chaque bâtiment pour suivre l'évolution du parc existant et aider à sa rénovation

Pour chacun des bâtiments résidentiels et non-résidentiels, localisés en France métropolitaine et Corse, la Base de Données Nationale des Bâtiments établit une fiche d’identité personnalisée avec plus de 250 informations disponibles.Elle constitue une photographie exhaustive et « haute définition » de l’état du patrimoine français, à un instant donné. Elle sera actualisée à intervalles réguliers, permettant ainsi de suivre l’évolution du parc.Le patrimoine bâti en France métropolitaine représente 38 millions de logements et près d’1 milliard de m² de locaux tertiaires. Face aux défis du changement climatique et des évolutions sociétales, ce patrimoine devra faire l’objet d’une rénovation d’une ampleur sans précédent.Il est dès lors nécessaire, vu les enjeux techniques et économiques, que le pays, mais aussi chaque territoire et chaque propriétaire, puissent élaborer leur stratégie de rénovation, suivre son exécution et mesurer ses effets.Pour répondre à ce besoin, les acteurs de la construction regroupés dans le collectif Profeel ont souhaité développer un outil utilisant les avancées du traitement massif de données et de l’intelligence artificielle : le programme GO-Rénove, dont le maitre d’œuvre est le CSTB. Le projet comportait deux parties : la récupération et la consolidation de toutes les données disponibles sur le bâtiment, ainsi que la mise en ligne des premiers services applicatifs en soutien à la rénovation pour les particuliers et les bailleurs sociaux.Pour mener à bien ce projet, le CSTB a agrégé et croisé les données d’une trentaine de bases issues d’organismes publics pour constituer une cartographie fiable du parc immobilier métropolitain. Un algorithme prédit les valeurs probables des données manquantes, et des modèles physiques simulent les performances de chaque bâtiment, notamment sa consommation d’énergie. C’est ainsi que le CSTB a constitué une base de données des bâtiments d’une richesse inégalée.En effet, pour chaque bâtiment, la BDNB® renseigne notamment son histoire administrative, sa morphologie, les matériaux utilisés pour sa construction, ses équipements techniques, son mode de chauffage, une estimation de son étiquette DPE (en l’état et après rénovation), sa valeur verte…La BDNB® intègre également les consommations énergétiques publiées en open-data (SDES, données locales de l’énergie).Les règles d’accessibilité aux données de la BDNB® sont établies en plein accord avec les exploitants des bases de données et dans le strict respect du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD).Il existe trois niveaux d’accès à la BDNB® :La BDNB open qui regroupe toutes les données publiques libres d’accès intégrées à la BDNB®. Son téléchargement est en accès libre depuis le portail data.gouv.fr ;La BDNB ayants-droits dont l’accès est conditionné aux règles de diffusion fixées par les propriétaires de certaines données ;La BDNB expert accessible dans le cadre de travaux de recherche et d’expertise conduits avec le CSTB.Largement accessible à tous les acteurs, transparente dans les méthodes de calcul utilisées, la BDNB® constitue, en la matière, la première base publique et ouverte de référence.Les services apportés par la BDNB®Pour l’élaboration de politique publique :Simuler le DPE sur l’ensemble des bâtiments résidentiels du parc, selon la nouvelle méthode 2021.Eclairer l’élaboration de politiques publiques et faciliter leur déploiement (référence : caractérisation du parc de logements localisé dans chaque Quartier Prioritaire de la Ville (QPV) en support à l’ANRU) ;Contribuer aux observatoires publics : en produisant des données complémentaires (référence : Mission « Connaissance », service public de la connaissance territoriale initié par le Ministère de la Transition écologique) - production des DPE resimulés ;en opérant des calculs d’indicateurs à la maille élémentaire du bâtiment (référence : participation au projet TRELO en support au Service des Etudes Statistiques (SDES) et en lien avec l’Observatoire National de la Rénovation Energétique (ONRE)) ;Pour accompagner les territoires, les bailleurs et les propriétaires dans leur stratégie :Constituer le socle de données des services d’aide à la décision de rénovation (références : services publics en ligne Go-rénove Go-rénove-particuliers, Go-rénove-bailleurs, et prochainement Go-rénove collectivité et Go-rénove-tertiaire) ;Caractériser le parc de bâtiments : statistiques (âge, typologie constructive, vecteurs énergétiques, etc…), empreinte énergie/carbone, scores DPE, gisement d’économie d’énergie ... (référence : contribution à la construction d’un cadre stratégique de patrimoine en support au groupe Action Logement).Les services qui pourraient être apportés demain par la BDNB® :Simuler l’impact de scénarios de politiques publiques ; Suivre les évolutions du parc et appréhender ainsi l’impact des actions de politique publique ou le déploiement d’une stratégie patrimoniale ; Identifier et valoriser les aménités d’un parc.
Il y a 2 ans et 100 jours

Marseille prévoit 293,4 millions d’euros de dépenses d’équipements en 2023

Adopté ce 10 février en conseil municipal, le budget primitif principal de 1,9 milliard d’euros présenté par l’équipe municipale du...-Collectivités locales
Il y a 2 ans et 100 jours

MaPrimeAdapt' : un dispositif neutre pour la puissance publique, à condition d’une politique pérenne et d’une plus grande mobilisation

MaPrimeAdapt’, proposée[1] par Luc Broussy, président de France Silver Eco, dès le mois de mai 2021, est un dispositif qui permet de faciliter l’adaptation des logements au vieillissement pour les particuliers et permettre la prévention de la perte d’autonomie.Repris par le Président de la République, il constitue un véritable progrès en termes de lisibilité et de réduction des délais de traitement. Par ailleurs, comme le révèle ce jour le consortium d’acteurs du bâtiment (CAPEB, FFB, FFIE, IGNES, Coedis, Fédération des Ascenseurs, Club de l’Amélioration de l’Habitat, AFISB, Saint Gobain, Indépendance Royale), rassemblés autour de la filière Silver Economie : une politique ambitieuse d’adaptation massive, d’au moins 2,3 millions de logements pour les séniors sur 10 ans, s’autofinance.6,9 millions de logements à adapter au vieillissement d’ici à 2033 : un enjeu qui dépasse les futurs bénéficiaires de MaPrimeAdapt’Comme 85% des personnes souhaitent rester chez eux le plus longtemps possible, il est indispensable d’avoir une politique globale d’adaptation des logements au vieillissement qui s’adresse à l’ensemble des logements des seniors, et pas uniquement ceux éligibles à la prime. Il apparaît ainsi essentiel de lever des freins psychologiques liés au tabou du vieillissement : il semble nécessaire de lancer une véritable campagne de sensibilisation qui révèlerait les atouts d’une telle adaptation. Cette politique d’adaptation des logements doit convaincre l’ensemble des seniors et leur entourage de passer à l’action tout en prenant soin de lever ces freins psychologiques. Dans la mise en œuvre de ces ambitions, les collectivités territoriales (départements, EPCI, communes) ont un rôle essentiel à jouer, notamment dans l’articulation de MaPrimeAdapt’ avec des aides complémentaires locales. L’accélération ne se fera pas sans l’impulsion des collectivités.Une politique budgétairement équilibrée, grâce à sa pérennité et à l’équation : « 1,4 logement adapté sans MPA’ permet de soutenir 1 logement adapté via MPA’ »Pour que la politique d’adaptation du logement au vieillissement soit équilibrée pour la puissance publique, il est important qu’elle permette d’aboutir à minima à l’adaptation de 2,3 millions de logements en 10 ans, ce qui correspond à une croissance progressive de nouveaux logements adaptés par an de 110.000 en 2024 à 230.000 à partir de 2030. En effet, seul un effet d’entrainement d’adaptation des logements au-delà des seuls logements subventionnés permettra d’atteindre une neutralité économique en 10 ans. Il faut d’ailleurs compter 1 logement aidé via MaPrimeAdapt’ pour 1,4 logement adapté sans subvention. Le dispositif global MaPrimeAdapt,’ allant au-delà de la simple aide financière, crée alors un effet démultiplicateur d’entraînement pour l’ensemble des logements des seniors.En revanche, la sanctuarisation d’un dispositif MaPrimeAdapt’ pérenne est essentielle pour lui laisser le temps non seulement de permettre la structuration de l’écosystème de l’adaptation du logement et du maintien à domicile, mais aussi de lui donner de la visibilité, tant auprès des personnes âgées et leur entourage qu’auprès des professionnels des secteurs du bâtiment et de la santé.Sur la période étudiée (2024-2033), un équilibre budgétaire est ainsi obtenu pour la puissance publique, avec 6,2 milliards de coûts induits par la politique d’adaptation des logements, et 6,3 milliards de coûts évités (dépenses de protection sociale, de prises en charge en établissement…) et de recettes additionnelles (TVA, création d’emplois, baisse des accidents de travail…).Une politique d’adaptation du logement au vieillissement aux multiples bénéfices sociétaux et économiquesAu-delà des économies générées et du développement d’une nouvelle filière prometteuse, cette politique d’adaptation du logement au vieillissement génère aussi des externalités positives importantes. Parmi elles, on observe une amélioration de l’espérance de vie en bonne santé et de la qualité de vie de la personne âgée à domicile (diminution de 20% des chutes dans les logements adaptés par ex), un impact encourageant concernant les métiers du domicile et les aidants familiaux (la prise en charge de proches en état de dépendance mobilise aujourd’hui près d’1 Français sur 6, soit 16% des salariés en France), ainsi que d’importants progrès en matière de sobriété énergétique. Ainsi, adapter son logement devra permettre de le rendre vertueux, évolutif et à même de répondre aux différents événements de la vie.[1] dans son rapport « Nous vieillirons ensemble... 80 propositions pour un nouveau Pacte entre générations »
Il y a 2 ans et 100 jours

Plus de 4 milliards d'euros de bénéfice pour Vinci, géant français du BTP et des autoroutes

Plus de la moitié des profits vient des autoroutes, soit 2,2 milliards d'euros (+15%), au côté des pôles Construction et Energies, dont tous affichent des progressions marquées, à part Vinci Immobilier en léger repli. Au total, le chiffre d'affaires du groupe progresse de 25%, à 61,675 milliards."Dans un contexte géopolitique et macroéconomique particulièrement perturbé, Vinci a réalisé en 2022 une performance d'ensemble de grande qualité", a commenté son PDG, Xavier Huillard, cité dans le communiqué. "La forte hausse du chiffre d'affaires et des résultats s'accompagne d'une génération de cash-flow libre record", ajoute-t-il, relevant que toutes ses régions se portent bien (et pour la première fois, Vinci réalise plus de la moitié -- 55% -- de son activité hors de France).Pour Antoine Fraysse-Soulier, analyste de marchés chez eToro, "Vinci profite des effets post-pandémie", avec "comme un bon nombre de sociétés du CAC40, des résultats meilleurs qu'attendus".Ainsi, le bénéfice net de ses concessions dans les infrastructures a quasiment doublé à 2,7 milliards d'euros (soit +96,3%, par rapport à une année 2021 post-Covid négative pour Vinci Airports).L'activité aéroports profite en effet d'une vive reprise du trafic, sortant du rouge l'an dernier pour engranger plus de 500 millions d'euros: ses sites ont accueilli deux fois plus de passagers qu'en 2021, retrouvant les trois quarts de leur niveau de 2019.Côté autoroutes, le trafic remonte "légèrement", en Amérique du nord, Portugal, Grande-Bretagne... Celui des poids lourds en particulier continue à progresser du fait du e-commerce, selon le PDG, qui constate un doublement du nombre d'entrepôts logistiques le long des corridors autoroutiers.Ces résultats sont publiés alors qu'est relancé en France le débat sur les concessions d'autoroutes, attribuées depuis 2006 à des entreprises privées dont Vinci. Le ministère de l'Economie, interpellé sur la hausse des péages et sur la rentabilité des concessionnaires, a indiqué mercredi réfléchir à la possibilité de raccourcir la durée des concessions.Accent sur l'énergieCe sujet "m'inspire un sentiment de redite", a répondu jeudi devant la presse le président de Vinci Autoroutes, Pierre Coppey, blâmant plus généralement une "incompréhension" du modèle économique des concessionnaires. Autre activité en croissance, Vinci Energies, à 693 millions d'euros de bénéfice net (+25%), et pour laquelle 31 acquisitions ont été réalisées l'an dernier.Cette année a notamment marqué l'intégration de Cobra IS, rachété à l'espagnol ACS et qui va par exemple lui permettre de faire de l'éolien offshore au large de l'Allemagne, ou l'installation de lignes à haute tension au Brésil.Pour Xavier Huillard, ce pôle énergie, qui a fait "une très très belle année", "à 22 milliards d'euros de chiffre d'affaires, va continuer de performer car il est au coeur des puissantes transformations liées à la transition énergétique et à la révolution numérique".Du côté de Vinci Construction, principal pôle du groupe (la moitié du chiffre d'affaires), le bénéfice net est à 680 millions (+19%), avec "un renouvellement satisfaisant des carnets de commandes"."Ici on ne vise pas les volumes mais l'excellence opérationnelle, la taille de nos carnets de commandes nous confère la sérénité nécessaires pour nous permettre d'être sélectifs", explique le PDG.Parmi ses chantiers, le nouveau métro de Toronto, ou encore une part du village des athlètes des JO de Paris 2024, qu'"on sera dans les temps pour livrer", a-t-il assuré. En France il constate que la commande publique se porte plutôt bien, et entrevoit avec satisfaction un éventuel nouveau programme de contruction de réacteurs nucléaires.Époque plus compliquée en revanche pour Vinci Immobilier, avec une baisse des réservations de logements et "un attentisme" dans la construction. In fine, pour 2023, le groupe aux 270.000 collaborateurs prévoit une "nouvelle progression du chiffre d'affaires" et un résultat net "légèrement supérieur à son niveau de 2022".
Il y a 2 ans et 103 jours

L'essor des plateformes logistiques géantes ne fait pas que des heureux

"Réseau sanguin" de l'économie, sans qui "rien n'est possible", selon l'association des acteurs de l'immobilier logistique Afilog, la logistique française représente 200 milliards d'euros de chiffre d'affaires, près de deux millions d'emplois et 87 millions de mètres carrés d'entrepôts.Longtemps à la traîne, la demande française s'est fortement développée depuis cinq ans dans ce secteur, malgré un ralentissement en 2022, "contribuant à la très forte augmentation de l'immobilier logistique", souligne un rapport de Terra Nova paru en octobre.De fait, l'e-commerce nécessite "trois fois plus de surface que la vente en magasin", explique Cécile Tricault, directrice générale Europe-Sud chez le promoteur Prologis.Aller chercher un tee-shirt dans une palette de 500, l'emballer et l'expédier nécessite des entrepôts plus gourmands en foncier. Le traumatisme des ruptures d'approvisionnement pendant le Covid a aussi joué en faveur des stocks de sécurité.Pour se rapprocher de leurs consommateurs, des entrepôts ont poussé un peu partout, même si la "dorsale" Lille-Paris-Lyon-Marseille, qui concentre historiquement l'essentiel des activités, continue de s'étendre."Comme le foncier devient rare et cher près des métropoles, des zones logistiques ont émergé au milieu de nulle part", observe François Le Levier, du cabinet CBRE, avec des entrepôts qui ont triplé de taille en dix ans, à plus de 150.000 m2 pour les plus gros."Schizophrénie"Mais comme l'entrepôt a mauvaise presse, "accusé de paupériser l'emploi et de générer du trafic de camions, les permis sont régulièrement attaqués", ajoute-t-il.En deux ans, le géant américain du secteur Amazon a ainsi dû renoncer à plusieurs projets, à Nantes, Rouen ou dans le Gard. Selon un porte-parole interrogé par l'AFP, le groupe, qui compte 37 sites en France, étudie "régulièrement de nouvelles opportunités pour (...) développer un réseau de proximité". Il assure privilégier la réhabilitation d'infrastructures existantes et les bâtiments en hauteur."Il y a une schizophrénie à réclamer toujours plus de mètres carrés comme consommateur et à ne pas en vouloir en tant que citoyen", remarque Patrick Remords, du cabinet JLL. "Plus vous réduisez le nombre d'entrepôts, plus vous mettez de camions sur les routes", argumente-t-il.L'objectif de zéro artificialisation nette (ZAN) en 2050, qui vise à limiter l'étalement urbain, a par ailleurs accentué la compétition sur le foncier. Et même si la logistique représente moins de 1% de l'artificialisation, les méga-entrepôts sont particulièrement visibles et souvent concentrés au même endroit. A Illiers-Combray (Eure-et-Loir), le Combray d'"A la recherche du temps perdu" de Proust, le projet "Mountpark" prévoit trois plateformes pour un total de 270.000 mètres carrés sur 60 hectares de terres autrefois agricoles. "C'est une mini-ville qui se construit, un projet d'arrière-garde qui conduit à transporter toujours plus de marchandises mondialement, détruit de l'emploi local et artificialise des terres céréalières de manière démente", fustige Quentin Guillemain, de Génération Ecologie.Michel Géray, agriculteur retraité, dénonce lui une "hausse de 30% à 50% du prix du foncier". "On nous demande de désintensifier l'agriculture, donc moins produire à l'hectare, alors il ne faut pas nous enlever des hectares", prévient-il.DésindustrialisationMais pour Philippe Schmit, président de la communauté de communes, Mountpark est une aubaine pour l'emploi avec 1.000 postes attendus, là où le taux de chômage caracole à 10,2%.Quant aux poids-lourds, quelque 1.150 chaque jour, ils ne sillonneront pas Illiers, mais uniquement l'autoroute A11, située à quelques centaines de mètres, rassure-t-il.Carrefour stratégique, le Centre-Val de Loire est une terre bénie pour la logistique. Depuis 2021, une quinzaine de collectifs d'opposants y ont également vu le jour contre des projets de plateformes à Romorantin, Beaugency ou Vierzon...A Mer (Loir-et-Cher), Noé Petit, fondateur d'"A bas le béton", recense des projets qui feraient "doubler les surfaces d'entrepôts" dans cette commune de 6.000 habitants. "Ces projets pharaoniques ne sont pas adaptés à nos communes.Les élus ont une vision court-termiste et sautent sur les gros chèques pour boucler leur budget", dénonce-t-il.Non loin, à Lamotte-Beuvron, le maire Pascal Bioulac crie au "gâchis" après le renoncement d'un investisseur face à l'hostilité de la population. "La désindustrialisation a été très violente dans les années 1990. Je me bats pour une économie vivante, seul moyen de ne pas fermer les écoles", regrette-t-il. Pour Laurent Livolsi, directeur du Centre de recherche sur la logistique (CRET-LOG), il faudrait "revenir à une planification de l'immobilier logistique" pour ne pas "le déconnecter du transport, notamment ferroviaire, faute de quoi on s'expose à un développement anarchique".
Il y a 2 ans et 103 jours

L'Assemblée vote un texte pour une nationalisation d'EDF sans "démantèlement", contre l'avis du gouvernement

Le texte du député Philippe Brun a été adopté avec 205 voix contre 1, avec le concours de toutes les oppositions contre le camp présidentiel, ce dernier ayant quitté l'hémicycle en accusant l'un des articles de contourner la Constitution.C'est une victoire marquante pour les socialistes, qui misaient beaucoup sur l'adoption de ce texte, qui devra désormais être étudiée par le Sénat. Il prévoit d'abord une "nationalisation" d'EDF, et ce bien que le gouvernement ait déjà lancé une offre publique d'achat pour monter à 100% du capital du géant de l'électricité."Cette proposition de loi est inutile", a tenté de faire valoir le ministre Roland Lescure, craignant que son adoption fasse peser "un risque contre l'opération en cours" et "au mieux un contretemps".Bercy a fait valoir mercredi que l'Etat détenait "95,82% du capital", le reste de l'opération étant suspendu à une décision de la Cour d'appel de Paris sur des recours d'actionnaires.Mais une partie de l'opposition soupçonne l'exécutif, malgré ses dénégations récurrentes, de ne pas avoir réellement renoncé à "Hercule", un projet controversé de restructuration d'EDF, impliquant la séparation des activités nucléaires, hydroélectriques et renouvelables."Nous ne voulons ni d'Hercule, ni d'Héraclès, quel que soit le nom" d'un projet de "démembrement" d'EDF, a soutenu le président de la commission des Finances Eric Coquerel (LFI).Le texte prévoit donc de graver dans le marbre les activités de l'opérateur. "Bercy n'aura plus les mains libres. L'avenir d'EDF sera désormais discuté devant l'Assemblée nationale", a résumé le député écologiste Charles Fournier.Les rappels au règlement et interruptions de séance ont rythmé le début de séance, les députés de l'opposition accusant la majorité de faire de "l'obstruction".Le camp présidentiel protestait contre le maintien dans le texte d'un article pour étendre le bouclier tarifaire énergétique à davantage de bénéficiaires, et notamment les artisans-boulangers.Ils le jugent contraire à la Constitution, car ajoutant une charge financière pour l'Etat, ce que les députés ne peuvent constitutionnellement pas faire."C'est un précédent extrêmement grave pour nos institutions", a affirmé Jean-René Cazeneuve (Renaissance).Eric Coquerel "a bafoué l'impartialité et notre Constitution de manière à accepter un amendement qui coûterait 18 milliards d'euros", a accusé la présidente du groupe Aurore Bergé.La mesure a été adoptée avec un amendement ajoutant que "par dérogation" au budget 2023, "les pertes de recettes collectées par les fournisseurs d'électricité ne sont pas compensées par l'État".
Il y a 2 ans et 103 jours

Legrand frôle le milliard d'euros de bénéfice en 2022, confiant pour la suite

Le groupe basé à Limoges, dans le centre de la France, a dégagé 999,5 millions d'euros de résultat net, pour un chiffre d'affaires de 8,34 milliards (+19,2%) en hausse sur tous ses marchés, et affiche sa "confiance" pour la suite en dépit des incertitudes, selon un communiqué.Le 4e trimestre en particulier a été marqué par une forte hausse de l'activité, au-delà des prévisions des analystes.Après ces annonces, l'action du groupe à la Bourse de Paris a bondi de 7,51%, à 87,94 euros le titre.Dans un contexte de crise et de flambée des prix de l'énergie, les ventes de matériels d'efficacité énergétique sont particulièrement dynamiques, notamment en Europe: thermostats, équipements pour réduire la consommation, etc."L'efficacité énergétique représente clairement une part croissante du chiffre d'affaires de Legrand", a expliqué son directeur général Benoît Coquart à des journalistes. "La part de ces produits est passée de 11% du chiffre d'affaires en 2015 à 22% en 2022", a-t-il relevé.Legrand profite aussi de sa croissance externe, avec sept acquisitions en un an, dont deux annoncées jeudi: Encelium, acteur américain des éclairages pour bâtiments tertiaires, et Clamper, leader brésilien dans les solutions basse tension notamment pour les infrastructures photovoltaïques.Ses résultats 2022 reflètent cependant déjà une dépréciation de 148 millions d'euros d'actifs, liée à son désengagement de Russie qui a envahi l'Ukraine en février 2022.Ces activités en Russie, où Legrand comptait quatre usines employant 1.100 personnes, représentaient en 2022 environ 1,5% de ses ventes. Le groupe examine encore ses options pour assurer ce transfert d'activités annoncé en janvier.Pour la suite, tenant compte des perspectives macroéconomiques actuelles, et hors impacts liés au désengagement de Russie, Legrand vise en 2023 une croissance du chiffre d'affaires hors effets de change entre 2% et 6% (avec effet périmètre d'environ +3%).Il table sur une marge opérationnelle ajustée avant acquisitions (et hors Russie et impacts liés) d'environ 20% des ventes, selon des prévisions."En 2022, nous avons affronté une hausse des prix des matières premières et des composants de 12%, le manque de disponibilité des composants électroniques --il a fallu batailler toute l'année pour sourcer", a souligné M. Coquart. Et d'ajouter: "la guerre en Ukraine a pesé sur l'activité, probablement sur le moral des foyers européens. Et, dans certains pays, nous avons vu des situation économiques difficiles, comme en Chine avec la politique zéro Covid, qui n'a pas aidé les chaînes d'approvisionnement"."Cela fait beaucoup de facteurs adverses", a-t-il relevé, estimant que "certains vont perdurer et d'autres s'atténuer".Quant à l'énergie, Legrand a subi une hausse des prix de l'ordre de 50%. Ce poste représente cependant 0,6% du chiffre d'affaires, contre 0,5% auparavant, note le dirigeant, qui a aussi évoqué le plan de réduction des consommations énergétiques du groupe, dont il veut doubler le rythme entre 2021 et 2023.
Il y a 2 ans et 103 jours

URW atteint ses objectifs 2022 avec un bénéfice récurrent en hausse de 33% à 1,34 md d'euros

La foncière franco-néerlandaise s'était fixé comme objectif un résultat net récurrent de 9,10 euros par action. Il s'établit finalement à 9,31 euros. Pour 2023, URW table sur une fourchette entre 9,30 et 9,50 euros.Ses loyers nets, autre indicateur de référence des foncières, se sont établis à 2,21 milliards d'euros, en hausse de 29,1% par rapport à 2021.Ils ont été portés par les centres commerciaux, de loin sa première source de revenus, et par les congrès et expositions, sortis de plusieurs années de marasme avec la fin des mesures sanitaires.Dans les centres commerciaux, la vacance a reculé à 6,5%, provoquant une "tension commerciale sur nos sites qui a entraîné l'augmentation des loyers négociés", s'est félicité le président du directoire, Jean-Marie Tritant, lors d'une conférence téléphonique."Les effets du Covid (...) se sont totalement estompés sur les trois derniers trimestres", s'est-il félicité auprès de l'AFP.Le chiffre d'affaires de ses commerçants a en effet atteint les niveaux de 2019 en Europe et les a dépassés aux Etats-Unis.En revanche, la fréquentation des centres reste à 90% de son niveau de 2019, compensée par des dépenses plus importantes par client.Faire en sorte que les visiteurs dépensent davantage par visite, via la publicité ciblée, est un des axes stratégiques du groupe.URW, toujours occupée à alléger sa lourde dette (20,7 milliards), indique s'être séparée, en 2022, de 2,8 milliards d'euros d'actifs.Propriétaire d'environ 80 centres commerciaux en Europe et aux Etats-Unis, URW s'est engagée dans un plan de désendettement pour compenser les effets de l'absorption, en 2018, du groupe australien Westfield et de son copieux portefeuille américain.Dans le cadre de ce plan, elle ne versera pas de dividende à ses actionnaires au titre de cet exercice.Elle s'était engagée à céder 4 milliards d'euros d'actifs en Europe d'ici à la fin 2022. L'objectif n'a pas été atteint, avec 3,2 milliards, du fait de l'augmentation des taux d'intérêt, qui ont effrayé les investisseurs, selon le président du directoire."On sécurisera les 800 millions en 2023", a assuré M. Tritant à l'AFP.La "réduction radicale de son exposition" aux Etats-Unis devrait intervenir en 2023 ou 2024, "dès que les marchés s'améliorent".
Il y a 2 ans et 104 jours

La retraite minimum à 1.200 euros, toujours pas si net

C'est la "mesure d'accompagnement" la plus coûteuse de la réforme des retraites. Alors que le relèvement de deux ans de l'âge légal --de 62 à 64 ans-- doit réduire le déficit d'environ 18 milliards d'euros d'ici 2030, un dixième de cette somme sera consacrée à la hausse des petites pensions. Soit 1,1 milliard pour les retraités actuels et 700 millions pour ceux qui les rejoindront à partir du 1er septembre, avec donc la promesse d'un minimum de 1.200 euros par mois pour une carrière complète. Sauf que personne n'est assuré de retrouver ce montant sur son relevé bancaire.Le ministre du Travail lui-même ne sait pas dire combien de retraités atteindront ce seuil devenu symbolique. "Ca va changer chaque année en fonction des carrières des personnes concernées", a tenté d'expliquer Olivier Dussopt mercredi sur France Inter.Car pour toucher 1.200 euros, il faudra avoir validé tous les trimestres requis (168 soit 42 ans aujourd'hui, 172 soit 43 ans d'ici 2027) avec une rémunération au niveau du Smic. Un cas de figure théorique qui ne sert qu'à calculer ce "minimum contributif" auquel chaque retraité a droit.Ceux qui ont fait "beaucoup de temps partiel", par exemple, auront "une augmentation mais ça n'arrivera pas forcément à 1.200 euros, même avec une carrière complète", a précisé M. Dussopt.Idem pour ceux qui sont partis ou partiront sans avoir atteint le "taux plein": comme aujourd'hui, leur pension restera diminuée en proportion du nombre de trimestres manquants.85% du SmicCe ne sera donc pas 1.200 euros minimum pour tout le monde, mais toutes les petites pensions bénéficieront d'un coup de pouce, entre 25 et 100 euros par mois selon les cas.Au total, 1,8 million de retraités actuels (soit plus de 10%) sont concernés, ainsi qu'un quart des futurs retraités, soit 200.000 personnes chaque année.Le coût de la mesure est donc appelé à se creuser progressivement (1,4 milliard d'euros en 2024, 1,8 milliard en 2030), d'autant que les petites pensions suivront à l'avenir l'évolution du salaire minimum.En effet, les 1.200 euros affichés correspondent en réalité à 85% du Smic net --actuellement de 1.353 euros par mois, mais qui sera probablement revalorisé en cours d'année pour suivre l'inflation.Une référence inscrite dans la loi depuis la réforme Fillon de 2003 mais jamais appliquée, sauf pour les retraites agricoles depuis la loi Chassaigne de 2020. La réforme actuellement débattue au Parlement prévoit cette fois-ci un mécanisme "d'indexation" afin de rester à hauteur des 85% promis.Mais que la pension versée soit de 1.200 euros ou moins, elle pourra encore être réduite. Car il s'agit d'un montant brut, avant prélèvements sociaux. Or, tous les retraités ne sont pas dans la même situation: en fonction de ses autres revenus (loyers, dividendes, etc), voire de ceux de son conjoint s'il est en couple, les cotisations peuvent monter jusqu'à 9,1% ou à l'inverse être réduite à zéro en cas d'exonération.