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Il y a 3 ans et 297 jours

Les artisans du bâtiment s'estiment mal informés sur les aides à la rénovation

ÉTUDE. Jusqu'à quel point les artisans se sentent engagés dans le dispositif gouvernemental de rénovation énergétique s'appuyant sur le système d'aides publiques ? D'après une étude publiée par la société Bigmat, une grande partie des TPE s'en tiennent relativement éloignées.
Il y a 3 ans et 297 jours

Plus d'un artisan sur deux se sent illégitime pour conseiller ses clients sur les aides à la rénovation énergétique

La multiplication et la massification des aides financières pour la rénovation témoignent de politiques publiques engagées pour inciter les particuliers, les entreprises et les collectivités à effectuer des économies d'énergie. Chevilles ouvrières de la transition énergétique, les artisans du bâtiment (555.261 entreprises pour 640.621 salariés), qu'ils soient labellisés RGE ou non, sont les premiers acteurs de ce défi de proximité. Entre opportunités business et conscience écologique, comment conçoivent-ils leur rôle ? Se sentent-ils suffisamment armés pour se faire le relais des orientations gouvernementales ? Sont-ils prescripteurs d'aides financières ou de matériaux plus vertueux ? Telles sont les questions auxquelles répond cette étude inédite réalisée par OpinionWay pour BigMat, acteur majeur de l'habitat et leader européen de la distribution de matériaux et produits pour la rénovation et la construction.Les dispositifs publics d'incitation à la rénovation énergétique : efficaces mais compliquésMaPrimeRénov', certificats d'économie d'énergie (primes énergie), subventions de l'Anah ou encore dispositifs locaux et régionaux... Jugées globalement efficaces (58%) et suffisantes (56%), les aides pour encourager la transition écologique des bâtiments, sujettes à de nombreuses réformes successives, sont nombreuses et variées avec des critères d'attribution spécifiques tels que les ressources des ménages et la nature des travaux entrepris.Alors que 71% des Français* méconnaissent ces outils de financement exprimant des attentes fortes en termes d'accompagnement, force est de constater en parallèle que près des deux tiers des artisans du bâtiment (66%) les considèrent compliqués. Ainsi, seuls 46% s'estiment être suffisamment bien informés pour conseiller leurs clients en la matière. Pire, ils sont 44% à se sentir légitimes pour en parler. Une perception très partagée qui explique notamment qu'à ce stade, les différentes initiatives gouvernementales pour accélérer la rénovation des passoires thermiques ne soient perçues comme un levier de développement commercial que par 22% des professionnels.Les artisans, prescripteurs de solutions respectueuses de l'environnement ?Dans une précédente étude commanditée par BigMat en 2019 sur Les Français et les artisans, 2/3 des personnes interrogées considéraient que les professionnels du bâtiment n'avaient pas encore de vision écoresponsable des travaux de rénovation et de construction mais ils étaient plus d'1 sur 2 (56%) à estimer qu'ils le devraient. Un peu plus d'1 répondant sur 5 (21%) pensaient par ailleurs que les artisans avaient déjà cette vision...Dans les faits, 70% des artisans déclarent proposer des solutions respectueuses de l'environnement même si, au quotidien, la recommandation de ces solutions n'est systématique que pour 23% d'entre eux. Dans le détail, 18% les proposent uniquement si elles sont aussi efficaces que les autres, 13% dès lors que les clients ne sont pas réticents et 16% quand elles ne sont pas plus chères.Parmi les principaux freins au défaut de recommandation, près d'un artisan sur cinq (18%) considèrent ne pas les connaître suffisamment pour les recommander et 7% craignent de repousser des clients...« Nous sommes à la croisée des chemins et cette étude montre des résultats particulièrement intéressants et contrastés. Plus de la moitié des artisans considèrent les incitations publiques à la rénovation énergétiques efficaces et suffisantes, en revanche ils sont encore plus nombreux à les trouver complexes. Il est important de rappeler que dans l'immense majorité des cas, il s'agit de TPE voire d'indépendants déjà très sollicités. Dès lors la charge administrative qui accompagne le déploiement de ces dispositifs et le temps nécessaire pour s'informer voire se former et in fine conseiller les particuliers manque cruellement. Toutefois, 70% des artisans recommandent des solutions respectueuses de l'environnement à un moment ou un autre, en écho à la vaste prise de conscience des enjeux climatiques dans le grand public. Ce résultat, même s'il existe encore une large marge de progression montre que la transition énergétique est désormais un sujet clairement identifié comme stratégique par les professionnels du secteur, ce n'était pas le cas il y a encore quelques années », analyse Fabio Rinaldi, Président du Directoire de BigMat France. « L'Etat a fait sa petite révolution en massifiant et en simplifiant les aides et oui, les artisans peuvent devenir des ambassadeurs majeurs pour faciliter la transition énergétique, il appartient aux acteurs comme nous de les aider à travers de l'information sur les matériaux biosourcés par exemple ou en les soulageant des lourdes démarches administratives associées aux aides financières », conclut-il.* Etude OpinionWay pour Monexpert-renovation-energie.frMéthodologie : enquête réalisée par téléphone entre le 26 avril et le 14 mai 2021 auprès d'un échantillon de 505 entreprises artisanales représentatives des entreprises du secteur de la construction comptant moins de 10 salariés. L'échantillon a été constitué selon la méthode des quotas au regard des critères de région d'implantation et de taille d'entreprise et selon la norme ISO 20252.
Il y a 3 ans et 297 jours

Le gouvernement annonce une aide de 15 millions d'euros pour accompagner la transition écologique des PME, artisans et indépendants

L’accélération de la transition écologique, l’une des 3 priorités de France Relance, est un enjeu collectif majeur et une opportunité pour, notamment, les TPE et les PME. Afin de les accompagner dans leur transition, les TPE et PME pourront, grâce à France Relance, bénéficier d’un diagnostic individuel gratuit réalisé par un conseiller d’une Chambre des métiers et de l’artisanat (CMA) ou d’une Chambre de commerce et d’industrie (CCI) pour mesurer la maturité écologique de l’entreprise dont découlera un plan d’actions concret que l’entreprise pourra mettre en oeuvre.Les entreprises qui souhaitent bénéficier d’une aide plus approfondie à la mise en oeuvre de ces préconisations, pourront être accompagnées pour concrétiser les actions et valoriser leurs démarches, par exemple :Dans la recherche d’un financement (investissement, étude, formation),Dans l’optimisation de leur mode de production ou de fonctionnement (énergie, locaux, matières premières, déchets, eau, mobilité)Pour engager une démarche de reconnaissance environnementale individuelle ou collective (label Envol, Imprim’vert, Eco-défis, Répar’acteurs…).Grâce aux 15 millions d’euros alloués par France Relance, les réseaux des CCI et des CMA France réaliseront 35.000 diagnostics et 10.000 actions d’accompagnement dans le cadre de ce dispositif exceptionnel. Un comité de pilotage composé de la Direction générale des entreprises, du Commissariat général au développement durable, de l’ADEME ainsi que des deux réseaux consulaires sera mis en place. Ce dispositif vient en complément des mesures pour la transition écologique des TPE et PME déjà mises en oeuvre dans le cadre de France Relance.A cette occasion, Barbara Pompili a déclaré : « Les entreprises qui réussiront demain sont celles qui auront intégré suffisamment tôt les enjeux de la transition écologique dans leur stratégie. Avec France Relance, nous accompagnons massivement les chefs d’entreprises dans cette transformation, à tous les stades de leur réflexion : diagnostic, études, soutien aux investissements. »Alain Griset a déclaré : « La transition écologique, enjeu majeur pour notre économie, s’est aussi imposée comme une nécessité pour une croissance responsable des TPE et PME. Je me réjouis de lancer ce dispositif de France Relance, qui permettra de sensibiliser mais surtout d’accompagner les chefs d’entreprise dans leur transition, avec à la clé un plan d’action individualisé et adapté à leurs activités. »Pierre Goguet, président de CCI France a déclaré : « Dessinons collectivement les contours d’une économie plus durable et responsable ! Participons ensemble à la dynamique économique du pays avec ce dispositif France Relance. Pour cela, le réseau des CCI s’engage auprès de l’État pour renforcer sa mobilisation au profit des TPE PME. En tant que partenaire de proximité dans les territoires, les CCI sont aux côtés des chefs d’entreprise pour les sensibiliser, les soutenir et les accompagner dans leur transition écologique. Ensemble, relevons le défi et bâtissons une économie plus verte ».Joël Fourny, président de CMA France a déclaré : « Beaucoup d’entreprises artisanales sont, parfois sans le savoir, des acteurs concrets et efficaces du développement durable et du respect de l’environnement. Circuit de proximité pour les approvisionnements, réduction des emballages, lutte contre le gaspillage alimentaire, rénovation énergétique des bâtiments, réduction des consommations d’énergie par la domotique, activités de réparation permettant de réduire l’achat de produits importés…, toutefois nous devons aller plus loin dans notre rôle d’ambassadeurs de l’économie verte, durable et circulaire. Grâce à ce programme ambitieux et innovant, l’objectif du réseau des CMA est bien d’accompagner sur les territoires une nouvelle dynamique vertueuse à grande échelle et ainsi démontrer qu’il est possible de concilier enjeu écologique, intérêts économiques et développement des entreprises artisanales ».
Il y a 3 ans et 297 jours

Comment Fontenay-sous-Bois a décidé de se passer de l'Anru

RÉNOVATION URBAINE. Prévus pour faire l'objet d'une convention avec l'Anru, les quartiers de la Redoute et des Larris, à Fontenay-sous-Bois (94), seront rénovés sans les subventions de l'agence. Le maire, Jean-Philippe Gautrais, en explique les raisons à Batiactu.
Il y a 3 ans et 298 jours

Il n'est "pas possible" de laisser expirer l'obligation de logements sociaux, estime Wargon

"La loi SRU, qui impose à toutes les communes dans lesquelles il y a une demande de logements d'avoir 20 ou 25% de logements sociaux, expire en 2025. Cela n'est pas possible de laisser cette loi expirer", a annoncé Mme Wargon."On a besoin de garder cette obligation. On a besoin de logement social ou abordable partout en France", a insisté la ministre, qui a "convaincu le Président de la République et le Premier ministre de porter ce sujet dans le projet de loi sur la décentralisation" qui sera examiné devant le Sénat la semaine prochaine."Il y a moyen de se mettre d'accord avec les maires" pour développer le logement abordable et "je me battrai pour y arriver", a assuré Mme Wargon.Depuis 2000, la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) impose aux communes de plus de 3.500 habitants (1.500 en Ile-de-France) de disposer d'ici à 2025 de 20% de logements sociaux, un taux relevé à 25% en 2014, sauf pour des communes qui justifient d'une situation locale particulière.Sur le volet des passoires thermiques, Mme Wargon estime qu'"obliger tous les propriétaires à rénover n'a aucun sens" mais s'est dite favorable à "des incitations efficaces pour aller encore plus vite et avoir des rénovations encore plus performantes".Le conseil d'Etat a donné fin juin neuf mois au gouvernement pour en faire plus sur le climat et prendre "toutes les mesures utiles" pour atteindre l'objectif de baisse de 40% des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030.
Il y a 3 ans et 298 jours

La parole à Sylvie Ravalet - Directrice générale déléguée du CSTB

Sylvie Ravalet - Photo : Raphaël DautignyRetrouvez la prise de parole de Sylvie Ravalet Un des enseignements que nous pouvons collectivement retirer de la crise sanitaire que nous traversons depuis maintenant plus d'un an est que le monde est profondément instable. Les positions acquises peuvent être rapidement bouleversées et remises en cause. Établissement public industriel et commercial au service de ses clients et de l'intérêt général, le CSTB doit être robuste face à de tels chocs et toujours disponible pour ses clients. Renforcer notre réactivité et la résilience du Groupe a justement été l'un des objectifs clés du projet d'entreprise que le CSTB a adopté dans ses grandes lignes à l'été 2019. Partant de l'ambition du CSTB « d'imaginer les bâtiments et la ville de demain en accompagnant et sécurisant les projets de construction et de rénovation durable pour améliorer la qualité de vie de leurs usagers en anticipant les effets du changement climatique », notre projet d'entreprise s'articule autour de cinq axes, déclinés en seize programmes d'action. Lire la suite Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises Au travers de ce premier rapport RSE, articulé autour de trois enjeux majeurs, le CSTB souhaite partager ses actions RSE - qu'elles concernent ses missions ou son fonctionnement interne - et ses projets phares de l'année 2020.
Il y a 3 ans et 298 jours

Fédérer la communauté des couvreurs

Face au contexte particulier de sortie de crise, à la multiplication des réglementations et aux mutations du secteur, TERREAL a souhaité créer un espace de rassemblement, d’accompagnement et de fédération pour les couvreurs :  LE CLUB by TERREAL. Il souhaite rassembler et fédérer une communauté de professionnels de la couverture et de la rénovation. Bien plus qu’un simple programme de fidélisation, il revêt trois enjeux majeurs. Un enjeu métier : faire progresser les clients et le métier de la couverture, au travers de formations, d’informations réglementaires, de nouveaux outils (notamment digitaux) et ancrer la marque TERREAL dans une démarche d’intérêt général pour la profession. Un enjeu business : développer les activités innovantes comme le solaire photovoltaïque ou le Sarking, et accompagner les nouveaux couvreurs « à potentiel ». Un enjeu relationnel : fidéliser et rassurer les entreprises par des actions et services dédiés qui portent les valeurs de professionnalisme et de convivialité de Terreal.   Photo : Prix Terreal
Il y a 3 ans et 298 jours

Une étude analyse le marché de la rénovation et de l'entretien des logements évalué à 62 milliards d’euros

Le parc résidentiel français compte 36 à 37 millions de logements, dont 30 millions de résidences principales réparties entre :Le marché des travaux de rénovation-entretien dans l’habitat existant représente une activité économique de l’ordre de 62 milliards d’euros HT, réparti entre :Propriétaires-occupants : qui sont-ils ? (Résultats IPSOS)Trois quarts ont plus de 45 ans (55 en moyenne d’âge). Ce sont majoritairement des actifs. Près de 80 % hébergent au moins2 personnes ou davantage.75 % des logements ont 20 ans ou plus et sont donc susceptibles de nécessiter des améliorations, des mises à niveau, desrénovations, des transformations.L’essentiel des propriétaires répondants (majoritairement des femmes) se montre très attaché à leur logement (78 % habitent en maison).Pour la plupart d’entre eux leur logement a pris de la valeur, grâce au bon entretien, aux travaux réalisés et/ou à leur emplacement dans une zone immobilière bien cotée.Deux interprétations majeures de l’enquête CAH/Qualitel-IPSOS1 - La structuration en 4 Univers Travaux des activités de rénovation des logements :Quatre grands Univers Travaux segmentent le marché de la rénovation-amélioration de l’habitat existant privé. Ils intègrent l’ensemble des opérations par nature d’ouvrage et représentent pour les décideurs, maîtres d’ouvrage, tant leurs motivations à s’engager dans un parcours travaux que les nécessités qui s’imposent à eux.2 - La répartition des décideurs (maîtres d’ouvrage) selon 5 attitudes travaux :Cinq comportements vis-à-vis des Attitudes Travaux caractérisent les maîtres d’ouvrage, ils ont en commun le fait que l’habitat et les travaux sont souvent une affaire de couple. C’est aussi un sujet universel quel que soit le type d’habitat, le lieu de résidence ou le type de catégorie socio-professionnelle.
Il y a 3 ans et 298 jours

En négligeant le logement, "on crée les désastres sociaux de demain" (E.Cosse, USH)

CONJONCTURE. Les bailleurs sociaux sont prêts à relever les défis de la rénovation des passoires thermiques et de la construction de 250.000 logements sociaux dans les deux ans : mais ils demandent un soutien nettement plus marqué de la part des pouvoirs publics. L'Union sociale pour l'habitat (USH) compte bien faire passer ces messages dans le cadre de la commission Rebsamen.
Il y a 3 ans et 298 jours

Watts améliore le confort sanitaire et la sécurité des vacanciers du camping du Camp du Domaine de Bormes-les-Mimosas

Camping 5* situé à Bormes-les-Mimosas (Var), le Camp du Domaine a profité de la fermeture hivernale pour commencer à équiper ses blocs sanitaires de vannes d’équilibrage statiques iDROSET® et de clapets anti-retour Watts pour améliorer le confort et la sécurité des vacanciers. Situé en bord de mer, le Camp du Domaine de Bormes-les-Mimosas s’étend sur 45 hectares. Pour accueillir les vacanciers, il comprend 240 bungalows (chalets et mobiles homes) et 1.080 places pour les tentes, caravanes et camping-cars. Dix blocs sanitaires, avec une centaine de points d’eau par bloc, sont répartis sur le camping. Ils sont composés de cabines de douche, de vasques avec robinets électroniques, de WC, ainsi que de bacs à linge et vaisselle. De l’eau chaude pour tous, à toute heure Afin d’améliorer le confort sanitaire et la sécurité des estivants, M. Thierry Morlot, Responsable Technique du camping, et son équipe, qui assurent l’entretien et la maintenance des équipements, ont débuté la rénovation de deux des 10 blocs sanitaires durant la fermeture hivernale.« Lorsque le camping affichait un taux d’occupation élevé, certains points de puisage manquaient d’eau chaude. Les anciennes vannes mélangeuses mécaniques ne nous permettaient pas d’obtenir une bonne régulation de la température de l’eau chaude sanitaire. Nous avions des écarts de température de l’ordre de 6 à 8 degrés entre la température voulue et celle obtenue en fin de réseau durant les pics d’utilisation des sanitaires. Pour remédier à cette problématique, j’ai cherché un système beaucoup plus précis et nous avons opté pour les vannes d’équilibrage iDROSET® de Watts », explique Thierry Morlot. Dans le premier bloc sanitaire, deux ballons d’eau chaude électriques de 3000 litres, auparavant en dérivation, sont aujourd’hui montés avec un retour de boucle au niveau du recyclage pour accélérer le débit de l’eau et diminuer les pertes de calories. En sortie du second ballon, le réseau de distribution d’eau chaude sanitaire est composé de 7 sous- boucles équipées d’autant de vannes d’équilibrage iDROSET® qui régulent le débit de celles-ci à une température de 60°C. Chaque sous-boucle alimente 7 à 8 robinets. « En ajustant et réglant avec précision le débit d’eau dans le réseau, les vannes d’équilibrage iDROSET® assurent une répartition homogène et un bon équilibrage de celui-ci en fonction des besoins. Elles garantissent aux campeurs de l’eau chaude à toute heure de la journée, même durant les pics d’utilisation des douches, le matin et en fin de journée. Faciles à installer, ces vannes statiques d’équilibrage ont également un autre avantage : leur cadran intégré qui facilite la lecture et le réglage », conclut Thierry Morlot. « Sur les deux blocs sanitaires rénovés, 32 vannes d’équilibrage iDROSET® sont installées » ajoute Eric Ployon, Responsable Technico-Commercial de Watts. Un suivi sanitaire de l’installation avec le mitigeur thermostatique programmable e-ULTRAMIX® de Watts Dans le second bloc sanitaire rénové, deux ballons électriques, montés en série, produisent de l’eau chaude sanitaire à une température de 50°C à 60°C. Il n’y a pas de problème d’équilibrage de la boucle dans ce bloc. Cependant, pour maîtriser la température du bouclage à un régime de 45/47°C, prévenir tout risque de légionellose et disposer d’un véritable suivi sanitaire de l’installation, Thierry Morlot a choisi de remplacer les vannes mélangeuses par un mitigeur thermostatique programmable e-ULTRAMIX® de Watts. Il est installé en amont des sous-boucles et en sortie du second ballon d’ECS pour assurer la livraison d’une eau mitigée à température constante, quels que soient le débit ou les variations de pression. Il permet également d’obtenir des relevés de températures fiables justifiant le bon fonctionnement de l’installation. Pour un véritable suivi sanitaire, l’ensemble des données est en effet stocké sur une carte micro-SD intégrée à la centrale afin de récupérer à tout moment l’historique sur un an et l’exploiter sur un ordinateur au format CSV. Un réseau d’eau chaude sanitaire sûr Enfin, conformément au règlement sanitaire, l’ensemble du réseau d’eau chaude sanitaire du camping est doté d’un clapet anti-pollution Watts à l’arrivée de l’eau de la ville. Des clapets anti- pollution de la gamme EA de la même marque sont installés à l’arrière de chaque point d’eau pour éviter tout risque d’impuretés dans le circuit de distribution. Avec l’ensemble des solutions Watts installées, les résidents du Camp du Domaine de Bormes- les-Mimosas ont l’assurance de passer des vacances agréables en toute sécurité. http://www.wattswater.fr
Il y a 3 ans et 298 jours

Le secteur du bâtiment entre relance économique et pénurie de matières premières

Quand le bâtiment va, tout va ! « Lorsque le bâtiment va, tout profite de son activité » : cet adage de Mardin Nadaud (maçon puis député au XIXème siècle), aujourd’hui popularisé sous la forme « quand le bâtiment va, tout va », pose la construction comme un indicateur fiable de vitalité économique. Cette expression prend encore aujourd’hui tout son sens. En effet, comme après chaque crise, le secteur du bâtiment amorce la reprise économique, et ce grâce aux investissements des acheteurs publics en faveur des travaux de construction et de rénovation. Ainsi, plus que jamais en France, la commande publique (cf. marchés publics) constitue un moteur de la relance économique. Malgré les mesures et les investissements importants, le secteur du bâtiment est cependant confronté à plusieurs obstacles, entravant la reprise du secteur et plus largement du pays. La pénurie des matériaux Avec la crise sanitaire du Covid-19 et les confinements successifs, le monde entier est resté figé pendant de longs mois. La production de matières premières a donc diminué, entraînant une pénurie sans précédent à l’instar du bois, des métaux, du verre, du plastique. Ces pénuries touchent ainsi de nombreux secteurs : le bâtiment, mais aussi l’agroalimentaire, la santé, l’automobile… Alors que la production des matières peine à reprendre, le secteur du bâtiment reste très sollicité, aussi bien par les particuliers que par les acheteurs publics. Conséquences : Les prix des matériaux explosent : une hausse de 30 % à 80 % pour l’acier et l’aluminium et jusqu’à 250 % pour le bois par exemple, et ce en quelques mois seulement ; Les délais d’approvisionnement s’allongent, de plusieurs semaines à plusieurs mois pour toute nouvelle commande, engendrant des retards importants dans la construction. Les acheteurs publics face aux retards des chantiers Dans les marchés publics, les acheteurs déterminent généralement des délais d’exécution ou de livraison. Le non-respect de ces délais par les titulaires est passible de pénalités de retard, sanctions pécuniaires forfaitaires à visée dissuasive et réparatrice. Quid de l’application de pénalités dans ce contexte particulier ? A l’issue d’une réunion avec les organisations et fédérations du BTP organisée le 15 juin dernier, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a annoncé que l’État n’appliquerait aucune pénalité de retard aux entreprises du bâtiment qui seraient en retard de livraison en raison de l’actuelle pénurie de matériaux de construction. La circulaire, adressée aux acheteurs d’État, ne concerne cependant pas les collectivités locales et les établissements publics : les pouvoirs publics tentent donc de sensibiliser les maîtres d’ouvrage publics aux problèmes de pénurie, et les invitent à adopter une posture de soutien envers les entreprises titulaires des marchés : Éviter d’appliquer une pénalité de retard lorsque les retards de livraison ou d’exécution sont liés aux envolées des prix des matières premières ou de pénuries d’approvisionnement ; Accorder, si possible, des reports de délais ; Renégocier le contrat en prenant en compte l’augmentation des prix des matériaux ou un retard de livraison ; « Réfléchir, au cas par cas, aux autres mesures d’exécution qui permettraient d’apporter une réponse à cette situation » selon les recommandations du ministère de l’Économie. Le recyclage et l’économie circulaire comme solutions aux pénuries ? La R&D devient indispensable aujourd’hui pour trouver des solutions aux pénuries, et pour s’émanciper autant que possible des pays producteurs de matières premières comme la Chine. Le recyclage et l’économie circulaire semblent ainsi être des leviers pertinents pour éviter les inflations et l’interruption de la production, et donc de la construction. Il s’agit de réduire, réemployer et recycler (règle des 3 R), à savoir : Produire des biens entièrement recyclables à partir d’intrants eux-mêmes recyclés selon le modèle « du berceau au berceau » ; Valoriser les sous-produits de l’industrie, résidus issus de la production, de la transformation ou du traitement des matières. La Ministre déléguée à l’Industrie Agnès Pannier-Runacher entend d’ailleurs développer les filières de recyclage en France pour relocaliser les secteurs les plus critiques. Le Gouvernement a ainsi déjà financé 279 projets, à hauteur de 462 millions d’euros. Finalement, appliquée au secteur du bâtiment, cette crise aura permis de révéler les failles de tout un système et d’en dégager des solutions d’avenir, tournées vers la transition écologique et l’indépendance énergétique.
Il y a 3 ans et 301 jours

Palmarès du concours Les Génies de la construction

Les équipes d’élèves et d’étudiants des collèges, lycées et établissements du supérieur, encadrées par leur professeur, étaient réparties en quatre catégories (collège, pro, lycée, supérieur), pour réaliser un projet collectif et collaboratif de construction ou d’aménagement projeté vers un futur des territoires intelligents, durables et connectés, au travers des thématiques suivantes : le logement, la mobilité au sein des territoires et les déplacements, les activités humaines (culture, industrie, éducation, santé, commerce, agriculture, loisirs), la préservation de l’environnement, y compris la gestion de l’eau et des déchets, les énergies locales et renouvelables. Autant de sujets sur lesquels les élèves et étudiants étaient invités à travailler.Le concours, qui a pour objectif de mieux refléter la richesse et la diversité des métiers du bâtiment et des travaux publics dans toutes leurs dimensions, incarne les enjeux auxquels les acteurs de la construction et de l’aménagement du territoire doivent répondre, notamment en termes de transition numérique, technologique et environnementale. « Les Génies de la Construction ! » répondent aussi aux priorités du ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports et des professionnels de la construction, pour favoriser la promotion des voies de formation générale et professionnelle, qui sont toutes les deux des voies d’excellence et de réussite, et ainsi contribuer à une meilleure orientation scolaire et professionnelles des jeunes, donner du sens et concrétiser les enseignements.Une 17e édition « phygitale »La 17e édition des « Génies de la Construction ! » s’est de nouveau adaptée avec agilité au contexte de crise sanitaire liée à la Covid-19, avec la mise en place d’un dispositif exceptionnel, pour permettre aux équipes inscrites dans le concours d’aller au bout de leur projet.Afin de remplacer l’habituelle soutenance des projets devant un jury, à l’occasion d’une finale organisée en présentiel, les équipes projets ont été invitées à réaliser une vidéo de présentation de leur projet. Les dossiers ont été déposés sur une plateforme dédiée, afin que les jurys des différentes catégories du concours puissent évaluer les travaux à distance et sélectionner parmi les projets les lauréats du concours. Pour la deuxième année consécutive, des open badges ont été attribués aux lauréats et participants des catégories « lycée » et « sup ». Ces images numériques, qui fournissent un système d’accréditation, permettent de reconnaître des réalisations et des compétences, formelles ou informelles, acquises à l’occasion d’un projet. Pour les organisateurs du concours, il était important de promouvoir et de reconnaître l’engagement des jeunes dans les projets qu’ils ont conduits. 3.000 élèves engagés dans le concoursPour cette 17e édition du concours et malgré un contexte de crise sanitaire, 22 académies ont participé. Au total, ce sont 3 000 élèves et étudiants concernés, avec 104 classes dans 57 collèges, 15 lycées, 9 SEGPA et 23 équipes dans le supérieur.Comme à chacune des éditions, les projets ont été appréciés sur leur créativité, leur faisabilité et l’interdisciplinarité, ainsi que sur leur capacité à se transposer sous une forme réalisable pour être appliqués concrètement et sur leur aptitude à répondre aux problématiques suscitées par l’évolution des territoires.Le palmarès : huit projets lauréatsPrix catégorie « Collège »Le mot du jury : « Les projets étaient particulièrement variés et aboutis. Certaines équipes ont travaillé à distance, malgré les contraintes matérielles liées à la réalisation de maquettes réelles. La richesse des projets présentés repose sur une interdisciplinarité remarquable, ainsi que sur l’intervention de professionnels du BTP. Ces derniers ont permis aux élèves d’avoir une meilleure connaissance des métiers et des solutions techniques mises en œuvre aujourd’hui. »1er prix : collège Capouchine (Nîmes, 30) | Académie de MontpellierProjet « La maison bioclimatique »Le projet a été mené à la suite de la visite d’un lieu de vie alternatif. Il présente l’optimisation de l’espace pour une maison, comprenant trois chambres et une grande pièce de vie, en l’adaptant au climat méditerranéen pour avoir un très faible besoin en énergie et en s’appuyant sur différents systèmes bioclimatiques. Les élèves ont fait appel à une élève architecte, au responsable d’Alter Éco et aux « petits débrouillards ». Le choix des solutions techniques et des matériaux mis en œuvre repose sur une démarche scientifique, qui a conduit à la réalisation d’une maquette en respectant les étapes de construction et à une modélisation 3D.2e prix : collège Pierre Hyacinthe Cazeaux (Morez, 39) | Académie de BesançonProjet « La restauration du château de Buclans »À partir d’une étude historique et littéraire du château de Buclans (Jura), détruit par un incendie, ce projet en prévoit la restauration et la réhabilitation des locaux, en vue d’en faire, notamment, un lieu d’accueil d’une colonie et un espace culturel. Charpente, agencement, accessibilité, conception d’un escalier automatisé, gestion de l’éclairage et modélisation 3D ont été appréhendés par les élèves, en partie grâce à l’intervention de professionnels du bâtiment. L’exposé des élèves a entièrement été traduit en langue anglaise.3e prix : collège Joseph Julien Souhait (Saint-Dié-des-Vosges, 88) | Académie de NancyProjet « Le plan incliné d’Arzviller »À partir d’une étude historique et géographique, le besoin sociétal d’un plan incliné a été défini, ainsi que les fonctions auxquelles l’objet technique doit répondre. L’étude scientifique et mathématique a débouché sur la réalisation d’une maquette automatisée, intelligente et pilotée à distance, prenant notamment en compte les contraintes de fonctionnement et de sécurité.Prix catégorie « Pro » (Élèves de SEGPA, d’EREA et de 3e prépa pro)Le mot du jury :« Dans tous les projets présentés, la dimension interdisciplinaire apparaît nettement. De nombreuses solutions techniques présentes dans le secteur du bâtiment et des travaux publics ont été exploitées et mises en œuvre. »1er prix : collège Lubet Barbon (Saint-Pierre-du-Mont, 40) | Académie de BordeauxProjet « Extension d’un studio en éco-matériaux »Un petit studio a été réalisé il y a plusieurs années avec des matériaux adaptés pour l’époque. Le projet consiste à réaliser une extension, en s’appuyant sur l’éco-construction. C’est aussi l’occasion pour les élèves d’analyser l’ancienne construction, d’en identifier les points faibles et de découvrir plusieurs métiers et activités du champ professionnel « habitat », tout en étant acteurs de la réalisation de cette extension. Différents matériaux sont utilisés à bon escient et de nombreuses technologies actuelles du bâtiment sont abordées.Mention des « Meilleures interdisciplinarités et pédagogies »Collège Jean Moulin (Marseille, 13) | Académie Aix-MarseilleProjet « Réalisation d’une cabine téléphonique anglaise »Mention des « Meilleures dimensions chantier et environnementales »Collège de Grazailles (Carcassonne, 11) | Académie de MontpellierProjet « Projet KOKODO pour état d'urgence en cas de séisme »Prix catégorie « Lycée »Le mot du jury :« Les différentes équipes ont présenté des projets et des études particulièrement abouties. La thématique des territoires intelligents durables et connectés, ainsi que les enjeux sociétaux et environnementaux qui s’y réfèrent ont été très bien pris en compte. »1er prix : lycée Livet (Nantes, 44) | Académie de NantesProjet « Résidence étudiante »Le projet s’appuie sur la construction d’une résidence universitaire à partir de « containers » maritimes recyclés. De l’étude du problème sociétal de logement des étudiants à l’identification du terrain, ce projet a débouché sur la conception architecturale, les calculs de structure, les choix de matériaux, des simulations (notamment thermiques), ainsi que sur la modélisation de l’ensemble du projet. Les maquettes et simulations dévoilées sont en cours de réalisation voire de finalisation. La dernière étape, qui consiste au prototypage et à l’expérimentation sera menée, par la suite.2e prix : lycée Gustave Eiffel (Armentières, 59) | Académie de LilleProjet « Réhabilitation d’un château d’eau »À partir d’une contextualisation historique, ce projet concerne la réhabilitation du château d’eau du lycée, reposant sur la préservation de la ressource en eau. Les solutions de captage, filtrage, stockage et gestion de l’eau ont été envisagées, pour aboutir à la réalisation d’une maquette didactique fonctionnelle pilotée à distance.3e prix : lycée Saint-Nicolas (Paris, 75) | Académie de ParisProjet « Incubateur rue du Lac »Ce projet concerne la création d’un incubateur ou espace de co-working. Cet espace, prévu dans un immeuble neuf, occupe les deux derniers étages débouchant sur un toit terrasse. La fonctionnalité des espaces, l’étude des façades, la simulation thermique, le choix des matériaux et les solutions pour l’éclairage ont permis la réalisation d’une maquette immotique.Mention de la « Meilleure démarche pédagogique »Lycée Aragon Picasso (Givors, 69) | Académie de LyonPrix catégorie « Sup »(Étudiants de l’enseignement supérieur : STS, IUT, université, écoles d’ingénieur, écoles d’architecture...)Le mot du jury : « Les trois projets primés répondent parfaitement aux attendus du concours : mixité, interdisciplinarité, prise en compte de problématiques environnementales liées aux enjeux de la construction et de l’aménagement des territoires. Chacune des équipes primées a su réaliser un travail collaboratif dans une approche professionnelle, avec l’utilisation d’outils numériques maîtrisés et mettant en jeux des compétences pluridisciplinaires, qui ont permis de justifier les solutions constructives proposées. »1er prix ex aequo : université Cergy (Cergy, 95) | Académie de VersaillesProjet « Bâtiment à usage aéronautique »Le projet est celui d’un bâtiment à usage aéronautique, dont la conception porte sur deux grands halls, l’un destiné au stockage de pièces, le second à l’assemblage d’avions légers, complétés par un étage de bureaux. La recherche architecturale originale a été traduite par une maquette numérique a donné lieu à une étude structurelle, complétée par un phasage des travaux détaillé ainsi qu’une simulation thermique dynamique. Le projet est articulé autour de deux axes principaux : le développement durable avec la contrainte d’auto-suffisance du bâtiment et l’innovation avec l’utilisation au maximum du BIM.1er prix ex aequo : université Technologie Compiègne (Compiègne, 60) | Académie d’AmiensProjet « Smart ville »Le projet s'appuie sur le déploiement du « Métrocâble » à Grenoble, intégrant la notion de durabilité, de connectivité et d’intelligence. Il comprend une gare avec un réaménagement des voies de circulation, dont la création d'une piste cyclable, des quais multimodaux pour bus et tramways, un parking relais, des bassins végétalisés, un mobilier urbain (installations sportives, aires de jeux, « MétroVélo box »). La recherche documentaire, l’étude géotechnique, la modélisation, l’étude des matériaux et l’analyse de leur comportement mécanique ont été particulièrement appréciées. 3e prix : IUT Chambéry (Le Bourget-du-Lac, 73) | Académie de GrenobleProjet « Le prieuré de Bourget-du-Lac »Le projet a pour objectif la rénovation d’une des trois ailes du bâtiment du Prieuré du Bourget du Lac qui fut construit au Moyen-Âge. À partir de la réalisation de scans 3D de l'intérieur du bâtiment et de l’assemblage des nuages de points, un modèle numérique a été obtenu. C’est à partir de ce modèle que les plans nécessaires au permis de construire ont été réalisés. L’étude structurelle a permis la détermination des charges et la prise en compte des actions climatiques. L’étude thermique a permis une analyse au regard de la RT 2012. L’accès aux PMR a été envisagé. Cet ensemble se complète par la production de documents exploitables dans la perspective de travaux futurs envisagés par la Municipalité.Mention de la « Meilleure implication de l’établissement »IUT Belfort Montbéliard (Belfort, 90) | Académie de Besançon* Le concours Les Génies de la Construction ! est organisé en partenariat entre le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, l’EFB (fondation École Française du Béton (EFB), la FFB (Fédération française du bâtiment), la FNTP (Fédération nationale des travaux publics), le CCCA-BTP (Comité de concertation et de coordination de l’apprentissage du bâtiment et des travaux publics) et en coopération avec l’ASCO-TP (Association pour la connaissance des travaux publics), ainsi qu’avec l’ASSETEC (Association nationale pour l’enseignement de la technologie), l’APMBTP (Association des professeurs des métiers du bâtiment et des travaux publics) et l’AUGC (Association universitaire de génie civil).
Il y a 3 ans et 301 jours

Anru : 90% des projets éligibles au NPNRU ont été validés

RÉNOVATION URBAINE. L'Anru a présenté, à l'occasion des Journées d'échanges sur la rénovation urbaine (Jéru), un bilan de ses engagements dans les quartiers du programme. La contractualisation s'est accélérée ces derniers mois grâce à la rallonge consentie en début d'année. Le budget de l'agence a fait "plus que doubler", a rappelé la ministre du Logement Emmanuelle Wargon.
Il y a 3 ans et 301 jours

Nouvelles portes d'intérieur et de garage Hörmann avec des coloris inédits et des finitions exclusives

Nouveautés en portes intérieures : ouvrir à l'envi le champ des possiblesUne nouvelle teinte Gris Poussière, résolument tendance, vient parer certaines références des portes intérieures DesignLine Concepto (Ultramat, Ardoise et Lin), mais également DesignLine Stripe 15, Steel et Plain ainsi que l’intégralité de la série BaseLine. Cette dernière bénéficie, par ailleurs, d’une option inédite de personnalisation avec inserts métalliques affleurants, eux-mêmes disponibles en 3 finitions distinctes (or, bronze et noir). Au sein des surfaces Duradecor, notons que l’original Blanc Brossé fait son apparition, conférant un aspect texturé des plus contemporains et une vraie personnalité à un coloris à priori basique. Enfin, mentionnons que les modèles Georgia (profil marqueté), Carolina (profil structuré), Kontura (contours fraisés) et Montana (cadre finement ouvragé) de la série ClassicLine peuvent désormais s’exécuter dans toutes les déclinaisons du nuancier RAL. Autant de possibilités design concourent à donner à chaque porte un caractère unique ! Libre choix est offert entre jouer la carte de la sobriété et de la discrétion pour se fondre dans l’agencement global des pièces ou, à l’inverse, miser sur la singularité jusqu’à faire de sa porte un élément de décoration à part entière.L’emblématique Europa Promotion concerne aussi les portes d’intérieur et court jusqu’à fin décembre 2021Reconduite tous les ans, l’opération promotionnelle visant à proposer une sélection de produits phares à prix très attractifs inclut, pour la première fois cette année et jusqu’en décembre 2021, une sélection de portes d’intérieur.Au cœur de cette offre, citons ainsi la porte BaseLine, disponible en 7 couleurs Duradecor sans supplément, avec panneau à recouvrement de feuillures et bords arrondis (à partir de 248 euros) ou en version affleurante avec paumelles masquées (à partir de 318 euros). La référence DesignLine Stripe 15, avec son panneau bois rainuré à recouvrement et ses deux décors (Laque Blanche ou Gris Poussière), se positionne, quant à elle, à partir de 278 euros. Précisons que la promotion s’applique au panel de dimensions suivantes : 630 mm, 730 mm, 830 mm et 930 mm en largeur pour une même hauteur standard de 2 040 mm.Deux packs en option complètent ces propositions : Planar, pour un supplément de 64 euros, intègre une béquille Linea Planar avec rosace affleurante et black.edition, pour un supplément de 138 euros, met à disposition béquilles, paumelles masquées, gâches et têtière de serrure en noir mat RAL 9005 pour un intérieur résolument moderne et design.Duragrain personnalisable, l'impression numérique pour une porte de garage vraiment uniqueFort du constat que le sur-mesure s’érige de plus en plus comme une demande clé du marché, Hörmann démontre une nouvelle fois son inventivité en proposant une surface Duragrain totalement personnalisable.Ce procédé unique d’impression numérique à partir d’un fichier digital fourni par le client se destine à l’habillage des portes de garage sectionnelles LPU 42, permettant de créer des décors véritablement exclusifs. Et bien entendu, qualité Hörmann oblige, les finitions et protections demeurent identiques à la gamme Duragrain standard, garantissant ainsi une très haute qualité de fabrication, un petit « supplément d’âme » créatif en plus !Rappelons que la porte de garage LPU 42 concède une isolation optimale grâce à une section de porte à double paroi en acier de 42 mm d’épaisseur injectée de mousse PU et que le pied de cadre dormant de 4 cm, totalement enveloppant, garantit une protection efficace et durable contre la corrosion.Une motorisation solaireMême en l’absence de raccordement électrique sur un garage éloigné, Hörmann permet de s’équiper d’une porte de garage motorisée grâce à son concept de batterie autonome, qui peut être rechargée soit sur secteur, soit de façon autonome via le module solaire optionnel.La nouvelle motorisation ProMatic 4 AKKU ne déroge pas à la règle de l’innovation maison : toujours plus sûre, rapide et économe en énergie. Notons de plus que sa plage de températures d’utilisation, comprise entre - 15° C et + 45° C, lui assure un fonctionnement durable quelles que soient son implantation géographique et la saison.Si sa vitesse d’ouverture atteint 16 cm/seconde (vs 13 pour la ProMatic AKKU série 2), la ProMatic 4 AKKU revendique une force de traction de 500 N (vs 350 pour sa version antérieure) acceptant ainsi des largeurs de portes de garage allant jusqu’à 4 000 mm pour des surfaces jusqu’à 9 m2 (vs 8 m2).Destinée au neuf comme à la rénovation, compatible avec toutes les portes basculantes, sectionnelles et à refoulement plafond de marque Hörmann (largeur de 4 000 mm max), la ProMatic 4 AKKU revendique une faible consommation en mode veille (inférieure à 1 watt) qui se double d’une autonomie de batterie comprise entre 40 et 60 jours pour un cycle par jour/heure de 5/2.
Il y a 3 ans et 301 jours

À la bourse du travail de Paris, Boman fait l'éloge de l'acier

Si, depuis plus d'une décennie, on s'escrime à domestiquer nos bureaux pour imiter un confortable chez-soi, faudra-t-il désormais emprunter le chemin inverse : transformer partiellement son habitation en espace de travail ? C'est ce qu'augure le télétravail, généralisé depuis un an du fait de la crise sanitaire. Une certitude, […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 301 jours

Saint-Ouen-sur-Seine : présentation du projet de rénovation du stade Bauer en juillet 2021

Le projet de rénovation du stade Bauer sera exposé en détail en juillet 2021.
Il y a 3 ans et 301 jours

A la cité des Ailes (Vichy), après l'incendie, la question de la rénovation à venir

EXPLICATIONS. A la suite de l'incendie ayant frappé l'un des bâtiments de la cité des Ailes, à Vichy, le bailleur social, Semiv, explique auprès de Batiactu la gestion du sinistre et les questions qui se posent autour de la future rénovation.
Il y a 3 ans et 302 jours

Ouverture de MaPrimeRénov' aux propriétaires bailleurs

Lutter contre les passoires thermiques dans le parc locatif privé : un enjeu majeurLa rénovation énergétique des 8 millions de logements du parc locatif privé, parmi lesquels 1,5 millions sont considérés comme énergivores, constitue un enjeu majeur dans la lutte contre la précarité énergétique et la lutte contre le réchauffement climatique. Le projet de loi Climat et Résilience envisage d'ailleurs d'accélérer le calendrier d'interdiction à la location des passoires thermiques à l'horizon 2028.Avec MaPrimeRénov', les propriétaires ont donc l'opportunité d'engager des travaux de rénovation énergétique, qui leur permettront de réduire la consommation énergétique de leur logement, valoriser leur bien et faciliter sa mise en location.Les propriétaires bailleurs peuvent déposer leur dossierA partir d'aujourd'hui, les propriétaires bailleurs deviennent donc éligibles aux mêmes forfaits d'aides que les propriétaires occupants, dans les mêmes conditions de revenus. Ils peuvent bénéficier de MaPrimeRénov' pour rénover jusqu'à trois logements locatifs que cela soit en maison individuelle ou sur les parties privatives d'un appartement. Pour cela, ils doivent s'engager à louer le logement rénové pour une durée minimal de 5 ans et, en cas de réévaluation du loyer, déduire l'aide qu'ils ont perçue du montant des travaux justifiant la réévaluation.Pour les travaux dans les parties communes dans une copropriété, les propriétaires bailleurs peuvent déjà bénéficier de MaPrimeRénov' Copropriétés, via leur syndicat de copropriétaires. Depuis son lancement le 1er janvier 2021, MaPrimeRénov' rencontre un véritable succès auprès des Français, plus de 350.000 demandes ont été déposées en 2021.
Il y a 3 ans et 302 jours

Le nouveau diagnostic de performance énergétique entre en vigueur le 1er juillet

Fruit d'une large concertation ayant associé toutes les parties prenantes, professionnels de l'immobilier, acteurs de la rénovation énergétique et associations de consommateurs, la refonte du DPE permet d'atteindre trois résultats :Un DPE dont la méthode de calcul est unifiée et fiabilisée et qui voit sa valeur juridique renforcée en devenant pleinement opposable.Un DPE plus lisible, plus simple à comprendre et plus complet, qui permet de mieux informer les Français quant à la qualité énergétique des logementsUn DPE qui prend mieux en compte l'enjeu de lutte contre le dérèglement climatique dans la notation du logement, avec un double-seuil énergie-carbone pour déterminer l'étiquette énergétique.Accompagnant la pleine opposabilité des diagnostics de performance énergétique (DPE) prévue par la loi ELAN promulguée en 2018, la refonte du dispositif entre en vigueur le 1er juillet 2021.
Il y a 3 ans et 302 jours

MaPrimeRénov', fin des offres à 1 euro : ce qui change ce 1er juillet 2021

RÉNOVATION ENERGETIQUE. Ce 1er juillet 2021 marque deux changements importants concernant des dispositifs emblématiques de la rénovation énergétique : MaPrimeRénov' et les coups de pouce des certificats d'économie d'énergie (CEE).
Il y a 3 ans et 302 jours

Meljac crée des interrupteurs en saillie adaptés aux projets de rénovation

Une réponse aux besoins des murs délicatsDans le cadre de rénovations, les modèles en saillie MELJAC peuvent être installés sur les supports présentant l’impossibilité d’encastrer les boîtiers recevant câblage et mécanismes électriques : murs en pierre, cloisons fines, surfaces délicates à préserver… Toutes les collections en laiton de la marque peuvent être déclinées sur boîtiers en saillie réalisables dans les 30 teintes du nuancier.Profondeur standard : 50mm, longueurs et largeurs au choixPersonnalisation possible : voyants leds, gravures ou sérigraphie de mots, symboles, pictogrammes…30 finitions au choix ou toutes les peintures RALCombinaison de mécanismes possibles : leviers, boutons poussoirs, prises de courant, prises USB, RJ…Modèles sans vis apparentes possibles
Il y a 3 ans et 302 jours

Sentiers, avenues, végétaux... Cinq projets d'architectes pour revitaliser La Défense

L'initiative est totalement privée, financée par Groupama Immobilier, mais le but est d'influencer les pouvoirs publics, une stratégie déjà testée par d'autres avec le projet de rénovation des Champs Elysées.Les inspirations? La High Line dans Manhattan à New York, ou le Silk Road Corridor dans le quartier d'affaires de Qianhai à Shenzen.Résultat: les architectes décollent de la "dalle", pour "remédier à la pauvreté du sol" selon l'expression de l'architecte Anne Démians, et imaginent des espaces de circulation et de vies en hauteur."La verticalité n'est plus seulement l'apanage des tours", souligne Frédéric Chartier, de l'agence Chartier Dalix.Les architectes imaginent des "piles", des structures légères, végétalisées, pour connecter les tours et les "sentiers" qui les rejoindraient, parfois ponctués de "places de village" ou de marchés comme chez Maud Caubet.Ils installent des "portes" bien identifiées pour faciliter l'ouverture vers les villes voisines. Réinvestissent les toits les plus bas des tours, créent des espaces extérieurs pour celles-ci.Pour Christian de Portzamparc, c'est une avenue de 30 mètres de large, dans le prolongement de la Grande Arche, bordée d'immeubles résidentiels bas.Le cahier des charges du promoteur avait été de ne pas détruire, mais de connecter les tours entre elles et le quartier avec les villes voisines, avec qui il y a pour l'instant peu d'échanges.Avec en plus l'ambition de faire de la Défense un site de tourisme majeur.Pour aider à définir ce projet baptisé "Le Chemin", la filiale de l'assureur Groupama a fait appel à la géographe et anthropologue urbaine Sonia Lavadinho et au sociologue Jean Viard.Il faut "créer un passage entre (la) ville fonctionnelle du passé et (la) ville relationnelle du futur", a expliqué Sonia Lavadinho: relation à soi-même mais aussi à la nature et aux autres.Comme le dit Brice Piechaczyk, du cabinet Enia Architectes, "le modèle construit pour une vision rêvée de la ville du 20e siècle n'est plus la ville rêvée d'aujourd'hui".Pour Jean Viard, la Défense doit "rentrer dans les nouvelles attentes de la société", en termes de télétravail, de bien-être, de respect et de la sécurité des femmes, et doit "se poser la question de l'air, de la plante, du soleil, des arbres"."Ne cherchons pas l'hypermodernité mais l'esprit des lieux", a plaidé le sociologue.
Il y a 3 ans et 302 jours

Une nouvelle gamme d’isolants pour soubassements

ISOVER s’associe à Placo et Jackon Insulation pour lancer Peritherm. Ce système est dédié à l’ITE et à la protection mécanique des parties apparentes des murs de soubassements. Il est recommandé pour l’isolation de la partie semi-enterrée extérieure des maisons individuelles, logements collectifs et bâtiments tertiaires. Il est idéal en construction neuve pour atteindre le label BBC. En rénovation, il permet un gain substantiel en limitant les ponts thermiques entre la dalle porteuse et le mur extérieur. Il permet également de limiter les déperditions thermiques des murs extérieurs de soubassement et une protection pérenne de l’étanchéité. C’est un panneau associant un isolant en polystyrène extrudé Jackodur® Plus 300 SF (certifié ACERMI) et un parement en plaque de ciment Placo® haute dureté.
Il y a 3 ans et 303 jours

En Alsace, la rénovation tout en délicatesse du camp de l’enfer

Une séquence de travaux s’engage sur le camp de concentration du Struthof. Elle applique les principes contemporains de restauration fidèle qui n’ont pas toujours présidé à la gestion du site à l’histoire sinistre.
Il y a 3 ans et 303 jours

Varennes-sur-Seine : le théâtre de verdure du parc de la Sauvagerie va faire peau neuve

Le théâtre de verdure du parc de la Sauvagerie, à Varennes-sur-Seine, va faire l’objet de travaux de rénovation.
Il y a 3 ans et 303 jours

Comment et à quelle fréquence entretenir la toiture de son habitation?

La toiture de notre maison est un élément qui requiert une surveillance et un entretien régulier. Si un problème survient, il est en effet préférable de le résoudre au plus vite pour éviter qu’il cause de sérieux dégâts. D’ailleurs, lorsque l’entretien de la toiture ne suffit plus, il faut engager des travaux de rénovation. Pourtant, ils sont relativement onéreux. Mais dans cet article, nous allons surtout voir comment et à quelle fréquence entretenir son toit. Le démoussage de la toiture, une opération incontournable Peu importe le type de revêtement en place (tuiles ou ardoises), la toiture n’est jamais à l’abri de l’invasion des champignons parasitaires. Les algues, les mousses et les lichens ont tendance se développer sur sa surface. Ces éléments finissent par l’endommager à long terme. Il est donc primordial de s’en débarrasser. Pour cela, l’idéal est de faire appel à un professionnel comme ce spécialiste en demoussage de toiture en Vienne sur ce site. Pour démousser efficacement un toit, on peut recourir à différentes méthodes. La plus simple demeure l’utilisation d’une brosse dure ou d’une brosse métallique pour frotter la surface concernée. On peut également se servir d’un nettoyeur à haute pression. Cette technique est cependant réservée aux toitures en bon état. En effet, un jet d’eau trop fort risque d’abimer les tuiles. En outre, il existe des produits de démoussage de toiture en vente sur le marché. Si leur utilisation vous intéresse, pensez à vous renseigner sur leur nature. En effet, certains produits sont corrosifs. À noter : Au cours du démoussage de la toiture, il faudra également vérifier l’état des gouttières. Pour permettre l’évacuation de l’eau du nettoyage, il faudra éliminer les résidus qui se logent dans leurs conduits. Si les gouttières en question présentent des fuites, il faudra les réparer avant même d’humidifier la toiture. À quelle fréquence procéder au nettoyage de sa toiture ? Il est recommandé de nettoyer la toiture de son logement au moins une fois par an. L’idéal est de réaliser cette opération au début du printemps et à l’entrée de l’hiver. Cependant, certaines conditions peuvent imposer un nettoyage plus fréquent. C’est notamment le cas lorsque l’habitation est située en zone forestière ou dans une zone industrielle. Sa toiture subit en effet plus d’agression et nécessite, de ce fait, plus de soin. Ici encore, le recours aux services d’un spécialiste en demoussage de toiture est fortement recommandé. Avec son intervention, vous bénéficierez d’un résultat satisfaisant. D’ailleurs, cet artisan dispose des matériels et des équipements nécessaires qui lui permettent de mener à bien vos travaux, et ce, dans le respect des consignes de sécurité. En revanche, lorsque le nettoyage de la toiture et les travaux de réparation ne permettent plus de remettre la toiture en bon état, sa réfection s’impose. La fréquence de la rénovation est tributaire de l’ancienneté de cette structure. Pour une maison neuve, les premiers travaux de réfection du toit seront réalisés 10 ans après sa construction. Après cela, un contrôle de l’état de la toiture sera réalisé tous les ans. Ici encore, l’intervention d’un professionnel est requise. Un spécialiste en demoussage de toiture est en effet plus apte à détecter les anomalies au niveau de cette structure. Après avoir établi un diagnostic, il définira les solutions à adopter pour chaque problème rencontré.
Il y a 3 ans et 303 jours

Logement : un marché résistant mais en pleine réorganisation

CONJONCTURE. La Fnaim a livré son analyse de l'état du marché du logement, le 30 juin. Si volumes et prix se maintiennent voire continuent de progresser, la demande des acquéreurs a fortement évolué, notamment géographiquement. Face au défi de la rénovation énergétique, la Fnaim demande aux pouvoirs publics de mieux accompagner les propriétaires bailleurs.
Il y a 3 ans et 303 jours

Atlantic en ordre de marche pour la RE2020

Pas de grande annonce pour la marque française mais une offre, de la pompe à chaleur au chauffe-eau électrique, en phase avec les marchés du neuf comme de la rénovation. Et le souhait de toujours mieux accompagner les professionnels.
Il y a 3 ans et 304 jours

"Un ménage déçu est un ménage perdu pour la rénovation", Ph. Pelletier

LOGEMENT. Le Club de l'amélioration de l'habitat a tenu ses Assises le 28 juin dernier. Pour les experts du secteur, il faut replacer les besoins des habitants au coeur de la rénovation.
Il y a 3 ans et 304 jours

Comment se décomposent les 30Mds€ du marché de la rénovation des logements ?

TENDANCE. Une étude de l'Ademe, publiée ce 29 juin 2021, vient détailler la manière avec laquelle se ventile le marché de la rénovation des logements, estimé à plus de trente milliards d'euros en 2019.
Il y a 3 ans et 305 jours

Projet de loi Climat : le gouvernement regrette un "recul majeur"

RÉNOVATION ENERGETIQUE. Alors que la première lecture du projet de loi Climat et résilience s'achève au Sénat, le Gouvernement déplore un certain nombre de reculs qu'il compte bien rétablir en commission mixte paritaire ou lors d'une nouvelle lecture à l'Assemblée nationale.
Il y a 3 ans et 305 jours

Le logement neuf sort de l’ornière

La FFB vient de publier sa note de conjoncture pour fin juin 2021 : par rapport au premier quadrimestre 2019 pour éviter l’effet de base lié au confinement du printemps 2020, les mises en chantier et permis s’affichent à +4,2 % et +1,0 %. Toutefois, l’individuel constitue le seul moteur de cette amélioration, respectivement avec +4,7 % et +15,4 % sur deux ans, et même +17,3 % pour les ventes en diffus. En revanche, le collectif peine toujours. Même si les ouvertures de chantier ressortent à +3,9 % sur deux ans, les permis chutent de 10,0 %, les ventes et mises en vente des promoteurs de 3,9 % et 9,4 %. À noter qu’il s’agit exclusivement d’une crise du collectif en zones A et B1 : la densification souhaitée peine clairement à trouver sa concrétisation. Quant au non résidentiel neuf, il continue de souffrir. Par rapport au premier quadrimestre 2019, les surfaces commencées et autorisées s’effondrent respectivement de 16,0 % et 21,6 %. Tous les segments, sans exception, participent de cette chute. L’amélioration-entretien, qui représente 58 % de l’activité 2020 du bâtiment, s’en sort mieux. Hors effet prix, le chiffre d’affaires reste encore 2,0% en-deçà de son niveau du premier trimestre 2019, mais la rénovation énergétique, portée par le logement, le dépasse légèrement, à +1,3 %. Et les perspectives de printemps demeurent bien orientées dans la plupart des régions. Au global, l’activité ressort en ligne avec nos prévisions, aux environs de +11 % sur un an, mais -5 % par rapport au début 2019.   Graphique : Ventes de maisons individuelles en secteur diffus – Source : CGI Bâtiment/Caron Marketing, Markemétron
Il y a 3 ans et 305 jours

Programme National Action Cœur de Ville : Action Logement et CERQUAL Qualitel Certification s’associent

Action Logement, partenaire du Programme National Action Cœur de Ville (ACV), a pour objectif de proposer aux habitants des 222 villes moyennes, réparties dans l’ensemble du territoire, des logements de haute qualité technique, énergétique et environnementale, qui répondent aux enjeux de transition écologique, de confort et de santé. Pour répondre aux ambitions du programme, Action Logement déploie une offre de financements dédiés et adaptés à la spécificité des opérations immobilières sur le bâti existant de centre-ville. CERQUAL Qualitel Certification, filiale de l’Association QUALITEL a pour mission de promouvoir et valoriser la qualité du logement par la certification. L’organisme délivre la certification NF Habitat – NF Habitat HQE qui atteste de la qualité et de la performance environnementale des logements en construction et en rénovation. Engagés dans des démarches complémentaires, Action Logement et CERQUAL Qualitel Certification se sont rapprochés pour conclure un partenariat en faveur d’une meilleure qualité des logements. Les projets d’habitat locatif social, PLUS-PLAI (Prêt Locatif à Usage Social ; PLAI= Prêt Locatif Aidé d’Intégration) et PLS (Prêt Locatif Social) si non majoritaires et mixés avec PLUS et/ou PLAI, répondant aux exigences du label BBC Rénovation, HPE Rénovation ou à celles de la certification NF HABTAT HQE RT 2012-20%, pourront ainsi bénéficier d’une subvention forfaitaire d’Action Logement dans des conditions d’instruction simplifiée. Une remise sur les coûts de certification sera également proposée aux Maîtres d’ouvrage. CERQUAL Qualitel Certification accompagnera les maîtres d’ouvrage dans la formation et la démarche de certification NF Habitat – NF Habitat HQE, ainsi que dans l’obtention des labels énergétiques : HPE Rénovation et BBC Rénovation (Bâtiment Basse Consommation Rénovation).
Il y a 3 ans et 305 jours

Edilteco® France présente Delti-Poutrelles, une gamme complète de poutrelles précontraintes

Une gamme certifié NFConçues en T inversé avec un crantage bi-alterné surle dessus et des armatures dépassantes de chaque extrémité de la poutrelle, une attention particulière est portée sur la finition des poutrelles. Certes, ce produit n’est pas apparent mais Edilteco® s’efforce de fournir un produit parfaitement fini. Ainsi, les poutrelles précontraintes Edilteco® sont contrôlées à chaque étape de fabrication. Cette parfaite maîtrise des finitions leur assure une épaisseur de talon sans accumulation de béton et des abouts de poutrelle parfaitement droits, notamment par l’utilisation de séparateurs en PSE lors du moulage.Conçue dans les règles de l’art, la gamme Delti-Poutrelles respecte l’ensemble des exigences du référentiel DTU23.5. Certifiée conforme au référentiel de certification NF 395 Poutrelles en béton pour systèmes de planchers à poutrelles et entrevous, cette gamme assure d’excellentes performances à la flexion et garantit la réalisation de planchers robustes, stables et durables dans le temps.3 gammes pour des applications polyvalentesAvec ou sans étais, les poutrelles Edilteco® sont polyvalentes. La gamme est volontairement limitée mais permet de réaliser toutes les solutions de planchers(standards, thermiques, acoustiques), en neuf comme en rénovation. Il existe 3 gammes de poutrelles et chacune rassemble plusieurs types de poutrelles.Chaque gamme commence par « DP » suivi de la hauteur de la poutrelle (de 110 à 130) et du type de précontrainte. La gamme RE est dotée d’un renfort en acier passif permettant de gagner en portée sans étai.Elles permettent d’atteindre de grandes portées 5,10 mde long sans étais et 8,30 m avec étais, qui offrent une grande liberté de conception des bâtiments en réduisant sensiblement la nécessité de murs de refend. Du fait de l’attention portée à la qualité de fabrication, la gamme Delti-Poutrelles est en mesure de supporter des charges importantes. Un service de préconisation Le bureau d’étude Edilteco® est consulté pour l’ensemble des « projets d’études plancher ».Son intervention est primordiale car il va garantir la faisabilité et la réalisation d’un projet structurel de plancher.Avec un temps de réponse de 48 à 72 heures, la réactivité du bureau d’étude Edilteco® est fortement appréciée des négociants, maîtres d’ouvrage, constructeurs, architectes, maîtres d’œuvre, entreprises de maçonnerie, etc.Pour ce faire, il va entres autres, analyser, interpréter et réaliser l’étude de plans de mise en œuvre, conformément aux exigences de la règlementation en vigueur des planchers. Sur la base de la localisation du chantier, des charges structurelles et des charges d’utilisation, le bureau d’étude sera en mesure de concevoir les dessins traitant des différents composants industrialisés du bâtiment et de réaliser le chiffrage et les dimensionnement d’éléments planchers et préfabriqués.Delti-Poutrelles fait partie de la gamme planchers d’Edilteco®. Cette gamme rassemble une offre de systèmes constructifs complets avec des entrevous, des correcteurs et rupteurs de pont thermique, des poutres et des prélinteaux. Distribués auprès des négoces matériaux, ce sont de produits dotés d’excellentes performances mécaniques.
Il y a 3 ans et 306 jours

Travaux de rénovation : pourquoi utiliser un scanner laser?

L’arrivée des scanners laser 3D dans le secteur du bâtiment et des travaux publics a changé radicalement les méthodes de travail. Si ces outils sont utilisés dans la construction, ils sont également bénéfiques pour réaliser différents travaux, comme la rénovation de façades. Zoom sur le fonctionnement d’un scanner laser 3D pour bâtiment Un scanner laser 3D pour bâtiment est un outil qui utilise les technologies, telles que la lasergrammétrie et la photogrammétrie. On s’en sert dans plusieurs domaines, comme l’architecture, l’arpentage ou encore l’archéologie. Dans le BTP, il a été conçu afin de scanner un terrain ou une bâtisse. Grâce à un système de numérisation 3D, on obtient une représentation numérique d’un objet scanné. Pour cela, on place le scanner sur un emplacement fixe. En réalité, l’outil envoie des lumières à grande vitesse dans toutes les directions. Pour la photogrammétrie, l’appareil prend des photos d’un bâtiment, et cela, sous différents angles. L’image virtuelle obtenue est représentée par des nuages de points. D’habitude, le laser scanning 3D est placé sur un trépied. Mais il est possible de l’installer sur un drone ou une voiture. L’objectif ici est d’obtenir différentes portées. L’outil est fourni avec un logiciel. Ensuite, il traite de manière basique les données capturées. Cependant, les professionnels utilisent des logiciels spécifiques pour exploiter les données au maximum. On utilise le plus souvent cet appareil pour préparer un terrain avant la réalisation des travaux de grande envergure. Pour des bâtiments existants, le scanner permet de réaliser une maquette BIM à partir des nuages de points. Ainsi, on transmet plus facilement les plans à l’ensemble des acteurs d’un projet. Concernant les travaux de rénovation, l’utilisation du scanner laser 3D peut être salutaire. Projet de rénovation : pourquoi utiliser un scanner laser 3D ? Avant tout, l’usage d’un scanner laser est inutile pour certains travaux. C’est notamment pour une seule pièce à rénover. Cet engin est surtout utilisé dans le cadre des travaux de réhabilitation majeure. Dans ce cas, l’utilisation d’un scanner 3D facilite le contrôle géométrique en cours de chantier. Effectivement, les relevées 3D montrent la dimension, l’orientation, la surface d’un objet scanné. Cela facilite grandement le travail des chefs de chantier. Il permet également d’identifier rapidement les structures fragiles d’une ancienne construction. Les accidents et les risques sont ainsi minimisés afin de garantir la sécurité des ouvriers. Les maquettes BIM sont essentielles pour réhabiliter un bâtiment. Le scanner laser permet d’en créer une rapidement, surtout pour les bâtisses qui n’en disposent pas. Les ingénieurs se basent donc sur le modèle numérique pour finaliser les plans de construction. Mais le plus grand avantage de cet outil, c’est le gain de temps et l’efficacité. Il permet d’obtenir des mesures précises. Cela réduit grandement le temps de traitement et les erreurs de calcul. Pendant la réalisation des travaux, le scan 3D est un excellent moyen de suivre l’avancée en comparant les plans et les relevées obtenus. En outre, il permet également de prévenir les malfaçons. Pour bien utiliser le scanner laser 3D, il est préférable de suivre des formations spécifiques ou recourir à un professionnel pour effectuer le scan.
Il y a 3 ans et 307 jours

Que faut-il savoir sur les travaux de charpente?

La charpente figure parmi les éléments fondamentaux d’une construction. Au même titre que la maçonnerie, elle assure la solidité de votre logement. Comme elle supporte la toiture, cet élément protège également la maison des aléas climatiques et météorologiques. Dans cet article, nous abordons les points à savoir sur l’importance des travaux de charpente. Qu’est-ce qu’une charpente de toiture? La charpente est la structure qui forme le squelette d’une toiture. L’ensemble des éléments qui composent celle-ci (couvertures, isolants, Velux, cheminée, etc.) reposent sur celle-ci. Traditionnellement, on utilise le bois pour la fabriquer. Aujourd’hui, d’autres matériaux comme le béton et le métal sont utilisés pour construire les charpentes. Par ailleurs, on distingue principalement trois sortes de charpentes. D’une part, il y a la charpente traditionnelle qui est la plus répandue. Elle est construite avec du bois massif, en l’occurrence du bois d’épicéa, de pin Douglas ou de châtaignier. Cette charpente est faite sur mesure. Elle est appréciée pour sa solidité et sa résistance au feu. Elle permet également l’aménagement des combles. D’autre part, il y a la charpente à fermettes ou charpente industrielle. Elle est conçue à partir de bois préfabriqués. Il s’agit d’une charpente standard dont l’assemblage se fait exclusivement en usine. Peu coûteuse, elle est prisée pour sa légèreté et la facilité de son montage. Malgré cela, sa mise en place empêche l’aménagement des combles. Enfin, il y a la charpente plate. Elle est dédiée aux toitures plates qui présentent une inclinaison de 2 ° à 15 °. Elle offre une esthétique particulière et permet l’aménagement d’une terrasse accessible. Pour choisir judicieusement votre charpente, vous pouvez vous fier aux conseils d’un professionnel. Quels sont les différents types de travaux de charpente ? Pour l’exécution de nos travaux de charpente, l’idéal est de faire appel à un professionnel comme cet artisan couvreur charpentier dans l’Yonne sur ce site . En effet, ils peuvent impliquer la réalisation d’opérations de différente nature. Les travaux de charpente peuvent se matérialiser par : L’installation de la charpente Il s’agit d’une opération délicate qui nécessite l’intervention de plusieurs professionnels. Elle doit être réalisée en respectant certaines normes. Pour permettre l’écoulement des eaux de pluie, il faut par exemple que la charpente soit suffisamment inclinée. La rénovation de la charpente Elle est entreprise lorsque la charpente vieillit ou lorsqu’elle se retrouve dans un état délabré. Les travaux de rénovation sont réalisés tous les 20 ou 30 ans. Ils impliquent soit le remplacement et/ou la réparation des pièces défectueuses de la charpente, soit le remplacement radical de cet élément. À cet effet, la rénovation peut être totale ou partielle. Le traitement de la charpente Avant son montage, la charpente en bois subit des traitements spécifiques pour la préserver de l’humidité et des insectes xylophages. Au bout d’un certain moment, les effets de ces traitements s’estompent. Pour éviter les dégâts que peuvent occasionner les insectes ravageurs, il importe de les renouveler. La modification de la charpente On peut recourir aux services d’un charpentier si l’on désire modifier notre charpente. Cette modification est entreprise généralement en cas d’aménagement des combles, de création d’une ouverture sur le toit ou de surélévation de toiture.
Il y a 3 ans et 308 jours

Les aides à la rénovation énergétique

Vous souhaitez rénover votre maison pour la rendre plus performante énergétiquement ? Pour ce faire, il existe plusieurs solutions : mieux isoler votre logement ou encore installer de nouveaux équipements à haut rendement comme une pompe à chaleur ou un ballon thermodynamique. Avant de vous lancer dans cette voie, notez d’ailleurs qu’il existe diverses aides à la rénovation énergétique… Découvrez sans plus attendre lesquelles ! MaPrimRénov’ Si vous comptez entreprendre des travaux de rénovation énergétique, vous pouvez tout d’abord bénéficier du dispositif MaPrimRénov. Accessible depuis le 1er janvier 2020, elle concerne tous les foyers, quelles que soient leurs ressources. Cette aide s’adresse également aux copropriétaires et aux bailleurs. A savoir, vous pouvez profiter de ce dispositif si vous rénovez votre résidence principale. Pour les copropriétés, cette aide leur est accordée en cas de rénovation des parties communes. Si vous êtes dans cette situation, n’hésitez pas à chercher plus d’informations sur Ma Prime Renov. Les bonus France Relance Notez d’ailleurs que vous pourriez bénéficier d’un bonus dans certains cas : si votre logement a atteint la classe énergétique A ou B grâce aux travaux ou s’il est classé « passoire thermique ». Dans les deux cas, le bonus peut aller jusqu’à 1500 euros supplémentaires. Eco-prêt à taux zéro Pour le financement de vos travaux, un éco-prêt à taux zéro peut vous être attribué sous certaines conditions. Vous pouvez en bénéficier si vous rénovez une maison ou un appartement déclaré comme résidence principale. De plus, votre bien doit avoir été construit avant 1990. Sous ces conditions et selon les travaux prévus, vous pouvez prétendre à un éco-PTZ de 30 000 euros maximum. Aide « Habiter mieux sérénité » Cette aide concerne uniquement certains foyers aux ressources limitées. Par exemple, si vous vivez seul en Île-de-France, vous y avez droit si vous avez des revenus inférieurs ou égaux à 25 068 euros. Proportionnelle au montant des travaux, cette aide peut atteindre jusqu’à 18 000 euros. Notez toutefois que cette aide s’applique seulement pour la rénovation de résidences principales, qui ont plus de 15 ans au moment du dépôt de dossier. Dispositif Coup de pouce économies d’énergie Accessible jusqu’au 31 décembre 2021, cette aide peut être attribuée à tous les ménages, sans distinction de ressources. En revanche, le montant de l’aide tient compte des revenus du foyer. Pour information, ce dispositif s’applique par rapport à divers travaux d’isolation ou encore par rapport au remplacement de certaines chaudières. Chèque énergie Destiné aux personnes ayant des ressources limitées, le chèque énergie peut servir à régler les factures d’énergie mais aussi à entreprendre des travaux de rénovation énergétique. En l’occurrence, c’est l’administration, qui établit chaque année la liste des bénéficiaires du dispositif. TVA à 5,5% La réduction de la TVA à 5,5% constitue une autre aide dans le cadre d’une rénovation énergétique. Cette mesure peut s’appliquer pour certains travaux réalisés dans votre résidence principale ou secondaire, ayant été construite plus de 2 ans plus tôt. Réduction d’impôt Denormandie Pour certains logements, il est possible de profiter de la réduction d’impôt Denormandie. En l’occurrence, cela s’adresse aux propriétaires bailleurs achetant un bien dont le montant des travaux de rénovation représente au moins 25% du prix du logement. D’autres conditions doivent aussi être respectées pour bénéficier de ce dispositif. A savoir, le logement doit ensuite être mis en location nue pendant 6, 9 ou 12 ans. Le bien doit être labellisé cœur de ville. Enfin, il doit être loué selon certaines règles. Les aides locales Enfin, certaines communes accordent des aides locales aux personnes, qui entreprennent des travaux de rénovation. Cela peut notamment se présenter sous la forme d’une exonération de la taxe foncière.
Il y a 3 ans et 308 jours

Teksial dévoile ses propositions pour lever les freins à la rénovation énergétique multi-travaux

Et il y a encore beaucoup de chemin à faire avec encore près de 5 millions de logements considérés comme passoires thermiques. En tant qu’acteur de la transition énergétique depuis plus de 30 ans qui œuvre aux côtés des pouvoirs publics pour rendre le marché des certificats d’économies d’énergie (CEE) plus efficace et robuste, TEKSIAL salue ces perspectives, mais y apporte aussi quelques bémols et propositions pour que les foyers Français, y compris les plus modestes, ne soient pas les laissés-pour-compte de ce grand chantier.Afin d’atteindre cet objectif, il est nécessaire de simplifier et de faciliter la maîtrise de l’énergie pour contrôler l’impact sur le budget des ménages, en particulier les précaires énergétiques, ainsi que sur la compétitivité des entreprises, des industries et des collectivités. Si dans ce contexte, 45% des Français considèrent la rénovation énergétique comme nécessaire dans leur logement*, cet intérêt ne se traduit pourtant pas par des actions concrètes. Quels sont donc les freins à la rénovation multi-travaux ?Des freins budgétaires, la complexité de la démarche, la peur des éco-délinquantsBudget, complexité de la démarche, peur des éco-délinquants ? Ce sont trois freins à la fois. Avec un budget moyen de 3 071 euros, c’est un montant encore insuffisant pour effectuer des travaux efficaces lorsque le coût d’un chantier est compris entre 35.000 et 70.000 euros.« Prenons pour exemple, un logement de 100m² classé F qui devra réaliser 6 opérations de travaux, ce projet aura un coût de 56.000€. Pour un ménage dit modeste, le reste à charge peut atteindre plus de 40.000€. Or ce reste à charge dépasse les revenus annuels de cette famille de 4 personnes » présente Alice Monnet, Responsable des Affaires Publiques de TEKSIAL. Si 56% des Français disposent de plus de 1.000 euros pour les financer, 37% déclarent disposer de moins de 1.000 euros pour les financer et même 18% ne disposent d’aucune enveloppe budgétaire. Le corolaire de cette situation est la nécessité absolue de réduire, une fois les aides existantes déduites, le reste à charge des ménages, en particulier pour les plus modestes.Deuxième frein aux travaux de rénovation, la complexité des démarches et des travaux. Côté complexité, rappelons que 71% des Français méconnaissent encore les aides* et 87% pointent du doigt la lourdeur des démarches administratives. Sur la lourdeur des travaux, 63% des Français estiment que ces chantiers prennent trop de temps et même 74% jugent les travaux de rénovation énergétique anxiogènes. **Alors que 85% des Français sont convaincus de l’intérêt de la rénovation énergétique pour réduire la facture et l’impact environnemental, 23% d’entre eux ont été confrontés à des malfaçons lors de la réalisation de leurs travaux d’efficacité énergétique. Des malfaçons qui conduisent 25% des Français à ne pas avoir confiance envers les artisans pour réaliser des travaux de qualité.Des solutions pour une rénovation massive à la portée de tousPour atteindre l’objectif de la neutralité carbone d’ici à 2050, la rénovation doit être réalisée massivement et par tous. A ce titre, Teksial souhaite encourager les ménages à réaliser des travaux de rénovation énergétique en impliquant du pragmatisme plus que des grandes idées : à chacun selon sa situation et ses ressources. « Il ne s’agit donc ni de rendre les aides pour les « opérations uniques » trop faibles, ni de rendre inapplicable la rénovation multi travaux, mais de rendre possible une rénovation pour tous. » explique Jean-Baptiste Devalland DG de Teksial.Objectifs : des résultats et un nombre de postes à la cartePour éviter de se retrouver face à un mur, Teksial propose que les ambitions d’une rénovation multi-travaux s’en tiennent aux conditions de résultat :Avançons en étape avec un premier objectif en 2028 soit l’éradication totale des passoires thermiques. Puis 2050 pour atteindre un niveau de performance BBC. Soyons pragmatique pour inclure le plus grand nombre de Français dans cette démarche de performance dans les 28 années à venir, sans nécessairement imposer un nombre incalculable de postes de travaux à réaliser.Pour les logements ne pouvant atteindre un niveau BBC, nombreux sont les foyers qui ne pourront pas se permettre de réaliser une opération à 70 000€. Pour avoir des foyers moins énergivores demain et réduire les émissions de gaz à effet de serre, il faut donc favoriser les résultats en arrêtant cette course à l’ambition qui est au détriment de la faisabilité sur le terrain.D’autre part, en imposant 6 postes de travaux obligatoires, ceux qui ont d’ores et déjà réalisé quelques travaux ponctuels d’économies d’énergie se trouveraient exclus de fait des aides à la rénovation multi-travaux, car certaines opérations obligatoires ont déjà été réalisées. Une isolation qui a été faite il y a 2 ou 3 ans ne va pas être réalisée de nouveau. Teksial préconise ainsi de permettre un nombre de postes de travaux à la carte.Des aides libérées à chaque étapeLes aides n’intervenant majoritairement qu’à la fin du chantier, contraignant ainsi les particuliers à libérer les fonds nécessaires au préalable, Teksial préconise que la réalisation de bouquets de travaux soit étalée sur une période suffisamment longue, avec, pourquoi pas, des aides libérées à chaque étape. Une solution qui permettrait d’aider les particuliers à payer les artisans et donc à ne pas abandonner à mi-chemin, car tout le monde ne peut pas se passer de sa résidence plusieurs semaines, voire plusieurs mois.Une charte professionnelle d’engagement pour renforcer la lutte contre la fraude et des garanties pour une meilleure qualité des chantiersDans ce contexte, afin de sécuriser et d’accompagner ces objectifs massifs de rénovation, Teksial dévoile une nouvelle charte professionnelle d’engagement inédite, la première dans le secteur des CEE, à destination de ses partenaires professionnels du bâtiment. Un contrat moral et administratif pensé pour sécuriser toutes les étapes du projet des travaux de rénovation énergétique et ainsi lever les freins des Français encore inquiets à l’idée de se lancer dans des travaux.*source : baromètre Monexpert-Rénovation-Energie / OpinionWay 2020**Source : IFOP-Quelenergie.fr – 2021
Il y a 3 ans et 308 jours

Le Sénat renforce le volet logement du projet de loi climat

"On rehausse d'une façon importante l'ambition de rénovation énergétique", a assuré la rapporteure pour avis Dominique Estrosi Sassone (LR).La France s'est fixé l'objectif d'un parc immobilier au niveau bâtiment basse consommation (BBC) d'ici à 2050."Le défi est considérable", a souligné Mme Estrosi Sassone. "Sur 29 millions de résidences principales, seulement 1,9 million sont classées A ou B selon le diagnostic de performance énergétique (DPE)".Les sénateurs ont retenu ces deux classes comme définition d'une rénovation "performante", qualifiant la classe C de "moyennement performante".C'est un des points de "divergence" soulevés par la ministre du Logement Emmanuelle Wargon, qui a rappelé que le gouvernement visait "une étiquette A, B ou C à l'horizon de 2050".Avec le projet de loi climat, le gouvernement organise d'abord la chasse aux "passoires thermiques", ces logements énergivores classés F et G. La France en compte environ 4,8 millions, selon le ministère de la Transition écologique, dont un tiers sont occupés par des propriétaires à faible revenu.Le projet de loi prévoit en premier lieu d'interdire, lors du renouvellement d'un bail ou de la remise en location, d'augmenter leur loyer. Les sénateurs proposent d'avancer d'un an l'entrée en vigueur de cette interdiction, soit dès la promulgation de la loi.En 2025 pour la classe G puis en 2028 pour la classe F, ces logements seront ensuite interdits à la location.Pour la classe E, que les députés ont prévu d'interdire à la location en 2034, les sénateurs ont repoussé le couperet à 2040, échéance jugée "plus réaliste", mais dénoncée comme "un recul" par les écologistes.Il répond en tout cas à l'inquiétude exprimée par les professionnels de l'immobilier. "Interdire la location de logements E, représentant à eux seuls un quart du parc de logements actuellement loués, dans un horizon irréaliste, revient à mettre en péril les conditions de logement à moyen terme de près de 5 millions de Français", ont-ils mis en garde."Beaucoup trop loin"En revanche, les sénateurs ont intégré la classe D au calendrier d'interdiction de louer des logements indécents, à compter de 2048. "C'est quand même dans 27 ans", a relevé l'écologiste Daniel Salmon, pour qui "c'est vraiment beaucoup trop loin"."On trace une trajectoire, on donne de la visibilité y compris à la filière du bâtiment", a souligné la rapporteure.Les sénateurs ont en parallèle étoffé les mesures d'accompagnement.Pour les ménages les plus modestes, ils ont ainsi garanti "un reste à charge minimal" et demandé "la gratuité des accompagnateurs de la mission Sichel".Pour aider les bailleurs sociaux, la TVA sur les travaux de rénovation des logements (économies d'énergie, accessibilité et sécurité) serait abaissée à 5,5%.Plusieurs mesures visent enfin les propriétaires de logements mis en location. "On ne peut pas être que sur le bâton, il faut aussi qu'il y ait une carotte", justifie Dominique Estrosi Sassone.Sont ainsi proposés: le doublement du plafond du déficit foncier à partir d'un montant significatif de travaux, l'élargissement pour les logements F et G du dispositif "Denormandie" d'aide fiscale ou une exception à l'encadrement des loyers dès lors que les passoires thermiques font l'objet d'une rénovation performante.La droite sénatoriale a enfin introduit pour les bailleurs "un congé pour travaux de rénovation énergétique", lorsqu'ils sont importants et ne peuvent se faire dans un logement occupé, une mesure qui inquiète la gauche. Mme Wargon y a vu aussi "un réel risque de détournement d'un tel congé lorsque le bailleur souhaite libérer le logement".Les députés pourront revenir sur les modifications apportées par le Sénat en première lecture dans la suite de la navette parlementaire.
Il y a 3 ans et 308 jours

Poissy : extension et rénovation de l’école Robert-Fournier

Le groupe scolaire Robert-Fournier va être agrandi et embelli. Un montant de 9,5 M€ sera investi dans ce projet.
Il y a 3 ans et 308 jours

Strasbourg : deux des quatre tours des Ponts-Couverts en rénovation

Des travaux de rénovation viennent de débuter sur deux des quatre tours des Ponts-Couverts, à Strasbourg.
Il y a 3 ans et 309 jours

La majorité sénatoriale de droite veut consolider le volet logement du projet de loi climat

Le volet "se loger" du texte examiné au Sénat depuis le 14 juin, lequel outre la rénovation des bâtiments traite aussi de l'artificialisation des sols, sera abordé à partir de ce jeudi."On rehausse d'une façon importante l'ambition de rénovation énergétique", assure la rapporteure pour avis Dominique Estrosi Sassone (LR).La France s'est fixé l'objectif d'un parc immobilier au niveau bâtiment basse consommation (BBC) d'ici à 2050."Le défi est considérable", souligne Mme Estrosi Sassone auprès de l'AFP. "Sur 29 millions de résidences principales, seulement 1,9 million sont classées A ou B selon le diagnostic de performance énergétique (DPE)".Avec le projet de loi climat, le gouvernement organise d'abord la chasse aux "passoires thermiques", des logements énergivores classés F et G. La France en compte environ 4,8 millions, selon le ministère de la Transition écologique, dont un tiers environ sont occupés par des propriétaires à faible revenu.Le projet de loi prévoit en premier lieu d'interdire, lors du renouvellement d'un bail ou de la remise en location, d'augmenter leur loyer. Les sénateurs proposent d'avancer d'un an l'entrée en vigueur de cette interdiction, soit dès la promulgation de la loi.En 2025 pour la classe G puis en 2028 pour la classe F, ces logements seront ensuite interdits à la location.En ce qui concerne les logements classés E, que les députés ont prévu d'interdire à la location en 2034 par voie d'amendement, la rapporteure propose de repousser le couperet à 2040, échéance jugée "plus réaliste". Lors de la discussion générale, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a regretté ce report, sur lequel les députés pourront revenir dans la suite de la navette parlementaire.Il répond en tout cas à l'inquiétude exprimée par les professionnels de l'immobilier. "Interdire la location de logements E, représentant à eux seuls un quart du parc de logements actuellement loués, dans un horizon irréaliste, revient à mettre en péril les conditions de logement à moyen terme de près de 5 millions de Français", ont mis en garde la FNAIM, l'UNIS et l'UNPI.En revanche, Mme Estrosi Sasonne a intégré les logements de classe D au calendrier d'interdiction de louer des logements indécents, à compter de 2048.Quelques "carottes""On trace une trajectoire, on donne de la visibilité y compris à la filière du bâtiment", pour faire face à "cette massification énergétique", souligne-t-elle.Mais pour Mme Estrosi Sassone, "on ne peut pas uniquement parler de la rénovation énergétique des bâtiments, la plus ambitieuse soit-elle, si on ne propose pas parallèlement un certain nombre de mesures pour les plus modestes et les propriétaires bailleurs".Pour les ménages les plus modestes, la rapporteure propose ainsi de garantir "un reste à charge minimal" et de demander "la gratuité des accompagnateurs de la mission Sichel".Un certain nombre d'incitations financières sont enfin mises sur la table pour les bailleurs privés et les bailleurs sociaux.Pour aider les bailleurs sociaux, la TVA sur les travaux de rénovation des logements (économies d'énergie, accessibilité et sécurité)serait abaissée à 5,5%. Une disposition qui a toutes les chances de rencontrer l'opposition du gouvernement.Plusieurs mesures visent les propriétaires de logements mis en location. "On ne peut pas être que sur le bâton, il faut aussi qu'il y ait une carotte", justifie Dominique Estrosi Sassone.Sont ainsi proposés: le doublement du plafond du déficit foncier à partir d'un montant significatif de travaux, l'élargissement pour les logements F et G du dispositif "Denormandie" d'aide fiscale ou une exception à l'encadrement des loyers dès lors que les passoires thermiques font l'objet d'une rénovation performante.La rapporteure propose enfin d'introduire pour les bailleurs "un congé pour travaux de rénovation énergétique", lorsqu'ils sont importants et ne peuvent se faire dans un logement occupé, une mesure qui inquiète la gauche.