Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour ponts

(1004 résultats)
Il y a 4 ans et 233 jours

En quoi le nouveau Diagnostic de Performance Énergétique est-il inédit ?

Fruit des accords de Kyoto et de la retranscription dans les lois françaises des engagements européens, le Diagnostic de Performance Énergétique (D.P.E.) existe depuis 2007. Au-delà des défaillances très médiatisées qui ont jalonné son existence, le D.P.E. demeure l'un des diagnostics les plus réalisés dans l'immobilier. Aujourd'hui près de 10 millions de D.P.E. ont été enregistrés auprès de l'Ademe en 7 ans. Ce diagnostic joue aujourd'hui un rôle informatif auprès des locataires et des acquéreurs, mais très bientôt, cela va changer en allant vers un durcissement très significatif du D.P.E.Premier serrage de vis : à compter du 1er juillet 2021 (et non comme c’était prévu initialement le 1er janvier 2020, Covid oblige !), le D.P.E. deviendra juridiquement opposable en application de la loi dite ELAN du 23 novembre 2018 portant sur l’évolution du logement, de l'aménagement et du numérique, visant à réformer en profondeur le droit immobilier. Concrètement, à partir de cette date, le locataire ou le nouvel acquéreur d’un bien pourra se retourner contre le diagnostiqueur en cas d’écart significatif entre les performances constatées à l’usage et les évaluations du D.P.E. fourni lors de l'achat ou de la location d'un bien.Autre tour de vis, le gel d’augmentation du loyer d'un logement qui serait une « passoire énergétique » étiquetée F ou G ; déjà initié dans les zones tendues avec le décret n° 2019-802 du 26 juillet 2019 relatif à l'évolution de certains loyers dans le cadre d'une nouvelle location ou d'un renouvellement de bail.Principaux resserrages conséquents à venir, enfin, ceux instaurés par la Loi énergie-climat du 8 novembre 2019, qui renforceront progressivement les contraintes auprès des propriétaires, des bailleurs ou des acquéreurs de biens étiquetés F ou G. Ces exigences renforcées iront crescendo jusqu'en 2028, avec l'obligation de travaux consécutifs à l'achat d'un bien consommant plus de 331 kWh EP/m².an : un article contraignant de juri les acquéreurs ou propriétaires à rénover les biens les plus énergivores.Une étape nécessaire mais encore très éloignée de la généralisation voulue des Bâtiments Basse Consommation (BBC) à l'horizon 2050(80kWh/m².an en rénovation) pour les bâtiment neufs comme pour les bâtiments anciens. Pour rappel, les logements neufs contribuent à un renouvellement moyen du parc immobilier de 1%/an…Au départ incitatif mais peu écouté, le D.P.E devient un dispositif au centre d'obligations conséquentesRendue nécessaire par le poids pris par ce diagnostic, la réforme du D.P.E permettra de le crédibiliser encore plus. Sa méthode de calcul sera désormais unique et transposable pour tous les types de bâtiments de logement, quel que soit leur âge ; plus question notamment de calcul à partir des factures d'énergie qui permettaient pour un même bien d'aboutir à deux classes énergétiques éloignées selon que ce bien était habité par une personne seule ou par une famille de 6 personnes.La prise en compte des matériaux du bâti, de l'exposition de l'immeuble, des ponts thermiques, etc. font partie des éléments majeurs du D.P.E. depuis sa principale évolution de 2013. Demain, la détermination des parois anciennes exigera des connaissances et une attention plus poussées du diagnostiqueur. L'ajout des consommations d'auxiliaires et d'éclairage, transparent quant à lui, améliorera la compréhension et la qualité de l'information sur le bien, avec une prise en compte des mêmes usages que ceux de la réglementation thermique des constructions neuves ou existantes. Enfin, quelques simplifications vont concerner les masques solaires ainsi que les locaux non chauffés. Pouvant sembler anecdotique, une clarification bienvenue voit le jour quant aux vérandas. Ainsi une véranda chauffée sera désormais incluse dans la surface habitable prise en compte pour le calcul de l'étiquette énergie du D.P.E. et les apports solaires d'une véranda, même non chauffée, seront valorisés.Permettant de recueillir des données plus précises sur le bien, notamment ancien, le nouveau D.P.E. au propriétaire du bien de gagner en lisibilité, en clarté et en utilité. La présentation et l'organisation des informations les rendent plus transparentes : outre une fourchette tarifaire de la consommation rigoureuse, d'autres critères qualitatifs globaux font leur apparition tels que le niveau d'isolation générale, la qualité de la ventilation et le confort d'été… Il y a d'ailleurs fort à parier que la prochaine canicule valorisera encore plus ce dernier critère. Ces éléments permettant une connaissance plus approfondie d'un bien doivent nourrir les échanges sur la consommation énergétique et le confort entre les acteurs de l'immobilier (propriétaires, bailleurs, locataires, acquéreurs, agents immobiliers, notaires…). Elles doivent ainsi encourager la prise en considération des enjeux énergétiques et climatiques dans la valorisation du bien.Une dernière intention louable et souhaitable du point de vue de la transition énergétique. Mais dans bien des métropoles où pourtant les défis climatiques et environnementaux sont plus que jamais d'actualité, rien n'est moins sûr. La flambée continue des prix de l'immobilier et la rareté des biens disponibles rendent les négociations de prix impossibles ou seulement à la marge. Loin d'apaiser le marché immobilier, la crise sanitaire actuelle pourrait au contraire renforcer le rôle de valeur-refuge qu'est la pierre. Toutefois, et dans l'hypothèse d'un exode urbain vers le péri-urbain, l'étiquette énergétique jouera un critère d'attraction prévalent sur un marché soumis à moins de pression.
Il y a 4 ans et 236 jours

Giga tours, méga ponts : dans les entrailles des monuments hors normes

Les tours Burj Khalifa à Dubaï (828 mètres) ou Montparnasse à Paris (210 mètres), le pont suspendu du détroit d'Akashi et ses 1.991 mètres de portée centrale... L'exposition "XXHL, giga tours et méga ponts" présente, jusqu'au 7 mars 2021, un panorama des plus grands édifices monumentaux contemporains (en hauteur comme en largeur), du point de vue de l'ingénieur et non de l'architecte."Ces réalisations monumentales détiennent toutes des records, mais ce n'est pas une exposition sur les records: l'idée est de présenter le génie technique à l'oeuvre, dans notre ligne éditoriale +les mains dans le cambouis+", explique à l'AFP Evanthia Ioannidou, cheffe de projet de cette exposition.Après un coup d'oeil sur une grande fresque démarrant à la pyramide de Gizeh (édifiée il y a 4.500 ans), le public, à partir de la fin du collège, peut déambuler à travers deux grandes salles pour se glisser dans la peau d'un ingénieur au moment de la conception d'un monument, via une muséographie fluide et 80% numérique (écrans géants "immersifs", vidéo projection interactive, réalité augmentée...).Il peut se familiariser avec le "BIM" ("Building information modeling"), cette maquette numérique évolutive en 3D, un incontournable des concepteurs. "Depuis les années 1990, l'outil numérique a transformé la façon de concevoir: on ne peut plus construire ces édifices sans la puissance du calcul numérique, qui permet par exemple d'évaluer la résistance aux vents, ou d'anticiper ce qui est le plus écologiquement vertueux", souligne Evanthia Ioannidou.L'exposition parle aussi de rénovation, avec un focus captivant sur le projet de renaissance de la tour Montparnasse, et sur des constructions "durables" comme la tour en bois Hypérion à Bordeaux.Car l'heure n'est plus seulement à la seule grandeur: le critère de "l'empreinte environnementale gagne en importance dans la course à la plus haute performance", écrit l'ingénieur Jean-Marc Jeager, dans le journal de l'exposition.
Il y a 4 ans et 236 jours

Savoir pérenniser l’existant

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Tel un doudou multi-raccommodé, le bâti existant peut être pérennisé via un entretien régulier et les réparations nécessaires. [©ACPresse] Le doudou – ours, couverture et autres peluches au doux pelage – est un indispensable du quotidien de beaucoup d’enfants… Et parfois même de certains adultes ! Son odeur, sa forme, chaque petite partie de cet “être” détiennent une valeur inestimable. S’il lui arrive malheur, impossible de le remplacer. Et bien souvent, de multiples raccommodages sont indispensables pour lui permettre de traverser les âges. Il n’y a pas que les doudous qui marquent nos esprits. Des lieux, des ouvrages ou les bâtiments qui nous hébergent, que l’on visite ou se rencontre, façonnent nos souvenirs. Comme nos fidèles peluches, nous aimerions qu’ils soient éternels. D’une part, pour continuer à nous donner toutes sortes d’émotions. D’autre part, pour les léguer aux futures générations. Cette dernière condition est plus que jamais d’actualité. Surtout avec l’urgence climatique et les nouvelles tendances de consommation. Qu’allons-nous transmettre ? Lorsque le doudou est abîmé, faut-il le réparer ou le remplacer ? Lorsqu’un bâtiment s’essouffle, faut-il le détruire ou le restaurer ? Nous n’allons pas faire le match “rénovation versus construction neuve”, car les deux sont indispensables de nos jours…  Dans les pages qui suivent, nous mettons simplement en avant ceux qui œuvrent pour la pérennité des ouvrages d’art, des maisons ou de toutes autres réalisations. Tous les corps de métiers s’intéressent à la question. Qu’ils soient spécialisés dans l’ingénierie, dans les travaux, la recherche ou la maîtrise d’œuvre… Ils ont le même objectif. Comme les parents qui recousent, toujours avec amour, les doudous fatigués, ces professionnels s’assurent de figer dans le temps des savoir-faire, mais aussi, par la force des choses, des émotions…  Mini-sommaire Strres/IMGC : Un inventaire des ponts à la Prévert Freyssinet renforce une buse par Bfup projetéLhotellier 2D : « Nous ne voulons pas être des démolisseurs lambda »Résidence des Pierres Levées : Le règne minéral Bouyges Travaux Publics adopte les lames orphelines Lerm/Diades : Des savoir-faire complémentaires Sigma Béton : Analyser les caractéristiques du béton a posteriori Cemex : Et le btonnier se fait rénovateur Groupe RGD : Au-delà du produit MC-Chimie : « Nous proposons tous types de systèmes de réparation »Cermix : Le challenger Saretec : Les experts Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 236 jours

Strres & IMGC : Un inventaire des ponts à la Prévert

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Un rapport du Sénat met en lumière le mauvais état structurel de 25 000 ponts. [©IMGC] Il y a deux ans, en août 2018, le pont Morandi à Gênes, en Italie s’est effondré. Après l’émotion suscitée par cet accident, les interrogations sur l’état de ce type d’ouvrages ont aussi dépassé les frontières italiennes. Ainsi, quelques mois plus tard, la Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat français a créé une mission d’information sur la sécurité des ponts. Et après 10 mois d’enquête, elle appelait à un “Plan Marshall” pour éviter tout drame. En effet, d’après les différents retours, le rapport met en lumière le mauvais état structurel de 25 000 ponts. Tous posent des problèmes de sécurité et de disponibilité pour les usagers. La Commission avait alors formulé plusieurs propositions qui sont toujours à l’étude. Pour les professionnels du secteur, la problématique doit être prise au sérieux. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 236 jours

Groupe RGD : Au-delà du produit

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Chantier de protections galvaniques avec des anodes signées RGD. [©RGD] Depuis près de 30 ans, Bob (Beaux ouvrages en béton), marque du groupe RGD, propose de multiples solutions pour le béton. « Près de 99 % de nos chantiers concernent des ouvrages d’art, des ponts ou des tunnels, explique Richard Guérin, gérant du groupe RGD. Nous élaborons des solutions conjointement avec l’entreprise de pose ou nous répondons à un CCTP1, en fournissant le produit adéquat en fonction de la demande. » La marque s’intéresse aussi bien à la réparation structurelle qu’à la protection des bétons. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 238 jours

Cité des sciences et de l’industrie : Giga tours et méga ponts, format “XXHL”

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. “XXHL, giga tours et méga ponts”. La construction hors norme investit la Cité des sciences et de l’industrie jusqu’au 7 mars 2021. « Un autre type de muséographies est expérimenté dans cette exposition de 1 000 m2 immersive et numérique. Cette dernière sensibilise le public aux prouesses techniques et aux savoir-faire développés par les ingénieurs, les architectes et les constructeurs. Que des prouesses techniques… Cela suscitera peut-être des vocations chez les ados ! », souligne Evanthia Ioannidou, cheffe de projet Universcience. De Dubaï à Millau De la Burj Khalifa, à Dubaï, au viaduc de Millau, dans l’Aveyron, en passant par le projet de rénovation de la tour Montparnasse, à Paris. Chacun des édifices illustre une problématique d’ingénierie. A savoir : la résistance des matériaux et des structures, les techniques des fondations… La Freedom Tower est le principal bâtiment du nouveau complexe World Trade Center dans le Lower Manhattan, à New York. Et le plus haut gratte-ciel de l’hémisphère Ouest (417 m de haut). Sa construction a nécessité 48 000 t d’acier et plus de 83 500 m3 de béton. [©ACPresse]A Paris, la tour Montparnasse actuelle (209 m de haut) va être rénovée, pour y amener des forêts en hauteur, ainsi que des vitres pour plus de luminosité. [©ACPresse]« Le dessin du viaduc de Millau semble simple sur le papier, alors qu’il est d’une formidable complexité d’ingénierie », insiste Jean-Michel Pereira, professeur de l’école des Ponts ParisTech, département génie civil et construction. [©ACPresse]Le Péloponnèse est relié à la Grèce continentale depuis 2004 grâce au pont Rion-Antirion, le troisième plus long pont à haubans du monde (2,2 km), après Millau (France) et Jia-Shao (Chine). Certaines de ses piles sont immergées de plus de 60 m ! [©Vinci]Burj Khalifa, appelée Burj Dubaï jusqu’à son inauguration, est un gratte-ciel situé à Dubaï, aux Emirats arabes unis, devenu en mai 2008 la plus haute structure humaine jamais construite. Sa hauteur finale, atteinte le 17 janvier 2009, est de 828 m. [©Pexel]Par son comportement hybride, le pont Yavuz Sultan Selim sur le Bosphore, en Turquie résout l’équation contradictoire d’un ouvrage suspendu et haubané à profil aérodynamique. Conçus par Jean-François Klein avec l’aide de l’architecte Frédéric Zirk, les pylônes sont de section triangulaire variable avec des fûts élancés légèrement convergents réunis par une entretoise en partie supérieure. Ils ont été réalisés jusqu’à 208 m de hauteur avec un coffrage glissant. [©GettyImages]Le siège de la Télévision centrale de Chine est un ensemble d’immeubles situé dans le nouveau quartier d’affaires de l’Est de Pékin, en Chine. Son bâtiment principal, le plus spectaculaire, atteint 234 m et se distingue par sa forme originale. L’ensemble a été conçu par le cabinet d’architecte néerlandais Rem Koolhaas. [©Vesa Niskanen]La Dubaï Marina compte plus de 200 tours, dont la Cayen tower reconnaissable grâce à son architecture atypique, les 73 étages tournant sur eux-mêmes. [©Pexel] Dans cette exposition, les visiteurs découvrent comment s’élèvent au fur et à mesure ces immenses édifices et le secret des architectes. Grandiose… Le béton, l’allié idéal “XXHL, giga tours et méga ponts” permet aux visiteurs de comprendre les enjeux de la réalisation de ces ouvrages exceptionnels. Enfin, une exposition grand public, qui illustre la manière de travailler du secteur de la construction. Cette expérience immersive fera découvrir des savoir-faire uniques. Qui repoussent toujours plus loin les limites du possible, en hauteur comme en longueur. D’où “XXHL”. Les plus jeunes apprendront pourquoi le béton est l’allié idéal des architectes et des ingénieurs. L’histoire par un film Un film inédit ouvre l’exposition. Projeté à 360° sur quatre écrans géants, il passe en revue un ensemble de questions et de solutions techniques en matière d’ingénierie. Composé d’images d’archives et de synthèse, le film offre à voir de nombreuses constructions emblématiques. L’exposition se poursuit avec une série de tables animées en vidéo-mapping1. Avec ses 828 m de haut, la Burj Khalifa est aujourd’hui la tour la plus haute au monde. Une vidéo, projetée sur une maquette de l’édifice, révèle comment cette gigantesque tour peut résister au vent. Et conserver son assise sur un sol aussi meuble que le sable du désert.  Immersion numérique Au milieu du parcours, deux tables (plus traditionnelles au niveau scénographique) présentent des échantillons véritables de matériaux de construction et la façon de les assembler. On y apprend qu’armé, précontraint ou encore imprimé, le béton s’adapte, pour réaliser des édifices hors norme. Ici, une tour esthétique réalisée dans le laboratoire des Ponts ParisTech. [©A. Robin-EPPDCSI]A l’entrée de l’exposition, un tableau comparatif met en exergue l’évolution des tours, de la pyramide de Gizeh, 139 m de hauteur (3 siècle av-J. C.) en Egypte ou de la tour Eiffel, à Paris (312 m de hauteur) jusqu’à la tour Burj Khalifa, à Dubaï, plus haute tour actuelle de 828 m. [©A. Robin-EPPDCSI]A travers l’exemple de la tour Montparnasse se pose l’urgence d’une rénovation. Quatre ans de travaux seront nécessaires pour la rendre moins énergivore. Quatre tablettes numériques de tailles différentes en réalité augmentée permettent de mesurer ces défis écologiques. Très interactif. Pour toute la famille. [©A. Robin-EPPDCSI]L’exposition “Giga tours et méga ponts, format “XXHL” est interactive, à destination de toute la famille. Ludique et instructif. [©A. Robin-EPPDCSI] La deuxième table propose un rapide historique des grandes étapes. Qui ont marqué la construction des tours et des ponts depuis l’Antiquité. De plus, à travers l’exemple de la tour Montparnasse se pose l’urgence d’une rénovation. Quatre ans de travaux seront nécessaires pour la rendre moins énergivore. La révolution du BIM Quatre tablettes numériques de tailles différentes en réalité augmentée permettent de mesurer ces défis écologiques. Mais comment conserver l’historique d’une telle construction ? En ayant recours au BIM, véritable révolution technologique. Au milieu du parcours, deux tables (plus traditionnelles au niveau scénographique) présentent des échantillons véritables de matériaux de construction. Et la façon de les assembler. On y apprend qu’armé, précontraint ou encore imprimé, le béton s’adapte, pour réaliser des édifices hors norme. Trois ponts exemplaires “XXHL, giga tours et méga ponts” se conclut par une analyse comparative de trois types de ponts – à haubans, suspendu et hybride –. Ceci, en s’appuyant sur le viaduc de Millau, le pont du détroit d’Akashi, au Japon, et le pont Yavuz Sultan Selim, situé en Turquie.  « Le dessin du viaduc de Millau semble simple sur le papier, alors qu’il est d’une formidable complexité d’ingénierie », insiste Jean-Michel Pereira, professeur de l’école des Ponts ParisTech, département génie civil et construction. Enfin, le film projeté sur la dernière table expose les facteurs qui contribuent au choix du type et de la méthode de construction. En complément 1Technique de projeter de la vidéo sur des volumes comme des façades architecturales, des tables, des murs… des décors pour le spectacle vivant ou juste dans son salon. C’est l’idée de la transformation d’un objet réel par le virtuel. Du 1er septembre 2020 au 7 mars 2021, www.cite-sciences.fr. Muriel Carbonnet Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 239 jours

Quels sont les aspects essentiels de l'enveloppe d'un bâtiment pour garantir sa performance énergétique ?

Les communications sur la performance énergétique des bâtiments se multiplient ces derniers mois (propositions de la convention citoyenne pour le climat, appel du Haut Conseil pour le Climat, annonces gouvernementales…).Pour ce Groupe de Travail du Pôle de compétitivité Fibres Energivie, une enveloppe constituée d'une isolation homogène et de ponts thermiques traités efficacement permet de diminuer considérablement la consommation énergétique. Les usagers voient ainsi leur "reste à vivre" augmenter. D'ailleurs, selon une étude menée par FLIR Systems, les ménages français gaspillent 11,5 milliards d'euros chaque hiver en raison d'une mauvaise isolation (401 € en chauffage pour un foyer moyen en France). De même, selon l'Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE), 6,8 millions de personnes se trouvent en situation de « précarité énergétique », c'est-à-dire que leur facture énergétique pèse pour plus de 8 % de leur revenu. Enfin, la rénovation des passoires énergétiques supposerait une économie moyenne dans les dépenses des ménages à hauteur de 1.100 €/an, soit environ l'équivalent d'un Smic net par an. Le dispositif prévu par la loi n° 2009-323 du 25 mars 2009, dite loi MOLLE, permet au bailleur qui réalise des travaux d'économie d'énergie dans les parties privatives communes d'un bâtiment, de demander aux locataires une « contribution pour le partage des économies de charges ». Cette contribution figure dans la quittance sur une ligne spécifique appelée communément « 3ème ligne de quittance ». Ainsi, le bailleur dispose de revenus supplémentaires pour financer les opérations de rénovation futures destinées à réaliser des économies d'énergie. Celles-ci sont évaluées selon une méthode de calcul conventionnel de la consommation d'énergie résultant d'une étude thermique (dite réglementaire), et servent de base au calcul de la contribution demandée au locataire (avec un plafond fixé par la loi à 50% des économies d'énergies). Cependant, pour le Groupe de Travail, il s'avère primordial de rappeler que cette méthode de calcul comporte des incertitudes sur la représentativité réelle des consommations. Les bailleurs sociaux s'exposent alors au risque de devoir faire face à des situations conflictuelles avec : Une économie d'énergie non atteinte, ne permettant pas de concrétiser la réduction de charge escomptée ; Une 3ème de quittance injustifiée aux yeux des locataires ; Un montant de loyer sensiblement identique, voire en augmentation ; Une possible diminution du reste à vivre des foyers induisant une croissance des impayés pour le bailleur social ayant engagé des travaux. Cette possibilité offerte aux bailleurs représente un levier financier important, mais peut rapidement devenir contreproductive lorsque les méthodes de calcul ne sont pas représentatives des performances réelles du bâtiment après travaux. Ainsi, la difficulté récurrente à estimer précisément le gain énergétique, et à garantir la performance énergétique d'un projet de réhabilitation demeure un obstacle majeur pour définir avec assurance les économies atteintes en exploitation. Le bailleur social reste sous le joug d'une contre-référence tant énergétique que financière, pouvant aller jusqu'à hypothéquer sa capacité financière à poursuivre sa stratégie de rénovation sur le moyen terme.« Il semble que notre monde actuel ait pris conscience des enjeux d'aujourd'hui mais également ceux de demain. Cela est d'autant plus précieux que cette prise de conscience émane directement des citoyens. Il est donc primordial que les décisions, qui se prennent actuellement, positionnent le curseur au bon endroit. La rénovation des bâtiments existants est le levier majeur d'un des secteurs les plus énergivores de notre société. C'est en ce sens qu'elle doit être appréhendée plus en profondeur que par le passé : promouvoir et favoriser très en amont une Isolation Thermique par l'Extérieur « durablement » pérenne. Des garde-fous doivent être conservés, renforcés, intégrés à notre réglementation, mais la démarche doit aller plus avant en faisant de la mise en œuvre un point clé. Nous devons faire de l'accompagnement et la formation professionnelle aux métiers de l'ITE, l'un des socles de nos ambitions… » -Stéphane Lambert, Président du SNBVILa valeur « verte » des logements Au-delà des conséquences positives sur le reste à vivre des foyers, une enveloppe de qualité permet également de maintenir, voire d'augmenter la valeur patrimoniale d'un bien, dite la « valeur verte » des logements. En 2018, les notaires ont indiqué que les maisons de classe F-G se sont vendues, en moyenne, de 6 à 19 % moins cher que les maisons de classe D. A contrario, celles de classe A-B affichent, en moyenne, un prix de 5 à 11 % supérieur à celles de classe D.Les enjeux liés à la future RE2020"Afin de garantir une qualité homogène de l'enveloppe du bâti depuis la conception, la réalisation et pendant l'exploitation du bâtiment, il est nécessaire d'utiliser des indicateurs réglementaires ambitieux dans la prochaine RE2020. Par exemple, l'isolation en rénovation est un concentré de cas particuliers. Il convient donc d'être en mesure d'évaluer les singularités alors que la bibliothèque RT actuelle est à vocation générique ! Il est nécessaire de mettre en place des garde-fous cohérents avec les objectifs ambitieux de performance en exploitation pour réussir la transition énergétique des bâtiments. Pour les opérations de constructions neuves, les méthodologies d'évaluation des déperditions thermiques laissent toujours place à des approximations favorables à l'adoption de solutions techniques peu performantes sur le plan thermique, privilégiant une rationalisation financière des projets. Ainsi, nombre de solutions « optimisées » induisent en réalité des déperditions thermiques notables dégradant de plus de 50 % les Uparois, sans générer la moindre alerte de non-conformité réglementaire. Ces bâtiments neufs prétendant atteindre une cible de besoin de chauffage à hauteur de 30 kWh/m².an seront plutôt, en réalité, à des niveaux proches de 50 kWh/m².an, générant des surcoûts en exploitation, et des risques pour le confort et la santé des occupants" (cf. CP précédent du Groupe de Travail sur la Qualité de l'Enveloppe). -David Corgier, cabinet d'ingénierie énergétique MANASLUDans le cadre de l'élaboration de la future RE2020, le Groupe de Travail souhaite appuyer les priorités suivantes concernant les indicateurs réglementaires : Le besoin Bioclimatique (Bbio) doit être équivalent à : standard RT2012 - 40 % ; La Consommation d'énergie primaire (Cep) doit être équivalente à : standard RT 2012 - 20 % (et suppression de toute dérogation) ; Les seuils pour limiter les ponts thermiques doivent être conservés voire renforcés ; Réintroduction de bibliothèques de bases de données de ponts thermiques mises à jour à partir des configurations et des méthodes constructives actuelles ; Mise en place d'un suivi de la performance énergétique. Dans certains cas, une procédure de commissionning doit être rendue obligatoire (petite enfance, EHPAD, santé, éducation…).Pour le Groupe de Travail qui milite en faveur d'une qualité homogène de l'enveloppe du bâtiment, il est impératif : d'adopter une approche globale pour l'efficience des opérations (coût global, 3ème ligne de quittance, reste à vivre, durabilité…). de conserver et introduire des indicateurs et des garde-fous cohérents dans la RE2020 pour la construction neuve et adapter la règlementation à la rénovation (Bbio, Cep, garde fous sur les ponts thermiques, Bases de données actualisées, méthode de commissionning). de garantir les moyens de la rénovation et de la construction neuve : mettre en place des obligations de moyens mais surtout de résultats associés à une évaluation objective de la performance (réelle et vérifiée).
Il y a 4 ans et 246 jours

Isover présente Luro et Luroche, deux solutions en laine minérale pour le sarking

La technique du sarking permet de garder la surface sous la toiture et donc de pouvoir aménager les combles, contrairement à une isolation des combles classique, qui elle, empiète sur les mètres carrés disponibles sous-toiture. Cette technique crée une isolation en continu à partir d'isolants rigides placés entre la charpente et la couverture. La charpente supporte les éléments de couverture par l'intermédiaire de contre-chevrons.Pour mettre en place cette solution, Isover propose 2 choix d'isolant : le Luro en laine minérale de verre et le Luroche en laine minérale de roche. Le Luro offre une certaine facilité de découpe et d'utilisation grâce à sa légèreté. Dans les deux cas, la charpente en bois reste apparente, pour un esthétisme certain, et la surface habitable est préservée.D'excellentes performances thermo-acoustiquesAvec les laines minérales, la solution Sarking assure d'excellentes performances acoustiques (RA.tr = 39 dB.). Elle permet par ailleurs de répondre aux exigences de la RT 2012 et aux rénovations BBC, en réduisant considérablement les ponts thermiques par une isolation en couches croisées. Les isolants de la gamme Luro et Luroche se présentent sous forme de panneaux rigides, applicables en simple ou double couche. Les performances thermo-acoustiques sont certifiées par le CSTB (ACERMI).Une mise en œuvre en 5 étapesPose du platelage et de la membrane StopvapUn platelage continu, constitué de panneaux à base de bois ou de voliges, est fixé sur les chevrons.La membrane Stopvap est déroulée horizontalement avec un recouvrement de 10 cm sur le platelage. La jonction entre lés de membranes est assurée avec l'adhésif Vario Multitape.Pose de l'isolant en 1 ou 2 couches croiséesLes panneaux d'isolant Luro ou Luroche sont posés bord à bord et à joints décalés.La seconde couche est posée également à joints croisés et décalés par rapport à la première couche.Pose de l'écran de sous toiture HPV Ecran IntégraL'Ecran Intégra est déroulé horizontalement, en commençant par le bas du rampant. Le raccord entre lés est assuré en ménageant un recouvrement de 10 cmdans le cas d'une pente > 30% et de 20 cmdans le cas d'une pente ? 30%. Pose des contre-chevronsDes contre-chevrons de largeur 60 mm minimum sont positionnés à l'aplomb des chevrons existants puis fixés à l'aide de vis spéciales Sarking à double filetage.Les vis sont orientées alternative ment avec un angle de +30° et -30° par rapport au plan de toiture pour améliorer la résistance à l'arrachement de ces derniers. En partie courante, prévoir 1,7 à 2 vis par m² distantes de 0,55 à 0,90 m selon les cas. Pose des liteauxUn liteaunage perpendiculaire aux contre-chevrons est assuré à l'aide de clous. Il constitue le support de pose des éléments de couverture.En cas de climat de montagne, un second platelage sera fixé sur les contre-chevrons. Ce platelage supportera une étanchéité complémentaire.
Il y a 4 ans et 248 jours

CDC: un plan d'investissement post Covid de 26 milliards d'euros

L'épargne des Français, qui a gonflé pendant le confinement, va servir à construire des ponts, des logements ou encore des pistes cyclables, a indiqué Éric Lombard, directeur général de la Caisse des dépôts (CDC)
Il y a 4 ans et 251 jours

Fabemi traite les ponts thermiques

La solution constructive complète pour traiter les ponts thermiquesLa RT 2005 a instauré la nécessité d’assurer une isolation complète de l’enveloppe du bâtiment. La RT 2012 et les constructions BBC portent sur les moyens à mettre en œuvre pour traiter les ponts thermiques, qui provoquent des pertes de chaleur. Les planchers et blocs Fabemi sont la réponse idéale pour atteindre les exigences de la RT 2012, voire construire des bâtiments conformes aux exigences du label E+C- (Énergie + Carbone -), en vue de la future réglementation énergétique et environnementale du bâtiment.L’entreprise Fabemi a également développé des solutions constructives complètes pour traiter les ponts thermiques (planchers avec entrevous polystyrènes + planelles + blocs isolants). À cet effet, elle propose les planelles isolantes RIVTHERM® 25 (R = 0,25 m2.K/W) et RIVTHERM® 85 (R = 0,85 m2.K/W) ainsi que l’ISOPLANEL S (R = 0,92 m2.K/W) – planelle isolante conçue pour une utilisation toutes zones sismiques – pour le traitement des ponts thermiques à l’intersection mur-plancher.Un système complet mur et plancherSans rupteurs de ponts thermiquesComptant parmi les leaders sur le marché des produits en béton, Fabemi offre des solutions constructives globales pour traiter les ponts thermiques au niveau des planchers intermédiaires des bâtiments (planchers dalle pleine, béton ou planchers préfabriqués) et ainsi améliorer les performances des parois : blocs isolants / planelles isolantes / planchers à poutrelles et entrevous.Solution économique et facile à mettre en œuvre, les planelles isolantes représentent une alternative idéale aux rupteurs de ponts thermiques, sans rupture de la dalle de compression. Le système comprend tous les éléments pour construire le plancher et les murs, dans le respect des préconisations de l’étude thermique et des règles de l’art.Un plancher isolant avec poutrelles RAID® hybrides, entrevous isolants et planelles isolantes.Des blocs isolants Fabtherm® et accessoires (blocs d’angle, blocs de chaînage…) pour monter des murs de résistance thermique jusqu’à R = 1,77 m2.K/W.Solutions constructives pour maisons individuelles et logements collectifs, les blocs isolants Fabtherm®, associés aux planelles isolantes Fabemi, permettent d’obtenir des valeurs de ponts thermiques conformes à la RT 2012, y compris avec des planchers dalle pleine.Cette solution consiste à intégrer une planelle isolante en about de dalle au niveau du passage des flux thermiques en complément de l’élévation en blocs béton isolants. Cela permet de diminuer de plus de 20% les déperditions linéiques en fonction de la résistance thermique de la planelle.En agrégats courants, d’épaisseur 5 cm, doublé d’une plaque de polyuréthane, la planelle isolante ISOPLANEL S (épaisseur 5 cm – R = 0,92 m².K/W), est efficace, simple et économique pour traiter les ponts thermiques formés aux intersections de planchers et maçonneries isolantes. Conçue pour les zones sismiques, elle est déclinée en plusieurs hauteurs (16, 17, 20 et 24 cm), en fonction de l’épaisseur du plancher. En béton de pierre ponce et dotée d’un isolant polystyrène graphite, la planelle isolante RIVTHERM® 85 (épaisseur 6,4 cm – R = 0,85 m².K/W), posée en rive de plancher, permet de traiter les ponts thermiques jusqu’à suppression des rupteurs.Également en béton de pierre ponce et dotée de 5 alvéoles, la planelle isolante RIVTHERM® 25 (épaisseur 5 cm – R = 0,25 m².K/W), posée en rive de plancher, permet de traiter les ponts thermiques. Adaptée pour tous types de plancher, la mise en œuvre des planelles isolantes Fabemi est plus simple et plus économique qu’avec des rupteurs de ponts thermiques.Fabemi planchers : poutrelles raid® hybrides manuportablesAvec ou sans étais, les RAID® Hybrides Fabemi sont des poutrelles à talon en béton précontraint avec raidisseurs treillis triangulaires exclusifs. Longue portée, ces poutrelles permettent de réaliser toutes les solutions de planchers (standards, thermiques, acoustiques), en neuf comme en rénovation. Plus légères que des poutrelles précontraintes traditionnelles, les RAID® hybrides Fabemi sont manuportables. Elles permettent d’atteindre de grandes portées (6,20 m de long sans étais et 9 m avec étais), qui offrent une grande liberté de conception des bâtiments en réduisant sensiblement la nécessité de murs de refend. Autre atout, les raidisseurs triangulaires assurent une prise en main facile pour un transport aisé. Un confort de travail très apprécié, qui renforce l’efficacité des équipes sur les chantiers.Les poutrelles RAID® hybrides Fabemi font réaliser jusqu’à 12% d’économie de béton dans le cas de montages réalisés avec des entrevous béton ou polystyrène à bords droits.Les montages isolantsLes poutrelles RAID® hybrides Fabemi s’associent avec les entrevous polystyrène suivants :OPTIRAID® : entrevous coffrant en polystyrène pour réaliser des planchers intermédiaires légers, en neuf comme en rénovation.RAIDtherm® : entrevous polystyrène à languette limitant les pertes énergétiques des planchers bas, et entrevous polystyrène décor à languette permettant de conserver une sous-face plate.RAIDtherm® sous chape flottante : entrevous polystyrène à languette combiné à la mise en oeuvre d’une chape flottante servant à optimiser les épaisseurs des isolants et à réduire de manière significative les pertes linéiques.Fabemi blocs isolants : l’excellence Fabtherm®Le savoir-faire de Fabemi s’illustre également dans la fabrication de blocs béton isolants innovants et performants de la gamme Fabtherm®, qui se répartissent ainsi :Le bloc creux à coller Fabtherm® Éco, doté d’une résistance thermique de R = 0,51 m2 K/W, qui fait économiser sur l’épaisseur de l’isolant. Deux fois plus isolant qu’un bloc traditionnel, le Fabtherm® Éco apporte une solution économique de qualité à la construction de bâtiments individuels ou collectifs jusqu’à R+2.Les blocs creux à maçonner Fabtherm® Air, deux à sept fois plus isolant que des blocs traditionnels. Ces blocs de 20 cm de section, à base d’agrégats légers ou courants, disposent d’une âme en mousse 100 % minérale AIRiumTM, développée par LafargeHolcim, renforçant leurs capacités isolantes. Ils affichent ainsi des performances thermiques inédites à épaisseur constante (de R = 0,58 m2.K/W à 1,77 m2.K/W), apportant une solution à tous les besoins (logements collectifs, maisons individuelles et bâtiments tertiaires).La mousse minérale isolante injectée dans les blocs Fabtherm® Air permet à la maçonnerie de prendre part à l’isolation du bâtiment, ce qui procure un gain de temps dans la construction et un gain de surface habitable.La gamme de blocs isolants Fabtherm® Air comprend :Le bloc à maçonner Fabtherm® Air 0.6 en agrégats courants, soit R = 0,58 m2.K/W,Le bloc à coller Fabtherm® Air 1.1 en agrégats courants, idéal pour les logements collectifs (R+4), soit R = 1,12 m2.K/W,Le bloc à coller hautes performances Fabtherm® Air 1.8 en agrégats légers (R+3), soit R = 1,77 m2.K/W.
Il y a 4 ans et 253 jours

La Caisse des dépôts va investir 26 milliards d'euros pour les transports, le logement et les terriroires

"L'épargne supplémentaire sur le Livret A depuis janvier équivaut à 27 milliards d'euros" et "servira par exemple à la réfection des ponts ou au financement des pistes cyclables, des réseaux de bus propres", a-t-il dit au Journal du Dimanche.L'épargne du Livret A collectée par l'institution doit servir à "accélérer la transition écologique et le passage à une économie plus inclusive".Au total, la CDC, bras financier de l'État, va investir "26 milliards d'euros sur tous les territoires, dont 80% alloués dans les deux ans".Parmi les chantiers du plan de relance de l'État que prévoit de financer la CDC, "la rénovation thermique des bâtiments publics et des HLM", avec pour objectif la rénovation de "22 millions de mètres carrés en métropole et en outre-mer".Au chapitre des "nouvelles mobilités", la CDC prévoit d'investir dans des "infrastructures de recharge de véhicules électriques" très demandées par les constructeurs automobiles, avec "50.000 bornes de recharge" installées "rapidement"."Nous allons aussi accélérer le développement des nouvelles énergies (hydrogène, gaz, électricité) dans les transports publics et financer 11.000 véhicules propres dans les collectivités locales " et investir dans le développement des énergies renouvelables (solaire, éolienne, hydraulique) pour "alimenter 4,5 millions de foyers", explique M. Lombard.La CDC confirme la création d'une "Banque du climat", tout en soulignant qu'il ne s'agit pas d'une nouvelle structure: elle résulte "de l'action coordonnée de la Banque des territoires et de Bpifrance dont la CDC détient 50% avec l'État": "À eux deux, ces organismes vont investir et prêter 40 milliards d'euros pour la transition écologique".Côté logement, la CDC veut financer "170.000 logements sociaux", "dont 40.000" construits sur fonds propres.Elle a déjà contractualisé avec des promoteurs pour la construction de 30.000 logements, dont 5.000 seront réservés aux personnels de santé, policiers.M. Lombard annonce la création de "15.000 nouvelles places en Ehpad" en deux ans."Enjeu majeur" pour les élus, la CDC prévoit aussi de financer "100 foncières spécialisées en commerces de centres-villes"."Si on veut des points de vente modernes, il faut faire un remembrement, c'est-à-dire regrouper les magasins et engager des travaux" avec le soutien des pouvoirs publics pour que "le loyer reste attractif".Par ailleurs, la CDC compte investir 1,3 milliard d'euros pour soutenir le tourisme et financer 100.000 formations qualifiantes pour les moins de 25 ans.
Il y a 4 ans et 258 jours

Le gouvernement présente les mesures de son plan de relance de 100 milliards d'euros, le bâtiment est prêt !

Les principales mesures en détailCompétitivité - 35 milliards d'eurosBaisse pérenne de 10 milliards d'euros des impôts de production (soit 20 milliards sur les deux ans du plan de relance), via notamment une réduction de moitié de la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (soit 7 milliards) et la baisse de moitié des impôts fonciers pesant sur les sites industriels.Cette baisse des impôts de production bénéficiera à 42% aux entreprises de taille intermédiaire (ETI), à 32% aux PME et à 26% aux grandes entreprises selon le gouvernement.3 milliards d'euros de soutien aux fonds propres des entreprises, via une garantie publique associée aux prêts participatifs accordés par les banques ou à des fonds qui seraient labellisés par l'Etat. Le gouvernement espère ainsi créer un effet de levier et mobiliser le secteur bancaire entre 10 et 15 milliards d'euros.L'État subventionnera à hauteur d'1 milliard d'euros le développement industriel sur les territoires, soit 400 millions d'euros pour le dispositif existant des territoires d'industrie et 600 millions pour un appel à projet sur la relocalisation de productions en France.11 milliards d'euros prévus dans le prochain Programme d'investissements d'avenir (PIA) seront fléchés vers le plan de relance et concerneront notamment des aides à l'innovation de Bpifrance.385 millions d'euros seront alloués à la transition numérique des TPE et PME.Le gouvernement a également évoqué ces dernières semaines des aides à l'export et des simplifications administratives pour accélérer la reprise de l'activité.Transition écologique - 30 milliardsLes transports bénéficieront de 11 milliards d'euros, dont 4,7 milliards d'euros affectés à la SNCF afin de redévelopper le fret ferroviaire, en particulier la ligne Perpignan-Rungis, les petites lignes et deux lignes de trains de nuit. Le reste ira à un plan vélo et aux transports publics.Près de 7 milliards d'euros sont mobilisés pour la rénovation énergétique des bâtiments: 4 milliards pour les bâtiments publics (écoles, université, etc.) et 2 milliards pour les ménages via la prime Maprimerénov' qui sera accessible à tous les ménages, sans plafond de revenus, à partir du 1er janvier 2021. Le gouvernement veut notamment viser les rénovations globales, plus efficaces en terme d'économie d'énergie, ainsi que les bailleurs et les copropriétés, là où les travaux sont les plus difficiles à déclencher.9 milliards seront affectés à l'accompagnement des entreprises dans leur transition énergétique, notamment via la recherche et l'innovation, dont 2 milliards pour développer l'hydrogène +vert+, c'est-à-dire non issu des hydrocarbures.Le développement d'une agriculture plus durable et d'une alimentation plus saine bénéficiera d'aides de 1,2 milliard d'euros.300 millions d'euros iront à l'accélération de la rénovation des réseaux d'eau, en particulier outremer.Cohésion sociale et territoriale - 35 milliardsUn plan pour l'emploi des jeunes, doté de 6,5 milliards d'euros déjà votés cet été, comprend notamment l'aide de 4.000 euros pour toute embauche d'un jeune de moins de 26 ans pour un contrat de trois mois minimum, les primes pour l'embauche de jeunes en alternance, les contrats d'insertion ou le service civique étendu.Un "bouclier anti-chômage" sera déployé via l'activité partielle de longue durée (6,6 milliards) et un renforcement des moyens du dispositif FNE-Formation, axé notamment sur les secteurs d'avenir (1 milliard).5,2 milliards d'euros iront soutenir l'investissement des collectivités.Environ 6 milliards d'euros pour le soutien à l'investissement des hôpitaux.L'augmentation de 100 euros de l'allocation de rentrée scolaire représente environ 500 millions d'euros.Le plan pauvreté et anti-exclusion sera doté de 200 millions d'euros supplémentaires.350 millions iront financer la rénovation de ponts en danger sur les territoires.Le bâtiment est prêt pour le plan de relance, selon la FFBLa FFB se réjouit de trouver le bâtiment à sa juste place dans le plan « France relance » du gouvernement, avec 7 milliards d’euros d’aides supplémentaires pour la rénovation énergétique du parc existant.Sous réserve des barèmes à préciser dans la loi de finances pour 2021, la FFB se félicite d’y retrouver plusieurs de ses demandes. C’est notamment le cas de l’ouverture confirmée de MaPrimeRénov’ à l’ensemble des ménages, aux bailleurs privés et aux copropriétés. C’est aussi le cas du soutien massif aux bâtiments publics, notamment d’enseignement, hospitaliers et les EHPAD. Ou encore celui des aides à la rénovation énergétique des bâtiments des PME, TPE et indépendants, bien que pour un montant assez faible (200 millions d’euros sur deux ans).En revanche, la FFB déplore l’absence inquiétantes de mesures fortes en soutien au logement neuf. Sur ce segment, le décrochage, amorcé dès le début 2020 sous l’effet des recommandations du Haut Conseil de stabilité financière, ne cesse de s’accélérer. L’accompagnement à la réhabilitation des friches, pour important qu’il soit (650 millions d’euros sur deux ans), ne permettra pas la relance à court terme de l’accession sociale et de l’investissement locatif. Il y a là de nombreux emplois en jeu.« L’engagement résolu du gouvernement en faveur de la rénovation énergétique doit être salué. La profession est prête à y répondre et à mobiliser son appareil de formation. Reste à s’assurer du détail des mesures annoncées, ainsi que de leur rapide entrée en vigueur. Mais surtout, la FFB, très inquiète du décrochage du neuf, réitère sa demande d’un soutien fort et immédiat à la construction de logements, qui manque encore dans "France relance". Cela passe notamment par un retour au PTZ à 40 % pour toutes les zones et par une prolongation du Pinel au-delà de 2021. Construire des logements pour tous permet aussi de préserver l’emploi dans un secteur qui a toujours accueilli et formé les bâtisseurs du quotidien. »- Olivier Salleron, Président de la FFBLCA-FFB déplore que le logement neuf soit aux abonnées absents du plan de relanceEn dépit de la place accordée au Bâtiment et à la rénovation énergétique dans le plan « France relance » de 100 milliards d’euros annoncé aujourd’hui par le Gouvernement, LCA-FFB déplore l’absence étonnante de mesures de soutien à court terme pour le logement neuf. Depuis le début de l’année 2020, la chute du logement neuf s’accélère : -22,4 % sur six mois pour les ventes de maisons et -31 % pour les logements collectifs. Sur un an à fin juillet, la production de crédits immobiliers pour le neuf a reculé de 16 %. Et plus de 100 000 logements neufs autorisés sont d’ores et déjà menacés pour 2020. Si rien n’est fait, si aucune mesure ne vient rapidement stimuler la demande, soutenir l’offre et booster la reprise du secteur, le scénario du pire est à craindre.Pour Grégory Monod, Président de LCA-FFB, « la crise de la Covid-19, conjuguée aux effets concrets des recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière, a provoqué un sérieux décrochage des ventes de logements neufs, dont le Gouvernement n’a pas pris la pleine mesure. Des mesures immédiates et à prise rapide s’avèrent indispensables pour solvabiliser les ménages, séduire les investisseurs pour mobiliser l’importante épargne privée disponible, restaurer nos marchés et préserver l’emploi du secteur : prêt à taux zéro à 40 % sur tout le territoire, rétablissement de l’APL Accession, renforcement et prolongation du dispositif Pinel. Des outils peu coûteux qui ont fait leurs preuves par le passé et qui participent aux grands objectifs de France relance : écologie, compétitivité et cohésion.»La CPME vigilante sur l'exécution et le soutien aux plus petites entreprisesLe succès du plan de relance tiendra beaucoup à sa bonne "exécution", a jugé jeudi François Asselin, le président de la CPME, qui sera "vigilant" sur le fléchage effectif des aides aux petites et moyennes entreprises (PME)."Tout l'enjeu du plan ce sera sa méthode d'exécution. Les moyens sont là, c'est dans la mise en oeuvre qu'on verra si les résultats sont là", a indiqué le président de la CPME à l'AFP.De son côté, l'Union des entreprises de proximité (U2P), qui considère que les mesures du plan "vont dans la bonne direction", souhaite qu'un "comité de suivi" soit instauré afin de vérifier leur "efficacité" et de "s'assurer que l'ensemble des catégories d'entreprises, notamment les 3 millions d'entreprises de proximité, soient bien associées à la relance".Alors que le Premier ministre Jean Castex a assuré qu'"au moins un quart" des 100 milliards d'euros du plan de relance seront destinés aux PME et aux très petites entreprises (TPE), François Asselin rappelle que les PME "représentent près de 50% de l'emploi salarié en France et plus de 90% des entreprises"."Cela remet en perspective les annonces par rapport au poids réel des PME dans l'économie", a-t-il ajouté.La CPME est globalement satisfaite des moyens débloqués dans le plan de relance. Elle se réjouit en particulier de la baisse pérenne des impôts de production, qui va améliorer la compétitivité des entreprises.Le Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (METI) a également salué dans un communiqué l'"effort frontal" que représente la baisse des impôts de production. Mais elle demande que cet effort soit "pérennisé et amplifié afin de remettre les entreprises de taille intermédiaire françaises dans un environnement de compétitivité aligné sur la moyenne européenne"."Ce dont ont besoin les entreprises, c'est de l'activité, de la compétitivité, de l'efficacité et de la simplicité", a prévenu le président de la CPME."La baisse des impôts de production, c'est important. Mais si les entreprises n'ont pas de boulot, ce ne va servir à rien", a-t-il insisté. Il a notamment cité le cas des traiteurs, qui à l'image de nombreux professionnels de l'évènementiel n'ont pas pu reprendre une activité normale du fait de la persistance de l'épidémie de Covid-19.Par ailleurs, si le plan de relance vise à préparer la France de 2030, le président de la CPME estime qu"on ne pourra pas relancer (l'économie) avec des entreprises moribondes".Et il demande au gouvernement de poursuivre le soutien aux entreprises mis en place durant le confinement, par exemple via un étalement sur 7 ou 10 ans du remboursement des dettes contractées depuis le début de la crise.
Il y a 4 ans et 261 jours

Garantir le succès de votre société d’isolation : mode d’emploi

Lorsqu’elle est bien faite, l’isolation permet de réduire les factures énergétiques et d’augmenter la valeur immobilière d’un bâtiment. En tant que professionnel de l’isolation, vous devez pouvoir effectuer les travaux dans le respect des normes. Voici les éléments à prendre en compte pour garantir la croissance de vos activités. Proposer des services de qualité Dans une maison non isolée, la chaleur produite par le système de chauffage s’échappe à plus de 30 % à divers endroits. L’isolation apparaît donc comme la meilleure solution pour profiter d’un confort thermique, quelle que soit la saison. Avec la possibilité d’effectuer l’isolation 1 euro, les entreprises d’isolation sont très sollicitées. Les foyers qui vous contactent s’attendent donc à des travaux de qualité. Il est donc important de proposer une offre diversifiée en isolation intérieure/extérieure et de disposer d’un réel savoir-faire. Pour les travaux, les professionnels utilisent généralement : la laine de verre ; la laine de roche ; la laine minérale ; la laine de chanvre ; l’ouate de cellulose ; les fibres de bois ; le polyuréthane… Vous devez savoir utiliser les matières les plus adaptées au type d’isolation à installer. Dans le cadre d’une isolation intérieure par exemple, les endroits à prioriser sont les murs, la toiture et le plancher. L’isolation se fait par pose de plaques d’isolants ou par soufflage d’isolants minéraux ou végétaux. Lorsque vous devez effectuer une isolation extérieure, vous devez veiller à envelopper la maison pour éviter les ponts thermiques. En cas de nouvelle construction ou de travaux de rénovation lourds, vous devrez proposer l’isolation intégrée. Elle consiste à l’isolation des murs dans leur épaisseur et s’effectue uniquement avec des briques monomurs en terre cuite. Le secteur est assez vaste, et il est judicieux de se spécialiser dans un domaine précis afin de proposer une réelle expertise. Le prix de vos services Le coût de l’isolation dépend fortement de la technique utilisée. Toutefois, le budget moyen à prévoir pour les travaux est d’environ 4 000 euros TTC. Il est indéniable que toutes les familles ne pourront pas couvrir ses frais. C’est l’une des raisons pour lesquelles l’État a mis en place des aides telles que l’isolation à 1 euro pour permettre à tous d’en bénéficier. D’autres aides telles que le crédit d’impôt, l’éco-prêt à taux zéro ou les aides de l’Anah sont disponibles pour réduire le coût de l’isolation. Les potentiels clients recherchent en priorité les entreprises permettant de bénéficier de ces diverses aides et subventions. Ce type d’entreprise doit obligatoirement être « Reconnue Garant de l’Environnement » pour donner accès aux aides. Il faudra donc obtenir la qualification RGE accordée par des sociétés comme : Qualibat, Qualit’EnR, Qualifelec, Cequami.. Ces organismes surveillent votre entreprise et s’assurent de l’utilisation des produits énergétiquement performants afin de réduire au maximum la pollution. Votre localisation Proposer un service à forte valeur ajoutée n’est pas suffisant pour garantir le succès de votre entreprise d’isolation. La qualité de votre emplacement est un point clé à travailler. Il est important de choisir un local visible et dont le passé n’entachera pas votre réputation. Il doit être largement accessible et permettre de conserver vos matériaux dans de bonnes conditions. Pensez à un local qui vous permettra d’étendre vos activités sur la durée. De plus, il ne faut pas négliger l’importance de la proximité en matière de travaux immobiliers. Les clients préférèrent toujours un artisan qui peut vite se déplacer en cas d’éventuels problèmes. Couvrez donc une large zone géographique et surtout, vérifiez le niveau de concurrence avant de vous installer. Connaître la réglementation en matière d’isolation En matière d’isolation, la norme de référence est la réglementation thermique RT2012. Elle fixe toutes les exigences obligatoires pour limiter les dépenses énergétiques d’un bâtiment. Par ailleurs, il faut noter qu’un nouveau label RGE est appliqué depuis le 1er janvier 2020. Vous devrez vous y conformer pour bénéficier d’une meilleure distinction qualitative. En dehors de cela, vous devez pouvoir justifier d’une expérience d’au moins 3 ans dans le domaine de l’isolation. Il faudra aussi effectuer des démarches d’assurances pour protéger vos activités et vos clients. L’assurance décennale et l’assurance de responsabilité civile professionnelle sont des indispensables. Sans la première, vous pourrez être tenu responsable de tout dommage empêchant l’utilisation du bâtiment isolé par vos soins. La seconde vous prémunit contre les risques liés aux dommages causés à vos clients ou à autrui. Enfin, plusieurs autres assurances seront utiles pour protéger vos équipements, votre stock ou votre personnel. Il vous suffira d’être innovant, qualitatif et à l’écoute de la clientèle pour mettre toutes les chances de votre côté.
Il y a 4 ans et 268 jours

Sto présente son offre bardage qui associe diversité de matériaux et performances

Au fil des années, Sto a su tirer le meilleur de son expertise d'industriel ITE pour développer StoVentec, une gamme complète de solutions pour la façade ventilée en neuf et en rénovation, à destination des immeubles de logements, des bureaux, des établissements de santé ou encore des hôtels.Verre émaillé, mosaïque de verre, plaquette de terre cuite ou encore pierre naturel… sans oublier l'enduit !Sto dispose du panel de finitions le plus large du marché, offrant ainsi aux maîtres d'œuvre un choix quasi infini de solutions esthétiques pour répondre à toutes leurs attentes, y compris pour les constructions à ossature bois (COB) et en bois lamellé-croisé (CLT).Esthétiques mais aussi performantes, les solutions de bardage proposées par Sto sont toutes sous avis technique. Elles permettent d'apporter une réponse aux enjeux liés aux risques incendie et sismique.Et pour accompagner ses clients dans leur démarche et ainsi faciliter leur travail, Sto déploie une offre de services complète et unique.Les systèmes de façade ventilée, Kesako ?De la même manière qu'une ITE sous enduit, les systèmes de façade ventilée représente une autre façon d'isoler par l'extérieur. Outre les fixations mécaniques et les domaines d'emploi différents, l'autre différence vient de la présence d'une lame d'air entre l'isolant et le parement. A l'inverse des systèmes de vêture et de vêtage, les systèmes d'isolation par l'extérieur sous bardage ventilé apportent confort d'été et confort d'hiver. La lame d'air résout les problèmes de condensation : elle limite l'amplitude thermique du mur porteur et évite la persistance de l'humidité au cœur des systèmes, empêchant ainsi une dégradation prématurée. En d'autres termes, le bâtiment bénéficie d'un excellent comportement thermo-hygrométrique.Solutions pérennes et hautement esthétiques, les systèmes de façade ventilée StoVentec traitent efficacement les ponts thermiques et diminuent considérablement l'entretien. Ils allient ainsi efficacité énergétique et performance économique des façades neuves ou préexistantes.L'un des intérêts majeurs de la façade ventilée est de pouvoir dissocier le parement des fonctions techniques de la façade, permettant d'offrir davantage de possibilités esthétiques avec les panneaux.Sans fixations apparentes, les systèmes StoVentec sont constitués d'une structure porteuse acier, aluminium ou bois, d'un isolant laine minérale (laine de verre ou laine de roche), d'un panneau de bardage en bille de verre expansé avec liant époxy et d'un revêtement de finition au choix : enduit, revêtements collés, verre émaillé. Ils sont adaptés aux supports présentant des défauts de planéité ou ne pouvant recevoir d'éléments à coller – donc une solution aux problématiques traditionnelles de rénovation..Outre son emploi en ITE, les systèmes StoVentec peuvent être mis en oeuvre sans isolant à titre esthétique.Ce sont les performances esthétiques et thermiques souhaitées par les maîtres d'ouvrage qui détermineront le choix entre une ITE sous enduit ou un bardage.« Le monde du bâtiment est en perpétuelle évolution technique et réglementaire. Il est primordial pour un industriel de pouvoir suivre ce rythme. En tant qu'acteur de la façade du bâtiment, Sto améliore continuellement ses produits pour y parvenir. A travers notre offre de façade ventilée, nous avons également le souci d'y ajouter une forte dimension esthétique. En effet nous tenons à proposer aux maîtres d'ouvrage et aux maîtres d'oeuvre des solutions leur permettant de valoriser leurs bâtiments ou pouvoir s'exprimer via leurs conceptions architecturales »- Alexandre Tetard, responsable produits façade ventilée pour Sto
Il y a 4 ans et 268 jours

XXHL, giga tours et méga ponts

Avec XXHL, giga tours et méga ponts, la Cité des sciences et de l’industrie dévoile « en grand » les secrets de construction d’une sélection de réalisations aux dimensions exceptionnelles. Jusqu’au 7 mars 2021. « Cette exposition met à l’honneur ces projets au moyen de dispositifs numériques spectaculaires qui raviront les petits comme les grands. Adaptée […] L’article XXHL, giga tours et méga ponts est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 274 jours

Entretien de la toiture : les étapes à suivre

L’entretien de la toiture est indispensable pour préserver son étanchéité et ses performances thermiques. Pour procéder aux travaux, de nombreuses étapes doivent être respectées, à savoir l’inspection de la toiture, la réparation des éléments en défaillance, le nettoyage et le démoussage. C’est ce que l’on va découvrir dans le présent article. Inspection et réparation de la toiture Une toiture en bon état est le garant du confort de toute maison. Outre son rôle protecteur, elle tient également une place importante dans l’aspect esthétique de l’habitat. C’est pourquoi il faut assurer un entretien régulier et de qualité, au moins une fois par an. Pour ne pas laisser entrer l’eau et éviter les éventuelles fuites, une inspection et une réparation de la toiture s’imposent. Étapes incontournables de l’entretien, elles consistent à vérifier son état et à réparer tous les éléments en défaillance, notamment les tuiles cassées, les chéneaux troués, la charpente en dégradation, etc. Cela va permettre de garantir la longévité de la maison. Les conditions météorologiques sont souvent à l’origine de la dégradation de la toiture (pluie, grêle, neige…). Pour protéger au mieux le toit et éviter l’aggravation de la situation, le mieux est d’effectuer un état des lieux de la toiture et de procéder à la réparation des éléments endommagés. Il faut pour cela réparer les fuites sur le toit, isoler les combles, renforcer l’étanchéité de la couverture et limiter les ponts thermiques en installant des panneaux sur la charpente. Ces travaux doivent être faits dès l’apparition du problème. Ils ne permettent pas seulement de sécuriser l’habitat, ils assurent de même le confort thermique des habitants. Si les dégâts sont trop importants, la réfection totale de la toiture devra d’ailleurs être envisagée. Nettoyage et démoussage Entretenir sa toiture, c’est aussi procéder au nettoyage de la couverture et au débouchage des gouttières. Destinés à éliminer les lichens, ces travaux sont la meilleure solution pour renforcer l’imperméabilité du toit. En s’accumulant, les végétaux détériorent la couverture. Ce qui va engendrer des fuites d’eau et endommager les différents matériaux. Pour éviter ce genre de problème, le mieux est d’opter pour le démoussage de toiture. Comme son nom l’indique, cette intervention consiste à se débarrasser des mousses et des champignons sur le toit. Elle doit être faite régulièrement, à raison d’une à deux fois par an (de préférence au printemps et à l’automne). Avant de procéder au démoussage, il est important d’enlever les feuilles et les débris végétaux qui encombrent le toit. Cela va permettre de faciliter les travaux et d’éviter l’accumulation des saletés. Une fois que cela est fait, on peut passer à l’essentiel en appliquant une couche d’hydrofuge sur le toit. Il faut ensuite enlever les mousses avec une brosse dure, et rincer avec de l’eau. Après cela, il ne reste plus qu’à pulvériser du produit fongicide sur la toiture. Ces travaux peuvent être assurés par soi-même si l’on dispose des équipements adéquats et si le toit est peu incliné. Dans le cas contraire, le recours à une équipe professionnelle est obligatoire.
Il y a 4 ans et 279 jours

Comment faire baisser la température des villes "radiateurs" lors des canicules ?

"On a tous déjà ressenti le phénomène de chaleur quand on passe le soir le long d'un mur qui a été exposé au soleil toute la journée", note Didier Soulage, spécialiste de l'adaptation au changement climatique au centre d'études Cerema. "Il restitue la chaleur, comme un radiateur".A l'échelle d'une ville, avec une importante surface de sols artificialisés et un manque de végétation, le résultat peut être spectaculaire, avec parfois plusieurs degrés de plus que dans la campagne environnante.Et ce phénomène d'"ilots de chaleur urbains" est particulièrement marqué pendant les canicules, qui se multiplient avec le réchauffement de la planète, et en particulier la nuit.Mais les causes de ces bulles de chaleur sont connues, elles peuvent donc être combattues."Il y a trois types de solutions: vertes, bleues et grises" (végétation, eau et matériaux), résume Didier Soulage, qui plaide pour une "combinaison des trois".Dans les solutions "vertes", réintroduire de la végétation, planter des arbres permet de créer de l'ombrage, mais permet aussi l'évapotranspiration, capitale: lors de la photosynthèse, les végétaux restituent dans l'atmosphère l'eau puisée dans le sol.Mais "dans des villes très denses, très minéralisées, on ne peut pas planter des arbres partout, parce qu'il y a du béton, des réseaux sous-terrain, des problématiques de charge", souligne Elodie Grimoin, cofondatrice de la start-up Urban Canopee qui a imaginé une alternative.Une corolle légère en matériau composite, des plantes grimpantes qui recréent une canopée protégeant du soleil et un grand pot connecté qui sait quand arroser. "Notre solution est là pour végétaliser sans casser le sol, sans déstructurer le site en se posant en surface", assure Elodie Grimoin."Localement, cette corolle peut améliorer le confort thermique", poursuit Julien Cravero, doctorant à l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées associée au projet.Ce qui est déjà positif pour le bien-être des riverains. Mais comme un arbre, pris isolément, ce n'est pas une solution miracle pour abaisser la température de la ville."Un arbre est comme un petit climatiseur, si vous l'installez sur une place, l'effet sur la température va être faible, et dilué, parce qu'il est à l'air libre", poursuit Julien Cravéro.Se passer de la clim ?En revanche, "on peut globalement rafraîchir la température de la ville" grâce à des stratégies "systématiques", assure Aude Lemonsu, chercheuse au centre de recherches de Météo-France.Création de parcs, murs végétalisés, apport d'eau, changement des matériaux de construction (plus clair pour renvoyer les rayons du soleil, plus poreux pour laisser passer l'eau) voire de la morphologie de la ville pour faire mieux circuler l'air... Le résultat "va dépendre de l'ampleur des aménagements mis en place", souligne la chercheuse, qui estime que l'impact peut être de l'ordre de "2 ou 3°C de rafraichissement dans la ville".Les types d'aménagements ne peuvent pas nécessairement être plaqués d'une ville à l'autre. "Les aménageurs ont une panoplie, c'est à eux de trouver les bons outils en fonction du devenir de chaque lieu", et d'anticiper, poursuit Julien Bigorgne, expert de l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur).Par exemple, quels arbres planter et où dans le contexte du réchauffement climatique. "Si je plante partout à Paris des marronniers, qui consomment beaucoup d'eau, est-ce qu'ils vont supporter les 30 prochaines années ?", lance-t-il.Quels que soient les aménagements mis en place, lors de périodes de chaleur extrêmes auxquelles se superpose l'effet d'ilot de chaleur urbain, il risque d'être difficile de maintenir à l'avenir des niveaux de températures acceptables en ville.Selon une étude publiée début juillet dans Environmental Research Letters, même une stratégie d'adaptation "ambitieuse" à Paris ne permettrait pas de réduire le "stress thermique" suffisamment pour éviter l'utilisation de la climatisation."Si la population veut maintenir son confort thermique pendant les canicules, il faut donc s'attendre à une utilisation généralisée de la clim à Paris et dans d'autres villes similaires", estiment les chercheurs français.Alors avec le cercle vicieux que représentent ces climatiseurs qui réchauffent l'air extérieur, les habitants des villes ne sont pas au bout de leur peine."Si globalement il fait plus chaud, en ville il fera plus chaud", commente Aude Lemonsu, qui a participé à l'étude. "Comme c'est là que se concentrent les populations et les activités économiques, ça peut avoir des conséquences dramatiques sur la santé, et sur la société plus globalement".
Il y a 4 ans et 286 jours

De Notre-Dame aux HLM, les alpinistes ouvriers à l'assaut du vide

"La vue est magnifique et le monument aussi. Toutes ces sculptures, aussi hautes alors que personne ne vient jamais les voir, c'est impressionnant", s'étonne Gaétan Perrier.Grand sourire et yeux pétillants, ce menuisier de formation a choisi à 23 ans un métier qui allie sa passion pour la montagne: cordiste.Équipé d'un casque, harnais et descendeur, il porte 20 mousquetons et plus de 150 mètres de cordes, soit 20 à 25 kg de matériel, dix de plus que pour les autres chantiers."Dans ce métier, la difficulté, c'est de se sécuriser, ça prend du temps, et de travailler avec du matériel constamment accroché comme des tôles ou des velux", explique celui qui a "toujours envie de monter plus haut."Tel un alpiniste, mais avec du matériel proche de la spéléologie davantage adapté au travail, ce Bordelais aide son binôme de la société Adrenaline, Christophe Jolly, à vérifier les fissures de la flèche Saint-Michel avant les travaux."L'ascension est assez physique et l'accès ne se fait que par l'extérieur", explique Christophe, 45 ans, soulignant qu'avec ses 114 mètres, ce clocher campanile du XVe siècle est bien plus haut que Notre-Dame où des collègues sont à l'oeuvre."Faire appel à des cordistes à Notre-Dame, c'est une reconnaissance de notre métier, c'est une fierté. L'intérêt principal de notre travail, c'est l'accès et la sécurité. A n'importe quel endroit, on s'accroche et tout le monde doit être en sécurité", souligne-t-il."La corde, ça reste une liberté qu'aucun engin ne peut remplacer!", résume cet alpiniste du bâtiment.Ouvrier polyvalent, il se forme depuis 18 ans à tous les métiers: couvreur, carreleur, menuisier, maçon, tailleur de pierre, peintre, laveur de vitres... au gré des chantiers."Préservation de l'éternité""Le fait de travailler aussi sur du neuf, on apprend plein de choses. Pour le patrimoine, nous voyons les techniques anciennes comme le taillage de la pierre. On doit pouvoir tout faire, c'est ce qui est intéressant dans notre métier, on apprend tout. On ne s'en lasse pas", dit Christophe qui a fait toute sa carrière à Bordeaux.Il a voltigé au dessus du vide depuis des HLM, des ponts, des châteaux, des éoliennes avec une vue à 360°degrés et dans des lieux aussi chargés d'histoire que le phare de Cordouan, à l'embouchure de la Gironde, ou les cathédrales de Reims et Chartres.Ce vétéran compte continuer jusqu'à ce que le physique ne suive plus dans un métier où la reconversion peut s'avérer difficile, les compétences acquises au bout des cordes n'étant pas validées.Ancien moniteur de ski, originaire de Chamonix, Christophe fait partie de l'ancienne génération ayant appris sur le tas, contrairement à Gaétan qui vient du bâtiment et a suivi une formation de cinq semaines dans le Vercors (Drôme)."Il faut être très attentif pour éviter tout accident, avoir une bonne notion en 3 D, penser beaucoup aux autres et à soi. Il faut être conscient des autres entreprises qui travaillent aussi sur le chantier", explique ce travailleur sur cordes pour qui la sécurité s'est fortement améliorée."Ce n'est plus les têtes brûlées. Les mentalités ont évolué, il y a eu des couacs et les normes ont changé, merci l'Europe!", précise-t-il.Selon son responsable Nicolas Gaudé, la profession déplore un mort par an sur environ 10.000 cordistes en France.Contrairement aux gros chantiers avec échafaudages, "nous, on est la petite maintenance comme à Notre-Dame. On est léger", résume ce chef d'agence d'Adrenaline chargé du Sud-Ouest. Pendant 20 ans, il est monté régulièrement tout en haut de la flèche Saint-Michel pour vérifier l'évolution des fissures: "on participe à la préservation de l'éternité, ça donne un sens à la vie."
Il y a 4 ans et 286 jours

Ponts : la liste définitive des ouvrages de rétablissement des voies publiée

Le recensement de ces ouvrages d’art, jusqu'à présent sujet à conflits, vient enfin de s'achever avec deux années de retard.
Il y a 4 ans et 288 jours

Résidence Le Onze : Un immeuble exemplaire issu de l’économie circulaire

Le Onze est une petite résidence d’habitation, qui s’inscrit dans le label E+C-, en visant un seuil E2C1. [©ACPresse] Exemplaire. Voilà comment se veut l’opération de construction de la résidence d’habitations “Le Onze”, à Chartres, dans l’Eure. Dès le départ, Pierre & Territoires Eure-et-Loir a posé un postulat simple : construire un bâtiment, qui anticipe les ambitions réglementaires de la RE 2020, en utilisant des techniques maîtrisées par des acteurs locaux. Le tout, sans déséquilibre du prix de sortie. En d’autres termes, réaliser un projet ayant une réelle viabilité économique et dont le coût global reste le même que pour un projet “classique”.  Bien entendu, les logements créés se doivent de répondre aux enjeux environnementaux (énergie/carbone), tout en étant reproductibles à l’échelle du territoire. Celui de l’Eure-et-Loir, en l’occurrence. Ainsi, le programme est réalisé dans une démarche éco-responsable et s’inscrit dans le Label E+C-, en visant le seuil E2C1.  Ainsi, Le Onze affiche une architecture contemporaine élaborée par Yannick Mouton. Une architecture, qui répond toutefois aux contraintes d’urbanisme liées à la protection du patrimoine de la cité historique de Chartres. Le projet fait la part belle à la mixité des matériaux : terre cuite, bois et béton. Ce dernier se distingue, car il intègre une jolie part de granulats recyclés. Ceux-cisont issus de la déconstruction d’anciens immeubles du quartier de Beaulieu et d’un bâtiment du collège Hélène Boucher. C’est-à-dire, des démolitions opérées sur le territoire de Chartres Métropole. Surtout, ces matériaux ont été valorisés par l’entreprise Granudem, sur son site pilote de Poisvilliers, petite commune située à 20 km au Nord de Chartres. C’est là que l’industriel transforme les déchets de démolition en une gamme de sables et de granulats aptes à être intégrés dans des nouveaux bétons.  Des granulats recyclés dans les bétons Des MCI matricés habillent les façades donnant sur la rue. [©ACPresse] C’est justement ce qu’a fait Spurgin Léonhart dans son unité de préfabrication de Mignières, toujours dans l’Eure, mais à 20 km au Sud de Chartres. Le volume de granulats recyclés mis en œuvre dans le béton est de 20 %, comme l’autorise la norme NF EN 206/CN. L’ensemble des murs à coffrage intégré (MCI) matricés destinés au chantier du Onze ont été préfabriqués avec ce béton. Au total, pas moins de 80 t de granulats recyclés ont été ainsi valorisés dans les 400 m3de bétons structuraux nécessaires à la construction. Outre les MCI, le BPE, les escaliers préfabriqués et les blocs en ont bénéficié. Seules, les prédalles précontraintes n’ont pu en profiter, car les textes ne l’autorisent pas à ce jour. Ainsi, rien qu’au niveau des bétons, le projet a permis d’économiser plus de 360 t de CO2, pour atteindre cette performance de E2C1, soit un impact carbone en recul de 20 %, en comparaison à une opération classique.  Pour la préfabrication des MCI matricés, Spurgin Léonhart a mis en œuvre un béton intégrant 20 % de granulats recyclés. [©ACPresse] Le projet du Onze ne vise donc pas une virtuosité technique. La volonté de Pierres & Territoires Eure-et-Loir est juste de démontrer de manière pragmatique qu’il est possible d’avoir une démarche éco-responsable dans le cadre du label E+C–. Ceci, dans le cadre de l’économie circulaire, en faisant appel à des entreprises locales, à des techniques courantes et en valorisant les matériaux. Et sans surcoût… Une belle mixité des matériaux La construction fait la part belle à la mixité des matériaux : terre cuite, bois et béton. [©ACPresse] Bâtiment de type R + 3, Le Onze est posé sur des fondations constituées de pieux, de longrines et de dalles portées. Cet ensemble est destiné à “enjamber” des vestiges du IVe siècle, trouvés sur place lors de fouilles archéologiques préalables… Tout en béton, le rez-de-chaussée abrite les parkings privatifs, les caves et les locaux techniques. La structure comprend les MCI matricés, côté rue, les murs extérieurs en blocs creux, les refends porteurs en blocs pleins rectifiés et une ossature poteaux-poutres pour le parking.  Les granulats recyclés sont fabriqués sur la plate-forme Granudem à partir de bétons de démolition. [©ACPresse] En élévation, les murs de façades sont réalisés en maçonnerie de type Bio Bric, avec intégration d’un complexe d’isolation (ITI). Quant aux murs séparatifs, ils sont en blocs pleins rectifiés. Et ceux de la cage d’escalier, tout comme les acrotères, sont en blocs à bancher. L’ensemble des planchers voit la mise en œuvre de prédalles précontraintes, associées à une dalle de compression en béton prêt à l’emploi. Les ponts thermiques en rives de dalles sont traités à l’aide de planelles isolantes en béton ou en terre cuite. Enfin, le troisième et dernier étage est construit, en utilisant des panneaux préfabriqués en bois. Tout comme la toiture, qui s’articule autour d’une structure en bois, elle-aussi.  Côté finition, les façades seront traitées en enduit clair, avec intégration de modénatures en béton de teinte blanc cassé, ainsi que des plaquettes de parement en brique sur les niveaux supérieurs. Pour sa part, le rez-de-chaussée restera “brut de béton”, bénéficiant de la finition matricée des murs à coffrage intégré.  Frédéric Gluzicki Repère Promoteur/aménageur : Pierres & Territoires Eure-et-Loir - Provivis Eure-et-LoirMaîtrise d’œuvre : Yannick Mouton, architecteBET E+C- : AET LoriotEntreprise de gros œuvre : Ets TachauBPE : UnibétonPréfabricants : KP1 (prédalles), PBM (escaliers), Spurgin Léonhart (MCI matricés) et Rasori (blocs béton)Granulats recyclés : Granudem (28)Délai : 12 mois
Il y a 4 ans et 300 jours

Deux solutions en laines minérales pour le sarking

Conçue aussi bien pour les bâtiments résidentiels que non résidentiels, en neuf ou en rénovation, le procédé d’isolation par l’extérieur ou sarking permet d’isoler la toiture en préservant la charpente apparente. La technique du sarking permet de garder la surface sous la toiture et donc de pouvoir aménager les combles. Pour mettre en place cette solution, Isover propose 2 choix d’isolant : le Luro en laine minérale de verre et le Luroche en laine minérale de roche. Le Luro offre une certaine facilité de découpe et d’utilisation grâce à sa légèreté. Dans les deux cas, la charpente en bois reste apparente, pour un esthétisme certain, et la surface habitable est préservée. Cette technique appliquée avec la laine minérale assure d’excellentes performances acoustiques (RA.tr = 39 dB.). Elle permet de répondre aux exigences de la RT 2012, en réduisant considérablement les ponts thermiques par une isolation en couches croisées. Les isolants de la gamme Luro et Luroche se présentent sous forme de panneaux rigides, applicables en simple ou double couche. Les performances thermo-acoustiques sont certifiées par le CSTB (ACERMI).
Il y a 4 ans et 301 jours

Chantier : comment définir le gros matériel dont vous aurez besoin ?

En matière de construction, il existe différents types de chantiers, variant en fonction du bien final qui est à construire ou à modifier. On a par exemple les travaux de construction de maisons individuelles ou encore les travaux de rénovation et d’aménagement, dont les chantiers sont généralement peu exigeants. D’autre part, on peut avoir affaire à des chantiers pharaoniques, devant déboucher sur la réalisation d’immeubles de grande envergure ou d’ouvrages d’art comme les ponts. Si en tant qu’entrepreneur, vous devez gérer des chantiers complexes, vous aurez besoin d’un parc d’engins et de matériel de construction plus lourds, qu’on regroupe généralement sous le vocable de « gros matériel ». Préparation et coulage du béton : la bétonnière Qu’il s’agisse d’un petit ou d’un grand chantier, la bétonnière reste un matériel indispensable dans la préparation et le coulage du béton. Cet engin procède à la fabrication du béton par malaxage des composants comme le sable, le gravillon, le ciment ou la chaux. Il existe plusieurs types de bétonnières, le choix est alors fonction de l’étendue des travaux à réaliser et surtout du cuvage de béton nécessaire. Lorsque le chantier l’exige, vous pouvez faire usage des modèles suivants : auto-bétonnière ou camion-toupie : elle est utilisée pour les travaux de chantiers plus ardus bétonnière manuelle : son fonctionnement dépend du déploiement de la force physique humaine bétonnière motorisée : électrique ou thermique, elle dispose d’un moteur essence ou diesel qui la fait fonctionner Il est utile de préciser qu’en plus de la bétonnière, les équipements comme les pompes à béton, les bennes distributrices ou les vibrateurs forment un ensemble indispensable d’engins pour la préparation, le transport et la fabrication du béton. La nacelle : un indispensable pour les travaux en hauteur D’une façon ou d’une autre, la réalisation de vos travaux de grands chantiers nécessitera assurément que vous travailliez en hauteur. Dans ce cas, la nacelle se présente comme la solution la plus adaptée. Toutefois, si vous n’en avez pas dans votre parc d’engins BTP, vous n’êtes pas obligé d’en acheter. Il vous suffit de vous adresser aux professionnels de la location d’engin de levage pour les chantiers de construction, et vous obtiendrez satisfaction. Chez ces fournisseurs, vous trouverez différents types et formats de nacelles à adapter à votre projet. Nacelle articulée Proposé en motorisation diesel ou électrique, ce modèle peut atteindre des hauteurs de travail allant jusqu’à 43 m, avec des capacités de charge variant de 230 à 272 kg. Il propose également un déport de plus de 20 m, peu encombrant et facile à manœuvrer. Nacelle télescopique Il s’agit d’un modèle tout terrain proposé en déport, avec des hauteurs de travail pouvant atteindre les 50 m. Pour la motorisation, vous avez le choix entre le diesel et l’électrique, et les capacités varient également. Souple et pratique, il s’adapte à tous types de travaux en hauteur. Nacelle en ciseaux Adapté à la construction aussi bien intérieure qu’extérieure, ce modèle, d’une largeur d’environ 2,25 m et d’une hauteur de travail allant jusqu’à 20 m, est employé pour les travaux d’envergure moyenne et supporte une charge d’environ 500 kg. Nacelle araignée Tout terrain et pour les travaux en hauteur les plus importants, la nacelle-araignée offre plus de sécurité et de praticité avec des capacités de charge très élevées. Nacelle tractable Encore appelée nacelle sur remorque, elle est compacte, légère et facile à transporter grâce à un véhicule. Camion nacelle Il s’agit d’un modèle pour les chantiers répétitifs. Des formats pouvant aller jusqu’à 70 m de hauteur de charge existent pour tous types de chantiers. Nacelle à mât vertical Surnommée nacelle toucan en moins large qu’une grue, elle est adaptée aux zones peu accessibles et peut effectuer une rotation sur 360°. Il faut noter que lorsque les limites de la nacelle sont atteintes, vous pouvez recourir à un autre dispositif de levage plus important : la grue. La grue pour les hauteurs et charges plus importantes Sur les chantiers de grande envergure, vous aurez forcément besoin d’une grue pour déplacer des charges importantes à des hauteurs très élevées. Si la principale et la plus utilisée est la grue à tour, elle est proposée en divers modèles et formats. De fait, dans la catégorie des grues à tour, deux modèles se démarquent. Les grues mobiles : montées sur chenilles ou sur pneumatiques, les grues mobiles font partie intégrante d’un engin et se déclinent en trois formats (automotrices, automotrices tout terrain et sur porteur. Les grues statiques : elles peuvent être fixées sur le sol du chantier ou lestées avec des blocs de béton. Elles sont proposées en format GMA (grue à montage automatisé) ou GME (grue à montage par éléments). En dehors de ces modèles et formats, les grues à tour sont conçues avec différents types de bras. Articulé : il s’agit des grues hydrauliques auxiliaires. Télescopiques : on retrouve ces bras sur les grues mobiles. Flèche unique : elle équipe les grues à montage automatisé GMA. Flèche, contre-flèche, porte-flèche et tirant : ce type de bras se retrouve sur les grues à montage par éléments GME. Il est utile de préciser qu’il n’existe pas de grue qui soit la meilleure à tout point de vue. Chaque grue dispose est adaptée à certaines exigences et correspond donc à des opérations de levage spécifiques. Engins et matériel indispensables Le parc de matériel et d’engins que vous aurez à utiliser sur un gros chantier ne se limite pas à la nacelle, la grue et la bétonnière. En fonction des besoins, il existe d’autres outils et équipements tout autant indispensables. Par exemple, au niveau du terrassement, vous pourriez avoir besoin de bulldozers ou bouteurs, rippers, scarificateurs, scrapeurs, niveleuses, chargeurs, tractopelles, compacteurs, etc. Au niveau des outillages et engins de génie civil, les échafaudages, les pompes d’épuisement, les treuils, les ascenseurs, les pompes d’enduits et mortiers sont autant d’éléments dont vous aurez besoin. D’un autre côté, à ces ressources matérielles s’ajouteront celles humaines. Il s’agira de l’équipe technique qui assurera le bon fonctionnement technique du chantier, et d’autre part du personnel de manœuvre.
Il y a 4 ans et 302 jours

« Accompagner les maires pour bâtir le village planétaire »

L’ingénierie d’Etat accompagnera les nouveaux maires, face aux défis écologiques. Directeur général du Centre d’étude et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) depuis mai 2018, Pascal Berteaud livre ce message dans la continuité d’une carrière centrée sur l’environnement. Ancien directeur adjoint du cabinet de Nathalie Kosciusko-Morizet de 2010 à 2012, l’ingénieur X-Ponts a notamment coordonné les contrats de transition écologique.
Il y a 4 ans et 304 jours

Vinci remporte un contrat de 183 millions d'euros pour boucler le périphérique de Calgary

"Cette infrastructure routière de cinq kilomètres comprend quatre échangeurs, sept ponts ainsi qu'un passage souterrain pour les piétons. Les travaux englobent le terrassement, le drainage, la pose des enrobés et l'installation de l'éclairage public", précise un communiqué.Le terme de ce chantier, remporté par des filiales de Vinci pesant pour 65% dans le groupement des entreprises retenues par le ministère des Transports de la province de l'Alberta, est prévu pour 2024.Cette dernière section doit permettre le contournement à l'ouest de Calgary via un réseau de plus de 100 km de voies continues autour de la ville.Vinci avait réalisé au Candana en octobre 2019 le contournement de Regina, capitale de la province de Saskatchewan, dans le cadre d'un partenariat public-privé.
Il y a 4 ans et 307 jours

Facibloc choisit Ecap® d'Edilteco pour l'ITE des maisons ossatures bois

Afin de proposer une finition sous forme de crépi, doublée d'une isolation thermique extérieure, sur ses constructions ossature bois, Sébastien Borie a choisi d'utiliser le système ITE ECAP® d'EDILTECO® France. ECAP® présente de nombreux avantages notamment sa capacité d'imperméabilité, sa bonne isolation thermique, ses multiples coloris et matériaux de finition (Acrylic Colour, Acrylic Siloxane Colour, Silicate Colour) mais c'est aussi sa simplicité de mise en œuvre qui a séduit l'entrepreneur.ECAP® et FACIBLOC®, plus de simplicité pour plus d'efficacitéTout comme le système FACIBLOC®, ECAP® est une solution efficace offrant simplification de pose et rapidité de mise en œuvre. En cours de fabrication, les plaques de polystyrène ECAP® reçoivent l'application d'un sous-enduit de 3 mm sur la surface du PSE et l'intégration, sur le sous-enduit, d'une armature en fibre de verre débordante des deux côtés.Les plaques sont préalablement découpées et dans le même temps, les emplacements des chevilles sont réalisés dans la couche de base et l'armature. La plaque est donc semi-finie en usine et cela offre un gain de temps considérable lors de leur mise en œuvre.Également, les travaux ne nécessitent pas l'utilisation d'une bâche de protection aux U.V. ce qui allège sensiblement le coût du chantier. A l'instar d'ECAP®, les blocs en bois FACIBLOC® sont fabriqués en usine. Ils sont composés de briques de bois conçues en Douglas et bénéficient d'un double contreventement en OSB (Oriented Strand Board) de 12 mm, sans formaldéhyde.Les blocs sont proposés en 2 épaisseurs : 119 et 169 mm et sont également pré-isolés en usine avec de la laine minérales ou laine de bois. Livrés ainsi sur chantier, les murs FACIBLOC® sont manuportables et donc faciles à mettre en œuvre. Le système d'emboitement breveté FACIBLOC® (système de clef de liaison) est unique et innovant, il simplifie le montage tout en conservant l'aspect technique de la maison ossature bois.Les premiers chantiersLes premiers chantiers ECAP® et FACIBLOC® viennent d'être mis en œuvre dans le Puy-de-Dôme et à Lyon pour la conception de 3 extensions, de maisons individuelles conçues en FACIBLOC®. Ces extensions de 30 m², 25 m² et 22 m² deviendront une chambre, une cuisine et un bureau.Les clients ont choisi d'agrandir leurs maisons rapidement et à moindre coût, mais avec la certitude d'obtenir des performances très intéressantes en matière d'isolation thermique et phonique, grâce au système FACIBLOC®.Les propriétaires ont tous optés pour des blocs isolés en laine de bois avec un revêtement en crépi blanc ocre et une finition grésée.Le système ECAP® d'EDILTECO® a été chevillé sur les blocs FACIBLOC® et revêtu de la finition ECAP® AC « Acrylic Colour » ; un enduit mince qui donne du caractère au bâti et permet de lier esthétisme et protection des façades. En outre, sa formulation est dotée d'un traitement anticryptogamique offrant au produit une haute résistance à l'attaque des mousses et des champignons.L'ensemble confère une excellente isolation thermique avec un R de 6,20, répondant aux exigences de la RT 2020 (complexe mur en laine de bois R de 4,3 et plaque ECAP® en PSE blanc de 60 mm R de 1,9).L'autoconstruction FACIBLOC®Du studio de jardin de 17 m² à la maison traditionnelle de plus de 100 m², avec un R+1, les constructions FACIBLOC® offrent tous les avantages de l'ossature bois.Tous les matériaux ont été choisis en fonction de leur qualité technique et du respect de l'environnement. Le bois notamment va permettre de réguler l'hygrométrie ambiante et reste respectueux de la nature grâce à ses bas rejets de CO².Les isolants concèderont une excellente isolation phonique et une isolation thermique performante répondant aux exigences de la RT 2012 et 2020. Dès leur usinage les blocs FACIBLOC® sont répertoriés afin d'être assemblés entre eux, suivant un schéma de calepinage.L'entreprise conçoit et fournit également au choix, une charpente traditionnelle, une charpente en fermette à 2 ou 4 pans ou un toit terrasse avec un système de poutres en I, trois fois plus légères que les poutres en bois massif et à performances mécaniques égales.Les éléments de la baie sont également calibrés dans les blocs pour y être intégrés. Les pré-cadres des menuiseries sont réalisés en usine et habillés d'acier laqué de la couleur des menuiserie choisies. En option, des menuiseries en PVC, en aluminium ou en bois sont livrées avec les blocs.De la même manière, pour les volets roulants, les coffres tunnels sont usinés et fixés au pré-cadre. Ainsi ils sont livrés encastrés comme pour une maison en maçonnerie traditionnelle. 2 types de finitions sont disponibles : un crépi avec le système ECAP® d'EDILTECO® qui est mis en œuvre sur chantier ; ou un bardage dont les liteaux et le pare pluie sont fixés sur le bloc en usine.En pratique...Dès la validation de la commande, l'usinage est lancé et les délais de fabrication sont d'un mois environ.Les murs FACIBLOCS® sont livrés palettisés suivant le plan de calepinage. La mise en œuvre de l'extension ou de la maison se fait sur une dalle bois ou béton.Les blocs sont emboités les uns aux autres selon le système de clef FACIBLOC® qui permet de conserver tous les aspect écologiques, économiques et performants de la maison ossature bois.Grâce à l'isolation de la clef de liaison, il n'y a pas de discontinuité entre les matériaux et les parois de la structure ; les ponts thermiques sont ainsi pratiquement inexistants.FACIBLOC® fournit la lisse basse, la bande bitumeuse étanche, les blocs muraux identifiés selon le plan de calepinage, la lisse de chainage ainsi que toute la quincaillerie afin de permettre, même à un particulier novice, de monter ses murs dans les règles de l'art et en toute sécurité.Les documents de montage accompagnent pas à pas le monteur afin qu'il puisse, s'il le souhaite, assembler seul sa maison. Pour rappel, les autoconstruction FACIBLOC® sont légères et manuportables, elles ne nécessitent donc pas l'intervention d'un engin de levage.Mais le client peut aussi faire appel à un piloteur FACIBLOC® qui viendra l'aider et le conseiller à monter sa maison ou son extension, ou alors solliciter une équipe de montage indépendante (2 personnes) sur demande, qui prendra en charge le montage des murs et de la charpente.Les autoconstructions FACIBLOC® sont livrées hors d'eau, hors d'air.Informations complémentairesUsinage : Usine FACIBLOC® Clermont-Ferrand.Hauteur maximale d'un panneau : 2,80 mètres.Essence de bois : Douglas ou Epicéa.Mise en œuvre : pas de temps de séchage, murs secs, pose été comme hiver.Prix indicatif : Murs, charpente, menuiseries et revêtement extérieur, livrés, entre 400 et 460 euros TTC le m².Distribution : FACIBLOC® est distribué sous licence aux artisans indépendants, spécialistes ou non de l'ossature bois.
Il y a 4 ans et 307 jours

Schöck assoit son expertise en construction passive avec toujours plus de références labélisées

Ce fervent défenseur de la Qualité de l'Enveloppe multiplie ainsi les références en constructions passives, dont l’isolation renforcée, le traitement des ponts thermiques et l’étanchéité à l’air constituent les impondérables pour prévenir de manière optimale les pertes de chaleur et d’énergie. Garantir en toutes saisons un haut niveau de confort aux habitants, tout en respectant l’environnement par des rejets de GES minimes grâce à la faible consommation d’énergie pour le chauffage et la climatisation (source également d’économie pour les ménages) : tel est le leitmotiv qui motive Schöck à plébisciter les labels passifs.Résidence Solatium à Vandœuvre-lès-Nancy (54) labellisée par la Fédération Française de la Construction Passive : 14 logements locatifs destinés à des personnes âgéesMise en œuvre des rupteurs Schöck Isokorb® KXT (pour les balcons en porte-à-faux) et QXT (pour les loggias sur appuis) Schöck est intervenu sur la réalisation de ce bâtiment regroupant deux programmes sociaux (25 studios pour l’Agence de Réinsertion Sociale - résidence Myosotis - et 14 logements pour séniors via Meurthe et Moselle Habitat - résidence Solatium -) et signé de l’atelier Rolf Matz Architecture, spécialisé dans l’architecture bioclimatique, les bâtiments passifs et l’éco-construction à haute performance énergétique. Comme le souligne Lionel Mahuet, Directeur général de Meurthe-et-Moselle Habitat, Maître d’ouvrage du projet, le choix d’une conception selon le standard européen de bâtiment passif, le label Passivhaus, se nourrit « d’une démarche environnementale très ambitieuse pour préserver les ressources naturelles mais aussi de la nécessité de réduire les charges de nos locataires, de jouer à la baisse sur leur facture énergétique et à la hausse sur leur pouvoir d’achat.»La particularité de cette réalisation s’avère avoir été modélisée au préalable en 3 D, présentant l’avantage selon l’architecte-ingénieur Rolf Matz de « mieux appréhender l’interaction des différents corps d’état et ainsi d’optimiser certains postes, comme l’a été celui des fluides par exemple ». A l’issue de cette étude 3D : un CCTP des plus détaillés qui a permis aux entreprises d’y répondre avec exactitude, pour atteindre la performance passive optimale visée. Si le projet prévoyait initialement balcons et coursives en structure métallique, Schöck, jouant son rôle de conseil, a préconisé l’usage du béton, finalement retenu. C’est ainsi qu’au niveau des liaisons mur-dalle loggia (20 au total), Schöck a mis en œuvre ses rupteurs structurels modèle Schöck Isokorb® QXT. Ils assurent la continuité de l’isolation du bâtiment là où celle-ci serait interrompue par une liaison structurelle entre la dalle intérieure et la dalle de loggia, tout en reprenant l’effort tranchant. Par ailleurs, 28 ml de balcons en porte-à-faux ont été traités avec des rupteurs Schöck Isokorb® KXT. Notons que, pour ces deux modèles de rupteurs, la gamme "XT" a été sélectionnée, disposant d’une épaisseur du corps isolant de 120 mm au lieu des 80 mm traditionnels : une référence déjà certifiée par le Passivhaus Institut en Allemagne. Ainsi, la pose de rupteurs, associée aux performances des menuiseries en pvc triple vitrage passives certifiées (avec occultation par brises soleil orientables) et d’une VMC double flux, induit un besoin de chauffage annuel de 7.47 kWh/m² (très inférieur donc à 15 kWh/m2 par an, premier critère pour obtenir le label Passivhaus). Le test d’étanchéité à l’air se révèle également exceptionnel avec pour le standard passif : 0.60 vol/h, soit 0.15 vol/h pour le bâtiment Solatium et 0,14 vol/h pour Myosotis. Caractéristiques techniques de la résidence Solatium, couplée à la résidence Myosotis Sources : Rolf Matz Architecture Surface de plancher : 1 900 m² Mode constructif : mur maçonné structure béton TTest d’étanchéité à l’air : 0.14 vol/h Consommation énergie de chauffage (selon PHPP) : 7.47 kWh/m²/an Bâtiments Certifiés passifs par la Fédération Française de la Construction Passive en janvier 2018Logements labellisés par Propassif à Colmar (68) : 48 en réhabilitation et 30 en construction, rue du Luxembourg, quartier de l’Europe Mise en œuvre des rupteurs Schöck Isokorb® KST (jonction acier-acier) et Schöck Isokorb® QS (liaison béton-acier) Les logements de la rue du Luxembourg à Colmar incarnent l’exemple parfait de la polyvalence des rupteurs Schöck, aussi efficaces en neuf qu’en rénovation, pour un traitement optimal des ponts thermiques en isolation thermique par l’extérieur. A l’origine, un bâtiment typique des années 60 se distinguant surtout par sa vétusté : « C‘était avant que le PHCCA et l’Agence d’architecture DeA architectes Mulhouse ne se décident pour une forme originale de rénovation-construction : la barre est scindée, une partie détruite pour laisser l’ensemble respirer, et le tout repensé entièrement pour laisser la place à l’un des plus grands ensemble Passivhaus en France » explique Propassif. Ainsi, dans la partie rénovée comme dans la partie neuve, plus de 180 rupteurs Schöck Isokorb® type KST, KST-ZST et KST-QST (reprenant, selon leurs dispositions, les efforts de traction, les efforts de compression et les efforts tranchants) ont été positionnés au niveau des balcons, en jonction entre la structure métallique porteuse et la dalle en béton. En effet, cette gamme de rupteurs Schöck, constitués d’éléments en acier inoxydable traversant un corps isolant en néopor, interrompt le flux de chaleur dans l’élément métallique : les supports, habituellement d’un seul tenant, sont désolidarisés et le rupteur mis en place dans l’espace intermédiaire assure la reprise des efforts structurels et la continuité de l’isolation thermique. Solution économique particulièrement facile à mettre en œuvre par simple liaison vissée, Schöck Isokorb® KST présente l’avantage d’éviter les pertes d’énergie et de chaleur tout en limitant également les risques liés à l’humidité et la condensation, à savoir l’apparition de moisissures. Le caractère “invisible” des rupteurs une fois posés (se substituant aux poteaux porteurs) séduit aussi par l’esthétique qu’il offre : des façades parfaitement isolées thermiquement qui demeurent élégantes ! Cet allègement visuel se double aussi d’une réduction des coûts globaux d’exploitation. Par ailleurs, une soixantaine de rupteurs Schöck Rutherma® Q a été utilisée pour les liaisons béton-béton dans certaines zones du bâtiment. Caractéristiques techniques du bâtiment rénové Sources : Propassif Superficie : 2 244 m² Mur extérieur : Béton 2100 W / (mK) 180 mm - Fibre de bois 0,040 W / (mK) 240 mm - Enduit 0,325 W / (mK) 10 mm // Valeur U = 0,179 W / (m² K) Test d’étanchéité à l’air : 0.34 vol/h Consommation énergie de chauffage (selon PHPP) : 11 kWh/m²/anCaractéristiques techniques du bâtiment neuf Sources : Propassif Superficie : 3 552 m² Mur extérieur : Béton 2100 W / (mK) 180 mm - Fibre de bois 0,040 W / (mK) 240 mm // Valeur U = 0,18 W / (m² K) Test d’étanchéité à l’air : 0.54 vol/h Consommation énergie de chauffage (selon PHPP) : 13 kWh/m²/an Ilot résidentiel labellisé par Propassif France à Thionville (57) : 18 logements en R+4 Mise en œuvre des rupteurs Schöck Isokorb® KST (jonction acier-acier) Autre référence labellisée par Propassif : l’ilot résidentiel de 18 logements à Thionville, conçu par ASP Architecture, agence reconnue pour son expertise en architecture à forte valeur ajoutée environnementale, avec pour maître d’ouvrage Batigère, acteur majeur du logement social dans la région Grand-Est.Là aussi, en vue d’éviter les déperditions thermiques, traiter les points de rosée et se conformer aux critères du label passif, l’ancrage de la structure métallique des balcons sur mur béton s’est opéré par l’intermédiaire des rupteurs Schöck Isokorb® KST. Ces derniers ont été fixés par des sabots métalliques : une simplicité et une rapidité de mise en œuvre très appréciées sur les chantiers. Concluons en valorisant le fait que pour toutes ces réalisations passives, l’enveloppe du bâtiment se doit d’être homogène, continue et sans ponts thermiques (induisant une désolidarisation des parties saillantes des bâtiments telles les loggias, balcons et acrotères). Schöck allie performance de ses solutions et excellence de ses services. Il propose ainsi non seulement des rupteurs possédant l’agrément de l’Institut Passivhaus, mais accompagne également les projets de leur conception à leur livraison pour garantir en toute confiance leur certification passive.
Il y a 4 ans et 311 jours

Loxam renouvelle son offre de formation en faveur de la sécurité

Le Groupe LOXAM est engagé de longue date dans la formation en faveur de la sécurité, il propose aujourd’hui aux entreprises une nouvelle offre de formation avec des infrastructures adaptées à la réforme du CACES® (Certificat d’Aptitude à la Conduite en Sécurité) et un catalogue élargi de formations. Cette offre renouvelée répond aux besoins de formation aux risques professionnels pour les travaux en hauteur, pour la conduite d’engins suivie d’une évaluation CACES®, et plus globalement pour la prévention des risques. 35 agences LOXAM dans toute la France sont habilitées à accueillir la nouvelle offre globale de formation couvrant ainsi l’ensemble du territoire national. Peuvent y être dispensées notamment ces nouvelles catégories suite à la réforme du CACES® : R482 – engins de chantier, R 484 – Ponts roulants et portiques, R 486 – PEMP2 (nacelles), R 489 – chariots de manutention, R 490 – Grues auxiliaires de chargement de véhicules, R 485 – Transpalettes gerbeurs à conducteur.
Il y a 4 ans et 316 jours

Réalisation d'une ligne ferroviaire pour desservir l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle

Il s'agit du 10e marché confié par la SNCF Réseau à l'activité ferroviaire IDF de Spie batignolles valérian, lancée au printemps 2017.Cette opération d'infrastructure ferroviaire neuve de 6.1 km sera menée par un groupement composé de Spie batignolles valérian (mandataire), Spie batignolles génie civil, Demathieu Bard, Colas Rail, Egis Rail, ASP et Fer Expert.Le groupement est responsable de la conception de ce projet et de son optimisation dans le respect du programme du client, des travaux de terrassement, d'assainissement, d'ouvrages d'art, de la pose des 2 voies ferrées, de l'installation des caténaires, de la signalisation et de l'ensemble de la sécurité ferroviaire.Les deux zones nommées G et H seront opérationnelles à compter de décembre 2023 et représentent un montant total de travaux de plus de 50 millions d'euros HT.Zone G : 4.4 kilomètres à créerLa zone G de ce projet représente 4.4 kilomètres de tronçon à créer et équiper sur la ville de Mitry-Mory et jusqu'à l'accès de l'aéroport de Roissy donnant sur la commune de Tremblay-en-France, passant ensuite sur la zone H.Les deux voies nouvellement créées seront entièrement aériennes (en remblai). Leur passage conduira à l'installation de 3 ponts rails et d'1 pont route, des ouvrages recouvrant les grands enjeux de ce projet en raison des délais très serrés à tenir :Le pont-rail qui surplombera la route nationale 2 et dont les travaux débuteront prochainement devra être opérationnel avant la mi-novembre. Ils requerront de travailler en rive puis en terre-plein central de la RN 2.Pour le pont-route qui rétablira la circulation sous la RD84, c'est une opération quasi-militaire qui s'organisera. L'ouvrage préfabriqué en usine sera installé sur 11 jours seulement, nécessitant la fermeture totale de la route entre le 3 et le 14 août. Pour ce faire, les équipes devront procéder au terrassement de 15 000 m3 de terres, au remblaiement d'un volume équivalent avant de pouvoir intervenir sur la réfection de la chaussée.Zone H : 1.7 kilomètre jusqu'à la gare CDG T2La zone H permettra de raccorder la zone G, entrée de l'aéroport de Roissy à Tremblay-en-France, jusqu'à la gare CDG T2. Elle se situe uniquement sur la commune de Tremblay-en-France et représente 1.7 kilomètre dont une partie à l'intérieur du tunnel emprunté par le RER B.Sur ce tronçon, compte-tenu des nombreux raccordements nécessaires dus à la présence de tunnel, croisement de routes, lignes ferroviaires et gares, le groupement réalisera de nombreux aménagements autour d'infrastructures déjà existantes. Une plateforme de maintenance et de secours sera créée pour être dédiée à cette nouvelle ligne.Priorité à la valorisation des matériauxLe dossier présenté par le groupement mené par Spie batignolles valérian comprend un large volet consacré à la valorisation des déchets de chantiers avoisinants. Il s'agit de valoriser le maximum de déblais issus des différents chantiers de la région parisienne, notamment provenant des opérations du Grand Paris.Chiffres clé :100 000 m3 de déblai.230 000 m3 de remblai dont 170 000 m3 provenant de valorisation de sites extérieurs
Il y a 4 ans et 321 jours

FACIBLOC® choisit le système ECAP® d’EDILTECO® FRANCE pour l’isolation extérieure de ses maisons et extensions en construction ossature bois

FACIBLOC® est un système constructif de maison en ossature bois, sous forme de blocs, prêts à être assemblés. Breveté par son concepteur, Sébastien Borie, le système est commercialisé depuis un peu plus d’un an, dans toute la France. Afin de proposer une finition sous forme de crépi, doublée d’une isolation thermique extérieure, sur ses constructions ossature bois, Sébastien Borie a choisi d’utiliser le système ITE ECAP® d’EDILTECO® France. ECAP® présente de nombreux avantages notamment sa capacité d’imperméabilité, sa bonne isolation thermique, ses multiples coloris et matériaux de finition (Acrylic Colour, Acrylic Siloxane Colour, Silicate Colour) mais c’est aussi sa simplicité de mise en œuvre qui a séduit l’entrepreneur. ECAP® ET FACIBLOC®, PLUS DE SIMPLICITÉ POUR PLUS D’EFFICACITÉ Tout comme le système FACIBLOC®, ECAP® est une solution efficace offrant simplification de pose et rapidité de mise en oeuvre. En cours de fabrication, les plaques de polystyrène ECAP® reçoivent l’application d’un sous-enduit de 3 mm sur la surface du PSE et l’intégration, sur le sous-enduit, d’une armature en fibre de verre débordante des deux côtés. Les plaques sont préalablement découpées et dans le même temps, les emplacements des chevilles sont réalisés dans la couche de base et l’armature. La plaque est donc semi-finie en usine et cela offre un gain de temps considérable lors de leur mise en oeuvre. Également, les travaux ne nécessitent pas l’utilisation d’une bâche de protection aux U.V. ce qui allège sensiblement le coût du chantier. A l’instar d’ECAP®, les blocs en bois FACIBLOC® sont fabriqués en usine. Ils sont composés de briques de bois conçues en Douglas et bénéficient d’un double contreventement en OSB (Oriented Strand Board) de 12 mm, sans formaldéhyde. ©Copyright FACIBLOC. Les blocs sont proposés en 2 épaisseurs : 119 et 169 mm et sont également pré-isolés en usine avec de la laine minérales ou laine de bois. Livrés ainsi sur chantier, les murs FACIBLOC® sont manuportables et donc faciles à mettre en oeuvre. Le système d’emboitement breveté FACIBLOC® (système de clef de liaison) est unique et innovant, il simplifie le montage tout en conservant l’aspect technique de la maison ossature bois. LES PREMIERS CHANTIERS Les premiers chantiers ECAP® et FACIBLOC® viennent d’être mis en oeuvre dans le Puy-de-Dôme et à Lyon pour la conception de 3 extensions, de maisons individuelles conçues en FACIBLOC®. Ces extensions de 30 m², 25 m² et 22 m² deviendront une chambre, une cuisine et un bureau. Les clients ont choisi d’agrandir leurs maisons rapidement et à moindre coût, mais avec la certitude d’obtenir des performances très intéressantes en matière d’isolation thermique et phonique, grâce au système FACIBLOC®. ©Copyright FACIBLOC. Mise en oeuvre des plaques ECAP® sur l’ossature bois. Les propriétaires ont tous optés pour des blocs isolés en laine de bois avec un revêtement en crépi blanc ocre et une finition grésée. Le système ECAP® d’EDILTECO® a été chevillé sur les blocs FACIBLOC® et revêtu de la finition ECAP® AC « Acrylic Colour » ; un enduit mince qui donne du caractère au bâti et permet de lier esthétisme et protection des façades. En outre, sa formulation est dotée d’un traitement anticryptogamique offrant au produit une haute résistance à l’attaque des mousses et des champignons. L’ensemble confère une excellente isolation thermique avec un R de 6,20, répondant aux exigences de la RT 2020 (complexe mur en laine de bois R de 4,3 et plaque ECAP® en PSE blanc de 60 mm R de 1,9). ©Copyright FACIBLOC. L’AUTOCONSTRUCTION FACIBLOC® Du studio de jardin de 17 m² à la maison traditionnelle de plus de 100 m², avec un R+1, les constructions FACIBLOC® offrent tous les avantages de l’ossature bois. ©Copyright FACIBLOC. Studio de 17m². Tous les matériaux ont été choisis en fonction de leur qualité technique et du respect de l’environnement. Le bois notamment va permettre de réguler l’hygrométrie ambiante et reste respectueux de la nature grâce à ses bas rejets de CO2. ©Copyright FACIBLOC. Conception maison traditionnelle avec R+1. Les isolants concèderont une excellente isolation phonique et une isolation thermique performante répondant aux exigences de la RT 2012 et 2020. Dès leur usinage les blocs FACIBLOC® sont répertoriés afin d’être assemblés entre eux, suivant un schéma de calepinage. L’entreprise conçoit et fournit également au choix, une charpente traditionnelle, une charpente en fermette à 2 ou 4 pans ou un toit terrasse avec un système de poutres en I, trois fois plus légères que les poutres en bois massif et à performances mécaniques égales. ©Copyright FACIBLOC. Finition Crépi avec le Système ECAP® Les éléments de la baie sont également calibrés dans les blocs pour y être intégrés. Les pré-cadres des menuiseries sont réalisés en usine et habillés d’acier laqué de la couleur des menuiserie choisies. En option, des menuiseries en PVC, en aluminium ou en bois sont livrées avec les blocs. De la même manière, pour les volets roulants, les coffres tunnels sont usinés et fixés au pré-cadre. Ainsi ils sont livrés encastrés comme pour une maison en maçonnerie traditionnelle. 2 types de finitions sont disponibles : un crépi avec le système ECAP® d’EDILTECO® qui est mis en œuvre sur chantier ; ou un bardage dont les liteaux et le pare pluie sont fixés sur le bloc en usine. ©Copyright FACIBLOC. Finition bardage bois. EN PRATIQUE… Dès la validation de la commande, l’usinage est lancé et les délais de fabrication sont d’un mois environ. Les murs FACIBLOCS® sont livrés palettisés suivant le plan de calepinage. La mise en œuvre de l’extension ou de la maison se fait sur une dalle bois ou béton. Les blocs sont emboités les uns aux autres selon le système de clef FACIBLOC® qui permet de conserver tous les aspect écologiques, économiques et performants de la maison ossature bois. Grâce à l’isolation de la clef de liaison, il n’y a pas de discontinuité entre les matériaux et les parois de la structure ; les ponts thermiques sont ainsi pratiquement inexistants. FACIBLOC® fournit la lisse basse, la bande bitumeuse étanche, les blocs muraux identifiés selon le plan de calepinage, la lisse de chainage ainsi que toute la quincaillerie afin de permettre, même à un particulier novice, de monter ses murs dans les règles de l’art et en toute sécurité. Les documents de montage accompagnent pas à pas le monteur afin qu’il puisse, s’il le souhaite, assembler seul sa maison. Pour rappel, les autoconstruction FACIBLOC® sont légères et manuportables, elles ne nécessitent donc pas l’intervention d’un engin de levage. Mais le client peut aussi faire appel à un piloteur FACIBLOC® qui viendra l’aider et le conseiller à monter sa maison ou son extension, ou alors solliciter une équipe de montage indépendante (2 personnes) sur demande, qui prendra en charge le montage des murs et de la charpente. Les autoconstructions FACIBLOC® sont livrées hors d’eau, hors d’air. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Usinage : Usine FACIBLOC® Clermont-Ferrand. Hauteur maximale d’un panneau : 2,80 mètres. Essence de bois : Douglas ou Epicéa. Mise en oeuvre : pas de temps de séchage, murs secs, pose été comme hiver. Prix indicatif : Murs, charpente, menuiseries et revêtement extérieur, livrés, entre 400 et 460 euros TTC le m². Distribution : FACIBLOC® est distribué sous licence aux artisans indépendants, spécialistes ou non de l’ossature bois.
Il y a 4 ans et 322 jours

Panneaux sandwich isolants pour toiture

Quickciel propose des produits d’ITE de haute qualité, issus de la recherche et des usines de production de Knauf. L’entreprise est spécialiste de l’ITE pour les toitures avec sa gamme de panneaux sandwich isolants Quickciel Cosyk. Elle propose des panneaux allant de 2,50 à 8 mètres, de 10 en 10 cm, selon le parement sélectionné. L’isolant qui constitue l’âme des panneaux sandwich est un PSE gris hautement performant. Disponibles en deux versions, Th30 (λ de 30 mW/m.K) et Th31 (λ de 31 mW/m.K), et dans des épaisseurs allant de 105 à 260 mm, les panneaux s’adaptent à chaque besoin et permettent d’obtenir une résistance thermique allant jusqu’à 8,95 m².K/W. Le système d’emboitement rainuré bouveté dans le PSE facilite la pose et limite encore les ponts thermiques. Le cœur en PSE est associé à des matériaux résistants qui complètent la structure sandwich. Ils sont facilement manipulables avec une largeur de 60 cm et un poids de 18 à 20 kg/m². Le panneau standard est muni de 2 contre-lattes en bois de résineux pour recevoir les liteaux de couverture et garantir sa ventilation. La pose se réalise sans bande d’alu pour le traitement des joints. Quickciel garantit à ses clients (poseurs et distributeurs) une offre en totale correspondance avec les standards et normes en vigueur de produits certifiés (CSTB, Acermi, HQE, FDES, etc.). Celle-ci se cumule à des services adaptés et appréciés : livraison sur chantier, coupe d’usine en biais pour faîtage et coupe d’égout en bas de pente, solutions pour fixations basses. En effet, Quickciel accompagne ses clients avec une équipe d’experts dédiée sur l’ensemble du territoire qui les conseillent, valident les prises de côtes, calculent les quantités, etc.
Il y a 4 ans et 323 jours

R+MuR d'Alkern : la solution pour l'optimisation de la performance thermique des parois, validée par le CSTB

Le CSTB, à l'issue de la réunion de la Commission Chargée de Formuler les Avis Techniques, vient de valider cette solution en rendant son Avis Technique n°16/20-779-v1.Pour rappel, pour vos projets de bâtiments à étages, alkern propose la solution la plus économique du marché, permettant de combiner tous les avantages des blocs béton de granulats courants, en pose collée à la réponse aux exigences de la RT2012 et E+C-, grâce à l'optimisation du traitement des ponts thermiques. Ces produits innovants, sous marque de qualité NF pour les blocs et QB pour les planelles, s'assemblent pour vous proposer une réelle innovation système, conçue pour toutes les familles de bâtiments, et tous types de planchers. Cette solution est disponible en zone sismique et non sismique, ainsi qu'avec des blocs de hauteur 20 et 25 cm pour faciliter le calepinage. La continuité de la descente de charge est assurée grâce à l'alignement des parois des blocs. La résistance au feu est à minima de 30 minutes, sous 18.7T/m avec doublage PSE et jusqu'à 90 minutes avec doublage laine de roche.La solution est packagée pour optimiser sa bonne mise en œuvre sur le chantier :Mise en œuvre traditionnellePose colléeSolution « clef en main »Identification facile des éléments composant le kit ElipsiSur demande, démonstrateur présent au démarrage du chantierEnvie d'en savoir plus sur le R+MuR ? RDV sur le site internet www.alkern.fr pour télécharger la fiche technique et la documentation commerciale. De plus, les experts d'Alkern seront ravis de vous présenter ces solutions et produits en RDV ou en visio conférence.Premier fabricant indépendant de produits préfabriqués en béton en France, Alkern emploie plus de 1.200 collaborateurs et réalise un chiffre d'affaires d'environ 200 millions d'euros. Le Groupe s'appuie sur une cinquantaine de sites de production de produits béton avec une présence sur les secteurs du bâtiment, de l'aménagement extérieur et des travaux publics.
Il y a 4 ans et 332 jours

Élection du nouveau Bureau de l'Association Qualitel

Aux côtés des autres membres du Bureau, représentants des organisations et instances du secteur, il accompagnera les grandes orientations stratégiques de l'Association QUALITEL pour les 5 années à venir, en cohérence avec les enjeux actuels et futurs du logement.Faire progresser la qualité du logement, avec et pour tous les acteursCréée en 1974, l'Association QUALITEL poursuit une mission centrale : faire progresser la qualité du logement pour un habitat confortable, sain, sûr et durable, en phase avec son temps. Pour ce faire, elle exerce des activités d'information du grand public, de certification, de recherche, d'évaluation et expertise et de formation professionnelle.À travers ces travaux, elle accompagne les grands enjeux de l'habitat, en cohérence avec les transitions environnementale, énergétique et numérique, mais aussi en termes de santé et de confort. Elle contribue ainsi à des avancées concrètes. Pour exemples :Une meilleure connaissance du ressenti des particuliers en matière de qualité du logement, et ainsi, des progrès restant à faire, avec des données inédites recueillies chaque année dans le cadre du Baromètre QUALITEL - IPSOS ;L'élévation du niveau de performances des logements, avec la certification NF Habitat - NF Habitat HQE, dans une approche multicritère intégrant les nouveaux enjeux du secteur et anticipant les tendances émergentes ;Le déploiement du numérique, dans le cadre de la certification avec l'intégration d'outils collaboratifs, et à travers des travaux dédiés au carnet numérique du logement, en appui aux actions des pouvoirs publics sur ce sujet.Fondamentales pour l'habitat de demain, ces thématiques seront notamment au cœur des priorités stratégiques de QUALITEL pour les 5 années à venir, sous la direction du nouveau Bureau de l'Association.Le nouveau Bureau de QUALITELLe nouveau Bureau de l'Association QUALITEL est composé de 10 membres, parmi lesquels :Bertrand Delcambre, réélu Président de l'Association QUALITELReprésentant du ministre en charge du Logement et Président de l'Association depuis 2015, Bertrand Delcambre a été reconduit dans ses fonctions.Ingénieur Général des Ponts, des Eaux et des Forêts, il passe l'essentiel de sa carrière professionnelle au Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) dont il est élu Président en 2008.En 2014, Sylvia Pinel, ministre du Logement, de l'Égalité des Territoires et de la Ruralité, le nomme Ambassadeur du Numérique dans le Bâtiment, puis Président du Plan Transition Numérique dans le Bâtiment. En 2015, il rejoint l'Association QUALITEL.Chantal Jannet, réélue vice-Présidente de l'Association QUALITELVice-Présidente de la Fédération nationale Familles rurales, administratrice de l'Union nationale des associations familiales (UNAF), Chantal Jannet a exercé diverses responsabilités dans les domaines de la consommation, du logement et du droit des femmes. Elle siège notamment au Bureau du Conseil National de la Consommation et à la Commission d'évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation (CECMC). Elle préside également le Fonds de dotation de QUALITEL qui agit en faveur du logement des personnes défavorisées.Ainsi constitué, le nouveau Bureau accompagnera l'élaboration et la mise en œuvre des nouvelles orientations stratégiques de l'Association QUALITEL, s'inscrivant dans la continuité des actions engagées ces dernières années et en cohérence avec les enjeux et thématiques émergentes du logement. Ainsi, notamment :Rénovation énergétique, biodiversité, qualité de l'air intérieur, économie circulaire et bas carbone : ces sujets seront, par exemple, au cœur des évolutions apportées au référentiel de certification NF Habitat - NF Habitat HQE, présentées dans les prochains jours ;Déploiement du numérique, y compris dans une dynamique de services pour les particuliers : CLÉA, espace numérique du logement lancé il y a quelques semaines pour la maison individuelle, sera déployé dès cet été à tout le logement, accessible aux professionnels et aux particuliers ;Accompagnement de la montée en compétences des professionnels, avec un large programme de formations couvrant toutes les thématiques du logement : BIM, énergie et environnement, nouveaux modes constructifs, qualité et santé, réglementations.Etc.« Je remercie les membres du Conseil d'administration pour leur confiance renouvelée. J'ai particulièrement apprécié la qualité de nos échanges au fil de ces 5 dernières années. La diversité de leurs expertises et de leurs attentes, représentatives de celles de l'ensemble du secteur, y compris des consommateurs, nous ont permis de mener à bien de grands projets fédérateurs et essentiels pour faire progresser la qualité du logement.Je remercie aussi les équipes de QUALITEL et de ses filiales pour leur dynamisme et la force de leur engagement.Ensemble, nous poursuivrons, accélèrerons et intensifierons nos actions pour accompagner au mieux tous les acteurs, a fortiori dans ce contexte de crise sanitaire et économique inédite. Nous le savons, et cela s'est plus que jamais confirmé ces derniers mois : l'habitat est au cœur des préoccupations de chacun. Nous devons continuer à faire de sa qualité, notre priorité. »Bertrand Delcambre - Président de l'Association QUALITEL
Il y a 4 ans et 337 jours

bio'bric s'organise avec ses partenaires pour accompagner et faciliter la reprise du marché

« On a vécu et on vit encore une période exceptionnelle. Même si le marché connait une période d'incertitude, la société Bouyer Leroux est aujourd'hui pleinement opérationnelle pour y faire face auprès de l'ensemble de ses clients (professionnels de la distribution, entreprises de maçonnerie, plâtriers plaquistes, couvreurs, constructeurs et promoteurs) grâce à ses équipes techniques et commerciales qui se sont adaptées aux nouvelles contraintes » révèle Pierre-Alexandre Cheminel directeur marketing et commercial.Une écoute du marché renforcée pour ajuster la production sur les besoins des clientsIl y a encore une interrogation concernant le mois d'août qui traditionnellement est un mois plus faible en activité pour le bâtiment.« Les entreprises maintiendront-elles leur activité pour rattraper les retards dus aux mois de mars et avril ? Optimiseront-elles leurs chantiers avant d'entrer dans la saison d'hiver? Il y a encore des inconnues. Nous avons anticipé plusieurs scénarios pour faciliter cette reprise et d'ores et déjà, acquis de nouvelles manières de travailler » confie PierreAlexandre Cheminel.Un plan d'actions spécifique pour mieux s'adapterOptimisation du stock, souplesse de la production et réactivité des équipes techniques et commerciales bio'bric sont les trois conditions pour répondre aux contraintes liées à la gestion du Covid-19 sur les chantiers et pour aider ces derniers à repartir au plus vite et efficacement.« Le bon partenaire en temps de crise est celui qui sait être à l'écoute du marché et adapter sans cesse son organisation pour répondre aux besoins de ses clients » souligne Pierre-Alexandre Cheminel. « Pour nous assurer que nous serions bien en mesure de le faire, nous nous sommes attachés à lever au sein de nos processus l'ensemble des risques potentiels liés à la situation d'incertitude que nous vivons ».Un dispositif industriel flexible pour pouvoir approvisionner les chantiers sur l'ensemble du territoire et éviter toute rupture de produitsBouyer Leroux a aujourd'hui un stock qui permet de construire 9000 logements (5000 maisons, 4000 logements collectifs), soit l'équivalent d'une ville de 20000 habitants. Ce stock est en cours de renforcement, avec l'objectif de couvrir 3 mois de ventes à fin juillet. De plus, Bouyer Leroux a la capacité d'augmenter rapidement et significativement sa production dans l'hypothèse d'un rattrapage d'activité dans les prochains mois.Grâce à une chaine d'approvisionnement 100% locale et en propriété, la disponibilité de la matière première, l'argile, n'est pas un sujet pour la brique. Bouyer Leroux dispose en effet de plus de 30 années de réserves d'argile. Un volume équivalent à plus de 6 mois de fabrication est déjà extrait et prêt à l'emploi.Le dispositif industriel composé de 9 usines idéalement situées en France permet de pallier l'éventualité d'un isolement de certaines régions dans le cas d'une deuxième vague. Un plan de substitution est déjà prévu en ce sens. Enfin, le panel de transporteurs partenaires de Bouyer Leroux a été évalué et permettra ainsi de répondre à la demande.Accompagner les clientsDans ce contexte de profonde transformation, notamment digitale, la direction marketing et commerciale bio'bric a rapidement mis en place des solutions en modifiant l'organisation de ses équipes techniques et commerciales, et en les formant.Les maîtres mots : bonnes pratiques et adaptabilité Les équipes techniques et commerciales bio'bric, doivent aussi s'adapter pour continuer à être aux côtés de leurs clients et de leurs partenaires, et les accompagner aux mieux en leur proposant de nouveaux services :Développement du digital et de la visio-conférencePour accompagner le protocole sanitaire des clients qui demande de limiter au maximum les rendez-vous physiques, les commerciaux peuvent désormais entrer en contact avec eux par visio-conférence (100% des commerciaux sont équipés). Cela change la conduite des entretiens. Il faut en peu de temps être pertinent en proposant le service le mieux adapté au besoin du client. Pour accompagner ce changement dans les pratiques et le discours commercial, 600 heures de formation des commerciaux ont été programmées en mai.Des tutoriels ont été créés pour la mise en œuvre des produitsDifficile de se rendre sur tous les chantiers actuellement, c'est pourquoi plusieurs vidéos courtes et explicites sont mises à la disposition des équipes techniques et commerciales.Des supports de communication adaptés aux besoins actuels des entreprisesAinsi, une fiche montrant que la brique collée est un système compatible avec les gestes barrières a été mise à disposition des entreprises. Ces dernières peuvent intégrer ces préconisations dans leur propre protocole de reprise sanitaire.Une offre pertinente dans le contexte actuelCompte tenu des surcoûts liés à l'instauration des mesures sanitaires sur les chantiers face au coronavirus, les promoteurs et constructeurs de maisons individuelles sont, aujourd'hui, en recherche de produits compétitifs qui offrent les performances thermiques, acoustiques et mécaniques attendues.Les nouvelles solutions, telles que la colle fix'bric et la planelle supeRmax, commercialisées par Bouyer Leroux répondent à ces critères.En collectif : la solution brique répond parfaitement aux attentes du marchéAinsi, pour compenser une partie des frais générés par la mise en application des gestes barrières sur chantiers, la solution brique très économique présente un intérêt certain pour les promoteurs qui ne travaillent pas encore avec ce système constructif qui a fait ses preuves. Selon la dernière étude Batiétude, la brique détenait en effet 27% de parts de marché dans le collectif en 2018.Les promoteurs qui font déjà confiance à la brique sont confortés dans leur choix. Non seulement la solution brique est économique mais elle est aussi très pertinente thermiquement. Par exemple, l'association de la planelle supeRmax (résistance thermique de 1,7 m². K/W) et la brique bgv'costo th+ optimise la performance de l'enveloppe du bâtiment tout en maîtrisant les coûts. Plus largement, le Pack Collectif bio'bric, qui associe des briques isolantes à des accessoires pour traiter de manière optimale les ponts thermiques, permet aux promoteurs de proposer plus facilement à leurs clients des espaces extérieurs tels que les balcons et terrasses qui devraient être plébiscités après cette période de confinement.En maison individuelle, les constructeurs cherchent à raccourcir leur temps de chantiers pour rattraper les retards fix'bric, la colle prête à l'emploi pour la bgv20, est une solution qui permet de gagner jusqu'à 1h30 par jour et par chantier ! Elle remporte un franc succès auprès des constructeurs et maçons. Maison France Confort, membre du groupe Hexaom, vient de l'adopter sur la région Midi-Pyrénées et la déploie actuellement sur la région Île-de-France.
Il y a 4 ans et 341 jours

Développement durable généralisé chez Seac

Mise en œuvre du système Seacisol : une dalle isolante permettant la réduction du volume de béton nécessaire pour la confection d’un plancher. [©Seac] Spécialiste de la préfabrication avec des bétons, armés, précontraints et pressés, Seac compte aujourd’hui 26 sites de production. Depuis quelques années, l’industriel axe ses recherches et ses productions sur le développement durable. En termes de solutions, comme d’organisation. A commencer par le Seacbois, un hourdis permettant de traiter les ponts thermiques en étage ou en toiture-terrasse. Ce qui diminue la consommation d’énergie dans la maison individuelle.  De son côté, la Seacisol est une dalle isolante pour une solution de plancher. Elle diminue le volume de béton utilisé (50 l/m2 jusqu’à 7 m sans étais). Alors que le plancher Seacoustic diminue les émissions de CO2 et les nuisances de chantier. Il permet aussi de réduire d’environ 1 t de CO2tous les 22 m2 de plancher par rapport à une dalle pleine. Seac a aussi fait le choix de fabriquer la totalité des produits en France. Et ce, avec un béton moins polluant. Ce qui permet une moindre émission de CO2, en incorporant du ciment CEM II. Cette formulation est utilisée depuis fin 2019 dans l’ensemble des productions de l’entreprise. Les sites retraitent aussi 100 % de leurs déchets (eau, laitance, casse de produits). Les choix des matériaux sont aussi centraux dans cette démarche. Ainsi, le PlastiVS est à 100 % composé de matière recyclée. Quand c’est possible, la priorité est donnée aux matériaux biosourcés, permettant d’obtenir des Fdes négatives en émission de C02. Enfin, l’ensemble de la flotte des engins de manutention est propulsé par des moteurs électriques.  Yann Butillon
Il y a 5 ans et 8 jours

Emetteur d’Europe 1 : La cathédrale des ondes

A 317 m d’altitude, le bâtiment s’étend sur 82 m de longueur, 43 m de largeur et 16 m de hauteur maximale. [©Marco Kany] En 1954, la Sarre est toujours sous occupation française (même système économique). De fait, nombre de bâtiments sont réalisés par des architectes français. Afin de contourner la contrainte issue du système de radiodiffusion française de droit public, à l’extérieur des contours de la France naissent des radios dites “périphériques“ (Luxembourg, Monaco, Andorre et la Sarre pour Europe 1). Le projet de cet émetteur est imaginé par Jean-François Guédy (1908-1955), son premier grand projet, sorti fraîchement de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts. L’avant-projet de mars 1954 révèle une architecture futuriste dotée d’une tour d’émission massive. Si la toiture du hall, rappelant une feuille de palmier est portée par un système de raidisseurs disposé en éventail, la construction cependant n’était pas réalisable selon ce tracé de légèreté. Ainsi, les architectes Bernard Lafaille (1900-1955) et René Sarger (1917-1988) sont engagés pour revoir la copie. Flanquée de studios de télévision, de bureaux, de locaux sociaux et d’une tour-antenne, le grand hall de l’émetteur en forme de cœur et l’extraordinaire forme de toiture constituent ainsi le centre du complexe. Le bâtiment s’étend sur 82 m de longueur, 43 m de largeur et 16 m de hauteur maximale. Un “psychodrame technique”. De gauche à droite : Eugène Freyssinet prend les opérations en mains pour reconstruire la couverture. En renforçant les fondations, les ancrages périphériques, ainsi que les éléments porteurs, Eugène Freyssinet parvient à sauver le dessin et la forme mis au point par Guédy et Lafaille. La hall majestueux de l’émetteur Europe n° 1 à Feldberg. [©Marco Kany] Le choix architectural d’origine a conduit à une structure novatrice, constituée d’une coque béton à double courbure, de 5 cm d’épaisseur, bordée par une poutre ceinture en béton armé, elle-même appuyée sur les fins poteaux périphériques que l’on peut voir en façade. L’effet de voûte ne peut se mobiliser qu’en cas de blocage horizontal des ponts d’appuis (contreforts de nos cathédrales), contreforts inexistants dans le projet et supposés être remplacés par quelques tirants transversaux. L’effet de poussée des pseudo-voûtes de coque est d’ailleurs complété (et probablement dominé), par la poussée également transversale au bâtiment des arcs formant la poutre-ceinture, chargés par les effets de suspension de la coque en direction longitudinale. La combinaison en tension dans le sens de la longueur du bâtiment et en pseudo-compression dans le sens de la largeur est extrêmement difficile à évaluer dans les années 1950.  L’ouvrage ressemble au contour d’une goutte d’eau très aplatie ou d’une coquille Saint-Jacques. Eugène Freyssinet le comparait à un cœur. Les façades sont constituées de hautes vitres enserrées entre des poteaux très élancés, espacés d’environ 3 m environ et donc la hauteur va de 4,5 m vers la pointe de la goute à 9,5 m au milieu du bord opposé, en culminant à 16 m aux deux bords les plus éloignés. Les sommets des poteaux sont ainsi dans demi-plans, légèrement inclinés sur l’horizontale, formant un dièdre comme un livre ouvert, dont l’arête joint la pointe au milieu de la façade. Environ 3 000 m2 intérieurs sont couverts sans appuis intermédiaires par un voile mince en béton armé de 5 cm d’épaisseur, ayant une courbure concave vers le haut dans le sens perpendiculaire à l’axe de symétrie, et vers le bas dans le sens de cet axe. Ce voile, qui forme donc une voûte, est lié à une puissante ceinture supportée par les poteaux et donc chaque moitié, de part et d’autre de l’axe, forme dans un demi-plan une sorte d’arc prenant appui côté pointe sur un massif fixe. De l’autre sur une béquille articulée, est sous-tendu par trois puissants tirants rayonnants à partir de la pointe. La toiture suspendue en béton armé devait être sertie dans un cerclage périphérique, afin de pouvoir créer un espace libre de points porteurs. La poutre de rive devait être contenue par des tenseurs complémentaires, pour être appuyée sur trois points porteurs significatifs. Au début de l’été 1954, la construction est bien avancée. C’est alors que le directeur technique de l’entreprise chargée des travaux demande au bureau technique de lui indiquer la surélévation qu’il faut donner à chaque étai pour qu’après le décoffrage le voile, qui descend sous son propre poids, se trouve à sa cote théorique. Après plusieurs jours, il apprend que ces flèches atteignent par endroits au moins 70 cm, autant dire que l’opération de décoffrage lui paraît impossible. Au même moment, ce directeur technique dirige la construction d’un pont  franchissant la Sarre, en béton précontraint selon les procédés Freyssinet. L’idée lui vient de remplacer les armatures de béton armé, inertes, qui arment le voile et l’accrochent à la couronne, par des câbles Freyssinet traversant la couronne. Et en les tendant, de soutenir le poids du béton du voile, pour assurer le décoffrage, sans avoir à toucher aux étais. Soumis au bureau technique, ce projet est accepté. Une note technique justifiant les parties précontraintes de l’ouvrage doit être fournée…, mais elle ne le sera que partiellement (sans justification relative à la résistance de l’ouvrage). Le dossier de demande de permis de construire pour le projet fut déposé en avril 1954. Les notices de calcul jointes ultérieurement au dossier révèlent que la toiture s’affaisserait d’environ 70 cm à l’issue du décoffrage. Au vu de cette éventualité, on envisage de changer de principe constructif, en tentant d’intégrer dans le concept statique le système de béton précontraint mis au point par Eugène Freyssinet (1879-1962). Cette alliance de deux principes statiques différents échoua, et il se produisit au cours du processus de mise sous tension les 8 et 9 septembre 1954 une fissuration irréparable de la toiture.  Le “psychodrame” technique va alors débuter. Refuser de commencer les mises en retard aurait risqué de déclencher des pénalités de retard. Période de congés et précipitation de l’entreprise pour coller aux demandes d‘Europe 1 s’ajoutèrent. Et là, ultime erreur, les mises en tension commencèrent. Cela commença plutôt bien, mais le voile de béton se déchira sur toute la longueur du bâtiment. Dans le projet initial, les tirants étaient passifs. De ce fait, lors du décintrement du voile par la mise en précontrainte des câbles longitudinaux, le voile s’est déchiré parallèlement aux câbles. Et ce , en raison de la déformation de la ceinture sous l’effet de la précontrainte : les tirants non tendus ne pouvant s’y opposer, sans une déformation excessive pour le voile.Un seul recours : faire appel à des experts, qui déclinèrent, donc l’atout maître fut Eugène Freyssinet lui-même, que nul n’avait pensé déranger pendant ses vacances pour le consulter. L’homme comprend de suite ce qui s’est passé. « De toute évidence, les sollicitations imposées à la ceinture par la tension des câbles tendaient à la déformer, en l’élargissant transversalement, cette déformation devant être empêchée par l’action des tirants transversaux. […] Le directeur de l’opération crut pouvoir réussir à soulever sa voûte, en exagérant les tensions. Il accumula ainsi une énorme énergie potentielle dans les câbles et les bétons, en imposant des tractions plus fortes à sa voûte, dans une direction où elle n’était pourvue d’aucune armature efficace. »1.Pour faire simple : la mise en tension des câbles n’était pas la cause du sinistre. Elle l’avait néanmoins provoqué. Freyssinet, en renforçant les fondations, les ancrages périphériques ainsi que les porteurs, parvint à sauver le dessin et la forme mis au point par Guédy et Lafaille.  Eugène Freyssinet convainquit les experts de la pertinence de son diagnostic. Et il prit les opérations en mains pour reconstruire la couverture. Et ce, à 75 ans ! Il imposa des conditions particulièrement rigoureuses. Et il fit remercier tous les auteurs du projet de bâtiment. Les travaux se terminèrent à la fin de l’automne 1954. Une intervention lourde de rénovation a été programmée au début des années 1980, confiée à Freyssinet International. Les six gros tirants transversaux furent remplacés complètement par des tirants-butons. Les câbles de 12 fils de 5 mm longitudinaux de la coque furent changés par des paires de torons graissées de 15 mm plaqués sous la coque. L’isolation de la toiture reconstituée en face externe, sous la protection d’une nouvelle étanchéité. Grâce à son caractère unique, l’édifice a été classé monument protégé en 1999. Depuis août 2016 l’émetteur est la propriété de la Commune de Uberherrn. “Eugène Freyssinet. Une révolution dans l’art de construire”, 2004, Association Eugène Freyssinet, Presses de l’école nationale des Ponts et Chaussées. 2004. 1Revue “Travaux”, février 1956, n° 256, p. 49 à 58. “Résonnances : l’architecture française en Sarre après la seconde Guerre mondiale” du 11 au 13 octobre , conférence, visite de bâtiments dont l’émetteur.
Il y a 5 ans et 16 jours

Maison ultra-contemporaine avec des lignes épurées, de larges ouvertures et une prouesse technique

On découvre, derrière des murs de clôture en pierres dorées, une maison aux lignes élancées, aux volumes cubiques avec 2 étages superposés en porte-à-faux, et aux façades totalement vitrées. A l'intérieur, une décoration élégante et chaleureuse, une lumière éclatante, des volumes généreux où l'intérieur et l'extérieur se confondent grâce aux baies vitrées toute hauteur.Caractéristiques techniquesMaison ultra-contemporaine Surface habitable : environ 290 m² de surface habitable. 5 chambres, salle d'eau dans chaque chambre, dont une suite parentale au rez-de-chaussée avec salle de bain et dressing.Conception bioclimatique : forme compacte de la maison ; orientation plein sud, peu d'ouvertures et espaces tampons au nord ; pièces à vivre au sud ; baies vitrées toute hauteur sur toute la façade sud afin de capter au maximum la chaleur et la lumière naturelle (chaleur passive), débord de toiture calculé pour éviter la surchauffe en été et laisser pénétrer le soleil en hiver pour une chaleur passive.Structure : Béton + isolation intérieureToiture : Toiture terrasse entièrement végétaliséeMenuiseries : Aluminium, double vitrage 8 / 16 / 4 mm remplissage Argon, faible émissivité, rupteurs de ponts thermiquesChauffage : aérothermie (PAC) air/eau Daikin, chauffage au sol, production d'eau chaude sanitaire intégré système de chauffage principal de la maison.Ventilation : double flux
Il y a 5 ans et 20 jours

Poutrelles RAID Hybrides : gain de temps et économies pour des planchers performants

Plus légères que des poutrelles précontraintes traditionnelles, les poutrelles RAID® Hybrides sont manuportables. Elles permettent d’atteindre de grandes portées (6.20 m de long sans étais et 9 m avec étais), qui offrent une grande liberté de conception des bâtiments en réduisant sensiblement la nécessité de murs de refend. Autre atout, les raidisseurs triangulaires assurent une prise en main facile pour un transport aisé. Un confort de travail très apprécié et qui renforce l’efficacité des équipes sur les chantiers.Economiques, les poutrelles RAID® Hybrides font réaliser jusqu’à 12% d’économie de béton dans le cas de montages réalisés avec des entrevous béton ou polystyrène à bords droits.Par ailleurs, les poutrelles RAID® hybrides assurent une sécurité totale sur chantier : elles sont certifiées sous Avis Technique. Elles sont également certifiées Origine France Garantie.Les montages isolantsLes poutrelles RAID® hybrides Fabemi s’associent avec les entrevous polystyrène suivants pour assurer la correction des ponts thermiques :OPTIRAID : entrevous coffrant en polystyrène pour réaliser des planchers intermédiaires légers, en neuf comme en rénovation.RAIDtherm : entrevous polystyrène à languette limitant les pertes énergétiques des planchers bas, et entrevous polystyrène décor à languette permettant de conserver une sous-face plate.RAIDtherm sous chape flottante : entrevous polystyrène à languette combiné à la mise en œuvre d’une chape flottante servant à optimiser les épaisseurs des isolants et à réduire de manière significative les pertes linéiques.Fabemi, une solution pour chaque construction :https://www.fabemi-structures.com/
Il y a 5 ans et 22 jours

Comment réaliser un mur en blocs béton isolants ?

Les blocs Cogetherm sont utilisés pour la construction de pavillons, comme pour des petits collectifs. [©Cogetherm] 1 – Qu’est-ce qui caractérise un bloc isolant ?  En 20 cm x 24 cm x 4 cm, le bloc Cogetherm pèse 17 kg. [©Cogetherm] Un bloc isolant a la même fonction qu’un bloc béton classique. Il permet de constituer une structure. Ceci, grâce à l’empilement de blocs, séparés par une couche de mortier. Deux familles de blocs se distinguent. D’abord, un procédé technique, qui consiste à ajouter un isolant à l’intérieur du bloc. Puis, une seconde famille, dans laquelle les matériaux utilisés pour la conception du bloc sont eux-mêmes isolants. C’est le cas du bloc monomur isolant Cogebloc de Cogetherm, fabriqué à base de pierre ponce.  Ce choix de matériaux permet un poids plus faible des blocs (17 kg pour le Cogetherm de 20 cm d’épaisseur 20 cm x 24 cm x 4 cm, 9 soit 8 unités au m²). Et surtout, d’excellentes performances thermiques (R= 1,65 m2.K/W pour le Cogetherm 20 MA). D’autant plus que les blocs à base de pierre ponce Cogetherm sont hydrophobes et ne présentent donc aucune remonté par capillarité. Chaque bloc a sa propre géométrie. D’une manière générale, les blocs sont conçus pour freiner le plus possible les flux thermiques, en rendant la circulation la plus longue possible.   2 – Quelle technique de mise en œuvre est utilisée ? La grille de mise en œuvre permet de former les joints horizontaux. [©Cogetherm] En général, les blocs isolants rectifiés sont mis en œuvre via une pose collée. Après avoir coulé des fondations d’une planéité parfaite, le maçon pose les rangées de blocs, en les collant. Et ce, à l’aide d’un rouleau proposé par la marque du bloc. Les joints  horizontaux ainsi réalisés atteignent au maximum 12 mm d’épaisseur. Les blocs s’emboîtant les uns aux autres, aucun joint vertical n’est réalisé. Un simple encollage est réalisé sur les blocs lisses. Titulaire de deux Avis techniques pour la pose de ses blocs, Cogetherm a abandonné la pose collée pour revenir à la pose maçonnée au mortier isolant de pierre ponce. La tolérance est donc un peu plus large quant à la planéité des fondations. Les petits écarts pouvant être rattrapés avec la couche de mortier de jointement. Pour la pose, Cogetherm propose une grille, qui permet de laisser des vides de lames d’air horizontales. Le maçon pose son gabarit, remplit les interstices de mortier, relève le gabarit et pose le bloc dessus. Les joints verticaux sont ensuite remplis, à l’aide du même mortier, mais dont le mélange présente une consistance plus fluide. Cette technique permet de réaliser l’étanchéité à l’air lors de la phase de maçonnerie, sans l’ajout de produits étancheurs. Tout en supprimant les ponts phoniques et thermiques, conforme à la Réglementation thermique en vigueur, ainsi que la Réglementation thermique 2020.  3 – Comment traiter les points singuliers ?  La pose maçonnée a été choisie pour monter les murs de Cogebloc. [©Cogetherm] Pour tout type de systèmes de construction, les points singuliers sont très souvent la cause d’apparition de points thermiques. La liaison mur/plancher étant l’un des cas les plus critiques. Outre les gammes de blocs permettant de traiter la plupart des cas avec des blocs de la même nature que les blocs “classiques”. Cogetherm propose une solution originale. Celle-ci tient de la composition de son mortier. Là où les mortiers-colles traditionnels sont issus de développements chimiques, le mortier provient du même matériau que les blocs Cogetherm, c’est-à-dire de la pierre ponce. Ceci permet une homogénéité des matériaux. De cette dernière découle une absence de ponts thermiques, les points singuliers étant comblés par le mortier de pierre ponce. La continuité des matériaux, naturellement isolants, fait alors son œuvre, pas de risque de fissuration des enduits, plus de spectres. 4 – Quels sont les outils nécessaires à la pose ?  Le taux d’absorption des blocs est quasi-nulle. [©Cogetherm] Comme bon nombre de systèmes constructifs, les marques de blocs isolants ont développé une gamme complète d’outillages correspondant à leurs blocs. Au premier rang desquels figure le mortier ou la colle pour les blocs. Quand ils ne sont pas produits sous la marque du bloc, ils sont développés avec un industriel spécialiste. Dans la plupart des cas, ils sont distribués en sac prêt à l’emploi. Cogetherm propose aussi une solution big bag, le sable de pierre ponce devant être ensuite mélangé au liant pour obtenir le mortier nécessaire.  Les blocs isolants permettent de construire et d’améliorer l’isolation des édifices. [©Cogetherm] Quant aux pelles, truelles, grilles et autres gabarits, ils permettent de répartir le mortier ou la colle, selon le schéma pré-établi par les industriels. Si ces outils ne sont pas tous nécessaires, ils facilitent grandement la mise en œuvre.  Enfin pour la découpe, si une scie sabre ou alligator peut suffire, une scie sur table est conseillée. Là encore, de nombreux industriels proposent des scies de marque, dont ils sont les distributeurs. Sujet réalisé en collaboration avec Eric Agostini, directeur de Cogetherm Un bloc thermique et acoustique Les blocs Cogebloc de Cogetherm sont composés à 92 % de pierre ponce et de 8 % de clinker pur. A partir de cette formulation est produit un ensemble complet de blocs, permettant d’envisager la construction de pavillons et de collectifs en R+4. La composition identique des blocs et du mortier permet une homogénéité des murs parfaite, ne nécessitant pas de complément d’isolation. Cogetherm présente une résistance thermique R, allant de = 1,04 W/m2.K à 3,80 W/m2.K, suivant la taille des produits. Le procédé Cogetherm garantit l’absence de ponts thermiques et un taux d’absorption quasi nulle (0,03 kg/m3). Les blocs Cogetherm ne présente donc aucune remontée par capillarité. C’est un isolant thermique définitif, avec une climatisation naturelle grâce à son auto-régulation (frais l’été et chaud, l’hiver). Il est constitué de rangées d’alvéoles d’air. Grâce au remplissage des joints verticaux, il réduit la transmission des bruits intérieurs et extérieurs d’un bâtiment, avec un indice d’affaiblissement acoustique pondéré Rw de 46 dB. - La gamme Cotherm possède une Fdes certifiée par l’Afnor. - 7 usines font partie du groupement Cogetherm - www.cogetherm.com
Il y a 5 ans et 25 jours

3R s’agrandit

Les entités RPP et RSP s’installent dans de nouveaux locaux. [©3R] Installé à Montauban, l’industriel 3R vient de s’agrandir. C’est le résultat du déménagement d’une partie de l’activité sur un tout nouveau site. « Nous avons acquis un terrain de 4 500 m2, distant d’environ 100 m de l’usine historique 3R, détaille Jean-Baptiste Rémy, président de 3R. Là, nous avons construit une nouvelle usine se développant sur quelque 2 200 m2. » Le nouveau site réunit dorénavant l’activité de vente RSP (Rémy Schnell Production), spécialisée dans les équipements de production d’armatures pour béton. Et, en particulier, l’unité de reconditionnement des machines d’occasion. « Nous y avons aussi installé l’atelier de chaudronnerie de 3R. Tout comme l’activité de négoce Rémy Paul Précontrainte ou RPP. » La partie “usine” occupe maintenant une superficie de 1 500 m2. Elle est équipée de 3 ponts roulants d’une capacité unitaire de 6,3 t. A cela s’ajoutent 700 m2 de bureaux.  Grâce à cette nouvelle configuration, l’usine historique peut davantage respirer. Elle continue à se développer sur près de 8 000 m2. Une place beaucoup plus importante y est consacrée à la division de recherche 3i (Ingénierie et innovation industrielle). Cette dernière bénéficie d’une aire de 2 000 m2. A l’heure actuelle, 3R réalise les derniers ajustements de l’ensemble de ses outils de production. Ceci, en attendant un redémarrage complet de l’activité, suite au confinement printanier… 
Il y a 5 ans et 30 jours

Le bilan carbone du laitier de hauts fourneaux, épinglé par l’AFGC

A gauche, laitier moulu de hauts fourneaux et, à droite, ciment gris. [©DR] La pratique actuelle considère le laitier de hauts fourneaux comme un co-produit. Ce matériau est généré lors de la production de l’acier. Comme tout produit, la production de l’acier a un impact physique sur l’environnement, De même que le co-produit qu’il engendre. Jusque-là, il n’y a pas discussion. Une fois ce décor planté, reste à définir quel est cet impact ? Comment il doit être défini et réparti ? C’est de cette problématique que s’est emparé le groupe de travail Diogen1 de l’Association française de génie civil (AFGC). Adélaïde Ferraille (Ecole des Ponts ParisTech) assure la coordinateur de ce groupe, avec Tiffany Desbois (Cerema)..  En effet, pour déterminer l’impact environnemental d’un produit dans le domaine de la construction, la démarche à suivre est définie par la norme NF EN 15 804/A1 CN2. Mais dans le cas des co-produits, il faut choisir une méthode d’allocation : massique, économique, physique, énergétique… La norme propose des recommandations, qui restent sujettes à interprétation. Il en résulte un manque de concertation, voire de consensus.  Dénoncé dans Les Echos Ainsi, certains sidérurgistes considèrent le laitier de hauts fourneaux comme un co-produit valorisé comme substitut au ciment. Cette situation leur permet de justifier la soustraction de l’impact carbone du laitier – défini à 550 kg eq CO2/t – à celui de l’acier3. Si ce n’est que cette même charge – que l’on peut considérer comme une allocation massique, physique ou énergétique ?4– n’est finalement pas attribuée au laitier de hauts fourneaux… Dans son article “Quand le béton et l’acier verdissent par un artifice de comptage du CO2”, paru le 26 février 2020 dans Les Echos, la journaliste Myriam Chauvot dénonce cet état de fait. Ainsi, dans ce contexte, les fournisseurs de laitier de hauts fourneaux s’appuient sur une allocation économique ! Car ce co-produit a une valeur marchande très faible par rapport au prix de l’acier. Ce qui induirait un impact “changement climatique” tout aussi faible.  Le bilan environnemental qui en découle ne prend donc en compte que peu d’éléments. Ceux-ci se résument aux seules transformations apportées au laitier de hauts fourneaux après sa sortie d’usine. In fine, l’impact environnemental se limite à seulement 16 kg eq CO2/t dans les matériaux cimentaires ou les liants alcali-activés5. Repartir sur des bases saines La laitier de hauts fourneaux est généré lors de la production de l’acier. [©ACPresse] Cette double comptabilité, incohérente, est l’exemple type de lacune de coordination entre deux activités. Activités qui ne relèvent pas de la même catégorie de produits vis-à-vis de la normalisation. D’un côté, les aciers, qui servent plusieurs secteurs d’activité, dont la construction. De l’autre, les matériaux cimentaires, qui n’interviennent qu’en construction. On voit bien qu’en fonction de la méthode d’allocation sélectionnée, les résultats d’impacts peuvent être différents. Ils peuvent même aller, jusqu’à remettre en cause l’intérêt environnemental d’un co-produit. Ou, au contraire, augmenter de manière artificielle son attrait.  Fort de ces constats, certains experts considèrent qu’il serait plus cohérent de prendre en compte un autre type d’allocations6, pour ce qui est des laitiers de hauts fourneaux. Le problème soulevé est donc bien réel et le groupe de travail Diogen considère qu’une réponse rapide doit y être apportée. Sans doute, au travers de la commission CEN/TC 350 (Contribution des ouvrages de construction au développement durable). En attendant, le groupe de travail Diogen souhaite alerter sur cette problématique de l’allocation des impacts environnementaux du laitier de hauts fourneaux. Et d’autres co-produits employés dans la construction. D’une part, le monde professionnel et, d’autre part, les pouvoirs publics. L’objectif final est de permettre aux recherches en cours sur les bétons bas carbone de se poursuivre sur des bases plus saines. C’est-à-dire consensuelles et validées par des experts reconnus en matière d’impacts environnementaux.… Notes 1Le groupe de travail “Données d’impact pour les ouvrages de génie civil” (Diogen) a été lancé en 2010 par l’AFGC. Il a vocation à créer une base de données spécifique, relative aux impacts environnementaux de production des matériaux constitutifs des ouvrages de génie civil sur le territoire national.2NF EN 15 804/A1 CN : Contribution des ouvrages de construction au développement durable – Déclarations environnementales sur les produits – Règles régissant les catégories de produits de construction.3Karl Buttiens, Joël Leroy, Patrick Negro, Jean-Sébastien Thomas, Kyle Edwards, Yann De Lassat “The Carbon Cost of Slag Production in the Blast Furnace : A Scientific Approach”, J. Sustain. Metall. (2016) 2:62–724Produire 1 t de fonte émet environ 2 t de CO2 et génère 250 kg de laitier de hauts fourneaux. Partant de ce constat, par simple calcul, on peut considérer que le laitier “émet” de l’ordre de 400 kg eq CO2/t, d’un point de vue massique. D’un point de vue physique, on parle de 500 à 550 kg eq CO2/t…5Source : Diogen.6Bétons bas carbone – de quoi parle-t-on ? A. Duverger – XPair – 01/09/2017
Il y a 5 ans et 31 jours

Il y a 60 ans, Brasilia devint la capitale du Brésil

Voici le récit de sa fondation, à partir des dépêches de l'AFP de l'époque.Ce projet pharaonique a émergé en moins de quatre ans, sur la savane rouge des hauts plateaux semi-désertiques dans le centre-ouest du pays, à un millier de kilomètres de Rio de Janeiro (capitale depuis 1763), explique l'AFP, avant le début de plusieurs jours de festivités. Un lac artificiel, Paranoa, de plus de 40 km carrés, a même été aménagé.Aux commandes de l'œuvre - classée en 1987 au patrimoine de l'humanité - l'urbaniste Lucio Costa, le paysagiste Roberto Burle Marx et l'architecte Oscar Niemeyer, récompensé en 1988 par le prix Pritzker, équivalent du Nobel pour l'architecture.Vaste circonférenceL'inauguration de la "capitale de l'espoir", suivant la formule popularisée par le ministre français de la Culture André Malraux, coïncide avec l'anniversaire de la mort du premier martyr de l'indépendance du Brésil, surnommé "Tiradentes" (arracheur de dents), qui appelait à établir la capitale au centre du pays.A l'approche de l'événement, 24 heures sur 24, "cent mille ouvriers ingénieurs et techniciens mettent la dernière main au plus grand chantier du monde"."Pour abriter les bâtisseurs de Brasilia, une ville de fortune est née" au "milieu de la savane", avec "cent cinquante mille habitants, soixante hôtels, quarante bars et sept banques", appelée à être rasée une fois Brasilia achevée.Le projet a été impulsé par le président brésilien Juscelino Kubitschek, pour qui "c'est une révolution géopolitique. Après avoir campé pendant presque deux cents ans au bord de l'eau, le Brésil va prendre possession de son territoire".Brasilia "a la forme d'une circonférence - tellement vaste que du sommet du gratte-ciel de 28 étages où seront logés les services administratifs relevant du Parlement, les limites n'en seront pas visibles", décrit l'AFP."A l'intérieur de cette circonférence", dont deux diamètres dessinent le signe de la croix, "les avenues (...) décrivent des cercles concentriques" ou "sont tracées suivant les rayons du cercle, mais ne débouchent jamais les unes sur les autres, des ponts et des tunnels ayant été aménagés à tous les croisements".Chefs-d'oeuvre d'architectureLe Parlement aux deux demi-sphères, le palais présidentiel du Planalto et la Cour suprême fédérale sont situés sur la Place des Trois Pouvoirs, "centre de la circonférence" et "cœur de la cité".Parmi les "plus beaux monuments", une cathédrale futuriste, avec une énorme gerbe liant les tiges de béton symbolisant l'amitié entre le Brésil et le Portugal, ou le palais d'Itamaraty (ministère des Affaires étrangères).Dans un premier temps, le transfert du pouvoir est surtout symbolique: "l'aménagement intérieur de nombreux édifices publics n'est pas achevé, les bureaux ne sont pas complètement installés, et surtout, le fonctionnement des ascenseurs est souvent précaire", explique l'AFP le 20 avril.Le réseau téléphonique intérieur n'est pas au point. Des difficultés de dernière minute surgissent dans les liaisons radio avec les autres villes.Difficile également de se déplacer dans une agglomération pratiquement dépourvue de transports publics, avec de longues distances.L'heure est néanmoins à la fête. Le 20 avril, "les Brésiliens qui, depuis 24 heures affluent dans la nouvelle capitale laissent libre cours à leur enthousiasme devant des chefs-d'œuvre de l'architecture". Pour bénir la cité, le cardinal Manuel Cerejeira, légat pontifical, apporte une croix au pied de laquelle fut dite en 1500 la première messe au Brésil.Le président reçoit les clés de la ville devant "une foule d'environ 3.000 personnes", composée d'ouvriers en blue jean, paysans de hauts plateaux au visage brûlé de soleil, touristes de Rio ou de Sao Paulo vêtus de blanc ainsi que de hauts fonctionnaires et parlementaires en costume sombre.Cérémonies religieuses, fêtes populaires kermesse, parade militaire, défilé des ouvriers ayant participé à la construction, rythment l'événement pendant plusieurs jours.Le 21, les pouvoirs sont installés à Brasilia."Les façades des édifices publics" et des immeubles d'habitation "sont toutes en baies vitrées. Ainsi, le peuple pourra +contrôler+ constamment le travail des serviteurs de l'État", explique l'AFP le 23 avril.Quatre années après l'inauguration de sa nouvelle capitale, qui a plombé ses finances pour plusieurs années, le Brésil connaît un coup d'État,instaurant une dictature militaire jusqu'en 1985.
Il y a 5 ans et 32 jours

Rabot Dutilleul : Vers une reprise progressive des chantiers

Le chantier de la restructuration du lycée Jean Macé, à Lille (59) en logements fait partie des chantiers, qui repartent de manière progressive. [©SaisonMenu & associés] Rabot Dutilleul Construction annonce une reprise progressive de ses chantiers. Ceci, dans un strict respect des recommandations sanitaires. Une décision, qui a pour objectif de soutenir l’activité de l’entreprise en cette période difficile de pandémie du Covid-19. C’est le challenge de la nouvelle gouvernance, qui a pris ses fonctions le 17 avril. Redémarrer rapidement au moins un chantier par région d’implantation, c’est l’objectif que s’est fixé Rabot Dutilleul Construction. Les chantiers des Grands Moulins de Paris (75), la restructuration du lycée Jean Macé, à Lille (59). Ou encore la réhabilitation en logements des anciens hôpitaux Villemin-Maringer-Fournier, à Nancy (54)… ont repris leur rythme quais-normal. Bien sûr, la sécurité des compagnons et de l’encadrement des chantiers est une priorité pour l’entreprise. Cette dernière a adopté des mesures de prévention. Ceci, afin de protéger la santé des collaborateurs. Toutes les équipes ont reçu un guide interne “Covid RDC”, basé sur celui de l’OPPBTP. L’entreprise a même créé des postes de “chargé de prévention Covid” . Nomination d’une nouvelle gouvernance La nouvelle gouvernance de Rabot Dutilleul : Frédéric Sternheim, président, Patrick Adam, directeur général, et Arnaud Merveille, directeur administratif et financier. [©Maxime Dufour Photographies] Dans ce contexte, depuis le 17 avril, Rabot Dutilleul Construction a mis en place une nouvelle gouvernance. Ceci, « pour prendre en main l’entreprise dans la période critique, organiser la reprise et poursuivre le déploiement de la stratégie engagée », peut-on lire dans un communiqué de presse. Ainsi, Frédéric Sternheim est nommé président. Patrick Adam prend la direction générale. Et Arnaud Merveille est nommé directeur administratif et financier. « Avec Patrick Adam et Arnaud Merveille qui forment avec moi la nouvelle gouvernance de Rabot Dutilleul Construction, nous avons à cœur d’organiser la reprise des chantiers et de poursuivre le déploiement de la stratégie engagée. Pour cela, nous pouvons compter sur des équipes expérimentées et engagées, des processus performants et un carnet de commandes solide et de qualité », indique le nouveau président. Cette équipe de tête apporte toutes ses compétences à l’entreprise pour poursuivre sa transformation. Ceci, en cohérence avec le plan stratégique “Demain 2025”. De plus, elle devra mettre en œuvre « toutes les solutions permettant de passer cette crise, en assurant la reprise des chantiers, le pilotage actif de la trésorerie. Mais aussi, en réfléchissant à de nouveaux modèles », indique Rabot Dutilleul Construction Une histoire de famille Frédéric Sternheim est ingénieur civil de l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées. Il est le cousin de François Dutilleul, mais aussi le fils de Jean-Pierre Sternheim, ancien président de Rabot Dutilleul Construction. C’est en 2007 qu’il intègre le groupe, dans lequel il a occupé de nombreux mandats. Avant de rejoindre Rabot Dutilleul, il a travaillé chez Eiffage (1999-2006).  Patrick Adam est diplômé de Centrale Lille et d’un MBA Insead. Il consacre les 10 premières années de sa carrière au développement d’activités internationales industrielles dans la réalisation de systèmes clefs en main. Plusieurs expériences de développement international et d’amélioration de la performance industrielle le conduisent à rejoindre le monde des équipementiers automobiles. Ceci, pendant les 11 années suivantes et dans des fonctions de direction. En novembre 2003, devant l’émergence du numérique, il rejoint, comme directeur général, le groupe Jouve. A compter d’avril 2009, il accompagne des fonds d’investissement et des entreprises dans leurs projets de développement.  Quant à Arnaud Merveille, il est diplômé d’études supérieures comptables et financières en 1995. Et c’est en novembre 2005 qu’il rejoint Rabot Dutilleul, en tant que directeur comptable. Il est promu en 2009 directeur financier groupe. Avant cela, il a travaillé chez KPMG, un réseau international de cabinets d’audit et de conseil.
Il y a 5 ans et 43 jours

Réparation structurale des bétons : Quelles solutions ?

Les mortiers de réparation redonnent aux ouvrages leurs fonctions d&rsquo;origine. [©ACPresse] Par le malencontreux mouvement d’une main invisible ou d’un lutin maléfique, selon les dires, nos téléphones portables peuvent finir par terre. C’est souvent avec effroi que leur propriétaire retrouve leur écran fissuré, brisant leur cœur à tout jamais… Ils n’ont d’autres choix que de remplacer le résultat de cette scène de crime par un nouvel élément. Et c’est là que les choses se compliquent. Quel écran, quelle qualité, quels outils, quel réparateur ? Tant d’interrogations en suspens… Et si le téléphone, tant aimé, se retrouve en contact avec l’eau, les répercussions peuvent être pires. Le monde du béton fonctionne un peu sur le même schéma. Lorsque le matériau a subi des dégâts, causés par une main coupable ou toujours ce farfadet maléfique, et plus sérieusement à cause de son environnement, de sa qualité ou des effets du temps, plusieurs solutions s’offrent aux maîtres d’ouvrage qui veulent engager des travaux de restauration. Les industriels proposent tous des gammes de produits pour répondre aux différentes problématiques, qui touchent la réparation des bétons. Ces mortiers se plient à la norme européenne NF EN 1504, qui détermine “Les termes relatifs aux produits et systèmes utilisés pour la réparation, la maintenance et la protection, la restauration et le renforcement des structures en béton…” Son paragraphe 3 définit les caractéristiques de réparation structurale (classes de mortier R3 et R4) et non structurale (R1 et R2).  Dossier préparé par Sivagami Casimir Cantillana : Livraison sur chantier Le Betoreno FI402 s’applique manuellement ou par projection.[©Cantillana] Touche à tout dans l’univers du béton, Cantillana dispose d’une large gamme de produits dédiés à sa réparation. Ainsi, l’industriel propose un mortier structural renforcé de fibres et de polymères. Le Betoreno FI402 est classé R4 selon la NF EN 1504-3. Ce mortier est bien adapté à des applications en milieux agressifs, tels que ceux exposés à l’eau de mer ou aux sulfates. La densité élevée du produit permet une mise en œuvre sur support exposé à la carbonatation, à la pénétration d’humidité et/ou d’huile. Enfin, Betoreno FI402 est résistant à la corrosion et à la saponification. La gamme Betoreno se compose aussi des solutions HB001, un primaire d’adhérence pour les systèmes de réparation de béton et protection anti-corrosion d'armatures en métal, conformément à la NF EN 1504-7. Ou encore, du Betoreno FS301, un mortier de surfaçage renforcé de polymères de classe R3. En termes de services, Cantillana propose des livraisons sur chantier, via des silos et citernes pour la recharge. Cette activité est présente depuis le début des années 1990 en Belgique et dans le Nord de la France. En région parisienne, l’industriel a renforcé sa logistique avec l’usine de Cormeilles-en-Parisis (95), suite au rachat des activités mortier/béton projeté de Socli, en juillet 2017. Cermix : Prêt à un emploi rapide Cermix a fourni ses solutions pour la réparation des bétons armés du pont de Saint-Pierre-du-Vauvray (27). [©Cermix] Avec son Cermirep Rapid R3, Cermix propose le mortier de réparation le plus polyvalent de sa gamme. Applicable à la truelle, sans ajout d’eau, la solution se présente sous la forme d’un mono-composant contenant des ciments spéciaux adjuvantés par des résines. A prise rapide, le mortier s’adapte aux réparations de tuyaux en béton, d’angles et de piliers, de poutres ou encore d’allèges de balcons dégradés par la corrosion des armatures. Sans chlorure, non corrosif, le Cermirep Rapid R3 n’affecte pas les armatures. Le mortier dispose d’une résistance à la compression de 15 MPa après 2 h et 45 MPa après 28 j. Conforme à la NF EN 1504-3, le produit de Cermix est compatible avec les bétons de classe d’exposition (selon la EN 206-1) : X0, XCI, XC2, XF1, XA1, XA2 et XA3. Le Cermirep Rapid R3 est conditionné dans des sacs de 25 kg. GCP Applied Technologies : Renforcé de fibres Dans sa gamme de produits, GCP Applied Technologies dispose de l’Omnitek RM Fiber. [©GCP Applied Technologies] De classe R4, selon la NF EN 1504-3, l’Omnitek RM Fiber de GCP Applied Technologies s’utilise pour la réparation des bétons aussi bien à la verticale qu’à l’horizontale. Ce mortier dédié au reprofilage de joints, d’angles, d’éléments pré-moulés endommagés et de structure s’adapte aux constructions exposées à l’eau de mer, à des environnements corrosifs ou au gel. L’Omnitek RM Fiber est ainsi doté d’une bonne résistance à la carbonatation, aux chlorures, aux cycles gel-dégel et aux produits chimiques. Du côté de sa formulation, la solution de GCP Applied Technologies est composée de polymères modifiés. Assurant ainsi une meilleure adhérence. Elle est renforcée de fibres pour garantir une réparation durable sans fissures en surface. La consistance dure et malléable de l’Omnitek RM Fiber s’applique manuellement de manière rapide et facile. En termes de résistance à la compression, le mortier affiche 40 MPa à 24 h et 80 MPa à 28 j Groupe RGD : Haute conductivité Parmi ses derniers grands chantiers, le Groupe RGD a fourni plusieurs solutions pour la réparation de la base sous-marine de Lorient (56). [©Groupe RGD] Dans la catégorie des mortiers de réparation structurels, le Groupe RGD dispose d’une large offre. A l’image du mortier coulable à retrait compensé Exocem G3 PVA. Ou encore, du Maxrite 500, une solution renforcée par des fibres synthétiques pour la réparation des supports exposés à une grande agressivité ambiante. Pour le béton armé ou précontraint, le Groupe RGD propose aussi le Ruredil X Mesh Gold. Ce mortier est constitué d’une maille de fibres de PBO (polyparaphénylène benzobisoxazole) et d’une matrice inorganique stabilisée, conçue pour rendre solidaire la maille au support de béton. Distributeur exclusif des produits de l’Italien Drizoro, le groupe a rajouté à sa gamme le Maxrite Cathodic. « Ce mortier se compose de fibres de carbone et de particules de graphite, explique Richard Guérin, gérant du Groupe RGD. Il se caractérise par une conductivité très élevée propice à la protection cathodique. » Le Maxrite Cathodic est classé R4, selon la NF EN 1504-3. Imerys : De bonnes résistances Imerys propose une vaste gamme de solutions minérales de réparation. [©Imerys] Imerys propose une vaste gamme de solutions minérales pour la construction. Le mortier de réparation SewperCoat a plus de 27 ans de métier ! Composé à 100 % d’aluminate de calcium, le produit est un habitué des infrastructures d’assainissement sanitaires : regards, chambres de pompage, collecteurs principaux ou encore stations d’épuration… Appliqué en plusieurs passes, par voie humide, sèche ou sablon, le SewperCoat permet de réaliser une couche de protection dense et durable. Capable de résister à la corrosion, il développe de bonnes résistances mécaniques, tout en minimisant et éliminant les sources d’infiltrations et d’exfiltrations. Sa prise rapide autorise une prompte remise en service. Imerys met aussi à disposition le Fondag DG. Ce mortier combine des granulats synthétiques d’aluminate de calcium très durs et denses, avec un liant d’aluminate de calcium. Il s’adapte aux cycles de températures élevées, jusqu’à 1 100 °C et basses, jusqu’à – 180 °C, ainsi qu’aux chocs thermiques répétés. Le Fondag DG offre une bonne résistance à l’abrasion, à l’érosion et à l’usure. Il se met en œuvre uniquement par projection en voie sèche, mais une variante, le Fondag E, peut être utilisé de façon traditionnelle dans les mêmes domaines. Mapei : Proche des applicateurs Le Planitop 400 F de Mapei est un mortier de réparation fin, qui peut être appliqué au sol, sur les murs et aux plafonds. [©Mapei] Mapei offre une gamme complète de mortiers de réparation des bétons, structurels et non structurels. Le Planitop 400 F est un mortier de réparation fin technique sans fibre, qui peut être appliqué au sol, sur les murs, en sous-faces et aux plafonds. Classé R3 selon la norme EN 1504-3, il peut être mis en œuvre en une passe de 3 à 40 mm et bénéficie d’une prise et d’un séchage rapides (fin de prise en 20 mn). « Très appréciée sur chantier, sa couleur grise était parfois jugée trop foncée par rapport au béton, explique Gaétan Dujardin, chef de produit. Notre laboratoire R&D de Saint-Alban a ainsi travaillé sur une formulation améliorée, permettant d’obtenir une couleur plus claire après séchage et pour mieux répondre aux attentes des utilisateurs. » La performance du mortier a été renforcée et son domaine d’utilisation élargi. Le Planitop 400 F peut être désormais utilisé sur une épaisseur allant jusqu’à 7 cm en sol et mur, tout en respectant les règles traditionnelles de mise en œuvre de ce type de produits. « Les entreprises applicatrices de Planitop 400 F ont aussi constaté un pouvoir adhérent plus important, rendant son application encore plus facile. » MC Chimie : Sécurité incendie Le Nafufill KM 250 de MC Chimie s’adapte aux exigences de sécurité incendie nécessaires dans la construction de tunnels. [©MC Chimie] MC Chimie dispose d’une large gamme de produits pour la formulation du béton et son traitement. Dans la famille des mortiers de réparation, l’industriel présente le Nafufill KM 250. Cette solution fibrée permet le reprofilage pour la remise en état de béton structurel ou non structurel, selon les termes de la EN 1504-3. Son atout majeur réside dans sa capacité à répondre aux exigences de sécurité incendie nécessaires pour la construction civile et résidentielle, tout comme dans la construction de tunnel. Le Nafufill KM 250 répond à la norme ISO 834 et jouit d’une classification au feu F90/F120. De plus, ce mortier peut s’adapter à l’enrobage d’anodes, selon la EN 12696, pour le principe de réparation “Protection cathodique contre la corrosion des armatures dans le béton”. Dans sa gamme, MC Chimie propose aussi les mortiers Nafufill KM 230, classé R3, et Nafufill LM et Nafufill KM 220 qui, eux, répondent respectivement aux classes R1 et R2. Pagel : Un accompagnement technique Pagel propose des différents mortiers selon la destination. [©Pagel] Pagel est spécialisé dans la fabrication et la commercialisation de mortiers techniques. Dans le domaine de la réparation, il s’est concentré sur les solutions structurelles répondant aux catégories R3 et R4 de la NF EN 1504. « Nous disposons de plusieurs gammes selon les cas de figure, détaille Raoul Six, Pdg de Pagel. Mais, il est essentiel pour nous de différencier nos mortiers PCC1et CC2. C’est notre approche technique et nous considérons que c’est important de faire cette démarche auprès de nos clients. »En effet, ces deux types de mortiers sont soumis à des tests différents. Ils n’auront alors pas la même destination. Les mortiers R4 PCC seront dédiés aux ouvrages d’art, tandis que les CC seront à privilégier dans le cadre de travaux d’ouvrages fermés, de type parkings, moins exposés au soleil ou au vent. Pour les bâtiments plus classiques, l’industriel propose des solutions R20 à prise rapide ou encore sa gamme U, un micro-béton universel. Pagel dispose aussi des mortiers de réparation à haute résistance chimique, à l’image du KA-PH1 ou du KA20. « Nous travaillons en direct avec nos clients et nous proposons à la location, de matériels de mise en œuvre. C’est fondamental d’accompagner jusqu’au bout, car nous abordons des sujets très techniques. » 1Polymere Concrete Cement (ciment hydraulique polymère) avec une adjuvantation < 1 %. 2Concrete Cement (hydraulique) avec une adjuvantation > 1 %.   Parexlanko : Une solution pour chaque situation Le 735 Lankorep Rapide est recouvrable par peinture dans les 24 h qui suivent la mise en œuvre. [©Parexlanko] Racheté par Sika en 2019, Parexlanko a conservé l’étendue de sa gamme. Pour la réparation des bétons, l’industriel ne manque par de solutions. Le 731 Lankorep Structure dispose d’une bonne tenue à l’eau de mer et sulfatée, ainsi qu’aux sels de déverglaçage. Ce mortier fibré à retrait compensé est composé de sables, de ciments spéciaux, de fibres et d’additifs. Il peut s’appliquer par passe de 5 à 70 mm. De son côté, le 733 Lankorep Blanc se distingue par sa couleur, qui met en valeur les bétons. Parexlanko indique aussi que ce mortier peut être coloré. Sa faible porosité retarde la progression de la carbonatation. Il est conditionné en sac de 25 kg longue conservation. Le 735 Lankorep Rapide est, comme son nom l’indique, rapide… En effet, il est recouvrable, par peinture, dans les 24 h qui suivent sa mise en œuvre. Classé R4, selon la NF EN 1504-3, il s’applique pour la réparation des surfaces de béton, des épaufrures, des nids d’abeilles ou encore des nez de marches et des pièces préfabriquées. Il peut s’utiliser aussi pour la restructuration d’ouvrages dégradés, le renforcement de structures affaiblies, à l’image des balcons. Et peut se mettre en œuvre dans le cadre de traitement des gorges et des cueillies en travaux de cuvelage, et des fissures passives. PCI : Tous les besoins Le PCI Nanocret R4 Fluid se prête bien aux cas de forte densité d’armatures. [©PCI] Façades, colonnes, piliers de ponts, sols… Dans le domaine de la réparation des bétons, l’industriel PCI (BASF France – Division Construction Chemicals) s’attaque à tous types de surfaces. A travers ses gammes PCI Polycret et PCI Nanocret, il balaie de nombreux besoins, en termes de thixotropie, de rapidité ou encore de résistance… Par exemple, le mortier fibré PCI Polycret 317 dispose de hautes performances mécaniques et d’une bonne adhérence sur support. Son pH élevé permet une passivation des aciers. Le PCI Nanocret R4 Fluid est, comme son nom l’indique, une solution coulable. Ce mortier fluide se prête bien aux cas de forte densité d’armatures. En effet, il est auto-plaçant et ne requiert pas de vibration, même dans des structures renforcées. Enfin, le PCI Polycret 423 Rapid s’adapte bien aux situations de remise en service rapide. Même en conditions extrêmes. Ses fibres permettent de compenser le retrait et de minimiser le risque de fissuration. PRB : De bonnes résistances mécaniques Le PRB Répar R3 PR s’applique de manière verticale, horizontale et/ou en sous-face. [©PRB] Le PRB Répar R3 PR s’adapte bien à la réparation structurelle des bétons. Ce mortier fin, rapide et fibré dispose d’une bonne résistance mécanique en compression et en flexion. Il affiche ainsi 15 MPa en compression à 24 h et 35 MPa à 28 j. Parmi ses domaines d’usage, la solution de PRB s’applique de manière verticale, horizontale, en sous-face et que ce soit en extérieur ou en intérieur. Il permet la restructuration d’ouvrages dégradés, la réparation et le rebouchage d’épaufrures. Le PRB Répar R3 PR peut aussi s’utiliser pour le traitement des fissures passives. En termes de préparation, il nécessite environ 4 l d’eau potable par sac de 25 kg. Ce mortier fibré se met en œuvre manuellement en passes successives de 5 à 100 mm. Le produit de PRB se lisse avec une lisseuse ou par talochage avec une taloche en polystyrène ou en plastique. Saint-Gobain Weber : Anti-corrosion intégré Le weber.rep surface est un mortier fibré, bénéficiant d’une fonction anti-corrosion. [©Saint-Gobain Weber] Saint-Gobain Weber propose le weber.rep surface. Ce mortier fibré bénéficie de 3 fonctions : anti-corrosion, réparation et surfaçage. La caractéristique anti-corrosion est importante pour l’industriel. En effet, Saint-Gobain Weber estime qu’en France, 75 % des volumes de réparations structurales des bétons nécessitent un passivant pour traiter les armatures : une opération coûteuse, technique et chronophage. Avec cette solution, il compte bien libérer les professionnels de cette contrainte. De classe R3, selon la NF EN 1504-3, cette solution s’applique par passes de 5 à 50 mm, avec un temps de prise de 90 mn. Il peut se mettre en œuvre dans des immeubles collectifs ou encore des bâtiments commerciaux et industriels, en neuf ou en rénovation. Saint-Gobain Weber dispose aussi du mortier de réparation de classe R4 weber.rep rapid. Ce produit peut s’utiliser pour toutes les réparations ponctuelles. Sika : Au top ! Le Sika Monotop 311 FR est aussi disponible en version claire. [©Sika] Avec une vaste gamme de mortiers, l’industriel suisse Sika propose plusieurs solutions de classe R3 et R4 selon la NF 1504-3. Le Sika Monotop 311 FR est prêt à gâcher. Rapide, le mortier est formulé sur la base d’un liant hydraulique modifié et de fibres. Il se met en œuvre dans le bâtiment, les ouvrages d’art et le génie civil. De consistance pâteuse, il existe en gris et gris clair. Le Sika Monotop 410 R est résistant à l’eau de mer et sulfatée, selon la NF EN 18837. Et dispose d’une bonne tenue aux sels de déverglaçage avec un pH élevé passivant l’acier. De son côté, le Sikatop 122 FR est un mortier prédosé, comprenant un composant A (résine en émulsion) et un composant B (ciment PMES et charges spéciales). Il se met en œuvre dans le cadre de la réparation des bétons des ouvrages exposés à l’ambiance marine ou aux sels de déverglaçage. Sa formulation lui confère une montée en résistance rapide et de fortes résistances mécaniques finales. t-mix : Pompable sur de grandes longueurs Le MP2R de t-mix est enrichi en résine et en fibres synthétiques. [©t-mix] Spécialisé dans la fabrication et la commercialisation de mortiers prêts à l’emploi, t-mix dispose de manière naturelle de solutions pour la réparation des bétons. Classé R4, le MP2R répond aux exigences de la NF EN 1504-3. Ce mortier fibré industriel à projeter par voie mouillée s’adapte à plusieurs cas d’utilisation. Il peut aussi bien servir au renforcement et à la réparation d’ouvrages souterrains, qu’au rejointoiement et remplissage de joints d’ouvrages maçonnés et souterrains. Le MP2R est efficace pour le confortement de voûtes et pieds droits de réseaux d’assainissement ou pour le re-chemisage de galeries. Ici, t-mix assure une consistance plastique et une bonne adhérence du produit même en sous-face. Le mortier a l’avantage de pouvoir être pompable sur de grandes longueurs. Enrichi en résine et en fibres synthétiques, il affiche une bonne résistance aux milieux agressifs, aux eaux sulfatées et à l’abrasion. Vicat VPI : Pour toutes les contraintes spécifiques Le Répachrono de Vicat VPI propose une prise plus rapide. [©VPI] Vicat Produits Industriels (VPI) est un acteur majeur sur les marchés du second œuvre du bâtiment, dans le domaine des bétons projetés et de l’étanchéité des ouvrages de génie civil dédiés au traitement des eaux. L’industriel propose une vaste gamme de produits consacrée à la réparation des bétons. Ces solutions s’adaptent aux différentes problématiques relatives aux contraintes spécifiques de mise en œuvre et aux types d’ouvrages. Elles intègrent des mortiers structurels de réparation, tels que le Répastructure R3, le Répatech R4 et le Répachrono R4. Toutes ces offres répondent aux exigences des normes et de la réglementation en vigueur. Le Répatech R4 dispose d’une résistance élevée aux eaux agressives. Il est applicable de manière mécanique et est certifié “Contact eau potable”. Le Répachrono propose, quant à lui, une prise plus rapide. Se prête bien à une utilisation en basse température ou pour une remise en service urgente. Il permet un reprofilage des points singuliers, tels que les nez de balcons. Sa très fine granulométrie garantit une finition impeccable. En 2020, VPI poursuivra de façon active son développement dans le domaine de la réparation et du renforcement des ouvrages.
Il y a 5 ans et 48 jours

Réalisation d'une digue en béton pour le projet d'agrandissement du Port de Calais

Chantier d'envergure, la réalisation de la digue en béton du Port de Calais prévoit la mise en place de plus de 16.000 Xbloc®, des rampes de ponts et un Matelas Anti-Affouillement.