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Résultats de recherche pour construction logements

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Il y a 3 ans et 42 jours

Avant l’avénement de la RE2020, une forte hausse des demandes de permis de construire

Au premier trimestre 2022, les logements autorisés ont connu une forte hausse de 23,5 % par rapport au trimestre précédent selon les chiffres du ministère de la Transition écologique. 141 900 logements ont été autorisés en trois mois, le nombre le plus élevé depuis près de 15 ans. Cette forte hausse des autorisations, surtout pour les logements individuels, provient du nombre exceptionnel de demandes de permis déposées en décembre 2021. Le durcissement des règles environnementales avec l’entrée en vigueur de la RE2020 au 1ᵉʳ janvier 2022 est vraisemblablement la cause de cette précipitation. Un phénomène similaire s’était produit en 2013 au moment de l’application de la RT2012. D’avril 2021 à mars 2022, 496 900 logements ont été autorisés à la construction, soit 102 600 de plus qu’au cours des 12 mois précédents (+ 26,0 %). Dans le même temps, on estime que 394 400 logements ont été mis en chantier, soit 34 900 de plus (+ 9,7 %) que lors des 12 mois précédents (avril 2020 à mars 2021). Toutefois, la période antérieure était particulièrement basse, car elle incluait en partie le premier confinement où les autorisations avaient fortement reculé et de nombreux chantiers n’avaient pas pu démarrer. Si on prend comme point de comparaison les 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020), les nombres de logements autorisés et commencés au cours des 12 derniers mois apparaissent encore supérieurs, mais de façon plus modérée (respectivement + 8,3 % et + 3,0 %). Source : SDES, Sit@del2, estimations à fin mars 2022 Cet article Avant l’avénement de la RE2020, une forte hausse des demandes de permis de construire est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 45 jours

Construction bas carbone : quand les pouvoirs publics appuient sur le frein et l’accélérateur en même temps

Pour poursuivre l’objectif louable de la construction durable, la réversibilité est devenue un enjeu majeur : tout le monde s’accorde sur le fait qu’il est inconcevable aujourd’hui de bâtir des immeubles monovalents, dont l’usage est figé pour toujours ; pour ne prendre que l’exemple des immeubles de bureaux, les (r)évolutions rapides dans les manières de travailler peuvent rendre obsolètes des constructions en parfait état, les condamnant à une démolition précoce. Le législateur s’est donc emparé du sujet : la loi Climat et Résilience de l’été 2021 prévoit une « étude de réversibilité » qui devra, on l’imagine, démontrer la possibilité de reconvertir un immeuble dans un autre usage. On attend avec une certaine fébrilité les modalités d’application de cette loi… Surgit toutefois une autre traduction de cet objectif de réversibilité : selon le bon vieux principe « qui peut le plus, peut le moins », la réglementation incendie (en cours de révision) aurait bien envie d’adopter, pour le cas général, la plus contraignante des exigences. On a identifié depuis longtemps que les risques sont différents dans des logements où une population d’âges variés est susceptible de dormir, et dans des locaux professionnels où les usagers ne connaissent pas forcément les lieux. Les différents pays européens ont d’ailleurs sur ce point des approches différentes : certains ayant une réglementation plus stricte en matière de logements, d’autres en matière de locaux professionnels.Nous espérons ardemment que la bonne idée de la réversibilité ne va pas accoucher d’un monstre réglementaire cumulant, sans analyse critique, les contraintes du logement et des bureaux. La raison prêcherait pour une refonte pragmatique et analytique des normes, prenant en compte les nouveaux enjeux. Un autre aspect de la lutte contre les émissions de carbone est le recours aux matériaux bio-sourcés, qui constituent, grâce à la photosynthèse, des stocks pérennes de carbone biogénique. Cet intérêt a été reconnu par la nouvelle réglementation environnementale, la RE 2020. Cela donne à l’industrie des matériaux bio-sourcés, encore peu développée mais prometteuse, un léger coup de pouce…. qui pourrait contrarier les positions installées.Alors à l’occasion d’une révision des règles de sécurité incendie, qui doivent évidemment prendre en compte la présence de bois, de façon significative, dans ce nouveau type de constructions, apparaissent des études du Centre Etudes et Recherches de l’Industrie du Béton qui préconisent l’encapsulage généralisé de toutes les structure en bois, par des plaques de plâtre ce qui menace d’augmenter considérablement, et de façon prohibitive, le coût de la construction bois. La France est vraiment le seul pays au monde où l’on choisit officiellement les ingénieurs du béton pour évaluer les risques liés à la construction en bois.La voie vers la construction durable et la sobriété carbone est semée d’embûches ; elle remet en cause des décennies de pratique, des positions confortablement installées. Espérons que les pouvoirs publics sauront trouver l’équilibre et ne pas tuer dans l’oeuf toutes les initiatives de diversification dans le choix des matériaux.
Il y a 3 ans et 46 jours

La Courneuve veut faire peau neuve

Commune populaire de deuxième ligne de la banlieue nord parisienne, l'ancien village maraîcher s'est développé au fil des décennies par une accumulation de constructions disparates, qui se sont agglomérées pour former une ville sans cohérence globale, ni véritable centralité.Aux gigantesques usines nées depuis la fin du XIXe siècle attirées par la disponibilité de terres et la proximité d'une gare du chemin de fer Paris-Soissons, les pouvoirs publics du milieu du XXe ont juxtaposé les immenses barres d'immeubles de la cité des 4.000, projet emblématique de l'échec de la politique des grands ensembles.À cela s'ajoutent les balafres de deux autoroutes - l'A1 et A86 - et de voies ferrées qui traversent la ville de part en part, une grande zone d'activité et un parc départemental qui mangent près des deux tiers du territoire de la commune de 45.000 habitants.Mais avec la désindustrialisation et les fermetures d'usines, des emprises se libèrent désormais en plein coeur de ville et offrent à La Courneuve l'opportunité d'un relooking."Pendant trente ans, nous avons été dans la réparation de la ville", déclare à l'AFP son maire (PCF) Gilles Poux, aux commandes de La Courneuve depuis 1996, "là nous avons la possibilité de la penser, de la projeter, avec la volonté de s'appuyer sur ses racines".Projet le plus notable: la création d'un centre-ville, entre la mairie et la gare du RER B. Celui-ci était rendu jusqu'ici impossible par une usine métallurgique de cinq hectares, accolée à l'hôtel de ville, et dont la présence entravait le développement urbain depuis plus d'un siècle.Or cette dernière a fermé ses portes en 2018. Elle a laissé derrière elle d'impressionnantes halles-cathédrales désaffectées, aux ponts roulants encore en place, dont la destruction doit débuter sous peu.Nouveau visageD'ici le début de la prochaine décennie devraient notamment s'élever à cet emplacement un millier de logements, des ateliers d'artistes, un lieu de culte, un mail piéton et une école. L'investissement est estimé à 30-35 millions d'euros, indique le maire.Il y a "une volonté de faire de la ville avec tout ce que cela comporte: de l'habitat, des espaces de respiration, mais aussi de la petite activité, du commerce et de la connexion entre les quartiers pour sortir de ces ruptures urbaines", décrit Gilles Poux.Autre friche monumentale, autre chantier. Usine incontournable de La Courneuve, dont sont issus plusieurs de ses maires, Babcok fabriquait des chaudières sur un grand site du sud de la ville, jusqu'à son arrêt d'activité il y a quelques années.Le départ de l'entreprise a laissé à l'abandon d'immenses halles industrielles en briques, qui servent aujourd'hui principalement aux amateurs d'exploration urbaine et aux graffeurs. Celles-ci vont désormais être réhabilitées pour convertir l'ancienne usine en lieu de vie et de culture.Y sont prévus un cinéma, une halle événementielle, des galeries d'art, une école des métiers de la culture, un espace d'activités sportives, du coworking, etc. L'ensemble devrait voir le jour autour de 2025."La culture et la valorisation du patrimoine doivent être au centre du projet. Il faut ancrer ce site dans son environnement proche (...) et en même temps il a le potentiel pour avoir un rayonnement métropolitain", estime Emmanuelle Pouchard, directrice du développement urbain et du logement de la municipalité.En parallèle, La Courneuve doit achever au cours des prochaines années la rénovation urbaine de la cité des 4.000, débutée... au mitan des années 1980.Les destructions d'immeubles permettent un réaménagement des espaces, avec la création d'allées, de terrains de sport ou l'installation d'échoppes, afin de créer des quartiers davantage à taille humaine. Le dernier des "monstres", ces interminables barres de logements qui symbolisaient les "4.000", doit tomber autour de 2025-2026."D'ici dix ans ou quinze ans, la ville aura en partie changé de visage et a priori la situation sera vraiment améliorée"", prédit Emmanuelle Pouchard. Mais "il faut se battre pour que ces améliorations bénéficient bien aux habitants du territoire", et non ne les excluent, prévient-elle.
Il y a 3 ans et 47 jours

Rheinzink participe à la modernisation et à l’attractivité urbaine d’Evry-Courcouronnes avec sa gamme Prismo or

Le projet, conçu et géré par le groupe d’architecte AU 12 Architecture, le groupe de conseil, de conception et d’ingénierie urbaine NR Conseil, et la ville d’Evry-Courcouronnes, était de construire de nouveaux bâtiments à destination des étudiants. L’objectif était de proposer une résidence étudiante moderne participant à l’attractivité de la ville où plus de 30.000 apprenants fréquentent l’université d’Evry.De cette ambition sont nés 243 logements, une salle d’étude partagée, une laverie et une salle de sport. Ces derniers sont aujourd’hui des espaces très conviviaux, facilitant l’échange entre les étudiants. Les travaux de démolition et de construction du nouveau bâtiment ont duré un peu moins d’un an et ont été livrés en août 2021. Le bâtiment se décompose en deux tours bien distinctes reliées grâce à une terrasse centrale.Pour l’enveloppe de ces deux tours, l’architecte s’est naturellement tourné vers le zinc PRISMO or de RHEINZINK, pour proposition de solutions esthétique et de qualité. Le PRISMO or attire l’attention tout en s’intégrant naturellement dans le paysage et sa surface colorée pigmentée offre en même temps une protection sous divers climats et influences environnementales. Sa qualité, sa durabilité et sa grande malléabilité ont permis d’envelopper une partie de cette résidence étudiante.La pose de 8 tonnes de zinc PRISMO or en 0,70 mm d’épais a été réalisée grâce à la technique du joint angulaire. Cette technique comporte plusieurs avantages comme la conception variable grâce à différentes longueurs et largeurs de bacs et différents sens de pose, l’adaptation aux surfaces arrondies et/ou gironnées, la possibilité d’obtenir les bacs préprofilés et profils de construction d’un seul et même fournisseurAfin de faire ressortir un volume pure blanc, le zinc PRISMO or n’a pas été posé sur l’ensemble du bâtiment mais uniquement sur trois de ses façades. Ce choix semblait évident pour renforcer l’architecture contemporaine souhaitée par l’ensemble des acteurs.Fiche d'identité du chantier :Projet : Logements étudiants, Evry-Courcouronnes, FranceMaîtrise d’ouvrage : IMODEVRéalisation des travaux : Bourgogne couverture, DijonArchitecte : AU12 Architecture & NR Conseil
Il y a 3 ans et 48 jours

Ruée sur les permis de construire avant le durcissement des normes

D'avril 2021 à mars 2022, 496.900 logements ont été autorisés à la construction, selon les dernières estimations du ministère de la Transition écologique. Un chiffre qui n'a été dépassé que deux fois depuis 2013 (en octobre 2017 et février 2018).C'est nettement plus qu'avant la crise sanitaire. Et sur le seul premier trimestre 2022, le nombre trimestriel de permis de construire délivrés (141.900) n'a jamais été aussi élevé depuis 15 ans, note le ministère.Sur douze mois, on frôle la barre symbolique des 500.000 logements neufs, considérée par beaucoup de professionnels du secteur comme le rythme de construction à atteindre.Car la demande est toujours forte et l'offre ne suit pas, alimentant la progression constante des prix de l'immobilier, notamment des maisons individuelles. Le logement est déjà le premier poste de dépenses des Français, de plus en plus préoccupés par leur pouvoir d'achat, en pleine poussée inflationniste.Éviter le surcoûtMais le nombre élevé de permis de construire est sans doute un trompe-l'oeil. "Cette forte hausse des autorisations (surtout pour les logements individuels) provient du nombre exceptionnel de demandes de permis déposées en décembre 2021", souligne le ministère.Et elle traduit "probablement" un afflux de demandes de permis de construire avant l'entrée en vigueur, au 1er janvier 2022, de normes environnementales plus contraignantes pour le bâtiment neuf, la règlementation dite "RE2020".Cette règlementation oblige les nouveaux logements à être mieux isolés contre le froid et la chaleur et à avoir un impact modéré sur le climat."Beaucoup d'investisseurs, de primo-accédants, ont réservé des logements ou des maisons individuelles, surtout en fin d'année 2021, pour éviter de rentrer dans la RE2020, donc sûrement d'avoir un renchérissement de prix", explique à l'AFP Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment (FFB), qui estime entre 7 et 8% le surcoût de la RE2020 en 2022.Les maisons individuelles et lotissements connaissent en effet les hausses d'autorisation de construire les plus sensibles. Plusieurs explications à cela: d'abord, selon le ministère, les délais d'instruction des permis étant plus longs pour les immeubles, les demandes de décembre ne sont pas encore visibles dans les statistiques."Pas les bras"Une autre disposition entrée en vigueur au 1er janvier peut également expliquer la ruée de décembre: la première étape de l'objectif zéro artificialisation nette (ZAN), qui vise à diviser par deux le rythme de grignotage des espaces naturels par rapport à la période 2012-2021.Logiquement, les maisons individuelles, plus gourmandes en foncier que l'habitat collectif, sont plus concernées par cet objectif."Ça entre en porte-à-faux avec l'imaginaire de la maison et du jardin, et je pense que les gens se sont dépêchés pour ne pas louper la fenêtre d'opportunité", a commenté pour l'AFP Sabine Brunel, directrice adjointe de l'Observatoire de l'immobilier durable.Les mises en chantier, qui ont habituellement quelques mois de retard sur les permis de construire, progressent aussi selon les estimations du ministère, mais à un rythme bien plus lent.En cause, les turbulences subies par le secteur du bâtiment: problèmes d'approvisionnement en matériaux de construction, carnets de commandes déjà bien chargés... et manque de main-d'oeuvre qualifiée pour des chantiers plus écologiques."Soit on n'a pas les bras, soit on n'a pas les gens qui veulent y aller, soit on n'a pas les matériaux; ou alors plus cher", résume Sabine Brunel.
Il y a 3 ans et 49 jours

Finir la ligne 14 pour les JO, priorité de la Société du Grand Paris

Jean-François Monteils, arrivé en mars 2021 à la tête de l'organisme public chargé de construire l'ouvrage, avait entériné plusieurs retards en juillet, pour cause de pandémie et de difficultés techniques. Notamment le premier tronçon de la ligne 16 en Seine-Saint-Denis, qui était présentée comme une liaison majeure pour les JO et n'ouvrira pas avant la mi-2026.Il reste dans le programme des JO les prolongements de la ligne 14, construits avec la RATP au nord jusqu'à Saint-Denis Pleyel --où doit être construit le village olympique-- et au sud jusqu'à l'aéroport d'Orly. "Aujourd'hui, je dors quasiment sur une oreille et demie, ce qui est beaucoup", affirme le patron de la SGP dans un entretien à l'AFP.La "sécurisation" de l'ouverture de "la 14" en mars-avril 2024 est un "objectif stratégique" qui occupe "des équipes dédiées", explique-t-il.Les choses avancent bien sur les autres lignes en travaux, remarque-t-il. Y compris sur des sections contestées, comme du côté du Triangle de Gonesse (Seine-Saint-Denis) ou sur le plateau de Saclay (Yvelines) où des opposants craignent que l'arrivée du métro n'entraîne une urbanisation à outrance.La SGP est chargée de construire, d'ici 2030, 200 km de métro automatique, avec quatre lignes nouvelles --numérotées de 15 à 18-- et les prolongements de la ligne 14. S'articulant autour d'une ligne circulaire, plusieurs branches doivent relier les aéroports d'Orly et Roissy, le pôle scientifique de Saclay et des quartiers sensibles de Seine-Saint-Denis."Ça serait très étonnant qu'il y ait zéro conséquence" sur les chantiers, du fait des actuels problèmes d'approvisionnement en matériaux et composants et de la poussée inflationniste. "Mais aujourd'hui, je suis strictement incapable de les chiffrer", précise M. Monteils."On est supervigilants !"Projets immobiliersQuelles hausses des prix peut-on attendre ? Sont-elles déjà couvertes dans les contrats ? Et si oui, la SGP, société publique, a-t-elle intérêt à mettre en difficulté des entreprises dont les marges sont faibles ?"Ça vaut le coup qu'on en reparle dans six mois", lance-t-il. Pour l'instant, il s'en tient au budget, réactualisé en octobre de 35,6 à 36,1 milliards d'euros.Même réponse quand on l'interroge sur d'éventuels retards supplémentaires : M. Monteils n'a pour le moment "pas d'éléments objectifs" qui iraient en ce sens.Reste qu'il faut encore lancer une bonne partie de la ligne 15 (circulaire) à l'ouest, au nord et à l'est de Paris. La SGP a décidé de passer pour ces 45 km quatre gros marchés de "conception-réalisation" pour en sous-traiter la construction. Les appels d'offres sont en cours, et les contrats doivent être signés en 2023 et 2024, l'objectif étant d'achever les travaux à l'horizon 2030."Il va falloir se battre pour rester dans les délais", reconnaît M. Monteils.Quant au financement du Grand Paris Express, il est assuré "à 76%", se réjouit-il. La SGP a emprunté des milliards d'euros quand les taux d'intérêt étaient bas. "On sait payer (les chantiers) jusqu'en 2027/28, aujourd'hui."En attendant, la SGP s'intéresse de plus en plus à l'aménagement des quartiers des futures stations. Elle veut mettre "un peu de planification" dans ces nouveaux morceaux de ville, parler interconnexion des moyens de transport et s'investir dans la construction de logements."On a créé une filiale, SGP Immobilier, qui va prendre des participations dans des sociétés civiles de construction-vente que l'on créera avec des promoteurs immobiliers, après consultation", explique son président."Une centaine" de projets ont été identifiés, représentant "un million de mètres carrés de planchers constructibles" dans des quartiers de gares totalisant 32 millions de mètres carrés potentiels, précise-t-il. Il compte choisir ses premiers partenaires dès cette année.Maintenant que le chantier est bien engagé, la SGP s'interroge aussi sur son avenir, et sur la valorisation qu'elle pourrait faire de son expertise, ailleurs, une fois que le supermétro francilien sera achevé. "C'est évidemment une question qu'on doit se poser", lance M. Monteils.
Il y a 3 ans et 52 jours

Les autorisations de construction de logements ont bondi au premier trimestre

CONSTRUCTION. Les dernières statistiques publiées par le ministère de la Transition écologique montrent un dynamisme des autorisations et mises en chantier de logements.
Il y a 3 ans et 52 jours

Baisse du CA de Nexity au 1er trimestre, impacté par le ralentissement de l'immobilier commercial

Nexity, qui se présente comme un "opérateur intégré" couvrant tous les métiers de l'immobilier, de la promotion à la gestion de syndic en passant par l'exploitation de résidences, a dégagé 895 millions d'euros de chiffre d'affaires.C'est 21% de moins qu'un an auparavant, 13% sans tenir compte des cessions l'année dernière du réseau d'agences Century 21 et du gestionnaire de résidences seniors Aegide-Domitys.Un chiffre "bien en ligne avec les prévisions", selon le groupe qui maintient ses objectifs financiers pour 2022. "Nexity traverse la période d'instabilité actuelle avec confiance et n'observe pas à court terme d'impact significatif du contexte géopolitique global sur son activité commerciale ou sur l'avancement de ses chantiers. (...) Nous sommes déjà en action pour anticiper et absorber une potentielle dégradation des conditions économiques dans les prochains mois", assure la directrice générale, Véronique Bédague.Le groupe estime être en mesure de faire face à une augmentation "plus prononcée" des coûts des matériaux de construction et à une hausse des taux d'intérêt.La baisse de chiffre d'affaires vient de sa branche Promotion, qui représente près de 80% de son activité. Dans le résidentiel, les réservations de logements neufs restent stables, mais elles rapportent moins car elles ont davantage été le fait de bailleurs sociaux et d'investisseurs institutionnels, dont les commandes sont moins rentables."La poursuite du redressement du nombre de permis de construire obtenus depuis le début de l'année (+17% par rapport au T1 2021) alimentera l'offre commerciale dans les prochains mois", promet néanmoins Nexity.Dans l'immobilier commercial, en revanche, l'activité dégringole. Le groupe, qui avait réalisé en 2021 une importante vente, une tour de bureaux à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), assure que ce repli était attendu dans "un marché en bas de cycle et toujours attentiste."Sa branche Services voit, elle, son activité progresser, après avoir souffert des mesures sanitaires liées à l'épidémie de Covid-19 en 2020 et 2021, notamment dans ses espaces de coworking.
Il y a 3 ans et 55 jours

BYSprong, l’innovation de Bouygues Construction pour massifier la rénovation énergétique des bâtiments

Son caractère innovant : des solutions industrialisées pour réduire les coûts et la durée des travaux tout en augmentant la performance énergétique du bâti.Développée par la direction Recherche & Développement de Bouygues Construction, BYSprong apporte une réponse industrialisée pour accélérer la rénovation énergétique du parc immobilier. Une offre qui permet à la fois aux clients de transformer un bâtiment énergivore en bâtiment à énergie positive, et aux occupants de respecter leur confort, grâce à une exécution des travaux dans un délai optimisé.Comment ? L’offre BYSprong repose sur 5 solutions majeures. Industrialisées et standardisées, ces solutions de rénovation énergétique apportent des économies d’échelle aux clients et peuvent être mises en place collectivement ou séparément selon les besoins :Automatisation des études : le bâtiment est scanné. Les données 3D obtenues sont traitées informatiquement pour produire un bilan carbone, une étude thermique, une analyse des coûts et des plans de fabrication.Préfabrication de l’enveloppe isolante en atelier : BYSprong fait appel à des partenaires locaux et recourt à des matériaux biosourcés pour réaliser une enveloppe sur mesure à assembler sur site.Optimisation de la production et de la consommation énergétique : un module énergétique « tout en un » est intégré. Il assure la production du chauffage, de l’eau chaude sanitaire, la ventilation et la gestion de l’éventuelle installation photovoltaïque. Il est accessible pour la maintenance sans gêner l’occupant.Compensation de la consommation énergétique par la production d’électricité issue de panneaux photovoltaïques.Contrôle et pilotage de la consommation : Le locataire, le bailleur et le mainteneur peuvent surveiller et optimiser la consommation. La détection en temps réel de tout dysfonctionnement permet une intervention extrêmement rapide.Pour Nicolas Borit, directeur général délégué de Bouygues Construction : « Le parc social français représente cinq millions de logements, dont 25% sont dits « énergivores ». La réhabilitation de ce patrimoine est essentielle pour répondre à l’urgence climatique et notre volonté avec BYSprong est clairement de contribuer à cet enjeu majeur. »D’abord mise en œuvre sur plusieurs opérations (exemple dans l’encadré ci-après), l’offre BYSprong peut maintenant être déployée massivement. Deux projets vont notamment commencer en 2022 : 207 logements pour Vilogia à Hem (département du Nord, 59) et de 318 logements pour Maisons & Cités dans les Hauts-de-France.Un exemple concret de rénovation énergétique avec BYSprong à Longueau près d'AmiensCe premier projet BYSprong a permis de rénover douze maisons des années 1960, près d’Amiens, en les rendant autonomes en énergie.Le projet, qui couvrait les phases conception, réalisation, exploitation et maintenance, a été mené par les équipes de Bouygues Bâtiment Grand Ouest et par Dalkia (groupe EDF) pour la maintenance.Les équipes ont réalisé le scan 3D des façades d’origine pour permettre la production d’une enveloppe préfabriquée (40 cm d’épaisseur) et adaptée à l’existant.Les systèmes énergétiques ont été installés dans un module à l’extérieur des maisons, et mutualisés pour des ensembles de trois logements.Grâce à ces améliorations, les logements affichent un niveau A de Diagnostic de Performance Energétique (DPE), contre D ou E avant les travaux.La production annuelle d’électricité par les capteurs photovoltaïques en toiture (7 000 kWh par logement) couvre la consommation énergétique des habitants.Chiffres clés :7 000 kWh /par logement. C’est la production annuelle d’électricité par les capteurs photovoltaïques.30 ans de garantie de performance énergétique.
Il y a 3 ans et 56 jours

Les inondations en Afrique du Sud, triste révélateur d'une crise aiguë du logement

Les crues et les glissements de terrain causés par une semaine de fortes pluies dans la province du KwaZulu-Natal (KZN, est), ouverte sur l'océan Indien, ont fait au moins 435 morts et laissé des milliers de personnes sans toit. Les quartiers les plus démunis ont été dramatiquement touchés.Thulisile Ntobela, 31 ans, vivait autrefois dans un appartement. Mais lorsque son loyer a augmenté, cette mère de cinq enfants, sans emploi, n'a pas pu suivre et elle a du déménager.Sur ce bout de terrain vague, elle a construit une cabane il y a cinq ans. Ici, pas de loyer, "on construit notre maison et on s'installe", dit-elle. Auparavant plantée de gommiers, la zone d'eNkanini est aujourd'hui occupée par des centaines de baraques en tôle, vulnérables aux intempéries. Quelque 87 constructions ont été détruites par les récentes inondations.En Afrique du Sud, environ 13% des près de 60 millions d'habitants vivent dans des logements informels, selon les statistiques officielles. Sur des terrains souvent non constructibles et parfois inondables."J'avais tellement peur. Je tenais mon bébé dans mes bras. Les gens criaient" pendant la tempête, raconte Thulisile Ntobela. Le plus jeune de ses enfants, un nourrisson de huit mois, est accroché dans son dos. Par miracle, aucun d'entre eux n'a été blessé, ils se sont réfugiés chez un voisin lorsqu'ils ont senti le sol bouger.Héritage de l'apartheid"Nous n'avons pas de maison. C'est chez nous ici", dit simplement Mzwandile Hlatshwayo, 25 ans, qui vit aussi dans le township. Il est venu d'un coin rural de la province pour chercher du travail. "S'il y avait la moindre chance d'obtenir un logement social, nous irions", dit-il.Le pays manque de 3,7 millions de logements, selon le Centre pour le financement du logement abordable en Afrique (CAHF). L'exode rural pour des raisons économique a accentué la pression sur le logement dans les centres urbains.Un autre facteur est que la majorité des terres sont détenues par les 8% de Sud-Africains blancs, héritage d'une politique d'expropriation de la population noire pendant l'apartheid.Trente ans après la fin du régime raciste, la question de la redistribution des terres n'est toujours pas résolue dans un pays classé comme le plus inégalitaire du monde par la Banque mondiale.Selon les secouristes qui ont passé des jours dans les townships de la ville à récupérer des corps enfouis dans les coulées de boue, les cabanes construites sans tenir compte du terrain étaient exposées à un risque accru aux inondations.Les autorités ont déclaré commencer à aménager des espaces dans le quartier voisin de Ndwedwe, afin de construire des logements temporaires pour les victimes des intempéries. Des solutions à plus long terme sont encore à l'étude.Cette catastrophe naturelle sans précédent dans le pays est l'occasion pour le gouvernement de s'attaquer enfin au problème des sans-terre et de la pauvreté, estime Sbu Zikode, de l'organisation locale de défense des terres et du logement, Abahlali baseMjondolo (habitants des cabanes, en zoulou)."Le pays et le monde nous regardent pour savoir comment nous allons faire face à la catastrophe", dit-il. "Le gouvernement est obligé d'agir et de fournir des terres".
Il y a 3 ans et 59 jours

Présidentielles : qui est le plus eco-responsable ?

En chiffrant le poids carbone de chaque mesure, elle fait apparaître l’influence déterminante du choix pro-nucléaire des candidats, et les lacunes de Marine Le Pen dans les autres domaines. Son choix de privilégier le pouvoir d’achat n'intègre pas l’impératif de décarbonation.En matière d’énergie nucléaire, les deux candidats font le choix de nouveaux réacteurs pour accélérer la décarbonation, avec un léger avantage pour Marine Le Pen: le programme d'Emmanuel Macron prévoit 6 nouveaux réacteurs pour économiser 32 Mt CO2 éq par an, soit de 7% de l’empreinte totale de la France, contre 10 nouveaux réacteurs pour Marine Le Pen, et une économie potentielle 54 Mt CO2 éq par an, soit 12% de l’empreinte nationale annuelle une fois les centrales actives.En matière de renouvelables, Marine Le Pen recule sur les éoliennes, avec un excès potentiel de 6 Mt CO2 éq de plus par an, soit 1,5% de l’empreinte nationale annuelle, alors qu'Emmanuel Macron propose de poursuivre leur développement.En matière d’énergies fossiles, Emmanuel Macron propose la fin du charbon, pour une économie potentielle de 14 Mt CO2 éq par an, ce qui représente 3,2% de l’empreinte nationale annuelle. Marine Le Pen ne s’engage pas.Pour décarboner l’industrie, Emmanuel Macron propose un investissement de plus de 5 milliards d’euros, qui ferait économiser 5 Mt CO2 éq, soit 1,1% de l’empreinte carbone annuelle. Mme Le Pen ne se prononce pas sur le sujet.Pour réduire les émissions des transports, Emmanuel Macron et Marine Le Pen souhaitent développer les technologies hydrogène. Cette dernière propose de remonter la limite de vitesse à 90 km/h, ce qui engendrerait des émissions estimées à 0,4 Mt CO2 éq, soit 0,1% de l’empreinte carbone annuelle de la France.En matière de logement, les deux programmes manquent de précision pour bien chiffrer l’impact, même si Emmanuel Macron avance plus d'objectifs sur la rénovation des logements, et que Marine Le Pen évoque simplement un prêt d’aide à la rénovation.Pour Alexis Normand, CEO de Greenly : "La campagne présidentielle est encore une occasion manquée de sensibiliser les Français aux enjeux climatiques qui assombrissent pourtant leur avenir. Dans son sixième rapport paru le 4 avril 2022, le GIEC a présenté une feuille de route complète des actions à mettre en œuvre dès à présent, pour limiter efficacement le réchauffement à 1.5° degrés."Malgré la clarté des propositions et l’urgence, les discussions sur le climat n’ont représenté que 2,7% du temps de parole des candidats. Stratégie délibérée ou faible niveau de conscience, les candidats n’ont pas souhaité utiliser ce temps de débat privilégié pour sensibiliser leurs électeurs. Il ne reste que peu d’études qui ont tenté d’évaluer l’impact climatique des propositions des candidats.Pour Alexis Normand, CEO de Greenly : "Les experts climats de Greenly ont souhaité pallier ce manque d’information en chiffrant les propositions des candidats du second tour. L’étude mesure l’impact des propositions des candidats par secteur, au regard de la trajectoire sectorielle prescrites par GIEC et des recommandations."Le GIEC évoque une fenêtre de tir de trois ans pour agir avant que l’objectif des 1.5° devienne inatteignable. Les programmes des candidats sont-ils de taille pour affronter le problème majeur de ce siècle ?MéthodologieCet exercice de chiffrage s’est concentré sur les propositions les plus précises, en donnant des ordres de grandeur étayés par des hypothèses scientifiques, sur l’impact estimé pour chacun des secteurs les plus émissifs : Énergie, Industrie, Transports, Construction/Logements.
Il y a 3 ans et 59 jours

Fundo Ligno et Fundo RioLigno, deux receveurs Wedi pour intégration en plancher bois

Comme tous les produits wedi, le Fundo Ligno et le Fundo RioLigno sont 100% étanches, fiables, testés et certifiés. En tant qu’expert de l’étanchéité, wedi ne fait aucune différence technique entre l’installation d’un receveur sur béton ou sur un plancher bois et propose deux produits dédiés zéro ressaut !La construction bois est actuellement favorisée par un cadre réglementaire, la RE2020, qui vise à diminuer l’impact carbone des bâtiments tout en poursuivant l’amélioration de leur performance énergétique. Pourtant, il est complexe de faire viser auprès du CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) et des assureurs, des systèmes de douches sur supports bois, alors que dans le même temps, les majors de la construction intègrent de plus en plus le bois dans leurs projets.Pour répondre à ces évolutions réglementaires et à ce besoin, les industriels doivent à la fois bien sûr, développer des solutions adaptées mais aussi tenter d’apporter des garanties. C’est le cas de wedi dont tous les produits sont compatibles sur supports béton ou bois.En développant deux solutions spéciales bois, le constructeur a la volonté de contrer les idées reçues sur ce matériau, de valoriser l’installation de douches en et sur structures en bois et d’accompagner les professionnels du secteur en apportant son expertise et ses garanties propres.Le contexte règlementaireLe bois est fortement plébiscité sur le marché de la construction. Au-delà de ses vertus esthétiques qui rappellent la nature, le bois est un matériau biosourcé reconnu pour son empreinte carbone extrêmement performante.L’utilisation du bois est en pleine croissance dans la construction de bâtiments publics et de logements individuels puisqu’il confère un excellent bilan carbone. D’ailleurs, des majors du bâtiment prennent en compte la pertinence de ce matériau, comme Bouygues notamment avec sa filiale WeWood qui annonce la construction de 30% de logements en bois pour 2024 dans leurs opérations.Aujourd’hui, la problématique des ouvrages en bois réside dans leur assurabilité. Le CSTB, les contrôleurs techniques et les assureurs sont assez méfiants face à l’étanchéité des salles d’eau sur support bois. Ils craignent qu’en cas de dégâts des eaux, la fuite touche la structure en bois de l’ouvrage et que les dommages deviennent alors plus graves que sur support béton.A cela s’ajoute un autre frein : la question du zéro ressaut. Depuis le 1er juillet 2021, les logements neufs doivent obligatoirement être équipés d’une douche zéro ressaut, mesure qui renforce la crainte d’une salle de bain sinistrée.Pour wedi, le zéro ressaut n’a jamais posé de problème étant donné la maitrise acquise depuis de très nombreuses années sur ces procédés, partout en Europe et en Amérique du nord. De plus, l’expertise wedi réside dans la maitrise de l’étanchéité et la fiabilité de ses systèmes garantie au minimum 10 ans.Le spécialiste de la salle de bain souhaite rassurer les profes-sionnels et installateurs de douches en proposant des systèmes complets parfaitement compatibles entre eux qui permettent de réaliser intégralement des salles de bains zéro ressaut, 100% étanches.Les majors font confiance à wedi dans le cadre de constructions bois. Ils s’appuient sur le savoir-faire de l’entreprise, l’accompagnement du responsable technique wedi et sur leurs bureaux de contrôle qui échangent avec le service technique avant de réaliser chaque projet. C’est notamment le cas du groupe Leco, spécialiste de la conception et de la construction modulaire en bois.Xavier Jaffray, Président du groupe Leco, revient sur son partenariat avec wedi : « Avoir wedi comme partenaire est essentiel pour la recherche et le développement. Avec l’accord des bureaux de contrôle, nous avons pu réaliser avec wedi plusieurs opérations sur des planchers en bois. Cela n’a été possible que parce qu’on avait pu définir ensemble un cadre de validation réglementaire des processus. La solution wedi est plus qualitative que des douches normales. En règle générale on la met en oeuvre quand on veut monter en gamme tout en répondant à des contraintes réglementaires. »Christophe Gay, Kasteliades, témoigne également de son choix des solutions wedi dans son activité, la rénovation de châteaux pour en faire des résidences de vacances haut de gamme. « Les solutions wedi sont parfaitement adaptées à nos besoins, que ce soit pour la mise en oeuvre facile ou pour la garantie d’étanchéité ! » « …dans les châteaux on retrouve souvent du parquet dans l’intégralité des pièces. On ne peut donc pas se permettre d’utiliser un joint qui ne serait pas fiable dans le temps et se retrouver face à une inondation des parquets et des étages inférieurs où se trouvent des fresques de plus de 200 ans. »Des produits wedi adaptés aux constructions en boisLes receveurs Fundo Ligno et RioLigno ont été développés pour faciliter l’intégration de receveurs dans les planchers bois, en affleurement, supprimant ainsi les travaux de réajustement.L’installateur gagne ainsi un temps considérable et doit simplement découper la zone de plancher nécessaire pour mettre en oeuvre le receveur. Par ailleurs, les deux produits sont 100% étanches ce qui leur permet de s’adapter aux planchers en bois, supports sensibles à l’humidité. Tous les receveurs wedi sont soumis à des tests d’étanchéité en usine ce qui leur confère une haute fiabilité. Ils sont également entièrement compatibles avec les produits de la gamme wedi ce qui leur confère un réel avantage.Le Fundo LignoLa gamme de receveurs de douche de plain-pied Fundo Ligno, avec écoulement classique en un point, est dédiée au montage sur plancher bois, qu’il s’agisse d’un chantier neuf ou en rénovation.Avec 20 mm d’épaisseur, il s’intègre parfaitement au plancher bois, évitant ainsi les travaux de ragréage.Garanti 100% étanche, il assure une fiabilité digne de l‘expertise wedi.Disponible en version carré et rectangulaire, il s’adapte à tous les designs.Le Fundo RioLignoComme le Fundo Ligno, le Fundo RioLigno rectangulaire avec écoulement linéaire a été conçu pour être installé sur plancher bois.Proposé sous plusieurs dimensions, le receveur mesure 25 mm de hauteur ce qui lui permet de s’intégrer facilement au plancher existant.Par ailleurs, le Fundo RioLigno est compatible avec les barrettes de finition ainsi qu’avec les profilés de pente de la gamme wedi.Filière bois : un marché complexe en FranceD’une manière générale, la construction bois est traversée par des enjeux contradictoires. D’un côté, elle est fortement encouragée par la stratégie de décarbonation engagée en réponse à la situation climatique. De l’autre, elle engendre des craintes sur le plan assurantiel.Aujourd’hui, de nouveaux acteurs sont appelés à intervenir sur le marché de la construction bois, tant au niveau du gros oeuvre que des corps d’état secondaires. Habitués aux structures en béton ou maçonnées, ils doivent acquérir une nouvelle expérience et se former à la manipulation du bois.En effet, le bois est évidemment plus sensible à l’humidité que le béton. Pour autant, les acteurs de la filière rappellent qu’en Amérique du Nord, dans les pays nordiques, le bois est depuis longtemps admis dans les constructions. Les assureurs et contrôleurs français quant à eux restent préoccupés par les coûts d’assurabilité, les pratiques de constructions bois et les questions d’étanchéité.Autant d’interrogations qui amènent à l’élaboration, la révision ou la simple adaptation des règles et référentiels susceptibles à la fois de conforter et sécuriser la construction bois.
Il y a 3 ans et 61 jours

104 logements sociaux et un groupe scolaire bois-béton labellisés

Spie batignolles outarex parachève la transformation du quartier Léon Blum sur la commune d’Issy-les-Moulineaux en livrant une opération immobilière mixte de plus de 10 000 m², qui s’est inscrite dans une démarche environnementale forte. L’ensemble des réflexions menées entre tous les acteurs engagés sur le choix des techniques constructives et des matériaux raisonnés a permis l’obtention de la certification NF Habitat HQE, des labels E+C- niveau E2C1, BBC Effinergie, Bâtiment Bas Carbone et Bâtiment biosourcé niveau 3. Le nouveau bâtiment ccomprend un immeuble en R+9 offrant 104 logements sociaux, du studio jusqu’au 5 pièces, ainsi qu’un groupe scolaire de 3 200 m² sur deux niveaux. 111 places de stationnement ont également été aménagées en sous-sol. Au-delà de l’enjeu environnemental, c’est aussi la complexité technique d’imbriquer dans un même projet deux usages complètement différents qui a stimulé le travail de l’architecte Brenac & Gonzalez & Associés et de Spie batignolles outarex, en charge de la construction en tous corps d’état. Les méthodes de construction et les matériaux employés ont été choisis en fonction des usages et nécessitaient sur cette opération de s’agréger de façon optimale tant sur le plan fonctionnel, technique qu’esthétique au service du confort de chaque type d’utilisation. Tandis que le groupe scolaire s’élève depuis un socle réalisé en béton architectonique tramé avec des voiles verticaux en béton jusqu’au second niveau, c’est ensuite une structure bois qui a été privilégiée pour les niveaux de logements, du R+2 au R+9. Le bois a également été employé pour la réalisation des planchers et murs de la partie résidentielle par l’entreprise Mathis, tandis que les flux circulatoires intégrant cage d’escalier et ascenseur sont en béton. Au sein de l’école, un escalier hélicoïdal de 2 étages dit monumental, à la fois technique et design, a été réalisé pour animer l’espace. Les équipes ont eu recours à une solution innovante de coffrage en polystyrène expansé pour béton proposée par la société Arbloc. Maîtrise d’ouvrage : Seine Ouest Habitat et Patrimoine (SOHP) Maîtrise d’oeuvre : Cabinet d’architecture Brenac & Gonzalez & Associés Entreprise générale : Spie batignolles outarex et son co-traitant Mathis pour la structure en bois. Lot fondations : Spie batignolles fondations Lot cloisons et faux-plafonds : Spie batignolles partésia Lot menuiserie intérieure : Spie batignolles sedib Photo : Spie batignolles – Germain Hazard / Royal Spark
Il y a 3 ans et 61 jours

104 logements sociaux et un groupe scolaire bois-béton labellisés

Spie batignolles outarex parachève la transformation du quartier Léon Blum sur la commune d’Issy-les-Moulineaux en livrant une opération immobilière mixte de plus de 10 000 m², qui s’est inscrite dans une démarche environnementale forte. L’ensemble des réflexions menées entre tous les acteurs engagés sur le choix des techniques constructives et des matériaux raisonnés a permis l’obtention de la certification NF Habitat HQE, des labels E+C- niveau E2C1, BBC Effinergie, Bâtiment Bas Carbone et Bâtiment biosourcé niveau 3. Le nouveau bâtiment ccomprend un immeuble en R+9 offrant 104 logements sociaux, du studio jusqu’au 5 pièces, ainsi qu’un groupe scolaire de 3 200 m² sur deux niveaux. 111 places de stationnement ont également été aménagées en sous-sol. Au-delà de l’enjeu environnemental, c’est aussi la complexité technique d’imbriquer dans un même projet deux usages complètement différents qui a stimulé le travail de l’architecte Brenac & Gonzalez & Associés et de Spie batignolles outarex, en charge de la construction en tous corps d’état. Les méthodes de construction et les matériaux employés ont été choisis en fonction des usages et nécessitaient sur cette opération de s’agréger de façon optimale tant sur le plan fonctionnel, technique qu’esthétique au service du confort de chaque type d’utilisation. Tandis que le groupe scolaire s’élève depuis un socle réalisé en béton architectonique tramé avec des voiles verticaux en béton jusqu’au second niveau, c’est ensuite une structure bois qui a été privilégiée pour les niveaux de logements, du R+2 au R+9. Le bois a également été employé pour la réalisation des planchers et murs de la partie résidentielle par l’entreprise Mathis, tandis que les flux circulatoires intégrant cage d’escalier et ascenseur sont en béton. Au sein de l’école, un escalier hélicoïdal de 2 étages dit monumental, à la fois technique et design, a été réalisé pour animer l’espace. Les équipes ont eu recours à une solution innovante de coffrage en polystyrène expansé pour béton proposée par la société Arbloc. Maîtrise d’ouvrage : Seine Ouest Habitat et Patrimoine (SOHP) Maîtrise d’oeuvre : Cabinet d’architecture Brenac & Gonzalez & Associés Entreprise générale : Spie batignolles outarex et son co-traitant Mathis pour la structure en bois. Lot fondations : Spie batignolles fondations Lot cloisons et faux-plafonds : Spie batignolles partésia Lot menuiserie intérieure : Spie batignolles sedib Photo : Spie batignolles – Germain Hazard / Royal Spark Cet article 104 logements sociaux et un groupe scolaire bois-béton labellisés est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 62 jours

L’activité des matériaux résiste en janvier-février

Le conflit en Ukraine vient renforcer ces tendances, ajoutant d’un côté une dimension énergétique à la résurgence inflationniste déjà à l’œuvre depuis plusieurs mois et, de l’autre, un degré d’incertitude dans la confiance des agents économiques. Si l’activité s’est plutôt bien tenue pour les granulats et le BPE en janvier-février, les mois qui suivent seront décisifs pour jauger l’impact de ces nouveaux facteurs sur l’activité à venir. Pour l’heure, les carnets restent bien garnis sur le marché du logement et les conditions d’un réveil de la demande en travaux publics sont au rendez-vous. Mais la hausse sensible des coûts et des devis risque de peser négativement sur les arbitrages volume/valeur rendus par la clientèle privée et publique, même s’il est encore difficile à ce jour d’en doser l’ampleur.Février 2022 meilleur que 2021D’après les premiers résultats des enquêtes mensuelles, l’activité serait restée dynamique en février dans les matériaux de construction. Ainsi, la production de granulats aurait gagné +1,6% sur le mois de janvier, laissant son volume +7,2% au-dessus de son niveau de février 2021 (données CVS-CJO). Au cours des trois derniers mois, l’activité ressort en hausse de +3,8% par rapport aux trois mois précédents et progresse de +1,7% au regard de la même période d’il y a un an. Sur les deux premiers mois de l’année, la production de granulats s’inscrit en hausse de +3,5% sur un an et affiche +10,5% en cumul sur les douze derniers mois glissants (-1,1% en comparaison des douze mois de 2019-20).Côté BPE, les livraisons de février ont certes cédé -1,2% par rapport à janvier mais restent +6,9% au-dessus de celles de février 2021 (données CVS-CJO). Sur le dernier trimestre connu et comparé aux trois mois précédents, les cubages produits sont quasi stables (-0,4%) mais demeurent haussiers sur un an (+1,1%).Pour le premier bimestre de 2022, l’activité BPE gagne +4,1% par rapport à 2021 et le cumul sur douze mois laisse la tendance à +11,3% en glissement annuel (+0,6% par rapport aux douze mois précédents, juste avant l’arrivée de la crise sanitaire). Après une progression annuelle de +9% en 2021 et de +1,4% comparé à 2019 (données CJO), notre indicateur matériaux, encore provisoire sur 2022, afficherait aussi un bon début d’année avec une hausse de +4,7% sur un an pour le bimestre janvier-février.Bâtiment : des chefs d'entreprise plus inquietsLes effets des tensions sur l’offre et du renchérissement du prix des intrants sur l’activité semblent pour le moment assez maîtrisés même s’ils ont pu jouer, pour partie, sur le freinage du dernier trimestre. La dernière enquête menée en mars par l’INSEE auprès des professionnels du bâtiment confirme que le climat des affaires se maintient à haut niveau, ces derniers se montrant plus positifs sur leur activité passée que le mois précédent, mais un peu plus réservés sur l’activité des trois prochains mois.En effet, si les carnets de commandes affichent encore des niveaux élevés (9,7 mois dans le gros œuvre, soit quasiment 3,5 mois de plus qu’en moyenne sur longue période), l’incertitude économique ressentie par les professionnels a beaucoup augmenté en mars et le jugement qu’ils portent sur leurs carnets est devenu un peu moins favorable. Il faut sans doute y voir là les premiers effets du conflit ukrainien cumulés aux difficultés d’offre consécutives à la crise sanitaire. En mars, les tensions sur l’appareil productif continuent de s’intensifier (approvisionnement, personnel) et les capacités de production sont quasiment utilisées à leur maximum dans le gros œuvre (93,3% contre 88% sur longue période). Dans ce contexte de demande soutenue, d’offre contrainte et de hausse des coûts de production, les chefs d’entreprise du bâtiment sont de plus en plus nombreux à annoncer qu’ils augmenteront leurs prix au cours des prochains mois. Côté construction, les dernières données du ministère suggèrent que le secteur du non résidentiel reste à la peine avec des surfaces commencées et autorisées qui cèdent encore -3,8% et -11,9% respectivement sur les trois derniers mois à fin février, comparé à 2019.Côté logements, les mises en chantier se replient de -3,9% sur la même période. En revanche, les dépôts de permis affichent une forte hausse (+6,8%) grâce à la vigueur de l’individuel (+29,8%) liée à l’effet d’anticipation de la mise en place de la RE2020 en janvier 2022. Cet afflux des autorisations fin 2021 sera hélas suivi d’un ajustement baissier sur 2022, sans doute renforcé par des prix immobiliers toujours en hausse et par la montée des incertitudes économiques. Les chiffres du marché de la maison individuelle publiés par Markemétron le confirment avec une chute des ventes des constructeurs de -25% sur un an en janvier-février. Il est vrai que le contexte conjoncturel s’est assombri pour les ménages.D’ailleurs, l’enquête INSEE menée en mars traduit un plongeon de leur indicateur de confiance : l’inquiétude quant à leur situation personnelle future et leur capacité à épargner grandit, de même que leur crainte d’un rebond du chômage. C’est la traduction directe des conséquences de la guerre en Ukraine, avec un pouvoir d’achat rogné par la forte hausse des prix de l’énergie et de l’inflation en général ; ce cocktail peu propice aux projets d’investissements immobiliers pèsera sur la dynamique constructive de 2023. En attendant, les projets en cours devraient continuer d’alimenter l’activité en 2022 dans un contexte productif contraint et tendu par les coûts.Chiffres clés0% en 2022 : Une année suspendue aux effets de l'inflation sur la demande de travaux qui laissera au mieux les volumes de production de granulats et de BPE à leur niveau de 2021.TP : les volumes de travaux rognés par les coûtsSi le mois de janvier a connu un rebond de l’activité, février a plutôt marqué le pas avec un recul du volume des travaux réalisés de -3,1% sur un an (données CVS-CJO). En cumul depuis janvier, l’activité demeure légèrement haussière (+0,6% sur un an) si l’on raisonne à prix constants ; en valeur, en revanche, l’activité gagne +8,3% sur la même période, ce qui traduit l’ampleur de l’impact des hausses de coûts sur les travaux réalisés, de l’ordre de +7,7 points.Dans le même temps, les prises de commandes tardent encore à se raffermir, notamment du côté de la clientèle publique. Pourtant, les conditions d’un réveil des investissements des collectivités locales sont réunies : trésoreries saines, crédits du Plan de Relance en attente de déploiement, échéances électorales passées, besoins en infrastructures... Mais reste l’inconnu du partage volume/prix qui sera finalement arbitré par les clients du BTP face à des budgets de travaux dont les coûts ont bondi. En vertu de la théorie de l’imprévision, le gouvernement vient de se positionner en faveur d’une renégociation des prix des marchés publics, voire privés, déjà contractualisés. Si c’est une bonne nouvelle pour les entreprises qui ne supporteront pas seules les surcoûts, l’effet d’une révision à la baisse des volumes de travaux finalement réalisés semble inévitable.Perspectives 2022Dans ce contexte, la demande de BPE pourrait au mieux rester stable en 2022. En effet, les chantiers commencés et permis accordés en 2021 devraient se finaliser et se concrétiser en 2022, avec retards et surcoûts potentiels, les autorisations dans le segment de l’individuel étant traditionnellement peu sujettes à annulation. Côté granulats, l’ajustement de la demande de travaux face aux devis plus chers reste à ce jour incertain dans son ampleur ; la hausse de +1 % en volume initialement prévue apparaît en tout cas déjà compromise.
Il y a 3 ans et 67 jours

CAP sur la croissance – Xella accélère sa capacité de production de 15 %

Dans un contexte actuel compliqué pour de nombreux industriels de la construction, Xella augmente sa capacité de production de plus de 15 % en France pour répondre à une forte demande, notamment dans la construction de logements résidentiels neufs, et l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation RE2020, qui favorise les solutions constructives décarbonées.  Pour […]
Il y a 3 ans et 67 jours

Le Groupement Actibaie prévoit une activité soutenue pour les filières stores, volets, portes et portails en 2022

Pour maintenir cette croissance, le Groupement Actibaie fait le point sur les chantiers majeurs pour 2022 : emplois, approvisionnement en matières premières et composants électroniques, économie circulaire et RE2020.2021, une année recordPour les filières représentées par le Groupement Actibaie, l’année 2021 aura été une année de croissance, plus élevée que la moyenne du secteur du bâtiment, qui malgré une hausse d’activité de 12,2 %, n’a pas encore retrouvé son niveau d’avant crise.Pour Hervé Lamy, délégué général du Groupement Actibaie : « Les carnets de commandes sont pleins et ce malgré les problématiques conjoncturelles, qui ont pourtant augmenté les tarifs comme les délais de livraison. Cette accélération est une conséquence directe de l’explosion de la demande en rénovation : suite aux confinements successifs, les Français ont désiré améliorer leur habitat. Une dynamique que l’on retrouve également dans la construction neuve. »Attirer de nouveaux talents par la formationPour les différentes filières, la hausse d’activité s’est accompagnée de recrutements sur 2021 : un exercice qui s’avère encore problématique sur certains métiers. En 2022, la FFB projette des besoins sur 25 000 postes. Pour adresser ce manque de main-d’œuvre, le Groupement Actibaie investit dans la formation initiale et continue, qui s’adresse à tous, notamment aux personnes en reconversion ou éloigné de l’emploi. C’est le cas de la formation Installateurs de stores et volets, lancé en janvier dernier.« Il s’agit d’un contrat de professionnalisation d’un an en alternance organisé en partenariat avec le GIEQ Ile de France (Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification). Ce type de formation permet aux entreprises partenaires de former en alternance à leurs méthodes de nouveaux profils, avec une embauche à la clé pour l’alternant. » précise le délégué général. A la fin de la formation, les stagiaires passent un examen pour obtenir un CQP « Installateur de stores et volets ».Limiter la hausse des prix et les délais d’approvisionnementGrâce à la dynamique de l’individuel, la FFB prévoit une hausse du logement neuf, les permis de vente ayant progressé entre 2019 et 2021. En effet, 398 000 logements seront commencés en 2022. Une perspective qui réjouit le Groupement Actibaie. « La RE2020, qui intègre en outre l’installation de protections solaires, va dynamiser grandement l’activité du neuf pour les filières stores et volets. »Néanmoins, il va pour cela falloir aux professionnels faire face à la hausse du prix des matières premières, qui se maintient sans perspective d’évolution.Pour Yannick Michon, président du Groupement Actibaie : « Les fabricants ont déjà dû répercuter la hausse des prix sur leurs tarifs, en moyenne de +10 % sur l’exercice 2021, impactant ainsi l’ensemble de la chaîne, du fabricant à l’installateur. Le client final est obligé d’absorber une partie de cette hausse. »Autre enjeu, la pénurie des semi-conducteurs, utilisés dans la motorisation et l’automatisation des stores et volets. Pour Pascal Cros, vice-président du Groupement Actibaie et représentant des métiers Volet, le problème est d’autant plus critique car le marché est détenu majoritairement par un acteur. « SOMFY ayant des difficultés d’approvisionnement, c’est l’intégralité de la chaîne de valeur qui se voit impactée. En neuf, la motorisation est quasiment systématique : difficile donc sans aucune visibilité sur cette sortie de crise de savoir quel impact cela aura sur le long terme. »Économie circulaire et REP BâtimentD’ici 2050, la Stratégie Nationale Bas carbone (SNBC) prévoit la décarbonisation quasi-complète du secteur du bâtiment, représentant à lui seul 30 % des émissions annuelles nationales. En effet, le secteur produit chaque année 42 millions de tonnes de déchets, soit l’équivalent de la quantité annuelle produite par les ménages. Afin de développer la collecte et la valorisation de ces déchets générés lors des opérations de déconstruction et de rénovation des bâtiments, la responsabilité élargie des producteurs (REP) pour les produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment entrera en vigueur au plus tard le 1er janvier 2023.Pour Hervé Lamy, délégué général du Groupement Actibaie : « L’un des dossiers majeurs pour le Groupement Actibaie cette année, sera de travailler conjointement avec les éco-organismes et les autres syndicats à la définition du barème d’écocontribution. La difficulté sera de simplifier au maximum les calculs tout en prenant en compte les problématiques liés à chaque matériau. Ce barème devrait être finalisé avant la fin de l’année. »Embarquer les professionnels dans une filière plus vertueusePour accompagner l’entrée en vigueur de la RE2020 et de la REP des produits de construction, le Groupement Actibaie a élaboré une Charte d’Engagements pour la Préservation de l’Environnement (CEPE), à destination de ses adhérents, afin d’adopter une approche plus écologique. À ce jour, 46 entreprises sont signataires et se sont ainsi engagées à faire évoluer leurs pratiques à tous les niveaux : conception des produits, approvisionnement, process de production et recyclabilité des produits. « Nous espérons à terme que ces bonnes pratiques soient partagées et mises en place par l’ensemble de nos adhérents industriels. » conclut le président Yannick Michon.
Il y a 3 ans et 70 jours

6ème édition du baromètre sur les Français et l'ascenseur

La vétusté de certains équipements reste une grande préoccupation des FrançaisLes ascenseurs font partie intégrante du quotidien des Français. 77% d’entre eux l’utilisent régulièrement. La vétusté des appareils est un enjeu primordial. Pour 96% des Français, il est important de remplacer ces ascenseurs vétustes. 58% des interrogés estiment même que c’est une priorité absolue. C’est en ce sens que la Fédération sollicite actuellement les équipes de campagne pour les élections présidentielles, afin de porter la proposition de MaPrimeRenov’Ascenseurs, pour rénover le parc vieillissant.Si un ascenseur peut avoir une durée de vie conséquente, il ne faut cependant pas négliger son entretien et son aspect. Plus d’un français sur deux (56%) insiste d’ailleurs sur ce dernier point, remettant en cause le design ancien des ascenseurs.Une volonté d’élargir les aides financières pour la rénovation de logement à la restauration et l’installation des ascenseursPour répondre aux enjeux de disponibilité, d’accessibilité et de modernisation des ascenseurs, 77% des Français jugent nécessaires que les aides financières proposées pour les rénovations d’habitation incluent l’installation et la rénovation des ascenseurs.“Ouvrir ces aides va dans la continuité des actions menées par les acteurs de la construction et de la réhabilitation immobilière pour rendre plus accessibles les logements à tous : enfants, personnes âgées, personnes à mobilité réduite ou tout simplement dans toutes les situations de la vie quotidienne avec un besoin de mobilité facilitée.” - Philippe Boué, Président de la Fédération des AscenseursUne absence d’équipements dans les habitations et les lieux publics qui perdurePar-delà les remplacements, l'accessibilité demeure un grand sujet. Près de deux tiers des Français (63%) soulignent l’importance d’équiper les immeubles d’habitation d’ascenseurs et souhaitent interpeller les politiques dans le cadre des présidentielles qui arrivent. On soulignera tout de même une amélioration dans les lieux publics vis-à-vis de 2020.“Nous souhaitons attirer l’attention sur l’accès à la mobilité pour tous. A quelques semaines du premier tour des présidentielles, elle doit faire partie des réflexions menées par les candidats sur les enjeux sociétaux auxquels sont confrontés les Français” poursuit Philippe Boué.D’autres chiffres clés à retenir :57% des Français estiment que les solutions de mobilité verticale assistent au maintien à domicile et améliorent le quotidien ;Seuls 17% des Français ont un usage quotidien de l’ascenseur de leur domicile ;30% des Français souhaitent numériser leur expérience de l'ascenseur, avec par exemple une commande vocale pour sélectionner son étage et ouvrir les portes et 37% souhaitent avoir une musique d’ambiance pendant le trajet ;Malgré une nette progression de l’équipement des administrations françaises en ascenseurs, (+8 points depuis 2016), l’accessibilité des lieux publics reste moyenne.Méthodologie de l’enquête :Etude réalisée auprès d’un échantillon national représentatif de 1082 français âgés de 18 ans et plus, dont 77% d’usagers réguliers d’un ascenseur. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, âge, profession de l’individu, région et catégorie d’agglomération, dans le respect de la norme internationale ISO 20252 ‘Études de marché, études sociales et d’opinion’. Dates de terrain : du 27 au 31 janvier 2022. Étude réalisée sur Internet via le panel Ipsos.
Il y a 3 ans et 73 jours

Francis Kéré récompensé par le prix Pritzker 2022

Francis Kéré a été appelé pour la rénovation de l’Assemblée nationale du Burkina-Faso. [©Kéré Architecture] Le prix Pritzker 2022 connaît son vainqueur. L’architecte germano-burkinabé Francis Kéré reçoit ainsi la précieuse distinction. Et c’est Tom Pritzker, le président de la Fondation Hyatt, qui a annoncé le lauréat de ce prix considéré, comme le plus prestigieux en matière d’architecture. Né au Gando au Burkina Faso, Francis Kéré transforme les sociétés à travers l’architecture. Ses méthodes de travail se connectent aux régions dans lesquelles il exerce grâce à l’utilisation de matériaux locaux, respectueux de l’environnement. Francis Kéré est à l’origine d’institutions scolaires contemporaines, d’établissements de santé ou encore de logements professionnels au Burkina Faso. Il s’intéresse aux territoires où les ressources sont fragiles. « Tout le monde mérite la qualité, tout le monde mérite le luxe et le confort, souligne Francis Kéré. Et les préoccupations liées au climat et à la rareté nous touchent tous. » Et Tom Pritzker d’ajouter : « Francis Kéré est un pionnier de l’architecture durable pour les habitants des terres d’extrêmes raretés. Il est à la fois architecte et serviteur. Améliorant la vie et les expériences d’innombrables citoyens dans une région du monde parfois oubliée ». L’impact de Francis Kéré Tout a commencé en 2001, où la rénovation d’une école primaire du Gando, au Burkina Faso, a dévoilé les bases de la philosophie de Francis Kéré. En effet, l’architecte voulait bâtir un établissement pour répondre à un besoin essentiel de la communauté. Mais aussi, pour remédier aux inégalités sociales. Il voulait concevoir une infrastructure capable de lutter contre la chaleur extrême et les mauvaises conditions d’éclairages liées aux ressources limitées. Pour cela, il a collecté des fonds à l’échelle internationale. Tout en créant des opportunités pour les citoyens d’accéder à une formation professionnelle artisanale. Lire aussi : Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal reçoivent le prix Pritzker 2021 Pour la réalisation de l’école, Francis Kéré a utilisé une argile locale renforcée par du ciment pour former des briques aux propriétés thermiques bioclimatiques. Retenant ainsi l’air frais à l’intérieur, tout en permettant à la chaleur de s’échapper à travers le plafond. Cela a permis une ventilation sans interventions mécaniques. Le succès de ce projet a fait passer le nombre d’élèves de l’école de 120 à 700 élèves. S’en est suivi ensuite la construction de logements pour les enseignants en 2004, une extension de l’école, en 2008 et d’une bibliothèque, en 2019. L’impact de Francis Kéré sur l’architecture du Burkina Faso a suscité l’intérêt du gouvernement burkinabé. En effet, il a été appelé pour la rénovation de l’Assemblée nationale du pays. Après un soulèvement en 2014 qui a détruit l’ancienne structure, l’architecte a conçu un bâtiment pyramidal en gradins et en treillis. Le projet constitue l’un des plus ambitieux de Francis Kéré. Enfin, de nombreuses œuvres construites par Kéré se situent sur le continent africain. Certaines se situent dans des pays comme le Kenya, le Mali, le Mozambique, la République du Bénin ou le Soudan. Des pavillons ont aussi été imaginés en Allemagne, au Danemark, aux Etats-Unis, en Italie, au Royaume-Uni et en Suisse. Parmi les réalisations importantes figurent Xylem au Tippet Rise Art Center (2019, Montana, Etats-Unis), le Parc national du Mali (2010, Bamako, Mali) et l’Opéra Village (Phase I, 2010, Laongo, Burkina Faso).
Il y a 3 ans et 74 jours

Stratégies forêt bois de la Grande Région – Forum Bois construction 2022

Personne ne s’attendait à cette crise majeure. Aujourd’hui nous avons compris que nous devons relocaliser. On a le défi climat avec la construction de logements qui ne consomment plus d’énergies fossiles… Le bois est un des attouts des économies zéro carbone… Avec Claude Turmes, Ministre de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire du Luxembourg Jean Rottner, Président de la région Grand Est
Il y a 3 ans et 75 jours

Bilan du mandat présidentiel sur la rénovation énergétique des logements

Selon Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques Hellio :« Identifié officiellement comme “stratégique” dans le cadre du plan de relance, le secteur de la rénovation énergétique a été mis en lumière de façon inédite avec plusieurs grandes lois et avancées qui sont à saluer : précision des objectifs de diminution de la consommation d'énergie, création d'un observatoire des rénovations énergétiques réalisées, augmentation des aides financières, simplification de leurs accès, professionnalisation de la filière…Toutefois, trois points relativisent ce bilan :Les dernières réformes laissent un goût d'inachevé tant leur mise en œuvre est incomprise : on pense aux DPE erronés q ualifiant les logements interdits à la location et au projet de décret MonAccompagnateurRénov' précipité alors que critiqué par l'ensemble de la filière.L'hyper croissance du secteur a révélé des problématiques non anticipées : difficultés de recrutement et de formation, insuffisance des financements face aux objectifs… laissant la responsabilité au prochain gouvernement de répondre rapidement aux inquiétudes.La crise ukrainienne révèle que les efforts pour baisser notre consommation d'énergie restent insuffisants, puisque nous sommes toujours aussi dépendants aux énergies fossiles importées et impactés par la hausse de leurs prix insoutenables pour les ménages et les entreprises.»Le secteur de la rénovation énergétique, professionnalisé et désormais identifié comme stratégiqueLe secteur de la rénovation énergétique a bénéficié d'un véritable essor politique au cours de ce mandat.En avril 2018, l'ex ministre de la Transition Écologique et Solidaire, Nicolas Hulot, avait présenté un plan de rénovation énergétique des bâtiments ambitieux pour le quinquennat. Le plan prévoyait notamment de simplifier les aides à la rénovation énergétique en transformant le Crédit d'impôt transition énergétique (CITE) en prime, de garantir un logement performant par le diagnostic de performance énergétique, de relancer la rénovation énergétique des bâtiments tertiaires, etc.A la suite de la crise des gilets jaunes, le discours de l'ex Premier ministre, Édouard Philippe, devant l'Assemblée nationale le 12 juin 2019 avait confirmé que pour l'acte II de son gouvernement, la rénovation énergétique serait une des solutions prioritaire pour permettre la baisse des factures d'énergie des ménages modestes.Le secteur est enfin identifié officiellement comme “stratégique” par le nouveau gouvernement dans le cadre du plan de relance post Covid du 3 septembre 2020, avec une part de 7,5 milliards d'euros dédiée à la rénovation énergétique des logements.Pourquoi la rénovation énergétique a-t-elle été priorisée ?Lucas Chabalier pour Agir pour le Climat a précisé le 4 mars 2022 sur Batiradio que “la rénovation énergétique est l'investissement le plus important de la transition énergétique”.C'est effectivement un enjeu protéiforme : social pour les gens qui vivent dans des logements à rénover et pour son potentiel d'emplois (360 000 emplois verts[1]), économique (le budget énergétique du bâtiment pèse 30 % pour les communes, plus de 8 % pour les ménages modestes, etc.), environnemental (le bâtiment représente plus de 40 % des consommations d'énergie) et permettant de préserver l'indépendance énergétique nationale des énergies importées de l'extérieur.[1]Source: cliquez iciLes chiffres du quinquennat MacronCela se concrétise aussi par un budget dédié inédit. La loi de finances de 2021 intègre le budget annoncé pour France Relance avec 30 milliards d'euros dirigés vers la transition écologique, dont 7,5 milliards d'euros pour la rénovation énergétique des bâtiments. De même, la loi de finances pour 2022 a permis un budget rehaussé.Outre la priorisation politique du secteur, le nombre de travaux d'économies d'énergie a augmenté. À titre d'exemple, 1,5 milliard d'euros ont été versés par la prime Coup de pouce Chauffage depuis 2019 pour le remplacement de près de 800 000 chaudières fioul, charbon ou gaz peu performantes par des installations plus économes en énergie et moins polluantes[2]. Bien plus que les années précédentes. En 2019, seules 110 000 vieilles chaudières ont été changées[3]. On estime que les travaux engagés permettront aux ménages concernés d'économiser chaque année 613 millions d'euros sur leurs factures énergétiques. De même, la prime Coup de pouce Isolation a permis d'accompagner plus d'un 1 600 000 travaux d'isolation de toitures ou de combles.[2]Source: cliquez ici[3] Audition d'Emmanuelle Wargon à l'Assemblée Nationale du 21 juillet 2020Des réformes structurantes pour la filière de la rénovation énergétiquePlusieurs grandes lois ont permis de grandes avancées pour le secteur.La loi pour l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ELAN) du 23 novembre 2018, a ainsi permis d'initier une dynamique pour déployer les économies d'énergie à réaliser pour le parc tertiaire. Le décret tertiaire, pris sur cette base, a ainsi obligé les grands bâtiments tertiaires à diminuer leurs consommations d'énergie et à les communiquer régulièrement sur une plateforme en ligne, OPERAT, ouverte aux gestionnaires de bâtiments en septembre 2022.La loi Énergie Climat, votée en novembre 2019, et la loi Climat et résilience, votée le 20 juillet 2021 fixent les objectifs de rénovation énergétique du logement, en priorité des “passoires énergétiques” dites logements énergivores. Une des mesures phares est la détermination d'un calendrier de 2023 à 2034 d'interdictions de location des logements énergivores classés selon une étiquette énergétique de G à D, via un diagnostic de performance énergétique (DPE).Les lois de finances 2019, 2020 et 2021, actant chaque année du budget de l'État dédié aux aides à la rénovation énergétique, ont permis de simplifier certaines d'entre elles, comme la transformation du crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) en MaPrimeRénov' :Pour remplacer le crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) (conformément au Plan Rénovation annoncé par le gouvernement), un dispositif de prime, appelé “MaPrimeRénov'”, a été lancé en janvier 2020. Versée en fin de travaux et forfaitaire, elle permet de calculer précisément et de diminuer le reste à charge des ménages précaires voulant réaliser certains travaux d'économies d'énergie. Elle a été élargie à tous les ménages dans le cadre du Plan de relance en octobre 2020 à la suite du début de la crise sanitaire. Emmanuelle Wargon rappelait d'ailleurs dans son bilan que « malgré la pandémie, la prime a réussi à toucher un million de dossiers déposés sur la seule année 2021 et 660 000 dossiers engagés[4]» en termes de travaux. Le budget du dispositif “MaPrimeRénov'” a augmenté et atteint le niveau record des 2 milliards en 2021[5].[4]Déclaration de Mme Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du logement, sur le bilan de son action ministérielle, Assemblée nationale, 15 février 2022[5]Loi de Finances 2021Un accompagnement de la professionnalisation de la filièreVotée le 24 juillet 2020, la loi visant à encadrer le démarchage téléphonique et à lutter contre les appels frauduleux, a posé une interdiction nette du démarchage téléphonique pour la vente d'équipements ou la réalisation de travaux d'économies d'énergie ou de la production d'énergies renouvelables. Elle permet de lutter contre les insuffisances du dispositif encadrant le démarchage téléphonique (inscription sur Bloctel), et protège les consommateurs victimes du démarchage excessif. Les entreprises frauduleuses peuvent être sanctionnées en cas d'abus d'utilisation d'un numéro masqué : les sociétés de rénovation énergétique Almatys et Nrgie Conseil ont ainsi été condamnées à des amendes de 460 000 et 65 000 euros respectivement pour cet acte. Malgré cela, le démarchage téléphonique reste pratiqué abusivement, révélant un contrôle insuffisant de l'État.Le gouvernement a également renforcé au premier semestre 2020, le label Reconnu Garant de l'environnement (RGE) des professionnels des travaux de rénovation énergétique, label qui conditionne l'obtention de nombreuses aides financières. Le niveau d'exigence a été durci, pour accroître la confiance dans la certification et permettre aux entreprises vertueuses d'être mieux identifiées et reconnues. Concrètement, ce renforcement passe par des contrôles plus nombreux et aléatoires des chantiers, des sanctions plus importantes et diversifiées. Lors de son audition à l'Assemblée nationale sur son bilan quinquennal en matière de logement, le 15 février 2022, Emmanuelle Wargon, rappelait que le label RGE représentait 59 000 entreprises labellisées et la députée des Hauts-de Seine- LREM, Bénédicte Pételle, a souligné 180 entreprises du secteur, sanctionnées en 2020 par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).Mais la qualité des travaux de rénovation énergétique ne pourra se conjuguer qu'avec une formation professionnelle plus large. C'est ainsi que Hellio propose, dans la priorité V de ses propositions dans le cadre des élections présidentielles de 2022, la création d'un réseau d'écoles et de centres d'excellence de la rénovation énergétique.Les dossiers en suspens, les nouvelles problématiques laissées pour le prochain gouvernement et le devoir d'accélérer les effortsLes dernières réformes laissent malgré tout un sentiment d'inachevé tant leur mise en œuvre est incomprise.C'est ainsi le cas de la réforme du DPE qui, par la loi portant sur l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ELAN), est devenu opposable juridiquement depuis le 1er juillet 2021. Jusqu'ici, il n'était qu'informatif. Ce document qui indique au futur acquéreur ou locataire une estimation de la consommation énergétique d'un logement et son taux d'émission de gaz à effet de serre, notamment à travers les étiquettes énergétiques allant de A (logements propres) à G (logements classés passoires énergétiques), est donc devenu plus lisible et fiable. Le ministère du Logement compte 30 000 DPE réalisés en moyenne par semaine entre 2018 et 2020.Il indique également que pour les classes F et G (4,8 millions de «passoires énergétiques»), la fiabilisation de la méthode de calcul et les changements de seuils permettront que 800 000 logements jusque-là classés E deviennent des passoires énergétiques. Le Ministère du logement a indiqué dans un communiqué de presse que logements qui entrent dans la catégorie des passoires énergétiques avec la reformé du DPE sont principalement des logements aujourd'hui chauffés au fioul (environ 600 000) et au gaz (environ 200 000). En parallèle, 600 000 logements chauffés à l'électricité et 200 000 logements chauffés au bois ne seront plus considérés comme des passoires énergétiques.Pourtant, un certain nombre d'erreurs sont survenues suite à l'entrée en vigueur de la réforme du DPE. Le nouveau dispositif présentait des écarts très importants de résultats par rapport à l'ancienne version du DPE et à la réalité du diagnostic. Cette erreur a conduit à la déclassification de nombreux logements vers les classes F et G, ce qui n'est pas sans conséquences puisque la loi prévoit que les logements classés G ou F ne puissent plus être loués respectivement à partir de 2025 et 2028.De même, le projet de décret MonAccompagnateurRénov', qui devrait être publié en avril, révèle un fort dissensus de la filière.A partir du 1er janvier 20236, un accompagnement obligatoire sera mis en place pour les ménages souhaitant bénéficier de certaines aides à la rénovation énergétique de l'Anah. Il a pour objectif de traiter les difficultés rencontrées par les ménages dans leurs projets de rénovation. Ce projet ne fait pas l'unanimité au sein de la profession. En effet, le rôle d'accompagnateur devrait être ouvert à certains opérateurs privés agréés à compter du 1er janvier 2023. Cet élargissement pose la question du risque de conflit d'intérêt de l'accompagnateur qui sera à la fois prescripteur et réalisateur des travaux.Outre ces dossiers qui restent laissés en suspens, le secteur qui a connu une hypercroissance, doit faire face à des nouvelles problématiques qui freineront sa dynamique.Depuis 2017, le secteur du bâtiment connaît une croissance estimée à 4,7 %, en raison de l'essor de la construction de logements neufs et la réalisation grandissante de travaux de rénovation énergétique. Pourtant, le secteur fait face à une pénurie de main d'œuvre qualifiée. Cette pénurie s'explique par de nombreux freins à l'embauche causés notamment par l'incertitude économique des entreprises, ou encore les coûts liés à l'emploi et au recrutement. Le manque de main-d'œuvre qualifiée pourrait être palliée par l'accompagnement de nouvelles écoles de formation ciblant un public plus large. Hellio a proposé, dans le cadre des élections présidentielles, de créer un groupe de travail chargé d'établir une stratégie nationale sur les métiers d'avenir.Par ailleurs, le secteur fait face à un important décalage entre les moyens de financements et les objectifs. À l'échelle européenne, dans les plans nationaux pour la reprise et la résilience présentés par les États membres, très peu ont cherché à mobiliser des fonds publics pour attirer des financements privés – afin de soutenir les investissements ou les activités de rénovation à long terme, en s'appuyant principalement sur des programmes de subventions. De même, à l'échelle nationale, les financements publics sont davantage mis en avant et nécessitent d'être appuyés par les financements privés, afin d'arriver à l'objectif de financement du secteur. L'augmentation des investissements privés dans la modernisation du parc immobilier européen est primordiale pour la longévité et la dynamique de la transition vers la neutralité carbone, ainsi que pour son succès final.
Il y a 3 ans et 75 jours

Hauts-de-Seine : le quartier Petit-Colombes entamera sa métamorphose en 2023

Le projet de rénovation du quartier Petit-Colombes portera sur différents travaux, dont l’aménagement de plusieurs espaces verts et la construction de nouveaux logements.
Il y a 3 ans et 76 jours

Action Logement a déjà engagé 15.200 logements dans Action coeur de ville

VILLES MOYENNES. L'organisme paritaire finance, sous forme de prêts et subvention, la réhabilitation et la construction de logements dans les centres-villes du programme national à destination des villes moyennes dévitalisées.
Il y a 3 ans et 76 jours

La filière Terre Cuite poursuit son partenariat avec la fondation Abbé Pierre et soutient un programme de 20 logements à Montreuil

Dans le cadre du programme « Toits d’abord » de la Fondation Abbé Pierre, la FFTB soutient un programme de construction 20 logements en PLAI et PLAI adapté à Montreuil (93), porté par Freha, bailleur social associatif et membre du mouvement Emmaüs. La première brique a été posée le 10 mars en présence de Pascal ROBIN, Président de […]
Il y a 3 ans et 77 jours

"Construire plus, plus vite, plus facilement et mieux", Valérie Pécresse

PRÉSIDENTIELLE 2022. Dans une interview à Batiactu, Valérie Pécresse détaille les mesures de son programme relatives aux secteurs de la construction, du cadre de vie et de l'énergie. Relance de la construction de logements, plus grande implication des collectivités locales, vision de la cohésion des territoires, plan pour les infrastructures, nucléaire et mix énergétique, font partie des nombreux sujets abordés.
Il y a 3 ans et 81 jours

Impacté par des crises successives depuis 2 ans, le Bâtiment demande un soutien renforcé du secteur

Dans un contexte de crise des matériaux et de guerre en Ukraine, l’élection présidentielle à venir doit permettre de traiter la question de l’aménagement des territoires et de la construction en général en intégrant les questions du cadre de vie, du logement et des mobilités.La FFB relève notamment que les ventes de maisons individuelles abandonnent 15 % en glissement annuel sur le cumul décembre 2021-février 2022. Un fléchissement de l'activité bâtiment s'en suivra dans les prochains mois. Ce constat résulte très certainement du contrecoup de l’anticipation de la RE2020, entrée en vigueur le 1er janvier 2022, peut-être aussi de la réglementation du Haut Conseil de stabilité financière sur le crédit immobilier.S’y ajoutent également les premiers effets du « Zéro artificialisation nette » (ZAN), certaines collectivités traduisant l’objectif en arrêt immédiat de toute construction. Il faut bien dire que l’hyper-technicité des échanges autour de la définition même de l’artificialisation incite aux raccourcis, certes parfois abusifs, mais au moins compréhensibles. De fait, comment expliquer que le potager attenant à la maison de monsieur tout le monde est une surface artificialisée alors que le champ de pleine culture de l’autre côté du chemin ne l’est pas ? On peut d'ailleurs craindre que le législateur ne s’y retrouve pas non plus, lui qui avait mis en avant son intention claire d’exclure des espaces artificialisés les parcs, jardins de maisons individuelles ou espaces végétalisés à proximité des bâtiments d’habitation, parce qu’ils se révèlent souvent source d’une grande biodiversité. Alors que la mise en œuvre du ZAN appuyée sur la nouvelle définition claire de l’artificialisation des sols interviendra en 2031, la FFB demande à ce qu’on prenne le temps d’un débat serein pour déboucher sur un mécanisme opérationnel parce que compréhensible par tous. A contrario, la précipitation conduit irrémédiablement vers un système inapplicable et contestable, ce qu’il faut à tout prix éviter.La conjoncture à fin mars 2022En 2021, sur deux ans, les mises en chantier de logements se stabilisent quasiment, à 390.000 unités. Plus récemment, en glissement bisannuel sur trois mois à fin février 2022, la situation se dégrade côté mises en chantier (-3,9 %) mais reste bien orientée côté autorisations (+6,8 %) grâce à l’individuel (+28,9 %), conséquence de l’afflux des dépôts de permis avant l’entrée en vigueur de la RE2020 au 1er janvier 2022. Toutefois, la contrepartie de ce mouvement s’observe d’ores et déjà dans l’effondrement des ventes de près de 15 % en cumul de décembre 2021 à février 2022 par rapport à la même période deux ans auparavant.Les surfaces commencées de bâtiments non résidentiels neufs chutent, quant à elles, de 11,8 % entre 2019 et 2021, pour tomber à 25,1 millions de m², un niveau inférieur de près de 7 millions à la moyenne de long terme. Sur la période récente, en glissement bisannuel sur trois mois à fin février 2022, les surfaces commencées et autorisées abandonnent encore 3,8 % et 11,9 %. Seuls les bâtiments industriels et assimilés, ainsi que les commerces tirent leur épingle du jeu, avec des niveaux en hausse.Quant à l’activité en amélioration-entretien, elle recule de 2,5 % entre 2019 et 2021. La rénovation énergétique continue toutefois de porter ce marché, à +1,0 %, et plus particulièrement dans le logement, à +3,9 %.Au global, l’activité bâtiment abandonne 4,9 % en volume entre 2019 et 2021, soit une évolution très proche de notre prévision de décembre 2020 (-5,6 %).Paradoxalement, sur la même période, l’emploi progresse de 55.700 unités, malgré la destruction de 6.500 équivalent-emplois à temps plein dans l’intérim. Le décalage entre évolutions de l’activité et de l’emploi reste donc de pleine actualité et s’explique pour une bonne part au moins par des carnets de commandes toujours pleins.Par ailleurs, les marges opérationnelles continuent de se dégrader dans la construction entre les troisième et quatrième trimestres 2021. Il en va de même des trésoreries des artisans, alors qu’elles se sont maintenues chez les plus de dix salariés, après la baisse de l’automne. Or, les problèmes d’approvisionnement se renforcent et les prix des matériaux s’envolent à nouveau depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, alors même que le bâtiment doit faire face à une progression substantielle du poste salaires, du fait d’une accélération de l’inflation et de difficultés de recrutement toujours prégnantes. Sans solidarité de filière renforcée, la situation financière des entreprises risque donc de se fragiliser rapidement.Un durcissement récent lié à la guerre en Ukraine Le rebond qui avait suivi les premiers confinements peinait à se transformer en véritable reprise, le déclenchement de la guerre en Ukraine a bouleversé le paysage et sans doute cassé la dynamique. Aux premières annonces de pénuries chez les fournisseurs, pas véritablement confirmées depuis, ont rapidement succédé des hausses de prix vertigineuses et parfois répétées. En un mois, les membres de la FBB collectent régulièrement des progressions annoncées à deux chiffres. Et la quasi-totalité des matériaux se trouve concernée, soit parce que leur production nécessite beaucoup d’énergie, facteur dont les prix connaissent des variations erratiques autour d’une tendance nettement haussière, soit parce qu’ils dépendent eux-mêmes de matières premières ou de demi-produits pénalisés par la guerre.La FFB appelle à la solidarité de la filière depuis plus d’un an pour qu’un véritable partage des surcoûts se mette en place. Le mouvement s’est révélé trop timide l’année dernière et se solde sur une hausse de coûts bâtiment de 5,4 % sur un an à fin décembre 2021 tous marchés et toutes tailles d’entreprises confondues, selon l’index BT01. C’est deux fois plus que l’inflation générale. Ce partage devient totalement indispensable aujourd’hui. À défaut, l’envolée se révèle telle que nombre des acteurs du secteur de l'immobilier et de la construction ne pourront plus honorer les contrats signés ou aller chercher de nouveaux marchés dont ils savent qu’ils finiront à perte. Les artisans et entreprises du bâtiment ont impérativement besoin de fournisseurs qui donnent un peu de visibilité et prennent leur part de l’effort, d’une part. D’autre part, dans un monde qui redevient inflationniste, ils ont aussi besoin de clients qui, jusqu’au bout de la chaîne, réintègrent des clauses de variations de prix sur tous les marchés. Enfin, la FFB demande aussi au gouvernement un soutien renforcé au secteur. Le BTP a été intégré au « Plan résilience », ce qui donne un cadre d’action ; en revanche, la case bâtiment reste largement à compléter. Dans l’immédiat, cela passe par deux mesures fortes, mais transitoires : le gel des pénalités de retard jusqu’en bout de chaîne sur tous les marchés et la prise en charge intégrale de l’activité partielle. Il s’agit de mesures indispensables pour permettre le retour à un peu de sérénité. En complément, pour soutenir les artisans et entreprises dans la tempête, la FFB réitère sa demande relative au versement immédiat des créances de carry back ou de toute autre aide à la trésorerie qui ne passe pas par du crédit, déjà largement mobilisé avec le PGE.Un ministère pour la filière Ce contexte rebat les cartes de la campagne présidentielle.C’est la raison pour laquelle les acteurs clés de la filière souhaitent appeler l’attention des candidats à l’élection présidentielle sur la nécessité de faire de la politique du logement, de la rénovation et de la construction neuve une priorité d’action stratégique pour les années à venir.En effet, les constats sont aujourd’hui posés et les enjeux sont clairs pour :permettre à nos concitoyens, en particulier les plus démunis d’entre eux, de se loger dans les meilleures conditions, de confort, de sécurité et de santé. Le logement, premier poste de dépenses des ménages, doit être un outil en faveur du pouvoir d’achat ;répondre positivement aux enjeux prioritaires de la transition écologique qui ne pourra pas être réalisée sans une stratégie forte en partenariat avec tous les acteurs de la filière. La construction et la rénovation, en particulier énergétique et environnementale, doivent être des outils centraux de lutte contre le réchauffement climatique ;reconnaître et accompagner la dynamique d’une filière stratégique qui contribue au bien commun de la nation, sur le plan économique, industriel et social avec la création de plusieurs dizaines de milliers d’emplois non délocalisables sur tous les territoires ;veiller à la cohérence et la lisibilité des règlementations, promouvoir l’emploi durable et lutter contre la fraudeCes enjeux imposent une mesure forte pour inscrire dans la durée une véritable stratégie sur la construction, la rénovation, la lutte contre la fracture territoriale, la mise en œuvre concrète des projets de renouvellement urbain comme de revitalisation des centres villes et bourgs, ainsi que l’aménagement des territoires. Cette approche doit se développer en concertation étroite avec tous les acteurs de la filière, pour répondre à l’ensemble des besoins et aux mutations en cours, tel que le lien emploi-logement, par exemple.C’est la raison pour laquelle les acteurs de la filière construction-immobilier demandent aux candidats à l’élection présidentielle de créer, pour le prochain quinquennat, un ministère, de plein exercice, dédié à « la construction durable et à l'aménagement du territoire ».Un tel ministère permettrait de regrouper l'actuel ministère du Logement, de la Ville et de la Cohésion des territoires pour dégager une vision d'ensemble et une stratégie dans le domaine de la construction, de l’habitat, des mobilités, des infrastructures et de l'aménagement des territoires.Les acteurs de la filière construction-immobilier, signataires de cet engagement, représentent une :force de frappe économique de premier ordre avec plusieurs centaines de milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel sur l’ensemble du territoire national, réalisés par des centaines de milliers d’entreprises de toutes tailles ;filière d’excellence avec un nombre d’emplois en France de l’ordre de 4 millions, gage de la cohésion sociale de la nation.C’est en effet ensemble que l’activité et les emplois pourront être maintenus et développés par la filière, qui œuvre au quotidien pour le maintien de l’activité économique, la préservation de la biodiversité, le développement de l’économie circulaire, des compétences, la cohésion sociale et l’attractivité des territoires en France.
Il y a 3 ans et 82 jours

Loiret : Un duo pour l’économie circulaire

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Le projet de La Fontaine, à Saran. [©Agyre] Agyre est un hub d’accélération national sur l’ensemble de piliers de l’économie circulaire dans la construction. Valor Promotion est un spécialiste de la vente en bloc d’immeubles entiers à bailleurs sociaux et investisseurs. Ces deux entités se sont rapprochées pour inscrire la démarche d’économie circulaire plus en amont dans les projets de construction de logements. La première opération commune se nomme La Fontaine et a démarré à Saran, dans la banlieue Nord d’Orléans, en début d’année 2022. Dans l’idée d’en faire un démonstrateur transposable à d’autres initiatives, dans d’autres communes, après exploitation des retours d’expérience. Pour cela, le duo vise la certification Prestaterre mention Label BEE+ (Bâtiment Energie Environnement+). Avec l’option “Economie de charges et démarche de chantier propre”. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Centre-Val de Loire Pour pallier diverses contraintes du site, en particulier en termes de logistique, de délais, de budget et de pollution, Agyre réalise un accompagnement méthodologique du chantier, depuis son démarrage en janvier dernier, avec le désamiantage et la déconstruction des pavillons résidentiels du site datant des années 1970… Au quotidien, une attention particulière sera apportée à la logistique, au stockage, au tri et à la traçabilité des ressources du site, dans l’objectif de réduire la production des déchets. Mais aussi d’optimiser la consommation des ressources et d’éviter les externalités carbone. Enfin, Agyre assurera la sensibilisation et la formation des différents acteurs du projet pour favoriser leur montée en compétences sur les questions d’économie circulaire. Et veillera au respect du planning des travaux et du budget pour une meilleure viabilité économique de l’offre. Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 83 jours

Bond des permis de construire de logements en février

Pour le seul mois de février, selon les données corrigées des variations saisonnières, quelque 49.200 permis de construire ont été délivrés, un record depuis mai 2007.Ces autorisations, note le ministère, ont été octroyées "à la suite de demandes de permis déposées en décembre 2021, probablement en lien avec l'entrée en vigueur de la réglementation environnementale 2020 au 1er janvier 2022."La "RE2020", qui vise à décarboner la construction de logements, impose des normes plus strictes pour l'isolation thermique des bâtiments, l'impact environnemental de leur construction et de leur cycle de vie.Elle encourage notamment l'utilisation de matériaux "biosourcés", comme le bois.Déjà en février 2013, l'entrée en vigueur d'une nouvelle norme environnementale avait provoqué un afflux de demandes de permis dans les mois précédents, relève le ministère.Le bond des permis de construire, déjà entamé en janvier, est presque exclusivement le fait des maisons individuelles. Le phénomène ne semble pas toucher le logement collectif, où le nombre d'autorisations varie très peu par rapport aux derniers mois de 2021.Sur les 12 derniers mois, 484.000 permis de construire ont été délivrés. C'est 24% de plus qu'un an auparavant, mais les chiffres étaient alors au plus bas, souffrant de l'impact des confinements successifs.Le nombre de mises en chantier sur 12 mois atteint 390.700, soit 12,8% de plus qu'un an auparavant. Le rebond observé dans les permis de construire ne s'y traduit pas encore.
Il y a 3 ans et 83 jours

Présidentielle : L’Institut Montaigne analyse les propositions des candidats pour le logement

À quelques semaines de l'élection présidentielle, la question du logement abordable, digne, et respectueux de l'environnement, figure dans les programmes des candidats à l'élection présidentielle. Dans le cadre de son opération Présidentielle 2022, l'Institut Montaigne a chiffré quelques mesures saillantes en la matière : construction de nouveaux logements sociaux, encadrement des loyers à l'ensemble du territoire, massification de la rénovation énergétique des bâtiments...Les propositions des candidats pour la constructionRendez-vous sur le site Présidentielle 2022 pour comparer les propositions des candidats, plonger au cœur des programmes et comprendre leur impact budgétaire.Pour aller plus loin, consultez à ce lien le décryptage de Iona Lefebvre, chargée d'études sur les dynamiques territoriales, ainsi que la note Logement : rebâtir nos ambitions publiée en février dernier.Candidat : Yannick JadotMesure : Construction de 700.000 logements sociaux et rénovation de 800.000, sous réserve que ces derniers restent dans le parc social au moins 20 ans.Chiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montaigne : Coût de 1 milliard d'euros par anFaisabilité : Faible faisabilité avec les seuls dispositifs en vigueur, faisable avec un soutien supplémentaire de l'État à définirCandidat : Marine Le PenMesure : Construire 100.000 logements sociaux par an, dont 20.000 en faveur des étudiants et jeunes travailleursChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 500 millions d'euros par anFaisabilité : Faible faisabilité avec les seuls dispositifs en vigueur, faisable avec un soutien supplémentaire de l'État à définirCandidat : Marine Le PenMesure : Proposer un prêt de l'État de 100.000€ à taux zéro pour l'accès à la propriété des jeunes couplesChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 12,6 milliards d'euros par anFaisabilité : La proposition passera par adoption d'une loi, voire une modification des statuts de la Banque de FranceCandidat : Emmanuel MacronMesure : Rénovation de 700.000 logements par anChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 2,24 milliards d'euros par anFaisabilité : La proposition passera par décret réglementaire du gouvernementCandidat : Jean-Luc MélenchonMesure : Construction de 200.000 logements par an pendant cinq ans soumis aux normes écologiques les plus ambitieusesChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 2,1 milliards d'euros par anFaisabilité : Immédiate, sous réserve de disposer des capacités de construction et de financement nécessairesCandidat : Jean-Luc MélenchonMesure : Construire 15.000 logements étudiants chaque annéeChiffrage candidat : Coût de 470 millions d'euros par anChiffrage Institut Montagne : Coût de 80 millions d'euros par an (le chiffrage du candidat pourrait inclure de nouveaux dispositifs de subvention non pris en compte ici)Faisabilité : Faible faisabilité avec les seuls dispositifs en vigueur, faisable avec un soutien supplémentaire de l'État à définirCandidat : Valérie PécresseMesure : Abaisser de 10 % à 5,5 % la TVA sur la construction de logements sociauxChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût entre 400 et 600 millions d'euros par anFaisabilité : Requiert l'adoption d'une loi de finances pour modifier le code général des impôts sur la TVACandidat : Valérie PécresseMesure : Construire 500.000 logements par an dont 125.000 logements sociaux et 375.000 logements dans le parc privéChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 1,1 milliard d'euros par anFaisabilité : La faisabilité de la proposition est limitée par l'absence de levier direct de l'État et sous réserve de disposer des capacités de constructionCandidat : Valérie PécresseMesure : Pérennisation et généralisation du prêt à taux zéro à l'ensemble du territoireChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 224 millions d'euros par anFaisabilité : La faisabilité de la proposition est immédiate si appliquée par une loi de financesLes propositions des candidats pour la réglementationCandidat : Anne HidalgoMesure : Généraliser l'encadrement des loyers à l'ensemble du territoireChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Cette mesure vise à réguler le marché de la location privée et n'implique aucune mesure fiscaleFaisabilité : Mise en œuvre conditionnée par le vote d'une loi afin de modifier la législation existante. Une fois la loi votée, l'application par les collectivités et le représentant de l'État dans le département peut être immédiateCandidat : Yannick JadotMesure : Renforcement des sanctions contre les communes qui ne respectent pas les quotas de logements sociaux prévus par la loi SRUChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Économie de 50 millions d'euros par anFaisabilité : Immédiate, pas de difficulté technique de mise en œuvreCandidat : Yannick JadotMesure : Instauration d'une garantie universelle des loyers destinée à fournir une garantie contre les loyers impayés (prise en charge du financement par l'État et les propriétaires)Chiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 1,1 milliard d'euros par anFaisabilité : Cette mesure peut être mise en œuvre par voie législativeCandidat : Jean-Luc MélenchonMesure : Encadrer les loyers partout sur le territoire et à la baisse dans les grandes villesChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Cette mesure vise à réguler le marché de la location privée et n'implique aucune mesure fiscaleFaisabilité : Mise en œuvre conditionnée par le vote d'une loi afin de modifier la législation existante. Une fois la loi votée, l'application par les collectivités et le représentant de l'État dans le département peut être immédiateCandidat : Jean-Luc MélenchonMesure : Instauration d'une garantie universelle des loyers destinée à fournir une garantie contre les loyers impayésChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 2,3 milliards d'euros par anFaisabilité : Cette mesure peut être mise en œuvre par voie législativeCandidat : Éric ZemmourMesure : Abroger la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) qui impose aux villes un quart de logements sociauxChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Économie de 1,1 milliard d'euros par anFaisabilité : L'abrogation de la loi SRU ou, a minima, de ses articles relatifs aux quotas de logements sociaux nécessite l'adoption d'une nouvelle loiL'opération d'analyse et de chiffrage Présidentielle 2022 Europe, compétitivité et économie, pouvoir d'achat, santé, territoires, Europe et international... L'Institut Montaigne reconduit son opération de chiffrage et d'analyse des programmes des principaux candidats à l'élection présidentielle 2022, opération menée avec succès en 2012 et 2017. Avec l'appui d'une équipe de plus de 25 experts, près de 250 mesures seront progressivement passées au crible par l'Institut Montaigne. Elles seront sélectionnées selon l'importance de leur impact budgétaire, leur incidence environnementale mais aussi leur pertinence au regard du débat public. Un dialogue contradictoire avec les équipes de campagne est organisé pour chaque mesure chiffrée afin que celles-ci puissent faire valoir leur point de vue. En cas de désaccord sur l'analyse d'une mesure, celui-ci sera expliqué dans l'analyse et l'estimation du candidat affichée à côté de celle de l'Institut Montaigne.Pour Victor Poirier, directeur des publications de l'Institut Montaigne : « Avec ce travail, l'Institut Montaigne se propose d'apporter un éclairage étendu et approfondi sur les programmes et les propositions des candidats, dans le cadre de la présidentielle 2022. Nous souhaitons contribuer à la crédibilité de la parole et de l'action politique, nourrir le débat démocratique d'éléments objectifs ainsi que sensibiliser les citoyens comme les responsables politiques aux enjeux économiques, environnementaux et budgétaires induits par les propositions des candidats. »
Il y a 3 ans et 83 jours

Les permis de construire ont connu une forte hausse en février

CONSTRUCTION. Les chiffres mensuels de la construction de logements et de locaux publiés par le ministère de la Transition écologique montrent un regain positif de l'activité. Le mois de février 2022 a connu un bond des autorisations de construction.
Il y a 3 ans et 83 jours

Présidentielle : les architectes veulent placer l’intérêt public au cœur de la fabrication du cadre de vie des français

Face à la triple crise structurelle qui menace notre société - crise environnementale, crise sociale et crise des ressources -, l’Ordre des architectes plaide pour des stratégies publiques fortes et révèle le rôle de l’architecture comme levier d’une transition socio-environnementale de notre pays.Dès 2050, la hausse du niveau de la mer sur le littoral impactera au moins 1,4 million de Français ; en 2100, nous compterons a minima 20 jours de canicule mortelle par an ; 2 communes françaises sur 3 sont concernées par un risque naturel : autant de réalités qui montrent la vulnérabilité de nos territoires. Sans attendre jusqu’à 2050, le mal-logement mine déjà notre société : 12 millions de personnes en souffrent, alors même que les logements collectifs produits ces 20 dernières années ont grandement perdu en qualité (-15% de surface en moyenne). Nos cadres de vie sont fragilisés comme jamais par les effets combinés d’une double crise environnementale et sociale à laquelle vient s’ajouter une crise profonde des ressources, accélérée par le conflit russo-ukrainien.Nous sommes tous concernés.Face à ces urgences, l’Ordre des architectes entend défendre un nouveau modèle, et avance des réponses concrètes permettant de garantir une meilleure qualité de vie à nos concitoyens.Pour Christine Leconte, présidente du Conseil national de l’Ordre des architectes : « la création architecturale apporte des solutions au service des habitants et de la planète, qui ont été jusqu’ici trop peu exploitées par les décideurs publics. En concevant des bâtiments qui répondent aux nouvelles contraintes climatiques, en renaturant les sols, en rénovant dans le respect du patrimoine, en pensant systématiquement l’aménagement en lien avec la société, l’architecture devient un levier économique majeur et territorialisé. Ces solutions doivent désormais être entendues et appliquées car l’heure est à l’action. »Un plaidoyer structuré autour de 5 enjeux forts et 16 mesuresEn dévoilant le plaidoyer « Habitats, Villes, Territoires. L’architecture comme solution » à quelques semaines des échéances présidentielle et législatives, l’Ordre des architectes propose un programme structuré autour de 5 grands axes et 16 mesures :Renforcer les territoires, pour permettre un développement mieux équilibré, notamment par le renforcement du service public de l’architecture et le dispositif « 1 maire, 1 architecte », et via la sanctuarisation des terres agricoles et espaces naturels ;Passer d’une politique du logement à une politique de l’habitat, en relevant notamment les critères de qualité minimale des habitations et en créant un Ministère d’État chargé de l’Habitat, du Cadre de vie et de l’Aménagement du territoire ;Réparer la ville en donnant la priorité à la réhabilitation, via par exemple une intensification des aides publiques à la rénovation, notamment pour les études ;Changer nos pratiques face au changement climatique, en arrêtant notamment l’urbanisation des zones à risques majeurs et en visant la sobriété énergétique pour atténuer notre impact sur ce changement ;Décarboner la construction en développant de nouvelles filières de matériaux et le réemploi, pour mettre en place une architecture en circuits courts et encourager une agro-industrie locale au service d’un cadre de vie plus sain et plus écologique.Ce plaidoyer est pensé comme un outil au service des élus pour leur révéler les savoir-faire des 30 000 architectes qui exercent sur l’ensemble du territoire, et pour leur montrer la richesse des ressources disponibles pour agir dès maintenant : 3 millions de logements vacants, des friches à convertir, des gisements de matières premières renouvelables, moins énergivores et peu polluantes à exploiter, etc. L’Ordre des architectes, via notamment ses conseils régionaux, présentera aux décideurs locaux ce plaidoyer dans lequel ils pourront puiser des solutions pratiques à l’appui de stratégies locales ambitieuses.
Il y a 3 ans et 83 jours

LCA Construction Bois en plein essor

Un résultat qui témoigne de la croissance du marché avec une demande forte en matériaux bois et une augmentation des chantiers de rénovations énergétiques auxquels LCA a su répondre. Un bilan engageant pour l’entreprise vendéenne qui amorce 2022 avec de nombreux projets. La montée en puissance de la construction bois En 2021, le spécialiste de la construction gros œuvre bois et de l’enveloppe extérieur comptabilise une hausse de presque 6 millions d’euros, passant ainsi de 9,6 à 15 millions d’euros de chiffre d’affaires. Une progression conséquente, accompagnée d’une demande très forte du matériau bois en structure sur des chantiers très techniques. Cette croissance, l’entreprise a su y répondre en faisant preuve d’avant-gardisme notamment sur la rénovation énergétique hors-site. En effet, le premier chantier LCA sur le sujet remonte en 2014, l’entreprise entame aujourd’hui sa 5ème opération d’envergure aux côtés d’ALTEREA, qui vise le déploiement à grande échelle de rénovations énergétiques de logements sociaux à énergie zéro (Energie Sprong). Une belle année qui se clôture avec une distinction confirmant son potentiel, celle du Prix National de la Construction (catégorie clos-couvert) décernée par Le Moniteur.Un secteur bousculéEntre difficultés à s’approvisionner, hausse des prix, problématiques de recrutement, ralentissement des prises de décision de la commande publique lié à la COVID-19 et activité extrêmement forte, 2021 a été une année paradoxale pour le secteur bois. Cependant, LCA, approvisionnée en bois français à 75%, a su maintenir le rythme, s’adapter et anticiper pour éviter la pénurie.Une organisation interne renforcéeDébuté il y a 2 ans avec la Bpifrance, l’accélérateur de croissance a permis la création d’un management intermédiaire de pilotage des équipes.Un projet nécessaire puisque malgré un recrutement ralenti pour les acteurs de la filière bois, LCA a recruté 21 personnes dont 6 apprentis et termine l’année avec 74 salariés au total, soit 48% de plus qu’en 2020. Cette nouvelle organisation s’articule en quatre grandes activités : Grands travaux, travaux de proximité, production et fonctions supports.Pour Christophe Bonnin, co-dirigeant de LCA Bois Construction : « les perspectives de marché sont bonnes, malgré la pénurie d'emplois sur le secteur, nous recrutons de bons profils. Il nous faut être vigilant en 2022 à nouveau afin d'absorber les potentiels coups durs comme l'augmentation des prix des matériaux que nous avons vécu cette année. » Des chantiers engagés En 2022, LCA poursuit la digitalisation de ses services et des méthodes de travail afin de simplifier la communication interne et réduire la pénibilité de certaines tâches. Dans le cadre de la création de cette structure de management intermédiaire, la direction organise un transfert de savoir-faire afin de poursuivre la montée en compétences des collaborateurs. Côté recrutements, l’entreprise en attend 20 cette année et pour accueillir ces effectifs, des travaux d’agrandissement des locaux sociaux (bureaux, réfectoire et vestiaires) sont en cours. Côté innovation, LCA déploiera son atelier de fabrication d’ossature bois hors-site « WALL-E » (fabrication de mur wall.0). L’entreprise termine de livrer son 4ème chantier de rénovation énergétique d’un collège, un R+8 en région parisienne et un Lycée à Aizenay. Côté développement, LCA se positionne sur les conceptions-réalisations en renforçant l’activité entreprise générale. Un secteur bois solide, un avenir prometteur Le bois s’impose dans un milieu où il faut décarboner et va devenir un vrai choix de conception et de structure. De nombreux projets émergent, notamment grâce à la RE2020 qui met en avant les matériaux bio-sourcés dont le bois. Cette réglementation accélère le nombre de chantiers en rénovation énergétique. LCA, qui a vu son chiffre d’affaires augmenter de 50 %, en est témoin, un changement de mode de vie et de consommation s’opère. Selon la direction de LCA Construction Bois, l’avenir est à la construction intelligente qui met en avant la mixité des matériaux et qui intègre une réelle réflexion sur la mise en œuvre du chantier.Pour Edouard Bonnin, co-dirigeant de LCA Bois Construction : « Il est primordial de concevoir des projets en tenant compte de la durabilité des matériaux et en respectant les normes associées à la structure et à l’enveloppe du bâtiment. »Pour Karine Bouhier, co-dirigeante LCA : « La filière bois Pays de Loire se porte bien en termes d’activité ; les projets fleurissent sur le territoire et l’attrait du bois en tant que matériau biosourcé est favorisé par la RE2020 ; l’approvisionnement s’est détendu, mais la récente fluctuation des prix peut engendrer des inquiétudes des maitres d’ouvrage. Plusieurs projets d’extension de capacité sont en cours. Reste le nerf de la guerre : le recrutement, toujours extrêmement tendu. »
Il y a 3 ans et 83 jours

La filière terre cuite poursuit son partenariat avec la Fondation Abbé Pierre

Dans le cadre du programme "Toits d'abord" de la fondation Abbé Pierre, la FFTB soutient un programme de construction de 20 logements en PLAI et PLAI adapté à Montreuil (93) porté par Freha.
Il y a 3 ans et 84 jours

Commandes de maisons et bénéfice en hausse pour Hexaom

Le résultat net de l'ancien Maisons France Confort s'est établi à 22,7 millions d'euros, en hausse de 15,2% par rapport à 2020, année où il avait déjà progressé malgré la pandémie et les confinements.Un indicateur de plus de l'engouement des Français pour les maisons individuelles, avec des permis de construire et des prix qui augmentent plus vite que la moyenne.Le groupe familial frôle le milliard d'euros de chiffre d'affaires : 997 millions, dont 719 pour sa branche construction de maisons.Les prises de commandes de cette branche représentent 1,15 milliard d'euros de chiffre d'affaires, selon le groupe.La direction de l'entreprise basée à Alençon (Orne) va se partager entre père et fils : Loïc Vandromme va devenir directeur général à partir du 1er juin, tandis que son père Patrick Vandromme, l'actuel PDG, conservera la présidence du conseil d'administration.Pour 2022, Hexaom prévoit "une production en croissance" mais "restera cependant très vigilant sur le maintien de ses marges dans un contexte de tensions sur les matériaux et la sous-traitance (inflation et disponibilité), ainsi que d'application de la nouvelle réglementation RE 2020".Entrée en vigueur au 1er janvier pour les logements neufs, la réglementation RE 2020 impose des normes plus strictes pour l'isolation thermique des bâtiments, l'impact environnemental de leur construction et de leur cycle de vie.Elle vise à diminuer la contribution au réchauffement climatique du bâtiment, qui représente près d'un quart des émissions de CO2 de la France.
Il y a 3 ans et 84 jours

Manteau de pierre massive pour neuf logements sociaux à Paris, par Raphaël Gabrion

Raphaël Gabrion est diplômé de l'Ensa Normandie en 2001. Depuis la création et la nomination aux Ajap de son agence en 2008, il privilégie le travail en petit comité. L'équipe, installée à Paris, travaille sur des projets choisis, pour davantage de maîtrise des processus de création et de construction.  […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 84 jours

Limiter la construction neuve dans le cadre d’une transition bas carbone

« Transition(s) 2050. Choisir maintenant. Agir pour le climat » est une prospective de l’Ademe qui explore quatre scénarios pour atteindre la neutralité carbone en France en 2050. Ils visent à articuler les dimensions technico-économiques avec des réflexions sur les transformations de la société. Le rapport Transition(s) 2050, première étape de cet exercice, a été publié le 30 novembre 2021, aujourd’hui, l’Ademe étend ses analyses dans des feuilletons. Elle vient d’en présenter huit dont l’un d’eux aborde la modération de la construction neuve, il détaille les principaux enjeux pour les acteurs et propose des pistes pour accompagner les changements. Certains leviers de contribution des bâtiments à la transition écologique sont bien connus : isolation thermique, adoption d’énergies moins carbonées, évolution des modes de vie… Si les bâtiments neufs consomment de moins en moins d’énergie en phase d’usage grâce aux réglementations thermiques successives, les consommations d’énergie et émissions de CO2 associées à la fabrication des matériaux et des équipements imposent de reporter l’attention sur l’amont du cycle de vie d’un bâtiment. Selon les données issues de l’Observatoire E+C-2, les émissions d’un bâtiment sur sa durée de vie sont majoritairement liées aux produits de construction, qui représentent selon le type de bâtiment de 55 à 80 % des émissions totales. C’est pourquoi limiter la construction neuve est l’un des leviers à explorer dans le cadre d’une transition bas carbone. Cela permet également de contribuer à la lutte contre l’artificialisation des sols. La logique générale du scénario consiste à optimiser l’occupation du parc afin de limiter fortement la construction neuve : diminution des surfaces par personne, augmentation de l’intensité d’usage, transformation de résidences secondaires en résidences principales, résorption de la vacance, évolution des logements en fonction de la vie des ménages. Ces stratégies permettent de répondre à la demande (en logement, locaux…) tout en réduisant de façon significative les volumes construits et les pressions associées. Ce scénario voit un fort développement des matériaux et systèmes constructifs biosourcés, accompagné d’une décroissance des matériaux traditionnels tels que nous les connaissons aujourd’hui. L’industrie se transforme pour se décarboner. L’économie de la fonctionnalité et du réemploi se développe également de façon significative. Le scénario renforce le basculement des entreprises vers le marché de la rénovation. Télécharger le feuilleton… Cet article Limiter la construction neuve dans le cadre d’une transition bas carbone est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 88 jours

Résultat "exceptionnel" pour la Caisse des dépôts en 2021

CHIFFRES. La Caisse des dépôts enregistre une très bonne année 2021, ce qui n'est pas le cas de la Banque des territoires, qui a été très active dans le plan de relance du groupe, à la fois pour la construction et la rénovation de logements sociaux, qu'en direction des territoires Action coeur de ville.
Il y a 3 ans et 90 jours

Crues des Alpes-Maritimes : la concertation a rassemblé 10% des habitants

"Ca montre qu'il y a une envie de la part des gens de rebondir après la crise qu'ils ont vécue", a insisté M. Fesneau samedi dans un entretien à l'AFP. Au total, 1.421 des quelque 15.000 habitants des vallées de la Roya, de la Vésubie et de la Tinée, où les crues d'octobre 2020 ont fait 10 morts et huit disparus, ont participé à cette concertation. Un chiffre "très au-dessus de la moyenne pour des exercices similaires", selon la synthèse consultée par l'AFP.A partir de ces propositions, déjà partagées avec les maires, des discussions vont maintenant s'engager avec les collectivités territoriales, appelées à les financer. "Car l'idée est bien que ce soit l'Etat et les collectivités locales qui décident des projets à financer", a expliqué M. Fesneau.Sur les 572 millions d'euros consacrés à la reconstruction, l'Etat a réservé 50 millions d'euros à ces projets participatifs, financement qui pourra plus que doubler grâce aux collectivités et à l'Union européenne.Les projets retenus seront présentés à l'automne. "L'important c'est d'assumer nos choix et de les assumer publiquement", a plaidé M. Fesneau, selon qui le coût ne sera pas le seul critère : "La panoplie des projets choisis doit correspondre à l'envie du territoire, au-delà de la reconstruction stricte".Quatre axes principaux se sont dégagés, avec le souci de "vallées vivantes", notamment en redonnant vie aux centres historiques des villages par la réhabilitation des logements et l'accueil de nouveaux habitants.Deuxième axe, le besoin de "connexions adaptées" entre vallées. Ainsi faut-il "désenclaver le territoire, numériquement et physiquement", avec le développement d'un réseau haut débit ou la modernisation des lignes ferroviaires.Pour désenclaver Casterino, toujours isolé depuis les crues, à 1.550 m d'altitude dans la Roya, c'est un téléphérique qui a été suggéré, pour rejoindre les hôtels et le site de ski de fond du hameau.Dans le cadre d'un "autre équilibre avec la nature", les habitants appellent à une transition énergétique, notamment en développant les énergies renouvelables et en soutenant de nouveau la filière bois.Enfin, pour encourager une "nouvelle attractivité", une diversification de l'offre d'hébergement touristique semble nécessaire, toute comme la création de zones d'activités commerciales, d'une zone franche, ou la mise en valeur du patrimoine culturel.
Il y a 3 ans et 90 jours

Comment Otis contribue à la transformation urbaine ?

Présent au MIPIM, Otis Worldwide Corp. (NYSE:OTIS), le leader mondial en matière de fabrication, d’installation et de maintenance d’ascenseurs et d’escalators, a présenté trois études de cas qui illustrent sa contribution aux enjeux de la ville de demain :En tirant parti de l’internet des objets (IoT), Otis répond aux besoins de connectivité des villes intelligentes. Grâce à Otis ONE™, son offre de solutions IoT, Otis rend la maintenance prédictive possible pour tous les ascenseurs. L’exploitation permanente des données permet de réduire les arrêts non planifiés et d’optimiser les performances des ascenseurs sur le long terme, pour une expérience passager améliorée.La durabilité est intégrée par Otis dès la conception des équipements. Ainsi pour le nouvel écosystème digital Gen360™ : sa conception éco-efficiente et son architecture électronique lui permettent de s’adapter à l’évolution des besoins et des usages, tout en offrant une excellente performante énergétique. Ces ascenseurs équiperont le Centre Aquatique et le Village des Athlètes à Paris, des infrastructures qui ont vocation à s’intégrer dans de nouveaux quartiers urbains après l’été 2024.Dans des environnements urbains toujours plus denses, Otis apporte des solutions de mobilité essentielles pour des villes plus inclusives. Ainsi à Karlsruhe en Allemagne, l’extension du tramway s’accompagne de l’installation de 58 escalators qui rendront accessible les nouvelles infrastructures.Pour Bernardo Calleja, président d’Otis pour la région EMEA : « L’innovation est dans l’ADN d’Otis et nous contribuons depuis plus de 165 ans à façonner les espaces urbains. Les développements des villes intelligentes fait naître de nouvelles opportunités et de nouveaux défis sociaux, environnementaux et technologiques auxquels nous sommes fiers d’apporter des solutions. En tant qu’expert de la mobilité verticale, nous sommes là pour accompagner tous les bâtiments, qu’ils soient neufs ou existants, dans leur transition vers la smart city. »Dans la ville intelligente, la connectivité est au service d'une mobilité plus performante La technologie peut être un atout majeur lorsqu’il s’agit d’augmenter les performances. Lancée en 2020, la solution Otis ONE™ est le résultat de près de 40 ans d’innovation. Grâce à des capteurs, Otis ONE™ connecte directement les ascenseurs au cloud et analyse en continu les données collectées afin d’anticiper les pannes et optimiser la maintenance. Poussé par la volonté d’offrir la meilleure qualité de service au quotidien, Otis a conduit une opération de digitalisation sur l’ensemble du parc d’ascenseurs de Vilogia, depuis 2021. Vilogia est un acteur français dans l’immobilier social qui gère environ 75.000 logements pour plus de 150.000 locataires. À ce jour, plus de 1.000 ascenseurs sur le parc Vilogia profitent des améliorations apportées par Otis ONE™. En anticipant et en améliorant les interventions, tant en termes de temps que d’efficacité, les ascenseurs du parc équipés de la technologie Otis ONE™ ont enregistré sur les 12 derniers mois jusqu’à 35 % de pannes en moins que des ascenseurs similaires non connectés. Des équipements et des bâtiments capables d'évoluer avec les transformations urbainesAprès 2024, le Centre Aquatique de Saint-Denis et le Village des Athlètes de Saint-Ouen (actuellement en constructions) ont vocation à s’intégrer au sein de nouveaux quartiers urbains durables. Les nombreuses innovations apportées par l’écosystème digital Gen360™ ont su répondre aux enjeux de ces projets, tout en embarquant des technologies connectées au service d’une expérience passager améliorée. Au Village des athlètes (lot E), 38 ascenseurs Gen360TM permettront d’adapter l’offre de mobilité aux nouveaux usages et flux lors de sa transformation en un quartier résidentiel mixte offrant logements, commerces, bureaux et services. Au Centre Aquatique, Otis installera 5 ascenseurs, dont un Gen360™ qui permettra d’accéder au niveau supérieur du centre. Grâce à sa conception exclusive qui élimine les édicules en toiture, l’écosystème Gen360™ apporte une solution de mobilité qui respecte les lignes architecturales du bâtiment.Accompagner les enjeux de déplacement urbain dans les villes toujours plus denses : le "projet du siècle" à Karlsruhe (Allemagne) Face à la croissance de leurs populations, les villes doivent gérer des enjeux de trafic toujours plus importants. Gérer les flux tout en veillant à ce que la ville reste accessible est l’un des plus grands défis à relever. Dans la ville de Karlsruhe, ce sont les habitants qui ont voté en faveur de l’extension du réseau de tramway en 2002. Un milliard d’euros a été investi pour libérer le centre-ville des embouteillages et concevoir de nouvelles zones piétonnes. Le projet reposait pour une large part sur la création d’un réseau sous-terrain de tunnels et de sept nouvelles stations de tramway, inaugurées en décembre 2021. Le « projet du siècle », comme l’appellent les habitants de Karlsruhe, nécessitait pour une accessibilité optimale des nouvelles infrastructures des solutions de mobilité adaptées aux forts trafics. Otis a fourni et installé 58 escalators conçus spécifiquement pour supporter des flux intenses en intérieur comme en extérieur, afin d’accompagner les déplacements de tous les usagers.
Il y a 3 ans et 91 jours

L’activité des matériaux tient bon en ce début d'année 2022, mais de nouvelles incertitudes menacent

La crise sanitaire à l’échelle mondiale a occasionné de nombreuses tensions productives (pénuries d’approvisionnement, difficultés de recrutement, hausse des coûts de production...) qui, avec le récent déclenchement de la guerre en Ukraine, ne devraient pas s’atténuer ces prochains mois, comme on le supposait initialement. En effet, compte tenu du contexte géopolitique actuel, un choc d’offre énergétique (comparable au choc pétrolier du début des années 70) n’est pas exclu... avec les conséquences que l’on connaît sur l’inflation et la croissance. Pour l’heure, côté construction, les derniers indicateurs suggèrent ne bonne tenue de l’activité en ce début d’année 2022, même si dans le secteur du bâtiment, le marché de la maison individuelle a perdu de sa vigueur. A l’inverse, l’activité tend plutôt à s’améliorer du côté des travaux publics bien que les carnets de la commande publique tardent encore à se regarnir.Un mois de janvier plutôt dynamiqueSelon les premières estimations disponibles, l’activité des matériaux se serait redressée au mois de janvier après une fin d’année plutôt ralentie. Ainsi, la production de granulats aurait rebondi de +6,7% par rapport à décembre (CVS-CJO) se situant +0,8% au-dessus du niveau de janvier 2021. Au cours des trois derniers mois, l’activité granulats s’inscrit en hausse de +2,1% au regard du trimestre précédent mais demeure en retrait de -2,3% comparé à la même période d’il y a un an. En cumul sur douze mois, la production de granulats progresse ainsi de +9,3% laissant les volumes -1,6% en dessous de ceux enregistrés avant le début de la crise sanitaire. Côté BPE, les livraisons se sont également sensiblement raffermies en janvier, affichant une hausse de +8,5% sur décembre et de +2% en comparaison de janvier 2021 (CVS-CJO).Sur le trimestre novembre-janvier, l’activité BPE a gagné +2,4% par rapport aux trois mois d’août à octobre mais elle est encore inférieure de -1,8% à la même période un an plus tôt. En cumul sur douze mois, la production de BPE enregistre une hausse de +10,4% sur un an, ce qui ramène les cubages à leur niveau de 2019 (-0,2%). Après avoir progressé de +8,9% en 2021 (soit +1,3% par rapport 2019), l’indicateur d’activité de notre panier de matériaux a également connu une hausse au mois de janvier 2022 (+2,5% sur un an en données provisoires, CJO), marquant ainsi un rebond après le repli enregistré au quatrième trimestre (-1,1% sur un an).Climat au beau fixe dans le bâtiment mais...L’inflexion du moral des chefs d’entreprise du bâtiment, constatée en janvier dans l’enquête de l’INSEE, ne s’est pas poursuivie en février, le climat des affaires s’améliorant même légèrement le mois dernier. Plus positifs sur leur activité passée et future, les entrepreneurs sont également plus nombreux qu’en janvier à juger que le niveau de leurs carnets de commandes est supérieur à la normale. Compte tenu de leurs effectifs actuels, qui ont progressé au cours des derniers mois, les entreprises du gros œuvre estiment que leurs carnets assurent encore 9,7 mois de travaux (contre 6,3 mois en moyenne sur longue période) et 61,5% d’entre elles déclarent être dans l’incapacité de produire plus, soit un niveau historiquement élevé et près de deux fois supérieur à une situation moyenne constatée sur le passé (33,5%). Face à la hausse des coûts de production et aux difficultés de recrutement ou d’approvisionnement qui perdurent, davantage de professionnels du bâtiment prévoient d’augmenter leurs prixselon l’enquête. Par ailleurs, tous les index de la profession qui mesurent ces coûts et servent à actualiser ou réviser les prix des marchés (BT pour le bâtiment, TP pour les travaux publics ou encore GRA pour les granulats) affichaient des hausses sensibles en novembre 2021, dernière valeur disponible : sur un an, l’indice BT01 grimpait de +4,5% tandis que l’indice TP01 et l’indice GRA se hissaient déjà à +8,5% et +9% respectivement. Et ces progressions sont appelées à s’accélérer avec l’arrivée du conflit russo-ukrainien qui menace plus encore l’équilibre des approvisionnements énergétiques en Europe.Côté construction, les dernières données publiées par le ministère de la Transition écologique témoignent d’une poursuite de la reprise des mises en chantier et des permis au mois de janvier. Porté par la dynamique du logement individuel, le nombre de logements commencés (389 400 unités, de février 2021 à janvier 2022) dépasse de +1,6% ses niveaux d’avant crise. Quant aux permis, ils gagnent +2,7% avec 471 000 autorisations délivrées. Toutefois, la vigueur du marché de la maison individuelle pourrait s’émousser si l’on en croît le dernier bulletin publié par Markemétron. En effet, les ventes des CMistes* auraient marqué le pas en janvier (-26,8% sur un an) en dépit de conditions de crédits qui sont restées attractives. Les premières remontées sur février confirmeraient ce retournement de tendance et les professionnels du secteur pointent du doigt l’effet direct des évolutions institutionnelles (entrée en vigueur de la RE2020, lutte contre l’artificialisation des sols...). Si l’appétit des ménages pour l’accession à la propriété reste intact, les tensions inflationnistes et la montée des incertitudes en ce début 2022 pourraient compromettre un peu plus leurs velléités à investir. La dernière enquête de l’INSEE menée auprès des promoteurs montre en effet que les prix du neuf ont sensiblement monté en 2021, de +13,1% pour les maisons individuelles et de +4,7% pour les appartements. Le rebond de l’offre immobilière (+21% sur un an) n’a pas suffi à enrayer le repli des stocks de logements (-2,3%) face à des ventes en redressement (+15%) bien qu’encore inférieures de -11% à leur niveau d’avant crise !Un peu mieux dans les travaux publicsDu côté des travaux publics et selon l’enquête de la FNTP, le début de l’année s’ouvre sur un léger rebond du volume des travaux réalisés (+3,4% sur un an, CVS-CJO), ce qui rompt avec la tendance baissière des mois précédents. De même, les prises de commandes se redressent en janvier et renouent avec leur niveau du début de 2021. Toutefois, sur douze mois glissants, les carnets reculent encore de -7,2%, l’enchaînement des périodes électorales et de la crise sanitaire depuis mars 2020 ayant « plombé » la commande publique, selon les professionnels des TP. Pourtant les trésoreries des collectivités locales ne se sont jamais aussi bien portées. En hausse de +12,6% entre 2020 et 2021 (dont +8,6% pour les communes et +23,2% pour les départements), les dépôts des collectivités au Trésor culminent à 76 Milliards d’euros, soit deux fois plus qu’en 2010. Ce contexte apparaît plutôt porteur pour soutenir les investissements et la mise en œuvre du plan de Relance en 2022... si toutefois la montée des incertitudes et le regain d’inflation liés au conflit russo-ukrainien ne viennent pas rogner la dynamique des projets.
Il y a 3 ans et 94 jours

À Vitry, sept logements en charpente métallique signés Andrea Guazzieri

COLOG, filiale du Groupe COREAL, a lancé la construction d’un programme de sept maisons à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) pour le compte du maître d’ouvrage Terabilis sur la conception de l’architecte Andrea Guazzieri. Communiqué. Prenant place sur l’ancien site d’un hangar et d’un pavillon, les logements feront entre 87 et 122 m² et disposeront de jardins et […] L’article À Vitry, sept logements en charpente métallique signés Andrea Guazzieri est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 95 jours

Faire du logement la grande cause nationale du prochain quinquennat

L’alliance pour le logement rassemble l’USH, la fondation Abbé Pierre, la FFB, France Urbaine et Intercommunalités de France et veut très fortement relancer la construction de logements en France.
Il y a 3 ans et 95 jours

Harmonie entre un bâtiment contemporain et un bâtiment ancien

Situé au cœur de la ZAC de l’industrie dans le 9ème arrondissement de Lyon, le bâtiment « HIGH FIVE » est une création architecturale sans nulle autre pareille, qui associe la rénovation du bâtiment datant de 1882 et l’intégration d’une nouvelle construction à l’architecture moderne et discrète. Signé par l’agence d’architecture SOHO ATLAS IN FINE, cet ensemble immobilier de 3000m2 s’inscrit parfaitement dans les tendances architecturales et sociétales actuelles avec le besoin de créer des espaces de travail, de commerce et de vie au quotidien. Son emplacement privilégié ouvre les futurs occupants sur un parc situé au premier plan, sur les bords de Saône dans son prolongement et sur des immeubles de logements et de commerces à proximité. Selon Patrick Miton, président de l’agence SOHO, « Avant on concentrait les bureaux, c’est à dire les mêmes besoins, dans des zones de ségrégations spatiales, à l’image des gratte-ciel aux Etats-Unis, traduisant un véritable pragmatisme exacerbé. On était dans une conception architecturale mono pragmatique, alors qu’aujourd’hui la tendance s’oriente de plus en plus vers la mixité ». HIGH FIVE, une véritable passerelle entre le passé et le futur « Comment coller un bâtiment contemporain contre un bâtiment ancien en respectant celui-ci et en les faisant dialoguer entre eux », tel était le pari architectural auquel l’agence SOHO a dû répondre. Le projet consistait à faire coexister les valeurs patrimoniales avec celles d’une architecture moderne et affirmée pour donner vie à un seul et unique ensemble immobilier cohérent et parfaitement intégré dans son environnement. Pour y répondre, l’agence a créé un espace tampon entre le passé et le futur qui se matérialise par une rue intérieure distributive recouverte d’une verrière CW50 de la gamme Reynaers Aluminium, profitant ainsi des apports énergétiques et lumineux naturels. En fonction du moment de la journée et du rayonnement du soleil, l’espace intérieur de la rue est magnifié par les reflets dorés, plus ou moins marqués, des pierres de la construction traditionnelle. HIGH FIVE, moderniser sans trahir l’histoire Successivement utilisé comme brasserie, puis comme atelier de filature et enfin comme atelier d’artiste, l’exigence était totale quant à la conservation de l’esthétique du bâtiment existant. Sans être classé au patrimoine architectural, le projet a été réalisé en tenant compte des exigences des architectes des bâtiments de France. La partie ancienne a été entièrement rénovée dans les moindres détails tout en conservant l’architecture traditionnelle. L’agence SOHO a fait le choix des fenêtres en aluminium TS68 à ouvrants visibles permettant de s’adapter aux encadrements cintrés ou droits des ouvertures existantes. Pour faciliter et sécuriser les espaces de travail entre le bâtiment historique et la nouvelle construction attenante, les portes CD68 de Reynaers Aluminium font la jonction de part et d’autre de la rue intérieure. « Le nouveau bâtiment à l’architecture prismatique s’est voulue simple dans son volume. Cette nouvelle peau, vient exprimer une sorte d’amabilité avec le bâtiment ancien » explique Patrick Miton. Ce parti pris se voit renforcé par l’intégration de systèmes de type « shadow box » dans la façade mur rideau laissant apparaître une finition intérieure tôlée rappelant la couleur dorée des pierres du mur d’origine. « Cette technique permet de travailler les façades extérieures tout en offrant une esthétique vibratoire et aléatoire subtile entre les surfaces pleines et vitrées » conclût Patrick Miton. Une façade mur rideau « cadre » spécifique pour habiller la partie neuve La réussite de ce projet tient en partie au travail réalisé très amont entre les différents intervenants, maitre d’ouvrage, maitre d’œuvre, façadier et gammiste aluminium. « Un projet comme celui-ci demande une mobilisation rapide des équipes afin de respecter toutes les exigences techniques et esthétiques. Dès la phase de conception, on a pu apprécier le travail collaboratif dans la prise en compte de tous les détails et dans la réalisation des plans d’exécution ; éléments indispensables pour coller au plus près à l’image du projet architectural souhaitée » souligne Patrick Miton. Une attention particulière a été portée à la conception et à la mise en œuvre de la façade qui habille la partie neuve du bâtiment. La grille mur rideau aux trames soulignées et étroites a permis de répondre aux exigences esthétiques souhaitées et à un maximum de souplesse dans les aménagements intérieurs. « Dans un bâtiment prévu en blanc, comme « High Five », on ne connait pas à l’avance l’utilisation définitive des espaces ; cette contrainte a permis de concevoir un bâtiment au caractère affirmé, tout en offrant au futur occupant une vraie liberté dans la réalisation de bureaux fermés, de salles de réunions et/ou de larges espaces de travail ouverts » se félicite Patrick Miton. La façade grille, de type « cadre », a été réalisée sur la base du système à ouvrant caché TS68 HV. Pour répondre aux exigences économiques et esthétiques du projet, la création de profilés spécifiques s’est avérée indispensable. « Le principe technique a permis d’optimiser au maximum les étapes de la fabrication de menuiseries vitrées prêtes à poser et de réduire considérablement les temps de transport et d’intervention sur le chantier » poursuit Benjamin Marin, chargé d’affaires Reynaers Aluminium dans la région sud-est. D’un point vue esthétique, la solution a permis de répondre à l’exigence d’une façade sans rupture visuelle, au vitrage affleurant les parties fixes et ouvrants en aluminium. Le choix s’est porté sur des menuiseries thermolaquées au coloris gris anthracite rappelant la tonalité du vitrage utilisé. Quand un vitrage n’est pas éclairé de l’intérieur, il prend une couleur grise sombre, légèrement anthracite. Solutions techniques : Fenêtre à ouvrant visible Thermo System 68 Fenêtre à ouvrant caché Thermo System 68 HV Verrière Curtain Wall 50 Développement spécifique pour façade mur rideau cadre sur base Thermo System 68 HV Stores californiens (lames d’occultation verticales) Agence d’architecture : Agence SOHO ATLAS IN FINE (Lyon) Façadier entreprise de menuiseries : société GAUTHIER (43370 Cussac-sur-Loire)
Il y a 3 ans et 96 jours

Francis Kéré, fer de lance d'une architecture durable, premier Africain à recevoir le prix Pritzker

"Je suis totalement convaincu que tout le monde mérite la qualité, que vous soyez riche ou pauvre. C'est là toute mon idée: comment créer du confort même pour les pauvres", a réagi l'architecte auprès de l'AFP, dans ses bureaux à Berlin où il partage sa vie avec son pays natal.Né en 1965 à Gando, village à l'époque sans école du Burkina Faso qui l'a inspiré toute sa carrière, Francis Kéré devient le premier Africain à recevoir le "nobel" de l'architecture, un prix remis chaque année depuis 1979 et qui a déjà couronné les plus grands noms de cet art, comme Frank Gehry, Tadao Ando, Renzo Piano, Zaha Hadid ou Jean Nouvel."Nous avons beaucoup de jeunes qui cherchent des opportunités, et voir l'un d'entre eux gagner le prix Pritzker peut être une grande ouverture et une grande inspiration pour devenir architecte", a-t-il poursuivi.Ecole primaire"Dans la douleur actuelle de la crise sécuritaire, notre pays doit se rappeler qu'il est aussi la nation d'hommes exceptionnels comme Francis Kéré", a affirmé Ra-Sablga Seydou Ouédraogo, économiste et président de l'organisation burkinabè Free Afrik, alors que le pays est pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des mouvements jihadistes.Francis Kéré est connu pour son implication dans des projets utiles à la population, comme des écoles, des établissements de santé ou des espaces publics, dans plusieurs pays africains, comme le Burkina Faso, le Bénin, le Mali, le Togo, le Kenya et le Mozambique."Grâce à son engagement pour la justice sociale et à l'utilisation intelligente de matériaux locaux pour s'adapter et répondre au climat naturel, il travaille dans des pays marginalisés, où les contraintes et les difficultés sont nombreuses et où l'architecture et les infrastructures sont absentes", ont salué les organisateurs du prix Pritzker, remis par la fondation Hyatt, dans un communiqué.L'architecte, qui possède également la nationalité allemande, s'est aussi vu commander des pavillons et installations en Europe et aux Etats-Unis. En 2004, il avait déjà reçu le prix Aga Khan d'architecture.Parmi ses réalisations phares, figure l'école primaire de Gando, le village burkinabè où il est né.Le jury du prix Pritzker y voit les "bases de son idéologie : bâtir une source avec et pour une communauté afin de répondre à un besoin essentiel et de corriger les inégalités sociales".Mémorial à Sankara"Une bonne architecture au Burkina Faso, c'est une salle de classe où l'on peut s'asseoir, avoir une lumière filtrée qui pénètre comme on veut l'utiliser, sur le tableau noir ou sur un bureau", explique l'architecte.L'école est conçue pour résister à la chaleur et à des ressources limitées. Son succès a conduit à son extension, à la construction de logements pour les enseignants et à une nouvelle bibliothèque. Avec toujours la même ligne directrice, des bâtiments sobres aux tons chauds, sable ou ocre, qui s'insèrent dans le paysage et où la lumière est cruciale.Parmi d'autres réalisations, figure la rénovation du parc National du Mali à Bamako, ou plus récemment un campus pour un réseau de start-up au Kenya. D'autres sites emblématiques sont toujours en projet selon le site internet de Kéré Architecture, tels un mémorial pour le révolutionnaire et ancien homme d'Etat burkinabè Thomas Sankara ou une nouvelle Assemblée nationale à Ouagadougou, après l'incendie de 2014 lors de la révolte populaire qui a chassé du pouvoir l'ancien président du Burkina Faso Blaise Compaoré.L'année dernière, le prix Pritzker avait été décerné aux Français Jean-Philippe Vassal et Anne Lacaton, apôtres d'une architecture dédiée au bien-être du plus grand nombre, combinant espaces généreux avec budgets modestes et techniques écologiques.