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Résultats de recherche pour ciment

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Il y a 2 ans et 195 jours

Quel revêtement choisir pour une terrasse ?

Lieu privilégié pour profiter de l’extérieur d’une maison au printemps, la terrasse crée un lieu convivial ouvert sur un jardin, une piscine ou simplement sur un balcon. De nombreux matériaux sont disponibles pour sa construction, comme le carrelage, la pierre, les pavés, le béton, le gazon synthétique et le bois. Découvrez quels sont les revêtements adaptés pour tous vos espaces extérieurs.  Le bois : intemporel et traditionnel Choisir le bois pour construire une terrasse, c’est avant tout choisir un matériau chaleureux, écologique, durable et facile à travailler. Cependant, tous les bois ne peuvent pas être utilisés. Pour une terrasse, il est d’usage d’opter pour du bois résineux ou des bois exotiques.  Le bois résineux fait partie des essences de bois les moins chères du marché. Pin, mélèze ou cèdre rouge, les bois résineux sont très résistants, mais nécessitent toutefois un traitement insecticide et fongicide et un entretien régulier. Nettoyez votre terrasse en bois régulièrement.  Les bois exotiques forment le haut de gamme des essences de bois pour la réalisation d’une terrasse. Extrêmement denses et naturellement imputrescibles et résistants aux intempéries, ces bois ont une durabilité intrinsèque incomparable, c’est pourquoi ils sont si appréciés pour une utilisation en terrasse.  Le bois composite : l’alternative durable Très différent du bois naturel, on peut dire que le bois composite est un hybride entre le bois et le plastique, parfois de fibres végétales comme le chanvre ou le bambou. Contrairement aux planches en bois naturel qui peuvent être vissées, les bois composites ont des fixations avec clips. Ils peuvent être considérés comme une alternative au bois exotique, victime d’une déforestation massive.  Le bois composite semble réaliste, mais demande beaucoup moins d’entretien que le bois naturel. Il se nettoie facilement avec de l’eau et du savon noir. En prime, le bois composite est résistant au feu, de sorte que votre famille reste en sécurité. La pierre naturelle : unique et authentique Choisir la pierre naturelle, c’est choisir un matériau durable, écologique, et facile à entretenir. Fondamentalement, la pierre naturelle pour l’extérieur doit aussi être robuste, résistante aux intempéries et antidérapante.  Pierre de Bourgogne, ardoise, granit ou pierre bleue, privilégiez la pierre brossée, sablée ou striée qui sera moins glissante. Les pierres naturelles à surface rugueuse sont très appréciées pour les espaces extérieurs, notamment car il est agréable de marcher pieds nus dessus.  Pour profiter longtemps de votre sol en pierre, imperméabilisez votre terrasse pour protéger la pierre. Nettoyer régulièrement à l’eau tiède savonneuse à l’aide d’un balai-brosse, sans oublier de rincer à l’eau claire.  Le carrelage : chic et élégant La pose de carrelage sur votre terrasse améliorera non seulement l’apparence de votre espace extérieur, mais donnera également l’avantage d’un revêtement de sol durable. Pour garantir cela, il convient de respecter certaines normes.  Le classement UPEC qui correspond à la résistance à l’usure à la marche (U), au poinçonnement et chocs (P), à l’eau (E) et aux agents chimiques (C).  La norme PEI comprise entre 3 et 5 qui indique la résistance à l’abrasion, mais surtout la solidité face au gel et aux intempéries.  Norme de glissance pieds chaussés. Elle définit le degré d’adhérence des carreaux. Moins ça glisse, moins il y a de risques de chutes. Petits ou grands, en imitation pierre, en céramique (grès cérame, faïence ou tomettes) ou en ciment, il existe des carreaux de toutes les tailles et de toutes les couleurs. Attention, certains carrelages comme la faïence, restent fragiles.  Le béton : moderne et résistant Le béton est un matériau polyvalent et peu coûteux. Désactivé, drainant, fibré, imprimé ou précontraint, le béton est privilégié dans la construction des terrasses, car il résiste très bien aux conditions météorologiques extrêmes. Le béton est fait pour supporter un trafic intense, et conserve sa fière allure au fil du temps qui passe.   Son principal avantage réside dans sa pose qui ne nécessite pas de joints, ce qui empêche les mauvaises herbes de s’y installer. Et vu qu’une terrasse en béton peut se couler, les possibilités d’aménagement peuvent se faire sur mesure. Vous pouvez même changer l’apparence de la surface de votre béton, pour donner l’illusion que votre terrasse est composée de grandes dalles bétonnées. 
Il y a 2 ans et 195 jours

LVMH va pouvoir installer son centre de recherche à côté de Polytechnique à Saclay

Le conseil d'administration de Polytechnique a validé par 19 voix pour, 4 contre et une abstention la vente d'un terrain voisin de son école à LVMH."Le partenariat stratégique doit être finalisé avant la fin de l'année", a précisé Eric Labaye, président de l'École Polytechnique et de l'Institut Polytechnique de Paris lors d'une visioconférence à l'issue du conseil d'administration.Le projet, baptisé LVMH Gaia, regroupera à terme 300 chercheurs sur une surface de 22.500 m³, selon LVMH qui entend investir plus de 100 millions d'euros dans le futur bâtiment.Le centre de recherche dédié au "luxe durable et digital" du groupe de Bernard Arnault, lui-même polytechnicien, prévoit d'investir 2 millions d'euros par an pendant 5 ans sur des partenariats de recherche avec Polytechnique, surnommée l'X.Le terrain, situé au sein du parc d'innovation de l'Institut Polytechnique de Paris (qui regroupe cinq écoles dont l'Ecole Polytechnique) appartient à l'établissement public d'aménagement de Paris-Saclay (EPAPS). La parcelle choisie par LVMH étant voisine de l'école d'ingénieurs, cette dernière avait un veto jusque 2025.Depuis son annonce officielle cet été, plusieurs élèves et anciens élèves de Polytechnique ont exprimé leur opposition au projet, notamment au travers d'un collectif appelé "Polytechnique n'est pas à vendre!". Ce dernier demande que le bâtiment de LVMH soit construit à l'extérieur du campus et que les terrains de la zone nord-est du campus, dont la parcelle convoitée par LVMH, soit réaffectés à l'usage de l'Institut Polytechnique de Paris. Une tribune publiée dans Le Monde début septembre signée par 73 anciens élèves évoquait un "projet délétère", qui "travaille sur des problèmes techniques éloignés des thématiques de recherche de l'école: remplacement des plastiques par des alternatives plus écologiques dans des emballages de parfum, développement d'algorithmes de recommandation plus performants pour accroître la quantité de produits vendus, etc"."On sait que les élèves sont partagés"Les signataires accusaient le groupe de Bernard Arnault de vouloir "cimenter une respectabilité factice sur la question environnementale et sécuriser un accès privilégié aux élèves du campus, tandis que les retombées du côté de l'école seraient extrêmement maigres, tant sur le plan financier que scientifique".Matthieu Lequesne, porte-parole de "Polytechnique n'est pas à vendre!", estime auprès de l'AFP que quatre votes contre et une abstention dans un conseil d'administration "qui vote toujours de manière unanime" est un signe fort d'opposition. "La dernière fois qu'il y a eu autant d'opposition, c'était en 2016", selon lui. Et "ce n'est pas la fin de la mobilisation", assure-t-il, "les usagers du campus sont en majorité contre ce projet"."On sait que les élèves sont partagés sur cette question", a reconnu Eric Labaye. Lors du vote, un des représentants des élèves "a voté pour et un contre"."Ces coopérations public/privé existent dans le monde entier dans les grandes universités", ajoute le président de Polytechnique qui souligne que "les enseignants-chercheurs soutiennent" le projet.Rien ne certifie cependant que LVMH acquerra le terrain, selon Matthieu Lequesne. Le directeur de la stratégie du groupe de luxe, Jean-Baptiste Voisin, a laissé planer le doute lundi dans Les Echos.Si le conseil d'administration de Polytechnique ne s'oppose pas à l'achat du terrain par LVMH, "nous aurons l'opportunité de l'acheter, mais ce n'est pas dit qu'on le fasse. Ce n'est qu'une option d'implantation parmi beaucoup d'autres en région parisienne, et nous les étudions toutes", a ainsi déclaré M. Voisin, également secrétaire général de l'association des anciens de Polytechnique.Le projet est "complètement transposable", selon lui, "vous le prenez par hélicoptère, vous le déposez où vous voulez".En janvier, le groupe TotalEnergies avait renoncé à implanter son nouveau pôle de Recherche et Développement sur un terrain situé également à proximité de l'école Polytechnique après la mobilisation de professeurs et d'élèves opposés au projet.
Il y a 2 ans et 196 jours

Chiffre d'affaires en hausse pour Vicat sur 9 mois

RÉSULTATS. Le cimentier Vicat affiche des résultats dynamiques sur les 9 premiers mois de l'année. Au troisième trimestre aussi, le groupe enregistre une hausse de son chiffre d'affaires.
Il y a 2 ans et 196 jours

Les industriels émetteurs de gaz à effet de serre reçus à l'Elysée

Ce sont les sites sidérurgiques d'Arcelor Mittal à Dunkerque ou Fos sur Mer, les cimenteries de Vicat, Lafarge ou Calcia, des usines chimiques du Grand Est, de l'étang de Berre ou de Normandie, les fabricants d'engrais Yara ou Borealis, la verrerie d'Arcques, les raffineries d'ExxonMobil et TotalEnergies en Normandie, Air Liquide en région PACA, ou les sites de production de sucre de Tereos et Cristal Union dans le Nord de la France. Ils représentent 30.000 emplois.Tout juste de retour de la COP27 à Charm el-Cheikh, Emmanuel Macron réunit leurs dirigeants à 15H00 avec l'intention d'accélérer la lutte contre le changement climatique, après un premier quinquennat jugé trop timoré en la matière par ses détracteurs.Leur point commun est d'émettre des quantités considérables de C02 dans l'atmosphère, soit parce qu'ils brûlent du gaz pour chauffer leurs installations, soit parce qu'ils extraient certains éléments chimiques (l'hydrogène par exemple) du méthane et rejettent le CO2.En France, l'industrie (hors transports et hors production d'énergie) représente "à peu près 20% de nos émissions de gaz à effet de serre", indique-t-on à l'Elysée, qui a inscrit la décarbonation de l'industrie dans les objectifs de la planification écologique du second quinquennat d'Emmanuel Macron.A eux seuls, les 50 sites dont les représentants sont attendus à l'Elysée représentent la moitié des émissions de l'industrie, soit 10% des émissions du pays."Le but c'est de baisser les émissions sans baisser la production", précise-t-on au palais présidentiel. Et même "d'accélérer" la baisse des émissions (...) pour être neutre en carbone en 2050, a ajouté le ministre de l'Industrie Roland Lescure mardi sur France Inter.Ce qui signifie dans nombre de cas : changer de source d'énergie en abandonnant les énergies fossiles (pétrole ou gaz) pour se tourner vers l'électricité non émettrice de CO2, soit verte (éolienne ou solaire), soit nucléaire, soit encore de l'hydrogène décarboné, produit à partir d'électricité elle-même décarbonée. Et dans d'autres cas, de capturer et séquestrer le CO2 émis ou de le réutiliser dans le processus industriel.Investissements massifsCela suppose des investissements massifs susceptibles de renchérir les coûts de production et de fragiliser la compétitivité des entreprises concernées face à des concurrents internationaux moins pressés de se décarboner.Après des décennies de délocalisations d'usines et une amorce timide de réindustrialisation de la France depuis 2020, l'Elysée s'inquiète ainsi de voir les investisseurs se tourner vers d'autres continents et notamment vers les Etats-Unis où un plan d'investissement vert alléchant (Inflation reduction Act) a été lancé par l'administration Biden."Toute la clé, c'est de faire en sorte que la décarbonation ne se transforme pas en une délocalisation massive", admet-on à l'Elysée. "Ca va coûter beaucoup d'argent" a reconnu Roland Lescure. "Mais si on ne la fait pas en France", la décarbonation des cinq haut fourneaux dont ArcelorMittal dispose en France, "se fera ailleurs" a-t-il prévenu.ArcelorMittal à lui seul représente 25% des émissions des industriels présents à l'Elysée, et 4% des émissions françaises, selon M. Lescure. "Je veux que les haut fourneaux soient décarbonés en France plutôt qu'on aille chercher notre acier ailleurs" a-t-il ajouté."La clé sera le montant de l'aide publique qui sera consentie" pour aider les industriels, résume Vincent Charlet, économiste à la Fabrique de l'Industrie."Sans aide publique, des filières entières risquent de disparaître" en France et en Europe, ajoute-t-il en citant le secteur des métaux de base, le plus exposé, qui "ne dispose pas d'assez de marge bénéficiaire pour supporter le coût de sa décarbonation" mais aussi ceux de "la chimie, du papier-carton, du ciment ou du verre, ainsi que le transport aérien"."Le fait que l'Elysée organise une telle réunion alors que le sujet est travaillé depuis longtemps entre les filières et les administrations centrales est une très bonne nouvelle", ajoute-t-il auprès de l'AFP, "et si un cofinancement public pouvait être annoncé à cette occasion, ce serait un très beau signal".
Il y a 2 ans et 197 jours

Christian Clergue passe chez Ecocem

Christian Clergue vient d’être nommé responsable Normalisation Europe du groupe Ecocem. [©Ecocem] Une recrue de choix ! Ecocem annonce l’arrivée de Christian Clergue en son sein, en qualité de responsable Normalisation Europe. Ce recrutement s’inscrit dans la démarche d’Ecocem d’amplifier la décarbonatation à grande échelle de la construction. Ceci, par la mise au point de solutions bas carbone, mais surtout à travers un encadrement normatif adéquat. Qui reste encore à impulser. « Nous devons accélérer l’accès à la norme de nos innovations, voire l’anticiper, si l’on veut répondre à l’échéance de décarbonation de 2030 », explique Conor O’Riain, directeur général du groupe Ecocem. Tout au long de sa carrière, Christian Clergue a allié esprit d’innovation et connaissance des matériaux ciment et béton. Y compris bas carbone. Sans négliger la maîtrise des procédures règlementaires dans différentes grandes entreprises. Pour ce faire, il s’appuiera de manière transverse sur les différentes équipes d’Ecocem – recherche, commerciale, communication, production. Afin de coordonner au mieux leurs initiatives et compétences. Accélérer l’évolution normative des ciments et bétons « Ecocem initie un changement de cap évident face à une réalité et une actualité climatique urgente. Il faut donc une approche souple et intelligente, afin de répondre de manière efficiente aux demandes des grands maîtres d’ouvrage. Ces derniers demandent des solutions de décarbonatation concrètes. Cela implique d’élaborer une méthode de travail efficace et structurée, tout en s’appuyant sur les savoirs et les visions de chacun », résume Christian Clergue. Et Conor O’Riain, de poursuivre : « Notre rôle d’incitateur et d’accompagnateur de l’industrie cimentière dans sa démarche de décarbonatation sera fortement appuyé par l’arrivée de Christian Clergue. Celui-ci sera aussi chargé de piloter l’industrialisation des produits innovants, en plus de contribuer à accélérer l’évolution normative des ciments et bétons ». Docteur en science physique des matériaux (à l’université des sciences physiques Paul Sabatier – Toulouse III), Christian Clergue débute sa carrière au sein du groupe cimentier Vicat. Ceci, en qualité que directeur adjoint de Sigma Béton. Société qu’il dirigera quelques années plus tard, après avoir occupé le poste de directeur des préfabrications Satma Cepeca du groupe. 20 ans de décarbonation Toujours chez Vicat, il sera chargé de mission Développement marché Bfup. Ceci, avant de prendre la direction Recherche & Développement de Serge Ferrari (créateur de matériaux composites), diversifiant ainsi sa connaissance des matériaux. Toutefois, Christian Clergue revient aux matériaux minéraux, en rejoignant l’entreprise Eiffage Génie Civil. Là, il est nommé directeur du département Innovation Représentation Matériaux. Où il aura l’occasion d’aborder l’approche bas carbone des ciments et des bétons sur les chantiers du groupe de BTP. Depuis plus de 20 ans, Ecocem développe, fabrique et fournit des ciments et des solutions pour la construction à faible teneur en carbone sur la base de laitier moulu de hauts fourneaux. Du Grand Paris à l’Aviva Stadium de Dublin. En passant par la ligne à grande vitesse HS2 au Royaume-Uni, Ecocem a permis de réduire les émissions de CO2 de près de 14 Mt. Ce qui équivaudrait à retirer plus de 3 millions de voitures de la circulation. Société indépendante, elle est dotée d’un centre d’innovation et de 4 sites de production en Europe. Dont 2 en France : à Dunkerque (59) et à Fos-sur-Mer (13).
Il y a 2 ans et 198 jours

NOUVEAU PRIM UNIV' PLASTOR : PRÉPARER SON SUPPORT EN UN TEMPS RECORD

Un parquet peut être posé sur différents types de supports : un carrelage, un parquet existant, une chape béton, ciment, Epoxy... La préparation du support est une étape essentielle car elle va conditionner la réussite de la pose et la pérennité du parquet. Une fois les surfaces lisses, planes, propres et sèches, l'artisan a plusieurs possibilités qui s'offrent à lui en fonction de la porosité du support : poncer ou dérocher pour un sol fermé, ou trouver la bonne sous-couche pour réguler une porosité trop importante. Il terminera par appliquer une colle pour la pose de son parquet.
Il y a 2 ans et 201 jours

NOUVEAU PRIM UNIV’ PLASTOR : PRÉPARER SON SUPPORT EN UN TEMPS RECORD 

Plastor – Prim Univ’ Le primaire sablé polyvalent qui sèche en 30 minutes seulement ! Un parquet peut être posé sur différents types de supports : un carrelage, un parquet existant, une chape béton, ciment, Epoxy… La préparation du support est une étape essentielle car elle va conditionner la réussite de la pose et la pérennité du parquet. Une fois les surfaces lisses, planes, propres et sèches, l’artisan a plusieurs possibilités qui s’offrent à lui en fonction de la porosité du support : poncer ou dérocher pour un sol fermé, ou trouver la bonne sous-couche pour réguler une porosité trop importante. Il terminera par appliquer une colle pour la pose de son parquet. Pour simplifier cette étape de préparation et garantir aux artisans un chantier rapide et réussi, quel que soit le support, PLASTOR, spécialiste dans la fabrication des finitions pour la protection de sols parquet et béton, lance un nouveau primaire polyvalent pour sols poreux et fermés : PRIM UNIV’.  Hautement polyvalent, ce primaire sablé en phase aqueuse à séchage rapide a été spécialement conçu pour offrir un véritable gain de temps aux artisans sur les chantiers de pose de parquets. Plus besoin de poncer ou dérocher le carrelage existant, ou de réaliser un sablage sur une barrière anti-remontée d’humidité pour que la colle adhère, le PRIM UNIV’ élimine toutes ces étapes et remplace tous les types de primaires d’accrochage. Séchage rapide, adhérence optimale sur tous les supports Le PRIM UNIV’ Plastor pour sol est une résine sablée monocomposante en phase aqueuse qui convient en neuf comme en rénovation, en intérieur ou extérieur. Elle s’utilise avant l’application des ragréages de sols, des chapes, des mortiers-colles, des enduits mortiers.  Un primaire tout-terrain La résine qui compose le primaire PRIM UNIV’ a été spécifiquement choisie pour son accroche et son exceptionnelle dureté. En effet, elle assure une excellente adhérence des mortiers et colles à parquet sur tous les supports : carrelages, faïences, peintures de sol, peintures façade (acrylique, alkyde), béton, terre-cuite, pierre, enduits, béton cellulaire, carreau de plâtre, dalles en plastique rigide, panneaux de bois (CTBX, CTBH, OSB), chapes liquides anhydrite et ciment, et primaire Epoxy. Un gain de temps sur les chantiers Efficace, le primaire sablé PRIM UNIV’ Plastor garantit non seulement une meilleure adhérence en recouvrement mais il offre aux artisans un véritable gain de temps sur les chantiers, car il s’applique directement sur les supports poreux et non poreux. Il élimine toutes les étapes de préparation du support qui peuvent être contraignantes (odeur, poussière, bruit…) telles que la dépose de carrelage, le dérochage, le ponçage, le sablage pour l’application d’une barrière anti-remontée d’humidité base epoxy… De plus, grâce à sa formule à séchage rapide, il est recouvrable en 30 minutes ! Une pose réussie La formulation de PRIM UNIV’ limite le risque de faïençage car elle réduit le retrait des mortiers ou des enduits. En régulant la porosité des supports, elle diminue le risque de bullage. Résultat, le primaire PRIM UNIV’ limite les phénomènes qui pourraient provoquer le décollement du parquet.  Prêt à l’emploi et classé A+, le PRIM UNIV’ est simple d’utilisation et sans odeur pour un meilleur confort d’application en intérieur. Il ne nécessite pas de mélange et peut être réutilisé à tout moment.Enfin, pratique, sa couleur verte permet un contrôle visuel pendant et après application. https://www.plastor.fr
Il y a 2 ans et 202 jours

Holcim investit dans la technologie d’impression 3D Cobod

Holcim investit dans la technologie d’impression 3D de Cobod. [©Cobod] Après Peri, GE Renewable Energy et Cemex, c’est au tour d’Holcim d’emboîter le pas de l’impression 3D ! Le 7 octobre 2022, le cimentier suisse a annoncé son investissement dans Cobod International, spécialiste dans cette technologie. Ce rapprochement fait suite à plus de trois ans de collaboration avec la société danoise.  Une série de projets innovants imprimée en 3D a vu le jour : des bases de tours d’éoliennes, la première école au monde au Malawi et le plus grand projet de logements abordables au Kenya. Grâce à ce rapprochement, le spécialiste des matériaux de construction entend accélérer la mise en œuvre de sa gamme d’encres d’impression 3D “TectorPrint”. « Chez Holcim, nous élargissons en permanence nos solutions de construction pour édifier plus avec moins, précise Edelio Bermejo, chef de groupe recherche et développement chez Holcim. En travaillant en étroite collaboration avec Cobod, nous sommes impatients d’étendre notre encre d’impression 3D. » Grâce à ce rapprochement, Holcim compte accélérer la mise en œuvre de sa gamme d’encre d’impression 3D “TectorPrint”. [©Cobod] Une solution innovante et durable Adaptée à des applications complexes allant des bâtiments résidentiels aux infrastructures, “TectorPrint” est une alternative pour construire rapidement. Elle est suffisamment fluide pour s’écouler à travers la buse, avec une capacité à durcir et ainsi supporter les couches supérieures. Cette gamme d’encres comprend à la fois des solutions de ciment et de chaux hydraulique naturelle. Elle offre une résistance à la compression allant entre 2 et 90 MPa. « Je suis fier d’avoir Holcim, un leader mondial des solutions de construction innovantes et durables, en tant qu’investisseur, déclare Henrik-Lund Nielsen, fondateur et directeur général de Cobod International. C’est un partenaire essentiel pour nous. Leur objectif, qui est de rendre les villes plus vertes, de construire des infrastructures plus intelligentes et d’améliorer le niveau de vie, s’inscrit dans notre conception de l’avenir. Grâce à l’impression 3D, nous serons en mesure de façonner le futur dans le secteur de la construction. »
Il y a 2 ans et 202 jours

Holcim poursuit sa croissance au troisième trimestre 2022

RÉSULTATS. Le cimentier suisse, Holcim, a vu son chiffre d'affaires progresser au 3ème trimestre 2022. Au premier semestre, il avait déjà enregistré une croissance de 26,9%.
Il y a 2 ans et 214 jours

un investissement de 285 meur pour faire de la cimenterie d airvault un site industriel de reference

La première pierre du projet de transformation de la cimenterie Ciments Calcia d’Airvault a été officiellement posée mercredi 5 octobre en présence de Jon Morrish, CEO de zone Europe de l’Ouest et du Sud d’Heidelberg Materials, Bruno Pillon, Président d’HeidelbergCement France, Emmanuelle Dubée, Préfète des Deux-Sèvres et de nombreuses personnalités locales.
Il y a 2 ans et 216 jours

Lafarge en Syrie : l'ancien PDG se défend et cible Holcim

Dans un communiqué, M. Lafont a accusé par ailleurs Holcim, la maison-mère de Lafarge, d'avoir mené une enquête "exclusivement à charge" contre lui.Mardi, Lafarge, avalé par le groupe suisse Holcim en 2015, a annoncé avoir accepté de payer une sanction financière de 778 millions de dollars aux Etats-Unis et de plaider coupable pour avoir aidé des organisations "terroristes", dont le groupe EI, entre 2013 et 2014.En réaction à cet accord conclu "à la surprise générale", Bruno Lafont, ex-PDG jusqu'en 2015 de Lafarge, a rappelé qu'il contestait "fermement avoir jamais été informé de quelconques paiements au bénéfice de groupes terroristes ou d'approvisionnements auprès de tels groupes"."Il apparaît au fil des témoignages et des révélations des protagonistes de ce dossier, que la soi-disant enquête menée par Holcim est entièrement et exclusivement à charge contre Bruno Lafont et les anciens dirigeants du groupe Lafarge et qu'Holcim s'est systématiquement opposé à la recherche de la vérité", selon le communiqué."Cela interroge sur la nature des faits et des responsabilités reconnus par Lafarge aux Etats-Unis, sous la conduite d'Holcim", ajoute l'ancien PDG.Bruno Lafont, mis en examen pour financement du terrorisme dans le cadre de l'information judiciaire ouverte depuis 2017 à Paris, souhaite être réentendu par les juges d'instruction pour "évoquer certains éléments récents", "solliciter la déclassification de certains documents" et "l'audition de certaines personnes susceptibles d'apporter de nouveaux éléments sur le dossier".Le groupe Lafarge est pour sa part mis en examen pour complicité de crimes contre l'humanité.Il est soupçonné d'avoir versé, en 2013 et 2014, via sa filiale syrienne Lafarge Cement Syria (LCS), plusieurs millions d'euros à des groupes terroristes, dont le groupe Etat islamique, et à des intermédiaires afin de maintenir l'activité d'une cimenterie en Syrie à Jalabiya alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.L'enquête française a évalué ces versements entre 4,8 et 10 millions d'euros pour le seul groupe EI.
Il y a 2 ans et 216 jours

Aux Etats-Unis, Lafarge condamné à payer une amende pour ses activités en Syrie

JUSTICE. Le Français a accepté de payer une sanction financière de 778 millions de dollars aux Etats-Unis. L'ex-PDG du cimentier conteste avoir été informé des faits.
Il y a 2 ans et 216 jours

Les matériaux de construction dans la tourmente des incertitudes en ce début d’automne

Sur fond de climat social troublé (grève des raffineries, réforme des retraites...), le risque d’une récession s’accroît pour 2023. Pour le moment, le secteur du bâtiment bénéficie d’un stock de permis conséquent qui soutient son activité mais du côté des travaux publics, les carnets de commandes sont sans relief. Dans ce contexte de dynamique constructive contrastée, ralentie et contrainte, la demande de BPE et de granulats reculera en 2022. L’impact sur les chantiers de la forte hausse des coûts et des devis (report, retard, annulation, révision des projets...) conjuguée aux tensions géopolitiques et énergétiques devrait sans nul doute affecter de nouveau la demande de matériaux en 2023, dans des proportions encore difficiles à définir à ce jour compte tenu de l’étendue des incertitudes qui entourent les scénarios.Chiffres clés :En 2022, la production de matériaux reculerait de :-3% pour le BPE-4% pour les granulatsEn 2023, un nouveau repli est attendu.En août, le repli des matériaux se modère un peuD’après les résultats encore provisoires pour le mois d’août, la production de BPE et de granulats aurait de nouveau fléchi au regard de l’an passé, mais plus modestement. Côté granulats, l’activité se serait certes redressée de +4,5% par rapport au mois de juillet (données CVS-CJO) mais les volumes demeurent -3,3% en dessous de ceux d’août 2021. Sur les trois derniers mois connus, les productions de granulats cèdent encore -5,5% par rapport aux trois mois précédents et -6,2% sur un an. En cumul sur les douze derniers mois glissants, la tendance s’inscrit en repli de -2,7% tandis qu’elle atteint -3,3% en cumul sur les huit premiers mois de l’année. S’agissant du BPE, l’activité du mois d’août a enregistré un recul de -1,4% sur juillet (données CVS-CJO) pour des volumes inférieurs de -1% à ceux d’août 2021. Sur le dernier trimestre connu, les livraisons ont perdu -1,5% par rapport aux trois mois précédents (mars-avril-mai) et reculent de -3,1% par rapport à la même période de l’an passé. En cumul depuis janvier, les livraisons de BPE fléchissent de -2,3% comparé aux huit mêmes mois de 2021 tandis que le cumul glissant des douze derniers mois affiche une baisse de -2%. Le mouvement de repli de l’activité, un peu plus marqué pour les granulats que pour le BPE, même s’il se confirme, aurait donc plutôt cessé de s’amplifier cet été. Du côté des autres matériaux, l'indicateur de l'UNICEM traduit le même mouvement. Après un premier trimestre en hausse de +1,5% sur un an et un deuxième trimestre en net repli (-5,1%), l’activité matériaux stabilise son recul autour de -2,5% sur un an au cours des huit premiers mois de 2022.Des permis logements a un point haut... Mais après ?La dernière enquête menée par l’INSEE auprès des professionnels du bâtiment en septembre confirme que le climat des affaires est stabilisé à un point haut. Dans le gros œuvre, l’activité prévue comme l’activité passée demeurent haussières et les carnets de commandes restent ancrés à un haut niveau (9,5 mois d’activité). Le solde d’opinion sur les prix prévus rebondit, conséquence de l’inflation du coût des intrants et de l’énergie. S’il est vrai que les difficultés d’approvisionnement et d’embauche se modèrent un peu (48% des entreprises du gros œuvre ne peuvent produire plus contre près de 62% en janvier), elles restent néanmoins à un niveau très élevé au regard du passé (34% en moyenne). En revanche, l’évolution prévue des effectifs se contracte et l’opinion des chefs d’entreprise sur leurs carnets de commandes s’émousse un peu, signe sans doute d’une moins bonne visibilité à moyen terme et que le point haut de leur activité a sans doute été atteint. Il est vrai que les dernières données en termes de ventes de logements traduisent un repli sensible, aussi bien du côté des promoteurs que des constructeurs de maisons individuelles.Chez ces derniers, les ventes ont accusé un recul de -21% en août sur un an, laissant le glissement annuel des huit premiers mois de l’année en baisse de -27% environ (et inférieur de 17,3% à sa moyenne de long terme selon Markemétron), soit la tendance attendue pour 2022 avec un total de 102.000 unités. Le durcissement des conditions d’octroi de crédits (critères HCSF), le relèvement des taux d’intérêt et des prix immobiliers, la guerre en Ukraine et ses conséquences sur l’inflation et la crise énergétique ont érodé le pouvoir d’achat et la solvabilité des ménages. Même si la hausse des taux demeure limitée et que la mise en place du bouclier tarifaire a permis de limiter la ponction sur leur revenu disponible, les conditions financières et psychologiques ne semblent plus réunies pour mettre en place des projets d’investissement.Après une année 2021 particulièrement dynamique, le nombre de permis logements devrait plonger en 2023, augurant d’une chute à venir de la construction.Pour l’heure, le nombre de logements autorisés continue de croître, atteignant un point haut à 523.000 unités sur un an à fin août (soit +14% sur un an). Les effets d’anticipation (entrée en vigueur des normes RE2020, hausse des coûts, loi ZAN...) ont d’abord suscité un rebond des dépôts de permis dans l’individuel en début d’année, depuis relayé par le collectif. Mais côté mises en chantier, le rythme ne suit pas : avec 384.900 logements commencés à fin août sur un an, la tendance est stable sur un an (+0,5%) et se replie de -5,6% sur les trois derniers mois connus. Les difficultés rencontrées par les entreprises pour répondre à la demande, conjuguées à la complexité de résoudre l’équation « client » pour ajuster les coûts aux devis et prix finaux, peuvent expliquer cet écart croissant entre le nombre des permis d’une part et le démarrage (effectif ou pas !) des travaux de l’autre. Dans ce contexte logistique et financier tendu, un allongement sensible des délais de mise en chantier (retards, reports) ainsi que des durées de réalisation des travaux, voire leur annulation, ne sont pas exclus. Ce faisant, la prévision de demande de matériaux pour 2023 apparaît plus que jamais un exercice périlleux. Si 2022 pourrait au final se solder par un repli de la production de BPE proche de -3% (en brut) et de -4% pour les granulats, la tendance de l’an prochain est soumise à des aléas et incertitudes majeurs, y compris sur un plan géopolitique, avec des actions et décisions gouvernementales encore en cours (sujet énergétique au niveau européen, arbitrages PLF23...). Un nouveau recul des productions de matériaux pour 2023 apparaît cependant pour l’heure l’hypothèse la plus probable.TP : un rebond des marchés conclus... à confirmerCe d’autant que la conjoncture des travaux publics demeure morose et sans dynamique comme en atteste le volume d’heures travaillées, en repli de - 2,5% sur les douze derniers mois glissants. En août, selon la FNTP, les facturations ont certes progressé en valeur sur un an, mais en gommant l’effet des hausses de prix (déflateur index TP01 à 11,4% fin juillet), elles restent en recul de - 2,8% et de - 8,5% sur un an en cumul depuis janvier. Les prises de commandes ont toutefois rebondi en août (+ 20% en volume) mais ce sursaut ne permettra sans doute pas de sauver l’année (- 7,6% en volume sur douze mois glissants) alors même que 2022 marque l’étape du mi-chemin électoral, traditionnellement caractérisé par le retour en force des projets des municipalités. Et cette frilosité des collectivités locales ne saurait se justifier par la hausse des dépenses de fonctionnement (+4,9% prévus en 2022) plus rapide que celle des recettes (+3,2%), le solde de ces deux blocs dégageant une épargne brute de 43 milliards d’euros...
Il y a 2 ans et 217 jours

Succès des premiers tests du ciment CEM VI de Lafarge

Le premier ciment CEM VI certifié en France, à empreinte carbone réduite, a été testé avec succès sur un chantier d'immeuble collectif à Villefranche-sur-Saône (69).
Il y a 2 ans et 218 jours

K6, le programme Eqiom de séquestration du CO2

La cimenterie de Lumbres, dans la Pas-de-Calais, est l’un des sites phares de la recherche de la neutralité carbone. [©Eqiom] Le programme K6 d’Eqiom bénéficie d’une subvention de 150 M€ en provenance de l’Union européenne. Il a pour objectif de faire de la cimenterie de Lumbres, dans le Pas-de-Calais, la première cimenterie européenne neutre en carbone. Elle sera ainsi un exemple à l’échelle européenne, voire mondiale. La mise en service est prévue en 2028. « Le captage-séquestration du CO2 est indispensable pour atteindre, à terme, la neutralité carbone de nos cimenteries. Le CO2 est piégé avant, pendant ou après l’étape de combustion, afin d’éviter sa libération dans l’atmosphère, détaille Christophe Bignolas, président d’Eqiom Bétons. Le CO2 issu du site de Lumbres sera ensuite liquéfié, puis transporté par bateau sous cette forme vers des sites de stockage permanent, aujourd’hui en cours de développement en mer du Nord. »  Air Liquide comme partenaire Dans les grands principes, la technique n’est pas nouvelle. Le captage, le transport et la séquestration du CO2 sont déjà mis en œuvre dans l’industrie depuis plus de 30 ans. Ils reposent sur des technologies issues de l’industrie pétrolière, utilisées depuis les années 1970 pour le forage et l’extraction du pétrole. A son niveau, le projet K6 constitue l’un des 7 projets de dimension industrielle à avoir été sélectionné pour un financement par la Commission européenne. Ceci, dans le cadre de l’édition 2021 de son Fonds consacré à l’innovation. Ceci, parmi plus de 300 candidatures à subventions. Partenaire de ce programme, Air Liquide, contribue à ce nouveau processus de production, par le biais de sa technologie dite “Cryocap Oxy”. Qui capte, puis liquéfie les émissions de CO2. Cette technologie est reconnue comme étant très adaptée à la décarbonation d’activités, telles que la production de ciment. Car elle permet de capter un niveau élevé de CO2 sur des installations industrielles. Arriver à 8 Mt de CO2 captés Principe du captage et de la séquestration du CO2. [©Eqiom] A Lumbres, l’objectif du programme K6 est d’arriver à capter près de 8 Mt de CO2 sur les dix premières années d’exploitation. la mise en service devrait intervenir en 2028. Grâce à la mise en œuvre de ces technologies innovantes. D’une manière plus large, la réalisation de ce projet à proximité immédiate du port de Dunkerque pourra aussi contribuer au développement d’un nouvel éco-système de captage et de stockage du CO2 en Europe. En effet, le projet K6 constitue une étape clef dans le développement d’un Projet d’intérêt commun (PCI). Qui vise à créer une plate-forme multimodale d’exportation de CO2, à partir du bassin industriel de Dunkerque et de sa zone élargie. Gérard Guérit
Il y a 2 ans et 221 jours

Habiter une planète qui se réchauffe : Abécédaire de la transition de la construction et des matériaux

A. Acier (vert)Pour construire les 246 milliards de mètres carrés qui ont vu le jour en 2020 sur la planète (+1% par rapport à 2019), le ciment et l'acier restent de loin les deux premiers matériaux utilisés et les plus émetteurs de CO2.Pour verdir la construction, les sidérurgistes, surtout en Europe, prévoient de produire un acier "vert" d'ici 2050 en remplaçant le charbon émetteur de CO2 par de l'hydrogène vert pour fondre le minerai de fer. Mais les investissements à prévoir sont gigantesques et cela revient à augmenter les coûts d'au moins "30%", prévient Christian Gollier, directeur général de la Toulouse school of economics.B. Béton + ciment Quatorze milliards de mètres cubes de béton sont coulés par an selon l'Association mondiale du ciment et du béton basée à Londres.La Chine seule, entre 2011 et 2013, a consommé 50% de plus de ciment que les Etats-Unis durant tout le XXe siècle, souligne le géographe britannique David Harvey. Or le béton émet plus de CO2 que l'aviation en raison de la présence de ciment, dont le liant, baptisé clinker, doit être chauffé à 1.400 degrés pour sa fabrication.Un espoir scientifique même ténu: par biomimétisme avec les coraux, il est possible de fabriquer un ciment à partir de carbonate de calcium, qui séquestre du CO2!En attendant, pour la construction de masse, tout le secteur mise sur des bétons décarbonés, notamment en remplaçant le liant du ciment par du "laitier", un déchet de sidérurgie. Mais la "sidérurgie est elle-même très émettrice de CO2", relève Christine Leconte, présidente du Conseil de l'ordre des architectes en France qui parie plutôt sur des matières "locales", terre ou pierre, pour réduire les émissions.C. Climatisation - chauffage Selon une étude du laboratoire national des énergies renouvelables de Palo Alto (Etats-Unis) parue en mars, la climatisation est responsable à elle seule de 4% des émissions mondiales. Cercle vicieux: plus la planète se réchauffe, plus les climatiseurs se multiplient.Certains architectes comme le zimbabwéen Mick Pearce ont conçu des systèmes de climatisation biomimétique s'inspirant de la nature. Sur le modèle des termitières qui régulent leur propre température en laissant une multitude de conduits permettant à l'air de circuler, il a conçu le plus grand immeuble commercial d'Harare, Eastgate. Le bâtiment se rafraîchit la nuit en stockant l'air frais et expulse l'air chaud pendant la journée.Certains systèmes de ventilation ou de chauffage basés sur le fonctionnement des abeilles dans une ruche (swarm logic), où les appareils d'un même immeuble sont connectés entre eux, permettent aussi de réguler les pics de demande.E. Efficacité énergétiqueC'est le principal défi à relever car le type d'énergie utilisée pour chauffer ou refroidir un bâtiment détermine le poids de ses émissions. En 2020, les investissements mondiaux dans le secteur ont fait un bond sans précédent de 11,4% à quelque 184 milliards de dollars, selon le rapport de l'Alliance mondiale du bâtiment et de la construction de l'ONU. Mais, tout cela reste loin de l'objectif à atteindre pour tenir les engagements de l'accord de Paris sur le climat: les émissions de CO2 du bâtiment devraient décroître de 50% d'ici 2030 par rapport à 2020, soit 6% par an, ce qui implique une baisse de 45% de la consommation d'énergie par mètre carré dans le monde, un rythme cinq fois plus rapide que ce qui s'est fait jusqu'à présent!I. IsolationFace aux vagues de chaleur ou au froid hivernal, il vaut mieux investir dans l'isolation de l'enveloppe des bâtiments qu'augmenter la climatisation ou le chauffage. Les murs conservent mieux la chaleur que les vitres, mais le double-vitrage se développe partout, voire le triple vitrage pour certains bâtiments "passifs" du nord de l'Europe.J. "Jardin de pluie"Conçu pour capter l'eau de pluie qui s'écoule du toit d'une maison ou d'une allée, il retient l'eau brièvement après précipitation. Ces jardins constitués de roches, de plantes et d'arbustes adaptés aux conditions sèches font partie des solutions d'adaptation au réchauffement fondées sur la nature.M. Matériaux bio ou géosourcesBois, chanvre, liège, lin, paille, ouate de cellulose: ces matériaux, issus de matière végétale renouvelable, concourent significativement au stockage du carbone atmosphérique et à la préservation des ressources naturelles. Leur utilisation est encouragée autant pour la construction que pour l'isolation et la rénovation.Problème, en Afrique, où certains de ces matériaux ont longtemps été utilisés pour l'habitat traditionnel, la croissance urbaine galopante se fait essentiellement via le ciment ou l'acier, déplore la géographe Armelle Chopin, auteur de "matière grise de l'urbain, la vie du ciment en Afrique" (2020).R. Réduire/recycler/utiliser"Nous essayons de donner une deuxième vie aux matériaux, parfois ils viennent du chantier de démolition, nous essayons de transformer les obstacles en solutions. Réduire les matériaux est le meilleur moyen de réduire l'empreinte carbone du bâtiment", expliquent Irene Perez et Jame Mayol, qui ont fondé l'agence d'architecture Ted'Arquitectes à Palma de Mayorque (Espagne). Tous deux favorisent le réemploi des matières, comme de plus en plus d'architectes.La construction d'une maison individuelle consomme 40 fois plus de ressources que la rénovation, et celle d'un bâtiment de logements collectifs environ 80 fois plus, ajoute l'Agence française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie.T - Terre crueLa construction en terre crue, ancestrale, est en pleine renaissance. Et l'industrie cherche à développer des techniques pour massifier l'usage de bétons de terre.Parmi les techniques remises au goût du jour: Le pisé, terre compactée et coffrée, le torchis (terre crue coupée de paille ou de bouses animales), la bauge (couches successives de torchis damées sans ossature).La terre, matériau peu onéreux, et local, contribue à la régulation de l'humidité et surtout au lissage des températures intérieures, notamment en cas de canicule.On la trouve au Canada (Centre culturel du désert Nk'Mip), dans la région autrichienne du Vorarlberg, ou sous forme de panneaux préfabriqués de pisé, à Lyon en France.Le studio Renzo Piano a livré en 2021 à une ONG italienne un hôpital pour enfants à Entebbe en Ouganda, tout en pisé, réalisé à partir des terres d'excavation, surmonté de panneaux photovoltaïques.L'architecte germano-burkinabé Francis Kéré, lauréat du prestigieux prix Pritzker en 2022, a fait de la construction à partir de matériaux locaux, dont la terre, sa marque de fabrique, estampillée "high tech durable".U - UrbanismeLes experts recommandent de freiner les constructions nouvelles, favoriser la rénovation en centre-ville, arrêter l'étalement urbain, voire "reconstruire la ville sur la ville".V - Vitrage photovoltaïqueDes panneaux de verre permettent de produire de l'électricité à partir de la lumière solaire filtrée. Encore chère, cette technique émergente préfigure les bâtiments connectés de demain, mais se heurte à la pénurie de matériaux, en particulier celle des silicium.
Il y a 2 ans et 222 jours

Lafarge lance le premier CEM VI certifié en France

Sur l’opération Grand Angle à Villefranche-sur-Saône (69), Lafarge a testé grandeur nature le premier CEM VI 52,5 certifié en France, un ciment EcoPlanet à empreinte carbone réduite. [©Lafarge] Lafarge lance le premier CEM VI 52,5 certifié en France, un ciment EcoPlanet à empreinte carbone réduite. Ce dernier a été testé avec succès dans le cadre d’un partenariat d’innovation, unissant Plattard (BPE), Tournier (entrepreneur) et Utiade (promoteur). Dans le but de réaliser un immeuble collectif “Le Grand Angle”, à Villefranche-sur-Saône (69). Côté technique, Lafarge Ciments a réalisé, au préalable, dans son centre de recherche de L’Isle-d’Abeau (38), les études bétons permettant de répondre au cahier des charges. Celui-ci prescrivait plusieurs bétons allant du C25/30 au C50/60, avec les granulats Plattard. Le cimentier a ainsi développé 3 formules béton avec l’EcoPlanet CEM VI produit à l’usine du Teil (07). Sur place enfin, deux experts Lafarge Ciments ont apporté leur soutien technique lors des premiers coulages. Ses caractéristiques Ce ciment présente une réduction de 40 % des émissions carbone par rapport à un Portland standard (CEM I). Il offre une résistance élevée et comporte moins de 50 % de clinker. Cet EcoPlanet CEM VI est le premier ciment de ce type normalisé dans le cadre de la NF EN 197-5. Cette dernière valide la composition de nouveaux mélanges ternaires associés à un taux de clinker réduit. Ce ciment illustre l’engagement de Lafarge à accélérer la mise sur le marché de nouvelles solutions bas carbone, sans compromis sur la performance. Le laitier de hauts fourneaux et le calcaire sont les deux autres constituants principaux de ce CEM VI qui viennent se substituer au clinker. Le rendant ainsi bas carbone.
Il y a 2 ans et 222 jours

La Fondation École Française du Béton récompense les futurs experts des industries de la construction

À l’occasion des 40èmes Rencontres Universitaires de Génie Civil 2022 à Villeneuve D’Ascq, le Conseil Scientifique de l’EFB a décerné un prix Recherche EFB à dimension RSE à Amr Aboulela afin de mettre en lumière ses compétences de futur expert face aux enjeux stratégiques de l’industrie de la construction.Le Prix Recherche EFB à dimension RSE : faire évoluer la RSE dans le monde industriel Le prix de la recherche EFB à dimension RSE accompagne les ambitions de La Fondation École Française du Béton en faveur de la valorisation de l’image des métiers du Béton et de la mise en lumière des innovations du secteur.À travers ce prix, le Conseil Scientifique de l’EFB participe à la promotion de jeunes chercheurs développant des solutions techniques pour faire face aux enjeux stratégiques de l’industrie et relever les défis du monde de demain.Ce prix a été décerné à Amr Aboulela pour la qualité de sa présentation et de ses travaux sur « L’Etude de la résistance des différents matériaux cimentaires bas carbone aux attaques biologiques dans les réseaux d’assainissement ». Analyser les conditions d’exposition des matériaux cimentaires et leur résistance à l’attaque biologiqueAmr Aboulela est Docteur en Génie Civil diplômé de l’INSA Toulouse depuis début 2022. Il réalise actuellement un post-doctorat à l’Université de Sheffield en Angleterre où il travaille sur le développement de ciments à partir des déchets de l’industrie de la construction.Dans sa thèse réalisée en partenariat avec le LMDC sous la direction de Alexandra Berton Et Cédric Patapy, Amr Aboulela s’est intéressé au Développement et à l’optimisation d’un test biologique en condition de laboratoire pour représenter les conditions d’exposition des matériaux cimentaires rencontrées dans les réseaux d’assainissement, ainsi qu’au développement d’un indicateur de performance qui pourrait classer une large palette de matériaux cimentaires selon leur résistance à l’attaque biologique.La pertinence de ce travail de recherche réside également dans sa faculté d'être rapidement duplicable à l’échelle industrielle, et à servir de manière efficace et rapide, les acteurs du secteur dans leur démarche RSE.Pour Amr Aboulela : « Le choix de ce sujet est le fruit de mes différentes expériences au sein de bureaux d’études dans le domaine du Génie Civil et du Génie des Procédés qui ont suscitées mon intérêt pour les matériaux de construction. Je souhaitais également que mon objet de recherche et les conclusions de ma thèse puissent être applicables rapidement pour aider l’industrie à développer des process plus efficients. Aussi, mon travail vient en complément des recherches déjà réalisées qui s’oriente sur la compréhension des mécanismes de détériorations des matériaux dans les réseaux d’assainissement afin de trouver des solutions plus intéressantes que ce soit sur le plan environnemental et sur le plan économique. Cette thèse m’a permis d’affiner mes aspirations. J’aimerais continuer la recherche dans le secteur des matériaux de construction et élargir mon domaine de compétence au contexte de l’économie circulaire. C’est dans cet objectif que je réalise un post-doctorat à l’Université de Sheffield où je travaille sur le développement des ciments à partir des déchets de l’industrie de la construction. J’ai par ailleurs, été très heureux de participer aux rencontres universitaires du Génie Civil de Villeneuve D’Ascq ou j’ai eu l’occasion de rencontrer de nombreux professionnels de l’industrie et des acteurs universitaires. La pertinence des échanges en font un lieu de foisonnement intellectuel majeur, j’ai apprécié évolué dans un tel environnement. »
Il y a 2 ans et 223 jours

Un investissement de 285 M€ pour faire de la cimenterie d’Airvault un site industriel de référence

La première pierre du projet de transformation de la cimenterie Ciments Calcia d’Airvault a été officiellement posée mercredi 5 octobre en présence de Jon Morrish, CEO de zone Europe de l’Ouest et du Sud d’Heidelberg Materials, Bruno Pillon, Président d’HeidelbergCement France, Emmanuelle Dubée, Préfète des Deux-Sèvres et de nombreuses personnalités locales. Le projet de transformation […]
Il y a 2 ans et 224 jours

Partenariat entre Hoffmann Green et O.T.E

Dès cette année et jusqu’à fin 2024, le ciment Hoffmann Green H-Eva Sol remplacera le ciment Portland dans le cadre des travaux d’enfouissement des fibres optiques. [©Hoffmann Green] Hoffmann Green annonce la signature d’un partenariat commercial d’une durée de trois ans avec O.T.E. Cette dernière entreprise est un acteur des secteurs du numérique, du génie civil et des ouvrages d’art en milieu industriel. Le contrat porte sur la fourniture de l’H-Eva Sol, le ciment 0 % clinker et à base d’argile activée de Hoffmann Green. Concrètement, dès cette année et jusqu’à fin 2024, H-Eva Sol remplacera le ciment Portland dans le cadre des travaux d’enfouissement des fibres optiques. Un marché en pleine croissance sur l’ensemble du territoire national. Ce partenariat permettra ainsi de réduire de 95 % l’empreinte carbone du procédé Greenpose, co-développé avec la société Tesmec. Ceci, en comparaison à la méthode traditionnelle d’enfouissement micro-rive avec remblaiement béton utilisant du ciment Portland.
Il y a 2 ans et 224 jours

Premier site de recyclage de laine de verre Isover signé Hoffmann Green

Isover voit son premier site de recyclage de laine de verre signé Hoffmann Green. [©Hoffmann Green] En collaboration avec Eiffage Génie Civil, Hoffmann Green participe à la construction d’un prototype industriel. Cleui-ci est dédié au recyclage de la laine de verre de déconstruction. Ceci, pour le compte d’Isover. C’est à Chemillé-en-Anjou (49) que l’ensemble des fondations de l’atelier prototype de la société Isover ont été coulées avec du ciment H-UKR d’Hoffmann Green. Dans la continuité de son offre Isover Recycling, la filiale de Saint-Gobain intensifie son développement en faveur d’une économie circulaire du bâtiment Neutralité carbone en 2050 Avec une mise en service prévue en 2023, cette installation pilote répondra aux ambitions fortes du groupe Saint-Gobain d’atteindre la neutralité carbone en 2050. « La réalisation de ce prototype industriel révolutionnaire à fusion par brûleurs immergés permettra de recycler la laine de verre en quantité industrielle pour la transformer en calcin. Cette installation réduira notre consommation de matières premières. Ce calcin sera utilisé dans le process de fabrication de nos produits isolants. Et permettra aussi de diminuer notre consommation énergétique, nos émissions de carbone et améliorera le cycle de vie de nos produits. L’utilisation de ce béton à faible impact carbone pour la réalisation du bâtiment contribue à notre démarche de développement durable », conclut Jérôme Saulnier, directeur technique Isover France et Suisse. Retrouvez l’interview de David Guglielmetti, directeur du développement chez Hoffmann Green, sur Batimat 2022.
Il y a 2 ans et 225 jours

Holcim rachète une entreprise de recyclage

ACQUISITION. Le cimentier Holcim annonce avoir mis la main sur une entreprise britannique dédiée au recyclage des matériaux et déchets de construction.
Il y a 2 ans et 225 jours

Une filière béton et ciment mobilisée sur le stand du SFIC

Conférences participatives, animations, échanges, mais aussi des surprises attendent les visiteurs du stand CIMbéton et Syndicat Français de l’industrie cimentière (Stand 1-N108 - hall 1).
Il y a 2 ans et 231 jours

Soubassements et murs enterrés : Knauf présente 2 nouveautés bas carbone et 100% validées

Qu’il s’agisse d’isolation semi-enterrée ou enterrée, cette nouvelle offre Knauf bas carbone (FDES à l’appui), s’avère 100% validée puisque disposant de tous les justificatifs techniques nécessaires pour son emploi en pied de façade notamment dans les ERP et les bâtiments résidentiels et industriels (classement Euroclasse du panneau selon la réglementation incendie des systèmes d’isolation par l’extérieur).Une offre aux 4 références et 2 innovations L’industriel propose ainsi aux professionnels une gamme complète, afin de répondre à chaque besoin de chantier. Cette gamme est constituée de quatre références dont deux innovations : Knauf Périboard ULTRA+, Knauf Perimaxx ULTRA, Knauf Perimaxx Resist et Knauf Therm Soubassement SE. La première nouveauté, destinée à l’isolation semi-enterrée des soubassements, Knauf Périboard ULTRA+, qui remplace Knauf Périboard ULTRA 30 SE, est parfaitement en phase avec les exigences bas carbone et revendique une nette réduction de son impact CO2 grâce à l’utilisation de PSE recyclé lors de la fabrication du panneau isolant et à la certification PEFC du bois contenu dans le parement en bois-ciment. Knauf Périboard ULTRA+ affiche ainsi seulement 9 kg CO2/m2 sur tout son cycle de vie (ép. 90 + 10 mm R = 2,90 m2.K/W), soit la valeur la plus basse observée sur le marché pour une solution de ce type ! Panneau composite (1000 x 600 mm – soit 990 x 590 mm utiles) à bords feuillurés doté d’un parement lisse à bords biseautés, Knauf Périboard ULTRA+ se destine à l’isolation par l’extérieur des pieds de façade. Il s’applique sur les murs de soubassements (des catégories 1, 2 et 3 définies selon le DTU 20.1) sur maçonnerie de petits éléments, béton banché, béton préfabriqué et prémurs béton. Autre atout du Knauf Périboard ULTRA+, le complexe, qui revendique une réaction au feu Euroclasse B-s1, d0 (jusqu’à l’épaisseur 110 + 10 mm) est un tout en 1 comprenant une plaque de parement, et ne nécessitant pas de finition complémentaire, pour un appréciable gain de temps lors de la pose. Disponible en 8 épaisseurs (40/60/70/70/90/110/130/150/175 et 195 + 10 mm), Knauf Périboard ULTRA+ affiche des performances thermiques de 1,25 à 6,25 m2.K/W. La seconde innovation de la nouvelle offre Knauf, Knauf Perimaxx ULTRA, constitue une réponse idéale et optimisée pour l’isolation et le drainage des murs enterrés sur les profondeurs d’enfouissement les plus courantes (inférieures à 4 mètres), complétant ainsi judicieusement la solution Knauf Perimaxx Resist qui, elle, peut être mise en œuvre jusqu’à 8 m de profondeur. Knauf Perimaxx ULTRA est un panneau rigide (1265 x 615 mm hors tout, soit 1 250 x 600 mm utiles) en PSE moulé de couleur grise à quatre bords feuillurés comprenant un parement filtrant en géotextile, avec des plots de drainage en forme de losange pour assurer l’écoulement des eaux de ruissellement. Mentionnons que ce drainage intégré au panneau (capacité de débit de 1,26 litres/(s.m) sous pression de 20 kPa), se substitue totalement à l’ajout d’une nappe à excroissance indépendante pour parois enterrées, ce qui réduit le temps de mise en œuvre et les coûts. De plus, Knauf indique que Knauf Perimaxx ULTRA affiche une très faible capacité d’absorption d’eau et de vapeur d’eau, une garantie pour la durabilité des performances d’isolation dans le temps de la solution (Seulement 3% d’absorption en immersion totale ou par diffusion de vapeur d’eau à long terme). Si Knauf Perimaxx ULTRA dispose également d’une réaction feu Euroclasse E (isolant seul) selon le rapport de classement CSTB n°RA21-0102, il affiche une conductivité thermique de 0,0307 W/m.K et une résistance à la compression à 10% de déformation selon EN826 de CS (10) 100, soit 100 kPa minimum. Knauf Perimaxx ULTRA justifie d’une mise en œuvre validée par une Enquête de Technique Nouvelle et ses caractéristiques sont conformes aux Recommandations Professionnelles n°2 de la CFSE et certifiées par l’ACERMI. Knauf Perimaxx ULTRA se destine à l’isolation thermique par l’extérieur, le drainage et la filtration des eaux de remblais des parois enterrées des murs de catégories 1, 2 et 3 des ERP, bâtiments d’habitation, tertiaires industriels et agricoles. Il s’applique sur murs maçonnés de petits éléments, béton banché, béton préfabriqué, prémur béton et procédé de mur en éléments de coffrage isolant en PSE disposant d’une évaluation technique.Enfin, Knauf Perimaxx ULTRA se décline en 8 épaisseurs (68/88/108/128/148/168/188/ 208 mm) pour des performances de résistance thermique allant de 1,95 à 6,50 m2.K/W.Knauf Perimaxx Resist et Knauf Therm Soubassement SE, les autres solutions Knauf Pour répondre à un maximum de configurations de chantier, Knauf Perimaxx Resist et Knauf Therm Soubassement SE restent à la gamme. Le premier s’impose pour ses qualités de drainage intégré des eaux de ruissellement et se substitue aussi à l’ajout d’une nappe à excroissance indépendante pour parois enterrées , il revendique une profondeur d’enfouissement jusqu’à 3 niveaux de sous-sols soit 8 mètres maximum, pour des résistances thermiques allant de 1,85 m2.K/W (ép. 68 mm) à 6,15 m².K/W en épaisseur 208 mm.Pour les finition enduites ou enterrées, sans besoin de drainage, Knauf Therm Soubassement SE (panneau de 1200 x 600 mm), en plus de réduire les ponts thermiques, assure aussi une protection efficace du soubassement pendant la mise en place des remblais à faible profondeur. De forte résistance mécanique, il se décline en des épaisseurs optimisées pour répondre aux exigences réglementaires, avec une profondeur d’enfouissement maximale jusqu’à 2,40 m, pour des performances thermiques allant de 0,55 à 11,25 m2.K/W (pour des épaisseurs respectives de 20 et 400 mm).Guide de choix, cctp... : les ressources knauf disponibles Comme de tradition désormais, Knauf accompagne cette offre d’un guide de choix disponible en ligne. Un outil simple et interactif qui permet de s’assurer du choix de la meilleure solution pour l’isolation des soubassements et murs enterrés selon le type de bâtiment, la catégorie de mur et la valeur de résistance thermique recherchée.Ce guide se complète aussi d’une base de descriptifs types dans une bibliothèque technique riche de plus de 2500 références à intégrer dans les CCTP et de Knauf BatiChiffrage qui estime le fourni-posé, chiffre le coût du chantier, calcule les temps d’exécution indicatifs, …Le mot du Chef de Marché, Gérard PersuyCette nouvelle offre répond aux enjeux actuels de la conception des bâtiments neufs et de leur rénovation : réduction des impacts carbone des produits de construction, réduction des consommations d’énergie des bâtiments pour les chauffer ou les rafraîchir et durabilité des performances.
Il y a 2 ans et 233 jours

Le laitier de hauts fourneaux, émetteur de 83 kg éq. CO2/t

Le laitier de hauts fourneaux se voit affecté d’une allocation carbone de 83 kg éq CO2/t. A quoi il convient d’ajouter les 16 kg/t liés au transport, au séchage et à la préparation du laitier… [©ACPresse] Ce sera donc 83 kg éq CO2/t pour le laitier de hauts fourneaux. Le programme Inies a validé en juin dernier la recommandation de la Direction de l’Habitat, de l’Urbanisme et des Paysages (DHUP) d’affecter au sous-produit de la fonte, une partie des émissions de carbone liée à la production de l’acier. Aujourd’hui, c’est au tour du Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) d’annoncer travailler à la mise à jour complète de ses déclarations environnementales produits (DEP) Ciments. Avec une publication prévue au premier trimestre 2023. Ceci, pour tenir compte de l’entrée en application de la norme NF EN 15804 dans sa version A2/CN*, programmée courant octobre 2022. Pour certains ciments, cette démarche entraînera une évolution de leur impact proportionnellement à leur teneur en laitier… Il s’agit là d’un changement important. En effet, seuls, les impacts liés au transport, au séchage et à la préparation du laitier n’étaient pris en compte, jusqu’à présent, dans les valeurs carbone des ciments concernés. C’est-à-dire environ 16 kg éq CO2/t. A additionner aujourd’hui aux 83 kg arbitrés… Arrondi à 1,4 % par la DHUP Le nouveau principe retenu est celui d’une allocation économique entre la fonte (acier) et le laitier de hauts fourneaux, établie à hauteur de 1,4 %. Ce pourcentage est issu d’un calcul fondé sur le prix estimé de la fonte (410 €/t) et du laitier (20 €/t) en sortie de hauts fourneaux, sachant que 1 t de fonte génère la production de 275 kg de laitier. Il a été établi par la DHUP sur la base d’échanges avec les parties prenantes et d’experts ACV. L’allocation est ensuite calculée à partir de la formule : • 20 €/t x 0,275 t divisée par 410 €/t + (20 €/t x 0,275 t), ce qui donne 1,32 %, arrondi au pourcentage supérieur par la DHUP… Soit 1,4 %. Ainsi, dans le contexte actuel, l’impact de la production de 1 t de fonte est de l’ordre de 1 623 kg éq CO2. A partir de cette donnée, on calcule l’impact du laitier comme suit : • 1 623 kg x 1,4 %, ce qui donne 22,72 kg éq CO2 pour 0,275 t de laitier. Ramené à la tonne, on arrive à 82,6 kg éq CO2 pour être précis. Un résultat qui peut changer légèrement. Car, selon la base de données utilisée, la valeur de l’impact de la production de la fonte est sujet à variation. Toutefois, on reste sur un chiffre situé aux alentours des 80 kg éq CO2/t… Une allocation carbone différente dans chaque pays… Cet arbitrage, la profession cimentière l’appelait de ses vœux depuis longtemps. « La mise à jour de nos DEP Ciments est la conséquence des nouvelles directives dues par le régulateur, détaille Bruno Pillon, président du Sfic. C’est pour la filière une opportunité de mieux mesurer l’impact environnemental de ses ciments. Et de poursuivre les travaux pour identifier les solutions qui permettront d’abaisser ce poids carbone. Mesurer avec précision l’impact carbone des matériaux est une exigence pour toute la filière de la construction. » L’allocation de 83 kg éq CO2/t (+ 16 kg liés au transport, au séchage et à la préparation du laitier) est spécifique à la France. Mais les autres pays européens s’inscrivent plus ou moins dans une démarche comparable. Toutefois, chaque programme de déclaration (équivalent Inies dans les autres pays) applique sa propre règle, selon différentes typologies d’allocation autorisées par la norme NF EN 15804 et selon leur contexte national… Ce qui risque, malgré tout de créer quelques distorsions concurrentielles aux frontières. *Norme NF EN 15804 : Contribution des ouvrages de construction au développement durable – Déclarations environnementales sur les produits – Règles régissant les catégories de produits de construction.
Il y a 2 ans et 236 jours

L’abri de fortune de Baptiste César fait la part belle au béton de bois

L’artiste Baptiste César expose une installation en forme d’abri de fortune en béton de bois, située dans le square Renaudel, à Montrouge. [©Baptiste César] Sélectionné par les Montrougiens dans le cadre du concours “Art dans la ville”, l’artiste Baptiste César (né en 1983) expose une installation en forme d’abri de fortune située dans le square Renaudel. L’idée de ce concours : permettre aux jeunes créateurs de s’exposer dans les rues, les places, les jardins… de la ville de Montrouge (92). L’abri a été réalisé en béton de bois. Et à partir d’éléments de mobilier urbain collectés dans le cadre des travaux du Grand Paris. Il a une drôle d’allure, semblable à une cabane faite de bric et de broc. C’est intriguant… « J’aime bien le côté surréaliste d’une architecture, dont on ne sait pas très bien à quoi elle sert. » C’est tout à fait ça, une folie ou une chapelle moderne, dont un lampadaire sort du toit. Une étrange structure réalisée en béton de bois TimberRoc de CCB Greentech. Avec une charpente en palette de bois et un toit en tôle métallique provenant de conduits d’aération. Un vrai modèle d’upcycling. Sorti de l’imaginaire de l’artiste « J’aime bien le côté surréaliste d’une architecture, dont on ne sait pas très bien à quoi elle sert », explique Baptiste César. [©Baptiste César] L’abri se pare aussi de grilles d’arbres parisiennes en guise de vitraux. Les murs sont recouverts de briques à l’extérieur et de carreaux de métro parisien à l’intérieur. Des motifs en forme de queue de paon, réalisés à partir de pavés parisiens noyés dans la résine, agrémentent les murs. Enfin, un banc public prend place au sein de l’abri. « Je cherchais un matériau écolo. Le béton de bois de CCB Greentech m’est apparu évident. » Ce béton de bois est réalisé avec un mélange innovant composé de plaquettes de bois broyées certifiées PEFC et d’un ciment qui assure résistance et durabilité. Sensible aux paysages et aux habitants, Baptiste César a entrepris d’abord d’explorer la ville. Au gré de ses déambulations et de ses rencontres, il s’est nourri de pratiques pluridisciplinaires. Il y a découvert des matériaux, des équipements et des expertises à partir desquels il a imaginé un projet en relation avec le site qui l’accueillait. Les objets que l’artiste a glanés sont agencés de manière à détourner leur fonction première. Ceci, pour créer un module architectural à l’image de l’esthétique de la ville et accessible à tous. Chacun peut ainsi s’approprier l’abri de fortune de Baptiste César comme il le souhaite… M. C.
Il y a 2 ans et 236 jours

une expertise et des solutions signees siniat pour repondre aux enjeux de la construction ossature bois

Parce que le bois est durable et renouvelable, il séduit de plus en plus les acteurs de la construction. En effet, une véritable filière de la construction ossature bois se met en place, comprenant industriels, concepteurs, artisans. Les projets et les réalisations se multiplient que ce soit pour les bâtiments d’habitation individuels ou collectifs ainsi que pour les ERP, et concernent de plus en plus des constructions de moyenne et grande hauteur. Siniat, spécialiste de la construction sèche légère, propose des systèmes innovants de panneaux fibres-ciment et plaques de plâtre pour répondre aux contraintes techniques et réglementaires de ces nouveaux modes de construction.
Il y a 2 ans et 237 jours

une expertise et des solutions signees siniat pour repondre aux enjeux de la construction ossature bois

Parce que le bois est durable et renouvelable, il séduit de plus en plus les acteurs de la construction. En effet, une véritable filière de la construction ossature bois se met en place, comprenant industriels, concepteurs, artisans. Les projets et les réalisations se multiplient que ce soit pour les bâtiments d’habitation individuels ou collectifs ainsi que pour les ERP, et concernent de plus en plus des constructions de moyenne et grande hauteur. Siniat, spécialiste de la construction sèche légère, propose des systèmes innovants de panneaux fibres-ciment et plaques de plâtre pour répondre aux contraintes techniques et réglementaires de ces nouveaux modes de construction.
Il y a 2 ans et 237 jours

Les bétons prêts à l’emploi de CCB France, certifiés Cradle to Cradle™️ Silver, une première dans l’hexagone.

Gaurain-Ramecroix, le 23 septembre 2022 Depuis le 17 juin 2022, la gamme de produits de la centrale à béton CCBF (Compagnie des Ciments Belges France) de Noyelles-Les-Seclin a été certifiée Cradle to Cradle™️ Silver. Une certification qui démontre la volonté de CCBF à réduire son empreinte carbone et à mettre l’environnement au centre de ses préoccupations.  La […]
Il y a 2 ans et 238 jours

Islande : Trois mois pour un nouveau tarmac

Article paru dans le n° 102 de Béton[s] le Magazine. L’agrandissement du tarmac a été réalisé à partir de 31 bandes individuelles reliées entre elles par des tirants d’ancrage latéraux. [©Wirtgen] A environ 50 km au Sud-Ouest de Reykjavik, la capitale de l’Islande, se situe la ville portuaire de Keflavík. Pourtant, ce n’est pas du côté des navires marchands qu’il faut regarder, mais de celui de l’aéroport. En effet, le tarmac et la zone réservée aux matières dangereuses (dans la partie militaire) viennent de faire l’objet d’un agrandissement. De 6,5 ha, pour le premier, et d’un peu plus de 9 000 m2, pour la seconde. Des travaux exécutés sous l’égide du gouvernement américain, maître d’ouvrage du projet. D’où une référence au système de mesure impérial utilisé aux Etats-Unis, retranscrit ici en données métriques… Mais c’est bien l’entreprise allemande Hib Infra (à travers sa filiale locale Hib Iceland) qui a décroché le contrat de réalisation. En raison des conditions climatiques du pays, le chantier a été planifié de début juillet à fin septembre 2021. La surface à réaliser a été divisée en 31 bandes individuelles de béton, reliées entre elles par des tirants d’ancrage latéraux. Côté matériels, l’entreprise a opté pour la machine à coffrage glissant SP 62i de Wirtgen. Cette dernière a travaillé par couche de 7,62 m de large pour une épaisseur allant de 41 cm à 45 cm. Soit une moyenne de 900 m3 de béton posés par jour. Une planéité supérieure aux exigences Sans nécessité d’essais pratiques, il a été possible de réaliser presque immédiatement les premières bandes pilotes. Tout de suite, celles-ci ont présenté une qualité optimale dans tous les paramètres exigés. A savoir, le compactage du béton, sa résistance à la compression, la rugosité de la surface ou encore son adhérence. Les exigences relatives à la planéité des surfaces aéroportuaires sont aussi très élevées. Sur l’aéroport de Keflavík, l’irrégularité maximale autorisée était de 4 mm sur 4 m. La mesure réalisée selon les prescriptions techniques d’essai de planéité (système allemand TP Eben 2007) a toutefois montré que les écarts étaient nettement plus faibles. Sur l’aéroport de Keflavik, la machine à coffrage glissant SP 62i de Wirtgen a assuré la pose précise de béton en une couche de 7,62 m de large et d’une épaisseur entre 41 cm et 45 cm. [©Wirtgen]Le béton a été posé à l’aide d’une pelle mécanique œuvrant devant la SP 62i, puis régulé de manière homogène avec la lame de répartition de la machine. [©Wirtgen] Des bords verticaux de 90° sont indispensables pour assurer une parfaite liaison avec la bande suivante. [©Wirtgen]« Le secret de notre réussite réside dans le travail d’équipe. C’est pourquoi nous apprécions notre partenariat de longue date avec Wirtgen, qui sait fournir des solutions pour la réussite de nos projets », explique Matthias Neumann, gérant de l’entreprise Hib Infra. [©Wirtgen] Donc la planéité obtenue bien supérieure aux exigences. Idem pour le profil : le dévers était très réduit, de l’ordre de 1 % à Keflavík. Des critères de qualité que seules, une équipe bien rodée et la technologie adaptée permettaient d’atteindre. En effet, le SP 62i intègre un système de nivellement et de direction de haute précision, ainsi qu’un talochage longitudinal automatique. « Sur ce projet, nous avons vécu une excellente collaboration avec l’équipe de Wirtgen. Ainsi, nous avons pu connaître un chantier au déroulement presque sans heurt », explique Hendrik Wendt, chef de chantier et spécialiste du béton de l’entreprise Hib Infra & Co. Un béton d’une classe de résistance C35/45 « Afin de tenir les délais annoncés, nous avons renoncé à la pose préalable de coffrages fixes pour chaque bande », reprend Hendrik Wendt. Aussi, les bords extérieurs de ces bandes ont représenté un véritable défi pour la pose à l’aide d’une machine à coffrage glissant SP 62i. Ils devaient être parfaitement perpendiculaires et avec netteté sur toute la longueur, pour ne pas se désolidariser. C’était là l’unique solution permettant d’évacuer l’eau de pluie correctement pendant l’exploitation. D’une manière générale, un béton est toujours fabriqué à partir de ciment, d’eau et de différents granulats. Pour pouvoir répondre aux exigences découlant des contraintes d’usages auxquelles le nouveau tarmac et la zone réservée aux matières dangereuses seront soumis, des coupures granulaires supplémentaires ont été nécessaires… De même qu’une étude plus approfondie de ces composants. Enfin, les exigences liées à l’agrandissement de l’aéroport de Keflavík imposaient un béton de la classe de résistance C35/45. Une formulation mise en place avec les techniciens d’application de Wirtgen et optimisée pour la pose avec une machine à coffrage glissant. Une démarche tout à fait classique pour atteindre les niveaux de qualité élevée, malgré un délai contraint. Article paru dans le n° 102 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 239 jours

Liebherr : Betomix/Mobilmix revisitée

Liebherr présente la nouvelle génération de centrales à béton Betomix/Mobilmix. [©Liebherr] Constructeur de centrales à béton depuis plus de 60 ans, Liebherr dévoile en avant-première la nouvelle génération Betomix/Mobilmix, disponible seulement à partir de de 2023 ! Cette ligne s’articule autour de modules pré-assemblés et pré-câblés en usine, qui permettent de construire sa centrale idéale. Pour l’utilisateur, cette approche offre une très grande liberté de configuration. Mais aussi des délais de livraison plus courts, un montage ultra rapide et la garantie d’une disponibilité des pièces détachées. Par ailleurs, les dimensions des modules sont optimisées pour assurer leur transport routier et ne dépassent jamais les 3 m.  Liebherr intègre ses propres malaxeurs dans ses centrales. Les Betomix/Mobilmix ne dérogent pas à cette règle. L’utilisateur peut ainsi choisir entre les turbo-malaxeurs de la marque ou les malaxeurs à doubles arbres horizontaux, pour des rendements de 100 à 210 m3/h de béton vibré.  Un des grands avantages de cette nouvelle génération de centrales est la grande précision du pesage de +/- 0,5 %. Ce qui permet une belle préservation des ressources. Sur une formule type à 300 kg de ciment, il devient possible d’économiser jusqu’à 7,50 kg/m3. Un argument écologique comme économique à ne pas négliger…  Outre cette nouvelle génération de centrales, Liebherr devrait aussi présenter d’autres nouveautés “béton”, dévoilées seulement à partir de la fin du mois d’octobre ! Bauma – Zone extérieure FM – Stand 809 Lire le dossier complet ici
Il y a 2 ans et 239 jours

PRB : Un mortier sans ciment

L’empreinte carbone du mortier de montage M10 R&D sans ciment de PRB est réduite de 69 %. [©PRB] PRB a développé une gamme complète de produits du bâtiment éco-conçus. Celle-ci propose un mortier de montage M10 R&D sans ciment. Ce produit peut être utilisé sur les murs intérieurs et extérieurs. Son empreinte carbone est réduite de 69 % par rapport à un mortier classique. Proposé en sac papier PEFC (issu de forêts gérées durablement) de 25 kg, ce mortier prêt à l’emploi de la gamme R&D permet le montage d’éléments de maçonneries de blocs béton, de briques et de pierres de taille pour les murs intérieurs et extérieurs à joints épais. Il est composé d’un système liant sans ciment, de charges siliceuses et d’adjuvants spécifiques. Ce mortier de montage éco-conçu est facile d’utilisation. Déjà prêt à l’emploi, il suffit d’ajouter la quantité d’eau nécessaire pour son utilisation. Il demande ainsi moins de manutention et offre un gain de temps et une réduction de la pénibilité sur chantier, en supprimant l’approvisionnement des matières premières. Batimat – Hall 1 – Stand M68 Lire le dossier complet ici
Il y a 2 ans et 239 jours

La filière béton a des choses à dire

Le Sfic souhaite rappeler les engagements de la filière à l’horizon 2030 et 2050. [©ACPresse] Sous l’égide de Cimbéton, son pôle d’application, le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) s’installe à la porte de Versailles pour quatre jours. Une présence d’importance à l’heure de la mise en application de la RE 2020 et de la recherche de réduction de l’empreinte carbone des matériaux. En effet, l’organisme a plusieurs messages à faire passer. Le premier est de rappeler les engagements à 2030 et 2050 de la filière en matière de décarbonation de ses process industriels. L’autre est de confirmer que les matériaux béton et ciment sont conformes aux exigences de la RE 2020. En parallèle, le Sfic va apporter ses réponses aux enjeux de la construction de demain. Là encore, des rappels et des préconisations semblent nécessaires. Car il faut savoir comment éco-concevoir ? Comment et où aller chercher les bonnes évaluations environnementales ? D’autant qu’il y a beaucoup d’informations disponibles, presque trop… Quelles données utiliser, aussi ? Pour le Sfic, les Fdes constituent un passage obligé ou, a minima, la base Inies. Enfin, la filière organise une série de conférences. Une vingtaine est programmée à ce jour, intégrant les trois interventions du Cement Lab, qui fera pitcher, en particulier, neuf start-up. Pour en savoir plus, suivre ce QR-Code. Batimat – Hall 1 – Stand N 108 Lire le dossier complet ici
Il y a 2 ans et 239 jours

Biosourcing et décarbonation primés aux Awards de l’Innovation du Mondial du Bâtiment

Article paru dans le n° 102 de Béton[s] le Magazine. La start-up française CCB Greentech développe un béton composé à 90 % de bois. [©CCB Greentech] La protection de l’environnement, les matériaux biosourcés ou issus du recyclage et la décarbonation de l’acte de construire… Tels sont les thèmes forts qui occupaient une place prépondérante dans le cadre de la nouvelle édition des Awards de l’Innovation du Mondial du Bâtiment. Deux catégories concernaient plus particulièrement des produits de la filière béton ou apparentée. • Développement des matières biosourcées Les solutions à base de matériaux biosourcés sont au cœur des préoccupations des professionnels du salon Batimat. Ainsi, l’Italien Isotex réinvente le bloc de coffrage avec Isotex Total Green, fabriqué en béton de bois, à partir de matériaux renouvelables et de récupération. Ce bloc coffrant apporte une fonction d’isolation thermique supplémentaire grâce à l’incorporation de l’isolant Neopor BMBcert de BASF, ici dans la version “Biomass Balance” du polystyrène expansé. De son côté, la start-up française CCB Greentech a développé un béton composé à 90 % de bois, issu de la région Auvergne – Rhône-Alpes. Quant à ParexGroup, il lance Parnatur Corps d’Enduit Chanvre, un mortier de dressement biosourcé au chanvre, bi-composant (liant et chènevotte). Enfin, Diasen, lauréat argent dans la catégorie “Interior & Garden”, propose Diathonite Thermostep.047. Il s’agit d’un mortier-chape écologique additionné de granulats de liège, qui est une ressource renouvelable. L’industriel utilise des bouchons et autres chutes de fabrication. • Accélération de la décarbonation des ciments et bétons Deux propositions aux Awards de l’Innovation s’attaquent de front à cette question de la décarbonation du secteur : Hoffmann Green Cement et Edilteco. Développé par Hoffmann, le H-Iona est le ciment le plus décarboné présent sur le marché. Il émet moins de 150 kg eqCO2/t, soit 6 fois moins qu’un ciment Portland classique équivalent… Pour sa part, Edilteco, assure aujourd’hui la distribution dans plusieurs pays d’Europe de la solution canadienne CarbonCure Technologies. Cette dernière n’est autre qu’un  un procédé d’injection de CO2 lors de la fabrication du béton. Article paru dans le n° 102 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 239 jours

Neustark : Captage de CO2 et granulats recyclés, le combo gagnant

Article paru dans le n° 102 de Béton[s] le Magazine Neustark a commencé son développement en Suisse [©Neustark] Lancée en 2019, Neustark s’est ancrée dans une démarche environnementale et d’économie circulaire. Elle s’intéresse aussi bien au captage du carbone qu’au recyclage des bétons de démolition et à la fabrication d’un béton “écologique”. En effet, Neustark a développé toute une chaîne de valeur en Suisse. Il y a tout d’abord, un système de liquéfacteurs de CO2 capté dans l’atmosphère. Sous forme de conteneurs, la solution peut être implantée sur des sites industriels. Ensuite, le carbone à l’état liquide est transporté (à l’aide de camions roulant au biogaz) vers des recycleurs ou des producteurs de ciment ou de béton. Ici, le CO2 est mélangé dans des conteneurs Neustark, avec les granulats recyclés issus des bétons de démolition. « Ces déchets sont des puits de stockage de carbone », explique Valentin Gutknecht, co-fondateur de la start-up. Par minéralisation, le CO2 est transformé en calcaire. Ce matériau peut être utilisé comme alternative au ciment de clinker (une substitution allant, pour le moment, de 0 à 20 %), réduisant ainsi la facture carbone du béton. L’installation de transformation est mobile et s’adapte facilement à toutes les configurations industrielles. La solution de Neustark permet de stocker 10 kgeqCO₂capturé/m3 de béton. Elle peut ainsi éviter jusqu’à 20 kg de nouvelles émissions de CO₂/m³ de béton frais. L’industriel compte bien multiplier ces chiffres dès 2025, avec une nouvelle version de sa technologie. Article paru dans le n° 102 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 239 jours

Saint-Goblain Weber : La RSE par l’exemple

Marine Charles, directrice générale de Saint-Gobain Weber France. [©ACPresse] Chez Saint-Gobain Weber, le programme RSE est porté par le slogan “#VertEtFier”. Pour autant, afficher un emblème n’a jamais été une fin en soi. L’action doit surtout être appliquée sur le terrain. « Notre stratégie de développement durable s’articule autour de trois axes : l’offre de produits, la manière de les produire et un engagement sur des modes constructifs plus vertueux », confirme Marine Charles, directrice générale de Saint-Gobain Weber France. L’industriel a lancé nombre de démarches allant dans ce sens. Par exemple, il a fait le choix d’une électricité renouvelable. De quoi diviser par 3 les émissions de CO2 liées à l’électricité, soit une économie de 500 t/an. Autre engagement fort, l’économie de matières non renouvelables. Sur trois de ses usines (Bonneuil-sur-Marne – 94, Ludres – 54 et Nemours – 77), l’industriel utilise, à présent, des cendres de biomasse d’origines locales. Résultat : une substitution du ciment à hauteur de 15 % dans les mortiers-colles et de 30 % des fines minérales dans les mortiers et les bétons en sacs. Soit 1 700 t de matières premières économisées. Le site de Sorgues (84), lui, bénéficie d’un partenariat interne avec Saint-Gobain SEPR (industrie céramique). Ce dernier fournit son sable de moulage usagé, permettant un remplacement à 100 % de la charge minérale des mortiers produits. Réduire le gaspillage au maximum Toujours côté usines, certains process industriels ont été revus. Ludres a inauguré un système de récupération des matériaux générés lors de l’élaboration des enduits et des colles. Il s’agit des produits tombés sur les tapis, sous les ensacheuses. « A ce niveau, ce sont 145 t qui ont été réinjectées dans les produits finis en 2021. » Le site de Dissay (86), lui, a mis en place un processus permettant de réduire le volume de reliquats de chaque campagne de production. Cette initiative consiste à renvoyer le reliquat sur un seul bec d’ensacheuse au lieu de 4 auparavant, réduisant ainsi la perte globale. « Là, on parle d’une économie de 230 t/an ! » Un autre moyen de préserver la ressource est de prolonger la date limite d’utilisation des produits. Celle-ci passe à 1 an pour les produits en poudre, à 18 mois pour les enduits de façades et à 2 ans pour les colles à carrelage. Saint-Gobain Weber prend aussi soin de ses contenants. « Nous utilisons 50 % de plastique recyclé dans nos hausses, ce qui correspond à 450 t de polyéthylène vierge non utilisées et 1 000 t de CO2 non émises. » Idem pour les seaux, dont la moitié du polypropylène est issue du recyclage. Un accord de distribution exclusif Les mêmes seaux et autres sacs usagés profitent de points de collecte, grâce à un partenariat avec Rekupo. A présent, six sites Saint-Gobain Weber (Habsheim – 68, Heyrieux – 38, Ludres – 54, Mérignac – 33, Nemours – 77 et Sorgues – 84) assurent ce service. La mixité des matériaux et les nouveaux modes constructifs représentent un autre pan de la démarche engagée par Saint-Gobain Weber. Déjà, 4 systèmes d’ITE sur ossatures bois sont sous Avis technique : les webertherm XM Natura (basé sur un isolant liège), Fibre de Bois, Roche et PSE ECA. D’un point de vue esthétique, on retrouve les mêmes types de finitions minérales que sur maçonnerie. Enfin, la construction hors site laisse présager de beaux lendemains. La première étape s’appelle Tradical. « Depuis le 1er mars dernier, nous avons un accord avec le groupe Lhoist pour distribuer les produits de cette gamme », confirme Camille Fabre, nouvelle directrice stratégie et construction durable. Dans un second temps, des synergies devraient être mises en place avec des industriels de construction hors site, tant bois que béton. Des développements à suivre… Frédéric Gluzicki
Il y a 2 ans et 240 jours

Relooking intégral pour les ciments en sacs Lafarge

Les sacs Lafarge affichent dorénavant l’empreinte carbone propre à chaque ciment. [©Lafarge] Le groupe Holcim a mené un travail de longue haleine, pour aboutir à une nouvelle identité visuelle des sacs Lafarge. Il s’agit du premier chantier de refonte de packaging d’envergure internationale au niveau du groupe depuis 14 ans. Le nouveau packaging se débarrasse d’éléments non essentiels, en mettant en avant l’usage recommandé du ciment et de ses atouts clefs. Un traitement typographique unique remplace les anciens logos. La couleur historique attribuée à chaque ciment est conservée. De plus, l’indication de poids est déportée sur un côté, libérant ainsi plus d’espace. Les sacs sont ainsi plus faciles à reconnaître, grâce à une lecture immédiate de leurs qualités. En France, Lafarge dispose d’une gamme de ciments complète sur le marché avec pas moins de 10 produits. Un marquage environnemental qui évolue Afin de progresser vers une construction plus responsable, Lafarge affiche dorénavant l’empreinte carbone propre à chaque ciment. Ainsi que la réduction des émissions de CO2 comparé à un ciment Portland (CEM I). Selon les sacs, cet affichage apparaît de 2 manières. La première révèle un pictogramme en forme de flèche pour les ciments offrant une réduction de 20 % à 30 %. La deuxième applique l’Ecolabel du groupe Holcim, pour les ciments ayant une réduction supérieure à 30 %. La nouvelle forme ne change pas le fond Les ciments de la gamme Lafarge gardent la même qualité et les mêmes performances. Le nouveau design épuré et l’affichage environnemental servent à guider les clients dans le choix de produits nécessaires à leurs besoins. L’annonce de la performance carbone a aussi pour objectif de les inciter à réduire l’impact CO2 de leurs chantiers, dans le respect de la RE 2020. Une campagne 100 % digitale Avec l’aide de l’agence Fidji, Lafarge a conçu une campagne 100 % digitale pour attiser la curiosité de ses clients, maçons, particuliers et distributeurs. Sur Facebook, une campagne de teasing, volontairement décalée et qui donne peu d’indices, a été orchestrée du 23 août au 5 septembre dernier. Avant d’aboutir à une phase de révélation qui dévoile le nouveau design des sacs. Cette dernière est déployée sur une sélection des sites web de la presse spécialisée de la construction.
Il y a 2 ans et 240 jours

CCG Greentech : TimberRoc absorbe plus de CO2 qu’il n’en émét

TimberRoc est une solution de béton de bois aux capacités structurelles. [©CCB Greentech] Le virage du bas carbone à travers la solution TimberRoc, un béton de bois aux capacités structurelles : tel est le pari de CCB Greentech TimberRoc. C’est ainsi que, pour sa première présence à Batimat, la start-up industrielle française présente son béton de bois. Ce dernier est réalisé avec un mélange innovant composé d’eau, de plaquettes de bois broyées certifiées PEFC (à 82 %, en volume) provenant de forêts régionales. Et d’un ciment qui assure résistance et durabilité. « TimberRoc est notre béton de bois, dont 60 % de la masse est constituée de granulats additivés. Nous attendons aujourd’hui quatre Atex de cas A », indique Cédrik Longin, directeur exécutif et associé de l’entreprise. Le processus de “bois additivé”est un traitement spécial permettant de rendre compatibles les granulats avec l’eau et le ciment, de manière à former un béton stable et durable. Ainsi emprisonné dans sa matrice cimentaire, le bois additivé reste sain, conserve son CO2 et est insensible à l’humidité. Les éléments préfabriqués peuvent être stockés en extérieur. Le TimberRoc est aussi stable au feu. « Notre béton de bois TimberRoc absorbe davantage de CO2 qu’il n’en émet pour sa fabrication. A vrai dire, son bilan carbone, toujours négatif, oscille entre – 40 et – 70 kg de CO2/m2 », conclut Cédrik Longin. Batimat – Hall 1 – Stand N113 Lire le dossier complet ici
Il y a 2 ans et 240 jours

Béton Mousse Technologie : Une mousse minérale dans les starting-blocks

Béton Mousse Technologie présente sa nouvelle Mousse Minérale. [©Béton Mousse Technologie] Matériau de remplissage léger, fluide et isolant, le béton mousse Aerolithys sera au centre du stand de Béton Mousse Technologie (BMT). Aujourd’hui, deux usages principaux sont à distinguer concernant ce produit. D’une part, comme ravoirage léger en bâtiment. D’autre part, comme remblai technique en génie civil. Et c’est pour cette dernière application que BMT vient de développer une centrale mobile de malaxage d’une capacité de production in situ de près de 100 m3/h… Mais c’est une autre innovation qu’il sera intéressant de découvrir. A savoir, la toute nouvelle Mousse Minérale, dont le développement vient de s’achever. « Les premiers chantiers tests ont eu lieu en septembre dernier, pour un lancement du produit début 2023 », indique Jacky Fronteau, président de BMT. Cette mousse cimentaire – dont le nom définitif n’a pas encore été calé – a été développée et formulée par Aerolithys. En plus d’un agent moussant de dernière génération, elle incorpore des liants de spécialités, dont la sélection a pu se faire grâce à l’étroite collaboration, sur le marché français, avec Imerys. Fabriquée in situ, selon un process de production très précis et maîtrisé, cette nouvelle mousse minérale est de type bas carbone, sans retrait et offre différentes durées de prise. Outre le ravoirage, le remplissage de structures préfabriquées en bois constituera un des principaux usages de ce matériau sous Avis technique de système. Batimat – Hall 1 – Stand P129 Lire le dossier complet ici
Il y a 2 ans et 240 jours

Batimat : Retour aux sources

Le salon Batimat se tiendra à la porte de Versailles du 03 au 06 octobre.[©ACPresse] Article paru dans le n° 102 de Béton[s] le Magazine. Après une édition annulée pour cause de Covid, le Mondial du Bâtiment fait son grand retour. Et réinvestit un lieu historique pour lui : à savoir, le Parc des expositions de la porte de Versailles, à Paris. Sans doute, pour plus de convivialité. Le rendez-vous se tient du lundi 3 au jeudi 6 octobre, soit une durée raccourcie, mais avec des horaires élargis allant de 9 h 00 à 19 h 00. Pas de nocturne programmé, à chacun de profiter à sa guise de sa soirée parisienne. L’autre nouveauté est la dimension des stands : 99 m2 au maximum. Fini donc les mastodontes phagocytant l’espace et le visitorat au détriment des petits exposants. On peut donc considérer que cette édition du Mondial du Bâtiment devrait être très égalitaire… Comme tout salon professionnel, il constitue aussi et surtout une vitrine des tendances et de l’innovation. Les organisateurs ont vu les choses en grand, prévoyant un très large cycle de conférences. Enfin, des nouveautés produits sont à découvrir sur presque chaque stand. Nous vous en livrons ici un bref aperçu. Dossier préparé par Muriel Carbonnet et Frédéric Gluzicki Béton[s] le Magazine s’expose à Batimat « Vous nous avez manqué ! », pourrait être le leitmotiv de chacun des exposants sur le Mondial du Bâtiment. Après deux années bien sombres, en termes de rendez-vous professionnels – on s’en rappellera du Covid -, revoici enfin le retour de la vie en vrai. Sans écrans interposés, sans problèmes de connexion, sans poutres en faux chêne qui apparaissent en arrière-plan… C’est donc avec joie que nous nous apprêtons à vous accueillir sur notre stand numéroté P 134, au sein du Hall 1, dans la zone dédiée au gros œuvre, comme il se doit. Pour chacun de vous, c’est l’occasion de venir échanger avec l’équipe du journal, au grand complet. Pourquoi pas, d’acquérir quelques numéros plus anciens, dont l’indispensable n° 100 spécial anniversaire. Ou encore de découvrir notre superbe dictionnaire “Les bétons de A à Z”, dans sa 3e édition. Une fois que vous l’aurez vu, vous n’aurez qu’une seule envie : repartir avec ! Ça tombe bien, nous en avons encore un peu en stock, ainsi que des sacs pour faciliter son transport. Le rendez-vous est donc pris. Nous, on vous attend ! à batimat Hall 1 – Stand P134 Article paru dans le n° 102 de Béton[s] le Magazine. Nouveautés Batimat Alphi : En haut du PodiumAltrad : Coffrage & Etaiement : une petite révolutionBeal : 16 nouveaux coloris exclusifsBéton Mousse Technologie : une mousse minérale dans les starting-blocksCCB Greentech : TimberRoc absorbe plus de CO2 qu’il n’en émetCemex : Dans l’air du tempsLe Cérib a le feu sacréCoffrages Cosmos : Cob+ Evo3, nouvelle banche-outilDiam Industries : Pour le sciage comme le perçageDiasen : Mortier renforcé de liègeEdilteco – CarbonCure : Maintenant en FranceEntrepose Echafaudages : Elle s’appelle… Noémi 3DHoffmann Green Cement : H-Iona à l’honneurHusqvarna Construction France : Le béton à 360°Isotex : Total GreenLayher : Toujours plus sécuriséLeviat – Plaka : Une solution “3-en-1”LPP : La tour MDS à tout niveauMills : Davantage de sécurité collectiveMT Béton : Première participationPeri : Le balcon sans contraintePRB : Un mortier sans cimentRector : Avec l’industriel TechniwoodSateco : Assembler toujours plus vite…La filière béton a des choses à direSGB – Hünnebeck : Le robot, l’escalier et le sabotTrimble : Tekla passe en version 2022Wacker Neuson : Un nouveau système d’assistanceWürth :  Evolution des écrous
Il y a 2 ans et 240 jours

Hoffman Green Cement : H-lona à l’honneur

Le liant décarboné H-Iona sera la vedette du stand Hoffmann Green Cement. [©Hoffmann Green Cement] Pour sa première participation, Hoffmann Green Cement met en avant son liant H-Iona. Qui est une extension de sa gamme de ciments décarbonés. L’empreinte carbone de ce matériau est la plus faible du marché en Europe. Les émissions de CO2 sont ainsi divisées par 6, avec moins de 150 kgeqC02/t. Ce liant bénéficie du marquage CE. « En lançant H-Iona, Hoffmann Green Cement poursuit sa démarche d’innovation continue. A travers cette technologie inédite, nous démocratisons l’accès au ciment décarboné. En effet, c’est la première fois que le grand public aura l’occasion d’utiliser un ciment de notre marque », déclarent Julien Blanchard et David Hoffmann, co-fondateurs. Pour ce faire, H-Iona est proposé en sacs de 25 kg, en plus d’une commercialisation en vrac et en big bags de 1t. La fabrication du H-Iona est assurée dans l’unité de Bournezeau, en Vendée. Sur la base d’un mélange de laitier moulu de hauts fourneaux et de sulfate de calcium. C’est un liant très clair de classe de résistance courante de 32,5 MPa à 28 j. Côté industriels, Hoffmann poursuit aussi ses développements. Après l’unité H1, qui a démarré sa production à Bournezeau fin 2018, juste à côté, sa grande sœur H2 est en cours d’achèvement et sera opérationnelle en novembre prochain. Tandis que l’implantation d’un 3e site de production (H3) va commencer sur le Grand Port Ma ritime de Dunkerque, à partir de 2023… Batimat – Hall 1 – Stand M108 Lire le dossier complet ici
Il y a 2 ans et 240 jours

Nicolas Esquillan : Grand ingénieur du béton

Article paru dans le n° 102 de Béton[s] le Magazine Après avoir remporté le concours du Cnit, devant Nervi et Freyssinet, il réalise, en 1955, la voûte du palais qui détient toujours le record mondial de portée, de même que celui de la plus grande surface supportée point par appui. [©ACPresse] A la différence de ses aînés qui font leur carrière comme ingénieur-conseil et donc sous leur propre nom, Nicolas Esquillan (1902-1989) a fait toute la sienne aux Entreprises Boussiron. Il reste donc méconnu, les ouvrages qu’il a conçus étant signés… Boussiron. A cela s’ajoute une réserve naturelle. « Sa bienveillance et même sa chaleur se lisaient plutôt dans l’attention qu’il portait à son interlocuteur que dans des démonstrations qui n’étaient pas dans sa nature », résume Bernard Marrey, auteur de “Nicolas Esquillan, un ingénieur d’entreprise”. Le Cnit à Paris La Défense est son œuvre la plus célèbre, même si l’on oublie souvent de lui en reconnaître la paternité, voire même de le citer ! Les Entreprises Boussiron Nicolas Esquillan entre aux Arts-et-Métiers, à Châlons-sur-Marne, en 1919. Et en sort 4e de sa promotion avec une médaille d’argent. Il restera proche du milieu Gadzarts1, dans sa vie professionnelle et dans sa vie privée. Après son service militaire qu’il termine comme sous-lieutenant artilleur, il est indécis sur son orientation. Après son service militaire, le hasard lui fait rencontrer un Gadzarts1, ami de Simon Boussiron. Lequel a orienté sa société vers le béton armé. La rencontre entre les deux hommes est concluante et il rejoint la société en 1923. A la différence de ses aînés qui font leur carrière comme ingénieur-conseil et donc sous leur propre nom, Nicolas Esquillan a fait toute la sienne aux Entreprises Boussiron. [©DR] Il devait y consacrer sa vie. Il a alors 21 ans, Simon Boussiron en a 50. « En bon chef d’entreprise, ce dernier avait peut-être flairé les qualités de son futur chef d’études. » La publication en 1899 par Simon Boussiron de formules servant à calculer la résistance du béton armé est donc d’autant plus importante que les travaux théoriques étaient encore rares. Mis à part Matthias Koenen et Gustav Adolf Wayss qui, à partir du brevet de Joseph Monier, avaient publié des notes de calcul en 1886, en Allemagne, il n’y avait que Napoléon de Tesdesco qui, en France, avait publié avec Edmond Coignet en 1894 : “Du calcul des ouvrages en ciment avec ossature métallique”. Dans les années 1930, le jeune Esquillan se voit confier des responsabilités plus grandes au bureau d’études. Simon Boussiron reçoit alors la commande d’un nouveau pont à construire sur la Seine à La Roche-Guyon (95). A 31 ans, Nicolas Esquillan a la responsabilité d’un ouvrage entier. « Pour le jeune ingénieur, c’est un coup de maître. » Avec une longueur totale de 202 m et une portée de 161 m entre les naissances des arcs, il ravit au pont Saint-Pierre-du-Vauvray (27) le record mondial des ponts en béton armé à tablier suspendu détenu par Eugène Freyssinet. Les années 1930 Dans les années 1930, le jeune Esquillan reçoit chez Boussiron la commande d’un nouveau pont à construire sur la Seine à La Roche-Guyon (95). [©Carte postale vers 1864] En ces années où la circulation routière s’intensifie, les ponts suspendus datant des années 1830 et 1840 ne sont plus capables de répondre aux besoins du trafic. En 1935, c’est le département du Lot-et-Garonne qui met au concours la reconstruction du pont de Clairac sur le Lot pour remplacer le pont suspendu de 1833. S’en suivent le pont de Saint-Sylvestre (07) et celui de La Coudette (49). Avec cette réalisation, Nicolas Esquillan remporte le record mondial des ponts-routes en bow-string en béton armé. En 1936, il est nommé chef d’études des ouvrages d’art des Entreprises Boussiron. Il en devient le directeur technique en 1941 et le restera jusqu’en 1971, année du rachat de la société Boussiron. De 1936 à 1941, il conçoit et construit une halle de marché pour Fontainebleau, sa ville natale (ouvrage démoli en 2013). Caractérisée par la minceur de sa voûte et de ses piliers en béton, ou encore par l’élégance de ses formes et de ses pavés de verre Saint-Gobain, elle est considérée par l’historien Alexandre Gady, comme un « exploit technique » et un « chef-d’œuvre méconnu » d’Esquillan. La reconstruction A la fin de la guerre, il faut rebâtir. A côté d’ouvrages entièrement détruits, il y en a de nombreux autres, plus ou moins touchés, pour lesquels une remise en état est possible. « C’était un travail ingrat, souvent obscur, qui demandait de l’ingéniosité, d’autant plus que les matériaux manquaient, l’argent aussi, et qu’il fallait aller vite. » C’est ainsi qu’en 1950, Nicolas Esquillan achève la reconstruction du pont-route de Conflans-Fin d’Oise, puis le viaduc de chemin de fer de la Méditerranée sur le Rhône. Avec 124 m de portée, ce dernier remporte le record mondial des ponts-rails en béton armé à doubles voies suspendues. Puis, il construit, en 1951, le hangar à deux nefs de l’aéroport de Marignane. Et de 1952 à 1955, il entreprend le premier grand pont-rail français en béton précontraint à La Voulte-sur-Rhône. Qui, avec ses 300 m, est alors le plus long pont du monde sous voie ferrée normale en béton précontraint. Il gagne en 1954, notamment devant Riccardo Morandi (celui du pont de Gênes…), le concours du pont d’Abidjan. De 1936 à 1941, il conçoit et construit une halle de marché pour Fontainebleau, sa ville natale (ouvrage démoli en 2013). [©Daniel Villafruela] Après avoir remporté le concours du Cnit en partenariat avec Bernard Zehrfuss et Marcel Breuer, devant Nervi et Freyssinet, il réalise, en 1955, la voûte du palais qui détient toujours le record mondial de portée, de même que celui de la plus grande surface supportée point par appui. En 1957, il réalise les pylônes du pont de Tancarville, qui remportent le record mondial de hauteur des piles de pont suspendu en béton armé. Il officie en 1961 en tant qu’ingénieur-conseil du Palais des expositions de Turin et réalise le deuxième pont d’Abidjan en 1967, ainsi que le château d’eau de La Duchère. Pour les Jeux olympiques d’hiver à Grenoble, il construit en 1968 le Stade olympique de glace, considéré comme sa dernière grande œuvre. « Dans ma conception des ouvrages, ma première recherche, essentielle, a toujours été de déterminer les points d’appui les plus judicieux, soit verticaux, soit horizontaux, et d’organiser la structure pour y conduire les forces le plus rationnellement possible, et en tous cas le plus économiquement. […] L’art de dresser un projet ne consiste pas tant à résoudre un système d’équations par le calcul, que de bien les poser après avoir imaginé toutes les hypothèses plausibles. Si une culture mathématique sérieuse est utile et nécessaire pour formuler les résultats de l’expérience, il ne faut jamais oublier que l’on n’a aucune chance de retrouver à la fin d’un calcul ce que l’on aura oublié d’introduire initialement. En d’autres termes, si le projeteur a omis un effort ou une déformation en un point donné d’une structure, le calcul ne les lui fera pas retrouver », explique Nicolas Esquillan lors d’une conférence sur l’art de construire prononcée lors de sa réception comme docteur honoris causa à l’université de Stuttgart en 1965. 1Diplômé des Arts et Métiers. M. C. Article paru dans le n° 102 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 241 jours

Pathologie : La carbonatation

Article paru dans le n° 102 de Béton[s] le Magazine 1 – Qu’est-ce que la carbonatation ? Fig. 1 – Cristal de portlandite non carbonaté (microscopie électronique à balayage, MEB). 1 = portlandite non carbonatée, 2 = C-S-H. [©Lerm] La carbonatation est un phénomène de vieillissement naturel des matériaux à base de liant hydraulique minéral. Ce phénomène conduit à la formation de carbonates de calcium par réaction entre les hydrates de la pâte de ciment (la portlandite et les silicates de calcium hydratés communément appelés C-S-H et le dioxyde de carbone (CO2), présent dans l’atmosphère à un taux moyen de 0,035 % en volume. Ce taux est plus important en milieu urbain qu’en milieu rural. Cette réaction entraîne la consommation de bases alcalines présentes dans la solution interstitielle des bétons aboutissant à une diminution du pH, qui passe d’une valeur de 13 à une valeur inférieure à 9. D’un point de vue chimique, les principales réactions se présentent ainsi : Portlandite : Ca(OH)2 + CO2 à CaCO3 + H2OSilicates de calcium hydratés : xCaO.ySiO2.zH2O + xCO2 à xCaCO3 + ySiO2,zH2O La cinétique de carbonatation de la pâte de ciment des bétons, qui évolue suivant une fonction en racine carrée du temps, est dépendante de l’humidité relative environnante. Elle est maximale pour une humidité relative comprise entre 60 et 80 %. Au-delà de 80 %, la cinétique diminue rapidement pour atteindre des valeurs très faibles, lorsque les pores sont saturés d’eau, sachant que la diffusion du CO2 dans l’eau est 10 000 fois plus faible que dans l’air. A l’opposé, si un béton est placé dans un environnement très sec, la quantité d’eau présente dans les pores est insuffisante pour dissoudre le dioxyde de carbone. La cinétique de carbonatation est donc faible à très faible, lorsqu’un béton est immergé ou lorsqu’il est placé dans un environnement très sec. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne