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Il y a 2 ans et 124 jours

Plus de 4 milliards d'euros de bénéfice pour Vinci, géant français du BTP et des autoroutes

Plus de la moitié des profits vient des autoroutes, soit 2,2 milliards d'euros (+15%), au côté des pôles Construction et Energies, dont tous affichent des progressions marquées, à part Vinci Immobilier en léger repli. Au total, le chiffre d'affaires du groupe progresse de 25%, à 61,675 milliards."Dans un contexte géopolitique et macroéconomique particulièrement perturbé, Vinci a réalisé en 2022 une performance d'ensemble de grande qualité", a commenté son PDG, Xavier Huillard, cité dans le communiqué. "La forte hausse du chiffre d'affaires et des résultats s'accompagne d'une génération de cash-flow libre record", ajoute-t-il, relevant que toutes ses régions se portent bien (et pour la première fois, Vinci réalise plus de la moitié -- 55% -- de son activité hors de France).Pour Antoine Fraysse-Soulier, analyste de marchés chez eToro, "Vinci profite des effets post-pandémie", avec "comme un bon nombre de sociétés du CAC40, des résultats meilleurs qu'attendus".Ainsi, le bénéfice net de ses concessions dans les infrastructures a quasiment doublé à 2,7 milliards d'euros (soit +96,3%, par rapport à une année 2021 post-Covid négative pour Vinci Airports).L'activité aéroports profite en effet d'une vive reprise du trafic, sortant du rouge l'an dernier pour engranger plus de 500 millions d'euros: ses sites ont accueilli deux fois plus de passagers qu'en 2021, retrouvant les trois quarts de leur niveau de 2019.Côté autoroutes, le trafic remonte "légèrement", en Amérique du nord, Portugal, Grande-Bretagne... Celui des poids lourds en particulier continue à progresser du fait du e-commerce, selon le PDG, qui constate un doublement du nombre d'entrepôts logistiques le long des corridors autoroutiers.Ces résultats sont publiés alors qu'est relancé en France le débat sur les concessions d'autoroutes, attribuées depuis 2006 à des entreprises privées dont Vinci. Le ministère de l'Economie, interpellé sur la hausse des péages et sur la rentabilité des concessionnaires, a indiqué mercredi réfléchir à la possibilité de raccourcir la durée des concessions.Accent sur l'énergieCe sujet "m'inspire un sentiment de redite", a répondu jeudi devant la presse le président de Vinci Autoroutes, Pierre Coppey, blâmant plus généralement une "incompréhension" du modèle économique des concessionnaires. Autre activité en croissance, Vinci Energies, à 693 millions d'euros de bénéfice net (+25%), et pour laquelle 31 acquisitions ont été réalisées l'an dernier.Cette année a notamment marqué l'intégration de Cobra IS, rachété à l'espagnol ACS et qui va par exemple lui permettre de faire de l'éolien offshore au large de l'Allemagne, ou l'installation de lignes à haute tension au Brésil.Pour Xavier Huillard, ce pôle énergie, qui a fait "une très très belle année", "à 22 milliards d'euros de chiffre d'affaires, va continuer de performer car il est au coeur des puissantes transformations liées à la transition énergétique et à la révolution numérique".Du côté de Vinci Construction, principal pôle du groupe (la moitié du chiffre d'affaires), le bénéfice net est à 680 millions (+19%), avec "un renouvellement satisfaisant des carnets de commandes"."Ici on ne vise pas les volumes mais l'excellence opérationnelle, la taille de nos carnets de commandes nous confère la sérénité nécessaires pour nous permettre d'être sélectifs", explique le PDG.Parmi ses chantiers, le nouveau métro de Toronto, ou encore une part du village des athlètes des JO de Paris 2024, qu'"on sera dans les temps pour livrer", a-t-il assuré. En France il constate que la commande publique se porte plutôt bien, et entrevoit avec satisfaction un éventuel nouveau programme de contruction de réacteurs nucléaires.Époque plus compliquée en revanche pour Vinci Immobilier, avec une baisse des réservations de logements et "un attentisme" dans la construction. In fine, pour 2023, le groupe aux 270.000 collaborateurs prévoit une "nouvelle progression du chiffre d'affaires" et un résultat net "légèrement supérieur à son niveau de 2022".
Il y a 2 ans et 124 jours

KP1 et Trimble France renouvellent leur partenariat

« La force de Trimble Solutions France est de pouvoir proposer des outils évolutifs et totalement adaptables aux contraintes industrielles de KP1 et de ses clients », souligne David Henriques, directeur technique & innovation de KP1. [©KP1] L’industriel du béton KP1 et Trimble France, éditeur de logiciels, consolident leur contrat de partenariat stratégique signé en 2021. Et le prolongent ainsi jusqu’au 31 décembre 2027. Cette collaboration renouvelée confirme l’accélération de l’utilisation des nouvelles technologies de modélisation au sein des différentes activités de KP1 (dont sa filiale Bâtiments). Les solutions logicielles mises en œuvre, basées sur les modèles, tels que Tekla Structures et Trimble Connect, couvrent l’ensemble du processus de conception, d’ingénierie et d’exécution. Lire aussi : Trimble : Tekla passe en version 2022  Optimisation des process de production de KP1 Ces outils permettent de modéliser des systèmes préfabriqués complets, comprenant les éléments béton, leurs ouvertures et réservations, les armatures, les systèmes de levage, d’étaiement… Tout en intégrant les contraintes de fabrication et de chantier. Ils optimisent et rationalisent aussi les process de production de KP1, depuis la conception des modèles jusqu’à la fourniture des données pour les machines à commande numérique dans les unités de préfabrication. En passant par les informations nécessaires pour les achats et la facturation. Lire aussi : Gard : Des villas aux planchers chauffants/rafraîchissants pour KP1 et ThermAK  « La force de Trimble Solutions France est de pouvoir proposer des outils évolutifs et totalement adaptables aux contraintes industrielles de KP1 et de ses clients, souligne David Henriques, directeur technique & innovation de KP1. Nos deux équipes travaillent en étroite collaboration pour développer des fonctionnalités spécifiques aux process de KP1, à sa méthodologie et à ses produits. Les objectifs : gagner en performance industrielle à partir des plans transmis par nos bureaux d’études. Mais aussi faciliter la mise en œuvre et le suivi de chantier des entreprises grâce à des plans de qualité détaillés et explicites qui simplifieront leur compréhension. Ces solutions logicielles sont complètes assurant une parfaite liaison entre le bureau d’études, le site industriel et le client. » Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 126 jours

choisir sa pompe a chaleur aquarea en toute serenite avec panasonic

Panasonic solutions chauffage et refroidissement annonce la mise en ligne d’une nouvelle application : l’outil de sélection Aquarea. Destiné plus particulièrement aux particuliers mais également utilisable par les professionnels, ce logiciel disponible en ligne gratuitement sur le site Panasonic, permet de sélectionner le modèle idéal de pompe à chaleur Panasonic selon son type de résidence et sa géographie.
Il y a 2 ans et 141 jours

La métropole de Lyon privilégie des hydrocureuses au gaz naturel

Pour entretenir son réseau d’assainissement des eaux, sa direction de l'Eau a fait l’acquisition de deux modèles montés sur châssis...-Collectivités locales
Il y a 2 ans et 128 jours

Bilan du plan Avenir Montagne

Les territoires de montagne sont sujets à de grandes mutations telles que les difficultés d’enneigement, la fonte des glaciers ou l’érosion de la biodiversité. Les défis sont nombreux.Conscient du potentiel mais aussi de la fragilité des montagnes françaises, Avenir Montagnes pose les fondations d’un nouveau modèle. Un modèle touristique plus diversifié, plus durable. Un modèle qui améliore aussi bien la qualité de vie des habitants qu’il garantit l’expérience d’un séjour réussi pour les touristes, toute l’année.En ce sens, le Premier ministre Jean Castex a présenté le 27 mai 2021 et après de nombreuses concertations avec les acteurs de la montagne, Avenir Montagnes, un grand plan d’accompagnement des territoires de montagne vers un tourisme plus durable et plus diversifié. Ce plan se décline selon 3 priorités :favoriser la diversification de l’offre touristique et la conquête de nouvelles clientèles, accélérer la transition écologique des activités touristiques de montagne,dynamiser l’immobilier de loisir et enrayer la formation de « lits froids ».La loi «3DS» a d’ailleurs conforté le modèle des résidences de tourisme en permettant à des foncières locales portées par les collectivités d’être prioritaires pour l’achat de logements en vue de poursuivre leur location.Avenir Montagnes InvestissementMobilisation de 300 M€ d’aides à l’investissement financées à parité entre l’État et les Régions, dont 50 M€ en 2021 et 100 M€ en 2022 pour l’État.Les projets d’équipements et d’investissement éligibles doivent être situés dans le périmètre d’un massif et portés par les collectivités territoriales ou par d’autres acteurs de massifs (établissements publics, associations, syndicats mixtes, entreprises, etc.). Ils peuvent intervenir dans plusieurs domaines d’activité :le développement d’équipements touristiques durables liés à la diversification deux ou quatre saisons et la modernisation des équipements permettant la pratique d’une activité de neige ;le soutien à la transition écologique des activités et de la protection de la biodiversité. Une enveloppe de 10 M€ est ainsi consacrée à la réalisation et la restauration de 1.000 km de sentiers comme vecteurs d’éducation à la nature et à la préservation de la biodiversité ;le développement des mobilités du premier (ou du dernier) kilomètre, y compris des mobilités de transport par câble ;la rénovation de certains hébergements touristiques et la création ou la rénovation d’hébergements de saisonniers ;la rénovation ou de la modernisation des établissements thermaux et des centres de bien-être ou encore de la montée en gamme ou de la diversification de l’offre des stations thermales, ainsi que de la mise en valeur du patrimoine historique, naturel et bâti des stations thermales. Au final ce sont 18M € qui ont été mobilisé au thermalisme pour un objectif initial de 10 M€ en plancher.En 2021 et 2022, 150 M€ de crédits État ont été engagés au profit de 484 projets d’investissement, générant un investissement total de 560 M€.Les collectivités territoriales (communes, EPCI, départements) représentent 67% des porteurs de projet et 64% des subventions allouées en 2021 et 2022 ; les autres bénéficiaires sont des associations, entreprises, PNR, parcs nationaux et syndicats mixtes.Les projets soutenus par l’État dans le cadre d’Avenir Montagnes Investissement sont disponibles à l’adresse suivante : Avenir Montagnes investissement 2021 (arcgis.com).Trois dispositifs d’appui en ingénierieAvenir Montagnes IngénierieProgramme d’appui aux territoires piloté par l’ANCT, avec le soutien de la Banque des Territoires, doté de 16 M€ sur deux ans. Il apporte un appui opérationnel et sur-mesure à 62 territoires de montagne dans la conception et la mise en œuvre de leur projet de transition vers un tourisme plus durable et plus diversifié.Les 62 territoires lauréats ont été sélectionnés en deux vagues, en octobre 2021 et en février 2022 (liste en annexe). Ceux-ci bénéficient :du financement sur une base forfaitaire de 60.000 euros par an pendant 2 ans, par l’ANCT, d’un chef de projet dédié, pour accompagner la conception, la mise en œuvre et le suivi du nouveau projet de développement touristique en transition ;de l’accès à une offre de service en ingénierie d’une vingtaine de partenaires du programme, avec de nouvelles coopérations signées avec la FFCAM, Nordic France, la FFRandonnée, la Fédération des Grands sites de France, le Cerema et la Fabrique des transitions. L’offre de service est accessible à l’adresse : OffreDeService_AM_v6.pdf (agence-cohesion-territoires.gouv.fr). La Banque des Territoires finance des accompagnements méthodologiques pour les chefs de projet pour accélérer la mise au point et l’organisation du projet ;d’une animation et d’un partage d’expériences au niveau national et par massif avec le soutien du commissariat de massif.Un parcours d’accompagnement dédié aux élus des 62 territoires lauréats Avenir Montagnes Ingénierie est déployé en partenariat avec la Fabrique des Transitions.Avenir Montagnes MobilitésDoté de 10 M€, porté par l’ANCT et France Mobilités, ce dispositif soutient en ingénierie des projets durables, innovants et inclusifs de mobilités dans les territoires de montagne.Le dispositif a été ouvert aux collectivités et autorités organisatrices des mobilités ainsi qu’à leurs partenaires privés. Les lauréats bénéficient d’un soutien financier à hauteur de 50% de la part éligible de leur projet, limité à 200.000 € (avec une part de la subvention de maximum 25.000 € pour le volet investissement), et d’un accompagnement technique réalisé par le CEREMA. 100 projets ont été sélectionnés en deux vagues, mars et octobre 2022.Les projets soutenus dans le cadre d’Avenir Montagnes Mobilités sont disponibles à l’adresse suivante : https://www.francemobilites.fr/cartographie-laureats#montagnesFrance Tourisme IngénieriePiloté par Atout France et doté de 5 M€ financés par la Banque des Territoires, ce dispositif vise à accompagner en ingénierie 50 stations de montagne pour la rénovation de leur immobilier de loisir. Dans le cadre de la première vague de sélection, 25 sites ont été retenus en décembre 2021, portant sur 33 stations. Chacun des sites bénéficient d’un appui en ingénierie sur-mesure d’Atout France pendant 2 ans et demi correspondant à un engagement financier de 100.000 euros.Exemples de projets accompagnés par Avenir MontagnesLa rénovation des thermes de Bagnères de LuchonAccompagnée par Avenir Montagnes Investissement (Massif des Pyrénées)Situés au cœur de la station de Bagnères de Luchon, les thermes de la ville bénéficient, d’une rénovation complète et d’une extension. Dans le cadre d’une stratégie partenariale de territoire, l’activité thermale y est historiquement une activité clé. L’objectif est de conforter Luchon comme station de tourisme de santé et de pleine nature.COÛT GLOBAL : 30,8 M€ dont 2,87 M€ de crédits État au titre d’Avenir Montagnes Investissement et de la Région OccitanieLa station de ski Les OrresAccompagnée par France Tourisme Ingénierie sur la rénovation de l’immobilier de loisir (Massif des Alpes)La station des Orres, engagée dans la transition énergétique et touristique, compte un centre station classé patrimoine remarquable du XXe siècle et un secteur de résidences de tourisme, Bois Méan. Atout France accompagne l’élaboration d’une charte de rénovation énergétique et architecturale afin de garantir le respect du label Architecture Contemporaine Remarquable et faire valoir l’identité de la station. Un travail participatif avec les socioprofessionnels est également engagé sur les pieds d’immeuble et la publicité commerciale. Atout France assure par ailleurs une assistance à maîtrise d’ouvrage pour la rénovation globale d’une copropriété du centre station.La création d’un village vacances-répit Sport Nature HandicapAccompagnée par Avenir Montagnes Investissement (Massif central)Après l’ouverture d’un gîte d’étape cycliste au sein d’une belle longère creusoise typique à Champagnat sur le trajet de la véloroute Est Creuse, la SAS Roue d’escampette donne une portée nouvelle à son projet Sport-Nature-Handicap avec la création d’un véritable village vacances-répit sur le terrain de cette ancienne ferme. Doté de 20 places, ce projet qui a été accompagné par le CAUE départemental et qui valorise les matériaux locaux et le réemploi, permettra d’accueillir tous les publics en particulier les personnes en situation de handicap auditif, visuel, mental ou moteur. L’objectif est de permettre à tous de pratiquer des activités de pleine nature, de bénéficier sur place des équipements adaptés et de profiter d’un temps de répit pour de vraies vacances en famille, y compris pour les aidants.COÛT GLOBAL : 2,2 M€ dont 650.000€ de crédits État au titre d’Avenir Montagnes InvestissementUn nouveau souffle pour la station du MarksteinAccompagnée par Avenir Montagnes Investissement (Massif des Vosges)Le projet permet de détruire une friche touristique, anciennement hôtel de luxe de sept niveaux. Cette verrue paysagère, aujourd’hui un danger et un frein à l’attractivité, est située en plein cœur d’une station en voie de diversification. La contribution d’Avenir Montagnes permettra d’impulser une nouvelle image et un nouveau projet d’accueil en station.COÛT GLOBAL : 2,3 M€ dont 1,84 M€ au titre d’Avenir Montagnes Investissement (en deux phases, 2021 et 2022)
Il y a 2 ans et 128 jours

Vestas, numéro un mondial de l'éolien, dans le rouge en 2022

Vestas, affecté par la hausse des prix de l'énergie et des matières premières, et leur répercussion sur les coûts des turbines, a perdu 1,572 milliard d'euros, contre un bénéfice net de 134 millions en 2021. C'est la première fois depuis 2013 que le groupe enregistre des pertes nettes.Le chiffre d'affaires a reculé de 7%, à 14,49 milliards et la marge opérationnelle (EBIT) hors exceptionnels est de -8%."Vestas et l'industrie éolienne étaient prêtes à fournir des solutions pour répondre à la crise énergétique, mais elles ont été limitées par l'augmentation des coûts, les défis logistiques, les conceptions de marché et les processus d'autorisation obsolètes", ont noté les dirigeants du groupe dans le rapport annuel.Le groupe, qui avait lancé fin janvier un avertissement sur résultats à cause de retards et provisions sur un modèle d'éolienne au cours du quatrième trimestre, table sur des résultats timides en 2023 avec des ventes comprises entre 14 et 15,5 milliards et une marge opérationnelle hors exceptionnels de 3%.Peu après l'ouverture de la Bourse de Copenhague, l'action Vestas prenait près de 2% à 08h40 GMT dans un marché en légère hausse (+0,55%).
Il y a 2 ans et 129 jours

Réforme des retraites : les régimes spéciaux au menu de l'Assemblée entre deux mobilisations

L'intersyndicale se projette sur la prochaine journée d'action, appelant "à manifester encore plus massivement samedi" prochain. "Le gouvernement doit retirer son projet sans attendre la fin du processus parlementaire", a-t-elle intimé.Les députés vont continuer à se pencher, mercredi, sur la fin progressive des principaux régimes spéciaux (RATP, industries électriques et gazières, Banque de France...). Seuls ceux des marins-pêcheurs, de l'Opéra de Paris, et de la Comédie-Française sont épargnés dans le projet de loi du gouvernement.Mais comment vont se comporter majorité et opposition dans l'hémicycle alors que la troisième journée de mobilisation a été moins suivie que les deux précédentes ?"Il y a une mobilisation sociale qu'on regarde, qu'on écoute et qui est évidemment importante dans ce moment où au Parlement aussi s'exprime une autre légitimité", a relevé mercredi le ministre délégué aux Relations avec le Parlement Franck Riester sur franceinfo, reconnaissant "une réforme difficile" qui "demande des efforts aux Français".Mardi, 757.000 personnes ont manifesté en France selon le ministère de l'Intérieur, près de deux millions selon la CGT et l'intersyndicale. Moins que les deux premières journées d'action des 19 et 31 janvier.SNCF, RATP, EDF, enseignants: les grévistes ont aussi été moins nombreux à se mobiliser."Le bilan de la semaine, on le fera samedi soir", a temporisé Simon Duteil (Solidaires). "Le débat parlementaire, c'est jusqu'à fin mars (...) On ne va pas cramer toutes nos cartouches maintenant", a renchéri le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger."Grève reconductible" ?Alors que l'exécutif reste intransigeant sur le report de l'âge de départ de 62 à 64 ans, le mouvement social pourrait se durcir.Quelques tensions ont émaillé mardi la manifestation parisienne, avec plusieurs vitrines brisées ou endommagées et des projectiles lancés sur les forces de l'ordre. La préfecture de police a fait part de 17 interpellations à 18H00.Le leader de la CGT Philippe Martinez a appelé à des grèves "plus dures, plus massives, plus nombreuses", "si le gouvernement persiste à ne pas écouter". "Il faudra d'autres manifs mais pour nous, c'est clair, la suite ce sera la grève reconductible, autour du 8 mars", a abondé Simon Duteil.En attendant, de nouvelles perturbations sont à prévoir mercredi sur les réseaux TGV, TER, Transilien et Intercités, deux syndicats cheminots – la CGT-Cheminots et SUD-Rail - ayant encore appelé à cesser le travail. Les grévistes de TotalEnergies ont également reconduit la grève. Soucieuses de ne pas rendre leur action impopulaire, les fédérations de cheminots n'ont en revanche pas appelé à la grève samedi, premier jour de vacances pour la zone B et mi-temps de celles de la zone A.De son côté, l'exécutif tente toujours d'arracher un compromis avec la droite, dont les voix sont cruciales pour éviter de recourir à l'article 49.3 de la Constitution (adoption d'un texte sans vote).Après les concessions accordées sur les petites pensions, puis les carrières longues, le ministre du Travail Olivier Dussopt a évoqué un "bilan d'étape" au Parlement avant la présidentielle de 2027. Il s'est dit "toujours optimiste" sur le fait de "construire une majorité"."La réforme est nécessaire pour préserver le modèle social", a insisté le président du Sénat Gérard Larcher mercredi sur France Inter, soucieux d'encourager les députés LR encore récalcitrants à la voter.L'exécutif reste intransigeant sur les 64 ans. "C'est une "réforme indispensable", a réaffirmé M. Riester mercredi."Nous souhaitons le retrait de cette réforme", a réagi de son côté sur France 2 Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée mercredi. Les Français "sont confrontés à des difficultés majeures que le gouvernement semble nier puisqu'ils passent leur vie à aller sur les plateaux dire que tout va bien, que l'économie est florissante"."On ne peut pas gouverner très longtemps contre son propre pays", a averti mardi Olivier Faure (PS) alors que la popularité d'Emmanuel Macron et d'Elisabeth Borne accuse une nouvelle baisse dans les sondages.Quant au leader des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, il a appelé le président de la République à devenir "raisonnable".Le gouvernement a fixé une date butoir au 17 février pour l'examen du texte au Palais Bourbon, avant sa transmission au Sénat.
Il y a 2 ans et 130 jours

L’impression 3D Béton de Cobod s’exporte dans l’Ohio

L’imprimante de construction 3D Cobod a été livrée à l’Ohio State University. [©Cobod] Afin de surmonter la crise du logement, le CDME1 de l’Ohio State University collabore avec une entreprise de fabrication additive Pantheon3D. Les étudiants pourront ainsi développer de nouvelles compétences. Celles de travailler avec une technologie de pointe :  l’impression 3D Béton Bod2 de Cobod. Cette dernière permettra de proposer diverses offres de maisons à des prix abordables. « L’utilisation de l’impression 3D Béton pour bâtir des édifices apporte un souffle nouveau dans le secteur de la construction, indique Vincent Albanese, responsable des partenariats pour Cobod International. Nous avons déjà de solides coopérations avec des universités du monde entier. Fournir une autre imprimante 3D Béton à une université aussi réputée renforce encore la position de Cobod en tant que spécialiste de la construction 3D. »  Lire aussi : Emergent 3D imprime sa première maison en Californie Développer la main-d’œuvre de la construction Pantheon3D vise à fournir aux universités, aux syndicats et aux inspecteurs de la construction de l’Ohio un accès à une recherche multidisciplinaire. Elle comprendra des tests, des démonstrations d’impression, des expériences d’étudiants. Mais aussi l’élaboration de programmes pour le développement de la main-d’œuvre et l’apprentissage des étudiants. « Nous sommes enthousiastes à l’idée de travailler avec CDME et Cobod, déclare Ryan Kelly, président de Pantheon3D. Ce partenariat nous aidera à créer un modèle pour réinventer, recycler et recruter la future main-d’œuvre de la construction. Nous pensons que c’est essentiel pour l’expansion du portefeuille de logements de l’Ohio. De plus nous voulons faire de cet Etat, le foyer de l’innovation aux Etats-Unis. » 1Center for Design and Manufacturing Excellence (Centre pour la conception et la production d’excellence). Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 131 jours

Les ciments bas carbone, privilégiés en Irlande

Le centre de broyage Ecocem de Dunkerque offre une capacité de production de l’ordre de 750 000 t/an de laitier moulu de hauts fourneaux. [©ACPresse] A travers son “Climate Action Plan 2023”, le gouvernement irlandais a fait le choix d’engager les organismes publics du pays à utiliser des ciments à faible teneur en carbone dans leurs projets. « Une décision exemplaire… et reproductible », salue Ecocem dans un communiqué de presse. Et surtout, une première en Europe. A l’origine fournisseur de laitiers moulus de hauts fourneaux, Ecocem est très impliqué dans la massification des ciments et bétons bas carbone. A travers la décision du gouvernement irlandais, il voit ainsi son engagement conforté. En effet, cette annonce intervient après la publication de son rapport “Ciment : plus d’ambition pour moins d’émissions”. Cet évènement est aussi en phase avec le lancement de la nouvelle technologie Act, qui doit limiter l’utilisation de clinkers émissifs en carbone. Réduire la teneur en clinker du ciment Le gouvernement irlandais a publié son “Climate Action Plan 2023”. [©Gouvernement d’Irlande] La position officielle du gouvernement irlandais, dans son Climate Action Plan 2023, est de développer les ciments bas carbone. C’est une prise de conscience de l’urgence décisionnaire dans ce domaine. « Ce plan donne un exemple et un modèle à suivre dans les autres pays européens », déclare Conor O’Riain directeur général Europe et France d’Ecocem. Dans le secteur de la construction, ce Plan implique que, désormais, les organismes publics irlandais spécifient des méthodes de construction à faible teneur en carbone avec, en particulier, la réduction de la teneur en clinker du ciment. On parle de “remplacement des matériaux de construction par des produits à teneur en carbone faible ou nulle. Et réduction de la teneur en clinker du ciment lorsque cela est possible”. Lire aussi : Ecocem signe l’Act 1 de la décarbonation des ciments D’ailleurs, le paragraphe dédié à la reformulation de produits précise que : “En réduisant la teneur en clinker du ciment grâce à l’utilisation de nouveaux liants et fillers, nous pouvons réduire l’intensité carbone du ciment sans compromettre son intégrité. Cette action est techniquement réalisable et largement utilisée dans l’Union européenne. L’Irlande doit suivre et le secteur public montrera la voie, en spécifiant ciments et bétons à plus faible teneur en carbone pour les futurs projets de construction”. Soutenir les entreprises du secteur du ciment Remplacer une partie du clinker par du laitier moulu de hauts fourneaux permet de réduire l’empreinte carbone des ciments. [©Ecocem] Au-delà, l’Irlande s’engage à soutenir la recherche et le développement de solutions innovantes dans le secteur des matériaux de construction : « Le gouvernement soutiendra les entreprises du secteur du ciment et des matériaux de construction, engagées à développer de nouveaux matériaux cimentaires, des produits innovants et des technologies plus efficaces », reprend Conor O’Riain. Et Susan Mac Garry, directrice générale Ecocem Ireland, de poursuivre : « La politique publique sera désormais en phase avec la volonté du marché et l’ambition de décarbonation ». Lire aussi : Christian Clergue passe chez Ecocem Ainsi, Ecocem France continue d’informer et d’inciter les décisionnaires français à développer un encadrement nécessaire pour accroître un recours rationnel aux ciments et bétons bas carbone. L’industriel s’engage à travailler en étroite collaboration avec les producteurs de ciments et de bétons pour rendre la technologie aussi largement disponible que possible. Ceci, sur une base économique acceptable. Enfin, Ecocem met sa cellule prescription à disposition des maîtres d’œuvre et maîtres d’ouvrage pour accompagner leurs futurs projets bas carbone. Ecocem impulse une R&D de premier plan, en collaboration avec des universités françaises (comme Toulouse et Saclay). Mais aussi étrangères pour proposer des solutions innovantes. Et reprend la déclaration du Climate Action Plan irlandais : « l’inaction n’est pas une option ! » Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 134 jours

Vers un réseau de cars express francilien complémentaire au Grand Paris Express ?

MOBILITÉ. La présidente d'Ile-de-France Mobilités Valérie Pécresse a confié à l'un de ses administrateurs et président du département de l'Essonne, François Durovray, une mission concernant le potentiel déploiement d'un réseau de cars express dans la région, complémentaire au Grand Paris Express et au réseau ferré déjà existant. Un modèle qui pourrait aussi inspirer d'autres métropoles françaises.
Il y a 2 ans et 134 jours

La conversion de bureaux en logements devrait rester rare, selon la Banque de France

Entre 2013 et 2019, environ 1% de la nouvelle surface de logements a été issue d'une reconversion, selon les calculs des auteurs de l'étude.D'après le modèle mathématique qu'ils ont élaboré, les éléments qui ont le plus d'effet sur la transformation de bureaux en logements dans un bassin d'emploi donné sont un stock d'immobilier de bureaux élevé et un stock d'immobilier résidentiel faible.Le nombre de mètres carrés par employé pourrait aussi avoir un impact sur celle-ci: plus il est important, plus les conversions sont courantes, notent-ils.En revanche, les écarts de prix entre l'immobilier de bureaux et résidentiel semblent n'avoir aucun effet.Selon ce modèle, le recours accru au télétravail provoqué par la pandémie de Covid et la baisse d'occupation des bureaux qui en découle pourraient avoir un effet sur les conversions... mais très limité."Sans changement de réglementation permettant d'encourager la reconversion de bureaux en logements, le télétravail ne devrait pas avoir d'effets massifs", écrivent-ils.Le changement de destination d'un immeuble nécessite en effet d'obtenir des autorisations auprès des élus, dont la modification du plan local d'urbanisme.Et du fait du coût des travaux, la démolition-reconstruction s'avère parfois plus rentable, malgré son fort impact écologique.Le modèle a été élaboré avec des données d'avant pandémie, "une limite de l'étude", reconnaissent les auteurs.
Il y a 2 ans et 135 jours

Master Builders Solutions décortique la norme béton

Christophe Landry, directeur adjuvants de MBCC Group, et Thibault Guédon, chef de marché BPE. [©MBS] Entre l’arrivée de le RE 2020, la nécessité de réduire l’impact environnemental de la construction et l’envie de s’inscrire dans une économie davantage circulaire, le monde de la construction évolue. Parfois très vite… De matière naturelle, le béton s’engage sur cette voie plus vertueuse. Mais pour avancer, il doit faire évoluer son encadrement normatif en France. C’est ainsi qu’en novembre 2022, le Complément National NF EN 206+A2/CN est entré en vigueur. Cette révision introduit des changements majeurs concernant les compositions des ciments et des bétons. Elle prend en compte de nouvelles technologies et le déploiement de méthodes spécifiques. Lire aussi : Le béton, grand oublié de la transition écologique Conscient de la force de ce Complément National, l’adjuvantier Master Builders Solutions a souhaité développer, de manière neutre, les implications pratiques pour les professionnels. En premier lieu, la norme béton NF EN 206-A2 devient NF EN 206-A2/CN. Ce Complément National qu’elle introduit précise les dispositions nationales complémentaires à la norme à respecter lorsque les articles de cette norme l’autorisent. Il s’applique lorsque le lieu d’utilisation du béton est la France pour les bétons destinés aux structures coulées en place. Mais aussi aux structures ou éléments de structures préfabriquées pour bâtiments et structures de génie civil. Il réunit les exigences applicables aux composants du béton à ses propriétés à ses spécifications jusqu’aux procédures de contrôle d’évaluation et de conformité et de livraison de ce matériau. L’arrivée des nouveaux types de ciments La nouvelle norme béton, décryptée par Christophe Landry, directeur adjuvants de MBCC Group, et Thibault Guédon, chef de marché BPE. [©MBS] Toutefois, ce nouveau texte inclut une optique environnementale, en ouvrant la voie à de nouvelles solutions ou compositions du béton faisant notamment la part belle à l’économie circulaire. Celle-ci ouvre trois grands axes nouveaux principaux. Tout d’abord, l’intégration et la reconnaissance de nouveaux ciments, à l’image des CEM II/C-M et des CEM-VI. Très compétitifs pour une réduction de l’empreinte carbone, ces ciments ont déjà été intégrés dans la norme NF EN 197-5. De type ternaires, à la teneur en clinker très limitée, ils sont désormais autorisés dans les formulations de béton. C’est une reconnaissance précieuse pour les nouveaux projets constructifs impliquant une réduction d’émission de CO2 considérable d’ici 2030. Lire aussi : Le cimentier 2170 fait évoluer la norme prEN 197-6 Ensuite, ce texte permet l’incorporation de matériaux recyclés. Exemples probants de l’économie circulaire, les granulats issus du recyclage n’étaient admis qu’en faible proportion (10 à 20 % au maximum), tandis que les sables recyclés étaient, eux, proscrits ! Le Complément National agrée désormais leur utilisation, permettant une substitution pouvant aller jusqu’à 20 % de sables et 60 % de granulats recyclés, sans nécessité d’une approche performantielle. Les conclusions du travail du Projet National RecyBéton sont ainsi intégrées dans la norme… Lire aussi : Projet national Recybéton : L’usage des granulats recyclés dans les bétons Le travail de Perfdub passe dans le cadre normatif A ce propos, l’approche performantielle, prédictive et récente, permet d’aller beaucoup plus loin dans la recherche de solutions vertueuses. Il s’agit d’une méthode de spécification, d’évaluation et de justification de la durabilité des structures en béton armé ou précontraint. Elle permet de déterminer des bétons à durée de vie spécifiques basés sur différents indicateurs de durabilité. Cette intégration permettra de faire évoluer la composition et la nature des composants des bétons vers des niveaux encore moins émetteurs en CO2. Le Projet National Perfdub, en cours de restitution, voit aussi son travail passer dans le cadre normatif. L’apparition de nouveaux ciments, reconnus par le Complément National, implique de nouvelles approches et méthodes de travail. « Il faut prendre en compte les caractéristiques de ces ciments en pleine évolution. Le rôle des adjuvants devient encore plus essentiel et va devoir faciliter l’emploi des ciments dits “bas carbone” », explique Christophe Landry, directeur adjuvants de MBCC Group. Et Thibault Guédon, chef de marché BPE, de poursuivre : « En effet, ces ciments peuvent avoir parfois un impact sur la maniabilité, sur la viscosité du matériau en raison des additions. En synergie, les adjuvants vont apporter une maniabilité accrue et permettre d’atteindre les résistances nécessaires à jeune âge et à 28 j. » Le cas des ciments à plus de 50 % de laitier Cette ouverture sur le marché s’inscrit dans la lignée des recherches menées par Master Builders Solutions. En particulier, sur les granulats et les sables difficiles, qui avaient abouti à l’offre d’une nouvelle technologie MasterSuna. Un modèle pour résoudre les difficultés ou complexifications de formulation sur la défloculation à l’initial et pour le maintien de maniabilité. Face à ce nouveau texte, les adjuvantiers vont devoir répondre à des caractéristiques propres à ces nouveaux matériaux, par des technologies adaptées. En parallèle, ils vont devoir accompagner les professionnels du béton pour gérer l’impact de la mise en place de cette nouvelle norme. Le rôle de Master Builders Solutions se verra donc encore enrichi. Et le laboratoire d’applications et de recherche expérimentale de Lisses (91), adapté grâce à de nouveaux process, sera à l’écoute des producteurs de béton et des formulateurs. Une norme indispensable et attendue Le Complément National introduit une subtilité et une distinction entre les CEM III/A à plus ou moins 50 % de laitier moulu de hauts fourneaux. Dans le cas des CEM III contenant plus de 50 % de laitier, les règles de formulation béton à suivre seront celles du tableau NA.F.3 /NA.F.4. Autrement dit, le ratio E/C et les classes de résistances seront sensiblement plus restrictives pour certaines classes d’exposition (XC3, XC4, XD1, XF1). De la même manière, le nouveau texte ouvre la voie aux ciments LC3 ternaires intégrant l’argile calcinée. Ces additions sont connues pour avoir des demandes en eau importantes et impliquer l’utilisation d’adjuvants spécifiques. Cette nouvelle orientation de la norme va faciliter l’application de la RE 2020. Les prescripteurs pourront plus facilement atteindre ces objectifs et répondre ainsi aux demandes accrues des maîtres d’ouvrage publics ou privés. Ils vont désormais pouvoir incorporer des matériaux issus de l’économie circulaire, dans le cadre normatif. Cette garantie de produits normés va de surcroît simplifier l’assurabilité des ouvrages pour le maître d’ouvrage. [Inter 5] Augmenter la performance des bétons « Cette évolution de la norme était indispensable et attendue », reprend Christophe Landry. La mission de la construction aujourd’hui s’est élargie, avec des objectifs environnementaux précis. En particulier, une baisse conséquente des émissions de CO2. La raréfaction des sables alluvionnaires avait déjà modifié les approvisionnements bien avant l’entrée en vigueur de la RE 2020, ce qu’avait anticipé Master Builders Solutions. Lire aussi : Impulse Partners : “Innover constitue un droit à continuer à construire” Aujourd’hui, face à ces nouveaux ciments ternaires et à la reconnaissance de l’approche performantielle, deux axes sont poursuivis par l’adjuvantier. En premier, faciliter au maximum l’utilisation de ces nouveaux ciments. Ceci, « en répondant aux pertes de maniabilité et de résistance à jeune âge ou à 28 j induites par ces nouvelles compositions. Mais aussi en intégrant l’accentuation de celles-ci en hiver », détaille Christophe Landry. Et, en second, augmenter les performances de ces bétons. Un guide sur les réductions de CO2 Il est donc nécessaire d’intégrer des adjuvants à long maintien de maniabilité, rôle du tout nouveau MasterSure 1400 (mis sur le marché avant l’entrée en vigueur de ce texte). Il faut aussi pallier les pertes de performances du béton pouvant, à terme, générer des pathologies (impact du rapport E/C). Le MasterX-Seed STE 54 est déjà là pour remédier à ces pertes… « La variabilité de nature et de pourcentage des additions va complexifier la formulation de ces bétons, explique Thibault Guédon. Master Builders Solutions est présent pour accompagner les formulateurs, mettant à disposition ses équipes sur le terrain et son laboratoire. » En amont, afin de faciliter l’approche des professionnels, Master Builders Solutions a publié un guide sur les réductions des émissions de CO2 du béton. Il s’agit d’une véritable stratégie d’approche vertueuse qui réfléchit sur les apports nécessaires à la profession et qui propose des outils dédiés. « Cette stratégie s’ancre sur la technologie et les performances, conclut Christophe Landry. La réactivité conduit cette stratégie, tant dans la proposition de produits pertinents que dans l’accompagnement, qui sont les clefs de résultats efficients. » A ce niveau, un outil tel que D-Carbon est déjà à la disposition des commerciaux pour calculer le bilan carbone des formules bétons… Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 136 jours

Cem’In’Eu vise les 400 000 t en 2023

Le nouveau wagon utilisé par Cem’In’Eu. [©Cem’In’Eu] En ce début 2023, Cem’In’Eu entre dans sa cinquième année d’activité, avec les ouvertures intervenues successivement d’Aliénor Ciments (Tonneins – 47) en 2018 et de Rhône Ciments (Portes-lès-Valence – 26) en 2021. L’industriel compte plus de 300 clients livrés et 330 000 t de ciment ont été produites en 2022. Le développement du groupe est soutenu par la rapide croissance de Rhône Ciments, permettant de répondre aux besoins des clients du quart Sud-Est de la France. En 2023, Cem’In’Eu vise un objectif de 400 000 t de ciment commercialisées. Lire aussi : Rhône Ciments monte en puissance « L’année 2022 a été exigeante pour nos clients et nos équipes, déclare Fabien Charbonnel, directeur général Cem’In’Eu. En interne, malgré un contexte difficile, la mobilisation et la réactivité de chacun nous a permis de respecter notre plan de marche et d’atteindre nos objectifs de production. L’année 2023 sera riche de nouveaux challenges et, en particulier, la commercialisation prochaine de ciments bas carbone à base de pouzzolane locale. Nous avons à cœur de contribuer toujours plus à la décarbonation de l’industrie du bâtiment. » De 50 000 t à 150 000 t en 18 mois pour Rhône Ciments Depuis le début de cette aventure industrielle, Cem’In’Eu s’appuie sur une politique d’innovation en matière de process et de logistique. Mais aussi de portefeuille produits, alliée à une démarche de certification et de normalisation bien anticipée. Autant d’éléments qui ont permis de dépasser l’objectif des 300 000 t pour atteindre 330 000 t vendues. Cas particulier sur le marché du ciment, Cem’In’Eu réalise de très bonnes performances de ventes en sac, grâce à une offre inédite en France de ciment en sac étanche, en polyéthylène recyclé et recyclable. Lire aussi : Cem’In’Eu : Un nouveau sac en polyéthylène Le groupe Cem’In’Eu compte aujourd’hui un effectif total de 80 salariés et continue à recruter sur l’ensemble de ses sites pour accompagner sa croissance. En parallèle, le développement de Rhône Ciments s’est illustré par un triplement de la production, passant en 18 mois de 50 000 t à 150 000 t. Cet excellent démarrage s’explique par l’anticipation des calendriers de normalisation : tous les ciments produits par le site ayant été certifiés NF en mars et avril 2022. Le développement du site de Portes-lès-Valence engendre des besoins en recrutement non encore pourvus à 100 %… Une ambition à 400 000 t pour 2023 Les capacités de stockage de la base logistique Cem’in’Log sur le port de Sète (34) sont passées de 25 000 t à 60 000 t en 2022. Cette base de réception des livraisons maritimes de clinker expédie ensuite la matière première par rail vers les deux sites de production de Tonneins et de Portes-lès-Valence. Et s’inscrit ainsi dans la stratégie de logistique bas carbone de Cem’In’Eu. En parallèle, en fin d’année 2022, l’introduction des Innowagons a permis d’augmenter la charge utile des trains de + 21 % et donc de réduire les GES de 13 %. Le choix du transport ferroviaire permet d’éviter près de 12 000 trajets en camions chaque année. Donc d’émettre trois fois moins de GES qu’un dispositif routier, soit une économie d’environ 5 000 t eq.CO2/an. Lire aussi : Cem’In’Eu : Nouveaux wagons Enfin, Cem’In’Eu confirme ses ambitions de développement pour le prochain exercice avec un objectif de production de 400 000 t de ciment. Pour ce faire, le groupe poursuit la montée en puissance du site Rhône Ciments, en particulier grâce au renforcement des équipes de production. Son modèle de production agile lui permettra de se renforcer sur le marché des ciments bas carbone à base de pouzzolane, avec des lancements produits à venir au cours de l’année. Le chantier d’agrandissement et d’amélioration de l’unité industrielle de Rhône Ciments est en cours et la ligne sera opérationnelle en mars 2023. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 136 jours

Autoroutes : le Gouvernement lancera les discussions sur le modèle concessif en 2023

INFRASTRUCTURE. En conclusion d'un colloque sur le thème de "la route, grand impensé de la transition", le ministre délégué aux Transports Clément Beaune a évoqué l'importance de ce réseau, "maillon de proximité essentiel", qui doit être mieux pris en considération pour atteindre les objectifs de réduction des émissions au niveau national. Le ministre est aussi revenu sur la question sensible des modes de financement, vantant le modèle concessif. Alors que la fin des premiers contrats approche, une réflexion doit être engagée pour le repenser profondément.
Il y a 2 ans et 136 jours

Fort d’un savoir-faire exclusif sur le marché tertiaire, le Groupe Lorillard recrute pour ses activités chantier en forte croissance

Le Groupe Lorillard vient de mettre en ligne un court-métrage d’un chantier neuf de grande envergure. Filmée par drone, la vidéo permet de visualiser plus en détails la mise en oeuvre des éléments et le travail précautionneux des hommes sur le chantier. Sous la maîtrise d’oeuvre de l’agence AMC Architectes, ce chantier situé à Chartres a été requis par le cabinet d’expert-comptable FITECO.Ce chantier est une illustration parfaite du savoir-faire en matière de chantier tertiaire neuf du Groupe Lorillard.https://youtu.be/9wEP586DqW4 ©Groupe Lorillard Ici, 20 portes techniques, 2 portes automatiques, 6 châssis de désenfumage, 5 châssis d’amenée d’air, 157 menuiseries aluminium en précadres et 560 m² de murs rideaux modulaires en aluminium ont été conçus, usinés et mis en oeuvre par les équipes.Particulièrement connu pour son expertise en matière de rénovation collective, le Groupe Lorillard possède également une activité en chantiers tertiaires neufs, prenant de plus en plus d’ampleur. De la pose de menuiseries à la conception de mur rideau, en passant par la protection solaire, le désenfumage et la ventilation, les chantiers neufs d’exception se succèdent. Au palmarès, se distinguent entre autres l’immeuble de bureaux d’Aubagne des architectes Franck Demaria et Benjamin Marc, le collège BBC de la Carrière imaginé par Rudy Ricciotti, la Maison des Services du siège social de Latécoère ou encore le collège Voltaire de Remoulins multiplement primé et pensé par l’architecte Christophe Ramonatxo. Il y a quelques années l’activité du Groupe relative aux chantiers neufs était minime. Aujourd’hui l’Entrepreneur s’érige en partenaire de choix à l’expertise éprouvée. LE MUR RIDEAU, LE BIEN AIMÉ DU TERTIAIRE De plus en plus plébiscité dans la construction de bâtiments aux activités tertiaires, le mur rideau est devenu un incontournable des chantiers du Groupe. Sa modularité architecturale et ses nombreux avantages : légèreté, apport de lumière solaire, facilité de mise en œuvre, en font un modèle de prédilection.La pose de mur rideau est une expertise du Groupe Lorillard qui conçoit et installe des murs rideaux en aluminium et en bois pour les bâtiments tertiaires en neuf comme en rénovation.Le cahier des charges détermine le choix du matériau et la technique de pose. Qu’il soit en grille, la conception la plus courante, ou en précadres, un projet de mur rideau est toujours analysé et adapté par le bureau d’étude du Groupe pour s’agencer parfaitement au bâtiment.Toute la réussite d’un tel projet repose sur le soin apporté à la pose : ici encore, rien n’est laissé au hasard pour garantir la sécurité sur le site, l’étanchéité de l’enveloppe et l’esthétique de la façade grâce à une ingénierie de chantier éprouvée. ©Groupe Lorillard LA SIGNATURE LORILLARD A mesure que les années passent le Groupe Lorillard se façonne la notoriété d’un entrepreneur, spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment. La maîtrise de l’ensemble des métiers inhérents au marché de la menuiserie permet au Groupe d’en saisir toutes les problématiques et d’offrir des solutions techniques sur-mesure pour chaque spécificité.La stratégie de croissance externe opérée par le Groupe lui a permis de devenir un acteur incontournable de son marché, à l’appui d’un savoir-faire considérable et déployé mais aussi un employeur attractif.Les investissements industriels dans l’usinage du bois, des volets roulants, le laquage des menuiseries, mais aussi la réorganisation géostratégique de la production au sein des 8 sites nationaux, ou encore la formation continue des salariés jusqu’à l’audit énergétique des sites de production font partie de la stratégie d’amélioration continue du Groupe.Cette stratégie vise à se pourvoir d’une efficience technique afin d’offrir le meilleur aux salariés comme aux clients, mais aussi de rester maître de tous les processus de production. ©Groupe Lorillard Afin d’envisager sereinement l’évolution croissante de son activité tertiaire le Groupe Lorillard recrute des opérateurs de production et conducteurs de machines, des dessinateurs, des chefs de chantier, des poseurs et des conducteurs de travaux ainsi qu’un conducteur de travaux façades.Des postes qui sont à pourvoir dès à présent et dont les offres descriptives sont disponibles en ligne sur le site du Groupe, parmi bien d’autres :https://www.lorillard.fr/recrutement/nos-offres-d-emploi Il y a de l’emploi au sein du Groupe Lorillard ! Si tant est que le candidat place ses ambitions à la hauteur d’un Groupe audacieux, il y trouvera les outils et les ressources pour faire face aux mutations à venir et être accompagné sereinement dans son développement professionnel.
Il y a 2 ans et 137 jours

Zéro Artificialisation Nette : quel avenir pour la maison individuelle ?

Rédigée par Vincent Le Rouzic, directeur des études de La Fabrique de la Cité, cette nouvelle note souligne la difficulté de concilier l’objectif de préservation des sols, les besoins de production de logement et les aspirations d’une majorité de Français à vivre en habitat individuel.Elle propose des pistes de solutions pour répondre à l’objectif de sobriété foncière. Une grande majorité des Français approuverait des mesures de rénovation du parc de logements existants malgré les difficultés qu’un tel projet représente. Par ailleurs les initiatives de densification douce progressent dans certains territoires.Pour Vincent Le Rouzic : « A rebours de certaines idées reçues, une large majorité de Français plébiscite les "tiny gardens", soit des jardins de moins de 500 m². Pourtant, en 2021, la taille moyenne des terrains pour bâtir de nouvelles maisons individuelles était encore de 947 m². Réduire la taille des jardins dans les nouveaux projets de logements individuels ouvrirait donc des perspectives pour réinventer la maison individuelle à l'heure de la lutte contre l'artificialisation de sols. »Cette publication est la troisième note issue du chantier ouvert par La Fabrique de la Cité sur l’objectif de Zéro Artificialisation Nette (ZAN).Ce sujet d’étude se poursuivra en 2023.L’année 2022 aura-t-elle constitué un tournant historique pour la filière des maisons individuelles françaises ? Probablement oui. La liquidation judiciaire de Geoxia, le constructeur de l’emblématique maison Phénix, constitue certainement l’événement majeur symbolisant le brusque retournement de ce marché. En parallèle, l’objectif zéro artificialisation nette des sols (ZAN) sème la zizanie. Les nouvelles dispositions réglementaires issues de la loi Climat et résilience viennent percuter l’imaginaire du pavillon avec jardin, considéré lui aussi comme surface artificialisée. Dès lors, quel est le champ des possibles pour les maisons individuelles à l’heure de la lutte contre l’artificialisation des sols ?La maison individuelle, première source de l’artificialisation des solsLa question du devenir de la maison individuelle est probablement l’une des plus controversées pour mettre en oeuvre l’objectif ZAN. Si les politiques du logement font depuis des décennies l’objet d’une continuité, malgré les alternances gouvernementales (Worms, 2016), c’est finalement le choix d’un changement de modèle qu’a acté Emmanuelle Wargon[1] , alors Ministre du logement, en conclusion de la démarche « Habiter la France de demain » en octobre 2021. Elle déclarait que « le modèle, à l’ancienne, d’un pavillon avec jardin dont on peut faire le tour, nous mène à une impasse. » Cette position n’était pas nouvelle chez la ministre, mais la tonalité du discours a eu un important écho médiatique, prenant un tournant polémique à quelques mois de l’élection présidentielle 2022. Concilier les enjeux écologiques, économiques et sociaux constitue un chemin de crête qui peut rapidement devenir un chemin de croix.Pourtant, loin des caricatures réduisant son discours à « la maison individuelle est un non-sens écologique », Emmanuelle Wargon a d’abord tenté d’esquisser un diagnostic en revenant aux sources originelles du « en même temps », adaptant de façon originale la partition présidentielle dans le domaine de l’habitat : « Le logement a un impact écologique fort pour ses émissions carbones, mais aussi pour la terre qu’il consomme et ses besoins en transport qu’il génère. Et pour autant, les besoins en logements sont importants. Ils ne fléchissent pas, je pense à tous ces Français mal logés, ils ne peuvent pas être une variable d’ajustement. » Concernant le seul problème de l’artificialisation des sols, il est vrai que le logement est la première source d’artificialisation des sols des dernières décennies. Selon une étude du CEREMA, entre 2009 et 2019, l’habitat représente 68 % des nouvelles terres artificialisées (Bocquet, 2020). Dans cet ensemble la maison individuelle prend une part très importante : par exemple, une étude de l’INSEE montre, qu’entre 2005 et 2013, environ 90% des nouvelles terres artificialisées à usage résidentiel prennent la forme d’un logement individuel (Albizzati et al., 2017).[1] Discours de clôture d’Emmanuelle Wargon, 14 octobre 2021, pour les conclusions de la démarche « Habiter la France de demain: réconcilier les contraires » : https://www.youtube.com/watch?v=ZxTlBHq3DvoPour comprendre ces résultats, il convient de rappeler qu’est comptabilisé dans l’artificialisation l’ensemble de la parcelle sur laquelle une construction est édifiée (y compris le jardin pour une maison individuelle). L’intégration des surfaces de jardins dans la comptabilité réglementaire de l’artificialisation des sols a été retenue par le gouvernement (cf. encadré). Deux principales raisons peuvent justifier cet arbitrage :du point de vue des politiques d’aménagement, cette décision constitue un puissant levier de densification : par exemple, la parcelle d’une maison avec un grand jardin peut faire l’objet d’une division permettant de construire de nouveaux logements.du point de vue de l’impact environnemental, tout ou partie des trois fonctions des sols[2] retenues dans la loi Climat et résilience à proximité des bâtiments sont généralement affectées par les aménagements humains.[2] L’article 192 de la loi Climat et résilience retient les fonctions biologiques, hydriques et climatiques, et le potentiel agronomique.Des Français partagés entre désir de maison individuelle et protection des solsLa Fabrique de la Cité a commandé auprès de l’institut Kantar Public un sondage d’opinion sur la perception de l’artificialisation des sols[3] . Il ressort des résultats que la lutte contre l’artificialisation des sols est un sujet d’importance pour 88% des Français. Une large majorité des Français (59%) considère le sujet comme prioritaire. Toutefois, les Français demeurent attachés à la maison individuelle : d’après le même sondage, 79% préféreraient dans l’idéal vivre dans ce type de logement, une constante depuis plusieurs décennies (autour de 75% à 80%).Ces résultats montrent l’expression d’aspirations en apparence contradictoires, tant il apparaît difficile de concilier la lutte contre l’artificialisation des sols avec le plébiscite de l’idéal de la maison individuelle. Est-ce à dire qu’une partie des Français aspirerait à concilier maison individuelle et sobriété foncière ? C’est en tout cas cette voie médiane que nous allons à présent chercher à explorer.[3] L’institut Kantar Public a réalisé en juin 2022, pour La Fabrique de la Cité, une enquête quantitative en ligne élaborée sur la base d’un échantillon global de 1 400 interviews représentatif de la population française. https:// www.lafabriquedelacite.com/wp-content/uploads/2022/10/Etude-complete70CF24_Fabrique-de-la-cite-LesFrancais-et-les-villes-moyennes_0208.pdfQuelles marges de manœuvre pour concilier maison individuelle et sobriété foncière ?Miser sur le parc existant et la densification douce ?D’après le sondage réalisé par Kantar Public, la plupart des Français sont conscients de certaines mesures à prendre pour lutter contre l’artificialisation des sols. Une très large majorité est favorable à ce que la rénovation et l’installation dans des logements anciens soient encouragés (78%).Par ailleurs, des initiatives cherchent à mettre au goût du jour diverses formes de densification douce des maisons individuelles avec grand jardin. C’est par exemple le cas de l’expérimentation de la démarche BIMBY (« Build in my backyard ») visant à accompagner les propriétaires occupants à construire dans leur jardin un nouveau logement. Cette démarche a été testée avec un relatif succès à Périgueux, sur le territoire de l’agglomération du Creusot-Montceau ou des Schémas de cohérence territoriale (SCoT) des Vosges Centrales et du Grand Nevers.Vers un plébiscite du tiny garden ?Considérer que la lutte contre l’artificialisation de sols est importante n’est pas ipso facto contradictoire avec l’idéal de la maison individuelle. Tout dépend de quelle maison il s’agit et notamment de son impact tant qualitatif que quantitatif sur les sols, plaçant le jardin au cœur de la réflexion.D’après les dernières données disponibles (Gadet, 2022), la taille moyenne des terrains pour bâtir de nouvelles maisons individuelles s’élevait à 947 m² en 2021. Or, selon le sondage Kantar Public, dans l’idéal, il est suffisant pour 37% des Français d’avoir un petit jardin (inférieur à 250 m²), et pour 34% d’entre eux d’avoir un jardin de taille moyenne (250 à 500 m²). Seuls 12% des Français déclarent vouloir un grand jardin (500 à 1.000 m²) et 8% un très grand jardin (supérieur à 1.000 m²). Il y aurait donc un décalage entre les aspirations des Français et les produits classiques proposés par les professionnels de la construction de maisons individuelles.Sur le plan qualitatif, une revue de littérature réalisée par Flégeau (2020) sur le lien entre formes urbaines et biodiversité révèle les nombreuses lacunes et imprécisions de la littérature scientifique consacrée à ce sujet. En l’état actuel de la littérature scientifique (Flégeau, 2020), il n’est pas possible d’établir un lien systémique entre taille des jardins et biodiversité : d’un côté, des études comme celle de R. Smith et ses co-auteurs (2006) sur l’agglomération de Sheffield, au Royaume-Uni, ont montré que les grands jardins pouvaient accueillir davantage d’arbres d’une hauteur supérieure à deux mètres, des potagers et des sites de compostage ; de l’autre, des études avancent que le critère le plus important est non pas la taille, mais la gestion qui est faite de la parcelle (Flégeau, 2020). Concernant le stockage carbone des jardins familiaux, cela dépend de nombreux paramètres. Toutefois, d’après l’INRAE (2020), la conversion de sols agricoles en jardins familiaux peut se traduire par une augmentation des stocks de carbone, en raison d’apports organiques généralement importants.Vers un continuum entre logements individuels et collectifs ?La distinction classique entre habitat individuel et logement collectif peut également être revisitée en la considérant non plus comme une opposition mais comme un continuum. Il existe en effet de nombreuses formes de logements intermédiaires, que cela soit les copropriétés plus ou moins horizontales, les diverses formes d’habitat participatif proposant de « vivre ensemble chacun chez soi », ou encore les petits collectifs proposant de généreux espaces extérieurs privatifs. Ces solutions peuvent contribuer à répondre aux enjeux de lutte contre l’artificialisation des sols acceptables pour les Français.En effet, le sondage Kantar Public permet d’identifier trois leviers principaux à l’acceptation d’habiter en collectif chez ceux qui préfèrent le logement individuel: (1) ne pas être gêné par le voisinage (32%), (2) avoir accès à un espace extérieur privatif (24%) et (3) faire des économies de chauffage ou d’énergie (19%). Si le dernier levier pourrait progresser dans le contexte de l’actuelle crise énergétique, les deux autres leviers concernent au premier chef la qualité architecturale des logements proposés. Dans cette perspective, les différentes initiatives prises par le gouvernement[4] pour mettre à l’agenda politique la question de la qualité des logements sont cohérentes. Et des exemples existent pour traduire de façon opérationnelle des formes urbaines individuelles compatibles avec les objectifs de protection des sols.[4] On peut citer le Rapport Lemas sur la qualité des logements sociaux de janvier 2021, le Rapport Girometti-Leclercq de septembre 2021 sur le référentiel sur la qualité du logement, préfigurant le lancement du programme « Engagés pour la qualité du logement de demain » porté conjointement par le ministère de la Culture et le ministre chargé du Logement.Retrouvez la note complète ici.
Il y a 2 ans et 137 jours

WICONA équipe l’Office cantonal de l’Environnement et de l’Energie à Bâle de fenêtres insonorisées à cavité fermée

Si le nouveau bâtiment de l’Office cantonal de l’environnement et de l’énergie (OEE) situé sur la Spiegelgasse de Bâle (Suisse) s’est fait remarquer avec sa façade photovoltaïque dorée mettant en œuvre pour la première fois au monde un système de verre fusionné 3D, il sera réducteur de résumer cet ouvrage à cette prouesse. Le bâtiment hybride bois-béton de huit étages relève en effet d’une conception unique en son genre à laquelle le concepteur-gammiste WICONA a eu l’honneur de participer. Retour sur une réalisation simplement étincelante © mediashots Forte alliance entre efficacité énergétique, construction écologique et architecture Le bâtiment existant de l’OEE ne satisfaisant plus aux besoins actuels, la décision a été prise de construire un nouvel immeuble au centre-ville historique de Bâle. Il importait que le nouveau bâtiment pour l’administration en charge des projets de construction éco-énergétiques dans le canton de Bâle-Ville serve aussi de modèle en termes d’efficacité énergétique, de construction écologique et d’architecture. À cet effet, la société d’architecture jessenvollenweider architektur ag (Bâle) a conçu un bâtiment administratif qui répond à toutes les exigences d’une construction tournée vers l’avenir tout en s’intégrant au contexte d’un site classé. Ainsi, ce bâtiment à huit étages a été élaboré comme une construction à ossature filigrane avec une charpente en bois de hêtre et d’épicéa régional. En combinaison avec ses plafonds en béton recyclé, cela permet d’obtenir une grande capacité de stockage de la chaleur et favorise le refroidissement nocturne en été. Ce principe de ventilation constante des pièces fait partie du concept énergétique global, au même titre que le haut niveau de récupération de chaleur, le recours au chauffage urbain, l’utilisation de l’eau de pluie, le haut niveau de récupération d’énergie par la façade et l’en-veloppe du bâtiment à forte isolation thermique, grâce au système à cavité fermée et l’utilisation optimale de la lumière du jour qui y est associée. « Nous avons utilisé des matériaux de construction non toxiques et naturels afin de répondre aux exigences de l’écologie de la construction. De plus, la construction des composants a été optimisée en termes d’énergie grise. » Sven Kowalewsky, architecte du projet À l’intérieur, les quelques 80 employés bénéficient d’un environnement convivial avec un mobilier moderne. Les bureaux ouverts, avec des postes de travail en îlot, sont complétés par des espaces ouverts flexibles. Une salle de conférence, une pièce de service et une salle d’archives sont situées sur cinq des huit étages. Le dernier étage accueille une cafétéria avec une petite terrasse, et le rez-de-chaussée comporte, entre autres, une zone visiteurs à côté de la réception. Solution de façade innovante avec production d’énergie © mediashots Vu de loin, le bâtiment brille d’un éclat doré. Mais en y regardant de plus près, on s’aperçoit que ce reflet doré est dû à des milliers de points encastrés dans les panneaux solaires. En outre, les panneaux solaires en façade révèlent trois dimensions. Ils sont composés d’un verre arrière, d’une couche d’encapsulation, de cellules solaires, d’une nouvelle couche d’encapsulation et d’un verre frontal 3D. Ces composants sont ensuite assemblés en une unité dans un laminateur. Chaque panneau solaire développé spécifiquement pour un projet nécessite des adaptations, voire de nouveaux développements des processus de production.  Le nouveau bâtiment est entièrement enveloppé par la façade solaire, qui couvre une surface totale de 1140 m² pour une puissance totale de 45 000 kWc/an. Le bâtiment peut ainsi reverser ses excédents énergétiques dans le réseau électrique. Ainsi, chacune des façades du bâtiment apporte une contribution à la production d’énergie annuelle, avec une meilleure répartition sur la journée et sur l’année grâce aux différentes orientations. Fenêtre à cavité fermée signées WICONA © mediashots Le système innovant à cavité fermée, WICTEC Modul air de WICONA, représente une sorte de fenêtre à caisson intégrée dans la façade. Dans cette construction double peau spéciale, le système de profilés accueille le vitrage intérieur et le cadre extérieur de la paroi d’impact. La technologie du vitrage est conçue de manière à créer une cavité étanche à l’environnement. Piloté par un système de gestion « cloud », de l’air conditionné est introduit avec une surpression minimale dans cet espace intermédiaire. Cela empêche l’humidité de l’extérieur ou de l’intérieur de pénétrer dans la cavité. Installée au sein de la cavité, la protection solaire de type store vénitien y reste propre et à l’abri. Elle peut être ajustée pour répondre aux besoins individuels de l’utilisateur grâce à un concept de contrôle intelligent. Cela garantit à tout moment un climat ambiant agréable, une transparence optimale, une protection efficace contre l’éblouissement et une efficacité énergétique maximale. Dans le cadre du concept de ventilation, le bâtiment est refroidi de manière passive par des volets d’aération étroits intégrés dans les fenêtres. Ils s’ouvrent automatiquement lorsqu’il fait plus frais à l’extérieur qu’à l’intérieur. Par conséquent, le système à cavité fermée réduit les pertes de chaleur en hiver et, en combinaison avec la protection solaire et le refroidissement nocturne automatisé, offre une très bonne protection thermique en été. Marco Theisinger, directeur de projet de WICONA expose que le projet OEE est proche des limites physiques actuelles de la construction en termes d’isolation thermique, de transmission d’énergie totale et d’insonorisation. De cette manière, la façade à cavité fermée offre un confort maximal à l’utilisateur tout au long de son cycle de vie, avec des coûts d’entretien comparativement très faibles pour l’investisseur. Aluminium recyclé en fin de vie pour des économies durables de CO2 Les exigences élevées en matière de durabilité imposées au nouveau bâtiment se reflètent également dans le matériau utilisé pour la façade à cavités fermées. Les profilés des éléments WICTEC Modul air sont fabriqués en aluminium recyclé en fin de vie Hydro CIRCAL. Ce matériau provenant d’anciens produits en aluminium mis en recyclage, sa production ne nécessite que 5 % de l’énergie requise pour de l’aluminium primaire. Marco Leusciatti, Directeur de Hydro Building Systems Switzerland AG et responsable pour la marque WICONA, souligne avec fierté que Hydro CIRCAL a l’une des empreintes carbone les plus faibles au monde, à savoir tout juste 2,3 kg de CO2 par kilo d’aluminium. Ceci est 4,5 fois moins que la moyenne mondiale pour l’aluminium primaire conventionnel et signifie que cette solution de façade représente une contribution significative à l’optimisation de l’empreinte écologique. Intervenants du projet Projet : Nouveau bâtiment pour l’Office de l’énergie et de l’environnement (en allemand : Amt für Umwelt und Energie (AUE)) Lieu : Bâle, Suisse Propriétaire : Immobilien Basel-Stadt Client : Basel-Stadt Structural Engineering Office Architectes : jessenvollenweider architektur ag Planificateurs de façade : gkp fassadentechnik ag Façades par : Meyer Josef Stahl & Metall AG Solutions WICONA : WICTEC Modul air (CCF) Completion : 2021 Photographe : mediashots
Il y a 2 ans et 141 jours

Pitch Immo remporte le projet de la Cité Internationale de la Gastronomie Paris-Rungis

D’une surface de plus de 53 000 m² - dont plus de 12 650 m² bâtis faisant l’objet d’une délégation de service public accueillant atelier de formation, espaces muséographique et événementielle, l’ouverture de la Cité Internationale de la Gastronomie Paris-Rungis est prévue pour 2027. “Nous sommes fiers d’avoir remporté ce projet ambitieux, co-construit avec tout un écosystème d’exploitants et investisseurs leaders dans leur domaine. La Cité Internationale de la Gastronomie telle que nous la concevons se positionnera comme un lieu de rencontre, fédérateur, profondément humain, et une vitrine des savoir-faire des professionnels du secteur de la gastronomie française. A travers ses pavillons mettant à l’honneur les chefs et artisans de nos régions, son campus proposant des ateliers animés par les professionnels de chaque secteur, et ses nombreux évènements mettant en lumière les talents de la filière, la Cité s’imposera comme nouveau pôle d’excellence gastronomique. Elle permettra la transmission des savoir-faire entre les professionnels d’aujourd’hui et les nouvelles générations, et la valorisation de leurs talents auprès du grand public.” déclare Alexis Moreau, Directeur général de Pitch Immo.Une cité expérientielle qui invente la gastronomie de demainNouvel ensemble au sein d’un quartier animé de 7 hectares, la Cité de la Gastronomie Paris-Rungis imaginée par Pitch Immo et ses partenaires ouvrira ses portes en 2027 à proximité du Marché d’intérêt national (MIN) de Rungis. A deux pas de l’aéroport d’Orly et prochainement accessible depuis Paris grâce au prolongement de la ligne 14 du métro, ce lieu culturel, créatif et convivial, sera l’endroit idéal pour incarner la Gastronomie d’aujourd’hui et de demain sous tous ses aspects : le cycle du produit, depuis sa culture jusqu’à sa dégustation, en passant par la conception d’un menu et la transmission des savoir-faire.Ouverte et accessible à tous, la Cité imaginée par Pitch Immo et ses partenaires s’articulera autour de 5 espaces programmatiques forts, organisés autour d’une place centrale (le Forum) et reliés entre eux par un système de passerelles :Le Cœur de la Cité : une fabrique culturelleLe Cœur de la Cité (6 500 m²) permettra aux visiteurs de découvrir les métiers de la gastronomie dans sa globalité, grâce à des expositions immersives aux concepts novateurs et attractifs. Cet espace intégrera une dimension expérientielle forte qui permettra au visiteur de s’immerger dans le quotidien et l’univers des artisans de la gastronomie : brigade de cuisine, laboratoire de pâtisserie… à l’aide de dispositifs innovants faisant appel aux cinq sens des visiteurs.Le Campus de la Cité : une fabrique des métiersLe Campus de la Cité (6 000 m²), pôle de formation aux métiers de bouche, transmettra au grand public comme aux professionnels en devenir la passion de ces métiers, piliers de la culture culinaire française. Le Campus mettra également l’accent sur la professionnalisation, en formant notamment les candidats aux divers concours gastronomiques ou à l’obtention de titres prestigieux (MOF, MAF…).Les Pavillons de la gastronomie : une fabrique des savoir-faireLes Pavillons de la Cité (8 000 m²), se feront l’écho du savoir-faire des femmes et des hommes de la filière gastronomique, et permettront aussi la découverte de la production agricole et culinaire des régions françaises. Chaque région aura son propre pavillon, sur le modèle des expositions universelles. Les Pavillons des Filières quant à eux, mettront à l’honneur les grandes maisons et les interprofessions.Le Lab de la Cité : une fabrique d’innovationLe Lab de la Cité (10 500 m²), pôle tertiaire moderne, rassemblera les acteurs de la filière pour construire l’agroalimentaire de demain. Le Lab s’adaptera à tous les corps de métier des filières présentes sur le site, en leur proposant des espaces de travail modulables et en accord avec leurs besoins : bureaux, salles de réunion, espaces de coworking… Il sera également une vitrine des techniques logistiques avec un site de 10 000 m².Le Hub de la Cité : une offre événementielle et résidentielle au service de la fabrique des talentsLe Hub de la Cité (22 000 m²), lieu de vie, de partage et de convivialité, sera destinée aux professionnels et aux touristes d’affaires (réunions, congrès, conventions et voyages d’agrément) afin de faire de la Cité un quartier dynamique aux multiples facettes ainsi qu’un pôle de ressources, référence pour le secteur. Il accueillera des événements majeurs à portée locale, régionale, nationale et internationale, au sein d’espaces intégralement modulables. Il comprendra notamment un centre de conférences, un hôtel 4 étoiles, une résidence hôtelière et une résidence étudiante de 400 chambres, pour les élèves en formation au sein de la Cité, mais aussi dans le bassin estudiantin local.Une conception agricole en milieu urbainDotée d’une architecture audacieuse et remarquable, pensée par les architectes MG-AU MICHEL GUTHMANN & associés, MARC MIMRAM Architecture Ingénierie et ARCHIKUBIK, la Cité incarne l’ambition du projet pour le pôle urbain dans lequel elle s’inscrit. Résolument moderne, elle se veut chaleureuse dans ses courbes et synonyme de liberté dans son plan. Ouverte sur le monde extérieur et connecté à son environnement par un ensemble ingénieux de passerelles, elle évoque le partage et favorise les flux. Les éléments paysagers viennent compléter cette structure innovante en investissant les toits et les allées, créant ainsi un écrin de verdure.La Cité accueillera un grand parc conçu comme un paysage agricole comprenant des micro-lieux d’usages et des grands espaces cultivés, ce qui permettra aux utilisateurs de déambuler au sein de différents espaces aux dynamiques et aux ambiances végétales singulières. Abritant une faune et une flore variées, le parc sera essentiel pour la préservation de la biodiversité locale. Un tiers de l’emprise existante sera revégétalisée en pleine terre, soit plus de 12 000 m².Une cité responsable et durableLe projet se veut exemplaire sur le plan énergétique. Le programme répond aux exigences de la RE 2020, seuils 2025. Le réemploi des matériaux sera privilégié et le projet comprend des modes constructifs mixte bois/béton pour un impact carbone limité. Des lisières seront installées dans une logique de dépolluer les sols grâce à des plantes phytoépuratrices.Tous ces éléments combinés contribueront à faire de la Cité Internationale de la Gastronomie un démonstrateur d'une ville post-carbone.Les enjeux environnementaux du projet ont été regroupés en quatre thématiques complémentaires :Conception bioclimatique et performance énergétiquePréservation des ressourcesConfort, santé et bien-êtreBiodiversité et nature en villeRépondre à ces enjeux permettra de viser, pour la Cité, les certifications HQE et BREEAM niveau Excellent, ainsi que les labels BiodiverCity, Biosourcé et BBCA.Informations chantier :PartenairesPitch Immo s’est entouré de plusieurs partenaires pour ce projet dont Gaïa Promotion/HIBRID, co-promoteur et gestionnaire spécialisé dans la création de tiers lieux et halles gourmandes et la conception d’espaces de vie contemporains, innovants et hybrides.Co-promoteurs:GAIA PROMOTION/HIBRIDInvestisseurs / gestionnaireHIBRIDEPICURETEMPORAArchitectes :MG-AU MICHEL GUTHMANN & associésMARC MIMRAM Architecture IngénierieARCHIKUBIKAutres membres de la MOE :MUGO PaysagisteQUAI 36CET et SETU IngénierieOASIIS BET DDIDA+ PerspectivisteTISSPARKConseils :FTPA AvocatsNOVA Consulting137 NotairesCalendrierPhase étude : 2023Phase travaux : 2025Ouverture : 2027
Il y a 2 ans et 142 jours

12ème édition du Carrefour des Partenaires : FRANCE MATÉRIAUX dévoile sa feuille de route 2023

Point de rencontres et de négociations entre adhérents et partenaires industriels du groupement national, la 12ème édition du Carrefour des Partenaires, organisée à Lille les 18 et 19 janvier 2023, a été l’occasion pour FRANCE MATÉRIAUX de dévoiler ses nouveaux services et axes stratégiques pour continuer à accompagner, fédérer et développer son réseau de négociants indépendants. Ces deux journées d’échanges ont également permis à Eric Petitdemange, Directeur Général, de mettre en avant la résilience de ses adhérents et les atouts du modèle du groupement face à la conjoncture économique actuelle. FRANCE MATÉRIAUX, LA FORCE DE L’INDÉPENDANCE POUR RELEVER LES DÉFISLors de la plénière ouvrant le Carrefour des Partenaires, Eric Petitdemange a tenu à souligner « la formidable résilience des adhérents de France Matériaux qui ont su s’adapter, intégrer et réagir aux coups de boutoirs dûs aux difficultés d’approvisionnement, aux pics d’activités,… tout au long de l’année 2022. Ceci a démontré que le format du négoce indépendant à taille humaine constitue un vrai atout pour relever les défis d’aujourd’hui et construire demain, ensemble ». 2023 : UN NOUVEAU PANEL D’OUTILS AU SERVICE DE LA PERFORMANCEFace à la situation économique tendue, la 12ème édition du Carrefour des Partenaires a été l’occasion pour FRANCE MATÉRIAUX de présenter ses nouveaux outils digitaux et services physiques pour accompagner ses adhérents dans leur développement. Parmi eux : la base logistique, lancée l’an dernier, totalement opérationnelle avec une gamme de produits plus large en stock : intégration de menuiseries, d’accessoires, de produits pour le sol,… l’élargissement de l’offre produits LES ÉLÉMENTAIRES avec notamment des accessoires de couverture et des produits pour le gros oeuvre, confortant la démarche initiée en 2022 avec la gamme sol ; un plan d’actions commerciales riche composé de trois opérations phares rythmant l’année ; le Bureau de la Performance Energétique, cette structure accompagnant les adhérents et leurs clients à se positionner sur le marché de la rénovation énergétique, renforce ses missions avec de nouvelles formations et outils plus performants pour gérer les dossiers d’aide financière. En complément des solutions pour satisfaire le marché de la rénovation énergétique, une nouvelle offre en matière de photovoltaïque. En apportant de la valeur ajoutée à la toiture, celles-ci permettront aux adhérents, déjà bien implantés sur ce marché, de disposer d’une offre complète pour les chantiers de leurs clients couvreurs ; des dispositifs pour accompagner les adhérents à intégrer la REP ainsi que les nouvelles réglementations en vigueur ; des outils de gestion pour améliorer la compétitivité des entreprises et limiter le risque de défaillance client. LES TROPHÉES FRANCE MATÉRIAUX 2023 POUR RÉCOMPENSER LES PARTENAIRES INDUSTRIELS…Parce que la coopération entre distributeurs et industriels est essentielle face aux enjeux économiques et environnementaux actuels, le groupement FRANCE MATÉRIAUX a souhaité récompenser trois de ses partenaires fabricants de matériaux en fonction de 3 critères : SOPREMA pour la Dynamique de l’Offre ISOLAVA pour la Qualité de Service FISCHER pour la Qualité de la Relation Commerciale … ET DES ADHÉRENTS MIS EN LUMIÈREAutre nouveauté de cette édition du Carrefour des Partenaires, la mise en avant des négoces de matériaux indépendants adhérents de FRANCE MATÉRIAUX pour leurs actions en faveur de : la transformation d’enseigne et le passage sous les nouvelles couleurs de FRANCE MATÉRIAUX selon la charte graphique de 2021 : la société LOUIS GARNIER (43) la dynamique commerciale sur les points de vente et sur les réseaux sociaux : la société SMB (38) et le Libre Service le plus dynamique mis en place par le négoce LEDESMA (83) En croissance, rappelons que FRANCE MATÉRIAUX regroupe, aujourd’hui, 156 adhérents et 243 points de vente sur l’ensemble du territoire français. Pour fédérer et créer une dynamique de groupe, FRANCE MATÉRIAUX organise, depuis fin 2022, un parcours d’intégration au sein de son siège à Chambéry, pour ses nouveaux adhérents. Pas moins de douze nouveaux adhérents ont ainsi rejoint le groupement en 2022. https://www.france-materiaux.fr/
Il y a 2 ans et 144 jours

Qu’est-ce qu’un objet BIM de qualité ?

Le terme BIM a commencé à envahir le monde de la construction il y a quelques années. À ses débuts, le BIM était synonyme d’une bibliothèque de symboles 3D, et un objet BIM la modélisation numérique d’une climatisation, une fenêtre ou un bloc béton. Très vite, la data est entrée dans le jeu en faisant du BIM un catalyseur d’informations et de propriétés. Cette méthodologie transforme en profondeur la façon dont s’envisage la construction aujourd’hui.  Implémenter le Building Information Modeling apporte de nombreux bénéfices aux acteurs du BTP. À condition, néanmoins, d’avoir recours à des objets BIM de qualité et fonctionnels. Les architectes, bureaux d’études et entreprises de la construction ont tout à y gagner. L’objet BIM de qualité fait le lien entre tous les acteurs  La promesse du BIM est de faciliter la collaboration de l’ensemble des acteurs autour d’un projet de construction de façon centralisée. La première qualité d’un objet BIM est donc d’utiliser un langage commun entre les différents intervenants du projet. Notamment entre les architectes, les ingénieurs, les constructeurs et les gestionnaires de bâtiments. Un objet BIM de qualité permet alors une meilleure collaboration entre les différents intervenants du projet. En ayant accès à des informations précises et à jour, tous les acteurs d’un projet commun peuvent travailler de manière plus efficace. Architectes et ingénieurs, venez tester nos objets BIM de qualité lors de notre prochain webinaire ! Aussi, pour être lisibles par tous, les propriétés de l’objet BIM doivent être structurées de façon standardisée selon des formats compatibles avec les logiciels de chaque intervenant. C’est le principal défi des fabricants et la condition pour que leurs objets soient qualitatifs. Réduction des coûts, amélioration de l’efficacité et de la qualité des projets Optimisation des coûts L’objet BIM de qualité et fonctionnel comporte l’ensemble des informations relatives à un produit de la construction. Celles-ci sont ensuite distribuées à toute la chaîne de valeur intervenant sur la maquette numérique. À savoir le modèle 3D pour architecte ou les informations thermiques pour le thermicien ou électrique pour l’électricien. Ces informations précises et à jour permettent à tous ces acteurs d’éviter les erreurs coûteuses. En effet, un objet BIM fonctionnel permet de simuler les différents aspects du projet et de détecter les problèmes potentiels avant la construction. Cela permet de réduire les coûts en minimisant les défauts et les retards. De plus, en ayant accès à des informations détaillées sur les matériaux, les équipements et les systèmes utilisés dans le projet, les professionnels de la construction peuvent mieux planifier la maintenance à long terme et éviter les pannes coûteuses. Meilleure qualité de l’ouvrage En utilisant des outils BIM pour la conception, les architectes, bureaux d’études et constructeurs peuvent améliorer la qualité de l’ouvrage. Mais comment ? Tout d’abord, il est important de s’assurer du respect des spécifications et des normes. Retrouvez le détail sur les différentes normes et règles de construction dans cet article par BatiAdvisor. Ensuite, il est également intéressant d’optimise la circulation de l’air et l’éclairage naturel. Mais encore, de planifier de manière plus efficace l’utilisation de l’espace. Découvrez la suite dans notre article de blog complet ! Vous souhaitez transformer votre catalogue produits en objets BIM, ou accéder gratuitement à des objets BIM de qualité et fonctionnels? Que vous soyez fabricant, architecte ou un bureau d’études, notre équipe chez BIM&CO vous accompagne avec plaisir dans cette démarche.
Il y a 2 ans et 143 jours

Les marchés immobiliers français : bilan et perspectives

Knight Frank dresse le bilan des marchés en 2022 et livre quelques perspectives pour 2023.Bureaux en Ile-de-France : reprise à deux vitessesHausse de 16% de la demande placéeL’année 2022 s’est achevée sur une note positive avec 616.000 m² de bureaux loués ou vendus aux utilisateurs au 4e trimestre soit une hausse de 26% par rapport au trimestre précédent.Pour Guillaume Raquillet, directeur de l’agence Bureaux chez Knight Frank France : «Ce volume porte à 2,19 millions les m² de bureaux commercialisés en 2022, un résultat supérieur de 16% à celui de 2021 et très proche de la moyenne décennale. Au nombre de 62 en 2022 contre 56 en 2021 et 22 en 2020, les prises à bail de bureaux de plus de 5.000 m² ont directement contribué à la belle performance du marché francilien. Représentant un volume de près de 710.000 m², soit une hausse de 25% sur un an, celles-ci jouent toutefois un rôle moins déterminant qu’avant le déclenchement de la crise sanitaire, confirmant l’impact sur la consommation de surfaces de bureaux du télétravail et des politiques de rationalisation immobilière des entreprises. »En 2022, la surface moyenne des prises à bail supérieures à 5.000 m² s’est ainsi réduite de 13% par rapport à celle des transactions signées lors des dix années précédant l’épidémie de Covid-19.Paris QCA impressionnePour Guillaume Raquillet : « Alors que l’activité locative tarde à se redresser dans plusieurs secteurs d’Ile-de-France, l’attractivité du quartier central des affaires n’a presque jamais été aussi élevée. 462.000 m² y ont ainsi été commercialisés en 2022, soit 6% de moins seulement que le record historique de 2006 ! »Signe fort d’attractivité, le QCA a également bénéficié de la demande d’entreprises installées en périphérie qui, déménageant dans la capitale, compensent le niveau plus élevé des coûts immobiliers par la réduction parfois drastique des surfaces prises à bail.Enfin, si la demande de bureaux des entreprises de la Tech s’est nettement essoufflée au 2nd semestre, Paris a continué de bénéficier de la demande des opérateurs de coworking.2022 a également été une bonne année pour l’immobilier d’enseignement. Ainsi, portés par la hausse constante des effectifs, les écoles de commerce et les grands groupes privés ont poursuivi leur expansion en Ile-de-France avec 5 opérations de plus de 5.000 m² recensées dans la région dont 4 dans le Croissant Ouest et à La Défense.Regain d’activité dans l’OuestA l’Ouest, Neuilly-Levallois est l’un des marchés qui a le mieux résisté à la crise sanitaire. En 2022, ce dernier a même réalisé l’une de ses meilleures performances, avec 152.000 m² de bureaux placés soit une hausse de 39% par rapport à la moyenne décennale. La Défense tire également son épingle du jeu. 208.000 m² de bureaux y ont été commercialisés en 2022 dont une part significative émanant d’entreprises originaires d’autres pôles tertiaires, comme l’Ouest avec ARKEMA (auparavant installée à Colombes) ou le QCA.Pour Guillaume Raquillet : « Paris et certains secteurs tertiaires de l’Ouest ont su capter la demande d’utilisateurs prêts à changer de secteur géographique. Dans le reste de la région, les reports d’entreprises ont été beaucoup plus rares, et la demande placée constituée très majoritairement, voire exclusivement, de mouvements d’utilisateurs endogènes. »2023, année du sursaut en 1ère couronne ?Leur capacité d’attraction encore limitée et le nombre restreint de grandes transactions (10 en 2022 contre 14 en moyenne chaque année entre 2010 et 2019) expliquent la performance médiocre des secteurs de 1ère couronne, en particulier du Sud et de l’Est dont les volumes placés en 2022 ont été inférieurs de 17 et 39% à la moyenne décennale. Le bilan est bien plus honorable dans le Nord avec 170.000 m² pris à bail.L’année qui vient de débuter pourrait-elle inverser la tendance et remettre la 1ère couronne sous les feux des projecteurs ?Pour Guillaume Raquillet : « En période de crise économique, l’immobilier constitue un levier efficace de réduction des coûts, que les entreprises n’hésitent pas à actionner en optant pour les bureaux offrant le meilleur rapport qualité-prix. Alors que de fortes turbulences économiques sont attendues en 2023, les marchés de 1ère couronne pourraient donc bénéficier d’un regain d’intérêt en raison de leurs très nombreuses opportunités de bureaux neufs, parfaitement connectés aux nouvelles lignes du métro du Grand Paris et aux loyers compétitifs. »L’offre immédiate historiquement élevéeA la fin du 4e trimestre 2022, l’offre immédiate totalise 4,3 millions de m² en Ile-de-France, soit une hausse de 6% sur un an et un volume historiquement élevé. Le dynamisme de l’activité locative constaté dans certains secteurs tertiaires n’a donc pas compensé l’importance des libérations de surfaces et des livraisons.Pour Guillaume Raquillet : « En 2021, 1,2 million de m² de bureaux avaient été livrés en Ile-de-France, volume quasi record gonflé par les livraisons initialement prévues en 2020 mais reportées en raison du premier confinement. En 2022, les livraisons ont diminué mais sont restées importantes, totalisant 900.400 m² dont 50% n’ont pas encore été pris à bail et qui entreront donc directement en concurrence avec les immeubles à livrer en 2023. »Le taux de vacance est désormais de 7,7% contre 7,3% il y a un an et 5% avant le déclenchement de la crise sanitaire.Part importante des projets incertainsSi l’année 2023 sera bien moins offreuse que 2022 avec « seulement » 770.000 m² de bureaux neufs-restructurés à livrer (dont 70% encore disponibles), le répit ne sera que de courte durée puisque le cumul des opérations attendues en 2024 et 2025 pourrait s’élever à 2,6 millions de m². Toutefois, ce volume est constitué pour moitié de projets non encore lancés, dont un certain nombre devraient être décalés, redimensionnés ou tout simplement annulés dans les secteurs tertiaires souffrant d’une vacance déjà élevée. C’est le cas de la 1ère Couronne Nord et de la 1ère Couronne Sud qui, en cumulant projets en chantier et à lancer, totalisent près d’un million de m² à livrer d’ici la fin de 2025 dont 83 % sont encore disponibles.Transformations de bureaux : des débouchés variésL’année écoulée a confirmé l’essor des changements d’usages, avec un nombre certes limité mais croissant d’opérations, dans certaines communes des Hauts-de-Seine notamment, et une hausse de la taille moyenne des surfaces de bureaux transformées.Pour Guillaume Raquillet : « Si l’on parle plus fréquemment de transformations de bureaux, les débouchés sont plus variés que les seuls logements, incluant résidences gérées et hôtellerie, locaux d’enseignement et sites de logistique urbaine pour lesquels les besoins sont élevés et l’intérêt des investisseurs de plus en plus marqué. »Commerces en France : entre expansion et rationalisationMenaces sur la consommationEn 2023, la consommation des ménages devrait stagner sous l’effet d’une inflation toujours élevée et de la détérioration de la situation économique. Le recul du pouvoir d’achat, la dégradation du marché de l’emploi et le projet de réforme des retraites devraient en outre accentuer les risques sociaux.Pour Antoine Salmon, Directeur du département Commerces locatif chez Knight Frank France : « Les tensions inflationnistes pourraient s’atténuer au fil des mois et l’activité économique repartir à la hausse en 2024 et 2025. D’ici là, les Français auront tendance à arbitrer leurs dépenses au profit de biens essentiels tels que l’énergie et les produits alimentaires. »La baisse du pouvoir d’achat et la migration des consommateurs vers le discount favorisent depuis quelques années l’expansion des enseignes à bas prix : entre 2019 et 2022, le nombre cumulé de magasins de six grandes enseignes discount (ACTION, STOKOMANI, CENTRAKOR, GIFI, B&M ET NORMAL) est ainsi passé de 1.540 à un peu plus de 2.000 en France, soit une hausse de 33% sur la période.Pour Antoine Salmon : « Les enseignes discount ne sont pas les seules à se développer. Les plans d’expansion restent dynamiques dans d’autres domaines, celui de la restauration en particulier : sur quelque 170 projets significatifs de développement recensés par Knight Frank en 2022, près d’un tiers concernent la restauration, portée par le succès de la restauration rapide et du modèle de la franchise. »Entre expansion et rationalisationParmi les secteurs dynamiques, mentionnons également celui des mobilités, qui bénéficiera en 2023 de l’extension des aides nationales à l’achat d’un vélo, du médical ou encore du sport et des loisirs. En revanche, le quick commerce, très actif en 2021, a stoppé son développement. Le nombre d’ouvertures de dark stores s’est fortement réduit : sur les quelque 220 locaux existants en France à fin 2022, une quarantaine seulement ont ouvert en 2022 dont la quasi-totalité au 1er semestre.S’il reste très exposé aux arbitrages des ménages, le secteur de l’habillement conserve quant à lui une place centrale sur le marché immobilier des commerces. Quelques grandes enseignes affichent par exemple de solides ambitions, telles PRIMARK ou MANGO.Le secteur de la mode reste toutefois chahuté, et a d’ailleurs connu en 2022, avec la disparition de CAMAIEU, la liquidation la plus importante recensée depuis le début de l’épidémie de Covid-19. Jusqu’à présent, les défaillances ont été relativement limitées. Pour autant, certaines des enseignes ayant fait l’objet d’une reprise restent fragiles.Pour Antoine Salmon : « En 2023, l’impact sur le marché des commerces des diverses charges pesant sur les enseignes sera important. Celles-ci fragiliseront certains acteurs et pousseront les enseignes, dont une très large majorité ne bénéficient pas du plafonnement de l’ILC, à renégocier davantage leurs coûts immobiliers. Plus généralement, les prochains mois verront une accélération des opérations de rationalisation, ce qui se traduira sans doute par un accroissement du nombre de fermetures liées à la volonté des enseignes de réduire la voilure en se délestant des magasins les moins performants. »Le magasin conserve un rôle centralPour Antoine Salmon : « Le magasin conserve une place centrale dans les stratégies de distribution. Toutefois, face à l’alourdissement des charges et à la hausse de la part des ventes en ligne, la tendance au « moins mais mieux » gagne en importance, incitant certaines enseignes à concentrer leurs investissements sur un nombre plus réduit de magasins, plus adaptés aux nouvelles attentes des consommateurs et à la phygitalisation du commerce. »Dans ce contexte, le rôle des flagships reste déterminant. Dans un environnement de marché de plus en plus globalisé et concurrentiel, le magasin est en effet un levier essentiel de fidélisation, de connaissance client et de différenciation, qui permet en outre de proposer une offre allant bien au-delà de la seule vente de produits.Grandes manœuvres dans le centre de ParisPour Antoine Salmon : « En 2022, 38 ouvertures de boutiques de luxe ont été recensées dans la capitale, soit cinq de plus qu’en 2021 et neuf de plus qu’en 2020. Des projets emblématiques ont notamment été inaugurés à l’exemple de celui de Cartier au 13 rue de la Paix, de Dior au 30-32 avenue Montaigne ou encore de Chanel au 21 rue du Faubourg Saint-Honoré. Cette tendance se prolongera en 2023 et 2024, à l’exemple des ouvertures attendues de SAINT LAURENT avenue des Champs-Elysées et avenue Montaigne, ou de GUCCI et ALEXANDER MCQUEEN rue Saint-Honoré. »La hausse du nombre d’arrivées de nouvelles enseignes étrangères témoigne également de l’attractivité du marché parisien. Sur les 44 recensées en France en 2022, 30 se sont implantées dans la capitale contre 26 l’année précédente, dans des secteurs variés comme les nouvelles mobilités, la décoration, la beauté, la restauration et surtout l’habillement (BROWNIE, ARKET, STUSSY, MACKAGE, GANNI, etc.).Pour Antoine Salmon : « La solidité du marché parisien des commerces est également illustrée par l’évolution de la vacance commerciale. Entre la fin de 2021 et la fin de 2022, le taux de vacance moyen des 12 grands axes analysés par Knight Frank a perdu près de deux points, les baisses les plus significatives concernant la rue du Faubourg Saint-Honoré et la rue Saint-Honoré, la rue des Francs Bourgeois, le boulevard Saint-Michel et la rue de Rivoli. »Ce constat positif peut néanmoins être nuancé : lors des six derniers mois, la vacance commerciale s’est en effet stabilisée (- 0,5 point) et reste parfois élevée, comme sur l’avenue de l’Opéra ou le boulevard Saint-Michel.Ensembles commerciaux : la fin confirmée des grands projetsPour Antoine Salmon : « Tous formats confondus, un peu moins de 350.000 m² de nouveaux ensembles commerciaux ont été livrés en 2022 en France, soit une baisse de 37% sur un an et de 42% par rapport à la moyenne des cinq années précédant la crise sanitaire. Constitué de 60% de créations ex nihilo, le volume des nouveaux m² ouverts en 2022 est même inférieur de 14% au point bas de 2020, qui avait vu le report de plusieurs projets en raison du déclenchement de l’épidémie de Covid-19. »Si les ouvertures de centres commerciaux ont légèrement progressé sur un an, les volumes de nouveaux retail parks ont quant à eux reculé de 41% par rapport à 2021.Pour Antoine Salmon : « L’année 2022 semble marquer un nouveau jalon dans l’histoire du commerce de périphérie. Comme pour d’autres d’actifs, l’urgence écologique et l’évolution des modes de vie imposent ainsi de transformer le parc immobilier, même si tous les sites ne sont pas mutables en raison de contraintes parfois importantes. »Investissement en immobilier d’entreprise : le marché attend sa correctionDécrochage brutal au 4e trimestrePour Antoine Grignon, Directeur du département Investissement chez Knight Frank France : « Les sommes engagées sur le marché français ont totalisé 25,4 milliards d’euros en 2022, soit un volume inférieur de 4% à celui de 2021 et très proche de la moyenne décennale. »Toutefois, après avoir progressé lors de chacun des trois premiers trimestres de 2022, les volumes ont brutalement décroché en fin d’année avec 5,1 milliards d’euros investis dans l’Hexagone au 4e trimestre, soit une baisse de 54% par rapport à la même période en 2021.Le recul de l’activité est particulièrement évident sur le segment des grandes opérations. Ainsi, sur les 65 transactions supérieures à 100 millions d’euros actées en France en 2022, seules 13 l’ont été au 4e trimestre 2022 pour un volume de 2 milliards d’euros. 24 avaient été comptabilisées au 4e trimestre 2021 pour un volume presque trois fois plus important. Fait inhabituel, seule une minorité des grandes transactions de la fin de 2022 ont été signées en Ile-de-France. Par ailleurs, si l’activité y a également ralenti au 4e trimestre, la province a mieux résisté en 2022 avec un peu moins de 10 milliards d’euros investis, volume quasi stable sur un an. Bureaux : moins bonne performance depuis 2013Les bureaux ont rassemblé 13,6 milliards d’euros en 2022 contre 16,2 milliards un an auparavant. Il s’agit aussi de leur moins bonne performance depuis 2013. Alors qu’ils rassemblaient en moyenne 67% de l’ensemble des volumes investis sur le marché français de l’investissement d’entreprise depuis dix ans, leur part est tombée à 54% l’an passé.Sur les 10,6 milliards d’euros investis sur le marché des bureaux d’Ile-de-France en 2022 (- 17% sur un an), c’est dans les secteurs périphériques que la chute a été la plus forte. C’est le cas en 1ère couronne, où les sommes engagées l’an passé atteignent un peu moins d’1,5 milliard d’euros, volume inférieur de 56% à celui de 2021 et de 39% à la moyenne décennale.La solidité du marché parisien tranche avec l’essoufflement constaté dans la plupart des secteurs de périphérie. Paris accroît ainsi sa part dans les volumes investis, comptant pour près de 60% des sommes engagées en bureaux en Ile-de-France en 2022 contre 45% en moyenne depuis dix ans. Dans le quartier central des affaires, les volumes investis ont été supérieurs de 8% à ceux de 2021.Enfin, après un 3e trimestre peu animé, l’année 2022 s’est achevée sur une note positive pour le marché des bureaux en région. Les volumes y sont repartis à la hausse au 4e trimestre grâce à la finalisation de plusieurs transactions significatives, à Lyon notamment. Sur l’ensemble de 2022, un peu plus de trois milliards d’euros ont été investis sur les marchés tertiaires régionaux, soit une baisse de 16% sur un an.Troisième meilleure année de l’histoire pour les commercesPour Antoine Grignon : « 5,7 milliards d’euros ont été investis sur le marché français des commerces en 2022, soit une hausse de 16% par rapport à la moyenne décennale et la troisième meilleure performance de son histoire après 2014 et 2019. Ce résultat tient à un nombre élevé de grandes transactions, 16 supérieures à 100 millions d’euros ayant été recensées en France en 2022 contre quatre seulement en 2021. »Tous les formats commerciaux ont contribué au très beau résultat de 2022. Pour les parcs d’activités commerciales, l’année écoulée a même été historique, avec 1,5 milliard d’euros investis soit une hausse de 78% par rapport à la moyenne décennale.Pour Antoine Grignon : « Les parcs d’activités commerciales continueront de bénéficier en 2023 de leur positionnement « triple A » : Attractivité des rendements pour des investisseurs chahutés par la nouvelle donne financière, Attractivité des coûts d’occupation pour des enseignes accélérant la rationalisation de leur immobilier afin de préserver leur rentabilité, et enfin Attractivité des prix pour des consommateurs au pouvoir d’achat rogné par l’inflation. »Les centres commerciaux rassemblent quant à eux 1,3 milliard d’euros, montant élevé encore gonflé au 4e trimestre par la cession d’un portefeuille de galeries pour un peu plus de 100 millions d’euros et la vente à MRM par ALTAREA des centres de Flins-sur-Seine dans les Yvelines et d’Ollioules dans le Var.Enfin, la fin d’année a été plus terne pour les rues commerçantes. Ce segment de marché a tout de même rassemblé 2,1 milliards d’euros en 2022, soit 38% des volumes investis en commerces en France contre 44% en moyenne depuis dix ans. 2023 s’annonce déjà comme une bonne année, plusieurs transactions majeures étant notamment attendues sur quelques-uns des axes les plus prestigieux de la capitale.Industriel : une baisse à relativiserEn 2022, le marché des locaux industriels n’a pas suivi la tendance positive du marché des commerces. Avec près de 6 milliards d’euros l’an passé, les sommes engagées sur le marché de l’immobilier industriel ont ainsi diminué de 14% par rapport à 2021. La baisse doit néanmoins être relativisée : le résultat de 2022 est le deuxième meilleur de l’histoire et dépasse de 79% la moyenne décennale.Comme en 2021, la logistique a joué un rôle moteur l’an passé, illustré au 4e trimestre par la cession par RENAULT à ARGAN de sa plateforme de 153.000 m² de Fouchères dans l’Yonne, emblématique de l’intérêt pour les opérations de sale and leaseback. Malgré un tassement des ventes en ligne depuis la fin des mesures de restriction sanitaire, l’importance du ecommerce continue par ailleurs de soutenir l’intérêt des investisseurs pour les actifs dédiés à la livraison du dernier kilomètre. En 2022, l’engouement des investisseurs pour les data centers s’est également accentué et perdurera en 2023 compte tenu des besoins croissants en matière de stockage de données.Quelles perspectives pour 2023 ?« Depuis la fin du 2e trimestre, une correction des taux de rendement prime a certes été actée, avec une compression de 25 à 50 points de base pour les bureaux et les commerces parisiens les mieux situés, et de 100 points de base pour les meilleurs entrepôts logistiques. Or, l’activité ne retrouvera réellement de la fluidité qu’à la condition d’un ajustement encore plus franc des valeurs et d’une reconstitution de la prime de risque immobilière » indique Antoine Grignon. Le contexte financier, économique et géopolitique demeurant très incertain, il est difficile de prévoir quand pourrait survenir cette reprise. Mais si les conditions de marché devenaient plus favorables au 2nd semestre 2023, ceci ne se traduirait sans doute pas dans le total des volumes investis avant 2024 compte tenu de la sélectivité accrue des investisseurs et de l’allongement des durées de négociation. Par ailleurs, « lorsqu’elle adviendra, la reprise sera sans doute très inégale, bénéficiant en premier lieu aux classes d’actifs ayant subi la décompression la plus marquée, à ceux répondant aux stratégies de diversification des investisseurs ainsi qu’aux biens les plus adaptés à la demande des utilisateurs et performants sur le plan environnemental » conclut Antoine Grignon.
Il y a 2 ans et 143 jours

Carte professionnelle pour les diagnostiqueurs : Fidi et Sidiane disent non

IMMOBILIER. Deux des principales organisations professionnelles des diagnostiqueurs immobiliers s'opposent à la troisième sur la question de la création d'une carte professionnelles, sur le modèle des professions réglementées.
Il y a 2 ans et 143 jours

Les Jardins de Stains, une opération pilote offrant des logements solidaires labellisés Passivhaus à Stains (93)

Alors que l’opération les Jardins de Stains, est inaugurée ce jour, c’est toute une opération pilote, fondée sur une démarche sociologique inédite pour améliorer l’accès au parc social en France, qui se concrétise !Si à première vue les deux bâtiments de 59 logements locatifs neufs, situés rue Jean Durand à Stains, ressemblent à un ensemble immobilier comme les autres, il s’agit pourtant d’un projet remarquable à plus d’un titre !Il l’est tout d’abord, par la diversité des partenaires impliqués : L’EPT Plaine Commune, la Ville de Stains, Seine-Saint-Denis habitat, l’aménageur Plaine Commune Développement, l’association Action Tank Entreprise & Pauvreté, Linkcity, Bouygues Bâtiment Ile-de-France, Atelier d’architecture Pascal Gontier.L’ensemble de ces acteurs ont décidé d’unir leurs forces et leurs savoir-faire respectifs vers un même but : produire des logements sociaux écologiques, qualitatifs et plus abordables.Pour y parvenir, ils ont mis en œuvre pour la première fois en France une démarche reposant sur une analyse fine des bases de données de demandeurs de logements, afin de proposer une programmation sur mesure : la bonne combinaison entre typologie, surface et mode de financement.Intégrés dans l’Ecoquartier intercommunal de la ZAC des Tartres, Les Jardins de Stains incarnent un nouveau modèle d’habitat social plus inclusif à travers l’amélioration du reste-pour-vivre des habitants (ce qu’il reste à une personne ou à un ménage lorsqu’on a enlevé toutes les dépenses incompressibles).À retenirAu-delà des enjeux de l’habitat social en France, ce projet pilote dont l’ambition est d’être réplicable, donne à repenser les méthodes traditionnelles de programmation et de conception immobilière des logements.Réinventer la méthode de détermination de la programmation pour rendre les logements sociaux plus accessiblesInverser le processus habituel en partant d’abord des besoins en logements non adressés ou mal satisfaits sur le territoire, puis en intégrant dans un second temps les contraintes économiques, administratives et politiques, pour aboutir à une programmation locative sociale qui contribue à réduire les inégalités d’accès au logement sur le territoire.Réinventer la méthode de conception immobilière pour rendre les logements sociaux plus abordablesUn pilotage par le coût global des futurs logements (coûts tout au long du cycle de vie du bâtiment, de sa conception, son exploitation à sa démolition) dans le cadre d’une méthode de conception intégrée prenant en compte les usages. La co-conception permet de rompre les silos entre les acteurs de la chaîne de valeur du logement : tous les acteurs sont mobilisés dès le début de la phase de conception et réunis autour de l’objectif de réduction du coût d’usage des logements et d’augmentation du reste-pour-vivre des futurs habitants.
Il y a 2 ans et 144 jours

Comment le stockage d'énergie réduit les craintes de coupures d’électricité pour les acteurs tertiaires et diminue leurs coûts énergétiques ?

En Europe, les propriétaires de biens immobiliers font de plus en plus appel aux systèmes de stockage d'énergie par batterie pour réduire l'anxiété liée à d'éventuelles coupures de courant et atténuer l'impact des prix élevés de l'énergie cet hiver.Stocker l'énergie moins coûteuse lors des heures creuses ainsi que l'énergie renouvelable provenant par exemple de panneaux solaires, grâce à des systèmes de batterie, est un premier pas vers la transition énergétique décentralisée et une façon efficace de faire face à la volatilité des couts de l’électricité. C’est également une solution pour se prémunir d’éventuelles coupures. Les entreprises peuvent conserver suffisamment d'énergie pour surmonter une coupure de courant et réduire leurs factures en passant à l'alimentation par batterie lorsque les prix sont au plus haut.Cela semble simple, mais pour la plupart des consommateurs, il s'agit d'une nouvelle façon de gérer l'énergie. Pour bien faire, il faut prêter une attention particulière à la façon dont le bâtiment utilise l'énergie afin de comprendre quel moment est le plus judicieux pour charger et décharger le système de stockage par batterie.L’importance des infrastructuresBien qu’il soit récent, cet intérêt croissant pour les systèmes de stockage d'énergie nous éclaire sur les tendances futures. À l'avenir, nous gérerons tous l'énergie différemment, non seulement en raison des coûts, mais aussi pour aider le réseau électrique à absorber davantage d'énergie renouvelable et à faire face aux exigences de l'électrification.Alors que les dates de retrait progressif des véhicules à essence et diesel se rapprochent, les ventes de véhicules électriques continuent d’augmenter. D'ici 2030, des millions de VE circuleront sur les routes d'Europe, avec un fort développement des bornes de recharge sur les parkings équipés d’ombrières avec panneaux photovoltaïques (tous parking de plus de 1.500 m²).L'énergie nécessaire à ces véhicules doit être disponible et la charge doit être pilotée intelligemment afin d’éviter les pics de demande. Les systèmes de stockage d'énergie seront un élément important de l'équation, tout comme les infrastructures permettant de prendre en charge les flux d'énergie bidirectionnels. Les VE joueront un rôle unique à la fois comme vecteur de charge et comme réserve d'énergie grâce à leurs batteries.Everything as a GridTout ce qui utilise ou produit de l'énergie développera une nouvelle relation avec le réseau afin de permettre la décarbonation par l'électrification des usages. Le flux unidirectionnel d'énergie provenant des sociétés de production, cédera la place à un système flexible dans lequel l'énergie est produite en de nombreux endroits, est acheminée là où elle est nécessaire et est tarifée en conséquence.Le développement vers le stockage d'énergie observé en Europe ces derniers mois s'inscrit dans un mouvement déjà en marche, accéléré par la flambée internationale et soudaine des prix.Les systèmes de stockage d'énergie constituent un bon investissement dans le cadre d’une approche stratégique de la transition énergétique et pourront permettre à terme d’optimiser sa consommation énergétique dans des marchés qui connaitront une volatilité très forte des prix, avec par exemple de tarifications horaires à venir. Aux côtés des bornes de recharge pour véhicules électriques et des sources d'énergie renouvelables telles que les panneaux solaires, le stockage d'énergie constitue pour l'avenir un élément clé de l'infrastructure électrique de la plupart des foyers et des bâtiments commerciaux.Les prosommateurs au cœur de l’optimisation de l’énergieLe type d'installation qui relie les VE aux bâtiments, aux énergies renouvelables et au stockage d’énergie est connu sous le nom de couplage sectoriel. Il s'agit, par exemple, d'utiliser l'énergie des panneaux solaires d'un bâtiment ou d’un parking équipé d’ombrières avec panneaux photovoltaïques soit pour alimenter des applications à l'intérieur du bâtiment (y compris les bornes de recharge), soit pour l'échanger sur le réseau électrique afin d'équilibrer l'offre et la demande, avec un logiciel optimisant les flux d'énergie.Cette approche innovante est encore peu connue, il est pourtant plus que probable que nous nous habituerons tous à ce type de modèle énergétique décentralisé essentiel à la décarbonisation. De fait, un nouveau terme a été inventé - le prosommateur - pour décrire la manière dont les entreprises, les individus produiront et consommeront de l'énergie et l'échangeront sur le réseau électrique.Les prosommateurs auront besoin d'une capacité de stockage d'énergie pour faire fonctionner la décentralisation, soit dans des systèmes de stockage par batterie, soit dans des batteries de VE se connectant aux bâtiments via des bornes de recharge. Il s'agit d'investissements dont ils sont susceptibles de tirer profit. Le réseau électrique va avoir besoin d'une capacité de stockage permettant de gérer des volumes croissants d'énergie intermittente et variable émanant de parcs éoliens et solaires à échelle commerciale, ainsi qu’en provenance et en direction des prosommateurs.Retour à la batterieTout cela peut cependant sembler bien éloigné du phénomène actuel de développement des systèmes de stockage d'énergie par batterie, qui repose sur des inquiétudes compréhensibles. Il est facile de comprendre pourquoi les petites entreprises utilisant l'énergie à l'échelle domestique, comme les restaurants qui stockent des aliments dans des réfrigérateurs, font partie des nombreuses personnes craignant non seulement la montée en flèche des coûts, mais aussi ce qui pourrait se passer en cas de coupures de courant soudaines.Les systèmes de stockage d’énergie par batterie leur procurent une certaine tranquillité d'esprit, notamment grâce à l'alimentation de secours qui garantit le fonctionnement continu des équipements vitaux et évite qu'ils ne subissent des dommages potentiellement coûteux en cas de perte soudaine de courant ou de surtension lorsque le courant est rétabli.Les besoins immédiats sont évidemment importants, mais ce sont les avantages à long terme de la flexibilité qui rendront les investissements dans le stockage d'énergie rentables. La transition énergétique va entraîner un nombre important de nouveaux flux d'énergie. L'utilisation de systèmes de stockage d'énergie et des VE sera l'un des meilleurs moyens d'en tirer profit.Tribune de Christophe Bourgueil, business développeur des solutions de transitions énergétique et de stockage chez Eaton en France (Linkedin)
Il y a 2 ans et 145 jours

Comment l’innovation technologique va-t-elle transformer l’immobilier ?

Les innovations technologiques submergent nos façons de vivre, de travailler, de consommer… Cependant, dans notre monde d’aujourd’hui, déstabilisé, en rupture, dans lequel les ressources s’amenuisent et qui nous oblige à tout repenser, ces innovations suffisent-elles, dans leur rythme et dans leur forme, à transformer notre industrie en pleine transition, face aux urgences climatiques et de décarbonation ? Doit-on faire le choix de la technologie ou de la frugalité ? Comment la technologie transforme-t-elle positivement la société, la Ville, l’immobilier, ses acteurs et leurs métiers ? Comment peut-elle être source d’inspiration ?Immobilier et Climat, choisir entre frugalité et innovation technologique ?Dans un contexte où la COP 27 vient de se s’achever, que les derniers rapports du GIEC nous rappellent clairement les impacts du changement climatique, nous soumettent des solutions, et où un plan national de sobriété énergétique a été publié par le gouvernement, nous devons nous interroger sur les leviers possibles afin que le secteur du bâtiment réduise ses émissions de gaz à effet de serre ainsi que sur la pertinence de ses leviers.L’industrie bâtimentaire pèse aujourd’hui 40% dans l’émission de CO2. Cette émission englobe en réalité toute la chaîne qui va du foncier jusqu’à la création et ensuite l’utilisation d’un bâtiment. En plus, nous pouvons y ajouter 20% de gaz à effet de serre pour tout ce qui touche aux déplacements, et c’est particulièrement le cas pour ce qui est des territoires et leur conception. « Est-ce qu’un territoire peut être frugal ? Non, car il n’agit pas seul, mais les habitants agissent. Il faut donc pouvoir réfléchir à une meilleure utilisation des matériaux, et de tout ce qui est à notre disposition » explique Matthias Navarro, CEO Redman. « La frugalité est donc un raisonnement sur une consommation modérée et réfléchie des ressources, et non une réduction de nos consommations parce que cela fait mal à nos finances » selon Arnaud Bekaert, Directeur Général Promotion Ile de France, Filiales, UrbanEra et Immobilier Commercial - Bouygues Immobilier.D’un autre côté, lorsque nous regardons l’histoire et la technologie au niveau global, celle-ci représente seulement 1% de l’impact carbone. Mais ce 1% a créé des transformations majeures dans d’autres secteurs. Elle permet aujourd’hui de faire beaucoup plus vite, de faire moins mais mieux.« La technologie nous fait agir en temps réel, 24/24, de prendre en compte les données météorologiques par exemple…La vraie question que l’on peut se poser est pourquoi la mise en place de ces innovations ne se fait-elle pas plus rapidement dans le secteur de l’immobilier ? » questionne Khadija Nadi, CEO DeltaQ. La crainte première est celle de l’obsolescence rapide de tout ce qui est hi-tech. Les objets connectés seraient mis au rebut plus rapidement, engendrant ainsi une accélération du sujet de l’impact climatique. Cela doit donc forcément amener un changement des mentalités. Aujourd’hui 85% des bâtiments existants seront encore debout en 2050. Et des solutions attendues pour 2030 sont déjà mises en oeuvre aujourd’hui au sein des Villes et des ruralités comme le changement des usages par exemple.« Au-delà du débat, ce combat se gagne et se perd ensemble. Ce qui est important c’est de comprendre que les enjeux ont changé, nous tendons vers un Temps que personne ne connait, vers une adaptation que personne n’a jamais faite, vers un modèle qui n’existe pas encore. Il faut donc travailler ensemble, main dans la main, et être ouvert d’esprit pour attaquer ce problème. » Philippe Le Fort, Director T&I – Head of Ambio Patrizia SE.La technologie aujourd’hui, une source d’inspiration pour l’immobilier ?Si la période du Covid a accéléré la transformation des usages que nous vivons aujourd’hui (le télétravail, la ville du quart d’heure), ces changements s’appliquent de fait au marché de l’immobilier. Les changements d’usages et de modèles viennent, en effet, de la demande et non plus de l’offre. Les habitudes de vie et de travail ont changé. Mais l’immobilier est souvent perçu comme étant lent à l’adoption de la technologie.Il y a beaucoup de choses qui ont changé dans la tech depuis 20 ans, avec notamment deux grands phénomènes clés qui ont transformés les industries : la convergence entre l’accès à la technologie avec le déploiement du smartphone (60 % de personnes en possède un aujourd’hui) et la démocratisation de la puissance de calcul à faible coût par le cloud. « Une capacité de calcul et de traitement qui était réservée à l’armée il y a à peine dix ans est devenue accessible à tout un chacun » explique Philippe Vimard, COO / CTO Doctolib.Dans l’hôtellerie par exemple, l’ère du digital a poussé le parc hôtelier et les hôteliers à améliorer leur qualité de service de façon significative et qualitative. « Finalement le Web 2.0 d’il y a quinze ans a challengé les hôteliers en leur apportant un accès direct au client, et en parallèle, en apportant au client un impact direct aussi sur le produit dans lequel il consomme. » énonce Alexandra Goguet, Senior Director Development France & Benelux Marriott International.Pour autant, les lignes vont devoir bouger. Les usagers cherchent davantage de services, de solutions, d’idées facilitant leur quotidien, afin de mieux habiter la ville et la consommer « utile ». « La technologie a un défi auquel elle doit composer : le capital humain et le capital planète/environnement. Toute technologie doit être pensée en ne perdant pas de vue l’aspect social, sociétal et planétaire. » détaille Stéphanie Zolesio Roux, Directrice Générale Executive, Casino Immobilier. La réalité aujourd’hui, c’est qu’il y a des technologies bien établies, qui existent, qui peuvent être déployées immédiatement dans les entreprises afin de faire une différence. Pour collecter de la donnée, créer une fondation, créer les produits de demain, de l’optimisation interne. « Si nous regardons ce qui s’est produit dans les autres industries, la technologie va venir disrupter l’immobilier, c’est une certitude. » explique Philippe Vimard. « Quand on manipule des actifs physiques, il est tentant de croire qu’on est assez immunisé face à la technologie. Mais je pense qu’on ne fera pas la transition environnementale, on ne réussira pas à attirer les talents de demain s’il n’y a pas de modernisation de la technologie. » conclut Robin Rivaton, CEO Stonal.Lorsque le Steering Committee de ULI France a réfléchi il y a quelques mois sur le thème de cette conférence, un accord a assez vite été trouvé, non sans débat sur le sujet de la technologie. La raison ? L’industrie immobilière tarde à intégrer les avancées technologiques alors que ces dernières ouvrent des possibilités incalculables sur l’avenir. « Nous avons des progrès à faire dans ce domaine. Alors oui la technologie c’est compliqué, ce n’est pas notre métier. Mais ne l’oublions pas, c’est aussi une vague que nous n’arrêterons pas. Nous devons être dans l’anticipation en stockant par exemple de la data pour un usage de demain. » résume Sébastien Chemouny, président ULI France et Head of France Allianz Real Estate.
Il y a 2 ans et 145 jours

L'AFG devient France gaz et renforce son ambition pour répondre aux grands enjeux énergétiques

Dans un contexte marqué par une crise mondiale de l'énergie, la filière gazière se met en ordre de marche pour répondre aux enjeux de transition et de souveraineté énergétiques de la France. La nouvelle identité de France gaz concrétise cette ambition technologique et industrielle visant la décarbonation intégrale de notre économie et la revitalisation de nos territoires. Interrogés par l'IFOP et France gaz, 84% des Français appellent les pouvoirs publics à accélérer le développement des gaz renouvelables dans nos territoires.« Il y aura un avant et un après 2022 dans le monde de l'énergie, et plus particulièrement pour notre industrie. Demain ce ne sont plus que les gaziers qui produiront du gaz, et celui-ci sera renouvelable et bas-carbone. Nous devons accélérer la transition énergétique grâce à une variété de sources et de technologies inscrites dans des projets d'économie circulaire, valorisant les ressources locales de nos territoires. » explique Jean-Marc Leroy, président de France gaz.France gaz : de nouveaux partenaires et un champ d'intervention étenduLa volonté de l'association est claire, résumée dans son slogan « France gaz, ensemble transformons l'énergie ». Forte d'une histoire de 150 ans, la nouvelle identité de France gaz rappelle l'existence d'un modèle gazier français, centré autour de deux piliers : la protection des Français, en complément des autres vecteurs énergétiques, et l'innovation, au service de la transition et de la sobriété énergétiques. Elle s'accompagne d'une nouvelle démarche, intégrant la filière agricole, l'industrie des déchets, l'univers des start-up et des développeurs de technologies de production de gaz renouvelables, comme la méthanisation ou la pyrogazéification. Elle appelle l'ensemble des acteurs à soutenir dès 2023 la construction d'une stratégie nationale énergie et climat ambitieuse et équilibrée.La filière gazière dépassera l'objectif fixé par l'actuelle Programmation pluriannuelle de l'énergie pour les gaz renouvelables. Grâce au développement de la production de ces gaz dans nos régions, elle propose, dans la future stratégie française énergie climat, de doubler cet objectif. Dès 2030, la filière vise 20% de gaz renouvelables et bas carbone dans notre consommation nationale.Protection et innovation : France gaz pour accélérer la production de gaz verts français et assurer la sécurité d'approvisionnementLa résilience et la mobilisation de la filière gazière française ont permis de répondre au risque de rupture énergétique cet hiver ; ce qui rappelle que la complémentarité entre électricité et gaz est indispensable pour assurer l'équilibre offre-demande.Le gaz de demain ne sera plus importé et fossile, mais local et vert. Grâce à de nouvelles technologies de production et au dynamisme de la filière méthanisation, dont plus de 80% des projets sont d'origine agricole, il permettra :d'opérer la transition énergétique et climatique : l'énergie produite à partir de biogaz, qu'elle soit valorisée sous forme d'électricité, de chaleur ou de biocarburant, contribue à l'objectif de neutralité carbone et à la souveraineté énergétique de la France ;de concrétiser les nouvelles politiques déchets : la filière biogaz permet la valorisation optimisée des déchets organiques et concourt aux objectifs européens de réduction de mise en décharge de matière organique ;de développer la politique agroécologique : la méthanisation permet de réduire les émissions naturelles de l'élevage, de diminuer le recours aux engrais fossiles, de lutter contre la pollution des eaux et de généraliser la mise en place de cultures intermédiaires, source de nombreux avantages : limitation de l'érosion des sols et augmentation du stockage de carbone.Les propositions de France gaz pour réussir la transition énergétiqueInscrire l'objectif de 20% de consommation de gaz renouvelables en 2030 dans la loi. L'industrie gazière peut doubler ses objectifs de production de gaz renouvelables et bas carbone ;Reconnaître le bénéfice du biométhane dans l'habitat, pour une mobilité durable et dans l'industrie avec :Le maintien des aides aux ménages chauffés au gaz et l'introduction du biométhane dans le logement neuf ;Sa reconnaissance comme une solution de décarbonation majeure du transport lourd : transport maritime, transport de marchandises et de voyageurs.La simplification des mécanismes de traçabilité et de valorisation du biométhane pour les industriels ;La mise en œuvre rapide des dispositions prises pour accélérer la filière comme le réajustement des tarifs d'achat pour tenir compte des effets de la crise dont l'inflation, le lancement des contrats de production de biométhane et le soutien au développement des contrats directs entre producteurs et entreprises.Une image positive des gaz renouvelables, notamment parmi les Français les mieux informésL'enquête menée par l'IFOP pour France gaz pour mesurer la connaissance et perception des Français des gaz renouvelables, indique qu'en matière de souveraineté énergétique, une large majorité de Français plébiscitent l'indépendance nationale. 79% déclarent que pour pallier les risques de pénuries énergétiques, les pouvoirs publics doivent mettre en place des actions destinées à renforcer la production française.La moitié des Français affirme connaître les gaz renouvelables mais de manière relativement superficielle. Pour autant, 86% déclarent qu'ils représentent une « solution innovante », 82% « une énergie d'avenir », 82% « une solution pour la planète » et 81% une « source d'emplois importante ».Interrogés sur les usages de ces derniers, le « chauffage des logements individuels et collectifs » et la « production de chaleur pour les industries et les exploitations agricoles » (87% pour chacun des deux), ainsi que le « chauffage des bâtiments publics tels que les piscines, hôpitaux, écoles, stades » (86%) restent les plus connus.En cohérence avec la volonté de nationalisation de la production énergétique, 84% des sondés considèrent que les pouvoirs publics doivent aller plus loin pour encourager le développement de la production de gaz renouvelables. Ils sont même 85% à être favorables au développement d'installations de production dans leur région.* Sondage Ifop pour France gaz réalisé par questionnaire auto-administré en ligne du 13 au 14 décembre 2022, auprès d'un échantillon de 1000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Il y a 2 ans et 149 jours

Trophée environnement des fabricants de matériels : Kiloutou récompense Volvo

Le “Trophée Environnement des Fabricants de Matériels” était remis ce mardi 10 janvier en amont des Yellow Partners' Days, salon international organisé par le Groupe Kiloutou et réunissant les équipiers de ses différentes entités et principaux fournisseurs, au parc des expositions de Lille Grand Palais. Cette année, Volvo est distingué pour ses engagements en faveur d'un business model conciliant durabilité et performance :Stratégie climat volontariste avec un objectif Net Zero émission en 2040 sur l'ensemble de sa chaîne de valeur, depuis l'approvisionnement en matières premières jusqu'à la fin de vie de ses produits,Feuille de route environnementale ambitieuse avec une première étape à horizon 2025 : gagner 30% d'efficience sur le système logistique, économiser plus de 150GWh par an et atteindre les 65% d'énergies renouvelables,Solutions alternatives qui nous permettent d'enrichir notre gamme “IMPAKT” : pelle électrique 2,7 t, chargeuse articulée électrique 800 L et chargeur rapide.Olivier Colleau, Président Exécutif du groupe Kiloutou déclare : “Ce trophée symbolise notre volonté de travailler en filière, en mobilisant l'ensemble de notre écosystème pour accélérer la transition du secteur. En remettant le trophée à Volvo, nous saluons une démarche qui bénéficie à tous et qui offre des solutions concrètes pour réduire l'impact environnemental des chantiers”.Davy Guillemard, Président Volvo CE France ajoute : « Cette distinction honore le groupe Volvo et conforte notre engagement dans une stratégie climat volontariste initiée depuis de nombreuses années. Nous sommes heureux de recevoir ce trophée, c'est une reconnaissance du groupe Volvo en tant que leader en matière de Services & Solutions qui contribuent au développement durable, à la réduction de notre empreinte carbone et à dessiner le monde dans lequel nous voulons vivre".Yani Penet, Président Directeur Général de Volvo Financial Services France complète : "Notre engagement commun est déterminant pour atteindre nos objectifs de réduction d'impact environnemental. Nous sommes fiers de pouvoir, au travers de l'obtention de ce trophée, poursuivre notre partenariat et continuer à faciliter la transition environnementale de Kiloutou et de nos clients avec des solutions complètes ET simples".Créé en 2021 par Kiloutou, le “Trophée Environnement des Fabricants de Matériels” s'inscrit dans la stratégie d'impact environnemental, sociétal et territorial du Groupe.Acteur de l'économie du partage et de la fonctionnalité, Kiloutou participe à travers son modèle vertueux à la décarbonation des chantiers du BTP. Pour rappel, le métier de la location de matériels permet de réduire jusqu'à 50% les émissions carbone d'un matériel loué par rapport à un matériel possédé sur l'ensemble de son cycle de vie (étude SGS Search / Climate Neutral Group / CE Delft, juin 2019).Engagé dans une stratégie bas carbone (réduction de 40% de ses émissions directes de CO2 d'ici 2030 et atteinte de la neutralité carbone en 2050), le groupe Kiloutou déploie, en plus du “Trophée Environnement des Fabricants de Matériels”, des initiatives comme :les “Rencontres du Matériel Durable” qui rassemblent fabricants, loueurs, entreprises du BTP et fédérations professionnelles pour identifier les leviers de transformation en s'appuyant notamment sur les études réalisées avec Carbone 4 et Arthur D. Little, respectivement sur les équilibres technologiques et économiques des matériels alternatifs et les projections de mix énergétique des engins du BTP à horizon 2030,une politique R&D volontariste menée au Centre d'Essai de Kiloutou au service de la transition environnementale,une gamme “IMPAKT” réunissant plus de 3500 matériels électriques, hybrides ou bi-énergie.
Il y a 2 ans et 150 jours

Les artisans du bâtiment dressent le bilan d'une année 2022 éprouvante et expriment leurs inquiétudes pour 2023

Si 2022 a été une année particulièrement difficile pour les entreprises artisanales du bâtiment qui ont évolué dans un contexte tendu mettant à rude épreuve leur capacité de résilience, des actions décisives ont été menées par la CAPEB pour préserver l’activité du secteur. En 2023, la Confédération entend poursuivre sa forte mobilisation avec un mot d’ordre : permettre à ses 61.000 entreprises adhérentes de retrouver de la sérénité dans l’exercice de leur métier.Une année 2022 éprouvante à plusieurs titresL’année 2022, marquée par la hausse brutale et continue du coût des matériaux de construction (+27% entre janvier 2022 et janvier 2023), des prix de l’énergie (carburants, gaz, électricité...), ainsi que les difficultés d’approvisionnement, a plongé les entreprises artisanales du bâtiment dans une situation d’incertitude économique inédite.Malgré une croissance globale dynamique (2,4% sur l’année), l’activité du secteur n’a eu de cesse de ralentir tout au long de l’année 2022. La croissance d’activité de l’artisanat du bâtiment est ainsi passée de 3,5% au 1er trimestre à 3% au 2ème trimestre, avant de diminuer à hauteur de 2% au 3ème trimestre et de 1% au dernier trimestre. Cette tendance est observable dans toutes les régions de France et pour tous les corps de métier.Les entreprises rapportant des besoins de trésorerie sont plus nombreuses (22%), le solde d’opinion sur l’évolution des marges se dégrade de nouveau (s’établissant à - 42 points) et les défaillances accélèrent sur un an au troisième trimestre 2022 (+ 42,3%. Ce ralentissement se poursuit d’ailleurs en ce début d’année 2023, conformément aux prévisions de la CAPEB qui anticipe une croissance probablement atone en conséquence du contexte dégradé.Des avancées capitales obtenues pour préserver l’activité des entreprises artisanales du bâtiment …Suivant de très près l’évolution de l’activité de ses entreprises, la CAPEB a très tôt alerté sur les conséquences de ces hausses sur la croissance du secteur et s’est montrée force de propositions pour maintenir l’activité. Nombre d’entre elles se sont concrétisées grâce notamment à une écoute attentive du gouvernement.Ainsi, la CAPEB peut mettre à son actif l’obtention de la mise en place d’un observatoire des prix des matériaux, la tenue des Assises du bâtiment, le lancement d’une mission de réflexion sur la transparence des prix pratiqués au sein de la filière du bâtiment par la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, le bouclier tarifaire pour les entreprises de moins de 10 salariés ainsi que la création d'un mouvement sans précédent de solidarité économique.… à mettre en perspective avec des déconvenues qui accentuent le mécontentement sur le terrainSur le terrain, les entreprises artisanales du bâtiment sont en prise avec l’inertie des pouvoirs publics quant à la mise en œuvre concrète de décisions annoncées ainsi qu’à des injonctions contradictoires qui brident encore un peu plus leur activité et accentuent leur mécontentement.De nombreux chantiers sont restés en suspens : la simplification des dispositifs CEE et MPR, l’expérimentation « les accompagnateurs des pros » dans le cadre du programme OSCAR. D’autres ont pris un chemin contraire à la décision annoncée conduisant à compliquer davantage le quotidien des entreprises : la demande de la CAPEB de tout mettre en œuvre pour lutter contre la fraude des éco délinquants s’est traduite sur le terrain par un renforcement des contrôles sur les entreprises vertueuses. Celle visant à simplifier le dispositif Ma Prime Rénov’ s’est traduite par un rallongement invraisemblable du délai de paiement qui pénalise tant les entreprises que leurs clients.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Le nombre de décisions annoncées qui ne sont toujours pas mises en application est inadmissible et nuit à notre activité. En tant que première organisation professionnelle en termes d’adhérents (61.000), nous sommes en prise direct avec le terrain et les propositions que nous portons répondent directement aux besoins que nous expriment nos entreprises. Toute l’année, nous avons alerté, interpellé sur la situation inquiétante que nous traversions. Nos prévisions se sont révélées exactes, la croissance de notre activité n’a cessé de ralentir pour terminer sur un bilan presque atone. Nous sommes à un tournant, nous demandons au gouvernement des actes. »Objectif 2023 : retrouver de la sérénitéSi 2023 s’ouvre sur une première victoire en matière de réforme des retraites puisque les lignes rouges que la CAPEB a portées avec l’U2P dans le cadre du projet de réforme ont globalement été prises en compte, et elle saura être vigilante quant à leur application.L’année s’annonce malgré tout pleine d’incertitudes et d’inquiétudes.Les batailles à mener pour maintenir et redresser la croissance de la filière restent nombreuses et seront au premier plan de l’action de la CAPEB. Des propositions très concrètes sont d’ores et déjà sur la table à commencer par celles qui permettront de booster la rénovation énergétique :faciliter la mise en œuvre des Groupements Momentanés d’Entreprises pour les artisans du BTP afin de faciliter l’accès des artisans du BTP à des travaux de plus grande ampleur et répondre aux attentes des clients sur la rénovation énergétique globale,généraliser la TVA à 5,5% à l’ensemble des travaux de rénovation,créer un prêt garanti "vert" en 3 clics pour financer l'investissement colossal que demande la rénovation énergétique. Outre ces premières propositions, la CAPEB restera mobilisée sur deux questions sociales majeures :la question de la représentativité patronale, sujet qui reste crucial pour la reconnaissance des entreprises artisanales du bâtiment.la question de la représentativité des organisations de salariés pour un dialogue social apaisé dans le secteur du bâtiment.Une année 2023 ponctuée de grands temps forts pour la CAPEBEnfin, 2023 sera aussi une année riche en temps forts. La CAPEB organisera plusieurs grands rendez-vous incontournables qui placeront au cœur des débats le rôle incontournable de l’entreprise artisanales du bâtiment : Le 2 février : Rencontres sur l’indispensable alliance entre la génération Z et les entreprises artisanales du bâtimentLe 16 février : Rencontres sur l’affirmation de leur rôle dans la rénovation du patrimoine.Le 14 avril : Congrès de la CAPEB qui valorisera le rôle sociétal de l’entreprise artisanale du bâtiment et sa pertinence comme modèle d’avenir.Le 24 mai : Rencontres autour de l’enjeu de la rénovation des bâtimentsLes 20, 21 et 22 juin : Journées Professionnelles de la Construction à LilleLes 12 et 13 septembre : Renodays, auxquels la CAPEB participera en tant que leader de la rénovation.Retrouvez la Note de conjoncture du 4ème trimestre 2022 et étude sur les hausses des prix
Il y a 2 ans et 151 jours

L'Etat planche sur l'avenir du Stade de France au-delà de 2025

Les services de Bercy sont en effet en train de rédiger le cahier des charges d'un appel d'offres d'une nouvelle concession pour le premier trimestre 2023 avec une sélection en 2024, ont rapporté plusieurs sources proches du dossier à l'AFP.Signé à la va-vite entre les deux tours de l'élection présidentielle de 1995, le contrat de concession accordé à un consortium Vinci/Bouygues, constructeurs du stade, prend fin en juillet 2025. D'ici là, la plus grande enceinte de France aura déroulé sa pelouse à la Coupe du monde de rugby, offert une nouvelle piste aux athlètes des JO, et accueilli moult concerts comme bientôt Metallica.Les récents propos du président du PSG Nasser Al-Khelaïfi, en bisbilles avec la ville de Paris sur le Parc des Princes et se montrant intéressé par le SDF ont rappelé que l'avenir de l'enceinte était en suspens.Même si l'idée que le PSG joue à Saint-Denis peut sembler improbable. En réalité, l'Etat se creuse les méninges depuis déjà plusieurs années et empile les rapports pour savoir comment exploiter au mieux cette enceinte de 80.000 personnes qui va aussi avoir besoin d'un coup de neuf, 25 ans après y avoir sacré championne du monde de foot l'équipe de France de Zidane et Deschamps.Coûter moinsEn arrière plan : le modèle choisi doit coûter moins cher à l'Etat.Entre les contentieux, l'indemnité pour absence de club résident versée pendant des années, les compensations diverses comme récemment pour les travaux du RER B, le Stade a coûté cher.Quelque 778 millions de dépenses publiques pour le stade et les infrastructures associées, avait calculé la Cour des comptes en 2018, sollicitée par le Premier ministre de l'époque, Edouard Philippe. Celui-ci n'avait alors pas exclu l'hypothèse d'une vente et la Cour préconisait à l'époque que l'avenir du Stade "soit arrêté au plus tard au cours de l'année 2019".Dans un rapport dédié aux JO publié la semaine dernière, la Cour des comptes s'est ainsi ému que l'affaire traîne. Et, devant l'hypothèse d'un appel d'offres au printemps 2023, elle juge que "ce calendrier est le plus défavorable pour l'État qui, comme en 1995, va se retrouver sous la pression tant des candidats que des fédérations sportives"."Je ne sais pas s'il proposera un modèle de concession, un modèle de régie, un modèle de vente", expliquait il y a quelques mois la directrice générale du consortium Alexandra Boutelier sur Europe 1.Selon des sources proches de l'exécutif, l'hypothèse d'une vente reste "faible"."Repartir à zéro"De leur côté, que vont faire les Fédérations de football (FFF) et de rugby (FFR), qui se sont souvent plaintes de leur sort, jugeant un temps le coût trop élevé pour le foot ou projetant d'aller construire un stade ailleurs pour le rugby ?"L'occasion est donnée de repartir un peu à zéro", observe une source proche du dossier, "plutôt que de subir un concessionnaire, ils se disent +il faut s'y intéresser+, +qu'on aille les voir avant+, +qu'on intègre une concession+, etc", a-t-on ajouté de même source.Du côté des collectivités, l'idée est aussi d'être invité à la table. "J'ai dit à l'Etat que nous souhaitions que les collectivités locales soient dans la nouvelle concession et aient une place dans la gouvernance", a expliqué le maire PS de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, interrogé par l'AFP, qui veut un stade "plus ouvert sur la ville".Il faudra aussi que le nouvel exploitant s'engage "sur un programme de travaux" pour que l'enceinte reste "attractive", explique une source gouvernementale.Pour l'instant, des travaux notamment d'éclairage (LED) ont été menés, pour un montant autour de 40 millions sur la facture des JO.Les relations entre le Stade de France et le comité d'organisation des Jeux (Cojo) sont d'ailleurs "tendues", a appris l'AFP de sources concordantes. Le consortium a finalement refusé de s'engager dans l'organisation des épreuves olympiques elle-mêmes, repassant la balle au Cojo.Autre sujet de discorde: le prix à payer pour dédommager le consortium en raison de la période d'immobilisation du fait des JO, plus longue que prévu (travaux, etc). Des négociations sont en cours, tant sur le montant que sur sa prise en charge -une partie pourrait l'être par l'Etat.
Il y a 2 ans et 156 jours

Holcim France : Maud Tarnot nommée directrice du développement durable

La mission de cette diplômée de Centrale Supelec et ancienne de Lafarge vise à accélérer la transformation du groupe de construction vers un modèle de croissance verte et à développer l’économie circulaire.
Il y a 2 ans et 157 jours

Retraites : un "index" encore flou pour améliorer l'emploi des seniors

Où en est le taux d'emploi des seniors ?Sous l'effet des réformes successives des retraites, le taux d'emploi des 55-64 ans est passé de 38% en 2008 à 56% en 2021. La France reste cependant en dessous de la moyenne européenne (60,5%). Le différentiel est très fort pour les 60-64 ans (33% en emploi contre 46% dans la zone euro selon le gouvernement), la tranche 55-59 ans étant dans la moyenne européenne.Le décalage de l'âge de la retraite est "un des leviers les plus efficaces pour augmenter l'emploi des seniors", selon l'exécutif: sous l'effet de la réforme, le taux d'emploi des plus de 60 ans augmenterait de 2 points dès 2025 et de 6 points à partir de 2030.Mais selon un rapport de France Stratégie de 2018, si les règles (âge légal de départ et durée de cotisation) ont "un impact fort" sur l'emploi des seniors, il est "loin d'être mécanique". Le relèvement de l'âge légal de 60 à 62 ans en 2010 s'est ainsi traduit "par une progression de l'emploi pour la moitié seulement des personnes concernées", les autres se répartissant entre inactivité (dont une part substantielle d'invalidité ou longue maladie) et chômage.Qu'est-ce que ce nouvel index ?Pour pousser les entreprises à changer de comportement, le gouvernement a annoncé la création d'un "index seniors" à l'image de l'index égalité hommes-femmes. Il devra être mis en oeuvre par les entreprises de plus de 1.000 salariés dès 2023 et par celles de plus de 300 salariés en 2024 et "permettra de valoriser les bonnes pratiques et de dénoncer les mauvaises", selon la Première ministre, Elisabeth Borne."Le refus de renseigner l'index sera un motif de sanction" financière, a assuré Olivier Dussopt. Les indicateurs qui serviront à mettre en place cet index, seront "définis à l'issue d'une concertation interprofessionnelle", a précisé le ministre du Travail.Les entreprises où l'emploi des seniors ne progresse pas ne seront en revanche pas sanctionnées, mais elles feront l'objet d'une "obligation renforcée de négociation d'un accord social" afin d'améliorer la situation, a ajouté le ministre.Quelles sont les réactions ?Le Medef a dit à plusieurs reprises son opposition "au principe d'un index seniors". Son président, Geoffroy Roux de Bézieux, avait cité l'exemple d'"une entreprise qui embauche beaucoup d'apprentis et voit donc mathématiquement son pourcentage de seniors se réduire", et qui "va être classée comme mauvaise".Pour Philippe Martinez (CGT), "ce n'est pas un index qui va faire peur au patronat qui tous les ans licencie des centaines, des milliers de salariés qui ont plus de 57, plus de 58 ans"."Il y aura le constat et on fera quoi ? Nous on va agir (...) dans les entreprises pour dire au patron: le taux d'emploi des seniors n'est pas bon il faut l'augmenter. Mais il n'y a pas de sanctions", a déploré Laurent Berger (CFDT)."C'est un petit écran de fumée", alors que les entreprises sont "rodées depuis 20 ans à faire des charrettes de licenciements (...) à partir de 58 ans", a renchéri François Hommeril (CFE-CGC).Annie Jolivet, économiste au CEET-Cnam, "n'imagine pas très bien un impact rapide et direct de l'index" et note que "tout dépend de la façon" dont il sera construit.Benoît Serre, vice-président de l'Association nationale des DRH (ANDRH), suggère que ces indicateurs incluent le "taux d'accès à la formation", "la mobilité interne" ou "le taux d'embauche" des plus de 55 ans."Mais ce n'est pas l'index qui va résoudre le problème tout seul, il faut des politiques publiques à côté, sur le modèle du plan +un jeune, une solution+. Sinon, on va juste décaler le problème: aujourd'hui, ce sont les 57-58 ans qui ont du mal à retrouver un emploi. Demain, ce seront les 61-62 ans", prédit-il.
Il y a 2 ans et 158 jours

Nouvelle fenêtre Prismatic Oknoplast avec poignée centrée

Ce nouveau modèle se distingue par son design épuré et ses hautes performances d'isolation. Grâce à un profilé affiné de 76 mm et un battement central de 120 mm, il propose de plus grandes surfaces vitrées qui laissent entrer plus de lumière à l'intérieur de l'habitat. Salon, bureau, cuisine, chambre..., toutes les pièces de la maison profitent d'une grande clarté à laquelle s'ajoute de remarquables performances thermiques, pour un plus grand confort et d'importantes réductions de la consommation d'énergie.Harmonie & designAvec son design exceptionnel, la nouvelle fenêtre PRISMATIC OKNOPLAST répond aux dernières tendances architecturales avec des formes plus modernes, sans arrondis. Conçue pour une harmonie parfaite, la PRISMATIC est un élément de décoration qui sublime l'habitat. Et pour mettre en avant et affiner ce profilé élégant, OKNOPLAST propose une nouvelle poignée centrée très esthétique.24 couleurs de plaxage sont également disponibles afin de donner un caractère unique aux pièces de la maison. Couleur béton brut ou effet bois, le plaxage peut être choisi en fonction du style de l'habitation.À la pointe des dernières innovations sur le marché, la fenêtre PRISMATIC OKNOPLAST combine design et technologie.« PRISMATIC est une fenêtre destinée aux personnes qui recherchent une solution complète. L'association d'un profilé exclusif et moderne, et d'un grand vitrage n'est pas seulement esthétique, mais offre également plusieurs fonctions : avant tout, la fenêtre «capte» les rayons du soleil, ce qui rend l'intérieur nettement plus lumineux, plus confortable et plus chaleureux. En même temps, grâce à la faible perte de chaleur, notre produit permet d'augmenter les économies de chaque maison », déclare Mike Żyrek, directeur recherche et développement du groupe OKNOPLAST.Un vitrage 4xglass pour une isolation thermique et acoustique renforcéeLa finesse du profilé de la nouvelle PRISMATIC OKNOPLAST réduit la quantité de PVC utilisé dans la production de la fenêtre. Le vitrage 4Xglass plus grand, aux propriétés thermiques élevées, permet de profiter d'espaces plus lumineux et agréables en toute saison. Innovant, il est composé d'une vitre de 4 mm d'épaisseur, de deux vitres de 3 mm d'épaisseur et de deux intercalaires de largeur différentes : 18 mm et 16 mm. Avec ces différentes épaisseurs des vitres et des intercalaires, le vitrage 4Xglass constitue une protection efficace contre les déperditions de chaleur et supprime la sensation de parois froides à l'intérieur de l'habitat.La nouvelle fenêtre PRISMATIC OKNOPLAST dispose de belles performances d'isolation avec son profilé de classe A à 5 chambres qui garantit une protection phonique, supprime les déperditions thermiques, les infiltrations d'air et la condensation. Grâce à un triple joint, la fenêtre PVC PRISMATIC assure une très bonne isolation thermique de la maison, ce qui permet de réduire les dépenses en chauffage. De plus, avec une épaisseur de vitrage allant de 24 à 48 mm, elle offre également une très bonne isolation acoustique, idéale pour un intérieur calme. Elle affiche ainsi un coefficient de performance thermique Uw = 0,78 W/(m²K)* et un coefficient d'isolation phonique Rw = 34 dB**.La sécurité avant toutLes fenêtres étant avec les portes la principale voie d'accès des cambrioleurs, OKNOPLAST a doté sa nouvelle fenêtre PRISMATIC d'une nouvelle génération d'équipements destinés à assurer la sécurité des biens et des personnes : renforts brevetés des ouvrants et dormants, double point de sécurité, vitrage retardateur d'effraction, ainsi que deux gâches anti-effraction vissées dans le renfort en acier du dormant. Les classes de résistance RC1 ou RC2 sont disponibles en option.* Pour une fenêtre de référence avec un vitrage de Ug=0,5W/(m²K) munie d'un intercalaire Warmatec.** Pour une fenêtre de référence avec un vitrage de 4/18/3/16/3
Il y a 2 ans et 159 jours

A Brive, laboratoires de SILAB signés intramuros

En octobre 2020, le nouveau bâtiment des laboratoires de SILAB, intégrant un centre de formation interne, a été inauguré à Brive (Corrèze). Pour la façade, l’agence briviste d’architecture Intramuros s’est appuyée sur la gamme Rythmic, modèle Gota, de Gantois Architecture. Un nouveau centre de formation interne La société SILAB est leader mondial dans l’ingénierie des […] L’article A Brive, laboratoires de SILAB signés intramuros est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 159 jours

Le gouvernement envisage un tarif garanti de l'énergie pour les copropriétés, comme pour les TPE

En 2023, les TPE (moins de dix salariés) paieront un maximum de 280 euros par mégawattheure d'électricité en moyenne sur l'année, selon une annonce gouvernementale de vendredi. C'est bien plus que le tarif historique, plutôt de l'ordre de 50 euros, mais moins que les 400 à 1.000 euros atteints au cours du second semestre 2022, ce qui évitera des hausses catastrophiques pour les boulangers, restaurateurs et autres artisans."Pour les copropriétés ou les bailleurs qui ont pris des abonnements électriques ou gaz trop chers, eh bien il y a un travail qui est mené avec les énergéticiens comme il est mené aussi pour les entreprises, pour les boulangers", a dit Olivier Klein sur Radio J dimanche."C'est le même principe, on va travailler avec les énergéticiens pour qu'ils aient des prix qui ne soient pas insupportables pour les copropriétés, pour les bailleurs."Les ménages sont couverts depuis l'hiver dernier par ce que le gouvernement appelle un bouclier tarifaire du gaz et de l'électricité, des tarifs plafonnés, qui ont été augmentés de 15% en 2023.Ce bouclier tarifaire comportait initialement de nombreux trous, par exemple pour les logements sociaux ou les copropriétés qui ne pouvaient pas en profiter. Des aides spécifiques ont été ajoutées au cours de 2022 et jusqu'au 31 décembre pour combler les derniers 1 à 2% de contrats collectifs non couverts par le bouclier tarifaire.Il n'y a plus "aucun trou dans la raquette" pour les ménages, a assuré le ministre dimanche, évoquant le chauffage collectif électrique ou les charges des parties communes.Selon lui, les boucliers couvriront l'année 2023, et seront rétroactifs: "Là où il y a eu des appels de charges trop importants, il y aura des régularisations de charges".Pour les copropriétés, un problème était que le syndic de l'immeuble ou le bailleur social devait réclamer l'aide a posteriori et que cette aide publique était de facto plafonnée.Si un tarif garanti était adopté pour les copropriétés en 2023, sur le modèle des TPE, cela irait plus loin que le système actuel, car cela permettrait de compenser davantage les contrats signés ces derniers mois à des tarifs très élevés.Et les PME? demandent les syndicats professionnelsAprès l'annonce par le gouvernement d'un tarif garanti d'électricité en 2023 pour les artisans, plusieurs organisations professionnelles réclamaient samedi un élargissement aux PME.Le dispositif annoncé vendredi prévoit qu'environ 600.000 très petites entreprises (TPE) qui consomment beaucoup d'électricité, parce qu'elles chauffent ou refroidissent beaucoup, et ne peuvent pas souscrire au tarif réglementé des ménages, ne paient pas plus de 280 euros le mégawattheure en moyenne cette année."C'est une excellente nouvelle", s'est réjoui Jean-Eudes du Mesnil, secrétaire général de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), interrogé samedi par l'AFP."On peut toujours considérer que le tarif reste trop élevé, mais cela donne une vraie visibilité à ces entreprises", a-t-il ajouté.Le gouvernement veut que les fournisseurs, comme EDF, Engie et TotalEnergies, appliquent ce tarif aux très petites entreprises (moins de dix salariés) qui avaient souscrit des contrats au plus mauvais moment, quand les cours de l'énergie étaient historiquement hauts, entre le 1er juillet et le 31 décembre 2022.Toutefois, ajoute Jean-Eudes du Mesnil, "on aurait souhaité que l'ensemble des PME puissent bénéficier de ce tarif plafonné". Le risque est de voir une distorsion de concurrence entre les grosses TPE et les petites PME qui exercent une même activité, selon lui.Président du principal syndicat patronal de l'hôtellerie-restauration, l'Umih, le chef Thierry Marx a pour sa part affirmé que "cette avancée ne prend pas en compte l'ensemble de nos établissements"."Nous demandons que tous nos restaurants et tous nos hôtels puissent bénéficier de ce tarif encadré", a-t-il écrit dans une lettre ouverte au ministre de l'Economie Bruno Le Maire publiée vendredi soir sur le site internet du quotidien Le Parisien.Le chef se "félicite" tout de même du prix garanti annoncé vendredi.Les PME ont déjà accès à des aides pour faire face à la récente flambée des prix de l'énergie, à l'instar de l'amortisseur électricité, mais ces mesures ne couvrent qu'une partie du surcoût.
Il y a 2 ans et 159 jours

Semaine de l’entreprise coopérative : Objectif promotion

Le CCCA-BTP, avec la fédération SCOP BTP, organisme la deuxième édition de la Semaine de l’entreprise coopérative, du 27 au 31 mars 2023. [©CCCA-BTP] Lire aussi : Partenariat entre le CCCA-BTP et la fédération Scop BTP. La deuxième édition de la Semaine de l’entreprise coopérative se déroulera du 27 au 31 mars 2023. Pilotée par le CCCA-BTP, en partenariat avec la Fédération Scop BTP, cette initiative cherche à promouvoir le modèle de l’entreprise coopérative dans le secteur de la construction. Elle s’adresse aux apprentis en formation aux métiers du bâtiment et des travaux publics. Cette Semaine ambitionne aussi de leur faire découvrir l’entrepreneuriat, pour les sensibiliser à la création, la reprise et la transmission d’entreprise. [Inter] Une précédente édition réussie et un succès attendu La première édition de la Semaine de l’entreprise coopérative a eu lieu en 2021. Une quarantaine d’évènements avaient été organisés dans toute la France, dans des centres de formation ou dans des entreprises coopératives. Fort de ce succès, ce sont déjà 600 sociétés coopératives qui sont mobilisées pour l’opération. Le CCCA-BTP espère rasembler encore plus d’acteurs pour organiser des rencontres et évènements. Le modèle équitable, démocratique et pérenne que représente l’entreprise coopérative séduit de plus en plus les jeunes. En effet, ses spécificités, ses valeurs et son mode de gouvernance sont en adéquation avec les envies des futurs entrepreneurs. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 159 jours

Foret SDS plus-7X de Bosch : Endurance extrême au programme

Avec le foret Expert SDS plus-7X, Bosch établit de nouvelles références, en termes de longévité et de résistance de perçage dans le béton armé. [©Bosch] Fabriqué en carbure de tungstène massif, le foret Expert SDS plus-7X de Bosch est extrêmement robuste et perce tous les types de bétons armés. D’une durée de vie plus longue que les autres modèles du marché, ce foret de perforateur est résistant aux températures élevées de plus de 400 °C, qui peuvent se produire lors du perçage. D’un design unique, sa tête à 4 taillants dispose d’arêtes de coupe plates. Cette géométrie permet un transfert d’énergie de frappe sans perte. Et une vitesse de perçage élevée constante. Le forage s’avère donc plus efficace et rapide. Les évidements de la tête sont dans le prolongement direct des canaux de l’hélice. Ce qui facilite l’évacuation de la poussière et réduit les vibrations. Lire aussi : Bosch, surfaçage et batteries Un perçage précis Cette capacité d’enlèvement très élevée rend presque impossible le blocage du foret dans le béton armé, et diminue son usure. Le foret Expert SDS plus-7X dispose d’une pointe de centrage tranchante en forme de pyramide (180 °), qui assure une bonne avancée dans le matériau et un guidage optimal (en particulier dans le béton armé). Il possède aussi un témoin d’usure au niveau de la tête en carbure de tungstène. Il sert d’indicateur et garantit des diamètres de perçage précis, parfaitement ronds et calibrés. Ce foret convient pour la maçonnerie, le béton et le béton armé, et pour tous les perforateurs SDS-plus. Pour couvrir tous les besoins, la gamme comprend 71 forets disponibles dans des diamètres allant de 3,5 à 16 mm, de longueur de 50 x 115 mm à 400 x 465 mm. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 162 jours

Les avantages de la location de bennes pour vos chantiers

Les avantages de louer une benneUn avantage pour vos financesLouer une benne présente plusieurs avantages. La location de ce matériel permet de se débarrasser de grandes quantités de déchets facilement sans avoir à subir les coûts d'achat, d'entretien, de stockage et d'assurance. La location benne en île de france par exemple où l'espace de stockage est limité et coûteux se révèle très intéressante. Ce bénéfice est d'autant plus important si la tâche nécessitant une benne n'est que ponctuelle.Les bennes disponibles sur le marché existent en de nombreuses tailles différentes et différents modèles. Que ce soit une benne ouverte, une benne fermée ou une multibenne, vous n'aurez donc aucun mal à trouver celle dont la capacité convient à vos besoins.Un avantage pour l'environnementDe plus, louer une benne facilite le tri puis le recyclage de vos déchets. Vous pourrez ainsi suivre le processus de valorisation de vos débris qui seront traités dans le respect des normes environnementales. Les déchets pouvant bénéficier d'une seconde vie seront triés tandis que les autres seront transférés à des centres de traitement qui se chargeront de leur gestion.Un avantage pour les professionnels du BTPDans le secteur du BTP et de la construction, les chantiers génèrent régulièrement des déchets de plusieurs types : gravats, débris, etc... Dans ce cas, la location benne à gravats en complément d'une benne pour les autres types de déchets s'avère la solution la moins coûteuse et permet de non seulement respecter ses obligations civiles mais aussi de vous faciliter le travail.Comme il est possible de louer plusieurs bennes pour un chantier et que les sociétés de location proposent des rotations régulières, vous gagnez du temps sur les chantiers et éviter les coûts d'achat du matériel. En bénéficiant de l'expertise des sociétés spécialisées dans ce service, le tri et la collecte de vos déchets de chantier ne sont plus une inquiétude.Un autre intérêt de la location est que vous n'avez pas à vous soucier du transport de la benne. Il est en effet possible de la faire déposer sur le chantier le jour J et de faire appel à un chauffeur pour acheminer les bennes pleines vers les lieux de tri de déchets. Bénéficier de l'expertise d'un chauffeur qualifié vous évitera bien des complications et vous fera gagner beaucoup de temps.Alors pour vous prochains chantiers, n'hésitez plus à faire appel aux services de location de bennes pour vous faciliter la vie.
Il y a 2 ans et 162 jours

Brico Fenêtre double son CA en 18 mois et annonce son lancement en Espagne

Pari réussi pour Brico-Fenêtre.com qui dépasse les 21 M€ de chiffre d’affairesBrico Fenêtre annonçait, il y a 18 mois, un objectif ambitieux : doubler son chiffre d’affaires d’ici fin 2022. Un challenge annoncé peu de temps avant que la conjoncture et le contexte actuel fassent terriblement bouger les lignes du secteur de l’industrie et du bâtiment. Et pourtant, Brico Fenêtre a gardé le cap et a relevé le défi avec un chiffre d’affaires qui s’élève aujourd’hui à plus de 21 M€.La recette du succès ? Une stratégie de plus en plus tournée vers l’aluminium et le développement de ses ventes auprès des professionnels artisans.Brico Fenêtre suit et analyse de près les tendances de consommation pour toujours s’adapter aux attentes des Français. Consciente que la tendance du marché est à l’aluminium, l’entreprise a misé sur ce matériau pour accélérer son développement. Pour cela, fin 2021, le fabricant inaugurait son nouvel outil industriel dédié à l’aluminium. Une usine de pointe qui lui a permis de faire grimper sa capacité de production de 200 à 400 menuiseries/jour et ainsi répondre à une demande croissante. En 2022, l’aluminium représente 25% des quantités vendues par la plateforme (vs. 21% en 2021).Les professionnels du bâtiment font face à l’explosion des rénovations énergétiques des logements, notamment boostée par la RE2020 et la hausse des coûts de l’énergie. De fait, conscient que les artisans sont un véritable levier de croissance, Brico Fenêtre a choisi, cette année, d’en faire un axe de développement prioritaire. Les services (livraison sur chantier par exemple) et la flexibilité (comme la possibilité de commander à toute heure) proposés par le e-commerçant séduisent les artisans. La preuve :la plateforme a doublé son chiffre d’affaires réalisé auprès des professionnels en deux ans (5 M€ en 2022 vs. 2,5 M€ en 2020).Pour Thierry Rambert, fondateur et dirigeant de Brico Fenêtre : "Malgré la complexité du marché dans lequel nous évoluons depuis plus d’un an, nous affichons une croissance exceptionnelle dans l’histoire de Brico Fenêtre. C’est une vraie fierté. Pour les prochains mois, notre priorité en France est de consolider durablement cette belle dynamique de développement."Le e-commerçant duplique son modèle en Espagne et lance brico-ventana.esLa croissance remarquable qu’a connu Brico Fenêtre cette dernière année adossée à la demande exponentielle qu’il rencontre en Europe, en dehors du territoire français (soit 4% de son chiffre d’affaires), amènent l’entreprise à miser sur une nouvelle stratégie de développement : l’internationalisation. Elle se lance ainsi le challenge de s’imposer sur le marché européen.Afin d’être au plus proche des besoins des consommateurs et rester fidèle à son concept basé sur le direct-usine en circuit court, Brico Fenêtre a choisi de dupliquer son modèle dans d’autres pays européens, plutôt que de simplement exporter ses produits en dehors de ses frontières. Une stratégie qui lui permet également de s’adapter aux spécificités de chaque territoire (en termes d’architecture, de réglementations, de méthodes de construction et d’isolation…) en fabricant des produits appropriés à chaque marché.C’est l’Espagne qui a ouvert le bal avec le lancement de brico-ventana.es en mars 2022. Pour la production de ses menuiseries, Brico Ventana s’appuie sur l’usine du groupe Biason de 7.000 m2 située à Sant-Celoni et dédiée au PVC avec une capacité de production de 300 menuiseries/jour. En parallèle, l’entreprise a sélectionné des partenaires espagnols et portugais pour venir compléter son offre et proposer une plus large gamme de produits (volets, portes d’entrée, accessoires...).Pour Thierry Rambert : "Neuf mois après notre lancement en Espagne, Brico Ventana se développe jour après jour. On observe d’ailleurs un bond de son chiffre d’affaires ces trois derniers mois. Une donnée prometteuse qui nous conforte dans notre stratégie de développement au-delà de nos frontières d’origines. Maintenant, le défi est de faire de cette première implantation européenne un succès et, pourquoi pas, commencer à réfléchir à de nouveaux ancrages."
Il y a 2 ans et 162 jours

La semaine de 4 jours, un modèle d'avenir pour le Bâtiment ?

TÉMOIGNAGES. Des meilleures conditions de travail, une productivité accrue, moins de difficulté à trouver de la main d'oeuvre, c'est ce qu'ont pu constater deux entreprises du secteur du Bâtiment qui ont mis en place la semaine de quatre jours. Pour Batiactu, elles tirent le bilan de cette organisation de travail.
Il y a 2 ans et 163 jours

Pose de la première pierre du projet "Le 8ème Chemin" à Bron

Première opération de Léon Grosse Immobilier dans la métropole lyonnaise, ce projet mixte porte sur la réalisation de bureaux neufs, de logements et de divers services.Implanté à Bron depuis 55 ans, Léon Grosse, Groupe diversifié du BTP, spécialisé dans la construction, les solutions de transitions énergétiques et l’immobilier, vient de dévoiler ce projet de construction qui accueillera notamment les nouveaux locaux de sa Direction régionale, opérationnels à l’été 2024. Il s’agira de la troisième plus grande implantation du Groupe, après l’Île-de-France et le siège historique d’Aix-Les-Bains.Ce projet éco-conçu, mobilise les expertises des trois pôles du Groupe (Construction, Solutions et Immobilier). Il contribue à l’accélération du développement de son activité dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et la consolidation de son ancrage territorial à Bron.Tourné vers le bien-être de ses futurs occupants et soucieux des performances énergétiques, Léon Grosse Immobilier valorise cet ancien site tertiaire en le transformant, dans un environnement paysager de qualité, en un projet qui regroupe :5.100 m2 de bureaux70 logements en accession15 logements locatifs sociaux2 locaux à vocation de service ou commercial en pied d’immeuble230 places de stationnement“Le 8ème Chemin”, un démonstrateur des savoir-faire et des engagements de Léon GrosseGrâce à l’intégration de la géothermie, les logements et les bureaux seront alimentés par un réseau de chaleur renouvelable, qui couvrira plus de 80% des besoins du chauffage du site. L’opération bénéficiera également de l’électricité renouvelable produite sur site par des panneaux photovoltaïques, avec près de 1.800 m2 d’ombrières. Ces solutions permettent de garantir un prix de l’énergie sur des durées longues à un niveau compétitif.En matière d’impact environnemental, Léon Grosse a fait le choix de dépasser les standards de la construction, en expérimentant avec son partenaire VICAT, unique cimentier français, un béton très bas carbone (utilisant le liant CARAT), permettant une réduction de près de 90% de son empreinte carbone. Le 8ème Chemin est la première utilisation à grande échelle de cette solution innovante sur des bâtiments de bureau en France.De plus, l’entreprise a conçu l’ouvrage dans une logique d’économie circulaire pour favoriser le réemploi d’un certain nombre de matériaux grâce au curage, récupérant ainsi 13 tonnes de matériaux. En phase avec les valeurs et les engagements RSE ambitieux du Groupe, au bénéfice des futurs habitants et salariés, toutes ces démarches auront un effet de levier qui permettront de mieux répondre aux différents enjeux climatiques.En adaptant ce projet autour de ces ambitions environnementales, l’opération vise à s’affranchir de la dépendance aux énergies fossiles, sans transiger sur le niveau de confort des usagers et l’esthétique du projet.“Le 8ème Chemin” illustre de manière concrète l’accélération de la transformation du Groupe dans un souci de performance globale et durable, intégrant le triptyque économique, environnemental et sociétal.L’opération reflète les engagements ambitieux et la politique RSE de Léon Grosse qui constitue véritablement « le bras armé » de sa stratégie d’entreprise. Le Groupe s’engage à agir à son échelle dès l’horizon 2025.Pour Lionel Christolomme, Président du Directoire de Léon Grosse : « Ce projet ambitieux, illustrant notre fort ancrage local et régional, permet de répondre au plus près aux attentes de nos clients et contribue à l’attractivité du territoire. Agissant comme un véritable démonstrateur de nos savoir-faire, il témoigne de notre capacité à mobiliser toutes les ressources et expertises nécessaires à la bonne conception et réalisation d’une telle opération. Elle incarne notre Raison d’Être* et notre modèle d’entreprise responsable et responsabilisant. »* « Entreprendre pour laisser une empreinte qui suscite la fierté de tous »Pour Rémi Hovaere, Directeur régional Bâtiment Sud de Léon Grosse : « Cette nouvelle implantation de la Direction Régionale illustre nos ambitions pour développer notre activité économique au sein de la région Auvergne-Rhône-Alpes, au cœur d’un écosystème dynamique. Notre objectif est de réunir nos trois entités opérationnelles sur un même site, afin d’optimiser notre organisation au service de nos clients. »Pour Emilie Palanque, Directrice Générale de Léon Grosse Immobilier : « C’est dans un souci permanent de prendre soin de la ville et de ses habitants, que Léon Grosse Immobilier a conçu cet ensemble mixte de bureaux et de logements, autour du bien être au quotidien, de la qualité de l’environnement, de la sobriété énergétique pour les utilisateurs et acquéreurs, dans le respect du quartier. “Le 8ème Chemin” offre ainsi des espaces de vie qualitatifs et confortables, regroupant tous les services de proximité, conformes à notre volonté d’épanouissement des futurs habitants. »
Il y a 2 ans et 163 jours

Un concours étudiant à Bourg-Saint-Maurice

Bourg Saint Maurice – Les Arcs (Savoie) lance un concours d’architecture en structures en bois. La ville propose de concevoir une structure qui réinterprète les modèles vernaculaires comme une œuvre d’art immersive. Jusqu’au 10 mars 2023. La commune savoyarde lance un concours étudiant d’architecture de construction bois et propose de concevoir une structure qui réinterprète […] L’article Un concours étudiant à Bourg-Saint-Maurice est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 164 jours

Viser 10% d'économies d'énergie dans les bâtiments tertiaires, c'est facile et c'est rentable

Le sujet n’a sans doute jamais été aussi prégnant et la sobriété autant d’actualité. La hausse inédite des prix de l’énergie s’inscrit dans un contexte d’optimisation au sein de structures déjà soumises à la réglementation, aux certifications et aux trajectoires de transition énergétique (1). Mais si l’enjeu est de long terme, la question relève aujourd’hui de la gestion de crise. Le changement de paradigme est là et nous sommes bien dans un momentum à la fois économique, environnemental et politique.Optimiser l’existant : le premier levier d’économies d’énergieL’inflation exponentielle des tarifs de l’électricité engage les gestionnaires de bâtiments privés et publics dans une démarche, parfois à marche forcée, de réduction de leur consommation énergétique. Rappelons que le prix de l’énergie en France reste bien inférieur à celui appliqué dans les autres pays européens. Réaliser des économies d’énergie repose sur trois leviers : l’optimisation du fonctionnement des systèmes existants grâce à la mesure et à l’analyse, la mise en place de systèmes d’automatisme et de contrôle des équipements, le dimensionnement et la réalisation de travaux pour accroître l’efficacité des équipements et la thermique du bâtiment.Or, l’optimisation des systèmes en place permet à elle seule de cibler de 10 à 15% d’économies en moins d’un an. En témoigne l’étude conduite au sein de quelque 2500 bâtiments qui ont ciblé une économie d’énergie de 15% en moyenne à partir de l’analyse de leurs usages énergétiques et sans recours à des travaux de rénovation (2).Viser 10% d’économies d’énergie est un objectif à la fois réaliste et accessible. La démarche est d’autant plus rentable que l’augmentation des prix va s’accompagner d’un retour sur investissement de quelques mois. Le parc tertiaire consomme autour de 220 TWh d’énergie par an (3) : en diminuant sa consommation ne serait-ce que de 10%, il est possible d’économiser jusqu’à 22 TWh, l’équivalent de quatre tranches nucléaires moyennes. La marge de manœuvre est importante et la première marche à portée de main. En effet, il s’agit de viser l’efficacité énergétique en chassant les gaspillages, sans même parler à ce stade de la sobriété qui suppose de réduire le confort ou le niveau de service.Jouer collectif !Malgré l’ambition politique, les objectifs affichés sur le court terme restent fondés sur le volontariat et non sur la base de mesures contraignantes. Dans le bâtiment tertiaire, les économies d’énergie dépendent de systèmes de contrôle des équipements complexes au sein d’une chaîne d’action humaine également complexe. Par ailleurs, les opérateurs et les usagers ne sont pas toujours formés à l’utilisation optimale des installations et les responsabilités sont souvent diffuses. Qui de l’occupant, de l’entreprise en charge de la maintenance ou du propriétaire doit « manager » la réduction des consommations d’énergie? Tous à la fois ! Faire des économies d’énergie dans le bâtiment s’apparente à un sport collectif qui repose sur un objectif partagé, un périmètre et des rôles définis, un alignement des actions sur les objectifs et une coordination dans le déploiement de la feuille de route. Plus facile à dire qu’à faire quand on parle d’énergie, une grandeur intangible…Exploiter les données énergétiques pour comprendre et mieux consommerResponsabiliser les acteurs est une priorité. Pour cela, il faut pouvoir mobiliser les parties prenantes autour de données sur les usages énergétiques simples, fiables et partagées. Celles-ci permettent d’identifier les postes énergivores et d’optimiser le fonctionnement de chaque équipement, tout comme le tableau de bord est indispensable pour réguler la vitesse d’un véhicule. Avec le déploiement de l’intelligence artificielle et des objets connectés ces dix dernières années, il est aujourd’hui possible de recueillir facilement des données de qualité sur les usages énergétiques avec un nombre minimum de capteurs non-intrusifs.L’adoption de ces technologies devrait réaffirmer le leadership des startups françaises, à la pointe dans le domaine de la donnée énergétique, et ainsi doter la France d’un avantage compétitif. Aujourd’hui, l’incitation économique et l’ambition politique sont là : gageons que ce soit suffisant pour mobiliser les acteurs autour de cet objectif de 10%, le premier pas vers la sobriété. Pourquoi ne pas profiter de cette impulsion pour se donner les outils pour une maitrise durable des consommations d’énergie ? Ne serait-ce pas l’opportunité de se projeter concrètement dans un nouveau modèle énergétique plus sobre face aux enjeux d’approvisionnement, aux évolutions des prix et à l’urgence environnementale ?(1) Le Dispositif Eco Efficacité Tertiaire (DEET) ou Décret Tertiaire, issu de la Loi Elan, impose une réduction progressive des consommations énergétiques pour les bâtiments tertiaires dont la surface est supérieure ou égale à 1000 m² : 40% d’ici 2030, 50% d’ici 2040 et 60% d’ici 2050 (par rapport à 2010).(2) Analyse conduite en novembre 2022 par Smart Impulse auprès de ses clients, représentant 2500 bâtiments, soit 20 millions de m² dans 40 pays.(3) Ministère de la Transition Écologique, « Scénarios de rénovation énergétique des bâtiments tertiaires, décembre 2020. »Tribune de Charles Gourio, Président et co-fondateur de Smart Impulse (Linkedin).
Il y a 2 ans et 164 jours

La nouvelle génération de vestes chauffantes Milwaukee

Milwaukee lance des vestes chauffantes de nouvelle génération. [©Milwaukee] Milwaukee met sur le marché ses nouvelles vestes de hautes technologies thermo-diffusantes pour l’extérieur. Destinées aux professionnels du bâtiment, elles protègent contre les conditions météorologiques difficiles. Confortables et résistantes, elles maintiennent au chaud pendant 8 h, grâce à une batterie M12 Redlithium 3 A ou la batterie Redlithium USB. Conçues en fibre de carbone, ces vestes garantissent 5 zones chauffantes pour une bonne conservation et une répartition de la chaleur sur l’ensemble du corps. Les professionnels peuvent régler la température, grâce à la commande sensitive placée en haut de la veste, en fonction des conditions météo. La gamme est composée de 3 modèles allant de la taille S à la taille XXXL, pour homme comme pour femme. Les vestes chauffantes ont été créées par des ingénieurs et des stylistes pour allier utile et esthétique. Elles sont lavables en machine et existent en 3 coloris : noir, gris et dessin camouflage. Lire aussi : Milwaukee dévoile 4 nouveautés Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 156 jours

chauffage electrique quels sont les differents modeles

Découvrez comment fonctionnent les différents radiateurs électriques, ainsi que leurs avantages et inconvénients.