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Il y a 3 ans et 84 jours

Saint-Gobain annonce des résultats record en 2021 grâce à l'isolation des logements

Le groupe français a annoncé un chiffre d'affaires de 44,16 milliards d'euros en 2021, en hausse de 15,8% par rapport à celui de 2020.Son résultat net a quintuplé à 2,5 milliards d'euros contre 456 millions en 2020, et 1,4 milliard en 2019.Le résultat net courant s'inscrit à un "record historique" de 2,8 milliard d'euros. Et, "pour la première fois", le groupe a atteint "une marge à deux chiffres" (+10,2%), a indiqué son directeur-général Benoit Bazin au cours d'une conférence téléphonique.Le groupe a vécu une "très belle année 2021", a résumé M. Bazin qui a pris les rênes du groupe mi-2021, succédant à Pierre-André de Chalendar.Il attribue les résultats notamment à son modèle d'organisation local. Celui-ci lui permet de réagir au plus près des demandes de ses clients, et notamment de régler les problèmes d'approvisionnement qui se sont multipliés en 2021 avec la crise logistique qui a suivi les confinements, mis à profit par beaucoup de gens pour rénover leur intérieur ou isoler leur logement."35 millions de bâtiments à rénover en Europe""Il y a 35 millions de bâtiments à rénover et isoler en Europe d'ici 2030" pour faciliter la transition énergétique, a souligné M. Bazin, qui compte pour 2022 sur l'ouverture du marché de la rénovation des bâtiments publics en France, et sur l'ouverture de mesures de soutien dans la rénovation énergétique en Allemagne.En France, l'an passé, le groupe a tiré parti du dispositif de soutien aux ménages MaPrimeRenov' qui représente quelque 2 milliards d'euros distribués pour plus de 800.000 dossiers.Il a aussi bénéficié de "trois à cinq millions d'euros" de subventions distribuées dans le cadre du plan de relance pour investir sur des projets de décarbonation liés notamment à l'achat de fours électriques, a indiqué M.Bazin.Deuxième explication évoquée par le dirigeant pour expliquer les bons résultats : une "allocation rigoureuse et disciplinée du capital".En clair, le groupe s'est délesté l'an passé d'actifs jugés "sous performants" ou pas suffisamment dans ses priorités stratégiques, comme la chaine française d'ameublement Lapeyre, alors qu'il a investi dans des acquisitions jugées "rentables", notamment dans le secteur de la chimie de la construction.Enfin, Saint Gobain s'est aussi félicité de "fortes avancées" sur les aspects sociaux et environnementaux. En particulier il s'est dit "en ligne" avec son objectif de réduire de 33% ses émissions de gaz à effet de serre (scope 1 et 2) d'ici 2030, validé par l'organisme Science-Based target (SBT).Alors que les déchetteries sauvages liées aux déchets du bâtiment continuent de se multiplier en France, le groupe affirme avoir baissé de 24% le volume de ses déchets non valorisés depuis 2017.Il a aussi souligné que les investissements en Norvège visant à faire de son usine de Fredikstad la première usine du monde de plaques de plâtre neutre en carbone "ont bien progressé".Les actionnaires sont récompensés : le conseil d'administration de jeudi a décidé du versement d'un dividende de 1,63 euro par action, en hausse de 23% par rapport à celui de 2020, ce qui représente 30% du résultat net courant.Le groupe allouera aussi "au moins" 400 millions d'euros en rachat de ses propres actions en 2022 pour continuer à réduire le nombre de ses titres en circulation. Le prix d'achat sera relevé de 80 à 100 euros par action.
Il y a 3 ans et 87 jours

Investissement record pour le fluvial : VNF investira près de 345 millions d’euros en 2022

Cet investissement sans précédent est rendu possible grâce à l'augmentation de la dotation consacrée au fluvial dans le budget de l'Etat[1] et aux co-financements des projets fluviaux par les collectivités territoriales ou encore l'Union Européenne.Pour Thierry Guimbaud, Directeur Général de VNF, « nos capacités d'investissement records s'inscrivent directement dans le cadre du COP que nous avons signé l'an passé avec l'Etat et qui vise à faire du fluvial un pilier de la transition écologique. D'ici 2030, ce sont plus de 3 milliards d'euros qui sont envisagés d'être consacrés au réseau VNF sur la durée du contrat. Régénération, modernisation, développement, sécurisation des ouvrages, nous investissons partout où nous sommes présents pour mener à bien l'ensemble de nos missions de service public. Le fluvial est à la fois un écosystème vertueux offrant une réelle capacité de report modal pour une logistique plus sobre et plus sûre, une infrastructure au service de la cohésion et du développement durable des territoires, et il constitue enfin une réserve de plus en plus précieuse d'eau et de biodiversité ».Un investissement record pour VNF en 2022 grâce au plan de relanceVNF dispose pour 2022 d'un budget d'investissement qui atteint près de 345 millions d'euros pour fiabiliser, moderniser et développer ses infrastructures et renforcer le rôle du fluvial. En effet, après des décennies de sous investissements en faveur du réseau fluvial, VNF enregistre ces dernières années une hausse significative de ses crédits. Pour rappel, ils étaient de 170M€ en 2019. Sur la durée du contrat entre l'établissement et l'Etat les capacités d'investissements du fluvial seront de 300 millions d'euros en moyenne par an.Entre 2021 et 2023, l'établissement bénéficie d'une dotation de 175 millions d'euros dans le cadre du plan de relance de l'économie. Concrètement, ce budget complémentaire, permet d'accélérer la réalisation d'environ 100 projets de maintenance et de modernisation du réseau portés par l'établissement.C'est par exemple le cas du chantier en cours de confortement des berges du Canal du Centre sur plusieurs centaines de mètres à Ecuisses en Saône et Loire. C'est également le cas de l'écluse de Nourriguier qui connecte le port de plaisance de Beaucaire au Canal du Rhône à Sète et dont les travaux de réhabilitation d'un montant de 3 millions d'euros financés au plan de relance vont permettre la réouverture du secteur à la navigation d'ici l'été.D'importants travaux de régénération et de modernisation sur l'ensemble du réseauL'établissement consacre la grande majorité (trois quart) de son budget d'investissement à la régénération de ses infrastructures sur l'ensemble de son réseau.Cela se traduit par de nombreuses opérations de maintenance et d'entretien sur ses digues classées, ses écluses sur le petit comme sur le grand gabarit, ou encore ses barrages sur l'ensemble du réseau.Le réseau géré par VNF se caractérise par son étendue (6700km) mais aussi par un nombre élevé d'ouvrages (4000). Ce patrimoine comprend à la fois des ouvrages robustes mais très anciens, construits au XIXe siècle, notamment sur le réseau à petit gabarit et des ouvrages des années 1960-70 le plus souvent sur le grand gabarit dont les équipements industriels présentent des signes de vieillissement qu'il convient de régénérer.L'établissement porte en parallèle un ambitieux programme pluriannuel de modernisation du réseau intégrant la rénovation des infrastructures et l'intégration du numérique dans les modes de travail qui permettront une gestion du réseau plus moderne, un service plus réactif et performant et des conditions de travail plus sûres pour les personnels.Sur le grand gabarit, la commande et le contrôle des ouvrages (écluses et barrages) sont progressivement centralisées – c'est ce qu'on appelle la télé-conduite. Sur le petit gabarit, le réseau va être automatisé pour rendre l'offre plus attractive, donner plus de souplesse quant aux horaires de navigation et faciliter l'exploitation.A titre d'exemple, l'établissement engage cette année :le rehaussement du Pont de Carnon sur le canal du Rhône à Sète pour un montant de 2,3 millions d'euros ;le remplacement du barrage à aiguilles au Wacken à Stasbourg sur l'Ill canalisée pour un montant de 3,6 millions d'euros ;la reconstruction du barrage en rivière de Batardeau à Auxerre pour un montant global de 5 millions d'euros ;la restauration de la tête du tunnel-canal de Saint-Albin en Haute-Saône pour 7 millions d'euros ;la régénération des écluses de Gambsheim pour un montant global de 38 millions d'euros, avec le soutien financier de l'Europe.Et poursuit :la modernisation des barrages et le remplacement des portes des écluses sur la Moselle canalisée, pour un budget global de plus de 50 millions d'euros ;la mise en place de la téléconduite du réseau grand gabarit du Nord et du Pas-de-Calais pour un montant global de 36 millions d'euros.S'agissant de la gestion hydraulique, VNF poursuit ses investissements pour améliorer la supervision des niveaux d'eau afin de mieux anticiper la gestion quantitative et optimiser la ressource en eau pour assurer un meilleur partage de ses usages. Ainsi, VNF engagera 7 millions d'euros sur le Canal des deux mers pour la mise en place de capteurs de supervision des niveaux d'eau, la mécanisation et la télégestion des ouvrages hydrauliques d'ici 2025.VNF poursuit également les actions relatives à la sécurité des ouvrages hydrauliques avec environ 10 millions d'euros qui seront engagés cette année. A titre d'exemple, on notera le lancement des travaux de réfection du barrage réservoir de Bouzey alimentant le canal des Vosges à proximité d'Epinal.Seine Escaut, un investissement d'avenir pour les territoires européensComme en 2021, l'année sera ainsi marquée par une série de réalisations majeures visant à favoriser le développement de la logistique fluviale et notamment sur la partie française de la liaison européenne Seine Escaut, qui connectera à grand gabarit le bassin de la Seine avec le réseau fluvial de l'Europe du Nord, et favorisera le développement économique des territoires.En effet, l'axe Seine-Escaut, comprend la réalisation du Canal Seine Nord de 107km, pilotée par la Société du Canal Seine Nord, mais aussi la mise au grand gabarit de l'ensemble des canaux existants de l'axe logistique de la Seine à l'Escaut, soit 1000 km. VNF est maître d'ouvrage de toutes les autres parties françaises de l'axe. Ainsi, en 2022, ce sont de nouveau plus de 70M€ qui seront engagés notamment pour :Poursuivre : l'opération de remise en navigation du canal de Condé-Pommeroeul dans les Hauts de France ;les opérations de recalibrage de la Lys ;les opérations de recalibrage de La Deûle ;les travaux de modernisation des écluses de Méricourt ;la restauration de l'écluse de Denain (59) ;le chantier de modernisation pour un montant de 39 millions d'euros du barrage de Poses dans l'Eure, où plus de 6 millions de tonnes de marchandises et près de 10 000 bateaux transitent chaque année.Et lancer de nouveaux chantiers liés à la mise au gabarit de cet axe géostratégique, comme : l'allongement de l'écluse de Quesnoy-sur-Deûle (59), pour un budget global de 33 millions d'euros jusqu'en 2026 ;la rénovation des écluses de Bougival (78), représentant un budget de 7,2 million d'euros ;la réfection de la digue de Croissy-sur-Seine (78) pour plus de 10 millions d'euros ;la reconstruction du barrage de Beaulieu (10) pour un montant de 15,8 millions d'euros.VNF, avec l'appui de l'Europe et de la Région Hauts de France, aura ainsi investi près de 300 millions d'euros sur la période 2014-2022 pour le développement et la modernisation des 735 km de son réseau au sein de la liaison Seine-Escaut.[1] via l’Agence de financement des infrastructures de Transports de France – AFITF
Il y a 3 ans et 87 jours

Résultat net en hausse de 91% pour Saint-Gobain en 2021

RÉSULTATS. Le géant français des matériaux de construction, Saint-Gobain, a dévoilé ses résultats pour l'année 2021. Le groupe affiche des résultats record, en grande partie grâce à la rénovation.
Il y a 3 ans et 87 jours

Sommets historiques pour Saint-Gobain

Le géant des matériaux a engrangé des "records de croissance, de résultat et de marge" en 2021, porté par la reprise qui a suivi la crise sanitaire et la vague de rénovation et d'isolation de logements.
Il y a 3 ans et 88 jours

L'immobilier ancien de plus en plus cher, porté par les maisons

De quoi confirmer l'envie de vert et d'espace qui a surgi chez les Français après les confinements de 2020. En 2021, le prix des maisons en France a grimpé de 9%, alors que celui des appartements n'a augmenté "que" de 4,6%."2021 était une année exceptionnelle, ça se confirme", a déclaré en conférence de presse Thierry Delesalle, président de la commission Immobilier des Notaires du Grand Paris.Le nombre de ventes a atteint un niveau record depuis 2000, avec 1.178.000 transactions sur l'année 2021.En glissement annuel sur 12 mois, le record absolu a été atteint au troisième trimestre 2021, avec 1.212.000 transactions sur toute la France, une période qui prenait en compte les derniers mois de 2020, quand beaucoup de ventes consécutives à la sortie des confinements ont été conclues.David Ambrosiano, président du Conseil supérieur du notariat, voit dans cette tendance "un rattrapage post confinement dans les premiers mois et un effet d'anticipation pour 2022". Il s'attend à un volume de transactions qui "pourrait se stabiliser en 2022 à un niveau toujours élevé".Paris, "ouf, on souffle!"Une exception à cette hausse généralisée des prix : Paris. La capitale est le seul territoire où les prix ont baissé en 2021, de 1,6%. Ils restent néanmoins à des niveaux stratosphériques, avec un prix moyen au mètre carré de 10.550 euros."C'est +ouf, on souffle!+", a commenté Me Delesalle.Et plus on s'éloigne de Paris, plus les prix des appartements augmentent. +2,3% pour la petite couronne, +3,8% pour la grande couronne, +8% en métropole hors Île-de-France."Le Covid a marqué les esprits, parce qu'en étant confinés dans des appartements sans terrasse, sans balcon, sans pouvoir sortir, je pense que les gens ont pris conscience du fait que Paris ne fait pas tout", affirme à l'AFP Guillaume Martinaud, président du réseau d'agences Orpi. La capitale n'en est pas pour autant devenue un repoussoir : le nombre de ventes augmente, sans que cela se traduise pour l'instant sur les prix, a relevé Me Delesalle."Paris est en train de retrouver une vraie compétitivité, surtout par rapport aux autres capitales à l'étranger, qui augmentent beaucoup", a-t-il affirmé.Car là où le logement flambe dans plusieurs pays (Australie, Turquie, Europe du Nord...), en France, la hausse des prix, quoique sensible, est "égale à l'inflation" sur les derniers trimestres de l'année, note Me Delesalle.Une donnée clé, alors que la question du pouvoir d'achat est de plus en plus prégnante dans le débat public, et que le logement est le premier poste de dépenses des ménages en France."Il y a toujours autant d'envie de déménager, d'avoir de l'espace, mais les gens font tout de même attention au pouvoir d'achat", affirme Guillaume Martinaud du réseau Orpi.Ainsi, en 2022, si les carburants continuent de coûter très cher, cela pourrait avoir un impact sur l'attractivité des campagnes et "toutes les zones où vous avez besoin de voitures pour vous déplacer".
Il y a 3 ans et 88 jours

Nexity confirme en 2021 sa place de leader sur le logement

RÉSULTATS. L'année 2021 marque une augmentation de 5% du chiffre d'affaires pour l'un des premiers promoteurs français, qui signe des "performances record" en particulier sur l'immobilier résidentiel. L'immobilier d'entreprise reste, en revanche, en baisse, même corrigé d'une vente majeure survenue à la fin 2020 ; un "point bas" devrait être atteint en 2022.
Il y a 3 ans et 88 jours

Résultats 2021 record pour Schneider Electric

Schneider Electric a publié des résultats record pour 2021 le 17 février, porté par la reprise post-Covid et par l'expansion des marchés de l'électrification et de l'efficacité énergétique.
Il y a 3 ans et 88 jours

Les cloisons, systèmes clés pour l'aménagement et la rénovation

Photo : ShutterStockLa crise sanitaire que nous traversons a fait évoluer notre rapport à l'espace et à sa distribution dans le bâtiment. Dans le secteur tertiaire, si le modèle de l'openspace, synonyme de gain de place et de travail collaboratif, a été plébiscité durant de nombreuses années, on voit émerger à présent une tendance au recloisonnement des espaces pour des questions sanitaires, mais aussi de confort acoustique ou encore de confidentialité. Dans ce contexte, les travaux de rénovation et d'aménagement sont en plein essor dans le tertiaire, dynamique forte que l'on observe aussi dans le domaine du logement. La rénovation des logements particuliers a atteint un niveau record – également soutenue par les aides de l'État – et représenté plus de 40 milliards d'euros en 20201, avec une croissance de + 9 % au 1er trimestre 20212. La réorganisation du travail engendrée par la crise sanitaire, qui a largement encouragé les habitants des logements à travailler à leur domicile, a accru leur souhait et leur besoin d'avoir un lieu de vie... et de travail plus agréable, plus confortable, avec des surfaces optimisées et des espaces adaptés à ces nouveaux usages. Les cloisons et systèmes de cloisons, dont la pose ne nécessite pas nécessairement de gros travaux, sont au cœur de ces questions d'aménagement et d'optimisation des espaces pour les nombreux avantages qu'ils offrent. Des performances multiples, des usages divers Propriétés thermiques, acoustiques, hydrofuges, ignifuges, etc., les cloisons peuvent avoir de multiples caractéristiques, grâce aux innovations des industriels qui proposent en continu des solutions pour améliorer leurs performances en fonction du domaine d'emploi, et de nouveaux usages. Niveau d'isolation thermique ou phonique renforcé, meilleure résistance aux chocs, amélioration de la stabilité... certaines cloisons présentent même des vertus sanitaires, puisqu'elles permettent d'améliorer la qualité de l'air intérieur en capturant et retenant les composés organiques volatils (COV). En termes d'usages, on observe de nouvelles possibilités, comme l'utilisation de cloisons constituées de plaques spéciales à hydrofugation renforcée en milieu humide et très humide, au sein de locaux collectifs (cuisines, piscines intérieures, douches ou encore spas). Certaines innovations techniques conduisent à la rédaction de règles professionnelles dédiées, qui permettent l'élaboration de nouvelles certifications de manière à les sécuriser et à garantir les performances dans le temps. Ainsi, le système « cloison » - plaque de plâtre / ossature métallique / produits de jointoiement - peut désormais être certifié et garantir des performances supérieures à celles fixées dans le DTU dédié. Un système qui peut être préfabriqué hors site, ce qui permet de limiter le temps de mise en œuvre sur les chantiers, les risques de malfaçons et la sinistralité, et engendre donc des économies de ressources. Cette problématique de la rationalisation de l'utilisation des matériaux est également intégrée par les usagers qui souhaitent idéalement s'équiper de produits à faible impact environnemental. Consciente de cette volonté et de l'enjeu majeur qu'elle porte, la filière s'est emparée de la question de la recyclabilité des plaques de plâtre issues des chantiers de rénovation ou de déconstruction. Cela s'est traduit par un engagement concret des professionnels au travers de deux accords signés avec l'État3. Grâce à des propriétés de démontage facilité, le taux de recyclage, s'il est encore freiné par les enfouissements, augmente chaque année. Ainsi, plus de 800 000 tonnes de déchets de produits à base de plâtre ont été recyclées entre 2009 et 2020. Le plâtre étant quasiment recyclable à l'infini, tout laisse à penser que ce n'est encore qu'un début. Source : Effy Source : Capeb En 2008, signature de la Charte de « gestion des déchets de plâtre ». En 2016, signature de l' engagement pour la croissance verte. Solutions & Performances - Numéro 6 : « Systèmes de cloisons » Le numéro 6 de Solutions & Performances est consacré aux cloisons, dont le domaine d'emploi s'est élargi ces dernières années. PDF 2.49 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 3 ans et 88 jours

Colas porté par ses acquisitions

Le chiffre d’affaires 2021 de la filiale routière de Bouygues s’élève à 13,2 milliards d’euros, en hausse de 8% par rapport à 2020. Mais surtout, son carnet de commandes qui intègre celui de l'entreprise finlandaise Destia fin décembre 2021 (755 M€), s’élève au niveau record de 10,7 Mds €, en hausse de 17%.
Il y a 3 ans et 90 jours

2021, une année au top pour Schneider Electric

RÉSULTATS. Le spécialiste des équipements et solutions pour l'énergie, Schneider Electric, annonce une année 2021 record avec de nombreux résultats à "leurs plus hauts niveaux historiques".
Il y a 3 ans et 90 jours

Sika annonce des ventes et un bénéfice records pour 2021

Malgré la pandémie et les soucis d’approvisionnement, le chimiste du bâtiment suisse a enregistré une hausse de son chiffre d’affaires de 17,5 % et de son résultat d’exploitation 23,1 %.
Il y a 3 ans et 91 jours

Un bénéfice "sans précédent" pour Sika en 2021

RÉSULTATS. Le spécialiste suisse de la chimie, Sika, annonce des ventes et un bénéfice records pour 2021, et ce malgré un contexte compliqué de hausse de coûts de matières premières.
Il y a 3 ans et 91 jours

De nouvelles cellules solaires en pérovskite atteignent un rendement record de 21,4 %

Les cellules solaires à pérovskite (PSC) sont l’une des technologies de cellules solaires à la croissance la plus rapide. Ces éléments sont à couches minces, légers, flexibles et fabriqués à partir de matériaux peu coûteux. Cependant, ce type de cellule solaire reste confronté à un problème majeur : la dégradation rapide du matériau pérovskite dans […]
Il y a 3 ans et 95 jours

Hexaom affiche des ventes record en 2021

RÉSULTATS. Le premier constructeur de maisons individuelles affiche sa satisfaction après la publication de ses résultats pour 2021.
Il y a 3 ans et 95 jours

Record de raccordements de capacités renouvelables enregistré en 2021

ANALYSE. Avec environ 4 gigawatts de capacités renouvelables supplémentaires raccordées en 2021, la puissance totale du parc électrique ENR s'élevait en décembre à 59.800 mégawatts, soit un plus haut historique. Le solaire photovoltaïque représente à lui seul 2.700 MW des nouvelles installations branchées au réseau national l'année dernière.
Il y a 3 ans et 95 jours

Crédit immobilier : quelles sont les évolutions d'un secteur toujours mouvant ?

Cependant, ce secteur est intrinsèquement soumis aux évolutions bancaires et réglementaires. La Centrale de Financement prévient sur les potentielles conséquences des changements à venir en 2022.La remontée des taux d’emprunt : une menace pour le pouvoir d’achat des ménagesAlors que l’année 2021 a été marquée par des taux bas records (1,2% en moyenne au second semestre 2021 enregistré par La Centrale de Financement pour une durée de 20 ans), plusieurs indicateurs montrent que les taux tendent à la hausse, entre 0,20% et 0,30%, pour le début de l’année 2022. La Centrale de Financement alerte les emprunteurs sur la nécessité de bien préparer leurs dossiers d’accession au prêt. Tandis que l’inflation touche tout le monde et plombe déjà le pouvoir d’achat des ménages, que l’on assiste à une augmentation des coûts de l’énergie et à la montée des prix sur le carburant, la bonne négociation d’un taux d’emprunt peut s’avérer primordiale et le différentiel de 35€ par mois n’est pas anodin.La Centrale de Financement, expert du prêt en immobilier, met alors l’accent sur l’importance de bien monter son dossier pour pouvoir négocier les meilleurs taux auprès des banques. Elle entend rappeler qu’une différence de taux, aussi minime soit-elle, peut peser sur le reste à vivre des emprunteurs à la fin de chaque mois. Le nouveau diagnostic de performances énergétique: un critère à prendre en compte avant l’acquisition d’un bienDepuis le 1er juillet 2021, le nouveau diagnostic de performances énergétique est opposable à tout propriétaire. C’est-à-dire qu’un propriétaire investisseur ayant un logement avec un DPE catastrophique ne pourra, d’ici peu, plus louer son bien. Pourtant, avec un taux d’endettement limité (le Haut Conseil de Stabilité Financière a fixé le taux maximum d’endettement des emprunteurs à 35%), le propriétaire du bien ne sera pas toujours en capacité d’emprunter afin d’y réaliser les travaux de rénovation énergétique. Ne pouvant ni le rénover et ni le louer, sa seule solution sera de le revendre, et ce, probablement à perte en raison des contraintes énoncées. Conseil : Un investisseur doit, avant l’achat du bien qu’il souhaite acquérir, prendre en compte son diagnostic énergétique. Cela lui permet d’envisager l’éventuel coût de sa rénovation énergétique et de pouvoir louer son bien en toute sérénité.Le nouveau diagnostic de performances énergétique permet aux ménages qui achètent leur résidence principale de s’orienter vers des biens sans besoin de rénovation, mais à des prix de marché probablement élevé ou d’anticiper le prix des travaux dans le budget global d’acquisition, ce qui induit une réflexion en amont de l’achat pour valider le plan de financement.Pour Sylvain Lefèvre, directeur général de La Centrale de Financement : « Dans un contexte immobilier tendu, les ménages avec un faible budget ont parfois tendance à se tourner vers des biens moins chers, situés plus loin des centres-villes. Ce type de logement est souvent moins bien isolé, plus énergivore. De plus, si le télétravail permet de travailler de son domicile plusieurs jours par semaine, cela n’est pas toujours le cas. Doit alors s’ajouter aux factures d’énergie une enveloppe dédiée au prix du carburant, toujours plus conséquente. Un ménage qui avait décidé de vivre loin des centres-villes en pensant avoir un reste à vivre plus conséquent grâce à un prêt moins élevé peut finalement se retrouver à payer un prix total énergie et carburant hors budget. Le nouveau DPE peut leur permettre d’éviter une mauvaise surprise en s’orientant vers un choix de logement principal moins énergivore, quitte à le payer un peu plus cher. »
Il y a 3 ans et 95 jours

Onze toupies électriques Volvo Trucks livrées au Danemark

Le Danois Unicon a passé commande de 11 toupies 100 % électriques Volvo Trucks. [©Volvo Trucks] Le 100 % électrique Volvo Trucks fait son entrée dans le monde du béton… au Danemark. C’est le producteur et fournisseur de BPE Unicon qui vient de franchir de pas. Ceci, en passant la plus grosse commande privée pour des camions électriques circulant sur les routes danoises. « Avec cette commande et notre accord de collaboration ambitieux, nous traduisons en actions concrètes nos objectifs de réduction de nos émissions de CO2 concernant la livraison de béton, explique Christian Elleby, directeur de la chaîne d’approvisionnement et des acquisitions chez Unicon. Cette démarche souligne notre rôle de précurseur dans le secteur de la construction, tant au Danemark que dans le monde. » Faisant partie d’Aalborg Portland Group (filiale de l’Italien Cementir Holding), Unicon attend la livraison à partir de la fin de cette année de 11 porteurs Volvo Trucks FM Electric. Ces véhicules doivent recevoir des toupies Liebherr de type HTM. La commande record l’Unicon est d’autant plus remarquable que les poids lourds de l’industrie du béton comptent parmi les plus difficiles à électrifier ! Vers la distribution de BPE sans carbone « Il s’agit d’une collaboration importante et tournée vers l’avenir, commente Peter Ericson, directeur général de Volvo Trucks au Danemark. Elle nous fait faire un grand pas vers le développement de solutions de distribution sans carburant fossile dans le secteur du béton. Secteur où l’électrification des véhicules de fort tonnage est un défi énorme, à cause du poids élevé du béton à transporter et des exigences de malaxage en continu. » Pour sa part, Unicon estime que les camions-malaxeurs électriques constituent la technologie la plus évidente pour réaliser des objectifs ambitieux de développement durable. Qu’il s’agisse de soutenir la distribution sans émission de béton prêt à l’emploi ou de créer un environnement de travail plus sûr sur les chantiers. Et Christian Elleby, de conclure : « Avec ces nouvelles toupies électriques, nous sommes prêts à faire face aux exigences de la ville de Copenhague et d’un certain nombre d’entrepreneurs et de constructeurs, qui nous demandent de ne pas émettre de CO2 sur les chantiers… » D’autant plus que d’autres villes dans le monde commencent à s’engager sur la même voie, à commencer par Paris !
Il y a 3 ans et 96 jours

En pleine crise sanitaire, la logistique connaît une croissance fulgurante

ÉCONOMIE. La société de fonds d'investissement spécialisée dans la gestion d'entrepôts et de bâtiments logistiques Prologis a connu une année record en 2021. Dans l'ensemble, la filière enregistre des activités en hausse, en France comme à l'étranger.
Il y a 3 ans et 98 jours

Résultats "records" pour Rexel en 2021

RÉSULTATS. Le spécialiste de la distribution de matériels électriques, Rexel, annonce des résultats "records" pour 2021, soit une hausse de +15,6% par rapport à 2020 en données comparable et à jours constants.
Il y a 3 ans et 102 jours

Résultats record pour Legrand après la pandémie

Le fabricant de matériels électriques a engrangé 904 M€ de bénéfice net, en progression de 8,3% par rapport à 2019, pour un chiffre d'affaires de plus de 6,99 Mds (en hausse de 5,6% par rapport à 2019).
Il y a 3 ans et 103 jours

Le marché du chauffage conserve des couleurs

Doublement des ventes de chaudières biomasse, croissance une nouvelle fois record pour les pompes à chaleur air/eau… Uniclima dresse un bilan positif, mais bien sûr contrasté selon les secteurs, du marché en 2021.
Il y a 3 ans et 105 jours

L’apprentissage bat des records en 2021

718 000 contrats d’apprentissage ont été signés dans les secteurs privé et public en 2021 selon la Dares. 22% des contrats mènent au CAP, 15% au baccalauréat, 21% au bac+2, 19% au bac+3 et 21% au bac+5 ou plus. 11 % des apprentis sont employés par la filière construction. 66 % des contrats sont signés dans des entreprises de moins de 50 salariés.
Il y a 3 ans et 105 jours

Derrière les chiffres record, la vie des apprentis reste à améliorer, selon leur représentant

Il va proposer aux candidats à la présidentielle la création d'"un secrétariat d'État à l'apprentissage".QUESTION: 718.000 nouveaux apprentis en 2021, une hausse de 37% après 42% en 2020... Y voyez-vous une "révolution culturelle" et une "réussite" du quinquennat comme la ministre du Travail, Élisabeth Borne ?REPONSE: "Les chiffres sont très bons, il y a une révolution de l'image de l'apprentissage parce qu'on en a beaucoup parlé depuis la réforme de 2018. Celle-ci a facilité l'accès des jeunes à l'apprentissage, surtout dans le supérieur qui représente aujourd'hui plus de 60% des contrats.Cela évite aux jeunes des frais de formation coûteux et permet de mettre un pied dans l'entreprise. Pour les entreprises, c'est très avantageux, ça leur fait un pré-recrutement, par exemple d'un ingénieur en cours de formation à un salaire très faible comparé au salaire une fois diplômé.Surtout, depuis la réforme, les écoles sont assurées de toucher un financement pour chaque contrat signé. Cela explique l'augmentation très forte dans le supérieur: les écoles n'ont plus besoin, pour ouvrir un CFA (centre de formation d'apprentis), d'avoir l'aval des régions, qui en craignaient le coût. Il y a cependant des abus de certaines écoles, dans le commerce ou la communication, qui font payer des frais de scolarité alors que c'est illégal car le jeune est salarié de l'entreprise qui l'envoie en formation.Mais ce qui manque dans le supérieur, ce sont des parcours complets d'apprentissage, du collège au Bac+5. Les écoles sélectionnent les jeunes venant des classes prépa plutôt que des apprentis en BTS. Pour l'ouverture sociale des écoles, il faudrait qu'elles cherchent des jeunes qui ont tout fait en apprentissage.Q: L'autre explication de ce boom, ce sont les aides décidées pendant la crise, qui rendent le recrutement d'un apprenti quasi-gratuit. Demandez-vous leur prolongation au-delà du 30 juin ?R: On peut espérer que ces aides, en plus d'avoir sauvé l'apprentissage pendant la crise, ont convaincu des employeurs.Mais on n'est pas pour leur prolongation car il est important que l'employeur ait conscience du coût d'un apprenti, c'est un salarié qui doit être considéré comme tel. Sinon, les entretiens d'embauche sont très légers, avec le risque que l'employeur se rende compte ensuite que ça ne va pas et décide de rompre le contrat.Nous souhaitons que le maximum d'efforts soient concentrés sur les niveaux bac et infra-bac, parce que c'est là que la plus-value de l'apprentissage sur l'insertion dans l'emploi est la plus forte.Q: Il reste des problèmes à régler?R: Le taux de rupture de contrats demeure élevé aux niveaux bac et infrabac. Dans certains métiers comme la restauration, il est de 40%. Il y a les conditions de travail, le maître d'apprentissage qui est souvent le patron et n'a pas forcément le temps d'accompagner l'apprenti, etc. L'apprenti a six mois pour retrouver un contrat avec l'aide de son CFA mais, en attendant, il perd son salaire.Ensuite, les aides aux apprentis pour se loger, se restaurer et s'équiper ont diminué. Avant la réforme, les régions donnaient les aides directement à tous les apprentis pour qu'ils puissent acheter leur caisse à outils ou leur ordinateur. Maintenant les aides passent par le CFA. Si un petit CFA n'a pas de restaurant, le jeune ne touche rien pour son repas. Tout le monde est au courant mais rien ne bouge.Enfin, il faut une réforme de l'orientation. Les régions ont reçu cette compétence pour organiser 54 heures de découverte des métiers au collège et au lycée. Mais la mise en oeuvre semble vraiment compliquée entre les régions et l'Éducation nationale.
Il y a 3 ans et 107 jours

Une île paradisiaque au Vietnam, livrée aux ambitions démesurées des promoteurs

Quelque 200 Sud-Coréens ont les été premiers visiteurs étrangers depuis 20 mois à débarquer sur l'île, nichée à quelques encablures du Cambodge, dans les eaux cristallines du golfe de Thaïlande."C'est la première fois que je quitte la Corée du Sud depuis le début de la crise sanitaire (...) Je me sens en sécurité. On est tous vaccinés", commente à l'AFP Tae Hyeong Lee.Le groupe logera dans un resort de 12.000 chambres, pourra se promener en gondole, s'étourdir sur les manèges du parc d'attractions, taper la balle sur un 18 trous immaculé, nourrir les girafes au zoo safari et jouer à la roulette dans un casino digne de Las Vegas."Je suis tellement excitée à l'idée d'accueillir nos premiers visiteurs", s'enthousiasme Ngo Thi Bich Thuong, employée du gigantesque complexe, baptisé Phu Quoc United Center.Sur plus de 1.000 hectares et des kilomètres de littoral au nord-ouest de l'île, il a ouvert ses portes il y a six mois, en pleine pandémie.Le puissant conglomérat vietnamien VinGroup (BTP, tourisme, automobile, centres commerciaux, éducation...) a investi 2,8 milliards de dollars dans le projet.Les ambitions du groupe du milliardaire Ph?m Nh?t Vu?ng sont grandes: faire de Phu Quoc "une nouvelle destination internationale sur la carte touristique mondiale".40.000 chambres d'hôtelLe bétonnage se propage ailleurs sur l'île."En tout, 40.000 chambres d'hôtel ont été construites, sont prévues ou en cours de construction", relève Ken Atkinson, vice-président du Conseil consultatif du tourisme vietnamien. "C'est plus de clés d'hôtel qu'à Sydney".Au sud, un autre promoteur, Sun Group, a investi dans des parcs de loisirs et un téléphérique de près de 8 kilomètres, l'un des plus longs du monde, enregistré au Guinness des records."L'île d'émeraude" est longtemps restée à l'écart des circuits touristiques, se consacrant à la pêche, la culture du poivre vert et l'élevage de perles.La nature y est si florissante qu'en 2006 elle est classée "réserve mondiale de la biosphère" par l'Unesco.Mais les plages de sable blanc ne tardent pas à attirer les investisseurs qui rêvent d'en faire un nouveau Phuket, l'île thaïlandaise qui a accueilli dix millions de visiteurs internationaux en 2019.En 2012, un aéroport international est ouvert à Phu Quoc. Sept ans plus tard, cinq millions de touristes, dont plus de 500.000 étrangers - des Chinois, Russes, Japonais, Sud-Coréens - déferlent sur les plages."Déluge de plastique"Même si une partie de l'île reste classée zone protégée, ce développement éclair inquiète."Phuket a mis des années à grandir, mais le Vietnam a tendance à vouloir tout faire d'un seul coup", déplore Ken Atkinson. "Je ne pense pas que l'on accorde suffisamment d'attention à ce qui serait dans l'intérêt à long terme de Phu Quoc".Les eaux cristallines regorgent de récifs coralliens et les plages étaient autrefois des lieux de ponte plébiscités par les tortues vertes et les tortues imbriquées, des espèces menacées.Aucune nidification n'a eu lieu ces dernières années, relevait l'UNESCO en 2018.Et les déchets plastiques engendrés par le tourisme ont déjà eu un effet désastreux sur l'écosystème.Avant la pandémie, environ 160 tonnes d'ordures étaient générées chaque jour, d'après le Fonds mondial pour la nature (WWF).L'organisation dénonçait "un déluge presque inimaginable de plastique" qui menaçait la vie marine. Elle mettait en garde contre une gestion des déchets "inadaptée" face à l'explosion du tourisme."De plus en plus de visiteurs sont conscients de l'environnement, ils ne voudront pas se rendre sur des plages jonchées de détritus ou se baigner dans une mer polluée par les eaux usées", prévient Ken Atkinson.Mais les habitants, coupés de la manne financière des touristes étrangers depuis des mois, ont hâte de voir les affaires repartir."Si Phu Quoc ne se développait pas, ce ne serait qu'une perle non découverte", estime Chu Dinh Duc qui a monté une petite structure hôtelière à l'écart des gigantesques resorts.Lai Chi Phuc, guide touristique, attend aussi avec impatience le retour des visiteurs."Tout le monde voulait s'échapper de Phu Quoc quand j'étais enfant", se souvient le jeune homme de 33 ans, parti longtemps travailler sur le continent. "Grâce aux touristes, j'ai pu enfin revenir dans mon île".
Il y a 3 ans et 109 jours

L'apprentissage atteint un nouveau record en 2021 avec plus de 700.000 contrats

Dans le secteur privé, 698.000 contrats ont été enregistrés contre 510.300 en 2020 et 354.000 en 2019, soit un quasi-doublement en deux ans malgré la crise sanitaire du Covid-19.Accessible aux jeunes de 16 à 29 ans, l'apprentissage repose sur l'alternance entre enseignement théorique et formation au métier chez l'employeur avec lequel l'apprenti a signé son contrat.Alors que la France a été longtemps très en retard par rapport à des pays comme l'Allemagne ou la Suisse, "on a une vraie révolution culturelle avec un développement de l'apprentissage à tous les niveaux de diplômes", s'est félicitée Mme Borne auprès de l'AFP.Comme les années précédentes, cette hausse reste portée par l'enseignement supérieur, qui représente 62% des contrats d'apprentissage et où cette voie est financièrement avantageuse par rapport aux études classiques. Mais la progression dans le supérieur "ne se fait pas au détriment des niveaux bac et infra bac", là où son effet sur l'insertion dans l'emploi est le plus fort, souligne Mme Borne. Ces niveaux enregistrent 21% de hausse cette année contre 13% l'année dernière.Selon les derniers chiffres datant de 2020, six jeunes sur dix sont en emploi six mois après la fin de leur apprentissage. "C'est une voie privilégiée pour se former en étant rémunéré avec à la clé très souvent un job", résume Mme Borne.La part des entreprises de moins de 50 salariés reste prépondérante. Alors qu'elles ne représentent que 19% de l'emploi, elles comptent 66% des contrats d'apprentissage.Plus de 70% des apprentis sont dans les services (commerce, gestion, banque, communication, restauration, coiffure...), 15% dans l'industrie et 11% dans la construction.Pour Mme Borne, l'apprentissage peut encore progresser fortement dans les années qui viennent, notamment dans l'industrie et le BTP "dont les métiers sont encore mal connus avec une image datée de l'usine". Des améliorations restent possibles en matière d'orientation scolaire, même si les offres d'apprentissage ont gagné en visibilité sur les logiciels d'affectation Affelnet et Parcoursup.La hausse record des contrats depuis deux ans s'explique notamment par la réforme de 2018, qui a libéralisé l'apprentissage à la fois en termes de conditions d'entrée et d'offre de formation.Près de 1.500 centres de formation des apprentis (CFA) ont été ainsi créés depuis, sans remettre en cause la viabilité des 1.200 existant comme certains le craignaient.Déséquilibre financierLe fort rebond de l'économie en 2021 a aussi poussé les entreprises, confrontées à des difficultés de recrutement, à se tourner vers l'apprentissage.Ceci d'autant plus que les aides exceptionnelles décidées pendant la crise ont été prolongées jusqu'au 30 juin 2022. Cette prime - 5.000 euros pour un mineur, 8.000 pour un majeur - rend le coût de la première année quasi nul pour l'employeur.Revers du succès, le système n'est pas équilibré financièrement.Le prochain exécutif devra d'abord se prononcer sur une éventuelle prolongation au-delà de juin de ces aides versées aux entreprises qui ont reçu près de 4 milliards d'euros.En outre, dès lors qu'un jeune et une entreprise signent un contrat d'apprentissage, le CFA est assuré d'avoir le financement de la formation, via un niveau de prise en charge (5.000 euros pour un CAP maçon par exemple) proposé par les branches professionnelles et validé par l'agence de régulation, France Compétences.Victime de ce succès, France Compétences, qui redistribue l'argent collecté auprès des entreprises et dont les recettes ont été diminuées pendant la crise, a ainsi dû recevoir une subvention de 2,7 milliards d'euros en 2021 et a prévu un déficit de 3,7 milliards dans son budget 2022."Le prochain gouvernement devra réfléchir au modèle de financement de l'apprentissage mais il ne faut absolument pas casser la dynamique. C'est un investissement qui en vaut la peine", conclut Mme Borne.
Il y a 3 ans et 112 jours

L'aéroport de Bâle-Mulhouse a en partie redécollé en 2021

"Pour cette deuxième année sous le signe de la pandémie, nous avons observé une reprise progressive", a commenté Matthias Suhr, directeur de l'aéroport.En 2020, l'activité de l'EuroAiport avait chuté à 2,6 millions de passagers, très loin de son record historique de 9,1 millions réalisé en 2019.Par rapport à ce pic, le bilan 2021 reste ainsi inférieur de 60%, mais "nous avons connu une belle remontée à partir de l'été et atteint jusqu'à 60% des chiffres de 2019 au second semestre, même 80% certains week-end", a relaté le directeur au cours d'un point de presse par visioconférence.Le trafic effectivement réalisé l'an dernier est légèrement supérieur à la prévision initiale de 3,2 millions de passagers. L'EuroAirport, qui se place habituellement au 5e rang des aéroports régionaux français, espère poursuivre sa remontée cette année en atteignant le seuil de 6,2 millions, a complété Philippe Gauthier, directeur général adjoint par intérim.La croissance de 39% l'an dernier est supérieure à celles de Zurich (+22,7%) et Genève (+5,8%), les deux aéroports suisses derrière lesquels l'EuroAirport se situe en termes d'importance.Comme avant la crise du Covid-19, Easyjet demeure de loin la principale compagnie active à Bâle-Mulhouse, avec 57% du trafic capté, selon les chiffres transmis par la direction de l'aéroport.Le trafic de fret a en revanche progressé l'an dernier de 10%, pour se situer à 119.300 tonnes. Il a bénéficié de nouvelles offres de transport "tout cargo", vers Toronto avec Air Canada, et le fret express a été "porté" par la pandémie, avec le transport de produits sanitaires, selon la direction.La plate-forme emploie 6.107 salariés à fin 2021, un chiffre en légère augmentation sur un an (+57 personnes).Confronté à la pression des riverains quant à ses nuisances sonores, l'EuroAirport a engagé plusieurs mesures de réduction du bruit, dont l'interdiction des décollages "programmés" (hors retards) entre 23H00 et minuit "qui entrera en vigueur le 1er février", a annoncé M. Suhr.
Il y a 3 ans et 112 jours

Immobilier : en Ile-de-France, le prix des maisons explose, la capitale stagne

CONJONCTURE. D'après les Notaires du Grand Paris, entre maisons et appartements, les écarts se creusent, chacun porté par des logiques propres. Et si la petite et la grande couronne restent dynamiques en termes de prix, la capitale stagne. L'activité bat, partout, des records.
Il y a 3 ans et 112 jours

Le marché de l’immobilier logistique s’envole en 2021

Avec une hausse significative de 34% par rapport à l’année 2020 et de 12% par rapport à l’année 2019, le secteur connaît une évolution très favorable. Point à date sur ce marché en pleine expansion malgré la crise sanitaire et qui, selon les régions, affiche des résultats bien au-delà des prévisions initiales. Quelques faits marquants : Plus de 3.700.000 m² transactés (bâtiments ICPE de plus de 10.000m²), soit une augmentation de la demande placée de 34 % par rapport à 2020 et 12 % par rapport à 2019La région des Hauts-de-France représente à elle-seule 28 % du marché globalLes opérations de plus de 50.000 m² sont de retour et représentent 28 % du marchéLes opérations de construction (clé en main) représentent environ 45 % du marché global Les prestataires logistiques sont les acteurs majeurs du marché (50% des transactions)La raréfaction des terrains dédiés à la logistique s’accélère : on observe une pénurie de terrains de plus de 5 hectares libres sur les principaux pôles logistiques de l’hexagone. Les prix ont donc été multipliés par 3 sur certains secteursLes coûts de construction et les loyers progressentLes taux de capitalisation prime sont de l’ordre de 3,5%.Chiffres clefs et tendances Sur l’année 2021, EOL comptabilise 3,7 millions m² de surfaces placées (dont 1.271.000 m² sur le dernier trimestre) pour 143 transactions. Des chiffres en forte hausse par rapport à 2020 (2.785.000 m² et 107 transactions), mais également par rapport à l’année 2019 (3.377.000 m² et 112 transactions).Les 4 marchés de la dorsale (Lille, Paris, Lyon et Marseille) représentent 70 % de la demande placée, ce résultat est principalement lié à la performance exceptionnelle des Hauts-de-France et à la bonne performance de l’Ile-de-France. Le manque d’offre disponible et l’absence de développement limitent les performances de Lyon et Marseille. Malgré le peu de fonciers disponibles et l’absence de projets de développement à court terme, l’Ile-de-France affiche une performance satisfaisante avec plus de 800.000 m² placés (+ 45 % par rapport à 2019), essentiellement sur des immeubles existants (61 % des transactions). Le marché en régionsLa région des Hauts-de-France : La région des Hauts-de-France bat encore un record inédit avec 1.070.000 m2 de surfaces placées (soit 1/3 du marché français).Pour Laurent Sabatucci, directeur associé, fondateur EOL : « Près de 3500 emplois au cours de l’année 2021 ont été créés et la logistique a généré un investissement privé de plus 500 millions d’euros. La région Hauts-de-France a mené une stratégie « logistique friendly » et a séduit de grands acteurs, rappelons-nous des opérations de Seb et La Redoute qui ont marquées l’année 2021. »Le marché en Rhône-Alpes (Lyon) : 400.000 m² transactés en 2021. 3ème région de France en termes de demande placée loin derrière les Hauts-de-France et l’Ile-de-France, Lyon souffre du manque de développement et d’un stock d’offres disponibles très faible. Très forte tension sur l’offre avec un taux de vacance historiquement bas (3%). Les quelques opérations lancées en blanc et les terrains disponibles pour des clés en main ont été commercialisés. Peu de développements à venir et peu de solutions de report sur des marchés périphériques.Le marché dans les Bouches-du-Rhône (Marseille) : 288.000 m² placés. 5ème région de France en termes de demande placée. Une baisse continue du taux de vacance (4%). Des loyers en hausse. A la différence du marché lyonnais, le marché marseillais propose quelques solutions de développement notamment à proximité du port de Fos.Le marché en Centre-Val-de-Loire (Orléans) :Avec plus de 300.000 m² conclus en 2021, cette région confirme sa position de pôle majeur et occupe la 4ième place des régions en termes de demande placée derrière les Hauts-de-France, Paris et Lyon.Le nombre d’opérations lancées en blanc et en cours de développement garantissent une certaine fluidité du marché.Le taux de vacance est stable.Les loyers sont en hausse modérée. Le marché en Nouvelle-Aquitaine (Bordeaux) : 70.000 m² transactésPeu de transactions et très peu d’offres disponibles dans un marché sous tension.Les opérations lancées en blanc ont été commercialisées. Le marché en Occitanie (Toulouse) : Un marché qui reste atone (85.000 m²) compte tenu du manque d’offres disponibles.Un taux de vacance toujours faible.EOL acteur de référence du secteur en France et à l’internationalEn France, au global, EOL a conclu 570.000 m² de projets logistiques sur des bâtiments existants ou des développements, notamment une opération emblématique de plus de 110.000 m² pour le compte de La Redoute à Cambrai (59).En Europe, après avoir accompagné Carrefour pour un projet industriel et logistique à proximité de Bruxelles, EOL vient de signer un terrain de plus de 20 Ha en Pologne pour y développer un projet de plus de 80.000 m2pour l’un de ses clients français.EOL poursuit l’accélération de la décarbonation des entrepôts EOL a initiée dès 2016 une stratégie de décarbonation des entrepôts ce qui lui permet aujourd’hui d’accompagner les acteurs majeurs du marché dans une démarche unique et innovante. L’application du décret tertiaire oblige les exploitants des entrepôts à diminuer de 40% les consommations d'énergie, EOL apporte une approche globale et un savoir-faire technique dans le choix des sites logistiques.
Il y a 3 ans et 112 jours

Nouvelle génération de poutrelles sans étais GP signée KP1

La gamme de poutrelles sans étais GP est rapide en mettre en œuvre. [©KP1] KP1 révolutionne le marché du vide sanitaire, avec sa nouvelle gamme de planchers à poutrelles/entrevous GP. Cette gamme est une véritable alternative à la dalle portée sur coffrage perdu ou terre-plein et dédiée aux planchers bas des bâtiments non résidentiels. Elle permet de réaliser des portées sans étais records jusqu’à 7,50 m. Elle se distingue par deux références de poutrelles nouvelle génération : GP 156 et GP 185. Complémentaires aux poutrelles sans étais KP1 existantes (gamme LS), GP 156 et GP 185 s’associent aux entrevous isolants Isoleader et aux entrevous coffrants EMX, EMS EcoVS déjà proposés. Pour garantir les longues portées sans étais, la gamme GP se dote aussi de nouveaux entrevous isolants IsoGP. De plus, elle est plus rapide à mettre en œuvre et présente un poids carbone réduit de l’ordre de 30 % en comparaison d’une construction dalle portée sur coffrage perdu.
Il y a 3 ans et 115 jours

L'économie française a rebondi de 7% en 2021 surpassant largement toutes les prévisions

Cette première estimation, publiée vendredi 28 janvier par l'Insee, surpasse largement toutes les prévisions faites par les économistes, l'Institut de la statistique, comme la Banque de France, tablant par exemple sur une croissance de 6,7%.La dernière fois que l'économie française avait fait mieux, c'était en 1969 juste après la crise provoquée par le mouvement de mai 1968. "C'est un rebond spectaculaire", qui "efface la crise économique", s'est félicité le ministre de l'Economie Bruno Le Maire sur France 2. "Ça prouve aussi aussi que la politique économique du gouvernement est efficace"" a-t-il ajouté.Au total, l'État aura encore dépensé l'an dernier un peu plus de 60 milliards d'euros, au prix d'un déficit public qui devrait avoisiner les 7% et d'une dette publique autour de 113%.Avec une telle croissance, la France devrait signer une des meilleures performances de la zone euro, à la mesure toutefois de l'ampleur du choc de la crise sanitaire sur l'économie nationale l'an dernier.La croissance a ainsi plafonné en Allemagne à 2,7% l'an dernier (-4,9% en 2020), frappée de plein fouet par les pénuries de matières premières et de composants pour l'industrie.Si l'économie française a connu une progression lente en début d'année (+0,1% au premier trimestre et +1,3% au deuxième), marquée par la troisième vague de l'épidémie et des restrictions encore importantes (couvre-feu, fermetures de commerces, jauges, etc.), elle a fortement accéléré au second semestre, avec une progression du PIB de 3,1% au troisième trimestre et de 0,7% au dernier, au moment où la quatrième vague du Covid a frappé la France.Sur le quatrième trimestre, l'activité "dépasse désormais nettement" son niveau d'avant crise sanitaire, souligne l'Institut national de la statistique.Sur le front de l'emploi, la France a connu une baisse record du chômage, avec un nombre de chômeurs qui a atteint son plus bas niveau depuis près de dix ans au dernier trimestre, selon des chiffres publiés un peu plus tôt cette semaine.Toutefois, sur l'ensemble de l'année 2021 le PIB reste "1,6 % en deçà de son niveau moyen en 2019", précise l'institut l'institut, signe que 2021 ne marque pas totalement un retour à la normale pour l'économie, la première partie de l'année ayant encore été marquée par d'importantes restrictions sanitaires liées à l'épidémie de Covid-19.Certains secteurs, comme le tourisme, les transports ou l'hôtellerie-restauration sont restés pénalisés par ces restrictions, qui ont réduit les déplacements et la vie sociale des Français.Consommation encore à la traîneCela se ressent notamment dans la consommation des ménages, qui n'a renoué avec son niveau d'avant-crise qu'à la toute fin de l'année, mais qui avec une hausse de 4,8% sur l'ensemble de 2021 reste inférieure à son niveau de 2019. En 2021, la croissance a été particulièrement portée par la forte progression de la production de biens et services (+7,4%, après -8,5% en 2020), même si la production de biens "reste sensiblement en retrait" par rapport à son niveau moyen de 2019, selon l'Insee.L'investissement des ménages (immobilier, etc.), des entreprises et des collectivités, en rebond de 11,6%, dépasse lui largement son niveau de 2019.Enfin, le commerce extérieur contribue légèrement positivement à la croissance, même si en moyenne annuelle "les exportations et les importations demeurent en 2021 à un niveau particulièrement dégradé".Pour 2022, le gouvernement table sur une croissance de 4%, quand la Banque de France prévoit 3,6%.L'Insee, qui n'a pas encore publié de prévision pour l'ensemble de l'année, anticipait en décembre une croissance de 0,4% au premier trimestre, puis 0,5% au deuxième.C'était avant que la vague Omicron ne frappe le pays, mais le gouvernement se veut optimiste: "Je ne redoute pas les effets d'Omicron" sur la croissance française, avait assuré Bruno Le Maire mercredi, promettant que le gouvernement continuerait de soutenir les entreprises pénalisées par les restrictions sanitaires.L'exécutif a aussi déployé plus de 15 milliards d'euros pour limiter les effets de l'accélération de l'inflation, en particulier des prix de l'énergie, sur les ménages.
Il y a 3 ans et 116 jours

Chiffre d'affaires "record" pour Serge Ferrari en 2021

RÉSULTATS. Le spécialiste de la toile de tendue, Serge Ferrari, annonce un chiffre d'affaires de "record" de 285,9 millions d'euros en 2021, en forte hausse par rapport à 2020.
Il y a 3 ans et 118 jours

Au lycée de Clermont-Ferrand, HQE, murs à ossature bois et isolation thermique en paille

Le plus grand lycée bois de France sera livré pour la rentrée 2022 à Clermont-Ferrand dans un nouvel écoquartier. Il collectionne les records d’utilisation de matériaux bio-sourcés.
Il y a 3 ans et 119 jours

L'immobilier de luxe en France a battu des records en 2021

"C'est vraiment l'année qui a battu tous les records", se félicite auprès de l'AFP Alexander Kraft, PDG de l'agence Sotheby's International Realty France. "2020 était déjà une très bonne année, ce développement continue en pleine force en 2021, et ça continue même jusqu'à aujourd'hui".Comme ses concurrents dans l'immobilier "de prestige" Barnes et Daniel Féau, l'agence a largement battu son record de transactions en France l'an dernier : +42% en un an.Pour la seule région parisienne, par rapport à 2019, la meilleure année jusque-là, le nombre des ventes a bondi de 39% pour Daniel Féau. Barnes, de son côté, a fait 30% de transactions en plus qu'avant la pandémie."Résidences semi-principales"Des chiffres portés par l'envie de vert et d'espace : chez Daniel Féau, le nombre des ventes de maisons et d'hôtels particuliers avec jardin a presque triplé en deux ans."Les clients sont à la recherche d'espaces verts, de terrasses, de jardins, et lorsqu'ils sont dans les grandes villes, ils vont dans la périphérie. C'est pour cela que les Hauts-de-Seine et les Yvelines ont clairement explosé au niveau des ventes de maisons et des ventes d'appartements avec terrasse", témoigne pour l'AFP Thibault de Saint-Vincent, président de Barnes."Les gens, avec les confinements, se sont rendus compte que le lieu de vie était peut-être le facteur décisif pour la qualité de vie, et pourquoi rester dans un appartement si on peut avoir plus de verdure et plus d'espace ailleurs ?", explique Alexander Kraft.D'où l'engouement pour les biens situés loin de Paris, tandis que les prix stagnent dans la capitale.Barnes observe que les ventes et les prix ont "explosé" sur la côte atlantique, la côte basque ou à Deauville, avec des propriétés parties pour 3, 5 ou même 10 millions d'euros.Le département "Propriétés et châteaux" de l'agence, plutôt centré sur la campagne, a aussi "clairement repris des couleurs", explique Thibault de Saint-Vincent.Au point de déceler un phénomène de "résidences semi-principales" : avec l'essor du télétravail, des propriétaires achètent un bien en région en conservant un pied-à-terre en région parisienne."C'est une tendance qu'on a vu apparaître après le premier confinement, et elle se voit au niveau mondial : on a des New-Yorkais qui vont s'installer en Floride ou dans les Hamptons (littoral à l'est de New York, NDLR), des Parisiens qui vont s'installer sur la côte basque...", observe Thibault de Saint-Vincent.Les Français portent le marchéBarnes comme Sotheby's observent que le fossé se creuse entre les biens impeccables, sans défaut majeur, et ceux, même de luxe, sans terrasse ni jardin, ou situés à un étage bas, ou avec des travaux à faire."Les acheteurs sont devenus plus gourmands. Ils n'ont pas nécessairement envie de faire des gros travaux, de restaurer, de rénover... ils veulent acheter des biens qui sont déjà en bon état, qui ont déjà des atouts comme des piscines, des grandes cuisines bien équipées, des chambres avec des salles de bain en suite... et ils sont prêts à payer un prix pour ça", relève Alexander Kraft.En France, ce sont encore les Français qui portent le marché, assure-t-il. Les étrangers "sont prêts à acheter, mais évidemment il n'y a pas beaucoup de gens prêts à acheter sans avoir visité le bien", explique-t-il, estimant entre 90 et 95% la part de Français parmi ses clients l'an dernier, contre environ 50% en temps normal."La clientèle française d'entrepreneurs, de jeunes travaillant dans les nouvelles technologies, de jeunes ayant fait des investissements très profitables dans les cryptos, commence à apparaître", note Thibault de Saint-Vincent, qui voit cependant la clientèle étrangère revenir progressivement depuis le printemps 2021.De quoi lui faire pronostiquer une "très belle année" 2022, quoiqu'un peu en deçà de 2021.
Il y a 3 ans et 123 jours

Covid : pas de levée immédiate des restrictions, mais le gouvernement veut "donner de la visibilité"

L'exécutif est confronté à une situation paradoxale : si le nombre de cas positifs continue à augmenter - et à battre des records à plus de 300.000 contaminations quotidiennes sur la moyenne des sept derniers jours -, la pression sur l'hôpital et notamment les services de réanimation tend à stagner.Parmi les options du conseil présidé par Emmanuel Macron, une solution intermédiaire est à ce stade privilégiée. Elle consiste à donner un calendrier de levée des restrictions, notamment en ce qui concerne les jauges, l'interdiction au moins jusqu'au 24 janvier des concerts debout et la fermeture des discothèques."On devrait demander aux Français encore deux semaines d'efforts avant de lever des restrictions", a expliqué une source proche de l'exécutif à l'AFP. "On veut donner un peu de visibilité, d'autant que les gens en ont marre. On va dire que si les conditions s'améliorent, dans une ou deux semaines on lèvera des restrictions", ajoute une autre source.Le Conseil de défense doit également se prononcer quant à un report en juin des épreuves de spécialité du baccalauréat, scénario qui tiendrait la corde, selon plusieurs sources au sein de l'exécutif.Mercredi, la ministre du Travail, Elisabeth Borne, a déjà annoncé aux partenaires sociaux que le gouvernement envisageait de prolonger "pour encore deux semaines" la règle prévoyant trois jours minimum de télétravail par semaine.La question de la campagne massive de tests doit par ailleurs être abordée, alors que près de 1,6 millions de prélèvements nasopharyngés PCR ou antigéniques ont été effectués la semaine dernière.Sa pertinence est désormais remise en cause par certains experts eu égard à la circulation incontrôlable du virus, alors que la campagne massive devrait coûter "un peu plus d'un milliard et demi d'euros en janvier", avait affirmé lundi le ministre délégué aux Comptes publics, Olivier Dussopt."On veut rappeler que nous sommes le pays avec le moins de restrictions en Europe, qu'on a bien fait de mettre en place le pass sanitaire en juillet et de ne pas reconfiner il y a un an", a expliqué une source proche de l'exécutif.Une autre source dit que "l'entrée en application du pass vaccinal", espérée dès ce week-end par le gouvernement, peut devenir "un outil de gestion de la décrue hospitalière, si, par exemple, le nombre de cas remontait dans une région, on l'activerait avec une approche géographique".
Il y a 3 ans et 123 jours

Le crowdfunding immobilier poursuit sa forte croissance avec une collecte 2021 qui approche le milliard d'euros

Le financement participatif de l’immobilier a poursuivi sa forte croissance en 2021 pour atteindre 958 millions d’euros collectés, soit une augmentation de 90% par rapport à 2020. Pour Jérémie Benmoussa, Président du Directoire de Fundimmo : « L’année 2021 a fait entrer le crowdfunding immobilier dans une nouvelle ère. Avec une collecte qui a quasi doublé d’une année sur l’autre pour approcher le milliard d’euros, il s’est imposé comme un levier incontournable pour les promoteurs et marchands de biens qui ont vu leurs besoins de financement fortement augmenter en fin d’année avec la hausse des délivrances de permis de construire. Cette collecte 2021, qui représente à elle seule 42% de la collecte totale du crowdfunding immobilier depuis 2015 malgré les ralentissements liés à la pandémie, s’inscrit dans une logique de croissance depuis plusieurs années. Les professionnels sont désormais largement sensibilisés et les épargnants de plus en plus nombreux à se diriger vers ce produit pour diversifier leurs placements et faire fructifier leur patrimoine. Avec un investissement moyen de 2 871€ par collecte, la démocratisation du crowdfunding immobilier se poursuit, particulièrement en Ile-de-France, Région Sud et Auvergne-Rhône-Alpes qui concentrent ensemble près des trois quarts (74%) des investissements. Mais les autres régions décollent avec notamment des collectes en hausse en Nouvelle-Aquitaine (+ 93%) et région Grand Est (+ 97%). D’évidence, l’horizon de placement de moins de 2 ans en moyenne et le rendement moyen de 9,21% par an séduisent les investisseurs et les perspectives sont encourageantes : l’entrée en vigueur fin 2021 d’un nouveau statut du crowdfunding à l’échelle européenne va permettre d’innover et de proposer des investissements dans de nouveaux produits, plus alternatifs et plus internationaux. Sur cette nouvelle base, la période qui s’ouvre permettra certainement d’identifier de nouvelles tendances, qu’il s’agisse des préférences des investisseurs en matière de typologie de projets ou d’intégration des enjeux environnementaux. Les élections qui approchent seront sans doute aussi déterminantes suivant les futures politiques publiques pour la construction immobilière. »Collecte et remboursements inégalésÀ l’image des précédentes éditions du baromètre, les indicateurs de l’année 2021 sont à leur tour à des niveaux records : 958 millions d’euros ont été collectés, contre 505 millions en 2020, soit une hausse de 90%. Cette croissance annuelle est dans la lignée des taux de croissance d’avant crise. La progression des projets financés, 1.065 en 2021 contre 589 en 2020 (+81%), illustre également le fort dynamisme du secteur.Côté remboursements, là encore les chiffres sont à la hausse : 301 millions d’euros remboursés (+67% par rapport à l’an dernier), représentant 474 projets (contre 310 en 2020).Les indicateurs moyens de performance se maintiennentEn se basant sur les données publiées par 26 plateformes, la démocratisation du crowdfunding immobilier se traduit notamment dans le nombre d’investisseurs par collecte : ils étaient 313 en moyenne en 2021, contre 177 en 2020, avec un placement moyen de 2.871 € (contre 4.711€ en 2020).Le montant moyen financé par projet s’élève à 899.933 €, en augmentation de 5% par rapport à l’année précédente. La durée moyenne de placement est quant à elle en très légère hausse, à 21,2 mois, contre 21 mois en 2020. Le taux de rendement annuel moyen quant à lui se maintient au-dessus de 9% : il est de 9,21%/an en 2021 contre 9,3%/an en 2020. Une rémunération qui reste particulièrement attractive pour les épargnants désireux de dynamiser leur patrimoine en investissant dans la pierre, dans un marché relativement stable. L’Ile-de-France reste en tête, le résidentiel se taille la part du lionLa région Ile-de-France reste en tête du classement avec une collecte de 419 millions d’euros (contre 225 millions d’euros en 2020, soit une augmentation de 86%), suivie par la Région Sud et ses 171 millions d’euros (+191%) en deuxième position, portée par les opérations de marchands de biens de luxe notamment sur la Côte d’Azur. En troisième place, l’Auvergne-Rhône-Alpes avec 118 millions d’euros collectés (+87%). À elles seules, ces trois régions concentrent près des trois quarts de la collecte nationale. À quelques exceptions près, la collecte est en hausse dans la majorité des régions.On peut souligner la croissance de la collecte notamment dans le Grand Est (+100%), en Nouvelle-Aquitaine (+93%), dans les Pays de la Loire (+79%), ou encore en Occitanie (+42%). Le marché continue à être porté principalement par les opérations immobilières en résidentiel, qui représentent 81,7% des projets financés en 2021. Suivent ensuite les bureaux (9,8%), les commerces (9,7%), l’hôtellerie (3,8%), les projets d’aménagement (2,2%) et l’activité/la logistique (1%).Autre fait à souligner : la poursuite de la croissance des opérations de marchands de biens, c’est-à-dire des achats de biens qui sont ensuite valorisés puis revendus avec une plus-value. Elles deviennent majoritaires en 2021 (53% de la collecte contre près de 39% l’an passé). En 2021, le « projet moyen » financé par le crowdfunding immobilier était une opération résidentielle de 45 logements en Ile-de-France, représentant un chiffre d’affaires d’environ 11,3 millions d’euros.Une solution de financement à part entière pour les professionnelsDans un contexte d’allongement de la durée des opérations immobilières, le recours au financement participatif est devenu l’un des principaux leviers d’ajustement et d’arbitrage des fonds propres pour les professionnels de l’immobilier. Séduits par la possibilité d’optimiser leur trésorerie rapidement pour poursuivre sereinement leur activité, 1.039 opérateurs se sont laissé convaincre par ce mode de financement depuis la création du marché, dont 259 nouveaux en 2021. À ce stade, le marché du crowdfunding immobilier reste concentré autour de 7 plateformes majeures (dont Fundimmo), qui représentent plus des trois quarts de la collecte totale du marché. Suivent ensuite 9 plateformes de taille intermédiaire qui en représentent moins de 20%. Puis 10 plateformes qui représentent un peu plus de 4% de part de marché. En 2021, seules 26 plateformes ont été actives.Baisse du taux de défaut, légère hausse des taux de retardsLe taux de défaut moyen est calculé sur la base de projets ayant subi une perte en capital et/ou une perte des intérêts depuis 2012. Il est évalué à 0,09%, contre 0,16% en 2020, soit une baisse de 0,07 point.Sans surprise en raison de la crise sanitaire, les taux de retard sont en légère augmentation. Le taux de retards de moins de 6 mois s’élève à 4,76% (contre 4,4% en 2020), et celui de plus de 6 mois de 6,61% (contre 5,7% en 2020), dont 3,9 % avec un retard de 6 à 12 mois. À noter cependant : il s’agit de moyennes qui recouvrent des disparités significatives. Les investisseurs qui subissent ces retards continuent à bénéficier des intérêts additionnels correspondants. Dans une démarche de transparence, l'agrégateur de projets HelloCrowdfunding actualise tous les mois les données sur le déroulement des différents projets, permettant ainsi d'identifier les projets en retard.
Il y a 3 ans et 126 jours

Aux Etats-Unis, les locataires défavorisés cibles des incendies mortels

Dans le quartier populaire du Bronx à New York, dimanche 9 janvier, un feu provoqué par un radiateur électrique a tué 17 personnes, dont huit enfants, dans un immeuble en brique de type HLM.Mercredi dernier, un terrible incendie dans une habitation à Philadelphie avait fait 12 morts, dont huit enfants.Ces deux tragédies constituent les pires catastrophes à cause d'un feu que ces deux villes aient connues depuis des années. Leur emplacement - dans des appartements construits pour les ménages défavorisés - n'est pas une coïncidence, selon des défenseurs du droit au logement."Quand j'ai lu les infos, je me suis dit, vu le quartier et le type de bâtiment, ce sont des logements sociaux", remarque Jenna Collins, une avocate des services sociaux de Philadelphie, à propos de l'incendie de New York."J'étais encore moins surprise quand j'ai entendu qu'un chauffage d'appoint électrique était en cause", a-t-elle ajouté, expliquant que les appartements financés par l'Etat ne sont souvent pas suffisamment chauffés en hiver.Pendant la pandémie, les prix de l'immobilier ont atteint des niveaux record. Cette hausse a éloigné encore un peu plus la perspective de s'acheter un logement pour de nombreux Américains.Dans le même temps, la réserve de logements subventionnés pâtit, dans de nombreuses villes, des retards dans les travaux et entretiens, qui créent les conditions pour de tels désastres."Ce type d'habitation a été plus négligé que tout autre", souligne Lena Afridi,directrice par intérim du Pratt Center for Community Development à New York. "Les gens vivent où ils peuvent, et dans les deux cas, ils se sont installés dans des lieux qui n'étaient pas sûrs parce que cela semblait préférable à dormir dans la rue. Mais cela ne devrait pas être la seule alternative."Des années d'attenteAucun Etat ni ville américaine majeure ne disposait l'année dernière de suffisamment de logements disponibles pour les ménages ayant des moyens très réduits, d'après la National Low Income Housing Coalition, une ONG.En centre-ville à New York et Philadelphie, il y avait moins d'habitations abordables que la moyenne nationale de 37 de ces logements pour 100 locataires défavorisés.Cette pénurie conduit à des situations comme celle de Philadelphie, où l'habitation qui a brûlé abritait environ 26 personnes, 8 au rez-de-chaussée et 18 aux premier et deuxième étages, selon un pompier.La ville a assuré dans un communiqué que les détecteurs de fumée fonctionnaient lors de l'inspection au printemps l'année dernière. Mais ils n'ont pas marché au moment du feu."C'est parce que ce bâtiment était surpeuplé qu'autant de vies ont été perdues", insiste Jenna Collins.A Philadelphie, la liste d'attente pour des logements sociaux est fermée depuis des années aux nouveaux candidats. Et certains qui ont réussi à s'inscrire attendent depuis des décennies.Construire, mais aussi réparerA New York, l'immeuble de 19 étages qui a pris feu hébergeait de nombreux habitants qui dépendent des aides du gouvernement, selon les médias américains.Lena Afridi pense que le manque de travaux de maintenance a contribué à la catastrophe, évoquant des témoignages de locataires qui utilisaient des radiateurs électriques mobiles et avaient pris l'habitude d'ignorer les alarmes à incendie à cause des nombreuses fausses alertes.Le président des Etats-Unis Joe Biden entend investir des milliards de dollars dans les logements sociaux, via un vaste plan social et environnemental de 1.800 milliards de dollars. Mais le texte, baptisé "Build Back Better" (Reconstruire en mieux), est dans l'impasse au Congrès.Ce n'est de toute façon qu'une partie de la solution, note Lena Afridi. "Il s'agit moins de construire que de nous assurer que les bâtiments existants soient sûrs", affirme-t-elle.
Il y a 3 ans et 129 jours

Maisons et régions : le duo gagnant d'une nouvelle année record pour l'immobilier ancien

Si les très bons résultats du second semestre 2020 laissaient espérer une année 2021 plus sereine, personne ne s'attendait en revanche à un tel volume de transactions, qui signe une nouvelle année record !Le marché immobilier apparaît comme préservé de la crise, dans un contexte de reprise économique. Le chômage et les taux d'intérêt, tous deux au plus bas, participent incontestablement à cette dynamique, tout comme l'organisation des entreprises, avec la progression du télétravail. Le logement revient au centre des préoccupations des Français. La notion de résidence semi-secondaire, issue des confinements, s'est encore accentuée en 2021, notamment dans les villes moyennes et rurales, qui attirent des Français disposant d'un fort pouvoir d'achat immobilier. En région, les maisons, prises d'assaut, tirent le marché vers le haut, tandis que l'offre continue de s'assécher sur l'ensemble du territoire.La demande de logements de plus en plus pressanteLa demande continue d'accélérer pour atteindre + 18 % au national par rapport à 2020, année qui était certes entachée par les confinements, mais déjà extrêmement dynamique. Les investisseurs restent très actifs, représentant un quart des intentions d'achat. L'immobilier conserve son statut de valeur refuge grâce, notamment, à des taux d'intérêt qui se stabilisent autour de 1 %. Et ce sont les maisons qui profitent le plus de cet intérêt, avec + 19 % enregistrés sur ce type de bien en 2021 contre « seulement » + 9 % pour les appartements.Sur Paris, la demande a été clairement relancée en 2021 (+ 18 %), après une année 2020 morose. On reste néanmoins en dessous du niveau habituel. Une situation liée, en partie, à l'absence de la clientèle internationale mais aussi aux interrogations des investisseurs face à de nombreux sujets : encadrement des loyers, impacts de la loi Climat et Résilience... Avec une hausse de 14 % de la demande, l'Île-de-France confirme, cette année encore, son rôle de marché de report pour les Parisiens en quête d'espace. Il s'agit principalement de propriétaires ayant revendu leur bien et profitant de la plus-value pour trouver une maison avec jardin ou un appartement avec extérieur tout en étant désireux de rester dans le même bassin de vie.Dans les régions, les villes moyennes sont à l'évidence les grandes gagnantes de cette année 2021 sur le plan de la demande (+ 19 %). Les habitants des grandes agglomérations ont mal vécu les confinements successifs et aspirent à plus d'espace et de qualité de vie.Une offre à bout de souffleAprès 4 années historiques en volumes de transactions, qui ont contribué à assécher les stocks sur l'ensemble du territoire, l'offre affiche un nouveau recul de 15 % par rapport à 2020. Si tous les types de biens sont concernés par cette pénurie, ce sont les maisons qui sont les plus impactées, avec une diminution de 16 % des mises en vente (contre - 4 % pour les appartements). Paris fait toutefois exception, avec un marché qui s'est détendu tout au long de l'année, débouchant sur une offre qui s'est reconstituée à hauteur de 24 %. Rappelons toutefois que cette hausse ne représente dans la réalité que 2 biens supplémentaires dans le portefeuille d'une agence immobilière. En Île-de-France, deux tendances s'entrechoquent, avec d'un côté un stock d'appartements qui se reconstitue progressivement, et de l'autre une offre de maisons qui recule fortement, conduisant à un juste équilibre, soit - 1 % de variation du niveau de l'offre par rapport à 2020. C'est dans les régions que la baisse des mises en vente est la plus spectaculaire (- 23 %), après une année 2020 déjà marquée par un fort recul. Jamais les stocks n'ont été aussi bas.Globalement, cette réduction de l'offre de biens se situe au croisement de plusieurs tendances. En amont, un marché du neuf à la peine, avec l'arrêt de nombreux chantiers en 2020 et, aujourd'hui, des difficultés d'approvisionnement en matériaux. Ensuite, les propriétaires d'un logement avec de l'espace et un extérieur ont parfois renoncé à vendre pour conserver ces privilèges aujourd'hui enviés par beaucoup de Français.Une nouvelle année record en matière de transactions+ 20 % par rapport à une année 2020 affectée par les confinements et la crise sanitaire, c'est la croissance record du volume de transactions constatée en 2021 au sein du réseau Laforêt. Une hausse qui s'établit même à + 3,6 % par rapport à 2019, pourtant la meilleure année de tous les temps dans l'immobilier ancien. Les Français profitent pleinement de taux d'emprunt très faibles pour acquérir un logement plus spacieux, réaliser un investissement locatif ou s'offrir une résidence secondaire.Paris retrouve une activité positive (+ 27 %), même si capitale marque un recul par rapport à son niveau d'avant-crise (- 8 % vs 2019). Les transactions en Île-de-France progressent dans les mêmes proportions que le marché au national (+ 20 %), freinées par la réduction des stocks. Enfin, le volume de transactions en région s'établit à + 21 %, bien que l'on perçoive un léger ralentissement de cette dynamique sur le dernier trimestre 2021 en comparaison avec le deuxième semestre 2020, accentué par l'effet de rattrapage post-confinement.En région, les citadins en quête d'espace et de verdure font grimper les prix !En 2021, les prix restent orientés à la hausse (+ 6,1 % au national, à 3 394 €/m2) sauf dans la capitale qui enregistre un léger recul (- 1,4 %), mais reste au niveau d'avant-crise à 10 376 €/m2. Et c'est là encore sur les maisons que la hausse est la plus significative : + 7,9 % contre + 4,5 % pour les appartements. Malgré un léger tassement cet été, les prix restent donc sur une tendance haussière du fait d'un effet de rareté et d'une demande qui ne cesse de progresser.En région, cette croissance atteint même + 8,2 % (à 2 430 €/m2). Dans certaines villes, les prix s'envolent, comme à La Rochelle (+ 9 % sur le prix du m2), mais aussi dans les agglomérations situées à proximité de l'Île-de-France, comme Orléans (+ 7 %). La Bretagne et la Normandie sont également très prisées depuis 18 mois, enregistrant des progressions de prix dans l'immobilier ancien significatives, comme au Havre (+ 8 %) ou à Brest (+ 9 %). Dans les grandes métropoles, comme Bordeaux et Lyon, la hausse reste contenue sous la barre des 2 %. Seule Marseille fait exception : la cité phocéenne a ainsi vu le prix de son m² augmenter de 7 % en 2021.Des ventes réalisées en moins de 3 mois, partout en FranceTraduisant la très forte dynamique du marché, les délais de vente passent au national sous la barre des 80 jours (79 exactement), soit 2 semaines de moins qu'en 2020. Tout se vend, et vite, y compris dans les régions (83 jours). À titre de comparaison, il fallait compter 97 jours en moyenne en 2019 pour signer une transaction en dehors de Paris ou de l'Île-de-France. Les acquéreurs se décident rapidement et il n'est désormais plus rare de voir plusieurs offres d'achat simultanées sur un même logement.À Paris, les délais de vente se stabilisent à 77 jours. Toutefois, il faut rappeler qu'ils n'étaient que de 59 jours en 2019. Enfin, l'Île-de-France profite pleinement du report des Parisiens sur son territoire, avec des délais de vente qui accélèrent de manière significative (67 jours), soit 11 jours de moins qu'en 2019. Des chiffres qui traduisent, là encore, l'attractivité de cette région qui concentre de nombreux avantages : bassin économique, infrastructures de transport, pôles éducatifs et culturels de référence.Les marges de négociation se maintiennentAu national, l'écart entre le prix de vente et celui acté à l'achat s'élève à 4,5 % en 2021 (contre 4,4 % en 2020). On entre dans une phase de normalisation de la négociation. Au sein du réseau Laforêt, la pression a été ressentie de façon plus forte au cours du premier semestre avec des écarts de prix encore plus faibles, notamment sur les maisons. Sur Paris, cet écart s'établit à 2,90 % contre 3,10 % en 2020. Le marché a repris des couleurs et la baisse modérée des prix a encouragé les Parisiens à se montrer plus mesurés dans leurs négociations. En Île-de-France, avec un écart de 3 %, les acheteurs négocient moins qu'en 2020 (3,7 %). Enfin, en région, la négociation se réduit sensiblement par rapport à ce qu'elle était en 2020, soit 4,70 % contre 5,60 % l'an dernier.Perspectives du marché immobilier ancien en 2022 : entre menaces et opportunitésL'avenir se dessine aujourd'hui entre menaces et opportunités. À quelques mois de l'échéance, les élections présidentielles ne semblent pas inquiéter nos concitoyens. En revanche, l'inflation du coût de la vie en général, et de l'énergie en particulier, est un sujet de préoccupation. D'autant que la hausse des taux d'intérêt pourrait être envisagée comme solution pour juguler cette tendance inflationniste, même si la Banque Centrale Européenne se veut rassurante. Un tel scénario aurait un impact direct sur le nombre de ménages éligibles à l'achat et sur les enveloppes de financement allouées par les banques. Elle servirait en revanche les prix des biens, qui pourraient atterrir, voire régresser, permettant à de nouveaux acquéreurs de venir ou de revenir sur le marché.Autre menace identifiée, celle que fait peser la loi Climat et Résilience sur le parc immobilier existant. Les investisseurs pourraient en effet repenser leurs projets, anticipant les coûts élevés engendrés par l'obligation de rénover les logements énergivores à visée locative. La probable hausse de la taxe foncière ou la surtaxe d'habitation sur les résidences secondaires pourraient également impacter les décisions immobilières des Français. L'absence d'une vision de l'aménagement et du développement des territoires reste un sujet d'inquiétude pour 2022 : un débat jusqu'à maintenant totalement absent de la campagne présidentielle. Enfin, les banques, qui n'avaient jusqu'à présent que des recommandations à suivre en matière de conditions d'octroi de crédits, auront demain l'obligation de ne pas dépasser 35 % d'endettement et 25 ans de durée d'emprunt, ce qui ne sera pas sans conséquence sur les investisseurs et les ménages les plus modestes.Face à ces contraintes, 2022 laisse néanmoins apparaître de véritables opportunités. Le télétravail qui s'organise dans beaucoup d'entreprises, encourage la mobilité résidentielle et permet à de nombreux français de s'éloigner des métropoles pour accéder à des logements plus grands et à une autre qualité de vie. Par ailleurs, l'offre limitée d'immobilier neuf, à la peine depuis plusieurs années et fortement impacté par l'arrêt des chantiers en 2020, ainsi que par les difficultés d'approvisionnement en matières premières et par la flambée de leurs prix, pousse les acquéreurs vers le parc existant.La croissance économique que nous connaissons, gage de confiance, avec la France qui se situe dans le peloton de tête des pays européens en matière de reprise, devrait stimuler l'achat ou l'investissement immobilier. Le marché devrait donc poursuivre sur un rythme soutenu en 2022, la rareté de l'offre pesant encore sur les prix.
Il y a 3 ans et 131 jours

Malgré les contaminations record, le télétravail ne décolle pas

Face aux contaminations record du Covid-19 (près de 370.000 mardi), le protocole sanitaire en entreprise prévoit depuis le 3 janvier, pour trois semaines, que les employeurs fixent "un nombre minimal de trois jours de télétravail par semaine, pour les postes qui le permettent". Auparavant il prévoyait une simple "cible" de deux à trois jours par semaine.Pourtant, selon un sondage Harris interactive pour le ministère du Travail, au cours de la semaine du 3 au 9 janvier, la part de télétravailleurs est restée stable par rapport à mi-décembre: parmi les actifs pouvant télétravailler facilement, 60% ont télétravaillé au moins partiellement (58% mi-décembre).Le nombre de jours télétravaillés a néanmoins légèrement augmenté chez les actifs ayant déclaré télétravailler, passant de 3 jours en moyenne mi-décembre à 3,3 jours.Ces résultats ont été jugés "pas à la hauteur de la situation sanitaire" par le ministère. Il défend, au vu de ces chiffres, la pertinence des amendes administratives prévues par le projet de loi instaurant le pass vaccinal (jusqu'à 1.000 euros par salarié pour les entreprises récalcitrantes), arguant "qu'on ne peut pas transiger avec la protection de la santé des salariés".Or la majorité sénatoriale de droite a supprimé du texte ces sanctions, vivement contestées par le Medef. Cette disposition fait partie des "points durs" sur lesquels députés et sénateurs essaieront de trouver un compromis jeudi.Le gouvernement entendait initialement mettre en place un pass sanitaire en entreprise, mais y a renoncé au vu de la fronde des partenaires sociaux. Il table aussi sur les contrôles, Mme Borne ayant demandé à l'inspection du travail de passer de 1.000 à 5.000 contrôles par mois.Invité de BFM Business, le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, a néanmoins rappelé que "les inspecteurs sont 2.000 pour 20 millions de salariés à contrôler", mettant en avant le "rôle d'alerte" des représentants des salariés face aux entreprises récalcitrantes, qui sont "quelques-unes" mais "pas beaucoup"."Faire tourner la boutique"Le problème se pose moins pour les grands groupes. A la Société générale, "on s'adapte face à cette nouvelle vague" avec 4 jours de télétravail par semaine pour les activités qui le permettent, les jours de présence étant lissés sur la semaine.Selon Benoit Serre, vice-président de l'Association nationale des DRH, "dans l'ensemble, les entreprises jouent le jeu". Mais il reconnaît que "le problème se pose toujours pour les petites boîtes parce qu'elle ont des effectifs assez tendus".Or, dit-il, "le cumul du télétravail et des absences, des cas contact, des malades, etc., fait que quelquefois ça devient une espèce d'équation impossible pour avoir des gens dans la boîte".C'est le problème que rencontre Charles, responsable d'une PME parisienne dans la mobilité."On n'est plus dans la léthargie du confinement. Les boîtes, il faut qu'elles tournent", dit-il. Mais aux 3 jours de télétravail "s'ajoutent les cas contact, les gardes d'enfants pour classes fermées, et ceux-là c'est du 100%. Donc si toute l'équipe (est à distance ou absente), comment tu fais tourner la boutique ?", dit-il, rapportant être obligé de ramener certains salariés à seulement un jour à distance.Certains se heurtent aussi à l'opposition de leur employeur.Paul (prénom modifié), 25 ans, rapporte à l'AFP que dans son entreprise de jeux vidéo, "les équipes de production n'ont pas le droit de télétravailler".L'inspection du travail est venue mais s'est rangée aux arguments de la direction, qui a mis en avant l'enjeu de la cybersécurité pour refuser le télétravail, alors qu'une équipe interne est dédiée à ce sujet, dit-il."On se retrouve avec des cas contact dans mon open space", déplore ce salarié.Un autre employé d'un cabinet d'expertise comptable explique que son employeur "invoque la raison de la confidentialité des informations et documents manipulés".In fine, "on a hâte que ça se termine, le télétravail", rapporte Charles, mais "personne n'est dupe", ça ne durera pas trois semaines...
Il y a 3 ans et 131 jours

Sika : chiffre d’affaires record en 2021

Le chimiste de la construction a enregistré une hausse de 17,3 % de ses ventes à 9,24 Md CHF. Un résultat obtenu certes par les nombreuses acquisitions réalisées en 2021 mais surtout par une croissance tous azimuts.
Il y a 3 ans et 132 jours

2021, année record pour l'immobilier ancien au détriment des foyers modestes

2021 a été une année "record" pour l'immobilier ancien mais cela risque d'"éliminer les gens les plus modestes" du marché, selon le réseau d'agences Century 21.
Il y a 3 ans et 140 jours

"Le marché de l'immobilier déjoue tous les pronostics", Laurent Vimont (Century 21)

IMMOBILIER. L'année 2021 a battu des records dans le marché de l'immobilier de l'ancien, avance Century 21. Les foyers aux revenus les plus faibles ont cependant été désavantagés. 2022 devrait "chercher un nouveau souffle".
Il y a 3 ans et 140 jours

2021, année record pour l'immobilier ancien mais au détriment des foyers les plus fragiles

En effet, le prix au mètre carré n'a de cesse de grimper et a même atteint au troisième trimestre 2.355 euros (+7,4%) au niveau national pour les maisons et 3.878 euros (+5,3%) pour les appartements selon l'Insee et les notaires.Cette tendance haussière, particulièrement forte en Nouvelle-Aquitaine pour les maisons (+13,2%) et en Bretagne pour les appartements (+21,4%), qui laissait habituellement certaines régions en retrait a cette année concernée toute la France. Laurent Vimont, président de Century 21, confirmaient d'ailleurs à l'occasion d'une conférence de presse que les « prix ont augmenté partout en France ».La tension sur le marché serait à l'origine de cette hausse des prix record en 2021 et s'explique car, après un recul de 4% en 2020 en raison de la pandémie, le nombre de transactions a rattrapé son retard notamment grâce aux taux d'emprunts bas.Après avoir été enfermés chez eux à plusieurs reprises avec les confinements, les français ont semble-t-il choisi d'acheter des logements plus grands alors que les investisseurs ont préféré se tourner vers la pierre, considérée comme une valeur sûre en période sanitairement incertaine.D'après les notaires, le nombre d'achats d'appartements et de maisons en 2021 devrait retrouver son niveau record de 2019, à 1,7 million environ.Le nombre de logements anciens reste limité sur le marchéCette hausse des prix pose cependant un problème selon Century 21 : elle « commence à désolvabiliser les ménages aux revenus les plus faibles et les catégories les plus jeunes ».Les jeunes ou les ménages aux plus petits revenus "n'ont pas d'autres choix que de diminuer les surfaces ou d'acheter plus loin" des grandes villes, assure Laurent Vimont face au recul de ces catégories dans les achats, particulièrement en Île-de-France.Au deuxième semestre 2021, après une augmentation, l'apport personnel nécessaire pour acheter un bien immobilier était de 32.153 euros en moyenne pour un crédit moyen de 247.499 euros.Toute nouvelle hausse dans ce contexte « des taux d'emprunts viendra effranger la part des ménages solvables » s'inquiète Laurent Vimont.Le risque de voir les investisseurs se détourner du marché va potentiellement augmenter avec l'interdiction à partir de 2025 de louer les logements considérés comme des "passoires thermiques".La part des acquisitions destinées à l'investissement locatif était en 2021 au plus haut pour la quatrième année consécutive, à 30,2%, en hausse de 2,7% par rapport à 2020.
Il y a 3 ans et 143 jours

Des centaines de maisons détruites par des incendies dans le Colorado

"Environ 370 habitations dans la sous-division de Sagamore ont été détruites. Il est possible que 210 habitations aient été détruites dans la vieille ville de Superior", a déclaré le shérif du comté de Boulder, Joe Pelle, lors d'une conférence de presse.La ville de Boulder, qui compte plus de 100.000 habitants, est située à une cinquantaine de kilomètres de Denver, la capitale du Colorado."Environ 370 habitations dans la sous-division de Sagamore ont été détruites. Il est possible que 210 habitations aient été détruites dans la vieille ville de Superior", a déclaré le shérif du comté de Boulder, Joe Pelle, lors d'une conférence de presse.Cet Etat connaît une sécheresse historique qui a largement facilité la propagation des flammes. Dans le comté de Boulder, des hôtels, des centres commerciaux et plus de 650 hectares de végétation sont partis en fumée.Des rafales de plus de 160 km/h ont été observées à certains endroits, compliquant les efforts des pompiers."J'aimerais mettre l'accent sur l'ampleur et l'intensité de cet incendie et sa présence dans une zone si densément peuplée, nous ne serions pas surpris s'il y avait des blessés ou des décès", a averti le shérif Joe Pelle.Heureusement, les vents devraient s'apaiser, a annoncé le service national météorologique tard jeudi soir, et d'importantes chutes de neige sont attendues dans les deux jours qui viennent.En tout, plus de 33.000 personnes ont reçu l'ordre d'évacuer, notamment à Louisville, une ville de 20.000 résidents, et Superior, 13.000 habitants.Selon le journal Colorado Sun, plusieurs personnes ont dû être soignées pour des brûlures, dont au moins six ont été hospitalisées.Des images diffusées par CBS ont montré un immeuble d'habitation en flammes que les pompiers tentaient d'éteindre."Quittez Louisville sinon votre vie sera en danger", avaient insisté les services météorologiques."Des vents forts propagent rapidement les flammes et tous les avions sont cloués au sol", a tweeté Jared Polis, le gouverneur de cet État montagneux où les Rocheuses rencontrent les Grandes plaines.Il a également déclaré l'état d'urgence, et souligné le danger de cet incendie qui, contrairement aux précédents, ne touche pas que des zones rurales."La région qui est touchée, c'est une banlieue ordinaire, comme celle dans laquelle vous vivez, celles dans lesquelles nous vivons tous", a-t-il lancé."Il ne reste que des cendres"Autre ville visée par un ordre d'évacuation intégrale, Superior, 13.000 habitants, était recouverte jeudi d'un nuage de fumée sombre, selon des images publiées sur les réseaux sociaux.Patrick Kilbride, 72 ans, était à son travail dans une quincaillerie quand il a reçu l'ordre d'évacuer, a rapporté le journal local Denver Post.L'homme de 72 ans s'est précipité chez lui à Superior pour rassembler ses affaires mais n'a pas été en mesure de sauver autre chose que sa voiture et les vêtements qu'il avait sur le dos. Son chat et son chien sont morts dans les flammes."Il ne reste que des cendres", a-t-il dit de la maison dans laquelle il a vécu pendant trois décennies."C'est un sentiment étrange de passer d'une situation où vous possédez tout le confort possible à n'avoir absolument rien", a-t-il confié au Denver Post.Patti Holtz a décrit la terreur ressentie en évacuant sa maison du comté de Boulder. "Tout est en flammes. Il y a des braises partout. J'ai très peur, bien sûr, avec le vent, que ça continue à se propager à d'autres maisons", a-t-elle raconté."Comme le noir de la nuit""Il faisait si sombre que vous ne pouvez rien voir. C'est comme le noir de la nuit", a-t-elle encore dit.À l'instar d'une grande partie de l'Ouest américain, le Colorado, un État déjà aride, est aux prises depuis plusieurs années avec une sécheresse exceptionnelle.Avec le réchauffement climatique, l'intensité et la fréquence des épisodes de sécheresse et de canicule risquent encore d'augmenter, continuant à créer des conditions idéales pour les feux de forêt ou de brousse. Ces dernières années l'Ouest américain a ainsi connu des incendies sans précédent, notamment en Californie ou en Oregon.Pour Daniel Swain, météorologiste à l'université UCLA, il est "dur de croire" que ces incendies ont lieu en décembre, une période habituellement peu propice à ce type d'événements dans la région."Mais prenez un automne à la chaleur et la sécheresse record, seulement deux centimètres de neige jusqu'ici cette saison, et ajoutez une tempête aux rafales descendantes extrêmes... et le résultat consiste en des incendies extrêmement dangereux et qui se déplacent très rapidement", a tweeté le chercheur.
Il y a 3 ans et 152 jours

Bilan du Projet SEREINE : une méthode simple et rapide pour évaluer la performance énergétique d'une maison individuelle

Alors que les recherches vont se poursuivre jusqu’en 2024, dans le cadre de SEREINE 2, au sein du programme PROFEEL 2, l’équipe projet a réuni toute la filière de la construction et de la rénovation, le 16 décembre 2021, pour présenter son bilan final. Plus de 100 professionnels du bâtiment, bureaux d’études, maîtres d’ouvrage et opérateurs ont été conviés, à distance, aux 2 présentations et 2 tables rondes sur ces outils inédits, leurs enjeux, leur apport, leur mise en œuvre et leur avenir.Deux solutions inédites pour évaluer la performance énergétique réelle d’un bâtimentUn enjeu, deux outils et objectif atteintsPour objectiver la qualité des travaux de rénovation ou de construction et les gains en efficacité énergétique, le projet SEREINE a développé avec succès deux solutions inédites pour la maison individuelle neuve ou rénovée : une méthode pour mesurer la performance thermique de l’enveloppe de la construction dans des délais records et une application pour évaluer la performance énergétique de tous ses systèmes de chauffage, climatisation, eau chaude sanitaire, ventilation et éclairage.Pour Philippe Estingoy, Directeur général de l’Agence Qualité Construction : « Malgré la crise sanitaire qui a fortement ralenti les expérimentations sur le terrain, nous avons atteint nos objectifs. La mesure de la performance de l’enveloppe peut se faire aujourd’hui en 24 h, ce qui est unique au monde et les outils de mesure ont été optimisés pour que les opérateurs puissent les utiliser facilement. Quant à l’application interactive qui permet d’évaluer tous les systèmes, elle est aujourd’hui accessible à tous, en téléchargement, et les non-qualités y sont listées par ordre de gravité, ce qui permet de les corriger. Nous avons ainsi relevé plusieurs grands défis scientifiques et nous allons pouvoir développer encore plus cette performance avec SEREINE 2 ».Pour Pierre Oberlé, Responsable de tâches, contributeur technique de SEREINE et Expert Performance énergétique du bâtiment à l’INES : « Au vu des enjeux climatiques inédits, nous avons la responsabilité de faire des bâtiments réellement performants : le projet SEREINE y a contribué et va continuer à le faire, en apportant aux professionnels du bâtiment de nouveaux outils de caractérisation de la performance réelle de l’enveloppe comme des systèmes ».C’est à ce titre que SEREINE a été le projet le plus stratégique des 9 projets du Programme d’innovation PROFEEL. Doté d’un budget de 5 millions, sur 3 ans (2019-2021), il a embarqué toute la filière de la rénovation énergétique, c’est-à-dire ceux qui conçoivent et font les travaux (entreprises, artisans, bureaux d’études et architectes) mais aussi ceux qui leur passent commande, à savoir les maîtres d’ouvrage (bailleurs sociaux, copropriétés et particuliers) et enfin les opérateurs de mesure qui les évaluent.SEREINE enveloppe : une gamme simple et fiable pour mesurer la performance thermique d'une maison en 24h ou 48hUne mesure en 24 h ou 48 h selon le type d’isolationSEREINE est une gamme simple de méthodes opérationnelles permettant de mesurer de façon fiable la performance thermique réelle d’une maison neuve ou rénovée dans des délais acceptables. Les travaux conduits par l’équipe projets ont permis de réduire ce délai à 24 h pour les maisons isolées par l’intérieur et 48 h pour celles isolées par l’extérieur. Lorsque la température extérieure est inférieure à 8 °C. Au-delà, les durées sont multipliées par deux. La mesure reste bien entendu impossible en cas de canicule ou de vents importants.Pour Stéphanie Derouineau, coordinatrice scientifique et technique de SEREINE, Directrice adjointe de la direction Énergie Environnement au CSTB : « SEREINE propose aujourd’hui une gamme complète de protocoles pour la mesure du niveau d’isolation thermique des maisons individuelles. Une gamme qui se décline en fonction du type d’isolation et de la saison. La mesure est ainsi accessible à une très large part des marchés de l’habitat individuel, qu’il soit neuf ou rénové. »Une mise en œuvre simple et rapide grâce à du matériel optimiséLe déroulement d’une mesure SEREINE est simple. L’opérateur, préalablement formé, doit dans un premier temps préparer sa campagne en ligne. Pour ce faire, il documente les caractéristiques du logement et définit l’emplacement des capteurs. Une fois sur place, dans la maison vidée de ses occupants, il obstrue toutes les ouvertures, éteint les systèmes énergétiques à demeure, installe le matériel, puis lance le chauffage et la mesure. Un algorithme très élaboré génère alors des modèles numériques adaptés à chaque type de bâti, et calcule à partir des mesures réalisées le coefficient de déperdition énergétique.Pour que tous les opérateurs puissent s’approprier rapidement ce protocole, le kit de mesure a été optimisé et son volume réduit. Il suffit désormais d’un smartphone pour préparer, lancer et suivre la mesure à distance.À l’extérieur, le nombre de capteurs a été réduit de 10 à 3 et la sonde d’irradiation a été supprimée au profit de données météorologiques, récupérées automatiquement. À l’intérieur, pour chaque pièce de la maison, l’opérateur dispose désormais d’un module de 13 x 20 x 30 cm contenant un chauffage avec ventilateur intégré et une sonde de température sur perche télescopique. Le nombre de ces modules a été porté de 7 à 10 pour pouvoir équiper toutes les pièces de certaines grandes maisons.Pour Rémi BOUCHIE, Contributeur technique de SEREINE, Chef de division au CSTB : « Notre priorité était de faciliter l’utilisation du kit et de la rendre la plus fluide possible, pour que les opérateurs se l’approprient intuitivement. Grâce à leurs retours d’expérience, nous avons pu à la fois réduire son encombrement et simplifier sa mise en place, tout en préservant la fiabilité de la mesure. Son installation se fait aujourd’hui beaucoup plus rapidement, ce qui réduit le coût humain d’intervention sur site. »Des indicateurs visuels accessibles à tousQu’il s’agisse d’une maison neuve ou rénovée, le résultat de la mesure est exprimé en Watt/Kelvin, accompagné d’un intervalle de confiance. Mais pour être plus concret et accessible à tous, il est interprété de façon graphique. En cas de rénovation, SEREINE positionne la maison par rapport à l’échelle isolation du nouveau DPE avec le même code couleur. Pour le neuf, SEREINE affiche un feu tricolore qui matérialise l’écart entre la performance mesurée et la performance calculée lors de la conception. Lorsque le feu est vert, la performance attendue a été atteinte. S’il est rouge, c’est qu’elle n’est pas au rendez-vous.SEREINE systèmes : une application interactive pour évaluer la performance énergétique de tous les systèmes de la maisonUne application mobile pour évaluer tous les systèmesContrairement à l’enveloppe, dont la performance peut être mesurée, les systèmes font l’objet d’une évaluation qualitative qui consiste à vérifier que les bonnes pratiques de conception, de mise en œuvre et de réglage ont été respectées, à travers près de 200 vérifications sur 60 systèmes différents. Pour ce faire, l’équipe SEREINE, a conçu une application mobile couvrant les principaux équipements de chauffage, eau chaude sanitaire, ventilation, rafraîchissement et éclairage. Cette solution est aujourd’hui la seule qui couvre tous les systèmes énergétiques d’un bâtiment de façon exhaustive.Une évaluation en deux tempsRépartie sur deux demi-journées, cette évaluation se déroule en 2 étapes. Un audit documentaire au cours duquel l’opérateur recueille les documents, précise la configuration et vérifie des éléments de conception, à partir des informations disponibles. Et un audit sur site, avec ou sans occupants, durant lequel il met à jour la configuration à partir de ce qu’il constate sur place, puis vérifie la bonne installation et le réglage des équipements. Cette étape passe par des constats visuels et des mesures.Téléchargeable depuis le 16 décembre, l’application SEREINE Systèmes a été conçue pour être la plus intuitive possible et faciliter la vie des opérateurs. Pour ce faire, l’équipe projet s’est projetée dans un maximum d’utilisations possible, afin de concevoir un outil flexible qui s’adapte aux différents modes opératoires des auditeurs. Ils peuvent réaliser l’audit à leur rythme et dans l’ordre qu’ils veulent, sur tablette, smartphone ou ordinateur et ce même sans être connectés à un réseau.Des indicateurs tournés vers l’actionUne fois l’audit terminé, l’application génère un rapport automatique avec une synthèse et des résultats détaillés. Parce que certaines informations peuvent manquer ou parce que certaines vérifications peuvent avoir été impossibles à effectuer, la synthèse présente tout d’abord un taux de complétude, exprimé en %. Ce taux indique le niveau de représentativité de l’évaluation.Tournés vers l’action, les indicateurs qui suivent se présentent sous la forme d’une liste de défauts, classés par ordre de gravité, comme dans un contrôle technique automobile. Avec des défauts dits critiques, des défauts majeurs et des défauts mineurs. Ce qui permet de visualiser les problèmes en un clin d’œil.Les résultats détaillés retracent quant à eux toutes les vérifications faites, qu’il y ait un défaut ou pas. Avec, à chaque fois, ce qui a été observé, la réponse de référence ainsi que les éventuels écarts, leur cause et leur incidence.SEREINE 2Compte tenu de ces résultats prometteurs et des nombreuses pistes qui se dessinent, SEREINE va être reconduit pour 3 ans (2022-2024). Doté d’un nouveau budget de 5 millions €, SEREINE 2 se déploiera toujours au sein du programme PROFEEL qui sera lui aussi prolongé.Pour Aurélien LOPES, porteur de projet SEREINE à l’AQC : « L’objectif est de massifier les expérimentations sur l’enveloppe comme sur les systèmes et, pour SEREINE Enveloppe, de réduire encore le temps de mesure, d’identifier les non-qualités et de finaliser la méthode pour le collectif. Pour SEREINE Systèmes, il s’agira de finaliser et nourrir la plateforme de données ouvertes ».