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Résultats de recherche pour pente

(1584 résultats)
Il y a 3 ans et 288 jours

Nouvelle tuile rénovation faible pente

EDILIANS enrichit sa gamme de tuiles avec MÉDIANE RÉNO Gélis. Fidèle à l’esprit des tuiles canal du Sud, c’est une tuile à emboîtement grand moule fortement galbée destinée aux toitures à faible pente avec 5 coloris au choix pensés pour se fondre dans le décor naturel de la région toulousaine : Paysage, Rouergue, Rouge, Terroir et Tradition. Cette tuile offre une grande flexibilité et facilité de mise en œuvre, particulièrement adaptée aux contraintes de la rénovation grâce à son double jeu de pose dont un latéral de 3,5 cm considéré comme le plus grand du marché, et un longitudinal de 1,6 cm, un pureau latéral variable de 205 à 240 mm,11,1 à 13,6 tuiles/m2 selon recouvrement, des repères facilement identifiables.  Elle est compatible avec toutes les versions de la gamme MÉDIANE Gélis et ses accessoires (plain pan, faîtage, rive…).
Il y a 3 ans et 291 jours

Belle intégration naturelle pour une maison pierre et toit végétalisé

Cette maison avec toit végétalisé a été conçue par Sinas Architects sur l’île de Sérifos en Grèce. L’objectif principal de la conception était de créer une maison qui se fond dans son environnement naturel. [De l’architecte] Ici, l’environnement est composé de pentes raides de terre et de gravier, habillées de buissons sauvages épineux épars, et de belles […]
Il y a 3 ans et 294 jours

3 nouvelles solutions certifiées « CTB Composants & Systèmes bois »

Lancée par l’Institut technologique FCBA en 2019, la certification CTB Composants & Systèmes bois est devenue la référence qualité dédiée aux éléments de structure bois et accessoires associés : elle compte aujourd’hui 41 solutions et produits certifiés, soit 32 acteurs engagés dans la démarche. Trois d’entre eux, Cobs, Mathis et XLAM-Industrie, viennent de voir leurs produits admis à cette certification : des solutions différentes et complémentaires, qui illustrent parfaitement le large spectre couvert par CTB Composants & Systèmes bois. Production en ossature bois – Cobs : entreprise familiale créée il y a près de 35 ans et implantée à Entrelacs (73), Cobs est déjà engagée dans la certification pour sa charpente industrielle depuis de nombreuses années. Elle continue aujourd’hui dans cette voie : l’ensemble de sa production en ossature bois est désormais certifiée CTB Composants & Systèmes bois, avec : les murs et façades des bâtiments préfabriqués intégrant l’isolation, les menuiseries et finitions extérieures. Les produits composites pour la charpente, la toiture et le plancher et, plus particulièrement les caissons de plancher et de toiture. Ils sont produits et assemblés en usine, puis mis en œuvre directement sur le chantier, permettant un gain de temps et minimisant les risques associés au chantier. Connecteurs métalliques – Mathis : les connecteurs métalliques, éléments de structures conçus, produits et mis en œuvre par Mathis, permettent d’assembler différents éléments de structures entre eux. Ce sont des pièces uniques et indispensables à la bonne réalisation du bâtiment. Mathis est une entreprise familiale, spécialiste de la construction bois, créée en 1809 et basée à Muttersholtz (67). Elle a été l’une des premières à s’engager dans la certification CTB Composants & Systèmes bois. Panneaux CLT – XLAM-Industrie : ces panneaux CLT (Cross Laminated Timber) de grandes dimensions, sont intégralement fabriqués dans l’usine jurassienne de XLAM-Industrie, à partir de bois locaux débités par la scierie Chauvin qui travaille exclusivement les résineux, sapins et épicéas d’altitude pour leurs diverses qualités. Basé à Mignovillard (39) et créé en 2018, XLAM-Industrie est un spécialiste du panneau en bois structurel de grand format.
Il y a 3 ans et 294 jours

La véritable histoire du viaduc du Viaur racontée aux enfants

Ce chef d’œuvre à arche unique constitue une vraie prouesse technologique : 116 m de haut, 460 m de long, un arc central de 220 m, une charpente métallique de 3 880 t, 1 M de rivets et une construction sans grue dans une vallée encaissée. [©DR] L’association de valorisation du viaduc du Viaur, SNCF Réseau et la fondation Spie Batignolles publient “La bête noire ou la véritable histoire du viaduc du Viaur”,chez Esprit Média Editions. Ce conte pour enfants est écrit par Andrée Avogadri et illustré par Jean Brisset. Quelque 120 ans après sa construction, le viaduc du Viaur conserve prestance et utilité, sur la voie ferrée reliant Toulouse à Rodez, via Albi. Il désenclave toujours des départements assez isolés. Une aubaine pour la région du Ségala, qui s’étend dans l’Ouest du département de l’Aveyron et dans le Nord du Tarn. Entre 2014 et 2017, trois ans de travaux ont été nécessaires pour rénover ce géant d’acier. L’audace réside dans le principe innovant des “arcs équilibrés”. [©André Bec] SNCF Réseau a mené ce chantier, en intervenant sur les éléments métalliques, et en procédant au décapage et au renouvellement complet de la peinture. Un exploit quand on sait que l’ouvrage culmine à 116 m de hauteur au-dessus du Viaur. Le viaduc est inscrit au titre des Monuments historiques depuis 1984. Son classement doit intervenir en 2021-2022. En 2000, c’est Spie Batignolles qui a construit le viaduc autoroutier en béton qui franchit la vallée du Viaur quelques centaines de mètres en aval. Un travail de mémoire et de valorisation Anne Sénémaud, présidente de l’association, à l’initiative du conte, souhaite « transmettre aux enfants la force esthétique, technologique et économique de ce patrimoine industriel ». [©DR]Petits et grands apprécieront le conte “La bête noire ou la véritable histoire du viaduc du Viaur”. [©ACPresse]« L’association de valorisation du viaduc du Viaur se consacre à la promotion du viaduc : projet d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco, jumelage avec le pont de Faux-Namti en Chine… », explique Anne Sénémaud, présidente de l’association. [©André Bec]Andrée Avogadri, auteure du conte “La bête noire ou la véritable histoire du viaduc du Viaur” : « Une fois contactée, je me suis déplacée sur place, je l’ai parcouru, suis aller en dessous… Je me suis imprégnée du lieu. Le viaduc est tellement beau. Je me suis aussi beaucoup documentée, sur la construction, le pourquoi de cette réalisation, son impact… ». [©Vincent Cambon]« Nous avons participé à ce conte pour enfants, car c’était l’occasion de nous souvenir de nos racines », indique Maurice Neyme, secrétaire général de la Fondation Spie Batignolles. [©Spie Batignolles]Portrait de Paul Bodin par l’artiste chinois Li Kunwu. [©DR] « Nous avons participé à ce conte pour enfants, car c’était l’occasion de nous souvenir de nos racines. En effet, nous avons participé à la réalisation du viaduc dans les années 1900, avec à l’origine la Société de construction des Batignolles et Paul Bodin, l’ingénieur en chef. C’était aussi l’occasion de mettre en lumière l’ingénieur français, centralien, discret, mais concurrent direct de Gustave Eiffel à l’époque », indique Maurice Neyme, secrétaire général de la Fondation Spie Batignolles. Et Andrée Avogadri, auteure du conte, d’expliquer : « Anne Sénémaud, présidente de l’association de valorisation du viaduc du Viaur, voulait mener une action pour transmettre aux enfants ce patrimoine. Une fois contactée, je me suis déplacée sur place, je l’ai parcouru, suis aller en dessous… Je me suis imprégnée du lieu. Le viaduc est tellement beau. Je me suis aussi beaucoup documentée, sur la construction, le pourquoi de cette réalisation, son impact… Ensuite, vient un temps de latence, je n’y pense plus. J’attends d’avoir une sorte de “révélation” par le rêve. C’est ainsi que je fonctionne. Les idées viennent comme ça. Je suis donc partie des animaux de la vallée, de la forêt ».  En effet, ces animaux sont les héros de cet ouvrage. Ils décident de rejoindre Paris pour jouer un rôle actif dans le projet d’un pont reliant les deux rives du Viaur. A travers cette histoire fictive, les jeunes lecteurs découvrent le chef d’œuvre, les ingénieurs en lice lors de sa conception. Mais aussi, le procédé des arcs équilibrés, et le rôle du train et du pont dans le développement de la région du Ségala. Le hérisson va en Chine Entre 2014 et 2017, trois ans de travaux ont été nécessaires pour rénover ce géant d’acier. SNCF Réseau a mené ce chantier, en intervenant sur les éléments métalliques, et en procédant au décapage et au renouvellement complet de la peinture. [©André Bec]Entre 2014 et 2017, trois ans de travaux ont été nécessaires pour rénover ce géant d’acier. SNCF Réseau a mené ce chantier, en intervenant sur les éléments métalliques, et en procédant au décapage et au renouvellement complet de la peinture. [©André Bec]Entre 2014 et 2017, trois ans de travaux ont été nécessaires pour rénover ce géant d’acier. SNCF Réseau a mené ce chantier, en intervenant sur les éléments métalliques, et en procédant au décapage et au renouvellement complet de la peinture. [©André Bec]Entre 2014 et 2017, trois ans de travaux ont été nécessaires pour rénover ce géant d’acier. SNCF Réseau a mené ce chantier, en intervenant sur les éléments métalliques, et en procédant au décapage et au renouvellement complet de la peinture. [©André Bec]Entre 2014 et 2017, trois ans de travaux ont été nécessaires pour rénover ce géant d’acier. SNCF Réseau a mené ce chantier, en intervenant sur les éléments métalliques, et en procédant au décapage et au renouvellement complet de la peinture. [©André Bec] C’est très précis au niveau de l’illustration réalisée par Jean Brisset, qui génère l’émotion chez les enfants. « Ce qui est fondamental, c’est de transmettre les bonnes informations, tout en étant dans une approche ludique », insiste Andrée Avogadri. Et c’est réussi.Les textes sont pédagogiques et précis à la fois, tout en étant rigolos et les illustrations parlent à l’imaginaire des plus petits. « L’association de valorisation du viaduc du Viaur se consacre à la promotion du viaduc : projet d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco, jumelage avec le pont de Faux-Namti en Chine… »,explique Anne Sénémaud, présidente de l’association. A l’initiative du conte, cette dernière souhaite « transmettre aux enfants la force esthétique, technologique et économique de ce patrimoine industriel ». En 2000, c’est Spie Batignolles qui a construit le viaduc autoroutier en béton qui franchit la vallée du Viaur quelques centaines de mètres en aval. [©DR] Et à la fin du conte, petit clin d’œil : le hérisson part en Chine pour découvrir cet autre pont signé Paul Bodin. Les animaux de la forêt ont raison : « le viaduc est fin et aérien ». Pourtant, ce chef d’œuvre à arche unique constitue une vraie prouesse technologique : 116 m de haut, 460 m de long, un arc central de 220 m, une charpente métallique de 3 880 t, 1 M de rivets et une construction sans grue dans une vallée encaissée. L’audace réside dans le principe innovant des “arcs équilibrés”. Chaque demi-arc se contrebalance de part et d’autre. Les plus petits apprécieront l’histoire et les grands aussi… Muriel Carbonnet
Il y a 3 ans et 295 jours

Pas-de-Calais : Mosaïque de béton

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Le nouveau front de mer de Calais. [©Eqiom] Détériorée par des années de crise des migrants, l’image de la ville de Calais nécessitait un coup de neuf. La municipalité a donc décidé de rénover son front de mer, afin de le rendre plus attirant pour les touristes. Pour cela, une promenade a été aménagée, allant de la Cité gourmande au parking de Blériot. Et entourant en particulier un skatepark nouvellement créé. Ainsi, l’entreprise Sols Savoie a assuré l’application des bétons texturés des trottoirs et de la voie dite “du dragon”. Pas moins de 2 000 m3 d’Articimo Texturé C30/37 fourni par Eqiom  ont été coulés sur le front de mer. Puis, passé à l’hélicoptère et sablé pour faire apparaître les granulats calcaires du Boulonnais. A cela se sont ajoutés 1 500 m3 d’un deuxième béton Articimo C35/45, utilisés de manière spécifique pour la voie dite “du dragon”. Pour certains passages, le recours à une pompe à béton a été nécessaire. Lire aussi les autres actualités en région En parallèle, Territoire Skatepark a réalisé l’espace de glisse urbaine. Avec, là aussi, deux formulations de béton. D’une part, 150 m3 du EB Projeté par voie sèche à 350 kg/m3de ciment (un 52,5 PMES), mis en œuvre sur les parties en pente classique. Et le même volume du même béton, mais en version 400 kg/m3 pour les zones en fortes pentes. L’applicateur ajoutant du quartz dans le béton frais. Le tout transporté par tapis, notamment dans les fortes pentes. L’ensemble des bétons a été fourni par la centrale Eqiom de Calais, avec 5 à 6 toupies en rotation. La centrale d’Eqiom de Saint-Léonard a été utilisée en appoint. Le tout dans un volume journalier allant de 80 à 120 m3/j.
Il y a 3 ans et 297 jours

Dimanche 11 juillet. Étape 15 CÉRET > ANDORRE-LA-VIEILLE (191.3 km)

Un mini Tour des Pyrénées-Orientales qui évite Perpignan. Font-Romeu, le col de Puymorens, le port d’Envalira et Beixalis, dont les pentes sont aussi dures à monter que délicates à descendre, la victoire est promise à un grimpeur. Mais lequel ? Si le porteur du maillot jaune a de la marge, il permettra à un groupe d’échappés […] L’article Dimanche 11 juillet. Étape 15 CÉRET > ANDORRE-LA-VIEILLE (191.3 km) est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 297 jours

Samedi 10 juillet. Étape 14 : CARCASSONNE > QUILLAN (183.7 km)

Un parcours accidenté qui tourne au toboggan à partir de Montségur, la citadelle du vertige et ses rudes pentes. Suivront les cols de la Croix des Morts et de Saint-Louis (2ème catégorie), atteints via le spectaculaire viaduc de l’Escargot. Le genre de parcours, entre Aude et Ariège pour une arrivée dans les Pyrénées-Orientales, qui va […] L’article Samedi 10 juillet. Étape 14 : CARCASSONNE > QUILLAN (183.7 km) est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 297 jours

L’OPPBTP publie un nouveau guide afin de sécuriser l’utilisation des filets en sous-face de système S

L’OPPBTP met aujourd’hui à disposition un guide complet regroupant indications et conseils pour faciliter l’action de tous les acteurs concernés par cet équipement de protection collective et les aider à monter en compétence sur ce type d’opération, qu’il s’agisse du fabricant, du poseur, de la personne en charge de la réception ou de l’entreprise utilisatrice.Ce guide est issu de la réflexion d’un groupe de travail composé de professionnels représentant les différents acteurs d’une opération de travaux en hauteur protégée par un filet : utilisateurs de terrain, poseurs, fabricants, entreprises de couverture et d’étanchéité, services QSE de ces entreprises, formateurs en travaux en hauteur, organisations professionnelles et institutionnels). Il répond au besoin exprimé par les professionnels de disposer de standards de référence plus précis. Ainsi, il a pour objectif de décrire :les caractéristiques des filets de sécurité utilisés sur les chantiers du BTP, et les critères de choix du filet le plus adapté à l’opération concernée,les informations que sont tenus de fournir les fabricants de filets,la préparation d’un chantier, dont le principal moyen de protection contre les chutes de hauteur est un filet en sous-face de la charpente, sur l’emprise du bâtiment,les bonnes pratiques de pose, de réception, de vérification et d’utilisation du filet pour cet usage,les compétences requises pour les différents acteurs d’une opération de pose d’un filet.Le guide « Filets en sous-face de système S » est disponible en téléchargement gratuit ici.Retrouvez toute l’offre d’information de l’OPPBTP sur preventionbtp.fr.
Il y a 3 ans et 298 jours

A Paris, la Poste du Louvre se transforme en morceau de ville

Passé le gros œuvre, quelques poignées d'ouvriers réalisent encore les dernières finitions avant l'arrivée progressive des futurs locataires.Propriété du groupe La Poste, l'édifice sera loué à la fin du chantier à une multitude d'utilisateurs: hôtel 5 étoiles, logements sociaux, commissariat, brasserie, halte-garderie, commerces... Au dernier étage, un bar en terrasse offrira une vue imprenable sur le centre de Paris."Les différents locataires finissent leurs travaux d'aménagement (...) en fonction de chacun, ça prend plus ou moins de temps", explique pendant la visite du chantier Camille Gehin, directrice des projets de Poste Immo, filiale immobilière du groupe public."Mais l'enjeu, c'est que la poste ouvre en janvier 2022", ajoute-t-elle.Quelque 140 millions d'euros auront été nécessaires pour restructurer le bâtiment, imaginé dès sa création par l'architecte Julien Guadet en 1886 comme un édifice "transformable".Derrière sa façade en pierre de taille, l'édifice caractéristique de la IIIe République dissimule une ossature métallique entièrement porteuse, propice à la transformation.Cette charpente de type Eiffel permet notamment de dégager de larges volumes, à l'image des deux premiers étages et de leurs 9 mètres de hauteur sous plafond.L'immeuble se déploie désormais sur neuf niveaux (quatre étages, deux sous-sols, deux entresols et une terrasse) pour un total de 32.000 m2 de surface de plancher."L'une des complexités a été de creuser un deuxième niveau de sous-sol", précise Mme. Gehin. Les travaux de ce nouvel étage souterrain, dédié à la réception et la livraison de colis, ont été retardés par la découverte d'une pollution au plomb."Boutiques conceptuelles""Un hôtel des postes (...) est par définition un édifice provisoire, en tout cas transformable", expliquait, visionnaire, Julien Guadet en 1888, bien avant l'émergence du numérique et la baisse du volume du courrier.Ce bâtiment "est un outil. (...) Il durera tant qu'il correspondra aux besoins industriels à satisfaire", écrivait-il déjà.Plus de 120 ans après, le projet de reconversion remporté par l'architecte Dominique Perrault en 2012 s'inscrit en continuité avec cette philosophie.Un travail sur les luminaires, déclinés en mâts, lustres et néons permettra de mettre en valeur les moulures et détails de ferronnerie de l'immeuble, et de ses 13 nouveaux commerces.Si le nom des futurs locataires est encore tenu secret, la Poste souhaite y accueillir une dizaine de boutiques de mode, de "fooding" et quelques "boutiques conceptuelles", profitant de l'emplacement privilégié à deux pas des Halles.Le bureau de poste historique a été conservé, "pas uniquement pour le symbole" mais pour "continuer à assurer le service" postal dans le quartier, précise Mme Gehin."C'est pour nous naturel que ce bureau de poste très emblématique qui existait depuis 1888 retrouve sa place dans le nouveau projet architectural", indique Marie-Frédérique Naud, directrice générale adjointe du Réseau La Poste."Nous souhaitons en faire une vitrine de nos projets d'innovation et de services au coeur de Paris", insiste-t-elle.Destination prisée des Parisiens le dernier jour des déclarations d'impôts, la poste de la rue du Louvre, ouverte 7 jours sur 7 y compris la nuit, permettait aux retardataires d'envoyer du courrier jusqu'à tard dans la nuit, "le cachet de la poste faisant foi".Mais les horaires d'ouverture du futur bureau de poste ne sont pas encore arrêtés. "C'est en cours de réflexion", a précisé la directrice des projets de Poste Immo.L'architecture d'origine du bureau a en tout cas été préservée: depuis le péristyle et ses deux horloges massives, jusqu'à sa cour intérieure --qui accueillait des chevaux à l'origine-- et ses voûtains en briques blanches. Cette cour sera ouverte au public, le bâtiment étant conçu comme un morceau de ville qu'on pourra traverser.
Il y a 3 ans et 301 jours

Nay Tawile, Directrice générale Onduline Europe, Eric Vincent, Directeur Transformation et RSE du groupe Ondura : 2 nouveaux membres au comité exécutif de Ondura

Ondura et sa filiale Onduline poursuivent leur dynamique de recrutement de talents et viennent d’accueillir deux nouveaux membres qui siègeront au Comité Exécutif du groupe Ondura. Ces 2 nouvelles nominations font suite aux rachats d’Alwitra et de CB et à la création du Groupe Ondura dont l’entreprise Onduline est la tête de pont. Le groupe nouvellement créé s’appuiera sur toute l’expertise Onduline qui distribue ses produits dans plus de 100 pays vers 20 000 clients dont les plus grandes chaînes de distribution professionnelle et grandes surfaces de bricolage.   Nay Tawile, Directrice générale Onduline Europe Nay Tawile vient d’être nommée Directrice générale d’Onduline pour l’Europe. Diplômée de l’UTC en génie biologique, Nay Tawile a débuté sa carrière en 2004 en tant qu’ingénieur process au sein de l’entreprise Valrhona. Dès 2006, elle est nommée Responsable de zone d’export pour les secteurs Méditerranée et Moyen-Orient. Après avoir complété sa formation par un MBA à l’EM Lyon Business School, elle rejoint le groupe Gerflor en 2010 en qualité de Directrice du développement commercial pour l’Afrique. En 2013, elle est nommée Directrice des ventes et marketing des zones Moyen-Orient, Afrique et Méditerranée puis devient Directrice générale Benelux en décembre 2016, poste qu’elle occupera jusqu’en mars 2021. Forte de sa connaissance des marchés de la construction, Nay Tawile aura la charge d’accompagner le développement d’Onduline, de renforcer ses positions en Europe – un périmètre de plus de 100 millions d’euros de CA – et de soutenir les synergies commerciales avec les autres entreprises du groupe Ondura. Avec son expérience et sa maîtrise des langues – elle parle couramment l’anglais, l’arabe, le français, l’italien – Nay Tawile dispose de nombreux atouts pour faire de sa nouvelle mission un succès.   Eric Vincent, Directeur Transformation et RSE Groupe Ondura Ondura a pour ambition d’être un producteur responsable et de contribuer activement aux engagements de l’accord de Paris. Son plan de financement est d’ailleurs soumis à un prêt à impact qui prévoit une baisse des taux d’intérêt si les critères ESG (environnementaux, sociaux et de bonne gouvernance) préalablement définis sont atteints. Pour conduire la transformation du groupe et des sociétés Alwitra, CB et Onduline, en améliorer les pratiques d’excellence opérationnelle et asseoir la stratégie de responsabilité sociale (RSE), Eric Vincent a été nommé Directeur Transformation et RSE Groupe. Eric Vincent profite d’une formation d’ingénieur complétée par un MBA à HEC Paris. En 1992, il intègre le groupe Sidel (emballage) où il occupe des fonctions de Directeur technique puis de Directeur de filiale. Il devient ensuite consultant en management pendant plus de 10 ans et en 2010, il rejoint Terreal en tant que Vice-président de la Performance industrielle, poste qu’il occupera jusqu’en 2018 pour devenir Senior Director chez Alvarez & Marsal, société de conseil en gestion, qu’il rejoint pour accompagner les acteurs du Private Equity dans leurs projets M&A. Cette création de poste témoigne de la volonté du groupe Ondura de poursuivre son développement ambitieux, de consolider et renforcer ses opérations et sa responsabilité sociale et environnementale, au bénéfice de ses employés, ses partenaires et des collectivités locales où il opère.   À propos d’Onduline Créé en 1944, le Groupe Onduline, leader mondial des solutions de toitures légères, est un acteur international reconnu de la construction. Il est à l’origine des plaques de toitures et de sous-toitures à base de fibres de celluloses recyclées, imprégnées de bitumes pour les rendre étanches à l’eau. Onduline est le leader mondial sur ce segment. Ses produits sont valorisés pour leur très forte résistance au vent, leur facilité d’installation et notamment, dans les pays tropicaux, leur capacité à réduire significativement le bruit de la pluie battante comparé aux toitures en métal. Onduline est présent sur les 5 continents grâce à 9 usines, 32 filiales commerciales et environ 1500 collaborateurs. Onduline distribue ses produits dans plus de 100 pays vers 20 000 clients dont les plus grandes chaînes de distribution professionnelle et grandes surfaces de ricolage. Le groupe réalise 85% de son chiffre d’affaires à l’export. www.onduline.com À propos d’Ondura Le groupe international Ondura est spécialisé dans les solutions d’étanchéité pour les bâtiments et regroupe des entreprises leaders dans leurs domaines : Onduline (toiture légère pour les toits en pente), CB (écrans de protection pour façades et de sous-toiture pour toits inclinés) et Alwitra (systèmes d’étanchéité hautes performances pour les toits plats). Il dispose de 13 usines en France, Allemagne, Pologne, Espagne, Russie, États-Unis, Malaisie, Brésil et Turquie. Il réalise un chiffre d’affaires consolidé de 350 M€ dans plus de 100 pays et emploie 2000 personnes de 34 nationalités différentes. www.onduragroup.com
Il y a 3 ans et 301 jours

Palmarès du concours Les Génies de la construction

Les équipes d’élèves et d’étudiants des collèges, lycées et établissements du supérieur, encadrées par leur professeur, étaient réparties en quatre catégories (collège, pro, lycée, supérieur), pour réaliser un projet collectif et collaboratif de construction ou d’aménagement projeté vers un futur des territoires intelligents, durables et connectés, au travers des thématiques suivantes : le logement, la mobilité au sein des territoires et les déplacements, les activités humaines (culture, industrie, éducation, santé, commerce, agriculture, loisirs), la préservation de l’environnement, y compris la gestion de l’eau et des déchets, les énergies locales et renouvelables. Autant de sujets sur lesquels les élèves et étudiants étaient invités à travailler.Le concours, qui a pour objectif de mieux refléter la richesse et la diversité des métiers du bâtiment et des travaux publics dans toutes leurs dimensions, incarne les enjeux auxquels les acteurs de la construction et de l’aménagement du territoire doivent répondre, notamment en termes de transition numérique, technologique et environnementale. « Les Génies de la Construction ! » répondent aussi aux priorités du ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports et des professionnels de la construction, pour favoriser la promotion des voies de formation générale et professionnelle, qui sont toutes les deux des voies d’excellence et de réussite, et ainsi contribuer à une meilleure orientation scolaire et professionnelles des jeunes, donner du sens et concrétiser les enseignements.Une 17e édition « phygitale »La 17e édition des « Génies de la Construction ! » s’est de nouveau adaptée avec agilité au contexte de crise sanitaire liée à la Covid-19, avec la mise en place d’un dispositif exceptionnel, pour permettre aux équipes inscrites dans le concours d’aller au bout de leur projet.Afin de remplacer l’habituelle soutenance des projets devant un jury, à l’occasion d’une finale organisée en présentiel, les équipes projets ont été invitées à réaliser une vidéo de présentation de leur projet. Les dossiers ont été déposés sur une plateforme dédiée, afin que les jurys des différentes catégories du concours puissent évaluer les travaux à distance et sélectionner parmi les projets les lauréats du concours. Pour la deuxième année consécutive, des open badges ont été attribués aux lauréats et participants des catégories « lycée » et « sup ». Ces images numériques, qui fournissent un système d’accréditation, permettent de reconnaître des réalisations et des compétences, formelles ou informelles, acquises à l’occasion d’un projet. Pour les organisateurs du concours, il était important de promouvoir et de reconnaître l’engagement des jeunes dans les projets qu’ils ont conduits. 3.000 élèves engagés dans le concoursPour cette 17e édition du concours et malgré un contexte de crise sanitaire, 22 académies ont participé. Au total, ce sont 3 000 élèves et étudiants concernés, avec 104 classes dans 57 collèges, 15 lycées, 9 SEGPA et 23 équipes dans le supérieur.Comme à chacune des éditions, les projets ont été appréciés sur leur créativité, leur faisabilité et l’interdisciplinarité, ainsi que sur leur capacité à se transposer sous une forme réalisable pour être appliqués concrètement et sur leur aptitude à répondre aux problématiques suscitées par l’évolution des territoires.Le palmarès : huit projets lauréatsPrix catégorie « Collège »Le mot du jury : « Les projets étaient particulièrement variés et aboutis. Certaines équipes ont travaillé à distance, malgré les contraintes matérielles liées à la réalisation de maquettes réelles. La richesse des projets présentés repose sur une interdisciplinarité remarquable, ainsi que sur l’intervention de professionnels du BTP. Ces derniers ont permis aux élèves d’avoir une meilleure connaissance des métiers et des solutions techniques mises en œuvre aujourd’hui. »1er prix : collège Capouchine (Nîmes, 30) | Académie de MontpellierProjet « La maison bioclimatique »Le projet a été mené à la suite de la visite d’un lieu de vie alternatif. Il présente l’optimisation de l’espace pour une maison, comprenant trois chambres et une grande pièce de vie, en l’adaptant au climat méditerranéen pour avoir un très faible besoin en énergie et en s’appuyant sur différents systèmes bioclimatiques. Les élèves ont fait appel à une élève architecte, au responsable d’Alter Éco et aux « petits débrouillards ». Le choix des solutions techniques et des matériaux mis en œuvre repose sur une démarche scientifique, qui a conduit à la réalisation d’une maquette en respectant les étapes de construction et à une modélisation 3D.2e prix : collège Pierre Hyacinthe Cazeaux (Morez, 39) | Académie de BesançonProjet « La restauration du château de Buclans »À partir d’une étude historique et littéraire du château de Buclans (Jura), détruit par un incendie, ce projet en prévoit la restauration et la réhabilitation des locaux, en vue d’en faire, notamment, un lieu d’accueil d’une colonie et un espace culturel. Charpente, agencement, accessibilité, conception d’un escalier automatisé, gestion de l’éclairage et modélisation 3D ont été appréhendés par les élèves, en partie grâce à l’intervention de professionnels du bâtiment. L’exposé des élèves a entièrement été traduit en langue anglaise.3e prix : collège Joseph Julien Souhait (Saint-Dié-des-Vosges, 88) | Académie de NancyProjet « Le plan incliné d’Arzviller »À partir d’une étude historique et géographique, le besoin sociétal d’un plan incliné a été défini, ainsi que les fonctions auxquelles l’objet technique doit répondre. L’étude scientifique et mathématique a débouché sur la réalisation d’une maquette automatisée, intelligente et pilotée à distance, prenant notamment en compte les contraintes de fonctionnement et de sécurité.Prix catégorie « Pro » (Élèves de SEGPA, d’EREA et de 3e prépa pro)Le mot du jury :« Dans tous les projets présentés, la dimension interdisciplinaire apparaît nettement. De nombreuses solutions techniques présentes dans le secteur du bâtiment et des travaux publics ont été exploitées et mises en œuvre. »1er prix : collège Lubet Barbon (Saint-Pierre-du-Mont, 40) | Académie de BordeauxProjet « Extension d’un studio en éco-matériaux »Un petit studio a été réalisé il y a plusieurs années avec des matériaux adaptés pour l’époque. Le projet consiste à réaliser une extension, en s’appuyant sur l’éco-construction. C’est aussi l’occasion pour les élèves d’analyser l’ancienne construction, d’en identifier les points faibles et de découvrir plusieurs métiers et activités du champ professionnel « habitat », tout en étant acteurs de la réalisation de cette extension. Différents matériaux sont utilisés à bon escient et de nombreuses technologies actuelles du bâtiment sont abordées.Mention des « Meilleures interdisciplinarités et pédagogies »Collège Jean Moulin (Marseille, 13) | Académie Aix-MarseilleProjet « Réalisation d’une cabine téléphonique anglaise »Mention des « Meilleures dimensions chantier et environnementales »Collège de Grazailles (Carcassonne, 11) | Académie de MontpellierProjet « Projet KOKODO pour état d'urgence en cas de séisme »Prix catégorie « Lycée »Le mot du jury :« Les différentes équipes ont présenté des projets et des études particulièrement abouties. La thématique des territoires intelligents durables et connectés, ainsi que les enjeux sociétaux et environnementaux qui s’y réfèrent ont été très bien pris en compte. »1er prix : lycée Livet (Nantes, 44) | Académie de NantesProjet « Résidence étudiante »Le projet s’appuie sur la construction d’une résidence universitaire à partir de « containers » maritimes recyclés. De l’étude du problème sociétal de logement des étudiants à l’identification du terrain, ce projet a débouché sur la conception architecturale, les calculs de structure, les choix de matériaux, des simulations (notamment thermiques), ainsi que sur la modélisation de l’ensemble du projet. Les maquettes et simulations dévoilées sont en cours de réalisation voire de finalisation. La dernière étape, qui consiste au prototypage et à l’expérimentation sera menée, par la suite.2e prix : lycée Gustave Eiffel (Armentières, 59) | Académie de LilleProjet « Réhabilitation d’un château d’eau »À partir d’une contextualisation historique, ce projet concerne la réhabilitation du château d’eau du lycée, reposant sur la préservation de la ressource en eau. Les solutions de captage, filtrage, stockage et gestion de l’eau ont été envisagées, pour aboutir à la réalisation d’une maquette didactique fonctionnelle pilotée à distance.3e prix : lycée Saint-Nicolas (Paris, 75) | Académie de ParisProjet « Incubateur rue du Lac »Ce projet concerne la création d’un incubateur ou espace de co-working. Cet espace, prévu dans un immeuble neuf, occupe les deux derniers étages débouchant sur un toit terrasse. La fonctionnalité des espaces, l’étude des façades, la simulation thermique, le choix des matériaux et les solutions pour l’éclairage ont permis la réalisation d’une maquette immotique.Mention de la « Meilleure démarche pédagogique »Lycée Aragon Picasso (Givors, 69) | Académie de LyonPrix catégorie « Sup »(Étudiants de l’enseignement supérieur : STS, IUT, université, écoles d’ingénieur, écoles d’architecture...)Le mot du jury : « Les trois projets primés répondent parfaitement aux attendus du concours : mixité, interdisciplinarité, prise en compte de problématiques environnementales liées aux enjeux de la construction et de l’aménagement des territoires. Chacune des équipes primées a su réaliser un travail collaboratif dans une approche professionnelle, avec l’utilisation d’outils numériques maîtrisés et mettant en jeux des compétences pluridisciplinaires, qui ont permis de justifier les solutions constructives proposées. »1er prix ex aequo : université Cergy (Cergy, 95) | Académie de VersaillesProjet « Bâtiment à usage aéronautique »Le projet est celui d’un bâtiment à usage aéronautique, dont la conception porte sur deux grands halls, l’un destiné au stockage de pièces, le second à l’assemblage d’avions légers, complétés par un étage de bureaux. La recherche architecturale originale a été traduite par une maquette numérique a donné lieu à une étude structurelle, complétée par un phasage des travaux détaillé ainsi qu’une simulation thermique dynamique. Le projet est articulé autour de deux axes principaux : le développement durable avec la contrainte d’auto-suffisance du bâtiment et l’innovation avec l’utilisation au maximum du BIM.1er prix ex aequo : université Technologie Compiègne (Compiègne, 60) | Académie d’AmiensProjet « Smart ville »Le projet s'appuie sur le déploiement du « Métrocâble » à Grenoble, intégrant la notion de durabilité, de connectivité et d’intelligence. Il comprend une gare avec un réaménagement des voies de circulation, dont la création d'une piste cyclable, des quais multimodaux pour bus et tramways, un parking relais, des bassins végétalisés, un mobilier urbain (installations sportives, aires de jeux, « MétroVélo box »). La recherche documentaire, l’étude géotechnique, la modélisation, l’étude des matériaux et l’analyse de leur comportement mécanique ont été particulièrement appréciées. 3e prix : IUT Chambéry (Le Bourget-du-Lac, 73) | Académie de GrenobleProjet « Le prieuré de Bourget-du-Lac »Le projet a pour objectif la rénovation d’une des trois ailes du bâtiment du Prieuré du Bourget du Lac qui fut construit au Moyen-Âge. À partir de la réalisation de scans 3D de l'intérieur du bâtiment et de l’assemblage des nuages de points, un modèle numérique a été obtenu. C’est à partir de ce modèle que les plans nécessaires au permis de construire ont été réalisés. L’étude structurelle a permis la détermination des charges et la prise en compte des actions climatiques. L’étude thermique a permis une analyse au regard de la RT 2012. L’accès aux PMR a été envisagé. Cet ensemble se complète par la production de documents exploitables dans la perspective de travaux futurs envisagés par la Municipalité.Mention de la « Meilleure implication de l’établissement »IUT Belfort Montbéliard (Belfort, 90) | Académie de Besançon* Le concours Les Génies de la Construction ! est organisé en partenariat entre le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, l’EFB (fondation École Française du Béton (EFB), la FFB (Fédération française du bâtiment), la FNTP (Fédération nationale des travaux publics), le CCCA-BTP (Comité de concertation et de coordination de l’apprentissage du bâtiment et des travaux publics) et en coopération avec l’ASCO-TP (Association pour la connaissance des travaux publics), ainsi qu’avec l’ASSETEC (Association nationale pour l’enseignement de la technologie), l’APMBTP (Association des professeurs des métiers du bâtiment et des travaux publics) et l’AUGC (Association universitaire de génie civil).
Il y a 3 ans et 301 jours

26 industriels créent une filière de recyclage des déchets du bâtiment pour lutter contre les décharges sauvages

La naissance de cet éco-organisme collectif, structure privée à but non lucratif, est imposée par la loi AGEC (relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire) de février 2020, qui rend obligatoire à partir du 1er janvier 2022 une filière de recyclage pour les produits et matériaux de construction du bâtiment.Comme par exemple Citeo qui encourage depuis 1992 le recyclage des emballages ménagers avec notamment l'industrie agroalimentaire, les fabricants d'emballage, les centres de tri et les collectivités locales, Valobat vise à "responsabiliser" les entreprises qui produisent et mettent sur le marché des matériaux de construction.Les 26 entreprises fondatrices et les adhérents ultérieurs verseront une éco-contribution qui financera la reprise gratuite des déchets collectés séparément, la collecte et le traitement des déchets sauvages du bâtiment, le développement de filières de recyclage et le renforcement du maillage territorial des points de collecte, indique un communiqué commun vendredi.Valobat devra gérer 46 millions de tonnes de production de déchets par an, du plâtre aux isolants en passant par les canalisations, le bois ou encore le métal et les produits à base de laines minérales, issus des revêtements, bardages, charpentes métalliques, de la quincaillerie-robinetterie, les parquets, charpentes, les parois vitrées, plâtres et mortiers, revêtements de sols ou plastiques rigides comme le PVC.Valobat gérera aussi les matériaux minéraux "inertes" comme la terre cuite, la terre crue, le ciment, la pierre, la céramique, l'ardoise, les granulats, le béton, pour lesquels une autre filière REP de récupération et de recyclage, spécialisée dans le gros oeuvre du bâtiment, est en cours de constitution aussi.Principal avantage de cette nouvelle filière, les artisans de la construction pourront bénéficier d'une reprise gratuite de leurs déchets collectés séparément, ce qui devrait éviter les problèmes de décharges sauvages dénoncés régulièrement dans les médias.Outre Saint-Gobain et Placo Saint-Gobain, les fondateurs de Valobat sont Aliasis, BMI Monier, Elydrn, Etex, L'enveloppe métallique du bâtiment, Fayat, Forbo, Gerflor, Groupe Briand, Hansgrohe, Knauf, Knauf Insulation, Isover, Legrand, Nexans, Prysmian, Rockwool, Rexel, Schneider Electric, Siniat, Soprema, Tarkett, SNFA et UFME."Ils se fixent pour défi d'industrialiser localement le recyclage afin d'intensifier les boucles d'économie circulaire et d'accueillir plus de tonnes", précise leur communiqué.
Il y a 3 ans et 301 jours

Menuiseries bois hors normes pour la maison des services de Latecoere

Au cœur de Toulouse s’élève le nouveau siège social du groupe industriel Latécoère. Un projet réalisé par le promoteur Icade, qui a acheté le foncier de l’usine en 2016 à Latécoère et qui accueille aujourd’hui 11 300 m2 de bâtiment pour le siège social de l’équipementier aéronautique. C’est le cabinet d’architecture parisien « Brenac et Gonzalez et Associés » qui a pensé la transformation du site historique de Latécoère avec comme point d’orgue la contemporanéité afin que le lieu exprime pleinement l’image de l’entreprise dans son époque. Demathieu Bard & Gallego, les deux entreprises générales en charge du projet de la Maison des Services, ont choisi le Groupe Lorillard pour la création et la mise en œuvre des menuiseries. Détachée du bâtiment principal, la Maison des Services se situe au cœur du grand parc arboré du site Latécoère à Toulouse. ICADE la désirait divergente des bâtiments de bureaux métalliques situés au sud, tel un pavillon, esquissant une liaison avec le grand parc situé au nord. Eu égard à son rapport au végétal, elle est entièrement en bois (mélèze et épicéa) et a été conçue dans une démarche vertueuse de consommation locale. C’est donc l’entreprise Pyrénées Charpentes qui a usiné et mis en œuvre toute l’ossature bois et l’Agence Lorillard Occitanie qui a assemblé et posé les menuiseries bois. De forme rectangulaire, elle se déploie sur deux niveaux au-dessus du rez-de-chaussée. Elle offre à chaque niveau de larges baies vitrées dont certaines donnent sur des terrasses matérialisées par la largesse des débords de toiture. Tous les niveaux sont reliés par un réseau d’escaliers extérieurs pour une grande communication entre les espaces intérieurs et extérieurs. Le confort thermique est assuré tout à la fois par les menuiseries équipées d’un verre Planistar Sun, limitant les apports solaires et par de très larges coursives du côté des façades exposées au sud et à l’ouest. Les façades est et nord ont de très faibles débords mais la protection solaire est renforcée par un jeu graphique de verticalité et d’horizontalité avec des moucharabiehs ponctuels, fixés sur les menuiseries. Quatre mois ont été nécessaires pour poser les 222 menuiseries dont 15 portes à 2 vantaux. Les dimensions exceptionnelles des menuiseries ont été étudiées et conçues par le bureau d’études Lorillard. La contrainte technique majeure étant la hauteur – mesurant 3 mètres de haut sur 1 mètre de large – et celle de leurs châssis, la pose a nécessité la création de dormants très épais (70 cm) pour supporter les dimensions et le poids des 3 m2 de vitrage par vantail (double vitrage feuilleté). Pour renforcer l’ensemble, des épines de 10×10 cm ont été ajoutées aux jonctions en extérieur et vissées dans les dormants afin d’encadrer les menuiseries et garantir une exceptionnelle rigidité aux châssis. Les ouvrants à double enfourchement ont également été épaissis (81 cm) pour une meilleure fixation des organes de rotation et simultanément améliorer encore un peu plus la thermique. Mises en œuvre en bande filante, les menuiseries forment une trame en ossature bois de 5 mètres de large. Ainsi, chaque trame d’un mètre a été assemblée sur chantier. Aboutées les unes aux autres, les 5 trames sont juxtaposées. Leur particularité dimensionnelle, engendrant un poids de 130 kg par vantail, a nécessité l’utilisation d’un robot de pose. Ce robot ventouses a permis la manipulation des ouvrants avec une grande précision : 4 ventouses permettant des poses au millimètre.
Il y a 3 ans et 302 jours

Nouvelle prouesse technique pour le Groupe Lorillard avec les menuiseries bois de la maison des services du siège social de Latécoère

Au cœur de Toulouse s’élève le nouveau siège social du groupe industriel Latécoère. Un projet réalisé par le promoteur Icade, qui a acheté le foncier de l’usine en 2016 à Latécoère et qui accueille aujourd’hui 11 300 m² de bâtiment pour le siège social de l’équipementier aéronautique. C’est le cabinet d’architecture parisien « Brenac et Gonzalez et Associés » qui a pensé la transformation du site historique de Latécoère avec comme point d’orgue la contemporanéité afin que le lieu exprime pleinement l’image de l’entreprise dans son époque. C’est en juillet 2019 que les deux entreprises générales en charge du projet, Demathieu Bard & Gallego, consultent le Groupe Lorillard pour la création et la mise en œuvre des menuiseries de la Maison des Services. Le challenge est conséquent à relever, de par le défi technique, aussi bien pour la conception que pour la pose des châssis de grandes hauteurs et dimensions. Une réflexion longue est menée avec le bureau d’études et l’atelier bois quant à la faisabilité. Les contraintes majeures relatives à la nécessité d’une phase de conception sur chantier, le besoin de recréer des profils spécifiques pour adapter le poids du vitrage, l’exigence des délais sur chantier, sont levées par le travail conséquent des équipes de R&D, de l’atelier Bois et des équipes de l’agence Lorillard Occitanie Toulouse. Après 2 mois de conception avec l’atelier bois et le bureau d’études à Chartres, un prototype est validé en septembre 2019 par le cabinet d’architecture Brenac et Gonzalez et Associés.   LA MAISON DES SERVICES Détachée du bâtiment principal, la Maison des Services se situe au cœur du grand parc arboré du site Latécoère à Toulouse. ICADE la désirait divergente des bâtiments de bureaux métalliques situés au sud, tel un pavillon, esquissant une liaison avec le grand parc situé au nord. La Maison des Services accueille le restaurant d’entreprise, la cafeteria, le fitness ainsi qu’un salon VIP. Eu égard à son rapport au végétal, elle est entièrement en bois (mélèze et épicéa) et a été conçue dans une démarche vertueuse de consommation locale. C’est donc l’entreprise Pyrénées Charpentes qui a usiné et mis en œuvre toute l’ossature bois et l’Agence Lorillard Occitanie qui a assemblé et posé les menuiseries bois. De forme rectangulaire, elle se déploie sur deux niveaux au-dessus du rez-de-chaussée. Elle offre à chaque niveau de larges baies vitrées dont certaines donnent sur des terrasses matérialisées par la largesse des débords de toiture. Tous les niveaux sont reliés par un réseau d’escaliers extérieurs pour une grande communication entre les espaces intérieurs et extérieurs. Le confort thermique est assuré tout à la fois par les menuiseries équipées d’un verre Planistar Sun, limitant les apports solaires et par de très larges coursives du côté des façades exposées au sud et à l’ouest. Les façades est et nord ont de très faibles débords mais la protection solaire est renforcée par un jeu graphique de verticalité et d’horizontalité avec des moucharabiehs ponctuels, fixés sur les menuiseries.   222 MENUISERIES HORS NORMES La pose initiale des menuiseries prévue pour octobre 2019, est finalement décalée en janvier 2020. Arrêtés quelques semaines durant le confinement, les travaux ont repris rapidement et 4 mois auront été nécessaires pour poser les 222 menuiseries dont 15 portes à 2 vantaux. Les dimensions exceptionnelles des menuiseries ont été étudiées et conçues par le bureau d’études Lorillard. La contrainte technique majeure étant la hauteur des menuiseries – mesurant 3 mètres de haut sur 1 mètre de large – et celle de leurs châssis, la pose a nécessité la création de dormants très épais (70 cm) pour supporter les dimensions et le poids des 3 m² de vitrage par vantail (double vitrage feuilleté). Pour renforcer l’ensemble, des épines de 10×10 cm ont été ajoutées aux jonctions en extérieur et vissées dans les dormants afin d’encadrer les menuiseries et garantir une exceptionnelle rigidité aux châssis. Les ouvrants à double enfourchement ont également été épaissis (81 cm) pour une meilleure fixation des organes de rotation et simultanément améliorer encore un peu plus la thermique. Mises en œuvre en bande filante, les menuiseries forment une trame en ossature bois de 5 mètres de large. Ainsi, chaque trame d’un mètre a été assemblée sur chantier. Aboutées les unes aux autres, les 5 trames sont juxtaposées. Leur particularité dimensionnelle, engendrant un poids de 130 kg par vantail, a nécessité l’utilisation d’un robot de pose. Ce robot ventouses a permis la manipulation des ouvrants avec une grande précision : 4 ventouses permettant des poses au millimètre. Chaque trame d’un mètre a été assemblée sur chantier. Elles sont aboutées les unes aux autres. Aide considérable dans le gondage des ouvrants, il a autorisé l’équipe à passer de 5 personnes à seulement 3 pour assurer la mise en œuvre des 222 menuiseries, tout en limitant le risque de blessure. L’usage du robot a également permis de gagner en rapidité de pose : l’équipe pouvait gonder jusque 25 ouvrants par jour.   Le Groupe Lorillard signe là une nouvelle prouesse technique qui n’aurait pas été possible sans l’excellence des hommes et des équipes. Ce chantier met en évidence la parfaite collaboration des équipes de l’atelier, du bureau d’études et des équipes travaux. Les délais courts, aussi bien pour la phase de conception que de réalisation, leur ont permis de démontrer et de valoriser leur très grande réactivité. La réponse fournie à ce projet singulier, compte tenu de la hauteur des châssis, émane d’un savoir-faire et d’une haute technicité. Et, la spécificité du sur-mesure n’aurait pas été possible sans la capacité de production industrielle du Groupe, avec une moyenne de 660 m² de menuiseries à produire sur ce chantier. C’est là un atout considérable pour le Groupe Lorillard : savoir concevoir des menuiseries exclusives et sur-mesure, et les usiner en quantité industrielle. En outre, ce chantier témoigne également de la capacité du Groupe à se positionner sur des chantiers neufs d’envergure, là où peu d’autres groupes le sont, et ce, aussi bien en ce qui concerne la conception, que la fabrication et la production dans des délais courts. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Livraison : janvier 2021 Client : ICADE Nombre de menuiseries : 222 Montant de l’opération : 330 000 € HT Maître d’ouvrage : ICADE PROMOTION TERRITOIRE SUD OUEST Architecte : BRENAC et GONZALEZ et ASSOCIÉS Entreprises générales en charge du projet : DEMATHIEU BARD & GALLEGO
Il y a 3 ans et 303 jours

Un atelier montagnard RT 2012 très lumineux

A Serre-Chevalier, non loin du Parc National des Ecrins, se trouve l’atelier d’ébénisterie Monts & Merveilles, une entreprise au carrefour de la création d’intérieur et de l’ébénisterie d’exception. Le propriétaire Clément Goudet, ébéniste menuisier de profession et originaire de la région, est revenu s’installer sur ses terres natales après 10 ans de métier et une expérience en architecture d’intérieur à Paris. Afin d’encourager ses clients à se projeter dans leurs futurs projets, il a imaginé son atelier comme un chalet haut de gamme, accueillant et chaleureux, avec une imposante charpente en mélèze et une ossature bois labellisées bois local. L’espace est organisé selon les deux savoir-faire de l’entreprise : le premier niveau est occupé par les ateliers de productions et le deuxième est réservé aux architectes d’intérieur. Grâce aux nombreuses ouvertures latérales et à la grande façade vitrée à l’arrière du bâtiment, les collaborateurs bénéficient de conditions de travail optimales, avec un fort apport en luminosité naturelle pour les ateliers de production ainsi que d’une vue imprenable sur les montagnes pour les architectes au premier étage. Clément Goudet souhaitait que la grande façade vitrée puisse assurer le lien avec l’atelier depuis l’extérieur, en se faisant oublier et en créant une perspective sur la charpente du bâtiment, que les passants peuvent apercevoir depuis la route.  Le verre ECLAZ ONE de Saint-Gobain a été sélectionné pour sa grande transmission lumineuse et son esthétique associées à des profilés en acier très fins. La grande surface vitrée de la façade sur un bâtiment implanté dans un climat très froid était un défi majeur pour cette construction. Avec un coefficient de transmission thermique amélioré de 10% par rapport au double vitrage performant habituel, le vitrage a permis de répondre à cet impératif. Grâce à son isolation thermique renforcée et à sa haute transmission lumineuse (80%) pour optimiser l’apport naturel de la chaleur solaire, il permet de réduire les frais de chauffage. Le bâtiment a été conçu selon la RT 2012 avec une étanchéité à l’air performante et une faible consommation d’énergie. La grande transparence du vitrage apporte aussi un confort visuel et une grande luminosité aux salariés de l’Atelier afin de leur permettre de travailler dans des conditions optimales.  Concepteurs : Architecture Gilles Garrigou et Clément Goudet Photo : Thibaut Blais
Il y a 3 ans et 307 jours

Que faut-il savoir sur les travaux de charpente?

La charpente figure parmi les éléments fondamentaux d’une construction. Au même titre que la maçonnerie, elle assure la solidité de votre logement. Comme elle supporte la toiture, cet élément protège également la maison des aléas climatiques et météorologiques. Dans cet article, nous abordons les points à savoir sur l’importance des travaux de charpente. Qu’est-ce qu’une charpente de toiture? La charpente est la structure qui forme le squelette d’une toiture. L’ensemble des éléments qui composent celle-ci (couvertures, isolants, Velux, cheminée, etc.) reposent sur celle-ci. Traditionnellement, on utilise le bois pour la fabriquer. Aujourd’hui, d’autres matériaux comme le béton et le métal sont utilisés pour construire les charpentes. Par ailleurs, on distingue principalement trois sortes de charpentes. D’une part, il y a la charpente traditionnelle qui est la plus répandue. Elle est construite avec du bois massif, en l’occurrence du bois d’épicéa, de pin Douglas ou de châtaignier. Cette charpente est faite sur mesure. Elle est appréciée pour sa solidité et sa résistance au feu. Elle permet également l’aménagement des combles. D’autre part, il y a la charpente à fermettes ou charpente industrielle. Elle est conçue à partir de bois préfabriqués. Il s’agit d’une charpente standard dont l’assemblage se fait exclusivement en usine. Peu coûteuse, elle est prisée pour sa légèreté et la facilité de son montage. Malgré cela, sa mise en place empêche l’aménagement des combles. Enfin, il y a la charpente plate. Elle est dédiée aux toitures plates qui présentent une inclinaison de 2 ° à 15 °. Elle offre une esthétique particulière et permet l’aménagement d’une terrasse accessible. Pour choisir judicieusement votre charpente, vous pouvez vous fier aux conseils d’un professionnel. Quels sont les différents types de travaux de charpente ? Pour l’exécution de nos travaux de charpente, l’idéal est de faire appel à un professionnel comme cet artisan couvreur charpentier dans l’Yonne sur ce site . En effet, ils peuvent impliquer la réalisation d’opérations de différente nature. Les travaux de charpente peuvent se matérialiser par : L’installation de la charpente Il s’agit d’une opération délicate qui nécessite l’intervention de plusieurs professionnels. Elle doit être réalisée en respectant certaines normes. Pour permettre l’écoulement des eaux de pluie, il faut par exemple que la charpente soit suffisamment inclinée. La rénovation de la charpente Elle est entreprise lorsque la charpente vieillit ou lorsqu’elle se retrouve dans un état délabré. Les travaux de rénovation sont réalisés tous les 20 ou 30 ans. Ils impliquent soit le remplacement et/ou la réparation des pièces défectueuses de la charpente, soit le remplacement radical de cet élément. À cet effet, la rénovation peut être totale ou partielle. Le traitement de la charpente Avant son montage, la charpente en bois subit des traitements spécifiques pour la préserver de l’humidité et des insectes xylophages. Au bout d’un certain moment, les effets de ces traitements s’estompent. Pour éviter les dégâts que peuvent occasionner les insectes ravageurs, il importe de les renouveler. La modification de la charpente On peut recourir aux services d’un charpentier si l’on désire modifier notre charpente. Cette modification est entreprise généralement en cas d’aménagement des combles, de création d’une ouverture sur le toit ou de surélévation de toiture.
Il y a 3 ans et 308 jours

L'exécutif parie sur la relance pour regagner l'opinion

La semaine prochaine, dès le lendemain du 2e tour, priorité à l'économie: le chef de l'Etat ira sur le site de la future usine de batteries électriques d'un grand groupe chinois à Douai - Xavier Bertrand, candidat déclaré à la présidentielle, est invité - puis recevra 150 grands patrons français et internationaux à Versailles, avant d'inaugurer mardi les nouveau locaux parisiens de la banque américaine JP Morgan. "Du résultat !": c'est le mot d'ordre d'Emmanuel Macron à ses ministres, après un scrutin calamiteux pour ses troupes, dont il s'est tenu soigneusement à l'écart, refusant d'en dire un seul mot lors de ses récents déplacements.Tout comme des couacs ou de la passe d'armes entre ses ministres de l'Intérieur et de la Justice Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti qui a accusé le premier de "trahison".Comme Emmanuel Macron l'a encore répété mercredi en Conseil des ministres, il s'agit pour lui d'un scrutin local dont il ne veut tirer aucune leçon au plan national, sauf sur le niveau inquiétant de l'abstention.La feuille de route fixée au gouvernement reste donc d'accompagner les réouvertures, déployer la vaccination, soutenir la relance économique et sociale et de déployer les actions en matière d'écologie, de sécurité et d'égalité des chances.Il s'appuie sur le plan de relance de 100 milliards d'euros, dont 40 milliards donnés par l'Europe, qui vient d'être validé par Bruxelles. Un feu vert mis en scène mercredi dans les jardins de l'Elysée, avec une Ursula von der Leyen tout sourire.Autre satisfaction, la hausse du chômage a été limitée. "Il y a eu +9% quand c'était +25% après la crise de 2009", souligne un membre du gouvernement. Mais le front de l'emploi, bataille essentielle pour 2022, reste tendu, avec environ 300.000 chômeurs de longue durée de plus, des emplois non pourvus dans la restauration ou le bâtiment et l'afflux de jeunes qui ont retardé leur entrée sur le marché du travail.ArbitragesS'il compte continuer à arpenter la France jusqu'à mi-juillet, personne autour de lui ne s'avance à prévoir ses décisions.Faut-il relancer les réformes et si oui lesquelles ? Celles de l'assurance-chômage, la seule clairement remise sur les rails ces derniers mois et qui devait s'appliquer en juillet, vient d'être coupée en plein élan par le Conseil d'Etat.La réforme des retraites, à laquelle le chef de l'Etat tient toujours -- "la question n'est pas de savoir si, mais quand", a-t-il lancé en Conseil des ministres, selon un proche - est combattue non seulement par les syndicats mais par une partie de la Macronie."La priorité c'est de faire repartir le pays, et pas de risquer de le bloquer" avec des mouvements sociaux de contestation, fait valoir une ministre.La réforme pourrait, prône une partie de la majorité, se limiter à une simple "mesure d'âge", autrement dit augmenter l'âge du départ en retraite.Le chef de l'Etat est aussi attendu sur une "garantie jeune", dont le nombre de bénéficiaires fait débat entre ministres sociaux et économes, et qui ciblerait plutôt des jeunes qui s'engagent à suivre une formation.L'idée reste de proposer aux Français avant la mi-juillet un nouveau projet et de commencer à l'appliquer, pour en faire le socle d'un programme avant la présidentielle de 2022, selon son entourage.L'argument de "la compétence" est aux yeux du chef de l'Etat le plus efficace pour contrer la candidate du RN Marine Le Pen, dans un scénario de duel au 2e tour toujours privilégié.Et la "prime au sortant" dont a bénéficié Xavier Bertrand comme les autres présidents de région pourrait profiter à son tour à Emmanuel Macron en 2022."Il existe un sentiment de dépossession, économique, social et culturel, qui pousse les Français à choisir des figures connues", analyse un proche.Pour le reste du quinquennat, un remaniement est-il à prévoir ?"Il n'y aura pas de changement de Premier ministre. Il fait le job", avance une ministre."On ne va pas vers un grand soir ministériel", dit un proche du président, qui s'attend cependant à de grandes manoeuvres. "Son silence est lourd de possibilités", glisse-t-il.
Il y a 3 ans et 308 jours

Mozinor, l'audacieux et précurseur immeuble industriel de Montreuil labellisé « Architecture contemporaine remarquable »

La cité industrielle verticale Mozinor du 2-20 avenue Salvador-Allende et de la rue Didier-Daurat, à Montreuil (93), premier ensemble industriel construit en hauteur en France, est ainsi reconnue comme édifice urbain, témoin matériel de l'évolution technique, économique, sociale, politique et culturelle des réalisations architecturales du XXe siècle.Pour Gaylord Le Chequer, président de la Semimo, « ce label souligne la qualité de l'esthétique brutaliste associée à une écriture graphique des façades, le travail de préservation mené par la Ville de Montreuil, la Semimo et les entreprises copropriétaires. L'évolution réussie du site en une cité industrielle moderne accueillant aujourd'hui plus de 50 entreprises aux activités diversifiées participe de l'attractivité et du rayonnement culturel et économique de Montreuil »..Une réponse innovante aux mutations industrielles et aux enjeux environnement aux MOZINOR, acronyme de Montreuil Zone Industrielle Nord est le fruit d'une volonté municipale toujours très actuelle, de préservation de l'environnement et de création d'activités et d'emplois locaux en banlieue. C'est en 1963, période marquant les prémices de la désindustrialisation de la région parisienne que ce choix « révolutionnaire » et visionnaire d'une zone industrielle verticale, plus économe en surface au sol, est pris. Mozinor, c'est le fruit d'un compromis entre la préservation du tissu pavillonnaire et horticole existant et le développement de l'emploi local. Avec son toit terrasse planté d'une prairie de 2 ha et un alignement de tilleuls, de genêts, de cerisiers et de nombreuses autres plantes, Mozinor est précurseur des conceptions architecturales les plus écologiques.Pour accompagner et concrétiser ce projet, le conseil municipal vote en 1972 la réalisation d'une ZAC et la création d'un nouvel outil, la Société anonyme d'économie mixte pour l'aménagement et le développement économique de Montreuil, la SADEMO puis confie, en 1986, la gestion des lots dont elle reste propriétaire à la Semimo-B, désormais devenue Semimo, une autre de ses sociétés d’économie mixte. L'idée est faciliter l'accès de ce cette zone industrielle verticale en l'édifiant sur une dérivation autoroutière de l'A86, l'A186 reliée au bd. périphérique par l'autoroute A3 à l'échangeur de la porte de Bagnolet, à égale distance des aéroports Roissy et Orly…La conception de ce projet atypique et innovant qui ouvre ses portes en 1975, est confié aux architectes Gilbert-Paul Bertrand (notamment urbaniste de Pierrette) et Claude Le Goas. Claude Le Goas (1928-2007) est le grand architecte et urbaniste de Montreuil. C'est l'homme du siège confédéral de la CGT porte de Montreuil, c'est celui qui conçoit le Conservatoire de la Croix-de-Chavaux, la Cité de l'Espoir et tant d'autres bâtiments remarquables de Montreuil. Il est l'un des premiers à mettre en œuvre le concept de construction de la ville sur la ville.Ensemble, ces deux architectes conçoivent un bâtiment industriel de 42 000 m² en béton armé (ossature en poteaux-poutres porteurs sur lesquels reposent des dalles de plancher avec façades au visuel très graphique percées de baies) sur une emprise au sol de seulement 3,2 ha, desservant, sur4 étages, des locaux d'activités modulables de 500 à 6 000 m² et de 6 m de hauteur avec des trames de 78 m².Une monumentale double rampe hélicoïdale en béton précontraintCes locaux conçus comme des volumes aménageables facilement sont accessibles depuis une sorte d'autoroute intérieure, la fameuse rampe hélicoïdale de Mozinor. Cette double rampe centrale à faible pente est empruntable par des poids lourds de 30 tonnes sans que ces derniers, qu'ils montent ou qu'ils descendent, n'aient jamais à se croiser.Avec cette incroyable innovation, les architectes font de Mozinor, sorte de forteresse aux tours crénelées, le lointain descendant du château de Chambord avec son fameux escalier hélicoïdale.Un acteur de la résilience économique urbainePour Patrice Bessac, président d'Est Ensemble et maire de Montreuil, « cette audace architecturale et politique d'une offre industrielle d'entreprises ne souhaitant pas se délocaliser, voulant rester en proximité de Paris, est plus que jamais d'actualité. Grace à ses qualités de conception : économie d’espaces, végétalisation des terrasses mais aussi modularité des volumes, intégration fonctionnelle de services communs, cette zone industrielle verticale présente une adaptabilité exceptionnelle aux évolutions du monde économique comme à celles de son environnement urbain. Véritable outil de la résilience urbaine à Montreuil, Mozinor se prépare à accueillir prochainement à ses pieds le tramway T1, dont le chantier est en cours, et à prendre toute sa place dans un environnement plus urbain. »Mozinor ce sont aujourd'hui 50 entreprises et 500 salariés, faisant vivre une communauté économique originale par la diversité de ses activités diversifiée : activités industrielles, art et design, événementiel, fooding, loisirs et culture, métiers de l’imprimerie. Ces entreprises font aussi communauté par le partage de valeurs et d’ambitions, en matière d’innovation sociale, d’impact environnemental et d’excellence professionnelle Trois d’entre elles ont notamment été distinguées par l’attribution du Label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) qui permet de récompenser les sociétés françaises ayant un savoir-faire rare, renommé ou ancestral dans le domaine de l’artisanat et de l’industrie.Mozinor c'est aussi l'exemple qui conduit Montreuil à imaginer au milieu des années 80, la création de Centres d'Activités de Pointe, ces fameux CAP qui redonnent vie aux usines fermées en les transformant sous l'action de la SEMIMO-B, devenue désormais SEMIMO, en hôtels industriels. Une petite quarantaine de CAP verront le jour, assurant la reconquête des friches industrielles avec l'implantation de 450 entreprises, PME et PMI et le maintien ou l'implantation de 4 000 emplois locaux.
Il y a 3 ans et 311 jours

Reconversion d’un cloître dominicain en bibliothèque municipale

Le cloître baroque Predikherenklooster a été édifié en 1650 à Mechelen en Belgique. Le lieu possède une riche histoire, qui a laissé de nombreuses traces. Abandonné depuis 1975, ce bâtiment tombait peu à peu en ruine. La ville de Mechelen a décidé de le restaurer en 2010 et de le transformer en bibliothèque municipale. Le bureau néerlandais Korteknie Stuhlmacher Architecten, en collaboration avec Callebaut Architecten et le Bureau Bouwtechniek (Belgique), a voulu insuffler une nouvelle vie à ce patrimoine. Les architectes ont réussi une transformation délicate en faisant le choix de ne pas revenir à un état antérieur. Ils ont laissé visible, à l’intérieur et à l’extérieur, les transformations, les extensions et les traces de dégradation. Les nouveaux aménagements, tout comme les habillages acoustiques en chêne, s’intègrent tout naturellement dans l’existant. Dans les couloirs, les panneaux acoustiques Ligno Acoustique light habillent élégamment les murs, et servent également d’étagères et de bancs périphériques pour lire ou s’asseoir. L’étage supérieur est conçu avec une galerie et des espaces dédiés à la lecture, il est ouvert jusqu’à la charpente. Les panneaux en bois dotés d’absorbeurs acoustiques, sur le côté des pignons et la balustrade de la galerie, garantissent un calme monacal. Avec leur motif de profilés fin et régulier, ces panneaux procurent également un bien-être visuel.   Maître d’ouvrage : ville de BE-Mechelen Conception : Korteknie Stuhlmacher Architecten, NL-Rotterdam en collaboration avec Callebaut Architecten, BE-Drongen et Bureau Bouwtechniek, BE-Antwerpen Architecte du projet : Mechthild Stuhlmacher Direction de projet : Arne Weiss (Korteknie Stuhlmacher Architecten), Cedric D’haese (Callebaut) Mise en œuvre : POTTEAU labo Nv, BE-Heule
Il y a 3 ans et 317 jours

Le sauvetage complexe du château de Villers-Cotterêts, un joyau royal oublié

Dans ce château situé dans l'Aisne, à 85 km au nord-est de Paris, François Ier avait émis en 1539 l'ordonnance imposant le français comme langue de l'administration: un acte fondateur dans l'histoire de France.Depuis un an, 250 ouvriers et artisans s'affairent derrière des bâches de plastique qui couvrent murs et toitures. Avec un financement public de 185 millions d'euros, c'est le deuxième chantier du patrimoine, après Notre-Dame de Paris. Surmonté de la deuxième grue la plus haute de France.Cet été, à plein régime, ils seront 600 artisans de divers corps de métier à y travailler. La première tranche du chantier, avec la finalisation d'un parcours de visite racontant l'histoire de la langue française, doit être achevée au printemps 2022, l'ensemble un an plus tard.Cette ancienne résidence royale gérée par le Centre des monuments nationaux (CMN) doit devenir un lieu à la fois de visites, de recherche, de formation, d'innovation...En pleine forêt de Retz, dans ce Valois d'où est partie l'expansion du royaume de France, Villers-Cotterêts est à sa naissance au XVIe siècle une résidence appréciée des rois qui viennent y chasser et jouer au jeu de paume.Molière, Corneille et Racine y joueront plusieurs de leurs pièces.La famille d'Orléans qui a hérité du château va imposer ensuite ses rénovations architecturales au détriment de l'empreinte Renaissance d'origine. Dépôt de mendicitéAprès la Révolution, le château souffre profondément pendant deux siècles de plusieurs occupations: il sert de caserne, puis de dépôt de mendicité pendant 85 ans, puis d'hôpital militaire, de maison de retraite..."Il nous faut retrouver l'enveloppe architecturale d'origine, en retirant tous les ajouts incongrus, restaurer un monument dans un état de dégradation avancé en un temps très contraint", souligne à l'AFP Xavier Bailly, administrateur du CMN.Il désigne les plafonds ravagés par l'humidité, les bas reliefs avec des salamandres (emblème de François 1er) presque effacées. "Comme les dents cariées, chaque pierre, chaque poutre, est examinée pour décider si elles seront retirées ou sauvées", explique-t-il.Ici, une poutre est renforcée par un piton métallique et comblée avec de la résine. Là un chapiteau sculpté en calcaire provenant d'une carrière de la région attend d'être monté. Les façades Renaissance et trois joyaux -escalier du roi, celui de la reine et chapelle- doivent retrouver toute leur splendeur.Dans la chapelle, le plancher XVIIIe ajouté par le duc d'Orléans sera retiré pour dégager la voûte d'origine sur charpente lambrissée. Pour le reste, les murs intérieurs ajoutés au fil des siècles sont abattus et l'espace est libéré pour des gestes architecturaux novateurs. "Comme il reste peu du passé, cela permettra aux visiteurs d'évoluer dans des espaces contemporains", souligne Valérie Senghor, directrice générale adjointe du CMN.Ce giga-projet, piloté par l'architecte en chef des monuments historiques Olivier Weets, doit réhabiliter 3.600 m2 de toitures, 280 fenêtres, 3.300 m2 de planchers.Quand elle sera achevée en 2023, la "cité internationale de la langue française" offrira, outre le parcours de visite permanent ouvert dès 2022, des salles d'expositions, un auditorium, douze résidences d'artistes. Et un "ciel lexical": sur 600 m2 de verrière, où des mots seront inscrits, dont certains s'éclaireront la nuit.Dans ce département en difficulté économique, Emmanuel Macron voudrait que Villers-Cotterêts devienne "un pôle d'innovation avec des start-ups travaillant sur la langue", indique-t-on à l'Elysée.Pour sa réussite, des partenariats sont noués avec l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), des chaînes comme TV5 Monde et de nombreux autres acteurs francophones.En choisissant Villers-Cotterêts, municipalité passée au Rassemblement national, Emmanuel Macron entend "poser un projet de reconquête républicaine" et "un acte de décentralisation", souligne-t-on à l'Elysée.
Il y a 3 ans et 317 jours

Les sculptures en béton de Joséphine Chevry sauvées par Alphi

En novembre dernier, Béton[s] le Magazine lançait un appel à mécénat pour sauver les œuvres en péril de Joséphine Chevy à La Grande Motte. Et le coffreur Alphi a répondu présent pour la moitié de son budget. Ce mécénat portera sur la rénovation des “Peignes”, sculptures en forme de “I” en béton. « Nous avons souhaité davantage participer à des évènements artistiques et culturels. Tout à commencer avec la photographe Lisa Ricciotti en janvier 2020. Avec la crise sanitaire, les choses ont été ralenties. Mais grâce à Béton[s] le Magazine, nous avons découvert le travail de Joséphine à La Grande Motte. Et nous avons adoré. Je connais d’autant plus cette ville balnéaire que j’ai effectué mes études d’ingénieur à Montpellier. J’ai toujours trouvé remarquable la réalisation architecturale de Jean Balladur, qui a pensé un mode de vie et un vivre ensemble de toutes pièces. Les sculptures de Joséphine sont liées à ce contexte. Elles font partie du visage de La Grande Motte et nous ne pouvions pas les laisser dépérir. Nous avons de plus avec elle un amour commun du béton », s’enthousiasme Alexandre Souvignet, le Pdg d’Alphi. Retour sur l’œuvre de Joséphine Chevry Il est des rencontres quasi-magiques, avec le béton comme élément fédérateur. Par un intermédiaire, je décroche mon téléphone. Pas moyen de se déplacer dans l’atelier-maison pour cause de Covid-19. J’appelle donc sur FaceTime la sculptrice Joséphine Chevry pour une interview. Et tout de suite, ça matche. Le courant passe avec cette dame élégante de 84 ans, à la voix rauque de fumeuse patentée. Là, elle me narre sa rencontre avec le béton. Avec Jean Balladur. Avec tant d’architectes. La Grande Motte (34) et son Jardin Minéral, qui dépérit sous les vents marins salés et corrosifs. Et qu’elle voudrait sauver… Mais commençons par le début de son aventure artistique. Les débuts Quand Joséphine Chevry, dite “Joséphine”, s’est-elle découverte une âme d’artiste ? « A 3 ans, je scarifiais les potirons du jardin de ma nounou. Ou j’arrosais avec une boîte de conserve trouée les cours poussiéreuses. Mes premières performances, si je puis dire… », explique Joséphine. A 16 ans, elle quitte la France pour Edinbourg, au Royaume-Uni, et s’y inscrit aux Beaux Arts. Puis, elle en revient, désirant devenir sculptrice. « Je voulais rentrer aux Beaux Arts de Paris. Maman qui était avant-gardiste, m’a dit “oui”… » Elle trouve déjà un soutien de l’Académie Charpentier, puis dans l’Atelier Marcel Gimond. Tous deux stimulent son travail aux Beaux Arts. C’est la rencontre avec l’architecte Jean Balladur qui l’encourage et lui donne confiance pour se présenter au Grand Prix de Rome, qu’elle décroche en 1966. Val d’Yerres (91), murs Cariatides et soutènement d’un parking, oeuvre réalisée avec l’architecte Jean Maneval. [©Fonds privé de l’artiste]Bernay (27), création de moules en polystyrène pour la réalisation d’une fontaine, oeuvre réalisée avec l’architecte Jean Balladur. [©Fonds privé de l’artiste]Evry (91), clôture des jardins privés du lotissement « les Epinettes », oeuvre rélisée avec l’architecte Jean Balladur. [©Fonds privé de l’artiste] Ses premières réalisations seront le fruit de sa fascination pour le béton. « Boue liquide qui, solidifiée, devient inaltérable », indique Joséphine, avec laquelle elle crée des ouvrages de grandes dimensions. « Joséphine Chevry va vers une matière modeste et primitive, mais moderne : le béton. C’est une boue liquide qui fait prise. Elle se prête avec complaisance à toutes les sollicitations du coffrage qui la contient. Elle utilise alors la souplesse et la force de cette matière contemporaine. La force, dont nous venons de parler, s’augmente par la grandeur que cette sculpture affectionne et qu’autorise la modicité de coût de ce produit. Peu de sculpteurs savent aussi bien qu’elle inscrire leur imaginaire dans la dimension qu’exige l’architecture et son environnement », expliquait alors l’architecte Jean Balladur. Le béton comme emblème Portrait de l’audacieuse Joséphine Chevry. [©Olivier Ramon] « Ma relation à l’objet est le poids, sa massivité. Je n’expose pas mes sculptures en galerie. J’aime voir les gens déambuler dans mon travail, martèle Joséphine. J’aime la proximité du corps. J’aime que chacun puisse toucher mes œuvres. J’aime descendre la sculpture de son socle pour la mettre dans la rue, les jardins, la confondre avec les architectures. Le béton m’a ainsi tendu les bras et répondait parfaitement à mes aspirations. » Les choses s’enchaînent. Au niveau de l’entrée des Beaux Arts de Dunkerque (59), elle réalise un drapé en béton de 6 m de haut. Puis, à la station de ski Puy-Saint-Vincent (05), elle sculpte toutes les coursives… Caen (14), les Mâts, éléments en béton préfabriqué, oeuvre réalisée avec l’architecte H. Ploquin. [©Fonds privé de l’artiste] Joséphine fait partie de ce mouvement de jeunes artistes de l’époque, qui vont se confronter à l’échelle du chantier architectural et urbain. Et apprendre à maîtriser ces outils et matériaux. Inventive, elle crée des moules légers en polystyrène en plusieurs morceaux, qui lui permettent de concevoir des formes par assemblage. La surface du matériau est aussi travaillée. Des empreintes sont gravées au fer de forge. Pour varier les textures et découper les blocs béton, elle utilise un fil chaud. Par contact, ce dernier fond le polystyrène et creuse le support, qui servira pour mouler le béton. Cette technique lui permet de concevoir des formes, dont le registre varie de l’arabesque à l’accident. Les coulées de béton épousent les parois des banches, qui libèrent une variété de concrétions monumentales en relief stratifiées, feuilletées, parfois drapées.  “Bétonner” La Grande Motte La Grande-Motte, 1968, une famille à la plage devant le Jardin Minéral en fond. [©Archives de la Mairie de la Grande Motte] Et nous arrivons à La Grande Motte, qui est son premier grand chantier, en 1968. Et ses œuvres monumentales. C’est Jean Balladur, encore et toujours lui, qui lui confie la réalisation de sculptures sur les dunes du Point Zéro. Il lui propose comme première page d’écriture, la plage de La Grande Motte, avec pour contrainte de fixer le sable. Car il n’y avait que marais et monceaux de sable assez “moches”. « Toute cette côte-là était sauvage dans les deux sens, le bon et le mauvais », se souvient Joséphine. A l’époque, elle arrive avec un seau de sable et des morceaux de carton. « A l’image de l’arbre ou de la concrétion du coquillage, la sculpture de Joséphine Chevry laisse affleurer à la surface de la matière le discours énigmatique du monde des choses », insistait Jean Balladur. Et ces deux-là, vont déambuler dans les dunes, parler art, parler de tout. « Une véritable symbiose. » Création du « Jardin Minéral » en 1968. Archive de la Mairie de La Grande Motte. [©Pierre Pillet paysagiste]Éléments du « Jardin Minéral » dans les dunes du Point Zéro créé par Joséphine Chevry en 1968 à La Grande Motte. [©Fabrice Duvert]Éléments du « Jardin Minéral » dans les dunes du Point Zéro créé par Joséphine Chevry en 1968 à La Grande Motte. [©Fonds privé de l’artiste]Éléments du « Jardin Minéral » dans les dunes du Point Zéro créé par Joséphine Chevry en 1968 à La Grande Motte. [©Fonds privé de l’artiste] Joséphine dessine alors sur le sable les premières formes d’écriture : des “I”, des “O” et des jambages. Elle propose ainsi un alphabet de formes simples en béton préfabriqué. Et un énorme chantier commence, de « folie le chantier ! » Moulés en béton brut, ces modules élémentaires sont préfabriqués en série, avant d’être fixés dans le sol que l’artiste a modelé en pentes douces. Le vent, la dune… Sur la dune, le béton… Joséphine a dessiné un jardin en béton, où l’on peut pique-niquer. Des formes derrière lesquelles se cacher des vents de sable, entre lesquelles courir et s’amuser à écouter les sons du souffle marin… Le Jardin Minéral devient emblématique du Point Zéro. Il figure même dans le label du Patrimoine du XXe siècle. Un jardin de sculptures en béton à sauver Création du « Jardin Minéral » en 1968. Archive de la Mairie de La Grande Motte. [©Pierre Pillet paysagiste] Après plusieurs tempêtes (notamment en 1989) et agressions climatiques, le béton des œuvres monumentales du Jardin Minéral de la Grande Motte a subi de graves lésions. De même que l’invasion de lichens et de mousse. Il est donc urgent de retrouver la “peau d’origine” des sculptures dégradées. En effet, le béton est soumis à l’épreuve du temps et du climat. Les facteurs environnementaux contribuent au développement de pathologies diverses : encrassement des surfaces, éclatement, eau douce (pluviale, acide sulfurique et nitrique) et eau de mer (sulfurique), provoquant dissolutions et décompositions du matériau. Il en est de même du cycle “gel-dégel”, qui entraîne des phénomènes d’écaillages, puis d’éclatement. Bref, il faut sauver ces œuvres en péril. A cette fin, Joséphine a créé l’association “Sous le vent_le béton”, afin d’envisager un chantier de restauration. Les travaux prévus portent sur le désensablage, la restauration des bétons après échantillonnage. Mais aussi sur la reconstitution des Peignes (formes en “I”) et le nettoyage et protection des bétons par hydro-gommage d’origine végétale, peiling et gommage. Enfin, l’étanchéité. La mairie de la Grande Motte soutient le projet et le coffreur Alphi a répondu présent pour le mécénat des Peignes, ce qui représente 50 % du budget de rénovation. C’est pourquoi nous appelons tous nos lecteurs cimentiers, bétonnières, industriels, entreprises générales… à soutenir cette initiative. A bon entendeur… Joséphine Chevry dans son atelier en 2018 en préparation de son exposition pour les 50 ans de La Grande Motte. [©Fonds privé de l’artiste] Association “Sous le vent_le béton”5 rue Marcel Pagnol – 34920 Le CresTél : +33 6 81 13 40 13 contactventbeton@gmail.comSite Internet Muriel Carbonnet 
Il y a 3 ans et 318 jours

Outsteel, une nouvelle marque dédiée à l'intégration parfaite des pompes à chaleur et climatisation

Avec OUTSTEEL, Cheminées Poujoulat étend son terrain de jeu au marché de la pompe à chaleur, plus précisément à son habillage et à sa protection. Reconnue depuis 70 ans pour son savoir-faire dans les conduits de fumée et sorties de toit métalliques, l’entreprise met à profit ses compétences pour proposer des solutions innovantes avec une nouvelle gamme complète de caches pompe à chaleur et climatisation en acier galvanisé, afin de protéger et dissimuler de manière esthétique ces unités techniques extérieures. Intégral, partiel ou simple « casquette », le produit s’ajuste à chaque modèle de pompe à chaleur ou climatisation, quel que soit le fabricant.Conçus et fabriqués en France, ces caches s’intègrent parfaitement dans leur environnement pour apporter une harmonie visuelle. Facile à poser, facile d’accès, l’aspect durable a été intégré à la conception par le choix des matériaux et des finitions.Commercialisés à compter de juillet 2021, les produits de la marque OUTSTEEL seront distribués via les réseaux professionnels (distributeurs, chauffagistes ENR, piscinistes), grand public et le e-commerce.Retour sur la genèse du projet et présentation de cette nouvelle marque et de ses produits.À la conquête d'un nouveau territoire : l'habillage de la pompe à chaleur1 - La genèse du projet : accompagner le besoin de décoration des consommateursCheminées Poujoulat a constaté que plusieurs pays voisins, comme les Pays-Bas, avaient eu l’idée de cacher leurs pompes à chaleur pour les protéger contre le vol, les intempéries, et les rendre plus esthétiques.Une autre tendance observée est l’importance que les Français accordent à leur décoration : selon une étude, elle serait de 87 %*.Dans le contexte actuel, le jardin est devenu une véritable extension des maisons. Et le plaisir des consommateurs à le personnaliser ne se limite plus aux aménagements paysagers : mobilier design et déco, couleurs et matériaux tendances, rangements smart et discrets fleurissent aux quatre coins des jardins.« Proposer des caches capables d’habiller 80 % des appareils vendus sur le marché, et ce, quelle que soit la configuration de la pompe à chaleur, sur un mur ou au sol, nous est apparu comme une évidence », explique Stéphane Thomas, Directeur Stratégie et Développement.*Étude Omnibus réalisée par YouGov du 13au 14 novembre 2019, auprès de 1 021 personnes représentatives de la population française, selon la méthode des quotas.2 - Une nouvelle activité en cohérence avec le savoir-faire industriel de Cheminées Poujoulat : le façonnage de l’acier galvanisé peintEn tant que marque du groupe Poujoulat, OUTSTEEL bénéficie d’un savoir-faire industriel pointu acquis depuis 70 ans qui lui permet de proposer une gamme de caches pompe à chaleur et climatisation personnalisable, au design et aux finitions inégalées. Sa maîtrise parfaite en matière de transformation de la tôle est un atout pour ouvrir le champ d’une activité nouvelle : coupe, découpe laser, pliage, emboutissage, peinture, etc. sont autant de techniques industrielles qui peuvent être mises au service de la conception de ce type de produits.Conçu en France, l’ensemble des modèles de la gamme OUTSTEEL sont fabriqués dans l’usine principale du groupe Poujoulat à Granzay-Gript, près de Niort, implantée au même endroit que le siège social. Sa superficie totale est de 46.000 m², dont une zone logistique de 20.000 m². Matériau de première qualité, l’acier galvanisé offre à la fois souplesse et robustesse aux caches pompe à chaleur et climatisation pour résister aux contraintes extérieures et être démontés facilement pour l’entretien de l’unité, ou en cas de déménagement.3 - Une nouvelle identité visuellePour qu’OUTSTEEL puisse prendre son envol sur de nouveaux territoires, la marque s’est dissociée de Cheminées Poujoulat.La structure du logo en deux parties permet une bonne lisibilité de la marque : d’un côté « OUT » en anglais illustre bien l’univers extérieur ; de l’autre, l’encadré autour de « STEEL » souligne l’acier galvanisé, un matériau robuste capable de résister aux conditions extérieures.La signature « DESIGN D’EXTÉRIEUR » permet de mettre en lumière les créations esthétiques de la marque dédiées à l’espace extérieur.Un univers complet de caches pac pour répondre à toutes les envies et tous les budgetsFabriqués à partir d’un matériau de première qualité (l’acier), personnalisables, adaptables, faciles et rapides à monter, les caches pompe à chaleur et climatisation OUTSTEEL regorgent d’inventivité.1 - Un rôle technique et esthétiqueUne solution designQue ce soit pour les pompes à chaleur ou les systèmes de climatisation, les produits OUTSTEEL permettent de réaliser un habillage de ces unités extérieures. Ils sont esthétiques et réellement plus élégants que l’unité en elle-même, placée dans le jardin.Une protection garantieIntempéries, chocs involontaires ou sécurité des enfants, les protections en acier OUTSTEEL supportent les dommages pouvant être causés par la pluie, la grêle, les UV et les feuilles. Si elle n’est pas abritée et protégée, l’unité extérieure peut être exposée à des chocs qui pourraient perturber son fonctionnement.2 - Cinq modèles pour trois types de cacheL’alliance entre esthétisme et ingéniositéLe concept de cache intégral se caractérise par :une base en fixation murale, avec un système de glissières pour s’ajuster aux distances au mur, en fonction de la dimension de laPAC et de sa profondeur,des faces avant et de côté pour cacher la PAC pour un rendu esthétique, tout en permettant une circulation de l’air maximale,une face de dessous en option pour cacher l’installation lorsqu’elle est en hauteur (en pignons par exemple), perforée pour laisser passer l’eau, une face arrière ainsi que des pieds pour camoufler l’installation au sol lorsqu’elle est éloignée d’un mur,plusieurs dimensions et couleurs disponibles.Le modèle BROUSSE a été inspiré parles lignes courbes qui évoquent les grandes herbes. La légèreté du végétal est la source d’inspiration pour ce cache intégral au design ajouré, facile à intégrer et facile à vivre.Il est disponible en 2 dimensions :S : 925 x 700 x 471 mmM : 1 025 x 750 x 521 mmEt en 4 nuances dans l’air du temps : noir, gris, marron ou blanc cassé. Le produit est livré en kit à composer soi même, en fonction de sa configuration.Prix : à partir de 290 € TTC Le modèle BUBBLES parle de lui même par rapport à son esthétique. Sa façade perforée rappelle des petites bulles en effervescence. Il se caractérise par un accès à l’appareil le plus simple et rapide disponible sur le marché grâce à ses faces démontables, pour un entretien facilité.Il se décline en 3 dimensions :S : 850 x 716 x 470 mmM : 950 x 766 x 520 mmL : 1 050 x 866 x 550 mmEn plus des 4 couleurs unies de base, le modèle BUBBLES existe en version bicolore blanc cassé et gris.Prix : à partir de 340 € TTCPersonnalisable à souhaitProduit sur-mesure, le modèle COLORS est à mi-chemin du cache intégral et de la casquette. Il est décliné en 3 tailles (S, M et L) et est réglable en hauteur et en profondeur. Clin d’œil au toit, il se compose de tuiles positionnées sur un châssis métallique noir qui peuvent être mixées selon 4 nuances de vert et gris, à la manière d’un patch work afin de proposer un ensemble cohérent en fonction des goûts et des couleurs de chacun. Prix : à partir de 265 € TTCLa protection en toute simplicité et en toute libertéLe principe général de la casquette se résume par :une base à fixer au murprendre un niveau, percer et fixerLe modèle COVER a vocation de couvrir l’unité extérieure et de la protéger des conditions climatiques (UV, pluie, vent). Disponible en dimension 930 x 696 mm et en 4 couleurs de base (blanc cassé, gris, noir ou vert), ce produit d’entrée de gamme offre une solution accessible à tous les niveaux de budget. Prix : à partir de 180 € TTCLe modèle CAP vient en complément : il est plus cossu en termes de finition et de résistance mécanique, avec des pieds d’ancrage au sol ou directement sur le mur. L’esthétique est un peu différente avec un produit conçu en 2 morceaux, qui lui donnent une petite pente, avec au milieu une âme en bois. Prix : à partir de 195 € TTCDes produits accessibles et faciles à poser1 - Une distribution nationale via les réseaux professionnels, grand public et le e-commerceLa distribution est prévue dans le réseau habituel selon 3 axes :La distribution professionnelle avec les distributeurs traditionnels, les chauffagistes, les vendeurs d’ENR et les piscinistes,La distribution grand public avec la GSB,La e-distribution et sites e-commerce dédiés.2 - Une pose facile et rapide à la portée de tous Tous les modèles OUTSTEEL se posent facilement. Ils peuvent être installés parles professionnels qui accompagnent le particulier, mais aussi par le consommateur lui-même.Une notice de pose détaillée est fournie avec chaque cache pompe à chaleur et climatisation pour guider le montage pas à pas.Pour plus d'information consultez ces ressources :Site Cheminées PoujoulatOUTSTEEL, la marque qui habille les PAC à l’extérieur de l’habitat
Il y a 3 ans et 321 jours

Rénovation de toiture : quels avantages et à quel moment procéder aux travaux?

Certes, la rénovation de la toiture peut être un projet de grande envergure et peut représenter parfois un budget conséquent. Cependant, lorsqu’elle présente des dommages, il est indispensable de passer à l’acte afin de prévenir des dégâts importants sur l’ensemble de la maison. Pour éviter le pire, il est nécessaire d’entamer des travaux de rénovation. D’autant plus que cette opération présente bien de nombreux avantages. Découvrez notamment les intérêts à entreprendre la rénovation de la toiture et les bons moments pour l’effectuer. Les avantages de la rénovation de la toiture Lorsqu’il est évident que la toiture est en mauvais état, il est obligatoire de refaire la toiture. Souvent, cet aspect est indiqué par des dégâts et des problèmes récurrents.   La rénovation de la toiture est particulièrement intéressante pour protéger au mieux la maison. C’est une évidence, le toit assure la sécurité de la maison. Une charpente vieillie et une fuite ne doivent pas être sous-estimées. Les travaux de rénovation permettent d’éviter que ces problèmes deviennent plus graves. En plus des réparations, il est même possible d’entamer un agrandissement de l’espace de vie grâce à l’aménagement des combles. Dans tous les cas, faire appel à une entreprise de couverture comme https://www.entreprise-couverture-ardennes.fr/ s’avère être indispensable pour mener à bien le projet, peu importe son étendue. Faire des économies, c’est possible avec la rénovation de la toiture. Dans la plupart des cas, le toit est le principal responsable des déperditions énergétiques de la maison, dont 30 % de pertes de chaleur. Du coup, en cas de problèmes, il est nécessaire de se focaliser sur la rénovation de l’isolation afin de réduire la consommation d’énergie.  Cette solution permet de faire des économies sur les factures énergétiques. D’un point de vue esthétique, la rénovation de la toiture ajoute réellement un cachet particulier à l’ensemble de la maison. Il suffit notamment de bien choisir la couverture idéale. À quel moment procéder à la rénovation de la toiture ? En règle générale, une vérification de la toiture doit se faire une fois par an au minimum. Cette opération doit surtout être effectuée après les intempéries. À cette période, il faudra surtout réaliser un contrôle strict de nombreux éléments de la toiture. Le professionnel pourrait notamment détecter des signes inquiétants et des matériaux défectueux. Le spécialiste vérifiera par exemple s’il n’y aurait pas de fuites ou d’infiltrations d’eau. En même temps, il montera sur le toit pour s’assurer que les ardoises ou les tuiles sont bien en place et qu’elles ne sont pas endommagées. Des fois, il arrive que les tuiles soient ondulées et certains éléments comme les crochets des ardoises oxydés. Pour compléter le contrôle de l’état de la toiture, il surveille également la présence de mousse et de lichen afin de les éliminer. Pour votre information, l’âge de la toiture amène également à des travaux de rénovation. Dans ce cas, une toiture de plus de 40 ans doit être vérifiée tous les ans. Pour un toit d’une vingtaine d’années, un diagnostic doit être envisagé tous les deux ans. Par ailleurs, un toit de 10 ans environ doit être contrôlé tous les 10 ans.  
Il y a 3 ans et 324 jours

L'activité des travaux publics a profité d'un printemps "dynamique"

CONJONCTURE. La reprise se confirme pour les entreprises de travaux publics, qui ont vu leurs chantiers bondir de 23% entre janvier et avril 2021 en comparaison à l'année précédente. Les effectifs intérimaires, eux, ne parviennent pas à remonter la pente.
Il y a 3 ans et 326 jours

Pourquoi choisir la charpente en métal dans un projet de construction ?

La charpente métallique est la solution de plus en plus privilégiée pour les projets de construction. Elle présente plusieurs avantages et se distingue essentiellement des autres types de charpentes sur plusieurs points. Qu’il s’agit d’un projet de construction de bâtiments professionnels, industriels, agricoles ou de maisons individuelles, la charpente métallique est très adaptée. Il existe une multitude de raisons pour lesquelles beaucoup de personnes l’utilisent davantage. Pourquoi choisir la charpente en métal dans un projet de construction ? Nous vous invitons à découvrir la réponse dans cet article qui vous apporte tout sur le sujet. Solide La première raison pour laquelle il faut utiliser la charpente en métal dans un projet de construction, c’est à cause de sa robustesse. Grâce à la matière à partir de laquelle elle est fabriquée, c’est-à-dire l’acier, elle est solide et capable de supporter de grandes charges. Elle a une durée de vie plus longue que les autres types de charpente et résiste fortement face aux catastrophes naturelles. Certains fabricants comme ce constructeur de charpente métallique Barbot Fayat proposent même des solutions sur mesure en tenant compte des risques environnementaux liés au projet. Barbot Fayat réalise des charpentes métalliques personnalisées pour des hangars de stockage, des bâtiments industriels, agricoles et professionnels. Ses charpentes sont capables de supporter les vents violents, et même les tremblements de terre. Économique La charpente en métal est une solution qui permet d’économiser assez d’argent lors d’un projet de construction. Elle est nettement moins chère qu’une charpente en bois ou en béton. Concrètement, elle coûte généralement entre 8 et 15 % en moyenne moins chère que les autres types de charpente. Cela se justifie par le fait que la charpente métallique est à la fois facile et rapide à monter. Elle ne nécessite pas non plus de coûts de logistique et de mise en place. Ainsi, les économies qu’elle permet de réaliser sont importantes et peuvent s’élever à plusieurs centaines ou milliers d’euros en fonction de la superficie à couvrir. Écologique L’autre raison qui justifie le fait que la charpente en métal soit aujourd’hui recommandée pour n’importe quel projet de construction, est son pouvoir écologique. En effet, l’acier est une matière 100 % recyclable qu’on peut réutiliser à l’infini sans compromettre sa qualité. Il fait partie des rares métaux qui produisent très peu de déchets et respectueux de l’environnement. De même, l’acier consomme très peu d’énergie comparativement à l’aluminium, au zinc et au cuivre. Il favorise une gestion efficace de l’énergie thermique. Tout cela fait de la charpente métallique une solution à fort impact écologique qui répond parfaitement aux enjeux actuels du changement climatique. Les entreprises qui utilisent la charpente métallique dans leurs projets de construction, améliorent considérablement leur responsabilité sociétale et environnementale. Facile et rapide à mettre en place Qu’elle soit conçue en kit ou sur mesure, la charpente en métal est une solution très facile à monter. Contrairement aux autres types de charpentes, elle n’implique pas de grands travaux pour sa mise en place. Les constructeurs fabriquent tous les éléments en usine et viennent simplement les monter sur le site de la construction. Ils installent la charpente entière en quelques jours. Cela vous épargne de nombreuses tracasseries et surtout vous évite de perdre le temps. La charpente métallique est donc une solution idéale, si vous avez besoin d’une charpente en urgence ou si vous souhaitez réaliser votre projet de construction en un temps record. Facile à entretenir L’entretien d’une charpente traditionnelle est généralement difficile à faire. Elle implique une surveillance permanente et l’intervention des professionnelles. Les charpentes en bois deviennent même un problème avec le temps. La charpente métallique ne subit pas ces défaillances. Car l’acier est imputrescible ; il ne peut pas se corrompre ni se pourrir. Aucun insecte xylophage ni champignon n’arrive pas à le détruire. Ainsi, la charpente en métal subit rarement de fissures et de traces de détérioration. Elle ne se transforme pas quels que soient le taux et la durée de l’humidité ambiante à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment. L’entretien d’une charpente en métal ne nécessite donc pas un traitement qui impliquerait l’utilisation d’un produit quelconque. La charpente métallique est une solution qui s’adapte à tout type de construction. Elle est solide, économique, écologique, facile à monter et à entretenir.
Il y a 3 ans et 329 jours

Une toiture de 17.000 m² éclairée avec Onduclair Thermo

Cette nouvelle toiture est destinée à recevoir des panneaux photovoltaïques sur ses pentes orientées au sud. Les plaques en fibrociment amianté, devenues trop vieilles, étaient susceptibles, à terme, de présenter un risque pour les occupants du bâtiment et ne permettaient pas de répondre à ce nouveau projet. L'entreprise ETERA a été choisie pour la rénovation de cette très grande couverture de 17.000 m². Elle a assuré le désamiantage de l'ensemble, par la dépose des anciennes plaques, puis la pose de la nouvelle couverture qui devra recevoir les panneaux photovoltaïques.Des panneaux sandwich isolants avec un parement extérieur en acier ont été sélectionnés pour ce chantier et, pour que l'intérieur du bâtiment profite de la lumière du jour, les panneaux translucides en polycarbonate ONDUCLAIR THERMO ont été choisis pour ponctuer de sources lumineuses la nouvelle couverture.« La particularité des plaques ONDUCLAIR THERMO est qu'elles proposent la même épaisseur que les panneaux sandwich, elles sont parfaitement compatibles ce qui a facilité leur intégration dans la nouvelle couverture »affirme Laurent Ferret, le directeur d'ETERA.La solution ONDUCLAIR THERMO d'ONDULINE a en effet été spécifiquement développée pour être associée à des panneaux sandwich en couvertures neuves ou en rénovation et éclairer l'intérieur des bâtiments (usines, hangars agricoles, ERP...). La plaque ONDUCLAIR THERMO est composée de 2 parties : une plaque en polycarbonate ou en polyester et une plaque inférieure en polycarbonate alvéolaire. Sa transparence assure un confort maximal à l'intérieur des bâtiments grâce à une transmission lumineuse accrue.ONDUCLAIR THERMO - Facile à poser« La charpente était très ancienne, avec des entre axes entre pannes très irréguliers » ajoute Laurent Ferret,« il faut souligner la souplesse et la réactivité d'ONDULINE qui nous a permis de bénéficier de nos plaques ONDUCLAIR aux différentes dimensions demandées ».Le montage des panneaux ONDUCLAIR THERMO est simple et rapide. Les panneaux se posent à l'avancement, en même temps que les panneaux métalliques. Les panneaux sont dotés de renforts longitudinaux sous chaque nervure principale pour augmenter leur rigidité.Facile à mettre en œuvre et profitant d'une grande résistance aux impacts, la solution ONDUCLAIR THERMO est flexible selon les besoins des chantiers.Déclinée en de nombreuses épaisseurs (30, 40, 50, 60, 80, 100, 120, 140, 150 mm), elle permet une adaptation parfaite aux différents panneaux sandwich métalliques du marché.Les lames d'air des panneaux agissent comme un isolant naturel. Pour plus de confort et afin de satisfaire les besoins les plus exigeants en termes d'isolation, ONDULINE propose une option T (Confort Thermique) qui offre des coefficients d'isolation performants (jusqu'à 0,836W/m².K).Les solutions ONDUCLAIR THERMO se déclinent en une large gamme pour répondre à tous les besoins :ONDUCLAIR THERMO PC : système de panneaux sandwich dont la peau supérieure est en polycarbonate d'une épaisseur d'1 mm et la peau inférieure en polycarbonate alvéolaire.ONDUCLAIR THERMO PLR : système de panneaux sandwich dont la peau supérieure est en polyester d'une épaisseur d'1,2 à 1,6 mm et la peau inférieure en polycarbonate alvéolaire.ONDUCLAIR THERMO PC T et PLR T : systèmes avec option « Confort Thermique » pour une isolation accrue.ONDUCLAIR THERMO PC R et PLR R : systèmes avec option « Renforcé » pour une résistance aux charges accrue et une plus grande facilité d'installation en neuf ou en rénovation.ONDUCLAIR PC TR ET PLR TR : systèmes profitant des 2 options « Renforcé » et « Confort Thermique » permettant d'allier performance thermique, mécanique et facilité de mise en œuvre.
Il y a 3 ans et 329 jours

Cuisine centrale d’Allauch, volumétrie abstraite signée Combas

Atelier COMBAS Architectes (Sophie Delage, Pierre Le Quer, Mathieu Grenier, Éric Grenier), avec Atelier Regis Roudil, a livré en 2020 la cuisine centrale Allauch (Bouches-du-Rhône). D’une surface de 967,3 m² (Surface extérieure : 1 870 m²), l’ouvrage a utilisé la pente pour libérer le projet de ses contraintes. Communiqué. C’est sur un terrain vierge de […] L’article Cuisine centrale d’Allauch, volumétrie abstraite signée Combas est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 331 jours

MOZINOR, labellisé « Architecture contemporaine remarquable »

MOZINOR, l’emblématique cité industrielle verticale de Montreuil vient de se voir attribuer par la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France du Ministère de la Culture, le label Architecture contemporaine remarquable qui valorise et distingue les réalisations les plus significatives de la production architecturale des XXe et XXIe siècles. La cité industrielle verticale Mozinor du 2-20 avenue Salvador-Allende et de la rue Didier-Daurat, à Montreuil (93), premier ensemble industriel construit en hauteur en France, est ainsi reconnue comme édifice urbain, témoin matériel de l’évolution technique, économique, sociale, politique et culturelle des réalisations architecturales du XXe siècle.Acronyme de Montreuil Zone Industrielle Nord, il est le fruit d’une volonté municipale toujours très actuelle, de préservation de l’environnement et de création d’activités et d’emplois locaux en banlieue. C’est en 1963, période marquant les prémices de la désindustrialisation de la région parisienne que ce choix « révolutionnaire » et visionnaire d’une zone industrielle verticale, plus économe en surface au sol, est pris. Mozinor, c’est le fruit d’un compromis entre la préservation du tissu pavillonnaire et horticole existant et le développement de l’emploi local. Avec son toit terrasse planté d’une prairie de 2 ha et un alignement de tilleuls, de genêts, de cerisiers et de nombreuses autres plantes, Mozinor est précurseur des conceptions architecturales les plus écologiques. Pour accompagner et concrétiser ce projet, le conseil municipal vote en 1972 la réalisation d’une ZAC et la création d’un nouvel outil, la Société anonyme d’économie mixte pour l’aménagement et le développement économique de Montreuil, la SADEMO puis confie, en 1986, la gestion des lots dont elle reste propriétaire à la Semimo-B, désormais devenue Semimo, une autre de ses sociétés d’économie mixte. L’idée est faciliter l’accès de ce cette zone industrielle verticale en l’édifiant sur une dérivation autoroutière de l’A86, l’A186 reliée au bd. périphérique par l’autoroute A3 à l’échangeur de la porte de Bagnolet, à égale distance des aéroports Roissy et Orly… La conception de ce projet atypique et innovant qui ouvre ses portes en 1975, est confié aux architectes Gilbert-Paul Bertrand (notamment urbaniste de Pierrefitte) et Claude Le Goas. Claude Le Goas (1928-2007) est le grand architecte et urbaniste de Montreuil. C’est l’homme du siège confédéral de la CGT porte de Montreuil, c’est celui qui conçoit le Conservatoire de la Croix-de-Chavaux, la Cité de l’Espoir et tant d’autres bâtiments remarquables de Montreuil. Il est l’un des premiers à mettre en œuvre le concept de construction de la ville sur la ville. Ensemble, ces deux architectes conçoivent un bâtiment industriel de 42 000 m² en béton armé (ossature en poteaux-poutres porteurs sur lesquels reposent des dalles de plancher avec façades au visuel très graphique percées de baies) sur une emprise au sol de seulement 3,2 ha, desservant, sur 4 étages, des locaux d’activités modulables de 500 à 6 000 m² et de 6 m de hauteur avec des trames de 78 m². Ces locaux conçus comme des volumes aménageables facilement sont accessibles depuis une sorte d’autoroute intérieure, la fameuse rampe hélicoïdale de Mozinor. Cette double rampe centrale à faible pente est empruntable par des poids lourds de 30 tonnes sans que ces derniers, qu’ils montent ou qu’ils descendent, n’aient jamais à se croiser. Avec cette incroyable innovation, les architectes font de Mozinor, sorte de forteresse aux tours crénelées, le lointain descendant du château de Chambord avec son fameux escalier hélicoïdale. Photo : Teknad – Wikimedia
Il y a 3 ans et 332 jours

10e édition du Forum International Bois Construction

La 10e édition du Forum International Bois Construction se tiendra du 15 au 17 juillet 2021 au Grand Palais Ephémère, sur Le Champs-de-Maris à Paris. Un événement exceptionnel, réunissant la filière forêt-bois-construction autour de la thématique : La construction biosourcée pour bâtir un avenir. Un programme riche et un dispositif inédit pour le Forum. Pendant ces trois jours, vous pourrez retrouvez les ateliers thématiques suivant : L’association du biosourcé et du géosourcé La construction bois et la bio-économie circulaire Le bois au Village des Athlètes La reconstruction de Notre-Dame de Paris Les surélévations Le CO2 Le charpentier La mixité bois acier-béton Le domaine hospitalier Les crèches Le LVL Le luxe Temps forts également avec l’annonce des lauréats du Prix National de la Construction Bois et des Press International Award Wood Architecture le jeudi 16 juillet à partir de 18 heures. À noter une ouverture au grand public avec deux débats citoyens le 17 juillet à 18h et à 19h : 1/ L’économie circulaire dans l’aménagement : mythe ou réelle demande des acheteurs publics et privés organisé par Les Canaux 2/ La jeunesse interpelle la filière forêt-bois organisé par FIBois Île-de-France en partenariat avec Les Nuits des Forêts et Le Monde Pour la première fois toutes les conférences, traduites en français et en anglais, seront filmées en temps réel et accessibles en livestream partout dans le monde. Retrouvez en détail le programme des conférences de l’édition 2021 ©Artbuild • La scénographie du Forum vers une démarche au bilan carbone le plus neutre possible Avec une mise en place d’une démarche éco-responsable et éco-conçue, c’est une première en France en : concevant et développant des stands en 100 % bois français en hêtre et peuplier; imaginant un auditorium éphémère qui sera la salle plénière, démontable et réutilisable. créant avec l’agence AAVP Architecture un mobilier avec des matériaux recyclés et de réemploi à partir de 1200 portes de l’ancien Hôpital Saint-Vincent-de-Paul (Paris 14°). Ce mobilier sera vendu aux enchères à la fin du Forum. installant une borne à l’entrée qui permettra de calculer en deux minutes l’empreinte carbone de chaque visiteurs, congressistes et exposants qui pourront compenser leurs émissions en CO2 en plantant un ou plusieurs arbres. • Les nouveautés 2021 Cette année encore, le Forum se renouvelle et proposera de nouvelles expositions : Grande exposition sur la reconstruction de la Charpente de Notre-Dame de Paris ADIVbois et Les Canaux : deux espaces de vie : L’un est l’espace presse autour des trois prototypes ADIVbois et d’une scénographie imaginée par Appelle Moi Papa, studio de graphisme et direction artistique basée à Nantes L’autre est celui des Canaux installé devant le grand écran de l’Auditorium Ephémère Un espace filière forêt-bois de 185m2 imaginé par le CNDB et le Studio DAAO, valorisant la diversité des essences, des savoir-faire et des possibilités qu’offre le matériau bois : Un espace ADIVbois avec Les Tours en hauteur Un espace Ameublement Français avec Les Huttes Un espace France Bois Forêt + FIBois France avec Les Cabanes Espace Filière forêt-bois ©CNDB Le Plateau TV Bati-Journal Pour cette édition, Bati-Journal, avec le soutien de l’interprofession nationale France Bois Forêt en partenariat avec les organisateurs et le magazine Wood Surfer sera présent avec un dispositif exceptionnel : un plateau TV au cœur du Totem, réalisé par France Douglas, La Fabrique Collective et les Compagnons du Devoir. Les émissions réalisées et animées par Stéphane Miget, journaliste spécialisé construction-bâtiment, reprendront les conférences du Forum et toutes les vidéos seront à retrouver dès le 15 juillet sur la chaîne YouTube de Bati-Journal et sur les sites partenaires de l’animation. Plateau TV Bati-Journal - Forum Bois Construction 2018 Rendez-vous donc dès le 15 juillet au Forum Bois Construction à Paris > Inscriptions
Il y a 3 ans et 333 jours

Le formidable potentiel de décarbonation de la filière forêt-bois française

Pour le CNDB, l’investissement de 200 millions d’euros dans la filière forêt bois dans le cadre du Plan France Relance ainsi que l’annonce de 50 millions d’arbres plantés sur la période 2021-2022 sont les premiers pas amorçant une dynamique de développement voulue dans l’optique du Plan Ambition Bois 2030. Ce sont les prémices de l’édification d’une véritable souveraineté “forestière”. Pour conserver le potentiel d’absorption des forêts françaises, les capacités de stockage et de substitution octroyées par l’usage du bois, captant à eux seuls 25% des gaz à effet de serre nationaux, le renouvellement et l’accroissement de la ressource forestière doit dès lors devenir une priorité absolue. La forêt et l’usage du bois constituent deux compartiments indissociables garantissant une sécurité optimale en matière de capital d’absorption et de stockage de CO2. Associé à l’accroissement de la forêt via des plans de boisement, reboisement et d’adaptation,  le développement de l’usage du bois pourrait, d’ici 2050, participer à hauteur de 56% à la récolte de plus de 90 millions de m3 de GES par an. L’utilisation du bois dans la conception, la construction et l’aménagement présente donc un double intérêt : la prolongation sécurisée du cycle de stockage du CO2 et le remplacement de matériaux fortement émetteurs de GES par principe de substitution. Débutant par la plantation, la ressource suit un parcours logique d’étapes progressives en commençant par une distinction entre le bois d’œuvre, le bois de trituration, le bois industrie et le bois énergie. Bois d’œuvre, de trituration et industrie passent alors deux phases dites de première et de seconde transformation permettant d’obtenir les différents produits bois tels que des charpentes, du parquet, des meubles, etc. La nature du bois conforte le principe d’une reconversion quasiment perpétuelle de la ressource, si le produit fini est par essence recyclable, les acteurs de la transformation valorisent également les déchets de bois et produits bois connexes liés à leurs activités en les réinsérant dans le cycle de production. 
Il y a 3 ans et 336 jours

Le chauffage au granulé de bois, pourtant en phase avec les réglementations, remis en cause dans les débats publics

L’interdiction du gaz dans la construction neuve à l’horizon 2022, le non-remplacement des chaudières aussi dès 2022, ou encore la réforme du nouveau DPE entrée récemment en consultation, soulèvent de nouveaux défis.Le bois, première source d’énergie renouvelable de France, soutenu par la PPE (Programmation Pluriannuelle de l’Énergie), possède de nombreux atouts pour répondre aux besoins en chaleur. Les pouvoirs publics, conscients du potentiel de la biomasse, ont fait de cette source d’énergie locale et renouvelable, un élément incontournable de la prochaine RE 2020 qui entrera en vigueur en 2022. Plus précisément, le granulé, grâce à sa densité énergétique, son excellent bilan carbone, sa combustion propre et sa flexibilité d’utilisation, a toutes les qualités pour un chauffage durable et respectueux de l’environnement.Cependant, de nombreuses interrogations demeurent dans le débat public. Elles concernent notamment le taux d’émissions de particules fines du chauffage au bois, ou encore la provenance du bois pour fabriquer du granulé, parfois associé à des pratiques de déforestation.Face à ces récentes mises en cause, Propellet souhaite rappeler deux arguments majeurs. Premièrement, un appareil moderne et performant au granulé associé à ce combustible de haute qualité n’émet qu’un taux très faible de particules fines. Par ailleurs, les granulés sont fabriqués à 100% à partir des sous-produits de la forêt et des industries du bois. Cette matière n’est pas directement issue de l’exploitation forestière puisqu’elle arrive en bout de chaine.Equipements performants et combustible certifié : La recette d’une qualité de l’air préservéeLa qualité de l’air est un enjeu majeur pour la santé publique dont les autorités se sont saisies. Des textes officiels comme le rapport parlementaire de la député Emilie Chalas sur la qualité de l’air et le chauffage au bois domestique ou encore le récent plan d’action du gouvernement pour un chauffage au bois domestique performant, soulignent tous une réalité: s’ils encouragent les appareils de chauffage au bois modernes à haut rendement, ils déplorent l’impact négatif des appareils à foyer ouvert, anciens et mal entretenus sur la qualité de l’air.Or, malheureusement, et malgré le renouvellement progressif du parc des équipements de chauffage, les foyers ouverts et équipements anciens peu performants (datant d’avant 2005) constituent encore 48% du parc des équipements et sont responsables de 82% des émissions de particules fines du chauffage au bois individuel.Propellet appelle ainsi à la sensibilisation des citoyens sur l’impact négatif sur la qualité de l’air que peut représenter un appareil inadapté et dépassé. L’association souhaite encourager le remplacement des appareils anciens par des équipements modernes, performants et à foyer fermé labelisés « Flamme Verte sept étoiles » ou équivalents. Par ailleurs, l’utilisation d’un granulé de haute qualité certifiée, permet de diminuer drastiquement les émissions de particules fines.« Le chauffage au granulé moderne, tel qu’on le connait actuellement, n’émet pratiquement pas de particules fines. Un appareil récent performant émet jusqu’à 30 fois moins de particules fines qu’un foyer fermé antérieur à 2002 et jusqu’à 30 fois moins qu’un foyer ouvert ! Malheureusement, le raccourci est encore trop facile entre une cheminée traditionnelle fortement émettrice de particules fines et une chaudière moderne ultra performante et à haut rendement. Il faut rétablir la vérité sur la réalité du chauffage au granulé en allant au-delà d’une image stéréotypée. » - Eric Vial, délégué général de Propellet.Un granulé issu des coproduits de l’industrie du bois« Nous avons récemment vu dans les médias une violente remise en cause de la biomasse pour se chauffer, associant des images de déforestation massives à la fabrication de granulé. Nous tenons à rappeler un chiffre : 100% du granulé est fabriqué à partir des coproduits des industries du bois, tels que les copeaux ou la sciure, qui sont produits lors de la première transformation du bois (pour fabriquer des charpentes, mobiliers, etc.) Le granulé a donc un rôle clef à jouer dans la valorisation de ces résidus en énergie ! » - Eric Vial, délégué général de PropelletLa fabrication de granulé de bois joue un rôle majeur dans le cycle de vie du bois, notamment lorsqu’il s’agit de réutiliser des coproduits qui ne trouveraient pas d’autres débouchés.La production de granulé est également issue de la coupe d’éclaircies ou d’entretien de la forêt. Ces coupes permettent notamment aux jeunes arbres d’obtenir davantage de lumière pour grandir. Elles assurent une sylviculture plus dynamique et permettent la régénérescence des arbres afin qu’ils captent plus de carbone.« De nombreuses inquiétudes persistent actuellement concernant la disponibilité de la ressource et beaucoup s’imaginent que la massification du chauffage au bois entraînera une surexploitation du tissu forestier. C’est faux ! La production de ces coproduits est suffisamment importante pour assurer les besoins en chauffage au granulé. D’autre part, le granulé de bois n’a pas pour vocation de répondre à l’ensemble des besoins énergétiques. La transition passe forcément par le mix énergétique » - Eric Vial, délégué général PropelletNaturellement, le renouvellement des appareils de chauffage individuels au bois, qui sont aujourd’hui beaucoup plus performants, combiné aux efforts d’efficacité thermique des bâtiments conduiront à ce qu’une même quantité de bois puisse permettre de chauffer un nombre plus important de ménages français. Par ailleurs, les besoins en construction ou mobilier, étant croissants, cela s’accompagnera par une augmentation maîtrisée des prélèvements forestiers, en tous les cas bien inférieurs à la croissance de la forêt.
Il y a 3 ans et 338 jours

Un chantier vert pour une énergie verte à Saint-Gervais

Un projet de développement durableLa production d'énergie verteLa commune de Saint-Gervais multiplie les projets visant à produire de l’énergie propre pour ses besoins et pour l’export.Panneaux solaires et centrale photovoltaïqueAvec ses panneaux solaires installés sur le toit de la piscine et sa centrale photovoltaïque sur celui de la patinoire qui se dotera prochainement de cellules supplémentaires pour augmenter sa production d’électricité, la commune produit de l’énergie pour faire fonctionner ses installations sportives et fournit chaque année l’équivalent de la consommation électrique de 37 logements.Centrales hydroélectriquesTrois centrales hydroélectriques sont exploitées au Fayet, à Bionnay et au Râteau faisant de la commune un territoire à énergie positive puisqu’elle produit ainsi cinq fois plus d’énergie que la population saint-gervolaine n’en nécessite.Cet automne, ce sont les travaux pour la construction d’une nouvelle centrale qui turbinera les eaux du torrent de Miage qui vont démarrer avec une prise d’eau sur le torrent de Miage, une conduite forcée et un bâtiment usine. Fonctionnelle en 2023, elle sera exploitée par la SARL CH Miage.Un chantier propre et respectueux de la naturePréserver la ressource en eauAfin de ne pas perturber la ressource en eau des habitants de Miage, des agriculteurs et du bétail, la prise d’eau se fera en aval du village. Ces travaux seront aussi l’occasion de raccorder le village au réseau des eaux usées. Les habitants gagneront donc en qualité de vie et le site en propreté.Transport par câble : blondinLe Maire de Saint-Gervais et le Conseil Municipal ont été rapidement enthousiasmés par le projet proposé en 2016 saisissant l’intérêt pour leur commune et plus largement pour l’environnement de produire, grâce aux ressources locales, une énergie renouvelable qui n’émet pas de gaz à effet de serre. Mais le dossier a tardé à aboutir car il était impératif pour Jean-Marc Peillex de valider le meilleur projet respectant la nature environnante : « Produire de l’énergie propre, c’est très bien, mais si ça nécessite 3.000 rotations d’hélicoptère pour y arriver, ça ne vaut pas la peine ! J’ai tenu à ce que les travaux nécessaires à ce projet de turbinage engendrent le moins de pollution possible et j’ai demandé à CH Miage de nous proposer un chantier ‘vert’ ». C’est donc une technique de transport par câble appelé « blondin » qui a été privilégiée.Intégration paysagèreLe bâtiment de la centrale hydroélectrique de Miage qui sera situé dans le secteur de la Gruvaz va se fondre de manière harmonieuse au sein de cet environnement boisé naturel à flanc de montagne. Les chemins nécessaires seront réalisés en bois ou en pierres locales, les façades seront en parties enterrées, l’ouvrage en lui-même sera dissimulé par des arbres, arbustes, plantes et fleurs afin de diminuer son impact visuel…Le blondin – Késako ?C’est un transport par câble téléphérique qui permet d’acheminer le matériel de chantier et les matériaux notamment en zone montagne où les pentes sont fortes et les obstacles à franchir nombreux. Cette solution technique est très respectueuse de l’environnement puisqu’elle ne nécessite pas de carburant.Signature du bailCe vendredi 21 mai, le bail à construction du turbinage des eaux de Miage a été signé en mairie de Saint-Gervais entre la commune et la SARL CH Miage autorisant cette dernière à construire et exploiter la centrale hydroélectrique pour une durée de 60 ans soit jusqu’en 2081.La puissance de l’usine est estimée à 3.190 KW. La SARL devra payer une redevance annuelle à la commune basée sur son chiffre d’affaires et lui verser près de 40 000 € d’indemnités foncières sur la durée de l’’exploitation pour l’occupation des terrains communaux.
Il y a 3 ans et 343 jours

Les nouvelles tuiles Erlus sur le toit d’une maison individuelle

Le chantier a été couvert avec le nouveau modèle Level RS® d’ERLUS et a nécessité 2 500 tuiles, posées sur une surface de 230 m².Moderne et rectiligne, Level RS® protège efficacement les toits à faible pente sans aucune sous-construction étanche.Les tuiles Level RS®, une solution convaincante pour les toits à faibles pentes« Grâce à son triple emboîtement latéral et de tête, la tuile plate Level RS® peut être posée pour les pentes particulièrement faibles. Sur ce chantier, l’entreprise Poeschl a misé sur la nouvelle tuile pour faibles pentes d’ERLUS et un écran de sous-couverture HPV. »Dès la mise en œuvre de la tuile plateLevel RS® qui est certifiée selon la norme prEN 15601 a fait le bonheur des poseurs. En dépit de la faible pente cette tuile dispense les prescripteurs et les couvreurs de la mise en œuvre d’une sous-couverture fastidieuse et coûteuse.Or, cette étape aurait été indispensable avec des tuiles à pureau plat conventionnelles. « La combinaison d’une tuile moderne et rectangulaire avec une pente faible2nous facilite grandement le travail », s’enthousiasme le maître-charpentier Stephan Poeschl. « Les charpentiers s’orientent de plus en plus vers les toits à faible pente, tandis que les clients souhaitent de plus en plus des toitures avec des tuiles d’aspect plat. Or, les tuiles disponibles sur le marché peinent à contenir la pluie dans une configuration à faible pente », poursuit-il. « La nouvelle tuile à triple emboîtement Level RS® d’ERLUS s’est révélée vraiment solide. Nous n’avons pratiquement pas eu à déplorer de casse sur le chantier. Ce sans-faute a enchanté nos collaborateurs ».La nouvelle tuile ERLUS est déjà le troisième modèle de tuile spécialement développé par ERLUS pour les toits à pente particulièrement faible. La tuile Level RS® est disponible en rouge profondou ardoise intense. Sur ce chantier, la couleur ardoise intense a été retenue.Une grande résistance à la pénétration des eaux pluvialesEn matière d’étanchéité à l’eau, la tuile Level RS® combine deux grands avantages. D’une part, elle présente un degré d’absorption d’eau minime grâce à sa cuisson en qualité clinker à 1.200 degrés.D’autre part, son triple emboîtement latéral et de tête favorise l’évacuation de l’eau de pluie. Ainsi, même avec des configurations en très faibles pentes (pente nominale de 16 degrés ou pente minimale de 10 degrés en pose croisée), la sous-construction reste au sec.Une grande résistance au vent et à la grêleLa tuile Level RS® possède une grande résistance au vent. En pose croisée, on peut même se passer de crochets. Sur ce toit en croupe, les tuiles ont quand même été pannetonnées sur le côté des arrêtes. Le crantage anti-tempête, que l’on trouve sur les autres tuiles mécaniques de la gamme, garantissent un positionnement exact des crochets de type I ou II. « La pose de crochets peut ralentir le chantier. Nous utilisons donc habituellement le crochet anti-tempête II, qui se positionne rapidement d’une seule main et d’un simple clic ».La tuile Level RS®, à l’instar de toute la gamme ERLUS, possède un haut niveau de certification contre la grêle. Elle atteint la classe 4 de résistance, c’est-à-dire que des grêlons d’une taille de quatre centimètres de diamètre n’abîment aucunement la tuile. Ce modèle appartient à la famille grand moule ERLUS-XXL et fait partie du groupe de pureau de 38,5 centimètres.Une mise en œuvre très facile sur le chantierAvec son poids plume de seulement 4,8 kg et son bel emboîtement périphérique, la tuile Level RS®se révèle très facile à mettre en œuvre. Cette maison individuelle cubique au toit à 4 pans très plat était parfaitement adaptée pour un premier test de pose. Stephan Poeschl, gérant de l’entreprise éponyme, a été enchanté par la qualité de la tuile à pureau plate en couleur ardoise intense. « Le modèle séduit non seulement du point de vue visuel, mais marque également des points en raison de sa compatibilité avec les toits à faible pente. Lors de la mise en œuvre également, la tuile a impressionné nos collaborateurs par sa grande stabilité et son excellente assise en pose croisée ». Les travaux de coupe au niveau des arrêtes ont été très faciles à réaliser. Grâce à la solidité et à la qualité de la tuile, il n’y a pratiquement pas eu de casse.Toute une gamme d’accessoires de marque ERLUSAu niveau de la cheminée, les charpentiers ont installé un marchepied de 80 centimètres pour le ramoneur. Même avec des pentes de toit de 16 degrés, ces « installations pour travaux de ramonage », précisées dans la norme DIN 18160-5, demeurent judicieuses sur la surface lisse des tuiles engobées.Tous les accessoires en aluminium ERLUS se montrent très robustes et résistants à la corrosion. Sur cette toiture, les couvreurs ont intégré une tuile de ventilation sanitaire ALU en diamètre 125 mm et une tuile de ventilation en alu en diamètre 150 mm, en parfaite harmonie avec le modèle de tuile et la couleur du toit. Le revêtement engobé haut de gamme (qualité façade), en accord avec la couleur individuelle des tuiles, permet de créer un aspect homogène et durable pendant des dizaines d’années.Parmi les accessoires originaux, le fabricant fournit également le support de panneaux solaires ALU-SYSTÈME(voir l’image), réglable en hauteur (20 mm) et certifié selon la norme EN 15 601. Désormais, même les rénovations avec des pannes et des chevrons transversaux peuvent accueillir des installations solaires en ligne droite. Ce support dispose d’une charge nominale exceptionnellement élevée, qui ne repose pas sur les chevrons. Le poids est transmis à la construction sous-jacente par l’intermédiaire d’une structure de planches. Cette dernière peut même être installée sur des systèmes d’isolation sur chevrons. Cet accessoire ingénieux permet enfin de diminuer sensiblement le nombre de supports nécessaires par rapport aux fixations conventionnelles et représente une économie non négligeable. Les panneaux solaires peuvent ainsi être installés rapidement et de manière sûre sans abîmer le toit.La nouvelle tuile Level RS® et les accessoires de marque ERLUS assortis sont disponibles en France dans les négoces spécialisés.
Il y a 3 ans et 344 jours

Nouveaux télémètres connectés GLM 50-27 C/CG professional

Un design anti-choc au service des chantiers les plus exigeantsIdéals pour les chantiers les plus rudes, les nouveaux télémètres GLM 50-27 C Professional (faisceau rouge) et GLM 50-27 CG Professional (faisceau vert) de Bosch offrent une meilleure visibilité du point de laser, notamment dans les zones avec une luminosité difficile.Ils sont d’une conception extrêmement robuste. En effet, ils disposent d’un boîtier renforcé à 360° en caoutchouc, qui absorbe efficacement les chocs, et d’un écran incassable avec un clavier en silicone d’une grande résistance. Même après des chutes d’une hauteur de 1,50m sur du béton, ils restent intacts. Certifiés IP65, ils résistent à la fois aux projections d’eau et à la poussière.Une interface utilisateur optimisée et des fonctions étenduesL’interface utilisateur intelligente des télémètres GLM 50-27 C/CG Professional offre de nombreuses fonctions. Intuitive, grâce à une molette de sélection et de larges touches du clavier, l’utilisation de l’appareil est encore plus facile, même avec des gants de travail. Les différentes fonctions s’affichent par des symboles et des mots-clés tels que «Longueur», «Mesure continue» ou «Niveau».Les télémètres Bosch réalisent en toute simplicité des mesures indirectes, des calculs de surface et de volume.Dotés d’un capteur d’inclinaison, ils peuvent être utilisés pour mesurer les pentes et servir de niveau à bulle numérique. Les GLM 50-27 C/CG Professional disposent de nouvelles fonctions :Assistance pour guider l’utilisateur lors de ses premiers pas avec l’outil en lui proposant des animations claires sur les différentes fonctions de mesures,Mètre ruban pour simplifier la lecture des différentes mesures prises,«Grands chiffres» pour prendre des mesures en sérieAnnotation pour mesurer et marquer des distances très rapidement.D’autre part, les nouveaux télémètres Bosch offrent un maximum de lisibilité des données grâce à un écran couleur à contraste élevé. Celui-ci pivote automatiquement, comme sur les Smartphones, pour permettre à l’utilisateur de lire facilement les valeurs affichées dans n’importe quelle position. Par ailleurs, si l’écran est hors de vue de l’utilisateur, lesGLM 50-27 C/CG Professional émettent un Bip sonore et des vibrations qui confirment que les mesures effectuées sont bien enregistrées. Enfin, l’autonomie de la batterie a été améliorée grâce à 2 piles AA et à l’optimisation des parties matérielle et logicielle.
Il y a 3 ans et 345 jours

BTP : avez-vous besoin d’une assurance décennale ?

Vous êtes un professionnel du BTP et vous vous demandez s’il est vraiment nécessaire de souscrire une assurance décennale ? Nous vous invitons à en savoir plus sur l’assurance responsabilité civile décennale. De quoi s’agit-il ? Est-ce une obligation ou non ? Est-il indispensable de souscrire ce contrat ? L’intérêt de souscrire une assurance décennale L’assurance décennale est un contrat d’assurance professionnelle destiné essentiellement aux professionnels du bâtiment et travaux publics (BTP). Elle a pour vocation de couvrir le constructeur en cas de sinistres compromettant la solidité ou le bon usage du bien immobilier concerné. Ce contrat comprend la garantie décennale prévue par la loi, selon l’article 1972-4-1 du Code civil. Celle-ci est valide pour 10 ans à compter de la remise des clés. À travers cette garantie, les constructeurs acceptent d’honorer leur obligation de réparer les éventuels dommages sur le bien construit. Vous pouvez en effet choisir d’obtenir votre assurance décennale en ligne ou auprès d’une agence physique. La souscription en ligne est cependant l’option idéale pour gagner du temps et bénéficier de tarifs compétitifs. Assurance décennale : une obligation pour tout constructeur La souscription d’une assurance responsabilité civile décennale est une obligation pour tous les constructeurs selon la loi Spinetta du 4 janvier 1978. En tant que professionnel BTP, vous n’avez donc pas le choix que de contracter cette assurance professionnelle. Les professionnels du BTP concernés En principe, l’assurance décennale concerne divers professionnels du bâtiment, en l’occurrence : les artisans du BTP (maçons, couvreurs, charpentiers, plombiers, électriciens, etc.), les auto-entrepreneurs et les entrepreneurs de la construction, les métiers d’étude et de conseil (architectes, ingénieurs, etc.), les techniciens et les lotisseurs-aménageurs. Avant d’intervenir sur le bâtiment, ces professionnels doivent signer un contrat de louage d’ouvrage régissant leur relation avec le maître d’ouvrage. Notons que les sous-traitants sont exclus de l’obligation de souscrire une assurance responsabilité civile décennale. La présentation de l’attestation d’assurance décennale Avant de démarrer les travaux, vous êtes obligés de remettre au maître d’ouvrage votre attestation d’assurance responsabilité civile décennale. Ce document certifie que vous êtes réellement assurés. Il doit mentionner les coordonnées de votre assureur et la couverture géographique du contrat d’assurance. Il est également impératif de remettre ce justificatif au propriétaire du bien à construire. Si ce dernier prévoit de céder son bien avant l’expiration du délai de 10 ans, il doit transmettre l’attestation d’assurance décennale au nouveau propriétaire. Notons également que ce document doit accompagner chaque devis et chaque facture que vous délivrerez au cours des travaux. Pourquoi est-il indispensable de souscrire une assurance décennale ? Au-delà de son caractère obligatoire, l’assurance décennale est vraiment indispensable. Pourquoi ? Ce contrat vous protège des conséquences pécuniaires en cas de sinistres affectant la solidité de l’ouvrage ou son bon usage de destination. Les dommages couverts La garantie décennale couvre tous les dommages de construction et les vices importants. Ces derniers affectent la solidité de l’ouvrage ou rendent le bâtiment inhabitable. Ces dommages ou vices peuvent survenir sur le gros œuvre (charpente, murs, toiture, etc.). Ils peuvent également se rapporter aux équipements du bâtiment (pompe à chaleur, canalisations encastrées, chauffage central…). La garantie décennale peut également s’appliquer sur les vices ou défauts concernant l’électricité, l’isolation ou les menuiseries. Dans ce cas, le propriétaire ou maître d’ouvrage doit justifier que ces problèmes ont rendu le bien impropre à sa destination. Les dommages exclus L’assurance décennale exclut : les dommages de nature esthétique (une couleur de peinture inadaptée par exemple), les dommages dont la cause est inconnue, les vices émanant du propriétaire ou d’un tiers. Précisons que la garantie décennale ne prend pas en compte les menus ouvrages, en l’occurrence les fissurations aux plafonds ou aux murs sans infiltration. L’utilisation de la garantie décennale Si votre client constate des dommages affectant la solidité de son bien par exemple, il peut vous poursuivre en actionnant la garantie décennale. Pour ce faire, il doit vous adresser une lettre recommandée indiquant le dommage identifié. Ce courrier met également en demeure votre entreprise de prendre en charge les réparations. Vous disposez d’un délai de 5 jours pour avertir votre assureur. Une fois que la pertinence des réclamations de votre client est justifiée, votre assureur doit verser les frais de travaux de réparation. Conseils pour choisir et souscrire votre assurance décennale Retrouvez ci-dessous quelques conseils pour bien choisir le contrat d’assurance responsabilité civile décennale adapté à votre activité. Les critères de choix à prendre en compte Lors de votre choix d’une assurance décennale, renseignez-vous sur la réputation de l’assureur. Vérifiez son ancienneté, son expérience et son service client. Faites des recherches sur l’assureur sur les forums, les blogs et les réseaux sociaux. Prêtez une attention particulière sur les garanties offertes par le contrat d’assurance, afin de vous assurer que l’ensemble de vos activités soient couvertes. Informez-vous également sur les exclusions, le montant des cotisations, la zone de couverture et la date de prise d’effet du contrat. Faites appel à un courtier en assurance en ligne pour vous aider à trouver le meilleur contrat. La démarche pour souscrire une assurance décennale Vous devez fournir à l’assureur quelques renseignements pour obtenir un devis d’assurance décennale, en l’occurrence votre type d’entreprise, la dénomination de votre entreprise, l’effectif de votre entreprise, le chiffre d’affaires annuel et les activités à couvrir. Afin de justifier vos déclarations, vous devez transmettre à l’assureur quelques documents, tels qu’un extrait de Kbis, un document INSEE et vos moyens de paiement. Veillez à ce que la souscription de votre assurance responsabilité civile décennale soit effectuée avant l’ouverture officielle de votre chantier. Quel est le prix d’une assurance décennale ? Un assureur peut fixer le prix d’une assurance décennale selon de nombreux facteurs : votre métier (maçon, électricien, plombier…), votre entreprise (sa taille, son effectif, son chiffre d’affaires, son ancienneté, etc.), vos antécédents en termes de sinistres, votre expérience et votre formation, votre zone géographique d’intervention, les garanties offertes, la franchise en cas de sinistre. Le prix d’une assurance décennale peut également varier d’un assureur à un autre. C’est pourquoi il est astucieux de comparer quelques devis avant de souscrire un contrat. Souscrire une assurance décennale est non seulement obligatoire, mais également indispensable pour tous les constructeurs (artisans, entrepreneurs, architectes, etc.). Cette assurance professionnelle permet de vous protéger des conséquences pécuniaires des dégâts ou vices sur le bâtiment et ses équipements indissociables. Profitez des services d’un courtier en ligne pour vous aider à dénicher l’assurance décennale au meilleur rapport garanties/prix.
Il y a 3 ans et 345 jours

Le château de Glénay va retrouver un toit

Les ruines imposantes en granit du château de Glénay (Deux-Sèvres) sont remarquablement bien conservées, bien qu’il ait été dépecé au fil du temps. Ce monument bénéficie de travaux concernant la mise hors d’eau du logis, grâce à une restauration des planchers, de la charpente et de la couverture en ardoise aujourd’hui disparus. Le logis, la tour d’angle et la tour polygonale, vont retrouver leur haut volume, la structure va être sécurisée. Les planchers à la française du logis seront rétablis dans leurs dispositions originelles. La composition des façades d’origine sera rétablie, avec ses baies à meneaux et ses lucarnes à pignon. Les menuiseries seront restituées en prenant le soin de dupliquer des ouvrages existants et pertinents de monuments comparables. Les charpentes et couvertures seront restituées, reposant sur un profil de corniche déterminé grâce à l’étude typologique. Les lucarnes, se basant sur les règles de proportions issues des exemples de la région, retrouveront leur place dans la composition des façades. Les baies à croisées et demi-croisées ainsi que les menuiseries de style « 1450 » seront complétées et restituées. Les charpentes et leur conception seront rétablies selon les résultats de l’analyse typologique grâce aux traces (empochements, empreintes, solins, etc) encore visibles. Les couvertures respecteront le vocabulaire employé dans la région à la fin du XVe siècle ainsi que tous les détails de cette époque.  Le montant des travaux s’élève à 1 248 226,94 €. Les propriétaires bénéficient au titre du Plan de Relance du Ministère de la Culture, sur le budget 2021 de la Direction régionale des affaires culturelles, d’un taux de subvention de 70,50 %, soit une subvention de 880 000 €.  Maître d’œuvre : AEDIFICIO – M. Stéphane Berhault (Architecte du patrimoine). Les entreprises retenues sont installées localement : Dagand Atlantique (Bressols 82 et La Couronne 16) pour les échafaudages et la maçonnerie, Asselin (Thouars 79) pour la charpente, Alain Coutant (Mauléon 79) pour la couverture et Epilog Ornements pour la zinguerie (Brion-près-Thouet 79).
Il y a 3 ans et 346 jours

Le parvis de Notre-Dame de Paris provisoirement fermé à cause d'une forte concentration de plomb

"Les résultats de la dernière campagne de mesures ont fait apparaître des concentrations de poussières de plomb supérieures au niveau habituel parisien ("bruit de fond") en certains points du parvis", informe la PP dans un communiqué.Le "bruit de fond" du plomb à Paris correspond à la pollution indépendante de Notre-Dame.Après avis de l'Agence régionale de santé (ARS), le préfet de police Didier Lallement a donc pris un arrêté interdisant la circulation des piétons et des véhicules sur le parvis, qui prévoit cependant quelques points de passage autour.Cette fermeture sera levée dès que le nettoyage du parvis sera réalisé et que "l'ensemble des valeurs relevées seront revenues à un niveau suffisamment bas", indique la préfecture de police.Depuis l'incendie, "le parvis et la cathédrale font l'objet d'une surveillance continue de la concentration de la poussière de plomb", rappelle la PP.Les flammes avaient fait fondre plusieurs centaines de tonnes de plomb se trouvant dans la charpente du monument gothique. Des travaux de dépollution avaient été effectués dans plusieurs établissements scolaires autour du monument.
Il y a 3 ans et 352 jours

Inquiétude des couvreurs face aux difficultés de recrutement, aux prix, et aux disponibilités de certaines fournitures

Si les carnets de commandes sont là, les inquiétudes portent désormais sur des tensions liées au recrutement, aux prix, et aux disponibilités de certaines fournitures (bois de charpente, liteaux, écrans de sous-toiture...).La FFTB a lancé en 2019 un Observatoire de la rénovation en Couverture qui interroge deux fois par an en septembre et février par téléphone 800 artisans-entreprises représentatifs du secteur. Cette quatrième enquête réalisée en février 2021 porte sur un bilan d'activité pour 2020 et sur les perspectives pour le premier semestre 2021.-2,1% : une baisse « contenue » de l'activité 2019/2020Les entreprises interrogées estiment que leur activité Travaux Couverture Rénovation Tuile a subi une diminution de -2,1% au terme de l'année 2020 comparée à l'année 2019, un bilan plutôt meilleur que l'ensemble de l'activité rénovation (en baisse de 9% par exemple selon la note de conjoncture FFB).« La bonne tenue de l'activité rénovation tuile en 2020 peut s'expliquer par plusieurs facteurs» commente Olivier Lafore, en charge de cette étude pour le groupement des tuiliers de la Fédération Française des Tuiles et Briques qui précise «on pense évidemment à la nature des travaux en extérieur qui fait que l'activité est moins impactée par les contraintes réservées aux travaux en intérieur. La rénovation en toiture est aussi plutôt du ressort de l'artisanat, plus mobile et réactif que les grosses structures. La filière a évidemment été frappée par le confinement et l'arrêt brutal des chantiers et des activités des réseaux de négoce en mars 2020. Les fabricants ont procédé à l'arrêt progressif de la majorité des lignes de production à partir de cette date mais les stocks constitués avant le confinement ont cependant toujours permis de répondre à la demande des négoces et à la reprise progressive des chantiers. » Olivier LaforeDes entreprises sereines sur leur carnets de commandesLes couvreurs se considèrent donc peu impactés par la crise dans la perspective du 1er semestre 2021 et affichent un niveau de préoccupation faible quant à leurs volumes d'activité : 1,9 sur 5 sur une échelle numérique de 1 à 5.59% des artisans et entreprises déclarent ainsi avoir traversé la crise sanitaire sans conséquence majeure sur l'exploitation. 37% expriment certes une inquiétude mais poursuivent normalement leur activité. Seul 3% de l'ensemble des structures sondées déclarent une forte inquiétude qui serait susceptible de conduire à un redressement, voire un arrêt de l'exploitation.Des perspectives 2021 dynamiquesLes prévisions pour le premier semestre s'établissent en moyenne à +1,2% par rapport au second semestre 2020. On notera cependant que l'Ile de France (-0,1) et surtout le Nord-Est (-1,6) sont nettement en décalage avec les autres régions. Le contexte sanitaire de février 2021 et les annonces de reconfinement qui émergeaient à cette période peuvent expliquer ce décalage sur deux zones denses et durement touchées en 2020.Recrutement et tensions sur certains matériaux : points d'alerteEn effet, 58% des entreprises interrogées déclarent avoir des difficultés de recrutement (+6 pts / sept. 2020) et 72% l'identifient comme un frein à leur développement. « Les difficultés de recrutement sont récurrentes pour les couvreurs et s'y ajoutent actuellement des tensions sur certaines fournitures notamment bois de charpente, liteaux... Nous redoutons que ces difficultés bloquent la reprise dont nous avons tous besoin. »Olivier Lafore
Il y a 3 ans et 353 jours

OCAPE – La nouvelle marque dédiée aux professionnels de l’étanchéité et de la toiture-terrasse

CAPTIO® Une réponse innovante et durable pour la rétention temporaire des eaux pluviales À l’heure du dérèglement climatique, la maîtrise des eaux est devenue une préoccupation essentielle. Pour lutter contre le phénomène de saturation et de débordement des réseaux de collecte des eaux pluviales en cas de fortes intempéries, TMP CONVERT a développé CAPTIO®. Ce système breveté de plaques structurées en nid d’abeilles, au taux de vide de 95 %, permet de réaliser une retenue d’eau temporaire sur des toitures-terrasses étanchées accessibles et inaccessibles. La solution innovante de rétention d’eau temporaire sur support béton étanché CAPTIO® se compose d’une large gamme de plaques alvéolaires répondant à toutes les contraintes techniques du maître d’œuvre : hauteurs de 30 à 240 mm pour une capacité de retenue d’eau de 27,9 à 227,3 l/m2. Fabriquées en France à partir de polypropylène 100 % recyclé, les plaques en nid d’abeilles CAPTIO® sont simples et rapides à mettre en place, et très résistantes à la compression (30 T/m2). Lorsque les fortes pluies surviennent et que l’eau ne peut être évacuée instantanément, les alvéoles du système CAPTIO® se remplissent d’eau, puis se vident progressivement à travers leurs micro-perforations. Cette solution techniquement innovante et économique (pas besoin de cuve enterrée) assure un rejet progressif de l’eau dans le réseau d’assainissement.   Les plaques alvéolaires CAPTIO® sont livrées préassemblées sur le chantier, dimensionnées selon les prescriptions du bureau d’étude technique et les règles locales (l’épaisseur du CAPTIO® dépendant du volume d’eau à stocker). Prêtes à l’emploi, les plaques alvéolaires CAPTIO® sont mises en œuvre sur le complexe d’étanchéité ou sur l’isolation inversée. Elles sont posées directement sur la couche drainante, les unes contre les autres. – APPLICATIONS – Les plaques alvéolaires CAPTIO® servent à : › Réaliser une retenue d’eau temporaire pour toiture-terrasse étanchée › Réaliser un remblai allégé en toiture-terrasse › Lester avec des gravillons dans le cas d’une isolation inversée. – DESTINATION – › Climat de plaine (altitude inférieure à 900 m) sur élément porteur en maçonnerie de pente nulle ou inférieure à 5 % › Toiture-terrasse inaccessible (gravillons, végétalisée) › Toiture-terrasse technique (gravillons stabilisés, dalles béton) › Toiture-terrasse jardin (terre végétale) › Toiture-terrasse accessible aux piétons (gravillons stabilisés, dalles sur plots, pavés drainants, dalles, pavés, dallages en béton armé) › Toiture-terrasse accessible aux véhicules légers (dallages en béton armé)   Caractéristiques des plaques alvéolaires CAPTIO® – Polypropylène 100 % recyclé – Taux de vide : 95 % – Masse volumique : 46 kg/m³ – Résistance à la compression : 30 T/m² selon ISO 844 – Résistance aux variations de température : – 30 °C à + 60 °C – Réversibles et facilement découpables – Grande surface de contact pour éviter le poinçonnement  
Il y a 3 ans et 357 jours

Élection au Bureau confédéral de la CAPEB

La composition du nouveau Bureau confédéralDavid Morales a été élu au poste de Vice-Président, en charge des affaires économiques, en remplacement de Sabine Basili qui ne se représentait pas. A ce titre, il préside la Commission nationale des affaires économiques de la CAPEB.Cette élection ayant libéré le poste de Secrétaire adjoint, c'est Thierry Ravon qui fait son entrée au Bureau à cette fonction.Candidat sortant dans la fonction, Gilles Chatras a été réélu Vice-Président en charge de la formation et du Réseau.Toutes les élections au sein du Bureau se font à bulletin secret pour des mandats de trois ans. Le Bureau confédéral 2021 se compose donc des huit membres suivants :Les membres du nouveau Bureau confédéral(En rouge : nouvellement élu - En bleu : réélu)Bio express des nouveaux élus du BureauThierry Ravon fait son entrée en Bureau au poste laissé vacant de Secrétaire adjoint. Membre de la commission nationale des affaires économiques de la CAPEB, il a tout récemment développé le tout premier Contrat de Construction de Maison Individuelle (CCMI) 100% digital et intelligent, qui permet aux petites entreprises du bâtiment d'accéder au marché réglementé de la construction individuelle. Installée à Balzac en Charente en 2001, son entreprise de carrelage emploie aujourd'hui 9 salariés dont 2 apprentis. Administrateur de sa CAPEB départementale, il est élu président de la CAPEB régionale de la Nouvelle Aquitaine. Il est vice-président l'U2P de la même région. Il est élu administrateur du CCCA-BTP.David Morales, ancien secrétaire adjoint, est élu Vice-président en charge des affaires économiques. Ancien gendarme (et ancienne ceinture noire de judo), il passe un CAP Plâtrier et s'installe en 1982 en Haute Garonne à Encausse les Thermes. Président de l'entreprise SASU MORALES, cette entreprise familiale emploie aujourd'hui 10 salariés dont fils et belle fille. Administrateur de la CAPEB de son département (31), il devient administrateur de la CAPEB nationale à la faveur de son élection à la présidence de l'UNA des métiers et techniques du plâtre et de l'isolation 2010-2019. Au CSTB, il est expert et président du Groupe Spécialisé n°9, donnant les avis techniques pour les cloisons, doublages, plafonds.Gilles Chatras, vice-président sortant, il est réélu à ce poste qu'il occupe depuis 2020. Élu administrateur confédéral en 2009, il est élu président du FAF-CEA de 2017 à 2020. Il a également été conseiller professionnel de l'UNA des métiers de la Peinture-Vitrerie-Revêtement de 2005 à 2020. En 1991, il reprend l'entreprise familiale située à Clermont-Ferrand. Aujourd'hui associé au sein d'une SARL de peinture, décoration et plâtrerie, il emploie 2 salariés et un apprenti. Adhérent de la CAPEB en 1991, il est élu Président de la CAPEB du Puy-de-Dôme en 2013. Trois nouveaux élus au sein du Conseil d'administration :Jean-Michel MARTIN :Charpentier Menuisier en activité principale, et œuvrant en Isolation Cloisons constructeur pour les activités annexes, il crée son entreprise en 1985 à Montilliers dans le Maine et Loire, qu'il co-gère avec son frère. Ils représentent la 6ème génération, la 7ème génération étant déjà dans l'entreprise, qui emploie aujourd'hui 38 salariés, apprentis compris. Jean-Michel Martin adhère à la CAPEB de son département en 1992 où les responsabilités syndicales ou professionnelles le portent à la présidence de 2012 à 2015. Il est également élu administrateur de l'U2P du Maine et Loire. A l'Assemblée générale de la CAPEB nationale du 22 avril 2021, il est élu président de l'UNA Charpente Menuiserie Agencement et, à ce titre, intègre le conseil d'administration.Bruno HATTON :Métallier et menuisier aluminium, Bruno Hatton a repris l'entreprise familiale en 2008 à Pruillé-le-chétif (Le Mans Métropole) dans la Sarthe. Bruno Hatton représente la 3ème génération. Son entreprise emploie aujourd'hui 18 salariés, dont 3 apprentis issus des Compagnons du devoir et de CFA du bâtiment. Il adhère à la CAPEB de son département l'année de son installation. Rapidement engagé et militant, les responsabilités syndicales le conduisent à la présidence de la Section métallerie départementale, puis à la co-présidence de la CAPEB de la Sarthe et à la fonction de trésorier de la CAPEB régionale des Pays de la Loire. Au sein de l'interprofession artisanale, il est élu trésorier de l'U2P départementale. A l'Assemblée générale de la CAPEB nationale du 22 avril 2021, il est élu président de l'UNA Serrurerie Métallerie et à ce titre intègre le conseil d'administration.Benoit GAUTHIER :Maçon en Ardèche à Saint Désirat, il succède à son père à la gérance de l'entreprise familiale en 2006 et travaille actuellement seul. Son entreprise, qui œuvre en pierres sèches, est labellisée EPV, Entreprise du Patrimoine Vivant. Son entreprise adhère à la CAPEB de son département en 1966, il enchaine les responsabilités syndicales qui le conduisent à la présidence de la CAPEB de l'Ardèche, puis à la présidence de la commission économique de la CAPEB régionale de Auvergne-Rhône-Alpes. Au sein de la CAPEB nationale, Benoit Gauthier est désigné conseiller professionnel auprès du président de UNA Métiers de la Pierre, Eric Le Dévehat. A l'Assemblée générale de la CAPEB nationale du 22 avril 2021, il est élu administrateur au sein du conseil d'administration.
Il y a 3 ans et 359 jours

Les travaux de toiture : quelles sont les différentes interventions utiles?

En principe, pour la réalisation des travaux de toiture, différentes interventions s’imposent en fonction des problèmes à traiter. Il peut s’agir effectivement d’une opération sur votre charpente, votre système d’isolation ou l’étanchéité de votre revêtement. Pour ce faire, il est primordial de solliciter un couvreur, afin d’assurer l’inspection régulière de votre structure et détecter ainsi la source de vos problèmes. Selon le cas, ils peuvent survenir des fissurations constatées sur la cinquième façade de votre maison. En effet, pour garantir une meilleure sécurisation de vos occupants, vous devez maintenir votre couverture en bon état, en planifiant systématiquement son entretien. Travaux de charpente A la base, la charpente est le squelette de votre bâtiment et correspond en réalité à la partie qui supporte le poids de votre couverture. De ce fait, son entretien demande la réalisation d’interventions en travaux de toiture, selon les règles techniques préconisées dans ce domaine. En effet, ces normes permettent de garantir : l’équilibre de votre maison, la consolidation de votre structure, l’assurance de votre sécurité. C’est la raison pour laquelle, il est important de faire appel à un charpentier professionnel pour l’entretien ou la rénovation de cette armature. Autrement, il dispose des compétences requises pour appliquer le bon traitement en vue de maintenir la longévité prolongée de votre propriété. Pour ce faire, il déploiera divers moyens, tels que : la pulvérisation de produit nettoyant, la solution impénétrable pour les plaques, les soins antifongiques, le remplacement des tuiles. Travaux d’isolation de la toiture Si vous souhaitez avoir une meilleure économie d’énergie, votre couvreur vous conseillera effectivement de renforcer l’isolation de votre couverture. Cette intervention vous donnera ainsi l’opportunité de bénéficier d’un confort thermique et phonique à l’intérieur de votre maison. En effet, d’après les estimations, les pertes de chaleur sont souvent causées par la dégradation de votre charpente ou l’absence d’isolation. Par conséquent, il est impératif de planifier des travaux de toiture dans ce sens, pour préserver ces aspects fonctionnels. Dans cette optique, pour bénéficier d’une propriété parfaitement isolée et résistante aux intempéries, il est essentiel d’assurer la bonne étanchéité de votre structure. Cette capacité protègera l’ensemble contre la pénétration de l’eau et l’infiltration de l’humidité. Le cas échéant, vos résidents risquent de rencontrer des troubles de santé au niveau de la respiration tels que les allergies. Risques durant les travaux de toiture En effet, il est important de tenir compte des risques d’accident comme la chute en hauteur qui peuvent se produire lors des travaux de toiture. En général, ils sont causés par : – un échafaudage mal fixé, fortement encombré ou placé sur un sol en pente et glissant. – le non-respect des normes lors du montage ou le démontage des estrades. – des échelles mal posées et sans entretien systématique, – des plans de travail installés de façon incorrecte et qui finissent par se démonter en pleine opération. Afin d’y remédier, il est plus judicieux de confier votre chantier entre les mains d’un excellent couvreur qui saura prévoir toutes les mesures de sécurité adaptées. De la même manière, il a la capacité requise pour prendre en charge le contrôle de votre projet et garantir son bon déroulement.
Il y a 3 ans et 361 jours

Notions pratiques sur les petits travaux de maçonnerie

Dans la pratique, en matière de rénovation ou de réfection de votre maison, vous avez la possibilité de choisir parmi plusieurs types d’interventions. Pour ce faire, avant d’embaucher un professionnel dans ce domaine, il est important de distinguer la nature des tâches à mettre en place. Ainsi, il s’agit de petits travaux de maçonnerie lorsque vous avez besoin d’une opération mineure. A savoir, installer une ouverture dans votre fronton, bâtir un muret dans votre jardin, faire couler une dalle en béton. Il en est de même si vous prévoyez d’agrandir votre fenêtre pour poser une baie vitrée… Toutefois, il est important de noter que malgré le fait qu’une telle tâche semble facile à réaliser, elle demande un réel savoir-faire. Par conséquent, la sollicitation d’un maçon vous fera bénéficier du temps et l’assurance d’un résultat de qualité. Principe de base De façon concrète, la réalisation des petits travaux de maçonnerie repose sur le respect de certains critères indispensables pour la construction d’un bâtiment. A savoir : la qualité de travail fourni par un professionnel, le maintien des délais d’exécution, une estimation rationnelle du devis. A ce titre, il est essentiel de vous appuyer sur les compétences d’un maçon confirmé, capable d’accomplir vos attentes concernant votre projet. Dans cette optique, les interventions peuvent concerner la réalisation de différentes poses de matières sur des surfaces horizontales, verticales ou inclinées. Pour ce faire, vous avez le choix entre différents types de revêtements, tels que : enduit, brique, pierre, béton, carrelage… Optiques essentielles Etant donné que votre structure sert de barrière contre les intempéries, vous devez préserver son étanchéité pour éviter les dégradations. Pour ce faire, une entreprise de maçonnerie comme https://www.entreprise-maconnerie-12.fr/ qui se trouve en Aveyron dispose des compétences requises pour maîtriser les techniques combinées et choisir les produits adaptés. De la même manière, l’intervention d’un maçon qualifié vous permettra de protéger votre charpente et de maintenir l’aspect esthétique de votre maison. Dans cette optique, il vous conseillera sur les matériaux adéquats en fonction du style architectural de votre propriété (traditionnel ou moderne). D’ordinaire, un moellon est souvent utilisé à la place du béton. Autrement, économiquement parlant, le parpaing est plus avantageux et surtout particulièrement résistant, ce qui en fait un élément parfait pour les murs extérieurs. Pour bénéficier d’un très bon isolant, la brique est recommandée en vertu de sa qualité thermique et hygrométrique. Préservation du confort thermique des BBC (bâtiment basse consommation) A la base, les maisons BBC (Bâtiment Basse Consommation) s’active pour se conformer aux normes des réglementations thermiques dans les domaines suivants : Isolation thermique, Étanchéité à l’air, Conception bioclimatique, et les énergies renouvelables. En clair, il s’agit de classer énergétiquement le type de logement selon sa consommation thermique, en limitant son alimentation à un seuil à ne pas dépasser. Prenons exemple sur certains pays qui l’ont fixée à 50 KwhEP/m²an (une consommation en Energie primaire par m — en une année). C’est une estimation nécessaire, afin de satisfaire les besoins minimums des habitants, tels que : Ventilation Rafraîchissement Eau chaude Éclairage Pour continuer à bénéficier de tous ces avantages, il est important d’effectuer les petits travaux de maçonnerie qui s’imposent, dès que vous constatez une dégradation. Pour ce faire, il est conseillé d’embaucher des maçons professionnels, afin de vous aider à mener à bien votre chantier.
Il y a 4 ans et 0 jours

Verrières aluminium et les lanterneaux modulaires

Les verrières aluminium VELUX et des lanterneaux modulaires sont désormais disponibles en France. Les verrières sont composées de panneaux préfabriqués dotés de profilés fins. Elles peuvent être configurées de différentes façons afin de créer des puits de lumières sur des toits en pente et des pyramides sur des toits plats. Les équipements permettent de contrôler la lumière naturelle, la chaleur et la ventilation, en vue d’optimiser le climat intérieur et la performance du bâtiment. Les lanterneaux, quant à eux, peuvent être combinés grâce à des poutres de connexion. Il est possible de les installer seuls ou bien de constituer une longue rangée de lanterneaux sur des toits plats. Cette solution est idéale pour les couloirs et les bâtiments annexes. La gamme propose différents types de modules conçus sur mesure : petites et grandes dimensions, ouvrants ou fixes sans différence visible entre modules en position fermée.  Photo : rénovation de l’emblématique « intu Metrocentre » à Gateshead près de Newcastle – velux
Il y a 4 ans et 1 jours

Une toiture de 17 000 m2 éclairée avec ONDUCLAIR THERMO

L’ancienne couverture de 17 000 m2 en plaques en fibrociment amianté d’un bâtiment de Chassagny en Auvergne-Rhône-Alpes a été déposée pour être remplacée par des panneaux sandwich en acier. Des panneaux translucides en polycarbonate ONDUCLAIR THERMO d’ONDULINE s’inscrivent dans la nouvelle toiture pour laisser passer la lumière du jour tout en profitant d’une excellente isolation. Cette nouvelle toiture est destinée à recevoir des panneaux photovoltaïques sur ses pentes orientées au sud. Les plaques en fibrociment amianté, devenues trop vieilles, étaient susceptibles, à terme, de présenter un risque pour les occupants du bâtiment et ne permettaient pas de répondre à ce nouveau projet. L’entreprise ETERA a été choisie pour la rénovation de cette très grande couverture de 17 000 m2. Elle a assuré le désamiantage de l’ensemble, par la dépose des anciennes plaques, puis la pose de la nouvelle couverture qui devra recevoir les panneaux photovoltaïques. Des panneaux sandwich isolants avec un parement extérieur en acier ont été sélectionnés pour ce chantier et, pour que l’intérieur du bâtiment profite de la lumière du jour, les panneaux translucides en polycarbonate ONDUCLAIR THERMO ont été choisis pour ponctuer de sources lumineuses la nouvelle couverture. « La particularité des plaques ONDUCLAIR THERMO est qu’elles proposent la même épaisseur que les panneaux sandwich, elles sont parfaitement compatibles ce qui a facilité leur intégration dans la nouvelle couverture » affirme Laurent Ferret, le directeur d’ETERA. La solution ONDUCLAIR THERMO d’ONDULINE a en effet été spécifiquement développée pour être associée à des panneaux sandwich en couvertures neuves ou en rénovation et éclairer l’intérieur des bâtiments (usines, hangars agricoles, ERP…). La plaque ONDUCLAIR THERMO est composée de 2 parties : une plaque en polycarbonate ou en polyester et une plaque inférieure en polycarbonate alvéolaire. Sa transparence assure un confort maximal à l’intérieur des bâtiments grâce à une transmission lumineuse accrue.   ONDUCLAIR THERMO – Facile à poser « La charpente était très ancienne, avec des entre axes entre pannes très irréguliers » ajoute Laurent Ferret, « il faut souligner la souplesse et la réactivité d’ONDULINE qui nous a permis de bénéficier de nos plaques ONDUCLAIR aux différentes dimensions demandées ». Le montage des panneaux ONDUCLAIR THERMO est simple et rapide. Les panneaux se posent à l’avancement, en même temps que les panneaux métalliques. Les panneaux sont dotés de renforts longitudinaux sous chaque nervure principale pour augmenter leur rigidité. Facile à mettre en œuvre et profitant d’une grande résistance aux impacts, la solution ONDUCLAIR THERMO est flexible selon les besoins des chantiers. Déclinée en de nombreuses épaisseurs (30, 40, 50, 60, 80, 100, 120, 140, 150 mm), elle permet une adaptation parfaite aux différents panneaux sandwich métalliques du marché. Les lames d’air des panneaux agissent comme un isolant naturel. Pour plus de confort et afin de satisfaire les besoins les plus exigeants en termes d’isolation, ONDULINE propose une option T (Confort Thermique) qui offre des coefficients d’isolation performants (jusqu’à 0,836W/m2.K).   Les solutions ONDUCLAIR THERMO se déclinent en une large gamme pour répondre à tous les besoins : ONDUCLAIR THERMO PC : système de panneaux sandwich dont la peau supérieure est en polycarbonate d’une épaisseur d’1 mm et la peau inférieure en polycarbonate alvéolaire. ONDUCLAIR THERMO PLR : système de panneaux sandwich dont la peau supérieure est en polyester d’une épaisseur d’1,2 à 1,6 mm et la peau inférieure en polycarbonate alvéolaire. ONDUCLAIR THERMO PC T et PLR T : systèmes avec option « Confort Thermique » pour une isolation accrue. ONDUCLAIR THERMO PC R et PLR R : systèmes avec option « Renforcé » pour une résistance aux charges accrue et une plus grande facilité d’installation en neuf ou en rénovation. ONDUCLAIR PC TR ET PLR TR : systèmes profitant des 2 options « Renforcé » et « Confort Thermique » permettant d’allier performance thermique, mécanique et facilité de mise en œuvre. www.onduline.fr