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Résultats de recherche pour prefabrique

(985 résultats)
Il y a 4 ans et 179 jours

Structure plancher-dalle préfabriquée en béton sans murs porteurs

Concevoir des bâtiments pérennes, pensés structurellement pour être évolutifs et se convertir facilement en immeubles de logements ou en espaces tertiaires : RECTOR propose Caméléo®, une structure en béton conçue sur-mesure et préfabriquée en usine pour s’affranchir des murs porteurs et intégrer tous les éléments résistants dans l’épaisseur du plancher. Grâce à sa grande adaptabilité (pas de retombées de poutres, ni de cloisonnements lourds), les plateaux libres se prêtent à toutes les configurations et le bâtiment construit aujourd’hui s’adapte aisément à de nouveaux usages demain. La transformation peut être ainsi prévue dès la conception de l’ouvrage en choisissant judicieusement l’emplacement des poteaux. En liaison avec le maître d’œuvre et/ou l’entreprise de gros œuvre, le service logistique de RECTOR assure une livraison cadencée sur le chantier de la structure Caméléo® : prédalles, SPD, poteaux, prémurs, etc. L’industriel exploite les performances mécaniques du béton armé pour alléger la structure au maximum et contribuer ainsi à la sobriété environnementale du bâtiment. Cette solution permet de mettre en œuvre des façades légères et des matériaux biosourcés dont l’empreinte carbone est faible.
Il y a 4 ans et 180 jours

Spie batignolles expérimente l’impression 3D

En collaboration avec XtreeE, start-up spécialisée dans l’impression 3D au service de la construction, Spie batignolles expérimente la technique de l’impression 3D béton à destination des chantiers pour produire des éléments préfabriqués à forte réplicabilité. Le groupe s’est fixé pour objectif d’utiliser cette technique lorsqu’elle présente une alternative intéressante aux méthodes traditionnelles. Deux exemples d’application directe : le coffrage de nœuds de poutres complexes et la réalisation de boîtes de réservation. Les nœuds de poutres sur poteaux concentrent des charges importantes sur des surfaces réduites. Dans la conception de certains planchers complexes, la géométrie définitive de ces nœuds est bien souvent unique : 3 ou 4 poutres, de largeur, de hauteur et d’angle différents doivent être clavetées ensemble sur le même poteau. En méthode traditionnelle, la réalisation du coffrage de ces ouvrages est consommatrice de matériaux à usage unique, de temps passé, elle se fait en plusieurs phases, et elle est potentiellement source de non-qualité. En partenariat avec XtreeE, Spie batignolles a conçu, imprimé, puis mis en œuvre le coffrage d’un nœud de poutre, incorporé à l’ouvrage, à la forme géométrique complexe, permettant le clavetage des poutres sur le poteau en une seule phase. Dans ce 1er cas, les équipes industrialisent « hors site » le coffrage du nœud de poutre. L’utilisation de la maquette numérique liée à l’impression 3D permet à la direction technique de réaliser de manière très rapide une pièce complexe unique qui simplifiera la réalisation de l’ouvrage sur site. Les boîtes de réservations font partie des coffrages les plus basiques généralisés sur un chantier. Traditionnellement réalisées en bois, elles servent à prévoir le passage des différents réseaux électriques, CVC et plomberie après coulage des voiles en béton. Bien qu’indispensables, leur mise en œuvre ne nécessite aucune expertise technique particulière mais occasionne un temps passé significatif. Spie batignolles et XtreeE sont parvenus à imprimer des boites de réservation prêtes en 24h seulement en employant le béton Ductal® qui présente l’avantage de sécher très rapidement et de se solidifier fortement. Les boîtes ainsi mises en œuvre sont incorporées à l’ouvrage fini et n’ont pas besoin d’être retirées. Dans ce 2ème cas, Spie batignolles industrialise « hors site » la réalisation de boîtes de réservations en série. Grâce au BIM, les réservations sont optimisées (nombre, standardisation des dimensions), et les boîtes imprimées en 3D permettent de supprimer de nombreuses tâches telles que la réalisation de la boîte en bois, le décoffrage en hauteur après coulage, ou encore l’évacuation du bois – rendu non réemployable – dans les bennes à déchets.
Il y a 4 ans et 184 jours

Consolis va-t-il céder ses activités ferroviaires à TowerBrook ?

Consolis a annoncé avoir reçu une offre ferme pour sa division ferroviaire de la part de TowerBrook. [©Consolis] Consolis a annoncé avoir reçu une offre ferme pour sa division ferroviaire de la part de TowerBrook Capital Partners L.P. Cette dernière est une société internationale de gestion d’investissements. Pour sa part, Consolis est un spécialiste des structures en béton préfabriqué pour les secteurs des transports, des services publics et du bâtiment. En 2019, sa division “Rail” a réalisé un chiffre d’affaires de 190 M€. Elle compte 1 000 collaborateurs et 16 usines réparties dans 10 pays d’Europe. Cette division occupe la première place en Estonie, en Finlande, en France, en Lituanie, en Norvège, au Portugal, en Suède. Et la troisième en Allemagne, en Belgique (desservie depuis la France), en Pologne et au Royaume-Uni. Une affaire à suivre… « La division “Rail” est constituée de sociétés leaders sur leurs marchés locaux, aux marques fortes,peut-on lire dans le communiqué de presse. Qui conçoivent et fabriquent des traverses et autres produits en béton préfabriqué pour les chemins de fer depuis près de 100 ans. » Benoît Cattin-Martel, qui dirige à l’heure actuelle ce division de Consolis, devrait devenir le Pdg du nouvel ensemble une fois cédé. Il a déclaré : « Nous disposons des équipes et du maillage industriel adéquats dans 10 pays européens. Ceci, pour devenir le meilleur fournisseur de traverses ferroviaires en béton, à la fois dans nos zones géographiques actuelles et au-delà. En tant que “pure player”, nous pourrons saisir d’importantes opportunités de croissance organique, tout en étant prêts pour de futures acquisitions. Nous continuerons à encourager l’innovation pour servir au mieux nos clients ».  Conditionné à l’avis des partenaires sociaux et soumis aux règles anti-trust habituelles et aux autorisations réglementaires, ce projet devrait aboutir dans le courant du premier semestre 2021. Jusqu’à la conclusion de la transaction, Consolis continuera d’exploiter cette activité ferroviaire. A suivre…
Il y a 4 ans et 184 jours

L'industrie des matériaux de construction représente un potentiel de 1.400 recrutements par an

Dans un contexte économique et social perturbé par la crise sanitaire, ces travaux ont le mérite d'apporter un éclairage sur l'état du marché du travail du secteur des matériaux avant l'arrivée de la pandémie. On y découvre une industrie pourvoyeuse d'emplois stables, riche en métiers variés, présente dans tous les territoires, et offrant des carrières professionnelles évolutives et pérennes.L'industrie des matériaux de construction en France : les grandes lignesL'industrie de matériaux de construction couvre un large spectre d'activités, allant de l'exploitation de carrières pour l'extraction de matière première à la fabrication de produits tels que le béton prêt à l'emploi (BPE), les mortiers et ciments, produits préfabriqués en béton, mais aussi la taille et le façonnage de pierres.Selon la dernière enquête annuelle de l'UNICEM*, en 2018, l'industrie de matériaux de construction représentait 2.888 entreprises, réparties sur 5.861 sites, générant un chiffre d'affaires de 9.210 millions d'euros. Cette production, essentiellement destinée au bâtiment (46%) et TP (44%), concentre plus de 73.500 emplois, un chiffre relativement stable sur ces 4 dernières années (72.189 en 2015 vs 73.576 en 2019).La majorité des salariés du secteur des matériaux travaille dans des métiers liés à la production (44%), un quart dans des emplois administratifs et commerciaux, tandis que moins d'un cinquième occupe des fonctions techniques et d'encadrement. Les emplois de chauffeurs/conducteurs d'engins et de maintenance représentent respectivement 9 % et 5 % des emplois totaux.96 % des salariés de l'industrie des matériaux sont employés en CDI soit 8 points de plus que pour l'ensemble des industries. Le salaire brut médian annuel dépasse les 30.000 euros.Si le secteur reste encore très masculin, il attire cependant aussi des femmes. Elles représentent 17% des salariés.L'étude fait également ressortir que 52% des salariés ont 45 ans et plus. Cette constatation amène une évidence. Le secteur va devoir faire face aux départs à la retraite et reconquérir des vocations chez les plus jeunes. C'est l'une des missions que s'est fixée l'UNICEM en promouvant notamment la formation et l'apprentissage via ses CFA, mais aussi en multipliant des rencontres d'information sur les différents métiers de l'industrie.Carrières et matériaux : une industrie qui forme et qui recruteDes métiers et savoir-faire diversifiésDu niveau CAP au diplôme d'ingénieur, de l'extraction des roches et minéraux jusqu'à leur transformation et leur mise en œuvre, l'industrie des matériaux de construction propose un large éventail de métiers aux savoir-faire diversifiés et offre de nombreuses opportunités professionnelles.Cependant, un constat demeure : malgré les enjeux d'avenir que le secteur représente, très souvent les entreprises peinent à recruter le personnel qualifié nécessaire au bon développement de leur activité et des territoires. Or, les défis environnementaux couplés aux enjeux de la construction de demain font de ce secteur l'un des plus dynamiques et des plus attractifs en termes d'évolution de carrière, de pérennité de l'emploi et d'innovation.L'UNICEM estime que les entreprises de la filière « carrières et matériaux » auront besoin de recruter 1.400 collaborateurs chaque année, et ce pendant 20 ans.Les entreprises adhérentes à l'UNICEM offrent une grande diversité de métiers (quelques exemples) :Sur une carrière : conducteur d'engins, pilote d'installation de traitement, chef de carrière…Sur une unité de production de béton prêt à l'emploi : conducteur de camions toupies, pilote d'installation automatisée, agent de planning…Métiers de la pierre et atelier de transformation : tailleur de pierre, marbrier du bâtiment et décoration, usinage, découpe…Métiers transverses : technicien de laboratoire, maintenance, fonctions administratives, comptabilité, gestion ressources humaines, foncier et environnement, commercial, animateur santé sécurité…Près de 2 500 stagiaires en alternanceSur l'année 2018-2019, 2.429 jeunes ont suivi une formation initiale en alternance. Un chiffre qui, même s'il reste encore inférieur à celui d'il y a 5 ans (2.545 pour 2013-2014), se révèle assez stable, sur les 4 dernières années. La formation en alternance concerne essentiellement les métiers de conducteurs (913) et mécaniciens d'engins (1.008). Les métiers de la pierre et du marbre attirent quant à eux 341 apprentis.Plus d'un million d'heures de formation engagées en un anAfin de mobiliser les compétences professionnelles et de les adapter à l'évolution des métiers, les collaborateurs sont formés tout au long de leur carrière. En 2019, 2.012 entreprises de l'industrie des matériaux ont déployé des actions de formation représentant 1.002.364 heures auprès de 44.876 bénéficiaires. Ces derniers se répartissent entre les ouvriers (41%), les techniciens et agents de maitrise (27%), les ingénieurs et cadres (18%) et les employés (14%). Les formations continues les plus suivies sont la conduite d'engins et la sécurité, représentant respectivement 14% et 13% des stagiaires.Des CFA UNICEM dédiés pour une meilleure approche des métiersLes CFA UNICEM (Centres de formation d'apprentis gérés par l'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction) situés en Bretagne, en Occitanie et en Auvergne-Rhône-Alpes, forment chaque année plus de 600 jeunes de 15 à 25 ans, dans les différents métiers des industries de carrières et matériaux.Accédez à l'étude complète*L'enquête annuelle UNICEM porte sur le champ : granulats, béton prêt à l'emploi, pierres de construction et produits pour l'industrie et n'intègre pas les mortiers, le ciment, et le béton préfabriqué.
Il y a 4 ans et 185 jours

Alliance entre Hoffmann Green Cement Technologies et Eiffage Génie Civil

Hoffmann Green Cement Technologies a annoncé la signature d’un contrat de partenariat avec Eiffage Génie Civil, d’une durée de 3 ans. [©HGCT] Hoffmann Green Cement Technologies a annoncé la signature d’un contrat de partenariat avec Eiffage Génie Civil, d’une durée de 3 ans. L’entreprise et l’industriel sont en relation étroite depuis plusieurs années déjà. Ainsi dès 2021, HGCT fournira à Eiffage son ciment décarboné sans clinker issu de la technologie H-UKR. Ceci, en vue de la construction d’infrastructures de génie civil. Tels que les châteaux d’eau, les bassins de rétention d’eau, les silos de stockage… Par le biais d’éléments préfabriqués, les ciments à moindre impact de HGCT seront mis en œuvre. Notamment dans deux projets menés par Eiffage Construction dans Paris intra-muros. A savoir, les Ateliers Gaité de Montparnasse et l’ensemble tertiaire L1VE, situé avenue de la Grande Armée. Réduire l’impact carbone Cet engagement de commandes matérialise la volonté d’innovation de la part des deux acteurs. Ainsi que leurs engagements environnementaux. Afin de contribuer à réduire l’impact carbone du secteur de la construction.  « Cet engagement sur plusieurs années est très positif et concret. Car il signifie que, dès l’année prochaine, des éléments d’infrastructures de génie civil seront construits. Ceci, par Eiffage Génie Civil, sur le territoire français. Ceci, à partir de béton présentant un bilan carbone réduit de manière significative grâce à nos ciments. L’entrée de notre société sur ce nouveau marché des infrastructures marque une étape déterminante dans le développement commercial d’Hoffmann Green. Et prouve une nouvelle fois la compétitivité de nos produits. En outre, nous sommes ravis de collaborer avec un groupe comme Eiffage avec qui nous partageons une vision commune. A savoir, celle de construire d’une façon plus éco-responsable les infrastructures de demain », déclarent Julien Blanchard et David Hoffmann, co-fondateurs de HGCT.
Il y a 4 ans et 186 jours

Rector : « Il n’est pas envisageable de ne pas accompagner le négoce dans la digitalisation »

L’industriel spécialiste de la production d’éléments préfabriqués structurels en béton précontraint et armé poursuit son développement. Entretien avec ses dirigeants, Rémi Lesage et Ronan Blanchard, respectivement président et directeur général de Rector Lesage.
Il y a 4 ans et 194 jours

Cette maison hollandaise préfabriquée à façade en bois vieilli s’affirme audacieusement

Le cabinet d’architecture néerlandais Joris Verhoeven Architectuur a conçu cette maison préfabriquée moderne au cœur de la réserve naturelle Drijflanen à Tilburg, aux Pays-Bas. Le point de départ de la conception est d’intégrer le plus possible la maison dans la nature. La position de la maison a également été choisie de manière à ce qu’elle […]
Il y a 4 ans et 196 jours

Arqlite : Recyclé et recyclable

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Arqlite produit des granulats légers issus du recyclage. Sa solution s’appelle “Smart Gravel”. [©Arqlite] Lauréate de la “Construction Start-up Competition”, organisée par Cemex Ventures, Arqlite s’est engagée dans la voie de “l’upcycling” des déchets plastiques. Basée aux Etats-Unis, la start-up argentine a développé un process de recyclage de tous types de plastiques. Et ce, pour fabriquer des granulats légers. Arqlite compte développer plusieurs installations pour accueillir les camions issus des décharges. Et ainsi, s’ancrer dans une démarche d’économie circulaire. Elle propose aussi aux entreprises de mettre en place tout un plan d’action autour de leurs déchets plastiques, afin de récupérer cette matière première pour ses propres solutions. Ses “Smart Gravel” sont donc issus du recyclage et peuvent à leur tour être recyclés. Le matériau permet de réaliser des bétons prêts à l’emploi légers, mais aussi des éléments préfabriqués. Outre l’aspect (non négligeable) de leur faible empreinte carbone, les granulats légers d’Arqlite jouissent de nombreuses qualités. Selon l’industriel, les “Smart Gravel” sont 3 fois plus légers que les granulats classiques. Ils possèdent de bonnes capacités isolantes et n’émettent pas de poussière. Dans peu de temps, Arqlite va franchir une étape importante et ouvrir une unité de production à grande échelle, en Californie. Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 197 jours

Complicité de fabrication pour Capremib et Chapsol

Les murs de soutènement du tronçon Hausmann Saint-Lazare du prolongement du RER E ont été produits par Capremib et Chapsol. [©Demathieu Bard] Le prolongement de la ligne E du RER dans sa partie Ouest permet de relier la gare d’Hausmann Saint-Lazare à Mantes-La-Jolie, en passant par les sites importants que sont La Défense et Poissy. Cela permet notamment de désengorger le RER et d’améliorer l’accessibilité à la Seine-Aval, tout comme aux gares du Nord et de l’Est. Ainsi qu’à l’aéroport Roissy – Charles de Gaulle. Un axe tout à fait stratégique. Pour réaliser cette liaison, de très nombreux chantiers connexes sont mis en œuvre. Comme les murs de soutènement du tronçon Ouest. Ainsi, pour concevoir et construire ces éléments, les industriels Capremib et Chapsol se sont constitués en groupement. Capremib apportant sa maîtrise du “sur mesure” et des produits de grande dimension, alors que Chapsol a fait valoir son ingénierie dans le dimensionnement des murs de soutènement. Au total, les deux entreprises ont produit pas moins de 353 éléments de murs, d’une hauteur variant entre 5 m et 12 m. Ce qui représente 6 000 m2 de murs préfabriqués. A noter que les pièces les plus lourdes (jusqu’à 28 t) et les plus hautes (12 m) ont été fabriquées par Capremib dans son usine de Cormicy (51). Les livraisons de murs sur le chantier ont débuté en août 2018, alors que la fabrication s’est étendue sur toute l’année 2019, sur les sites de production des deux industriels. Ceci, à un rythme de deux unités/j. La mise en service du tronçon n’est pas prévue avant 2022.
Il y a 4 ans et 197 jours

Rector : Et la construction devient caméléon

Retrouvez l’article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine. Juste des poteaux et des dalles : le système Caméléo de Rector offre une grande liberté de conception pour les bâtiments de logements. [©ACPresse] Edifier, utiliser et démolir : le triangle des Bermudes de la construction… N’est-il pas possible de faire autrement ? De créer aujourd’hui le bâtiment qui s’adaptera aux usages de demain ? Avec son nouveau système constructif préfabriqué Caméléo, l’industriel Rector vient de s’engager dans cette voie d’avenir. « Caméléo est une structure plancher-dalle, sans aucune retombée de poutres, qui vient en appui direct sur des poteaux », résume Bertrand Schoot, chef de projet Caméléo de Rector. Cette approche impacte la manière de construire. Avec la seule présence des poteaux, les volumes intérieurs sont ouverts. Les contraintes liées aux murs et refends porteurs disparaissent. Les plafonds sont lisses par l’absence de poutres. Redéfinir un agencement intérieur se transforme en un jeu d’enfant. D’autant plus simple que l’emplacement des poteaux a été choisi avec pertinence.« Avec Caméléo, les bâtiments vont devenir des structures plus pérennes. Car affranchies des éléments encombrants qui perturbent leur évolution et leur modularité dans le temps », confirme l’architecte parisien François Pélegrin. Des planchers-dalles en logements collectifs Le plancher-dalle n’est pas une nouveauté en soi. En revanche, ce qui l’est est son emploi potentiel en logements. Le système n’est plus limité, par habitude ou dogme, aux seuls immeubles de bureaux. L’innovation est aussi liée à la filière qui propose le système : la préfabrication. « Pour Rector, la cible centrale de Caméléo est le bâtiment de logements en R + 3 », explique Bertrand Schoot.  En construction, l’industrialisation est en mesure d’apporter d’importants gains de productivité. L’entreprise est plus efficace, économise du temps et travaille en sécurité, tout en préservant ses marges. Le chantier devient plus court car la réalisation des éléments constructifs est faire en amont, en usine. Rector estime à 25 %, le gain de temps au niveau du gros œuvre.  Mais pour réussir son projet, l’entreprise ou le maître d’œuvre devra anticiper. En effet, il faut prévoir Caméléo dès la phase de conception, donc ne plus réduire le préfabricant à un simple fournisseur. Concevoir un bâtiment selon une approche “plancher-poteaux” est différent que de le faire en avec des voiles porteurs. Et il n’est pas possible de changer de technique constructive en cours de route. D’importants gains au niveau des surfaces « Il faut encourager les architectes à sortir du train-train de la construction classique, insiste François Pélegrin. Ce système ne dicte pas une architecture. »A contrario, on pourrait presque dire qu’il la libère. Quatre appartements familiaux peuvent évoluer, dans le cadre d’une transformation, en logements et studios pour primo-accédants. Ceci, sans frein majeur, puisque les seuls éléments fixes sont les poteaux porteurs et les trémies escaliers/ascenseur. Le maître d’ouvrage se verra aussi récompensé par un gain non négligeable au niveau des surfaces au sol livrées. « Dans le cadre d’une construction comprenant 38 logements classiques, il est possible de libérer près de 13 m2, soit un bénéfice proche de 52 000 € en Ile-de-France », affirme Bertrand Schoot. Car c’est autant de surface non occupée par des murs et refends porteurs.  Avec le système Caméléo, il est simple de transformer des bureaux en logements collectifs. [©Rector] La réduction de l’empreinte carbone D’un point de vue technique, Caméléo est un système complet dont l’élément centrale est la prédalle SPD (Système Plancher-Dalle). Celle-ci intègre toutes les armatures nécessaires à sa tenue sans besoin de poutres porteuses. en particulier les aciers anti-poinçonnement. Les poteaux préfabriqués et les prémurs destinées aux cages d’escaliers et d’ascenseurs complètent le dispositif. « Nous assurons une livraison cadencée sur le chantier, en fonction de l’avancement des travaux et du calendrier mis en place. » Un autre argument mis en avant par Rector est la réduction de l’empreinte carbone. D’une part, du fait d’une économie de matière. « Le système exploite au mieux les performances mécaniques du béton armé pour alléger la structure, explique Bertrand Schoot. D’autre part, par l’augmentation potentiel de la durée de vie du bâtiment, qui n’a plus à être détruit à la fin de la première vie, pouvant juste être transformée.  Savoir mixer les matériaux Il y a aussi la compatibilité avec le béton bas carbone. C’est une des pistes autour de laquelle travaille l’équipe de R&D de Rector. Ainsi, le béton à faible CO2devrait être remplacé, à moyen terme, le béton classique dans le process de production.  Enfin, Rector indique de Caméléo s’inscrit en totalité dans une démarche d’éco-conception. Et selon le choix des matériaux complémentaires indispensables à la construction, les gains peuvent être importants ou positifs. On parle ici des éléments de remplissage, qu’il s’agisse de construire les façades (non porteuses) ou les cloisons intérieures. En optant pour un remplissage maçonné, le gain CO2et m2reste limité. Mais passe au vert sur tous les critères, si c’est le bois qui est préféré. La nuance vient de la mise en œuvre de matériaux bio-sourcés, qui affichent un empreinte CO2positive. Mais limite le gain en m2.« A chaque concepteur de faire les choix les plus en phases par rapport à son projet », conclut Bertrand Schoot. Retrouvez l’article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 197 jours

Projet Eole Ouest : Le “saut-de-mouton” de Bezons

Retrouvez cet article dans le n° 91 de Béton[s] le Magazine Le “saut-de-mouton” de Bezons se développe sur près de 1 km de long et compte six ouvrages d’art. [©Eiffage/MRW Zeppeline Bretagne] Au sortir de Paris, la Seine s’étire en une succession de méandres. Son parcours essaime nombre d’îles naturelles. Saint-Martin est l’une d’entre elles, rattachée à la commune de Bezons, mais regardant encore la ville de Nanterre. C’est là que le prolongement Ouest de la ligne RER Eole doit venir se connecter sur les voies du réseau ferré existant. Le programme est ambitieux : franchissement de la ligne reliant Paris à Cergy-Pontoise (95). Puis, passage au-dessus des deux bras de la Seine, ceinturant l’île Saint-Martin. Un “saut-de-mouton” se développant sur près de 1 km de long.  L’ouvrage le plus spectaculaire de ce projet est sans doute le pont bow-string, destiné à enjamber les voies ferrées de la ligne existante. Au centre, on distingue la pile portique Est. [©ACPresse] Destiné à enjamber les voies ferrées, le pont bow-string est sans doute l’ouvrage le plus spectaculaire de ce projet mené par Eiffage Génie Civil.  « Entièrement métallique, d’un poids de 1 600 t, il a été assemblé au sol. Puis translaté et levé jusqu’à son emplacement définitif »,explique Matthieu Carry, directeur du projet pour Eiffage Génie Civil. Particularité, sa pile Est (P 10) aurait dû se situer au milieu des voies existantes qui tangentent la ligne nouvelle. Une contrainte qui a obligé à la diviser en deux pour créer un portique.  Le béton est omniprésent sur le projet, mais y cohabite en harmonie avec l’acier. “Le bon matériau au bon endroit” : la maxime est ici une vérité absolue. Ainsi, tous les ouvrages verticaux – fondations, piles, culées et autres murs de soutènement – s’affichent en béton. Quant aux éléments horizontaux, ils intègrent l’acier comme structure porteuse. Mais le béton n’est pas loin, venant s’insinuer entre les poutres métalliques. Afin de former les tabliers, les dalles de compression, les coques d’habillage.  Des bétons fournis par Eqiom Sur le site, sept formules principales sont mises en œuvre, dont quatre “génie civil”. Qui sont déclinables en version “temps froid” par utilisation d’eau chaude. Deux d’entre elles peuvent aussi inclure un retardateur de prise pour les pompages grandes distances (400 m). C’est une des contraintes du site, pour laquelle une explication s’impose. Le franchissement de la Seine nécessite la construction d’un viaduc de 348 m de long. Posé sur neuf piles : six dans l’eau et trois sur l’île Saint-Martin. Ces piles s’inscrivent dans l’exact alignement de celles supportant les voies ferrées de la ligne existante. Dans ce contexte, le groupement a pu profiter du pont SNCF comme cheminement piétons entre les deux rives de la Seine et vers l’île centrale. « Nous avons eu aussi l’autorisation d’utiliser le pont comme support des tuyaux de pompage nécessaires au bétonnage des piles », reprend Matthieu Carry. Une aubaine qui a beaucoup simplifié la logistique.  Bétonnage à la pompe de l’un des neuf piles du viaduc en Seine. [©Eiffage/MRW Zeppeline Bretagne] Les piles du viaduc en Seine supporte aussi une passerelle de circulation douce, maintenue en porte-à-faux. A gauche, la ligne ferroviaire existante. [©ACPresse]Des goujons sont disposés la structure métallique du tablier du viaduc en Seine pour garantir une parfaite liaison structurelle avec le béton. [©ACPresse] Les piles en Seine rappellent une botte posée à l’envers, évasée sur sa partie arrière. Les structures porteuses d’une passerelle de circulation douce y sont fixées. [©ACPresse] « L’ensemble des bétons fournis répond au cahier des clauses techniques particulières remis par l’entreprise au moment de l’appel d’offres », détaille Tayeb Ferroudj, responsable marché secteur Nord-Ouest pour Eqiom Ile-de-France. CCTP affiné avec le service technique d’Eiffage. « Outre les caractéristiques intrinsèques des bétons, nous avions besoin de connaître les contraintes de mises en œuvre. Mais aussi les spécificités de certaines phases de travaux pour affiner les rhéologies. »L’introduction d’un retardateur de prise sur les bétons pompés est le résultat de ces échanges.  Trois profils de piles différents Aux formules “génie civil” s’ajoutent deux bétons pour la réalisation des pieux de fondation et un béton immergé, pour les coulages en Seine. « La maîtrise d’ouvrage a validé la totalité des formules de béton. A savoir, la SNCF », confirme Tayeb Ferroudj. L’une des originalités du “saut-de-mouton” de Bezons est la variété architecturale des piles. Trois profils différents s’y côtoient. Celles en Seine (piles P 15 à P 23) rappellent une botte posée à l’envers, évasée sur sa partir arrière. Une nécessité géométrique liée à la proximité avec les piles du pont ferroviaire existant. En même temps, le fût devait rester vertical sur sa partie supérieure et au niveau du chevêtre. En effet, la structure porteuse métallique d’une passerelle de circulation douce doit y être fixée [lire plus bas].  D’une largeur de 5 m, la passerelle de circulation douce (droite) présente une ossature métallique comparable à celle du viaduc, mais allégée. [©ACPresse]Singulière et unique, la pile P 14 est l’interface entre les viaducs en Seine et de transition vers le pont bow-string. [©ACPresse]Le tablier du viaduc de transition s’articule autour de huit poutrelles métalliques HEM 900, contre sept pour l’estacade Est. [©ACPresse]Les fûts des piles de l’estacade Est présentent des hauteurs variables, passant de 3,80 m à 5,21 m, avant de finir à 25 cm.Le chevêtre des piles de l’Estacade Est rappelle un berlingot géant L’élément consiste en l’assemblage de deux demi-coques préfabriquées sur site. [©Eiffage] Singulière et unique, la pile P 14 est l’interface entre les viaducs en Seine et de transition vers le pont bow-string. Elle prend place sur la berge, côté Nanterre. Elle est un marqueur qui permet le passage du tablier à méga-poutres métalliques franchissant le fleuve. Vers celui, habillé de béton assurant la continuité au-dessus de la terre ferme.  Entre pré-assemblage et préfabrication En poursuivant le trajet vers la culée C0, les piles arborent un 3e profil, plus simple : un fût rectangulaire avec bossage, surmonté d’un chevêtre rappelant un berlingot géant (la comparaison reste audacieuse, mais l’image est assez juste, la couleur acidulée en moins). L’élément est conséquent, puisqu’il affiche une hauteur moyenne de 2,75 m. Il consiste en l’assemblage de deux demi-coques préfabriquées sur site, avant d’être posées sur les fûts. Ces derniers présentent des dimensions variables, passant de 3,80 m (P 13) à 5,21 m (P 9) avant de finir à 25 cm (P 1). Le tablier de l’estacade d’accès Est vers le pont bow-string bénéficie d’une conception s’articulant autour de sept poutrelles métalliques de type HEM 900 de 1 m de haut. Ces dernières sont reliées entre elles à l’aide de croix de Saint-André. En partie inférieure, des panneaux en fibres-ciment font office de fond de coffrage perdu. Enfin, un habillage préfabriqué en béton constitue les joues latérales du tablier. Ces éléments ont été réalisés par l’industriel ardennais Acciome 08. « Nous avons pré-assemblé au sol le tablier par demi-travées, avant d’installer chaque segment en haut des piles », explique Matthieu Carry. L’estacade Est se développe sur une longueur de 227 m et se divise en trois travées hyper-statiques de 69 m, complétées par une travée isostatique de 20 m (à gauche). [©ACPresse] Sur trois travées à chaque fois, le tablier de l’estacade est hyper-statique, soit 3 x 69 m. A cela s’ajoute la travée isostatique de liaison (20 m) avec le pont bow-string. Le tablier du viaduc de transition reprend le même principe constructif. La seule différence réside dans le nombre de poutrelles métalliques HEM 900 : huit dans le cas présent, contre sept pour l’estacade… Une passerelle piétonne en porte-à-faux Pour sa part, le tablier du viaduc en Seine prend une forme assez différente. Le métal y est dominant. Deux méga-poutres latérales inclinées de 1,76 m de haut en constituent l’ossature porteuse. Elles sont connectées entre elles par une série de pièces de pont de 29 cm de haut, en partie courante. Entre chacun de ces éléments sont disposés des panneaux en fibres-ciment. Un lit d’armatures habille la partie basse du tablier et les relevés latéraux, le long des âmes des méga-poutres. Des goujons sont aussi disposés dans ces zones pour garantir une parfaite liaison structurelle avec le béton. Celui-ci est mis en œuvre à la pompe : d’abord sur le radier, puis au niveau des relevés latéraux.  Vue en grande partie, une structure en “U” en béton armé assure le soutènement de la voie ferrée existante et bénéficie d’un traitement architectonique matricé. [©ACPresse] Installée en porte-à-faux sur les piles du viaduc en Seine, une passerelle de circulation douce est dédiée aux piétons et aux cyclistes. Côté Bezons, le cheminement se poursuit sur une plate-forme qui s’inscrit sur un remblai maintenu en place à l’aide d’un double mur. En fait, une structure en “U” de 155 m de long, dont l’une des missions est de maintenir le talus de la voie ferrée existante. En fin de parcours, elle s’en éloigne peu à peu pour permettre l’insertion d’une route d’accès réservée aux équipes de maintenance du réseau ferroviaire. Ce qui oblige à la création complémentaire d’un mur de soutènement arrière de près de 54 m de long. Un ouvrage en béton armé de 8 m de haut au maximum, pour 80 cm d’épaisseur… Vue en grande partie, la structure en “U” bénéficie d’un traitement architectonique. En l’occurrence, un matriçage du béton en forme des cannelures aspect éclaté, issu du catalogue Reckli. Classique et efficace. Repère Maîtrise d’ouvrage : SNCF RéseauMaîtrise d’œuvre : SNCF RéseauConception architecturale : Strates-OAGroupement : Eiffage Génie Civil - Eiffage - ETMF - Spie FondationsArmatures : Lambda et FerreliaBétons : EqiomCoffrages : Coffrage&quipage et CMLDélai : fin 2017 - fin 2021 Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 199 jours

Alkern et Tencate lancent une solution pour voiries drainantes avec dépollution des eaux pluviales

Inondations à répétition et îlots de chaleur urbainsRappelons ainsi que si en zone rurale 50 % des eaux de pluie s’infiltrent dans le sous-sol pour alimenter les nappes phréatiques, seuls 15 % le font en zone urbaine. De même, si 40 % d’entre elles s’évaporent en zone naturelle (contre 30 % en ville), seulement 10 % restent en surface, contre 55 % en ville, ce qui entraîne de facto la saturation des réseaux d’évacuation (égouts, collecteurs, déversoirs d’orages) et l’augmentation des températures en ville, due aux îlots de chaleur urbains. Pour y faire face, ALKERN a développé, depuis plusieurs années, un panel de solutions 100% naturelles et 100% recyclables comme autant de pertinentes réponses, immédiates et durables pour l’infiltration des eaux de ruissellement et la lutte contre les îlots de chaleur urbains. Revendiquant des coefficients de perméabilité validés en laboratoires, ces solutions drainantes ALKERN permettent ainsi d’infiltrer, au minimum, 2 fois les précipitations d’une pluie qualifiée d’intense (soit 540 l/s/ha).Clean 4 O’ : la solution pour infiltrer et dépolluer les eaux pluviales En prolongement logique de cette offre, ALKERN annonce un partenariat avec TENCATE AQUAVIA, entreprise spécialisée dans la dépollution des eaux pluviales. Ce partenariat débouche sur la création d’une solution complète (infiltration et dépollution) : la gamme Clean 4 O’ dans laquelle les expertises des deux sociétés sont associées : la solution, conçue et produite en France, TenCate GeoClean® Azure, pouvant être associée aux différentes références de la gamme O’ Alkern, le premier industriel de produits en béton préfabriqué en France. Elle apporte une nouvelle réponse au marché assurant tant la perméabilité des revêtements de voiries qu’une dépollution aux hydrocarbures des eaux pluviales. Mentionnons que TenCate GeoClean® Azure élimine naturellement les hydrocarbures présents dans les eaux de ruissellement qui s’infiltrent dans le sol et permet de réduire la pollution diffuse qu’elles transportent.Une solution simple a mettre en œuvre, autonome et durable Une combinaison de produits simple à mettre en œuvre (rouleaux de 3 x 70 m ou 6 x 70 m), durable, autonome et sans entretien. Au-delà de l’intérêt environnemental, l’aquatextile TenCate GeoClean® Azure infiltre l’eau instantanément sur la totalité de sa surface favorisant ainsi l’infiltration à la source et directe des eaux pluviales afin d’éviter la saturation du réseau d’assainissement. Sa perméabilité élevée (>10-2 m/s) permet ainsi d’absorber de gros volumes d’eau même en cas de pluies extrêmes (65 mm/h) tout en fixant au passage, plus de 99% des hydrocarbures dissous sur les filaments oléophiles de façon irréversible. L’aquatextile active et stimule ensuite systématiquement et durablement leur biodégradation naturelle par les microorganismes du sol avec un rendement très élevé. L’eau traitée a une faible teneur résiduelle en hydrocarbures (< 2 mg/l), évitant une pollution chronique des sols.Enfin, en cas de pollution accidentelle massive (ex : collision entre deux véhicules), l’aquatextile joue également le rôle de stockage tampon et freine l’infiltration des hydrocarbures. Collectivités locales, centres commerciaux comme particuliers peuvent désormais bénéficier de toutes les performances de cette offre destinée aux véhicules légers et poids lourds pour les voiries, les aires de stationnement, les parkings et les plateformes logistiques.
Il y a 4 ans et 201 jours

Fabemi, un groupe engagé dans l'économie circulaire

Cette démarche en faveur de l'environnement présente le triple avantage de soutenir la production locale, de réduire la consommation des ressources et d'inciter les industriels à mettre en place une bonne gestion de leurs déchets. La construction est un secteur particulièrement concerné par ces enjeux environnementaux.Le Groupe Fabemi s'engage depuis plusieurs années dans une démarche d'économie circulaire. Créé en 1961 à Donzère (Drôme), l'entreprise développe des systèmes constructifs en béton dans plusieurs domaines : Gros œuvre, Voirie & Réseaux, Terrasse & Jardin.Le Groupe intègre véritablement l'économie circulaire dans son éthique d'entreprise.Éco-conceptionLe Groupe Fabemi fabrique des produits 100% français, certifiés origine France garantie (seul label permettant de garantir une fabrication française). Une reconnaissance pour l'entreprise qui légitime l'engagement historique du Groupe à fabriquer français, et qui assure au consommateur fiabilité et qualité des produits.Les blocs Fabtherm® montrent l'exemple100% naturels et recyclables, les blocs isolants Fabtherm® et Fabtherm® Air sont un exemple de la démarche d'éco-conception au cœur de l'innovation et du développement produits Fabemi.Présentant un faible impact sur l'environnement, ces blocs contribuent à réduire l'empreinte carbone des bâtiments de l'ordre de 4 à 8% par rapport à d'autres solutions constructives, permettant ainsi la réalisation d'ouvrages labellisés E+C-. Les produits Fabtherm® sont d'ores et déjà une solution permettant de répondre aux enjeux de la future RE 2020. De leur fabrication à leur recyclage en fin de vie, l'empreinte carbone des produits Fabemi est réduite grâce à une production-distribution locale, des approvisionnements au plus proche des usines, un procédé de fabrication sans cuisson, un séchage naturel des produits et une utilisation sur des chantiers dans une zone de chalandise moyenne de 200 km autour des sites de production, permettant de contenir l'impact CO2 du transport des produits.Lancés en 2018, les produits Fabtherm® confortent Fabemi comme leader et novateur sur le marché des produits préfabriqués en béton.Élargir le recyclage à tous les bétonsDans un contexte mondial de croissance de la demande en matières premières et de tension concernant l'approvisionnement en ressources, il est essentiel que les produits mis sur le marché incorporent plus de matériaux issus des filières de valorisation des déchets.Fabemi encourage l'élargissement du domaine d'emploi des bétons issus de matériaux recyclés pour une mise en œuvre dans ses produits. Les rebus de fabrication du Groupe, même dans de faibles proportions, représentent une source potentielle de granulats recyclés que Fabemi projette de réemployer en les intégrant dans la fabrication des produits. Ces déchets peuvent dès à présent être valorisés et réutilisés pour la production de béton prêt à l'emploi (BPE), grâce à une évolution normative. Ceux-ci vont bientôt être autorisés pour la fabrication de produits préfabriqués comme les blocs bétons.Écologie industrielleLes usines Fabemi ont été construites ou réaménagées selon les critères stricts du Groupe : sécurité, écologie industrielle et innovation en implantant dans les unités de production les meilleures technologies disponibles.De plus, l'entreprise privilégie l'internalisation des activités en lien avec la fabrication des produits finis : Fabemi Industrie produit les raidisseurs utilisés pour la fabrication des poutrelles RAID développées par le Groupe. Cette intégration verticale est un exemple supplémentaire de l'importance de l'économie circulaire pour le Groupe Fabemi, les aciers étant fabriqués sur le même site de production que celui des poutrelles.Fabemi innove toujours et investit dans la modernisation de ses installationsLe Groupe Fabemi, qui génère un chiffre d'affaire de 120 millions d'euros par an s'appuie sur une stratégie de développement agile faisant la promotion de l'industrie 4.0., en collaboration avec des industriels français comme Quadra ou des indépendants très spécialisés pour les outils de production industrielle.Qui se ressemble s'assembleLa démarche d'économie circulaire fait d'ores et déjà de nombreux adeptes parmi les industriels français et ce n'est pas un hasard si certains d'entre eux ont développé des partenariats avec le Groupe Fabemi. Travailler conjointement sur ces thématiques universelles en partageant la même éthique environnementale accroît la viabilité et la pertinence de leurs modèles économiques dans un monde en plein bouleversement, en lien avec la prise de conscience environnementale.Par exemple, Knauf, fabricant de solutions d'isolation thermique et phonique, partenaire de Fabemi, est fortement impliqué lui aussi dans le recyclage des déchets de PSE (polystyrène expansé). En février 2020, Le Groupe Knauf a créé Knauf Circular® (knaufcircular.fr), un service qui a pour objectif le recyclage des déchets propres de PSE (hors déconstruction) issus de la mise en œuvre de produits PSE sur chantier. Ce nouveau service est actuellement lancé en phase pilote sur le quart Sud-Est de la France et devrait se déployer ensuite sur la France entière, à partir de 2021. Les volumes de PSE ainsi collectés sont ensuite acheminés vers un des sites autorisés de recyclage du PSE.Une production localeLes produits fabriqués par Fabemi gros œuvre sont conçus « économie circulaire » : maçonneries de blocs béton et planchers préfabriqués poutrelles entrevous. L'approvisionnement des 12 usines du Groupe réparties sur le territoire français est local, celles-ci se trouvent stratégiquement dans un rayon de 10 km des carrières de granulats.Dans le cadre de l'entrée en vigueur de la RE 2020, les produits du Groupe ont été certifiés NF FDES (Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire) permettant une quantification de l'impact environne-mental des produits en Kg de CO2 / m2 ou ml.Dans la prochaine réglementation environnementale devant entrer en vigueur en juillet 2021, les émissions de CO2 dues à la construction et à la vie du bâtiment seront comptabilisées et ne devront pas dépasser des valeurs seuil. Les produits Fabemi apparaissent comme des solutions constructives bas carbone prêtes à relever les nouveaux défis liés aux évolutions réglementaires.Le Groupe poursuit la mise en place de stratégies de développement de solutions constructives éco-conçues, faisant du faible impact carbone des produits un formidable levier de croissance de ses activités.Une offre complèteLe Groupe Fabemi développe des produits et solutions pour la construction et l'aménagement des espaces, organisées en 3 lignes de produits :Gros œuvreCette activité comprend la fabrication de systèmes constructifs à faible impact CO2 : blocs béton traditionnels, blocs béton isolants, poutres, poutrelles et entrevous.Plus de 1 million de tonnes de blocs béton et plus de 4 millions de mètres linéaires de poutrelles par an.Voirie & RéseauxEn constante évolution, cette activité mobilise des ressources en recherche et en fabrication. Fabemi développe cette activité en concevant des produits - dalles, pavés, bandes de guidage, caniveaux - respectant les normes en vigueur. La gamme Caladia Fabemi, point fort de l'activité Voirie, comprend des produits plus esthétiques, tout en restant conforme aux critères d'aménagement et d'embellissement des espaces publics.Plus de 100.000 tonnes de bordures par an.Terrasse & JardinCette activité s'articule autour des gammes BRADSTONE et CARRÉ D'ARC : produits d'aménagement extérieur tels que dallages, margelles et accessoires, bordures, murets, parements muraux ou encore de pavages. Fabemi propose un large choix de produits dans différents matériaux - béton design, béton décoratif, pierre naturelle, céramique -, pour créer terrasses, plages de piscine, allées…3 millions de m2 de dallages par an.
Il y a 4 ans et 204 jours

Fabemi, un groupe engagé dans l’économie circulaire

Préserver la planète en limitant la consommation des ressources naturelles et en réduisant les émissions de CO2, tel est le défi posé depuis plusieurs années aux industriels. Éco-conception, écologie industrielle, bonne gestion des déchets et distribution en circuit court caractérisent l’économie circulaire. Cette démarche en faveur de l’environnement présente le triple avantage de soutenir la production locale, de réduire la consommation des ressources et d’inciter les industriels à mettre en place une bonne gestion de leurs déchets. La construction est un secteur particulièrement concerné par ces enjeux environnementaux. Le Groupe Fabemi s’engage depuis plusieurs années dans une démarche d’économie  circulaire. Créé en 1961 à Donzère (Drôme), l’entreprise développe des systèmes cons-tructifs en béton dans plusieurs domaines : Gros œuvre, Voirie & Réseaux, Terrasse & Jardin. Le Groupe intègre véritablement l’économie circulaire dans son éthique d’entreprise. &nbsp; Éco-conception Le Groupe Fabemi fabrique des produits 100 % français, certifiés origine France garantie (seul label permettant de garantir une fabrication française). Une reconnaissance pour l’entreprise qui légitime l’engagement historique du Groupe à fabriquer français, et qui assure au consommateur fiabilité et qualité des produits. Les blocs Fabtherm® montrent l’exemple 100 % naturels et recyclables, les blocs isolants Fabtherm® et Fabtherm® Air sont un exemple de la démarche d’éco-conception au cœur de l’innovation et du développement produits Fabemi. Présentant un faible impact sur l’environnement, ces blocs contribuent à réduire l’empreinte carbone des bâtiments de l’ordre de 4 à 8 % par rapport à d’autres solutions constructives, permettant ainsi la réalisation d’ouvrages labellisés E+C-. Les produits Fabtherm® sont d’ores et déjà une solution permettant de répondre aux enjeux de la future RE 2020. De leur fabrication à leur recyclage en fin de vie, l’empreinte carbone des produits Fabemi est réduite grâce à une production-distribution locale, des approvisionnements au plus proche des usines, un procédé de fabrication sans cuisson, un séchage naturel des produits et une utilisation sur des chantiers dans une zone de chalandise moyenne de 200 km autour des sites de production, permettant de contenir l’impact CO2 du transport des produits. Lancés en 2018, les produits Fabtherm® confortent Fabemi comme leader et novateur sur le marché des produits préfabriqués en béton. &nbsp; Élargir le recyclage à tous les bétons Dans un contexte mondial de croissance de la demande en matières premières et de tension concernant l’approvisionnement en ressources, il est essentiel que les produits mis sur le marché incorporent plus de matériaux issus des filières de valorisation des déchets. Fabemi encourage l’élargissement du domaine d’emploi des bétons issus de matériaux recyclés pour une mise en œuvre dans ses produits. Les rebus de fabrication du Groupe, même dans de faibles proportions, représentent une source potentielle de granulats recyclés que Fabemi projette de réemployer en les intégrant dans la fabrication des produits. Ces déchets peuvent dès à présent être valorisés et réutilisés pour la production de béton prêt à l’emploi (BPE), grâce à une évolution normative. Ceux-ci vont bientôt être autorisés pour la fabrication de produits préfabriqués comme les blocs bétons. &nbsp; Écologie industrielle Les usines Fabemi ont été construites ou réaménagées selon les critères stricts du Groupe : sécurité, écologie industrielle et innovation en implantant dans les unités de production les meilleures technologies disponibles. De plus, l’entreprise privilégie l’internalisation des activités en lien avec la fabrication des produits finis : Fabemi Industrie produit les raidisseurs utilisés pour la fabrication des poutrelles RAID développées par le Groupe. Cette intégration verticale est un exemple supplémentaire de l’importance de l’économie circulaire pour le Groupe Fabemi, les aciers étant fabriqués sur le même site de production que celui des poutrelles. Fabemi innove toujours et investit dans la modernisation de ses installations Le Groupe Fabemi, qui génère un chiffre d’affaire de 120 millions d’euros par an s’appuie sur une stratégie de développement agile faisant la promotion de l’industrie 4.0., en collaboration avec des industriels français comme Quadra ou des indépendants très spécialisés pour les outils de production industrielle. Qui se ressemble s’assemble La démarche d’économie circulaire fait d’ores et déjà de nombreux adeptes parmi les industriels français et ce n’est pas un hasard si certains d’entre eux ont développé des partenariats avec le Groupe Fabemi. Travailler conjointement sur ces thématiques universelles en partageant la même éthique environnementale accroît la viabilité et la pertinence de leurs modèles économiques dans un monde en plein bouleversement, en lien avec la prise de conscience environnementale. Par exemple, Knauf, fabricant de solutions d’isolation thermique et phonique, partenairede Fabemi, est fortement impliqué lui aussi dans le recyclage des déchets de PSE (polystyrène expansé). En février 2020, Le Groupe Knauf a créé Knauf Circular® (knaufcircular.fr), un service qui a pour objectif le recyclage des déchets propres de PSE (hors déconstruction) issus de la mise en œuvre de produits PSE sur chantier. Ce nouveau service est actuellement lancé en phase pilote sur le quart Sud-Est de la France et devrait se déployer ensuite sur la France entière, à partir de 2021. Les volumes de PSE ainsi collectés sont ensuite acheminés vers un des sites autorisés de recyclage du PSE. &nbsp; Une production locale Les produits fabriqués par Fabemi gros œuvre sont conçus « économie circulaire » : maçonneries de blocs béton et planchers préfabriqués poutrelles entrevous. L’approvisionnement des 12 usines du Groupe réparties sur le territoire français est local, celles-ci se trouvent stratégiquement dans un rayon de 10 km des carrières de granulats. Dans le cadre de l’entrée en vigueur de la RE 2020, les produits du Groupe ont été certifiés NF FDES (Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire) permettant une quantification de l’impact environne-mental des produits en Kg de CO2 / m2 ou ml. Dans la prochaine réglementation environnementale devant entrer en vigueur en juillet 2021, les émissions de CO2 dues à la construction et à la vie du bâtiment seront comptabilisées et ne devront pas dépasser des valeurs seuil. Les produits Fabemi apparaissent comme des solutions constructives bas carbone prêtes à relever les nouveaux défis liés aux évolutions réglementaires. Le Groupe poursuit la mise en place de stratégies de développement de solutions constructives éco-conçues, faisant du faible impact carbone des produits un formidable levier de croissance de ses activités. &nbsp; Une offre complète Le Groupe Fabemi développe des produits et solutions pour la construction et l’aménagement des espaces, organisées en 3 lignes de produits : GROS ŒUVRE Cette activité comprend la fabrication de systèmes constructifs à faible impact CO2 : blocs béton traditionnels, blocs béton isolants, poutres, poutrelles et entrevous. Plus de 1 million de tonnes de blocs béton et plus de 4 millions de mètres linéaires de poutrelles par an. Voirie & Réseaux En constante évolution, cette activité mobilise des ressources en recherche et en fabrication. Fabemi développe cette activité en concevant des produits &#8211; dalles, pavés, bandes de guidage, caniveaux &#8211; respectant les normes en vigueur. La gamme Caladia Fabemi, point fort de l’activité Voirie, comprend des produits plus esthétiques, tout en restant conforme aux critères d’aménagement et d’embellissement des espaces publics. Plus de 100 000 tonnes de bordures par an. Terrasse & Jardin Cette activité s’articule autour des gammes BRADSTONE et CARRÉ D’ARC : produits d’aménagement extérieur tels que dallages, margelles et accessoires, bordures, murets, parements muraux ou encore de pavages. Fabemi propose un large choix de produits dans différents matériaux &#8211; béton design, béton décoratif, pierre naturelle, céramique -, pour créer terrasses, plages de piscine, allées… 3 millions de m2 de dallages par an.
Il y a 4 ans et 205 jours

Chantier de Saint-Maur-des-Fossés : la réussite d’une synergie collaborative

Missionnés par le cabinet Verna Architectes, pour un projet global de rénovation et d’isolation d’une copropriété à Saint-Maur-des-Fossés, Lorillard Façade et Lorenove Grands Comptes signent une collaboration efficiente avec l’entreprise Alpac (système de précadre thermo isolant). Une collaboration tripartite pour un projet de rénovation et d’isolation global À l’origine du chantier de Saint-Maur-des-Fossés, se trouve un projet de rénovation d’une petite copropriété, en vue d’une amélioration énergétique globale pour les 9 copropriétaires vivant rue Gabriel Péri à Saint-Maur-des-Fossés. Ce chantier, porté par le Cabinet Verna Architectes, a pour objectifs l’isolation et le ravalement de la façade arrière du bâtiment (200m² de surface comportant de nombreuses ouvertures), le traitement de pignons, ainsi que la rénovation des parties communes. L’entrée, abîmée par le temps, a été entièrement rénovée. Lorillard Façade est intervenue pour la partie ravalement et isolation de la façade arrière du bâtiment et le traitement de pignons ainsi qu’en travaux de peinture intérieure : remplacement de plafond en parties hautes, et rafraîchissement de la cage d’escalier. La réouverture d’une trémière (antérieurement comblée) en toiture, avec pose de verrière, par Lorenove Grands Comptes, a permis à la lumière d’entrer à nouveau dans les parties communes. Des travaux d’étanchéité ont également été engagés, dont une réunification de la chaudière. Et enfin, le système de ventilation a été repensé, avec l’installation d’une ventilation mécanique et l’intervention d’un bureau d’étude d’ingénierie thermique. La copropriété a donc fait l’objet d’une isolation par le haut -toiture et planchers hauts et par le bas -caves. L’isolation du passage voiture – un passage traversant couvert, emprunté aussi bien par les piétons que par les véhicules de tout type a également été conduite par le Groupe Lorillard. Toute la complexité du chantier a alors consisté dans la synchronisation de la pose des encadrements avec le ravalement lui-même, sachant que des garde-corps de sécurité ont dû être déposés, pour adopter un système de garde-corps provisoire, le temps que les garde-corps définitifs soient fabriqués aux dimensions voulues. Et c’est la solution ALPAC PRESYSTEM® qui a été retenue, signant ainsi la 1ère collaboration entre Alpac et le Groupe Lorillard, pour faciliter la mise en œuvre, et obtenir un rendu esthétique parfait. &nbsp; LORILLARD & ALPAC : solidarité & synergie d’experts Il est plusieurs points communs entre les équipes d’Alpac et du Groupe Lorillard : un haut niveau d’expertise, une même exigence du travail bien fait, une forte adaptabilité/réactivité aux imprévus, et un savoir-faire dans les règles de l’art. Concepteur et fabricant de précadre thermo-isolant, Alpac adapte ses solutions aux fenêtres – intégrant tous types d’occultations (volets roulants, persiennes, brise-soleil, et stores) – ainsi qu’aux portes, en ITE comme en ITI. PRESYSTEM® est le premier précadre thermo-isolant conçu intégralement en polystyrène. Pour les entreprises, les poseurs de fenêtres et les concepteurs, Alpac est un collaborateur sûr, fiable et flexible, habitué à proposer des solutions sur-mesure. Si le chantier de Saint-Maur-des-Fossés n’est pas d’une envergure importante de par sa taille (20 encadrements), une première collaboration est toujours une expérience unique. Pour le Groupe Lorillard, travailler avec ce produit innovant était donc une première. Le système Alpac précadre thermo-isolant (prémonté à emboiter dans la baie) est un système unique et complet, qui associe, au stade de la fabrication dans des conditions de précision et de qualité extrêmes, tous les éléments qui seront insérés entre le gros œuvre et la menuiserie extérieure. Le précadre PRESYSTEM® arrive sur chantier préassemblé et prêt à être posé, permettant d’effectuer, en une seule intervention, l’habillage complet fini du tour de baie de la fenêtre, supprimant ainsi les différentes phases du processus. Si le chantier de Saint-Maur-des-Fossés n’est pas d’une envergure importante de par sa taille (20 encadrements), une première collaboration est toujours une expérience unique. Pour le Groupe Lorillard, travailler avec ce produit innovant était donc une première. Le système Alpac précadre thermo-isolant (prémonté à emboiter dans la baie) est un système unique et complet, qui associe, au stade de la fabrication dans des conditions de précision et de qualité extrêmes, tous les éléments qui seront insérés entre le gros œuvre et la menuiserie extérieure. Le précadre PRESYSTEM® arrive sur chantier préassemblé et prêt à être posé, permettant d’effectuer, en une seule intervention, l’habillage complet fini du tour de baie de la fenêtre, supprimant ainsi les différentes phases du processus. Outre la haute expertise industrielle et technique, Alpac, propose des solutions sur-mesure en produisant des pièces uniques, s’adaptant à tous les types d’encadrements, et réalisées en différentes versions selon le type de finition du mur. &nbsp; Une collaboration exigeante au service du client La collaboration entre Lorillard Façade, Lorenove Grands Comptes et Alpac est l’illustration qu’une parfaite liaison entre façade et menuiserie a pu être assurée. Si initialement, les équipes n’avaient jamais travaillé ensemble, ce qui pouvaient poser quelques appréhensions ou questions quant au déroulement du chantier ou à la combinaison des différentes phases d’actions, la collaboration des équipes a parfaitement fonctionné : chacun, dans un souci d’humilité et d’exigence du travail bien fait, apprenant de l’Autre, et s’adaptant aux inconnues de l’équation et/ou aux imprévus. &nbsp; L’industrialisation du produit Alpac, éliminant les défauts de production tout en assurant des prestations rapides et de qualité, a permis à l’équipe de Lorenove Grands Comptes une mise en œuvre facilitée et une réduction des coûts du chantier. De la prise de cotes, au retour du précadre préfabriqué, jusqu’à la pose (phase pour laquelle tout le travail de retour en tableau de l’isolant et de traitement des arrêtes était évité grâce au rail intégré dans l’isolant et non en débords, la collaboration s’est avérée efficace et très rapide : un avantage considérable pour les professionnels intervenants (toutes les pièces arrivant en une seule livraison) comme pour les copropriétaires, qui ont vu le temps de chantier extrêmement réduit. Outre la simplicité de l’opération, la perfection des finitions due au choix des matériaux, donne un rendu unique : un rendu esthétique aux finitions très nettes en retour tableau, à laquelle s’ajoute la finition en peinture sur les plaques de fibre-ciment. Le système des montables, très bien pensé, et l’intégration du volet roulant dans l’isolant, permettent de dégager la fenêtre du volet roulant, offrant ainsi un gain d’éclairage naturel. Gain qui ne se fait nullement au détriment de l’isolation (laine de roche de chez Rockwool de 160 mm d’épaisseur) assurant, pour les copropriétaires, une parfaite isolation thermique et acoustique, les performances pouvant atteindre jusqu’à 30% de réduction des ponts thermiques. Cette efficacité énergétique contribue par ailleurs à réduire les dépenses de chauffage et de refroidissement pour les copropriétaires, dont le confort de vie est nettement amélioré, tout en participant à la protection et au respect de l’environnement. Avec le chantier de Saint-Maur-des-Fossés, Lorillard Façade, Lorenove Grands Comptes et Alpac marquent une synergie collaborative réussie, en terme d’intention, en apportant une réponse sur-mesure et de haute qualité aux attentes des copropriétaires, ainsi qu’en terme de modalités, en respectant un cadre financier équilibré. Cette collaboration efficiente pourrait fort bien se renouveler très rapidement ! &nbsp; &nbsp;
Il y a 4 ans et 211 jours

Le précadre qui maximise l’étanchéité des menuiseries dans les ossatures bois

LOUINEAU propose, pour les ossatures bois, un précadre qui garantit la continuité du plan d’étanchéité entre le pare-pluie et la menuiserie. PrecWood 1400 est certifié CTB Composants et Systèmes Bois par FCBA (catégorie Assemblages & Connexions &#8211; N° d’identification 211). Le centre technique industriel a réalisé des tests à la pluie battante sur un banc d’essai AEV, qui a validé une résistance à 1400 Pa. Une performance requise pour les constructions bois (COB) dont les Immeubles de Grande Hauteur (IGH) jusqu’à 60 m. L’étanchéité en façade est maximisée grâce à la conception monobloc du PrecWood 1400 et à ses soudures continues dans les angles. Gage d’une ventilation optimale, une lame d’air autour de la structure bois limite les risques de condensation. Préfabriqué et livré prêt à poser sur le chantier, le PrecWood 1400 facilite la mise en œuvre des professionnels. Environ 30 minutes suffiront, à une équipe de deux personnes, entre le déballage du précadre et la pose en applique sur façade sans retour de pare-pluie qui n’est plus nécessaire. En acier galvanisé, le précadre offre une liberté de conception aux maîtres d’œuvre tant en termes de dimensions que de thermolaquages. Il permet l’intégration de volets-roulants, brise-soleil, garde-corps ou encore seuils PMR dans le cadre d’une porte-fenêtre ou d’une baie coulissante. Il est disponible en deux finitions, avec ou sans recouvrement, et peut être, à la demande, doté d’un système anti-vibratoire. Il convient à tous les types de façades, de l’enduit à la cassette zinc, en passant par le bardage bois ou encore la brique. Visuel : Louineau
Il y a 4 ans et 213 jours

Vinci Construction France à l’honneur du Geste d’Or 2020

Chaque année, le concours du Geste d’Or récompense les chantiers dits “exemplaires” du patrimoine d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Le 29 octobre dernier, la 10e édition s’est déroulée à la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, à Paris. Le Geste d’Or distingue les réalisations remarquables sur plusieurs critères. Notamment, le respect environnemental, la gestion sociale et l’ingénierie financière. Comme en 2019, Vinci Construction France a fait sensation et s’est démarqué en recevant 8 distinctions. Retour sur le palmarès du leader français du BTP. Trois Gestes d’Or  Le groupe spécialisé dans le bâtiment en France se positionne sur tous les fronts. Il réalise, rénove, restructure et réhabilite. Ainsi, il a décroché 3 Gestes d’Or à travers ses filiales Bateg, Dumez Ile-de-France et GTM Bâtiment. Réalisation de La Tour Saint-Gobain. [©Augusto Da Silva / Graphix-Images] • Le Geste d’Or “Architecture, innovation et matière” a été attribué à l’opération de la tour Saint-Gobain (Paris La Défense), réalisée par Bateg. Cette tour s’élève à 165 m, sur 44 niveaux et comptabilise quelque 49 000 m2 de surface. Elle  abrite le siège du groupe Saint-Gobain. Les planchers ont été réalisés avec un béton précontraint par post-tension. Les verticaux ont été conçus un à un, de manière traditionnelle avec des banches. Par ailleurs, « l’architecture se distingue par son prisme sommital en porte-à-faux. Avec sa composition en trois parties : un pied, un corps, une tête, qui transforme la tour en personnage ». Une belle métaphore qui définit bien cet immeuble de grande hauteur (IGH) à la particularité toute “cristalline“. En effet, le socle et la tête de la tour « se parent d’un système de verre agrafé, qui a pour effet d’augmenter la luminosité́ et d’intensifier l’impression de légèreté́ ». • La restructuration du 7 rue de Madrid, à Paris, a reçu le Geste d’Or “Architecture, urbanisme et société”. Les travaux de ce bâtiment historique du XIXe siècle ont été menés par Dumez Ile-de-France. Restructuration du 7 rue de Madrid, Paris VIIIe. [©Guillaume Maucuit Lecomte] Pour les équipes, « l’enjeu principal était de valoriser ce bâtiment patrimonial édifié́ en 1876. Tout en y associant des touches de modernité́. A travers une architecture soucieuse de protéger l’existant ». Une verrière a donc été installée, ainsi que des espaces végétalisés. Ceci, dans le but d’apporter plus de lumière et de confort à l’édifice. En plus, un nouveau bâtiment de 4 étages a été construit. Et ce, tout en bois. De quoi favoriser la biodiversité. • Enfin, le dernier Geste d’Or attribué à Vinci Construction France est celui de la “Surélévation, étanchéité, chantiers” pour la réhabilitation de la résidence Beauregard, à Poissy (78). Sa filiale GTM Bâtiment a porté ce projet en deux temps. Tout d’abord, les équipes ont réhabilité 180 logements sociaux. Puis, l’entreprise s’est penchée sur la réalisation de 33 logements en surélévation. Ces maisons ont été construites grâce à des modèles 3D préfabriqués en structure bois. Réhabilitation de la Résidence Beauregard, Poissy (78). [©L’image contemporaine] Deux Care d’Or Vinci Construction France a aussi remporté 2 Care d’Or, nouveaux prix de l’édition 2020. La distinction salue « les projets offrant des nouveaux lieux de vie et ayant été pensés pour répondre au mieux aux besoins des futurs occupants ». • Le chantier de la Maison des avocats a reçu le Care d’Or “Architecture, travaux publics et grands travaux”. Cette réalisation est signée Petit, autre filiale du groupe de BTP. Construite sur le parvis du nouveau Palais de Justice dans le quartier des Batignolles, à Paris, la Maison des avocats dispose d’une surface de 7 000 m2 et compte 8 étages avec sous-sol. Les planchers sont en porte-à-faux sur plus de 25 m. Une façade en verre double peau sculpte l’ensemble. • Le second Care d’Or “Réhabilitation et restructuration” a été remis à la caserne des Minimes. Maison des Avocats, Paris XVIIe. [©Sergio Grazia pour Renzo Piano Building Workshop]Réhabilitation de la Caserne des Minimes, Paris, 3e. [©Augusto Da Silva / Graphix-Images] En dehors de ces cinq projets primés, Vinci Construction France a aussi été distinguées au concours du Geste d’Or 2020&nbsp;pour : &#8211; La rénovation de la Maison Albar Hôtels Le Vendôme, Paris IXe arrondissement  (Geste d’Argent) ; &#8211; La restauration de l’église Notre-Dame-de-Lorette, Paris IXe arrondissement (Geste d’Argent) ; &#8211; La restauration de la fontaine Médicis et de ses bassins, Paris VIe arrondissement (Geste d’Argent). Rénovation de Maison Albar Hotels Le Vendome, Paris, IXe. [©L’image contemporaine]Restauration de l’église Notre-Dame de Lorette, Paris, IXe. [©Shoootin]Restauration de la Fontaine Médicis et de ses bassins, Paris, VIe. [©GovinSorel]
Il y a 4 ans et 221 jours

Un nouveau directeur des opérations chez Consolis

Stefan Rinaldo nommé au poste de directeur des opérations chez Consolis. [©Consolis] Consolis a nommé Stefan Rinaldo au poste de directeur des opérations du groupe. Il fera aussi partie du comité exécutif. Il prendra ses fonctions à partir du 2 novembre. Mikael Stöhr, directeur général, précise être« heureux d’étoffer l’équipe de direction avec l’arrivée de Stefan Rinaldo. Qui pilotera l’excellence industrielle, la R&D et la sécurité »De son côté, Stefan Rinaldo précise :« Je me réjouis de travailler pour concevoir et produire des solutions de construction de classe mondiale, qui répondent aux besoins des clients en matière de productivité, de développement durable et de qualité. » Pour rappel, Consolis est un groupe industriel de préfabrication béton européen, qui fournit des structures en béton préfabriqué pour les secteurs des transports, des services publics et du bâtiment. Présent dans 21 pays à travers le monde avec plus de 11000 collaborateurs.&nbsp; Son parcours Diplômé en commerce et économie à l’université de Karlstad en Suède, Stefan Rinaldo a vécu et occupé plusieurs postes. Notamment au Brésil, en Suède, en Suisse, et à Taïwan. Stefan Rinaldo a travaillé 20 ans chez ABB, entreprise du secteur de la technologie. Il a œuvré pendant 13 ans au sein du groupe Alimak, fournisseur d’ascenseurs et de monte-charges pour l’industrie de la construction. Où il a occupé le poste de directeur des opérations et de directeur général adjoint. 
Il y a 4 ans et 222 jours

Coffrage Schöck ASE, le chantier exemplaire de la Tour Ycone à Lyon

Cette solution innovante, clé en main, a ainsi été retenue par le spécialiste de produits béton Plattard pour la préfabrication de plus de 300 mètres linéaires de poutres assemblées au cœur de la Tour Ycone, dans le quartier Confluence, sur la presqu'île de Lyon. Signée de l'architecte Jean Nouvel, cette tour singulière culmine à 64 mètres de haut et abrite un programme mixte de 92 appartements (dont 27 logements en prêt locatif social) répartis sur 14 étages et 660 m2 de commerces localisés en rez-de-chaussée. L'ossature bois, la façade en béton habillée d'aluminium, une double peau en verre opaline ménageant de spacieuses terrasses ou loggias, et une coiffe métallique confèrent une silhouette "flottante" à Ycone. Une légèreté qui s'appuie sur la solidité des planchers montés, à chaque niveau, avec des poutres intégrant les coffrages Schöck ASE en béton fibré extrudé C40/50.Un chantier facilité par une préfabrication elle-même ultra simplifiéeAlors que pour un chantier type, le coffrage traditionnel sur site s'avère une étape fastidieuse, chronophage et parfois risquée, notamment quand les ouvriers sont amenés à coffrer sur des grandes hauteurs, la solution préfabriquée POUTRÉKO® évite nombre de manutentions et apporte une sécurité optimale.L'intégration des Schöck ASE en usine permet d'obtenir des poutres précoffrées pourvues de leur ferraillage qui seront livrées sur site afin d'être coulées en même temps que le plancher. Plus légères car évidées, elles s'avèrent plus facile à décharger et à manipuler, autant de valeurs ajoutées fort appréciées des compagnons. Quant au clavetage entre poutres, là-encore la simplicité prévaut : il suffit de découper les coffrages ASE pour couler nœuds et têtes de poteaux en une seule fois. La large gamme des ASE proposée a ainsi permis l'utilisation de 6 hauteurs d'ASE différentes (tous d'une longueur de 270 cm, mais variantes en hauteur : 18 / 20 / 25 / 30 / 35 / 40 cm) pour s'adapter aux diverses configurations rencontrées sur le chantier de la Tour Ycone ! Ces modèles ASE 0DW, dépourvus de joints d'étanchéité, ont ainsi fait la différence, leur profil chanfreiné séduisant les utilisateurs et assurant une finition irréprochable.Rappelons, par ailleurs, que les coffrages Schöck ASE se caractérisent par leur résistance au cintrage (15-16 N/mm2), à la pression (55- 60 N/mm2), au gel et aux intempéries.Soulignons, enfin, que cette solution ne génère aucun déchet en usine de préfabrication comme sur chantier par rapport aux systèmes traditionnels et amoindrit également la gêne occasionnée aux riverains (puisqu'elle réduit la longue et sonore étape du coffrage et coulage sur site).PrixGrand Prix régional au concours des Pyramides d'argent 2018Prix innovation Industriel 2018Pyramide bas carbone 2017Fiche chantier Tour YconeMaître d'ouvrage : SCCV M3 SUD CONFLUENCE, Co-promotion GROUPE CARDINAL et VINCI PROMOTION IMMOBILIÈREArchitecte : ATELIERS JEAN NOUVELEntreprise de construction : FONTANEL SAEntreprise de préfabrication : PLATTARD SAS
Il y a 4 ans et 232 jours

HGCT et KP1, partenaires pour des systèmes préfabriqués en béton bas carbone

KP1 a signé un contrat exclusif sur 5 ans avec Hoffmann Green Cement Technologies. [©KP1] KP1 a signé un contrat exclusif sur 5 ans avec Hoffmann Green Cement Technologies. Ceci, pour le développement d’une offre de systèmes préfabriqués en béton bas carbone. « Les produits préfabriqués que nous pourrions mettre à disposition des entreprises s’inscrivent tous dans une même logique. A savoir, apporter des solutions conformes et performantes pour la réalisation de leurs chantiers. La RT 2012, après les expérimentations E+C&#8211;, va évoluer vers la réglementation environnementale RE 2020. Et nous souhaitons que KP1 soit un acteur reconnu dans ce domaine. Le partenariat avec Hoffmann Green devrait nous permettre, à terme, de proposer aux entreprises de maçonnerie des systèmes préfabriqués décarbonés. Ceci, avec des niveaux de performance environnementale inédits à ce jour. Tout en conservant des produits techniques et déjà éprouvés », commente Bruno Roqueplo, président de KP1. Une collaboration entamée il y a un an Et Julien Blanchard et David Hoffmann, co-fondateurs de Hoffmann Green Cement Technologies, de déclarer&nbsp;:&nbsp;« Ce contrat avec KP1 vient valider la pertinence et le succès des travaux communs entrepris depuis près d’un an. L’engagement sur plusieurs années est très concret. Et signifie que dans un futur proche, des éléments de construction, avec un béton présentant un bilan carbone significativement réduit grâce à nos ciments, seront utilisés par KP1. Compte tenu du contexte des derniers mois, en particulier dans le secteur de la construction, nous saluons la volonté et la persévérance de nos deux organisations. Qui ont su garder le cap sur le calendrier des essais. Nous sommes ravis de compter parmi nos partenaires, un groupe comme KP1. Avec qui nous construirons d’une autre façon les bâtiments et les villes de demain ».
Il y a 4 ans et 236 jours

Nouvelle référence exemplaire Alkern pour la continuité écologique des cours d'eau

Une référence remarquable d’ouvrages préfabriqués pour le remplacement d’un collecteur unitaire initialement intégré dans le seuil par une traversée de l’Yzeron avec siphon deux chambres (amont et aval). Rappelons que la démolition de ce seuil permet non seulement la libre circulation des poissons mais va également se traduire par d’autres bénéfices : désensablement de certaines parties du cours d’eau, lutte efficace contre le réchauffement des eaux…Si depuis 2001, le SAGYRC (Syndicat Mixte d’Aménagement de Gestion de l’Yzeron, du Ratier et du Charbonnières) est en charge de la gestion et des aménagements des cours d’eau du bassin versant de l’Yzeron, il intègre également, depuis janvier 2018, l’application de la nouvelle compétence GEMAPI, avec la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations.Ainsi, entre autres missions, le SAGYRC a donc mené depuis une quinzaine d’années, une trentaine de chantiers (suppression ou aménagement de seuils) afin de restaurer la libre circulation des espèces qui évoluent dans les cours d’eau du bassin versant de l’Yzeron. En effet, ceux-ci avaient été largement aménagés par des seuils artificiels construits depuis le XVIème siècle afin d’aider au développement des diverses activités (meunerie, blanchisserie, passage à gué). Malheureusement, ces interventions humaines passées constituent autant d’obstacles infranchissables empêchant la libre circulation de la faune aquatique, notamment des populations de truites Fario et autres chevesnes, loches, blageons et goujons, depuis le Rhône vers les différentes zones de frai du bassin versant.L’aménagement du seuil à Francheville, d’une hauteur de presque 6 mètres, constituait la dernière tranche de ce calendrier de chantiers d’ampleur. Une démolition de l’ancien seuil a été retenue compte-tenu de différents paramètres, notamment une contrainte technique engendrée par la présence du passage d’un collecteur d’eaux usées d’un diamètre de 1,8 mètre, en crête de l’ouvrage, qui sera d’ailleurs dévié.Afin d’implanter le collecteur unitaire, la déviation du cours d’eau est réalisée avec création d’un passage en siphon (à 50 mètres en aval de l’ancien seuil et plongeant sous le cours d’eau) sur collecteur. Le passage en siphon s’effectue en deux files indépendantes grâce à un système de tuyaux jumeaux (passant du diamètre de l’originel en 1.400 PRV en deux conduites de 1.000 de diamètre). Ce système assurera notamment grâce à un procédé de pompage et d’aspiration - via vanne et batardeau -, un entretien régulier facilité et sûr du point bas de la canalisation qui stockera les matières solides. Si pour répondre au marché, il avait été envisagé initialement de couler le béton sur place, Vincent Chaize conducteur de travaux chez RAMPA TP précise : « La préfabrication a finalement été retenue afin d’assurer une exécution plus rapide, dès cette année. Ceci nous a permis de nous intégrer dans le calendrier de la loi sur l’eau qui nous imposait de mener les travaux lors de la saison sèche (pour rappel le marché avait était lancé en mai-juin de cette année) ». Le planning de ce chantier a ainsi été pensé en 2 phases d’intervention, la première allant de Juillet à Octobre 2020 et une seconde prévue de Mai à Octobre 2021. En effet, cette période propice de travaux correspond à l’étiage du cours d’eau de l’Yzeron, son niveau « bas ». Si un risque de crue demeure possible en cas de forts orages avec une hausse rapide du niveau du cours d’eau, l’emploi d’éléments en béton préfabriqué Alkern constituait la réponse adéquate, tout en garantissant aussi une réduction optimale du temps d’intervention sur site, en plus d’assurer la qualité des ouvrages.De même, si cet ancien seuil participait à un important ensablement, en amont, sur près de 60 mètres de long, il fallait également compter sur la présence, à proximité, des fondations d’un viaduc de la route départementale RD75. Des sondages de sol ont d’ailleurs été réalisés afin de maîtriser la nature du substrat et de parfaitement dimensionner les futurs travaux.Après la mise en service du nouveau collecteur en siphon, fin 2020, les travaux 2021 viseront à démolir le seuil puis à réaliser la rampe piscicole, toute en linéaire, pour l’amont du seuil. Ceci permettra la remontée des poissons (avec une pente de 4 %), intégrant des espaces agencés avec des blocs pour créer des zones de remous (sur près de 120 mètres) et permettre aux poissons de se reposer avant de poursuivre leurs pérégrinations. Précisons que le site des travaux, dans le périmètre de protection du monument historique du château de Francheville et proche d’un verrou rocheux granitique cerclé de verdure, en font un lieu digne d’intérêt, patrimonial et paysager. Conçus et fabriqués sur-mesure dans l’usine Alkern de Rivas disposant d’outils permettant de respecter la sécurité des ouvriers, à l’abri des intempéries et d’éventuelles crues, ces 2 ouvrages sont constitués de différents modules afin de faciliter leur transport (impossible en monobloc car chaque chambre pèse plus de 60 tonnes) et leur mise en œuvre sur site. La première chambre, qui sera positionnée en aval et sera toujours en charge, est ainsi constituée de 6 modules préfabriqués (dont deux dalles) pour un poids total de quelques 64 tonnes (forme en S de dimensions de 8,30 m de haut x 3,2 m de large). La seconde, destinée à l’amont, est réalisée avec 7 modules préfabriqués (dont 4 dalles) pour 63 tonnes (8 mètres de long x 3,4 m de large sur 3,65 m de haut). Indiquons que ces chambres seront respectivement mises en œuvre sur site par camions-grues (capacités de 150 tonnes pour la première et de 350 tonnes et d’une portée de 35 mètres pour la deuxième) courant octobre 2020. Mentionnons que cette préfabrication Alkern garantit la haute qualité des bétons mis en œuvre pour ces chambres, tout comme de l’étanchéité des ensembles constitués. Enfin, même si la préfabrication assure une haute qualité d’exécution, RAMPA TP a préconisé que ces ouvrages nécessitaient des clavetages en béton sur site pour retrouver leurs dimensions originelles. Une fois ces éléments installés, des mesures seront prises pour réaliser la pose des dalles lors d’une nouvelle phase de chantier. Assurant la restauration de la continuité écologique sur ce secteur ces travaux garantiront, in fine, une remontée possible des populations de poissons.Premier fabricant indépendant de produits préfabriqués en béton en France, Alkern emploie plus de 1.000 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires d’environ 200 millions d’euros. Le Groupe s’appuie sur une cinquantaine de sites de production de produits béton en France avec une présence dans les secteurs du bâtiment, de l’aménagement extérieur et des travaux publics.
Il y a 4 ans et 239 jours

Ami Bois préfabrique les caissons de toiture

Ami Bois, constructeur de maisons en bois, mène depuis plusieurs années des projets de recherche et développement, notamment afin de favoriser l’industrialisation du secteur. L&rsquo;entreprise préfabrique désormais en usine les caissons de toiture, ainsi que les modules de ses terrasses, au même titre que les murs et planchers de ses maisons. Sur un marché dont les principaux freins sont davantage d’ordre administratif (délais d’obtention de prêts, permis de construire, évolutions de la législation, etc.) que conjoncturels, Ami Bois contribue à l’industrialisation de la filière pour pallier aux retards pris lors des mises en chantiers. Aujourd’hui, Ami Bois livre ses maisons dans un délai de 5 mois environ. Plusieurs projets de recherche et développement sont encore en cours, pour le réduire encore de plusieurs semaines ce délai.
Il y a 4 ans et 241 jours

Comment le béton a sauvé Venise des eaux

Le chantier du système Mosea été débuté en 2003 [©Venezia Nueva] Le 3 octobre restera comme un jour historique pour Venise. La cité italienne a enn effet vu la mise en service du système Mose, chargé de la protéger de la montée des eaux. Imaginé en 1984, en chantier depuis 2003, le concept a montré son efficacité dès ses premiers jours. Heureusement, puisqu&rsquo;avec 1à ans de retard et un coût trois fois supérieur à l&rsquo;estimation de départ, la construction avait fini par être affublé du surnom de « barrage maudit ». Pour cette occasion, nous vous proposons de relire, ou de découvrir le reportage que nous avions consacré à l&rsquo;opération en 2012. Alors que le chantier battait son plein. Venise sauvée des eaux Venise. Ceux qui en rêvent pensent à ses romantiques gondoles. Ceux qui en rentrent racontent la place Saint-Marc, le palais des Doges, le Rialto ou le pont des Soupirs. Et ceux qui y vivent ne supportent plus les phénomènes d’alta acqua, ces marées hautes qui inondent la ville, détruisent peu à peu son patrimoine et remettent en cause sa pérennité. Les Vénitiens, qui ont toujours eu le pied marin, ne veulent pas pour autant avoir les pieds dans l’eau. Il fallait donc trouver une solution pour stopper les hausses de niveau d’eau de plus de 110&nbsp;cm par rapport au coefficient zéro marée, seuil au-delà duquel la ville est inondée. Le ministère des Infrastructures et de la magistrature des eaux de Venise lança donc, en 1987, le Programme général d’interventions (PGI), par l’intermédiaire du Consortium Venezia Nuova, pour un coût total de 3,244&nbsp;Md€ et pour une date de mise en service fixée en 2014. Au programme&nbsp;: extension et mise en état de 45&nbsp;km de plages, rétablissement de 8&nbsp;km de dunes et consolidation de 40&nbsp;km de dunes et de murailles en pierres. Et surtout la construction du Mose1. Des portes amovibles&nbsp; Les digues du système Mose ferment les embouchures de la lagune. [©Venezia Nueva] Le Modulo sperimentale elettromeccanico est un ensemble de 78 portes métalliques bloquant ponctuellement l’entrée des trois passes de Malamocco, Chioggia et Lido. Ainsi, lorsque la montée des eaux dépassera le seuil de 110&nbsp;cm, les portes se lèveront de 45° degrés permettant ainsi de retenir l’eau jusqu’à une hauteur de 3 m. Cette solution d’immerger des portes, qui ne se soulèveront qu’en cas de nécessité, a été préférée à un barrage enfermant la lagune, pour des raisons écologiques et pour ne pas obstruer la vue des touristes. Les portes ou coffres métalliques mesurent 20&nbsp;m de largeur, 30&nbsp;m de haut et un peu plus de 5&nbsp;m d’épaisseur. Elles reposent sur le fond de la lagune, à l’intérieur de coffres en béton préfabriqué. En cas de marée, les vannes sont vidées par injection d’air comprimé et se s’élèvent, pivotant autour de l’axe de leurs charnières. Elles sont efficaces en 30&nbsp;mn, et reprennent leur place initiale en 15. Une île artificielle a été créée au milieu de la passe du Lido-San Nicolò, celle-ci étant trop grande pour que les portes soient efficaces d’un seul tenant. Evidemment pour ne pas gêner la circulation des bateaux de pêche et de tourisme, des écluses ont été construites sur chacune des trois passes. Enfin, le quartier de l’Arsenal a été entièrement rénové, puisque le consortium a décidé d’y élire domicile, pour ses bureaux et pour les usines d’assemblage des portes. 220 000 m3 de béton marin Le système repose sur des portes en béton. [©Venezia Nueva] Le béton a pris une place particulière dans le projet. Les supports des portes, de 60&nbsp;m x 35&nbsp;m, ont été préfabriqués, puis immergés. Pour des questions d’espace et de facilité de transport, trois chantiers indépendants ont été ouverts, aux abords de chaque passe. Avec pour chacun des sites, une unité de préfabrication et une unité dédiée aux écluses. C’est Simem Italie qui a fourni les centrales à béton de Calcestruzzi, Unicalcestruzzi et Laguna Calcestruzzi, les trois producteurs du béton. Le tout pour une capacité de 600 m3/h. Au final, ce sont 220&nbsp;000&nbsp;m3 de béton qui seront coulés pour le projet. Fort logiquement pour lutter contre la corrosion, un béton marin a été utilisé. Il s’agit du “Marine Concrete” d’Italcementi, qui devrait garantir 200 ans de vie au mécanisme. Ainsi, avec un tel dispositif, la ville de Venise devrait pouvoir continuer d’accueillir les amoureux de la terre entière. A condition tout de même de changer ses habitudes. En effet, la cité s&rsquo;est affaissée de 10&nbsp;cm au XXe siècle, en raison de pompages incontrôlés dans les nappes phréatiques. Car, si le Mose, surnommé Moïse, écarte les eaux, il ne pourra rien contre un sabordage.
Il y a 4 ans et 241 jours

Trimble : Et les lauréats des Tekla Global BIM Awards 2020 sont…

Trimble a dévoilé le nom des lauréats des “Tekla Global BIM Awards 2020”. Cette compétition biennale présente les projets de construction les plus impressionnants au monde, réalisés avec les solutions Tekla. Qui repoussent les frontières de l&rsquo;ingénierie structurelle et du BIM. Pour cette édition, plus de 135 projets étaient en compétition, parmi lesquels les lauréats des BIM Awards régionaux de Tekla de 36 pays. Un jury composé d&rsquo;experts en industrie a sélectionné les lauréats. Ce dernier a évalué les projets selon des critères objectifs de collaboration, de mise en œuvre, d’innovation et de faisabilité. Les lauréats des Tekla Global BIM Awards 2020 sont : • Meilleur projet BIM & Meilleur projet InfrastructureProjet&nbsp;: Randselva Bridge – NorvègeEntreprise&nbsp;: Sweco Structural Engineering, PNC, Armando Rito, Isachsen Le pont de Randselva est basé sur des modèles BIM. [©Trimble] Le pont de Randselva est un ouvrage en béton en porte-à-faux de 634 m de long, construit sans dessin. Il est basé sur des modèles BIM. [©Trimble] Le pont norvégien de Randselva est le premier ouvrage de cette taille (634 m de long) pour lequel le processus de construction basé sur le modèle numériquea permis d’éliminer les plans. Le logiciel Tekla Structures a aidé les ingénieurs à surmonter les difficultés liées à la géométrie complexe et élancée du pont. Mais aussi aux problématiques générées par la densité des armatures.&nbsp; • Meilleur projet commercialProjet&nbsp;: One Nine Elms – Royaume-uniEntreprise&nbsp;: Solve Structural Design One Nine Elms sera un développement à usage mixte (hôtelier et résidentiel) sur la rive Sud de la Tamise, à Londres. [©Trimble]One Nine Elms sera un développement à usage mixte (hôtelier et résidentiel) sur la rive Sud de la Tamise, à Londres. [©Trimble] One Nine Elms est un projet à usage mixte hôtel et résidentiel, situé sur la rive Sud de la Tamise, à Londres. Le BIM a été utile pour concevoir les fondations situées deux niveaux sous terre. Les matériaux ont été acheminés par l’intermédiaire d’ouvertures réduites. Ce qui a compliqué les conditions de construction. Comme, le modèle 3D a servi de source unique de référence tout au long du projet, cela a permis de mettre en évidence les collisions d’armatures dans les zones très denses du projet. Et a ainsi évité les retards coûteux. La plate-forme de collaboration Trimble Connect a visualisé sur le chantier les modèles 3D. Ce qui a contribué à la réussite du projet. • Meilleur projet industrielProjet&nbsp;: Blominmäki Wastewater Treatment Plant&nbsp;Entreprise&nbsp;: Helsinki Region Environmental Services Authority HSY, YIT Oyj, Afry Finland, FCG Finnish Consulting Group, A-Insinöörit&nbsp; La nouvelle station d&rsquo;épuration de Blominmäki, en Finlande, sera la plus productive des pays nordiques. Elle éliminera jusqu&rsquo;à 99 % du phosphore de l&rsquo;eau. [©Trimble]La nouvelle station d&rsquo;épuration de Blominmäki, en Finlande, sera la plus productive des pays nordiques. Elle éliminera jusqu&rsquo;à 99 % du phosphore de l&rsquo;eau. [©Trimble] A Blominmäki, l&rsquo;une des stations d&rsquo;épuration les plus productives des pays nordiques a nécessité une vaste gestion des données. La station comprend 93 000 m3de béton, 9 000 t d&rsquo;armatures et 1 500 t de structures métalliques. La capacité à collaborer et à partager les informations entre les disciplines et les parties prenantes avec Trimble Connect s&rsquo;est avérée essentielle pour la réussite du projet. • Meilleur Projet Public&nbsp;Projet&nbsp; : Helsinki University Hospital (HUS) Bridge Hospital – FinlandeEntreprises&nbsp;: A-Insinöörit Suunnittelu, HUS Kiinteistöt, SRV Rakennus, Team Integrated (AW2 Arkkitehdit, Brunet Saunier Architecture, Arkkitehtuuritoimisto B&M Oy, Arkkitehtitoimisto Harris-Kjisik), Peikko Finland, Granlund-Ramboll Consulting Group Le Bridge Hospital est le plus grand projet de construction de l&rsquo;histoire de l&rsquo;hôpital universitaire de Helsinki (HUS). [©Trimble]Le Bridge Hospital est le plus grand projet de construction de l&rsquo;histoire de l&rsquo;hôpital universitaire de Helsinki (HUS). [©Trimble] L&rsquo;investissement dans le Helsinski Bridge Hospital et l&rsquo;extension du département radiothérapie est évalué à environ 303 M€. Et a nécessité plus de 8 000 éléments en béton préfabriqué et plus de 4 000 t d&rsquo;acier. Tout au long du processus de conception, les modèles 3D ont joué un rôle important dans la collaboration entre les équipes. Ceci, en facilitant la visualisation et la coordination de toutes les disciplines et de tous les sous-traitants. Une gestion efficace des informations a été essentielle pour la planification des 16 différents domaines du projet, ainsi que des 194 sous-modèles.&nbsp; • Meilleur Projet Sports & LoisirsProjet&nbsp;: Saga Natatorium – JaponEntreprise&nbsp;: Yantai Daizo Design Co. La maquette numérique du Saga Natatorium a été réalisée en seulement 10 mois par une équipe de cinq personnes. [©Trimble]La maquette numérique du Saga Natatorium a été réalisée en seulement 10 mois par une équipe de cinq personnes. [©Trimble] Le complexe nautique des Jeux olympiques de Tokyo 2020 est une structure en béton armé d&rsquo;un poids total d&rsquo;environ 1 300 t. La maquette numérique a été réalisée en seulement 10 mois par une équipe de cinq personnes. La conception du projet était complexe à cause des armatures nécessaires pour le renforcement des réservations dans le béton armé spécial et des structures métalliques. Ces difficultés ont été surmontées, en utilisant les fonctionnalités “d’Auto-connexion” de Tekla Structures pour créer les assemblages dans le modèle. • Meilleur Petit ProjetProjet&nbsp;: Transmission Tower in the Form of a Lion and an Eagle &#8211; RussieEntreprise&nbsp;: Belenergomash Bzem, LLC Conçue pour représenter le symbole de la ville russe de Belgorod, la tour prend la forme d&rsquo;un lion et d&rsquo;un aigle.[©Trimble]Conçue pour représenter le symbole de la ville russe de Belgorod, la tour prend la forme d&rsquo;un lion et d&rsquo;un aigle.[©Trimble] Conçue pour représenter le symbole de la ville russe de Belgorod, la tour prend la forme d&rsquo;un lion et d&rsquo;un aigle. La structure contient 5 869 pièces, assemblées et soudées en 1 619 éléments expédiés avec 5 805 boulons. Les profils en acier de la tour ont été découpés et poinçonnés/percés à l&rsquo;aide des données numériques, provenant directement du modèle Tekla Structures.&nbsp; • Meilleur Projet EtudiantProjet&nbsp;: The Kalimantan New Mosque – IndonesieEntreprises&nbsp;: Universitas Lambung Mangkurat; Muhammad Reza Fardian, Dwi Kurniawan, Muhammad Rizqon Cahyadi, Muhammad Nurhalis Majid Combinaison d&rsquo;acier et de béton, la mosquée a été conçue et modélisée avec les logiciels SketchUp et Tekla Structures de Trimble. [©Trimble]Combinaison d&rsquo;acier et de béton, la mosquée a été conçue et modélisée avec les logiciels SketchUp et Tekla Structures de Trimble. [©Trimble] La mosquée Kalimantan a été conçue pour occuper 1 ha et accueillir environ 16 000 fidèles. Des éléments de la culture locale de Kalimantan, des tribus Banjar et Dayak, sont intégrés dans la conception. Combinaison d&rsquo;acier et de béton, la mosquée a été conçue et modélisée avec les logiciels SketchUp et Tekla Structures de Trimble. Les étudiants ont également utilisé l&rsquo;outil de visualisation intégré dans Tekla Structures pour le rendu 3D de la structure. • Meilleur Projet DeveloperProjet&nbsp;: Bolt Clearance Check – Etats-Unis.Entreprise&nbsp;: JMT Consultants L’application “Bolt Clearance Check” de Tekla Structures vérifie s’il y a assez d&rsquo;espace pour assembler les boulons. [©Trimble] L’application “Bolt Clearance Check” de Tekla Structures vérifie s’il y a assez d&rsquo;espace pour assembler les boulons. L&rsquo;outil gagnant résout un vrai problème et aide les dessinateurs dans leur travail. L&rsquo;application, développée en seulement 15 h par JMT Consultants, montre que de nouveaux outils utiles peuvent être créés rapidement grâce à une interface de programmation abordable. L&rsquo;outil gagnant s&rsquo;aligne sur la stratégique d’ouverture de Trimble et encourage de nouveaux développeurs à essayer la programmation avec l’Open API de Tekla. • Mention SpécialeProjet&nbsp;: Twickenham Riverside Development Bid – Royaume-UniEntreprise&nbsp;: Mason Navarro Pledge Le projet duTwickenham Riverside Development Bidvise à redynamiser une partie des rives de la Tamise. [©Trimble]Le projet duTwickenham Riverside Development Bidvise à redynamiser une partie des rives de la Tamise. [©Trimble] La proposition de Twickenham Riverside Development Bid vise à redynamiser une partie des rives de la Tamise. Et à apporter des opportunités économiques à la zone de Twickenham dans son ensemble. L&rsquo;utilisation de Tekla Structural Designer pour la conception de ce projet multi-matériaux à géométrie complexe, ainsi que l&rsquo;accent mis sur la durabilité en incorporant le bois, ont valu au projet une reconnaissance particulière. La structure de la verrière en bois et le cadre en béton coulé sur site ont été modélisés. Ceci, pour permettre au maître d’œuvre de mieux comprendre la faisabilité structurelle de la canopée et les contraintes qu&rsquo;elle impose. Pour plus d&rsquo;informations sur les Tekla Global BIM Awards 2020, les candidatures et les lauréats, consultez le site.
Il y a 4 ans et 241 jours

Chryso signe un partenariat avec Solidia pour déployer les bétons bas carbone

Pavés en béton utilisant la technologie Solidia, mis en œuvre dans le New Jersey, aux Etats-Unis. [©Solidia Technologies] L’Américain Solidia Technologies1 développe un liant conçu sur la même base que le ciment Portland. Mais avec une cuisson à 1&nbsp;200 °C au lieu des habituels 1&nbsp;450 °C. Ce procédé permet de réduire l’empreinte carbone due à la production du clinker. Pour améliorer les performances et les propriétés des bétons formulés sur la base de cette technologie, Solidia vient de signer un partenariat avec l’industriel&nbsp;Chryso. Un engagement à long terme qui permettra l’accessibilité de solutions durables aux producteurs de ciment et de béton du monde entier&#8230; En effet, depuis plus de 10 ans, Chryso développe des solutions d’adjuvantation pour les bétons qui autorisent l’emploi intensif de liants alternatifs. Ceci, sans compromettre les performances des matériaux. Ainsi, Chryso va proposer des adjuvants adaptés au nouveau liant de Solidia. Produits qui permettront d’augmenter les résistances mécaniques. D’améliorer la finition du béton à l’état frais. Et enfin, d’optimiser le processus de durcissement.&nbsp;«&nbsp;En collaboration avec Solidia, nous étendrons l’utilisation du béton à faible teneur en CO2 pour que les industriels puissent produire des&nbsp;éléments préfabriqués de haute qualité&nbsp;», indique Jean Mascaro, directeur de BU béton chez Chryso. Réduire de 70 % l’empreinte carbone des bétons Et Tom Schuler, président de Solidia Technologies, de confirmer :&nbsp;«&nbsp;Les&nbsp;adjuvants réducteurs d’eau exclusifs de Chryso seront adaptés à la chimie spécifique des bétons Solidia. Leur intégration réduira encore davantage la consommation d’eau dans le processus de durcissement. En diminuant la consommation d’énergie durant cette phase, Chryso nous permettra de réaliser nos ambitions. Et d’atteindre des niveaux de performance plus élevés ». Ainsi, le partenariat Chryso &#8211; Solidia ouvre la voie à de futures avancées en matière de réduction de l’empreinte carbone. Et à de nouveaux développements en matière de chimie durable.&nbsp; La technologie Solidia est déjà disponible sur le marché de la préfabrication pour les éléments en béton non armé. Elle est basée sur une chimie révolutionnaire du ciment capable de produire des bétons avec une faible consommation d’énergie. Ceci, tout en réduisant les émissions de CO2. D’autant plus que le durcissement n’est pas le fait de l’hydratation, mais de la carbonatation via l’injection de CO2dans le béton frais. Lorsqu’ils sont combinés, les procédés Solidia permettent donc de réduire de 70 % l’empreinte carbone du béton. Tout en diminuant la consommation d’eau et d&rsquo;énergie. In fine, le déploiement de nouveaux bétons ultra bas carbone permettra d’accélérer la décarbonisationde l’industrie du bâtiment. 1Solidia Technologies a aussi un partenariat avec LafargeHolcim. Et ce, depuis 2013. 
Il y a 4 ans et 242 jours

Lexique du béton

Le lexique du béton offre une sélection de terminologies détaillant les différents types et familles de bétons. Mais aussi les constituants des bétons. En parallèle, il passe en revue les mots techniques liés à ce matériau. Et détaille les appellations des produits, matériels, outils et équipements nécessaires à sa fabrication, son transport et sa mise en oeuvre. Pour nombre de définitions, vous retrouverez aussi des articles connexes issus des rubriques “Savoirs”, ”Réalisations”, “Produits” ou “Actualités”. Le lexique du béton est complété par notre hors-série n°15 &#8211; ”Les bétons de A à Z” toujours disponible à la commande. Dernière mise à jour : 06/10/2020 Additif à Banche-outil Additif (n. m.) Addition (n. f.) Adjuvant (n. m.) Agent de démoulage (n. m.) Ajout (n. m.) Alcali-réaction (n. f.) Argile (n. f.) Armature (n. f.) Avis technique (n. m.) Badigeon (n. m.) Banche (n. f.) Banche-outil (n. f.) Additif Au sens de la norme ciment NF EN 197-1, les additifs sont des éléments qui ne sont ni des constituants principaux (clinker, laitiers de hauts fourneaux, pouzzolane, cendres volantes, schiste calciné, calcaire, fumée de silice), ni des constituants secondaires, ni du sulfate de calcium, ni des adjuvants. Et qui sont ajoutés pour améliorer la fabrication ou les propriétés des ciments. La quantité totale des additifs doit être inférieure ou égale à 1 % en masse de ciment. La proportion des additifs organiques, sous forme d’extrait sec, doit être inférieure ou égale à 1 % en masse du ciment (exception faite des pigments). Les additifs ne doivent pas favoriser la corrosion des armatures, ni altérer les propriétés du ciment ou du béton ou du mortier fabriqué avec ce ciment. Addition Echantillons de pigments minéraux. [©DR] La norme béton NF EN 206/CN définit les additions comme “matériau minéral finement divisé utilisé dans le béton, afin d’améliorer certaines propriétés ou de lui conférer des propriétés particulières”. La norme distingue deux types d’additions minérales :- les additions quasiment inertes de type I, dont l’aptitude générale à l’emploi est établie (fillers calcaires ou siliceux, pigments ;- les additions à caractère pouzzolanique ou hydraulique latent de type II, dont l’aptitude générale à l’emploi est établie (cendres volantes, fumée de silice, laitiers de hauts fourneaux, métakaolins). Attention, il y a des additions qui font l'objet de normes et qui sont citées dans la NF EN 206 NA 5.1.6 et d'autres qui ne sont pas autorisées par la même norme béton. Pour aller plus loin :  Les pigments et les colorants pour béton L'addition, si'l vous plaît Adjuvant Les adjuvants sont des produits chimiques, organiques ou minéraux permettant de modifier certaines caractéristiques des bétons. La norme NF EN 934–2 et le Référentiel de la marque NF “Adjuvant pour béton, mortiers et coulis” définissent un adjuvant comme un produit, dont l’incorporation à faible dose (inférieure à 5 % de la masse du ciment) aux bétons, mortiers ou coulis lors du malaxage ou avant la mise en œuvre, provoque les modifications recherchées de telle ou telle de leurs propriétés, à l’état frais et/ou durci. Chaque adjuvant est défini par une fonction principale caractérisée par la ou les modifications majeures qu’il apporte aux propriétés des bétons, des mortiers ou des coulis, à l’état frais ou durci. On peut distinguer trois grandes catégories d’adjuvants :- ceux qui modifient l’ouvrabilité du béton (plastifiants réducteurs d’eau et superplastifiants hauts réducteurs d’eau) ;- ceux qui modifient la prise et le durcissement (accélérateurs de prise, accélérateurs de durcissement, retardateurs de prise) ;- ceux qui modifient certaines propriétés particulières (entraîneurs d’air, agents moussants, hydrofuges de masse). Local à adjuvants au sein d’une centrale à béton. [©ACPresse] Pour aller plus loin :  Guide pour l’emploi des adjuvants en 43 fiches pratiques Agent de démoulage Application d’un agent de démoulage à l’aide d’un pulvérisateur.[©ACPresse] L’agent de démoulage est destiné à être appliqué sur les peaux de coffrage, afin de faciliter le démoulage (décoffrage) des éléments en béton, en neutralisant l’adhérence avec le moule. On appelle aussi ce produit “huile de décoffrage”. Pour aller plus loin :  • Nouvelle classification Synad des agents de démoulage Ajout Selon la norme NF EN 206/CN (NA 3.1.47), le terme “ajout” recouvre l’ensemble des produits incorporés au béton et qui ne sont ni des ciments, ni des granulats, ni des adjuvants, ni de l’eau de gâchage, ni des additions (par exemple des fibres ou des pigments). Les ajouts peuvent être incorporés au béton, en accord avec l’utilisateur et le prescripteur du béton, pour améliorer certaines de ses propriétés ou lui conférer des propriétés particulières. Dans le cas d’utilisation d’ajouts, la composition du béton, avec ou sans ajout, doit être considérée comme différente et il y a lieu de réaliser un essai initial (cf. annexe A de la norme NF EN 206). Alcali-réaction Souffrant d’alcali-réaction, l’ancien pont suspendu de Térénez, dans le Finistère, a fini par céder le pas à un nouveau pont, avant être démoli.[©ACPresse] L'alcali-réaction correspond à une réaction de gonflement interne du béton. Elle se produit, en présence d'humidité, entre des phases minérales contenues dans certains types de granulats et les alcalins présents dans la solution interstitielle du béton, fortement basique. Argile Sédiment compact et imperméable devenant plastique, malléable, et plus ou moins thixotrope en présence d'eau. Selon sa finesse, il présente des caractéristiques physico-chimiques variables. Il entre dans la fabrication des ciments (20 %) et de la chaux hydraulique (30 à 40 %). Armature Pose d’armatures sur un chantier. [©ACPresse] Elément en acier incorporé dans le béton sous forme de barres, treillis soudés, cadres façonnés, et destiné à reprendre les charges de traction et/ou de cisaillement qui lui sont appliquées. En effet, le béton résiste bien à la compression, mais mal aux efforts de traction/cisaillement (environ 10 % de la valeur de compression). Souvent, les armatures sont nommées “ferraillages”, ce qui reste une appellation impropre. Avis technique L'Avis technique est destiné à fournir, à tous les participants de l’acte de construire, une opinion autorisée sur les produits, procédés et équipements nouveaux, pour un emploi défini. Il indique dans quelles mesures le procédé ou produit satisfait à la réglementation en vigueur, est apte à l’emploi en œuvre et dispose d’une durabilité en service. Délivré par un groupe de professionnels experts, il établit le niveau de confiance indispensable au bon déroulement des différentes phases de la construction. Le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) gère la procédure d’attribution des Avis techniques. Badigeon Revêtement de surface verticale, généralement à base de chaux éteinte, d’eau et de pigments. On parle aussi de peinture à la chaux ou de peinture minérale. Parfois coloré, il présente des qualités esthétiques incontestables. Banche Elément monobloc utilisé comme coffrage, pour l’exécution de voiles ou de murs en béton armé. En bois, en acier, en matériaux composites, la banche doit résister à la pression du béton frais, être stable et suffisamment étanche pour empêcher les fuites de laitance et de béton. On peut distinguer la banche modulaire (voir aussi Coffrage) et la banche-outil. Banche-outil Outil coffrant en métal – peau coffrante comprise – intégrant les équipements de stabilisation et de sécurité, et repliable – colisable – pour permettre le transport et le stockage. La banche-outil est le coffrage “à la française” par excellence. Banche-outil utilisée en superposition. [©ACPresse] &nbsp; Benne à Béton isolant structurel Benne à béton (n. f.) Béton (n. m.) Béton frais (n. m.) Béton à hautes performances (BHP) (n. m.) Béton architectonique (n. m.) Béton armé (n. m.) Béton auto-plaçant (Bap) (n. m.) Béton brut (ou net) de décoffrage (n. m.) Béton de propreté (n. m.) Béton décoratif ou esthétique (n. m.) Béton drainant ou poreux (n. m.) Béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) (n. m.) Béton Isolant Structurel ou Bis (n. m.) Benne à béton La benne à béton est l’équipement de base de tout chantier de construction.[©ACPresse] Cuve permettant le transfert du béton sur chantier, en général, à l’aide d’une grue, depuis la toupie (camion-malaxeur) jusqu’au lieu de mise en œuvre. Ce type de matériels est aussi utilisé en préfabrication, attaché à un pont roulant. Béton Matériau constitué d’un mélange de liant hydraulique (ciment), de granulats (sable et gravillons), d’eau et éventuellement d’adjuvant(s) et/ou d’addition(s) et/ou d’ajout(s), dont les propriétés (de résistance par exemple) se développent par la prise du ciment, suite à son hydratation. La formulation et la fabrication de ce matériau de construction sont définies par la norme NF EN 206/CN. Béton frais   Mis en œuvre à la pompe d’un béton pour la réalisation d’un plancher de bâtiment. [©ACPresse] Etat du béton une fois malaxé et n’ayant pas encore commencé sa prise. A l’état frais, le béton présente un aspect allant de fluide à ferme. Et il est apte à être mis en œuvre dans les coffrages ou les moules. Béton à hautes performances (BHP) Apparu à la fin des années 1980, le BHP se caractérise par une importante résistance à la compression, toujours supérieure à 50 MPa. En complément de cette caractéristique mécanique, ce béton se différencie par une microstructure (porosité et compacité), lui conférant des performances remarquables en termes de durabilité (perméabilité aux gaz, résistance aux agents agressifs, tenue au gel/dégel). Il se singularise aussi par une grande ouvrabilité grâce à l’ajout de superplastifiants et à une faible porosité grâce à une teneur en eau réduite. La construction du Pont de l’Ile de Ré a été rendue possible dans un délai très court par l’utilisation du béton à hautes performances. [©DR] Béton architectonique Béton esthétique brut de décoffrage. [©ACPresse] Notion qui définit un béton présentant un aspect de surface ou une esthétique particulière et soignée, destinée à rester apparent. Il peut s’agir de bétons dits “bruts de décoffrage”, “lisses”, “matricés” ou “texturés”, “teintés”… On parle aussi de béton apparent. Béton armé Association de béton et d’armatures (treillis et/ou barres) permettant d’unir les propriétés complémentaires des deux matériaux : l’acier travaillant en traction et le béton en compression. Béton auto-plaçant (Bap) Béton ultra fluide, apparu en France à la fin des années 1990, qui s’écoule et se compacte par le seul effet de la gravité, capable de remplir en tout point un coffrage et de parfaitement enrober une armature, une réservation… Tout en conservant son homogénéité, c’est-à-dire sans ségréger. La particularité du Bap est donc l’absence de toute vibration (interdite pour ainsi dire) lors de sa mise en œuvre. Bap est l’acronyme de “Béton auto-plaçant”. Il existe aussi l’acronyme Ban, pour “Béton auto-nivelant”. Cette dernière appellation a disparu au profit du terme générique Bap. Depuis 2014, la norme NF EN 201/CN intègre les règles spécifiques pour l’emploi des Bap, qui étaient auparavant réunies au sein de la norme NF EN 206-9 de juin 2010 et aujourd’hui annulée. Le béton auto-plaçant ne se vibre pas et se met en place tout seul par gravité. [©ACPresse] Béton brut (ou net) de décoffrage Béton conservé dans l’état tel qu’il apparaît au moment du décoffrage et qui ne bénéficie d’aucun traitement au niveau de sa surface. On parle aussi de béton architectonique. Béton de propreté Béton maigre, c’est-à-dire peu dosé en ciment, déposé en fond de fouille ou sur un sol naturel, afin de former une surface de travail plane et propre pour le coffrage des fondations. Il ne participe pas à la résistance de l’ouvrage. Béton décoratif ou esthétique Béton esthétique mis en œuvre dans le cadre de l’aménagement d’un espace public. [©ACPresse] Terme générique qui désigne l’ensemble des bétons d’aménagement participant à l’embellissement et à la valorisation de l’environnement et de l’espace urbain. Cette terminologie ne se limite pas aux seuls bétons pour sols et chaussées. Il peut aussi concerner des bétons verticaux coulés en place ou des bétons préfabriqués. Béton drainant ou poreux Béton utilisé en dallage, en revêtement de chaussées ou en assise de chaussées, suffisamment poreux pour laisser s’infiltrer l'eau de pluie et permettre la régulation d’eau par le sol ou son évacuation dans un réseau d’assainissement. Béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) Matériau à matrice cimentaire, renforcé de fibres, le Bfup se caractérise par un fort dosage en ciment (700 à 1 000 kg/m3) et en adjuvants. Et par un squelette granulaire spécifique à cinq échelles de grains, dont les plus gros ne dépassent pas quelques millimètres de diamètre. Et aussi par une teneur en eau très faible (insuffisante pour hydrater tout le ciment, dont certains grains font ainsi office de granulats fins). Le Béton fibré à ultra hautes performances présente des résistances à la compression très élevées, comprises entre 130 (ou 150) et 250 MPa, ainsi qu’à la traction, entre 10 et 30 MPa. L’absence d’armatures passives autorise toutes les formes. La texture ultra fine du Bfup offre des aspects de parements particulièrement esthétiques. Sa durabilité est exceptionnelle, lui permettant d’être utilisé dans des environnements très agressifs. Enfin, il se caractérise par une ductilité importante, lui permettant de se déformer sans se rompre. Exempt d’armatures passives, le béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) permet toutes les audaces et toutes les libertés architecturales. [©ACPresse] Béton Isolant Structurel ou Bis Les bétons isolants structurels (ou Bis) constituent la dernière famille de béton à avoir vu le jour. [©LafargeHolcim] Béton présentant de manière simultanée une certaine capacité isolante (conductivité thermique λ inférieure à 0,6 W/m.K) et une résistance à la compression allant de 20 à 30 MPa. Cette dernière est suffisante pour la réalisation de murs porteurs en habitation selon les techniques constructives classiques. Cette nouvelle famille de bétons est apparue en 2009, mais l’offre s’est réellement étoffée à partir du début de l’année 2013. Béton léger à Béton matricé Béton léger (n. m.) Béton lourd (n. m.) Béton préfabriqué (n. m.) Béton prêt à l’emploi ou BPE (n. m.) Béton projeté (n. m.) Béton bouchardé (bouchardage) (n. m.) Béton ciré (n. m.) Béton coloré ou teinté (n. m.) Béton désactivé (n. m.) Béton engravé ou Béton graphique (n. m.) Béton imprimé ou “empreinte” (n. m.) Béton matricé ou marqué (n. m.) Béton léger Béton, dont la masse volumique après séchage, est comprise entre 800 et 2 000 kg/m3 (au lieu de 2 400 kg/m3 pour un béton courant). Ils sont obtenus :- soit par une formulation recourant à des granulats légers (des billes d’ardoise expansée, d'argile expansée ou de polystyrène, voire des particules de liège ou de bois remplaçant les gravillons habituels) ;- soit par la création de vides dans sa masse, en jouant sur la composition (bétons caverneux) ;- soit en créant des vides par une réaction provoquant un dégagement gazeux (c'est le cas du béton cellulaire) ;- soit par l’emploi d’adjuvants comme les entraîneurs d'air, qui peuvent aussi être ajoutés pour un allègement maximum de la matrice ;- soit par combinaison de plusieurs de ces techniques.Les bétons légers sont utilisés pour la fabrication de bétons isolants ou d’éléments légers : blocs coffrants, blocs de remplissage, dalles ou rechargements de planchers peu résistants. D’un point de vue normatif, la classe de résistance des bétons légers courants est exprimée par les lettres LC (LC 20/25 par exemple en lieu et place de C20/25 pour un béton classique). Béton lourd Béton, dont la masse volumique dépasse 2 600 kg/m3 (contre 2 400 kg/m3 pour un béton courant), grâce à l'usage de granulats très denses (barytine, magnétite) ou des déchets ferreux (riblons, grenailles). Les bétons lourds sont utilisés pour la réalisation de contrepoids ou d’écrans de protection contre les rayonnements radioactifs ou X. Béton préfabriqué   Eléments préfabriqués en béton. [©ACPresse] En réalité, il faut parler d’éléments préfabriqués en béton. Dans ce cadre, il s’agit de pièces moulées (telles que des poteaux, des poutres ou des dalles), réalisées en usine et acheminées sur le chantier ou chez un négoce en matériaux. La technique peut aussi être mise en œuvre, non plus en usine, mais sur chantier. On parle alors de préfabrication foraine. Béton prêt à l’emploi ou BPE Béton préparé dans une centrale à béton et livré à l’utilisateur à l’aide d’une toupie (camion-malaxeur), à l’état frais et prêt à être coulé ou pompé, c’est-à-dire prêt à l’emploi. L’acronyme pour désigner ce béton est BPE. Béton prêt à l’emploi en sortie de camion-malaxeur. [©ACPresse] Béton projeté   Projection d’un béton fibré par “voie mouillée” pour la réalisation d’une paroi berlinoise. [©ACPresse] Béton (ou mortier) mis en œuvre, après malaxage, par projection à l’aide d’une machine. Il peut être propulsé sur un talus, une paroi verticale, une voûte... sous forme de jet, en couches successives. Le béton projeté peut être fibré. Deux techniques de projection cohabitent : - “la voie mouillée” (ou humide) : le béton gâché est transporté jusqu’à la lance par laquelle il est projeté ; - “la voie sèche” : le mélange de ciment et granulats, non additionné d’eau, est propulsé dans la lance où l’eau nécessaire est ajoutée au moment même de la projection. Béton bouchardé (bouchardage) Béton, dont la surface durcie a subi un traitement mécanique par martelage à l'aide d'un outil à pointes, la boucharde. Les aspects de surface varient selon la force de frappe et le type de bouchardes utilisé (boucharde manuelle ou pneumatique). Ce traitement fait ressortir la structure interne des gros granulats. L’aspect final est proche de la pierre naturelle taillée ou vieillie. Béton ciré Béton (on devrait plutôt parler de mortier) exclusivement d’intérieur ayant reçu une finition à la cire. Il est coulé une couche de 5 mm à 10 mm d’épaisseur (qu’il est possible de colorer dans la masse). Ensuite, la surface est talochée, saupoudrée d’un durcisseur, puis lissée avant d’être fermée par un bouche-pore. Enfin, une cire, généralement acrylique, est appliquée pour lui donner son aspect esthétique final. Béton ciré réalisé dans un show-room.[©ACPresse] Béton coloré ou teinté Béton, structurel ou non, dont la teinte dominante est donnée par l’ajout d’un pigment. Le pourcentage et le type de pigments par rapport au volume de liant déterminent l’intensité de la couleur. Cette dernière dépend aussi de la teinte naturelle du liant (ciment gris ou blanc par exemple) et des granulats. Béton désactivé   Béton désactivé sur une section du tramway parisien. [©ACPresse] Béton dont l’aspect de surface est obtenu par pulvérisation d’un désactivant en phase aqueuse, juste après la mise en œuvre du béton. Le désactivant retarde la prise du béton en surface sur quelques millimètres, en fonction de sa “force d’attaque”. Après la prise du béton, la surface “désactivée” peut être décapée au jet d’eau haute pression (dans le cas d’une désactivation par voie humide) ou par brossage mécanique (dans le cas d’une désactivation par voie sèche) pour faire ressortir des granulats. Béton engravé ou Béton graphique Béton préfabriqué, dont l’aspect de surface est obtenu par pose en fond de moule d’une membrane (papier kraft) imprégnée de manière ponctuelle d’un désactivant, formant ainsi un motif. C’est ce motif qui est reproduit par désactivation de surface sur la pièce préfabriquée. Il s’agit d’un procédé breveté. Béton imprimé ou “empreinte” Béton imprimé aspect pavés en queue de pan. [©GCP Applied Technologies] Béton lissé pour sols et chaussées, coloré en surface par saupoudrage régulier avant prise d’un durcisseur pigmenté et présentant un aspect de surface obtenu par la pression d'un moule souple sur sa surface, afin de lui conférer relief, texture et forme. Le “Béton empreinte” est une marque déposée de béton imprimé. On parle aussi de béton poché. Béton matricé ou marqué Dans le cas d’un béton horizontal, il s’agit d’un béton, dont la surface reproduit des pavés, des dalles, des briques, aspects obtenus par pose d’un pochoir découpé à la forme du matériau à imiter, puis par saupoudrage d’un durcisseur pigmenté pour teinter les parties non recouvertes. Les parties placées sous le pochoir, protégées, simulent les joints. Dans le cas d’un béton vertical ou préfabriqué, il s’agit d’un béton coulé dans un coffrage qui a été au préalable équipé d’une matrice présentant le dessin ou la texture à donner à la surface du béton : motif minéral, végétal, abstrait… Béton matricé sur un immeuble de bureaux en construction. [©ACPresse] Béton cellulaire à Chaux Béton cellulaire (n. m.) Bloc béton (n. m.) Calcaire (n. m.) Camion-malaxeur (n. m.)  Carbonatation (n. f.) Cendres volantes (n. f.) Centrale à béton (n. f.) Chape (n. f.) Chape fluide (n. f.) Chaux (n. f.) Béton cellulaire Constructions réalisées en blocs de béton cellulaire. [©Xella] Béton obtenu par mélange de sable, de ciment, de chaux, d’eau et d’un agent d’expansion : la poudre d’aluminium. Cet agent va réagir avec la chaux provoquant la création d’une multitude de cellules d’air. Le béton ainsi produit est très léger pour une résistance à la compression comprise entre 3 et 5 MPa. Donc tout à fait adapté pour la construction de maisons individuelles. Le béton cellulaire possède d’excellentes propriétés isolantes. Et intervient dans la technique constructive dite de “l’isolation répartie”.  Bloc béton Elément de construction parallélépipédique en béton, préfabriqué à l’aide d’une presse à blocs et manuportable, utilisé pour la réalisation de murs maçonnés simples ou complexes en maisons individuelles et petits collectifs. Classiquement, il mesure 50 cm de long, 20 cm de haut pour une épaisseur de 20 cm. Le bloc béton est l’élément le plus préfabriqué par l’industrie du béton à travers près de 400 unités de production. [©ACPresse] Calcaire Désigne une roche sédimentaire à forte teneur en carbonate de calcium (CaCO3). Pour être utilisé dans le ciment, le calcaire doit être broyé finement et présenter une teneur en carbonate de calcium supérieure ou égale à 75 %. Le calcaire apporte la chaux nécessaire à la formation des silicates et des aluminates. Dans la norme ciment NF EN 197-1, le calcaire est identifié par les lettres L ou LL. Camion-malaxeur Le camion-malaxeur permet le transport du béton frais. [©ACPresse] Véhicule permettant le transport du béton frais du site de production (centrale à béton) jusqu’au lieu d’utilisation. Il est aussi appelé “toupie” ou “malaxeur porté”. Il s’agit le plus souvent d’un porteur équipé de trois ou quatre essieux et d’une cuve – la toupie - généralement d’une contenance de 8 m3. L’intérieur de cette cuve est pourvu d’une spirale métallique, comparable à une vis d’Archimède, destinée à maintenir en mouvement le béton durant le transport, afin d’empêcher son durcissement. Cette spirale permet aussi de remonter le béton en direction de la goulotte de sortie, quand on inverse le sens de rotation de la cuve. Carbonatation La carbonatation est un phénomène se traduisant par un piégeage chimique du CO2 à l’intérieur du béton tout au long de la durée d’utilisation de l’ouvrage. Il s’agit d’un phénomène naturel des matériaux à base de liant minéral, qui conduit à la formation de carbonates de calcium par réaction entre les composés des ciments et le dioxyde de carbone atmosphérique (CO2), présent dans l'air. Cette réaction entraîne la consommation de bases alcalines présentes dans la solution interstitielle des bétons, aboutissant à une diminution du pH qui passe d'une valeur de 13 à une valeur inférieure à 9. Vue d’un fragment de béton après aspersion d'une solution de phénolphtaléine. En gris : zone carbonatée (exposée au CO2 atmosphérique). En violet : zone non carbonatée. [©Setec Lerm] Cendres volantes Les cendres volantes sont des particules pulvérulentes, des résidus de l’industrie du charbon. Elles ont des propriétés pouzzolaniques lentes. Dans le béton, elles apportent durabilité et performances mécaniques à long terme. Elles entrent dans la catégorie des additions pour bétons. Centrale à béton Centrale à béton en bord de Seine, à Paris. [©Cemex] Unité industrielle permettant la production de béton prêt à l’emploi (BPE). En préfabrication, la centrale à béton est exclusivement dédiée à l’usine (sauf exception). Elle peut aussi être installée sur chantier. Chape Couche superficielle d'épaisseur limitée (3 à 10 cm) reposant sur un support ayant une fonction mécanique (dalle, dallage...), afin d’en assurer la planéité et le niveau altimétrique souhaité. La chape peut être adhérente ou désolidarisée (chape flottante) de son support et, éventuellement, armée ou fibrée. Elle est destinée à recevoir un revêtement. Chape fluide La chape est dite “fluide”, car elle s’étale par la seule force de la gravité (comme un béton auto-plaçant). Damage, nivellement à la règle, talochage et lissage ne sont donc pas nécessaires. Elle tend à remplacer la chape traditionnelle. Deux types de chapes fluides cohabitent : - la chape fluide anhydrite, réalisée à partir d’un liant prêt à l’emploi à base de sulfate de calcium : l’anhydrite ; - la chape fluide ciment, réalisée, comme la chape ciment traditionnelle, avec du sable, du ciment, et de l’eau. Coulage d’une chape fluide. [©ACPresse] Chaux  Liant obtenu par calcination du calcaire (ou carbonate de calcium). La chaux se présente sous forme de poudre de couleur blanche. Il existe deux grandes familles de chaux : les “aériennes” et les “hydrauliques naturelles”. Ciment à Etaiement Ciment (n. m.) (Constituants) Classe d’exposition (n. f.) Classe de consistance (n. f.) Classe de cure (n. f.) Classe de résistance (n. f.) Clinker (n. m.) Coffrage (n. m.) Cure (n. f.) Entraîneur d’air (n. m.) Enrobage (n. m.) Entrevous (n. m.) ou hourdis (n. m.) Etaiement (n. m.) Ciment Poudre fine provenant du broyage et de la cuisson (calcination) à 1 450 °C de calcaire (80 %) et d’argile (20 %). Liant hydraulique artificiel, le ciment fait prise sous l’action de l’eau et durcit dans un délai variable suivant sa composition chimique. Il est le constituant de base des bétons, en permettant d’agglomérer entre eux les grains de sable et les granulats. Louis Vicat est l’inventeur  du ciment artificiel. En effet, il est le premier au monde à fabriquer de manière artificielle et contrôlée des chaux hydrauliques. Chaux, dont il détermine les composants et les proportions. Désintéressé, il publie le résultat de ses recherches, en 1818, sans prendre de brevet. Selon sa nature, le ciment peut présenter une teinte allant du blanc au gris foncé. [©HeidelbergCement] Classe d’exposition  Eléments en béton placés en zone de marnage. [©DR] Les classes d’exposition permettent de spécifier les agressivités physiques et chimiques d’un environnement auquel des parties d’ouvrage en béton sont exposées. La norme NF EN 206/CN et l’Eurocode 2 (NF EN 1992-1-1) définissent dix-huit classes d’exposition (niveau x y compris) regroupées par risques de corrosion et d’attaque, prenant en compte l’humidité relative du milieu et les éventuels cycles d’humidification/séchage. Pendant sa durée d’utilisation, chaque béton d’une partie d’ouvrage peut être soumis à plusieurs actions environnementales. Ces actions sont prises en compte au travers des classes d’exposition, dont il convient de combiner les spécifications avec précision. La classe X0 indique qu’il n’y a aucun risque de corrosion ou d’attaque du béton. La classe XC “carbonatation” est relative à la corrosion induite par carbonatation. La classe XD “sels non marins” est relative à un béton soumis au contact d’une eau contenant des chlorures d’origine non marine ou des sels de déverglaçage. La classe XS “ambiance marine” se rapporte à la corrosion des armatures induite par des chlorures présents dans l’eau de mer. Seuls les ouvrages à proximité des côtes (moins de 5 km) ou les structures marines sont concernés. La classe XF “gel/dégel” avec ou sans agent de déverglaçage, définit quatre classes d’exposition. La classe XA “attaques chimiques” concerne le béton en contact avec le sol naturel, les eaux de surface ou les eaux souterraines. Classe de consistance  Selon son usage, chaque béton doit présenter une certaine consistance. Ainsi, plus il est fluide, plus sa capacité à s’écouler et à se mettre en place sous son propre poids est importante. La norme béton NF EN 206/CN référence cinq classes de consistance (ou classes d’affaissement) exprimées par la lettre S suivie d’un chiffre allant de 1 à 5. Classe de cure  La norme NF EN 13670 (exécution des structures en béton) introduit la notion de classes de cure, en fonction de la durée de la période de cure (classe 1) ou du pourcentage de la résistance à la compression caractéristique à 28 j (classes 2 à 4). La classe de cure doit être précisée dans les spécifications d’exécution et dépend de nombreux paramètres : classes d’exposition, formulation du béton, valeur d’enrobage des armatures, conditions climatiques et caractéristiques géométriques de l’élément à bétonner. La durée nécessaire d’application de la cure dépend de l’évolution des propriétés du béton au niveau de sa surface et des conditions climatiques lors de la réalisation du chantier. Application d’un agent de cure sur une surface horizontale en béton. [©ACPresse] Classe de résistance  Les bétons destinés à la réalisation de bâtiments ou de structures de génie civil sont regroupés en classes de résistance en fonction de la valeur de leur résistance à la compression caractéristique à 28 j, selon la norme NF EN 206/CN. Pour les bétons de masse volumique normale (entre 2 000 et 2 600 kg/m3), la norme NF EN 206/CN distingue seize classes de résistance, allant de C8/10 à C100/115. Le premier chiffre représente la résistance caractéristique à 28 j, exprimée en MPa, mesurée sur éprouvette cylindrique. Le deuxième correspond à celle mesurée sur éprouvette cubique. Clinker Clinker brut juste avant introduction dans un broyeur à boulets. [©ACPresse] Composant principal des ciments, obtenu par calcination à 1 450 °C du “cru” ou “farine crue”, mélange de 80 % de calcaire et de 20 % d’argile finement broyée. Coffrage  Nom générique pour désigner les équipements destinés au moulage du béton frais en attendant sa prise puis son durcissement. En bois, en acier, en matériaux composites, le coffrage doit résister à la pression du béton frais, être stable et suffisamment étanche pour empêcher les fuites de laitance et de béton. Le coffrage se différencie du moule, dont la forme est plus complexe. Coffrage horizontal utilisé pour la réalisation d’une dalle. [©ACPresse] Cure  Opération qui consiste à empêcher l'évaporation de l'eau du béton au jeune âge, pour éviter sa dessiccation pendant la phase de prise et de durcissement. La plupart du temps, elle consiste en l’application en surface d’un produit appelé agent de cure. En général, ce dernier est composé d’un solvant organique ou d’eau – émulsion -, d’un liant avec des propriétés filmogènes (résine ou polymère) et, éventuellement, de charges minérales. La cure peut aussi être obtenue par pulvérisation d’eau ou par recouvrement de la surface à protéger d’une feuille de polyéthylène. Entraîneur d’air  Adjuvant qui provoque la formation de micro-bulles d’air dans le béton, mortier ou coulis, leur permettant d'améliorer leur ouvrabilité. Puis, après durcissement, de mieux résister au gel et au dégel. En revanche, ce produit conduit à une légère diminution des résistances mécaniques. Enrobage  Epaisseur minimale de béton entre la peau de l’élément coulé et l’armature la plus proche de cette peau. Cette épaisseur permet d'assurer la protection contre la corrosion des aciers d’armature. Elle est définie dans l’Eurocode 2 (NF EN 1992-1) et dépend de la classe d’exposition à laquelle l’élément est soumis, de la durée d’utilisation de l’ouvrage, de la classe de résistance du béton... Entrevous ou hourdis  Bloc en béton posé entre les poutrelles préfabriquées d’un plancher. Les entrevous ou hourdis servent généralement de coffrage à une dalle de compression solidaire des poutrelles. Ils répondent à une norme spécifique NF EN 15037-2 de juin 2011. Etaiement L'étaiement est une structure provisoire (métallique par exemple), dont l’objectif est de transmettre les efforts engendrés par une charge vers un point choisi jusqu’à ce que les résistances nominales de la partie d’ouvrage soutenue par l’étaiement aient été atteintes. Dans le domaine de la construction, l’étaiement remplit donc plusieurs fonctions : - maintenir le coffrage à l’emplacement voulu ; - transmettre la charge qu’il reçoit ; - permettre le décintrement et la dépose du coffrage. Le terme “étaiement” désigne aussi l’action d’étayer. Utilisation d’une tour d’étaiement dans le cadre de la construction d’un bâtiment tertiaire. [©ACPresse] Fibre (pour béton) à Mégapascal Fibre (n. f.) Fluage (n. m.) Fumée de silice (n. f.) Industrie du béton (n. m.) Laitier de hauts fourneaux (n. m.) Lasure (n. f.) Malaxeur (n. m.) Malaxeur-pompe (n. m.) MCI ou Mur à coffrage intégré (n. m.) Métakaolins (n. m.) Micro-béton (n. m.) Mortier (n. m.) MPa ou Mégapascal (n. m.) Fibre  Filament long et mince, d’une longueur maximale de 60 mm. Son incorporation au béton permet d’améliorer, selon le type de fibres :- la cohésion du béton frais ;- la déformabilité avant rupture (rupture ductile) ;- la résistance aux chocs ;- la résistance à la fatigue ;- la résistance à l’usure ;- la résistance du béton à l’éclatement lorsqu’il est soumis à une montée rapide des températures ;- la résistance mécanique du béton aux jeunes âges. Les différentes fibres actuellement disponibles peuvent être classées selon leur origine en :- fibres métalliques ;- fibres naturelles minérales ou végétales (amiante, cellulose) ;- fibres organiques ou synthétiques (acrylique, aramide, kevlar, plastique, polyamide, polypropylène) ;- fibres d’origine minérale (verre, carbone). Les fibres pour bétons se déclinent en une multitude de formes. [©ACPresse] Fluage  Déformation d’un matériau au cours du temps sous l’effet d’une charge mécanique constante. On distingue deux types de fluages : - le fluage endogène ou fluage propre qui se produit sans aucun échange d’humidité entre le matériau et l’air ambiant ; - le fluage de dessiccation ou fluage de séchage qui se définit comme un fluage additionnel, se produisant sous l’effet du séchage du matériau (échange d’humidité avec le milieu environnant). Fumée de silice  La fumée de silice est un sous-produit de la métallurgie composé de particules très fines (de l'ordre de 0,001 mm ou 1 µm), présentant une très forte teneur en silice amorphe. La fumée de silice possède des propriétés pouzzolaniques rapides. Elle améliore la qualité et la durabilité du béton. Elle permet de combler les micro-vides existants au sein de la matrice béton. Elle sert à élaborer des bétons à hautes performances (BHP) et à ultra hautes performances (Bfup). Industrie du béton Stock de pièces préfabriquées d’une unité de préfabrication.[©ACPresse] Souvent désignée par le terme “préfabrication”, l’industrie du béton identifie l’activité de fabrication en usine de produits en béton destinés aux marchés du bâtiment, des travaux publics et de l'environnement. Les professionnels de ce secteur sont les industriels du béton ou préfabricants. &nbsp; &nbsp; Laitier de hauts fourneaux Le laitier de hauts fourneaux est un résidu de la fusion de minerai de fer. Il contient des oxydes métalliques et, pour l’essentiel, des silicates, des aluminates et de la chaux. Il possède des propriétés hydrauliques latentes et entre dans la composition des ciments de type CEM III et CEM V. Laitier moulu de hauts fourneaux (à gauche) et ciment (à droite). [©ACPresse] Lasure  Une lasure est une solution translucide non génératrice de film - on dit aussi non filmogène – à appliquer sur les matériaux poreux, tel le béton. On l’oppose donc aux vernis et peintures. Par sa composition, une lasure garantit un bon échange entre le support et l’atmosphère, ce qui permet au matériau de “respirer”, évitant ainsi les écaillages. Elle laisse apparaître la peau du béton et permet de le protéger par imprégnation contre des agressions diverses (parasites, effets de la lumière, humidité), voire d’ajouter un effet esthétique quand elle est teintée. Malaxeur Equipement principal des centrales à béton permettant le mélange (malaxage) des constituants des bétons. Le malaxeur se compose d'une cuve métallique et de bras munis de palettes. Malaxeur installé au cœur d’une centrale à béton. [©ACPresse] Malaxeur-pompe  Malaxeur pompe en utilisation sur un chantier. [©DR] Camion-malaxeur ou toupie auquel a été ajoutée une pompe à béton équipée d’un petit bras de distribution appelé flèche. Né en Italie, cet équipement permet le transport du béton jusqu’au chantier, puis d’assurer son transfert jusqu’à la zone de mise en œuvre. MCI ou Mur à coffrage intégré Elément de mur partiellement préfabriqué comprenant deux parois extérieures de faible épaisseur en béton armé (5 à 7 cm), reliées entre elles par un système d’armatures classique. Sur chantier, le vide interstitiel, de 10 cm à 25 cm, est comblé de béton prêt à l’emploi. Ce système constructif est aussi appelé “prémur” ou “double mur coffrant”. La version MC2I ou mur à coffrage et isolation intégrés comprend en plus un isolant inséré, lors de la préfabrication en usine, au niveau du vide interstitiel. Murs à coffrage intégré positionnés dans des racks, prêts à être livrés sur chantier. [©ACPresse] Métakaolins Les métakaolins sont des matériaux ultra fins inorganiques (silicate d’aluminite ou argile kaolinique), pouzzolaniques ou hydrauliques latents. Ils peuvent être blancs ou pencher vers des teintes rougeâtres. Produits de grande finesse, ils permettent d’obtenir des parements plus lisses, pour un effet esthétique, et plus fermés, pour une meilleure durabilité. Micro-béton  Béton d’une grande ouvrabilité destiné à être coulé dans de petits volumes. Cette contrainte impose l’emploi de granulats de taille réduite, souvent limitée à Dmax ≤ 8 mm. Mortier  Mise en œuvre d’un mortier de réparation dans le cadre de la rénovation des façades d’un bâtiment. [©ACPresse] Mélange composé, d’une part, d’un liant (ciment, chaux, résine…) et, d’autre part, de granulats fins (granulométrie inférieure à 4 mm) auquel sont éventuellement ajoutés des pigments et des adjuvants. Les mortiers sont utilisés pour lier (maçonner), enduire, coller, ragréer, jointoyer, isoler, sceller, réparer… MPa ou Mégapascal  Le pascal, de symbole Pa, est l’unité de contrainte et de pression dans le Système international (SI). Il tient son nom du scientifique Blaise Pascal. Une pression de 1 Pa est une contrainte uniforme qui, agissant sur une surface plane de 1 m2, exerce perpendiculairement à cette surface une force totale de 1 N (newton). Le mégapascal (MPa) est un multiple du pascal (Pa) : 1 MPa = 106 Pa. En équivalence, 1 MPa = 10 bar = 1 N/mm2 ou encore 1 000 kN/m2. La résistance à la compression du béton est exprimée en MPa. Ouvrabilité à Reprise de bétonnage Ouvrabilité (n. m.) Peau de coffrage (n. f.) Plastifiant réducteur d’eau (n. m.) Pompage du béton (n. m.) Pouzzolane (n. f.) Précontrainte (n. f.) Préfabrication (n. f.) Prémix (n. m.) Prémur (n. m.) Rapport E/C (n. m.) Rapport G/S (n. m.) Réaction sulfatique interne ou RSI (n. f.) Reprise de bétonnage (n. f.) Ouvrabilité  Qualité rendant compte de l’aptitude d’un béton à être mis en œuvre. Pour les bétons courants, on l’apprécie par une classe de consistance qui est déterminée par l’affaissement au cône d’Abrams. Peau de coffrage  Panneau constituant l’interface entre le béton et le coffrage. Plastifiant réducteur d’eau  Adjuvant qui, introduit dans l'eau de gâchage, améliore l'ouvrabilité des bétons, mortiers ou coulis, sans nécessiter d'augmenter le dosage en eau et sans diminuer les résistances mécaniques des mélanges durcis. Cette famille d’adjuvant est conforme à la norme NF EN 934–2. Pompage du béton Technique consistant à refouler un béton dans des tuyaux à l’aide d’une pompe, afin de le transférer de la centrale ou de la toupie (camion-malaxeur) vers sa zone de mise en œuvre. En France, 20 à 25 % des bétons sont pompés à l’aide de matériels spécialisés. Pompage du béton à l’aide d’une pompe automotrice. [©ACPresse] Pouzzolane Roche alvéolaire d’origine volcanique. Réduite en poudre, elle réagit en présence d'eau avec la chaux et forme des hydrates permettant de développer des résistances mécaniques. Précontrainte Précontrainte complémentaire mise en place sur une ouvrage déjà en service. [©ACPresse] Technique permettant d’appliquer par avance ou a posteriori à un élément en béton une contrainte de façon permanente, afin qu’il puisse résister à de futurs efforts sans se fissurer. C’est l’ingénieur Eugène Freyssinet qui est à l’origine de cette technique dont le brevet a été déposé en 1928 sous l’intitulé très sobre de : “Procédé de fabrication de pièces en béton armé”. A vrai dire, le terme de “précontrainte” n’a été inventé qu’en 1933. Préfabrication Réalisation d’éléments en béton armé ou précontraint hors de leur emplacement définitif, en usine ou sur un site à proximité de l'ouvrage. On parle alors de préfabrication foraine. La technique du béton préfabriqué permet d'accélérer la vitesse de construction. La durée de chantier est réduite, ce qui limite les nuisances pour les riverains. Préfabrication d’éléments 100 % sur mesure.[©ACPresse] Prémix  Dans le domaine des bétons, pré-mélange à sec de liant hydraulique (ciment), de granulats (sable et gravillons éventuellement) et d’adjuvant(s) et/ou d’addition(s) et/ou d’ajout(s). Conditionné en silos, en big bags ou en sacs, le prémix nécessite d’être additionné d’eau pour pouvoir être utilisé. Les mortiers industriels et certains Bfup peuvent être considérés comme des prémix.  Prémur Terminologie aujourd’hui impropre, mais encore très utilisée, remplacée par l’appellation Mur à coffrage intégré ou MCI. Rapport E/C Rapport en masse entre la teneur en eau et la teneur en ciment dans un béton frais. Il se situe aux alentours de 0,5 dans un béton standard. &nbsp; Rapport G/S  Rapport entre la masse de gravillons (D > 4 mm) et de sables (D ≤ 4 mm) contenus dans un béton. Réaction sulfatique interne ou RSI  Le phénomène de réaction sulfatique interne résulte de la formation différée au cœur du béton d’un minéral dénommé ettringite, après la prise, sans apport de sulfates externes. Cette formation retardée de l’ettringite est susceptible de provoquer un gonflement du béton, qui se manifeste par l’apparition à la surface du béton d’une fissuration multi-directionnelle. Reprise de bétonnage La reprise de bétonnage est une étape de la mise en place du béton qui intervient à l’issue d’un premier arrêt de coulage. Elle nécessite la mise en place de dispositions particulières : armatures en attente, aciers de couture, repiquage de la surface, afin de garantir la continuité structurelle de la construction. Résistance (du béton) à Viscosité (du béton) Résistance (n. f.) Rhéologie (n. f.) Retrait (n. m.) Ressuage (n. m.) / laitance (n. f.) Superplastifiant haut réducteur d’eau (n. m.) Toupie (n. f.) Treillis soudé (n. m.) Vibration (n. f.) Viscosité (n. f.) Résistance Caractéristique d’un béton correspondant à la contrainte maximale supportée lorsqu’il est soumis à différentes sollicitations mécaniques (compression, traction…). La résistance d’un béton est exprimée en MPa. Essai de résistance à la compression d’un béton par écrasement d’une éprouvette cylindrique. [©ACPresse] Rhéologie  La rhéologie est la science qui étudie la déformabilité de la matière sous l'influence d’efforts appliqués. Elle a pour objet d'analyser les comportements mécaniques des substances et d'établir leurs lois de comportement. En ce qui concerne le béton, il s’agit de l’étude de son ouvrabilité. A ce niveau, le terme “rhéologie” est employé plutôt quand on parle du matériau frais. Retrait Diminution de volume du béton due à des phénomènes hydrauliques (évaporation ou absorption de l’eau de gâchage avant et au cours de la prise) et/ou thermiques (du fait du refroidissement postérieur à l’élévation de température) qui accompagne l’hydratation du ciment ou de variations climatiques en phase d’utilisation de l’ouvrage. Ressuage / laitance Le ressuage est une exsudation de l'eau de gâchage chargée en particules fines, qui a tendance à migrer vers la surface du béton sous l’effet du tassement gravitaire du béton. Ce phénomène peut être néfaste pour la durabilité. Il est accru en cas de vibration excessive et pour des compositions de béton ayant une forte sensibilité à la ségrégation. La laitance créée en surface est observable sous forme de taches et auréoles dues à l'enrichissement en particules fines. Superplastifiant haut réducteur d’eau  La norme NF EN 934–2 définit le superplastifiant haut réducteur d’eau comme un adjuvant permettant de réduire fortement la teneur en eau d’un béton donné sans en modifier la consistance ou d’augmenter considérablement l’affaissement ou l’étalement sans modification de la teneur en eau, ou encore permettant de produire les deux effets à la fois.Comme le plastifiant, il améliore l’ouvrabilité des bétons à l’état frais. Toupie  Nom courant pour parler d’un camion-malaxeur ou encore d’un malaxeur porté. En fait, la toupie est la cuve cylindrique montée sur le camion et destinée au transport du béton à l’état frais. Treillis soudé Treillis soudé mis en place pour la réalisation d’un dallage. [©ACPresse] Le treillis soudé est une armature prête à l’emploi, formée de fils tréfilés assemblés en mailles rigides carrées ou rectangulaires par soudure électrique sur machine automatique. Il se présente sous forme de panneaux de 2,40 m x 4,80 m ou 6 m ou en rouleaux d’aciers de petits diamètres à dérouler et à couper. Le dimensionnement des aciers est établi par un bureau d’études. On distingue le treillis soudé de surface dit “anti-fissuration” qui se caractérise par des fils d’un diamètre inférieur à 6 mm et le treillis soudé de structure, dont les fils présentent un diamètre supérieur à 6 mm. Vibration Opération visant à chasser les bulles d’air emprisonnées dans le béton lors du malaxage et à permettre une meilleure compacité du béton. On parle aussi de serrage du béton. La vibration est obligatoire (sauf pour les bétons auto-plaçants ou Bap) et doit être réalisée lorsque le béton est encore frais avant qu’il n’entre dans sa phase de durcissement. Le temps de vibration doit être limité, afin d’éviter une ségrégation. Le principe de la vibration mécanique a été inventé par Eugène Freyssinet en 1917. Opération de vibration du béton à l’aide d’aiguilles vibrantes. [©DR] Viscosité Aptitude d’un béton fluide à s’opposer à son écoulement sous l’effet des contraintes qui lui sont appliquées. La viscosité correspond à la pente de la courbe caractérisant le comportement du matériau dans un diagramme “taux de cisaillement/vitesse de déformation” et exprimé en pascal seconde (Pa.s). De manière plus simple, un béton, dont la viscosité est faible, possède une bonne ouvrabilité. Commandez votre Hors-série n°15 &#8211; ”Les bétons de A à Z”.
Il y a 4 ans et 243 jours

Cameleo, la nouvelle structure plancher dalle préfabriquée de Rector

Pour répondre à cet enjeu, RECTOR fait bouger les lignes et crée Caméléo®, une structure plancher-dalle préfabriquée en béton sans mur porteur qui intègre tous les éléments résistants dans l'épaisseur du plancher. Composée d'une trame de poteaux et d'une dalle en béton armé, Caméléo® permet la construction de bâtiments évolutifs dont les espaces intérieurs et les façades peuvent être facilement reconfigurés au fil du temps.Caméléo® : anticiper la transformation dès la conception de l'ouvrageComment concevoir des bâtiments pérennes, pensés structurellement pour être évolutifs et se convertir facilement en immeubles de logements ou en espaces tertiaires ? Pour répondre à ce nouveau défi aux côtés des architectes, RECTOR a développé Caméléo®, une structure en béton conçue sur-mesure et préfabriquée en usine pour s'affranchir des murs porteurs et intégrer tous les éléments résistants dans l'épaisseur du plancher.Grâce à sa grande adaptabilité (pas de retombées de poutres, ni de cloisonnements lourds), les plateaux libres se prêtent à toutes les configurations et le bâtiment construit aujourd'hui s'adapte aisément à de nouveaux usages demain. La transformation peut être ainsi prévue dès la conception de l'ouvrage en choisissant judicieusement l'emplacement des poteaux.« Avec Caméléo®, les bâtiments vont devenir des structures plus pérennes puisqu'ils ne sont plus encombrés d'éléments qui perturbent leur évolution et leur modularité dans le temps »-François Pélegrin, Agence Architecture Pélegrin, ParisRECTOR laisse ainsi aux architectes toute latitude pour exprimer leur créativité dans un cadre évolutif, tout en minimisant les coûts et l'impact environnemental des reconversions.Gain de temps de travaux et maîtrise des coûts de la construction à la reconversionDotée d'une grande adaptabilité et d'une mise en œuvre réduisant le temps de réalisation de 25% par rapport au béton banché, Caméléo® offre de nombreux avantages économiques. Les frais liés au personnel et à la location d'équipement sont réduits d'autant.Afin de faciliter le travail des maçons, de réduire la pénibilité sur les chantiers et de garantir la bonne mise en œuvre sur site, la nappe inférieure, les armatures anti-poinçonnement et les points clefs du ferraillage sont intégrés dans la prédalle SPD constituant la structure de Caméléo® en usine.En liaison avec le maître d'œuvre et/ou l'entreprise de gros œuvre, le service logistique de RECTOR assure une livraison cadencée sur le chantier de la structure Caméléo® (prédalles, SPD, poteaux, prémurs, etc.) en fonction de l'avancement des travaux et des contraintes du site afin d'en améliorer l'organisation et l'efficacité.A court terme, la livraison anticipée du bâtiment permet au futur gestionnaire de dégager une plus-value grâce à la perception précoce des premiers loyers par rapport à une solution traditionnelle. A plus long terme, la grande adaptabilité de Caméléo® réduit mécaniquement le coût de transformation de l'immeuble au moment de sa reconversion.Un impact environnemental significativement amélioréAvec Caméléo®, RECTOR exploite les performances mécaniques du béton armé pour alléger la structure au maximum et contribuer ainsi à la sobriété environnementale du bâtiment. Cette solution innovante permet de mettre en œuvre des façades légères et des matériaux biosourcés dont l'empreinte carbone est faible, et ce quel que soit le stade du projet (conception, exploitation ou rénovation lourde).Choisir Caméléo® pour réaliser un bâtiment, c'est aussi augmenter sa durée de vie. Construit pour ne pas être détruit mais seulement transformé, le bâtiment ainsi conçu permet de faire une économie importante de matériaux et donc de CO2 au moment de sa reconversion. Cette nouvelle structure permet de s'inscrire dans une démarche d'éco-conception pérenne en prolongeant le cycle de vie du bâtiment grâce à l'anticipation de sa future destination.Telle le caméléon, la nouvelle structure plancher dalle préfabriquée Caméléo® de RECTOR a la capacité de s'adapter pour qu'un bâtiment accompagne les évolutions des modes de vie tout en minimisant, par anticipation, l'ampleur, le coût et l'impact environnemental des transformations.
Il y a 4 ans et 246 jours

Un plancher dalle béton préfabriqué pour un chantier "quasi-sec"

Rector a développé Cameleo, un système constructif évolutif de plancher-dalle en béton préfabriqué. Les bénéfices sont nombreux : allégement de la structure, pas d’erreur de ferraillage, livraison cadencée sur chantier, un délai de construction réduit de 25 % et un gain de m² en surface exploitable.
Il y a 4 ans et 247 jours

Daphna Goldstein nouvelle Directrice pour les marchés France et Belgique Hager Group

Daphna Goldstein est nommée Managing Director Zone Continental West, en charge du développement commercial des marchés France et Belgique pour Hager Group. Agée de 38 ans, diplômée d’HEC Paris et titulaire d’un Bachelor of Sciences en Chimie obtenu à l’University College de Londres, Daphna Goldstein possède la double nationalité allemande et belge. Elle débute sa carrière chez Lafarge, l’un des leaders mondiaux des matériaux de construction. Au cours d’une décennie, elle occupe différents postes de direction commerciale, marketing et stratégie, en Australie, en Serbie puis en France. Elle dirige ensuite les marchés émergents au sein du groupe Consolis, leader européen du béton préfabriqué. Elle rejoint Hager Group en 2019, en tant que Secrétaire Général du Directoire du groupe. Ses quinze ans d’expérience de direction commerciale, stratégique et de gestion d’entreprise permettront à Daphna Goldstein de servir au mieux les ambitions de croissance des marques Hager, Daitem, Diagral et Iboco, sur les marchés français et belge. Rattachée à Jacob Schambye, Senior Vice President Region Europe Sales & Marketing, elle succède à Stephan Kreutzer.
Il y a 4 ans et 250 jours

L’addition, s’il vous plaît !

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Pour apporter une nouvelle propriété, donner une nouvelle couleur, les additions sont nombreuses. [©Surchistes] Cendres volantes, fillers calcaires ou siliceux, fumées de silice, laitiers de hauts fourneaux, métakaolins, pigments et pouzzolanes… Autant de matériaux qui entrent dans la famille des additions pour béton et lui confèrent des propriétés particulières, en suivant la norme NF EN 206/CN. Point sur l’offre actuelle des industriels. Argéco : Pour tous types de matériaux cimentaires Le métakaolin flash d’Argéco participe à l’amélioration des performances mécaniques des bétons.[©Argéco] Argéco est une filiale du groupe Colas. Implanté à Fumel (47), l’industriel est spécialisé dans la calcination flash d’argiles, et dans la conception et la commercialisation de liants prêts à l’emploi. Le métakaolin flash d’Argéco participe à l’améliorer des performances mécaniques des bétons. Il peut ainsi s’utiliser pour la formulation de béton de types BHP, BTHP, Bfup.« Il permet aussi d’augmenter la longévité des bétons, de les rendre plus durables face aux agressions extérieures etde réduire leur bilan carbone, explique Pierre Drelon, responsable technico-commercial. En effet, nos métakaolins flash génèrent un bilan CO26 à 7 fois inférieur à celui du clinker. C’est-à-dire, 139 kg éqCO2/t produite, contre 870 kg éqCO2pour le CEM I, selon l’Ademe. C’est la seule addition réactive du marché à ne pas être un co-produit dépendant d’une industrie “mère”. » Le métakaolin s’utilise dans tous types de matériaux cimentaires. « Il est activé par la portlandite – chaux - libérée par l’hydratation du clinker. Donc, dès qu’il y a du ciment ou de la chaux, le métakaolin est efficace et renforce la structure via la création d’hydrates supplémentaires. » Si elle s’adapte à tous les domaines, aujourd’hui, cette addition est davantage mise en œuvre dans le domaine du BPE et du génie civil. Condensil : De la formulation à la pratique Chantier de Nouvelle Route du Littoral à La Réunion.[©ACPresse] Condensil commercialise de la fumée de silice sous différentes formes, qui est produite en France dans les usines de Ferropem. « Nous accompagnons nos clients sur les aspects techniques d’utilisation de la fumée de silice, explique Franck Besse, directeur de Condensil. De la formulation théorique à l’étude pratique, en partenariat avec le laboratoire Sigma Béton et sur les aspects logistiques avec SATM Transport. » Sur béton frais, ce matériau optimise la maniabilité, la consistance dans le temps. Ou encore la pompabilité sur de grandes distances. « Il permet aussi la réduction de la ségrégation, de la chaleur d’hydratation et de l’exsudation. Sur le béton à l’état durci, la fumée de silice améliore les résistances mécaniques. Mais aussi, la résistance aux attaques chimiques, aux sulfates et aux chlorures, à la corrosion des armatures, aux cycles gel-dégel, aux chocs et à l’abrasion. »Les additions de Condensil peuvent s’utiliser dans différents cas de figure. « Elles sont couramment utilisées dans les Bfup, BTHP et BHP. » La fumée de silice s’adapte aussi à la formulation des bétons projetés, aux bétons d’ouvrages d’art ou exposés à des agressions chimiques. « Son incorporation pour la valorisation de sédiments marins contaminés, comme vu récemment dans le cadre de l’aménagement de la plate-forme de Bessain-Huppain, offre des solutions innovantes et de nouveaux débouchés à cette addition. » GCP Applied Technologies : Toujours dans la tendance Chantier de logements situés à Massy (91).[©GCP Applied Technologies] L’esthétique des bétons est une thématique importante dans l’activité de GCP Applied Technologies. C’est tout naturellement que l’industriel propose des pigments. Si le choix de teintes est vaste, « La gamme standard évolue en fonction des demandes, explique Benoît Baulande, directeur commercial et technique. Elle est le reflet d’un nouvel état d’esprit général. »En effet, les pigments aussi se mettent au vert. Non en termes de couleur, mais dans la démarche écologique, environnementale et de bien-être dans la ville. « Les teintes claires, beige à l’image du Kaolor PF1930 ou ocre/jaune comme le Kaolor PP100 et PP121 font partie de nos best-sellers, alors qu’il y a 10 ans, nous étions sur des bases noires, grises et rouges. Il y a une vraie attente des architectes et des maîtres d’ouvrage autour de la minéralité, du local avec des couleurs de roches régionales. Et la volonté de créer des îlots de fraîcheur à base de Kaolor, contenant des pigments blancs comme le PP 900. »GCP Applied Technologies propose aussi des prémix composés de pigments purs et de métakaolins (gammes PF et PM).« Nous n’utilisons que des métakaolins très clairs, les plus blancs possible. Ils apportent durabilité et réduction des risques d’efflorescence du béton. La part peut aller de 25 à 90 %, selon la demande. »Enfin, il y a un an, GCP a mis à disposition des architectes l’application Pieri. Elle permet non seulement de choisir et de découvrir le nuancier de teintes de l’industriel, mais aussi, de photographier des pierres ou roches et de trouver la couleur disponible la plus proche. Mapei : Des teintes sur mesure Réalisation des zones de parking et de circulation des voiturettes et vélos au Center Parks du Bois aux daims, à Morton (86).[©ATB-Mapei] La spécialisation de Mapei oscille entre les matériaux de construction et la chimie. L’industriel propose une large gamme de produits pour le monde du béton. Optimisation de formules, adjuvantation… Autant de solutions accompagnant les producteurs de matériaux. Parmi ses différents produits, Mapei bénéficie d’une ligne de colorants pour le béton et son esthétique. Sous la marque Mapecolor Pigment, l’industriel propose près de dix teintes standards et une infinité de couleurs sur mesure. En effet, Mapei fournit à ses clients BPE ou préfabricants privilégiés un appui marketing personnalisé. Comme les nuanciers réalisés à partir de leurs matériaux (ciment, additions, granulats).Le conditionnement peut aussi se faire à la demande : big bag, sac papier ou sachet hydrosoluble. Les solutions Mapecolor Pigment peuvent être livrées, en conditionnement standard, entre 48 h et 72 h. D’ailleurs, dans le cadre de sa démarche de développement durable, Mapei s’est engagé dans le programme Fret 21, afin de réduire les émissions de CO2de ses activités de transport. Omya : 136 ans dans le calcaire Omya est spécialisé dans la production de charges calcaires micronisées.[©Omya] Depuis près de 136 ans, Omya est spécialisé dans la production de charges calcaires micronisées. Dans le domaine du béton, l’industriel a développé des additions calcaires sous les marques Betocarb et Betoflow D. « Ces matériaux permettent d’optimiser la compacité des bétons et mortiers. Et d’améliorer la résistance à la ségrégation des compositions, explique Pascal Gonnon, responsable des applications ciment, mortier et béton. Mais aussi, de formuler des liants équivalents, de participer au développement de la résistance mécanique des bétons et de réaliser des mélanges ternaires à faible empreinte carbone. » Les solutions d’Omya peuvent être utilisées pour faire plusieurs types de bétons. « L’évolution des calcaires micronisés industriels et de leurs applications est à corréler avec le développement des bétons innovants, tels que les bétons auto-plaçants depuis les années 2000. »Ces matériaux sont aussi adaptés aux bétons à hautes et à très hautes performances, ainsi qu’à l’impression 3D. « Ces innovations se réalisent dans l’industrie de la préfabrication, des bétons de chantier et prêts à l’emploi. »En ce moment, Omya planche avec l’Afnor sur la mise à jour de la norme NF 18-508 addition calcaire, datant de 1995. « Nous travaillons aussi sur un projet de norme européenne », conclut Pascal Gonnon. Pouzzolanes des Dômes : Léger et isolant Les caractéristiques intrinsèques de la pouzzolane (poreuse et légère) sont des atouts pour les bétons.[©Pouzzolanes des Dômes] La société Pouzzolanes des Dômes exploite et gère une carrière de pouzzolane, située au cœur du Parc régional des volcans d'Auvergne. L’industriel produit près de 120 000 t/an de matériaux utilisés dans de nombreuses applications dont les bétons spéciaux et techniques. Les caractéristiques intrinsèques de la roche (poreuse et légère) sont des atouts pour les bétons. « La pouzzolane apporte de la légèreté et des propriétés isolantes », explique Sébastien Masclet, directeur. La granulométrie choisie est importante dans la confection des bétons réalisés. « Il faut veiller à conserver les bulles d’air naturelles de la roche si l’on veut garantir le caractère isolant. » Ici, les marchés touchés sont à la fois la rénovation et la réhabilitation de bâtiments anciens, pour le côté “béton léger”. Mais aussi, la construction neuve et la maison individuelle pour les “blocs isolants”. L’addition de pouzzolane dans la formulation permet aussi une bonne résistance au gel et aux acides faibles. Côté environnement, la société s’est engagée dans différentes démarches (charte environnement de l’Unicem, “Marque Parc”, relation privilégiée avec le Comité environnemental de l’Impluvium des eaux de Volvic et intervention d’un botaniste sur le site), afin de s’inscrire dans une politique de développement durable en lien avec les enjeux du territoire. Sibelco : Une gamme de plus en plus éco-responsable Le site de Sibelco, en Belgique, dispose désormais d’éoliennes pour ses besoins énergétiques.[©Sibelco] Avec ses 130 sites et ses 5 500 collaborateurs partout dans le monde, le Belge Sibelco est un acteur majeur du traitement des minéraux. Dans la catégorie “additions pour béton”, l’industriel propose différentes formes de sable de silice. « Pour le béton prêt à l’emploi sur chantier ou préfabriqué, nous nous adaptons à la demande, explique Quentin Schotte, responsable marketing construction et fonderie. La granulométrie diffère. Nous avons plusieurs qualités et teintes de sables, qui permettent de jouer sur l’esthétique et de diminuer la part de ciment dans le béton. Et ainsi, de réduire son impact environnemental. »Cette dernière notion est importante pour Sibelco, qui compte bien l’incorporer dans son offre et sa production. « La question de la préservation des matières premières et celle touchant aux émissions de carbone concernent tous les domaines de la construction. Nous travaillons de plus en plus sur des gammes de fillers, de produits pouzzolaniques ou de granulats issus du recyclage. Mais aussi, sur notre façon de produire. Sur notre site en Belgique, nous avons fait implanter des éoliennes pour nos besoins énergétiques et nous mettons en place des parcs de panneaux photovoltaïques flottants sur des lacs de carrières en fin de vie en France et en Belgique. » Sika : Le règne des pigments Sika propose plusieurs gammes et teintes de pigments pour béton.[©Sika] Sika dispose de plusieurs gammes de pigments pour béton. La ligne Sika ColorCrete se présente sous la forme de granulés. Et ce, pour un écoulement fluide, sans dégagement de poussière. Elle est particulièrement adaptée aux bétons architectoniques, à la préfabrication légère, à l’image des pavés, tuiles ou encore bordures… et à la préfabrication lourde. Si Sika propose un large choix de teintes, la version Sika Colocrete Mix permet un service sur mesure.De son côté, le SikaCem Color est un colorant en poudre constitué d’oxydes minéraux. Il convient aux matériaux à base de ciment, de chaux ou de plâtre. La solution de l’industriel suisse se met en œuvre pour la coloration dans la masse des bétons et des mortiers à base de ciment : chapes, jointements, dalles béton ou bétons esthétiques. Le SikaCem Color bénéficie d’une bonne tenue aux UV et n’impacte pas le temps de prise. Il existe en différentes couleurs, telles que le jaune, l’ocre, le bleu, le noir, le rouge ou encore le vert. Et d’autres… Ce “tableau” du marché des additions n’est pas exhaustif. Il existe de nombreux acteurs dans le domaine, à l’image d’Additives, Chryso, Ecocem, Eurotex, Huntsman, Lanxess ou encore Surschiste… Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 250 jours

8 exemples de communautés de tiny house à travers le monde

Ce n&#8217;est un secret pour personne que les tiny house sont devenues extrêmement populaires ces dernières années &#8211; une réponse minimaliste aux excès de notre société. Des véhicules réaménagés aux maisons préfabriquées en passant par les pods futuristes, le monde de l&#8217;architecture a vu une variété de petites maisons attirer l&#8217;attention virale au cours de [&#8230;]
Il y a 4 ans et 251 jours

Vienne : Du “sur mesure” pour un centre aquatique

Retrouvez l&rsquo;article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. ABP est un spécialiste de la préfabrication sur mesure. [©ABP] En 2003, ABP (Art du béton préfabriqué) s’est installé sur la technopole du Futuroscope pour produire des éléments préfabriqués sur mesure.&nbsp;«&nbsp;Notre usine compte quinze salariés répartis entre l’atelier de production béton et l’atelier de menuiserie, qui réalise les coffrages, indique Audrey Rousselle, technico-commerciale de la marque.&nbsp;Sur demande, nous réalisons des éléments pour les entreprises de gros œuvre, comme les longrines, poutres, poteaux, voiles, balcons et corniches&#8230; Nous réalisons aussi des éléments spécifiques pour les entreprises de TP et de génie civil, dalles et corniches de pont par exemple. Et de plus, nous fournissons les entreprises paysagistes pour du mobilier urbain sur mesure. Nous proposons de nombreuses finitions&nbsp;: béton gris, blanc, sablé ou balayé. Nous fabriquons des éléments en béton déco-gravé ou matricé. Pas de standard, pas de produits catalogue, du sur mesure uniquement&nbsp;! Nous livrons sur les zones de Poitiers, Tours et tout le Grand Ouest. Mais aussi en région parisienne, parfois au-delà…&nbsp;» Ce savoir-faire a été mis à contribution sur le chantier “Balsanéo”, un centre aquatique en construction à Châteauroux. C’est un complexe qui proposera une halle sportive, une halle ludique et un espace de balnéothérapie. Le tout dans un cadre architectural tout en courbes.&nbsp;«&nbsp;Nous avons d’abord fourni les longrines, qui constituent la base du bâtiment. Sont venues ensuite des poutres rampantes et cintrées à diamètres variables. Par ailleurs, nous avons produit bancs, gradins et marches. Ainsi que des voiles “Œil de bœuf” courbes, destinés à laisser passer&nbsp;la lumière entre les bassins, tout en allongeant les perspectives&nbsp;»,&nbsp;conclut Audrey Rousselle. Retrouvez l&rsquo;article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 254 jours

Stairs Design Awards : Et les lauréats sont…

Aux vues des restrictions sanitaires, PBM Groupe a adapté le format de la cérémonie de remise des prix de la 2eédition de son concours Stairs Design Awards. Prévue au départ le 2 avril dernier, elle a fini en 100 % live le jeudi 3 septembre dernier, en direct sur Facebook. L’occasion de découvrir les 5 projets lauréats. Pour cette 2eédition, quelque 385 étudiants se sont inscrits et 150 projets ont été reçus. PBM Groupe a invité les internautes et ses salariés à voter pour leur projet favori. Ceci, afin d’élire le prix du public et le prix PBM. Chaque finaliste a présenté son projet dans une vidéo de 3 mn. Retour sur cet évènement virtuel.  Les lauréats des Stairs Design Awards Découvrez en détails les 5 projets lauréats. • 1erprix : Scott Benetto (Ensa Grenoble) pour “Ascension vertébrale” Inspiré par la bio-mécanique, le projet “Ascension vertébrale” reprend le principe structurel d’une colonne vertébrale. Le long d’une poutre en béton en spirale, des “vertèbres” viennent s’appuyer les unes contre les autres. Ceci, pour former un système d’escalier complet. Chaque marche est constituée d’un module duplicable à l’infini. En Bfup, l’escalier est conçu en optimisant la quantité de matière utilisée dans une perspective de durabilité. Le cœur des modules est évidé pour réduire sa masse. Et lui donner une image graphique, presque aérienne. Le 1er prix des Stairs Design Awards a été décerné au projet “Ascension vertébrale”. [©PBM] • 2eprix : Cloé Letellier, Elio Salomon et Killian Rivault (Ensa Paris Val-de-Seine) pour “Binaire” La marche et le limon sont regroupés en un module préfabriqué. La forme de cette pièce en béton permet d’obtenir différents escaliers selon le sens d’assemblage. Placés dans le même sens, ils créent un escalier hélicoïdal. En les alternant, on obtient un escalier droit. Ils peuvent aussi former un palier, en les agençant à la même hauteur. Les modules sont assemblés via deux équerres métalliques. Malgré un matériau massif, cet escalier en béton donne une impression de légèreté grâce à son limon central. Le 2e prix des Stairs Design Awards a été décerné au projet “Binaire”. [©PBM] • 3eprix : Safa Korrich et Christophe Desmazure (MJM Graphic Design Lille) pour “Peel Concrete” Né d’une idée simple, celle d’un mur de béton que l’on éplucherait lamelles après lamelles, le projet “Peel Concrete” est un escalier à la fois graphique et épuré. Fait de béton, l’escalier donne un effet de souplesse et de légèreté à un matériau rigide et massif. Un système de modules préfabriqués en usine facilite son installation par emboîtement. Suspendu, le garde-corps en câbles métalliques vient renforcer cette idée de légèreté, tout en augmentant sa résistance physique. Le 3e prix des Stairs Design Awards a été décerné au projet “Peel Concrete”. [©PBM] • Prix du public : Mélis Cetin (University of East London) pour “Fossil” L&rsquo;escalier moderne “Fossil” est un exemple de flexibilité du béton avec les marches de forme organique. Il repose sur un socle circulaire en béton entouré d’une bande en bois, qui est la première marche de tout l’escalier. Toutes les marches individuelles sont moulées et montées sur le support intermédiaire en béton. Le design est fini avec une balustrade en bois. Au niveau supérieur, cette dernière est soutenue sur des piles métalliques avec des panneaux de verre. Le prix du public des Stairs Design Awards a été décerné au projet “Fossil”. [©PBM] • Prix PBM : Shanice Aka-Adjo et Olga Golliet (Hepia Genève) pour “Moment présent” Revenir à l’essentiel, vivre l’instant présent. Le projet “Moment présent” prône un retour à l’essence même de l’objet. Et pousse au maximum les capacités du matériau. A savoir, créer un élément simple gardant sa fonction d’origine, alliant science et design. Cet escalier semi-encastré dans un mur est un élément appartenant à l’espace dans lequel il se trouve. Le Bfup permet d’obtenir une épaisseur minimale de 5 cm.  Le prix PBM des Stairs Design Awards a été décerné au projet “Moment présent”. [©PBM]
Il y a 4 ans et 255 jours

Le Grand Paris, côté bétons

Retrouvez cet article dans le n° 84 de Béton[s] le Magazine Projet le Grand Paris, sur la ligne 14 Sud. [©ACPresse] Quatre&nbsp;: tel est le nombre de projets, qui se cache derrière l’appellation “Grand Paris”. Mais beaucoup amalgament ces différentes opérations ou, plus simplement, les confondent. Toutefois, un point commun réunit tout ce petit monde&nbsp;: la volonté d’aboutir à une importante amélioration du réseau de transports en commun en Ile-de-France. Pour y voir plus clair, un résumé s’impose. Citons d’abord, le Grand Paris Express, dont le but est la construction de nouvelles lignes de métro. Un projet placé sous la maîtrise d’ouvrage de la Société du Grand Paris (SGP). Il y a ensuite le programme Eole, qui voit le creusement du tronçon manquant de la ligne E du RER, entre Haussmann &#8211; Saint-Lazare et Nanterre. Un projet géré par SNCF Réseau. Plus au Nord se trouve le CDG Express, qui reliera, dès 2025, la Gare de l’Est à l’aéroport Roissy &#8211; Charles-de-Gaulle. Enfin, de son côté, la Ratp poursuit l’extension de son réseau existant, avec le prolongement de plusieurs lignes de métro.&nbsp; Les articles qui suivent, lèvent le voile sur quelques-unes de ces opérations. Il s’agit là d’une première approche. Surtout, nous poursuivrons l’exploration des chantiers dans les numéros futurs de Béton[s] le Magazine.&nbsp; Dossier réalisé par Frédéric Gluzicki Mini-sommaire Les secrets du Livret 10Quelques mots sur les bétons du Grand Paris&#8230;Ligne 15- Lot T2c : une petite section bien techniqueDes voussoirs fibrés dans les starting-blocksUne fosse préfabriquée pour traiter les déblaisUn centrale “zéro rejet” de grande ampleur Retrouvez cet article dans le n° 84 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 257 jours

KP1 se tourne vers le béton décarboné

KP1, le fabricant français de système constructifs préfabriqués en béton, signe un partenariat exclusif avec Hoffmann Green Cement Technologies.
Il y a 4 ans et 258 jours

Nantes : Un subtil travail autour des bétons

Retrouvez cet article dans le numéro 88 de Béton[s] le Magazine. L’ensemble immobilier O’2 Parcs se divise en trois bâtiments, posés sur un socle commun. [©Hardel Le Bihan Architectes/Schnepp Renou] L’Ile de Nantes, l’endroit de tous les possibles. Depuis le début des années 2000, elle fait l’objet d’un vaste programme de rénovation urbaine. Sur sa partie Ouest, le boulevard de la Prairie au Duc en constitue l’axe principal. C’est là que prend place l’ensemble immobilier O’2 Parcs. Il se divise en trois bâtiments, posés sur un socle commun. Le projet est signé du cabinet parisien Hardel Le Bihan Architectes. Il se veut un repère pour ce quartier qui émerge. Avec ses bétons clairs, l’ensemble paraît presque rayonner. En partie créée par les lasures qui la protègent, sa teinte varie sans cesse, passant d’un blanc éclatant au soleil à une nuance plus argentée sous un ciel couvert.&nbsp; Sur le bâtiment en R+11, les balcons prennent la forme de voûtes catalanes et constituent la véritable signature du projet. [©Hardel Le Bihan Architectes/Schnepp Renou] Le béton est le fil conducteur du projet. Les architectes l’ont décliné. Une manière de souligner le caractère de chaque bâtiment. Ainsi, l’immeuble C se développe sur 7 étages de logements sociaux. Sa façade est mise en relief par un jeu subtil d’ombre et de lumière, obtenu grâce à un matriçage vertical façon “planches”.&nbsp;«&nbsp;Nous avons travaillé avec des matrices Noeplast. Une première pour nous&nbsp;», indique Michel Antoine, chef de groupe travaux de l’entreprise Legendre Construction, en charge du gros œuvre. Les deux autres bâtiments du programme (bâtiments A, en R+11, et B, en R+6), constitués de logements en accession, ont bénéficié de bétons bruts lasurés. Lasures que l’on retrouve aussi sur le béton matricé.&nbsp; Les Bétons de l’Atlantique comme partenaires Le cahier des charges était précis. Il exigeait des bétons avec le moins de bullages possible. Un calepinage précis des trous de banches. Et des arrêts de bétonnage réduits à leur plus simple expression. [©Legendre/Atypix] Ce travail de traitement des façades avait pour but de sublimer les bétons architectoniques réalisés par l’entreprise.&nbsp;«&nbsp;Le cahier des charges des architectes était précis. Il exigeait des bétons avec le moins de bullages possible. Un calepinage précis des trous de tiges des banches. Enfin, des arrêts de bétonnage et autres joints entre banches, réduits à leur plus simple expression&nbsp;», reprend Michel Antoine. Pour garantir le parement le plus fin possible, Legendre Construction a choisi de travailler avec ses banches-outils les plus belles&nbsp;: des Sateco SC 9015 quasi-neuves&#8230;&nbsp; Quelque 73 balcons sur poutres en console sont sortis de la ligne de production de Ouest Prafa, filiale du groupe Legendre [©Hardel Le Bihan Architectes/Schnepp Renou] Côté bétons, l’entreprise a fait appel aux Bétons de l’Atlantique, une des filiales BPE du groupe Caddac.&nbsp;«&nbsp;Nous avons l’habitude de collaborer avec cette enseigne&#8230;&nbsp;»&nbsp;Pour les façades, le producteur a livré quelque 1&nbsp;000 m3&nbsp;de C25/30 XF1 de classe de consistance S4. Ce béton a été formulé sur la base d’un ciment gris enrichi de fillers calcaire, représentant une charge de 350 kg d’éléments fins. De quoi garantir un parement fin qualitatif et pérenne. Le choix des lasures s’est porté sur des références issues du catalogue GCP Applied Technologies. L’assise commune, tout comme les façades matricées bénéficient de la Pieri Prelor Vario, basée sur un régulateur de fond incolore et une teinte Jade Blanc à 25 % de dilution. Les bétons lisses des élévations profitent, quant à eux, de la même solution. Mais dans sa variante “régulateur de fond gris” et teinte Jade Blanc utilisée à 200 %. D’où la dominante blanche des bétons.&nbsp; Préfabrication privilégiée pour les balcons L’immeuble C réunit les logements sociaux du projet. Sa façade est mise en relief par un jeu subtil d’ombre et de lumière, obtenu grâce à un matriçage vertical façon “planches”. [©Legendre/Atypix] Pour les matrices, Legendre a travaillé avec Noeplast. Une première pour l’entreprise. [©Legendre/Atypix] L’intérêt des lasures est de ne pas être couvrant, laissant ainsi voir la texture et le grain du matériau, ce qui rend le béton plus “vivant”. De plus, ces produits sont hydrofuges, protégeant les surfaces de la pluie, du ruissellement et palliant la formation de mousses sur les corniches. Ce qui est loin d’être un luxe à Nantes&nbsp;! A elles seules, les façades en béton ne donnent pas leur identité à l’ensemble immobilier O’2 Parcs. Il leur fallait un “petit” plus. Cet indispensable complément est venu des balcons. Ceux-ci soignent les vues. Sur les chantiers navals voisins. Sur les bords de Loire plus lointains. Sur les voies ferrées bientôt transformées en parc métropolitain. Sur les jardins du cœur d’îlot.&nbsp; Pour Legendre, c’était une évidence préfabriquer les balcons. Couler ces éléments en place n’aurait jamais permis d’obtenir le résultat escompté. [©Legendre/Atypix] Pour s’intégrer parfaitement à l’esthétique des bétons coulés en place et compte tenu de leurs formes souvent complexes, Legendre Construction a opté pour la préfabrication.&nbsp;«&nbsp;C’était une évidence de procéder ainsi. Couler ces éléments en place n’aurait jamais permis d’obtenir le résultat escompté&nbsp;», confirme Michel Antoine. D’autant que les balcons se déclinent en deux types principaux et en plusieurs variantes à chaque fois.&nbsp; En totalité, ce ne sont pas moins de 184 éléments qui sont sortis de la chaîne de production d’Ouest Préfa, filiale de préfabrication du groupe Legendre. Plus en détail, on dénombre tout d’abord 73 balcons sur poutres en console. Ces éléments habillent le bâtiment B. Mais les balcons qui retiennent l’attention sont ceux du bâtiment A, se développant sur 11 niveaux. Ils prennent la forme de voûtes catalanes et constituent, ainsi, la véritable signature du projet. Frédéric Gluzicki Repères Promoteurs : Groupe Duval (Bureaux et logements sociaux) et Marignan (logements en accession)Architecte : Hardel Le Bihan Architectes (Sandrine Restoux, chef de projet)Bureau d’études : EgisGros œuvre : Legendre ConstructionBPE : Bétons de l’Atlantique (groupe Caddac)Préfabricant : Ouest Préfa (groupe LegendreCoffrages verticaux : SatecoMatrices : NoeplastLasures : GCP Applied TechnologiesSurfaces : 9 400 m2 (SDP)Délai : 24 moisCoût : 12 M€ [/abonnes]
Il y a 4 ans et 260 jours

Partenariat entre KP1 et Hoffmann Green Cement Technologies

BETON DECARBONE. Le spécialiste des produits préfabriqués en béton pour les structures des bâtiments, KP1, va travailler avec Hoffmann Green Cement Technologies, un expert des systèmes préfabriqués en béton décarboné.
Il y a 4 ans et 263 jours

Solidia : « Nous sommes au début de l’histoire »

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Solidia a développé sa propre chambre de cure pour injecter le dioxyde de carbone dans des blocs de béton, ou d’autres éléments. [©Solidia] Dans le secteur du ciment, la part des émissions de gaz à effet de serre est de l’ordre de 5 %1 à l’échelle mondiale et de 2,9 % sur le territoire français. Depuis l’ère pré-industrielle, le climat mondial s’est réchauffé d’environ 1 °C. A ce rythme, il pourrait atteindre + 1,5 °C entre 2030 et 2052 et + 3 °C d’ici 2100. L’industrie du bâtiment, donc celle du béton, s’empare de plus en plus de la question. Aux Etats-Unis, l’université de Rutgers, dans l’Etat du New Jersey, est à l’origine d’un nouveau béton bas carbone. A partir de ces recherches, la start-up Solidia, qui est aussi le nom de la technologie, a été montée en 2010.  « Solidia est une innovation, qui permet de réduire 70 % les émissions de CO2du béton », explique Isabelle Sgro-Rojas, responsable de projet. Ces résultats sont possibles après deux étapes. « Près de 30 % de ces réductions sont dus à la production du ciment. »En effet, si le liant est conçu avec la même base que le Portland, il reste moins chargé en eau et sa cuisson se fait à 1 200 °C au lieu des 1 450 °C habituels. « Il y a aussi la notion de captage dans la fabrication de béton Solidia. Le CO2 initialement émis est réinjecté dans les éléments produits. » Pour cette étape, Solidia a développé sa propre chambre de cure pour injecter le dioxyde de carbone dans des blocs de béton, ou d’autres éléments. A 24 h, ils atteignent leur résistance finale. A ce jour, cette solution a, été pensée pour la préfabrication. « Mais l’objectif est de pouvoir atteindre le marché du béton prêt à l’emploi. » De plus en plus de demandes en solutions bas carbone Pour le moment, le ciment Solidia est produit aux Etats-Unis et en Hongrie. « Nous avions besoin d’un partenaire cimentier pour continuer à développer et fabriquer ce matériau. C’est ainsi que LafargeHolcim s’est joint à l’aventure. En nous proposant ses installations et son savoir-faire. » L’industriel a signé un partenariat avec la start-up en 2014. « Nous avons toute une famille de projets pour baisser l’impact CO2 de nos solutions, indique Mouloud Behloul, directeur développement technique chez LafargeHolcim. C’est pourquoi nous nous sommes intéressés à Solidia. »Le cimentier compte bien développer cette technologie en France. « Nous sommes au début de l’histoire. Il y a une grosse demande du marché sur les solutions bas carbone et la réglementation accompagne cette croissance. » Et Isabelle Agro-Rojas de poursuivre : « L’objectif est de nous distinguer. Nous connaissons les enjeux du gouvernement français par rapport aux émissions de CO2. Le Cérib a été notre plate-forme de tests. Et nous a permis de démontrer que nous sommes capables d’obtenir des produits dotés des mêmes performances que les ciments Portland. » En effet, le laboratoire et ses ingénieurs ont hébergé le projet, en mars 2019, pour réaliser tous les tests de convenances.  A gauche, Isabelle Sgor-Rojas, responsable projet chez Solidia, et à droite Mouloud Behloul, directeur développement technique chez LafargeHolcim. [© DR] « Il faut voir Solidia dans sa globalité. L’aspect CO2est très important, mais elle a d’autres attributs, conclut Mouloud Behloul. Comme la réduction des délais de production – 24 h au lieu de 14 j, la stabilité dimensionnelle avec des bétons, dont l’aspect reste durable. Et donc des qualités esthétiques, puisqu’il n’y a pas de taches blanches, qui apparaissent. » Sivagami Casimir Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 267 jours

Fabemi traite les ponts thermiques

La solution constructive complète pour traiter les ponts thermiquesLa RT 2005 a instauré la nécessité d’assurer une isolation complète de l’enveloppe du bâtiment. La RT 2012 et les constructions BBC portent sur les moyens à mettre en œuvre pour traiter les ponts thermiques, qui provoquent des pertes de chaleur. Les planchers et blocs Fabemi sont la réponse idéale pour atteindre les exigences de la RT 2012, voire construire des bâtiments conformes aux exigences du label E+C- (Énergie + Carbone -), en vue de la future réglementation énergétique et environnementale du bâtiment.L’entreprise Fabemi a également développé des solutions constructives complètes pour traiter les ponts thermiques (planchers avec entrevous polystyrènes + planelles + blocs isolants). À cet effet, elle propose les planelles isolantes RIVTHERM® 25 (R = 0,25 m2.K/W) et RIVTHERM® 85 (R = 0,85 m2.K/W) ainsi que l’ISOPLANEL S (R = 0,92 m2.K/W) – planelle isolante conçue pour une utilisation toutes zones sismiques – pour le traitement des ponts thermiques à l’intersection mur-plancher.Un système complet mur et plancherSans rupteurs de ponts thermiquesComptant parmi les leaders sur le marché des produits en béton, Fabemi offre des solutions constructives globales pour traiter les ponts thermiques au niveau des planchers intermédiaires des bâtiments (planchers dalle pleine, béton ou planchers préfabriqués) et ainsi améliorer les performances des parois : blocs isolants / planelles isolantes / planchers à poutrelles et entrevous.Solution économique et facile à mettre en œuvre, les planelles isolantes représentent une alternative idéale aux rupteurs de ponts thermiques, sans rupture de la dalle de compression. Le système comprend tous les éléments pour construire le plancher et les murs, dans le respect des préconisations de l’étude thermique et des règles de l’art.Un plancher isolant avec poutrelles RAID® hybrides, entrevous isolants et planelles isolantes.Des blocs isolants Fabtherm® et accessoires (blocs d’angle, blocs de chaînage…) pour monter des murs de résistance thermique jusqu’à R = 1,77 m2.K/W.Solutions constructives pour maisons individuelles et logements collectifs, les blocs isolants Fabtherm®, associés aux planelles isolantes Fabemi, permettent d’obtenir des valeurs de ponts thermiques conformes à la RT 2012, y compris avec des planchers dalle pleine.Cette solution consiste à intégrer une planelle isolante en about de dalle au niveau du passage des flux thermiques en complément de l’élévation en blocs béton isolants. Cela permet de diminuer de plus de 20% les déperditions linéiques en fonction de la résistance thermique de la planelle.En agrégats courants, d’épaisseur 5 cm, doublé d’une plaque de polyuréthane, la planelle isolante ISOPLANEL S (épaisseur 5 cm – R = 0,92 m².K/W), est efficace, simple et économique pour traiter les ponts thermiques formés aux intersections de planchers et maçonneries isolantes. Conçue pour les zones sismiques, elle est déclinée en plusieurs hauteurs (16, 17, 20 et 24 cm), en fonction de l’épaisseur du plancher. En béton de pierre ponce et dotée d’un isolant polystyrène graphite, la planelle isolante RIVTHERM® 85 (épaisseur 6,4 cm – R = 0,85 m².K/W), posée en rive de plancher, permet de traiter les ponts thermiques jusqu’à suppression des rupteurs.Également en béton de pierre ponce et dotée de 5 alvéoles, la planelle isolante RIVTHERM® 25 (épaisseur 5 cm – R = 0,25 m².K/W), posée en rive de plancher, permet de traiter les ponts thermiques. Adaptée pour tous types de plancher, la mise en œuvre des planelles isolantes Fabemi est plus simple et plus économique qu’avec des rupteurs de ponts thermiques.Fabemi planchers : poutrelles raid® hybrides manuportablesAvec ou sans étais, les RAID® Hybrides Fabemi sont des poutrelles à talon en béton précontraint avec raidisseurs treillis triangulaires exclusifs. Longue portée, ces poutrelles permettent de réaliser toutes les solutions de planchers (standards, thermiques, acoustiques), en neuf comme en rénovation. Plus légères que des poutrelles précontraintes traditionnelles, les RAID® hybrides Fabemi sont manuportables. Elles permettent d’atteindre de grandes portées (6,20 m de long sans étais et 9 m avec étais), qui offrent une grande liberté de conception des bâtiments en réduisant sensiblement la nécessité de murs de refend. Autre atout, les raidisseurs triangulaires assurent une prise en main facile pour un transport aisé. Un confort de travail très apprécié, qui renforce l’efficacité des équipes sur les chantiers.Les poutrelles RAID® hybrides Fabemi font réaliser jusqu’à 12% d’économie de béton dans le cas de montages réalisés avec des entrevous béton ou polystyrène à bords droits.Les montages isolantsLes poutrelles RAID® hybrides Fabemi s’associent avec les entrevous polystyrène suivants :OPTIRAID® : entrevous coffrant en polystyrène pour réaliser des planchers intermédiaires légers, en neuf comme en rénovation.RAIDtherm® : entrevous polystyrène à languette limitant les pertes énergétiques des planchers bas, et entrevous polystyrène décor à languette permettant de conserver une sous-face plate.RAIDtherm® sous chape flottante : entrevous polystyrène à languette combiné à la mise en oeuvre d’une chape flottante servant à optimiser les épaisseurs des isolants et à réduire de manière significative les pertes linéiques.Fabemi blocs isolants : l’excellence Fabtherm®Le savoir-faire de Fabemi s’illustre également dans la fabrication de blocs béton isolants innovants et performants de la gamme Fabtherm®, qui se répartissent ainsi :Le bloc creux à coller Fabtherm® Éco, doté d’une résistance thermique de R = 0,51 m2 K/W, qui fait économiser sur l’épaisseur de l’isolant. Deux fois plus isolant qu’un bloc traditionnel, le Fabtherm® Éco apporte une solution économique de qualité à la construction de bâtiments individuels ou collectifs jusqu’à R+2.Les blocs creux à maçonner Fabtherm® Air, deux à sept fois plus isolant que des blocs traditionnels. Ces blocs de 20 cm de section, à base d’agrégats légers ou courants, disposent d’une âme en mousse 100 % minérale AIRiumTM, développée par LafargeHolcim, renforçant leurs capacités isolantes. Ils affichent ainsi des performances thermiques inédites à épaisseur constante (de R = 0,58 m2.K/W à 1,77 m2.K/W), apportant une solution à tous les besoins (logements collectifs, maisons individuelles et bâtiments tertiaires).La mousse minérale isolante injectée dans les blocs Fabtherm® Air permet à la maçonnerie de prendre part à l’isolation du bâtiment, ce qui procure un gain de temps dans la construction et un gain de surface habitable.La gamme de blocs isolants Fabtherm® Air comprend :Le bloc à maçonner Fabtherm® Air 0.6 en agrégats courants, soit R = 0,58 m2.K/W,Le bloc à coller Fabtherm® Air 1.1 en agrégats courants, idéal pour les logements collectifs (R+4), soit R = 1,12 m2.K/W,Le bloc à coller hautes performances Fabtherm® Air 1.8 en agrégats légers (R+3), soit R = 1,77 m2.K/W.
Il y a 4 ans et 268 jours

Un nouveau directeur innovation produits chez KP1

Le spécialiste des produits préfabriqués en béton pour les structures des bâtiments vient de nommer David Henriques, directeur évaluation & innovation produits.
Il y a 4 ans et 269 jours

Un ancien du CSTB à la tête de l'évaluation et l'innovation produits de KP1

CARNET-INNOVATION. Le spécialiste des produits préfabriqués en béton pour les structures des bâtiments, KP1, vient de nommer David Henriques, directeur évaluation & innovation produits. Découvrez les objectifs de sa fonction et son parcours.
Il y a 4 ans et 292 jours

Réalisation d'une crèche unique en son genre dans le 20e arrondissement de Paris

Après 22 mois de travaux (dont arrêt pendant le confinement), le numéro 21 rue de la Justice dans le 20e arrondissement de Paris a accueilli une toute nouvelle crèche multi-accueil offrant 99 berceaux et une crèche familiale de 40 places sur près de 1.200 m² de surface de plancher. La réalisation est imposante et surprend par son architecture rassurante et lumineuse. Les enjeux relatifs à cette opération ont été nombreux pour l'ensemble des parties prenantes de cette opération, parmi lesquels le constructeur Spie batignolles boyer, et ont permis de véritables prouesses en matière d'économie circulaire, notamment au travers de la réutilisation de matériaux.Un modèle de construction durable Le manque de place en structures collectives pour la garde de jeunes enfants est criant et généralisé à toutes les communes françaises. Paris est forcément en première ligne en raison d'une forte densité de population et du peu d'espaces encore disponibles pour abriter une crèche. Devant ces problématiques reconnues, la Mairie de Paris s'est fixée pour ambition la création d'une nouvelle crèche à double vocation d'accueil dans un espace contraint qu'il convient d'optimiser pour offrir un maximum de places et de confort aux occupants. En ligne avec ses engagements environnementaux, la Direction des Constructions Publiques et de l'Architecture de la Ville de Paris, en qualité de maître d'ouvrage, a eu à cœur de penser un projet novateur sur le plan durable. C'est dans ce cadre qu'en 2017 était lancé un appel d'offres concernant la création d'une crèche multiaccueil, implantée rue de la Justice dans le 20e arrondissement de Paris. Ce marché imposait à toutes les entreprises désireuses d'y répondre de proposer une construction à très haute qualité environnementale dans une enveloppe budgétaire ouverte aux économies et parfaitement maîtrisée.Compte-tenu du faible espace au sol vacant à l'angle de la rue de la Justice, le cabinet d'architecture a proposé l'édification d'un bâtiment tout en hauteur en R+4 d'environ 1.200 m², peu commun pour une crèche, recouvrant une partie de l'immeuble jouxtant la future crèche et un espace vert existant. Celui-ci a été complètement réintégré à l'intérieur même de la nouvelle construction. Cette proposition pragmatique permet de réaliser une réelle économie sur le foncier. En fonction de leurs âges, les enfants accueillis au sein de la crèche, seront répartis sur les différents étages par sections, les plus âgés occupant le dernier étage. Le sous-sol a été dévolu à l'implantation des équipements techniques et au stockage de produits employés au sein de la crèche. Les équipes de Spie batignolles boyer ont réalisé un bâtiment béton à l'aide d'éléments préfabriqués de type prémurs isolés (isolant intégré dans les prémurs pour une conformité thermique garantie) en façade, en conservant son effet brut d'origine via une lasure gris béton sur la façade extérieure et un bouche pore incolore en intérieur. Les dalles ont été coulées sur place. Ce sont ces prémurs qui assurent la portance de l'ensemble du bâti et permettent de s'affranchir de la pose de nombreux éléments porteurs dans les différentes pièces pour gagner en espace de vie.Application du principe de ParetoLa réflexion des différentes parties-prenantes engagées dans cette opération s'est appuyée sur la théorie de Pareto selon laquelle 80 % des conséquences sont le résultat de 20 % des causes, ou autrement dit « faire le plus avec le moins ». Les matériaux utilisés pour la construction du bâtiment témoignent de la pugnacité des différents acteurs à inscrire le projet dans un modèle d'économie circulaire locale notable et dans un cadre budgétaire réduit. Ainsi, la réutilisation de matériaux a été privilégiée, notamment pour la conception de la façade bois issue de la transformation de 600 portes palières en chêne massif, lesquelles étaient à l'origine installées dans les immeubles de logement de la RIVP en rénovation dans le même quartier et destinées à être détruites.Conçue telle une vêture en forme de V, celle-ci vient recouvrir la première enveloppe du bâtiment réalisée en béton donnant sur rue et sur la résidence Paris Habitat pour apporter une touche de chaleur et de nature à l'ensemble. Elle a également vocation à préserver l'intimité des enfants de l'extérieur et à apporter un confort l'été en servant de brise-soleil. Les panneaux bois viennent prendre appui sur une ossature en acier galvanisé constituée de montants verticaux et de traverses horizontales.Tous les étages disposent de balcons filants aménagés, les uns sous les autres, entre la structure même du bâtiment et la vêture en bois. Un filet en maille inox faisant office de garde-corps a été disposé derrière les balcons, pour garantir la sécurité des enfants. L'angle du bâtiment reçoit un grand escalier balancé desservant l'ensemble des étages, aménagé pour répondre aux normes de sécurité de l'immeuble. C'est un combo gagnant qui a été judicieusement adopté dans cette construction : optimisation des matériaux voués à la destruction = réduction des déchets = transformation + réutilisation de ces matériaux pour préserver les ressources et générer des économies. De surcroît, les attributs environnementaux de ce bâtiment lui confèrent des perspectives d'économie avantageuse sur les futures charges d'exploitation.Fiche d'identité du projetMaître d'ouvrage : Direction des Constructions Publiques et de l'Architecture de la Ville de ParisAssistant MOA : InddigoArchitecte : Jean Bocabeille - BFV Architectes Assistant MOE : Bellastock et AGI2D BET technique : Berim BET acoustique : Vivie & Associés Entreprise générale : Spie batignolles boyer
Il y a 4 ans et 295 jours

Livraison du parking silo mutualisé par GaP Architectes et Un1on sur le Campus urbain de Paris-Saclay

Cet ouvrage s'inscrit dans un ensemble immobilier plus vaste totalisant 75 000 m² SDP de logements en accession, logements étudiants, logements sociaux et commerces pour lequel un concours a été lancé en 2015 par l'EPA Paris SACLAY. Le projet a été confié à un groupement d'opérateur immobilier composé de COGEDIM, DReAM, EIFFAGE IMMOBILIER et VINCI IMMOBILIER. DReAM, mandataire pilote et animateur du groupement, a su par sa connaissance du territoire et son implication, apporter des solutions novatrices pour contribuer à la réussite du projet.Le groupement a proposé, au stade du concours, un « objet d'avenir ». En plein débat sur la question du stationnement, il était important d'offrir au quartier, une solution durable et évolutive dans ses usages. L'enjeu étant de présenter une meilleure gestion du parc automobile au sein du quartier de Moulon, qui offre un stationnement intelligent (mutualisation et foisonnement).Véritable équipement mutualisé, le parking silo accueille des usages diversifiés. Ainsi, le rez-de-chaussée est consacré au stationnement public tandis que les places du 1er étage sont destinées au stationnement du personnel communal des équipements publics environnant (groupe scolaire de Moulon, crèche, mairie annexe, etc.), tandis que le 2ème étage sera réservé pour l'hôtel à proximité, qui sera livré fin 2022.Les 3ème, 4ème et 5ème étages sont réservés aux propriétaires et locataires des opérations de logements environnantes, aux logements étudiants et aux commerçants du quartier de Moulon.Le groupement a ainsi prévu une circulation verticale des véhicules par une rampe circulaire afin que les usagers puissent accéder directement à leur étage sans avoir à traverser d'autres volumes.Une architecture basée sur l'expression d'une structure forte et raffinéeChoisis à l'issue d'une consultation finalisée en 2017, GaP architectes mandataire associé à Un1on ont opté pour une mise en valeur de la structure du bâtiment et de son mode de construction.Ainsi, l'ouvrage ne présente pas d'habillages ou de traitements architecturaux appliqués sur une ossature. La structure elle-même constitue les façades qui sont constituées de colonnes en béton blanc coulé en place et de rives en béton blanc préfabriqué. Ces dernières sont marquées par un rainurage uniforme permettant d'atténuer la présence des joints de préfabrication.Les colonnes ont un diamètre variable suivant les étages allant progressivement de 40 cm au rez-de-chaussée à 20 cm au niveau du dernier étage.Les rampes sont en béton armé coulé en place. Elles apparaissent derrière la façade et sont l'occasion d'un traitement singulier de l'angle Nord-Est qui ouvre l'espace intérieur de l'ilot et éloigne la circulation des véhicules des bâtiments voisins.La rampe circulaire, à l'angle Nord-Est du bâtiment, permet de gérer efficacement le vis-à-vis entre le parking et la résidence étudiante qui lui fait face.Une solution architecturale qui traite les nuisances inhérentes à un parkingLa structure de la façade permet de « filtrer » la perception des véhicules stationnés dans le parking depuis l'espace public. Les colonnes, positionnées au premier plan, atténuent leurs présences. Le dispositif des garde-corps galvanisés et des tôles qui les supportent participent à cette mise en distance des véhicules sans masquer totalement leur présence.L'éclairage intérieur du parking, nécessaire à son fonctionnement, permet d'assurer la mise en lumière du bâtiment. Des lignes de luminaires LED de faible diamètre ont été installées perpendiculairement aux façades, le long des circulations horizontales des plateaux de stationnement.Au niveau des rampes la disposition des appareils d'éclairage rayonnants permet de mettre en valeur le mouvement ascendant des véhicules.De nuit, ce dispositif assez simple révèle la configuration de l'espace intérieur du parking. La lumière est diffusée à travers la trame des colonnes des façades et les grilles caillebottis des fermetures du rez-de-chaussée et des garde-corps.Maitre d'ouvrage : DReAM – COGEDIM – EIFFAGE IMMOBILIER – VINCI IMMOBILIERMaître d'œuvre : GaP architectes (mandataire) et Un1on (associé) en groupement avec EPDC (bureau d'étude généraliste), MEBI (économiste),Maitre d'exécution : Atelier Pascal ColinMaître d'œuvre urbaine paysagiste : Atelier de paysages Bruel DelmarEntreprise générale : CMEGCapacité : 317 places réparties sur 5 niveaux