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Il y a 3 ans et 127 jours

Le pilote ou driver, un élément déterminant pour optimiser le rendement des luminaires LED

Les pilotes de LED utilisent des techniques à découpage de tension et à modulation de largeur d’impulsions. Les dispositifs abaisseurs de tension fournissent le niveau de tension nécessaire à l’éclairage des LED reliées en série. Ces dispositifs disposent d’une self mémoire de courant ; en hachant la tension d’entrée on obtient la tension voulue pour l’activation des LED.Les LED nécessitent une alimentation capable de convertir le courant alternatif en tension continue, de réguler le courant traversant la LED pendant le fonctionnement et de protéger les LED des fluctuations de tension de ligne, telles que le ballast utilisé pour une lampe fluorescente. Les pilotes de LED peuvent être des types à tension constante ou des types à courant constant. Avec l'utilisation de ces pilotes électroniques, une variété de fonctions supplémentaires peut être intégrées dans le luminaire, l'intégration de tous les composants électroniques est une tendance contre l'utilisation decomposants discrets pour simplifier l'application. Les pilotes dotés d'une capacité de gradation peuvent modifier le flux lumineux sur toute la plage de 100 % à 5 à 10 %. Les pilotes dimmables peuvent tamiser les LED en réduisant le courant direct (réduction de courant constant CCR), par modulation de largeur d'impulsion (PWM) via une commande numérique ou par des méthodes plus sophistiquées comme DALI. La plupart des pilotes de gradation fonctionnent en utilisant la méthode PWM. Avec cette méthode, la fréquence peut atteindre quelques centaines de Hz à kHz, de sorte que la lumière LED semble être continue sans scintillement. L'électronique sensible du pilote est directement exposée aux effets de l'environnement, ce luminaire doit résister à tout moment. Il est donc important de connaître tous les facteurs qui peuvent influencer la fiabilité.Les exigences critiques pour les pilotes de LED sont en partie liées aux performances, en partie à la fiabilité :Attentes liées au rendement :Haute efficacité - Critique pour les économies d'énergieFonction de gradation - Améliore considérablement la fonction d'économie d'énergieAutres caractéristiques électriques (PFC, THD, Ripple)Attentes liées à la fiabilité :Haute fiabilité - Fondamentale pour minimiser les coûts de maintenanceLongue durée de vie - Compatible avec la durée de vie prévue des LEDMesure de la performanceLe pilote LED joue un rôle crucial dans le contrôle des performances de l'ensemble de l'appareil d'éclairage. La diversité des pilotes disponibles rend difficile le choix de la bonne solution, notamment en raison du fait que les fabricants fournissent des informations techniques de qualité différente. Les pilotes qui semblent parfaitement adaptés à première vue peuvent fonctionner de manière complètement différente dans des conditions particulières, donc sans connaître le comportement exact dans toutes les circonstances, il est difficile de comparer les produits. Pour pouvoir poser les bonnes questions au fabricant, il faut savoir comment spécifier les disques avec plus de précision pour obtenir les bonnes performances.Fiabilité : Durée de vie (LifeSpan) versus MTBFPar définition, la fiabilité est une probabilité que le produit remplisse la fonction attendue dans certaines conditions de fonctionnement pendant une période définie. La fiabilité est dépend du fonctionnement, des conditions et du temps attendus. Les exigences critiques pour les performances des pilotes LED sont le rendement élevé pour fournir suffisamment d'économies d'énergie, la fiabilité pour minimiser les coûts de maintenance, la longue durée de vie mesurable avec la durée de vie des puces LED et la fonction de gradation pour des économies d'énergie et de durée de vie supplémentaires. Habituellement, la fiabilité est quantifiée avec le MTBF, mais une compréhension correcte du MTBF est indispensable. En théorie, l'hypothèse selon laquelle un MTBF plus élevé signifie une fiabilité plus élevée est vraie, mais il n'y a pas de proportionnalité directe entre les deux nombres.Le temps moyen entre les pannes (MTBF) représente l'approximation statistique des heures cumulées pendant lesquelles un certain nombre d'unités doivent fonctionner avant qu'une panne puisse être attendue. Il ne représente pas la durée de vie prévue d'une unité donnée.La durée de vie d'un produit indique combien de temps un produit devrait survivre dans des conditions de fonctionnement normales.Si cette durée de vie est de 50 000 heures, la fiabilité des différentes solutions de pilotes MTBF peut être calculée :Il est bien visible que l'augmentation de 400 % ou du MTBF n'entraîne qu'une augmentation de 30 % de la fiabilité avec les mêmes attentes de durée de vie.Au début de la période de service, les défauts de production peuvent entraîner de défaillances précoces élevées, Le nombre de pannes commence à diminuer considérablement par la suite. L'intégrité de la conception, les tests de résistance et l'assurance qualité adéquate ont tendance à diminuer le nombre de défaillances précoces. Au cours de la période de vie utile, les défaillances se produisent dans un ordre aléatoire, mais le taux de défaillance est presque constant. C'est la période entre le début d'utilisation de l'appareil et le début de la phase d'usure. Ceci est déterminé par l'espérance de vie des composants utilisés dans l'assemblage de l'unité.Au fur et à mesure que les composants commencent à se dégrader, des problèmes surviennent à des taux croissants, principalement causés par la panne des composants électroniques soumis au vieillissement, aux contraintes électriques et thermiques. C'est la période où le MTBF calculé ne s'applique plus. Le MTBF n'est applicable que pendant la durée de vie normale du produit. Il peut arriver qu'un appareil avec 10 ans de MTBF s'use en 3 ans, personne ne peut prédire l'usure des composants de manière fiable. En général, les fabricants de composants de qualité ainsi que d'alimentations visent à avoir une durée de vie utile dépassant la durée de vie de conception.Mesures de fiabilitéTempérature de fonctionnementLa température à laquelle le pilote fonctionne affecte fortement sa durée de vie, c'est pourquoi une gestion efficace de la température est un point clé de la conception du luminaire.Habituellement, la température maximale du boîtier Tcmax est la limite pour donner une durée de vie garantie au pilote LED. Même s'il y a une protection thermique intégrée, elle est déclenchée bien au-delà de cette limite, par conséquent la durée de vie attendue du pilote chute considérablement, à moins que le concepteur du luminaire n'installe une protection de température externe.Condensateurs électrolytiques et autres composants critiquesLe composant le plus faible avec l'espérance de vie la plus courte détermine la durée de vie de l'ensemble du produit. Pour les alimentations, les condensateurs électrolytiques ont généralement la durée de vie la plus courte, de sorte que la durée de vie du pilote de LED AC/DC est normalement déterminée par la durée de vie des condensateurs en aluminium utilisés. Des capuchons longue durée doivent être utilisés pour assurer une longue durée de vie des pilotes de LED. Étant donné que la durée de vie des capuchons en aluminium double pour chaque diminution de 10 °C de la température de fonctionnement (règle d'Arrhenius), il est essentiel de minimiser la température de fonctionnement des condensateurs électrolytiques. Malgré ce fait, les taux de défaillance des pilotes de LED sont dominés par les dispositifs à semi-conducteurs, qui comprennent les principaux MOSFET, diodes, circuits intégrés de commande et optocoupleurs. En raison des règles de conception appliquées, les condensateurs en aluminium ne contribuent aujourd'hui qu'à une petite partie des taux de défaillance des pilotes, qui dépendent largement de la température de fonctionnement. En règle générale, le taux de défaillance d'un pilote de LED augmente de 25 à 40 % pour chaque augmentation de 10 °C de la température du boîtier.EfficacitéComme écrit précédemment, l'efficacité a un impact énorme sur la durée de vie. Moins l'auto- échauffement se produit dans le conducteur en raison des pertes thermiques, les composants sont moins soumis à des contraintes thermiques. La durée de vie typique d'un pilote de 150 W est augmentée d'environ 2,5 fois à mesure que l'efficacité du pilote passe de 85 % à 93 %.Le MTBF calculé d'un driver de 150 W augmente d'environ 90 % à mesure que l'efficacité du driver passe de 85 % à 94 %.Les soudures de jonctionLa fiabilité des soudures peut causer des problèmes en raison du cycle de température, qui provoque une dilatation thermique différente des matériaux à souder, donc un risque de fissures dans la soudure de jonction. Les contraintes mécaniques peuvent également provenir de l'utilisation de composants lourds ou de vibrations.Résumé des actions pour maximiser la fiabilité :Sélectionnez des composants de qualité, en particulier les principaux dispositifs à semi-conducteursRéduire la température de fonctionnement en améliorant l'efficacitéFournir suffisamment de marges de conception à tous les composantsSuivre des procédures de conception strictesConsidérations financièresEn plus de fournir des performances et une fiabilité élevée, les attentes financières doivent également être prises en compte et des fonctionnalités techniques supplémentaires doivent être impliquées ici.Le fait de pouvoir utiliser des pilotes connectés au même disjoncteur permet de réaliser des économies sur les coûts d'installation. Le nombre de pilotes LED est limité par des disjoncteurs à courant de déclenchement. Si tous les pilotes ont un courant d'appel optimisé, plusieurs peuvent être connectés en même temps sans problème au démarrage.Lors du démarrage d'un système d'éclairage à LED, un fort courant transitoire initial peut être maintenu, qui peut être plusieurs fois supérieur au courant nominal en fonctionnement normal.Typiquement, ces courants d'appel durent moins de 10 ms mais ils peuvent néanmoins déclencher le disjoncteur. Le courant d'appel est causé par la charge des condensateurs dans les alimentations des pilotes de LED ou parce que le flux magnétique ne s'est pas encore accumulé dans le transformateur de l'alimentation. La sélection de pilotes à régulation d’appels de charges est un moyen rentable, en particulier pour les solutions de modernisation simplifiant le câblage.ConclusionPour sélectionner le meilleur pilote LED en termes de durée de vie, de fiabilité, de performance et d'aspects financiers, plusieurs facteurs doivent être pris en compte. Il est difficile de comparer les spécifications des pilotes entre les fabricants, et il n'est pas conseillé de baser la décision sur le coût d'achat pur, car cela élimine trop de facteurs de décision, qui peuvent avoir un rôle important sur les performances réelles. Nous espérons qu'en clarifiant les facteurs ci-dessus, le concepteur aura une meilleure chance de faire une sélection exacte. MeanWell, Philips, Inventronics, Osram, Turful, Sosen, Moso… proposent une vaste gamme de pilotes LED intérieurs et extérieurs. Comme la plupart des applications d'éclairage LED sont justifiées sur la base d'économies d'énergie et de coûts de maintenance réduits, nous nous concentrons en conséquence sur la fourniture de produits à haute efficacité et longue durée de vie. Ces marque leader proposent des Pilotes LED avec un rendement jusqu'à 95 %, un facteur de puissance jusqu'à 0,99, une protection robuste contre la foudre et des niveaux d'étanchéité IP67. Ces produits sont conformes aux réglementations de sécurité mondiales et aux normes de compatibilité électromagnétique et disposent d'une protection contre les surtensions, les surintensités et les surchauffes. Ils sont largement utilisés pour les lampadaires LED, les éclairages de tunnel et l'éclairages d’atelier, locaux industriels, chantiers, zones de stockages, parking, aire de loisirs, terrain de sport et stades.Les drivers de la gamme NOVETI des série SFL, HFL, XFL utilisent des condensateurs électrolytiques spéciaux à longue durée de vie spécifiés sur une durée de vie « LS » de 50 000 heures de -40°à +85°C. La régulation de sortie de courant à faible ondulation crée une lumière stable sans scintillement et une gradation en douceur pour les modèles équipés d’une option dimable 1-10V . La conception thermique autorégulée permet une garantie jusqu’à 5 ans.Le pilote LED représente 80% de la fiabilité d’un luminaire LED. Au-dessous d’une certaine qualité il ne peut plus offrir au luminaire l’uniformité, le rendement et une fiabilité optimum.
Il y a 3 ans et 128 jours

Ce qui va changer en 2022 pour les territoires et les collectivités territoriales

Suppression de la taxe d'habitation et réforme des indicateurs financiers des dotations aux collectivités territorialesD'ici à 2023, les foyers exonérés de taxe d'habitation vont passer de 80% à 100% pour les résidences principales. Pour 2022, les 20% de foyers qui ne bénéficient pas de cette mesure recevront toutefois une exonération de 30% sur leur taxe d'habitation. Face à cette perte, les collectivités locales sont également intégralement compensées via de nouvelles ressources depuis 2021 :Les communes perçoivent la part de taxe sur les propriétés bâties qui jusqu'à maintenant étaient perçues par les départements. Un coefficient correcteur a été instauré afin de neutraliser les écarts de compensation liés à ce transfert.Les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI ) à fiscalité propre se voient attribuer une part de TVA à la place du produit de taxe d'habitation.Pour les départements, la perte de la taxe transférée aux communes est compensée par une fraction de TVA. La loi de finances pour 2022 a adapté en conséquence l'ensemble des indicateurs financiers utilisés pour la répartition des dotations de l'Etat et des mécanismes de péréquation (potentiel fiscal et financier, effort fiscal, coefficient d'intégration fiscale). Elle intègre en outre de nouvelles ressources aux indicateurs financiers communaux, afin de renforcer leur capacité à refléter la richesse relative des collectivités. Une correction est prévue afin de neutraliser complètement les effets de ces réformes en 2022 sur le calcul des indicateurs, puis d'en lisser graduellement les effets jusqu'en 2028. Ainsi, la répartition des dotations ne sera pas déstabilisée et intégrera progressivement les nouveaux critères.Le déploiement continue pour la réforme du fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA) La loi de finances pour 2021 a acté l’automatisation progressive du FCTVA à compter du 1er janvier 2021. Son automatisation se traduit par un remplacement progressif de l'examen anciennement manuel des dossiers de demande de remboursement envoyés aux préfectures par un calcul automatique via une nouvelle application dédiée basée sur les dépenses imputées sur un ensemble de comptes éligibles. On peut donc y voir une simplification pour les collectivités qui seront allégées du travail de transmission de dossiers papiers spécifiques mais également une modernisation du travail des agents de préfecture en charge de l'application de ce dispositif. Cette automatisation concerne déjà aujourd'hui certaines catégories de collectivités et d'établissements de coopération intercommunale à fiscalité propre et va concerner dès 2022 toutes les collectivités et les groupements qui ont participé au plan de relance de 2009-2010. L'automatisation concernera toutes les entités éligibles en 2023.Prorogation de la géographie prioritaire et des dispositifs de soutien aux territoires en difficulté Cette prorogation d'une année supplémentaire des contrats de ville et de huit dispositifs zonés de soutien du développement économique et de l’emploi dans les territoires qui arrivent à échéance le 31 décembre 2022 concernent : les quartiers prioritaires de la ville (QPV ), les zones de revitalisation rurale (ZRR ), les zones franches urbaines-territoires entrepreneurs (ZFU-TE), les zones d’aide à finalité régionale (AFR), les zones d’aide à l’investissement des petites et moyennes entreprises (ZAIPME), les bassins d’emploi à redynamiser (BER), les bassins urbains à dynamiser (BUD), les zones de développement prioritaire (ZDP).L'ensemble de ces zonages concernerait près de 60% des communes de France. De plus, la liste des communes classées en zone de revitalisation des centres-villes (ZRCV) fixée par l’arrêté du 31 décembre 2020 sera actualisée au 1er janvier 2022 afin de prendre en compte les opérations de revitalisation de territoire (ORT ) signées en 2021.En 2022, la nouvelle carte des aides à finalité régionale (AFR) 2022-2027 pour les départements et régions d'outre-mer et la collectivité de St Martin va rentrer en vigueurÀ l'intérieur des AFR, la France est autorisée à octroyer des aides publiques à l'investissement et à l'emploi des entreprises par la Commission Européenne. Le but du zonage est donc de renforcé le soutien public apporté au profit des entreprises présentes dans des territoires en difficulté. Les DROM et la collectivité de Saint-Martin vont être ajoutés à la carte actuelle en vigueur depuis 2014, conformément à la Commission Européenne du 19 avril 2021. Pour la carte métropolitaine, issue des propositions des régions avec l'aide de l'État et des collectivités territoriales, elle entrera en vigueur dans les premiers mois de 2021, une fois validée par la Commission.La mise en place d'un hébergement le week-end pour les jeunes intégrant l'EPIDEL'Etablissement public d'insertion dans l'emploi (EPIDE) va progressivement offrir à ses jeunes volontaires des capacités d'hébergement le week-end alors que les centres n'étaient jusqu'à présent ouverts qu'en semaine. L'allocation qu'ils perçoivent durant leur séjour sera par ailleurs revalorisée en 2022.
Il y a 3 ans et 128 jours

Isolant performant en 280 mm d’épaisseur

L’isolant RT PLUS 035 est un composant du Système RT PLUS COMBLES proposé par Knauf Insulation. C’est le premier isolant en laine minérale de verre en lambda 35 permettant de valoriser la résistance thermique de la lame d’air dans le calcul du Up paroi et permettant donc d’atteindre une haute performance thermique. Certifié RT2012 et conforme RE2020, il permet d’atteindre une performance thermique R 8,20 m2.K/W en une seule couche d’isolant et R 10.05 m2.K/W en combinaison avec une première couche d’isolant entre chevrons de type KI FIT 032 (60 mm). RT Plus propose un gain de productivité jusqu’à 25% grâce à sa membrane intégrée : un système innovant qui permet de réaliser l’isolation thermo-acoustique et le traitement de l’étanchéité à l’air et à la vapeur d’eau en une seule opération..   Cet article Isolant performant en 280 mm d’épaisseur est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 132 jours

Fabemi, acteur engagé dans l’écologie industrielle et les territoires

La démarche consiste à combiner fabrication de blocs béton bas carbone, économie circulaire et savoir-faire industriel du Groupe. Les blocs béton isolants Fabtherm® sont l’exemple même de l’engagement de l’entreprise dans l’écologie industrielle Made in France, et du développement d’innovations produits orientées clients, capables de répondre aux enjeux d’aujourd’hui et surtout de demain. De la fabrication au recyclage en fin de vie, les blocs béton Fabemi présentent une très faible empreinte carbone grâce à une politique de production-distribution locale, des choix forts d’approvisionnements au plus proche des usines et un procédé de fabrication sans cuisson avec un séchage naturel. Le transport des produits Fabemi sur une zone moyenne de 200 km autour des sites de production participe à la maîtrise de l’impact environnemental du Groupe. À l’échelle nationale, les implantations stratégiques de Fabemi permettent de réduire, voire de supprimer les livraisons/stockages/relivraisons et d’optimiser au maximum le transport des produits, majoritairement réalisé par la route.Un très faible impact carbone par nature Le Groupe Fabemi, entreprise familiale créée en 1961 à Donzère (Drôme), propose une offre globale de produits préfabriqués en béton pour les domaines suivants : Gros Œuvre, Voirie & Réseaux, Terrasse & Jardin. Fort de 60 ans d’expérience, Fabemi a su s’adapter pour proposer des produits préfabriqués performants et toujours conformes aux dernières réglementations. Les blocs isolants Fabtherm®, par exemple, contribuent à réduire l’empreinte carbone des bâtiments de l’ordre de 4 à 8 % par rapport à d’autres solutions constructives de référence sur le marché, permettant ainsi la réalisation d’ouvrages conformes au critère C de la RE2020 et de ses futurs seuils de 2025 et 2028. De plus, les géométries des blocs béton Fabemi sont optimisées pour faciliter leur mise en œuvre, tout en réduisant l’utilisation de matières premières (alternance cloison/creux). Les capacités isolantes peuvent être renforcées par une âme en mousse minérale isolante. C’est le cas des blocs isolants Fabtherm® Air Fabemi, dotés d’une mousse 100 % minérale qui leur donne une résistance thermique exceptionnelle (deux à huit fois plus isolants que des blocs traditionnels). Cette solution naturelle permet de construire tout en isolant, sans impacter le poids carbone de la façade, ce qui fait gagner du temps sur le chantier et apporte un gain de surface habitable. Les blocs béton Fabemi disposent de Fiches de Déclarations Environnementales et Sanitaires (FDES). Des données vérifiées et disponibles sur INIES qui permettent de calculer la contribution des produits, développés et fabriqués par le Groupe Fabemi, à l’impact environnemental de l’ouvrage à construire. Entièrement recyclables, les blocs béton Fabemi n’ont pas besoin d’être triés à l’issue de la déconstruction, les déchets gravats n’appelant aucune manipulation particulière. Après la démolition des bâtiments, ils deviennent recyclables à l’infini et revalorisables dans de nouveaux produits, en se substituant à une partie des granulats.Recyclage et revalorisation des bétons Au-delà de la production et la construction en circuit court, privilégiées en raison de l’impact des coûts de transport, le recyclage du béton et des déchets liés au bâtiment est devenu un enjeu majeur pour les industriels. Les rebus de fabrication de Fabemi, même dans de faibles proportions, représentent une source potentielle de granulats recyclés que l’entreprise envisage de réemployer en les réintégrant directement dans la fabrication de ses produits. Le Groupe encourage également la revalorisation des bétons issus de la déconstruction. Ainsi, Fabemi s’organise, avec le soutien de la Fédération de l’Industrie du Béton (FIB), afin de répondre à ses obligations liées à la Responsabilité Élargie du Producteur (REP). Le dispositif de REP implique que les acteurs économiques (fabricants, distributeurs, importateurs) sont responsables de l’ensemble du cycle de vie des produits qu’ils mettent sur le marché, de leur éco-conception jusqu’à leur fin de vie. Les filières REP permettent d’organiser la prévention et la gestion des déchets pour certains types de produits. L’objectif est non seulement de traiter les déchets produits, mais aussi de les prévenir en agissant sur l’ensemble du cycle de vie des produits.
Il y a 3 ans et 138 jours

Deux associations de commerçants s'inquiètent de l'augmentation des loyers

L'indice des loyers commerciaux (ILC), sur lequel sont indexés les baux à leur date d'anniversaire ou en début d'année, a en effet augmenté de 3,46% au troisième trimestre, par rapport à la même période l'an dernier.L'indice est calculé en fonction de trois paramètres: l'évolution des prix à la consommation, celle des prix de la construction neuve et celle du chiffre d'affaires du commerce de détail, qui comprend aussi bien les ventes en magasin que sur internet. Dans un contexte d'inflation, l'ILC augmente donc logiquement.Mais dans le même temps, beaucoup de boutiques, en particulier dans certains secteurs comme l'habillement, sont confrontées à une baisse de la fréquentation et de leur chiffre d'affaires depuis le début de la crise sanitaire. Sur la période de janvier à novembre, l'activité des magasins du commerce spécialisé a chuté de 11% par rapport à 2019, estime Procos."Dans ces conditions, l'Alliance du Commerce et Procos demandent qu'une solution soit trouvée dans l'urgence avec les propriétaires bailleurs et l'Etat pour que les commerçants n'aient pas à supporter des hausses de loyer élevées en 2022", déclarent les deux fédérations dans un communiqué commun.Le mode de calcul de l'ILC est critiqué par de nombreuses associations de commerçants ainsi que par le Comité national des centres commerciaux (CNCC) qui représente les commerçants et les bailleurs. Ils lui reprochent notamment de prendre en compte le chiffre d'affaire de certains acteurs présents uniquement en ligne, comme Amazon."Le sujet a été évoqué pendant les Assises du Commerce, on ne sait pas s'il va être repris" par le gouvernement, a indiqué à l'AFP Gontran Thuring, délégué général du CNCC.En attendant, Procos et l'Alliance du Commerce demandent un gel de l'ILC "ou au moins un abattement important", souligne Emmanuel Le Roch, délégué général de Procos. Autrement, les fédérations craignent que le poids des loyers empêche les commerçants de faire des investissements nécessaires et qu'il ait des conséquences sur l'emploi voire mène à des fermetures de magasins.De son côté, le CNCC ne soutient pas cette proposition : "dans une conjoncture inflationniste généralisée, il n'y a pas de raison qu'un indice soit gelé et pas le reste", soutient Gontran Thuring.
Il y a 3 ans et 139 jours

DPE : "Dans 50 à 60% des cas, le diagnostiqueur devra retourner sur place"

PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE. Pour les professionnels du diagnostic de performance énergétique (DPE) le montant de l'indemnisation qu'ils recevront pour refaire le calcul de l'étiquette énergétique des logements considérés comme passoire avant que ne soit corrigée la méthode du nouveau DPE, est trop faible, car dans la majorité des cas, une nouvelle visite sur place sera nécessaire.
Il y a 3 ans et 140 jours

Bilan du Projet SEREINE : une méthode simple et rapide pour évaluer la performance énergétique d'une maison individuelle

Alors que les recherches vont se poursuivre jusqu’en 2024, dans le cadre de SEREINE 2, au sein du programme PROFEEL 2, l’équipe projet a réuni toute la filière de la construction et de la rénovation, le 16 décembre 2021, pour présenter son bilan final. Plus de 100 professionnels du bâtiment, bureaux d’études, maîtres d’ouvrage et opérateurs ont été conviés, à distance, aux 2 présentations et 2 tables rondes sur ces outils inédits, leurs enjeux, leur apport, leur mise en œuvre et leur avenir.Deux solutions inédites pour évaluer la performance énergétique réelle d’un bâtimentUn enjeu, deux outils et objectif atteintsPour objectiver la qualité des travaux de rénovation ou de construction et les gains en efficacité énergétique, le projet SEREINE a développé avec succès deux solutions inédites pour la maison individuelle neuve ou rénovée : une méthode pour mesurer la performance thermique de l’enveloppe de la construction dans des délais records et une application pour évaluer la performance énergétique de tous ses systèmes de chauffage, climatisation, eau chaude sanitaire, ventilation et éclairage.Pour Philippe Estingoy, Directeur général de l’Agence Qualité Construction : « Malgré la crise sanitaire qui a fortement ralenti les expérimentations sur le terrain, nous avons atteint nos objectifs. La mesure de la performance de l’enveloppe peut se faire aujourd’hui en 24 h, ce qui est unique au monde et les outils de mesure ont été optimisés pour que les opérateurs puissent les utiliser facilement. Quant à l’application interactive qui permet d’évaluer tous les systèmes, elle est aujourd’hui accessible à tous, en téléchargement, et les non-qualités y sont listées par ordre de gravité, ce qui permet de les corriger. Nous avons ainsi relevé plusieurs grands défis scientifiques et nous allons pouvoir développer encore plus cette performance avec SEREINE 2 ».Pour Pierre Oberlé, Responsable de tâches, contributeur technique de SEREINE et Expert Performance énergétique du bâtiment à l’INES : « Au vu des enjeux climatiques inédits, nous avons la responsabilité de faire des bâtiments réellement performants : le projet SEREINE y a contribué et va continuer à le faire, en apportant aux professionnels du bâtiment de nouveaux outils de caractérisation de la performance réelle de l’enveloppe comme des systèmes ».C’est à ce titre que SEREINE a été le projet le plus stratégique des 9 projets du Programme d’innovation PROFEEL. Doté d’un budget de 5 millions, sur 3 ans (2019-2021), il a embarqué toute la filière de la rénovation énergétique, c’est-à-dire ceux qui conçoivent et font les travaux (entreprises, artisans, bureaux d’études et architectes) mais aussi ceux qui leur passent commande, à savoir les maîtres d’ouvrage (bailleurs sociaux, copropriétés et particuliers) et enfin les opérateurs de mesure qui les évaluent.SEREINE enveloppe : une gamme simple et fiable pour mesurer la performance thermique d'une maison en 24h ou 48hUne mesure en 24 h ou 48 h selon le type d’isolationSEREINE est une gamme simple de méthodes opérationnelles permettant de mesurer de façon fiable la performance thermique réelle d’une maison neuve ou rénovée dans des délais acceptables. Les travaux conduits par l’équipe projets ont permis de réduire ce délai à 24 h pour les maisons isolées par l’intérieur et 48 h pour celles isolées par l’extérieur. Lorsque la température extérieure est inférieure à 8 °C. Au-delà, les durées sont multipliées par deux. La mesure reste bien entendu impossible en cas de canicule ou de vents importants.Pour Stéphanie Derouineau, coordinatrice scientifique et technique de SEREINE, Directrice adjointe de la direction Énergie Environnement au CSTB : « SEREINE propose aujourd’hui une gamme complète de protocoles pour la mesure du niveau d’isolation thermique des maisons individuelles. Une gamme qui se décline en fonction du type d’isolation et de la saison. La mesure est ainsi accessible à une très large part des marchés de l’habitat individuel, qu’il soit neuf ou rénové. »Une mise en œuvre simple et rapide grâce à du matériel optimiséLe déroulement d’une mesure SEREINE est simple. L’opérateur, préalablement formé, doit dans un premier temps préparer sa campagne en ligne. Pour ce faire, il documente les caractéristiques du logement et définit l’emplacement des capteurs. Une fois sur place, dans la maison vidée de ses occupants, il obstrue toutes les ouvertures, éteint les systèmes énergétiques à demeure, installe le matériel, puis lance le chauffage et la mesure. Un algorithme très élaboré génère alors des modèles numériques adaptés à chaque type de bâti, et calcule à partir des mesures réalisées le coefficient de déperdition énergétique.Pour que tous les opérateurs puissent s’approprier rapidement ce protocole, le kit de mesure a été optimisé et son volume réduit. Il suffit désormais d’un smartphone pour préparer, lancer et suivre la mesure à distance.À l’extérieur, le nombre de capteurs a été réduit de 10 à 3 et la sonde d’irradiation a été supprimée au profit de données météorologiques, récupérées automatiquement. À l’intérieur, pour chaque pièce de la maison, l’opérateur dispose désormais d’un module de 13 x 20 x 30 cm contenant un chauffage avec ventilateur intégré et une sonde de température sur perche télescopique. Le nombre de ces modules a été porté de 7 à 10 pour pouvoir équiper toutes les pièces de certaines grandes maisons.Pour Rémi BOUCHIE, Contributeur technique de SEREINE, Chef de division au CSTB : « Notre priorité était de faciliter l’utilisation du kit et de la rendre la plus fluide possible, pour que les opérateurs se l’approprient intuitivement. Grâce à leurs retours d’expérience, nous avons pu à la fois réduire son encombrement et simplifier sa mise en place, tout en préservant la fiabilité de la mesure. Son installation se fait aujourd’hui beaucoup plus rapidement, ce qui réduit le coût humain d’intervention sur site. »Des indicateurs visuels accessibles à tousQu’il s’agisse d’une maison neuve ou rénovée, le résultat de la mesure est exprimé en Watt/Kelvin, accompagné d’un intervalle de confiance. Mais pour être plus concret et accessible à tous, il est interprété de façon graphique. En cas de rénovation, SEREINE positionne la maison par rapport à l’échelle isolation du nouveau DPE avec le même code couleur. Pour le neuf, SEREINE affiche un feu tricolore qui matérialise l’écart entre la performance mesurée et la performance calculée lors de la conception. Lorsque le feu est vert, la performance attendue a été atteinte. S’il est rouge, c’est qu’elle n’est pas au rendez-vous.SEREINE systèmes : une application interactive pour évaluer la performance énergétique de tous les systèmes de la maisonUne application mobile pour évaluer tous les systèmesContrairement à l’enveloppe, dont la performance peut être mesurée, les systèmes font l’objet d’une évaluation qualitative qui consiste à vérifier que les bonnes pratiques de conception, de mise en œuvre et de réglage ont été respectées, à travers près de 200 vérifications sur 60 systèmes différents. Pour ce faire, l’équipe SEREINE, a conçu une application mobile couvrant les principaux équipements de chauffage, eau chaude sanitaire, ventilation, rafraîchissement et éclairage. Cette solution est aujourd’hui la seule qui couvre tous les systèmes énergétiques d’un bâtiment de façon exhaustive.Une évaluation en deux tempsRépartie sur deux demi-journées, cette évaluation se déroule en 2 étapes. Un audit documentaire au cours duquel l’opérateur recueille les documents, précise la configuration et vérifie des éléments de conception, à partir des informations disponibles. Et un audit sur site, avec ou sans occupants, durant lequel il met à jour la configuration à partir de ce qu’il constate sur place, puis vérifie la bonne installation et le réglage des équipements. Cette étape passe par des constats visuels et des mesures.Téléchargeable depuis le 16 décembre, l’application SEREINE Systèmes a été conçue pour être la plus intuitive possible et faciliter la vie des opérateurs. Pour ce faire, l’équipe projet s’est projetée dans un maximum d’utilisations possible, afin de concevoir un outil flexible qui s’adapte aux différents modes opératoires des auditeurs. Ils peuvent réaliser l’audit à leur rythme et dans l’ordre qu’ils veulent, sur tablette, smartphone ou ordinateur et ce même sans être connectés à un réseau.Des indicateurs tournés vers l’actionUne fois l’audit terminé, l’application génère un rapport automatique avec une synthèse et des résultats détaillés. Parce que certaines informations peuvent manquer ou parce que certaines vérifications peuvent avoir été impossibles à effectuer, la synthèse présente tout d’abord un taux de complétude, exprimé en %. Ce taux indique le niveau de représentativité de l’évaluation.Tournés vers l’action, les indicateurs qui suivent se présentent sous la forme d’une liste de défauts, classés par ordre de gravité, comme dans un contrôle technique automobile. Avec des défauts dits critiques, des défauts majeurs et des défauts mineurs. Ce qui permet de visualiser les problèmes en un clin d’œil.Les résultats détaillés retracent quant à eux toutes les vérifications faites, qu’il y ait un défaut ou pas. Avec, à chaque fois, ce qui a été observé, la réponse de référence ainsi que les éventuels écarts, leur cause et leur incidence.SEREINE 2Compte tenu de ces résultats prometteurs et des nombreuses pistes qui se dessinent, SEREINE va être reconduit pour 3 ans (2022-2024). Doté d’un nouveau budget de 5 millions €, SEREINE 2 se déploiera toujours au sein du programme PROFEEL qui sera lui aussi prolongé.Pour Aurélien LOPES, porteur de projet SEREINE à l’AQC : « L’objectif est de massifier les expérimentations sur l’enveloppe comme sur les systèmes et, pour SEREINE Enveloppe, de réduire encore le temps de mesure, d’identifier les non-qualités et de finaliser la méthode pour le collectif. Pour SEREINE Systèmes, il s’agira de finaliser et nourrir la plateforme de données ouvertes ».
Il y a 3 ans et 141 jours

Qui sont les acheteurs immobiliers français en 2021 ?

Cette étude prend en considération tout type de projet : achat de résidence principale, secondaire et investissement locatif.Pour Pierre Chapon, président de Pretto : "L'année 2021 est exceptionnelle à bien des titres : tirée par une envie de changement des Français, elle a vu une production de crédit sans précédent, résultat d'un niveau record de transactions immobilières. Face à cette demande très soutenue, les assouplissements accordés en début d'année par le HCSF ont aussi joué leur rôle dans la réalisation des projets, les primo-accédants n'étant pas en reste".Dans ce contexte, Pretto a souhaité dresser le portrait-robot des acheteurs français en 2021, que ce soit pour l'achat de résidence principale, secondaire ou la réalisation d'un investissement locatif. L'étude s'intéresse également au profil de l'acheteur parisien, qui diffère sur de nombreux points (revenus, apport, prix du bien...).Un apport en hausse de 5% pour l'achat de résidence principaleEn 2021, les acquéreurs de résidence principale ont en moyenne 34 ans et sont locataires à 70%. Ils achètent seuls à 54% et gagnent en moyenne 3.700€. Leur apport représente 16% du prix du bien, soit 44.600€ pour un achat de 268.000€. Leur taux d'endettement est supérieur à 35% dans 25% des cas, et 45% de ces acheteurs ont entre 20.000 et 40.000€ de revenus nets annuels.Pour Pierre Chapon, président de Pretto : "L'achat de résidence principale a tiré le marché en 2021, les Français étant à la recherche de plus de confort dans un contexte de crise sanitaire. L'apport demandé a augmenté de 5% par rapport à 2020, mais cela ne signifie pas que la surface achetée est identique, les prix immobiliers ont augmenté. Les ménages doivent aussi ajuster leur projet en conséquence."Du côté des acheteurs parisiens, l'apport est pratiquement 2 fois plus élevé (81.000€) pour un bien de 397.000€ en moyenne, et des revenus mensuels nets de 5.000€. Les acquéreurs ont en moyenne 33 ans, sont locataires dans 75% des cas, et emprunteurs seuls à plus de 50%.70% des primo-accédants sur le marché des résidences principalesCadres à 38%, les primo-accédants, qui représentent 70% des acheteurs de résidence principale en 2021, sont 52% à acheter en couple. Le prix du bien est de 264.000€ en moyenne, pour un salaire mensuel net de 3.800€ et un apport de 43.000€. Pour moitié avec des revenus nets de moins de 40.000€ annuels, leur taux d'endettement est compris entre 30 et 35% dans 40% des cas, et dans 21% des cas, leur taux d'endettement dépasse 35%.Pour Pierre Chapon, président de Pretto : "La moitié des primo-accédants est issue de la classe moyenne (revenus jusqu'à 40 000€ par an). L'assouplissement du HCSF a clairement bénéficié à ces ménages qui ont pu devenir propriétaires cette année, sans compter les taux bas qui ont favorisé tous les profils d'emprunteurs. Les banques restent aussi particulièrement vigilantes à privilégier l'achat de résidence principale pour cette catégorie d'emprunteurs, notamment grâce à leur marge de manœuvre."L'investissement locatif profite aux revenus élevésEn dépit de l'amour continu des Français pour la pierre, obtenir un financement pour un investissement locatif est de plus en plus difficile. Ainsi, la finançabilité de ces projets ne retrouve pas ses niveaux de 2019 : 55 points en 2021, contre 59 points en 2019. A l'inverse, la finançabilité globale a gagné 1 point, tirée par la bonne santé du crédit immobilier destiné aux résidences principales.Pour Pierre Chapon, président de Pretto : "La fin du calcul différentiel, qui avantageait grandement les investisseurs ayant déjà un crédit, impacte les possibilités de financement. Un projet sur deux ne peut aboutir. Les conditions se sont durcies et il faut répondre aux attentes des banques sous tous les aspects : apport, épargne résiduelle, taux d'endettement..."En 2021, l'investisseur locatif, 38 ans, est seul à 54%. Avec un revenu mensuel de 4.900€, il achète un bien principalement dans l'ancien de 200.000€ en moyenne et présente un apport de 33.000€ - soit 17%. A noter que l'apport qui avait déjà bondi de 25% entre 2019 et 2020, continue d'augmenter : +10% cette année.74% des dossiers présentent un taux d'endettement inférieur à 35%, contre 26% au-delà. Les investisseurs locatifs sont avant tout propriétaires (54%), contre 30% de locataires, de plus en plus intéressés par ce type de placement, en particulier pour les locataires parisiens. Cette catégorie d'investisseurs privilégie des villes comme Marseille, Lille, Toulouse, Nantes ou encore Bordeaux.A Paris, l'investisseur locatif, cadre dans 67% des cas, est célibataire à près de 70%. Il dispose d'un apport moyen de 37.000€ pour un bien de 225.000€.La PACA, région n°1 pour une résidence secondaire en 2021L'attrait pour les résidences secondaires ne s'est pas démenti en 2021 : la finançabilité a bondi de 10 points entre 2020 et 2021, passant de 45 à 55, preuve que les banques ont traité de nombreux dossiers. Sans surprise, les acquéreurs de résidence secondaire sont plus âgés : 45 ans en moyenne. Ils achètent à 2 dans 62% des cas un bien de 212.000 €. L'apport est de 63.000€ (contre 60.000€ en 2020) et les revenus nets mensuels sont de 6.200€. 50% des acheteurs présentent des revenus au-delà de 60.000€ nets annuels. Parmi les régions les plus prisées figurent la PACA (14%), l'Occitanie (13%) et l'Auvergne-Rhône-Alpes (12%).A titre de comparaison, l'acheteur de résidence secondaire parisien a 41 ans et est en couple. Cadre, son foyer gagne 7.200 € nets mensuels, avec un apport de 68.000 € pour un bien à 256.000 €. Il est propriétaire dans 46 % des cas et présente un taux d'endettement de moins de 35% à 70%. Les Parisiens visent l'Ile-de-France (18%), la Normandie (16%) et la région PACA (11%) pour l'achat de leur résidence secondaire.Pour Pierre Chapon, président de Pretto : "Depuis le 1er confinement en 2020, les demandes de résidence secondaire ont explosé, facilitées par l'essor du télétravail. En conséquence, certains marchés immobiliers sont tendus : l'offre de biens est rare, voire inexistante, et les prix se sont envolés. Il faudra attendre 2022 pour assister à une possible accalmie."
Il y a 3 ans et 145 jours

L'audit énergétique pour la vente de logements entrera en vigueur le 1er septembre

La mesure, initialement prévue au 1er janvier, doit rendre obligatoire l'audit énergétique en cas de vente d'une maison classée G ou F - dites "passoires énergétiques" - après un diagnostic de performance énergétique (DPE)."La ministre a décidé de reporter l'entrée en vigueur de la mesure au 1er septembre 2022, laissant ainsi le temps nécessaire à la filière pour se préparer, garantir la qualité de la réalisation des audits énergétiques et éviter de ralentir des ventes de logements", a expliqué le ministère dans un communiqué.Les vendeurs de biens diagnostiqués F et G n'auront donc pas à produire d'audit pour les actes signés avant cette date.Les logiciels et les formations nécessaires pour les professionnels devant réaliser ces audits seront déployés "au cours du deuxième trimestre 2022", ajoute le ministère.Le report doit notamment permettre d'établir une cohérence entre l'audit en cas de vente de passoires énergétiques et le nouveau DPE, dont la version définitive n'a été mise en place qu'à partir de novembre, après quelques péripéties liées à des anomalies dans la méthode de calcul, avait expliqué le ministère à l'AFP la semaine dernière, lorsque l'entourage de la ministre Emmanuelle Wargon avait confirmé l'ajournement révélé par Les Echos, sans plus de détail sur la nouvelle date."A compter du 1er septembre 2022, les acquéreurs de maisons ou de bâtiments classés F ou G disposeront en complément de leur diagnostic de performance énergétique, d'un détail précis des travaux nécessaires pour conduire une rénovation performante par étape et une rénovation permettant d'atteindre directement la classe B", a souligné le ministère dans son communiqué vendredi.
Il y a 3 ans et 146 jours

Assurance chômage : victoire finale de l'exécutif contre les syndicats

"Il n'y a pas lieu de statuer sur les conclusions des requêtes dirigées contre les dispositions du décret du 30 mars 2021" qui modifiait le calcul de l'allocation, conclut le Conseil d'Etat dans sa décision.C'est la fin d'une longue bataille menée par les syndicats contre cette réforme présentée en juillet 2019 par Edouard Philippe et Muriel Pénicaud, dont l'application avait été reportée plusieurs fois du fait de la crise du Covid et de rebondissements judiciaires.Pour Michel Beaugas (FO), ce rejet est "une déception car la réforme est mauvaise et, contrairement à ce que dit le gouvernement, ne favorisera pas le recours à moins de contrats courts".L'Unsa y voit "un coup dur pour les demandeurs d'emploi", dans un communiqué.Les juges ont suivi l'avis de la rapporteure publique Marie Sirinelli qui avait rejeté un à un lors de l'audience les arguments des syndicats.Au centre du contentieux, le nouveau mode de calcul du salaire journalier de référence (SJR), base de l'allocation chômage, qui va pénaliser l'indemnisation des demandeurs d'emploi alternant périodes de travail et d'inactivité.Dans un contexte de baisse du chômage et de difficultés de recrutement, Emmanuel Macron a répété que cette réforme était "indispensable (...) pour rendre la reprise du travail plus attractive dans tous les cas", les règles précédentes pouvant rendre parfois plus rémunératrice cette "permittence" qu'une activité continue à mi-temps par exemple.Pour y remédier, la réforme de 2019 prévoyait que le SJR soit calculé en divisant les salaires perçus au cours des 24 mois avant le chômage par l'ensemble des jours - et non plus les seuls jours travaillés - entre le premier et le dernier jour d'emploi.Mécaniquement, cela baisse fortement le montant de l'allocation (puisqu'on divise le même salaire par plus de jours) de ceux qui ne travaillent pas en continu."Revirement"Le Conseil d'Etat avait d'ailleurs invalidé en novembre 2020 cette mesure au motif qu'elle entraînait "une différence de traitement manifestement disproportionnée" entre chômeurs.Au terme d'une concertation avec les partenaires sociaux, l'exécutif avait pris un nouveau décret fin mars - celui sur lequel le Conseil d'Etat s'est prononcé mercredi - qui plafonne le nombre de jours non travaillés pris en compte dans le calcul.Selon l'Unédic, plusieurs centaines de milliers de demandeurs ouvrant des droits dans l'année suivant l'application de la réforme toucheront cependant une allocation mensuelle plus faible (de 17% en moyenne).Mais pour les juges, ces différences de traitement relevées par l'Unédic "bénéficient aux personnes dont les périodes d'emploi sont les plus rapprochées" et ne sont pas "manifestement disproportionnées" grâce au plafonnement.Dans un communiqué, la CGT s'interroge sur ce "revirement du Conseil d'Etat". "La campagne présidentielle a-t-elle impliqué des pressions sur la plus haute juridiction administrative ?", se demande-t-elle.Les syndicats déploraient aussi le décalage entre l'entrée en vigueur du nouveau mode de calcul le 1er octobre et celle du bonus-malus sur les entreprises (dans sept grands secteurs consommateurs de contrats courts) qui n'aura d'effet sur les cotisations chômage qu'en septembre 2022 et que pour deux mois... les règles devant déjà être renégociées pour novembre 2022.L'exécutif, qui compte sur cette mesure pour lutter contre l'abus de contrats précaires, répond que la période d'observation des entreprises pour calculer cette modulation a démarré dès juillet 2021.Les économies attendues par la réforme (1,9 milliard en 2022 dont 800 millions liés au SJR, selon l'Unédic) vont au-delà de celles fixées initialement par le gouvernement (entre 1 et 1,3 milliard).Le reste de la réforme contestée est aussi appliqué depuis le 1er décembre.Il faut désormais avoir travaillé six mois au lieu de quatre pour bénéficier d'une allocation chômage.La dégressivité de 30% (pour les chômeurs de moins de 57 ans ayant perdu une rémunération supérieure à 4.500 euros brut) s'applique au 7e mois et non plus au 9e.Une commission de suivi des effets de la réforme, associant les partenaires sociaux, doit être instaurée début 2022.
Il y a 3 ans et 148 jours

Energie dans le bâtiment : quelle place pour les réseaux de chaleur et les EnRR ?

Le moteur de calcul de la RE 2020 dévalorise l’eau chaude solaire. La future réglementation est d’une complexité inouïe et comporte encore des bugs. … En France les besoins de chaleur représentent 80% des besoins énergétiques, la chaleur renouvelable a un potentiel énorme…   Avec : Véra Drouhet, Chargée de missions ENR, ALEC Lyon / Richard Loyen, Délégué Général, ENERPLAN / Olivier Morgand, Chef de projets énergie, Métropole de Lyon Toutes les vidéos de BePositive 2021
Il y a 3 ans et 148 jours

Covivio s’engage pour la diminution de ses émissions de gaz à effet de serre

Pour Christophe Kullmann, Directeur Général, Covivio : « Le développement durable fait partie intégrante de l’ADN et de la stratégie de Covivio depuis plus de 10 ans et nos performances RSE sont largement saluées par les agences de notation extra-financière. Face à des enjeux environnementaux et climatiques toujours plus cruciaux, nous mettons en œuvre une trajectoire carbone ambitieuse, qui a pour objectif de faire de Covivio une référence en matière d’immobilier bas carbone. »Covivio a très tôt initié une démarche volontariste de réduction de son empreinte carbone. Dès 2018, une 1ère trajectoire, compatible avec le scénario 2°C de l’Accord de Paris, avait été approuvée par l’initiative Science Based Target (SBTi). A fin 2020, Covivio avait déjà diminué ses émissions de -20% par rapport à 2010. En avance sur ses objectifs, l’entreprise accélère sa transition et relève le niveau de ses ambitions pour atteindre -40% de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (objectif précédemment fixé à -34%).Cet objectif, qui concerne l’ensemble des scopes 1, 2 et 3, couvre l’intégralité des activités de Covivio en Europe (bureaux, résidentiel, hôtels) et la totalité du cycle de vie des actifs : matériaux, construction, restructuration et exploitation. De surcroît, Covivio vise le Net Zero Carbon dès 2030 sur ses scopes 1 et 2.Pour Jean-Eric Fournier, Directeur du Développement Durable, Covivio : « Cette trajectoire carbone repose sur un plan d’actions pertinent intégrant l’ensemble des scopes : nous avons mis un point d’honneur à ce qu’elle englobe tous nos pays d’implantation et tous nos produits, et prenne en compte la partie construction et matériaux. Nous allons utiliser tous les leviers possibles afin de relever les défis que nous nous sommes fixés. »Comment atteindre ces objectifs ?Privilégier la rénovation et lutter contre l’étalement urbain : aujourd’hui, plus de 50% des nouvelles opérations de Covivio portent sur des restructurations d’immeubles existants, avec un objectif de « zéro artificialisation nette », voire de désartificialisation, pour favoriser la biodiversité, séquestrer du carbone, et lutter contre l’effet d’ilot de chaleur urbain (100% des nouveaux projets bureaux bénéficient d’espaces verts). En couplant la réutilisation du bâti, et l’économie circulaire, l’utilisation de matériaux durables et l’installation d’équipements performants pour une gestion efficiente des bâtiments, les émissions de gaz à effet de serre sont réduites sur tout le cycle de vie de l’actif.S’engager pour la construction bas-carbone à l’échelle européenne : Covivio a fait rédiger par le CSTB un cahier des charges ACV (Analyse du Cycle de Vie) qui permet de favoriser la démarche de construction bas carbone au sein du groupe, en s’appuyant sur l’expérience française de réalisations labellisées BBCA. L’immeuble Thaïs à Levallois-Perret a ainsi été le premier immeuble Covivio labelisé, dès 2017. Fiabiliser la mesure de l’empreinte carbone des opérations est une étape clé qui permettra d’atteindre la trajectoire 1,5°C.Se doter de nouveaux outils : deux outils développés en 2020 avec le concours du CSTB permettent de suivre les performances réelles du portefeuille par rapport à la trajectoire 2°C. Le premier porte sur la construction et la rénovation, sous la forme d’une « ACV Express » qui permet de mesurer les impacts du choix des matériaux et techniques constructives sur le bilan carbone d’une opération, en phase amont du projet. Le second couvre la phase exploitation et permet de calculer l’impact financier et carbone des actions d’efficacité énergétique conduites sur le portefeuille.Promouvoir le recours aux énergies renouvelables : Covivio installe des équipements adaptés sur les projets de développement (photovoltaïque, géothermie, etc.) et vise d’ici 2030 un approvisionnement en électricité renouvelable pour 100% de ses actifs tertiaires directement gérés (61% à fin 2020), en plus de sensibiliser ses locataires à cet enjeu pour les parties privatives.Avec une politique d’achats responsables déployée à partir de 2011 auprès de ses fournisseurs et une stratégie partenariale forte avec ses locataires, Covivio mobilise l’ensemble de la chaîne d’acteurs pour réussir, ensemble, la transition climatique.Enfin, en s’impliquant dans des initiatives telles que l’Alliance HQE-GBC, BBCA, SEKOYA ou le Hub des Prescripteurs bas carbone, Covivio renforce son expertise en matière de construction et de gestion bas carbone, lui permettant de conforter sa vision à 10 ans.Applications concrètes sur le développement de nos projetsStream Building – Paris 17ème :Un immeuble de 15 700 m² sur 8 étages avec bureaux, hôtel, commerces et un rooftop Un projet réversible conçu pour un écosystème constructif recyclable et durableUne architecture signée PCA-Stream et en co-promotion avec HinesoUn immeuble référence en matière d’innovations environnementale :Une construction bois/béton, qui optimise son empreinte carbone et soutient les filières économiques localesUn volume de bois de 3 500 m3 permettant de stocker environ 3 500 tonnes de CO2Un coût énergétique pour l’ensemble de son cycle de vie inférieur à tous les autres matériaux de construction : 2 fois inférieur au béton, 5 fois inférieur au ciment et 130 fois inférieur à l’acier500 m² de panneaux photovoltaïques en toiture, à haute efficacité, permettant de produire environ 60MWh d’électricité par anTerrasse et murs végétalisésLabels et certifications : BBCA, Effinergie+, HQE tertiaire Exceptionnel, BREEAM Excellent, CPEDD, E+C-Noème – Bordeaux Lac :Redéveloppement de l’ancien siège d’IBM en un quartier urbain de 45 000 m²Une mixité d’usages résidentiels répartie en 6 îlots aux modes d’habitats différents (700 logements) : résidence service seniors, résidence de coliving et logements familiauxPlus de 33 000 m² d’espaces paysagers : 60% d’espaces extérieurs et 40% en pleine terre > reconquête des espaces après déconstruction de l’existant et plantation de 240 arbresAmplification de la biodiversité : plantes indigènes, valorisation des déchets verts, compost, ruches…Un projet aux modes constructifs vertueux : béton décarbonné sur l’ensemble du quartier, constructions mixte bois, espaces extérieurs ou bardage en bois, construction en terre crueRéemploi des matériaux de la démolition dans les futures constructionsRecours à des matériaux biosourcés et géosourcés : isolant de façade en fibre de bois, cloisons intérieures du socle actif en brique de terre crue, façades en Mur à Ossature Bois…Matérialité en circuit court : cheminements collectifs en granit du Tarn, terrasses collectives en cale bordelaise, parvis des commerces en grès de Gascogne, terrasses privatives platelage bois, pin des LandesAu-delà de la trajectoire carbone, la stratégie RSE de Covivio dans son ensemble est reconnue par les principales agences de notation, accédez ici au dernier communiqué de presse.
Il y a 3 ans et 149 jours

Représentativité dans le bâtiment : la FFB et la CAPEB réagissent après la publication des résultats

La FFB entend peser de tout son poids pour un dialogue social constructifA la suite de la publication des résultats de la mesure d’audience en matière de représentativité patronale par le Haut Conseil du Dialogue Social, la FFB demeure la première organisation patronale représentative dans le secteur du bâtiment.Si elle conforte son poids en matière d’extension (89,51%) dans le périmètre des entreprises employant plus de 10 salariés, lui permettant ainsi de demeurer majoritaire dans le champ de trois conventions collectives nationales du bâtiment (Ouvriers des entreprises employant plus de 10 salariés, ETAM, et Cadres), la FFB observe que son poids est fixé à 49,2% dans le champ des entreprises employant jusqu’à 10 salariés.Grâce aux milliers de chefs d’entreprise de toute taille qui lui font confiance, la FFB reste donc largement représentative dans l’ensemble de la profession. Forte de cette représentativité, elle entend mener un nouveau dialogue social de qualité garantissant l’unité du secteur.En effet, les enjeux supérieurs du 21ème siècle qui attendent les artisans et entrepreneurs, notamment la transition numérique et écologique, imposent une démarche sociale moderne et innovante. La FFB saura répondre présente avec détermination et responsabilité.Le président Olivier Salleron réagit : « La FFB demeure la première organisation patronale représentative dans le bâtiment et compte sur la responsabilité de toutes les instances du secteur pour conserver l’unité du secteur. Elle continuera à assurer la promotion d’outils de qualité au bénéfice des entreprises et de leurs salariés. »La CAPEB reconnue majoritaire dans le champ des entreprises employant jusqu’à 10 salariésLa Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB) reste la première organisation patronale de France en nombre d’entreprises adhérentes et conserve sa représentation de toutes les entreprises du bâtiment. Majoritaire désormais totalement sur le champ des entreprises comptant jusqu’à dix salariés, elle dispose d’un droit d’opposition sur ce champ. Cependant, la CAPEB continuera à dénoncer les règles injustes et inéquitables de la mesure de la représentativité et demande à nouveau au Premier ministre de diligenter une mission parlementaire sur le sujet.Une victoire pour la représentativité des TPE du bâtiment : 63,49 %La pesée de la représentativité des organisations patronales confère à la CAPEB 54 042 entreprises adhérentes sur le champ des entreprises comptant jusqu’à dix salariés (soit 63,49 % des entreprises syndiquées de ce champ) et 3 084 entreprises adhérentes de plus de dix salariés (soit 19,03 % de cette catégorie d’entreprises). En nombre de salariés, le poids de la CAPEB est donc de 50,8 % (125 336 salariés travaillent dans les entreprises comptant jusqu’à dix salariés et qui adhèrent à la CAPEB) et de 10,49 % (61 118) sur celui des entreprises en comptant plus de dix.La CAPEB est désormais majoritaire sur le champ des entreprises comptant jusqu’à dix salariés, que ce soit en nombre d’entreprises comme en nombre de salariés, et obtient donc un droit d’opposition sur ce champ. La CAPEB peut donc désormais, quand elle le jugera nécessaire, s’opposer à un accord visant les entreprises employant jusqu’à 10 salariés.Jean-Christophe REPON, Président de la CAPEB, déclare : « La CAPEB retrouve pleinement son droit à la parole. C’est un juste retour des choses, qui va, je l’espère, permettre un retour à un dialogue social plus équilibré et serein. La CAPEB attend maintenant que la ministre du travail publie l’arrêté de représentativité. Pour le moment, je veux partager cette victoire avec l’ensemble des CAPEB départementales qui ont apporté leur pierre à cet édifice de la mesure de la représentativité. En dépit de cet excellent résultat, nous continuerons néanmoins à revendiquer un changement des règles actuelles de mesure de la représentativité qui pénalisent les représentants des petites entreprises.A l’avenir, la CAPEB demande que l’audience patronale soit déterminée à partir de règles plus justes et équitables, avec notamment l’instauration d’un droit d’opposition symétrique, droit d’opposition qui serait calculé soit sur le nombre de salariés soit sur le nombre d’entreprises et non, comme aujourd’hui, sur le seul nombre de salariés. La CAPEB demande donc une mission parlementaire et une révision législative sur les règles de la représentativité des organisations patronales. Elle ne manquera pas d’interpeler à ce sujet les candidats aux élections présidentielle et législatives.Chiffres de la représentativité dans le bâtiment, présentés en HCDSEntreprises du Bâtiment + 10 salariésNombre d'entreprises avec salarié : CAPEB 3.084 (19,03%) / FFB 13.119 (80,97%)Nombre de salariés : CAPEB 61.118 (10,49%) / FFB 521.461 (89,51%)Soit un total de 16.203 entreprises du Bâtiment + 10 salariés pour 582.579 salariésEntreprises du Bâtiment de 1 à 10 salariésNombre d'entreprises avec salarié : CAPEB 54.042 (63,49%) / FFB 31.079 (36,51%)Nombre de salariés : CAPEB 125.336 (50,8%) / FFB 121.392 (49,2%)Soit un total de 85.121 entreprises du Bâtiment de 1 à 10 salariés pour 246.728 salariés
Il y a 3 ans et 149 jours

Plastor :12ème édition Trophée de la Vitrification – Les plus beaux chantiers en vitrification parquet 2020

Mettre en lumière le savoir-faire, la qualité du travail réalisé et les méthodes utilisées par les parqueteurs, tel est l’objectif des Trophées de la Vitrification Plastor. À travers cette récompense, Plastor distingue, parmi les chantiers réalisés en cours d’année, les plus remarquables en termes de finition à la fois sur le plan technique et décoratif. Cette 12ème édition permet de valoriser le savoirfaire de ces professionnels et la qualité du travail accompli avec les produits Plastor. Les lauréats récompensés pour cette 12ème édition sont : -1er Prix : Les lodges du Zoo de la Flèche (72), réalisés par l’Entreprise Yannick Barrault (72). – 2ème Prix : Le gymnase de Saint-Éloi à Poitiers (86), réalisé par l’Entreprise Les Sens du Bois (50). – 3ème Prix ex-aequo : L’Auberge du Vieux Château (29), réalisée par l’Entreprise Potin Patrice (29), -3ème Prix ex-aequo : La salle de spectacle de Vic-sur-Seille (57), réalisée par l’Entreprise Les créations d’Olivier (57). 1ER PRIX : Les lodges du Zoo de la Flèche (72) Entreprise Yannick Barrault (72) Yannick BARRAULT Gérant de l’entreprise  « J’ai travaillé dans une entreprise avant de créer ma société à Villaines-sous-Malicorne en novembre 2015. Je prends en charge aussi bien la pose que le ponçage et la vitrification en restauration, les réparations de lames cassées… En somme, tout ce qui concerne le parquet. La plupart de mes chantiers s’effectue dans des résidences de particuliers mais j’oeuvre parfois pour des communes. Je m’adapte à tout type de configuration. Le Zoo de la Flèche cherchait un parqueteur avec une préférence pour une entreprise locale. Nous avons entamé une collaboration qui se poursuit aujourd’hui. Je suis intervenu dans une dizaine d’hébergements situés dans le zoo et loués à la nuit. Ces lodges offrent une vue imprenable sur les animaux du zoo. Leur surface varie entre 20- 30 et 60-70 m2. Il peut s’agir de pose comme de rénovation et les chantiers durent de deux à 3 semaines. La cohabitation avec les autres corps de métier s’est toujours très bien passée. J’ai principalement posé du sapin et rénové du contrecollé chêne dans tous les types de pièces : chambres, espaces salle à manger, cuisine, salon, parfois salle de bains. J’ai utilisé l’huile AQUANAT® effet brut de Plastor après la pose pour parfaire l’aspect et la longévité du parquet.J’ai principalement posé du sapin et rénové du contrecollé chêne dans tous les types de pièces : chambres, espaces salle à manger, cuisine, salon, parfois salle de bains. J’ai utilisé l’huile AQUANAT® effet brut de Plastor après la pose pour parfaire l’aspect et la longévité du parquet. Il y a 2 ans et demi environ, un commercial de chez Plastor m’a approché. Comme la communication était excellente, j’ai voulu essayer. L’échange a été si fructueux que je suis devenu fidèle à Plastor. Au fil du temps, on se connaît mieux et les produits me donnent entière satisfaction. » 2ÈME PRIX : Le Gymnase Saint-Eloi Poitiers (86) Entreprise Les Sens du Bois (50) Nicolas TAVARES et Franck JEUFFRAULT Gérants de l’entreprise « La société Les Sens du Bois existe depuis 2009. Nous sommes deux gérants, trois salariés et nous réalisons exclusivement des rénovations de parquet. Nous intervenons sur des chantiers parfois très petits chez des particuliers comme sur d’immenses surfaces, ce qui fut le cas pour le téléphérique de Brest (3 500 m2). Au début, nous travaillions beaucoup en sous-traitance pour d’autres corps d’état mais aujourd’hui, de plus en plus, on nous contacte directement. Nous avons obtenu le chantier du gymnase Saint-Eloi en répondant à un appel d’offre de la ville de Poitiers pour une rénovation de ses parquets sportifs. Les travaux ont duré deux semaines en juillet 2020, pendant les congés des scolaires et des clubs. Les 5 membres de l’équipe étaient mobilisés. On n’a absolument pas eu à cohabiter avec d’autres corps de métier, car il s’agissait uniquement de restaurer le plateau sportif, soit 1 265 m2 d’un parquet Junckers en hêtre 2 frises. C’est un bois assez dur déjà densifié. Pour le ravoir, il faut l’attaquer assez fort aux grains 24 ou 36. Visuellement, l’ensemble semblait assez propre mais des zones de grisaillement commençaient à apparaître et certaines lames nécessitaient des réparations. En sous-couche, nous avons utilisé un PRIM’SO (primaire sans odeur) puis deux couches de PUR-T® Sport satin Plastor. Les tracés au sol ont constitué la spécificité de ce chantier, avec notamment un logo dont la forme était très délicate à réaliser. Cette pièce majeure au centre du parquet nous a pris 4 jours de travail car il fallait une coulure sèche, puis mettre le second pochoir pour la seconde coulure et ainsi de suite. Cette nouveauté nous a permis de découvrir les peintures de traçage Plastor qui semblent avoir une très bonne tenue. Nous avons également dû respecter les normes anti-glissance et choisir des vernis adaptés aux salles de sport. Nous travaillons avec Plastor depuis 2009 et en sommes très contents pour l’instant. » 3ÈME PRIX EX-AEQUO : L’Auberge Le Vieux Château à La Roche-Maurice (29) Entreprise Potin Patrice (29) Patrice POTIN Gérant de l’entreprise Partenaire Plastor depuis de nombreuses années Patrice POTIN, gérant de la société spécialisée dans la rénovation et la vitrification de parquets, a utilisé les produits Plastor pour réaliser les finitions de ce projet. «J’ai exercé mon métier durant 8 ans dans une entreprise avant de lancer mon affaire en 1998. J’effectue seul des travaux de pose et de ponçage de parquet bois, principalement en rénovation et chez des particuliers, même s’il peut m’arriver d’oeuvrer dans des espaces administratifs ou des salles de sport. Ce chantier de rénovation m’a été proposé par le maître d’oeuvre. L’Auberge du Vieux Château se trouve dans le village de La Roche-Maurice, au pied d’un château en ruine, près de Landernau, dans le Finistère nord. Les propriétaires voulaient refaire entièrement leur salle de restauration : plafond, murs, fenêtres, tout en gardant le parquet existant. Je suis donc passé le premier pour protéger le sol des dégâts éventuels liés à l’intervention des autres corps de métier. Quelques semaines plus tard, j’ai effectué la rénovation du parquet à proprement parler. L’ensemble des travaux a duré entre 4 et 5 semaines. L’Auberge a rouvert en mars 2020 et a dû fermer à cause de la Covid-19 deux jours plus tard seulement. La rénovation concernait une salle de réception avec un parquet en chêne sur 200 m2. Pour une salle de restaurant qui accueillait aussi des thés dansants depuis plusieurs décennies, il y avait étonnamment peu de rayures mais le bois avaitété décoloré par la lumière du soleil et de la lune. Mon intervention a pris une bonne semaine au cours de laquelle il a fallu aménager le temps et l’espace car certains corps de métier terminaient des finitions. Sur une surface aussi vaste, il faut veiller à limiter les reprises en calculant bien les temps de séchage. J’ai poncé l’ensemble plusieurs fois à la machine (50,80 puis 100), utilisé la sous-couche PRIM’SO et enfin appliqué le vitrificateur PUR-T®3 DUO Plastor. Plastor m’a toujours accompagné, y compris chez mon employeur avant la création de mon entreprise. J’apprécie aussi bien la qualité des produits que les relations avec les conseillers, toujours disponibles, à l’écoute et sympathiques. » 3ÈME PRIX EX-AEQUO : La salle de spectacle de Vic-sur-Seille (57) Entreprise Les créations d’Olivier (57) Lukas OLIVIER Gérant de l’entreprise « J’ai travaillé avec mon père pendant 15 ans. Lorsqu’il a cessé son activité, il y a 7 ans, j’ai repris l’entreprise et embauché un salarié. Nous sommes donc deux à effectuer toutes les opérations sur mesure concernant le bois massif : entretien, pose, rénovation. Nous intervenons plutôt sur des chantiers privés, si bien que la salle de spectacle de Vic-sur-Seille est une exception. On m’a invité à répondre à un appel d’offres que j’ai remporté. Il s’agissait de coursives en hêtre sur une surface de 240 m2 : une circulation de 40 m2 à l’étage et deux fois 100 m2 (25 x 4 de large) dont les parquets existants étaient très abîmés. Ce projet comportait deux contraintes majeures : il a fallu composer avec des maçons qui travaillaient la pierre ainsi que des peintres, et le chantier était très peu chauffé ce qui a donné lieu à quelques soucis de dilatation, d’autant que les travaux se sont déroulés tout le mois de janvier. Nous avons commencé par un ponçage très fort avec un grain à 40 et une fois que le parquet a été propre, nous sommes montés petit à petit jusqu’aux finitions au grain 120.  Nous avons utilisé le colmateur de fond de Plastor puis vitrifié avec deux couches de vernis PUR-T®3 DUO adapté aux forts passages. Ce vernis est idéal pour les salles de spectacles à trafic intensif et pour les essences très dures comme le hêtre. Au préalable, j’avais demandé conseil à un expert Plastor en décrivant précisément le projet. Nous avons toujours travaillé avec Plastor, depuis au moins 30 ans : les produits sont impeccables, nos relations avec les conseillers ont toujours été au top et le service technique est super. »
Il y a 3 ans et 154 jours

En France, vers une croissance de 6,7% en 2021 mais un regain d'incertitude lié à Omicron

Après avoir rattrapé son niveau d'avant-crise en août, le produit intérieur brut (PIB) devrait se situer en décembre à 0,75 point de pourcentage au-dessus de ce niveau, selon la note de conjoncture publiée par la banque centrale française.L'institut monétaire n'avait pas officiellement relevé sa prévision de croissance de 6,3% depuis septembre, publiée alors que les très bons résultats de l'économie française pour le troisième trimestre n'étaient pas encore connus.Mais son directeur général Olivier Garnier avait déjà évoqué en novembre un chiffre de l'ordre de 6,75%, tout en précisant qu'il ne s'agissait que d'un "calcul par rapport aux acquis" des trimestres précédents.Le gouvernement n'a pas de son côté révisé sa prévision de 6,25%, tandis que le FMI table sur 6,75% et l'OCDE sur 6,8%.Le niveau de 6,7% "est beaucoup plus élevé que ce que l'on attendait en première moitié de l'année et c'est le plus haut chiffre de croissance depuis plus de 50 ans", a déclaré François Villeroy de Galhau sur RTL, ajoutant que la Banque de France allait livrer ses prévisions complètes pour 2021 et les années à venir le 20 décembre.Dans sa note de conjoncture, la banque centrale française a par ailleurs légèrement abaissé sa prévision de croissance pour le quatrième trimestre en estimant désormais qu'elle serait "légèrement inférieure" à 0,75%, sans toutefois atteindre ce niveau comme elle le pensait précédemment.L'activité n'a d'ailleurs pas progressé au mois de novembre, se maintenant à 100,5% du niveau de début 2020, avant la crise, une stagnation que M. Garnier attribue à un léger repli du commerce, des transports et de l'hébergement-restauration, tandis que l'ensemble des services marchands tout comme l'industrie ont continué à progresser.Des mois difficilesEn décembre, le niveau d'activité devrait néanmoins reprendre sa progression pour se situer à 0,75 point de pourcentage au-dessus de l'avant-crise, selon la note.Les 8.500 chefs d'entreprises interrogés par la banque centrale estiment en effet qu'en décembre, l'activité va continuer à croître dans l'industrie et les services, mais stagner dans le bâtiment.Toutefois, avec l'aggravation de la cinquième vague et l'émergence du variant Omicron, "il y a un peu plus d'incertitudes sanitaires qui pourraient affecter l'économie au cours du mois de décembre", notamment au niveau de la consommation, a expliqué M. Garnier."La croissance française reste solide", a néanmoins assuré François Villeroy de Galhau, expliquant que les chefs d'entreprise avaient fait preuve de prudence lors de l'enquête réalisée la semaine dernière "alors qu'on ne savait rien sur Omicron"."Les bases de la croissance sont très bonnes" même si "la période actuelle est plus incertaine que ce qu'on a eu au troisième trimestre", a aussi expliqué à l'AFP Charlotte de Montpellier, économiste de la banque ING.Elle estime qu'en raison de la résurgence de l'épidémie, "on a quelques mois qui vont être plus difficiles" avant le printemps, pointant que les dernières données de carte bancaire sur les dépenses des consommateurs et de Google Mobility sur les transports font état "d'une diminution du rythme de l'activité économique par rapport à octobre".Le gouverneur de la Banque de France rappelle de son côté les "deux points d'attention qui sont la contrepartie" de la reprise économique, à savoir les problèmes d'approvisionnement "qui devraient se dissiper" et les difficultés de recrutement, moins fortes aujourd'hui mais plus durables, selon lui.
Il y a 3 ans et 154 jours

L'activité des matériaux de construction en 2021 proche des niveaux d’avant crise

Les résultats de l’année 2021 montrent un retour aux niveaux d’activité de 2019, avec une augmentation de production prévue à + 10 % à fin décembre 2021 (vs 2020) pour les granulats et pour le béton prêt à l’emploi (BPE), portant les volumes à 360 millions de tonnes pour les granulats et à 40,7 millions de m3 pour le BPE. Au-delà des chiffres, la profession, durant cette période de crise sanitaire, a su montrer toute sa capacité de résilience face aux tensions sur les marchés en assurant les chaînes d’approvisionnement de ses clients sur les chantiers.Le trou d’air de l’été aura été passagerD’après les premiers résultats de l’enquête mensuelle d’octobre, les volumes de granulats auraient progressé de +2,1 % par rapport à septembre (données CVS-CJO). Sur les trois derniers mois connus, l’activité gagne +0,6 % au regard des trois mois précédents mais se situe encore -1,6 % en dessous de celle de 2019. En cumul sur les dix mois de 2021, la production de granulats affiche une hausse +12,3 %, soit un niveau tout juste en dessous de celui de 2019 (-0,5 %).Concernant le BPE, la hausse enregistrée en octobre (+2,2 %) place les livraisons au-dessus de celles d’octobre 2020 mais aussi de celles d’octobre 2019 (+3,3 %). Au cours du dernier trimestre, les volumes ont quasiment cessé de baisser par rapport aux mois précédents et affichent une hausse de +0,7 % au regard de la même période de 2019. Au total, en cumul sur dix mois, la production de BPE s’inscrit en hausse de +13,1%, tutoyant là aussi les niveaux de 2019 (-0,4 %).L'indicateur matériaux de l'UNICEM, qui synthétise l'activité d'un panier de matériaux de la filière minérale, confirme ces tendances. Après un troisième trimestre en repli de -8,1 % sur un an, le mois d’octobre se redresse de +4,2 %, laissant le cumul sur dix mois des livraisons de matériaux à +11,5 % sur un an, soit +1,1 % au-dessus de 2019.Bâtiment : un climat qui restera favorableLes carnets de commandes dans le gros œuvre affichent toujours des niveaux très élevés même si des difficultés d’approvisionnement et des pénuries de main-d’œuvre affectent le bon déroulement des chantiers. Côté construction neuve, s’il est vrai que le segment du non résidentiel peine à se relever du choc induit par la crise sanitaire, l’activité du segment résidentiel s’est quant à elle nettement raffermie. Compte tenu du rythme de hausse des permis constaté en 2021, cette dynamique constructive pourrait perdurer, notamment dans le logement individuel. En effet, dans le collectif, les freins structurels (pénurie de foncier, freins locaux, problème d’acceptabilité, procédures d’urbanisme, etc.) semblent brider le rebond et la mise en place de nouveaux projets en dépit d’une forte demande immobilière exprimée par les ménages. Certaines mesures de soutien, comme l’annonce de la prise en charge par l’Etat de l’exonération de la taxe foncière des bailleurs sociaux, pourrait, il est vrai, réveiller les ambitions des « maires bâtisseurs », à supposer toutefois qu’elles puissent se concrétiser. Dans ce contexte, le total des mises en chantier pourrait au final se stabiliser autour des niveaux constatés en 2021, alimentant un besoin de BPE proche des volumes livrés cette année.Travaux publics : accélération attendueAprès le rebond du premier semestre lié à l’achèvement des chantiers en cours et/ou stockés pendant la période de confinement, l’activité dans les travaux publics marque un peu le pas. Le niveau des carnets de commandes peine à se regarnir même si le redressement est à l’œuvre. La concrétisation des projets du Plan de relance, couplée à un raffermissement des appels d’offre et des investissements des municipalités (dont les trésoreries sont au beau fixe) devrait soutenir un peu plus l’activité en 2022, notamment au second semestre, alimentant de facto la demande de granulats. Pour l’heure, les entreprises de travaux publics sont soumises aux mêmes tensions sur l’offre (difficultés de recrutement et renchérissement des coûts de production) et même si leur niveau d’activité est loin d’avoir retrouvé celui d’avant crise et que le montant des appels d’offres est actuellement bas, les professionnels restent plutôt confiants pour l’année à venir.Estimations 2021 et prévisions 2022Le profil conjoncturel de l’année 2021 aura finalement été assez « chahuté », entre les mouvements de rattrapage d’activité, les rebonds et les effets de base liés aux déconfinements et le trou d’air de l’été. A cela se sont ajoutées des tensions sur l’offre qui, dans un contexte de reprise économique mondiale, ont pesé sur l’approvisionnement et le bon déroulement des chantiers du bâtiment et des travaux publics. Malgré tout, l’année devrait se solder par un niveau d’activité en hausse de +10 % dans les granulats et le BPE, laissant les volumes produits à des niveaux proches de ceux d’avant crise.En dehors des incertitudes liées au contexte sanitaire et à l’évolution des tensions d’approvisionnements et de leurs impacts, notre scénario pour 2022 privilégie le maintien d’une demande de matériaux encore soutenue : elle se situerait au niveau de celle de 2021 pour le BPE, voire en légère hausse pour les granulats (+1%). La dynamique constructive continuerait d’alimenter les besoins en BPE tandis que le marché des granulats serait soutenu par le raffermissement progressif de l’activité des travaux publics, via la montée en charge du Plan de relance et le retour des projets des collectivités locales (amorce du nouveau cycle électoral).Au-delà des chiffres, la filière minérale est au service de l’économie des territoires…Alors que de nombreuses entreprises de mise en œuvre se sont trouvées confrontées à d’importantes pénuries de certains matériaux, les entreprises de la filière n’ont jamais cessé d’alimenter les chantiers.En effet, la filière des matériaux minéraux de construction est une activité 100 % locale, qui extrait, transforme, transporte et met en œuvre des matériaux dans un périmètre géographique resserré.Les sites industriels des entreprises adhérentes à l’UNICEM, notamment les carrières et les unités de production de béton prêt à l’emploi, sont répartis sur l’ensemble du territoire, au plus proche de leurs clients. Ce maillage territorial favorise les circuits courts avec une forte réactivité, une rapidité des livraisons et une adaptation immédiate à la demande.Ce maillage industriel, générant des emplois non délocalisables, et implanté au cœur des territoires, a prouvé son efficacité » souligne Alain Boisselon.… la filière sait faire preuve d’agilité…REP : un éco-organisme dédié aux déchets inertesDans le cadre de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC), le régime de la responsabilité élargie du producteur (REP) est étendu aux produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment à compter du 1er janvier 2022. Afin de répondre à cette nouvelle orientation, les syndicats professionnels (FIB, Routes de France, SFIC et SNBPE, UNPG - tous deux adhérents à l’UNICEM) ont créé et participent à l’actionnariat d’un éco-organisme, ECOMINERO, pour les produits de construction minéraux générant des déchets inertes. ECOMINERO créé, par et pour les fabricants de produits ou matériaux de construction d’origine minérale, a pour but de simplifier la vie des entreprises, afin qu’elles remplissent leurs obligations découlant de la mise en place de la REP, et de remplir pleinement les objectifs de recyclage fixés par la loi AGEC.… et s’engage résolument dans la décarbonationRE 2020 : une réglementation biaiséeLa profession est favorable à la RE2020 en ce qu’elle prolonge et renforce la RT2012. Elle soutient évidemment une réglementation qui vise à conduire les matériaux de construction sur une trajectoire « 0 carbone » à l’horizon 2050 et pousse les ouvrages à la sobriété énergétique. Cependant la filière est fermement opposée à la méthode de calcul de l’ACV dynamique simplifiée, qui reporte la question du déstockage du CO2 en fin de vie de l’ouvrage sur les générations futures et qui favorisera l’usage de matériaux biosourcés, dont beaucoup seront importés, et ne concrétisera pas les ambitions des pouvoirs publics de voir les bâtiments devenir des puits de carbone. Ce déséquilibre se fera au détriment de matériaux locaux, non délocalisables, indéfiniment recyclables et qui participent à une véritable économie circulaire. Pour répondre aux objectifs fixés par la RE2020, le béton « bas carbone » développe d’excellentes performances, des qualités d’usage et de durabilité, tout en émettant moins de gaz à effet de serre. L’objectif de la filière est de concourir avec les autres matériaux de construction à l’offre d’ouvrages décarbonés.
Il y a 3 ans et 156 jours

Le Groupe Lorillard donne une nouvelle dimension à sa production bois et se dote d’une nouvelle cabine de laquage unique en France

Le Groupe Lorillard qui fête ses 85 ans cette année, vient honorer cet anniversaire avec l’acquisition d’une nouvelle cabine de laquage. Outil unique et exceptionnel de par ses dimensions et sa technologie de pointe, cette cabine propulse le Groupe dans une dimension industrielle beaucoup plus ambitieuse. Partie intégrante de son ADN, l’ambition est pour le Groupe Lorillard un argument de croissance. 85 ans plus tard, et un ADN immuable, le Groupe investit massivement – 17 millions d’euros – dans son outil de production bois pour s’assurer la position légitime de N° 1 sur ce marché en France, en matière de savoir-faire. Cette expertise est notamment possible grâce à la singularité des moyens que le Groupe a acquis. Pour exemple, cette nouvelle cabine de laquage est la seule, actuellement en France, capable de laquer de façon industrielle un châssis de menuiserie de 4 mètres par 3 mètres. AUGMENTER LA CAPACITÉ DE PRODUCTION Sur les 40 000 m² d’ateliers de l’usine de Chartres, 1000 m² sont dédiés à l’installation de la nouvelle cabine de laquage bois – contre 340 m² auparavant pour la précédente cabine – afin d’augmenter la capacité de production. Et pour être plus précis, Thierry Luce – Président du Groupe Lorillard – explique « De 50 menuiseries bois par jour en 3-8, le Groupe est passé depuis le mois d’octobre à 90 menuiseries par jour avec ses 2 nouveaux robots et la possibilité de faire croitre la cadence à 125 menuiseries par jour avec un troisième robot. ». Au sein de ces 1000 m², la nouvelle unité de production rassemble un système de dépoussiérage automatique par flux d’air filtré, 2 cabines de laquage robotisées dont une pour l’impression et l’autre pour la finition, 3 tunnels de séchage infrarouge, ainsi qu’un système de recyclage des boues de peintures et eaux usées. Mais cette nouvelle cabine de laquage bois n’est que les prémices d’un projet bien plus conséquent visant à augmenter la volumétrie de fabrication des menuiseries bois. Pour ce faire, 1,5 millions d’euros viennent également d’être investis dans la commande d’un nouveau centre d’usinage. Automatisé et robotisé, en double cabine, pour l’usinage des dormants en bois, il sera en place à l’horizon fin 2022. Puis une troisième phase d’investissement en 2023 viendra doubler la capacité de production des dormants. TECHNOLOGIE DE POINTE Le système automatisé et les technologies intégrées à cette nouvelle cabine offrent au Groupe une technique de laquage de qualité bien supérieure à ce qui se fait sur le marché. L’ergonomie de la ligne avec son poste de pilotage centralisé, le scannage des menuiseries et le système de puce NFC (Near Field Communication) a intégré dans la production des notions d’instantanéité, de sécurité, d’économie, de traçabilité et d’efficacité prépondérantes pour une industrialisation de pointe. Ainsi le scannage de la menuiserie rassemble toutes ces caractéristiques et va permettre de définir la quantité, le type et le coloris de la peinture à appliquer. La puce NFC quant à elle, permettra de suivre étape par étape l’évolution du process de finition. En pratique, en entrée de cabine, toutes les menuiseries sont scannées. Elles sont placées sur des balancelles qui sont, elles, équipées d’une puce NFC. Les menuiseries sont d’abord dépoussiérées puis un premier flow-coat de préservation est appliqué par aspersion ; il permettra de préserver la menuiserie des insectes, champignons et moisissures. Le système aiguille ensuite la menuiserie vers une zone de séchage de préservation. Un deuxième flow-coat d’imprégnation est appliqué. L’aiguillage se fait automatiquement en fonction des finitions souhaitées : pour une finition lasure transparente, c’est u Balancelles équipées d’une puce NFC sur lesquelles sont placées les menuiseries. Les menuiseries sont par la suite égouttées. Cette étape d’égouttage est nécessaire pour préparer les menuiseries à recevoir la teinte finale. L’hygrométrie de cette zone est notamment régulée à 60% pour permettre d’optimiser l’égouttage afin que les menuiseries ne sèchent pas trop vite. Les boues de peintures et les eaux usées qui en proviennent sont récoltées et traitées avec un coagulant et un floculant permettant de séparer les éléments. Un filtre à charbon et un filtre à particules les nettoient avant leur rejet dans les égouts. Menuiseries séchées dans un tunnel à infrarouge de 11 kW Après égouttage, les menuiseries sont de nouveau séchées dans un tunnel à infrarouge de 11 kW (lampes halogènes). Ce séchage à coeur qui s’exécute de l’intérieur vers l’extérieur, est efficace en 30 minutes au toucher et à coeur en 1h 30. Avec une température ambiante de 25°C, cette méthode de séchage est 3 fois moins énergivore et ne nécessite pas le refroidissement du tunnel entre chaque menuiserie. Cette technique offre véritablement une qualité de séchage supérieure avec moins de défaut lors des manutentions ou lors des opérations sur les menuiseries après peinture. Elle autorise également la palettisation des menuiseries 6h après la sortie de la cabine, là où il fallait habituellement attendre un minimum de 12h pour éviter les phénomènes de collage entre les fenêtres. Deux autres cabines équipées de robots sont dédiées à la pulvérisation intermédiaire et à la pulvérisation de finitions. Réalisée par des robots anthropomorphes à 6 axes, la pulvérisation est appliquée par 2 pistolets automatiques airmix. Le calcul des trajectoires est automatique et précis, et, un système de débitmètre évalue la quantité de peinture par menuiserie. Leur grande amplitude de travail les habilite à peindre des cadres de 4m par 3m. Robot anthropomorphe à 6 axes équipé de 2 pistolets automatiques airmix 2 autres tunnels de séchage infrarouge de 22 kW sont dédiés au séchage des menuiseries des cabines de pulvérisation et finition. Un contrôle qualité, réalisé par un personnel qualifié, finalise le processus de laquage qui est garanti jusqu’à 10 ans pour les finitions opaques et 5 ans pour les lasures transparentes. Le séchage infrarouge à coeur s’exécute de l’intérieur vers l’extérieur, il est efficace en 30 minutes au toucher et à coeur en 1h 30. Avec une température ambiante de 25°C, cette méthode de séchage est 3 fois moins énergivore et ne nécessite pas le refroidissement du tunnel entre chaque menuiserie. En quelques chiffres, cette nouvelle cabine de laquage ce sont 1000 m² de panneaux sandwich, 25 tonnes d’ossature porteuse, 400 mètres de rail, 750 mètres de chaine avec 8 moteurs d’entraînement, 80 balancelles équipées de puces NFC, 1 menuiserie toutes les 7 minutes. Mais c’est également et surtout un laquage et un process industriel plus vertueux qui s’inscrivent le cadre d’une stratégie environnementale. En effet, cette nouvelle technologie de séchage infrarouge à coeur génère un gain énergétique en divisant par 3 la consommation électrique du site. Outre les mesures déjà mises en place comme l’optimisation des coûts énergétiques du transport et l’approvisionnement de bois issus de forêts gérées durablement, le Groupe utilise des produits classés A+ pour les émissions de Composés Organiques Volatils (COV), recycle les eaux et les boues de peintures de la cabine, exécute un laquage automatisé, précisément dosé et ciblé afin d’éviter le gaspillage et génère des économies de peintures. Assurément ces process engendrent un gain de productivité mais on le voit, le Groupe Lorillard a également à cœur de réduire son impact environnemental.
Il y a 3 ans et 159 jours

Pour la neutralité carbone, le secteur appelle à une accélération de l'éolien offshore en France

Cela signifie plus que doubler les projections actuelles, de 1 à 2 GW par an dans un premier temps, ont calculé le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et France énergie éolienne (FEE).Tous les scénarios énergétiques, produits récemment par le gestionnaire du réseau électrique (RTE) comme par l'Ademe, soulignent la part croissante et incontournable que joueront les sources renouvelables à l'avenir, et ce quelle que soit la part assignée au nucléaire.De ce fait, éolien terrestre, éolien marin ou panneaux photovoltaïques, "il faudra les trois ! Si on abandonne l'un ou l'autre, il n'y aura ni neutralité carbone ni sécurité d'approvisionnement", prévient Michel Gioria, le délégué général de FEE.Le tout premier parc marin devrait entrer en service en France en 2022, au large de Saint-Nazaire, avec dix ans de retard. A ce stade, 3,5 GW ont été attribués.Pour 2050, RTE évoque 22 à 62 GW, selon les choix faits. Pour le SER et FEE, 50 GW est un objectif "réaliste", au vu des prix déjà compétitifs de la technologie, ou de l'espace nécessaire (2,8% de l'espace maritime métropolitain, selon eux). Ils prônent un cap intermédiaire de 18 GW en 2035, de quoi alimenter en électricité 14 millions de foyers."Tout le monde, y compris le public, demande une plus grande visibilité. C'est le cas en Allemagne, qui dispose d'une planification précise, revue régulièrement", souligne Yara Chakhtoura, de FEE.Dès 2022, la France doit remettre à plat sa feuille de route énergétique, comme l'ont déjà fait Pays-Bas, Grande-Bretagne, et même l'Allemagne au littoral bien moindre (qui vise 30 GW en 2040)."Nous demandons une volonté politique claire", dit Jean-Louis Bal, le président du SER, qui a commencé comme FFE à prendre contact avec les candidats à la présidentielle. "On a un soutien fort des ministres de la Transition écologique ou de la Mer, mais d'autres ont des messages plus ambigus, et cela se traduit dans la façon dont les administrations agissent" en régions sur les autorisations.
Il y a 3 ans et 159 jours

Le nouveau DPE opérationnel depuis le 1er novembre 2021 ne présente plus d'anomalies selon les professionnels

Depuis le 1er novembre 2021, les diagnostiqueurs peuvent éditer les DPE selon la nouvelle méthode de calcul intégrant les corrections nécessaires qui avaient fait l’objet d’un consensus avec les professionnels. Les nouveaux DPE réalisés depuis cette date, environ 160.000, ne présentent plus d'anomalies. Les représentants des diagnostiqueurs ont confirmé que cela correspondait à leur retour du terrain.L’analyse des nouveaux DPE édités selon la méthode corrigée fera l’objet d’une communication régulière auprès des différents professionnels afin de s’assurer qu’aucune nouvelle anomalie n’apparaisse.Les diagnostiqueurs se sont engagés à rééditer, sans frais pour les propriétaires, avant le 28 février 2022 :Les DPE réalisés sur des bâtiments avant 1975 entre le 1er juillet et le 1er novembre 2021 qui avaient été classés F ou G, de façon automatique, avec la nouvelle méthode. Le nombre de DPE concernés est de 94 000 ;Les DPE réalisés sur des bâtiments avant 1975 entre le 1er juillet et le 1er novembre 2021 qui avaient été classés D ou E, à la demande des propriétaires, avec la nouvelle méthode. Le nombre de DPE concernés est de 129 000.La ministre a confirmé que les diagnostiqueurs qui auront réédités des DPE classés D, E, F ou G sur des bâtiments avant 1975 seront indemnisés à hauteur de 60€ par DPE, sur la base du nombre de DPE réédités.Les diagnostiqueurs concernés pourront demander l’indemnisation une fois la période de réédition passée, soit après le 28 février 2022.
Il y a 3 ans et 159 jours

Les financements climat ont résisté à la crise, mais restent incertains pour la suite

Grâce à la relance post-Covid, ces financements devraient croître encore en 2021 et 2022, mais toujours insuffisamment pour permettre au pays de suivre sa feuille de route climat, laissant aussi la situation ouverte une fois le plan de relance épuisé, résume l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE).En 2020, ménages, entreprises et administrations ont investi près de 45 milliards d'euros en faveur du climat, soit +10% par rapport à 2019. Cette progression contraste avec le recul global des investissements du pays l'an dernier (-7,8%, selon l'Insee).La hausse s'est surtout concentrée sur les voitures électriques et hybrides rechargeables, tandis que les investissements dans la rénovation énergétique des logements, le réseau ferroviaire, les transports en commun et les énergies renouvelables sont restés stables.Mais ces financements restent insuffisants par rapport aux objectifs de la Stratégie nationale bas-carbone de la France, qui vise à réduire les gaz à effet de serre et lutter contre le réchauffement.Il faudrait en effet au moins 13 à 15 milliards d'euros publics et privés supplémentaires chaque année jusqu'en 2023, et environ le double jusqu'en 2028, a calculé I4CE. Une estimation minimum, car nombre de secteurs comme l'agriculture, l'industrie ou le nucléaire ne sont pas couverts.En outre, la France devra revoir à la hausse ses ambitions de réduction de GES pour se conformer au nouvel objectif adopté mi-2021 par l'UE (-55% d'émissions en 2030 par rapport à leur niveau de 1990, contre -40% actuellement). Ce qui signifiera plus d'investissements nécessaires encore: environ deux fois plus, estiment les chercheurs d'I4CE.Les principaux financements climat du plan de relance prendront fin en 2022 : les pouvoirs publics doivent l'anticiper, "en élaborant dès maintenant une stratégie climat des finances publiques", appelle le think tank, qui veut aider les décideurs à intégrer le climat dans leurs décisions, et s'adresse aussi aux candidats à l'élection présidentielle.
Il y a 3 ans et 160 jours

Conjoncture et activité de la construction métallique française en 2021

La progression de l’activité est largement soutenue par la croissance des commandes issues du secteur privé pour la réalisation de bâtiments industriels, agroalimentaires, commerciaux, logistiques et de distributions. Les constructeurs métalliques réalisent 61,1 % du marché de la construction de bâtiments industriels. Précisons que, depuis quelques années, du fait de l’évolution du e-commerce, la construction métallique répond en effet à une forte demande de constructions d’entrepôts logistiques. Si la solution métallique n’est pas toujours retenue pour la réalisation des très grands entrepôts, notons qu’elle s’avère très compétitive pour les entrepôts de 2.000 à 5.000 m2.Côté commande publique (plus rare), celle-ci soutient aussi la tendance sectorielle, grâce notamment aux lignes 16 et 17 du Grand Paris, aux installations des Jeux Olympiques Paris 2024, ainsi qu’aux nombreuses gares réalisées en constructions métalliques. Cependant, pour Roger Briand, « Force est de constater qu’aujourd’hui, si le volume d’activité est présent, les marges sont impactées par les augmentations de prix de l’acier ». En effet, avec cette augmentation, les marchés conclus ont été impactés par une perte de marge. Pour les marchés publics, les interventions du SCMF auprès du ministère de l’industrie ont ainsi permis la publication d’une circulaire de recommandations de bienveillance des acheteurs publics à l’égard des réclamations des entreprises. Certaines entreprises ont obtenu des actualisations de prix et des suppressions de pénalités de retard. « Pour les marchés privés, nous avons fait valoir auprès de nos clients l’existence de l’article 1195 du code civil relatif à la clause de l’imprévision. Dans quelques cas, cela a permis d’ouvrir la discussion avec les maîtres d’ouvrage et d’obtenir de petites compensations » explique Roger Briand avant de conclure « En ce qui concerne l’évolution des prix, nous sommes tous dans l’expectative et dans l’attente d’une baisse. »Rappelons que les entreprises de construction métallique sont, pour l’essentiel, des PME, des ETI à structures familiales et qu’elles investissent de manière régulière et conséquente dans leurs outils de production afin de maintenir leur compétitivité. Et Roger Briand de mentionner : « Les constructeurs métalliques envisagent l’avenir avec sérénité pour les six premiers mois de 2022 et ce grâce à des carnets de commandes bien remplis et des consultations nombreuses en cette fin d’année. Il reste à espérer que les prix des matières premières se stabilisent, pour permettre la reconstitution des marges des entreprises. »Conjoncture et activité des constructeurs métalliquesLa productionAprès une année 2020 fortement impactée par la pandémie, la production annuelle 2021 devrait atteindre les 780.000 tonnes, soit une croissance d’un peu plus de 8 % (marché intérieur) par rapport à 2020. « Une croissance qui va permettre d'atteindre les niveaux d'avant crise » (+ 2 % vs 2019), selon Roger Briand.Rappelons que, lorsque ce taux atteint 80 %, les industriels investissent dans leur outil de travail et construisent de nouveaux bâtiments afin d’augmenter leur capacité de production. L’activité de la profession se veut ainsi étroitement liée à ce taux d’utilisation des capacités de productions françaises. Pour Roger Briand : « Ce taux, qui avoisine 80 %, confirme la bonne situation des carnets de commandes ».Prises de position et préoccupations du SCMFRE2020 :Cette nouvelle réglementation environnementale indispensable et nécessaire pour diminuer l’émission des gaz à effet de serre dans l’acte de construire est soutenue par la profession.À ce titre, Roger Briand déclare : « Nous sommes en accord avec la nécessité d’améliorer nos bilans carbone mais nous nous heurtons à un parti pris non justifié en faveur du matériau bois. L’analyse de cycle de vie dynamique, l’ACV Dynamique retenue par le ministère de la transition écologique pour déterminer le bilan carbone du bois apporte à ce matériau un avantage inéquitable et inexplicable scientifiquement. En fin de vie par combustion ou enfouissement, le matériau bois ne conservera pas le CO2 qu’il a emmagasiné contrairement aux hypothèses de l’ACV dynamique. Le SCMF accompagné par le CTICM est intervenu à de nombreuses reprises pour dénoncer près des instances gouvernementales (DHUP, Ministère de la transition écologique) cette situation inexplicable scientifiquement. Lors de la publication de l’arrêté RE 2020 le 4 août dernier, nous avons constaté que l’ACV statique et l’ACV dynamique étaient présentés avec la même importance dans les textes.Nous en avions déduit bien logiquement que les deux méthodes de calcul reconnues dans l’arrêté étaient utilisables pour déterminer le bilan carbone de chaque matériau. L’ACV Dynamique pour avantager les matériaux biosourcés. L’ACV Statique éventuellement pour les autres matériaux. En fait, il semblerait que ce ne sera pas le cas. Seuls les règlements français vont imposer l’ACV dynamique pour tous les matériaux alors que les autres pays européens vont utiliser l’ACV Statique. L’ACV dynamique atténuera les émissions de fin de vie du bois… (par la magie, des émissions de CO2 vont disparaître), plus exactement ces émissions vont être reléguées aux générations futures (dans 50 ans). La prise en compte de ces réductions d’émission du bois va avoir pour conséquence la réduction de production de matériau recyclé.Un autre point nous interpelle : l’introduction du module D, le Module de la déconstruction enfin retenu, module qui valorise l’effet du recyclage en termes d’évitement de matière produite, mais il est raboté de 43 % par l’usage exclusif de l’ACV dynamique. Il s’agit d’une double peine pour notre filière. Ce parti pris réduit d’autant les vertus de recyclage en termes d’émission, alors que notre filière est très investie dans cette démarche et souhaite les amplifier. Le gouvernement a-t-il compris qu’en rendant exclusif l’ACV dynamique, il freine les solutions de recyclage auxquelles la filière est très attachée car elle dispose du matériau le plus circulaire de tous. Par ailleurs, nous avons bien noté dans la RE 2020 que lors de sa seconde vie un produit issu du réemploi est considéré sans impact carbone. L’éco-conception de nos structures acier vont nous permettre de développer le recyclage et surtout le réemploi de l’acier dans une seconde vie pour la réalisation de bâtiments mixtes acier, bois, béton à bilan bas carbone, en utilisant le bon matériau au bon endroit. Les ingénieurs de nos bureaux d’études et du CTICM sont déjà à l’œuvre pour définir les constructions de demain. »« REP Bâtiment » :Si l’objectif de la REP est de favoriser le recyclage et d’éviter les dépôts sauvages de déchets de démolition du bâtiment, la profession des constructeurs métalliques s’étonne là-encore par la voix de son président. Roger Briand précise en effet : « Nous pouvons d’ores et déjà affirmer fort et clair que si les constructions étaient toutes métalliques, cette REP n’aurait jamais vu le jour car nous recyclons déjà notre matériau l’acier à plus de 90 % ». Et d’interroger : « Pourquoi sommes-nous assujettis à cette éco-contribution qui va nous conduire à financer en partie les structures et dispositifs pour traiter les autres matériaux » ?Rappelons que l’un des atouts de l’acier réside dans le fait que la filière de recyclage est déjà organisée. Dès 1856, les sidérurgistes ont mis sur le marché des aciers fabriqués à partir du recyclage des aciers utilisés, grâce à la mise au point du procédé du convertisseur Martin-Siemens. Ce recyclage à l’infini de l’acier permet de diminuer le recours au minerai de fer et de protéger les réserves en ressources naturelles. Et Roger Briand de préciser : « Ce recyclage est une donnée culturelle de la filière acier particulièrement bien rodée après plus d’un siècle d’existence. La récupération des chutes d’acier provenant de nos usinages et des aciers des décharges se fait par l’intermédiaire des ferrailleurs. D’ailleurs, il existe depuis plus d’un siècle un marché et un cours de la ferraille (actuellement de 300 € /T) très suivi par les constructeurs. Nous ne pouvons pas croire que notre profession, exemplaire en matière de recyclage, en supportera les coûts ! »En effet, les métaux sont les matériaux les plus recyclés au monde. Selon Arcelor Mital, plus de 650 MT d’acier sont recyclés chaque année. Pour la Word Steel également, l’acier constitue le matériau d’excellence, puisqu’une étude gratifie déjà l’acier du taux de 85 % de recyclabilité lors d’une déconstruction/destruction de bâtiment industriel (contre 20 % pour le béton et 13 % pour le bois). Précision faite que les qualités magnétiques de l’acier facilitent sa récupération surtout les aciers du béton, beaucoup plus difficiles à récupérer. Toutefois, malgré la situation, la profession a fait le choix d’être actrice dans un éco-organisme en cours de création (Valobat, animé par Saint-Gobain) pour témoigner des atouts de matériau acier. Et Roger Briand d’indiquer : « Nos seuls objectifs d’amélioration concernent la traçabilité des aciers récupérés sur les chantiers suite à une démolition. Notre profession a décidé de se déclarer « metteur sur le marché » car nous sommes des producteurs en fabricant dans nos ateliers les pièces de la structure que nous assemblons sur les chantiers comme l’assemblage pièce par pièce d’un mécano géant. Ce choix est aussi une manière de participer à la gouvernance de l’éco-organisme et de mieux défendre notre singularité. » Et de conclure : « Un point de vigilance pour nous concerne la fabrication étrangère qui devra être soumise, comme la fabrication française, à l’éco contribution pour nous éviter une concurrence déloyale. Nous veillerons aussi sur le fait que les montants de cette éco-contribution soient visibles sur les facturations pour en permettre une vérification ou éviter des surfacturations en cascade ».Le recrutement :Autre sujet d’importance pour le SCMF et les professionnels de la construction métallique, le recrutement. La profession se heurte en effet depuis des années à des difficultés sur l’ensemble des postes de la filière. Pour Roger Briand : « Pas assez connu et reconnu, notre métier souffre d’une image dégradée qui n’attire pas suffisamment l’intérêt des chercheurs d’emplois et des jeunes étudiants. Notre image doit devenir celle de la réalité pour attirer plus encore les jeunes vers nos métiers. »Si le SCMF va reprendre et intensifier ses actions auprès des collèges et lycées, il est conscient qu’il doit faire preuve de pédagogie pour former ses futurs ingénieurs, techniciens supérieurs, opérateurs sur machines à commande numérique, conducteurs de travaux…En effet, trop souvent encore, les métiers de la construction métallique sont associés à ceux de la sidérurgie, ce qui est bien loin de la réalité. Aujourd’hui, les ateliers des constructeurs disposent de lignes de fabrication automatisées résolument très performantes, ainsi que des sites industriels orientés vers la numérisation et la robotisation, comparables à celles des unités de montage d’automobiles ou des ateliers de mécanique. Et le SCMF tient à le faire savoir notamment au travers de l’APK (association pour le développement des formations de la construction métallique) qui tient un rôle majeur pour la formation et le recrutement des professionnels de la construction métallique.Construction métallique et gares : mise en lumière de 3 référencesLa gare de Rennes :Pierre Raymond, Directeur général GAGNE-Groupe BRIANDPour accueillir un flux de voyageurs toujours plus nombreux (30 millions prévus d’ici 2040), SNCF Gares & Connexions a lancé entre 2015 et 2019 une vaste opération de restructuration de la Gare de Rennes. Ce projet prend notamment en compte l’accueil de la ligne à grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire avec l’adaptation des ouvrages liés à l’augmentation des flux des voyageurs grande ligne et en correspondance mais aussi la mise en place d’une intermodalité globale entre les différents modes de transports : le train, les lignes de métro, les flux automobiles et piétons, les modes doux et les transports de bus urbains et interurbains.Il aura fallu presque dix ans, dont la moitié d’études, pour achever la métamorphose de la gare de Rennes. Ainsi, les architectes se sont inspirés de l’emblématique forêt de Brocéliande pour récréer une nappe de brume au-dessus d’un bois jonché d’arbres. Cette transformation s’inscrit dans un projet urbain de paysage construit reliant le nord et le sud de la gare, enjambant les voies ferrées.Une toiture en ETFE fournit un apport de lumière naturelle important sur l’ensemble des niveaux avec, à la clé, une ambiance lumineuse assurant une transition entre les espaces souterrains et la gare haute.La société Gagne a réalisé la charpente métallique, la couverture, les façades, ainsi que les structures de passerelles. Cela représente la mise en œuvre d’une ossature métallique de près de 1 000 tonnes, l’installation de 2 000 m2 de façades vitrées et de 300 m2 de toiture ETFE.Maître d’ouvrage : SNCF Gares & ConnexionsMaîtrise d’œuvre et conception : SNCF G&C et ArepArchitectes : J-M. Duthilleul, E. Tricaud, F. Bonnefille, R. RicoteBureau d’études structures : MaP3Constructeur métallique : GagneAménagement des gares de Pont de Rungis et Maison BlancheJulien FRACCAROLI (FAYAT METAL Grands Projets)Réfléchies dans une logique d’optimisation de l’espace, ces deux gares combinent une architecture métallique, de grandes portées et même des voûtes pour celle de Pont de Rungis. Leur réalisation requiert toute l’expertise technique de FAYAT METAL GRANDS PROJETS à travers les 6 500 heures prévues sur les études d’exécution mais également pour répondre aux exigences BIM du projet. L’ambition architecturale sur la gare de Pont de Rungis se décline par la mise en œuvre d’arches en PRS de 35 mètres de portée sur lesquelles viennent se reposer les poutres treillis de 25 mètres supportant la toiture. Les 500 tonnes de charpente métallique seront pourvues de traitement anticorrosion galvanisé et de peinture intumescente afin de répondre aux critères de tenue au feu de l’ouvrage.Le faux-plafond architecturé et vouté de cette gare représente une surface de 2 000 m2 où toute l’expertise en verre et métal de l’entreprise ACML – Division Fayat Metal – s’est démontrée. Les 3 000 m2 d’habillage intérieurs en inox, les façades en murs rideaux et les 3 000 m2 de couverture en Riverclack viennent compléter les prestations confiées à FMGP comme entreprise générale du métal. Le défi est de taille : le montage du clos-couvert est prévu au printemps 2022 avec en ligne de mire l’ouverture de ce tronçon pour les jeux olympiques de Paris de 2024.Maître d’Ouvrage : Société du Grand Paris (SGP)Maître d’Ouvrage Délégué : RATPMaîtrise d’œuvre : ELIOS groupement Setec et SystraArchitecte Gare de Maison Blanche : Groupe 6Architecte Gare de Pont de Rungis : Valode & PistreEntreprise générale : Razel BecCharpente métallique, façades, plafond voûté, couverture : Fayat Metal Grands Projets, ACML.Gare de Corbeil-EssonnesGuillaume ALBAN (Société Legrand)Entreprise familiale fondée en 1956 par René LEGRAND et son épouse, LEGRAND se développe rapidement dans le domaine du génie civil ferroviaire, de la signalisation et de la serrurerie. Elle participe ainsi à de nombreux travaux d’aménagements pour la SNCF (construction et levage de pylônes, éclairage, pose de câbles, électrification, …) et choisit de diversifier sa clientèle (PTT, devenu France Télécom, dès 1970, EDF depuis 1992, opérateurs de télécommunications à la fin des années 1990) comme ses activités (Département Construction Métallique en 1981, Bureau d’Etudes de piquetage en 1990, pose de fibres optiques dès 1992, ingénierie de réseaux de télécommunication depuis 2000). La société LEGRAND est d’ailleurs associée directement au développement des grandes infrastructures ferroviaires qui ont marqué la fin du XXe siècle et le début du XXIe : rénovation et modernisation du réseau ferroviaire (électrification, signalisation, …), construction des lignes nouvelles TGV (en France depuis la LGV Paris Lyon jusqu’aux LGV Est et Tours-Bordeaux, mais aussi en Angleterre), construction et aménagement des gares (couvertures métalliques, passerelles piétonnes, vidéosurveillance, éclairage, …). Elle est ainsi devenue pour RFF et la SNCF le leader incontesté de la pose d’artères câbles ferroviaires, un acteur majeur en signalisation ferroviaire et construction métallique. L’innovation dans de nombreux domaines a toujours été une préoccupation majeure de l’entreprise LEGRAND : informatisation en 1973, création de machines de pose mécanisée de câbles en 1978, conception et dépôt de brevets de chambres de tirage préfabriquées en 1985, robotisation de la production en métallerie en 1991, création d’une structure spatiale pour des nappes métalliques de grande portée en 2001… En 1996, la société LEGRAND a franchi une nouvelle étape de son développement lorsque les principaux cadres se sont réunis pour en assurer la pérennité, préférant ainsi conserver leur indépendance au lieu de voir leur outil de travail se fondre au sein de l’anonymat d’un groupe.L’ouvrage réalisé à la Gare de Corbeil-Essonnes est une passerelle métallique droite en plan et de profil en long horizontal, d’une longueur totale de 49,79 mètres composée en 4 travées (9,18 m, 13,27 m, 12,83 m, 14,51 m). Chacun des 5 appuis (P0, P1, P2, P3 et P4) est constitué d’un escalier et de poteaux, et comprend une tour d’ascenseur. L’accès à la passerelle s’opère depuis les quais et la gare routière Emile Zola par les 5 escaliers et 5 ascenseurs. Le tablier de la passerelle (largeur utile de 3 mètres) est une structure continue à section constante, avec caisson métallique à intrados courbe de hauteur maximale 0,80 m et de largeur 3,60 m. Il repose sur deux appareils d’appui sur chaque appui, disposés au droit des âmes intérieures du caisson, avec un point fixe sur l’appui P2 réalisé à l’aide de deux appareils d’appui fixes permettant le blocage longitudinal de l’ouvrage.Notons que le tablier repose sur deux appareils d’appui libres sur les autres appuis de la structure, permettant un déplacement dans le sens longitudinal et que les structures métalliques des tours d’ascenseurs sont indépendantes de la structure porteuse de la passerelle. Précisons aussi que les tours d’ascenseurs et les poteaux de la structure porteuse du tablier prennent appui sur une fondation commune qui prend la forme d’une semelle fondée sur neuf micropieux et que les pieds d’escaliers reposent également sur une semelle fondée sur quatre micropieux. Sur le tablier et les paliers d’ascenseurs, la hauteur des protections caténaires et anti-vandalisme est de 2,50 m.Mentionnons que ces protections sont composées d’une partie supérieure en maille tissée inox, et d’une partie inférieure en tôle inox martelé sur tablier et en maille tissée inox sur paliers d’ascenseurs. La pente transversale unique à 1.5 % du platelage supérieur assure, quant à elle, l’écoulement des eaux vers la rive côté ascenseurs, dans un caniveau fil d’eau. Les eaux, récoltées par des avaloirs, sont ensuite évacuées par gravitation dans des conduites logées le long des poteaux structurels et raccordées au réseau d’assainissement des quais.Les marches d’escalier et les paliers (d’escaliers et d’ascenseurs) sont exécutés en béton, avec des bandes antidérapantes sur les nez de marches et les bandes podotactiles incrustées en haut de chaque volée de marches. Si les marches présentent un recouvrement de 5 cm, notons que les premières et dernières de chaque volée sont pourvues d’une contremarche. Le montant hors taxe des travaux s’élève à environ 5,6 M€ (génie civil + passerelle métallique). Concernant la passerelle métallique seule, elle a nécessité un peu plus de 1 500 heures d’étude (dimensionnement et dessin), 1 200 heures d’encadrement travaux et, enfin, 12 000 heures de fabrication atelier. Gestion de flux de circulation oblige, la pose s’est opérée lors de deux week-end « coup de poing », sous consignation caténaire avec un délai d’exécution de 22 mois à compter de la date T0 fixée par l’ordre de service.Maître d’ouvrage (MOA) :SNCF Réseau - Direction Régionale Île-de-France - Plateau commun SDAMaître d’ouvrage Mandaté (MOAD) : SYSTRA - Pôle des Mandats deMaîtrise d’ouvrage Maître d’œuvre général (MOEG) : Groupement EGIS Rail / Strates OAMandataire du groupement : Razel Bec /Lang TPCo-traitant/Constructeur métallique : Legrand S.A.
Il y a 3 ans et 160 jours

Hauts-de-Seine : Un puits d’accès préfabriqué de 40 m

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Cimentub a assuré la préfabrication des éléments de la cage d’ascenseur d’un puits d’accès au tunnel SNCF de Meudon. [©Cimentub] La période estivale 2020 chez Cimentub a rimé avec, la conception et la préfabrication d’une cage d’ascenseur sur mesure, pour un puits d’accès au tunnel SNCF de Meudon. La Compagnie parisienne d’entreprises générales –  (Parenge) a sollicité Cimentub pour un ensemble de 3 m x 2,40 m sur une hauteur de 40,59 m… « Pour concevoir nos ouvrages de gestion des eaux, nous avons l’habitude de monter jusqu’à 10 m, confirme Stéphane Moncomble, directeur commercial. Arriver à 40 m nous a donc demandé de nombreuses innovations. Pour cela, nous avons conçu et préfabriqué treize éléments uniques, qui ont été emboîtés au centre du puits d’accès. » Lire aussi les autres actualités en région Difficulté du projet, un escalier hélicoïdal entoure la cage d’ascenseur. Une vingtaine de poutres viennent donc s’y raccorder. « Comme toujours sur ce type de projets techniques, aucune des poutres n’était placées au même endroit sur les différents éléments. Chaque pièce était donc unique. Le travail de conception et de calcul a donc été le principale défi relevé par nos équipes sur ce projet. Avec la nécessaire précision au millimètre, pour que l’ensemble reste parfaitement aligné.  » Au total, ce dernier a “consommé” 200 t d’un béton BAP auto-plaçant XF4, fabriqué dans l’usine Cimentub d’Amiens. Et si ce chantier représentait une première pour l’industriel, de nouveaux projets sont déjà à l’étude. « C’est une typologie de chantiers du Grand Paris pour lesquels nos clients sont fortement en attente de notre valeur ajoutée. D’autres opérations  vont  donc aboutir sous peu … » Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 160 jours

Master Builders Solutions : Bien plus qu’une ventre de fibres

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Maxime Julliot, chef de marché préfabrication, et Basma Zouhny, ingénieure produits fibres de MBCC France. [©MBCC France] La fibre est un sujet de forte actualité chez Master Builders Solutions… Qu’en est-il exactement ?  Maxime Julliot : Aujourd’hui, les fibres s’inscrivent sur un marché porteur. Elles constituent des solutions permettant la substitution de tout ou partie des armatures conventionnelles. Et, à l’heure des discours autour de l’empreinte carbone du béton, il ne faut pas oublier celle de l’armature, qui oscille entre 500 et 1 800 kg de CO2/t d’acier produit1, là où le ciment est à environ 700 kg de CO2/t… En introduisant des fibres en lieu et place des aciers, on modifie le bilan carbone de l’élément fini. Certes, le polypropylène – matière première de certaines fibres synthétiques – génère 2 300 kg de CO2/t, mais on introduit que quelques kilogrammes de fibres, contre plusieurs dizaines d’acier…  Dans ce contexte, que développe MBS France exactement ? M. J. :Depuis quelque temps déjà, nous proposons les fibres macro-synthétiques MasterFiber. Ceci, en plus de nos microfibres. Pour aller plus loin, le groupe a choisi de proposer une offre de services autour de ces produits.  En France, ce dispositif est en place depuis le début de l’année, piloté par Basma Zouhny, ingénieure produits fibres et par moi-même. Sur le terrain, c’est la force de vente MBS France qui assure le lien avec les entreprises.  Plusieurs éléments composent notre offre. Le premier est l’accompagnement de nos clients par la fourniture de notes de calculs. Pour cela, nous travaillons avec un bureau d’études partenaire. Un choix primordial, car l’entreprise bénéficie ainsi d’une assurance. Sans compter la garantie de résultat. Bien entendu, l’offre peut être modulée, en fonction de la demande : remplacement de seulement une partie des armatures, de la totalité… Ensuite, nous l’accompagnons dans la concrétisation du projet en proposant des solutions de formulation, si besoin. Mais aussi une assistance technique et/ou en organisant des rendez-vous pour sensibiliser les bureaux de contrôle, qui n’ont pas forcément une connaissance fine de l’utilisation des fibres dans les bétons. Nous avançons pas à pas avec eux et assurons ainsi un suivi complet.  Vous avez parlé de plusieurs offres… Basma Zouhny :En plus des notes de calculs et du suivi sur chantiers, nous avons mis en place D-Carbon, un outil d’évaluation du bilan carbone des bétons. Un module consacré aux renforcements y est intégré. On peut ainsi comparer un béton armé classique à une variante fibrée. Il s’agit d’un logiciel interne de MBS, accessible via notre force de vente. C’est une façon d’aller plus loin dans notre démarche fibre et bas carbone, tout en proposant un accompagnement supplémentaire d’aide à la décision pour nos clients. Tous les éléments en béton armé sont-ils concernés ?  B. Z. :Il n’est pas possible, aujourd’hui, de remplacer les armatures dans la totalité des éléments fabriqués en béton… Notre travail ne concerne donc, pour le moment, qu’une partie des solutions du marché, comme certains cadres en béton, les murs en “L” ou en “T”, ou encore les panneaux d’habillage de façade. Nous travaillons aussi sur des dalles ou des radiers pour le bâtiment.  Propos recueillis par Frédéric Gluzicki 1Source : www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 160 jours

Bétons non armés : La résistance en traction ne protège pas des chocs !

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Photo 1 – Carapace de protection d’une digue contre la houle. [©ACPresse] I – Résistance en traction ou résistance aux chocs ? L’ouvrage qui illustre notre propos est une carapace constituée d’énormes blocs en béton, destinée à protéger une digue et des piles de ponts contre les fortes houles et les tempêtes [Photo 1]. Et plus la houle est forte, plus les blocs doivent être lourds. Les tétrapodes et les Accropodessont les plus connus. Mais appelons “polypode” ce type de blocs. Ceux-ci se caractérisent par des surfaces polyédriques concaves. C’est-à-direcomposées de faces planes, plus faciles à coffrer. Avec notamment, à la naissance de chaque “pode”, une de ces arêtes creuses[Photo 2]. Pour des raisons économiques, mais aussi à cause des risques de corrosion, ces blocs sont non armés.  Or la cause principale de dégradation de la carapace résulte de la casse, soit au cours de la mise en œuvre, soit sous l’action des houles, dont les plus fortes peuvent soulever les blocs. C’est pourquoi, les spécifications sur le matériau exigent que la résistance en traction du béton dépasse une certaine valeur. Cependant, pour satisfaire cette exigence, les règles de l’art ne proposent qu’une seule voie : augmenter la résistance en compression… Cette approche paraît fondée, puisque la plupart des documents réglementaires fournissent des relations qui permettent de calculer une résistance en traction Tà partir de la seule valeur de résistance en compression C. Soit du type T= a + b.C, soit du type T= a.Cn, où l’exposant n= 1/2ou 1/3. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 162 jours

Datagir : un service pour apporter l’information environnementale

L’ADEME (Agence de la Transition Ecologique) développe le service « Datagir » qui vise à encourager des comportements plus durables en apportant une information environnementale fiable au coeur des applications et services les plus utilisés par tous. Elle accompagne les entreprises, associations ou collectifs dans la compréhension et l’intégration des données environnementales de l’ADEME : facteurs d’émissions de gaz à effet de serre, données d’impact environnemental… Pour les structures qui recherchent des solutions simples et rapides à mettre en place, elle propose des calculateurs déjà opérationnels, qui restent à jour et sont faciles à intégrer dans un site internet ou un article. Par exemple, le simulateur d’empreinte carbone personnel Nos Gestes Climat interroge l’utilisateur sur ses habitudes quotidiennes (déplacements, alimentation, logement, etc) afin de lui indiquer son impact carbone et de la comparer avec la moyenne ou les objectifs climat. Sont ensuite proposées des fiches personnalisées à l’utilisateur afin de lui permettre d’identifier les actions qu’il peut mettre en place pour réduire son impact carbone. Autre exemple : Le calculateur transport qui permet de quantifier et comparer l’impact CO2 de différents moyens de transport pour une distance donnée.
Il y a 3 ans et 163 jours

Les principales mesures de la réforme controversée de l'assurance chômage

Nouveau calcul de l'allocation chômageEntrée en vigueur le 1er octobre après plusieurs reports, la modification du calcul du salaire journalier de référence (SJR, base de l'allocation) est la mesure phare de la réforme et la plus contestée par les syndicats.Le nouveau mode de calcul (qui ne concerne pas les demandeurs d'emploi déjà en cours d'indemnisation) va pénaliser les demandeurs d'emploi alternant chômage et activité, "les permittents".L'exécutif défend notamment une volonté d'"encourager le travail" car les règles précédentes pouvaient rendre parfois plus rémunératrice cette "permittence" qu'une activité continue à mi-temps par exemple.L'indemnisation était auparavant calculée en divisant les revenus par les seuls jours travaillés pendant la période de référence.La réforme initiale prévoyait que le SJR soit calculé en divisant les salaires perçus au cours des 24 mois précédant la situation de chômage, par l'ensemble des jours - travaillés ou non - entre le premier et le dernier jour d'emploi de cette période de 24 mois.Mécaniquement, cela aurait baissé fortement le montant de l'allocation de ceux, souvent précaires, qui alternent contrats courts et chômage. Pour corriger le dispositif, un plancher garantissant une allocation minimale a été introduit.Selon une évaluation de l'Unédic réalisée au printemps, et pas caduque d'après l'organisme paritaire, jusque 1,15 million de personnes ouvrant des droits dans l'année suivant l'entrée en vigueur de la réforme toucheraient une allocation mensuelle plus faible (de 17% en moyenne), avec dans le même temps une "durée théorique d'indemnisation" allongée (14 mois en moyenne contre 11 avant la réforme).Le ministère du Travail conteste ce chiffrage qui, selon lui, ne tient pas compte de l'amélioration de la conjoncture ni "des effets de comportement" espérés de la réforme.Bonus-malusPour lutter contre l'abus de contrats précaires, l'exécutif table sur l'instauration d'un "bonus-malus" sur la cotisation d'assurance chômage payée par les entreprises de plus de 11 salariés dans sept secteurs grands consommateurs de contrats courts (hébergement-restauration, agroalimentaire, transports...).Depuis le 1er juillet, le comportement de 21.000 entreprises est ainsi sous observation et le bonus-malus sera appliqué à partir de septembre 2022.Pour ces entreprises, on calculera sur une année leur taux de séparation, soit le nombre de fins de contrats - CDI, CDD ou intérim - divisé par leur effectif. En fonction de la comparaison avec le taux médian du secteur, l'entreprise verra l'année suivante sa cotisation varier entre 3 et 5,05% de sa masse salariale, contre un taux de 4,05% jusqu'alors.Certains secteurs particulièrement touchés par la crise, comme l'hôtellerie-restauration, sont dans un premier temps exemptés.Les syndicats craignent que le bonus-malus ne survive pas à une renégociation de la convention d'assurance chômage qui devra être lancée dès l'automne 2022.Conditions pour ouvrir des droitsA compter du 1er décembre, pour bénéficier d'une allocation chômage, il faudra avoir travaillé 6 mois et non plus 4 mois au cours des derniers 24 mois (36 mois pour les plus de 53 ans), avec une période de neutralisation liée aux confinements pouvant aller jusqu'à 11 mois.Cette mesure de durcissement était soumise à une clause de "retour à meilleure fortune".Concrètement, il fallait à la fois une baisse du nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A de 130.000 sur six mois et 2,7 millions d'embauches de plus d'un mois en cumul sur quatre mois.Un arrêté du 18 novembre a acté la réalisation de ces deux objectifs.Dégressivité pour les cadresConformément à la même clause de "retour à meilleure fortune", la dégressivité des allocations est durcie pour les salariés de moins de 57 ans qui avaient un revenu du travail supérieur à 4.500 euros brut par mois - soit environ 3.500 euros net.Depuis le 1er juillet, la dégressivité de -30% des allocations s'appliquait à partir du 9e mois. Elle s'applique à partir du 1er décembre au bout du 7e mois.
Il y a 3 ans et 163 jours

Palmarès de l’édition 2021 des Trophées Inoha

Lors de la 6ème édition de LA NUIT by Inoha, organisée par l’Association des Industriels du Nouvel Habitat le 25 novembre dernier au Musée des Arts Forains, quatre trophées ont été décernés à des sociétés adhérentes pour leur démarche engagée et novatrice dans l’une des 3 catégories du concours : Innovation, Communication, et R.S.E. / Responsabilité Sociétale des Entreprises. Le jury*, composé d’acteurs de la filière et de journalistes, a souhaité récompenser les sociétés suivantes : Recticel Insulation avec le Trophée de l’Innovation, Brunel Chimie Dérivés et sa marque Starwax avec le Trophée Communication, PPG et sa marque Ripolin avec le Trophée R.S.E. Un Coup de Cœur du Jury a également été décerné à l’entreprise Swap-Europe du Groupe Builder pour son service de reconditionnement. Les lauréats des Trophées Inoha 2021 Lors d’une soirée conviviale rassemblant plus de 300 invités issus des secteurs de l’industrie et de la distribution, la 6ème édition de LA NUIT by Inoha a été l’occasion pour Jean-Luc Guéry, Président d’Inoha, de dévoiler les 4 lauréats du palmarès des Trophées 2021. Trophée de l’Innovation : Recticel Insulation pour SIMFOCOR SIMFOCOR est une solution innovante établissant de nouveaux standards dans le secteur de l’isolation acoustique. Inédit, SIMFOCOR est un panneau d’isolation acoustique facile à installer dans les cloisons distributives standards, de type rails métalliques et recouverts d’une plaque de plâtre de 12,5 mm pour répondre aux exigences de sécurité incendie. Certifié, SIMFOCOR réduit les bruits aériens perçus dans l’habitat (gain d’affaiblissement ΔRw = 8 dB.) et crée ainsi un espace de vie paisible. Conçu à partir de 70% de mousses de Polyuréthane recyclées issues de matelas usagés (70%), SIMFOCOR limite l’impact environnemental et préserve les ressources naturelles. Légers, les panneaux semi-rigides SIMFOCOR sont faciles à manipuler. Ils ne se tassent pas et conviennent tout particulièrement aux travaux en neuf ou en rénovation. « Au-delà du facteur émotionnel, nous avons pris en compte les critères d’innovation, d’écologie, de design et d’usage afin de faire ressortir le projet le plus abouti, le plus responsable et le plus porteur de cette image que l’innovation doit véhiculer à un moment où les besoins de confiance, de qualité et de mobilisation autour de notre environnement sont essentiels. Recticel a su cocher le plus grand nombre de cases sur le processus de réutilisation des matières isolantes qui sont reconditionnées pour donner une nouvelle vie à un produit très innovant, une boucle vertueuse et tellement responsable » déclare le membre du Jury Philippe BERNA, Responsable du Pôle Innovation & Numérique de la Médiation des Entreprises. Trophée Communication : Brunel Chimie Dérivés pour la campagne menée pour sa marque STARWAX STARWAX, marque de l’entreprise française Brunel Chimie Dérivés, spécialiste des produits d’entretien pour la maison, est récompensée pour sa campagne de communication à 360° « AUSSI MANIAQUE QUE VOUS ». La marque STARWAX jouissait d’une excellente réputation de qualité et d’efficacité. Cependant, sa notoriété restait faible car elle était distribuée via les Grandes Surfaces de Bricolage, circuit peu naturel pour acheter des produits d’entretien. Dans un contexte extrêmement concurrentiel, STARWAX se devait d’émerger face à des marques multinationales et avait pour objectif de faire savoir à ses consommateurs cibles qu’elle disposait de solutions spécifiques pour résoudre les problématiques d’entretien de la maison. STARWAX a ainsi lancé une campagne de communication en 4 étapes successives : . une étude auprès de ses clients consommateurs pour cerner leurs profils, phase essentielle du processus de réécriture du positionnement de marque, . la création d’une nouvelle plateforme de communication réalisée par l’agence Buzzman, réputée pour ses idées innovantes et disruptives. Une nouvelle signature de marque a ainsi vu le jour : « AUSSI MANIAQUE QUE VOUS » faisant écho à la cible des consommateurs de STARWAX, . un plan média national d’affichage et de parutions presse, . un relais sur les réseaux sociaux de deux vidéos tutorielles réalisées avec Jessica Venancio, Ambassadrice de la marque. « Le Jury a décidé de récompenser Starwax pour sa capacité à répondre aux attentes des consommateurs en leur proposant une campagne de communication osée, assumée et innovante » commente le membre du Jury Etienne Bodin, Délégué Général des Jardineries et Animaleries de France. Trophée R.S.E / Responsabilité Sociétale des Entreprises : PPG pour sa marque Ripolin Afin de se positionner comme un acteur du changement au travers d’actions responsables et innovantes sur le marché de la peinture, PPG s’engage depuis 2009, au travers de sa marque à forte notoriété Ripolin, en faveur de l’Environnement et de la Santé tout en préservant la performance, la qualité et l’accessibilité de ses produits. Depuis 2020, la société a accéléré les initiatives concrètes pour : . réduire l’impact de ses produits et de ses sites de production français certifiés ISO 14001, avec notamment le lancement de sa gamme Ripolin O’Pur, peinture à base de résines biosourcées à 97% réduisant de 25% ses émissions de CO2. 96% de la gamme Ripolin est fabriquée en France sur des sites de production certifiés ISO 14001. . baisser son empreinte carbone en choisissant le plastique recyclé pour ses emballages, . sensibiliser les consommateurs en mettant à leur disposition, sur son site internet, un calculateur afin qu’ils achètent la juste quantité de peinture et une carte des déchetteries les plus proches de leur domicile. Ce projet s’accompagne également d’actions sociales et environnementales comme le reboisement lancé en 2021 en Corrèze avec son partenaire Reforest’Action (2000 arbres plantés). « Le jury a tout particulièrement apprécié la prise en compte de l’ensemble des problématiques dans la démarche R.S.E de PPG au travers de sa marque Ripolin, allant du calculateur pour acheter la juste quantité jusqu’à proposer une carte avec les déchetteries les plus proches du domicile des consommateurs » explique Laure Empereur, membre du Conseil d’Administration d’Inoha, qui a remis ce prix à l’entreprise. Coup de Cœur du Jury : Swap-Europe, filiale du Groupe Builder Systems, pour son service de reconditionnement Comment réduire son impact sur l’environnement tout en proposant des outils abordables pour tous ? Comment consommer mieux ? Builder Systems, fabricant d’outils de bricolage et de jardinage, met tout son savoir-faire pour offrir une nouvelle vie aux produits tout en réduisant les déchets et en recyclant les matières plastiques. Au travers de sa filiale Swap-Europe, spécialiste de la pièce détachée et engagée dans l’économie circulaire, Builder Systems a créé une filière de reconditionnement. Unique sur le marché, Swap Reused propose aux enseignes de la GSB et du e-commerce, depuis 2021, la collecte et le reconditionnement d’outils de jardin et de bricolage. Avec ce nouveau service, Swap-Europe leur permet de bénéficier d’une solution nationale, centralisée et gratuite, s’inscrivant dans leurs démarches RSE. La seconde main étant de plus en plus sollicitée, Swap-Europe met également à disposition des consommateurs une offre adaptée à leurs attentes. Tous les produits sont reconditionnés en France et Swap-Europe a pour objectif de créer des partenariats avec des organismes de l’économie sociale et solidaire afin de favoriser la réinsertion. « Le Jury a eu un véritable coup de coeur pour cette solution car elle est à la fois innovante et apporte une réponse à la problématique de la fin de vie des produits. Cette initiative s’inscrit dans la démarche d’économie circulaire couplée à nos ambitions RSE » conclut Jean-Luc GUÉRY, Président d’Inoha. *Membres du Jury : Jean-Luc Guéry, Président Inoha – Caroline Hupin, Déléguée Générale de la FMB – Etienne Bodin, Délégué Général des Jardineries et Animaleries de France – Philippe Berna, Responsable du Pôle Innovation et Numérique de la Médiation des Entreprises – Céline Chahi, Rédactrice en Chef de Maison & Travaux, Directrice Pôle Maison de Reworld Media – Guillaume Fédèle, journaliste au magazine Négoce. http://www.inoha.org/  
Il y a 3 ans et 167 jours

Nouvelle application mobile Jouplast® pour réaliser son projet de terrasse en quelques clics

Après avoir guidé l’utilisateur dans la définition de son projet, l’application gratuite JOUPLAST® pour Smartphones iOs, tablettes ou PC, fournit une liste complète de matériaux (dalles, lames bois ou composite, lambourdes, vis…) et de produits JOUPLAST® (plots, cales, fixations invisibles, support d’habillage…) nécessaires à sa réalisation. De plus, un dessin 2D, un dessin 3D et un dessin de pose renseignent l’utilisateur avec un maximum de réalisme.Facile à utiliser et très ergonomique, la nouvelle application JOUPLAST® permet de mieux appréhender la conception de sa terrasse et de concevoir en quelques clics un projet abouti.Un outil complet toujours à dispositionNomade et accessible partout, l'application JOUPLAST® est destinée aux particuliers comme aux artisans et aux distributeurs. Elle permet à ces derniers d'avoir constamment sous la main un outil performant d'aide à la vente. L'application mobile JOUPLAST® simplifie l'estimation des produits nécessaires à la réalisation de la terrasse, et facilite la prise de décision finale. Avec cette application, une multitude de fonctions sont à la disposition de l'utilisateur. Celui-ci peut choisir la forme, la taille et l'emplacement de sa terrasse, les matériaux (dalles, lames bois ou composite), configurer une pente, intégrer des éléments (jardinières, piscines…), faire des interruptions – pour contourner un poteau par exemple – définir le type et le sens de pose, ajouter un support d'habillage latéral, sauvegarder son projet…Les étapes pour définir son ouvrageLa configuration du projet de terrasse tient compte de plusieurs paramètres : type de sol (plan régulier ou irrégulier), forme de base (carrée, rectangulaire, en L…), avec la possibilité d'additionner plusieurs espaces de terrasse de formes différentes, pente et hauteur, présence d'une piscine, de jardinières, de poteaux… L'utilisateur peut également intégrer une maison, pour un rendu encore plus réaliste.Vient ensuite le choix du revêtement – dalles, lames, lames composites – et des dimensions. Le type de pose – droite ou décalée – et le sens de pose sont alors déterminés.L’intérêt de l’application JOUPLAST® réside également dans le fait que, pour une terrasse en dalles, l’utilisateur a la possibilité de définir le point de calepinage en cliquant sur le schéma. Ainsi, il peut modifier avec précision la position du point de calepinage et obtenir un projet idéal qui limite les coupes de dalles. De plus, le calculateur adapte en temps réel le dessin et la liste de course.Les dernières étapes consistent à définir les dimensions des lambourdes, dans le cas d’une terrasse en lames, les finitions et l’habillage latéral. À l’issue de toutes ces opérations, apparaissent une liste de courses, un dessin 2 D, un dessin 3 D et un dessin de pose avec indication de la position des plots. Le projet ainsi défini peut alors être téléchargé, sauvegardé ou partagé via un code.À noter que, pour chaque phase du projet, des alertes sont prévues si les dimensions fournies ne sont pas correctes.Pendant les étapes de la configuration, l’utilisateur de l’application JOUPLAST® peut également avoir accès à des vidéos, par exemple sur le système de fixation des plots JOUPLAST® 100 % invisible pour lames de terrasse en bois.
Il y a 3 ans et 167 jours

Nouvelle application mobile JOUPLAST pour réaliser son projet de terrasse en quelques clics !

Acteur majeur sur le marché des plots de terrasse, JOUPLAST®, marque de la société française TMP CONVERT, propose une nouvelle application de conception de terrasse simple et intuitive. Après avoir guidé l’utilisateur dans la définition de son projet, l’application gratuite JOUPLAST® pour Smartphones iOs, tablettes ou PC, fournit une liste complète de matériaux (dalles, lames bois ou composite, lambourdes, vis…) et de produits JOUPLAST® (plots, cales, fixations invisibles, support d’habillage…) nécessaires à sa réalisation. De plus, un dessin 2 D, un dessin 3 D et un dessin de pose renseignent l’utilisateur avec un maximum de réalisme. Facile à utiliser et très ergonomique, la nouvelle application JOUPLAST® permet de mieux appréhender la conception de sa terrasse et de concevoir en quelques clics un projet abouti.   Un outil complet toujours à disposition Nomade et accessible partout, l’application JOUPLAST® est destinée aux particuliers comme aux artisans et aux distributeurs. Elle permet à ces derniers d’avoir constamment sous la main un outil performant d’aide à la vente. L’application mobile JOUPLAST® simplifie l’estimation des produits nécessaires à la réalisation de la terrasse, et facilite la prise de décision finale. Avec cette application, une multitude de fonctions sont à la disposition de l’utilisateur. Celui-ci peut choisir la forme, la taille et l’emplacement de sa terrasse, les matériaux (dalles, lames bois ou composite), configurer une pente, intégrer des éléments (jardinières, piscines…), faire des interruptions – pour contourner un poteau par exemple – définir le type et le sens de pose, ajouter un support d’habillage latéral, sauvegarder son projet… Les étapes pour définir son ouvrage La configuration du projet de terrasse tient compte de plusieurs paramètres : type de sol (plan régulier ou irrégulier), forme de base (carrée, rectangulaire, en L…), avec la possibilité d’additionner plusieurs espaces de terrasse de formes différentes, pente et hauteur, présence d’une piscine, de jardinières, de poteaux… L’utilisateur peut également intégrer une maison, pour un rendu encore plus réaliste. Vient ensuite le choix du revêtement – dalles, lames, lames composites – et des dimensions. Le type de pose – droite ou décalée – et le sens de pose sont alors déterminés. L’intérêt de l’application JOUPLAST® réside également dans le fait que, pour une terrasse en dalles, l’utilisateur a la possibilité de définir le point de calepinage en cliquant sur le schéma. Ainsi, il peut modifier avec précision la position du point de calepinage et obtenir un projet idéal qui limite les coupes de dalles. De plus, le calculateur adapte en temps réel le dessin et la liste de course. Les dernières étapes consistent à définir les dimensions des lambourdes, dans le cas d’une terrasse en lames, les finitions et l’habillage latéral. À l’issue de toutes ces opérations, apparaissent une liste de courses, un dessin 2 D, un dessin 3 D et un dessin de pose avec indication de la position des plots. Le projet ainsi défini peut alors être téléchargé, sauvegardé ou partagé via un code. À noter que, pour chaque phase du projet, des alertes sont prévues si les dimensions fournies ne sont pas correctes. Pendant les étapes de la configuration, l’utilisateur de l’application JOUPLAST® peut également avoir accès à des vidéos, par exemple sur le système de fixation des plots JOUPLAST® 100 % invisible pour lames de terrasse en bois.
Il y a 3 ans et 167 jours

KP1 enrichit son outil digital Kalcul Structure

KP1 enrichit Kalcul en intégrant le le plancher à prédalles précontraintes dans le module Structure [©KP1] KP1 enrichit Kalcul, sa plate-forme dédiée au pré-dimensionnement de produits préfabriqués. Cet outil digital permet aux ingénieurs, économistes et thermiciens de trouver la solution la plus adaptée à leurs projets. Désormais, le plancher à prédalles précontraintes intègre le module Structure, en complément des poutres et planchers en dalles alvéolées. Lire aussi : Kalcul de KP1 obtient une médaille d’or au Congrès de l’Untec La préfabrication en béton précontraint apporte de nombreux avantages. Parmi eux, un gain de temps, une réduction des coûts et de l’impact carbone. C’est pourquoi KP1 a intégré cet élément dans sa plate-forme 100 % gratuite et disponible 24h/24. En 1 an, Kalcul a doublé son audience avec, à ce jour, plus de 5 000 utilisateurs.  Kalcul : L’autonomie avant tout Pour utiliser de manière efficace la plate-forme digitale, l’autonomie est la clef. En effet, l’utilisateur doit renseigner lui-même les informations sur le chantier avant de lancer le calcul. Que ce soit pour la géométrie (épaisseur, portée, continuité…), les charges (type de bâtiments, cloisons…) et l’environnement (feu, zone sismique…), chaque détail compte. Lire aussi : KP1 dévoile Kalcul Economiste Kalcul se charge ensuite d’obtenir les informations nécessaires pour les utilisateurs. Par exemple, l’outil peut donner l’épaisseur de la prédalle ou de la dalle béton. Il peut aussi recueillir le descriptif du cahier des clauses techniques particulières (CCTP). Enfin, le calculateur estime le coût des travaux et génère une note de calcul détaillant tous les éléments utilisés.
Il y a 3 ans et 168 jours

Alkern : Entre performance et durabilité

Christophe Lagrange, directeur de l’offre d’Alkern. [©Alkern] Dossier : Systèmes constructifs et isolants Interview - Ytong : Le béton cellulaire a sa carte à jouer Rencontre - Bio’bric : En pole position Interview - L’Etics, un marché important pour Edilteco Réalisation - Des produits et une usine bas carbone Savoir - Monomur : Comment isoler…sans isolant Pratique - Comment réaliser un mur en blocs béton isolants ? Il existe plusieurs solutions qui revêtent la double casquette de système constructif et isolant. Et à l’aube de la nouvelle réglementation environnementale, chacun n’hésite pas à mettre en avant ses avantages. Construire et isoler en même temps, c’est la promesse que fait Ytong avec ses solutions en béton cellulaire. Un matériau qui a une carte à jouer dans la future réglementation environnementale. A travers sa marque Bio’bric, le groupe Bouyer Leroux s’est bien implanté sur le marché de la maison individuelle et du logement collectif. L’industriel propose des solutions en briques de terre cuite pour le mur et la cloison. Depuis 20 ans, Edilteco France propose différentes solutions constructives avec notamment des Etics, des systèmes complets d’isolation thermique par l’extérieur. A Fontenay-le-Comte, Soriba a investi dans la création d’une usine pour son offre d’escaliers bas carbone. L’industriel a fait le choix de réaliser un outil industriel en adéquation avec sa solution responsable. Le principe du Monomur est ancien. Dès la fin des années 1970, plusieurs fabricants de briques commercialisent déjà des produits alvéolaires de forte épaisseur. Il faudra pourtant attendre le début des années 2000, pour que le Momomur, dans sa définition actuelle, connaisse une vraie notoriété. Pour à la fois réaliser la construction d’un bâtiment et éliminer les ponts thermiques sans ajouts d’isolants extérieurs, les blocs isolants sont souvent choisis par les promoteurs, architectes ou bailleurs sociaux. Selon leur composition, les méthodes de mise en œuvre divergent et ne nécessitent pas les mêmes attentions pour les points singuliers. Tour d’horizon avec Eric Agostini, directeur de Cogetherm. Avec ses 55 usines (53 en France et 2 en Belgique), Alkern mise sur la proximité avec ses clients. Mais pas que… Spécialisé dans la préfabrication de blocs béton, et notamment de blocs béton isolants, l’industriel développe des solutions en adéquation avec les enjeux actuels de la performance thermique, du bas carbone et de l’économie circulaire. « Notre “base line” est : Innover durablement ensemble », déclare Christophe Lagrange, directeur de l’offre d’Alkern. Avec près de 1 000 collaborateurs et 200 M€ de chiffre d’affaires, la société se focalise sur la construction verticale et horizontale (mobiliers urbains, assainissement…). « Notre chiffre d’affaires se répartit à 40 % sur le bâtiment et particulièrement la maison individuelle, à 30 % sur l’aménagement extérieur et moins de 30 % sur les travaux. » Avec ses blocs béton isolants, l’industriel estime avoir une carte à jouer en réponse à la RE 2020. « La nouvelle réglementation aura deux impacts majeurs pour nous. Elle implique une augmentation de la performance du Bbio et la prise en compte de l’impact carbone dans les calculs. Il y a différents leviers pour atteindre ces objectifs et les blocs béton sont des solutions qui permettent de traiter la performance thermique du bâtiment et qui sont par essence bas carbone. » Un bloc béton rectifié plus responsable En effet, la gamme de produits d’Alkern couvre des R allant de 0,3 à 2,11 m2.K/W, sachant que le R = 1 m2.K/W est le plus courant au niveau de la paroi. Puis, ces produits sont composés de 50 à 60 % d’air, un argument non négligeable dans la quête du bas carbone. Lire aussi : R+MuR d’Alkern : La solution de parois complète « Les blocs béton demandent peu de matière et la préfabrication permet de l’optimiser. Leur bilan carbone est alors quatre fois moins élevé qu’un mur en béton. Ils ont pratiquement le même bilan que le bois. De façon générale, les blocs maçonnés assemblés sur chantier avec une couche de mortier disposent d’un bilan carbone de 14 kg/CO2/m2. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 168 jours

Rénovation et FLJ : efficacité d’une simulation

Le site de la société PL Maître héberge 70 collaborateurs, tous œuvrant dans l'étude et la production de structures métalliques pour la rénovation, ou entrant dans la conception des bâtiments de demain. Aujourd'hui, en fonction depuis un bon nombre d'années, le site vosgien lui-même est sujet à des mises en conformité. En octobre 2019, c'est d'ailleurs dans l'optique d'une rénovation des appareils de toiture qu'il a été fait appel aux services de Bluetek, via notre client et partenaire ; l'agence travaux Soprema Nancy.Les produits aujourd'huiLes appareils posés pour la première phase des travaux, aujourd'hui finalisés, sont :4 Bluevoûte Therm de 3 m X 12 m remplissage en polycarbonate épaisseur 16 mm intégrant la technologie de microbilles en verre Pearl Inside.17 Bluevoûte identiques dimensions 3 m X 9 m.Ces lanterneaux filants sont dotés de 30 modules de désenfumage Exuplus Pneu, soit des DENFC pneumatiques dont chaque unité est associé à un vérin électrique course 500 mm permettant l'aération quotidienne du bâtiment. Les appareils remplacent d'anciennes voûtes en polyester.Même si le fait d'utiliser les trémies existantes n'a pas suffit à homogénéiser l'éclairage naturel intérieur de façon optimale, et donc de répondre à 100% aux différents critères de la norme EN 17037, les lanterneaux apportent aujourd'hui sécurité et confort de travail aux utilisateurs. Précisons qu'une construction neuve aurait permis un autre choix en dimensions d'appareils et une implantation différente.En attendant, le résultat est là et cohérent. L'implantation, telle qu'elle est réalisée aujourd'hui, apporte 300 lux pendant 50% du temps de travail (tranche horaire 8/18 heures), soit un éclairement de qualité sur l'intégralité du temps d'occupation du bâtiment.Respect des normes et du bon sens Cette rénovation répond donc à une conformité du désenfumage en cas d'incendie du bâtiment par le biais de la conformité des DENFC à la norme EN 12101-2 (les lanterneaux filants répondent à la norme NF EN 14963).Le bon sens a tenu dans le choix du polycarbonate entrant dans la composition des lanterneaux filants. En effet, les voûtes sont toutes équipées d'un PCA alvéolaire 16 mm Pearl Inside. Ce remplissage permet une amélioration de l'isolationphonique, thermique, du facteur solaire et une diffusion de la lumièredujour homogène à l'intérieur du bâtiment. Il permet aussi un meilleur confort visuel aux utilisateurs car il limite les risques d'éblouissements.Ce choix rejoint donc aussi la norme RE2020 dans 3 de ses exigences de résultats, soitLa limitation de la consommation d'énergie primaire.La limitation de l'impact sur le changement climatique associé à ces consommations.La limitation des situations d'inconfort dans le bâtiment en période estivale d'été.Au centre du propos : l'outil lumière naturelle Au-delà d'un constat réglementaire, cette rénovation de bâtiment a été un très bon sujet d'étude pour la Direction Technique Bluetek. Le service a pu confirmer l'efficacité de son outil de calcul en lumière naturelle.Le résultat au FLJ-mètre Daniele Mariotti, Ingénieur Recherche et Innovation Bluetek, a été amené à réaliser différents essais afin d'assurer la cohérence de l'outil lumière naturelle Bluetek avec la réalité du terrain. C'est donc au bureau et sur site qu'il a effectué cette étude.Il a réalisé les mesures FLJ (Facteur Lumière du Jour) selon les prérogatives de la norme EN 17037. Sur une surface de 360 m², 40 points de lumière ont été relevés de 3 X 3 m.Après travaux de rénovation, le résultat est un FLJ moyen de 1,4%.La simulation Archiwizard "avant / après"Commençons par préciser que les simulations standards ne tiennent pas compte de l'encombrement du volume (charpente, pont roulant, poste de travail, écrans ce cantonnement, etc.).Sur le site PL Maître, les calculs ont été réalisés en tenant compte de facteurs de réflexion les plus en adéquation possible avec la réalité du terrain (soit du bardage gris en toiture et en façade), à savoir 0,4 pour la toiture et 0,4 pour la façade. Normativement, ce ratio est respectivement de 0,7 et 0,5. Sur le terrain ou normativement, il est de 0,2 pour les sols.Le résultat de cette simulation est un FLJ moyen de 0,6%.(Résultat simulation Archiwizard avant rénovation) Le résultat de cette simulation est un FLJ moyen de 1,5%.(Résultat simulation Archiwizard après rénovation)En conclusionPassant de 0,6% à 1,4% en résultat réel, le Facteur Lumière du Jour a plus que doublé.Avec un résultat de 1,5%, la simulation Archiwizard, soit notre outil lumière naturelle, est cohérente.Même si elle reste bien sûr perfectible, cette méthode, grâce à notre outil de simulation, est donc une aide précieuse dans le cadre d'études pour tous projets, que ce soit en neuf ou pour la rénovation.Ici, la synergie Bluetek/Soprema a permis encore une fois de concrétiser sur le terrain les résultats des simulations.PL Maître : une suite à venirCes travaux en lumière naturelle ont été réalisés sur la première tranche de cette rénovation. Les actions à suivre sont l'optimisation de l'association en lumière naturelle et artificielle, la ventilation et la possibilité de rafraîchissement des bâtiments par solution adiabatique Bluetek.
Il y a 3 ans et 169 jours

Résultats des prix de l’innovation territoriale 2021

Du 16 au 18 novembre 2021, s’est tenu le salon des maires et des collectivités locales aux parc des expositions de Paris. Pendant le salon, les prix de l’innovation territoriale 2020 – 2021 ont été décernés. Voici la liste des lauréats dans chacune des catégories : Transition énergétique : Qarnot Computing (Chaudière numérique) La chaudière Qarnot utilise des microprocesseurs comme source de chaleur. La chaleur produite lors de l’exécution de calculs informatiques permet de chauffer gratuitement et durablement des bâtiments. Une fois les QB•1 installés, Qarnot prend en charge l’électricité consommée par les chaudières, la maintenance et le remplacement. Transition environnementale : So Ethic ! (Pots de plantation biodégradable) Infrastructures et mobilité : Macauto One (Maucato One) Transition numérique : Maïa (Masterchef) Modes de vie – Loisirs et solidarité : Foodles Développement et Management territoriaux : Cerema (Urban Vitaliz) Beta.Gouv (Le marché de l’inclusion) Coup de coeur du Jury : Fédération Nationale des Conseils de Chevaux France Energie Animale (Label Cheval Territorial)
Il y a 3 ans et 170 jours

Végétalisation des villes : les professionnels sont prêts

Une consultation qui donne la parole aux architectes, aux paysagistes et aux ingénieurs Comprendre quel était le sentiment des prescripteurs du bâtiment face aux enjeux de la végétalisation et de la perméabilité des sols (se sentent-ils prêts ou désemparés ?) étaient les principaux objectifs de l'enquête.Un large éventail d'architectes, paysagistes, ingénieurs structure et VRD, etc. a été invité à décrire ses envies et projets en matière de végétalisation via des questions majoritairement ouvertes, l'intelligence artificielle de Talk4 (1), permettant ensuite de traiter et de synthétiser les 3412 contributions et 4402 idées produites par les participants.Les enseignements de l'étudeSelon l'étude réalisée par Talk 4 pour le compte d'ECOVEGETAL (2), il apparait que, pour 24% des répondants, la tenue dans le temps des parkings perméables représenterait un frein, devant 21% pour qui les parkings perméables entraineraient des surcoûts en matière d'entretien. A ce titre pour 20% des personnes interrogées l'entretien serait une entrave à leur développement.A l'inverse, les toitures végétalisées ne soulèvent pas de questions sur leur durabilité mais plutôt sur les coûts supplémentaires qu'elles pourraient générer pour 28% des personnes interrogées contre 17% d'entre elles qui évoquent les problèmes d'entretien, de maintenance et les coûts afférents. Nous noterons que 12% des personnes interrogées pensent que le poids des toitures végétalisées serait un frein ou bien encore que cette technique nécessiterait des calculs de charge qu'elles ne maîtrisent pas.Pour la mise en place des parkings perméables, 38% des prescripteurs optent pour les parkings perméables végétalisés, contre 34% pour la gravier/concassé et 9% la pierre naturelle. Les toitures végétales extensives (3) sont prescrites par 36% des répondants, devant les toitures végétales semi-intensives (4) qui retiennent l'attention de 24% des architectes et paysagistes.Pour 23% des répondants, la bonne gestion des eaux pluviales, la bonne perméabilité, la filtration, le drainage et la capacité à absorber les eaux de ruissellement sont synonymes d'un parking perméable réussi.Les attentes de 13% des personnes interrogées, en matière de toiture végétalisée, portent sur le bon choix des végétaux, la maîtrise technique et une bonne formation. 11% évoquent le confort thermique a égalité avec l'esthétisme et la bonne intégration de la toiture dans son paysage.20% pensent qu'une biodiversité riche, une bonne intégration dans le paysage constituent les éléments décisifs pour affirmer qu'une toiture végétalisée est réussie ou pas. Pour 15%, il s'agira plutôt d'y associer la notion d'entretien faible et facile ; devant 12% qui pensent que la rétention d'eau, l'arrosage, l'irrigation sont indispensables pour obtenir une toiture végétalisée parfaite. L'installation en elle-même arrive en quatrième position avec 10% des réponses.Pour Pierre Georgel, PDG d'ECOVEGETAL : “la méconnaissance des bénéfices de la végétalisation représente aujourd'hui encore un frein à son développement. Il va nous falloir expliquer avec peut-être plus de pertinence, les avantages et les coûts comparés, par rapport aux surfaces enrobées par exemple. Par-contre, je vois aussi que 66% des répondants ont déjà prescrit des toitures végétales et que 70% prescrivent des parkings perméables » .Pour Pierre Georgel : « La végétalisation représente une véritable tendance de fond qui pourrait s'enraciner quand on voit que, parmi ceux qui la prescrivent, la moitié le font déjà pour plus de 20% de leurs projets. Mieux encore ces derniers associent aux parkings perméables et aux toitures végétales les mots de biodiversité, d'insectes pollinisateurs, de lieux de vie. On a progressé. C'est indéniable » !(1) Talk 4 est une entreprise qui conçoit des outils de dialogue dans l'entreprise et d'étude au sens large. La société Talk 4 a réalisé cette étude en mai et juin 2021 auprès de plus de 700 architectes et paysagistes(2) ECOVEGETAL est la société leader en matière de parkings perméables en France avec plus d'une centaine de réalisations et coleader des toitures végétalisées. ECOVEGETAL emploie 100 personnes réparties entre le siège social situé dans l'Eure-et-Loir, à Broué (28), et trois sites de production en France : Le Thor (84), Poussignac (47) et Seraucourt-le-Grand (02)(3) Une toiture végétale extensive est une toiture inaccessible utilisant un complexe de culture élaboré de faible épaisseur et dont l'entretien est réduit au minimum. Une toiture végétale intensive est une toiture végétale accessible de type terrasse jardin.(4) Une toiture végétale semi-intensive se situe à mi-chemin des deux cas de figure évoqués ci-dessus
Il y a 3 ans et 173 jours

YouTube : le terrain de jeu des artisans influenceurs

Les artisans s’emparent de l’outil numérique et prodiguent leurs conseils sur la toile, à destination des particuliers amateurs et des professionnels du secteur. Ceux qui ont su fédérer un large public accèdent au statut implicite d’« influenceurs du bâtiment ». Chaque prise de parole de la part de ces leaders d’opinion est une manne potentielle pour les marques et fabricants susceptibles d’être cités, de manière spontanée ou dans le cadre d’un partenariat rémunéré. Retour sur les principes du marketing d'influence sur YouTube et leur mise en application par 7 personnalités du BTP qui cartonnent sur la plateforme. Les codes du marketing d’influence sur YouTube Les internautes ont vu émerger toutes sortes de profils et de contenus depuis la création de YouTube en 2005. La plateforme d'hébergement vidéo, rachetée par Google en 2006 moyennant quelque 1,65 milliards de dollars en actions, fait dans un premier temps remonter les contenus en fonction du nombre de vues, avant de recourir à des algorithmes plus poussés. Dès 2012, le temps de visionnage et la durée de session des utilisateurs sont pris en compte et, 4 ans plus tard, le machin learning et le deep learning entrent en scène pour mieux répondre aux attentes des internautes. Et l’enjeu est de taille, en 2020, le second réseau social le plus populaire au monde affiche chaque mois plus de 2 milliards d'utilisateurs connectés, dont 46 millions en France. Toutes les minutes, environ 500 heures de vidéos sont mises en ligne. Se détacher du lot à tout prix Pour émerger de cet océan de contenus, les youtubeurs à succès se plient aux codes de la visibilité sur YouTube : des vidéos courtes : 5 à 10 minutes ; une présentation face caméra, où l'auteur s’adresse directement à son public ; un titre accrocheur, voire aguicheur ; une miniature toute aussi percutante. Un contenu visible et qualitatif crée de l'engagement (des likes, des commentaires, des partages, des abonnements à la chaîne…). Le youtubeur peut ainsi gonfler sensiblement son nombre de followers abonnés et prétendre au titre d’influenceur. Jouer de son influence sur YouTube YouTube, comme la plupart des réseaux sociaux, est un espace promotionnel efficace. Les marques produisent leurs propres contenus, mais passent également par les influenceurs. Et plus la chaîne compte de followers, plus le message du youtubeur prend de la valeur. Selon les observations de l’Agence Omnicore, la vidéo d’un influenceur suivi par 500 à 5 000 personnes vaut en moyenne 315 dollars, celle d’un youtubeur totalisant plus 500 000 followers atteint en moyenne 3 857 dollars. Les vidéastes les plus regardés et les plus suivis gravitent essentiellement autour des thématiques humour, modes et beauté, histoire et sciences… Des univers bien éloignés du BTP où l’influenceur du bâtiment aurait pu faire figure d'ovni, mais il n’en est rien. Les influenceurs du bâtiment sur YouTube Alors que les contenus courts et percutants sont légion sur YouTube, l’influenceur du BTP se distingue par sa capacité à convertir sur des contenus longs et peu édités. Son auditoire attend une immersion dans le réel au plus proche de la réalité du terrain. Ce sont par exemple les chantiers de construction suivis de A à Z, la réparation d’un produit spécifique ou son remplacement par un équipement de telle ou telle marque. Les vidéos tutos s'autorisent ainsi le luxe de dépasser les 30, voire les 45 minutes. Des temps record sur YouTube pour des contenus affichant une forte audience. Si le youtubeur du BTP peut s'accorder quelques libertés, il n’en reste pas moins soumis aux règles impitoyables des algorithmes. S’en écarter, c’est prendre le risque de sombrer dans les confins dans la plateforme d'hébergement. Alors qui sont ces personnalités du BTP qui tiennent le cap ? Fiches d'identités de 7 personnalités qui cartonnent Dans des styles différents et opérant sur des sections distinctes du bâtiment, ces grandes figures du BTP ont en commun un discours accessible et un ton léger sur des sujets très recherchés au sein de leur communauté. Leurs chemins se croisent parfois aux hasards heureux de la tendance et de la rencontre des compétences. Les vidéos consacrées aux WC suspendus en sont un bon exemple, et figurent dans la liste des contenus les plus regardés chez nombre de youtubeurs du BTP, qu’ils soient carreleurs, plombiers, ou plaquistes. Un placement rémunéré ? Pas nécessairement… Cette récurrence qui s’applique à bien d’autres produits et travaux est davantage une conséquence naturelle des rouages du référencement. 1. DJ. Plomberie Profession : artisan plombier Nombre d’abonnés : 145 000 Cumul des vues : 19,8 millions depuis 2018 Contenu le plus vu : « Comment décoller du PVC » - 960 000 vues Exemples de contenus à succès : WC suspendu Détartrer canalisation E.C. Pose nouvelle chaudière de A à Z Installation d'un panneau solaire révolutionnaire " SUNPAD " Sa communauté le suit pour son expertise, mais aussi pour ses anecdotes, parfois croustillantes, sur le métier de plombier. En bon pédagogue, David Juanes use avec modération du jargon professionnel sans pour autant lésiner sur les détails techniques, rassemblant ainsi une audience composée de pros et d’amateurs. Les produits phares du métier sont nommés avec ou sans placement de produit. Il s’est naturellement plié à l’exercice du tuto sur l'installation d’un WC suspendu citant deux marques concurrentes sur un pied d'égalité. 2. Docteur Peinture Profession : peintre applicateur de revêtements Nombre d’abonnés : 146 000 Cumul des vues : 24,8 millions depuis fin 2013 Contenu le plus vu : « Comment peindre un mur blanc comme un pro » - 1 400 000 vues Exemples de contenus à succès : Enduire un mur pour débutant  Paint runner pro, j’ai testé le vrai de chez M6 boutique  Comment poser un parquet flottant/stratifié comme un pro Cet été, après 4 ans d’activités sur YouTube, Stéphane, alias Docteur Peinture, lance sa première vidéo sponsorisée, en partenariat avec une marque de colle. Un moyen pour ce peintre professionnel de bénéficier d’une rémunération complémentaire en mettant en avant des produits qu’il utilise sur ses chantiers. Ses vidéos au ton ludique, pleines d'astuces et de conseils pratiques, visent avant tout les particuliers bricoleurs. 3. Karo Tuto le carreleur Profession : artisan carreleur Nombre d’abonnés : 48 000 abonnés Cumul des vues : 9 millions depuis 2016 Contenu le plus vu : « une crédence de cuisine en carreaux de métro !!! » - 640 000 vues Exemples de contenus à succès : Réparer un mur après avoir enlevé le carrelage  Carrelage 60*60 rectifié sur carrelage existant (sol de cuisine)  Comment faire l’étanchéité d’une douche à l’italienne  Carreler un WC suspendu. Gilles Ruiz multiplie les effets spéciaux pour dynamiser ses contenus très denses en informations, avec le détail des matériaux utilisés, des outils et techniques mobilisés, sans oublier les prix ! L’occasion de mettre en avant différents produits qu’ils soient sponsorisés ou non avec, en description, de nombreux liens vers des sites d’achats en ligne. Sa vidéo sur les WC suspendus était surtout un moyen de se positionner sur un thème très recherché et d'accroître sa visibilité pour s’attarder sur des produits davantage en lien avec son cœur de métier. 4. Make In France Profession : artisan indépendant Nombre d’abonnés : 111 000 abonnées Cumul des vues : 17,9 millions depuis 2018 Contenu le plus vu : « Comment rénover une salle de bain » - 940 000 vues Exemples de contenus à succès : Astuce pour poser du placo au plafond facilement sans Lève Plaque ! Un plafond ultra léger et imputrescible ! Pourquoi se casser le dos avec du placo ? Douche 100 % étanche et prête à carreler Pose WC supendu sur bati autoportant ! Tuto de A à Z Si Cédric Caudal livre ses tuyaux face caméra dans plusieurs de ses vidéos, il sait aussi s’effacer au profit de time-lapses de chantiers non commentés. Accélérés au montage, ces contenus oscillent le plus souvent entre 20 et 40 minutes. En parallèle, il propose des formats extra courts mettant en scène un produit particulier : quelques poignées de secondes, sans discours, où la fonctionnalité de l’outil parle d'elle-même. Sa vidéo sur le thème récurrent des WC suspendus a enregistré plus de 200 000 vues. Un carton pour la chaîne, réalisé en dehors d’un placement de produit rémunéré.             5. LJVS Profession : artisan spécialisé dans la salle de bain clé en main Nombre d’abonnés : 285 000 Cumul des vues : 53,5 millions depuis 2015 Contenu le plus vu : « Ma technique bandes à joint INRATABLE de A à Z » - 1 600 000 vues Exemples de contenu à succès : Placo hydrofuge et étanchéité - Ne faites pas n'importe quoi ! Plomberie multicouche dans une maison neuve avec REHAU Remplacer un WC standard par un Suspendu Tout savoir sur la chape liquide ! Laurent Jaquet donne son avis sans filtre. Il fait partie de ces professionnels qui vous plongent en immersion sur le chantier, avec des vidéos peu éditées et un discours sans retouches. Les systèmes à plots pour la pose de plancher chauffant ? Pas son truc, mais chacun est libre d'apprécier. Et pour les WC suspendus ? Dans une vidéo qui remonte déjà à plus de 4 ans, l’artisan nous livre ses bons conseils pour anticiper la démocratisation des modèles aux fonctionnalités les plus avancées. 6. Taka Yaka Profession : jointeur-plaquiste Nombre d’abonnés : 171 000 Cumul des vues : 64,9 millions depuis 2010 Contenu le plus vu : « COLLER une bande à joint PLACO " PARFAIT de A à Z " » - 2 200 000 vues Exemples de contenus à succès : La bande grillagée autocollante joint placo, NON ! Faire faux plafond placo sous plancher bois, la pose des suspentes plates, le réglage Comment habiller un WC suspendu avec du placo ! Tes gaines électriques devant ou derrière ta laine ? Derrière leur écran, les internautes pourraient bien être les apprentis de Pascal Blache. L'artisan breton anime ses vidéos avec entrain et simplifie le discours sans faire de raccourci. Vous n’avez pas compris la méthode de calcul de la puissance de chauffage ? Qu’à cela ne tienne, Taka Yaka vous partage son écran d’ordinateur et vous montre le chemin vers un bon simulateur en ligne ! Pour les pros, le jointeur-plaquiste teste de nouveaux produits, partage ses impressions, et confie ses coups de cœur.  Dans l'incontournable tuto sur les WC suspendus, l’artisan a pris l’angle de l’habillage placo de l'équipement. Toujours par souci de positionnement et sans objectif de placement. 7. Papy Claude Profession : artisan de l’éco-construction Nombre d’abonnés : 17 000 Cumul des vues : 2,3 millions depuis 2015 Contenu le plus vu : « Isolants : leurs qualités et leurs limites » - 720 000 vues Exemples de contenus à succès : Faut-il enlever le vieil isolant en combles avant d'en poser un nouveau Le déphasage thermique, c'est quoi ? Selon quels critères choisir un isolant ? Pourquoi il ne faut pas tout miser sur l'isolation Claude Lefrançois, alias Papy Claude, rend la rénovation écologique accessible aux amateurs comme aux professionnels évoluant dans des filières connexes. En grand passionné, l’éco-artisan s’autorise régulièrement des contenus qui dépassent la demi-heure, et frôle parfois les 2 heures. L’occasion de mettre différents acteurs expérimentés autour de la table digitale pour traiter des grands sujets de la rénovation et de la construction écologique. En fin stratège, il réalise de très nombreux formats courts qui caracolent en tête de ses contenus les plus vus. À l’image d'un bâtiment basse consommation, la chaîne de Papy Claude évolue en relative autonomie, nourrie par un noyau dur de followers faisant circuler les contenus auprès de leurs réseaux respectifs.
Il y a 3 ans et 174 jours

Un nouvel outil pour faciliter l’emploi des configurateurs de FDES dans un calcul d’ACV RE2020

L’association Edibatec lance Edec, une plateforme en ligne pour faciliter l’emploi des configurateurs de FDES et de PEP dans le volet environnemental des calculs RE2020.
Il y a 3 ans et 184 jours

Hellio propose un Vrai / Faux sur les passoires thermiques et fait le point pour y voir plus clair

1/ En France, 4,8 millions de logements sont des passoires thermiques. VRAICette donnée a été publiée en 2020 par le ministère de la Transition écologique. Le Gouvernement a mis en place un plan massif de rénovation énergétique, notamment afin d'éradiquer les passoires thermiques, un fléau économique (factures exorbitantes), social (exclusion et problèmes sanitaires) et environnemental (émissions de CO2 et gaspillage des ressources pour chauffer).L'objectif ambitieux est de rénover 500.000 logements par an, dont 250.000 occupés par des ménages modestes (et près d'1/3 de logements sociaux afin de faire disparaître les passoires énergétiques du parc social).À cet effet, le budget de MaPrimeRénov' a été revu à la hausse en 2022 : 2 milliards d'euros. La cinquième période du dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), de 2022 à 2025, consacre également plus d'importance aux opérations destinées aux ménages précaires ; en effet, il s'agit du public le plus représenté parmi les propriétaires ou locataires de passoires thermiques.2/ Les passoires thermiques sont des logements chauffés au fioul. FAUXLa désignation d'un logement en tant que passoire thermique (ou « passoire énergétique ») ne tient pas compte de l'énergie de chauffage – du moins directement. Il s'agit en fait des logements les plus mal classés sur l'étiquette énergie, soit F ou G, après un diagnostic de performance énergétique (DPE).Les deux critères qui déterminent la classe énergétique sont :La consommation énergétique primaireLes émissions de gaz à effet de serrePlus un logement consomme de l'énergie et rejette du CO2, plus sa lettre est dégradée. En 2021, la réforme du DPE impose de nouveaux seuils de classification :Lettre F : consommation au-delà de 330 kWh/m2.an ou émissions au-delà de 70 kg CO2eq/m2.an ;Lettre G : consommation au-delà de 420 kWh/m2.an ou émissions au-delà de 100 kg CO2eq/m2.an.Indirectement, des logements chauffés avec un combustible polluant – comme le fioul – rejettent plus de gaz à effet de serre, ce qui favorise un mauvais classement. Mais le seul fait d'utiliser le fioul n'entraîne pas l'attribution automatique de l'étiquette F ou G.3/ Je n'aurai plus le droit de louer mon logement si c'est une passoire dès 2028. VRAI et FAUXLe calendrier d'interdiction des passoires à la location est étalé sur plusieurs années, afin d'inciter progressivement les propriétaires à rénover leur logement énergivore et le rendre plus décent :1er janvier 2025 pour les logements classés G ;1er janvier 2028 pour les logements classés F ;1er janvier 2034 pour les logements classés E.À noter qu'avec la réforme du DPE en 2021, de nouveaux seuils s'appliquent, ainsi qu'une nouvelle forme unique d'étiquette énergie.4/ Je dois faire un DPE plutôt qu'un audit avant de vendre mon logement. FAUXPour rappel, l'audit énergétique est un bilan plus complet que le diagnostic de performance énergétique. Le DPE, quant à lui, détermine la classe énergétique d'un logement, entre A et G, en fonction de sa consommation d'énergie primaire et de ses émissions de gaz à effet de serre.Dans le cas général, tout logement mis en vente doit être accompagné des résultats du DPE, valide 10 ans. Si des travaux d'efficacité énergétique ont été réalisés depuis le dernier diagnostic, il est conseillé mais pas obligatoire d'en effectuer un nouveau, afin d'obtenir une meilleure lettre et valoriser le bien.Avec la loi Climat et résilience de 2021, les logements individuels les plus énergivores mis en vente doivent faire l'objet d'un audit énergétique préalable, plus poussé que le DPE. Cette obligation est répartie sur 3 échéances :2022 : audit imposé pour les passoires thermiques (lettre F ou G) ;2025 : audit imposé pour la classe E ;2034 : audit imposé pour la classe D.5/ Si je fais mon DPE maintenant, il risque d'être invalidé. FAUXLa nouvelle version du DPE, entrée en vigueur le 1er juillet 2021, a rapidement fait l'objet de critiques. En effet, de nombreux logements ont vu leur classe énergétique se dégrader à cause d'une « anomalie dans la méthode de calcul », notamment ceux construits avant 1975.Résultat : les DPE pour ce type de bâtiment ancien ont été suspendus provisoirement le 24 septembre 2021. Mais une nouvelle méthode est entrée en vigueur depuis le 1er novembre, pour corriger les défauts relevés.Comme l'indique le service public :Pour les logements construits avant 1975 et classés F ou G, les DPE seront réédités de manière automatique par les diagnostiqueurs, sans frais pour les propriétaires.Pour les logements construits avant 1975 et classés D ou E, les propriétaires pourront demander une réédition de leur DPE, sans frais supplémentaire.En revanche, pour les logements plus récents, le calcul mis en place le 1er juillet a continué de s'appliquer, sans aucune invalidation.
Il y a 3 ans et 189 jours

Trimble débute sa collaboration avec One Click LCA

Trimble débute une collaboration avec One Click LCA, l’éditeur du logiciel éponyme pour réduire les émissions de carbone. [©Trimble] Trimble accompagne les professionnels du bâtiment vers la neutralité carbone. L’entreprise a annoncé le début de sa collaboration avec One Click LCA, éditeur du logiciel éponyme d’analyse de cycle de vie (ACV) des produits. Sa vaste base de données de déclarations environnementales des produits (Dep) de calculer les impacts environnementaux des éléments structurels. Lire aussi : Trimble Connect : Convivial et collaboratif Ces derniers représentent 70 % de l’empreinte carbone intrinsèque d’un bâtiment. Désormais, One Click LCA s’intègre à “Tekla Structures”, le logiciel BIM, de Trimble. Ainsi, ses utilisateurs pourront évaluer le taux d’émissions de carbone lors des différentes phases de construction. « Cette collaboration permet aux ingénieurs structurels, aux fabricants, aux entrepreneurs et aux autres de décarboner leurs projets », déclare Panu Pasanen, Pdg de One Click LCA. Trimble attire les professionnels De son côté, le cabinet de conseil en construction Sweco a accompagné l’intégration de One Click LCA dans Tekla Structures. Puis, a pu l’utiliser dans le cadre de la construction d’un centre sportif neutre en carbone. « Nous voulons être un modèle de durabilité, en assumant nos responsabilités, souligne Ossi Kujala, concepteur structurel chez Sweco. Mais aussi, en faisant partie de la solution aux défis de la société en matière de durabilité et de réduction des émissions de CO2. » De nouvelles habitudes à prendre Désormais, la prise en compte de l’empreinte carbone lors des projets de constructions semble inéluctable pour les professionnels du secteur. « La construction durable ne sera bientôt plus un choix, mais un prérequis, explique Jari Heino, directeur général chez Trimble. A l’avenir, la gestion de la performance carbone fera partie de l’ingénierie de valeur.»  Les pays comme la France, les Pays-Bas ou encore le Royaume-Uni commencent à exiger une déclaration de l’empreinte carbone des activités des industriels.
Il y a 3 ans et 189 jours

Le diagnostic de performance énergétique immobilier est relancé

Murs "déperditifs" (qui donnent sur l'extérieur ou un local non chauffé), huisseries, chauffage, ventilation... rien ne doit échapper à l'oeil du diagnostiqueur lorsqu'il entre dans un logement, ni l'orientation, les matériaux de construction ou l'épaisseur de la lame d'air dans le double vitrage. Les données sont ensuite condensées et pondérées par des coefficients.Au final, une note entre A et G sur la performance énergétique du logement: c'est le DPE, qui n'est plus informatif mais opposable depuis le 1er juillet, et avec un mode de calcul non plus basé sur les factures d'énergie mais plutôt sur les caractéristiques du bâtiment.Toutefois, le signal d'alarme a été rapidement tiré par les professionnels du diagnostic comme par les propriétaires. En raison d'"anomalies" remarquées dans les premiers diagnostics effectués durant l'été, l'édition de DPE pour les logements construits avant 1975 (année des premières réglementations thermiques) avait été suspendue fin septembre. Depuis le 1er novembre, elle a repris avec des correctifs au logiciel.Ainsi, un appartement de 80 mètres carré dans un immeuble haussmanien du 18e arrondissement, au nord de Paris, avait reçu à la rentrée la note G. Quelques semaines plus tard, avec le logiciel corrigé, le diagnostiqueur Karim Rebah, gérant d'Adeka Expertises, observe avec les mêmes données la remontée d'une catégorie.L'estimation de coûts annuels d'énergie du logement, une information qui accompagne le DPE et ne manque jamais de faire réagir les propriétaires selon le diagnostiqueur, a quant à elle chuté de 500 euros environ."On va être très vigilant, parce que derrière il y a quand même des enjeux importants d'obligations, des questions de rénovation, d'interdiction de louer. Ce n'est pas anodin", prévient Jean-Marc Torrollion, président de la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM).Chasse aux passoires thermiquesLe DPE est devenu "un des piliers" de la transition énergétique avec la loi climat et résilience, souligne Lionel Janot, le président de la Fédération interprofessionnelle du diagnostic immobilier (Fidi)."Du coup, il fallait que le DPE soit fiable", ajoute-t-il, "satisfait" du correctif apporté.La loi fait en effet la chasse aux "passoires thermiques", ces logements énergivores qui seront progressivement interdits à la location à partir de 2025."La transition énergétique, il va falloir la faire, et le bâtiment ne peut pas y échapper", observe Karim Rebah. "Il n'y a pas 36 solutions: on isole si on veut consommer moins".Le nouveau DPE, c'est une dizaine de pages avec des codes couleurs et des schémas didactiques, notamment pour montrer la part en pourcentage de chaque élément dans les déperditions. Il inclut des recommandations, et selon les travaux réalisés, précise dans quelle catégorie de note le logement rénové se situerait.Le ministère du Logement estime à 80.000 le nombre de DPE portant sur des logements construits avant 1975 ayant reçu la note de F ou G au cours de l'été, qui seraient donc "refaits de manière automatique", sans frais pour les propriétaires -- le coût sera pris en charge via une indemnisation des diagnostiqueurs par l'Etat. Dans le cas d'une note D ou E, le propriétaire pourra demander une réédition, "sans frais supplémentaire non plus", avait-il annoncé dans un communiqué début octobre.L'impact de ce nouveau DPE est très attendu, même si pour l'instant dans "l'euphorie" des ventes cet été, "il n'y a pas eu d'effet", note Jean-Marc Torrollion. Avec une nuance importante: "on a quand même des banques qui ont refusé des financements de (logements classés) G".Et du côté des bailleurs? "La prise de conscience arrive", constate M. Torrollion, tout de même "étonné de l'ignorance des conséquences de la loi climat et résilience, par exemple des élus locaux".
Il y a 3 ans et 190 jours

COP26 : comment construire et produire durablement pour le monde de demain ?

Les émissions de gaz à effet de serre ne cessent de croître. La température de la planète a déjà augmenté de 1 °C en 150 ans. Les premiers signes du changement climatique sont déjà visibles. Pour limiter les conséquences, le réchauffement de la planète doit être contenu sous 2°C. C'est l'engagement qui a été pris lors de la COP21 à Paris. Mais pour tenir cet objectif, les États doivent redoubler d'efforts.Les entreprises du monde entier ont aussi un rôle à jouer : produire, construire, fabriquer de façon éco-responsable pour assurer l'avenir des prochaines générations. Le défi ? Mettre en place des processus et des techniques durables tout en répondant à une demande sans cesse en croissante. Pour les secteurs du BTP, c'est une double problématique. Depuis 2007, les villes hébergent plus de la moitié de la population mondiale, un chiffre qui devrait atteindre 60 % d'ici 2030. De l'autre côté, en raison des préoccupations relatives au changement climatique et à l'épuisement des ressources naturelles, une pression croissante s'exerce sur les acteurs du BTP pour une construction durable et pour réduire considérablement leur impact environnemental. Le secteur industriel doit également répondre à ces enjeux.L'exemple d'Autodesk qui travaille d'ores et déjà sur des projets dans le monde entier, tels que :La création d'un « tech hub » en Chine par l'entreprise suédoise Sweco grâce au cloud et aux logiciels d'Autodesk :Les architectes et les ingénieurs utilisent Autodesk BIM 360 pour réaliser leurs maquettes numériques et les intégrer à un flux de travail unifié qui regroupe la conception, l'ingénierie et la construction. Grâce à ce mode de fonctionnement, les architectes de Sweco ont pu soumettre leurs structures les plus avant-gardistes à des essais de résistance sur la base de calculs paramétriques.La fabrication de skis à la fois plus performants et plus durables par l'entreprise WNDR Alpine grâce au logiciel Fusion 360 d'Autodesk :Les designers ont utilisé la bio-fabrication pour concevoir des skis avec des matériaux dérivés de microalgues. Ce nouveau matériau, développé par Checkerspot, l'entreprise de biotechnologie propriétaire de WNDR Alpine, offre des performances améliorées et une empreinte carbone réduite.La restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris avec la technologie de pointe du BIM d'Autodesk :L'établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris a décidé de se doter de cette technologie de premier plan. Cette méthode de travail collaborative et intelligente permet aux acteurs du chantier de bénéficier en temps réel d'une base de données 3D partagée et évolutive qui regroupe des informations riches et nécessaires au bon déroulement de ces opérations.En définitive l'adoption de techniques de production durable prépare les entreprises du BTP et leurs clients à l'avenir. Avec le temps, l'apprentissage sera plus aisé; les processus pour le moment marginaux s'imposeront comme les règles de l'art à mesure que les acteurs du secteur seront plus nombreux à répondre aux besoins de construction durable.
Il y a 3 ans et 190 jours

Les primo-accédants, premiers pénalisés par la crise de l'énergie face au crédit immobilier

La Centrale de Financement alerte donc sur la zone de turbulence que le marché du crédit immobilier s'apprête à traverser et espère que « l'indemnité inflation » de 100€, envisagée par le gouvernement (pour soutenir les Français gagnant moins de 2000€ net par mois), permettra d'éviter d'agrandir la fracture sociale entre les ménages les plus aisés et les primo-accédants, déjà fortement malmenés par la crise sanitaire et les normes du Haut Conseil de la Stabilité Financière (HCSF)...Premier maillon de la chaîne du crédit immobilier, les primo-accédants subissent la crise de l'énergie de plein fouet. En raison de leurs modestes revenus, ils s'orientent généralement vers des biens situés en-dehors des grandes villes et métropoles. Ces biens, souvent anciens et mal isolés, induisent des dépenses plus soutenues et des travaux d'isolement à réaliser afin de mettre leur logement aux normes du nouveau Diagnostic de Performance Énergétique (DPE)[3].Avec l'inflation récente des prix des matières premières, l'enveloppe qu'ils doivent aujourd'hui allouer à leur consommation énergétique ainsi qu'au trajet à effectuer en voiture, pour se rendre sur leur lieu de travail, s'élève à environ 200€ par mois. Une somme importante désormais prise en compte par les banques dans le calcul du reste à vivre des emprunteurs. La Centrale de Financement constate d'ores et déjà qu'une partie des demandes de prêts des primo-accédants est refusée, sur la base de ces nouveaux critères de sélection..."Nous nous apprêtons à traverser une véritable zone de turbulences sur le marché du crédit immobilier : l'écart économique entre les ménages les plus aisés et ceux aux revenus les plus modestes, souvent primo-accédants, risque de s'accentuer et de renforcer le système d'une France à deux vitesses face au crédit immobilier. Nous espérons vivement que l'indemnité proposée par le gouvernement, en complément de la limitation des tarifs réglementés du gaz et de l'électricité, permettra d'y remédier et de maintenir le dynamisme économique de l'un des piliers de l'économie française : l'immobilier ! " déclare Sylvain Lefèvre, président de La Centrale de Financement.[1] Source : https://www.ecologie.gouv.fr/prix-des-produits-petroliers#scroll-nav__5[2] Source : https://www.cre.fr/Documents/Presse/Communiques-de-presse/la-cre-constate-une-nouvelle-hausse-du-cout-du-gaz-naturel-importe-entrainant-une-hausse-des-tarifs-reglementes-de-vente-de-gaz-naturel-pour-le-moi[3] Entrées en vigueur le 1er juillet 2021
Il y a 3 ans et 190 jours

Kiloutou lance sa gamme environnementale “Impakt”

Kiloutou dévoile sa nouvelle gamme “Impakt” pour réduire l’empreinte carbone des activités de leurs clients [©Franck Dunouau] Le spécialiste de la location de matériels, Kiloutou poursuit sa stratégie environnementale. Le groupe propose sa nouvelle gamme “Impakt”, pour accompagner les professionnels dans leur démarche de réduction d’émissions de CO2. La collection réunit environ 3 500 matériels électriques, hybrides ou bi-énergie. Depuis plus de 10 ans, le loueur s’engage en faveur de la transformation durable du secteur de la location. Lire aussi : Unilin Insulation rejoint le programme environnemental “Circular Foam” En effet, le groupe a pris conscience que les actions de ses clients représentaient 94 % de ses émissions totales de CO2, dont 63 % sont liées aux chantiers. Kiloutou a donc fait évoluer son offre pour offrir des produits à énergies alternatives. Parmi ces matériels : il propose des nacelles hybrides, des découpeuses ou encore, des bétonnières. L’avantage majeur de ces équipements est leur faible impact environnemental. Mais aussi, lors de leur utilisation, ils réduisent les nuisances sonores, les troubles musculo-squelettiques ou les émissions de particules fines.  Kiloutou au service des professionnels En parallèle, Kiloutou a lancé une campagne d’information. Afin de faire connaître ses produits aux professionnels, l’industriel a dévoilé son “guide de matériels”. Cet ouvrage propose une présentation détaillée des produits. Et regroupe les caractéristiques des matériels, comme l’autonomie ou les coûts. Il identifie aussi les performances des équipements pour déterminer lequel est le plus éco-responsable. Cela a pour but de sensibiliser aux enjeux environnementaux liés à ces solutions. Lire aussi : France Rénov’ à votre service De plus, le spécialiste de la location a créé un espace dédié à la gamme “Impakt” sur Internet. Un peu comme le guide, le site donne les caractéristiques techniques des appareils. Néanmoins, il permet aussi aux maîtres d’œuvre et d’ouvrage de visualiser l’impact carbone de leurs projets grâce à la “calculette carbone”. Enfin, les collaborateurs de Kiloutou ont été formés pour conseiller et aider les professionnels à choisir leur matériel. Ils les accompagnent et les sensibilisent sur le fonctionnement et les performances des nouveaux matériels.
Il y a 3 ans et 195 jours

Enquête rénovation énergétique : plus de la moitié des répondants n'envisage pas la réalisation de travaux pour leur copropriété

Mais avec la loi Climat et résilience, plus le choix ! Les copropriétés vont devoir prendre le pas de la rénovation énergétique, sous peine de se heurter à des sanctions, comme la future interdiction de location des passoires énergétiques à partir de 2025. Cette loi, promulguée le 22 août 2021, cible particulièrement la gestion locative et les copropriétés. Deux univers en interconnexion car 60% des logements dans les grandes villes sont la propriété d'investisseurs et sont donc occupés par des locataires. Face à l'urgence climatique, la rénovation énergétique globale et performante est considérée comme le seul moyen d'atteindre l'objectif de neutralité carbone en 2050.Conscient que ces obligations vont fortement impacter les copropriétés, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, a souhaité sonder leur perception des travaux de rénovation énergétique et évaluer leur connaissance des aides. Cette enquête, réalisée en ligne entre le 15 août et le 30 septembre 2021 à laquelle 300 copropriétaires, membres et responsables de conseils syndicaux répartis sur toute la France ont répondu, laisse apparaître que la tâche est immense !Pour commenter les résultats de cette étude, Hellio a réuni, autour d'Henry Buzy- Cazaux, président fondateur de l'IMSI (Institut du management des services immobiliers), des experts du secteur des services immobiliers, dans le cadre d'une table ronde le 20 octobre 2021 : Danielle Dubrac, présidente de l'UNIS, Estelle Baron, directrice des projets Soliha, José de Juan Mateo, directeur délégué Procivis Immobilier – Réseau immo de France et Tanguy Dupont, directeur du pôle habitat collectif de Hellio.La rénovation énergétique des copropriétés : un enjeu de tailleUn enjeu réglementaireAlors que beaucoup d'assemblées générales n'ont pu se tenir ou se sont tenues à distance avec tous les freins inhérents, en raison du contexte sanitaire, les copropriétés ont pourtant la lourde tâche de s'engager sur le chemin de la rénovation énergétique et doivent expérimenter un certain nombre de réformes votées dans le cadre de la loi Climat et résilience :Un DPE devenu opposable et à double seuil (émission de CO2 et efficacité énergétique) depuis le 1er juillet 2021,Un audit énergétique obligatoire pour les logements G, F, E et D à partir de 2022 (1er janvier 2022 pour les logements de classes F ou G ; 1er janvier 2025 pour les logements de classe E ; 1er janvier 2034 pour les logements de classe D),Un échéancier sur l'interdiction de location des logements les plus énergivores (G en 2025, F en 2028, E en 2035),Un nouveau calcul du fonds travaux,Le Plan Pluriannuel de Travaux obligatoire.Concrètement, ce sont 23 millions de logements classés de G à D (habitat collectif et maisons individuelles), qui doivent être rénovés car le législateur ne s'est pas limité à l'éradication des passoires thermiques (4,8 millions).Un enjeu financierOutre l'obligation réglementaire, les charges de copropriété trimestrielles pèsent lourd dans le budget des ménages : 749 € en moyenne en 2020[1].Selon les résultats de l'enquête Hellio, près d'1 répondant sur 2 (49%) estime que le poids de l'énergie est supérieur à 20% des charges. Une proportion qui devrait encore s'accentuer dans le contexte actuel de la hausse des prix de l'énergie si aucun travaux n'est entrepris dans les copropriétés.Des obstacles à surmonterLa méconnaissance de la rénovation énergétiqueLe premier enseignement de l'enquête réalisée par Hellio est la méconnaissance des copropriétés sur plusieurs sujets étroitement liés à la rénovation énergétique.50% des répondants ne connaissent pas l'étiquette énergétique de leur copropriété et seuls 15% estiment l'avoir prise en compte lors de leur achat. Pourtant, l'énergie devient de plus en plus une composante à prendre en compte. Cette prise en considération devrait logiquement évoluer avec la future interdiction de location des passoires énergétiques à partir de 2025 : la valeur verte aura une influence sur le prix de vente d'un bien immobilier et sur sa location. Mais face à cette future interdiction, le risque est que certains copropriétaires bailleurs envisagent plutôt de vendre, à l'image de Brigitte :« J'ai pris la décision de mettre en vente mon appartement parce qu'il y a trop de contraintes sans aucune information autour. J'aime les choses claires, on m'informe, je prends une décision. Aujourd'hui je n'ai pas d'information, c'est compliqué, je vends ! ».À la question « Connaissez-vous la rénovation globale en copropriété ? », près de 3/4 des répondants ont répondu par la négative.Même constat du côté des aides à la rénovation globale : 70% ne les connaissent pas. Des résultats peu surprenants puisque la rénovation globale est un axe du gouvernement depuis peu, MaPrimeRénov' copropriétés ayant été lancée il y a moins d'un an.Les freins pour faire voter les travaux de rénovation énergétiqueConséquence directe de la méconnaissance, convaincre les copropriétaires d'investir dans des travaux ambitieux n'est pas une tâche aisée ! Les copropriétaires prennent trop peu souvent la décision d'engager des travaux de rénovation énergétique sauf pour des motifs financiers : la baisse des charges pour 78% des répondants et la valeur du bien pour 69%. Ces résultats confirment bien que l'immobilier est le 1er poste d'investissement des Français.Les solutions pour surmonter les obstaclesL'accompagnement des syndicsAu coeur du processus de décision, les syndics ont un rôle clé à jouer. Cependant, 82% des répondants déclarent ne pas avoir eu de recommandations sur les travaux de rénovation énergétique pour leur copropriété de la part de leur syndic professionnel.« Il nous faut des partenaires qui finalement gèrent pour nous toute la partie en amont du vote des travaux. Une fois que tout est géré avec le montant des travaux, les éventuelles aides qu'on peut avoir, le reste à charge, ça nous permet de pouvoir présenter en AG et là en général, c'est bien construit, ça passe ! Mais sans aide et sans de bons partenaires, on n'y arrive pas ! », témoigne Emmanuelle Thomas, gestionnaire de copropriétés au sein du Cabinet Thomas.Bien que le syndic soit là pour permettre aux copropriétaires d'avoir une vision plus longue (ils sont propriétaires de leur bien pendant 7 ans en moyenne), le besoin d'accompagnement est prépondérant pour leur apporter des préconisations et mobiliser les aides disponibles. Des conditions sine qua non pour convaincre les copropriétaires de passer à l'acte.Un constat partagé par Danielle Dubrac, présidente de l'UNIS, qui confirme que les syndics doivent être accompagnés par des professionnels maîtrisant les aides afin de faire prendre la bonne décision au bon moment lors des assemblées générales. D'autant plus que l'année qui vient de s'écouler a été une année blanche, sans gros postes de travaux votés.La rénovation globaleLa priorité politique donnée à la rénovation énergétique des copropriétés se heurte à une demande de travaux insuffisamment stimulée. 53% des répondants n'envisagent pas la réalisation de travaux de rénovation énergétique pour leur copropriété et 50% ne comptent pas réaliser la rénovation globale alors que c'est l'une des solutions face à l'obligation de rénover les passoires énergétiques à partir de 2025. De plus, grâce à la rénovation globale, les copropriétés pourraient réduire le montant des charges liées à l'énergie de 15% minimum[2].Pour ceux qui la projettent, elle n'est envisagée qu'à long terme pour 19% (4 ans et plus) des répondants. Il y a pourtant urgence car les délais de prise de décision des copropriétés sont longs. Selon Hellio, le temps moyen de réalisation d'une rénovation globale est de 3 ans.L'étude réalisée par Hellio laisse, toutefois, entrevoir des perspectives encourageantes. Lorsque les copropriétaires sont informés, ils identifient l'isolation thermique par l'extérieur comme le poste de travaux le plus efficace pour réaliser le plus d'économies d'énergie (48%).« Accompagner un projet d'isolation et de ravalement, par exemple, d'une réflexion globale sur les autres travaux à envisager permettrait aux copropriétaires de bénéficier d'aides plus importantes grâce à la rénovation globale, tout en réalisant davantage d'économies d'énergie », souligne Tanguy Dupont, directeur des solutions Hellio pour l'Habitat Collectif.La rénovation globale arrive en 4ème position du top 10 des travaux de rénovation énergétique cités. Un signal positif témoignant d'un début de prise de conscience.Le concept de rénovation globale est accepté par tous les intervenants du débat même si certains ne l'envisagent pas comme une solution de massification.Pour Estelle Baron, directrice des projets Soliha, cette démarche ambitieuse laisse trop de résidences de côté (notamment les petites) et doit passer par un audit solide qui permet de voir jusqu'où il est possible d'aller au regard de la typologie des copropriétaires. Une rénovation par étape peut être plus appropriée dans certaines copropriétés, d'autant qu'il ne faut pas oublier les autres postes de travaux d'entretien à réaliser, en particulier dans les copropriétés fragiles et en difficulté.Pour José de Juan Mateo, directeur délégué Procivis Immobilier, Réseau Immo de France, la marche est trop haute ! Il doute de la capacité de la plupart des résidences d'atteindre les 35% minimum de gains énergétiques requis pour bénéficier de MaPrimeRénov' copropriétés. C'est la raison pour laquelle il milite pour un abaissement du seuil à 20%. On retiendra la phrase de José de Juan Mateo qui a travaillé sur le sujet avec Procivis Lab' : « Le mieux est l'ennemi du bien ! ».Faire émerger les instruments de financement pour la rénovation globalePlus économique au final, une rénovation globale et performante est aussi plus difficile à faire voter car la décision est prise sur la base d'un coût global.Le rapport Sichel a chiffré en moyenne le coût de la rénovation par logement à 15 000 € en habitat collectif, un montant sous-estimé selon les intervenants. Il n'en reste pas moins que 75% des répondants de l'enquête Hellio se disent prêts à allouer 5 000 € aux travaux de rénovation énergétique, soit le montant moyen du reste à charge par copropriétaire d'une rénovation globale après déduction des aides (MaPrimeRénov', CEE), selon Hellio.« MaPrimeRénov copropriétés permet de financer 25% du montant des travaux, à condition d'atteindre les 35% minimum de gains énergétiques. Á cela s'ajoutent les Certificats d'Économies d'Énergie, une aide privée financée par fournisseurs d'énergie, à hauteur de 10 à 20% du montant des travaux », détaille Tanguy Dupont.Mais la majorité des répondants ne connaissent pas les aides à la rénovation globale, preuve d'un besoin de simplification pour les rendre plus accessibles et en faire un élément déclencheur.Se pose aussi la question du financement du reste à charge des ménages les plus modestes et les plus âgés qui rencontrent le problème d'accès au crédit. Les banques montrent peu d'appétence pour le financement de la rénovation énergétique, jugée peu rentable au regard des contraintes techniques imposées, même si l'appréhension de ces dispositifs par les banques évolue positivement, avec notamment l'instauration du prêt avance rénovation à partir du 1er janvier 2022.La proposition de Hellio : expérimenter le modèle d'accompagnement proposé par France Stratégie, un opérateur ensemblier agréé par l'Etat qui proposerait une solution de tiers financementCes « opérateurs ensembliers », entreprises privées ou des sociétés d'économie mixtes sélectionnées par les autorités publiques établiraient le diagnostic de performance énergétique du logement et la rentabilité anticipée de l'opération. Ils avanceraient le financement des travaux et les réaliseraient puis se rembourseraient mensuellement sur la baisse de la facture énergétique, en captant 3/4 des économies. Labellisés et adossés à une garantie publique, ils devront gagner la confiance des ménages qui n'auraient, eux, aucun frais à avancer.Le schéma du financement est inédit : faire porter le financement sur l'opérateur, qui se rembourse et génère la marge de son contrat de prestation à partir des économies d'énergie réalisées. L'opérateur se porte dès lors garant de ces économies, via un Contrat de Performance Énergétique (CPE).La source de financement pourrait provenir de fonds spécialisés, des green bonds, par exemple. Le dispositif serait par ailleurs sécurisé par une garantie publique. A noter : l'opérateur se finançant sur les économies d'énergie aurait la bonne incitation pour accompagner le ménage, le former et l'aider à réaliser les économies qui ne dégradent pas son confort.En conclusion, les intervenants s'accordent à dire que cette solution est intéressante mais que cela ne peut être qu'un outil parmi d'autres car elle ne répond pas à tous les types de copropriétés (petites tailles, centres anciens, copropriétés où le chauffage n'est pas collectif, etc.).« Je trouve qu'on a mis en avant des problèmes mais aussi beaucoup de solutions sur la base de ce que pensent les propriétaires et les professionnels sur le terrain. On n'a pas négligé la réalité, elle nous a servi de tremplin pour ce débat », conclut Henry Buzy-Cazaux.[1]https://www.pap.fr/actualites/copropriete-les-charges-reculent-de-2-en-2019-2020/a22439[2] Calcul basé sur une dépense énergétique de 400 € par an.
Il y a 3 ans et 195 jours

Enquête rénovation énergétique : 53% des répondants n'envisagent pas la réalisation de travaux pour leur copropriété

Mais avec la loi Climat et résilience, plus le choix ! Les copropriétés vont devoir prendre le pas de la rénovation énergétique, sous peine de se heurter à des sanctions, comme la future interdiction de location des passoires énergétiques à partir de 2025. Cette loi, promulguée le 22 août 2021, cible particulièrement la gestion locative et les copropriétés. Deux univers en interconnexion car 60% des logements dans les grandes villes sont la propriété d'investisseurs et sont donc occupés par des locataires. Face à l'urgence climatique, la rénovation énergétique globale et performante est considérée comme le seul moyen d'atteindre l'objectif de neutralité carbone en 2050.Conscient que ces obligations vont fortement impacter les copropriétés, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, a souhaité sonder leur perception des travaux de rénovation énergétique et évaluer leur connaissance des aides. Cette enquête, réalisée en ligne entre le 15 août et le 30 septembre 2021 à laquelle 300 copropriétaires, membres et responsables de conseils syndicaux répartis sur toute la France ont répondu, laisse apparaître que la tâche est immense !Pour commenter les résultats de cette étude, Hellio a réuni, autour d'Henry Buzy- Cazaux, président fondateur de l'IMSI (Institut du management des services immobiliers), des experts du secteur des services immobiliers, dans le cadre d'une table ronde le 20 octobre 2021 : Danielle Dubrac, présidente de l'UNIS, Estelle Baron, directrice des projets Soliha, José de Juan Mateo, directeur délégué Procivis Immobilier – Réseau immo de France et Tanguy Dupont, directeur du pôle habitat collectif de Hellio.La rénovation énergétique des copropriétés : un enjeu de tailleUn enjeu réglementaireAlors que beaucoup d'assemblées générales n'ont pu se tenir ou se sont tenues à distance avec tous les freins inhérents, en raison du contexte sanitaire, les copropriétés ont pourtant la lourde tâche de s'engager sur le chemin de la rénovation énergétique et doivent expérimenter un certain nombre de réformes votées dans le cadre de la loi Climat et résilience :Un DPE devenu opposable et à double seuil (émission de CO2 et efficacité énergétique) depuis le 1er juillet 2021,Un audit énergétique obligatoire pour les logements G, F, E et D à partir de 2022 (1er janvier 2022 pour les logements de classes F ou G ; 1er janvier 2025 pour les logements de classe E ; 1er janvier 2034 pour les logements de classe D),Un échéancier sur l'interdiction de location des logements les plus énergivores (G en 2025, F en 2028, E en 2035),Un nouveau calcul du fonds travaux,Le Plan Pluriannuel de Travaux obligatoire.Concrètement, ce sont 23 millions de logements classés de G à D (habitat collectif et maisons individuelles), qui doivent être rénovés car le législateur ne s'est pas limité à l'éradication des passoires thermiques (4,8 millions).Un enjeu financierOutre l'obligation réglementaire, les charges de copropriété trimestrielles pèsent lourd dans le budget des ménages : 749 € en moyenne en 2020[1].Selon les résultats de l'enquête Hellio, près d'1 répondant sur 2 (49%) estime que le poids de l'énergie est supérieur à 20% des charges. Une proportion qui devrait encore s'accentuer dans le contexte actuel de la hausse des prix de l'énergie si aucun travaux n'est entrepris dans les copropriétés.Des obstacles à surmonterLa méconnaissance de la rénovation énergétiqueLe premier enseignement de l'enquête réalisée par Hellio est la méconnaissance des copropriétés sur plusieurs sujets étroitement liés à la rénovation énergétique.50% des répondants ne connaissent pas l'étiquette énergétique de leur copropriété et seuls 15% estiment l'avoir prise en compte lors de leur achat. Pourtant, l'énergie devient de plus en plus une composante à prendre en compte. Cette prise en considération devrait logiquement évoluer avec la future interdiction de location des passoires énergétiques à partir de 2025 : la valeur verte aura une influence sur le prix de vente d'un bien immobilier et sur sa location. Mais face à cette future interdiction, le risque est que certains copropriétaires bailleurs envisagent plutôt de vendre, à l'image de Brigitte :« J'ai pris la décision de mettre en vente mon appartement parce qu'il y a trop de contraintes sans aucune information autour. J'aime les choses claires, on m'informe, je prends une décision. Aujourd'hui je n'ai pas d'information, c'est compliqué, je vends ! ».À la question « Connaissez-vous la rénovation globale en copropriété ? », près de 3/4 des répondants ont répondu par la négative.Même constat du côté des aides à la rénovation globale : 70% ne les connaissent pas. Des résultats peu surprenants puisque la rénovation globale est un axe du gouvernement depuis peu, MaPrimeRénov' copropriétés ayant été lancée il y a moins d'un an.Les freins pour faire voter les travaux de rénovation énergétiqueConséquence directe de la méconnaissance, convaincre les copropriétaires d'investir dans des travaux ambitieux n'est pas une tâche aisée ! Les copropriétaires prennent trop peu souvent la décision d'engager des travaux de rénovation énergétique sauf pour des motifs financiers : la baisse des charges pour 78% des répondants et la valeur du bien pour 69%. Ces résultats confirment bien que l'immobilier est le 1er poste d'investissement des Français.Les solutions pour surmonter les obstaclesL'accompagnement des syndicsAu coeur du processus de décision, les syndics ont un rôle clé à jouer. Cependant, 82% des répondants déclarent ne pas avoir eu de recommandations sur les travaux de rénovation énergétique pour leur copropriété de la part de leur syndic professionnel.« Il nous faut des partenaires qui finalement gèrent pour nous toute la partie en amont du vote des travaux. Une fois que tout est géré avec le montant des travaux, les éventuelles aides qu'on peut avoir, le reste à charge, ça nous permet de pouvoir présenter en AG et là en général, c'est bien construit, ça passe ! Mais sans aide et sans de bons partenaires, on n'y arrive pas ! », témoigne Emmanuelle Thomas, gestionnaire de copropriétés au sein du Cabinet Thomas.Bien que le syndic soit là pour permettre aux copropriétaires d'avoir une vision plus longue (ils sont propriétaires de leur bien pendant 7 ans en moyenne), le besoin d'accompagnement est prépondérant pour leur apporter des préconisations et mobiliser les aides disponibles. Des conditions sine qua non pour convaincre les copropriétaires de passer à l'acte.Un constat partagé par Danielle Dubrac, présidente de l'UNIS, qui confirme que les syndics doivent être accompagnés par des professionnels maîtrisant les aides afin de faire prendre la bonne décision au bon moment lors des assemblées générales. D'autant plus que l'année qui vient de s'écouler a été une année blanche, sans gros postes de travaux votés.La rénovation globaleLa priorité politique donnée à la rénovation énergétique des copropriétés se heurte à une demande de travaux insuffisamment stimulée. 53% des répondants n'envisagent pas la réalisation de travaux de rénovation énergétique pour leur copropriété et 50% ne comptent pas réaliser la rénovation globale alors que c'est l'une des solutions face à l'obligation de rénover les passoires énergétiques à partir de 2025. De plus, grâce à la rénovation globale, les copropriétés pourraient réduire le montant des charges liées à l'énergie de 15% minimum[2].Pour ceux qui la projettent, elle n'est envisagée qu'à long terme pour 19% (4 ans et plus) des répondants. Il y a pourtant urgence car les délais de prise de décision des copropriétés sont longs. Selon Hellio, le temps moyen de réalisation d'une rénovation globale est de 3 ans.L'étude réalisée par Hellio laisse, toutefois, entrevoir des perspectives encourageantes. Lorsque les copropriétaires sont informés, ils identifient l'isolation thermique par l'extérieur comme le poste de travaux le plus efficace pour réaliser le plus d'économies d'énergie (48%).« Accompagner un projet d'isolation et de ravalement, par exemple, d'une réflexion globale sur les autres travaux à envisager permettrait aux copropriétaires de bénéficier d'aides plus importantes grâce à la rénovation globale, tout en réalisant davantage d'économies d'énergie », souligne Tanguy Dupont, directeur des solutions Hellio pour l'Habitat Collectif.La rénovation globale arrive en 4ème position du top 10 des travaux de rénovation énergétique cités. Un signal positif témoignant d'un début de prise de conscience.Le concept de rénovation globale est accepté par tous les intervenants du débat même si certains ne l'envisagent pas comme une solution de massification.Pour Estelle Baron, directrice des projets Soliha, cette démarche ambitieuse laisse trop de résidences de côté (notamment les petites) et doit passer par un audit solide qui permet de voir jusqu'où il est possible d'aller au regard de la typologie des copropriétaires. Une rénovation par étape peut être plus appropriée dans certaines copropriétés, d'autant qu'il ne faut pas oublier les autres postes de travaux d'entretien à réaliser, en particulier dans les copropriétés fragiles et en difficulté.Pour José de Juan Mateo, directeur délégué Procivis Immobilier, Réseau Immo de France, la marche est trop haute ! Il doute de la capacité de la plupart des résidences d'atteindre les 35% minimum de gains énergétiques requis pour bénéficier de MaPrimeRénov' copropriétés. C'est la raison pour laquelle il milite pour un abaissement du seuil à 20%. On retiendra la phrase de José de Juan Mateo qui a travaillé sur le sujet avec Procivis Lab' : « Le mieux est l'ennemi du bien ! ».Faire émerger les instruments de financement pour la rénovation globalePlus économique au final, une rénovation globale et performante est aussi plus difficile à faire voter car la décision est prise sur la base d'un coût global.Le rapport Sichel a chiffré en moyenne le coût de la rénovation par logement à 15 000 € en habitat collectif, un montant sous-estimé selon les intervenants. Il n'en reste pas moins que 75% des répondants de l'enquête Hellio se disent prêts à allouer 5 000 € aux travaux de rénovation énergétique, soit le montant moyen du reste à charge par copropriétaire d'une rénovation globale après déduction des aides (MaPrimeRénov', CEE), selon Hellio.« MaPrimeRénov copropriétés permet de financer 25% du montant des travaux, à condition d'atteindre les 35% minimum de gains énergétiques. Á cela s'ajoutent les Certificats d'Économies d'Énergie, une aide privée financée par fournisseurs d'énergie, à hauteur de 10 à 20% du montant des travaux », détaille Tanguy Dupont.Mais la majorité des répondants ne connaissent pas les aides à la rénovation globale, preuve d'un besoin de simplification pour les rendre plus accessibles et en faire un élément déclencheur.Se pose aussi la question du financement du reste à charge des ménages les plus modestes et les plus âgés qui rencontrent le problème d'accès au crédit. Les banques montrent peu d'appétence pour le financement de la rénovation énergétique, jugée peu rentable au regard des contraintes techniques imposées, même si l'appréhension de ces dispositifs par les banques évolue positivement, avec notamment l'instauration du prêt avance rénovation à partir du 1er janvier 2022.La proposition de Hellio : expérimenter le modèle d'accompagnement proposé par France Stratégie, un opérateur ensemblier agréé par l'Etat qui proposerait une solution de tiers financementCes « opérateurs ensembliers », entreprises privées ou des sociétés d'économie mixtes sélectionnées par les autorités publiques établiraient le diagnostic de performance énergétique du logement et la rentabilité anticipée de l'opération. Ils avanceraient le financement des travaux et les réaliseraient puis se rembourseraient mensuellement sur la baisse de la facture énergétique, en captant 3/4 des économies. Labellisés et adossés à une garantie publique, ils devront gagner la confiance des ménages qui n'auraient, eux, aucun frais à avancer.Le schéma du financement est inédit : faire porter le financement sur l'opérateur, qui se rembourse et génère la marge de son contrat de prestation à partir des économies d'énergie réalisées. L'opérateur se porte dès lors garant de ces économies, via un Contrat de Performance Énergétique (CPE).La source de financement pourrait provenir de fonds spécialisés, des green bonds, par exemple. Le dispositif serait par ailleurs sécurisé par une garantie publique. A noter : l'opérateur se finançant sur les économies d'énergie aurait la bonne incitation pour accompagner le ménage, le former et l'aider à réaliser les économies qui ne dégradent pas son confort.En conclusion, les intervenants s'accordent à dire que cette solution est intéressante mais que cela ne peut être qu'un outil parmi d'autres car elle ne répond pas à tous les types de copropriétés (petites tailles, centres anciens, copropriétés où le chauffage n'est pas collectif, etc.).« Je trouve qu'on a mis en avant des problèmes mais aussi beaucoup de solutions sur la base de ce que pensent les propriétaires et les professionnels sur le terrain. On n'a pas négligé la réalité, elle nous a servi de tremplin pour ce débat », conclut Henry Buzy-Cazaux.[1]https://www.pap.fr/actualites/copropriete-les-charges-reculent-de-2-en-2019-2020/a22439[2] Calcul basé sur une dépense énergétique de 400 € par an.