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Résultats de recherche pour renovation

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Il y a 3 ans et 310 jours

Déchets de chantiers : mise en consultation de l'arrêté sur les informations de dépôts

RÉGLEMENTATION. Le ministère de la Transition écologique a annoncé avoir mis en consultation l'arrêté "portant sur les informations des bordereaux de dépôt de déchets générés par des travaux de construction, de rénovation, de démolition de bâtiments et de jardinage". Un texte qui s'inscrit dans le cadre plus large de la mise en place d'une Responsabilité élargie du producteur (Rep) pour le bâtiment.
Il y a 3 ans et 310 jours

Nouveau directeur des systèmes d’information pour VM

Hervé Petit devient le nouveau directeur des systèmes informatiques de VM. Il sera en charge du nouvel ERP. [©VM] Hervé Petit est le nouveau directeur des systèmes d’information de l’entreprise VM (ex-VM Matériaux), faisant partie du groupe Herige. Il fait ainsi partie du comité de direction et est rattaché à Eric Rouet, directeur général de VM. Fort de son expérience dans le domaine de la gestion des systèmes d’information, il aura pour mission la mise en place dunouveau progiciel de gestion intégrée (ERP) de l’entreprise. Ce nouveau système permettra de répondre aux attentes et aux évolutions des métiers de la distribution. Ainsi, Hervé Petit aura un rôle des plus importants pour la suite du développement digital de VM. C’est à la demande d’Eric Rouet, qui souhaite prendre le virage du digital, afin de répondre aux besoins futurs du secteur, qu’est né ce projet. Ce dernier a demandé la participation et l’adhésion de l’ensemble des équipes de VM.  Le parcours d’Hervé Petit  « La mise en place de notre nouvel ERP et la mise à niveau de notre infrastructure et de nos applications actuelles constituent des briques essentielles pour la transformation digitale de VM. Un projet d’ERP réussi, c’est avant tout un projet d’entreprise porteur et fédérateur pour les équipes »,témoigne Hervé Petit. Pour rappel, VM, est un distributeur de matériaux de construction et de rénovation. Présent sur le Grand Ouest de la France, les produits vendus par VM sont destinés aux professionnels de la construction. Mais aussi aux particuliers avec des projets d’envergure.  Hervé Petit est ingénieur en informatique et mathématique appliqué, spécialisation intelligence artificielle. En 1990, il intègre Rhône Poulenc en tant que chef de projet ERP. Il restera à ce poste pendant 7 ans, avant de rejoindre Ernst & Young, en qualité de directeur d’études. En 1998, Hervé Petit devient directeur projet ERP Amérique Latine chez Carrefour International. En 2004, il intègre Agrial Europe comme directeur des systèmes informatiques et directeur de projet ERP. Après 12 années, Hervé Petit décide de fonder sa propre entité. Il évolue donc et devient associé fondateur de Heptic Consulting pendant 4 ans. 
Il y a 3 ans et 310 jours

Le CSTB participe au BIM World 2021 à Paris

Les salons en présentiel font leur retour ! Les 23 et 24 juin se tiendra le BIM World 2021 à Paris Expo Porte de Versailles. L'événement réunit tous les acteurs du numérique pour la construction, l'immobilier et l'aménagement du territoire. Le CSTB ainsi que SITOWIE et EPIDHERM, start-ups du CSTB'Lab, participeront à ce grand rendez-vous. Recherche d'un accompagnement dans la transition numérique, de services numériques innovants ou déploiement du BIM (Building Information Management) dans vos projets ? Venez sur notre stand à la rencontre de nos experts pour découvrir nos offres, comme le BIM-CIM au service des aménageurs et des collectivités, et échanger sur la démarche BIM GEM au service de la mise en place d'un jumeau numérique. Cette édition abordera parmi les grandes thématiques : Construction, matériaux & performance environnementale, Rénovation, énergie & performance d'exploitation, Quartiers, smart territoires & performances d'usages ou encore Réglementation et label RE2020 pour laquelle le CSTB tiendra une conférence. Rendez-vous au BIM World et congrès Low Carbon, les 23 et 24 juin, Paris Expo Porte de Versailles, Paris. Stands CSTB : E28/F29, Hall 6 Au programme Le CSTB sera mobilisé pour accueillir ses clients et aussi pour animer des ateliers et conférences organisées par Bim World et Low Carbon, des ateliers et faire des démonstrations. Mercredi 23 juin À 11 h – Salle 3 Conférence « Le numérique au service de la rénovation énergétique » Intervenants : Julien Hans, directeur Energie Environnement CSTB, Frédéric Gailliot, directeur marketing Vertuoz, Engie Solutions, Tomas Blaha, Channel Sales Manager, Central and Eastern Europe, Geoslam À 11 h - Salle 2 Conférence « Loi Agec, Loi Climat… Décryptage de l'actualité réglementaire et législative, impacts pour le bâtiment » Intervenants : Sylvain Laurenceau, responsable économie circulaire CSTB, Amélie Diaz, Responsable des études et de la prospective, Institut National de l'Économie Circulaire Juliette Simonetto, Chargée de mission et développement, Institut National de l'Économie Circulaire. De 15h à 15h30 – Espace Talk Rouge Atelier « Comment prendre le virage de la RE2020 » Intervenant : Marine Vesson, ingénieure expertise environnement CSTB À 16h – Studio vert Conférence « L'Europe du BIM : quels projets pour quelles exigences stratégiques ? » Nicolas Naville, chef de mission division Développement des usages numériques CSTB, représentant Digiplace, Sara ANGOTTI, cheffe de projet affaires européennes de la construction, DHUP, Pierre BENNING, co-directeur, PN MINnD, Atlas À 17h – salle 6 Conférence « Accélérer la transition numérique du marché : bilan et prochaines étapes du Plan BIM 2022 » Intervenants : Etienne Crépon, président du CSTB, Emmanuel Acchiardi, sous-directeur de la qualité et du développement durable dans la construction Ministère de la Transition écologique et solidaire, Gilles Charbonnel, président ADN Construction et Yves Laffoucrière, président Plan BIM 2022 Jeudi 24 juin De 10h30 à 11h - Espace Talk Rouge Atelier : Approche et enjeux BIM GEM CSTB au service du jumeau numérique Intervenant : Audrey Vial, référente thématique BIM GEM CSTB De 15h à 15h30 - Espace Talk Rouge : Déploiement du BIM dans les collectivités territoriales : applications concrètes autour du cas d'usage de la gestion du Covid dans les ERP Intervenants : Thibaut Delval, chef de division adjoint maquette & ingénierie concourante CSTB + Christophe Sauvage, chef du service Maintenance nord CD92 À 15h – Salle 2 Conférence : « Europe : quels indicateurs pour la performance environnementale des bâtiments ? » Intervenant : Sylvianne Nibel, ingénieure études et recherche en bâtiments et quartiers durables CSTB, Estelle Réveillard, directrice Alliance HQE/GBC, Nadège Oury, chargée de mission, Alliance HQE/GBC Formations Devenir Référent BIM L'offre de formations BIM et maquette numérique Logiciels Élodie, logiciel d'évaluation de la performance globale des bâtiments AcouBAT by CYPE, logiciel de simulation des performances acoustiques des bâtiments CYPETherm Cometh Logiciel de simulation dynamique des performances thermiques et énergétiques des bâtiments Éditions L'offre BIM et maquette numérique
Il y a 3 ans et 311 jours

Un premier bilan positif pour l'expérimentation de la qualification chantier par chantier

Pour mettre fin à ce paradoxe, la CAPEB a donc initié, avec l’accord des pouvoirs publics et des organismes de qualification, le dispositif de la qualification chantier par chantier qui permet au client d’une entreprise non-RGE de bénéficier des aides publiques (CEE, MaPrimeRénov'...) à la condition que l’entreprise accepte que son chantier soit obligatoirement contrôlé en fin de travaux et de se conformer aux résultats de cet audit. La CAPEB salue aujourd’hui les premiers retours positifs et encourageants de cette expérimentation au travers du premier audit in situ réalisé sur le chantier d’une entreprise artisanale du bâtiment adhérente de la CAPEB. Le chantier réalisé par un adhérent de la CAPEB de la Vienne a ainsi été le premier de la région Nouvelle Aquitaine à être contrôlé, dernière étape du dispositif de la qualification chantier par chantier. Il s’agissait d’un chantier d’ITE (technique d’isolation par l’extérieur) avec bardage réalisé par l'entreprise de Matthieu GUERIN qui possédait déjà des qualifications dans le domaine de l'enveloppe du bâtiment mais qui ne disposait pas de la qualification RGE ITE pour que sa cliente puisse bénéficier des aides de l’État.Flore GUERIN, épouse et salariée de l'entrepreneur, déclare « Je me suis rapidement saisie de cette opportunité pour obtenir à terme des références chantiers validées par un auditeur et ainsi les transformer en qualification pleine et entière au bénéfice de nos clients. »Dès les annonces par le gouvernement de la création de cette nouvelle qualification, Matthieu et Flore GUERIN ont engagé l'entreprise dans cette démarche, avec toutes les incertitudes, les interrogations de cette nouvelle annonce. Quelques mois plus tard, c’est finalement une expérimentation réussie et validée par les résultats positifs de l’audit chantier. Résultat : un client content et une entreprise satisfaite.Un contrôle indépendant réalisé en trois temps :Un temps au bureau pour questionner l'entreprise sur différents points de vigilance : le type de fixations, le type d'isolation, le traitement des points singuliers, la vérification des fiches technique des produits, les échanges sur les photos du chantier, les mentions obligatoires des devis et factures, le procès-verbal de réception...Le remplissage de la grille d'auditLa visite du chantier en présence du maître de l'ouvrage.Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB, déclare : « Nous nous félicitons de ce témoignage qui vient confirmer l’objectif que nous avons toujours poursuivi : le marché de la transition énergétique et le RGE ne doivent pas échapper à nos entreprises artisanales du Bâtiment. Cette qualification au « coup par coup » dite chantier par chantier, est une expérimentation qui offre de nouvelles opportunités pour les entreprises, elle est aussi un véritable élément de promotion pour la qualification RGE classique. Le premier bilan de l’expérience, effectué par QUALIBAT, donne à voir les deux grandes catégories d’utilisateurs, ceux non qualifiés RGE et ceux qualifiés RGE mais pour une autre catégorie de travaux. Nous souhaitons au travers de cette expérimentation que les artisans déçus ou éloignés de la qualification soient accompagnés et que leur quotidien soit simplifié. Rejoignez massivement ce nouveau dispositif. Augmentez votre activité, en augmentant le nombre de rénovations énergétiques tout en répondant de manière sécurisée à l’attente de vos clients.»
Il y a 3 ans et 311 jours

Xella a redéfini sa stratégie de marques avec Siporex et Ytong

Siporex devient la marque dédiée au second œuvre pour l’aménagement intérieur : cloison, meuble de rangement, habillage… [©Xella] Jusque-là, au sein du groupe Xella, l’offre de produits en béton cellulaire était disponible sous les marques Siporex et Ytong. Chacune d’entre-elles disposait de son propre réseau de distribution pour commercialiser des produits équivalents. Marque devenue générique et distribuée en grandes surfaces de bricolage, Siporex est surtout utilisée pour l’aménagement intérieur et la décoration. Ainsi que pour la construction de cloisons dans la maison. Quant à l’offre Ytong, elle est commercialisée via les négoces de matériaux. Ceci, pour la construction et la rénovation de maisons, de logements collectifs, de bâtiments professionnels. Ainsi que pour la mise en œuvre de murs coupe-feu. Redéfinition de la stratégie de marques de Xella Aujourd’hui, pour capitaliser sur la notoriété Siporex auprès des particuliers comme des professionnels et assurer une meilleure visibilité à Ytong, Xella a redéfini sa stratégie de marques. Le groupe établit ainsi une nouvelle offre multicanale, plus claire avec des enseignes fortes, chacune ancrée dans leur univers. Ainsi, Siporex devient la marque dédiée au second œuvre pour l’aménagement intérieur : cloison, meuble de rangement, habillage… Et Ytong devient la marque dédiée au gros œuvre pour la construction : murs coupe-feu, maisons individuelles, extension-surélévation, logements collectifs, bâtiments tertiaires…
Il y a 3 ans et 311 jours

Série Palais éphémère : les dessous de la construction du Grand Palais au siècle dernier

La construction du Grand Palais Ephémère se termine et ce lieu sera utilisé pour le 10e Forum International Bois Construction du 15 au 17 juillet. Retour sur la construction/rénovation du Grand Palais initial.
Il y a 3 ans et 311 jours

Cergy-le-Haut : les travaux de rénovation de l’église Sainte-Marie-des-Peuples sont achevés

À Cergy-le-Haut, l’église Sainte-Marie-des-Peuples a été rénovée. D’autres projets sont encore à venir.
Il y a 3 ans et 311 jours

Premier bilan positif pour la Qualification chantier par chantier

Pour augmenter massivement le nombre de chantiers de rénovation énergétique, il est obligatoire de pouvoir impliquer le plus grand nombre d’entreprises et notamment les entreprises compétentes réalisant peu de chantiers. La qualification RGE classique impose un certain nombre de références de chantier et donc un certain niveau d’activité. La CAPEB a initié, avec l’accord des pouvoirs publics et des organismes de qualification, le dispositif de la qualification chantier par chantier qui permet au client d’une entreprise non-RGE de bénéficier des aides publiques (CEE, MaPrimeRénov’…) à la condition que l’entreprise accepte que son chantier soit obligatoirement contrôlé en fin de travaux et de se conformer aux résultats de cet audit. La CAPEB salue aujourd’hui les premiers retours positifs et encourageants de cette expérimentation au travers du premier audit in situ réalisé sur le chantier d’une entreprise artisanale du bâtiment adhérente. Il s’agissait d’un chantier d’ITE (technique d’isolation par l’extérieur) avec bardage réalisé par l’entreprise de Matthieu GUERIN qui possédait déjà des qualifications dans le domaine de l’enveloppe du bâtiment mais qui ne disposait pas de la qualification RGE ITE pour que sa cliente puisse bénéficier des aides de l’État. Dès les annonces par le gouvernement de la création de cette nouvelle qualification, Matthieu et Flore GUERIN ont engagé l’entreprise dans cette démarche, avec toutes les incertitudes, les interrogations de cette nouvelle annonce. Quelques mois plus tard, c’est finalement une expérimentation réussie et validée par les résultats positifs de l’audit chantier.
Il y a 3 ans et 311 jours

Premier bilan positif pour la Qualification chantier par chantier

Pour augmenter massivement le nombre de chantiers de rénovation énergétique, il est obligatoire de pouvoir impliquer le plus grand nombre d’entreprises et notamment les entreprises compétentes réalisant peu de chantiers.…Cet article Premier bilan positif pour la Qualification chantier par chantier est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 311 jours

Wenergy, nouvelle filiale de Weck

RENOVATION ENERGETIQUE. Spécialiste de la rénovation énergétique, Weck, lance sa filiale Wenergy pour aider les entreprises et collectivités dans leur maîtrise et travaux de rénovation énergétique.
Il y a 3 ans et 312 jours

Loi Climat-Résilience : pour Équilibre des Énergies, le remplacement des chaudières au fioul ne doit pas faire oublier celui des vieux convecteurs électriques

« La rénovation thermique de plus de deux millions de logements classés « passoires thermiques » équipés de vieux convecteurs électriques représente un défi majeur à la fois pour la transition énergétique et pour l’urgence sociale. Or, le rythme de rénovation de ces logements est insuffisant. Les pouvoirs publics doivent se saisir de ce sujet au cours de l’examen du projet de loi Climat-Résilience au Sénat ». Brice Lalonde, président de l’association Équilibre des Énergies et ancien ministre de l’Environnement.Remplacer les convecteurs pour atteindre les objectifs de transition énergétiqueLa réhabilitation des « passoires thermiques » est une nécessité Mais, si le remplacement des chaudières aux énergies fossiles, et en premier lieu de celles qui utilisent le fioul, est bien engagé avec des aides financières importantes, la rénovation des logements équipés de vieux convecteurs électriques rencontre d’importantes difficultés.Cette situation est préoccupante. Ces vieux convecteurs, parce qu’ils sont très robustes, sont encore présents dans de très nombreux logements. Ils engendrent des surconsommations avec des factures élevées, génèrent de l’inconfort, et ont un impact notable sur la puissance appelée à la pointe. Aujourd’hui, on évalue à entre 6 et 7 millions le nombre de logements équipés de vieux convecteurs, avec une forte prévalence dans des « passoires thermiques » où ils représentent environ 2 millions des 4,8 millions de logements classés en F ou en G dans le nouveau diagnostic de performance énergétique – DPE1.Un angle mort de la politique de rénovation Pour une grande partie de ces logements, et à plus forte raison dans les immeubles, il serait quasiment impossible, en l’absence de circuits d’eau, de remplacer les vieux convecteurs par des pompes à chaleur ou des réseaux de chaleur. Dans ces cas, la seule solution pour moderniser le système de chauffage est d’installer des radiateurs performants en les accompagnant des gestes d’isolation nécessaires.Mais aujourd’hui, même lorsqu’ils permettent d’améliorer l’efficacité énergétique et de réduire les factures, les radiateurs performants ne sont soutenus par aucune aide publique. Les radiateurs performants restent injustement confondus avec les vieux convecteurs alors que le progrès technique a fait des radiateurs performants une solution décarbonée en adéquation avec les différents objectifs de transition énergétique (cf. annexe) 2. Lors de la vague de froid de 2018, le suivi en temps réel de 50 000 radiateurs connectés a montré qu’ils contribuaient à la maîtrise des consommations et des factures. En effet, les fonctionnalités de ces radiateurs ont permis de maintenir la température moyenne de chauffage des logements à 17C°, soit deux à trois degrés de moins que la température de consigne usuellement relevée. D’autre part, outre l’utilisation de l’électricité décarbonée, les radiateurs performants sont des compléments pertinents aux solutions utilisant les énergies renouvelables telles que le chauffage au bois, les chauffe-eau thermodynamiques ou les panneaux photovoltaïques. Équilibre des Énergies invite les pouvoirs publics à remédier à cette lacune de la politique de rénovation en mettant en place une aide financière dédiée aux radiateurs performants afin de soutenir la rénovation des deux millions de logements classés en passoires thermique équipées de vieux convecteurs. La création d’une telle aide combinée aux aides existantes, pour renforcer l’isolation ou pour moderniser le mode de production d’eau chaude, incitera les Français à engager des rénovations exemplaires tant sur les émissions de CO2 que les consommations d’énergie.1 source : Dossier de presse DPE, ministère de la Transition écologique, 20212 Voir aussi la fiche Équilibre des Énergies - Les radiateurs électriques ont leur place dans la transition énergétique
Il y a 3 ans et 312 jours

Ravalement, ITE, bardage : la triple expertise de Sto pour la réhabilitation des façades du Président au Touquet

Au programme des 12 prochains mois : une isolation thermique par l’extérieur, un ravalement et la réhabilitation de 477 balcons. Au total, ce sont 3 000 m² de façades qui seront traitées en ravalement et 2 600 m² en ITE. La résistance thermique visée par cette rénovation est R = 3,70 m².K/W.Au Touquet Paris Plage, dans le Pas-de-Calais, la résidence « Le Président » s’apprête à bénéficier d’un profond lifting. Situé sur le littoral, aux abords dela mer, ce bâtiment historique de la station balnéaire construit dans les années 70 subit régulièrement les assauts de la pluie, du vent, du sable, du sel et des embruns. Résultat : ses façades sont soumises à rude épreuve et se dégradent plus rapidement qu’en circonstances ordinaires. Il y a 10 ans, l’immeuble fait l’objet d’une première rénovation avec des pierres agrafées et collées mais celles-ci se détériorent très vite. En 2017, le conseil syndical décide de prévoir une nouvelle rénovation.À la genèse du projet : le bardage StoVentec Glass pour reproduire la mosaïque existanteLa copropriété se met alors en quête d’une solution rapide à mettre en œuvre et pérenne, capable de se rapprocher des mosaïques en pâte de verre existantes. En effet, les Architectes des Bâtiments de France (ABF) veulent reprendre certains codes historiques de la station balnéaire et avoir au moins un rappel de ces mosaïques. Le service prescription de Sto intervient alors pour proposer sa solution de bardage StoVentec Glass qui offre toutes les qualités requises : une souplesse graphique à souhait qui lui permet de reproduire n’importe quel dessin et une grande durabilité.Trois choix esthétiques successifs sont proposés : le 3ème sera le bon, validé par la copropriété et les ABF.La première idée était de reproduire la Grande Vague japonaise de Kanagawa.La 2ème proposition, issue d’un concours de designers, dont l’un a été épaulé par le service StoDesign, consistait en un dégradé de couleurs.Le choix final se porte sur le projet imaginé par l'architecte Pascal Morchain, à l’origine de la 1ère idée : un modèle qui reprend les basiques de son dessin de la vague et ceux du dégradé de couleurs bleu, la couleur du Touquet, avec une impression d’ondulation dans l'horizontalité et des variations de hauteur. Un important travail de recherche esthétique est mené quant à l'agencement des carreaux afin d'éviter une répétition successive identique.« Il y a eu un gros travail pour rassurer la copropriété sur la pertinence du système StoVentec Glass, cette dernière ayant été un peu échaudée par la rénovation précédente. Il a fallu faire preuve de beaucoup de pédagogie et démontrer que cette solution réunissait toutes les qualités en termes de vitrage, de tenue et garantie dans le temps, d'émaillage, de sérigraphie, de pérennité du collage et de protections périphériques (encollage). Nous avons monté un dossier technique qui a été remis au bureau de contrôle APAVE pour valider notre système complet en front de mer, avec la prise en compte du risque d'érosion (sable et vent projetés sur le StoVentec Glass), de corrosion des rails... Tout a été passé à la loupe ! », raconte Lionel Guerin, chargé de prescription du secteur des Hauts-de-France chez Sto.Le choix de la solution, et donc du fabricant, s'est appuyé sur des prototypes. Sto a proposé une solution en verre émaillé en face interne d'un vitrage. Le verre émaillé en face interne du vitrage a fait la différence tant en termes de rendu esthétique que de pérennité dans le temps.Avec le soutien du service technique, un prototype a été conçu : celui-ci a été mis en place sur l’un des balcons, faisant office de façade témoin. À souligner que chaque panneau est fabriqué sur-mesure : il n'y a pas de dimension standard ni de découpe répétée égale de balcon à balcon, en raison de la conception originelle.Avril 2021 : coup d’envoi du ravalement et de la pose de l’ITEL’une des forces de Sto est de pouvoir proposer une triple expertise en façade, soit, en plus du bardage, des solutions pour le ravalement et l’ITE.Démarré en février 2021, le chantier devrait durer un an. Après la dépose de l’existant en février 2021, le chantier est entré dans sa première phase : depuis début avril 2021 et pour environ 6 mois, plusieurs opérations seront menées de front, sur les 216 mètres de longueur et les 11 étages de l’immeuble.L’entreprise spécialisée en rénovation énergétique, les ECO-Isolateurs Pro, en sous-traitance de l’entreprise générale Cabre, œuvre actuellement à la préparation des supports, à la réhabilitation des bétons et à la décontamination pour éliminer les couches de peintures existantes. Pour ce faire, l’entreprise a fait le choix d’utiliser Sto-Décap Protect, un décapant qui agit en profondeur tout en étant très respectueux des applicateurs et de l’environnement.Une isolation thermique par l’extérieur sera en parallèle retenue sur les pignons et les fonds de loggias, de manière à améliorer la performance énergétique de la résidence. Les pignons seront isolés à l’aide du systèmeStoTherm Mineral 1, utilisant comme isolant des panneaux en laine de roche mono-densité ininflammable Sto-Panneau Minéral (λ de 0,036 W/m.K) pour garantir la bonne résistance au feu de ce bâtiment R+11. Les panneaux seront calés-chevillés et fixés mécaniquement par chevilles sur le support en béton. Le sous enduit hydraulique mince armé StoLevell Uni, produit de calage et de marouflage, sera appliqué directement sur les panneaux isolant.La finition sera ensuite assurée par un enduit grésé ignifugé StoSilco K 1,5, à base de résines micro-siloxanes en phase aqueuse, appliqué à la taloche, de couleur bleu ciel, toujours dans le respect des codes du Touquet. En fonds de balcons, pour éviter une emprise trop importante du complexe isolant et offrir un gain de place maximal, le système StoTherm Minéral 1 est remplacé par StoTherm Resol. Au lieu de la laine de roche, ce sont des panneaux rigides de mousse phénolique qui assurent l’isolation. La conductivité thermique λ certifiée par Acermi de ce matériau est de 0,022W/m.K, ce qui en fait l’isolant le plus performant du marché. On atteint la même résistance thermique avec une épaisseur d’isolant moins importante.Le même enduit de finition StoSilco K 1,5 sera également mis en œuvre pour le ravalement du reste des façades pour une homogénéité parfaite avec les parties traitées en ITE.Depuis mi-avril, l’entreprise générale Cabre, a également démarré la mise en œuvre des ossatures métalliques qui serviront à fixer le bardage StoVentec Glass. En juin, les panneaux du StoVentec Glass seront livrés et la grande partie du chantier sera entamée.
Il y a 3 ans et 312 jours

Livres : tout savoir sur la terre crue en construction ou rénovation

La terre crue est le matériau de construction géosourcé le plus ancien et le plus courant sur notre planète. Qu’elle soit utilisée pour les murs porteurs (en pisé, bauge coffrée), du remplissage (torchis), en fondation (terre battue) ou en enduits intérieur ou extérieur, la terre est présente partout et offre des qualités indéniables pour construire […]
Il y a 3 ans et 314 jours

Au coeur de Paris, l'heure est à la renaissance pour l'Hôtel de la Marine

PATRIMOINE. L'un des bâtiments les plus emblématiques de la Place de la Concorde, à Paris, vient d'être inauguré après quatre années d'un chantier de rénovation spectaculaire : l'Hôtel de la Marine, à deux pas du Louvre, s'apprête à connaître une nouvelle destinée. Batiactu vous emmène (re)découvrir ce lieu chargé d'histoire qui a su traverser les tourmentes des siècles.
Il y a 3 ans et 315 jours

Le budget de l'Anah augmenté pour faire face au succès de MaPrimeRénov' et des besoins des territoires

2,2 milliards de crédits pour MaPrimeRénov’Depuis son lancement en 2020, MaPrimeRénov’ rencontre un succès croissant. Plus de 300 000 dossiers ont déjà été déposés depuis le début de l’année, pour un objectif initial de 400 à 500 000 primes distribuées pour 2021. Abondé par le plan de Relance, le budget prévisionnel alloué à MaPrimerénov’ cette année est ainsi porté de 1,7 à 2,2 milliards d’euros afin d’être au rendez-vous de l’engouement des Français pour la rénovation énergétique. Ce nouveau budget permettra de financer des objectifs revus à la hausse, entre 700 à 800 000 primes distribuées.Par ailleurs, conformément aux engagements pris par le Gouvernement, les propriétaires bailleurs pourront déposer leur demande MaPrimeRénov’ pour la rénovation de leur logement locatif au 1e juillet 2021.Des moyens renforcés pour les Outre-Mer et Saint-ÉtienneLe conseil d’administration a également adopté deux délibérations pour améliorer l’accompagnement de certains territoires en faveur de la rénovation de leurs centres anciens. En Martinique, Guyane et à la Réunion, engagés dans des opérations de renouvellements urbains complexes, le financement exceptionnel de plusieurs chefs de projet permettra de piloter et coordonner la forte dynamique de réhabilitation du parc privé.Pour la ville de Saint-Étienne, l’Anah a renouvelé sa convention de partenariat avec l’établissement public d’aménagement (EPASE) afin de prolonger l’accompagnement dans ses projets de requalification du territoire stéphanois, portant notamment sur les immeubles dégradés du centre-ancien et permettant la création de logements abordables en centre-ville.
Il y a 3 ans et 315 jours

NOUVELLE STRATÉGIE DE MARQUE

Jusqu'alors, au sein du groupe Xella, l'offre de produits en béton cellulaire était disponible sous les marques SIPOREX et YTONG. Chacune d'entre-elles disposait de son propre réseau de distribution pour commercialiser des produits équivalents. SIPOREX, marque devenue générique très connue du grand public et distribuée exclusivement en Grandes Surfaces de Bricolage, est essentiellement utilisée pour l'aménagement intérieur et la décoration ainsi que la construction de cloisons dans la maison. Quant à l'offre YTONG, elle est commercialisée via les négoces de matériaux pour la construction et la rénovation de maisons, de logements collectifs, de bâtiments professionnels ainsi que la mise en oeuvre de murs coupefeu.
Il y a 3 ans et 315 jours

Plus que quelques jours avant la fin du transfert du DIF, des "milliards" perdus pour la formation

Jusqu'en 2014, les salariés à temps complet se voyaient crédités de 20 heures de formation par an. En 2015, le CPF a pris le relai du DIF, et il est désormais alimenté à hauteur de 500 euros par an. La date limite pour reporter les heures de DIF sur le CPF (une heure équivalant à 15 euros), initialement fixée au 31 décembre, a été repoussée au 30 juin 2021.La ministre du Travail, Élisabeth Borne, a prévenu la semaine dernière qu'il n'y aurait pas de nouveau report. "Nous ne prolongerons pas, je vous le dis clairement, au-delà du 30 juin", a-t-elle dit devant la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale.Selon le ministère du Travail, "6,33 millions de compteurs DIF au total ont été renseignés par leur titulaire depuis 2015". Pour les agents publics, le transfert est automatique.Combien de salariés ne l'ont pas fait ? Dans un communiqué publié le 1er juin, la Fédération de la formation professionnelle (FFP) estimait leur nombre à 10 millions, pour un montant équivalent à environ 12 milliards d'euros."Cette situation se produit dans un contexte de relance à la fois de l'emploi et de l'économie de la France, contexte dans lequel le développement des compétences devrait avoir un rôle central", déplorait-elle.Le ministère du Travail conteste vigoureusement le chiffre de 10 millions, sans en avancer un autre. Il souligne en effet qu'il n'est pas possible de connaître le nombre de salariés éligibles au DIF qui l'auraient utilisé avant 2014."Jusqu'au 31 décembre 2014, les droits DIF étaient gérés par les entreprises, qui n'avaient pas l'obligation de faire quelque déclaration que ce soit auprès de qui que ce soit sur le taux d'utilisation du DIF (...). Nous n'avons pas ces données consolidées", a-t-on expliqué.Pour Angeline Barth, secrétaire confédérale de la CGT, l'estimation n'est pas absurde. Elle aussi regrette ces heures de formation perdues, et considère qu'elles "auraient dû être intégrées automatiquement".Point de vue partagé par Natanael Wright, président fondateur de l'institut de formation Wall Street English, qui a publié un sondage sur le sujet. "On prive 10 à 12 millions de Français de droits acquis par des années de travail parce qu'on n'a pas réussi à les transférer techniquement. C'est choquant", dit-il.Gare aux fraudes"La campagne de communication auprès des salariés n'a pas été à la hauteur", regrette en outre Mme Barth.Le ministère du Travail s'en défend, mettant en avant ses "nombreuses actions de communication" auprès des entreprises, des organisations professionnelles et syndicales, sur les réseaux sociaux...Il souligne aussi qu'il n'y a "jamais eu autant d'argent pour la formation", et que le CPF est un véritable "succès". Le nombre de formations demandées est passé de 630.000 en 2019 à 1,6 million en 2021, pour un coût attendu de 1,9 milliard d'euros, ce qui contribue d'ailleurs à obérer les finances de France compétences, l'organisme régulateur.Une manne qui n'a pas échappé aux organismes de formation, ayant plus ou moins pignon sur rue. A l'approche de la date fatidique, nombreux sont les salariés à être sollicités, par SMS ou téléphone, par des organismes qui les encouragent à s'inscrire à une formation, au risque sinon de perdre leurs droits."Aujourd'hui, il y a des entreprises de formation qui proposent des formations via le CPF qui n'ont pas été dûment habilitées", pointe le délégué général de la FFP, Olivier Poncelet.En décembre, la Caisse des dépôts, qui gère le CPF, avait affirmé avoir déposé sept plaintes pénales visant 21 organismes de formation soupçonnés de fraude, pour un préjudice évalué à 10 millions d'euros.Pour lutter contre les abus de certains organismes, le ministère du Travail annonce en outre vouloir passer par la loi pour interdire le démarchage téléphonique pour le CPF, comme il l'a déjà fait pour la rénovation énergétique des bâtiments.
Il y a 3 ans et 315 jours

Société d’Économie Mixte de Saint-Ouen : un plan de rénovation de presque 8 millions d’euros

Le bailleur social de la Société d’Économie Mixte de Saint-Ouen (SEMISO) lance un plan de rénovation pour améliorer le cadre de vie de ses résidences.
Il y a 3 ans et 315 jours

Athis-Mons : une subvention de 680 k€ pour la rénovation énergétique des écoles Branly et La Fontaine

Des travaux de rénovation énergétique s’effectueront au sein des groupes scolaires Branly et La Fontaine. L’État a contribué au financement du projet dans le cadre du plan de relance.
Il y a 3 ans et 316 jours

Le centre de formation Sto certifié Qualiopi pour la qualité de ses formations

Avec quelques mois d’avance, Sto vient de recevoir la certification Qualiopi (CertificatN° FP 2021/0026-0) pour la qualité de ses formations dans le domaine de la façade (ITE, ravalement, bardage) dispensées dans son centre de Bezons (95).Situé au sein de son siège social à Bezons, le centre de formation de Stoentend soutenir ses partenaires en mettant à leur disposition toutes les clés pratiques et théoriques pour faire monter leurs équipes en compétences.La certification Qualiopi, gage de qualité des formationsObtenir la certification Qualiopi était un enjeu de taille puisque cette qualification permet aux clients Sto de faire financer leurs formations par lesOPCO (OPérateur de Compétences, organisme agréé par l'État chargé d’accompagner la formation professionnelle). Beaucoup de fonds de formations auxquels adhèrent ses clients favorisent déjà cette certification, avant même 2022.Pour obtenir la certification, d’une durée de validité de 3 ans, le référentie ldu centre de formation et son équipe pédagogique ont été passés à la loupe, selon sept critères :Information au public des formations proposéesIdentification précise des objectifsAdaptation aux publics bénéficiaires des prestations et modalités d’accueilAdéquation des moyens pédagogiques, techniques et d’encadrement Qualification des formateurs Investissement du prestataire dans son environnement professionnelLe centre a enfin été audité sur place pendant une journée.Un centre de formation boosté par la rénovation énergétiqueDepuis 2019, le centre de formation de Sto ne désemplit pas ! A l’image de la forte activité, les demandes en formations sont très nombreuses, surtout pour le marché de la maison individuelle. Il faut dire que le secteur de l’isolation thermique par l’extérieur bénéficie d’un contexte réglementaire actuel très porteur (plan de relance, MaPrimeRénov’, etc.).Toutefois, les travaux de façade nécessitent un savoir-faire pour livrer des projets de qualité, dans les règles de l’art. Qui dit pose de qualité, dit nécessité de se former ! Un sujet d’autant plus d’actualité pour faire face aux malfaçons constatées en 2020 qui ont donné lieu à une diminution des aides de MaPrimeRénov’ pour les travaux d’isolation thermique par l’extérieur en juillet 2020. L'acquisition et le rappel des bonnes pratiques s’avèrent plus que jamais nécessaires.En outre, la qualification RGE, obligatoire pour la réalisation de travaux d’ITE afin de pouvoir bénéficier des aides de l’État, demande, depuis 2021, des attestations de formations, comme celles délivrées par Sto.« Nos sessions de formations pour mai et juin sont déjà complètes, celles de juillet se remplissent très vite et nous avons déjà des demandes pour les mois de septembre à novembre ! », constate Laurent Girardey, responsable des Techniciens d'application et du Centre de formation et d'animation.Face à cette activité soutenue, Sto a décidé de renforcer son équipe avec le recrutement d’un deuxième concepteur / formateur. Le centre sera ainsi en capacité d’ouvrir de nouvelles sessions.Les formations au programme de 2021 / 2022 Au vu du contexte sanitaire actuel, les formations ont été adaptées et se déroulent selon un protocole strict : gestion des flux, distanciation sociale, masques obligatoires, effectifs limités, etc.Les formations en présentiel : Chantier école ITE enduit mince sur isolant et bardage ventiléFormation phare de son programme, le « Chantier école ITE enduit mince sur isolant » est dispensée sur 2 jours. Elle porte sur l’apprentissage de la pose dans les règles de l’art d’un système d’enduit mince sur isolant, jusqu’à l’application de l’enduit de finition, en passant par le traitement des points singuliers (encadrement de fenêtre).Autre module en présentiel, exercices pratiques obligent : le « Chantier école ITE bardage ventilé ». A l’issue de cette formation, les stagiaires professionnels seront en mesure de mettre en œuvre un projet de bardage ventilé avec le système à enduire StoVentec R.Ce parcours de 14 heures réparties sur 2 jours allie théorie et pratique, pour bien identifier les différents éléments d’un système de bardage, maîtriser les étapes d’un chantier et acquérir les bons gestes pour mettre en œuvre le système.Les formations mixtes présentiel / digital : entretiens et rénovations d’ITE et pathologies de façade et solutions en ravalementAu programme de la formation « Entretiens et rénovations d’ITE » à partir de juin 2021 : la compréhension des principales causes de désordres d’un enduit mince sur isolant, la connaissance des règles professionnelles pour l’entretien et la rénovation des systèmes, l’assimilation des différents procédés ainsi que leur mise en œuvre. A l’issue d’une ½ journée en e-learning et d’une journée en présentiel, les professionnels (architectes, maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrage, et entrepreneurs) sauront appliquer les bonnes pratiques pour les projets de rénovation d’ITE dans le respect de la réglementation.Une nouvelle formation sur les pathologies de façade et l'aide au diagnostic sera également proposée à partir de novembre 2021. Dispensée sur ½ journée en e-learning et sur une journée en présentiel, elle s’adresse aux techniciens et ingénieurs des maîtres d’ouvrage et des bureaux d’études, responsables chargés du suivi des travaux de rénovation des façades, commerciaux, conducteurs de travaux et dirigeants. A l’issue de la formation, les apprenants seront en mesure d’identifier les pathologies d‘une façade et d’y apporter la solution adaptée. Une formation 100 % digitale : la réglementation incendieEn parallèle des formations en présentiel, Sto a inauguré en novembre2020 une formation digitale : la formation Réglementation incendie (ITE, bardage et ravalement). Au programme : le rappel des fondamentaux, la préconisation des solutions Sto conformes à la réglementation incendie sur maçonnerie et béton, et la mise en œuvre des solutions constructives d’ITE avec isolants PSE.« Avec un contenu plutôt théorique sans nécessité de recourir à des travaux pratiques, cette formation se prête bien au format digital. Celle-ci se déroule en deux temps : un e-learning pour l’assimilation des prérequis, suivi de deux classes virtuelles de 2h réparties sur deux semaines pour ancrer les compétences, délivrer des conseils techniques et répondre aux questions. Nous privilégions les quiz, les jeux et les animations afin de rendre vivante cette classe virtuelle et faire participer au maximum les stagiaires », décrit Laurent Girardey.Des outils pédagogiques et une équipe dédiéeLe Centre de formation de Sto se caractérise par des outils pédagogiques et efficaces, pensés pour faciliter l’acquisition des savoirs et savoir-faire :une expertise métiers des formateurs qui sont tous des professionnels de la façade (les formations Chantier école sont dispensées par des techniciens d’application terrain ; les formations Techniques par des ingénieurs du service technique),une méthode éprouvée : exercices pratiques, quiz interactifs, études de cas et application concrètes,280 m² de plateforme pratique sur le site de Bezons.En contribuant à développer les compétences des hommes, compagnons et encadrants chez ses partenaires, Sto entend participer à un cercle vertueux. Des collaborateurs reconnus pour leur savoir-faire font la satisfaction des clients et s'épanouissent plus longtemps au sein de leur entreprise.Toutes les dates de formation et l’intégralité des parcours sont à retrouver sur sto.fr / Rubrique formation.
Il y a 3 ans et 316 jours

La rénovation de l'emblématique "chenille" du Centre Pompidou est terminée

Depuis le début des travaux à la fin de l'été 2019, la piazza, lieu où l'on peut s'asseoir, se retrouver et où se déroulent des spectacles de rue, était fermée au public. Visiteurs et étudiants devaient tous entrer par l'arrière du bâtiment, où des ascenseurs temporaires avaient été installés.Avec cette rénovation, le musée et la Bibliothèque publique d'information (BPI), première salle de lecture publique à Paris, auront une entrée commune.Signature de l'édifice futuriste de l'architecte Renzo Piano inauguré en 1977, la "chenille" qui permet de découvrir le vieux Paris, à mesure qu'on s'élève d'étage en étage, a été aussi refaite, même si son aspect extérieur n'a pas changé.Après quarante ans d'usage intensif et plus de 250 millions d'utilisateurs, il était nécessaire de procéder au remplacement des escalators et à la modernisation des coursives en améliorant leur confort thermique, particulièrement l'été. Tous les panneaux vitrés de la chenille et des coursives ont donc été remplacés.Les publics peuvent emprunter librement la chenille pour monter admirer la vue, sans avoir à s'acquitter d'un billet. Et l'accès aux Forums au rez-de-chaussée et au sous-sol reste gratuit pour assister à des événements comme les débats et performances.Le Centre Pompidou fermera totalement fin 2023 pour un deuxième chantier, beaucoup plus important, avant de rouvrir ses portes début 2027: il consistera dans son désamiantage et dans sa rénovation afin de répondre aux normes de sécurité, à diverses normes techniques, anti-incendie etc. Il s'agira aussi d'obtenir des économies d'énergie et de le rendre mieux accessible aux handicapés.
Il y a 3 ans et 316 jours

Les villes moyennes proches des métropoles profitent de la crise sanitaire

"En comparaison avec certains territoires métropolitains qui ont connu une forte baisse de leur volume de ventes, ces chiffres montrent plus qu'une résistance des villes moyennes", précise le baromètre co-réalisé par le Conseil supérieur du notariat et la direction du programme ACV.Lancé à la fin 2017 et doté d'une enveloppe de cinq milliards d'euros sur cinq ans, ce programme a pour objectif de revitaliser et soutenir le développement de 222 villes intermédiaires (entre 10.000 et 100.000 habitants).A l'échelle des agglomérations répertoriées par ACV, malgré une année "marquée par une crise sanitaire", le volume des ventes a continué de progresser, passant de 283.290 en 2019 à 296.160 ventes en 2020 (+ 12.870).D'importants volumes de ventes ont été observés à Moulins, Besançon, Pau, Lisieux, Saintes ou Autun, selon le directeur du programme ACV, Rollon Mouchel-Blaisot.Ce constat est particulièrement significatif dans les départements situés à proximité de la région Ile-de-France, tirés par un marché de l'immobilier "particulièrement dynamique", où les achats sont en augmentation.Entre le troisième trimestre 2019 et le troisième trimestre 2020, la part des acquéreurs franciliens a particulièrement progressé dans les départements de l'Yonne (27% d'acheteurs franciliens, +9 points en un an), l'Eure (22%, +6 points) et l'Orne (21%, +6 points)."On peut penser que la restriction de circulation à 100 kilomètres du premier confinement a joué dans la réflexion des acquéreurs", analyse Peggy Montesinos, membre du bureau du conseil supérieur du notariat.Sans parler d'"exode urbain", ces nouveaux acquéreurs ont été "aidés par le télétravail", précise Mme Montesinos."Jusqu'à Limoges en passant par le Cher, le Loir-et-Cher, l'Indre ou la Creuse, il y a eu un intérêt sur ces territoires qui sont bien reliés à Paris", observe M. Mouchel-Blaisot."Les investissement commencent à porter leurs fruits", ajoute-t-il, précisant que les actions du programme ACV continueront à se déployer pour que "le cadre de vie de ces villes à taille humaine soit encore plus attractif".Sur les 5 milliards d'euros du programme Action coeur de ville, quelque 2,1 milliards d'euros ont été engagés sur plusieurs centaines de projets concernant la rénovation de l'habitat, le développement économique ou la transition numérique des villes moyennes.
Il y a 3 ans et 316 jours

ITE d’une maison individuelle en PSE Knauf NEXTherm

La société Bonglet (65 ans d’expérience dans l’isolation) a réalisé une ITE lors de la rénovation d’un pavillon situé à Louhans (71500). Les travaux ont porté sur l’isolation de toute l’enveloppe : combles, planchers et murs avec le choix de l’ITE pour les murs. Résultats visés : la consommation énergétique annuelle du bien, établie à 2 500 euros avant sa rénovation sera diminuée de moitié, à 1 121 euros. Une économie  qui se double également d’une réelle valorisation esthétique et financière du bien immobilier. Knauf NEXTherm est un isolant PSE issu de la biomasse. Fabriqué à partir de bio-naphta et de bio-gaz issus de la valorisation de ressources renouvelables, cette nouvelle génération de polystyrène expansé réduit encore l’impact environnemental des PSE Knauf, notamment en termes d’émission de carbone, et inscrit durablement cet isolant dans les modes constructifs actuels, notamment la rénovation et leurs évolutions prochaines, avec la RE2020.
Il y a 3 ans et 316 jours

ITE d’une maison individuelle en PSE Knauf NEXTherm

La société Bonglet (65 ans d’expérience dans l’isolation) a réalisé une ITE lors de la rénovation d’un pavillon situé à Louhans (71500). Les travaux ont porté sur l’isolation de toute…Cet article ITE d’une maison individuelle en PSE Knauf NEXTherm est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 317 jours

Le groupe Egis acquiert la société Kern

Collaborateurs d’Egis sur chantier. [©Mario Renzi] Acteur international de l’ingénierie de la construction et des services à la mobilité, Egis poursuit son développement en France. Ceci, avec l’acquisition à 100 % de la société Kern. Cette dernière est spécialisée dans l’organisation et la direction d’opération dans le domaine du bâtiment. Depuis sa création en 2014, Kern apporte son expertise aux maîtres d’ouvrage et aux grandes entreprises du BTP. Ceci, en construction neuve ou en rénovation. Qu’il s’agisse d’ensembles de bureaux, de commerces, d’hôtels ou de programmes mixtes. Kern intègre tout au long de la chaîne de valeur des outils d’ingénierie numérique 3D et 4D. Et ce, avec une approche systémique et collaborative de la gestion de projet (Lean management).  « L’acquisition de Kern va nous permettre de nous renforcer avec des équipes reconnues et de bénéficier des développements d’outils numériques de planification au service de la maîtrise de l’organisation des travaux. Ceci, face à une concurrence accrue et à la consolidation rapide du secteur, dans des métiers où les compétences humaines et techniques sont essentielles pour répondre aux enjeux de nos clients. Enfin, ce sera l’occasion de proposer nos compétences complémentaires à un réseau de clients élargi », conlut Thomas Salvant, directeur exécutif bâtiment d’Egis.
Il y a 3 ans et 317 jours

Le sauvetage complexe du château de Villers-Cotterêts, un joyau royal oublié

Dans ce château situé dans l'Aisne, à 85 km au nord-est de Paris, François Ier avait émis en 1539 l'ordonnance imposant le français comme langue de l'administration: un acte fondateur dans l'histoire de France.Depuis un an, 250 ouvriers et artisans s'affairent derrière des bâches de plastique qui couvrent murs et toitures. Avec un financement public de 185 millions d'euros, c'est le deuxième chantier du patrimoine, après Notre-Dame de Paris. Surmonté de la deuxième grue la plus haute de France.Cet été, à plein régime, ils seront 600 artisans de divers corps de métier à y travailler. La première tranche du chantier, avec la finalisation d'un parcours de visite racontant l'histoire de la langue française, doit être achevée au printemps 2022, l'ensemble un an plus tard.Cette ancienne résidence royale gérée par le Centre des monuments nationaux (CMN) doit devenir un lieu à la fois de visites, de recherche, de formation, d'innovation...En pleine forêt de Retz, dans ce Valois d'où est partie l'expansion du royaume de France, Villers-Cotterêts est à sa naissance au XVIe siècle une résidence appréciée des rois qui viennent y chasser et jouer au jeu de paume.Molière, Corneille et Racine y joueront plusieurs de leurs pièces.La famille d'Orléans qui a hérité du château va imposer ensuite ses rénovations architecturales au détriment de l'empreinte Renaissance d'origine. Dépôt de mendicitéAprès la Révolution, le château souffre profondément pendant deux siècles de plusieurs occupations: il sert de caserne, puis de dépôt de mendicité pendant 85 ans, puis d'hôpital militaire, de maison de retraite..."Il nous faut retrouver l'enveloppe architecturale d'origine, en retirant tous les ajouts incongrus, restaurer un monument dans un état de dégradation avancé en un temps très contraint", souligne à l'AFP Xavier Bailly, administrateur du CMN.Il désigne les plafonds ravagés par l'humidité, les bas reliefs avec des salamandres (emblème de François 1er) presque effacées. "Comme les dents cariées, chaque pierre, chaque poutre, est examinée pour décider si elles seront retirées ou sauvées", explique-t-il.Ici, une poutre est renforcée par un piton métallique et comblée avec de la résine. Là un chapiteau sculpté en calcaire provenant d'une carrière de la région attend d'être monté. Les façades Renaissance et trois joyaux -escalier du roi, celui de la reine et chapelle- doivent retrouver toute leur splendeur.Dans la chapelle, le plancher XVIIIe ajouté par le duc d'Orléans sera retiré pour dégager la voûte d'origine sur charpente lambrissée. Pour le reste, les murs intérieurs ajoutés au fil des siècles sont abattus et l'espace est libéré pour des gestes architecturaux novateurs. "Comme il reste peu du passé, cela permettra aux visiteurs d'évoluer dans des espaces contemporains", souligne Valérie Senghor, directrice générale adjointe du CMN.Ce giga-projet, piloté par l'architecte en chef des monuments historiques Olivier Weets, doit réhabiliter 3.600 m2 de toitures, 280 fenêtres, 3.300 m2 de planchers.Quand elle sera achevée en 2023, la "cité internationale de la langue française" offrira, outre le parcours de visite permanent ouvert dès 2022, des salles d'expositions, un auditorium, douze résidences d'artistes. Et un "ciel lexical": sur 600 m2 de verrière, où des mots seront inscrits, dont certains s'éclaireront la nuit.Dans ce département en difficulté économique, Emmanuel Macron voudrait que Villers-Cotterêts devienne "un pôle d'innovation avec des start-ups travaillant sur la langue", indique-t-on à l'Elysée.Pour sa réussite, des partenariats sont noués avec l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), des chaînes comme TV5 Monde et de nombreux autres acteurs francophones.En choisissant Villers-Cotterêts, municipalité passée au Rassemblement national, Emmanuel Macron entend "poser un projet de reconquête républicaine" et "un acte de décentralisation", souligne-t-on à l'Elysée.
Il y a 3 ans et 317 jours

Les sculptures en béton de Joséphine Chevry sauvées par Alphi

En novembre dernier, Béton[s] le Magazine lançait un appel à mécénat pour sauver les œuvres en péril de Joséphine Chevy à La Grande Motte. Et le coffreur Alphi a répondu présent pour la moitié de son budget. Ce mécénat portera sur la rénovation des “Peignes”, sculptures en forme de “I” en béton. « Nous avons souhaité davantage participer à des évènements artistiques et culturels. Tout à commencer avec la photographe Lisa Ricciotti en janvier 2020. Avec la crise sanitaire, les choses ont été ralenties. Mais grâce à Béton[s] le Magazine, nous avons découvert le travail de Joséphine à La Grande Motte. Et nous avons adoré. Je connais d’autant plus cette ville balnéaire que j’ai effectué mes études d’ingénieur à Montpellier. J’ai toujours trouvé remarquable la réalisation architecturale de Jean Balladur, qui a pensé un mode de vie et un vivre ensemble de toutes pièces. Les sculptures de Joséphine sont liées à ce contexte. Elles font partie du visage de La Grande Motte et nous ne pouvions pas les laisser dépérir. Nous avons de plus avec elle un amour commun du béton », s’enthousiasme Alexandre Souvignet, le Pdg d’Alphi. Retour sur l’œuvre de Joséphine Chevry Il est des rencontres quasi-magiques, avec le béton comme élément fédérateur. Par un intermédiaire, je décroche mon téléphone. Pas moyen de se déplacer dans l’atelier-maison pour cause de Covid-19. J’appelle donc sur FaceTime la sculptrice Joséphine Chevry pour une interview. Et tout de suite, ça matche. Le courant passe avec cette dame élégante de 84 ans, à la voix rauque de fumeuse patentée. Là, elle me narre sa rencontre avec le béton. Avec Jean Balladur. Avec tant d’architectes. La Grande Motte (34) et son Jardin Minéral, qui dépérit sous les vents marins salés et corrosifs. Et qu’elle voudrait sauver… Mais commençons par le début de son aventure artistique. Les débuts Quand Joséphine Chevry, dite “Joséphine”, s’est-elle découverte une âme d’artiste ? « A 3 ans, je scarifiais les potirons du jardin de ma nounou. Ou j’arrosais avec une boîte de conserve trouée les cours poussiéreuses. Mes premières performances, si je puis dire… », explique Joséphine. A 16 ans, elle quitte la France pour Edinbourg, au Royaume-Uni, et s’y inscrit aux Beaux Arts. Puis, elle en revient, désirant devenir sculptrice. « Je voulais rentrer aux Beaux Arts de Paris. Maman qui était avant-gardiste, m’a dit “oui”… » Elle trouve déjà un soutien de l’Académie Charpentier, puis dans l’Atelier Marcel Gimond. Tous deux stimulent son travail aux Beaux Arts. C’est la rencontre avec l’architecte Jean Balladur qui l’encourage et lui donne confiance pour se présenter au Grand Prix de Rome, qu’elle décroche en 1966. Val d’Yerres (91), murs Cariatides et soutènement d’un parking, oeuvre réalisée avec l’architecte Jean Maneval. [©Fonds privé de l’artiste]Bernay (27), création de moules en polystyrène pour la réalisation d’une fontaine, oeuvre réalisée avec l’architecte Jean Balladur. [©Fonds privé de l’artiste]Evry (91), clôture des jardins privés du lotissement « les Epinettes », oeuvre rélisée avec l’architecte Jean Balladur. [©Fonds privé de l’artiste] Ses premières réalisations seront le fruit de sa fascination pour le béton. « Boue liquide qui, solidifiée, devient inaltérable », indique Joséphine, avec laquelle elle crée des ouvrages de grandes dimensions. « Joséphine Chevry va vers une matière modeste et primitive, mais moderne : le béton. C’est une boue liquide qui fait prise. Elle se prête avec complaisance à toutes les sollicitations du coffrage qui la contient. Elle utilise alors la souplesse et la force de cette matière contemporaine. La force, dont nous venons de parler, s’augmente par la grandeur que cette sculpture affectionne et qu’autorise la modicité de coût de ce produit. Peu de sculpteurs savent aussi bien qu’elle inscrire leur imaginaire dans la dimension qu’exige l’architecture et son environnement », expliquait alors l’architecte Jean Balladur. Le béton comme emblème Portrait de l’audacieuse Joséphine Chevry. [©Olivier Ramon] « Ma relation à l’objet est le poids, sa massivité. Je n’expose pas mes sculptures en galerie. J’aime voir les gens déambuler dans mon travail, martèle Joséphine. J’aime la proximité du corps. J’aime que chacun puisse toucher mes œuvres. J’aime descendre la sculpture de son socle pour la mettre dans la rue, les jardins, la confondre avec les architectures. Le béton m’a ainsi tendu les bras et répondait parfaitement à mes aspirations. » Les choses s’enchaînent. Au niveau de l’entrée des Beaux Arts de Dunkerque (59), elle réalise un drapé en béton de 6 m de haut. Puis, à la station de ski Puy-Saint-Vincent (05), elle sculpte toutes les coursives… Caen (14), les Mâts, éléments en béton préfabriqué, oeuvre réalisée avec l’architecte H. Ploquin. [©Fonds privé de l’artiste] Joséphine fait partie de ce mouvement de jeunes artistes de l’époque, qui vont se confronter à l’échelle du chantier architectural et urbain. Et apprendre à maîtriser ces outils et matériaux. Inventive, elle crée des moules légers en polystyrène en plusieurs morceaux, qui lui permettent de concevoir des formes par assemblage. La surface du matériau est aussi travaillée. Des empreintes sont gravées au fer de forge. Pour varier les textures et découper les blocs béton, elle utilise un fil chaud. Par contact, ce dernier fond le polystyrène et creuse le support, qui servira pour mouler le béton. Cette technique lui permet de concevoir des formes, dont le registre varie de l’arabesque à l’accident. Les coulées de béton épousent les parois des banches, qui libèrent une variété de concrétions monumentales en relief stratifiées, feuilletées, parfois drapées.  “Bétonner” La Grande Motte La Grande-Motte, 1968, une famille à la plage devant le Jardin Minéral en fond. [©Archives de la Mairie de la Grande Motte] Et nous arrivons à La Grande Motte, qui est son premier grand chantier, en 1968. Et ses œuvres monumentales. C’est Jean Balladur, encore et toujours lui, qui lui confie la réalisation de sculptures sur les dunes du Point Zéro. Il lui propose comme première page d’écriture, la plage de La Grande Motte, avec pour contrainte de fixer le sable. Car il n’y avait que marais et monceaux de sable assez “moches”. « Toute cette côte-là était sauvage dans les deux sens, le bon et le mauvais », se souvient Joséphine. A l’époque, elle arrive avec un seau de sable et des morceaux de carton. « A l’image de l’arbre ou de la concrétion du coquillage, la sculpture de Joséphine Chevry laisse affleurer à la surface de la matière le discours énigmatique du monde des choses », insistait Jean Balladur. Et ces deux-là, vont déambuler dans les dunes, parler art, parler de tout. « Une véritable symbiose. » Création du « Jardin Minéral » en 1968. Archive de la Mairie de La Grande Motte. [©Pierre Pillet paysagiste]Éléments du « Jardin Minéral » dans les dunes du Point Zéro créé par Joséphine Chevry en 1968 à La Grande Motte. [©Fabrice Duvert]Éléments du « Jardin Minéral » dans les dunes du Point Zéro créé par Joséphine Chevry en 1968 à La Grande Motte. [©Fonds privé de l’artiste]Éléments du « Jardin Minéral » dans les dunes du Point Zéro créé par Joséphine Chevry en 1968 à La Grande Motte. [©Fonds privé de l’artiste] Joséphine dessine alors sur le sable les premières formes d’écriture : des “I”, des “O” et des jambages. Elle propose ainsi un alphabet de formes simples en béton préfabriqué. Et un énorme chantier commence, de « folie le chantier ! » Moulés en béton brut, ces modules élémentaires sont préfabriqués en série, avant d’être fixés dans le sol que l’artiste a modelé en pentes douces. Le vent, la dune… Sur la dune, le béton… Joséphine a dessiné un jardin en béton, où l’on peut pique-niquer. Des formes derrière lesquelles se cacher des vents de sable, entre lesquelles courir et s’amuser à écouter les sons du souffle marin… Le Jardin Minéral devient emblématique du Point Zéro. Il figure même dans le label du Patrimoine du XXe siècle. Un jardin de sculptures en béton à sauver Création du « Jardin Minéral » en 1968. Archive de la Mairie de La Grande Motte. [©Pierre Pillet paysagiste] Après plusieurs tempêtes (notamment en 1989) et agressions climatiques, le béton des œuvres monumentales du Jardin Minéral de la Grande Motte a subi de graves lésions. De même que l’invasion de lichens et de mousse. Il est donc urgent de retrouver la “peau d’origine” des sculptures dégradées. En effet, le béton est soumis à l’épreuve du temps et du climat. Les facteurs environnementaux contribuent au développement de pathologies diverses : encrassement des surfaces, éclatement, eau douce (pluviale, acide sulfurique et nitrique) et eau de mer (sulfurique), provoquant dissolutions et décompositions du matériau. Il en est de même du cycle “gel-dégel”, qui entraîne des phénomènes d’écaillages, puis d’éclatement. Bref, il faut sauver ces œuvres en péril. A cette fin, Joséphine a créé l’association “Sous le vent_le béton”, afin d’envisager un chantier de restauration. Les travaux prévus portent sur le désensablage, la restauration des bétons après échantillonnage. Mais aussi sur la reconstitution des Peignes (formes en “I”) et le nettoyage et protection des bétons par hydro-gommage d’origine végétale, peiling et gommage. Enfin, l’étanchéité. La mairie de la Grande Motte soutient le projet et le coffreur Alphi a répondu présent pour le mécénat des Peignes, ce qui représente 50 % du budget de rénovation. C’est pourquoi nous appelons tous nos lecteurs cimentiers, bétonnières, industriels, entreprises générales… à soutenir cette initiative. A bon entendeur… Joséphine Chevry dans son atelier en 2018 en préparation de son exposition pour les 50 ans de La Grande Motte. [©Fonds privé de l’artiste] Association “Sous le vent_le béton”5 rue Marcel Pagnol – 34920 Le CresTél : +33 6 81 13 40 13 contactventbeton@gmail.comSite Internet Muriel Carbonnet 
Il y a 3 ans et 318 jours

NOUVELLE STRATÉGIE DE MARQUE : SIPOREX devient la nouvelle marque forte multicanal dédiée aux projets d’aménagement et cloisons en carreaux béton cellulaire

Jusqu’alors, au sein du groupe Xella, l’offre de produits en béton cellulaire était disponible sous les marques SIPOREX et YTONG. Chacune d’entre-elles disposait de son propre réseau de distribution pour commercialiser des produits équivalents. SIPOREX, marque devenue générique très connue du grand public et distribuée exclusivement en Grandes Surfaces de Bricolage, est essentiellement utilisée pour l’aménagement intérieur et la décoration ainsi que la construction de cloisons dans la maison. Quant à l’offre YTONG, elle est commercialisée via les négoces de matériaux pour la construction et la rénovation de maisons, de logements collectifs, de bâtiments professionnels ainsi que la mise en oeuvre de murs coupefeu. Aujourd’hui, pour capitaliser sur la notoriété SIPOREX auprès des particuliers comme des professionnels et assurer une meilleure visibilité à YTONG, le groupe Xella a redéfini entièrement sa stratégie de marques. Il établit ainsi une nouvelle offre multicanal, plus claire avec des marques fortes, chacune ancrée dans leur univers : SIPOREX devient la marque dédiée au second oeuvre pour l’aménagement intérieur (cloison, meuble de rangement, habillage…) avec une offre de carreaux de 5, 7 et 10 cm disponibles en Grandes Surfaces de bricolage et en Négoces de matériaux. YTONG devient la marque dédiée au gros oeuvre pour la construction (murs coupe-feu, maisons individuelles, extension-surélévation, logements collectifs, bâtiments tertiaires…) avec des blocs de 15 à 42 cm désormais disponibles en Grandes Surfaces de bricolage et en Négoces de matériaux.   François CHARDON – Directeur Marketing et Prescription Xella « Nous avons choisi de repositionner nos marques SIPOREX et YTONG pour plusieurs raisons. Nous voulons mieux exploiter la notoriété de SIPOREX auprès des particuliers et des professionnels et offrir davantage de visibilité à la marque YTONG pour promouvoir les bénéfices des murs YTONG, notamment auprès du grand public, en lien avec notre communication YTONG Inside. Ensuite, il est essentiel d’avoir un discours en accord avec les avantages clés pour chaque application. Notre ambition est de créer des marques fortes pour chaque univers – SIPOREX pour le second oeuvre et YTONG pour le gros oeuvre – avec des moyens bien différenciés. Enfin, cette approche répond à l’évolution du marché et à la typologie des clients. Aujourd’hui, les particuliers comme les professionnels s’approvisionnent, pour leurs matériaux, dans tous les réseaux de distribution, en GSB comme en Négoces en matériaux. C’est pour toutes ces raisons, que nous avons entièrement redéfini notre stratégie en proposant une nouvelle offre multicanal pour les deux marques, afin d’en faire des marques fortes dans leur propre univers.»   Nouvelle gamme SIPOREX : une offre optimisée pour l’aménagement Idéale en rénovation, la nouvelle gamme SIPOREX a été optimisée pour répondre à tous les projets d’aménagement intérieur et extérieur : moduler des pièces avec des cloisons droites ou courbes, habiller des murs, créer des meubles de rangement, concevoir une cuisine extérieure… Complète, elle propose des carreaux en béton cellulaire et les accessoires de pose spécifiques : – Des carreaux droits (lisse ou emboîtement) : 5, 7 et 10 cm d’épaisseur / hauteur 25 et 50 cm – Des carreaux courbes de 30 et 60° : 10 cm d’épaisseur / hauteur 25 cm – Des linteaux armés : 10 cm d’épaisseur / hauteur 25 cm / longueurs 125, 150 et 200 cm – Des accessoires de pose : mortier colle, colle prête à l’emploi, truelle.   Les carreaux SIPOREX Les carreaux, les carreaux courbes et les linteaux SIPOREX présentent des caractéristiques exceptionnelles pour tous les travaux d’aménagement. Résistant au choc et léger (22 à 55kg /m2), le béton cellulaire est un matériau plein qui peut recevoir des fixations lourdes. Imperméable, perspirant et hydrofuge, il peut s’utiliser dans toute la maison, même dans les pièces humides (cuisine, salle de bains). Incombustible et ininflammable, il est particulièrement adapté à l’habillage d’une cheminée. Pour le confort et le bien-être des occupants, c’est un matériau sain, écologique et classé A+, qui préserve l’air intérieur. Pratique, il convient pour de multiples applications. Par ailleurs, le carreau SIPOREX est simple à manipuler car il est compact et léger. Facile à mettre en oeuvre, il se découpe, se ponce et se façonne facilement pour offrir une grande liberté dans les projets. Pratique, il s’assemble par emboîtement ou par collage. De nombreuses finitions peuvent être posées sur les carreaux SIPOREX : enduits de finition, carrelage, peinture, toile de verre, résine…   Innovation : SIPOREX Easyfix Une colle prête à l’emploi pour simplifier la pose des carreaux SIPOREX Pour faciliter le montage des carreaux de béton cellulaire et réduire le temps de mise en oeuvre d’une cloison ou de réalisation d’un aménagement, SIPOREX lance une nouvelle colle vinylique : SIPOREX Easyfix. Classée A+ et labellisée EC1 Plus, cette colle est parfaitement adaptée aux travaux d’intérieur car sa formulation est saine et écologique. A très faible émission de COV, elle répond aux plus hautes exigences en matière d’environnement et de santé. Pratique et prête à l’emploi, SIPOREX Easyfix est une colle qui permet un montage à sec, rapide, sans préparation préalable, ni eau ni outillage ! Un véritable gain de temps. Ergonomique, le flacon à double embout (espacé de 4 cm) assure une bonne répartition de la colle sur la partie du carreau à encoller. Son temps d’ajustement est de 10 minutes, ce qui laisse le temps de bien positionner les carreaux. La bouteille d’1kg est adaptée pour un projet de 9 à 14 m2, et permet de coller 50 m linéaire de carreaux SIPOREX. Prix public conseillé : 17,50 euros HT / Points de vente : GSB, Négoces en matériaux   Une nouvelle communication orientée «projets utilisateurs» Les outils de communication (réseaux sociaux, site, guide de pose…) autour de la nouvelle gamme SIPOREX sont orientés sur les projets des utilisateurs. Ils veulent éveiller les envies d’aménagement à travers des visuels de projets finis, créatifs… et un discours simple « Avec des SI on peut tout faire ! » : PERFORMANT ! Un matériau résistant, léger, hydrofuge, coupe-feu, sain et écologique. FACILE ! Un matériau pour de multiples applications, mêmes les plus créatives grâce aux carreaux courbes, et rapide à poser avec la colle SIPOREX Easyfix. PRATIQUE ! Un matériau compact, facile à manipuler et à travailler, qui autorise plusieurs finitions. ECONOMIQUE ! Un matériau compétitif qui offre un gain de temps dans sa pose.   Un accompagnement soutenu des points de vente partenaires Pour accompagner le lancement de la nouvelle gamme SIPOREX, Xella met à la disposition des partenaires distributeurs un guide pratique à destination des utilisateurs. Concis et didactique, il présente les avantages des carreaux SIPOREX avec : – une approche projet « Avec des SI on peut tout faire ! » pour offrir la possibilité au lecteur de se projeter dans des réalisations concrètes, – un guide de choix, – les règles de montage pour les cloisons et les rangements. Des ILV et des offres promotionnelles sont aussi proposées. Avec ces outils, les points de vente peuvent orienter les particuliers et les professionnels dans leurs projets, et s’assurer une bonne rotation produits en magasin. Par ailleurs, pour parfaire les connaissances des points de vente partenaires, Xella va plus loin en proposant des sessions de formation en ligne et en organisant une journée de visite d’usine et de montage de produit. Enfin, Xella, partenaire du programme de fidélité VIPros, participe à l’opération « Série Illimité » pour promouvoir la nouvelle marque SIPOREX. Du 1er juin jusqu’au 30 octobre les artisans et professionnels du bâtiment ont la possibilité de gagner un véhicule utilitaire hybride Ford Transit Custom, ainsi que plusieurs lots offerts par les marques partenaires du programme VIPros.
Il y a 3 ans et 318 jours

Service : Eirich France propose le rétrofit

Malaxeur Eirich tout juste rénové dans la cadre du service rétrofit. [©Eirich] Donner une seconde vie, plutôt que de jeter. Ce leitmotiv, la filiale Eirich France vient de l’intégrer dans son organisation générale, en ouvrant un nouveau service : le rétrofit. L’idée est de redonner une nouvelle jeunesse à des équipements, dont certains commencent à accuser leur âge. « Aujourd’hui, en France, quelque 350 mélangeurs industriels sont en service. Plus d’un tiers d’entre eux ont plus de 30 ans… », indique Aurélien Delhay, responsable technico-commercial d’Eirich France. Rien d’étonnant à cela, puisque la marque existe depuis 1863. Et fêtera donc son 160eanniversaire en 2023.  Lire aussi : Eirich : Le malaxeur RV12 passe à 500 l de capacité Le service “rétrofit” (ou rénovation) vient s’intégrer au pôle d’activité couvrant le diagnostic préventif, les opérations de maintenance et les pièces de rechange. Là sont déjà à l’œuvre 3 techniciens salariés et 2 agissants en freelance. Ce pôle est opérationnel en France depuis 2007 et rattaché à Eirich France depuis 2013. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 318 jours

Saint-Gobain rachète plus de 5 millions de ses actions

A l'issue de l'annulation de 5,7 millions de titres, le capital du groupe se compose désormais de 532,6 millions d'actions au total, tandis que 530 millions de titres sont en circulation, précise Saint-Gobain dans un communiqué.Le titre de Saint-Gobain a clôturé vendredi à 56,76 euros. Sur cette base, l'opération s'élèverait à plus de 323 millions d'euros.Depuis le début de l'année, l'action Saint-Gobain a grimpé de 48%, pour une hausse de près de 19% pour le CAC 40.Porté par un marché de la rénovation dynamique en Europe, Saint-Gobain a indiqué début juin prévoir un résultat d'exploitation "historique" et une marge "record" au premier semestre.L'an dernier, sous l'effet de la pandémie, le groupe avait renoncé à distribuer un dividende.
Il y a 3 ans et 318 jours

Isolation et transition énergétique : les juristes s'alarment d'une complexité croissante

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE. Six mois avant l'entrée en vigueur de la Réglementation environnementale 2020 et alors que le dispositif Ma prime rénov' rencontre un grand succès, où en est l'isolation des logements en France ? L'association Justice Construction a fait le point, en soulignant les éléments de vigilance en la matière.
Il y a 3 ans et 318 jours

Biarritz : 1,8 M€ pour la rénovation du cinéma Le Royal

Le réseau Étoile Cinémas, le nouvel exploitant du cinéma Le Royal, s’engage à rénover et à moderniser le bâtiment.
Il y a 3 ans et 319 jours

Les acteurs européens du bâtiment appellent l'UE à faire de la décarbonation de l’environnement bâti une priorité

Ce groupe, qui représente plus de 4 500 organisations du secteur du bâtiment, a signé aujourd'hui une lettre demandant à la Commission de s'assurer que la révision de dossiers législatifs clés, tels que la directive sur la performance énergétique des bâtiments (EPBD), appuiera une approche du carbone considéré tout au long du cycle de vie du bâtiment. Cette lettre ouverte s'inscrit dans le cadre du projet #BuildingLife du World Green Building Council (WorldGBC), lancé en décembre et auquel participent dix GBCs nationaux. Le projet, financé par la Fondation européenne pour le climat, la Fondation IKEA et la Fondation Laudes, travaille avec les parties prenantes du secteur pour élaborer une feuille de route européenne sur la trajectoire carbone pour le bâtiment, afin de définir les moyens appropriés pour mettre en oeuvre l'approche du cycle de vie complet du bâtiment dans le cadre politique européen. Ce processus est également reproduit au niveau national dans 10 pays européens. Le carbone émis par les produits de construction, de leur production à leur fin de vie, représente environ 10 à 20 % de l'empreinte CO2 des bâtiments dans l'UE. Comme le souligne la lettre, les signataires considèrent qu'il est essentiel que la politique européenne s'attaque à ces émissions en même temps qu'aux émissions opérationnelles - produites lorsque les bâtiments sont utilisés - afin d'atteindre la neutralité climatique d'ici 2050, conformément aux objectifs du Green Deal de l'UE.Cristina Gamboa, PDG, World Green Building Council:"Cette lettre ouverte montre un consensus clair dans le secteur du bâtiment en Europe : la politique de l'UE doit aller plus loin pour offrir un environnement bâti entièrement décarboné et circulaire.À l'approche de la COP26, il est urgent que les décideurs politiques adoptent une approche du carbone dans l'ensemble du cycle de vie des bâtiments - une approche qui englobe non seulement les émissions opérationnelles mais également le carbone émis par les produits de construction.#BuildingLife montre la voie en développant une série de feuilles de route pour l'UE et 10 pays européens, grâce à une collaboration profonde entre les leaders du secteur, les décideurs politiques et les experts.Le WorldGBC invite les hauts dirigeants de l'ensemble du secteur à rejoindre notre campagne appelant à une approche par le cycle de vie du bâtiment, et à devenir aujourd'hui un ambassadeur de #BuildingLife."Tina Paillet, Présidente de RICS Europe :"Le secteur de la construction et du bâtiment a un impact considérable sur le changement climatique, sur la raréfaction de nos ressources, sur la production de déchets et sur les possibilités d'emploi local. La construction d'un bâtiment est très émissive en carbone nous nous rapprochons rapidement du dépassement de notre budget carbone de 1,5°C.Il est temps d'agir maintenant et l'économie circulaire est la seule voie possible pour un changement significatif dans le secteur de l'environnement bâti".Lars Völkel, Vice Président de Wood Products, Stora Enso"Nous avons un besoin urgent de politiques fortes qui encouragent l'utilisation de matériaux à faible teneur en carbone pour atteindre des bâtiments à consommation zéro. Une révision de l'actuelle directive EPBD portant sur les émissions liées au cycle de vie des bâtiments est un moyen efficace d'y parvenir. Le climat ne peut pas attendre."Roland Hunziker, Directeur, Sustainable Buildings & Cities, WBCSD"Une approche du carbone sur l'ensemble du cycle de vie est essentielle pour parvenir à des émissions nettes zéro dans l'environnement bâti. Dans l'ensemble, la performance carbone doit devenir une partie intégrante de l'évaluation tout au long de la chaîne de valeur et être incorporée dans la prise de décision dès le début du projet, dans les achats et dans les réglementations. Le projet #BuildingLife vise à proposer des mesures pratiques pour y parvenir."Céline Carré, Directrice des Affaires Publiques, Saint-Gobain"Si l'on veut sérieusement décarboner le secteur des bâtiments, il faut adopter une approche basée sur l'ensemble du cycle de vie afin de créer des conditions équitables pour toutes les solutions et s'inspirer des politiques adéquates sur la voie de la neutralité climatique."Koen Coppenholle, Directeur, CEMBUREAU :"Les politiques fondées sur une analyse du cycle de vie neutre sur le plan matériau sont essentielles pour décarboner nos bâtiments, et le cadre Level(s) est l'instrument approprié."Les actions proposées à la Commission européenne dans cette lettre ouverte sont les suivantes:Reconnaître le plein potentiel du secteur du bâtiment dans la réalisation d'une Europe climatiquement neutre.Veiller à ce que la révision des principaux dossiers législatifs, y compris la directive sur la performance énergétique des bâtiments (EPBD), soutienne une approche du carbone tout au long de la vie du bâtiment, en plus de l'accélération de la rénovation, et une plus grande transparence des performances atteintes.Reconnaître le potentiel de la méthode Level(s)- le cadre de l'UE pour les bâtiments durables – qui fournit une approche multi-critère harmonisée, en développant la circularité et l'adaptabilité des bâtiments.Mettre en oeuvre la stratégie de l'UE pour un environnement bâti durable afin de garantir la cohérence des politiques et de coordonner la transition vers un environnement bâti durable dans l'UE.Travailler avec le réseau engagé des parties prenantes de #BuildingLife pour développer et mettre en oeuvre ces politiques transformatrices.
Il y a 3 ans et 319 jours

Le groupe Saint-Gobain décolle avec la dynamique du marché de la rénovation

Saint-Gobain porté par la dynamique du marché de la rénovation en Europe, prévoit un résultat d'exploitation "historique" et une marge "record" au premier semestre.
Il y a 3 ans et 319 jours

Parkings innovants (1/5) : les commerçants se convertissent à l’infiltration

Les eaux pluviales des parkings des grandes surfaces n’ont pas vocation à encombrer les réseaux d’assainissement public. Lidl et Decathlon l’ont compris, comme le montrent deux rénovations en cours à Abbeville et Vannes, avec deux approches différentes : le chantier picard s’appuie sur des produits industriels, tandis que le maître d'ouvrage breton mise sur l’arrosage des plantes et leur fonction de filtres.
Il y a 3 ans et 320 jours

Rénovation de toiture : quels avantages et à quel moment procéder aux travaux?

Certes, la rénovation de la toiture peut être un projet de grande envergure et peut représenter parfois un budget conséquent. Cependant, lorsqu’elle présente des dommages, il est indispensable de passer à l’acte afin de prévenir des dégâts importants sur l’ensemble de la maison. Pour éviter le pire, il est nécessaire d’entamer des travaux de rénovation. D’autant plus que cette opération présente bien de nombreux avantages. Découvrez notamment les intérêts à entreprendre la rénovation de la toiture et les bons moments pour l’effectuer. Les avantages de la rénovation de la toiture Lorsqu’il est évident que la toiture est en mauvais état, il est obligatoire de refaire la toiture. Souvent, cet aspect est indiqué par des dégâts et des problèmes récurrents.   La rénovation de la toiture est particulièrement intéressante pour protéger au mieux la maison. C’est une évidence, le toit assure la sécurité de la maison. Une charpente vieillie et une fuite ne doivent pas être sous-estimées. Les travaux de rénovation permettent d’éviter que ces problèmes deviennent plus graves. En plus des réparations, il est même possible d’entamer un agrandissement de l’espace de vie grâce à l’aménagement des combles. Dans tous les cas, faire appel à une entreprise de couverture comme https://www.entreprise-couverture-ardennes.fr/ s’avère être indispensable pour mener à bien le projet, peu importe son étendue. Faire des économies, c’est possible avec la rénovation de la toiture. Dans la plupart des cas, le toit est le principal responsable des déperditions énergétiques de la maison, dont 30 % de pertes de chaleur. Du coup, en cas de problèmes, il est nécessaire de se focaliser sur la rénovation de l’isolation afin de réduire la consommation d’énergie.  Cette solution permet de faire des économies sur les factures énergétiques. D’un point de vue esthétique, la rénovation de la toiture ajoute réellement un cachet particulier à l’ensemble de la maison. Il suffit notamment de bien choisir la couverture idéale. À quel moment procéder à la rénovation de la toiture ? En règle générale, une vérification de la toiture doit se faire une fois par an au minimum. Cette opération doit surtout être effectuée après les intempéries. À cette période, il faudra surtout réaliser un contrôle strict de nombreux éléments de la toiture. Le professionnel pourrait notamment détecter des signes inquiétants et des matériaux défectueux. Le spécialiste vérifiera par exemple s’il n’y aurait pas de fuites ou d’infiltrations d’eau. En même temps, il montera sur le toit pour s’assurer que les ardoises ou les tuiles sont bien en place et qu’elles ne sont pas endommagées. Des fois, il arrive que les tuiles soient ondulées et certains éléments comme les crochets des ardoises oxydés. Pour compléter le contrôle de l’état de la toiture, il surveille également la présence de mousse et de lichen afin de les éliminer. Pour votre information, l’âge de la toiture amène également à des travaux de rénovation. Dans ce cas, une toiture de plus de 40 ans doit être vérifiée tous les ans. Pour un toit d’une vingtaine d’années, un diagnostic doit être envisagé tous les deux ans. Par ailleurs, un toit de 10 ans environ doit être contrôlé tous les 10 ans.  
Il y a 3 ans et 321 jours

Le maire de Marseille travaille à un grand plan de rénovation des écoles avec Matignon

"On a parlé de la question compliquée des écoles de la ville et de la manière dont l’État va, avec la ville de Marseille, faire un grand plan de rénovation", a expliqué à l'AFP l'édile qui a rencontré mardi le chef du gouvernement pour une séance de travail."Le Premier ministre est extrêmement sensible à ces questions. C'est un engagement qui est pris puisqu'on a commencé à travailler sur le fond et sur la forme de ce qu'on va faire", a précisé l'élu qui avait déjà abordé la question en mars avec le président Emmanuel Macron."On a franchi une nouvelle étape et il appartient maintenant au chef du gouvernement de mettre tout cela en musique", a ajouté l'élu qui dit avoir également rencontré la ministre chargée des collectivités Jacqueline Gourault et le ministre en charge des comptes publics Olivier Dussopt."On a des réunions quasi-quotidiennement avec les services de l’État, Bercy, la DGFIP (délégation aux finances publiques) ou encore la caisse des dépôts", a précisé M. Payan, évoquant "un montage lourd et compliqué".Quelque 200 des 472 écoles de la ville seraient concernées par ce plan même si leurs situations sont différentes: "Il y en a qui sont en situation d'urgence absolue, d'autres en situation d'urgence, d'autres en situation critique, d'autres encore à rénover partiellement, d'autres à construire ou reconstruire", a détaillé M. Payan évoquant un budget de plus d'un milliard d'euros pour les dix premières années d'un plan "de longue haleine"."Ce chantier, c'est comme si on avait a reconstruire une ville de 20.000 habitants de A à Z et, en matière d'énergie, quand on aura rénové les écoles, on obtiendra une économie équivalente à la consommation d'une ville comme Forcalquier (5.000 habitants)", a-t-il souligné."Il y a plusieurs options sur la table sur la manière dont on va fabriquer un outil qui permette une vraie rénovation des écoles, quelque chose d'assez imaginatif, d'assez inédit", a expliqué le maire de Marseille selon qui "rien n'est encore arrêté".La nouvelle municipalité de gauche de Marseille a fait de la remise en état des écoles dégradées de la ville l'une des priorités de son mandat. Un programme de réhabilitation de cinq groupe scolaire (11 écoles) pour 85 millions d'euros, financé à 90% par l'ANRU (Agence régionale de rénovation urbaine), a été voté début avril dans son premier budget.
Il y a 3 ans et 321 jours

À partir de septembre 2021, le label rénovation d'Effinergie sera petit à petit remplacé

BAS-CARBONE. Créé en 2009, le label Effinergie Rénovation va être progressivement remplacé par le nouveau label BBC (Bâtiment basse consommation) Effinergie Rénovation à compter de la rentrée prochaine. Tour d'horizon de ce qui change et de ce qui ne change pas dans la nouvelle mouture.
Il y a 3 ans et 322 jours

Marseille : le maire annonce un "grand plan" pour la rénovation de 200 écoles

ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES. Le maire de Marseille Benoit Payan a annoncé, le 9 juin, préparer avec Jean Castex la mise en place d'un grand plan de rénovation de 200 écoles de la ville. Sur place, les architectes demandent que la procédure classique avec concours s'applique.
Il y a 3 ans et 323 jours

Pénurie de bois, de ferraille, de plâtre... pas facile de construire en 2021

"J'avais bien peur de ne pas pouvoir livrer mon client qui va construire une extension de maison individuelle cet été, alors j'ai anticipé la commande" explique Mikael Lopes, PDG du négoce de matériaux AP situé à Poigny en Seine-et-Marne, à une heure à l'est de Paris.Pour ses clients, candidats à la maison individuelle, Benoit Cuvelé, entrepreneur de maçonnerie à Douy-la-Ramée, à quelques kilomètres de là, résume la situation: "Ce n'est pas une année pour construire, ça va vous coûter plus cher et ça va durer plus longtemps."Car à l'exception des parpaings, "tout manque": bois, laine de verre, plaques de plâtre, ferraille, et même carrelages ou conduites d'eau et fenêtres en plastique PVC.Dans le réseau Tout Faire, qui approvisionne les artisans de la construction en France et en Belgique, les délais de livraison "se comptaient en jours avant le Covid, aujourd'hui ils sont en mois" ajoute M. Lopes. Et les prix s'envolent, d'entre 30% et 100% selon les matériaux, selon lui.Les États-Unis "achètent beaucoup de bois en Europe, plus cher et en gros volume du fait de la reprise économique là bas, et nous on manque de bastaings, de madriers, de dalles de plancher", dit-il.Côté ferraille, c'est la Chine qui rafle "tout l'acier", "alors que les Européens sont soumis à des quotas".Dans son hangar de stockage, où 200 artisans du bâtiment de la région de Meaux viennent s'approvisionner, les tas de bois s'amenuisent dangereusement."Normalement, ce stock correspond à 15 jours de réserve". Or, il va falloir qu'il tienne jusqu'à fin septembre: "les fournisseurs ne prennent même plus les commandes." M. Lopes avoue ne pas très bien savoir comment vont faire les entreprises du bâtiment pendant les gros mois de construction que sont juin et juillet.Chômage partiel sur les chantiers ?"S'il y a trop de ruptures d'approvisionnement, il va y avoir du chômage partiel" sur les chantiers, craint-il.Seule la crise financière de 2008 avait eu autant d'impact, mais pas de la même manière: "En 2008, on avait les matériaux et pas les chantiers. Là, on a les chantiers et pas les matériaux", résume l'entrepreneur Benoit Cuvelé.En ce moment, ses clients, des particuliers qui souhaitent bâtir une maison individuelle, n'ont que "deux semaines pour accepter un devis ou le refuser". "Au delà, on ne peut pas s'engager sur les prix", explique l'artisan.Les raisons de cette crise historique? Outre la razzia des achats internationaux, la baisse de la production de matériaux pendant la pandémie en raison des contraintes sanitaires dans les usines de fabrication, et les ruptures de chaînes logistiques."Il y a des pénuries de containers pour importer en Europe, ils sont tous pris d'assaut en Asie", indique à l'AFP Eric Quenet, directeur général de l'association PlasticsEurope qui regroupe les fabricants de plastiques européens.Le tout coïncide avec une forte augmentation de la demande, portée par le lancement de grands plans de rénovation ou de chantiers d'isolation thermique dans le cadre de plans de relance économique en Europe.Récemment, même les produits de base fabriqués localement, sans importation, comme les briques ou le béton ont subi des hausses de prix allant de 2% à 20%, souligne la Fédération européenne des négociants en matériaux de construction (UFEMAT).Elle veut néanmoins croire à "un changement drastique de situation à la fin de l'année et l'an prochain, lorsque les consommateurs vont recommencer à dépenser dans des activités de loisirs aux dépens de leurs investissements d'intérieur", selon une réponse écrite envoyée à l'AFP par ses deux dirigeants, Marnix Van Hoe et John Newcomb.Les grands groupes de matériaux, comme Saint-Gobain, ont profité à plein de l'engouement pour la construction et de l'envolée des prix, en affichant des résultats "record" au premier semestre.M. Lopes aussi avoue avoir eu une "excellente année" 2020, comme l'ensemble de son réseau, classé "commerce prioritaire" pendant la pandémie.
Il y a 3 ans et 323 jours

Matières premières : "On va accompagner le Bâtiment", assure Emmanuelle Wargon

CONJONCTURE. Rénovations énergétiques, constructions de logements, difficultés de recrutements, dispositifs d'aide... Les sujets n'ont pas manqué lors des États généraux de la construction organisés par la Fédération française du bâtiment ce 10 juin 2021 à Lyon. Il en est cependant un qui a cristallisé les inquiétudes : celui des difficultés d'approvisionnement. L'État assure qu'il sera aux côtés des professionnels.
Il y a 3 ans et 323 jours

Bonnes pratiques pour éviter la soufflante

L'Agence Qualité Construction (AQC) poursuit l'édition de ses rapports dans le cadre du dispositif REX Bâtiments performants. La VMC simple flux en rénovation est disponible. La VMC double flux suivra.
Il y a 3 ans et 323 jours

L'interdiction de remplacement de chaudières fioul suscite l'inquiétude et le mécontentement des foyers équipés

Alors que le décret fixant les modalités est attendu “très prochainement”, Hellio révèle les résultats d'une enquête réalisée conjointement avec FioulReduc, site internet indépendant de vente de fioul à prix bas, également auditionné pour le rapport du député. Conscient que ce changement va impacter bon nombre d'utilisateurs et soucieux de proposer à chaque ménage le système de chauffage le mieux adapté, l'acteur de référence de la maîtrise de l'énergie a souhaité s'intéresser au comportement des consommateurs de fioul ainsi qu'à leurs attentes. Cette étude, à laquelle 1.018 consommateurs de fioul ont répondu en ligne entre le 8 et le 26 mars 2021¹, dévoile que près d'1 consommateur de fioul domestique sur 2 souhaite conserver ce mode d'énergie pour se chauffer. De manière générale, le décret portant sur l'interdiction de remplacement de chaudières fioul suscite de l'inquiétude et du mécontentement chez 68% des consommateurs.Les principales dispositions déjà connues du décret relatif à l'interdiction des chaudières au fioul et au charbonEn novembre 2018, le Premier Ministre, Edouard Philippe, fixait l'intention de renouvellement de toutes les chaudières fioul d'ici 10 ans². Dans cet objectif et après une consultation publique en début d'année à laquelle Hellio a participé, la publication au journal officiel du texte définitif relatif à l'interdiction des chaudières au fioul et au charbon est attendue dans les semaines à venir.Ce décret vise les systèmes de chauffage utilisant des combustibles très fortement émetteurs en gaz à effet de serre. Cette interdiction porte sur l'installation d'équipements de chauffage dans les bâtiments résidentiels et tertiaires (écoles, commerces, hôpitaux…).Concrètement, à la mi-2022, il sera impossible de faire installer dans un logement ou une entreprise une nouvelle chaudière au fioul émettant plus de 250g de CO2 par kWh, soit l'intégralité des chaudières fonctionnant au fioul actuel 100% fossile. Il sera toutefois possible de faire réparer les équipements en place.Des exceptions sont prévues, notamment dans le cas d'une impossibilité technique de remplacement, ou lorsqu'il n'existe pas de solution de raccordement à des réseaux de chaleur ou de gaz.Le choix de rester au fioul guidé par la satisfaction de son équipement en placeSelon les résultats de l'enquête, le profil des consommateurs de fioul est le suivant : leur foyer est composé de 2,3 personnes en moyenne, ils sont en majorité retraités, avec un âge moyen de 61 ans. Le revenu moyen de leur foyer est de 37 343 € et ils dépensent en moyenne 1 632 € en fioul chaque année.Ces consommateurs apprécient le fioul avant tout pour son confort de chauffe (36%), sa simplicité dans la gestion au quotidien (27%) et sa fiabilité (20%). Selon eux cependant, le principal inconvénient du fioul est son prix variable à 36%. L'impact environnemental du fioul figure également parmi les inconvénients cités.Face à cette mesure réglementaire ne portant que sur les nouvelles installations, près d'un répondant sur deux déclare que cette interdiction ne va pas les pousser à changer d'énergie dans les 5 années à venir. La principale motivation invoquée par les consommateurs est le bon fonctionnement de leur installation avec 47% des réponses exprimées. Autre réponse significative, 17% répondent ne pas avoir les moyens de changer d'énergie de chauffage. Ils sont également 17% à déclarer que, selon leur situation (géographique, raccordement…), le chauffage fioul est la solution la moins coûteuse pour eux.“À l'heure actuelle, ma chaudière fonctionne correctement avec une révision régulière faite par un plombier. De plus, habitant à la montagne, je ne vois pas quel autre moyen de chauffage je pourrais adopter, l'électricité est trop onéreuse”, indique cet utilisateur du Puy-de-Dôme lors de l'enquête.Cette décision gouvernementale suscite de l'inquiétude pour 36% des consommateurs et du mécontentement pour 32% d'entre eux, comme en témoigne ce consommateur de Haute-Garonne : “J'ai bénéficié d'aides pour mettre une chaudière fioul à condensation. Cela paraît incohérent que cet équipement soit maintenant bientôt interdit.”Les perspectives de l'interdiction d'installation de nouvelles chaudières au fioulPour 15% des répondants se chauffant au fioul, l'interdiction d'installation de nouvelles chaudières au fioul va les pousser à changer d'équipement de chauffage, à plus ou moins court terme. Leur choix se porterait à 52% vers une pompe à chaleur, 32% pour une chaudière à granulés de bois et 12% pour une chaudière gaz.La possibilité d'utiliser du biofioul (fioul comportant des biocarburants afin de le rendre plus écologique en diminuant son taux de soufre et ses émissions de CO2) en remplacement du fioul suscite la curiosité d'une majorité de consommateurs (51%). Les réserves évoquées à ce sujet concernent la compatibilité de leur matériel, le surcoût lié à ce produit et son impact écologique.Les aides financières : un élément déclencheurAfin d'atteindre son objectif de changement de toutes les chaudières fioul dans les 10 prochaines années, le gouvernement français a mis en place plusieurs aides financières.Celles-ci semblent jouer un rôle déclencheur dans la volonté de changement de systèmes de chauffage des ménages. Sur les 15% de répondants déclarant vouloir changer de chaudière pour passer du fioul à une autre énergie, les aides financières actuelles représentent la plus grande motivation (41%).Pourtant, si ces dernières sont citées comme un outil essentiel dans la volonté de changement de mode de chauffage, 69% des consommateurs de fioul déclarant ne pas encore envisager le renouvellement de leur équipement au fioul souhaitent avoir davantage de moyens financiers et plus d'un tiers attendent plus d'informations et de conseils (28%).Rappel des aides au changement de chaudièreMaPrimeRénov'Cette aide publique permet de financer les travaux d'isolation, de chauffage, de ventilation ou d'audit énergétique d'une maison individuelle ou d'un appartement en habitat collectif. Les travaux doivent avoir été effectués par des entreprises labellisées RGE. Depuis le 1er octobre 2020, MaPrimeRénov' est accessible à l'ensemble des propriétaires, quels que soient leurs revenus, qu'ils occupent leur logement ou qu'ils le mettent en location. Son montant varie en fonction des niveaux de revenus classés en 4 catégories : bleu (ménages très modestes), jaune (ménages modestes), violet (revenus intermédiaires), rose (revenus élevés). Hellio est mandataire de l'Anah depuis juillet 2020.Le Coup de Pouce chauffageLes dispositifs “Coups de pouce” sont des primes financières forfaitaires allouées à la réalisation de travaux d'économie d'énergie en échange d'exigences de qualité et de garantie de performance énergétique. Créé par le Ministère de la transition écologique en janvier 2019, le dispositif “Coup de pouce Chauffage” aide les ménages à changer leur chaudière peu performante pour un équipement à haute performance énergétique ou utilisant des énergies renouvelables. Hellio, signataire de la charte d'engagement de ce “Coup de pouce” accompagne les ménages dans ces changements. Le “Coup de pouce Chauffage” est cumulable avec MaPrimeRénov' et l'éco-prêt à taux zéro.“Cette tendance conforte l'idée selon laquelle les aides financières sont un instrument essentiel des politiques publiques sur l'efficacité énergétique. Une visibilité sur le long terme de ces aides est indispensable à la fois pour les ménages et pour les professionnels de la rénovation énergétique. C'est particulièrement le cas pour les entreprises de fourniture de fioul dont l'activité va devoir être réorganisée. Outre cette stabilité, on dénote également un besoin d'écoute, d'information et de compréhension des citoyens des évolutions liées à la transition énergétique. Le remplacement des équipements fioul en 10 ans ne se fera pas sans les ménages qui veulent être conseillés, informés mais aussi libres dans le choix de l'énergie et de l'équipement ! Hellio revendique depuis plusieurs années une stabilité des aides financières, et développe les compétences de ses conseillers en rénovation énergétique dans cette perspective”, insiste Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques pour Hellio. “Après une phase de surprise et d'agacement face à des déclarations politiques et médiatiques parfois un peu stigmatisantes et imprécises, nos clients commencent à intégrer les mesures annoncées par le gouvernement. Une majorité considère cependant avec pragmatisme qu'il n'y a pas d'urgence à tout changer puisque leur chaudière fonctionne encore bien mais envisage volontiers une transition vers le biofioul. Ceux qui sont contraints ou décidés à quitter le fioul souhaitent aujourd'hui plus d'aides financières et un meilleur accompagnement pour ne pas sacrifier le confort et la simplicité qu'ils ont toujours connu avec le fioul”, résume Hervé Degrève, fondateur de FioulReduc.Pour télécharger l'étude complète : cliquez ici(1) - Méthodologie : FioulReduc et Hellio ont organisé conjointement une consultation auprès des 124.000 clients de FioulReduc répartis sur toute la France, à laquelle 1 018 personnes ont répondu en ligne entre le 8 et le 26 mars 2021.(2) - Carburants, 17 novembre, chauffage… Les annonces d'Édouard Philippe sur RTL
Il y a 3 ans et 324 jours

Avoir une belle toiture : pourquoi faire appel à un professionnel ?

Pour conserver un bon état général de sa maison, il est indispensable d’entretenir l’extérieur, ainsi que l’intérieur. Or, le nettoyage de la toiture est souvent négligé par beaucoup de propriétaires. Focus sur l’importance de prendre soin de sa toiture et les bonnes raisons de recourir à un expert. Pourquoi faut-il entretenir sa toiture ? Nettoyer la toiture de sa maison est indispensable pour assurer sa durabilité dans le temps. Avoir un toit au-dessus de sa tête consiste à bénéficier d’un abri. Cependant, la toiture est souvent négligée. Grâce au toit, l’intérieur de la maison est protégé (plafonds, murs, installations électriques, etc. ). De plus, il aide à préserver le confort thermique dans l’habitation. Outre le fait d’améliorer le confort des occupants toute l’année, la toiture réduit la consommation d’énergie en maintenant une température intérieure convenable. Par ailleurs, celle-ci doit toujours être entretenue, qu’elle soit en tuiles, en bois, en PVC, en zinc, en verre, en cuivre, en ardoises, etc. Après tout, il est préférable de l’entretenir régulièrement plutôt que d’effectuer une rénovation pouvant coûter très cher. Le toit est la partie la plus exposée aux agressions extérieures : pollution, intempéries, mousses, etc. Ces conditions favorisent l’apparition des mousses et lichens. Ces derniers le rendent moins résistant et participent à sa dégradation. Ainsi, il faut prendre soin de sa toiture pour prévenir la formation de moisissure sur le toit, mais aussi éviter les fuites et les dommages irréparables. En outre, le toit participe grandement à l’esthétisme d’une structure. Il faut savoir qu’une toiture en tuiles est plus sensible au développement des mousses et des lichens qu’un toit en ardoises. Si le fait de démousser sa toiture est essentiel, afin qu’elle reste propre et saine, il faut contacter un professionnel dès l’avènement des traces blanches ou noires. Pourquoi recourir à un professionnel pour l’entretien de sa toiture ? Pour un entretien régulier de son toit, le nettoyage doit s’effectuer au moins deux fois par an. Le meilleur moyen pour nettoyer sa toiture est lorsque le temps est sec. Le but est de prévenir les accidents. Plusieurs matériaux sont indispensables si l’on décide de le faire soi-même : une échelle, des gants, un produit anti-mousse, un nettoyeur haute pression, etc. Il faut également porter des chaussures non glissantes, ainsi que des vêtements larges et confortables. Cela étant, faire appel à un expert est le meilleur moyen d’éviter les accidents graves. Ce type de prestataire sait rester prudent face au danger, notamment lorsqu’il s’agit de travailler en hauteur. Aussi, ce professionnel garantit la propreté, l’étanchéité et la durabilité des toitures. Concernant le démoussage, la réalisation de cette opération nécessite l’usage des équipements spécifiques. En effet, ne pas enlever les taches noires ou blanches engendre la prolifération rapide des mousses. Toutefois, réussir à démousser sa toiture n’est pas à la portée de tout le monde. Ainsi, le technicien procède à un traitement hydrofuge anti-mousse pour éliminer les mousses et les lichens. Ce produit permet, en l’occurrence, de protéger le toit de l’humidité et prévenir les éventuelles fuites. Il existe de nombreuses sociétés de nettoyage de toiture à Blain, si besoin pour entretenir sa toiture.