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Il y a 3 ans et 29 jours

EurObserv’ER publie le Baromètre Éolien 2022

Chiffres clés du secteur éolien dans l'Union européenne en 202111,3 GW : Nouvelle capacité éolienne installée dans l'UE27 en 2021 (10,4 GW en 2020)187,8 GW : Capacité éolienne totale installée dans l'UE27 fin 2021 (177,0 GW en 2020)384,9 TWh : Production d'électricité éolienne dans l'UE27 en 2021 (397,4 TWh en 2020)0,6 GW : Nouvelle capacité éolienne offshore installée dans l'UE27 en 2021 (2,5 GW en 2020)15,1 GW : Capacité éolienne offshore totale installée dans l'UE27 fin 2021 (14,5 GW en 2020)Principaux enseignements du baromètre éolien 2022 d'EurObserv'ERLes installations onshore compensent à peine une année catastrophique pour l'éolien offshore (seulement 0,6 GW mis en service). L'industrie offshore est pourtant très innovante avec des prototypes de 15 MW en phase de test, mais les contraintes liées aux autorisations de nouveaux parcs brident cette dynamique. Pour atteindre 40 % de renouvelables dans la consommation finale d'énergie en 2030, il faudrait tripler les installations. La capacité totale installée (hors Royaume-Uni) s'élève donc à 187,8 GW dans l'Union Européenne. La production d'électricité de 384,9 TWh est en baisse (397,4 TWh en 2020) mais s'explique par une année 2020 exceptionnelle en termes de vent (362,5 TWh en 2019).Tendances de l'énergie éolienne mondialeLa puissance éolienne mondiale s'élevait à 737 GW en 2020 pour une production d'électricité de 1 592 TWh. Même si les derniers chiffres pour 2021 ne sont pas encore connus, il est très probable que les nouvelles installations soient largement insuffisantes par rapport à la trajectoire de l'AIE, nécessaire pour atteindre l'objectif du scénario Net Zero, soit une augmentation de la production éolienne de 18 % par an sur la période 2021-2030. Notons tout de même des déclarations ambitieuses aux États-Unis visant une réduction de 50 % des émissions en 2030 (par rapport à 2005), malgré une capacité éolienne installée de seulement 12,7 GW en 2021 (- 25 % par rapport à 2020). La Chine a, quant à elle, installé plus de 47,6 GW sur l'année (contre 72,1 GW en 2020), avec notamment un bond sur le marché offshore (16,9 GW en 2021 contre 3,06 GW en 2020).
Il y a 3 ans et 30 jours

Grâce à une solution globale de contrôle d’accès, Dény Security met fin au cauchemar de la gestion des clés de la commune d’Igoville (27)

Située dans la vallée de la Seine, Igoville met à la disposition de ses 1.800 habitants de nombreux bâtiments (hôtel de ville, groupe scolaire, bibliothèque, salle des fêtes, crèche…) dans lesquels vont et viennent les différents services de la ville, des prestataires mais aussi les associations locales. Autant d’équipements municipaux qu’il convient de sécuriser et pour lesquels la gestion des trousseaux de clés peut vite devenir un véritable casse-tête. Un phénomène auquel Nathalie Breemeersch, élue maire de la ville en juin 2020, ainsi que son équipe municipale ont rapidement été confrontées. Pour y remédier, la collectivité s’est entourée de l’expertise de Dény Security qui, en plus d’un accompagnement dans la conception de leur organigramme, leur a proposé une solution hybride alliant contrôle d’accès mécanique et électronique. Simplifier la gestion des clés tout en gagnant en sécurité A l’instar de toutes les communes, celle d’Igoville dispose de plusieurs bâtiments dotés d’accès principaux extérieurs et de salles intérieures jusque-là verrouillés de façon ordinaire, ce qui multiplie d’autant plus le nombre de trousseaux à gérer. Entre les passes perdus ou non restitués qui posent des problèmes de sécurité, la difficulté était souvent d’identifier la bonne clé correspondante à la bonne porte et ce, malgré une armoire dédiée avec un système de numérotation. Mais au-delà, la priorité de Nathalie Breemeersch, maire d’Igoville, était, dans le cadre du plan communal de sauvegarde, de pouvoir accéder à tout moment, à n’importe quel local et de l’ouvrir très facilement pour intervenir en cas de besoin. Durant un an, l’équipe municipale a alors mené une profonde réflexion pour trouver la solution : « une clé universelle pour tout ouvrir, presque magique » explique en souriant la maire de la commune. Après consultation de plusieurs entreprises, Dény Security s’est très vite imposé. Outre l’offre globale pérenne proposée qui va du contrôle d’accès jusqu’aux logiciels de gestion, c’est la qualité de l’accompagnement pour les aider à bien définir leurs besoins et ainsi concevoir leur organigramme, qui les a définitivement convaincu. Contrôler la périmétrie des bâtiments grâce au contrôle d’accès autonome Afin de protéger les accès des bâtiments municipaux, les cylindres électroniques Optimal Lock Mifare® sont en cours d’installation sur les entrées principales extérieures et reliés au logiciel de contrôle d’accès Logyca. Grâce à celui-ci, l’équipe gestionnaire des clés, composée de 3 personnes de la mairie, délivre ainsi librement des badges aux personnes habilitées pour entrer/sortir selon des horaires prédéfinis. En cas de problème, elle peut les désactiver rapidement et contrôler l’historique des événements. L’autre intérêt de cette solution pour la ville réside dans sa simplicité et sa rapidité de mise en œuvre en lieu et place des anciennes serrures. Totalement autonome, elle ne nécessite aucun tirage de câble jusqu’à la porte (alimentation par pile), ce qui représente une économie non négligeable en coût de déploiement. Sécuriser les accès annexes intérieurs en mécanique A l’intérieur des bâtiments municipaux, toutes les portes ne nécessitent pas un contrôle d’accès électronique. C’est la raison pour laquelle Dény Security a recommandé à la commune d’Igoville d’installer le cylindre mécanique SATYX Twin® qui, outre une puissance combinatoire très élevée grâce à 24 éléments de codage différents, présente deux particularités : – une clé réversible brevetée, dotée d’importantes variures, qui réduit considérablement les risques de copie illégale et ce d’autant plus que toute reproduction est soumise à validation préalable par l’équipe gestionnaire des clés, puis réalisée uniquement par Dény Security. Autre atout, par le simple ajout d’un Clip Tag sur l’anneau de la clé, les 3 passes généraux verrouillent/déverrouillent toutes les serrures qu’elles soient mécaniques ou électroniques. Une véritable révolution pour Nathalie Breemeersch qui devait auparavant « se déplacer en permanence avec un trousseau de clés digne de Passe-Partout », – une fonction 2 en 1, qui en cas de perte ou de vol du passe général ou d’un passe partiel, offre la possibilité de commander un 2ème jeu de l’ensemble des clés pour ré-encoder les cylindres, sans les changer, et ainsi désactiver la clé égarée. Pour définir avec précision qui peut entrer, où, quand, avec quelle clé mais aussi identifier le nombre de passes nécessaires, Dény Security a accompagné l’équipe municipale tout au long de la conception de l’organigramme mécanique. En complément, celle-ci dispose du logiciel Logiclés pour consulter en ligne la dernière version de l’organigramme, l’historique des commandes mais surtout pour gérer facilement l’ensemble des trousseaux. Finies les clés non rendues par une association par exemple ! Désormais, chaque personne qui reçoit un passe est enregistrée. En cas de non restitution à la date prévue, une alerte est automatiquement envoyée par mail ou SMS. Préserver le patrimoine historique Installée depuis 1990 dans le château du centre bourg édifié vers 1740, la mairie d’Igoville dispose de portes hors norme, en particulier celles de la salle des mariages. Pour les sécuriser sans dénaturer le style de l’époque, Dény Security s’est appuyé sur le savoir-faire de la Maison Fontaine, son activité de serrurerie d’art décorative. Ensemble, ils ont développé une solution sur-mesure dans laquelle le cylindre mécanique SATYX Twin® s’intègre harmonieusement. A terme, une douzaine de bâtiments municipaux vont être équipés ce qui représente environ 200 cylindres mécaniques et électroniques actuellement en cours d’installation par l’équipe technique de la mairie, préalablement formée par Deny Sécurity. http://www.deny-security.com/
Il y a 3 ans et 31 jours

Nouvelles infrastructures et projet d’investissement inédit pour la coopérative vendéenne UAB

UAB, 1ère coopérative d’achat des métiers du bois en France Située à la Ferrière « capitale des coopératives artisanales », l’UAB - Union des Artisans du Bois - a été créée en 1981 et n’a cessé de se développer. En 2021, elle a affiché une augmentation de 24% de son chiffre d’affaires pour atteindre 112 M€. Avec 400 adhérents en Vendée, Charente et Charente Maritime et 200 collaborateurs, la coopérative vendéenne est aujourd’hui la 1ère coopérative d’achat des métiers du bois en France. Entreprise humaine, solidaire et de proximité, l’UAB a basé son modèle économique sur la puissance du collectif. Sa vocation est d’apporter à ses adhérents - menuisiers, charpentiers, agenceurs, ébénistes, cuisinistes, plaquistes, étancheurs – tous les produits nécessaires à leur activité et de les accompagner au quotidien dans chacune de leurs fonctions (achats et logistique, technique, vente et communication, pilotage et gestion). Des nouvelles infrastructures performantes pour mieux accompagner les adhérents En 2018, dans un contexte de forte croissance, avec la volonté d’accompagner toujours mieux ses adhérents et d’améliorer la qualité de service, le conseil d’administration de l’UAB valide un programme d’investissement d’un montant de 7 millions d’euros visant à la construction sur son site de 2 bâtiments performants et structurants. Le premier, livré en octobre 2020, est un bâtiment logistique de 4.000 m2 dédié aux menuiseries extérieures et comprenant 2 zones : une zone de 2.500 m² pour le stockage des menuiseries sur 3 niveaux et une zone de 1.500 m² pour la manutention des menuiseries. Le second, livré en avril 2021, est le siège social de la coopérative. Le bâtiment administratif représente 2.000 m2 réalisés sur 3 niveaux. Avec l’objectif de réaliser un ensemble en cohérence avec son cœur de métier, l’UAB fait le choix d’un bâtiment en bois, fait de panneaux en lamellé croisé (CLT) réalisés par l’entreprise Piveteau basée à 20 km de l’UAB. Il s’agit de la première réalisation en Vendée de ce type pour l’entreprise PIVETEAU, un des fleurons de l’industrie vendéenne et partenaire privilégié de la coopérative UAB. Un nouveau programme d’investissement inédit dans l’histoire de l’UAB Avec 15 000 m2 de surface couverte supplémentaire, l’UAB souhaite se donner les moyens d’augmenter encore ses capacités de stockage, de rationaliser son organisation, de proposer de nouveaux services à ses adhérents à l’image d’un atelier de découpe de panneaux, et enfin d’améliorer la sécurité et le confort de travail de ses collaborateurs Ce nouveau projet, d’un montant de 15 millions d’euros et dont le démarrage est envisagé sur le second trimestre 2022, est l’investissement le plus significatif de l’histoire de la coopérative. Il témoigne à nouveau de la dynamique de l’UAB et de son ambition d’accompagner au mieux le développement de ses artisans adhérents. L’UAB, en chiffres 400 adhérents en Vendée, Charente et Charente Maritime 200 collaborateurs 112 M€ de CA un site de 100.000 m² avec 35.000 m² de bâtiments couverts (et bientôt 50.000 m2) 2.000 m² de salle d’exposition 10.000 références produits
Il y a 3 ans et 31 jours

Milliken signe le projet d'aménagement des bureaux de Pega

Pega a confié à Tétris, spécialiste de la conception et de la construction, le soin de créer un nouvel environnement de travail qui répondrait à leurs besoins, tout en reflétant l'identité et les valeurs de l'entreprise.Approche designPour ses bureaux unifiés, le client souhaitait disposer d’un espace qui favoriserait le travail collaboratif entre ses employés. Tétris a répondu au cahier des charges en proposant une variété d'environnements différents qui facilitent désormais les interactions professionnelles quotidiennes. Parmi ceux-ci figurent un café, des zones de réunion informelles, une salle de conférence high-tech, des bureaux partagés et des espaces pour le brainstorming créatif. Deux collections de moquettes modulaires Milliken ont été sélectionnées pour habiller certaines des principales zones fonctionnelles du bâtiment.En entrant dans les bureaux de Pega, le visiteur est accueilli dans un espace aux couleurs vives par Dissident 2.0, la moquette modulaire texturée de luxe à poils bouclés de Milliken. Le motif aléatoire est décliné dans les tons bleus clairs d'Oppidan et comprend des dalles Dissident Transition, plus loin dans la zone d'entrée, qui invitent à passer aux bleus plus sombres et plus profonds d'Overground. Dans cette zone de réunion adjacente et décontractée, le mobilier s’intègre parfaitement au revêtement de sol Dissident d'un bleu vif, inspirant un sentiment de confort et de bien-être.Pour le vaste espace de travail ouvert, les dalles Woven Colour de la collection Crafted Series de Milliken s'enfoncent profondément dans l'espace en un triangle géant aux tons dorés d'Antique. Celui-ci accueille une luxueuse zone de réunion. Le revêtement de sol s'harmonise parfaitement avec les chaises hautes et les écrans muraux jaune soleil, créant ainsi un espace lumineux engageant.Plus loin dans le bureau, une autre zone de réunion informelle est délimitée par une courbe prononcée de Woven Colour en orange vif. Le mobilier et l'écran coordonnés font de cette zone de collaboration un endroit parfaitement conçu pour stimuler l'esprit et favoriser la pensée créative et le brainstorming.Pour la salle de conférence moderne de Pega, Woven Colour a également été choisi comme revêtement de sol, cette fois en Indigo, coordonné avec les revêtements muraux bleus et renforçant l'identité de marque de l'entreprise. Les textures de Woven Colour contrastent efficacement avec le système de bureaux de conférence lisse, épuré et à la pointe de la technologie.Crafted Series est une moquette tuftée, texturée et bouclée, inspirée par la nostalgie des matières faites à la main, associée à la puissance et aux performances de la technologie textile moderne d’impression spécifique à Milliken. En choisissant un mélange audacieux de couleurs, le motif constitue un excellent moyen de délimiter les zones fonctionnelles clés de l'espace de travail de Pega en utilisant à la fois la texture et la teinte.Performances acoustiquesLes deux modèles de moquettes choisis pour l'aménagement intérieur des bureaux Pega bénéficient d’une sous couche acoustique spécifique à Milliken. La moquette Dissident 2.0 est équipée de Comfort Plus, son dossier haut de gamme qui, dans ce grand bureau ouvert, joue un rôle crucial dans la gestion de l'acoustique. Avec des performances d'absorption du son allant jusqu'à 33 dB, ce revêtement réduit considérablement le bruit ambiant provenant des équipements de bureau et des collaborateurs qui parlent et se déplacent dans l'espace. Pour les différents espaces de travail de Pega, cela contribue de manière importante au bien-être des employés en améliorant la concentration et la productivité, tout en offrant un confort luxueux sous les pieds et en réduisant la fatigue musculaire des jambes.Les performances acoustiques de Dissident se retrouvent dans le couloir vitré, flanqué de salles de réunion de chaque côté. Le bleu clair d'Oppidan a été installé dans ces salles de réunion et s'harmonise parfaitement avec les tissus des sièges.Design durableComme tous les produits Milliken, Crafted Series et Dissident 2.0 ont de solides références en matière de durabilité. Les deux modèles sont certifiés GuT, TUV et Green Label Plus pour la qualité de l'air intérieur. Ils sont vérifiés EPD et certifiés BRE. Crafted Series, comme toutes les gammes de revêtement de sol de la marque, est une collection modulaire neutre en carbone.Client : Pegasystems Localisation : Paris, France Agence de design d’intérieur : Tétris Design & Build Dalles : Dissident 2.0, Crafted Series Superficie : 900 m2
Il y a 3 ans et 31 jours

En Espagne, l'éolien porté par des vents favorables

"Ici, on est sur un terrain propice", assure Joaquin García Latorre, directeur de projet chez Enel Green Power España, en désignant les gigantesques mâts dressés sur les hauteurs de Villar de los Navarros, village d'une centaine d'âmes de la région de Saragosse (nord-est).Le groupe hispano-italien a choisi ce site bien exposé au vent pour implanter l'une des plus grandes fermes éoliennes du pays : le parc Tico Wind, regroupant 43 turbines d'une puissance globale de 180 mégawatts-heure (Mwh)."Ce parc est entré en phase de production en novembre" et sera pleinement opérationnel "d'ici un mois", explique Joaquin García Latorre, alors que des ouvriers s'affairent autour de ces immenses machines, culminant à plus de cent mètres de hauteur."Il y a ici entre 2.500 et 3.000 heures de vent par an. Cela signifie que nous pourrons produire près de 471 gigawatts-heure (GWh) annuellement", soit "l'équivalent de la consommation de 148.000 foyers", ajoute le responsable d'Enel.De la Galice au Pays basque en passant par l'Andalousie, les projets de ce type se multiplient depuis plusieurs années en Espagne, deuxième pays d'Europe derrière l'Allemagne et cinquième pays au monde en matière de puissance éolienne installée.Selon le gestionnaire du réseau électrique espagnol, l'éolien est devenu la première source d'électricité dans le pays l'an dernier avec 23% contre 21% pour le nucléaire et 17% pour le gaz."L'éolien bénéficie d'une situation favorable", même s'il existe encore "des freins" à son développement, très dépendant des enchères organisées par le gouvernement, juge Francisco Valverde Sanchez, spécialiste du secteur au cabinet Menta Energia.Après un boom au début des années 2000 grâce à l'octroi d'aides publiques, la filière avait subi un brusque coup d'arrêt en 2013, suite à l'arrêt des subventions en pleine crise économique.Depuis, elle est repartie de l'avant : la puissance installée de l'Espagne,qui accueille au total 1.265 parcs éoliens, est ainsi passée de 23,4 gigawatts en 2018 à 28,1 gigawatts en 2021, selon l'Association espagnole des entreprises éoliennes (AEE)."Grenier énergétique"Nombreuses zones peu peuplées, cadre juridique porteur, tissu industriel de pointe... "L'Espagne est actuellement l'un des marchés les plus intéressants pour les investisseurs", souligne Juan Virgilio Márquez, directeur général de l'AEE.Troisième exportateur mondial d'aérogénérateurs, le pays accueille plusieurs poids lourds des renouvelables, à l'image d'Iberdrola ou de Naturgy. "Cela explique le dynamisme du secteur" et "l'appétit" qu'il suscite, insiste M. Márquez.Un appétit qui va au-delà des seuls acteurs de l'énergie : en novembre, le multimilliardaire espagnol Amancio Ortega, fondateur de Zara, a ainsi injecté 245 millions d'euros dans un parc du nord-est du pays.Cette dynamique va-t-elle se poursuivre? En 2020, Madrid s'est engagé à porter d'ici 2030 la part du renouvelable (éolien, solaire...) dans l'électricité à 74% contre 47% actuellement. Ce qui induit la mise en service de 22 gigawatts en huit ans.Pour atteindre cet objectif, le gouvernement compte sur l'essor de l'éolien offshore, à ce stade balbutiant, mais pour lequel l'Espagne dispose d'un fort potentiel, avec ses milliers de kilomètres de côtes."Il s'agit d'un objectif ambitieux" qui implique "d'accélérer encore le déploiement" du secteur, relève Francisco Valverde Sanchez. Ce qui ne pourra se faire, selon lui, qu'à condition d'alléger "la bureaucratie", qui retarde nombre de dossiers.Selon l'AEE, près de 600 projets sont actuellement en cours d'examen par les services de l'Etat. Dans le cadre de son plan de réponse économique à la guerre en Ukraine, Madrid s'est engagé à accélérer la procédure pour les projets inférieurs à 75 MW.L'Espagne "dispose des ressources suffisantes pour devenir le premier pays européen pour la production et l'exportation d'énergies renouvelables", indispensables pour "l'indépendance énergétique" de l'UE, a insisté mercredi le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez.Un message relayé par l'ensemble de la filière depuis l'invasion russe de l'Ukraine. "L'Espagne dispose d'un grand potentiel éolien (...) Elle pourrait devenir le grenier énergétique de l'Europe", résume Juan Virgilio Márquez.
Il y a 3 ans et 35 jours

Loi Climat et Résilience : publication de l’ordonnance encadrant l’aménagement des territoires littoraux exposés au recul du trait de côte

Ce changement est certain et le simple endiguement ne permettra pas de le combattre dans la durée.Le recul du trait de côte impose la recomposition des territoires littoraux concernés en anticipant la relocalisation progressive des habitations et des activités affectées par l’érosion. A cet effet, dans le prolongement des premières dispositions votées dans la loi Climat et Résilience, des mesures complémentaires sont introduites par voie d’ordonnance, présentée en conseil des ministres ce mercredi 6 avril 2022.Pour sécuriser et encadrer les conditions d’acquisition par la puissance publique de biens exposés au recul du trait de côte, l’ordonnance définit tout d’abord une méthode à privilégier pour évaluer la valeur de ces biens, à horizon de 30 ans. La valeur d’un bien immobilier est en priorité déterminée par comparaison avec des biens similaires situés dans la même zone d’exposition à l’érosion. En l’absence de telles références, une décote proportionnelle à la durée de vie résiduelle prévisible peut être appliquée à la valeur d’un bien similaire situé hors zone d’exposition au recul du trait de côte.En outre, un nouveau type de bail réel est créé. Le bail réel d’adaptation à l’érosion côtière pourra être conclu entre un bailleur public et un preneur sur des ouvrages et bâtiments dans les zones exposées au recul du trait de côte, pour une durée comprise entre 12 et 99 ans. Cet outil comprend un mécanisme de résiliation anticipée, en fonction de l’évolution de l’érosion, si la sécurité des personnes et des biens ne peut plus être assurée. Afin de prendre en compte les conditions d’acquisition du bien et de pouvoir financer les opérations de renaturation à terme, le preneur s’acquitte d’un prix à la signature du bail et d’une redevance pendant sa durée. Le prix de cession du bail est par ailleurs encadré pour prévenir des situations où les droits réels seraient cédés à une valeur disproportionnée au regard de la durée de vie résiduelle du bien.Enfin, l’ordonnance ouvre la possibilité de déroger à certaines dispositions de la loi littoral, notamment l’obligation de construire en continuité de l’urbanisation existante, lorsque ces dispositions empêchent la mise en œuvre d’une opération de relocalisation de biens ou d’activités menacés dans des espaces moins soumis au recul du trait de côte.Ces dérogations ne peuvent intervenir que dans le cadre d’un contrat de projet partenarial d’aménagement (PPA) ayant pour objet la recomposition spatiale du territoire d’une commune exposée au recul du trait de côte. Elles sont uniquement mobilisables lorsque les constructions, ouvrages ou installations menacés par l’évolution du trait de côte ne peuvent pas être relocalisés au sein ou en continuité de l’urbanisation existante, après accord du représentant de l’Etat dans le département ou du ministre chargé de l’urbanisme, et après avis de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites. Ces dérogations ne peuvent pas être accordées en cas d’atteinte excessive à l’environnement ou aux paysages.Ces contrats de PPA sont d’ores et déjà expérimentés sur trois territoires pilotes (Lacanau, Gouville-sur-mer, et Saint-Jean-de-Luz), qui bénéficient de 10M€ de France Relance.Quelques chiffres :20.000 km de littoral français dont 22% des zones côtières soumises à un phénomène d’érosion. Aucune région côtière française n’est épargnée par le phénomène du recul du trait de côte650 km de littoral en recul, dont 270 km à une vitesse moyenne de 50 cm par anUne densité de population sur les côtés actuellement 2,5 fois plus élevée que la moyenne nationale, avec une tendance d’évolution prévue à la hausse
Il y a 3 ans et 35 jours

L’ÉCLAIRAGE LED INTELLIGENT D’EAS SOLUTIONS ENCORE PLUS RENTABLE FACE A LA FLAMBÉE DES PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ !

Avec la flambée des prix de l’électricité, il est crucial pour les entreprises de baisser drastiquement leur consommation d’énergie. La rénovation d’un ancien éclairage énergivore par de nouvelles solutions d’éclairage LED intelligent est un moyen sûr, rapide et efficace d’y parvenir. Instantanément, l’éclairage LED connecté permet d’économiser entre 75 et 95 % sur les dépenses énergétiques et apporte une meilleure efficacité lumineuse ainsi qu’un confort visuel accru. Comme l’explique Didier Petit-Brisson, CEO d’EAS SOLUTIONS, « l’éclairage représente la solution la plus directe à mettre en place pour économiser immédiatement l’énergie. Concernant l’industrie et la logistique par exemple, c’est l’un des seuls postes dont l’optimisation n’a pas d’incidences sur la fabrication et le stockage. Chaque luminaire LED est entièrement paramétrable et modifiable une fois installé. Doté d’intelligence embarquée avec des capteurs de mouvements et de luminosité, il éclaire à bon escient, uniquement où cela est nécessaire. Si un luminaire fonctionne 90% du temps à 10% de sa puissance, on arrive à une consommation extrêmement basse, de l’ordre de 5W à 15W par luminaire ». Les possibilités sont infinies. L’éclairage intelligent contribue à augmenter l’efficacité, la productivité et la sécurité du site, sans oublier le bien-être de ses occupants en asservissant la solution à la lumière naturelle. Il prolonge également la durée de vie du luminaire à plus de 200.000 heures, permettant à EAS Solutions d’offrir des garanties commerciales allant de 5 à 10 ans. Depuis 13 ans, EAS SOLUTIONS a déjà permis à plus de 1000 clients d’économiser 395 millions de kWh et d’éviter le rejet dans l’atmosphère de 141 410 tonnes de C02. L’OFFRE LOCATIVE, UNE SOLUTION ADAPTÉE :  Face à la hausse du prix du kWh, EAS SOLUTIONS propose de « dématérialiser » l’éclairage avec des solutions locatives innovantes d’éclairage LED intelligent. L’offre locative jusqu’à 60 mois « Solution Lumière Nouvelle Génération » d’EAS SOLUTIONS porte majoritairement sur des solutions d’éclairage garanties 10 ans avec des durées de vie de plus 200.000 heures. Pour l’entreprise, les avantages sont immédiats comme le démontre l’étude de cas ci-dessous : Relamping d’un entrepôt logistique d’une superficie de 45 000 m2 avec l’offre locative 60 mois d’EAS SOLUTIONS : L’entrepôt logistique est en activité 6 jours par semaine et 24h/24, toute l’année. Initialement, il était équipé de 542 luminaires Sodium 460 W y compris le Ballast (soit une puissance totale de 249,32 kW) qui nécessitaient une maintenance dont le coût était de 6.500 € H.T /an. Le relamping de l’entrepôt qui améliore considérablement la qualité de l’éclairage, comprend 542 luminaires LED intelligents 147 W dont le coût total s’élève à 287.000 € H.T. L’installation de la nouvelle solution d’éclairage LED intelligent avec capteurs de présence et de luminosité, génère instantanément de très importantes économies qui se traduisent par : –             une diminution de la facture d’électricité de 270.345 €/an, en se basant sur un prix du kWh de 0,15 €, soit une économie de 22.529 € H.T/mois. –             la suppression de la maintenance annuelle de 6.500 € H.T /an. Avec l’offre locative sur 60 mois « Solution Lumière Nouvelle Génération » d’EAS SOLUTIONS, les mensualités du relamping s’élèvent à 5.370,73 € H.T, entraînant une économie nette de 17.158, 27€ H.T/mois sur la consommation et de 542 € H.T/mois sur la maintenance. EAS Solutions donne la possibilité pour une mensualité supplémentaire à la fin du contrat de location de devenir propriétaire de l’installation qui est encore garantie 5 ans. Sur 5 ans, l’économie globale réalisée s’élève à 1.056.655 € H.T et, sur 10 ans, l’économie globale réalisée (économies d’énergie et de maintenance) atteint 2.440.880 € H.T. Sans l’offre locative, l’investissement de cette nouvelle installation serait amorti en 13 mois.   A propos d’EAS SOLUTIONS EAS SOLUTIONS, spécialiste des éclairages LED professionnels depuis 2009, innove auprès de grands groupes de l’industrie, du tertiaire, de la distribution et de l’agroalimentaire avec des solutions d’éclairage LED à forte valeur ajoutée technique et des gammes de produits technologiques de haute fiabilité qui permettent d’économiser jusqu’à 90 % d’énergie. S’appuyant sur une équipe ayant 30 ans d’expérience dans les composants électroniques, l’entreprise et ses bureaux d’étude accompagnent les clients dans le choix et l’installation de produits d’éclairage LED intelligents. Pour répondre aux besoins de sa clientèle, EAS SOLUTIONS sélectionne auprès de fabricants leaders mondiaux, les systèmes d’éclairage LED les plus performants et, parallèlement, développe et fabrique près de Bordeaux des produits LED « Made in France » de haute qualité avec des solutions de gestion d’éclairage adaptées, notamment pour les installations fonctionnant 24H/24. www.eas-solutions.fr
Il y a 3 ans et 37 jours

Chauffage et rafraîchissement : Acova FASSANE NEO, le radiateur réversible double fonction

Portées par les aides de l’état et la RE2020 pour favoriser la rénovation énergétique tout en visant la neutralité carbone, les PAC ont le vent en poupe et notamment les modèles air/eau dont les ventes ont augmenté de 57% en 2021 selon les derniers chiffres publiés par UNICLIMA. Offrant un rendement particulièrement élevé, le radiateur Acova FASSANE NEO a été spécialement conçu pour s’intégrer à ces installations basse température, en constructions neuves ou en rénovation. Utilisé avec une PAC air/eau réversible ou géothermique, il bénéficie ainsi d’une double fonction : il chauffe en hiver et rafraîchit aussi l’habitat en été ! LE CONFORT SANS CONCESSION À BASSE TEMPÉRATURE L’installation d’une pompe à chaleur nécessite des radiateurs aux performances élevées pour optimiser leur rendement et garantir des économies d’énergie. Bénéficiant de la technologie NEO, Nouvelles Energies Optimisées, le radiateur réversible Acova FASSANE NEO combine la puissance de la convection et le confort du rayonnement pour offrir la température souhaitée de manière réactive. ACOVA FASSANE NEO ET PAC, DES TEMPÉRATURES AGRÉABLES TOUT AU LONG DE L’ANNÉE Confort d’hiver En mode chauffage central, Acova Fassane Neo, alimenté par une PAC air/eau réversible ou géothermique, fonctionne comme un radiateur traditionnel. Le réglage des ventilateurs s’effectue en fonction de la puissance recherchée (3 vitesses au choix). Ils s’activent lorsque la température d’arrivée d’eau est supérieure à 25°C et la température de l’air est au moins 2° C inférieure à celle-ci. Lorsque l’écart est minime, les ventilateurs s’arrêtent. Confort d’été Durant les jours de fortes chaleurs, le radiateur Acova Fassane Neo, raccordé à ces types de pompes à chaleur, rafraîchit alors l’intérieur de l’habitat. Les ventilateurs s’allument lorsque la température de l’eau rafraîchie est inférieure à 21°C et la température de l’air au moins 2°C supérieure à celle-ci. A l’inverse, ils s’éteignent lorsque la température de l’eau de refroidissement dépasse les 21°C ou lorsque la température de l’air approche celle de l’eau à 2°C. Deux fois plus compact qu’un radiateur traditionnel à puissance équivalente, Acova FASSANE NEO permet de chauffer et rafraîchir de très grands volumes avec des modèles de pompes à chaleur basse température (air/eau réversible ou géothermique) dotées d’un meilleur coefficient de performance, jusqu’ici réservé au plancher chauffant et ventilo-convecteurs. LA PUISSANCE DE LA CONVECTION ET LE CONFORT DU RAYONNEMENT Horizontal ou vertical, il est composé en face avant d’un corps de chauffe entièrement irrigué d’eau qui délivre sa puissance en privilégiant le rayonnement. En partie arrière, un échangeur en cuivre et aluminium performant est associé à des ventilateurs ultra-plats qui, activés, génèrent un flux d’air à contre-courant de l’échangeur pour une meilleure efficacité thermique et une convection accélérée. Pour un confort parfait, le brassage d’air est imperceptible. Enfin, une attention particulière a été portée sur l’acoustique. Deux isolants phoniques encadrent l’échangeur pour le rendre quasi-silencieux. LA QUALITÉ SIGNÉE ACOVA Fabriquée en France, cette solution de chauffage et de rafraîchissement innovante bénéficie de la qualité reconnue des radiateurs décoratifs de la marque Acova : . profil allégé grâce à ses lignes bizeautées, . tête thermostatique et insert design, . habillage latéral et grilles de sorties d’air en acier, . disponible dans les 46 teintes du nuancier Acova. http://www.acova.fr/
Il y a 3 ans et 37 jours

Intensité de la vie ou fuite en avant ? L’habitat en première ligne

Le XXIe siècle marque un tournant dans l’histoire de l’humanité. Un tournant qui nous concerne tous personnellement, et qui doit être pris collectivement si nous voulons nous ouvrir de nouvelles perspectives. Au cœur de cet enjeu : l’habitat. Chronique de l’intensité. Il y a bien sûr les conflits liés au rééquilibrage des puissances dans le monde, […] L’article Intensité de la vie ou fuite en avant ? L’habitat en première ligne est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 38 jours

La France atteint un niveau record de capacités électriques renouvelables en 2021 surtout grâce au solaire

Hydroélectricité, éolien, solaire, bioénergies... La puissance du parc électrique renouvelable s'élevait fin 2021 à 59.781 megawatts (MW), indique le Panorama de l'électricité renouvelable, élaboré par le Syndicat des énergies renouvelables, RTE, Enedis et l'Agence ORE (Opérateurs de Réseaux d'Energie).Le pays a gagné l'an dernier près de 4 gigawatts supplémentaires. La puissance du parc solaire s'élève à 13.067 MW. En 2021, il a gagné 2.687 MW, un niveau trois fois supérieur à celui de 2020 et un boom particulièrement marqué au dernier trimestre. Il faudra faire encore mieux ces deux prochaines années, si le pays veut tenir son objectif fixé dans la loi (20.100 MW à fin 2023).Dans l'éolien, 1.202 MW ont été raccordés, tout en terrestre puisque la mise en service du premier parc offshore est attendue en avril 2022, au large de Saint-Nazaire. C'est un léger rebond par rapport au point bas de 2020, mais loin de la feuille de route énergétique de la France, qui vise 24.100 MW fin 2023 (18.783 MW aujourd'hui).Les énergies renouvelables ont l'an dernier couvert à hauteur de 25% la consommation électrique de la France métropolitaine.Cette baisse de deux points par rapport à l'année précédente tient à une production renouvelable en légère baisse (117,5 TWh contre 121,2 TWh en 2020) et une consommation électrique plus importante qu'en 2020, année affectée par les confinements dus au Covid-19.Le parc hydroélectrique est stable avec une puissance installée de 25.718 MW, même niveau qu'en 2020 malgré des mises en service destinées à compenser la fin de vie de certaines installations.La filière bioénergies électriques atteint pour sa part une puissance de 2.213 MW, avec 63 MW de nouvelles capacités. La Loi Énergie-Climat fixe un objectif de 40% d'énergies renouvelables dans le bouquet de production électrique en 2030.
Il y a 3 ans et 44 jours

Accélérer le développement de la PAC hybride, une solution méconnue pour décarboner le bâtiment

L’occasion pour ces deux acteurs de rappeler les trois chantiers clés concernant le gaz dans le bâtiment pour atteindre la neutralité carbone à 2050 : la diminution drastique (de l’ordre de 60%) des consommations de gaz, le verdissement du gaz pour atteindre 100% de gaz renouvelable et le développement accéléré de la pompe à chaleur (PAC) hybride afin de limiter la pointe électrique hivernale. « Alors que la décarbonation dans le bâtiment est systématiquement associée à l’électrification massive des usages, il est urgent de rappeler que la France est le pays d’Europe le plus thermosensible électriquement » alerte Bernard Aulagne, Président de Coénove. Ne perdons pas de vue que le gaz, de plus en plus renouvelable, couvre actuellement jusqu’à 40% des besoins de puissance en hiver et que le bâtiment est responsable de 60 à 70% de la pointe électrique hivernale du fait du développement du chauffage électrique. Au-delà du fait que la technologie ne le permette pas dans toutes les configurations de bâtiment, le remplacement systématique des chaudières gaz par des PAC électriques dans les logements aurait donc des conséquences importantes sur l’équilibre offre/demande déjà tendu chaque année à l’approche de l’hiver. Il existe pourtant une solution méconnue, répondant à l’ensemble des enjeux de la transition énergétique en termes de résilience, de flexibilité, de souveraineté, de pouvoir d’achat et d’environnement : la pompe à chaleur hybride. La PAC hybride est d’ailleurs reconnue comme un vecteur indispensable à la réussite de la transition énergétique dans les visions prospectives à 2050 des acteurs majeurs de l’énergie (RTE, ADEME…). Cette solution, compatible avec le développement des énergies renouvelables, et notamment à l’utilisation de biométhane dans la chaudière, apporte aussi des bénéfices immédiats pour l'environnement, avec 30 à 40% de réduction des consommations et jusqu’à 80% des gaz à effets de serre. Elle bénéficie d’aides financières similaires à celles de la PAC électrique pour un service rendu supérieur à l’utilisateur et au système énergétique.Disposant d’une large gamme d’offres fabricants et d’un prix inférieur à celui d’une PAC électrique air-eau pour un confort équivalent, la PAC hybride peut s’appuyer sur une filière déjà opérationnelle : 15.000 entreprises « PG Professionnels Gaz » et 14 000 entreprises qualifiées « RGE PAC » dont plus de 1.000 entreprises d’ores et déjà titulaires de la mention « PAC hybride ».« La PAC hybride, c’est le meilleur des deux mondes pour un choix sans regret. Une solution compétitive qui apporte confort et sécurité d’approvisionnement pour l’utilisateur, indispensable à la résilience du système énergétique français et européen. C’est un équipement écologique qui permet de répondre aux ambitions de la rénovation tout en favorisant l’usage des énergies renouvelables locales » martèle Pascal Housset, Président de UMGCCP-FFB.
Il y a 3 ans et 48 jours

Craintes d'expulsions record avec la fin de la trêve hivernale

Le 1er avril, il sera à nouveau possible d'expulser des locataires de leur logement, à l'issue des cinq mois légaux de trêve hivernale où c'est impossible sauf exceptions.C'est la première fois depuis que le Covid-19 circule en France qu'elle n'est pas prolongée. En 2020, elle l'avait été jusqu'en juillet et en 2021 jusqu'à fin mai.Le nombre d'expulsions, après un record en 2019, avait ainsi nettement diminué. Faute de temps pour les pratiquer, mais aussi parce que la ministre Emmanuelle Wargon avait donné consigne aux préfets d'éviter les expulsions sans solution, l'État indemnisant les bailleurs.Mais cette année, fait-on savoir au ministère, "il n'y a pas de circonstances qui obligeraient à prolonger la trêve hivernale. (...) La consigne reste quand même d'une application avec beaucoup de discernement, notamment concernant des familles ou des gens de bonne foi", ajoute-t-on."Retour à la normale"La consigne aux préfets sera "dans la continuité de l'année dernière", promet-on au ministère.Pas de quoi éteindre les préoccupations des associations de lutte contre le mal-logement."Ce qu'il a été possible de faire pendant la crise, ce serait des choses qu'il faudrait absolument maintenir en 2022, pour faire en sorte qu'on ne se retrouve pas avec plein de familles expulsées derrière", souhaite Nathalie Latour, directrice générale de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) qui regroupe des centaines d'associations contre l'exclusion.Selon une étude de la fondation Abbé-Pierre sur 66 ménages expulsés, publiée mercredi, 32% d'entre eux n'ont pas retrouvé de logement fixe un à trois ans après. L'expulsion, note la fondation, a un impact sur la santé physique et psychologique, 71% des ménages faisant état de problèmes de santé ou de difficultés psychologiques. Les enfants en souffrent aussi : quatre familles sur cinq constatent une dégradation de leur bien-être et deux sur cinq un impact sur leur parcours scolaire."Notre crainte, c'est qu'en 2022, où il y a une sorte de retour à la normale dans les politiques et dans l'attitude générale, on reprenne le rythme habituel de 18.000 expulsions, plus tous ceux qui étaient en sursis", dit également Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation Abbé-Pierre.Il redoute également qu'un éventuel changement de ministre, après les élections présidentielle et législatives, ne laisse davantage les mains libres aux préfets pour expulser."Nous estimons que le nombre de situations conduisant à des expulsions va en se réduisant grâce à une politique active de prévention", a réagi la ministre du Logement Emmanuelle Wargon, s'attendant à "entre 10.000 et 15.000 expulsions sur l'année".CoupuresD'autant que le contexte social est défavorable : la flambée des prix de l'énergie pourrait grever le budget de ménages précaires et augmenter le nombre d'impayés de factures et de loyer.Car la fin de la trêve hivernale permet aussi aux fournisseurs de couper l'électricité et le gaz aux mauvais payeurs.Si l'opérateur historique EDF a promis de ne pas procéder à de telles coupures, leur préférant une réduction de puissance pour assurer un "service minimum" (lumière, réfrigérateur, recharge de téléphone), il n'a pas été suivi par ses concurrents.L'autre source d'inquiétude pour les associations concerne l'hébergement d'urgence, qui permet aux personnes sans domicile d'éviter de se retrouver à la rue.Cette année, les places créées pour l'hiver ne sont pas supprimées, comme c'était le cas auparavant. Mais malgré la fin de cette "gestion au thermomètre", réclamée de longue date par les associations, le nombre de places, d'environ 200.000 actuellement, doit passer à 190.000 d'ici à la fin de l'année. Cette réduction se fera une fois que les besoins par département auront été évalués par les préfectures avec les associations, promet-on au ministère. Un travail encore en cours.
Il y a 3 ans et 48 jours

La construction hors site poursuit sa montée en puissance sur le salon Batimat

Avec son partenaire, le Groupe Hors Site, BATIMAT est le seul salon à donner une telle visibilité à ce mode constructif à travers un espace dédié, un baromètre exclusif et des contenus riches (ateliers, colloque, rencontres...).Sujet aujourd’hui incontournable dans le domaine de la construction, la construction Hors- Site poursuit son développement en France mais reste encore loin des performances enregistrées dans les principaux pays européens. L’ACIM (Association des Construction Industrialisées et Modulaires) estime ainsi que le marché français représentait en 2019 un chiffre d’affaires de 854 M€ et un effectif de 3 688 salariés pour un volume de 439.000 m2 d’unités implantées. Du 3 au 6 octobre BATIMAT met, une nouvelle fois, en lumière ce mode constructif avec des acteurs incontournables du secteur, un espace de 3 000 m2 et des événements dédiés.Les exposantsDes start-ups : Clovis Technologies, Vestack... ;Des sociétés de conseil et de lean management : Delta Partners... ;Une offre multi-matériaux : Sybois, Rector Lesage, Containex...Parmi ces exposants, certains, déjà présents en 2019, font leur retour sur cet espace : Cougnaud, Technologies&Habitat, Avelis, Normétal.De nouveaux venus font leur apparition, et parmi eux, de grands noms tels que : Araymond (un leader de grands marchés industriels automobile), Eiffage ou ARCELOR avec Steligence®, mais aussi E-Loft, GSCM ou encore GoBo House. La participation d'ultra spécialiste comme Wieland Electric ou Ipelec ou de leaders industriels comme Araymond, valident l’accélération de l'industrialisation du secteur de la construction.Liste des exposants du secteur HORS SITE au 21 mars 2022 :Araymond, France (nouveau)Arcelormittal Europe SA, Luxembourg (nouveau)Avelis, FranceClovis Technologies, France (nouveau)Containex, Autriche (nouveau)Cougnaud, FranceCubeco, France (nouveau)Delta Partners, France (nouveau)Eiffage Construction, France (nouveau)E Loft, France (nouveau)Gobo.House, France (nouveau)Groupe Briand, France (nouveau)GSCM, France (nouveau)Ipelec, France (nouveau)Mitek Industries SAS, France (nouveau)Normetal Construction Modulaire, FrancePagin SRL / Gold Infissi SRL, Italie (nouveau)Pinnacle LGS DMCC, Émirats Arabes Unis (nouveau)Sybois, France (nouveau)Technologies et Habitats, France (nouveau)Techno Pieux, France (nouveau)Tecnostrutture, Allemagne (nouveau)Vestack, France (nouveau)Wieland electric, France (nouveau)Les événementsLes visiteurs pourront assister, chaque jour à des ateliers pratiques de 30 minutes chacun, animés par les exposants du secteur Hors site. Au total, ce sont 35 ateliers qui auront lieu durant les 4 jours du Salon. Un Colloque international du hors site sur le thème « Retrouver de la productivité et améliorer le bilan carbone » se tiendra aussi pendant le salon.Une étude inéditeAfin d’accompagner la filière de la construction Hors-Site et accélérer la reprise du bâtiment en France, BATIMAT, Campus Hors-Site et TBC créent un baromètre prospectif pour le secteur de la construction Hors-Site en France.Les premiers résultats de l’étude, dévoilés en novembre 2021, révèlent que 82 % des non- utilisateurs de cette méthode pensent y avoir recours dans le futur et 71 % que la part de la construction Hors-Site va augmenter dans les 12 prochains mois. Toutefois, le manque de connaissance sur les procédés (65 %) et sur l’écosystème des acteurs présents sur le marché (51 %) restent des freins pour un passage à l’acte. « Ce premier baromètre nous démontre bien que le Hors-Site est largement connu des professionnels, qu’ils soient utilisateurs ou non, et qu’ils éprouvent finalement beaucoup d’intérêt pour cette méthode constructive » indique de son côté Guillaume Loizeaud, Directeur de Batimat.Il ajoute : « S’il existe des attentes qui n’ont pas encore été comblées, il ne fait aucun doute que les avantages identifiés feront largement pencher la balance en faveur du Hors-Site.Un nouveau baromètre sera édité et les résultats dévoilés à l’occasion du salon BATIMAT.Une série de podcastsPour diffuser les savoirs et aider les professionnels à se former et s’informer, Pascal Chazal (CEO de Campus hors-site) anime une série de podcasts sur Batiradio, 9 épisodes sont déjà disponibles.
Il y a 3 ans et 49 jours

Il reste des opportunités CEE à saisir pour les industriels

Une transition en faveur d’économies d’énergie réellesLa 5ème période des CEE a été articulée autour d’objectifs importants pour les acteurs industriels. L’enjeu majeur est de favoriser les opérations avec de réelles économies d’énergie même si ces opérations peuvent être plus complexes. Dans l’industrie, cela se traduit notamment par la volonté de développer davantage les opérations dites spécifiques. Cela se traduit aussi par une montée en puissance des contrôles CEE sur des opérations standardisées. Par exemple, dès 2022, la récupération de chaleur sur groupes froids et sur tours aéroréfrigérantes sera soumise à des contrôles sur site. Maintien et renforcement des opérations standardiséesLe changement de période n’implique pas une remise en cause de l’ensemble du dispositif. La majorité des opérations standardisées reste en vigueur. C’est par exemple le cas des fiches sur les moteurs, sur l’isolation ou encore sur le suivi des usages énergétiques significatifs. Autant d’opportunités que peuvent saisir les industriels lorsqu’ils souhaitent renouveler leurs équipements ou réduire les déperditions thermiques sur leurs sites. Pour compléter le catalogue, de nouvelles fiches d’opportunités sont également en réflexion. Récupération de chaleur fatale, groupe froid à haute performance énergétique, pompe à chaleur haute température… De nouvelles aides pourraient arriver en cours de période et se révéler intéressantes pour les acteurs industriels.Une complémentarité forte avec d’autres dispositifsComme l’ont montré les différentes aides lancées dans le cadre du Plan France Relance, le dispositif des Certificats d’Economies d’Energie n’est pas le seul dispositif pour les industriels qui souhaitent réduire leurs factures énergétiques ou diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre. Avec France 2030, cette logique semble continuer. Les industriels peuvent saisir les opportunités pour décarboner leurs sites et utiliser le CEE comme un complément pour pouvoir lancer effectivement leurs projets. Nous sommes convaincus chez CertiNergy & Solutions que cette complémentarité entre les différents mécanismes est un véritable atout pour les industriels et que ces prochaines années seront propices au lancement de projets ambitieux et performants. Tribune d’Aurélien Giraud, Directeur du Pôle Industrie chez CertiNergy & Solutions (LinkedIn)
Il y a 3 ans et 50 jours

Le Groupe Duval prend une participation au capital de Maison Demeurance et acquiert le constructeur de maisons individuelles Bessin

Maison Demeurance s'est ainsi récemment illustrée dans la construction de maisons passives innovantes.Ces acquisitions permettront, par ailleurs, de continuer à répondre aux besoins des bailleurs sociaux tout en développant une nouvelle offre de rénovation énergétique des maisons individuelles.Cette alliance illustre par ailleurs la volonté du Groupe Duval de renforcer sa position d’acteur-clé de l'immobilier au cœur des territoires au service des collectivités.Pour Eric Duval, Président-Directeur Général du Groupe Duval : « Ce rapprochement entrepreneurial crée une alliance stratégique pour notre Groupe qui affirme ainsi son ambition d’associer à la puissance de ses métiers liés à la promotion immobilière la pertinence du modèle des maisons individuelles responsables ».Pour Louis-Victor Duval, Directeur Général Adjoint : « Cette nouvelle étape stratégique va offrir une puissance supplémentaire à nos ambitions de développement territorial. Nous sommes heureux d'entretenir la dynamique d'impact de notre Groupe familial avec des entrepreneurs régionaux incontournables et responsables dont nous partageons les valeurs ».Chiffres clés :Forts de 30 ans d’expériencePlus de 5000 maisons déjà construites, soit 500.000 m² avec des maisons allant jusqu’à 300 m²Une quinzaine d’agences réparties en Normandie, en Bretagne et en Loire-AtlantiqueUn réseau de 200 artisansUn carnet de commandes de 50 M€ de chiffre d’affaires (contrat de maisons individuelles) cette annéeL'objectif : 200 M€ annuel de chiffres d’affaires grâce à une extension des zones géographiques d'intervention, le développement du logement social et de la rénovation énergétique dont la demande ne cesse de croître.
Il y a 3 ans et 51 jours

Panneau photovoltaïque certifié bas-carbone

SOLARWATT a lancé un nouveau panneau photovoltaïque « SOLARWATT Panel classic » labellisé bas-carbone. Pour être labellisé, le panneau respecte les critères de notation définis par la CRE : une sélection de matières premières recyclées (33% de silicium recyclé) ; une fabrication à faible émission avec moins de 500 kg de CO2 rejeté par kWc ; des panneaux certifiés Certisolis, seul organisme français de certification des produits photovoltaïques à réaliser « l’Évaluation Carbone Simplifiée » exigée sur les centrales solaires et une fabrication raisonnée qui ne diminue pas la qualité du panneau d’une puissance de 375 Wp. Cet article Panneau photovoltaïque certifié bas-carbone est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 51 jours

LCA Construction Bois en plein essor

Un résultat qui témoigne de la croissance du marché avec une demande forte en matériaux bois et une augmentation des chantiers de rénovations énergétiques auxquels LCA a su répondre. Un bilan engageant pour l’entreprise vendéenne qui amorce 2022 avec de nombreux projets. La montée en puissance de la construction bois En 2021, le spécialiste de la construction gros œuvre bois et de l’enveloppe extérieur comptabilise une hausse de presque 6 millions d’euros, passant ainsi de 9,6 à 15 millions d’euros de chiffre d’affaires. Une progression conséquente, accompagnée d’une demande très forte du matériau bois en structure sur des chantiers très techniques. Cette croissance, l’entreprise a su y répondre en faisant preuve d’avant-gardisme notamment sur la rénovation énergétique hors-site. En effet, le premier chantier LCA sur le sujet remonte en 2014, l’entreprise entame aujourd’hui sa 5ème opération d’envergure aux côtés d’ALTEREA, qui vise le déploiement à grande échelle de rénovations énergétiques de logements sociaux à énergie zéro (Energie Sprong). Une belle année qui se clôture avec une distinction confirmant son potentiel, celle du Prix National de la Construction (catégorie clos-couvert) décernée par Le Moniteur.Un secteur bousculéEntre difficultés à s’approvisionner, hausse des prix, problématiques de recrutement, ralentissement des prises de décision de la commande publique lié à la COVID-19 et activité extrêmement forte, 2021 a été une année paradoxale pour le secteur bois. Cependant, LCA, approvisionnée en bois français à 75%, a su maintenir le rythme, s’adapter et anticiper pour éviter la pénurie.Une organisation interne renforcéeDébuté il y a 2 ans avec la Bpifrance, l’accélérateur de croissance a permis la création d’un management intermédiaire de pilotage des équipes.Un projet nécessaire puisque malgré un recrutement ralenti pour les acteurs de la filière bois, LCA a recruté 21 personnes dont 6 apprentis et termine l’année avec 74 salariés au total, soit 48% de plus qu’en 2020. Cette nouvelle organisation s’articule en quatre grandes activités : Grands travaux, travaux de proximité, production et fonctions supports.Pour Christophe Bonnin, co-dirigeant de LCA Bois Construction : « les perspectives de marché sont bonnes, malgré la pénurie d'emplois sur le secteur, nous recrutons de bons profils. Il nous faut être vigilant en 2022 à nouveau afin d'absorber les potentiels coups durs comme l'augmentation des prix des matériaux que nous avons vécu cette année. » Des chantiers engagés En 2022, LCA poursuit la digitalisation de ses services et des méthodes de travail afin de simplifier la communication interne et réduire la pénibilité de certaines tâches. Dans le cadre de la création de cette structure de management intermédiaire, la direction organise un transfert de savoir-faire afin de poursuivre la montée en compétences des collaborateurs. Côté recrutements, l’entreprise en attend 20 cette année et pour accueillir ces effectifs, des travaux d’agrandissement des locaux sociaux (bureaux, réfectoire et vestiaires) sont en cours. Côté innovation, LCA déploiera son atelier de fabrication d’ossature bois hors-site « WALL-E » (fabrication de mur wall.0). L’entreprise termine de livrer son 4ème chantier de rénovation énergétique d’un collège, un R+8 en région parisienne et un Lycée à Aizenay. Côté développement, LCA se positionne sur les conceptions-réalisations en renforçant l’activité entreprise générale. Un secteur bois solide, un avenir prometteur Le bois s’impose dans un milieu où il faut décarboner et va devenir un vrai choix de conception et de structure. De nombreux projets émergent, notamment grâce à la RE2020 qui met en avant les matériaux bio-sourcés dont le bois. Cette réglementation accélère le nombre de chantiers en rénovation énergétique. LCA, qui a vu son chiffre d’affaires augmenter de 50 %, en est témoin, un changement de mode de vie et de consommation s’opère. Selon la direction de LCA Construction Bois, l’avenir est à la construction intelligente qui met en avant la mixité des matériaux et qui intègre une réelle réflexion sur la mise en œuvre du chantier.Pour Edouard Bonnin, co-dirigeant de LCA Bois Construction : « Il est primordial de concevoir des projets en tenant compte de la durabilité des matériaux et en respectant les normes associées à la structure et à l’enveloppe du bâtiment. »Pour Karine Bouhier, co-dirigeante LCA : « La filière bois Pays de Loire se porte bien en termes d’activité ; les projets fleurissent sur le territoire et l’attrait du bois en tant que matériau biosourcé est favorisé par la RE2020 ; l’approvisionnement s’est détendu, mais la récente fluctuation des prix peut engendrer des inquiétudes des maitres d’ouvrage. Plusieurs projets d’extension de capacité sont en cours. Reste le nerf de la guerre : le recrutement, toujours extrêmement tendu. »
Il y a 3 ans et 57 jours

ATLANTEM DÉVELOPPE SON ACTIVITÉ PORTAIL ALUMINIUM AVEC L’EXTENSION DE SON SITE DE CARENTOIR (56)

 ATLANTEM, activité menuiserie du Groupe HERIGE, poursuit l’accélération de sa transformation. L’industriel se saisit de la montée en puissance du portail aluminium dans son activité pour créer de la croissance et de l’emploi. Il a ainsi engagé des investissements importants de l’ordre de 2,5 millions d’euros sur son site de Carentoir, dédié historiquement aux portails […]
Il y a 3 ans et 57 jours

Sylvania Lighting lance, dans le cadre d’une initiative européenne, une action d’aide humanitaire à destination des réfugiés femmes et enfants ukrainiens

« Les images vues ces jours-ci nous remplissent tous de stupeur et d’impuissance. Nous nous sommes tous reconnus dans le quotidien de ces citoyens qui, comme nous, avaient une vie installée auparavant. Vie familiale, travail, éducation sont dramatiquement impactés de jour comme de nuit. Cette initiative a pour but de les aider, en apportant en plus des moyens économiques, notre infrastructure et notre connaissance de la situation sur le terrain, atténuant ainsi les effets les plus inhumains de cette crise. Quiconque veut se joindre à cette initiative, aussi petite que soit cette aide, sera le bienvenu. Il y aura sûrement, de l’autre côté, une famille qui vous remerciera… en silence » – Simon Reed, PDG de Sylvania.   En tant qu’entreprise, Sylvania a pris la décision de venir en aide aux réfugiés ukrainiens. En impliquant tous ses employés et ses partenaires commerciaux, ainsi qu’en utilisant ses capacités logistiques, la société est déterminée à offrir de l’aide à ces personnes qui fuient leur pays et cherchent refuge en Hongrie. Après avoir contacté plusieurs organisations au cours des dernières semaines, Sylvania s’est associée à Hungarian Baptist Aid afin de soutenir les enfants et les femmes dans le besoin de la manière la plus efficace possible.   A propos de Hungarian Baptist Aid L’objectif de HBAid est d’aider les personnes en difficulté aussi bien en Hongrie qu’à l’international. Au cours des dernières décennies, HBAid est devenue l’une des plus grandes organisations d’aide en Hongrie. En tant qu’organisation d’intérêt public, dans laquelle travaillent 3000 employés à temps plein et des centaines de bénévoles, HBAid a apporté une aide de plusieurs millions d’euros.   L’objectif de Sylvania est de collecter les dons dans des boîtes à chaussures (ou cartons bien fermés) au sein de ses principaux bureaux de la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique). Ensuite, ils seront acheminés vers le siège de l’entreprise à Budapest, où son équipe locale les traitera et les distribuera aux bons endroits avec l’aide de son partenaire HBAid. Sylvania ne récolte pas de dons en argent mais se concentre plutôt sur la collecte de biens dont les réfugiés ont le plus besoin.   Sur la base de l’expérience et des conseils de HBAid, il est possible d’aider en envoyant en priorité les produits suivants : – des denrées alimentaires non périssables (par exemple, des conserves), – des articles de soins pour bébés (couches, lait, lingettes…), – des produits de soins et d’hygiène (déodorant, savon, désinfectant, dentifrice, produits d’hygiène féminine et infantile), – des couvertures polaires et draps.   Pour venir en aide aux réfugiés ukrainiens, les dons (produits listés ci-dessus) sont à envoyer à dans des boîtes à chaussures ou cartons bien fermés à : Feilo Sylvania France Opération UKRAINE 1 Avenue du Général de Gaulle 92635 Gennevilliers cedex Ils doivent impérativement parvenir au plus tard le 04 Avril 2022. Après cette date limite, Sylvania ne sera plus en mesure de transporter les produits vers la Hongrie.   Pour toute question : fr.info@sylvania-lighting.com Pour soutenir financièrement les réfugiés ukrainiens, consultez le lien de HBAid, partenaire de Sylvania : https://www.hbaid.org/ https://www.sylvania-lighting.com/fr-fr/
Il y a 3 ans et 59 jours

Barbara Pompili facilite le raccordement des énergies renouvelables, des pompes à chaleur et des bornes de recharge

De même, les coûts de raccordement des pompes à chaleur et des bornes de recharge chez les particuliers et les petits professionnels seront pris en charge à hauteur de 80%.Pour Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique : « Le coût du raccordement aux réseaux peut être un frein au déploiement de certains petits projets de production d’électricité renouvelable ainsi qu’à l’installation de pompes à chaleur, dont le développement est pourtant un enjeu essentiel de notre politique énergétique. Diminuer les coûts de raccordement va permettre d’accélérer leurs installations, notamment dans les zones rurales. C’est une avancée concrète pour faire avancer la transition énergétique du pays. » La loi climat et résilience permet d’augmenter la prise en charge par le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE) des coûts de raccordement des installations de production d’électricité renouvelable d’une puissance inférieure à 500 kilowatts. Un arrêté, qui sera publié dans les prochains jours, porte ainsi à 60 % cette prise en charge au lieu de 40 % pour les installations de production d’électricité renouvelable dont la puissance est inférieure à 500 kilowatts. Elle reste dégressive pour les puissances supérieures. Ensuite, les coûts de raccordement seront réduits pour l’équipement d’une borne de recharge électrique et pour l’installation d’une pompe à chaleur. Un projet de décret d’application de la loi Climat et résilience en cours de consultation sera ainsi soumis au prochain Conseil supérieur de l’énergie pour une publication dans les prochains jours afin de porter à 80% la prise en charge de ces coûts de raccordement. La réduction de la dépendance aux énergies fossiles, le développement des énergies renouvelables électriques et le déploiement des pompes à chaleur et des véhicules électriques sont des piliers de la feuille de route énergétique et climatique du gouvernement. Le plan de résilience présentée par le Premier ministre le 16 mars 2022 a été conçu dans cette perspective et la prise en charge bonifiée des coûts de raccordement permettra d’accélérer les déploiements de solutions vertueuses.
Il y a 3 ans et 59 jours

Découvrez l'agrafeuse cloueuse à batterie 20V R'BAT20

La puissance réglable permet de contrôler la pénétration du projectile. Son revêtement soft-grip permet une excellente prise en main. Le double interrupteur de sécurité augmente la protection de l’utilisateur.Le mode agrafeuse requiert l’utilisation d’agrafes T55 U de 15 à 25 mm. Quant au mode cloueuse, il fonctionne avec des clous T47 en T (de 15-20-30-32 mm) pouvant être utilisés dans le bois plus dur et le bois plus doux (chêne, contreplaqué, MDF et pin, sapin Douglas, etc.)Accessoires inclus : 1000 pcs (500 agrafes de 20 mm, 500 clous de 20 mm) Fonctionne avec une batterie R-BAT’20 (disponible en option) compatible avec tous les autres outils de la gamme (brico & jardin).
Il y a 3 ans et 63 jours

Bilan et perspectives pour le plan national de lutte contre le travail illégal

Quel bilan pour la lutte contre le travail illégal ? Si le travail dissimulé et l’emploi d’étrangers sans titre de travail restent les infractions les plus relevées depuis 2019, le phénomène du recours aux faux statuts (faux travailleurs indépendants, faux stagiaires…) persiste. De nouvelles formes de travail illégal sont apparues, notamment avec la numérisation et le développement des plateformes de mise en relation. Les services de contrôle ont été très mobilisés pendant la durée du plan avec plus de 120.000 actions de contrôle sur le travail illégal menées par l’inspection du travail et près de 20.000 contrôles conjoints avec l’ensemble des autres corps de contrôle impliqués dans la lutte contre le travail illégal. Sur cette période, ces contrôles ont permis de dresser 8.941 procès-verbaux, 504 fermetures d’établissements et arrêts d’activité. Près de 2 milliards d’euros de redressement de cotisations sociales ont été notifiées en 2018. Mieux réguler le travail détaché : une réforme prioritaire Au cœur de la lutte contre le travail illégal, la fraude au détachement représente un axe central. Les contrôles ont ainsi été intensifiés afin de s’assurer du respect des règles liées au détachement (égalité de rémunération, respect des durées du travail…) et lutter contre les situations de faux détachement : plus de 52.000 interventions ont été réalisées entre 2019 et 2021, donnant lieu à 187 procédures pénales, 46 suspensions de prestations de service internationales et 1.861 sanctions administratives. Des solutions alternatives ont également été développées avec les partenaires sociaux et les acteurs publics pour favoriser l’emploi local (formation, travail sur les métiers en tensions, accompagnement des branches et des entreprises…). En parallèle, le cadre juridique relatif au détachement des travailleurs a été consolidé, venant garantir de nouveaux droits aux salariés détachés, renforcer les obligations à la charge des employeurs et donneurs d’ordre, et compléter l’éventail des sanctions en cas de manquement. L’accent a également été porté sur l’accès à l’information des salariés détachés et des entreprises étrangères (cf. pages du site internet du ministère du Travail dédiées au travail détaché désormais disponibles en 9 langues), et la coopération européenne s’est traduite par des inspections conjointes dans le cadre de la montée en puissance de l’Autorité européenne du travail (AET). Orientations du futur PNLTI 2022-2024 Le prochain Plan national de lutte contre le travail illégal poursuivra la dynamique engagée dans le cadre du plan 2019-2021. Il s’articulera autour des axes suivants :Maintenir un niveau haut niveau de contrôle avec une attention particulière prêtée aux nouvelles formes d’emploi potentiellement fraudogènes, en améliorant le ciblage grâce aux échanges de données disponibles entre les services ;Poursuivre l’intensification des contrôles ciblés en matière de fraude au détachement ;Mobiliser les partenaires sociaux, notamment au travers des conventions nationales et locales de lutte contre le travail illégal ;Prendre en compte les fraudes émergentes en lien avec le développement des plateformes de mise en relation ;Mettre à profit les synergies avec l’Autorité européenne du travail afin de développer des inspections conjointes et renforcer la coopération transfrontalière.
Il y a 3 ans et 63 jours

Comparateurs d'énergie : comparez plus pour économiser plus

Pour être sûr de faire les bons choix, vous pouvez alors avoir recours à des plateformes comparatives des tarifs pratiqués par les fournisseurs d’énergie. Le comparateur d’énergie vous permet d’avoir accès aux meilleures offres du marché et d’avoir une vision globale sur les abonnements proposés. En d’autres termes, il vous permet de choisir le fournisseur et la formule qui vous conviennent.La vulgarisation : une des missions du comparateurUn comparateur vous propose notamment des guides pratiques, avec des informations concrètes sur les fournisseurs d’énergie, un suivi du prix et du cours du kilowatt, ainsi que sur les contrats et formules proposés par les fournisseurs.Ce guide comprend un simulateur qui vous permet de réaliser un devis en une minute ! Vous renseignez toutes les informations concernant votre situation et votre logement, afin que le devis soit le plus fiable et le plus pertinent possible : type d’énergie actuel, nombre de personnes résidant dans le logement, surface de celui-ci, type de résidence (la consommation d’un foyer peut varier de manière importante qu’il s’agisse d’un appartement ou d’une maison), situation géographique (maison mitoyenne ou isolée, à la ville ou à la campagne), puissance du compteur électrique.Plus encore, ces plateformes vous offrent les moyens de vous tenir informés, par le biais d’articles rédigés par des experts du marché de l’énergie. Grâce à ceux-ci, vous pouvez aussi vous faire une meilleure idée du marché de l’énergie, de ses tendances, et pourquoi pas anticiper certains changements.Le changement, c’est maintenant !Vous souhaitez optimiser votre consommation énergétique ? Vous avez toutes les bonnes raisons du monde de le faire : dépenser moins ne fait jamais de mal au porte-monnaie et la planète vous en sera reconnaissante. Vous êtes de bonne volonté, mais vous ne vous sentez pas prêts à vous lancer dans la paperasse et dans les coups de téléphone pour changer de formule ? Pas de panique, un comparateur en énergie va plus loin que la simple comparaison. Et changer n’a jamais été aussi simple.La première étape de votre changement consiste à comparer et dénicher la formule la plus avantageuse pour vous. Comme susmentionné, cela prend une minute chrono. Il vous faut ensuite simplement sélectionner l’offre en question. Votre souscription se fait alors auprès de votre nouveau fournisseur, qui contactera lui-même votre ancien fournisseur afin de résilier votre contrat. Cette bascule est totalement gratuite, ne nécessite aucune intervention physique ni de coupure. Votre nouvelle souscription sera, de plus, sans engagement, ce qui vous permettra de changer à nouveau de fournisseur d’énergie si vous trouvez une meilleure formule ailleurs.Les comparateurs sont le meilleur moyen de dénicher l’abonnement idéal, en fonction de vos besoins, exigences et contraintes. Cet outil gratuit peut vous permettre de réaliser des économies significatives et de consommer de manière plus éco-responsable, alors profitez-en !Pour allez plus loin sur le sujet :A l'approche de l'élection présidentielle : l'énergie en cinq chiffresL’initiative "Rénovons !" réclame un "Bouclier Énergie" pour tousFlambée des prix de l'énergie : quelles solutions ?
Il y a 3 ans et 63 jours

Nouvelle pelle Doosan : la plus performante des pelles de 100 tonnes

Équipée du moteur le plus puissant dans la catégorie des pelles de 100 tonnes, la DX1000LC-7 offre également un débit hydraulique inédit pour une machine de cette taille, ce qui se traduit par des performances hors pair, une productivité plus élevée, une consommation de carburant réduite et des commandes plus souples. Comme toutes les pelles Doosan, ce modèle a bénéficié d’une attention particulière en ce qui concerne le confort et la sécurité de l’opérateur. La DX1000LC-7 reçoit une nouvelle cabine très spacieuse, équipée de commandes et d’instruments à l'ergonomie soigneusement étudiée. Le niveau sonore a été réduit au maximum en perfectionnant l’isolation du compartiment moteur et en utilisant une grande quantité de matériaux insonorisants.Tous les composants et assemblages ont été conçus, fabriqués et testés de sorte à assurer la plus grande longévité dans les applications lourdes. Les filtres à plusieurs étages et d’autres éléments tels que les guides de chenilles, les protections des vérins de flèche et de balancier, le système de graissage automatique et les maillons de chenilles scellés et graissés à vie permettent d’obtenir une fiabilité supérieure et une longévité maximale. Pour réduire ses temps d'immobilisation au strict minimum, la DX1000LC-7 est également très facile à entretenir.Le plus puissant moteur Phase V de sa catégorieLa pelle DX1000LC-7 est entraînée par la nouvelle version Phase V du moteur diesel Perkins 2806J aux performances amplement éprouvées. Il développe une puissance impressionnante de 469 kW (629 Ch), inédite pour une machine de cette catégorie. Ce moteur répond aux exigences des normes antipollution Phase V en combinant plusieurs technologies de traitement de l'échappement : recirculation de gaz d’échappement (EGR), réduction catalytique sélective (SCR), oxydeur catalytique (DOC) et filtre à particules (DPF). Le filtre à particules se régénère automatiquement toutes les 25 heures. Pendant la régénération, la pelle continue de travailler normalement. L’opérateur peut à tout moment contrôler l’état du filtre à particules grâce à un indicateur situé sur l’écran de contrôle dans la cabine. Le plus haut débit hydraulique dans la classe des 100 tonnesLa puissance du moteur combinée au système hydraulique VBO (Virtual Bleed Off) (D-ECOPOWER+) auquel la machine doit son débit hydraulique hors pair de 1569 L/min et sa pression de service de 360 bar, ainsi que ses commandes par des manipulateurs électriques (FEH), font de la DX1000LC-7 la machine la plus performante sur le marché des pelles de 100 tonnes.La technologie D-ECOPOWER+ FEH de Doosan repose sur une pompe à régulation de pression électronique avec un système hydraulique à centre fermé permettant d’optimiser la productivité et la consommation de carburant en fonction du mode sélectionné. Le distributeur principal à centre fermé minimise les pertes de charge tandis que la pompe à régulation de pression électronique gère et optimise au mieux la puissance fournie par le moteur.Un logiciel est utilisé pour reproduire électroniquement les avantages d'un système hydraulique à centre ouvert avec très peu de pertes d'énergie. Le système hydraulique et la puissance du moteur sont parfaitement optimisés et harmonisés de sorte à réduire encore davantage les pertes d'énergie.L'opérateur bénéficie de meilleures sensations de retour au niveau des manipulateurs, ce qui se traduit par une précision accrue et moins de fatigue. L'accélération et la décélération des mouvements du groupe de travail sont plus souples, permettant ainsi à l'opérateur de combiner des mouvements d'excavation et d'orientation répétitifs sans subir de secousses.Mode flèche et mode orientation Afin d’optimiser les opérations, l’opérateur peut basculer entre le mode flèche et le mode orientation, qui donnent respectivement la priorité aux mouvements de la flèche ou aux mouvements d’orientation, de sorte à adapter au mieux la machine à l’application en cours. Le système de régénération à 2 tiroirs activé pendant l’abaissement de la flèche autorise des vitesses de travail plus élevées tout en réduisant la consommation de carburant. Le système hydraulique à 2 tiroirs pour le vérin de godet accroît également le débit hydraulique et la vitesse du godet tout en réduisant lui aussi la consommation de carburant. La DX1000LC-7 est enfin dotée de série de clapets de sécurité de charge sur les vérins de flèche et de balancier pour prévenir les accidents liés à la rupture de flexibles hydrauliques sur les chantiers.Plus de confort et de maîtriseDéjà remarquable par l'excellence de son espace intérieur et de son ergonomie, la nouvelle cabine de la DX1000LC-7 réussit à atteindre des niveaux inédits de confort et de facilité d'utilisation. Outre un nouveau siège de haute qualité, la cabine offre de série plus d’équipements et de fonctionnalités que les autres machines disponibles sur le marché, assurant ainsi une maîtrise parfaite de la machine et une précision extrême dans toutes les applications. Les principales nouveautés de la cabine sont les suivantes :Nouvel écran LCD couleur de 20 cm (8") à commande tactile affichant plus d'informations sur une surface accrue de 30 %Système stéréo intégré dans l’écran de contrôle (avec fonction streaming Bluetooth)Système de démarrage sans cléÉquipement intérieur amélioré avec : Climatisation / dégivrage plus performantsSiège chauffant (2 niveaux)Caméras de vision sur 360o (système de surveillance périphérique AVM)Ensemble complet de feux de travail LEDProtections latérales et passerellesProtection contre la chute d'objets (FOPS niveau 2), obligatoire pour le travail en carrièresCompresseur d’air et pistolet pneumatique pour nettoyer la cabine (option)Prévu en équipement standard, le système complet de caméras comprend une caméra avant, deux caméras latérales et une caméra arrière. Séparé de l’écran de contrôle, l’affichage des caméras offre une visibilité panoramique autour de la machine et permet à l'opérateur d'avoir une vue en plongée sur la machine et la zone environnante. Cet équipement est complété de série par un système de surveillance périphérique (AVM).Sont également inclus dans l'équipement standard de la DX1000LC-7 des feux de travail LED fournissant jusqu’à 75 % d’éclairage en plus autour de la pelle et permettant de travailler de façon plus productive en fin de journée et la nuit tout en réduisant les risques d'accident sur site.La nouvelle DX1000LC-7 est équipée d'origine du système de surveillance télématique de dernière génération DoosanCONNECT. Le système DoosanCONNECT offre une solution télématique de gestion et de surveillance extrêmement utile pour contrôler la condition et les performances des machines, renforcer leur sécurité et organiser une maintenance préventive plus efficace.Facilité de maintenanceLe système de refroidissement de la DX1000LC-7 offre une capacité de refroidissement accrue tout en fonctionnant avec un régime ventilateur moins élevé et en consommant moins de puissance. La DX1000LC-7 est équipée de série d’un ventilateur réversible dont le sens de rotation peut être inversé pour éjecter la poussière du radiateur et du refroidisseur d’huile. Cette fonctionnalité réduit le temps et l'effort consacrés aux opérations d'entretien et rend la DX1000LC-7 idéale pour les applications dans des environnements éprouvants. Pour compléter ses performances hors pair, la DX1000LC-7 a également été conçue pour une disponibilité maximale sur site, grâce à des composants robustes, amplement éprouvés et de haute qualité, tels que le distributeur principal et les pompes hydrauliques Bosch Rexroth, le moteur d’orientation Doosan Mottrol et le châssis inférieur à haute résistance Berco. La DX1000LC-7 reçoit un nouveau groupe de travail renforcé, disponible en deux versions basées soit sur une flèche courte de 7,20 m, soit une flèche longue de 8,40 m. Le contrepoids a été repensé et inclut désormais un système de fixation horizontal, plus robuste et facilitant la dépose et la pose du contrepoids.La DX1000LC-7 est équipée de série d’une pompe électrique de remplissage de carburant (ETP). Il suffit à l’opérateur d’appuyer sur un contacteur pour lancer le remplissage du réservoir, ce qui réduit le temps et le travail consacrés au service courant. Les passerelles de la DX1000LC-7 ont également été élargies à 520 mm pour permettre aux techniciens de maintenance de travailler avec plus d’aisance tout en réduisant les risques d'accident.Applications intensives La DX1000LC-7 est principalement destinée aux applications dans les mines et les carrières, pour l’évacuation de mort-terrain et le chargement de gros volumes de matériau dans des tombereaux articulés ou rigides. La DX1000LC-7 est parfaite également pour les grands projets de construction et d’infrastructure, tout particulièrement lorsqu'il s'agit de creuser, d'empiler ou de charger des volumes considérables de matériaux. Avec cet élargissement de sa gamme de pelles, Doosan est désormais en mesure de proposer des machines de 1 à 100 tonnes répondant à un large éventail de besoins dans les secteurs de la construction, de l’exploitation minière, de la location, de l’aménagement paysager, du traitement des déchets, du recyclage et de la démolition.
Il y a 3 ans et 63 jours

Lorenove dresse le bilan de sa convention annuelle des concessionnaires

La convention 2022 du réseau de concessionnaires Lorenove, qui s’est tenue en janvier dernier, a, cette année encore, proposé un format inédit afin de dominer les contraintes sanitaires mais sans s’affranchir de leur respect. Ainsi, la convention nationale s’est muée en 3 rendez-vous régionaux à Massy le 19/01, Lyon le 20/01 et Angers le 21/01, en remplacement de la convention annuelle. Lors de chacune des 3 réunions, l’équipe tête de réseau, ainsi que Thierry Luce, Président du Groupe Lorillard, et Pierre Lorillard, Directeur Général délégué au commerce, au marketing et à la communication, sont allés à la rencontre des 60 points de vente du réseau répartis sur les 3 dates. En synthèse, le bilan de l’année 2021, la stratégie de l’enseigne et du réseau, le développement des points de vente, l’offre de produits, les actions mises en place dans le cadre du plan de communication étaient les grands sujets attendus et évoqués. Rendez-vous annuels récurrents, des opérations promotionnelles seront planifiées cette année pour animer les points de vente et favoriser la rénovation des anciennes menuiseries. Elles seront relayées par un dispositif mixant des leviers de communication traditionnelle et digitale. 2022 marquera également le retour de Lorenove à la télévision, en utilisant un dispositif télévisuel innovant, permettant de cibler les téléspectateurs destinataires du spot télé en paramétrant certains critères (géographiques, centres d’intérêts, CSP, etc.), afin d’adresser les messages à une audience captive. En synthèse, ce dispositif combine la puissance d’un média de masse et la précision du digital. Au total, l’activation des différents leviers retenus permettra d’agir de façon tactique sur la notoriété de la marque, sa visibilité, l’acquisition de contacts et leur conversion. Les réunions ont aussi été l’occasion de remettre les Trophées de la Performance qui récompensent l’engagement des concessionnaires chaque année. Mais le plan stratégique qui se dessine sur les 3 prochaines années a laissé percevoir des changements factuels qui s’appuieront sur un mouvement disruptif et des évolutions novatrices. Le recrutement s’externalise Avec l’objectif de 100 points de vente d’ici 3 ans, Lorenove se fixe un cap pour le recrutement de nouveaux partenaires. Les profils recherchés demeurent des menuisiers mais l’enseigne est tout aussi intéressée par des profils d’entrepreneurs ayant l’envie de réorienter leur avenir professionnel. Cependant, cette expertise de recrutement sera désormais externalisée afin que la tête de réseau se dédie entièrement à l’animation, l’accompagnement et le suivi des concessionnaires. La formation, fil conducteur d’une amélioration continue Doté d’une école de formation le Groupe Lorillard a toujours placé la formation au centre de sa politique d’amélioration. Ces dernières années Lorenove a consacré des investissements pour une montée en compétences des membres du réseau par une offre de formations sur des sujets variés : commerce, pose, technique, finance, etc. Ces efforts s’étaient poursuivis en 2021 avec des nouveaux modules de formations portant sur les gammes de menuiseries mais également des modules s’adressant à tous les types de profils rencontrés dans le réseau : assistants commerciaux, commerciaux chevronnés, dirigeants, etc. La formation 2022 se voudra différenciante. Proposée à l’intégralité des effectifs du réseau – près de 500 personnes – et à l’appui de son école de formation mais également avec l’intervention de formateurs extérieurs au sein de l’école Lorillard, le panel de formations va s’élargir aux sujets et métiers inhérents au marché de la menuiserie. Réglementation, gestion de point de vente, développement commercial, vente et technique de pose de porte, porte de garage, volet, store et portail sont autant de formations qui seront proposées. L’objectif visé étant la parfaite maîtrise des diverses composantes du marché de la menuiserie. Des étapes clés jalonnent le chemin formatif, tel un fil conducteur d’amélioration : état des lieux des savoirs, formations, validation des acquis et contrôles sur la durée pour une parfaite connaissance des sujets. Cette offre de formation différenciante brigue une évolution notable du réseau. Elle entre dans la mise en œuvre d’une stratégie de gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences que Lorenove a nouvellement établie, pour développer une pépinière de ressources humaines, disposées à servir l’évolution et les besoins du réseau. L’achat et le référencement des produits centralisés La tête de réseau va désormais centraliser le référencement et les achats des produits connexes à la menuiserie chez les partenaires industriels spécialisés. Jusqu’à présent, chaque concessionnaire travaillait en direct auprès de différents fournisseurs référencés et chaque achat du réseau était considéré comme individualisé. La tête de réseau a dès à présent la fonction stratégique d’acheteur pour mutualiser les volumes de produits dont le réseau a besoin et offrir, tout d’abord aux clients du réseau, la meilleure solution du marché et aux concessionnaires les meilleurs avantages. 2022, le printemps LORENOVE D’autres changements, portant sur la gamme des produits de Lorenove, vont être amorcés dans le courant 2022. Ces changements, que l’on pourrait tout aussi qualifier d’évolutions commerciales, vont permettre à la marque d’harmoniser son offre mais également de se différencier sur le marché par un clivage commercial au sein de ses gammes. L’enseigne qui « dépoussière » son offre commerciale pourrait bien enchérir son mouvement disruptif sur des changements emblématiques. Une réflexion est conduite pour traduire en image et en concepts cette révolution de l’enseigne. Les Trophées de la Performance Illustration de la bonne santé du réseau, chaque année, les Trophées de la Performance de Lorenove viennent récompenser les efforts et le travail des concessionnaires. Cette année, le Trophée du meilleur chiffre d’affaires Concessions a été remis à SEVESTRE MENUISERIES (Bourges, région ouest), avec un CA facturé record. Le Trophée de la meilleure progression des achats de menuiseries Lorenove à ATLANTIQUE CONCEPT HABITAT (Eysines, région sud), avec une augmentation de 105 %. Le Trophée de la meilleure performance web à HABICONFORT (Montluçon – région sud), avec 100% des contacts traités et un excellent taux de transformation. Le Trophée de la meilleure expérience client en magasin à GL2 HABITAT (Pacy sur Eure, région nord / Ile de France), avec un nouveau showroom ouvert en mars 2021 réunissant visibilité, accessibilité, atmosphère propice et mise en avant de l’univers Lorenove. Le Trophée coup de cœur à FENÊTRES ET BAIES (Nantes – région ouest), pour son implication dans le réseau et au sein du Comité H2E, notamment en partageant des informations terrain, de la concurrence, tout en s’impliquant dans la vie du réseau. « Les moments de convivialité ont été très restreints, mais l’essentiel est que nous ayons pu échanger en direct avec les membres du réseau, ce qui n’était pas arrivé sous cette forme depuis 2 ans car la convention 2021 était sous format digital », conclu Marion Macchi, Chef de Projet communication du réseau Fenêtres Lorenove. Pour répondre à ce besoin d’union et pour mieux se retrouver, pour la première fois, une convention à mi année sera organisée en juillet. Elle permettra de faire un bilan des 6 premiers mois et d’évoquer l’avancée des dossiers en cours.
Il y a 3 ans et 64 jours

Un "mur d'investissements" encore à gravir en matière d'infrastructures

RAPPORT. Le Conseil d'orientation des infrastructures a remis le 16 mars 2022 au ministre délégué aux Transports un nouveau rapport, environ deux ans après l'entrée en vigueur de la loi d'orientation des mobilités. S'il confirme une montée en puissance des investissements ces 5 dernières années, la dynamique devra être poursuivie et même accentuée pour répondre aux nouveaux enjeux soulevés.
Il y a 3 ans et 64 jours

Le collectif de la rénovation globale en copropriété rejoint l'Alliance HQE-GBC pour atteindre les ambitions de 2050

Porté par un esprit d’intérêt général commun, le Collectif entend bénéficier de la puissance de l’Alliance pour mobiliser plus encore usagers et professionnels, fluidifier le processus de rénovation globale et démultiplier les chantiers ambitieux.Relever ensemble le défi de la réduction des émissions de carboneEn France, on compte près de 460 000 copropriétés, soit 10 millions de logements. Environ 100 000 copropriétés soit 1,1 million logements sont considérés comme des passoires énergétiques. Rénover l’ensemble du parc immobilier au standard BBC d’ici 2050 est l'un des objectifs du projet de loi Climat et Résilience avec une étape visant à éliminer les passoires thermiques d'ici 2025. De plus dès 2028, il ne sera plus possible de louer un appartement classé F ou G.Face à cet enjeu majeur aussi bien environnemental, sociétal, qu’économique, il est apparu urgent aux acteurs de la filière de se mobiliser dans le cadre d’un collectif avec pour vocation de réfléchir et d’agir depuis l’intérieur et avec l’ensemble de la filière (MOA, Maîtrise d’Usage, MOE, AMO, Entreprises, Industriels, fournisseurs d’énergie et organismes de sensibilisation du public) dans le but de multiplier les rénovations globales efficientes en copropriété.Créé en février 2021 à l’initiative de l’UNIS et de l’UNSFA, le Collectif de la Rénovation Globale en Copropriété s’est ouvert à près de 60 participants dont UNIS, UNSFA, FNAIM, CINOV (voir détail page suivante). Afin d’accélérer la massification de la rénovation énergétique des copropriétés en s’appuyant sur la force de l’intelligence collective, le Collectif intègre à partir d’aujourd’hui l’Alliance HQE-GBC France en créant un groupe de travail dédié.Pour Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC France : " L’intégration du collectif, dont les missions font écho à l’intérêt public était, de fait, naturelle pour l’Alliance HQE-GBC France. La massification de la rénovation est nécessaire pour réduire les émissions de GES du secteur bâtiment. La naissance de ce nouveau groupe de travail au sein de l’Alliance HQE-GBC est un bon signal pour une prise en compte environnementale et globale de la rénovation qui devient alors une démarche ambitieuse de développement durable."Pour Emira Zaag, architecte et pilote UNSFA de l’action “Collectif de la Rénovation Globale en Copropriété” : "Portés par les mêmes valeurs fortes de travail collaboratif, de développement durable et d’innovation que l’Alliance HQE-GBC, c’est tout naturellement que les membres du Collectif ont choisi de la rejoindre. Les axes de la feuille de route du Collectif s’inscrivent pleinement dans les 4 missions principales de l’Alliance et dans sa vision holistique et interprofessionnelle de la fabrique d’un cadre de vie durable. Enfin, le Collectif partage les 4 engagements (Qualité de vie, respect de l’environnement, performance économique et management responsable) de l’Alliance HQE-GBC."Un but commun : pousser l’innovation collective !Pour fluidifier le processus de rénovation globale et démultiplier les chantiers, le groupe de travail Rénovation Globale en Copropriété s’appuiera sur 4 axes d’actions fortes nourries par l’innovation collective : 1. Faciliter la commande de rénovations globales efficientes grâce à la systématisation de la réalisation d’un diagnostic technique global et la définition d’un langage commun pour mettre en place des guides et référentiels.2. Proposer des outils opérationnels, notamment des formations par cœur de métier et interdisciplinaires, une base de données documentaire centralisée, une boite à outils de gestion de projet de rénovation, un mode de dévolution des marchés.3. Développer le réseau des professionnels en déployant en régions la politique nationale de rénovation des copropriétés et en faisant la promotion des actions interprofessionnelles sur le territoire.4. Innover dans les financements en exploitant les financements verts, les prêts avance mutation (PAM), le levier surélévation...
Il y a 3 ans et 65 jours

En Grèce, le mouvement anti-éolien a le vent en poupe

"+Pourquoi avoir laissé commettre ce crime+ nous demandent les touristes qui viennent ici depuis des années", rapporte à l'AFP Stamatoula Karava, responsable d'une association culturelle locale.De sa maison, où elle aime contempler les montagnes à l'horizon, cette habitante d'Agii Apostoli s'indigne que la vue soit "complètement gâchée" par les éoliennes "géantes", dont les petites lumières rouges clignotent toute la nuit.A quelque 80 km au nord-est d'Athènes, l'île d'Eubée figure parmi les toutes premières régions de Grèce à avoir accueilli un parc éolien il y a vingt ans, mais la multiplication des immenses structures ces dernières années a saturé le sud peu habité de l'île.La municipalité de Karystos, d'une superficie de 672 km2, compte plus de 400 éoliennes, dont certaines le long de la route principale.Les plus vieilles sont abandonnées, hélices cassées, sur une colline, "sans aucun programme de recyclage, un scandale", dénonce Chryssoula Bereti, présidente du Front anti-éolien de Karystos.Battue par les vents forts de la mer Egée, "Eubée est une île de forte capacité éolienne, de nombreuses licences ont été délivrées, atteignant presque un niveau maximal", explique à l'AFP Athanasios Dagoumas, président de l'Autorité grecque de la régulation de l'énergie (RAE).Recul de la lignite en GrèceActuellement de 8.205 MW à travers le pays, la puissance maximale de l'éolien a été multipliée par plus de six en deux ans, selon la RAE.Pour répondre à ses engagements européens sur le changement climatique, la Grèce a dû mettre les bouchées doubles pour verdir son énergie.La principale ressource du pays, la lignite, est en perte de vitesse, avec la fermeture de certaines usines ou leur transformation en unités de production de gaz naturel.La Grèce ne dépend désormais plus qu'à 10% de la lignite et se tourne davantage vers le gaz naturel (40%) et les énergies renouvelables (30%), dont 18% pour l'éolien.Mais avec son relief montagneux et sa riche biodiversité, "on ne peut pas tolérer en Grèce autant de parcs éoliens", estime Dimitris Soufleris, responsable de la société de protection de l'Environnement de Kymi, dans le centre d'Eubée.A Kymi, "il en arrivait une tous les trois jours au printemps 2020", fustige-t-il."Les éoliennes ont été installées sur le sommet des montagnes, dans des forêts, près de sites archéologiques, sur les îles, les régions aquatiques, dans des zones Natura 2000 protégées (...), c'est comme si la production énergétique n'était plus que la seule activité possible dans ce pays", dénonce-t-il.Sous la houlette du mouvement "Montagnes libres sans éoliennes", les protestations se sont multipliées en 2021 dans les régions montagneuses surtout dans le nord du pays, dans le massif de Pindos, ainsi que sur les îles cycladiques de Tinos, Andros et Skyros.Le gouvernement grec a été contraint d'interdire les éoliennes dans six zones montagneuses où "les licences ont été révoquées", selon M. Dagoumas.Et dans le nord d'Eubée, dont les épaisses forêts ont été dévastées à l'été 2021 par d'importants incendies, la construction d'éoliennes prévues a été suspendue "pour l'instant"."C'est un calvaire"Ces deux dernières années, les panneaux photovoltaïques ont dépassé les éoliennes qui sont "plus exigeantes" et plus chères en moyenne, souligne Athanasios Dagoumas.Selon M Soufleris, dix-huit éoliennes doivent être installées prochainement près d'Agii Apostoli.Nikos Balaskas, dont la maison est située à 340 mètres d'éoliennes, a saisi la justice: "En tant qu'ingénieur, je ne suis pas contre l'énergie verte mais il faut respecter les normes" car, à ce niveau de nuisances, "c'est de la torture, un calvaire, on ne peut plus dormir à cause du bruit".A Styra, station balnéaire voisine, quatorze éoliennes doivent être érigées sur la seule colline qui n'en comporte pas encore, selon les habitants."Ce sera un préjudice énorme pour notre région, qui attire des milliers de randonneurs étrangers chaque année, ça suffit!", s'exclame Afroditi Lekka, présidente de l'Union locale des hôteliers.
Il y a 3 ans et 67 jours

Quel système de climatisation choisir pour sa maison pour l’été ?

Les périodes estivales sont de plus en plus chaudes et cela, les météorologues l’avaient bien prédit. Pour ne pas suffoquer à la prochaine saison, vous devez au plus vite penser à un moyen de rafraîchir votre intérieur. Installer un climatiseur dans votre maison apparaît comme la meilleure solution. Grâce à son mode de fonctionnement, un tel équipement peut non seulement refroidir l’air, mais il peut aussi le filtrer et le déshumidifier. Avant d’équiper votre logement d’un climatiseur, vous devez en amont chercher à savoir le système de climatisation qui lui serait le plus adapté. À ce propos, voici nos explications. Le système de climatisation monobloc Le système de climatisation monobloc désigne les modèles de climatiseurs qui réunissent dans un seul et même caisson tous les éléments constitutifs du circuit frigorifique. Ces appareils ne disposent donc pas d’unité extérieure et une telle structure offre divers avantages. Il s’agit avant tout de la facilité d’installation des équipements, car il y a peu de travaux à faire. De plus, les climatiseurs monoblocs ne sont pas complexes d’usage et leur prix d’achat est accessible aux foyers à faible revenu. Précisons cependant que cette catégorie de rafraîchisseurs d’air possède une puissance limitée. En effet, elle ne peut que de chauffage d’appoint. Vous ne pouvez donc pas choisir le système de climatisation monobloc si vous avez l’intention de l’installer dans une vaste maison. Toutefois, il s’agit du choix parfait pour les petites pièces de 35 min 2 s au plus. Sachez qu’au moment de l’achat, vous aurez le choix entre plusieurs types de climatiseurs monobloc. Les climatiseurs monoblocs : quels sont les différents types ? Il existe deux types de climatiseurs dotés du système monobloc. Vous avez d’une part les modèles désignés de monobloc mobile qui sont équipés de roulettes. Il est donc facile de les déplacer d’une pièce à une autre. Mieux, une fois la saison estivale passée, vous pouvez les ranger. Sachez cependant que les climatiseurs monoblocs mobiles sont gourmands en énergie et bruyants. De plus, avec la gaine flexible dont ils ont besoin pour évacuer l’air chaud vers l’extérieur, vous devez nécessairement les installer à proximité d’une ouverture (portes ou fenêtres). Avec les modèles fixes, vous n’avez aucune de ces contraintes. Il s’agit d’autre part de la seconde catégorie de climatiseurs monobloc. En réalité, les climatiseurs monoblocs fixes ne sont pas bruyants ni énergivores. De plus, ils sont élégants et plus performants, ce qui favorise leur installation dans les grandes maisons. Retenez cependant qu’étant donné que ces appareils se fixent au mur, vous ne pouvez pas les déplacer. Le système de climatisation split Dans votre maison, vous pouvez aussi décider d’y installer les climatiseurs dotés du système de climatisation split. Ces modèles s’identifient par leur composition en deux blocs au moins. L’un est installé dans la pièce à climatiser afin de la rafraîchir. L’autre est posé à l’extérieur afin de faciliter l’évacuation de l’air chaud. Grâce à une telle structure, les climatiseurs split sont silencieux. Ils sont aussi performants, car il y a suffisamment d’espace dans les caissons pour y incorporer des pièces de grande capacité. Ajoutons par ailleurs que ces modèles de climatiseurs se regroupent également en deux catégories. Il y a les monosplits qui possèdent une structure classique, c’est-à-dire dotée de deux blocs, dont l’un est à l’intérieur et l’autre se retrouve à l’extérieur. Ce sont des appareils spécifiquement adaptés pour équiper une seule pièce. À côté d’eux se trouvent les multi-splits qui sont composés également d’un bloc extérieur, mais de plusieurs caissons intérieurs. Ce qui leur permet de climatiser plusieurs pièces. Le nombre de blocs intérieurs dépend en réalité de celui des pièces à rafraîchir. Il y a alors un bloc dans chaque pièce. Le système de climatisation gainable Si vous recherchez un climatiseur susceptible de vous offrir une véritable discrétion, tournez-vous vers les modèles gainables. Avec ces derniers, l’unité extérieure ne s’installe pas hors de la maison, mais plutôt dans les combles de celle-ci. Quant au caisson intérieur, il s’encastre dans le plafond de la pièce à rafraîchir et celui-ci est recouvert d’une grille. Il n’y a donc que les bouches d’air qui paraissent visibles. Retenez cependant que pour bénéficier de ce modèle de climatiseur, il faut prévoir un gros budget, car son installation est assez complexe. Les trois types de systèmes de climatisation les plus répandus au sein des habitations sont le monobloc, le gainable et le split. Vous pouvez donc effectuer votre sélection parmi ces derniers. Notez cependant que votre choix dépendra de votre budget, de la surface à rafraîchir et de vos exigences en matière de qualité.
Il y a 3 ans et 71 jours

Le nouveau Center Parcs Les Landes de Gascogne va bénéficier d’une chaleur décarbonée à 90% grâce à la biomasse

Un engagement fort pour la transition énergétique Grâce au recours au bois énergie, une source d’énergie renouvelable et locale, l’Aqua Mundo de Center Parcs bénéficiera d’un mix énergétique décarboné à 90%. Cela représente une économie de 2.500 tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent de 13.630 allers/retours entre Agen et Paris en avion. Sur le plan économique, le recours à la biomasse permet de garantir un prix stable de la chaleur car il est déconnecté du prix des énergies fossiles. Une contribution au dynamisme économique du territoire La chaufferie biomasse de Center Parcs sera doté d’une chaudière bois d’une puissance de 2,3 MW ainsi que d’une chaudière gaz d’une puissance de 4 MW. La chaudière gaz intervient en appoint du bois énergie pour 10% des besoins de chaleur lors des pics hivernaux. Par ailleurs, sa puissance est prévue pour sécuriser la production de chaleur en cas de défaillance de la chaudière biomasse ou lors des phases de maintenance en été. La chaufferie biomasse sera mise en service pour ses premiers essais en janvier 2022 pour une mise en service industrielle prévue au printemps 2022. Les investissements s’élèvent à 3,1 millions d’euros avec le soutien financier de l’ADEME à hauteur de 1,1 million d’euros.
Il y a 3 ans et 72 jours

Renouvelables : des perspectives d'emploi prometteuses dans plusieurs filières

FORMATION PROFESSIONNELLE. À l'heure de la transition écologique et de la montée en puissance des renouvelables, les besoins en main-d'oeuvre du secteur de l'énergie vont aller crescendo. Nonobstant les filières habituellement mises en avant, comme l'éolien ou le photovoltaïque, l'hydrogène et les biogaz devraient eux aussi assurer un certain nombre de recrutements.
Il y a 3 ans et 73 jours

Qualifelec adresse ses propositions aux candidats à l'élection présidentielle 2022

Dans ce contexte de transition, la production, la distribution, l’utilisation et le stockage d’électricité sont, plus que jamais, des activités stratégiques.La prochaine élection présidentielle doit marquer une étape supplémentaire, dans la mise en œuvre de politiques publiques favorables à la transition énergétique et écologique.Dans ce contexte, Qualifelec, leader français de la qualification des entreprises du génie électrique, écologique et numérique, représentant plus de 7.000 entreprises qualifiées, a souhaité adresser aux candidats quatre propositions concrètes : la montée en compétences des professionnels ; l’électromobilité ; la production et le stockage d’énergies renouvelables ; la seconde vie de nos appareils électriques et électroniques. Ces propositions d’actions sont le fruit d’une réelle expérience de terrain, ainsi que d’un dialogue constant avec les pouvoirs publics, que Qualifelec interpelle aujourd’hui.4 propositions de Qualifelec pour l’élection présidentielle 2022La flambée des prix du carburant, loin d’être un phénomène conjoncturel lié à la sortie de crise sanitaire, résulte d’un changement profond qui va marquer durablement nos sociétés de consommation. Nous entrons dans une nouvelle ère, qui est celle de l’après-énergie fossile.Dans ce contexte, la production, la distribution, l’utilisation et le stockage d’électricité deviendront plus que jamais des activités stratégiques. Notre pays, dont les savoir-faire technologiques et les compétences professionnelles ne sont plus à démontrer en la matière, doit s’engager résolument dans la voie de la transition écologique.C’est pourquoi Qualifelec, principal organisme de qualification des entreprises françaises du génie électrique depuis 1955, est un partenaire privilégié des acteurs publics et privés en matière d’amélioration de la performance énergétique.Comme à l’époque de la création de Qualifelec en pleine reconstruction de notre pays, la qualification apporte aujourd’hui, dans une période de profondes transformations technologiques, un gage de sécurité, de fiabilité et de confiance pour les Français.En ayant recours à des professionnels qualifiés, le consommateur a l’assurance d’une installation électrique et d’une maintenance de qualité dans le respect des normes en vigueur. Il soutient également des femmes et des hommes de terrain qui contribuent à la richesse du tissu économique et à l’emploi au niveau local.Grâce à son maillage territorial en métropole et en Outre-Mer, Qualifelec possède une vision fine et précise des enjeux de la filière électrique, et, plus généralement, de la transition énergétique et écologique.Face aux défis qui nous attendent dans les prochaines années, c’est en effet au niveau régional que des solutions pertinentes pourront émerger.Fort d’une meilleure connaissance des besoins locaux, l’échelon territorial peut flécher plus efficacement les financements nécessaires aux changements structurels à venir et aux besoins des filières professionnelles.À l’heure des choix importants que le pays a à faire pour les cinq années à venir et après deux années au cours desquelles la crise sanitaire a remis en cause bien des certitudes, les professionnels qualifiés du génie électrique expriment les convictions suivantes :L’enjeu des compétencesCe qui nourrit le travail d’un professionnel, c’est la confiance que l’usager place en ses compétences et son savoir-faire.La compétence technique est au cœur du marché de la qualification, elle est liée à l’autorisation de réaliser certaines installations sous réserve d’avoir suivi les formations requises. L’entretien et le développement de ces compétences techniques est constant. C’est la garantie de gagner et entretenir la confiance des usagers et d’assurer la pérennité et l’attractivité de secteurs économiques, aujourd’hui en forte croissance (BTP, génie électrique, etc.)Avec l’avènement du numérique et des bâtiments connectés, les professionnels du génie électrique et du bâtiment au sens large doivent être, plus que jamais, des acteurs complémentaires, les premiers apportant une vision globale et stratégique des nouveaux usages du bâti.Avec la reprise économique, il va falloir recruter massivement, notamment dans le BTP. Le CREDOC estime que le secteur devrait recruter jusqu’à 30.000 personnes en 2022, alors que les besoins sont trois fois plus importants.Il est donc nécessaire d’entreprendre une action à deux volets : accompagner, en continu, la montée en compétences des professionnels du génie électrique, énergétique et numérique, et rendre plus attractif un corps de métier qui peine à trouver les professionnels de demain.Il faut améliorer la promotion de ces métiers, en valorisant les compétences de haut niveau qui sont indispensables à l’intégration des nouveaux usages, la maintenance des installations tout au long de leur cycle de vie, et la nécessité de pouvoir adapter, en permanence, nos infrastructures à l’ère du numérique.Selon l’Étude prospective emplois et compétences de la filière électrique1 de l’Engagement de Développement de l’Emploi et des Compétences (EDEC), la filière fait face à trois problèmes principaux :« L’offre de formation professionnelle continue ne correspond pas pleinement aux besoins des entreprises ;La filière électrique est créatrice de nombreux emplois qualifiés et pérennes, qu’elle peine à pourvoir ;La filière électrique fait face à des enjeux nationaux communs, mais aussi à des défis spécifiques à chaque territoire. »Compte tenu du maillage territorial dont dispose Qualifelec, et de l’importance de la formation qui est au coeur de notre activité et de notre rôle dans l’écosystème, nous proposons de prendre en compte cette fracture territoriale spécifique dans l’approche appliquée aux politiques publiques du secteur.Proposition n°1 : Nous proposons de créer, au niveau régional, des observatoires de l’emploi dans la filière électrique et numérique. Ces outils, élaborés conjointement par les représentants sectoriels (FFIE, UNA3E, FFB, CAPEB), les pouvoirs publics (conseils régionaux, départements, agglomérations) et les organismes consulaires (CCI, Chambre des Métiers), auront vocation à promouvoir les offres de formation ainsi que l’image et les possibilités offertes par la filière.Les promesses de l’électromobilitéEn complément de la recharge à domicile, la France compte désormais environ 53.000 points de recharge ouverts au public (chiffre février 2022 - source Mobility Total Energies2) et enregistre, ces derniers mois, une très nette accélération du déploiement de ces Infrastructures de Recharge des Véhicules Électriques (IRVE).Côté filière, cette dynamique est soutenue par le nombre croissant d’installateurs électriciens qui s’investissent dans cette activité. Qualifelec compte déjà 3.000 entreprises qualifiées en IRVE, soit une croissance de 50% en 12 mois.La qualification est un gage de confiance pour les consommateurs qui garantit que les installateurs électriciens qualifiés maîtrisent le savoir-faire indispensable pour répondre aux normes de sécurité en vigueur.Qualifelec a été le premier organisme de qualification à proposer la reconnaissance de la compétence en IRVE, deux ans avant que le législateur ne rende la qualification obligatoire dans cette activité, dans le cadre du décret du 12 janvier 2017.L’arrêté du 27 octobre 2021 a renforcé les conditions et l’obligation du recours à un professionnel qualifié pour l’installation des IRVE, mais aussi leur maintenance.Pour tenir compte de ces évolutions réglementaires, le conseil d’administration de Qualifelec a adopté, dès le 17 novembre dernier, une nouvelle qualification dédiée qui tient compte des évolutions réglementaires et des attentes spécifiques de la maîtrise d’ouvrage.Avec l’aide de ses instances collégiales, Qualifelec observe en permanence les évolutions des marchés du génie électrique, énergétique et numérique et développe un outil de cartographie3 qui permet de localiser, sur l’ensemble du territoire national, les entreprises qualifiées en matière d’IRVE.Toutefois, à son article 22, le décret du 4 mai 2021 a exempté les infrastructures d’une puissance totale inférieure ou égale à 3,7 kW installées dans un bâtiment privé ou dont la fonction principale n’est pas de recharger des véhicules électriques et qui ne sont pas accessibles au public, de l’obligation de maintenance.Cela nous semble préjudiciable au regard de l’accélération du déploiement des installations privées et du développement des usages en matière d’IRVE. Par ailleurs, la maintenance et le pilotage des installations électriques font appel à une main d’oeuvre non-délocalisable et soutiennent l’économie locale.Proposition n°2 : Étendre l’obligation de maintenance à toutes les installations électriques utilisées pour la recharge des véhicules électriques, quelle que soit leur puissance. Cette maintenance devrait être réalisée par un professionnel qualifié.Il est important d’introduire la nécessité d’un contrôle périodique des installations électriques, pour sortir du contrôle curatif et éviter les déperditions d’énergie et les contraintes dont pâtissent, en premier lieu, les usagers.Le défi du tout électrique produit localementLe développement des énergies renouvelables, et particulièrement du solaire photovoltaïque, rend possible de nouvelles synergies entre le bâtiment et la mobilité électrique, en plein essor.De nouvelles synergies se créent entre production énergétique locale, autoconsommation et stockage.Le Gouvernement, conscient de ces opportunités, a lancé le « Plan 100.000 bornes », et le président de la République vient d’annoncer sa volonté de "multiplier par dix les capacités du solaire d'ici 2050".Cependant, le rapport 2021 du Ministère de la Transition Écologique relatif à « la part de la consommation finale brute d’énergie produite à partir de sources renouvelables » place la France à la 17ème place sur 27 pays européen.Il apparaît donc nécessaire d’augmenter la proportion d’énergies renouvelables produites dans notre pays, si nous souhaitons tenir nos engagements climatiques à l’horizon 2050.Un des freins identifiés est l’intermittence de la production d’énergie électrique. Celle-ci peut être palliée par des solutions de stockage, en attendant sa consommation, au moins au niveau journalier.Le stockage sur batterie de l’électricité produite renforce les interactions entre le bâtiment et la voiture électrique et dessine une nouvelle organisation du réseau électrique à l’échelle locale.Le bâtiment est amené à produire sa propre énergie, à l’autoconsommer (à titre individuel ou collectif), à la réguler, via des systèmes de pilotage, et à fournir des services de stockage.A chacune de ces étapes, la qualité des travaux d’installations est cruciale. Les entreprises qualifiées ont fait la preuve de leur maîtrise des compétences d’électricien, indispensables au fonctionnement optimum et sécurisé de tout équipement électrique. S’y ajoute la justification de formations spécifiques en fonction de l’activité exercée.Dans l’activité solaire photovoltaïque, nous vérifions régulièrement le savoir-faire technique des équipes et la couverture assurantielle des entreprises. Nous effectuons les contrôles réglementaires et délivrons les certificats de qualification requis. Qualifelec assure également la reconnaissance des compétences en mesure de répondre au déploiement prévisionnel de technologies nouvelles, comme le stockage.Proposition n°3 : Il est donc nécessaire que les pouvoirs publics français soutiennent les efforts de recherche et développement (R&D) en matière de stockage, ainsi que l’organisation d’une filière décentralisée, au plus proche des besoins des territoires, en s’appuyant sur le réseau des professionnels qualifiés du génie électrique, énergétique et numérique.L’espérance d’une seconde vieNos appareils électriques ont le droit à une seconde vie et pour cela à l’intervention de professionnels qualifiés.La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC), en vigueur depuis le 10 février 2020, a prévu, à son article 62, la création d’un fonds de financement de la réparation dont la mise en oeuvre a été confiée à deux éco-organismes, Ecosystem et Ecologic.Pendant deux ans, Qualifelec s’est particulièrement impliqué dans la mise en oeuvre du fonds de réparation en engageant, dès le vote de la loi, le dialogue avec les deux éco-organismes chargés de sa mise en oeuvre.Malheureusement, deux problèmes se posent :De nombreux acteurs de l’écosystème ont publiquement déploré le manque criant de dotation du fonds5 (Directrice Générale de l’association Halte à l’obsolescence programmée (HOP) France Nature Environnement, Spareka, Amorce, Fedelec, Consommation Logement et Cadre de vie, Zero Waste France, les Amis de la terre, la Compagnie du SAV, Back Market) ;Le risque est grand de voir le marché de la réparation préempté par les grands acteurs nationaux de la vente des équipements électriques et électroniques (EEE).En effet, tel qu’il a été rédigé, le cahier des charges du marché néglige complètement les professionnels de proximité, les artisans et les électriciens qualifiés (qui sont aussi et souvent des réparateurs) au profit d’un processus de certification lourd administrativement et coûteux financièrement, qu’aucun artisan ou indépendant ne pourra traverser pour accéder aux financements.Le recours aux réparateurs qualifiés, présents partout sur le territoire national, au plus près des besoins des consommateurs, serait, selon nous, un gage de confiance pour les bénéficiaires du fonds qui disposeraient ainsi d’une réelle offre locale, alternative aux grandes enseignes.Enfin, cela constituerait un puissant outil de soutien en faveur de l’activité dans les territoires et les zones moins couvertes par les géants du secteur, en plus de favoriser l’artisanat local et les TPE présentes partout sur le territoire.Les récentes annonces des éco-organismes n’ont pas entamées notre inquiétude sur l’ensemble des points.Proposition n°4 : La mise en oeuvre du fonds de réparation destiné aux équipements électriques et électroniques (EEE), prévu dans la loi AGEC, doit, dans son cahier des charges, permettre l’accès au marché ainsi créé au plus grand nombre, notamment aux artisans et indépendants.Pour ce faire, nous proposons la mise en place d’un pourcentage de marché réservé aux structures de moins de 50 salariés et placé sous le contrôle des observatoires régionaux proposés plus haut.
Il y a 3 ans et 76 jours

Le campus Hors site monte en puissance

Formation - Avec le concours d'acteurs du secteur, l'école propose des modules en ligne et des ateliers pour accompagner l'industrialisation du bâtiment.
Il y a 3 ans et 76 jours

Nouvelle gamme de PAC Aquarea ultra silencieuses

Même si les dernières générations de Pompes à Chaleur affichent d’ores et déjà de bonnes performances en matière sonore (les PAC Aquarea Panasonic revendiquent en moyenne une puissance sonore de 67 dB(A) maximum, soit le bruit d’un environnement de travail habituel), il reste encore des environnements sensibles au bruit (unité extérieure proche d’une autre maison, installation en toiture pour du résidentiel collectif) pour lesquels il est souhaitable de recourir à des matériels encore plus silencieux. C’est pour répondre à ce besoin spécifique que Panasonic a mis au point une nouvelle gamme de PAC encore plus silencieuses.Une technologie unique, ultrasilencieuse et ultraperformanteL’unité extérieure de la T-CAP SQ utilise un châssis différent, couplé à une isolation avancée du compresseur. Cette particularité permet à chaque modèle d’être « automatiquement » plus silencieux de 5 à 7 dB(A) par rapport à des produits similaires. De plus, les modèles SQ, comme les autres Aquarea, bénéficient de 3 niveaux de bruit qui peuvent être activés via la télécommande.L’autre intérêt majeur de cette technologique c’est que l’unité extérieure affiche un confort sonore inégalité sans aucune perte de puissance ni de performance. Les PAC Aquarea T- CAP SQ revendiquent donc les mêmes performances énergétiques que les autres solutions de la gamme avec un confort renouvelé.Aquarea T-CAP, le plus du maintien de puissanceLes PAC Aquarea T-CAP sont équipées de la technologie Total CAPacity, une exclusivité Panasonic. Cette dernière, via une réinjection de fluide avant l’aspiration du compresseur, permet de maintenir une puissance constante, ce qui évite les surdimensionnements. La PAC maintient ainsi sa puissance et sa température sans appoint électrique même par -20°C. Fortes de COP élevés même à basse température extérieure, les PAC T-CAP délivrent une température de sortie d’eau jusqu’à 60° ce qui en font une solution idéale en remplacement d’une ancienne chaudière voire d’une Pompe à Chaleur.Pour les nouvelles installations, les modèles de la série T-CAP peuvent également être combinés sans problème avec un chauffage au sol, des radiateurs ou des ventilo-convecteurs
Il y a 3 ans et 77 jours

+4% sur le TRV depuis le 1er février 2022 : un impact bien plus important qu’annoncé sur les factures d’énergie des Français

À cela vient de s’ajouter un fort climat insécuritaire du fait de la crise ukrainienne et des conséquences actuelles et à venir sur le prix du gaz, entre autres. En septembre 2021, les experts de Cherpas publiait un rapport qui démontrait qu’opter pour le tarif heures pleines / heures creuses plutôt que le tarif de base n’était pas une alternative si avantageuse qu’elle y paraîtrait pour faire des économies. Loin d’être aussi rentable qu’espéré, alors que près de 50% des Français sont abonnés à ce type d’offre pour leur électricité, il ferait même plutôt perdre de l’argent à de nombreux ménages que l’inverse. Tenant compte de l’augmentation de +4% du TRV (Tarif Réglementé de l’Electricité) depuis le 1er février dernier, Cherpas a actualisé pour ce début d’année les données de son analyse, afin de voir si la confrontation entre le tarif de base VS le tarif heures pleines / heures creuses était toujours pertinente. Dans ce contexte de flambée des prix et malgré l’application du « bouclier tarifaire », la startup a constaté que cette hausse récente du TRV est venue changer totalement la donne, car même si elle se limite à 4% en moyenne, elle cache en réalité des évolutions tarifaires très disparates. Ainsi selon ses simulations, la plateforme Cherpas s’est aperçue que :Pour le tarif de base, le TRV subissait une augmentation moyenne de +11,6%.Pour le tarif heures creuses, le TRV augmente significativement de +8% alors que celui aux heures pleines ne subit qu’une hausse limitée de +1%.Qui sont les plus impactés par cette hausse du TRV ?Loin de mettre tout le monde sur un pied d’égalité, cette hausse de 4% du tarif réglementé de l’électricité fait majoritairement peser la hausse sur les foyers les plus modestes mais aussi les foyers les plus éco-responsables dans leur consommation. Effectivement, l’électricité des heures pleines est plus « charbonnée » car elle utilise les centrales de gaz et de charbon, tandis que l’électricité des heures creuses fait appel à l’énergie nucléaire. Comme l’indique le Syndicat de gestion des énergies de la région lyonnaise (Sigerly), « limiter les forts appels de puissance sur le réseau électrique en hiver limite la production d’électricité à partir d’énergies fossiles ».En d’autres termes :Sur les 11 millions de foyers concernés par les tarifs de base, 95% ont une consommation énergétique égale ou inférieur à 9kVA et cela concerne en grande majorité des foyers modestes. Pour ces consommateurs, la hausse du TRV depuis le 1er février 2022 atteint les 11,6%.Parallèlement, les ménages avec une part d’heures creuses dans leur abonnement supérieure à 70% subissent une hausse 2.6 fois plus importante que ceux ayant une part d’heures creuses inférieure à 30%.Cherpas, l’outil qui analyse gratuitement vos contrats et vous propose la meilleure offreFace à ces changements majeurs, le consommateur est légitimement perdu. Comment savoir si l’on paye le prix juste ? Qui croire ? Seul face à des conditions générales peu lisibles et des calculs complexes, il est difficile d’obtenir une réponse claire. D’autant plus en cette période géopolitique instable qui fait craindre le pire sur l’économie et notamment sur le prix du gaz. C’est ici que la plateforme Cherpas intervient en éclairant le consommateur face à l’opacité de l’évolution des politiques tarifaires.Alors que beaucoup de consommateurs l’ignorent encore, il est tout à fait possible de changer de fournisseur d’énergie à tout moment, sans frais et sans coupure, pour bénéficier d’offres plus intéressantes. L’application web Cherpas permet d’analyser en un rien de temps ses abonnements domestiques : électricité et gaz, internet et mobile. Une tâche fastidieuse, sur laquelle de nombreux consommateurs rechignent à se pencher.Grâce à un algorithme en veille constante sur les tendances du marché, Cherpas propose très rapidement des offres moins onéreuses et plus adaptées à la consommation quotidienne d’un foyer. L’entreprise se rémunère via les commissions proposées par certains fournisseurs, mais en mettant en avant toutes les offres du marché sans valoriser certaines par rapport à d’autres. Cela dans un souci de transparence et d’éthique.Grâce à Cherpas, ses membres ont réalisé en moyenne une économie de 219 € par an pour un foyer se chauffant à l’énergie électrique. Forte d’une croissance soutenue, l’application web compte aujourd’hui plus de 14 000 utilisateurs actifs (3 000 en septembre dernier) et supervise actuellement plus de 22 000 contrats.
Il y a 3 ans et 78 jours

La CAPEB et ROCKWOOL renouvellent leur partenariat pour accompagner les entreprises artisanales du bâtiment sur les enjeux d’efficacité énergétique

Paris, le 17 février 2022 – La Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB), via sa filiale Béranger Développement, et ROCKWOOL, leader mondial de l’isolation en laine de roche, renouvellent leur partenariat afin d’accélérer la montée en puissance des entreprises du bâtiment sur les enjeux de rénovation énergétique des bâtiments.  Jean-Christophe REPON, Président de […]
Il y a 3 ans et 79 jours

Excel creuse vos dettes, découvrez 6 points clés pour choisir la bonne solution de gestion commerciale

Pourquoi ces PME du BTP choisissent encore Excel ?La facilité d’accès : Excel est une solution connue de tous. Pas besoin de recherche ni de formation chronophage pour commencer à gérer son entreprise dans un tableur. La flexibilité : Excel est vu comme un outil puissant et modulable. “J’ai créé mon propre logiciel, avec des macros. Ces modèles fonctionnent et cela me permet de voir les indicateurs nécessaires au suivi financier de mon activité”. Le prix : Excel est souvent perçu comme un logiciel gratuit, acheté avec le Pack Microsoft Office. Et pourtant… Le coût caché d’Excel : 3 dettes creusées chez les PME du BTP Utiliser Excel pour gérer l’activité de sa PME a des limites. L’impact de son usage au sein d’une entreprise en pleine croissance viendra creuser 3 dettes majeures, rendant périlleuse la continuité d’activité. La dette administrative Opposer l’opérationnel et la gestion est une erreur courante pour une PME. La priorité légitime est de trouver des affaires, des chantiers à réaliser pour se développer. Le premier réflexe est donc de structurer l’équipe “terrain” pour accompagner le développement du carnet de commandes tout en repoussant la remise à plat de l’organisation administrative. L’impact est un temps de saisie et de ressaisie dans les différents tableurs Excel qui gonflent et qui alimentent la charge mentale des équipes. Elles ont le sentiment d’être “sous l’eau”. Il est donc clé d’introduire une solution adaptée et robuste rapidement, et dont la prise en main est peu coûteuse, telle que Graneet. La dette financière Il est intéressant de commencer cette partie par un constat : en 3 ans d’activité chez Graneet, nous n’avons pas encore vu une entreprise avec au moins un chantier facturé à l’avancement dans Excel, ne comprenant pas une erreur. L’impact de ces erreurs, pour vous PME du BTP, va de l’allongement de la période d’encaissement à une perte sèche de cash. Dans les 2 cas, cela crée des tensions sur la trésorerie qui peuvent devenir fatales. La dette stratégique Piloter l’activité de son entreprise dans Excel est généralement synonyme de macros et de tableurs complexes à alimenter et à maintenir à jour. Ce manque de visibilité “en temps réel” de l’activité courante de l’entreprise ne facilite pas la projection à long terme. Savoir cibler la bonne typologie de clients ainsi que les chantiers les plus rentables est le résultat de la fine analyse de projets en cours et de ceux déjà clôturés. En d’autres termes, naviguer à vue avec Excel aujourd’hui aura un impact négatif sur la rentabilité de l’entreprise demain.Comment briser ce cercle vicieux ? Chaque dette qui se creuse alimente la suivante. Un processus administratif défaillant donne une mauvaise image. Elle est la preuve d’un manque de professionnalisme et entraîne une faible reconnaissance de l’expertise de l’entreprise. Dans un contexte concurrentiel fort, ce manque d’expertise perçu ne pourra être compensé que par un prix plus bas et donc une marge plus faible, brouillant ainsi la vision long terme de l’entreprise.Déployer un logiciel de gestion commerciale pour soutenir l’activité d’une entreprise en pleine croissance apparaît donc comme un des piliers indispensables à sa réussite. Se pose alors la question de choisir la solution la plus adaptée à son besoin. 6 points clés pour bien choisir son logiciel de gestion L’ergonomie La convivialité et la simplicité d’utilisation d’une solution de gestion est un point déterminant. Une prise en main rapide est synonyme de coût de formation réduit et de gain de temps au quotidien, ainsi que l’assurance d’une bonne adhésion des équipes au nouveau logiciel. Les fonctionnalités L’adage “qui peut le plus, peut le moins” s’adapte mal à l’univers du logiciel. Privilégiez un logiciel comprenant les fonctionnalités dont vous avez vraiment besoin plutôt qu’un millefeuille complexe de fonctionnalités que vous n’utiliserez pas, qui encombrera votre quotidien et freinera la prise en main par vos équipes. L’itinérance Un logiciel de type cloud* est un atout. Il permet d’utiliser l’application depuis n’importe quel ordinateur ou tablette, peu importe l’endroit où l’on se trouve. Il déplace également les coûts annexes: serveur et maintenance vers l’éditeur de la solution. Vous payez pour votre logiciel et rien de plus ! *un logiciel cloud est une solution accessible via un navigateur web et ne nécessitant qu’une simple connexion internet. Le service support Pouvoir bénéficier d’un service client dédié doit être un élément rassurant. Soyez vigilant sur les horaires de permanence du service ainsi que le délai moyen de réponse. Si vous avez un doute, n’hésitez pas à demander les coordonnées de clients utilisant déjà la solution. Leurs retours sont toujours enrichissants. Le prix Privilégiez l’abonnement mensuel à la formule achat de licence. Ainsi après une période de test, vous pourrez vous désengager à moindre frais si le logiciel ne correspond pas à vos attentes. Le collaboratif L’enjeu d’un logiciel est de faciliter les échanges d’information entre l’opérationnel et la gestion. Faire collaborer les différents profils de collaborateurs au sein d’une même plateforme est un gage de succès. Choisissez donc les solutions de gestion illimitées en nombre d’utilisateurs.Nous avons créé Graneet dans le but de démocratiser l’utilisation des logiciels de gestion par les PME du BTP, les aider à mieux appréhender le suivi financier de leur activité et à booster leurs marges en leur fournissant une visibilité sur leurs affaires, en temps réel. Graneet, c’est plus d’une centaine de PME de tous les corps d’état qui travaillent 3x plus vite sur toutes les tâches liées au suivi financier et administratif de leurs chantiers comme en témoignent nos clients.Pour Rémi Chassagne, Dirigeant de H2O BTP : Pour le démarrage, ça allait de travailler sur Excel, tant que c'était seulement pour comptabiliser les factures. Mais aujourd'hui, pour monter en puissance on avait besoin d'un logiciel support autre qu'Excel.
Il y a 3 ans et 80 jours

Rénovation énergétique : Hellio alerte sur le reste à charge des familles en situation de précarité

Entre 600.000 et 900.000 : c'est le nombre de logements insalubres estimés en France. Selon ce rapport, en 2020, les rénovations subventionnées par l'Anah via le programme Habiter Mieux sérénité à destination des ménages modestes et très modestes, avec au moins 35 % de gain énergétique, n'ont augmenté que de 7 %, passant de 41.000 rénovations en 2019 à 52.000 en 2020, et stagnent en 2021. Après la mobilisation de toutes les aides possibles, les propriétaires très modestes en maisons individuelles subissent un reste à charge en moyenne de 39 % au lieu de 10 % du montant des travaux. Pour les ménages modestes, c'est 56 %.De plus, ces Français, qui vivent avec moins de 800 euros par mois, ont perdu 0,5 % de pouvoir d'achat, soit 39 euros par an. Cela se manifeste notamment par la difficulté à payer ses factures d'électricité. Engagé dans la lutte contre la précarité énergétique et membre historique du collectif STOP Exclusion Énergétique, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, milite et agit pour éradiquer la précarité énergétique d'ici 2030. En ce sens, le groupe apporte son soutien à la démarche exemplaire menée par Réseau Éco Habitat. Lancé en 2019, le programme “1DigneToit!” rassemble Réseau Éco Habitat, structure fondée sur une logique associative et coopérative dans le Nord de la France, le Secours Catholique et Hellio. Son but ? Aider les ménages en situation de précarité énergétique à retrouver un logement décent grâce aux travaux de rénovation énergétique et d'adaptabilité en les accompagnant tout au long du processus. Depuis sa création, ce programme conventionné est venu en aide à une cinquantaine de familles. Grâce à une dotation de 45.000 € allouée par Hellio, 13 d'entre elles ont pu bénéficier d'une aide au financement de leur reste à charge. L'objectif de Réseau Éco Habitat pour 2022 est de réaliser 40 chantiers, avec une progression visée de 10 chantiers supplémentaires par an.Les ménages précaires moins enclins à réaliser des travaux de rénovation énergétique Pour sortir de la précarité énergétique les 3,5 millions de ménages qui connaissent des difficultés à payer leurs factures d'énergie, tous les acteurs de la rénovation énergétique des bâtiments doivent se mobiliser. Même si le soutien financier de l'État s'est incontestablement fait plus massif ces cinq dernières années, notamment avec la montée en puissance du rôle de l'Anah et de la distribution de l'aide MaPrimeRénov', celui-ci n'a cependant pas permis aux ménages les plus modestes de bénéficier de travaux de rénovation énergétique globale. Le “reste à charge“ qui s'élève en moyenne à 10 % du coût des travaux selon l'État, et à 39 % selon la fondation Abbé Pierre dans son rapport sur le mal logement de 2022, rend en effet inaccessible la possibilité de sortir de la précarité énergétique pour des familles qui vivent parfois avec moins de 10 € par jour. L'aide Habiter Mieux Sérénité dédiée à la rénovation globale pour ces ménages est, elle, peu lisible et moins facile d'accès. Transformée en MaPrimeRénov' Sérénité au 1er janvier 2022, ses modalités de distribution sont certainement encore à éclaircir au regard de son évolution en juillet prochain Sans compter que depuis 2021, les ménages précaires doivent faire face à plusieurs baisses successives des aides à la rénovation énergétique. Mais pour Hellio, la lutte contre la précarité énergétique n'est pas simplement qu'une question de financement. La difficulté première consiste à identifier et localiser les personnes en situation d'exclusion énergétique, parfois “invisibles” des services sociaux, car cette forme de précarité ne se voit pas de l'extérieur. De plus, 2/3 des logements insalubres appartiennent à des propriétaires occupants. Une fois identifiées, la prise de contact avec ces personnes a plus de chances d'aboutir avec des tiers de confiance. Pourtant, des solutions financières et opérationnelles existent. En combinant la relance de la construction de logements performants énergétiquement avec des aides sociales immédiates revalorisées pour alléger les factures d'énergie, et des solutions systémiques comme la rénovation globale et performante des logements, il est possible d'éradiquer la précarité énergétique d'ici 2030. Preuve, en est l'action menée par Réseau Éco Habitat.Une dotation de Hellio de 45.000 euros pour aider au financement du reste à charge de 13 familles Toutes deux membres du collectif STOP Exclusion Énergétique, Réseau Éco Habitat et Hellio ont décidé d'unir leurs forces. Via Hellio Care dédié au soutien d'actions RSE, l'acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, a souhaité ajouter une pierre à l'édifice en donnant un coup de pouce à plusieurs familles accompagnées par Réseau Éco Habitat pour le financement de leur reste à charge. Un sujet qui tient beaucoup à coeur à l'entreprise, consciente que la massification de la rénovation énergétique ne pourra se faire qu'avec des solutions de financement innovantes et pérennes. Hellio a ainsi mis à disposition de Réseau Éco Habitat une enveloppe de 45.000 €.Pour Claire Gagnaire, secrétaire générale de Hellio : « Chez Hellio, la responsabilité environnementale est au coeur de notre ADN : nous sommes engagés dans les économies d'énergie en France depuis 2008. Notre mission est d'intensifier nos actions de terrain avec les entreprises de travaux, les artisans pour créer de l'emploi, des filières de formations adaptées aux nouveaux métiers, et d'accompagner le plus grand nombre de sociétés privées et publiques, des collectivités et bien entendu les particuliers. Nous voulons mettre notre expérience à disposition du collectif STOP Exclusion Énergétique et de ses engagements. C'est pourquoi nous sommes profondément engagés dans l'action menée conjointement avec Réseau Éco Habitat dans le financement du reste à charge des ménages en situation de précarité pour leurs travaux de rénovation énergétique. »La démarche exemplaire de Réseau Éco HabitatLes bénévoles du Secours Catholique sont la clé d'entrée de l'accompagnement de Réseau Éco Habitat car ils sont souvent sollicités par des personnes qui rencontrent des difficultés pour payer leurs factures d'énergie. Celles-ci habitent la plupart du temps dans des passoires thermiques. Face à l'envolée des prix de l'énergie, certaines se chauffent à peine et vivent dans des logements où le thermomètre affiche seulement 14°.Les bénévoles ont ainsi pris conscience que le chèque énergie n'était pas suffisant et que les travaux de rénovation énergétique seraient bien plus efficaces. Pour Franck Billeau, fondateur et directeur de Réseau Éco Habitat : « Les bénévoles sont la passerelle avec les familles. Ils jouent un rôle de repérage et sont présents du début à la fin, lors du passage des artisans jusqu'à la livraison du chantier. Ils rassurent les familles qui ont peur d'être arnaquées. Sans eux, on n'existe pas ! » La première étape consiste à étudier en détail le profil des ménages – leur composition, leurs revenus – afin d'aller chercher le maximum de subventions possibles pour limiter le reste à charge. C'est ensuite au tour du logement d'être passé à la loupe. Un audit est alors réalisé par un bureau d'études pour évaluer les travaux de rénovation énergétique à réaliser, mais aussi d'accessibilité. Place aux travaux qui consistent généralement à isoler, changer le système de chauffage et les menuiseries, pour passer par exemple d'une étiquette G à D. Les travaux durent en général entre 6 et 8 semaines, avec, si possible, une organisation en milieu occupé car le relogement des personnes n'est pas toujours possible. Réseau Éco Habitat s'entoure au maximum d'entreprises générales afin de limiter le nombre d'interlocuteurs pour les familles et ainsi simplifier la démarche. L'association compte sur l'appui de plusieurs entreprises fidèles : « Nos valeurs se fondent sur notre capacité à créer des liens de coopération et d'entraide entre tous les acteurs membres du réseau. Il y a une volonté commune de réduire les marges pour trouver le juste prix dans tout l'écosystème », précise Franck Billeau. Réseau Éco Habitat se charge de toutes les démarches pour demander l'ensemble des aides qu'il est possible de mobiliser : Anah, aides régionales, départementales, etc. L'association a même constitué une caisse pour pouvoir avancer les aides. « Avec l'ensemble des aides, on arrive à atteindre 90 % de prise en charge. On demande toujours une petite participation aux familles pour les impliquer dans le projet », précise Franck Billeau. TémoignagesArtiste peintre, Erlina élève seule ses 3 enfants. Après sa séparation, n'ayant pas accès à un logement HLM du fait de son statut de propriétaire, elle achète une petite maison, avec pour seul moyen de chauffage une cheminée. Mais au moment du ramonage, c'est la douche froide : la cheminée n'ayant jamais été entretenue, elle ne peut être utilisée en l'état. Pendant 2 ans, la famille vit dans le froid, elle ne se chauffe qu'à l'aide d'un convecteur électrique prêté par des amis, et voit ses factures d'électricité s'envoler pour atteindre 600 € pour 2 mois en période hivernale. L'assistante sociale qui l'accompagne la met alors en relation avec Réseau Eco Habitat en 2019. Les démarches ont été longues pour démarrer les travaux, le temps de constituer le dossier, réaliser les devis, les refaire en abandonnant certains travaux car le reste à charge était trop important. Les travaux sont réalisée entre mars et juin 2021 : isolation haute, isolation des murs périphériques intérieurs, pose de radiateurs électriques et d'un poêle à bois, renforcement du plancher de la cuisine, suppression de la tuyauterie en plomb (arrivée d'eau), remplacement des fenêtres de toit, pose de menuiseries en PVC, électricité et VMC. Le montant total des travaux s'élève à 41 636 €, pour un reste à charge de plus de 7 687 € financé par la dotation Hellio et un prêt de la CAF.« Avant, il faisait 14° dans notre maison car on ne chauffait pas beaucoup. En hiver, mes enfants dormaient dans les combles avec des manteaux tellement il faisait froid, et en été, il y faisait une chaleur étouffante. Maintenant, la maison est très bien isolée, on utilise principalement le poêle à bois pour se chauffer, on allume les radiateurs seulement lorsqu'il fait très froid. Mes enfants vivent désormais dans des conditions correctes et je travaille aussi dans un meilleur environnement. Je peux également de nouveau recevoir chez moi », raconte Erlina. « C'est un très beau projet pour Erlina ! Les travaux lui ont permis de valoriser son patrimoine et de lui redonner une dignité. Elle a été très impliquée dans la démarche, très conciliante, et elle entretient bien cette maison. Ça fait plaisir de voir que les travaux sont appréciés et qu'ils permettent un redémarrage dans la vie »”, se réjouit Catherine, bénévole au Secours Catholique.Alexandre est agriculteur dans les céréales. Avant de bénéficier de l'accompagnement de Réseau Éco Habitat, il occupait un logement sans isolation et payait 1 600 € d'électricité par an, une fortune ! Membre du CCAS (centre communal d'action sociale) de Compiègne, mandaté par le Secours Catholique et président de Réseau Éco Habitat, Pierre Chevillotte a accompagné Alexandre dans les démarches. Les demandes de subventions ont été un véritable parcours du combattant, entre l'identification des aides de l'Anah, de la région, du département et de la communauté de communes !Après un an pour boucler le dossier, les travaux d'un montant de 52 000 € peuvent enfin être réalisés en février 2021 : isolation des murs intérieurs et des combles, changement de menuiseries et du système de chauffage, adaptation de la salle d'eau.« Aujourd'hui, mon logement est confortable, je chauffe à 19° sans problème grâce à une meilleure isolation et une nouvelle chaudière gaz », constate Alexandre.« Avant ma retraite, je n'avais aucune notion de ce qu'était la précarité énergétique. Je me suis rendu compte que les personnes en situation de précarité énergétique étaient “indivisibles”. Quand on passait devant la maison d'Alexandre, on ne pouvait pas deviner les conditions dans lesquelles il vivait. Ces personnes ne se plaignent jamais, leur repérage est lié à un concours de circonstances. Mon devoir est que les communes arrivent à identifier ces personnes en situation de précarité », confie Pierre Chevillotte.
Il y a 3 ans et 80 jours

ABB ENRICHIT SES GAMMES DE MATÉRIELS ÉLECTRIQUES DANS LE LOGICIEL ELEC CALC™

Trace Software International, éditeur de logiciels pour le bâtiment et l’énergie, et ABB, leader des technologies numériques pour l’industrie, annoncent l’intégration de nouvelles références de matériels électriques dans le catalogue multi-fabricants du logiciel elec calc. Des milliers de références ABB disponibles dans le logiciel elec calc. Déjà présent dans le catalogue multi-fabricants d’elec calc, ABB propose désormais aux utilisateurs du logiciel l’accès à une base de données techniques enrichie de près de 5 000 nouvelles références de disjoncteurs dont celles de la gamme de disjoncteurs boitier moulé Tmax XT. Ce sont au total plus de 29 000 références ABB de disjoncteurs et autres composants qui sont disponibles dans le catalogue elec calc et qui permettent de proposer aux professionnels un large choix de références techniques. « Nous avons souhaité être référencés dans elec calc car ce logiciel représente un important relais d’informations pour faire découvrir nos produits directement aux bureaux d’études. De plus, Trace Software dispose d’un service dédié à l’enrichissement des bases de données de leur logiciel ce qui nous a fait gagner un temps précieux pour l’intégration de nos références. Nous savons que la cohérence des données techniques avec le logiciel est contrôlée et, pour nous, ce paramètre est essentiel en termes de sécurité. » Patrick Domange, ABB   « L’enrichissement des catalogues constructeurs est une démarche permanente qui assure à nos utilisateurs de disposer de nombreuses références à jour. Avec l’intégration des références d’un constructeur comme ABB, nous avons encore enrichi notre catalogue afin de proposer à nos utilisateurs un large choix de matériels. Ils bénéficient de données et de références à jour pouvant être directement exploitées dans les nomenclatures et les calculs » Martial Leroy, Trace Software Grâce à l’expertise reconnue d’ABB en distribution basse et moyenne tension et à l’expertise du calcul électrique de Trace Software avec elec calc, les professionnels peuvent réaliser leur conception avec une garantie de flexibilité et de conformité avec la norme électrique. A propos de Trace Software Depuis plus de 30 années Trace Software conçoit des logiciels pour la conception et l’exploitation d’installations électriques et solaires pour le bâtiment et l’industrie. Les solutions de Trace Software couvrent les besoins depuis le chargé d’affaires jusqu’à l’exploitation, en passant par le dimensionnement des réseaux. Trace Software est également présent sur le marché de la maquette numérique avec une plateforme complète de conception d’installations électriques en Open BIM. Trace Software est distribué en Europe, Afrique, Amérique du Sud et en Asie via des distributeurs et des filiales en Allemagne, Espagne, Maroc et Chine.
Il y a 3 ans et 81 jours

Les résultats d'Eiffage en 2021 dépassent ceux de 2019

L'activité travaux (plus de trois quarts de ses revenus) a dépassé le niveau de 2019, tandis que du côté des concessions autoroutières, le trafic, d'abord affecté par les confinements début 2021, rebondissait "fortement" au second semestre, explique le groupe.A 777 millions d'euros, Eiffage double ainsi son bénéfice par rapport à 2020. C'est aussi une hausse de 7,2% par rapport à 2019. Son chiffre d'affaires s'élève à 18,72 milliards d'euros, soit +14,7% et +3,2% respectivement par rapport à 2020 et 2019. La branche Infrastructures est particulièrement dynamique (6,84 milliards d'euros de chiffre d'affaires), notamment en France où elle a été portée par les projets du Grand Paris Express et d'un parc éolien offshore au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).Eiffage a profité à l'international du dynamisme du marché des infrastructures de transport en Allemagne et de la montée en puissance de la LGV HS2 au Royaume-Uni.Le groupe se dit "confiant" pour la suite, anticipant "une nouvelle augmentation des résultats en 2022" côté travaux comme côté concessions, notamment grâce à un bon renouvellement de son carnet de commandes, incluant plusieurs contrats pluriannuels.Le carnet de commandes des Travaux atteint ainsi 16,3 milliards d'euros, soit +1% par rapport à 2020, année au cours de laquelle plusieurs commandes importantes avaient été enregistrées (A79 en France, HS2 au Royaume-Uni, A3 en Allemagne), note Eiffage.Au-delà de 2022, le groupe insiste sur son positionnement sur des métiers liés à la transition écologique, ce qui lui "confère une excellente visibilité", dit-il, citant des succès récents comme le contrat pluriannuel de l'éclairage public de la ville de Paris (10 ans).
Il y a 3 ans et 84 jours

La SNCF veut installer des panneaux solaires dans les gares

Le partenaire sera chargé de la conception, de l'investissement, de la réalisation, de l'exploitation et de la maintenance des installations photovoltaïques qui doivent d'abord être installées d'ici 2024 sur les parkings de 156 gares, a précisé le gestionnaire des gares françaises dans un communiqué.Cette première phase concernant 190.000 m2 aurait une capacité de 25 à 30 mégawatts-crête (MWc, unité mesurant la puissance maximale), l'électricité produite étant destinée à être revendue au réseau public de distribution, selon SNCF Gares & Connexions.L'objectif est d'installer 1,1 million de mètres carrés de panneaux solaires sur le patrimoine foncier des gares d'ici 2030, avec une capacité de 150 à 200 Mwc.A cette échéance, SNCF Gares & Connexions veut avoir réduit de moitié ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 2019, et avoir une consommation d'électricité inférieure ou égale à la production d'énergies renouvelables sur son foncier.
Il y a 3 ans et 84 jours

Bouygues : 2,2 Mds€ pour réduire son empreinte carbone

Le groupe annonce une enveloppe de 2,2 Mds€ à déployer sur la période 2022-2024 afin de soutenir la montée en puissance des bétons bas carbone, des éco-variantes aux enrobés routiers...
Il y a 3 ans et 87 jours

Photovoltaïque : la course au rendement

Côté magazine Côté magazine Photovoltaïque : la course au rendement Après des années de développement tous azimuts, les industriels se fixent sur les technologies bien maîtrisées. L’amélioration des solutions passe par la gestion intelligente de la ressource. Si les industriels du secteur photovoltaïque poursuivent leurs recherches et développements sur les panneaux solaires pour en améliorer les rendements, les équipements affichent actuellement un optimum de rendement d’environ 20 % ; il est de 22 % avec des cellules monocristallines, 25 % avec des capteurs de technologie dite d’« hétérojonction ». Les débats se situent désormais sur d’autres terrains. À savoir : comment mieux exploiter l’énergie disponible ? Rendement élevé, performance stable, disponible en versions hybrides, associée à d’autres équipements techniques ou couplée à la mobilité : la solution photovoltaïque s’intègre désormais dans les offres énergétiques innovantes. Panneaux Spring hybrides de DualSun. Photo : DualSun Des produits adaptés aux contraintes des bâtiments   La filière bâtiment connaît les nombreux freins à l’installation d’une toiture photovoltaïque. Les principaux reposent sur les contraintes de structures et d’intégration architecturales. Ce dernier semble bel et bien contourné par la proposition d’Edilians de tuiles solaires de couleur rouge. Certes, il ne s’agit pas d’un produit performant, puisque le changement de teinte lui fait pratiquement perdre 20 % de capacité : 59 Wc pour un grand module de 16 cellules contre 75 Wc pour la version noire. Le concepteur qui augmentera la surface de captage en conséquence sera aussi déçu : leur coût est plus important. Il reste que cette solution était attendue depuis pratiquement quinze ans et permet de la développer sans difficulté. Pour les usagers qui souhaitent produire leur eau chaude sanitaire et leur électricité avec leur toit, la solution hybride de DualSun devient très populaire ; elle est pourtant disponible depuis une dizaine d’années… Elle devrait par ailleurs bénéficier de l’élan fourni par le projet européen Sun Horizon. Depuis plusieurs années, le constructeur automobile américain Tesla développe une offre résidentielle avec tuiles photovoltaïques et batteries de stockage. Ces équipements sont attendus en France en 2022. Photo : Tesla Le tuilier européen Edilians répond à la demande d’installation de toits solaires en neuf et en rénovation dans les zones de protection du patrimoine architectural urbain et paysager en déclinant ses modules solaires dans une version de teinte terre cuite. Photo : Edilians Coupler pour optimiser   Le principe sur lequel il se fonde avait été lancé au milieu des années 2000 par l’entreprise Airwell : associer des capteurs photovoltaïques à une pompe à chaleur pour augmenter son coefficient de performance au regard de l’énergie de réseau consommée. Similaire, Sun Horizon diffère par son ambition : il embarque vingt partenaires – des fournisseurs de capteurs solaires thermiques et photovoltaïques, de pompes à chaleur, de ballons de stockage, des énergéticiens, des laboratoires et des universités – et s’adapte aux besoins de neuf pays européens, de la Norvège à l’Espagne. Cette recherche vise une optimisation quasi intégrale des solutions mises en œuvre, qu’il s’agisse de chauffage ou de rafraîchissement, et quel que soit le climat : froid, tempéré ou chaud. En France, les principaux acteurs investis dans ce projet sont le CEA, le fabricant de pompes à chaleur gaz BoostHeat et DualSun. Le travail d’ingénierie a d’ores et déjà abouti à la définition de cinq ensembles technologiques qui répondent aux besoins de confort tout au long de l’année. Depuis quelques mois, ils sont mis à l’épreuve dans huit bâtiments (résidentiels, tertiaires, centre de sport), en Allemagne, Belgique, France et Espagne. Les économies de coûts d’exploitation visées sont de 30 à 85 %. L’échéance de la démonstration est fixée à la fin de l’année 2023 (voir le site https://sunhorizon-project.eu).   Rec Solar commercialise depuis 2020 les panneaux Alpha Pure de technologie dite d’« hétérojonction » des cellules, d’une puissance améliorée de 18 % (380 W/m2 contre 320 W/m2 en version classique). Ces matériels répondent au manque d’espace pour produire de l’électricité d’origine renouvelable. Photo : Rec Solar D’un niveau de 375 W/m2, la série Spring de DualSun fait aussi partie des matériels permettant d’optimiser les installations. Vers l’autonomie énergétique   Comment synchroniser efficacement la production solaire et la consommation d’énergie ? Question cruciale quand on sait que, en très peu de temps, la production d’électricité sur site s’accompagnera d’une électrification de la majorité des usages résidentiels et, vente de véhicules électriques oblige, de ceux liés à la mobilité. Cependant, avec les tableaux électriques actuellement installés, difficile de dépasser un ratio d’autoconsommation de plus de 30 %. Pour résoudre cette difficulté, Schneider Electric prépare la sortie, au printemps 2022, d’un gestionnaire d’énergie spécifiquement adapté aux futurs équipements résidentiels. Nommé Wiser Energy Center, cet élément à placer à proximité de la gaine technique logement a pour fonction de recevoir : – les informations de l’ensemble des sources d’énergie du bâtiment (réseau, capteurs photovoltaïques, batteries de stockage, voire générateur d’électricité) ; – et celles des différents équipements à alimenter (pompes à chaleur, chauffe-eau et recharge des véhicules électriques). L’informatique embarquée dans ce tableau électrique a pour but de gérer les usages et de porter l’autoconsommation à un optimum de 80 %. Autre fonction possible : limiter l’appel de puissance sur le réseau à celui fixé par le contrat. Toutes les fonctions de contrôle sont accessibles par smartphone. Ce développement d’une intelligence entre la production d’électricité sur site et les consommations du bâtiment va-t-il engendrer une révolution ? André Joffre, PDG du bureau d’études Tecsol et observateur de la filière solaire, en est convaincu. Selon lui, les signaux forts de ces évolutions sont lisibles à travers les technologies de communication actuellement développées par des fournisseurs tels que Enphase ou Tesla. Enphase s’est imposé comme fabricant de micro-onduleurs à fixer au dos de chaque capteur et dont l’intérêt est d’augmenter la production globale d’électricité sur un site. Son catalogue est complété de batteries et d’une solution de gestion d’énergie connectée qui donne la main pour utiliser l’énergie, la stocker ou la rejeter sur le réseau. Même chose chez Tesla. Avec ses tuiles photovoltaïques et ses batteries Powerwall promises depuis des années, le tout associé aux véhicules électriques, cet industriel promet une quasi-autonomie énergétique des logements. Disponibles dès le printemps 2022, ces composants en rupture totale avec les habitudes de conception prises depuis des décennies semblent pourtant en phase avec les attentes globales en matière de maîtrise de l’énergie et de réduction des émissions de carbone. Bernard Reinteau Vers plus de rendement et de capacité de stockage « Il faut s’attendre à de fortes évolutions des solutions photovoltaïques au cours des prochaines années. Les industriels devraient dépasser le plafond de verre des 30 % de rendement des cellules. Les recherches en cours laissent penser que l’on va régulièrement gagner des points de performance avec les technologies multicouches. Cependant, un travail est encore nécessaire pour les améliorer en termes de pérennité, de stabilité et de coût. Ces efforts sont très importants, car les investisseurs font face à un manque d’espace, notamment en Europe. Il en va de même pour le stockage d’électricité. Les batteries affichent aujourd’hui des capacités de 200 à 300 Wh/kg. L’innovation laisse entrevoir une densité de l’ordre de 1 000 Wh/kg et ouvre de nouvelles perspectives. » Daniel Mugnier responsable de l’agence Tecsol Auvergne-Rhône-Alpes, président., Agence internationale de l’énergie (AIE). Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 91 jours

Record de raccordements de capacités renouvelables enregistré en 2021

ANALYSE. Avec environ 4 gigawatts de capacités renouvelables supplémentaires raccordées en 2021, la puissance totale du parc électrique ENR s'élevait en décembre à 59.800 mégawatts, soit un plus haut historique. Le solaire photovoltaïque représente à lui seul 2.700 MW des nouvelles installations branchées au réseau national l'année dernière.